Sud Radio média - Émission du 8 octobre 2024

  • avant-hier
Avec Clémentine Célarié

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##SUD_RADIO_MEDIA-2024-10-08##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:03Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:05Bonjour Valérie.
00:06Bonjour à nos invités, Clémentine Scellarié, bonjour, merci d'être là avec nous.
00:10Et vous êtes avec Mehdi Arbaoui, bonjour.
00:14Bonjour Valérie.
00:15Alors on va parler avec vous de cette soirée spéciale, ce soir sur France 5, aidants.
00:20Il est temps de les aider et effectivement on ne parle pas assez des aidants,
00:25mais de ceux qui sont aux côtés de nos pères, de nos mères,
00:28enfin ceux qui sont dans la famille, qui aident ceux qui sont atteints de maladies
00:33et qui sont au quotidien avec ce poids, je mets des guillemets à poids
00:38parce que souvent c'est fait avec beaucoup d'amour et de dévotion.
00:42Et cette idée absolument formidable que vous avez eue déjà
00:46de vouloir mettre en lumière ces aidants.
00:48Et Clémentine Scellarié, vous, vous avez accepté de remplacer, enfin accepté oui.
00:53J'ai été très honoré d'être contacté pour faire ça.
00:56Donc vous avez remplacé la maman d'un jeune garçon, de Ryan.
00:59Là j'ai remplacé Catherine qui est la maman de Ryan et c'est avec Théo,
01:03Théo Currain étant le trésor, le lien et puis la lumière,
01:09comme on disait il y a, de tout ça.
01:11Parce que Théo il a une énergie, un truc incroyable.
01:14Et oui, j'ai été projeté dans la vie de Ryan pendant 48 heures
01:20pour devenir aidante.
01:22Ryan qui est handicapé.
01:24Absolument, il a une tumeur à la moelle épinière je crois.
01:28Un truc chronique.
01:30Donc il est en fauteuil roulant et il est très rigolo tout ça.
01:34On a passé 48 heures et moi déjà j'étais honoré que sa maman me laisse son fils
01:41parce que Théo a emmené sa maman pour qu'elle découvre une autre vie.
01:48Il y a aussi Bruno Solo qui lui est auprès d'un homme qui lui est atteint de la maladie de Charcot.
01:55Et c'était la journée nationale des aidants le 6 octobre.
01:59Une journée seulement pour parler de cette question qui touche près de 11 millions de personnes.
02:06Comment elle est venue ?
02:08Moi je commence déjà l'idée parce qu'on a été passionnés.
02:11C'est vrai qu'on a zappigné avant mais on a envie d'en découvrir un peu plus.
02:14C'est vous qui avez eu cette idée ?
02:17J'ai eu cette idée avec Théo Curain.
02:19Et en fait on s'est inspiré de nos propres vies.
02:23Moi je suis le producteur de Théo Curain qui est comme on se le disait hors antenne une leçon de vie.
02:30Et en fait on s'est rendu compte que de par notre activité professionnelle
02:35j'en devenais son aidant.
02:37Pendant les tournages je lui retire ses prothèses, je l'aide à se changer,
02:43je coupe sa viande quand on déjeune ensemble.
02:48Et comme on souhaitait avec France Télévisions proposer des programmes engageants, impactants,
02:54il nous est venu cette idée de manière extrêmement naturelle
02:58de proposer une belle soirée, deux beaux documentaires sur ces aidants
03:04qui sont des héros du quotidien dont on ne parle pas assez
03:08et qui ne sont pas assez mis en lumière.
03:10Et je reprends juste la petite question d'avant.
03:13En fait le chiffre qui ressort en ce moment c'est 11 millions.
03:17Mais en échangeant avec des spécialistes des associations on se rend compte que c'est plus que ça.
03:22Et en fait il s'agit d'un français sur quatre, autrement dit entre 15 et 17 millions de français
03:28sachant que beaucoup aussi de français qui sont aidants ignorent qu'ils sont eux-mêmes aidants.
03:34Et ce qu'on découvre dans le documentaire c'est ça,
03:36c'est qu'ils ignorent parfois les aides auxquelles ils ont droit,
03:39ils ne connaissent pas les associations
03:41et souvent, je le disais, ils le font avec beaucoup d'amour, d'abnégation.
03:47Ils ne veulent pas que quelqu'un d'autre s'occupe de la personne.
03:50C'est ce qu'on découvre aussi.
03:52On va en reparler mais on a le zapping comme tous les jours de Gilles qui a regardé la télé hier.
04:00Et Valérie hier sur toutes les chaînes des hommages aux personnes massacrées
04:03lors de l'attaque du 7 septembre,
04:06Maryse Burgo, journaliste à France Télévisions,
04:08était à Rahim, là où avait eu lieu le Nova Festival.
04:12Et certains ont vu leurs proches mourir à leurs pieds.
04:16Barzoar, 23 ans, était franco-israélienne.
04:20Même au cimetière, on ne la sent pas comme on la sent ici
04:24parce que ici, c'est la dernière place où elle était vivante.
04:28Et maintenant, aujourd'hui, toute l'armée est dehors et la police.
04:32Où ils étaient ?
04:34La fuite est perdue pour échapper aux tirs des terroristes.
04:40Ils visent les portes des toilettes où certains jeunes se sont réfugiés.
04:44Les festivaliers sont rattrapés par les assaillants alors qu'ils se sauvent en voiture.
04:50Les rescapés racontent ces effroyables courses poursuites.
04:54Ils nous suivaient tout près de notre voiture.
04:56Je les voyais dans les deux rétroviseurs
04:59et j'entendais les tirs de leurs lances roquettes.
05:04Et les balles qui sifflaient tout proche de nous.
05:087 octobre, j'ai dit 7 septembre, je me corrige, 7 octobre.
05:11Comment vous avez vu ces images ou l'actualité du 7 octobre ?
05:22Vous n'avez pas envie de vous exprimer là-dessus ?
05:24Non, c'est pas ça.
05:26De toute façon, c'est horrible, c'est l'horreur absolue.
05:29J'essaye d'aller vers des choses dont on parle là.
05:35C'est tellement atroce ce qui se passe partout en ce moment.
05:38Je travaille, je suis au théâtre, en tournée, en France.
05:43Donc j'essaye d'apporter ce que je peux
05:49en participant à ce genre de documentaire.
05:54Je trouve ça abominable.
05:58C'est tellement désespérant que vous dites
06:00« J'arrête tout, parce qu'être comédien ça sert à rien. »
06:03« Vous avez envie d'aller aider. »
06:07« Comme je ne le fais pas parce que je n'ai pas le courage. »
06:10« Ou peut-être que je me dis qu'il y a dans mon métier des trucs. »
06:16Valérie Hier, l'auteur de l'Arabe du futur, Riad Satouf,
06:19né d'un père syrien et d'une mère française.
06:21Il a passé d'ailleurs son enfance en Libye et en Syrie.
06:24Il expliquait dans C'est à vous
06:26comment là-bas, il avait été élevé dans la haine du juif.
06:29Au Moyen-Orient, on a appris à lire à peu près avec le même livre
06:31qui est un livre de lecture qui était très bien illustré d'ailleurs
06:34et qui était assez efficace pour apprendre à lire.
06:36Et j'en parle dans l'Arabe du futur et Fadi a eu le même.
06:39Et dans ce livre, en effet, il y a des poèmes.
06:42Les enfants apprennent à lire avec des poèmes
06:44qui invitent à haïr Israël et à aller un jour faire la guerre.
06:47Donc c'était quelque chose d'institué
06:50et quelque chose qui existait dans tout le Moyen-Orient.
06:54Allez voir le replay de C'est à vous, écrit Yad Sattouf
06:57qui est assez fort comme témoignage.
07:00Alors, si vous dormiez, je change de sujet.
07:02Je change le ton avec.
07:04Vous avez quel talent.
07:06Je peux me permettre de dire un tout petit truc ?
07:09Sur la question que vous avez posée.
07:12C'est-à-dire qu'à un moment donné, la haine,
07:15la guerre, l'entretien de la haine
07:18et cette espèce de chose qui nous dépasse.
07:21Vous dites, moi, je choisis l'amour.
07:24Moi, j'essaye de nourrir l'amour.
07:27Vous voyez ?
07:30Je me dis,
07:33parce que ça me donne envie de pleurer, évidemment.
07:36Mais comme tout le monde.
07:38Je me dis, tiens, l'amour, là, il faut y aller.
07:41Il faut souffler dessus, sur les braises et tout ça.
07:44C'est ça que j'essaye de faire humblement et bêtement.
07:48Et si vous dormiez chez le joueur de rugby, Antoine Dupont-Valéry ?
07:51Ça vous dit ?
07:53Vous avez vu cette opération publicitaire qui a été lancée par Airbnb ?
07:56Alors, c'est une super idée.
07:58Alors, ça ne sera pas payant puisque c'est un concours,
08:01un tirage au sort.
08:03Et vous pouvez donc vivre chez le capitaine toulousain
08:06qui lui-même fait la visite pour la promotion de ce concours.
08:10Là, au bout, on arrive à la chambre où j'étais avec mon frère quand j'étais petit.
08:14C'était une chambre d'amis où j'ai commencé à prendre mes quartiers
08:18quand mon frère a eu sa copine et que, du coup,
08:21j'ai dû changer de chambre pour les laisser tranquilles.
08:23J'ai toute l'histoire de ma famille qui est présente ici,
08:26que ce soit du côté de mon père ou de ma mère.
08:29Pour gagner, vous aurez une petite dégustation avec le frère d'Antoine Dupont.
08:32C'est une nuit avec Antoine Dupont ?
08:34Non, il part juste avant et son frère fait du jambon.
08:38Jambon de bigorre.
08:40Et donc, il est réalisé par le frère d'Antoine Dupont
08:42à l'apéro.
08:44Vous le feriez, vous ?
08:46Est-ce que vous mettriez en vrai Airbnb la maison de Clémentine ?
08:49Alors, puisque vous me parlez de ça,
08:51j'ai un fantasme que je dis aux gens en tournée
08:53parce que je suis la maman du bourreau
08:55qui est donc un sujet qui n'est pas une comédie non plus.
08:57Une pièce formidable.
08:59Il faut le dire parce que
09:01c'est le livre de David Leyleau
09:05qui est une mère qui découvre que son fils est un monstre
09:09et toutes les questions et c'est un seul en scène.
09:12C'est une performance incroyable.
09:14Merci, mais
09:16moi j'aimerais bien
09:18quelquefois, je dis aux gens à la fin
09:20parce que j'ai envie de les faire rigoler
09:22pour qu'il y ait une soupape d'étendre le plexus
09:24et je leur dis, vous savez,
09:26laissez votre adresse si vous voulez
09:28et vous m'accueillez chez vous.
09:30En fait, c'est le contraire.
09:32Deux, trois jours.
09:34Comme ça, ça fait des économies à la prod.
09:36Je ne suis pas à l'hôtel
09:38et puis je vais chez des gens.
09:41Les actrices, c'est très chiant.
09:43Ça, c'est l'inverse.
09:45Chez moi, c'est tellement le bordel que je ne peux accueillir personne.
09:47Je lui ai répondu oui.
09:49On ne peut pas marcher.
09:51Il y a des moments où on ne peut pas marcher.
09:53Il y a des petits chemins.
09:55J'attends toujours l'invitation.
09:57Elle ne veut pas.
09:59En tout cas, si vous voulez vraiment
10:01parce que là, c'est le frère qui vous accueille
10:03et qu'on se rend compte qu'il y a du marketing.
10:05Si vous voulez vraiment rencontrer Antoine Dupont,
10:07vous pouvez le faire grâce à Sud Radio
10:09On a une grande opération
10:11qui vous permet
10:13à certains horaires, on vous donne un mot de passe
10:15et vous pourrez
10:17passer une journée avec Antoine Dupont
10:19et puis vous aurez également son maillot
10:21dédicacé.
10:23Je vous dis un truc, le mot de passe du jour,
10:25c'est Capitaine.
10:27Sur Sud Radio, tapez Capitaine
10:29et vous pourrez participer au tirage.
10:31Dans l'incroyable documentaire dont on va parler
10:33sur les aidants, on découvre comment
10:35l'autre est indispensable.
10:38Écoutez ce témoignage, c'était dans Télématin
10:40de Thomas Dacylva.
10:42Thomas Dacylva, il est surfeur
10:44et aveugle. Pour l'aider à surfer,
10:46il a bien sûr un aidant.
10:48Comment est-ce qu'on peut faire du surf
10:50quand on ne voit pas ?
10:52Je suis accompagné par un ami, par un binôme
10:54qui va me guider, qui va m'orienter dans l'espace
10:56pour me permettre de pouvoir prendre des vagues.
10:58Avant de rentrer à l'eau, il va toujours
11:00me décrire un petit peu le plan d'eau,
11:02me donner des indications si le plan d'eau
11:04est glacis, s'il est agité,
11:06comment sont les vagues, si elles vont être creuses
11:08ou assez rondes. Et une fois qu'on est dans l'eau,
11:10il ne va pas me dire d'aller à droite ou à gauche,
11:12plus il va me donner des heures.
11:14Par exemple, pour aller tout droit, il va me dire
11:16rame à midi, et si j'ai besoin d'aller à droite,
11:18il va me dire rame 3h à droite.
11:20D'accord, et là c'est facile, vous ramez 3h à droite.
11:22Exactement. L'océan, hormis le risque de noyade,
11:24il n'y a pas de danger, il n'y a pas d'obstacle.
11:26Excusez-moi, ça bouge un peu dans l'océan.
11:28Ça bouge un petit peu, mais il n'y a pas d'obstacle,
11:31un poteau ou des tribuchés sur une marche.
11:33C'est toujours avec vous.
11:35Moi, j'avais découvert, pendant les Jeux Olympiques,
11:37ceux qui accompagnent
11:39les guides dans les courses et tout,
11:41c'est assez étonnant.
11:43C'est incroyable, un surfer, c'est sa vraie liberté.
11:45Il y a quelqu'un à côté de lui
11:47pour lui parler,
11:49on pourra également...
11:51Même si la disparation de Michel Blanc remonte
11:53à vendredi, la tristesse
11:55est toujours là, on a toujours envie
11:57de le revoir, toujours envie de le réentendre.
11:59Et hier, une archive est ressortie
12:01dans les médias, Michel Blanc
12:03qui, devant Renaud, interprétait
12:05Marche à l'ombre et chantait cette chanson.
12:07On écoute Michel Blanc.
12:29Vous l'avez connu, cette dame ?
12:31Bah non, malheureusement.
12:33Je l'ai croisée un jour dans un resto,
12:35il y a longtemps.
12:37Non, non, je ne l'ai jamais connue, malheureusement.
12:39On n'a jamais eu la chance de bosser ensemble.
12:41Mais je l'adorais, évidemment,
12:43comme tous les Français, c'était un mec incroyable.
12:45Moi, j'ai re-regardé
12:47Grosse fatigue, hier, qui passait sur France 2
12:49et c'était un film
12:51vraiment formidable.
12:53Quel comédien.
12:55Oui, avec ce passage rigolo
12:57où il croise quelqu'un qui lui dit
12:59« Dans le Père Noël, tu n'es reçu pas ! »
13:01Non, c'était très drôle.
13:03On se retrouve dans un instant
13:05avec Clémentine Célarié et Mehdi Arbaoui
13:07pour parler de cette soirée spéciale
13:09autour des aidants.
13:11A tout de suite.
13:14Le 10h30, Sud Radio Média
13:17Valérie Expert, Gilles Gansman
13:21Sud Radio Média
13:23Les invités du jour.
13:25Les invités du jour, Clémentine Célarié
13:27qui est avec nous. Je rappelle que vous êtes
13:29en tournée avec « Je suis la maman du bourreau »
13:31qui est adapté d'un livre de
13:33David Lelay et Lo.
13:35Vous êtes sur scène, c'est un seul en scène
13:37très fort. Moi, j'ai lu le livre,
13:39je ne vous ai pas vu, mais je sais que c'est un succès
13:41c'est phénoménal.
13:43J'encourage tous ceux qui
13:45aiment le théâtre.
13:47Je suis allé la voir deux fois et c'est une claque.
13:49C'est magistral.
13:51Le livre était bouleversant et très puissant.
13:53Et puis vous, Mehdi Arbaoui,
13:55vous êtes le producteur
13:57de ces deux documentaires
13:59qu'on va voir ce soir, cette émission spéciale
14:01aidant. Il est temps de les aider.
14:03C'est une émission consacrée, on le disait
14:05en début d'émission, à ceux qui sont
14:07aux côtés de leurs proches
14:09qui sont handicapés,
14:11malades, en situation de fragilité.
14:13Vous nous disiez que ce n'était pas 11 millions
14:15le chiffre qu'on donne habituellement, mais plutôt
14:1715-17 millions
14:19avec des gens qui parfois
14:21ne savent pas
14:23qui sont eux-mêmes
14:25aidants.
14:27Comment vous avez choisi les personnalités
14:29en disant, tiens, je vois bien
14:31telle personne
14:33acceptée ou telle personne...
14:35Parce qu'il y a Bruno Solo aussi.
14:37J'ai remarqué quelque chose dans le générique.
14:39Il y a écrit avec la participation
14:41amicale de
14:43Clémentine Sellerier de Bruno Solo.
14:45Donc j'imagine que vous n'avez pas été payée.
14:47Donc que c'était un vrai don de soi aussi.
14:49Comment vous avez choisi
14:51ces deux personnalités ?
14:53Vous avez eu beaucoup de refus ?
14:55Ce n'était pas vos premiers choix.
14:57Comment vous avez choisi justement ?
14:59Valérie, vous voulez la vérité ?
15:01C'est nos deux premiers choix.
15:03Vous n'êtes pas trompée ?
15:05Je ne sais pas.
15:07Mais c'est nos deux premiers choix.
15:09On rêvait avec Théo, l'équipe et France Télévisions
15:11et notamment l'unité Magazine
15:13que je tiens à saluer.
15:15Ils ont fait un travail formidable.
15:17Merci à France Télévisions de nous offrir
15:19et de nous permettre de proposer
15:21une telle soirée ce soir à 21h05
15:23sur France 5.
15:25Vraiment, Clémentine et Bruno
15:27se sont imposés à nous.
15:29C'était une évidence.
15:31Donc on n'a reçu aucun refus.
15:33Puisque Clémentine a tout de suite accepté.
15:35Bruno a tout de suite accepté.
15:37Et on s'est très vite
15:39vus ensemble.
15:41On a organisé un dîner avec Théo Curin
15:43avec Clémentine et Bruno
15:45pour aller un peu plus loin dans le projet
15:47et voir comment ils pouvaient
15:49s'inclure dans ce projet-là
15:51et quels étaient leurs ressentis.
15:53C'est aussi un don de leur part.
15:55Non seulement un don d'énergie, de temps
15:57mais aussi de leur image.
15:59Il était hors de question autant pour les familles
16:01aidant, aider
16:03que pour Clémentine et Bruno
16:05qu'ils se sentent mal à l'aise.
16:07Donc on a vraiment brassé et envisagé
16:09toutes les situations.
16:11Et ce qui était intéressant dans ce dîner,
16:13je ne sais pas si tu te rappelles Clémentine,
16:15c'est qu'il n'était pas prévu au départ, initialement,
16:17que Bruno et Clémentine
16:19dorment chez sa famille.
16:21Assez convoudu ?
16:23Oui.
16:25Pendant le dîner est née cette idée de dire
16:27que Clémentine et Bruno
16:29se sentent en cœur.
16:31On dit ok, mais nous,
16:33nous souhaitons vivre véritablement l'expérience
16:35jusqu'au bout et totalement.
16:37Et donc on souhaite dormir
16:39dans la famille des aidants.
16:41C'est normal.
16:43C'est normal.
16:45Non mais la nuit,
16:47c'est pas évident non plus.
16:49C'est d'autres besoins,
16:51d'autres nécessités.
16:53Moi je pense que c'est un cadeau de vivre ça.
16:55C'est un cadeau. Cette émission est absolument
16:57merveilleuse parce qu'elle est
16:59super énergisante.
17:01Vous voyez un film comme ça,
17:03moi je l'ai montré à mon pote Jérôme,
17:05un copain producteur,
17:07il m'a dit waouh !
17:09Parce que, si vous voulez, ça donne une énergie
17:11extraordinaire parce que, en fait,
17:13tout simplement, des personnes
17:15nous font le cadeau
17:17de nous ouvrir.
17:19Je dis nous, mais ceux qui regardent l'émission comme moi.
17:21Moi je suis juste un témoin.
17:23Les gens nous ouvrent, ces personnes nous ouvrent
17:25leur porte quand même, leur chez-eux,
17:27leur intimité. C'est eux qui nous font un cadeau.
17:29Si vous voulez, c'est pas nous qui leur...
17:31C'est toujours le truc. Parce qu'en fait,
17:33on découvre une différence, on découvre
17:35cette fragilité extrême,
17:37cet handicap, comme on dit, j'aime pas ce mot,
17:39de Ryan, qui est en fauteuil,
17:41quand on s'est retrouvés tous les deux,
17:43parce que Théo emmène sa maman
17:45hors de chez elle, Théo Curin,
17:47que je connais depuis un moment,
17:49qui est un ami aussi. Moi Théo, il me demanderait n'importe quoi,
17:51je le ferais. En fait, c'est toi aussi
17:53qui l'a dit, hein, bien sûr. Ne sois pas jaloux.
17:55Mais parce que c'est un truc de
17:57de l'âme, si vous voulez,
17:59c'est un truc de... Moi j'ai confiance en Théo,
18:01c'est quelqu'un qui a une lumière absolument extraordinaire.
18:03Mais du coup,
18:05on était projetés comme ça les uns
18:07dans les autres, on va dire, et quand on s'est retrouvés
18:09avec Ryan dans son salon,
18:11au début, bon, alors là,
18:13très vite, on a joué au jeu, parce qu'il joue beaucoup
18:15au jeu, lui, puisqu'il est en fauteuil,
18:17il travaille, mais quand il travaille pas,
18:19c'est beaucoup l'écran. C'était drôle, vous avez fait du doublage
18:21Bah oui, alors elle me dit, je fais du doublage,
18:23ah bon, génial. D'ailleurs, je fais un appel
18:25à Dorothée Pousseot, que je fais depuis hier,
18:27Dorothée Pousseot, s'il te plaît,
18:29engage, enfin, en tout cas, rencontre
18:31Ryan, c'est un mec génial en doublage,
18:33et voilà.
18:35Il est très très...
18:37Vous n'êtes pas très douée pour les non-japonais.
18:39Comment ? Vous n'êtes pas très douée pour les non-japonais.
18:41Non, non, et puis je ne suis pas très douée en doublage, mais je me suis éclatée.
18:43Et puis on a regardé, enfin, c'était extraordinaire.
18:45Et puis après, il y a le passage, quand même, où il faut
18:47le coucher, lui enlever ses chaussures,
18:49le masser, etc.
18:51Comment vous avez appris ?
18:53Est-ce que
18:55la production de l'émission vous a formé ?
18:57Non, j'ai eu la chance
18:59d'avoir été éduquée, je pense que c'est un truc
19:01d'éducation, par
19:03des amis, Thierry Monfray,
19:05qui avait la maladie de Charcot,
19:07que j'ai côtoyé beaucoup, on a fait un spectacle
19:09ensemble, et Lorraine, que j'embrasse,
19:11qui est toujours là,
19:13que je n'appelle pas assez souvent,
19:15parce que comme elle ne peut plus s'exprimer, c'est
19:17difficile, et c'est nul de ma part,
19:19je le sais, mais enfin, elle sait que je pense à elle,
19:21mais bon. Donc,
19:23la maladie de Charcot est un truc absolument abominable,
19:25enfin, bon, bref, et d'ailleurs, Bruno
19:27est avec,
19:29Bruno Solo, dans l'autre film, est avec quelqu'un qui a
19:31Charcot. Mais moi, j'ai eu la chance
19:33d'être éduquée par cette rencontre.
19:35Cette rencontre, Thierry
19:37était comédien, donc on jouait ensemble à
19:39Savoir Mourir au sard, il était là, je voyais son corps
19:41qui déménageait, donc j'ai eu cette chance, c'est-à-dire
19:43de le toucher, parce qu'aussi, quelqu'un
19:45qui est handicapé, quelquefois, on ne le touche plus.
19:47Vous voyez ce que je veux dire ?
19:49Enfin, bref, c'est...
19:51En fauteuil roulant, je veux dire, parce qu'il y a
19:53milliards de handicaps, mais en tout cas,
19:55donc moi, j'avais...
19:57Et puis lui, il fallait que je lui mette de la crème,
19:59donc moi, j'ai massé,
20:01c'était comme mon fils, c'est devenu mon fils adoptif,
20:03donc je l'ai massé,
20:05je savais que ça lui faisait du bien,
20:07en même temps, je ne voulais pas se gêner, mais surtout,
20:09j'ai changé, après, j'ai changé.
20:11J'ai changé sa couche, je veux dire,
20:13il faut appeler un chat à chat,
20:15ça, ça ne m'est jamais arrivé, évidemment,
20:17et ça, j'ai mis à l'aise,
20:19parce que moi, j'ai eu un cancer du coulant,
20:21donc t'inquiète pas, on est...
20:23Comment il vous a appelé la nuit ?
20:25Parce que ça, on ne le voit pas dans le documentaire.
20:27On ne le voit pas, parce que c'est pas grave,
20:29mais c'est-à-dire qu'on avait regardé un film
20:31jusque tard,
20:33et puis à un moment donné, je lui ai dit,
20:35on va se coucher, il était 11h30,
20:37il me dit, ouais, mais non, parce qu'il faut
20:39que tu me changes comme un gros bébé,
20:41il m'a dit, c'était trop mignon,
20:43je lui ai dit ok, d'accord, bon, là, ok,
20:45et puis, je l'ai changé,
20:47et voilà,
20:49j'ai changé sa couche,
20:51mais du coup, on a été projeté,
20:53je lui ai dit, ça ne te dérange pas,
20:55je lui ai dit que j'avais eu un cancer du coulant,
20:57pour le mettre à l'aise, vous voyez ce que je veux dire ?
20:59Voilà, et bien, c'est la vie, quoi,
21:01c'est la vie, donc en fait,
21:03là, j'étais presque honorée,
21:05je vous jure que c'est vrai, parce que j'étais vraiment
21:07dans le rôle de l'aidante,
21:09et vous avez même,
21:11en ayant été éduquée, comme vous le dites,
21:13réalisé le poids,
21:15la charge mentale, physique
21:17de ces aidantes,
21:19c'est ça aussi qui est mis en avant,
21:21évidemment, la personne au centre
21:23qui souffre d'un handicap,
21:25mais ce qui est important dans les deux documentaires
21:27et dans la démarche, c'est de montrer
21:29le quotidien de ces personnes aidantes
21:31et le rôle de Théo Curain
21:33qui les emmène justement à l'extérieur
21:35pour les soulager, pour alléger,
21:37qui n'ont pas,
21:39pour la plupart d'entre eux.
21:41Non, parce qu'en fait, on le voit très bien,
21:43autant dans l'épisode avec Clémentine Scellarié
21:45que Bruno Solo, que les aidants,
21:47en fait, ils ont une vie qui est
21:49extrêmement lourde, dense, pesante
21:51et complexe,
21:53puisqu'à la fois, ils sont
21:55parents, ils sont mari,
21:57femme, ils doivent s'occuper
21:59bien évidemment de l'aidant
22:01et qui a un travail quasiment
22:03à H24,
22:05et ils ont aussi la vie à s'occuper
22:07des autres membres de la famille.
22:09Parce que c'est toute la famille
22:11qui est concernée par avant.
22:13Ils travaillent, donc c'est une double,
22:15une triple vie
22:17et c'est vrai que ces personnes qui
22:19aujourd'hui encore, et si
22:21ces personnes se reconnaissent
22:23ce matin sur Sud Radio,
22:25nous entendent et nous écoutent,
22:27sachez que l'un des meilleurs conseils qu'on peut leur donner
22:29c'est non seulement d'en parler,
22:31il ne faut pas avoir peur d'en parler,
22:33il faut en parler à leurs proches
22:35et de là, un peu comme la stratégie
22:37du petit poussé, on égrène
22:39les petites pierres
22:41et ils vont se rendre compte que,
22:43et on l'a vu avec l'épisode
22:45de Clémentine, Catherine,
22:47donc la maman de Ryan, ne savait pas
22:49qu'elle était aidante et ne savait même pas
22:51qu'à deux rues
22:53de chez elle, une association
22:55était entièrement dédiée et consacrée
22:57au profil même.
22:59Mais elle n'a pas demandé d'argent, elle a demandé où tu venais,
23:01il y a un truc qui est vraiment
23:03incroyable, c'est qu'elle fait tout
23:05pour son fils, mais qu'elle se sent
23:07coupable.
23:09C'est ça, ce que j'ai trouvé
23:11dingue, c'est qu'elle se sent coupable
23:13parce que les personnes, comme tu disais
23:15Mehdi, portent, mais
23:17elles ne disent pas qu'elles portent,
23:19elles ne disent pas qu'elles souffrent,
23:21jusqu'au moment où quelquefois il y en a qui craquent,
23:23parce qu'elles ont un courage,
23:25moi je suis arrivée ici en taxi, je suis tombée sur
23:27un monsieur, je lui ai dit ce que j'allais faire,
23:29et je le voyais, c'était bizarre comme il était,
23:31et il m'a dit, ma fille a eu un cancer
23:33du sang
23:35à dix mois.
23:37Donc je suis tombée sur un aidant,
23:39non mais en venant ici, c'était
23:41dingue, et le mec était merveilleux, et souriant,
23:43et plein de force,
23:45et parce que c'est vrai que ces personnes-là
23:47se sentent
23:49responsables de ce qui se passe.
23:51Et c'est pour ça que
23:53vous introduisez dans les deux documentaires
23:55des aidants professionnels,
23:57eux, ils n'ont jamais fait appel
23:59à des aidants professionnels,
24:01et c'est ça qui est étonnant, pourquoi
24:03ils ne veulent pas déléguer ?
24:05C'est dû à la culpabilité ?
24:07C'est de la culpabilité, et puis aussi c'est de la pudeur.
24:09Et pour le cas
24:11de Catherine,
24:13la maman de Ryan, il y a même un sujet de fierté,
24:15d'orgueil, parce que quand on lui demande
24:17est-ce que vous vous sentez
24:19en tant qu'aidante, elle dit non, moi je suis avant tout
24:21une maman, et c'est vrai,
24:23elle a avant tout une maman, et en fait elle considère
24:25étant normale
24:27de son devoir
24:29de s'occuper de son enfant.
24:31Donc nous, notre sujet
24:33quand on a produit et réalisé
24:35cette émission, c'était absolument pas
24:37de casser leur quotidien
24:39et de bouleverser leur code,
24:41mais de leur dire qu'ils pouvaient
24:43continuer à avoir cette colonne vertébrale
24:45et cette forme de mantra,
24:47mais par ailleurs, ça n'empêchait pas
24:49qu'ils pouvaient aussi, à côté,
24:51être accompagnés, aidés, puisqu'il faut
24:53aussi rappeler que les aidants ont tellement
24:55tendance à s'oublier, qu'ils partent
24:57même avant
24:59les aidés.
25:01Un aidant sur trois
25:03part avant son aidé.
25:05C'est catastrophique.
25:07On continue d'en parler, beaucoup de réactions
25:09sur Sud Radio qui sont
25:11bouleversantes, Catherine qui dit
25:13je suis moi-même en situation de handicap, je ne peux compter que
25:15sur mon mari, lui-même dans une situation
25:17de handicap après une opération du cerveau,
25:19à part lui, rien, nous nous aidons
25:21mutuellement. Et il y a évidemment
25:23beaucoup de gens qui nous écoutent à cette heure-ci
25:25qui sont en situation de handicap
25:27et qui vivent des situations
25:29très compliquées avec des proches
25:31qui sont obligés de s'occuper d'eux. On y revient
25:33dans un instant, à tout de suite.
25:45Le Supplément Média, toujours avec
25:47Clémentine Scellarié et
25:49Mehdi Arbaoui, qu'on va retrouver
25:51ce soir, vous Clémentine et Bruno
25:53Solo, chacun, vous avez passé
25:55quelques jours auprès d'une
25:57famille,
25:59souvent de femmes d'ailleurs,
26:01qui sont aidantes.
26:03Aidants, il est temps de les aider, c'est une soirée
26:05spéciale ce soir sur France 5
26:07à 21h05.
26:09Regardez parce qu'on est tous
26:11concernés, on sera tous concernés
26:13un jour ou l'autre, que ce soit la maladie
26:15d'Alzheimer, que ce soit le handicap, que ce
26:17soit des accidents
26:19de la vie, beaucoup
26:21d'aidants. Il y avait cette journée,
26:23on en parlait hors antenne et je trouve qu'il faut le dire,
26:25le 6 octobre, c'était la journée
26:27nationale des aidants, pas un papier
26:29dans la presse, pas un sujet
26:31dans les JT. On a suivi, on a regardé
26:33et c'est vrai qu'en faisant notre petite
26:35revue de presse dimanche, quasiment
26:37aucun relais n'était fait
26:39sur cette journée qui est
26:41normalement dédiée à tous les aidants de France.
26:43Donc ce soir, Valérie, deux personnalités
26:45vont remplacer ces
26:47aidants et je vous propose d'écouter
26:49la bande-annonce du programme.
26:51Pendant 48 heures, tu vas
26:53endosser le rôle d'une personne aidante.
26:55Chéri, c'est pas le moment de paniquer.
26:57C'est l'occasion rêvée pour paniquer.
26:59J'ai changé rien. J'étais devant
27:01la vérité. A peine vous êtes partis,
27:03Thierry m'a dit un truc...
27:05J'ai envie de pisser là. T'as envie de pisser ?
27:07Ben viens, on y va. Pour Clémentine
27:09Sellerier et Bruno Solo, une expérience
27:11de vie pour comprendre un quotidien.
27:13D'accord, mais ça confie en eux. On ne peut pas
27:15savoir tant qu'on n'a pas vécu.
27:17Une soirée entière consacrée aux aidants.
27:19Aidants, il est temps de les aider.
27:21Mardi à 21h05
27:23sur France 5 et sur la plateforme
27:25France.tv. On peut
27:27parler un peu de Bruno Solo
27:29qui est avec une personne qui a la maladie de
27:31Charcot, donc il y a aussi la mort.
27:33Et lui, on a l'impression
27:35qu'avec Bruno Solo, parce qu'il est
27:37tout le temps avec sa femme, trouve un
27:39pote et revit grâce à ce
27:41pote, ils vont faire de la moto parce que c'était sa
27:43grande passion. Et moi, le passage
27:45incroyable qui m'a
27:47tellement parlé, c'est les photos.
27:49Parce que quand on voit les photos,
27:51on voit un homme musclé
27:53qui rigole, on voit
27:55avec ses enfants et on peut dire
27:57que la maladie peut nous tomber dessus
27:59et d'un seul coup, notre compagne
28:01peut devenir un aidant sans
28:03qu'elle ait eu le choix en fait. C'est ça
28:05aussi. C'est que les aidants n'ont pas le choix.
28:07Non, ça nous tombe dessus du jour
28:09au lendemain. Personne ne peut
28:11être prêt et préparé à une telle
28:13situation. Mais
28:15pour Thierry et Bruno,
28:17ça a été aussi
28:19un vrai coup de foudre,
28:21une vraie
28:23belle rencontre,
28:25une belle relation. Ils sont toujours en contact
28:27pour toutes celles et tous
28:29ceux qui vont découvrir l'émission ce soir
28:31à 21h05 sur France 5.
28:33On peut dire que lui,
28:35quand il voit Bruno partir, il est en larmes.
28:37Et Bruno
28:39a toujours un esprit pour dire
28:41« Ouais, moi aussi j'ai envie de rire » parce que c'est vrai
28:43que Thierry a une façon
28:45de s'exprimer qui est
28:47de plus en plus compliquée puisque la maladie de
28:49Charcot, j'ai pas honte de le dire, c'est une vraie saloperie.
28:51C'est très très compliqué et l'issue
28:53elle est fatale.
28:55C'est vrai que pour ce soir,
28:57Bruno, pour Théo Curain,
28:59qui présente cette magnifique
29:01soirée sur France 5,
29:03c'était important pour nous aussi
29:05d'avoir une espèce d'héritage
29:07de lègue pour Thierry
29:09qui nous quittera.
29:11Et savoir qu'il va ce soir en famille
29:13avec Lauriane, avec ses enfants
29:15et je tiens aujourd'hui, là,
29:17sur votre antenne à les saluer et leur dire
29:19un grand merci, vont pouvoir
29:21non seulement regarder en famille ce projet
29:23qui est comme le soulignait tout à l'heure Clémentine
29:25et lumineux
29:27et plein d'espoir
29:29parce qu'accompagné par
29:31beaucoup beaucoup d'amour, mais en effet
29:33c'est aussi une trace
29:35pour les enfants plus tard et c'est d'ailleurs
29:37un des sujets qui est évoqué quand
29:39Lauriane, la femme, donc l'aidante
29:41de Thierry, rencontre
29:43une femme qui a vécu la même
29:45situation et qui lui dit
29:47garder des messages
29:49de Thierry. C'est dur ça à regarder.
29:51C'est dur, mais c'est une réalité
29:53et c'est surtout
29:55un point qui peut permettre
29:57de prévoir justement
29:59l'issue fatale et donc ce qu'on appelle
30:01l'après. Parce qu'il doit y avoir un après
30:03pour Lauriane, il doit y en avoir un après
30:05et la vie continue.
30:07Mais c'est la même chose, moi je me suis dit
30:09si la maman de Lauriane avait un accident
30:11vous imaginez
30:13ce qu'il se passe ? Si elle-même avait
30:15pas forcément mouri
30:17mais un accident, c'est ça en fait
30:19C'est ce que nous disait notre éditrice
30:21qui elle-même est handicapée, son mari
30:23tumeur, donc lui aussi
30:25handicapé, mais il y a
30:27pas assez d'informations non plus sur les aidants
30:29peut-être il découvre
30:31pour certains, vous l'évoquiez, la maman de Ryan
30:33qui a une association à deux pas de chez elle
30:35donc il n'y a pas la démarche de dire
30:37je peux te soulager
30:39ou je peux avoir de l'aide
30:41et financière d'ailleurs aussi
30:43Alors ça sous-entend
30:45beaucoup beaucoup de démarches
30:47de problématiques et
30:49on n'aura pas assez de temps dans cette émission pour en parler
30:51mais s'il y a bien une leçon qu'on a
30:53retenue en travaillant
30:55beaucoup sur ce sujet qui est
30:57l'idée pour notre société
30:59véritablement, ne l'oublions pas
31:01tous les aidants
31:03deviendront potentiellement
31:05des aidés, donc nous sommes
31:07tous et toutes concernés par ce sujet
31:09et en fait
31:11on s'est rendu compte que
31:13il y avait un véritable maillage
31:15sur notre territoire et en France
31:17sur les associations, le seul sujet
31:19en fait c'est que tout est un peu
31:21découpé et cloisonné et ce qui
31:23manque peut-être, et c'est peut-être aussi
31:25les pouvoirs publics qui peuvent aussi
31:27prendre à bras le corps, c'est le cas
31:29de le dire, le sujet, essayer
31:31d'inventer peut-être éventuellement un espèce de
31:33guichet unique, un numéro
31:35une plateforme unique qui après
31:37diffuse et redrive et redirige
31:39vers toutes ces associations
31:41parce que dire qu'aujourd'hui
31:43il n'existera, c'est faux
31:45il y a toute une forêt
31:47d'associations partout en France
31:49de personnes formidables
31:51héroïques qui se battent au quotidien
31:53c'est juste, un, on ne le sait pas
31:55deux, c'est pas fléché
31:57Clémentine, est-ce que vous avez le sentiment que la maman de Ryan
31:59va peut-être faire appel
32:01à cette association ?
32:03Je pense que vous avez ouvert une porte
32:05Médhi avec Théo, vous avez ouvert
32:07quelque chose qui fait une lumière
32:09je profite juste, je rebondis
32:11sur ce que tu disais
32:13je suis très liée à ROSEP
32:15qui est une association pour la recherche contre le cancer
32:17et l'aide aux femmes et aux hommes
32:19qui ont le cancer, particulièrement aux femmes
32:21et ils ont créé
32:23un truc qui s'appelle le ROSEP
32:25pour rebondir
32:27sur ce que tu dis, il faudrait qu'il y ait une application
32:29aidant
32:31ou je ne sais pas quoi
32:33qui met en relation les malades
32:35quand vous êtes malade du cancer et que vous n'avez pas envie d'en parler
32:37comme on fait nous
32:39vous pouvez avoir une application
32:41qui va vous mettre en relation avec des gens
32:43qui peuvent vous aider, qui a un dialogue
32:45avec l'entourage, avec les profs
32:47si vous êtes maman
32:49c'est une femme
32:51qui m'a dit ça, je voulais en parler
32:53parce que c'est ce genre de choses
32:55qu'il faut faire, et puis l'éducation
32:57parce qu'à l'école par exemple
32:59si tu mets un enfant
33:01si on met des classes qui le faisent de plus en plus
33:03il faut que ça continue et que ça grandisse
33:05des enfants qui sont en situation
33:07difficile, de grande fragilité
33:09et qu'on apprend aux autres enfants
33:11ça va être dans eux
33:13c'est ça le truc, c'est qu'il faut
33:15parler toujours et que ce soit éduqué
33:17On a un auditeur qui nous dit
33:19Stéphane, il y a une plateforme
33:21qui s'appelle Claro
33:23qui aide justement
33:25à trouver toutes les aides possibles
33:27K-L-A-R-O
33:29qui sondage à réduire les inégalités sociales
33:31à améliorer le pouvoir d'achat des français
33:33et qui explique visiblement
33:35ça a l'air d'être plutôt bien fait
33:37qui explique ça
33:39et Stéphane lui-même
33:41nous dit qu'il voulait rendre
33:43hommage aux ADMR, c'est à dire aux aides
33:45à domicile, dont une qui s'appelle
33:47Monique Chevrier à qui il veut rendre hommage
33:49C'est fait
33:51mais on a beaucoup
33:53de nos auditeurs qui sont
33:55concernés, donc il y a aussi
33:57ces gens qui viennent de l'extérieur qui sont là
33:59Moi je voulais dire qu'il faut absolument
34:01regarder ce soir parce que
34:03il y a des moments souriants, drôles
34:05c'est pas du tout catastrophique
34:07au contraire, et c'est ça la force
34:09que vous avez eue en tant que
34:11producteur de ce programme
34:13avec ce moment incroyable
34:15que n'a même pas vécu sa maman
34:17c'est quand vous allez danser avec Ryan qui a des cours de danse
34:19et ce moment là
34:21on vous a connu pieds nus
34:23danser sur scène, c'est un peu votre marque
34:25de fabrique et autres
34:27et là, on sent que
34:29vous êtes en communion avec lui, sachant que sa mère
34:31ne l'a jamais accompagnée
34:33à la danse, c'est un moment fort ça
34:35Oui, c'était génial
34:37déjà la nuit j'avais pas dormi parce que j'étais inquiète
34:39j'étais inquiète qu'il m'appelle et que je l'entende pas
34:41donc j'étais dézinguée
34:43donc quand je suis arrivé au cours de danse
34:45je me suis dit qu'est-ce que c'est
34:47après Ryan, très vite on s'est adopté
34:49on était très vite
34:51et puis avec cette fille très belle
34:53cette prof et tout ça, trop marrante
34:55qui connait Ryan
34:57mais lui il est à fond
34:59il a une énergie de dingue, c'est pour ça que c'est
35:01énergisant ce film
35:03parce qu'en fait on s'est barré beaucoup
35:05il râle, il râle
35:07il n'y a pas d'accès à plein de magasins
35:09mais donc ce moment de danse
35:11il a été super, j'aurais mieux aimé que ce soit le soir
35:13parce que le matin j'ai vraiment dégagé
35:15mais c'était génial
35:17parce qu'au début on est là
35:19en fait on se laisse
35:21prendre quoi
35:23c'est quand même dingue, c'est lui qui m'emmène
35:25à un tour de danse, c'est ça le truc
35:27donc c'est un cadeau
35:29Bravo à vous en tout cas producteur d'avoir eu l'idée
35:31de cette forme là
35:33de pas avoir fait un doc
35:35classique où on va dans les familles
35:37on interroge etc
35:39là il y a un aspect beaucoup plus
35:41participatif
35:43on se met à la place aussi de Clémentine
35:45et de Bruno Solo
35:47en se disant bah oui on peut tous approcher
35:49du jour au lendemain
35:51et nous on a de la chance d'avoir été choisis
35:53vraiment, merci Clément
35:55et vous êtes toujours en contact avec Ryan alors ?
35:57Oui parce que de toute façon il faut absolument qu'on aille voir
35:59Dorothée Pousseot pour faire
36:01du doublage
36:03et puis j'ai dit quand même à Catherine
36:05je fais du babysitting
36:07mais elle m'appellera jamais Catherine
36:09donc c'est à moi, il faudrait que moi
36:11je talonne un peu, le problème c'est que là en ce moment
36:13je travaille beaucoup
36:15mais il y a des moments où je me dis
36:17quand je serai là un peu
36:19il faut que j'appelle Ryan
36:21je te babysitte quand tu veux
36:23On peut demander aussi que les théâtres soient de plus en plus
36:25accessibles aux handicapés
36:27et ça aussi
36:29on a des vieux théâtres en France
36:31et c'est souvent compliqué, ils font pas les travaux
36:33et la rampe, toujours la rampe
36:35et on voit que vous allez dans une boulangerie
36:37parce que lui il peut pas y aller
36:39mais on voit que aussi
36:41les handicapés, les personnes en situation de handicap
36:43sont les personnes les plus discriminées
36:45aujourd'hui sur un CV
36:47plus que l'origine, plus que l'adresse
36:49c'est le handicap, c'est un léger handicap
36:51un bras
36:53vous êtes systématiquement
36:55rejeté de l'emploi
36:57et je rappelle que ce soir il y a une soirée à l'Olympia
36:59les invincibles
37:01dont les bénéfices seront reversés
37:03à la lutte contre la maladie de charcot
37:05c'est ce soir
37:07à l'Olympia
37:09avec Edi De Pretto, Louane
37:11et j'ai entendu Philippe Cabré-Villers ce matin
37:13qui disait, vous avez de la chance d'être en fauteuil
37:15parce que les fauteuils de l'Olympia sont hyper
37:17hyper inconfortables
37:19c'est un peu de l'humour noir
37:21mais il faut le faire
37:23je crois qu'il doit rester des places
37:25si vous êtes à Paris, allez à l'Olympia
37:27et ce soir surtout
37:29ce soir vous regardez l'émission
37:31vous regardez France 5
37:33soirée spéciale
37:35Edan, il est temps de les aider, 21h05
37:37et puis je suis la maman du bourreau
37:39vous êtes seule en scène Clémentine
37:41mais s'il faut en parler, il faut aller vous voir
37:43au théâtre
37:45et puis on peut parler aussi de l'émission sur France 5
37:47avec Théo Cuin qui est dans Slam
37:49France 3
37:51et qui est aussi sur France 5
37:53France 4
37:55France 3 tous les jours
37:57à 17h20
37:59et également Théo Top sur France 4
38:01tous les soirs à 20h35
38:03et ce soir Edan
38:05il est temps de les aider à 21h05 sur France 5
38:07merci beaucoup
38:09merci et on se retrouve dans un instant pour commenter l'actualité
38:11à tout de suite

Recommandations