• il y a 3 mois
Avec Théo Curin

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-09-12##

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News
Transcription
00:0010h30, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver.
00:08Gilles est de bonne humeur, il rigole.
00:09Toi aussi, vous aussi.
00:11Oui, absolument.
00:12Vous avez vu, je vous vois, je ne fais pas comme sur M6.
00:15Absolument.
00:16C'est une émission qui n'a pas marché.
00:18Hélas, pour eux.
00:19Je parle de que le meilleur gagne hier.
00:21C'était un flop total.
00:23Et il tutoyait les candidats en fait.
00:25Vous auriez tutoyé ?
00:26On peut peut-être présenter l'invité ?
00:28Allez-y, prenez le pouvoir, je m'en vais.
00:30C'est Gilles ce matin.
00:32Voilà, chargé du boulot, fait le ménage.
00:35Théo Curain, notre invité aujourd'hui.
00:37Bonjour Théo.
00:38Bonjour, bonjour à tous les deux.
00:39Je disais, même si ce n'est pas cool pour les autres,
00:42mais vous faites partie de nos top 3,
00:44les top 5 de nos invités préférés,
00:46des émissions qu'on a le plus aimé.
00:48Vous étiez venu pour nous parler du programme
00:52que vous présentiez pour les enfants.
00:55Théo Top.
00:56Et c'est vrai que ça a été une émission super avec vous.
00:59Vraiment incroyable.
01:01Parce que vous êtes un personnage,
01:03une personnalité incroyable, sportif, animateur.
01:06On vous a vu évidemment beaucoup pendant les Jeux Paralympiques.
01:09Vous allez nous parler de ces Jeux Paralympiques.
01:11Et puis tous les jours à 17h25 sur France 3, c'est Slam.
01:15Vous prenez le relais de notre amie,
01:19j'ai un trou de mémoire.
01:21Cérile Ferrault.
01:22Cérile Ferrault, absolument.
01:23Elle a déjà oublié Cérile Ferrault.
01:26Et vous avez pris le relais de Cérile Ferrault.
01:28On va parler de tout ça avec vous.
01:30Alors Gilles, posez une question.
01:31Le tutoiement ?
01:33Non, je vous vois les candidats,
01:35je vous vois le public,
01:37et ils me voient aussi.
01:39C'est comme ça que ça se passe, je pense.
01:41Et ça se fait naturellement.
01:43Peut-être quand même tout de suite dire
01:45comment est arrivée cette proposition d'animer Slam
01:48et comment vous l'avez...
01:49Vous avez été surpris ?
01:50Au début, un petit peu surpris.
01:53Mon producteur m'a demandé
01:56s'il voulait bien participer aux pilotes,
01:59on va dire les castings de l'émission.
02:02Et moi, forcément, ça m'a impressionné.
02:06J'avais jamais fait ça jusqu'à aujourd'hui.
02:09Et au final, je me suis lancé à fond dans cette aventure.
02:15On s'est beaucoup préparé pour ce casting.
02:18On a regardé beaucoup d'épisodes de Slam
02:21avec Cyril Féraud à l'animation
02:23pour s'inspirer,
02:25pour essayer de visualiser aussi un petit peu le plateau,
02:28les déplacements, la mécanique,
02:30comprendre le jeu,
02:31parce que Slam, c'est un jeu qui est magnifique
02:33mais qui est quand même compliqué à apprendre.
02:36Parce qu'il faut que ce soit simple
02:38pour les candidats et les téléspectateurs.
02:40Pour l'animateur, c'est un peu plus compliqué au début,
02:42je peux vous l'assurer.
02:43Je me suis entraîné et j'ai passé le casting.
02:46Et quelques jours après,
02:47on m'a appelé pour me dire que c'était moi
02:49et c'était merveilleux.
02:50On va y revenir et on va en parler.
02:52Vous avez regardé déjà Slam ?
02:54Si je vous dis qu'il est chargé de fermer le bureau,
02:56vous me dites quoi ?
02:57Je ne sais pas.
02:58La lettre, il est chargé de fermer le bureau ?
03:00Euh...
03:02Ben, X.
03:03Oui, le X de bureau.
03:04À la fin, bureau.
03:06J'en ai deux autres.
03:07C'est parce que c'était la dernière lettre.
03:08Ben oui, de bureau.
03:09C'est ça, Slam.
03:10Il est tôt, vous savez.
03:11Oui, il est tôt.
03:12Bon, Gilles, il est à fond ce matin.
03:14Excusez-moi d'avoir travaillé.
03:16Allez, on vous met en lumière, le zapping.
03:19Sud Radio Média.
03:21L'instant zapping.
03:22Alors, on rigole, il y a une bonne humeur sur le plateau,
03:25mais on a eu quand même hier, Valérie, une triste nouvelle.
03:27La mort de Didier Rousteing qu'on avait reçu ici.
03:31Journaliste sportif qui a marqué, évidemment,
03:35l'histoire médiatique du football.
03:37Passionné par son fameux AS Cannes.
03:40Alors, évidemment, l'AS Cannes qui est connue
03:42pour avoir formé Zinedine Zidane.
03:44Une carrière qui a démarré à TF1 dans les années 80.
03:47Et puis, bien sûr, il a été le boss de l'iconique Téléfoot,
03:51dont il sera viré.
03:53Une blessure qu'il nous avait racontée.
03:55Téléfoot, ça a été une histoire d'amour
03:57parce que j'ai grandi avec Téléfoot.
03:59Je suis arrivé à TF1 en 76.
04:01Téléfoot est né en septembre 77.
04:03Et c'est là où j'ai appris mon métier,
04:05où je me suis réalisé, entre guillemets.
04:07Je l'ai quitté en 89.
04:09Donc, ça fait 12 ans.
04:11J'ai fait 13 ans de TF1, 12 ans de Téléfoot.
04:14Et à partir du moment où je suis parti,
04:17ça a été une rupture assez violente,
04:22même si c'était mon choix.
04:24Mais je n'étais plus en accord
04:26avec les gens qui arrivaient,
04:28notamment de chez Bouygues, etc.
04:30Et je n'ai plus jamais regardé Téléfoot,
04:34sauf un seul,
04:36où Bernard Tapie était invité
04:38deux à trois semaines après mon départ.
04:40Et je voulais voir comment ça allait se passer.
04:42C'était assez cocasse.
04:44Je voulais savoir si ça vous disait quelque chose.
04:46Ça évoquait...
04:48Didier Rousteing, ça évoque quelque chose pour vous ?
04:50Vous êtes trop jeune pour...
04:52Non, non, non. Alors, Téléfoot,
04:54avec lui, moins, c'est vrai.
04:56Mais moi, son visage, en tout cas,
04:58était familier.
05:00Et je me souviens beaucoup de lui,
05:02notamment sur l'équipe 21.
05:04C'est vrai que c'était...
05:06Très bel hommage.
05:08On l'a rendu par la chaîne L'Équipe,
05:10parce qu'on l'appelait le président.
05:12Après, évidemment, les années 80,
05:14il en parlait, Bernard Tapie,
05:16qui, évidemment, a voulu
05:18influencer, vous connaissez le bonhomme,
05:20a voulu influencer Téléfoot.
05:22Et il était très énervé,
05:24parce que Didier Rousteing
05:26évoquait que, durant ses matchs,
05:28Jean-Pierre Papin se couchait.
05:30Alors, un jour, il a reçu
05:32un petit coup de fil de Bernard Tapie,
05:34notre cher Didier Rousteing.
05:36Et à un moment, le téléphone sonne.
05:38J'ai dit, mais je n'avais même pas remarqué qu'il y avait un téléphone.
05:40Je réponds, et Tapie,
05:42qui murle, avec des mots
05:44d'oiseau et tout, parce qu'il ne faisait pas...
05:46Voilà, tu es content, tu es machin,
05:48tu nous fais chier, machin, il y avait tes pénaltys,
05:50mais avec tes conneries...
05:52Bon, comme j'ai le sang chaud,
05:54que je suis d'origine anti-aise, et que j'étais dans mon bon droit,
05:56donc ça a été...
05:58Ça ne voulait pas très haut,
06:00jusqu'à ce que je lui raccroche à la figure.
06:02Mais...
06:04Mais ça te secoue, quand même.
06:06C'est Tapie, et ça veut dire qu'au prochain commentaire,
06:08si papa tombe, lui,
06:10il avait toujours un coup d'avance,
06:12quelque part, donc voilà, j'explique un peu comment ça...
06:14Comment ça se passe...
06:16Et puis, un dernier extrait,
06:18pour dire au revoir à Didier Rousteing,
06:20on lui avait parlé avec vous, Valérie,
06:22de ses projets, parce qu'il aimait
06:24faire des documentaires et des portraits de footballeurs,
06:26et il n'avait pas
06:28trop d'idées, et puis on lui avait
06:30suggéré Mbappé pour
06:32la réagir. Mbappé ?
06:34Non.
06:36Mbappé ne m'inspire pas.
06:38Il m'inspirera quand il sera peut-être
06:40un petit peu sur la
06:42descente, entre guillemets,
06:44peut-être un peu plus humain,
06:46moins métallique,
06:48quand il prendra...
06:50C'est un homme de son temps,
06:52et je trouve que c'est très sympathique
06:54qu'il soit effectivement très intelligent,
06:56qu'il s'exprime très bien,
06:58mais je trouve
07:00qu'il ne dégage pas beaucoup de...
07:02de poésie,
07:04et ça ne transpire pas
07:06l'humain.
07:08Il y a un côté robotisé dont je parle aussi
07:10dans l'évolution du foot, où le physique
07:12a pris de plus en plus
07:14d'importance, et moi
07:16j'aime les gens qui ont
07:18un petit peu des fêlures.
07:20Et vous, Yanis Tardoum, vous aimeriez interviewer
07:22ou faire le portrait
07:24sportif ? Alors vous avez peut-être rencontré
07:26Léon Marchand ?
07:28Je ne l'ai pas vraiment rencontré encore,
07:30on s'est déjà croisés,
07:32et c'est vrai que là, pendant les Jeux de Paris,
07:34il était très très sollicité,
07:36donc je pense que ce n'était pas le moment.
07:38Mais c'est vrai que
07:40quand on me pose cette question, je pense un peu à lui,
07:42c'est vrai que moi, grand fan
07:44de natation, quand on voit
07:46un phénomène comme
07:48ce jeune garçon,
07:50on a envie de lui poser tout un tas de questions,
07:52et essayer de savoir quels sont
07:54ses secrets. Est-ce que le souffler
07:56ne peut ne pas retomber quand on est sportif
07:58à Los Angeles,
08:00ou un moment quand on dépasse
08:02ses limites, c'est-à-dire qu'on va continuer
08:04à dépasser ses limites ?
08:06Je pense que comme il est très jeune,
08:08il a encore une marge de progression devant lui
08:10assez importante.
08:12Michael Phelps, lui, il a explosé
08:14vers ses 28-29 ans.
08:16Pour Léon Marchand,
08:18ça va tomber pratiquement sur
08:20le même âge, donc
08:22je pense qu'il va encore une fois
08:24briller à Los Angeles, mais
08:26je pense qu'il faut qu'il savoure aussi
08:28les médailles qu'il a gagnées
08:30cet été, ne pas brûler les étapes,
08:32retourner aux Etats-Unis comme il l'a fait,
08:34parce que là-bas il est dans une bulle,
08:36on le protège, on l'entraîne bien.
08:38Je pense que
08:40c'est un extraterrestre
08:42et qu'il va continuer à nous surprendre
08:44dans les prochaines années.
08:46Vous serez samedi sur les Champs-Elysées ?
08:48Je ne sais pas encore,
08:50je me pose la question, parce que comme
08:52les semaines étaient bien chargées
08:54pour moi ces derniers temps, je vais peut-être rentrer
08:56dans l'orée de me reposer un peu chez mes parents ce week-end.
08:5870 000 personnes sont attendues
09:00sur les Champs-Elysées
09:02ce week-end pour la grande parade.
09:04Je rappelle pour conclure sur Didier Rousteing,
09:06vous pouvez toujours acheter son livre
09:08Puzzle, qui est formidable, qui est un livre dans lequel
09:10il se racontait. Puzzle, c'est un petit peu
09:12l'histoire de sa vie avec plein de
09:14morceaux différents qui s'assemblent
09:16ou pas, et on avait vraiment beaucoup
09:18aimé son livre et le recevoir.
09:20Et puis à noter que
09:22ce soir Sud Radio rendra hommage
09:24puisque l'émission de Jacques Pessis
09:26qui l'avait reçue, sera diffusée
09:28après l'émission de foot,
09:3020h émission de foot, 21h, Jacques Pessis.
09:32Est-ce que je vous plais en speakream ?
09:34Il manque plein d'effleurs derrière moi.
09:36Évidemment, j'allais évoquer
09:38les Jeux Paralympiques
09:40et puis on va en parler après.
09:42Et puis notre regard sur le handicap
09:44a changé, ça a été
09:46un moment important
09:48sur la diffusion sur France Télévisions.
09:50Mais c'est un mouvement qui avait déjà démarré
09:52avec le succès aussi du film
09:54d'Artus, un petit
09:56truc en plus qui a rassemblé plus de
09:5810 millions de spectateurs.
10:00Et il était hier sur
10:02Canal+, ils étaient trois à être invités
10:04dans l'émission En Apparté.
10:06Et l'arrivée
10:08dans l'appartement, c'était quelque chose.
10:22Bonjour Arnaud !
10:26C'est la fête
10:28aujourd'hui, évidemment. On les fête
10:30largement les 10 millions, regardez.
10:32Qu'est-ce que vous en pensez ?
10:34C'est pas mal !
10:3810 millions d'entrées, on a fait vous rendre compte ?
10:40Il y a tout ce qu'il faut, évidemment.
10:42Les ballons,
10:44les bougies, le goûter,
10:46les bonbons, etc.
10:48Vous voulez les souffler déjà ? On peut déjà souffler les 10 millions.
10:50On peut souffler les 10 millions ?
10:52Allez, 3, 2, 1...
10:58Faut pas manger ce gâteau, il y a énormément
11:00de potions dessus.
11:02Ça vous choque
11:04quand on fait des blagues comme ça ?
11:06Pas du tout, c'est bien, ça dédramatise
11:08le sujet.
11:10Parce qu'en fait, les personnes les plus
11:12gênées, en fait, quand on fait des
11:14blagues sur le handicap, c'est les personnes valides
11:16souvent. Donc
11:18Artus le fait à la
11:20perfection et il va jamais
11:22trop loin. J'ai l'impression que
11:24même si parfois certaines blagues peuvent un peu
11:26choquer, il y a quand même
11:28pas mal de réflexion derrière.
11:30Il vit de la bienveillance
11:32malgré tout.
11:34Et puis l'humour,
11:36c'est ce que j'entendais Philippe Croison qui disait
11:38évidemment qu'il faut nous vanner.
11:40Bien sûr, à partir du moment
11:42où les gens
11:44sont proches. On le voit,
11:46Artus, il fait des blagues avec ses comédiens
11:48mais ils sont maintenant devenus hyper
11:50proches. Ils font les plateaux télé ensemble.
11:52Ils se réunissent même en
11:54vacances ensemble. J'ai vu ça sur les réseaux sociaux.
11:56Donc non, franchement, c'est
11:58une belle famille qui s'est créée et j'espère qu'on va
12:00les revoir, même tous ces comédiens qu'on a vus
12:02dans le film Artus. Et puis quel pied de nez à tous ces producteurs
12:04qui ont refusé de financer son film. Parce qu'il
12:06faut savoir qu'il a fait son film
12:08sans recevoir d'avaloir et aujourd'hui
12:10c'est Jackpot pour lui.
12:12Et tant mieux, tant mieux, mais tous ces producteurs
12:14et ces distributeurs qui au départ n'y croyaient pas
12:16c'est bien fait pour eux.
12:18Oui, c'est un beau pied de nez.
12:20Franchement, même on l'a vu, tous les films
12:22où on pouvait parler
12:24de handicap,
12:26ça cartonnait. Intouchables,
12:28Renormes,
12:30là le film d'Artus,
12:32ça cartonne donc ça veut dire que les gens sont
12:34prêts. Slam !
12:36Ça veut dire que
12:38les choses sont en train de changer. Mais même la cérémonie
12:40d'ouverture des Jeux Paras, 10 millions de
12:42téléspectateurs en France,
12:44c'est un chiffre qui veut dire beaucoup et
12:46on peut être fier de ça, ça avance.
12:48On en reparlera dans la deuxième partie,
12:50mais revenons à la cérémonie d'ouverture,
12:52la première cérémonie d'ouverture.
12:54Qu'est-ce que vous avez retenu vous de la première cérémonie
12:56d'ouverture et vous Valérie ?
12:58Moi j'ai trouvé ça
13:00fabuleux et
13:02pluvieux parce que j'ai assisté
13:04sur les quais en fait
13:06au début de la cérémonie et on était tous
13:08pas mal mouillés, mais c'était
13:10magnifique. J'ai l'impression que
13:12la pluie a rajouté quelque chose
13:14à cette cérémonie
13:16et surtout ce final
13:18qui finit sur la tour Eiffel avec Céline Dion.
13:20C'était magnifique.
13:22Franchement, j'y croyais pas.
13:24Voilà pour que je vous posez la question.
13:26Thomas Joli
13:28était invité de cet avenu. Il a parlé de ce moment.
13:30Vous avez vu comment on est raconné ?
13:32Il a parlé de ce moment.
13:34Elle est arrivée,
13:36on lui avait proposé deux options de mise
13:38en scène. Une première sur
13:40le trocadéro, sur la scène
13:42du trocadéro.
13:44Elle a dit je vais essayer, mais moi je chanterai
13:46là-haut, qu'il vente,
13:48qu'il neige, qu'il pleuve. Je chanterai
13:50sur le premier étage de la tour Eiffel. C'était votre idée
13:52de départ et c'est mon rêve
13:54en fait depuis très longtemps. Elle avait ce rêve de chanter
13:56sur la tour Eiffel. Et sans playback
13:58surtout ? Non, sans playback. La voix est là.
14:00Elle est là et
14:02elle est une autre dame
14:04de fer. Deux dames de fer
14:06mêlées. Et du coup
14:08Valérie, sans playback, grâce à Lya,
14:10on a enlevé la musique
14:12et voilà ce que ça donne Céline Dion
14:14avec sa voix sans la
14:16musique aux Jeux Olympiques.
14:18La voix isolée est impressionnante.
14:20Nous aurons
14:22pour nous
14:24l'éternité
14:26dans le bleu
14:28de toute
14:30l'immensité
14:32dans le
14:34ciel
14:36Plus de problèmes
14:40Mon amour
14:42crois-tu
14:44qu'on sait ?
14:50Impressionnant.
14:52Impressionnant. J'ai fait la même note sous la douche ce matin.
14:54Ben, allez-y. Non, ben justement
14:56là je suis un peu enrhumé.
14:58Non, ce que vous pouvez...
15:00Votre cri. Ce que vous pouvez nous faire
15:02Bonjour. Allo Paris ? Non, c'était quoi ?
15:04Ah, c'était Welcome to Paris !
15:06C'était une folie ça.
15:08Voilà. Il y a un auditeur qui dit
15:10vous m'avez fait pleurer avec votre cri.
15:12Et il dit il faudrait participer
15:14au Hellfest Open Air Festival.
15:18Allez, nos auditeurs ont plein d'idées.
15:20Surtout Stéphane. Allez, on se retrouve dans
15:22un instant avec vous sur Sud Radio.
15:24Sud Radio. Parlons vrai.
15:26Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
15:28Sud Radio Média.
15:30L'invité du jour.
15:32L'invité du jour, c'est Théo Curin.
15:34On est ravis de vous avoir
15:36ce matin pour parler
15:38des Jeux Paralympiques, évidemment.
15:40Vous avez été vu, nous disait votre producteur, par plus de
15:42500 millions de personnes.
15:44Ça met la pression ? Ça fait bizarre.
15:46Oui, oui, ça met la pression.
15:48J'avais peur de tomber dans les escaliers.
15:50J'avais peur de ne pas respecter les timings
15:52qu'on m'annonçait dans l'oreillette.
15:54Donc, ouais. Beaucoup de stress.
15:56Mais je suis très content parce que
15:58j'ai réussi à prendre beaucoup de plaisir, c'est ce que je dis.
16:00Parfois, on est tellement
16:02stressé et bloqué
16:04par les émotions qu'on ne vit pas
16:06vraiment le moment présent à fond.
16:08Et là, non, si, j'ai pris un shoot d'adrénaline
16:10quand je suis monté là, en haut des marches.
16:12Vous vous êtes revu ?
16:14Vous avez revu les images ? Oui, j'ai revu
16:16pas mal de fois, surtout le passage
16:18quand je dis
16:20« Welcome to Paris », parce que
16:22elle a été reprise
16:24pas mal de fois, cette image.
16:26Ouais, ça fait bizarre.
16:28Et puis, vous êtes là pour parler
16:30de Slam.
16:32Slam sur France 3, vous avez raconté le
16:34casting.
16:36Qu'est-ce que ça fait de devenir animateur
16:38d'un jeu comme celui-là ?
16:40Déjà... Vous avez hésité ou pas ?
16:42Vous vous êtes posé la question avant de passer le casting ?
16:44Ou vous vous êtes dit « C'est super ».
16:46Ce que je n'ai pas dit tout à l'heure, c'est que je me suis préparé
16:48au casting comme un dingue.
16:50Mais en me disant
16:52dans tous les cas, c'est une belle
16:54expérience, ce que je vais vivre.
16:56Je n'avais jamais
16:58participé à un casting pour de l'animation
17:00à la télévision, donc
17:02je me disais, dans tous les cas, c'est une découverte,
17:04je vais apprendre et c'est une expérience.
17:06Et quand on m'a annoncé
17:08que c'était moi, évidemment que j'ai sauté
17:10de joie, parce que c'était un rêve d'enfant
17:12d'animer un jeu. Là, j'ai la chance
17:14depuis plusieurs années de progresser
17:16chez France Télévisions avec
17:18de nouveaux programmes, petit
17:20à petit. Et en fait, là,
17:22c'est encore autre chose.
17:24Le jeu, c'est de l'humeur.
17:26Il y a des candidats, il y a du public
17:28et les téléspectateurs sont nombreux.
17:30Donc, oui, c'était
17:32un rêve qui est devenu réalité
17:34et je prends maintenant beaucoup
17:36de plaisir à chaque tournage.
17:38Mais vous étiez habitué à travailler en Ehpad ?
17:40Non, franchement,
17:42j'ai été très
17:44surpris par ça, parce que
17:46forcément, la moyenne
17:48d'âge des téléspectateurs est quand même assez
17:50élevée, parce qu'on est à 17h25
17:52l'après-midi, donc il y a encore beaucoup
17:54de personnes au travail. En revanche,
17:56les candidats, on en a des
17:58très jeunes. J'en ai eu déjà plusieurs
18:00de 18 ans, de 20 ans
18:02sur cette première
18:04séquence de tournage.
18:06Et puis, on a une moyenne d'âge quand même
18:08pas hyper vieille non plus.
18:10Donc, c'est agréable, il y a de tout.
18:12Vous vous rendez compte que vous avez démarré que lundi
18:14et qu'on a l'impression qu'on vous interview
18:16et que c'est vous qui avez fait
18:18cette lame depuis des années. Est-ce que
18:20c'est assez étonnant d'avoir
18:22un animateur qui est tout de suite
18:24à l'aise dans un programme
18:26et qui a pas envie de dire, bon, c'est les premiers jours,
18:28on va voir ce que ça donne.
18:30Et là, vous, vous êtes tout de suite dedans.
18:32Moi, j'ai regardé celle de lundi
18:34avec Valérie, on s'envoyait des SMS.
18:36Vous êtes incroyable dedans.
18:38Merci beaucoup. Après, moi,
18:40les premières
18:42émissions ne sont évidemment pas
18:44les meilleures, parce que j'avais un peu de mal
18:46justement à gérer la mécanique,
18:48le stress,
18:50la rapidité des candidats, parce que les candidats
18:52qu'on a dans cette émission, je peux vous assurer que
18:54ce sont des machines
18:56de guerre, ils sont impressionnants, ils réfléchissent
18:58vite, ils buzzent dans tous les sens, donc
19:00ça, c'était assez difficile à gérer au début
19:02et je dirais qu'à partir de la semaine prochaine,
19:04les émissions
19:06seront peut-être un peu
19:08mieux gérées de mon côté, même si
19:10là, même dès la première semaine, je pense qu'on peut
19:12remarquer une petite progression.
19:14Vous enregistrez combien à la fois ?
19:16Six par jour.
19:18J'ai lu que
19:20Cyril Féraud, vous avez dit
19:22ne cherche pas à faire comme moi,
19:24en même temps, vous dites que vous l'avez regardé beaucoup,
19:26donc comment on fait pour être soi
19:28et sans penser à Cyril Féraud ?
19:30Moi, je me suis beaucoup inspiré de Cyril
19:32justement pour
19:34mieux gérer
19:36la mécanique du jeu.
19:38Après, dans l'humeur
19:40et l'énergie
19:42que je donne sur le plateau,
19:44je pense que
19:46ce n'est pas la même,
19:48on est tous les deux des garçons différents.
19:50Mais oui, j'avais besoin
19:52de le regarder beaucoup
19:54pour comprendre le jeu.
19:56Vous êtes mieux payé que Cyril Féraud ?
19:58Est-ce que vous êtes mieux payé que lui ?
20:00Je ne sais pas.
20:02Je ne veux pas le savoir.
20:04Il y avait une question sur les fiches.
20:06Il y a un auditeur qui dit une blague
20:08à la Artus qui tient les fiches.
20:10Je vous ai vu plusieurs fois cette blague.
20:12Est-ce que vous apprenez par coeur
20:14comment ça se passe ?
20:16Il y a un écran.
20:18Ça, c'est un vrai sujet.
20:20C'est vrai que c'est un jeu
20:22qui se joue
20:24principalement avec des fiches,
20:26notamment pour les informations sur les Candina
20:28qu'on a en face de nous.
20:30On a réussi
20:32avec un pupitre
20:34un peu plus large qu'avant
20:36de poser toutes les fiches
20:38en face de moi.
20:40J'ai l'écran, une énorme tablette
20:42où j'ai toutes les informations pour le jeu
20:44avec la première manche, la deuxième manche
20:46et la finale.
20:48On a trouvé des solutions ensemble.
20:50On a eu quelques jours avant
20:52la première grosse séquence
20:54de tournage.
20:56On a fait des répétitions
20:58où on a essayé de trouver des petits réglages
21:00pour les fiches, les pupitres, les déplacements.
21:02Je fais un peu moins de déplacements sur le plateau
21:04que Cyril.
21:06C'est merveilleux.
21:08Vous avez eu des petits cadeaux ?
21:10Oui, ils sont
21:12trop mignons à chaque fois.
21:14Ils ramènent
21:16des produits de leur région.
21:18On est sur France 3 et le but
21:20c'est de parler des régions,
21:22de mettre en avant
21:24notre territoire.
21:26J'ai eu de la confiture,
21:28j'ai eu des paniers garnis,
21:30j'ai eu des petites peluches.
21:32Je suis gâté.
21:34C'est un truc un peu étonnant ?
21:36Pour le moment, non.
21:38C'est assez classique.
21:40Franchement, je trouve ça trop mignon.
21:42Ça me fait trop plaisir.
21:44Ne dites jamais que vous faites une collection.
21:46Nico s'avait dit un jour qu'il collectionnait les chouettes.
21:48Quand il était à LCI, je me souviens,
21:50il recevait des dizaines
21:52et des dizaines de chouettes.
21:54Toutes plus horribles que les autres.
21:56C'est pas gentil.
21:58Quand on dit un truc comme ça,
22:00les gens qui vous regardent
22:02et qui vous aiment,
22:04vous envoient des choses pour votre collection.
22:06Valérie, que doit perdre le marquis
22:08pour rejoindre la Résistance ?
22:10Son S ?
22:12Non.
22:14Que doit perdre le marquis
22:16pour rejoindre la Résistance ?
22:18Vous me posez une colle encore.
22:20Vous l'avez posé cette question.
22:22Il en a enregistré.
22:24Le R, parce que le maquis.
22:26C'est ça.
22:28C'est une bonne mécanique.
22:30Je ne ferai pas un bon candidat.
22:32Je vous en ferai une dernière avant la pub.
22:34Il n'est pas là pour répondre aux questions.
22:36Quelle lettre intervient à Parégal
22:38dans les deux moitiés
22:40d'un rebondissement ?
22:42Le M ?
22:44Le N.
22:46Voilà.
22:48On a joué à Slam ce matin.
22:50C'est trop tôt pour nous.
22:52On se retrouve dans un instant
22:54avec vous Théo et nos auditeurs.
22:56On va parler des Jeux Olympiques
22:58dans la deuxième partie.
23:00Vous allez revenir avec cette émission
23:02où les enfants se confient à vous.
23:04A tout de suite.
23:06Sud Radio.
23:08Parlons vrai.
23:10Parlons vrai.
23:12Le Supplément Média.
23:14Toujours avec Théo Curin.
23:16Tous les jours,
23:1817h25, sur France 3, Slam.
23:20On va parler des Jeux Paralympiques
23:22avec vous, mais aussi d'une émission
23:24qui sera diffusée début octobre
23:26sur France 5.
23:28Il est temps de les aider.
23:30Coanimé par Bruno Solo, Clémentine Célarié.
23:32Avec vous, qu'est-ce que ça va être ?
23:34On peut en parler dès à présent.
23:36Qu'est-ce qu'on va voir ?
23:38On va voir tout simplement
23:40un hommage
23:42pour ces personnes incroyables
23:44qui mettent entre parenthèses
23:46leur vie pour s'occuper d'un proche.
23:48On avait envie
23:50de parler de ces gens-là.
23:52Personnellement, parce que mes parents
23:54ont mis beaucoup d'énergie
23:56après mon hospitalisation
23:58pour trouver des solutions,
24:00pour améliorer mon quotidien.
24:02Ma maman avait même arrêté de travailler
24:04pour s'occuper de moi.
24:06Ils sont 11 millions
24:08en France, les aidants.
24:10On s'est dit que ça touchait beaucoup de personnes.
24:12Mais en revanche,
24:14on ne connaissait pas vraiment leur quotidien.
24:16On a eu envie d'aller découvrir ça
24:18avec l'aide de Clémentine Célarié
24:20et de Bruno Solo.
24:22Bruno Solo et Clémentine Célarié
24:24vont prendre pendant 48 heures
24:26la place de l'aidant
24:28dans une famille et aider
24:30une personne qui est dans le besoin.
24:32Et moi, je vais prendre en charge
24:34la personne aidante pendant 48 heures
24:36et lui offrir une parenthèse
24:38où on va prendre le temps
24:40de se poser, de se reposer
24:42et aussi de trouver des solutions pour améliorer
24:44son quotidien. Je peux vous assurer que
24:46les deux émissions, parce que c'est découpé
24:48en deux émissions,
24:50elles sont formidables
24:52et surtout, elles sont touchantes.
24:54On n'est pas dans le pathos, on est dans la vraie vie
24:56et on est vraiment dans l'hommage.
24:58Et je pense
25:00qu'on va tous ressortir
25:02de ce visionnage
25:04bouleversé
25:06et reconnaissant auprès de ces gens.
25:08Il y a près de 11 millions de Français
25:10qui sont concernés par cette situation.
25:12Vous voyez que ça peut être
25:14des parents...
25:16On va tous être aidants un moment ou un autre.
25:18Ça, c'est clair.
25:20Et surtout,
25:22puisqu'on parle de chiffres, il faut savoir
25:24qu'il y a un aidant sur trois qui décède
25:26avant la personne qui l'aide.
25:28Et ça, c'est un chiffre qui veut dire beaucoup.
25:30Ça veut dire que les aidants sont
25:32des personnes oubliées et qu'il faut les aider.
25:34Et c'est aussi un peu le principe de cette émission.
25:36C'est déjà d'en parler pour
25:38voir quelles solutions existent.
25:40C'est un chantier politique aussi.
25:42Effectivement, ces métiers devraient être reconnus
25:44à part entière. Il devrait y avoir
25:46une reconnaissance
25:48de l'État, ou en tout cas
25:50un statut pour ces aidants.
25:52Tout à fait.
25:54Ça, c'est clair.
25:56Ce qu'on a découvert, surtout avec le tournage,
25:58c'est que les aidants, en question,
26:00n'étaient pas au courant de tout ce qui était mis
26:02en place autour de chez eux
26:04grâce aux associations, grâce justement
26:06à certaines aides de l'État.
26:10Il faut juste être au courant.
26:12Et le but de cette émission, justement,
26:14aussi, c'est de
26:16prouver qu'il y a des choses
26:18qui existent.
26:19Est-ce que vous rentreriez dans le gouvernement de Michel Barnier
26:21pour devenir ministre du handicap ?
26:23Non. Mais Michel Barnier, ou qui vous voulez,
26:25la politique, c'est vraiment pas mon truc.
26:27Pourquoi le mettre au handicap, forcément ?
26:29Pourquoi un handicapé au handicap ?
26:31Parce qu'il a peut-être envie d'avoir des choses qui changent
26:33et parce que vous êtes peut-être
26:35vous concerné
26:37par des choses qu'on devrait changer en France.
26:39C'était évidemment une
26:41boutade. Mais si
26:43vous deviez demander quelque chose
26:45aux dirigeants ou à notre président,
26:47qu'est-ce que vous aimeriez changer pour le handicap ?
26:49Qu'est-ce qui manque dans notre
26:51pays pour le
26:53handicap ?
26:55Moi, je suis quelqu'un de très optimiste
26:57et évidemment qu'il y a plein de
26:59petites choses sur lesquelles il faut
27:01qu'on s'améliore, mais c'est bien aussi
27:03de dire que le gouvernement
27:05et que même, en général, dans les
27:07sociétés, les choses avancent
27:09pour les personnes en situation de handicap.
27:11On l'a vu, même cet été
27:13avec les Jeux Paralympiques, les gens se sont déplacés
27:15pour assister aux compétitions. Ça, c'est un
27:17signal fort. Après, évidemment...
27:19Pour le quotidien, c'est quand même
27:21compliqué aujourd'hui.
27:23C'est un autre sujet. Et évidemment,
27:25il y a l'accessibilité qui doit être
27:27un objectif.
27:29L'objectif principal
27:31c'est l'accessibilité. C'est vrai que dans Paris,
27:33c'est hyper compliqué.
27:35Moi, je ne prends pas le métro
27:37parce qu'il y a trop d'escaliers
27:39et c'est galère. Mais alors,
27:41pour une personne en fauteuil roulant, c'est encore
27:43plus compliqué. Moi, l'accessibilité,
27:45je la vis, on va dire, plus simplement
27:47qu'une personne
27:49en fauteuil roulant.
27:51Ce que j'aimerais, c'est que le gouvernement
27:53pourquoi pas se mettre
27:55dans la peau d'une personne en situation d'handicap
27:57pendant une, deux, voire une semaine.
27:59Il y avait eu une émission comme ça.
28:01Je crois que c'était M6.
28:03C'est bien parce qu'on ne peut pas vraiment s'en rendre compte
28:05quand on n'est pas dans
28:07la situation.
28:09Je le dis encore une fois, dans les aéroports,
28:11quand vous arrivez, d'abord que les personnes
28:13qui sont en fauteuil ne récupèrent pas leur fauteuil
28:15à la sortie de l'avion.
28:17Et puis, les couloirs,
28:19les escalators,
28:21les ascenseurs qui sont en panne régulièrement.
28:23Souvent, on est là
28:25pour aider des gens
28:27avec des valises, des personnes âgées.
28:29Moi, qui prends souvent l'avion,
28:31je me rends compte que ça ne marche pas.
28:33Une fois, j'ai fait
28:35un tweet un peu agressif
28:37et on m'a dit, dites-nous à quel endroit c'est
28:39dans l'aéroport d'Orly.
28:41C'est votre métier.
28:43Ils m'ont dit
28:45merci de nous signaler
28:47dans quelle aérogare et à quel endroit l'ascenseur
28:49est en panne.
28:51Il y a encore beaucoup de progrès à faire
28:53mais je dirais qu'on est sur le bon sens.
28:55C'est ce que l'Olympique a sensibilisé.
28:57Je pense que les gens savent, comprennent
28:59maintenant, il faut de l'action, il faut des choses concrètes.
29:01Oui, et surtout, je pense qu'on a besoin
29:03de têtes d'affiches pour faire passer
29:05ce genre de messages.
29:07Je parlais de personnes en fauteuil roulant.
29:09Avec les Jeux Paralympiques, on en a vu
29:11des athlètes en fauteuil roulant.
29:13Ce sont des personnes qui sont maintenant invitées
29:15sur les plateaux télé,
29:17dans les radios, dans les médias en général.
29:19Je pense que c'est ces têtes d'affiches-là
29:21qui vont faire aussi beaucoup d'échange.
29:23Il faut la volonté du politique. Vous voyez qu'aujourd'hui,
29:25dans les écoles, il manque encore d'aide
29:27pour les enfants en situation
29:29de handicap. Il y a beaucoup d'enfants qui ne peuvent pas
29:31être scolarisés à cause de ça.
29:33Il y a un problème très concret. Vous avez raison
29:35de le signaler,
29:37de dire qu'il y avait
29:39cette ministre qui, elle, avait
29:41une enfant trisomique
29:43qui comprenait, mais après,
29:45les moyens ne suivent pas et ça ne fait pas
29:47partie
29:49des priorités des gouvernements.
29:51Non, c'est vrai, ça ne fait pas encore partie
29:53des priorités, mais
29:55je pense que les choses peuvent changer, justement,
29:57avec ce qu'on a vécu cet été. J'insiste sur les Jeux Paralympiques,
29:59mais est-ce que vous êtes d'accord
30:01avec Mathieu Larteau, qui trouvait que
30:03il n'y avait pas eu assez de personnalités
30:05qui sont venues voir les Jeux Paralympiques,
30:07alors qu'ils étaient tous aux Jeux Olympiques ?
30:09Oui, je suis assez d'accord avec lui.
30:11D'ailleurs, je l'avais même dit en amont,
30:13juste avant le début
30:15des Jeux Paralympiques,
30:17je ne sais plus dans quel média
30:19j'avais dit ça, mais j'avais dit,
30:21j'espère que, justement, toutes les personnalités
30:23qui se sont déplacées
30:25pour les Jeux Olympiques vont faire l'effort aussi de venir.
30:27J'avais même cité Antoine Griezmann,
30:29et Antoine Griezmann a continué
30:31à jouer au jeu.
30:33Il y a eu quand même des personnes
30:35engagées encore
30:37aux côtés des athlètes paralympiques,
30:39mais c'est vrai que, bizarrement,
30:41les tribunes VIP
30:43étaient quand même beaucoup moins
30:45chargées que
30:47pour les Jeux Olympiques.
30:49Ça vous a triste ?
30:51Moi, franchement, je m'en fiche,
30:53parce que la reconnaissance principale
30:55qu'on recherche quand on est athlète,
30:57c'est celle du public, c'est des Français,
30:59c'est ceux qui viennent avec leur drapeau,
31:01avec le maquillage sur les joues,
31:03mais c'est eux qui donnent le plus de voix
31:05quand on est dans un stade ou dans une piscine.
31:07Et ça, j'ai tout de suite été rassuré,
31:09parce que je suis allé assister à plusieurs courses
31:11de ma meilleure amie Emeline Pierre
31:13en natation paralympique,
31:15et le centre aquatique était blindé
31:17de monde, et les Français étaient là,
31:19ils étaient au rendez-vous, et c'est eux qu'on attend.
31:21Vous n'aviez pas envie d'y aller, dans ce bassin ?
31:23Non, franchement, non.
31:25C'est pas vrai, ça.
31:27Vous n'avez jamais eu un petit temps,
31:29qu'est-ce que j'aimerais y être ?
31:31Je sais tous les sacrifices que ça demande,
31:33on n'arrive pas par hasard dans cette piscine,
31:35et moi, j'avais plus envie
31:37de continuer à faire
31:39tous ces sacrifices pour
31:41participer aux Jeux et finir au mieux
31:43quatrième, cinquième, c'était pas ma vision du sport.
31:45Je rappelle que moi, j'ai arrêté
31:47la compétition paralympique,
31:49parce que je faisais face à des soucis
31:51d'inégalité dans ma catégorie, c'est-à-dire que je nageais
31:53contre des garçons qui avaient
31:55un handicap plus léger que le mien,
31:57et donc, voilà,
31:59j'ai pris cette décision, et il y a eu
32:01zéro regret, au contraire, j'ai vraiment
32:03apprécié découvrir
32:05la compétition d'une autre manière,
32:07aller dans les gradins, encourager
32:09les copains, vibrer avec les spectateurs,
32:11c'était magnifique,
32:13c'était beau, et j'étais fier d'être français
32:15quand j'ai vu cette piscine remplie.
32:17Ça a été magnifique.
32:19Vous disiez que vous aviez toujours eu envie d'animer
32:21un jeu. Quelle émission vous aimeriez
32:23animer ?
32:25Autre que Slam.
32:27Non, non,
32:29franchement, non, je n'ai pas
32:31d'exemple concret là,
32:33tout de suite, mais c'est vrai que
32:35Slam, déjà, c'est un jeu qui est
32:37formidable, je pense que c'est aussi
32:39une belle école pour moi, parce que
32:41j'apprends tous les jours, à chaque
32:43enregistrement, j'apprends de nouvelles
32:45choses, et même,
32:47c'est un jeu de mots,
32:49on joue avec les lettres, avec les
32:51phrases, avec les jeux de mots, donc
32:53moi, je prends du plaisir à apprendre
32:55grâce à cette émission, et je pense que les téléspectateurs
32:57c'est pareil, donc je pense que c'est
32:59le bon endroit pour commencer, et puis plus tard
33:01il y aura d'autres... Oui, il y a une autre émission
33:03que je peux vous suggérer. Vous savez que
33:05vous avez crié
33:07Welcome Paris, mais il y a un autre endroit
33:09où vous avez crié, vous savez où ?
33:11À Fort Boyard.
33:13Oui, vous voyez qu'on est connectés !
33:15À Fort Boyard, donc quand vous avez été
33:17éjectés
33:19à une vitesse de folie,
33:21on réécoute.
33:45Oh la vache !
33:47Ça va pas ou quoi les gens là ?
33:49C'était la fameuse cabine, vous savez
33:51Valérie, la cabine rouge, qui part
33:53d'un seul coup, quelle sensation ?
33:55Ouais, c'était
33:57terrible,
33:59parce qu'en plus, et ce qu'on
34:01voit pas bien je trouve à l'image... C'est que la fenêtre
34:03était ouverte, vous avez demandé que la fenêtre soit ouverte ?
34:05Et surtout, c'est qu'en fait il y a une grille au sol,
34:07et sous cette grille, en fait
34:09il y a du maïs, du café,
34:11de l'eau, et du coup qui nous giclent
34:13partout au visage, c'est
34:15terrible, et en même temps on a le
34:17perforat qui nous
34:19fait son énigme dans le casque.
34:21Donc autant vous dire que c'était pas
34:23un pur moment de plaisir à ce
34:25moment-là. Vous le referiez ? Vous allez
34:27le refaire ? Vous fombrez-vous
34:29cette cabine ?
34:31Non, la cabine c'était terrible.
34:33J'avais une dernière question qui est un peu
34:35délicate. Durant les
34:37Jeux Paralympiques, quand j'ai regardé,
34:39je me suis demandé si les prothèses
34:41il y avait une vraie souffrance
34:43où vous êtes habitué, c'est-à-dire que
34:45est-ce que le bord des prothèses
34:47sur la peau est quelque chose que
34:49lorsque il court
34:51est-ce que c'est quelque chose qui fait mal ou pas ?
34:53Oui, non, non, franchement. Est-ce que les prothèses font
34:55mal ? Oui. Vous comprenez ? Je me suis
34:57demandé ça quand on les voit appuyer dessus.
34:59C'est une bonne question.
35:01Alors, les prothèses de sport
35:03qu'on a vues cet été pendant les Jeux Paralympiques,
35:05c'est quelque chose de très
35:07spécifique, et donc
35:09c'est sans doute même les prothèses les moins
35:11agréables à porter parce qu'elles
35:13sont faites pour un effort
35:15court. C'est une course,
35:17c'est un entraînement, et les
35:19prothèses qu'on porte au quotidien, elles sont faites
35:21pour être quand même relativement
35:23agréables, mais je
35:25dirais que si on
35:27doit comparer avec une paire de
35:29chaussures, c'est
35:31peut-être une paire d'escarpins.
35:33J'ai jamais porté d'escarpins,
35:35mais on sait que les escarpins
35:37ce n'est pas agréable pour les pieds.
35:39C'est terrible, on est serré, ça
35:41fait des ampoules aux pieds et tout.
35:43Les emboîtures,
35:45elles peuvent créer à force
35:47des ampoules, des abscès
35:49à cause des frottements. Et c'est
35:51vrai que ces athlètes-là, dans leur préparation,
35:53ils doivent prendre en compte, en plus de leur
35:55état général,
35:57aussi l'état cutané
35:59de leurs jambes amputées.
36:01Vous avez une série à nous conseiller ? Vous regardez
36:03les séries sur
36:05Netflix, Amazon ou autres ?
36:07La dernière série que j'ai
36:09regardée, je ne m'en souviens même plus. Franchement,
36:11ça fait un moment que je n'ai pas regardé, je suis désolé.
36:13Mais par contre, j'ai
36:15regardé un film qui est vieux,
36:17comme le monde, et j'étais passé à côté.
36:19C'est Kingsman.
36:21Ah, c'est super Kingsman.
36:23Il y en a trois, vous allez pouvoir vous régaler.
36:25Moi, j'en ai regardé deux,
36:27mais je ne connaissais pas, je suis passé à côté
36:29et belle découverte, j'ai adoré l'univers.
36:31C'est formidable.
36:33Juste avant, je sais qu'il y a la pub, Valérie.
36:35Il n'y a pas la pub, il y a une émission derrière.
36:39Ça revient, Théotope,
36:41sur France 5, avec les enfants, on avait adoré
36:43avec Valérie. Ça revient, ça revient
36:45directement, là, à la rentrée
36:47avec une nouvelle saison
36:49qu'on a tournée cet été. Les enfants sont
36:51toujours autant
36:53merveilleux. Ils se confient
36:55à vous.
36:57Vous les aidez,
36:59vous avancez dans une
37:01problématique. C'est vraiment formidable.
37:03On les écoute et surtout, on leur donne des
37:05conseils grâce à l'aide de spécialistes
37:07qui m'accompagnent dans cette émission.
37:09Et donc, tous les jours, sur France 3,
37:11à 17h25,
37:13je jouais à Slam aussi.
37:15Slam,
37:17avec vous, Théo Curain, on était ravis
37:19de vous recevoir.
37:21Merci pour l'invitation.
37:23Merci. Dans un instant, les débats.