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Avec Catherine Ceylac, journaliste - animatrice

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-10-25##

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News
Transcription
00:00Le 10h30, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Catherine Sélac, on est ravis de vous recevoir ce matin.
00:12Vous faites partie de nos vies, alors là on a fait très fort cette semaine, on a reçu Laurent Boyer, on a reçu Thierry Ardisson.
00:18Donc vous êtes tous des monuments, des légendes, des gens qui ont marqué.
00:24Des dinosaures.
00:25Oh dinosaure, c'est un peu péjoratif, mais en tout cas, moi je remarque une chose Catherine Sélac, c'est qu'à chaque fois qu'il y a une personnalité qui meurt,
00:33on ressort un extrait de Thé ou Café où la personnalité dit des choses incroyables.
00:37Vous voulez dire que je suis Madame Nécro ?
00:39Voilà, vous êtes Madame Nécro.
00:41Ça veut dire que vous avez reçu tout le monde et que tout le monde est venu.
00:44Quel a été l'invité le plus marquant de Thé ou Café ? Une question qu'on ne s'est jamais posée.
00:48Sting.
00:49Ah, j'ai été voir l'extrait de Sting.
00:51Sting, pourquoi ? Parce que c'est quelqu'un de très humain.
00:54C'est-à-dire qu'il est arrivé, il pose des questions, il s'intéresse aux techniciens qui font la balance.
01:00Donc ça, ça m'a beaucoup plu.
01:02Il y en a d'autres qui sont un petit peu plus distants.
01:05Bon, on n'ira pas.
01:07Ils sont nombreux.
01:08Il y a un mauvais souvenir ? Il y a quelqu'un qui vous a marqué sans citer son nom ?
01:12Malheureusement, il est parti, malheureusement pour lui et pour sa famille, mais c'est Bernard Tapie qui avait été particulièrement odieux.
01:20Ah oui ?
01:21Oui, oui. J'ai cru que j'allais m'en prendre une.
01:23Ah, vraiment ?
01:24Oui, à ce point-là. C'est-à-dire il est très sanguin.
01:27Parce que dans l'émission, on rappelait évidemment le passé et son passé judiciaire.
01:32Il n'avait pas du tout aimé.
01:34Et alors là, vous vous y recollez, comme on dit vulgairement, mais plus élégamment.
01:39Vous reprenez une émission sur Canal+.
01:41Conversations intimes, c'est tous les vendredis, les derniers vendredis du mois.
01:46C'est sur Olympia TV et sur My Canal.
01:48Formidable idée que de vous confier cette émission.
01:52C'est une idée à vous, d'ailleurs.
01:53C'est une idée à moi.
01:54C'est un concept à vous.
01:55Oui, oui, c'est un concept.
01:56Alors, ça commence ce soir avec Pierre Arditi.
01:59Exact.
02:00Alors, on va en reparler, mais d'abord, c'est le zapping.
02:07Bon alors, Catherine, j'ai fait un zapping en votre honneur.
02:10On oublie le budget, la drogue, la guerre.
02:14J'ai décidé de faire un zapping des confidences intimes qu'on a pu voir cette semaine sur les chaînes de télé,
02:19comme celle de Gérard Lanvin sur Canal+.
02:22En aparté, il est revenu sur la disparition de son ami Michel Blanc.
02:26J'ai appris, comme vous tous, la disparition de Michel.
02:30On ne se voyait pas beaucoup avec Michel parce qu'on n'était pas des soirées mondaines.
02:34Il l'a dit un jour dans une interview.
02:36Gérard et moi, on ne se voit pas beaucoup.
02:38Mais voyez, quand vous partagez ces moments-là et ce succès énorme qu'on a eu ensemble,
02:41la seule chose qui me prend la tête aujourd'hui, c'est, bien sûr, il est parti.
02:46Ça, il faut l'accepter.
02:47C'est comme ça.
02:48Mais qu'il ait souffert ou qu'il ait eu peur.
02:50— Je voudrais juste que vous nous racontiez, peut-être brièvement, si vous le souhaitez,
02:56vous vous souvenez de votre rencontre avec Michel Blanc ?
02:59— Bien sûr.
03:00Michel Blanc construisait à l'époque le splendide rue des Lombards.
03:04Et on était tous, avec Clavier, avec Lhermitte, avec Junio, avec Marianne Chazelle, Valérie Méresse,
03:11nous, Annémone, Martin Lamotte, Roland Giraud, tout ça,
03:15des combattants, mais des combattants dans le plaisir d'aller pouvoir, un jour,
03:20pouvoir jouer la comédie dans des pièces qu'on écrivait nous-mêmes,
03:23sur des décors qu'on fabriquait nous-mêmes.
03:25Et voilà comment j'ai connu Michel.
03:28— Est-ce que vous auriez aimé faire en aparté ou vous avez besoin d'avoir le regard de l'autre ?
03:33— Non, je trouve que c'est une excellente émission.
03:35Moi, j'apprécie beaucoup la voix.
03:38Je trouve qu'en radio, vous êtes mieux placé que moi encore pour parler de la voix, de sa densité, de son intensité.
03:46Et je trouve qu'au contraire, c'est une émission qui permet de mettre beaucoup en valeur l'invité.
03:55Et puis vous savez, souvent, en fait, les questions sont plus longues que les réponses.
03:59Et là, c'est pas le cas en aparté.
04:01— Est-ce que c'est dur d'aborder la mort avec un invité ?
04:04— Non, ça l'est pas.
04:06Il m'est même arrivé dans ma vie d'écrire un livre sur la mort.
04:12— Oui, c'est pour ça qu'on parle.
04:14C'est un très beau livre. On vous avait reçu à l'occasion.
04:17— Oui, c'est exact. Et donc les témoignages, en fait, sont assez faciles à recueillir parce que c'est tabou.
04:25Et c'est transgressé, en fait, ce tabou.
04:28— Vous indiquez les excuses avant de poser la question.
04:30— Alors que je pense qu'on n'en parle pas suffisamment et que ça fait énormément de bien à chacun qui a vécu un gros chagrin,
04:37justement, une grande peine en raison de la mort d'un proche de l'évoquer.
04:43Et je pense que c'est même de... Oui, c'est salutaire.
04:49— Vous avez reçu Michel Blanc ?
04:51— J'ai reçu Michel Blanc, oui. Oui, oui.
04:54— C'est un drôle d'avenir, ça.
04:56— Alors c'est pas un souvenir exceptionnel, parce que c'est quelqu'un qui ne se donnait pas beaucoup,
05:01qui n'était pas très généreux.
05:03— Qui était introverti.
05:04— Parce que très introverti, certainement, et sans doute assez timide.
05:07— Alors un autre invité potentiel. Je continue mon zapping spécial Catherine Sélac,
05:12qui pourrait être soumis à vos questions tout en douceur. Gad Elmaleh.
05:16Alors c'était drôle. Il était hier dans cet avou et il a raconté qu'au début, il était un peu timide.
05:21Lors des soirées, il essayait de donner le change. Il était un peu mytho.
05:25— Ça, c'est un truc que j'ai fait quand je suis arrivé en France, parce que j'avais un complexe
05:29et que j'avais pas lu beaucoup de livres et que je voulais tester les gens.
05:32Et j'allais dans des dîners un peu... Voilà, un peu snob, un peu...
05:36Et j'avais pas de culture livresque. J'entendais les gens qui disaient
05:39« T'as lu ça ? » « Ouais, j'ai lu. Et toi ? » « Ouais, j'ai lu ça. »
05:41« Incroyable. Tu devrais lire ça. »
05:43Et j'avais un espèce de complexe du blédard. Et arrivé au dessert, j'inventais.
05:46Je disais « Qui a lu ici « Il pleut sur mon vélo » de Bastien Valvaise ? »
05:50Et un jour, y a un mec qui a dit « Formidable ! »
05:52Et là, ce jour-là, j'ai dit « Waouh ! »
05:54Je te laisse pas impressionner par ces mythos.
05:56Et dans le spectacle, je dis, il s'est mis à me raconter le livre.
06:00Il le racontait tellement bien, il m'a donné envie de le lire.
06:03Et après, j'ai voulu le piéger.
06:06Je lui ai dit « T'as aimé quand ils arrivent au Vietnam à la fin du livre ? »
06:09Il me dit « Non, au Cambodge ! »
06:11J'ai dit « Quoi ? » Sur un truc que je viens d'inventer.
06:13Et en fait, c'est un peu l'absurdité de cette chose-là, de ces gens qui pensent tout savoir.
06:18Toutes formidables anecdotes de Gad Elmaleh.
06:20Oui, Gad Elmaleh, vous l'aviez reçu.
06:22Oui, bien sûr. J'aime beaucoup la façon dont il évolue, cet homme.
06:26On connaît son...
06:28Vers la spiritualité.
06:30Vers la spiritualité, quand il est parti à New York.
06:33C'est un apprenti, enfin, c'est un artisan.
06:36Et puis, il a cette humilité qu'il n'avait pas, il me semble, au départ.
06:41Et je trouve qu'il grandit bien.
06:43Alors, eux, ils sont incroyables, inséparables.
06:46Impossible de savoir, moi j'arrive pas, qui est l'un, qui est l'autre.
06:49Les frères Lebrun, qui sont vraiment la nouvelle star du ping-pong.
06:54Nos pongistes de génie, qui sont évidemment devenus des stars depuis les Jeux Olympiques,
06:59dans le monde entier, mais aussi en Chine.
07:02Reportage du 20h de France 2, qu'ils ont suivi en compétition en Chine,
07:06avec la maman qui gère tout.
07:09Depuis les Jeux Olympiques, le public s'est pris de passion pour ces deux champions.
07:15Deux frères blondinets, reconnaissables aussi bien à leurs lunettes,
07:19que pour leurs coups de raquettes.
07:22Devenus en un été, la vitrine populaire du sport français.
07:28En coulisses cet après-midi, c'est Dominique, la maman de la fratrie,
07:32qui organise les emplois du temps, comme depuis leur plus jeune âge.
07:35Lorsqu'enfant, ils jouaient leur première balle dans le salon.
07:38Le début d'une histoire, celle d'une famille très nombreuse.
07:42Alors là, Margot, ma deuxième fille, je vous présente le tonton.
07:45Depuis les JO, Dominique filtre les innombrables demandes d'interviews, de sponsors.
07:50Gère cette notoriété, qui atteint parfois des sommets.
07:53Il y a un engouement incroyable.
07:56En Chine, on les attend à 5h du matin, en bas des hôtels, comme ici, le foot un petit peu.
08:01En Chine, pays star de la discipline, les frères Lebrun ont même gagné leur surnom, les frères Lunettes.
08:07Félix est si populaire sur le réseau social local, qu'il compte plus du double d'abonnés.
08:12De Kylian Mbappé.
08:14Incroyable cette saga des frères Lebrun.
08:17J'ai eu la chance de les voir.
08:19C'est vrai ?
08:21Portes de Versailles.
08:23C'était incroyable, parce que c'était leur premier match.
08:26Les premiers, c'était les qualifs.
08:28Je n'ai pas vu les finales.
08:30Il y avait un engouement.
08:32Tout le monde le sait, mais il y avait un engouement dans la salle.
08:37Tout le monde applaudissait.
08:40C'est un moment très fort de mes Jeux Olympiques.
08:45Quel est votre regret ?
08:47Une personnalité que vous auriez aimé recevoir et qui n'est jamais venue dans thé ou café ?
08:51Je dis toujours le Pape.
08:55C'est un clin d'œil.
08:58Fournir un doigt doux avec le Pape.
09:00Ça pourrait être pas mal.
09:02Peut-être pas le Pape.
09:06Catherine Deneuve, qui est assez rare à la télévision.
09:13Vous n'avez pas le butier à France 2 pour elle ?
09:15Oui, ça doit être ça.
09:17Méchant.
09:19Non, mais c'est la vérité.
09:23Ça n'engage que vous.
09:25Voilà une rencontre que tout le monde aimerait faire.
09:29Celle avec Jane Goodall.
09:31Vous savez qu'il fêtait ses 90 ans,
09:33la grande primatologue qui a étudié les chimpanzés.
09:37Elle était à l'UNESCO.
09:39Il y a une vidéo qui fait le tour des réseaux et le tour du monde.
09:43Elle s'est présentée à l'UNESCO en disant « Je suis Jane. »
09:47Et voici l'une des façons où les chimpanzés manifestent leur présence.
09:51Elle a imité le chimpanzé qui manifeste sa présence.
09:55On écoute.
09:57C'est moi. C'est Jane.
09:59Parce que les chimpanzés ont différentes façons d'annoncer leur présence.
10:11C'est un appel à la distance.
10:13C'est très adéquat pour vous, les gars, en haut du balcon.
10:29Depuis hier, il sortit sur les plateformes le dernier mot.
10:33Vous savez ce que c'est, le dernier mot ?
10:35Non, vous n'avez pas suivi.
10:37C'est une pétition musicale
10:39avec 40 artistes pour que Emmanuel Macron donne l'asile politique à Paul Watson.
10:43Vous savez, Paul Watson qui est coincé et qui demande l'asile politique.
10:49Il est détenu au Japon.
10:51Enfin, pas au Japon.
10:53En Australie.
10:55Vous avez vu faire la maligne.
10:57Alors voilà pourquoi j'avais mis un mot comme ça, l'air de rien.
11:01Donc, il demande l'asile politique à Emmanuel Macron.
11:05Dans ce collectif de chanteurs,
11:07il y a Zazie, Véronique Sanson, Ariel Domballe, Nicoletta, Laurent Baffie, entre autres,
11:13qui participent à ce titre que vous pouvez écouter depuis avant-hier minuit.
11:17Et ça s'appelle « Le dernier mot ».
11:19Et ça commence par un cri de baleine qui est assassiné.
11:23Véronique Paul Watson.
11:49Le retour des chansons engagées.
11:51Il est au Groenland, évidemment.
11:53J'ai eu une absence.
11:55Il est détenu au Groenland.
11:57Il demande la nationalité française
11:59et on espère qu'il ne sera pas extradé vers le Japon.
12:03On se retrouve dans un instant avec Catherine Sélac pour parler d'une toute nouvelle émission
12:07« Conversations intimes »
12:09tous les derniers vendredis du mois
12:11à 21h sur Olympia TV
12:13et évidemment sur My Canal
12:15ce soir la première avec Pierre Arditi.
12:17A tout de suite.
12:19Sud Radio. Parlons vrai.
12:21Sud Radio. Parlons vrai.
12:23Sud Radio Média.
12:25L'invité du jour.
12:27L'invité du jour, c'est Catherine Sélac.
12:29Journaliste, animatrice.
12:31On va, je crois, avec Gilles, voir quelques moments de votre carrière.
12:36Vous aviez disparu des écrans de télévision avec l'arrêt de thé ou café.
12:40Vous revenez dans une émission.
12:42Après, il y a eu Mouloud Achour quand même.
12:44Oui, il y a eu Mouloud, c'est vrai.
12:46« Conversations intimes » tous les derniers vendredis du mois
12:48à 21h sur Olympia TV
12:50sur My Canal.
12:52Ce soir, premier invité, Pierre Arditi.
12:54Ensuite, il y aura Claude Lelouch, Catherine Fraud, Mathilde Saignet.
12:57Et c'est une sorte de masterclass.
13:00Gilles faisait la comparaison avant l'émission avec James Lipton.
13:04C'est votre concept ? C'est vous qui en avez eu l'idée ?
13:07Quand thé ou café s'est arrêté sur France Télévisions,
13:11je me suis posé la question de savoir comment je pouvais continuer à faire mon métier.
13:15J'ai proposé de faire une émission sur scène.
13:19J'ai toujours été attirée par le théâtre.
13:21J'ai commencé à Rennes.
13:23Vous étiez comédienne à la base.
13:25Pourquoi ça n'a jamais marché ?
13:27J'ai fait ce métier-là à Rennes.
13:31Mais lorsque je suis arrivée à Paris,
13:33la télévision s'est un peu ouverte à moi.
13:35Plus facilement qu'avec mon petit bouc.
13:39J'allais à Bré-sur-Marne et je me proposais et ça n'a rien donné.
13:43Je suis rentrée par un concours à Antenne 2 à l'époque.
13:48Et ça a fonctionné.
13:50C'est comme ça que j'ai cherché à trouver une ouverture.
13:56J'ai une amie qui est directrice du théâtre national de Nice.
14:04Elle s'appelle Muriel Maillat-Holz.
14:07On s'est posé la question de ce qu'on pourrait faire ensemble sur scène.
14:12Elle est une femme de théâtre.
14:14C'est une femme très créative, très imaginative.
14:17Elle m'a proposé sa scène au théâtre national de Nice.
14:21Depuis maintenant 5 ans,
14:23c'est quelque chose que je fais à Nice d'une manière régulière.
14:26J'ai reçu déjà beaucoup de personnalités.
14:29Sans les caméras ?
14:30Sans les caméras, absolument.
14:32Simplement devant un public.
14:36C'est un one-shot.
14:38C'est quelque chose d'appart et de singulier.
14:41J'ai eu envie que ce concept puisse aussi profiter peut-être aux Parisiens.
14:48Vous allez voir Jean-Marc Dumonté,
14:50qui a plusieurs théâtres dans Paris.
14:52Il m'a dit OK.
14:55Ça s'est passé au théâtre Antoine.
14:58Comme vous l'avez rappelé,
15:00il y a eu ces deux années passées sur Canal avec Clic et Mouleux d'Achour.
15:06J'avais des bonnes relations avec Canal et avec Jean-Marc Gerami.
15:10Et Delphine Devost qui fait un énorme travail sur Olympia TV.
15:16Qui adore la culture.
15:18Qui sort tous les soirs au théâtre.
15:20Qui est d'une fraîcheur, d'un enthousiasme.
15:22Elle aime le spectacle vivant.
15:25Ce qui n'est pas vrai de tous les directeurs de scène.
15:28Qu'on ne voit jamais au théâtre.
15:30Ça a été banco.
15:32C'est ainsi qu'on a capté les quatre émissions dont vous venez de parler.
15:38La première avec Pierre Arditi.
15:40Je ne sais pas si Gilles a pris un extrait.
15:42Non, je n'ai pas pris d'extrait.
15:44Pour l'instant, je n'ai pas trouvé la bande-annonce.
15:47Mais ce qu'on peut raconter.
15:49Vous avez la bande-annonce.
15:51On va essayer d'y aller durant la pub.
15:54En ce cas, c'est fantastique.
15:56Vous êtes sur scène avec lui.
15:58Il y a un déroulé où il se révèle.
16:03Il y a aussi une masterclass où des jeunes comédiens font une scène.
16:10Il va faire quelque chose que vous avez découvert.
16:14Pierre Arditi n'avait jamais fait de mise en scène.
16:18La première mise en scène, il l'a faite avec vous.
16:21C'est un Molière.
16:23Il faut savoir que les invités ne connaissent absolument pas ce qui va se passer.
16:28Ils ne connaissent pas la conduite.
16:31Ils ont une confiance dans le projet.
16:37Et peut-être dans moi.
16:40Parce qu'on se connaît bien en général.
16:42L'idée, c'était que le public puisse assister à un moment créatif.
16:49A une répétition.
16:51C'est ainsi que des jeunes comédiens viennent apporter leur vision d'une scène.
16:58Soit Tartuffe, Lavar ou Beaumarchais.
17:02Ou Un homme et une femme avec Lelouch.
17:06Lelouch va les filmer.
17:10Il prend son téléphone et les filme.
17:13En leur murmurant comme il le fait dans la réalité lors de ses tournages.
17:18A l'oreille, les répliques.
17:20On assiste à quelque chose qu'on ne voit jamais.
17:23Pierre Arditi est très surpris par l'exercice.
17:27Il est un peu rétif.
17:31Il dit que ce n'est pas son métier.
17:35Mais on sait bien qu'un comédien c'est diriger d'autres comédiens.
17:41Parce qu'il a le sens du jeu.
17:43Et il va les mettre en scène.
17:45Il va leur faire des propositions avec des intentions différentes.
17:49Et le choix d'être debout ?
17:51Oui, c'était déambulé.
17:55Je ne voulais pas que ce soit statique.
17:59On déambule sur scène.
18:01On parle au public.
18:03Il y a un invité principal.
18:07Et l'autre invité, c'est le public.
18:11Il y a des surprises dans la salle.
18:13On ne va pas tout dévoiler.
18:15Il y a des gens qui vont intervenir.
18:17Je vais mettre en difficulté les invités.
18:21En leur demandant de se donner, d'être généreux.
18:25En leur laissant la scène pendant 2 ou 3 minutes.
18:29Qu'est-ce qu'ils vont faire ?
18:31Ce sont des personnes qui ont l'habitude d'un texte.
18:35Ils n'ont pas l'habitude de l'improvisation.
18:37C'est sur le choix des invités.
18:39Ce sont des gens que vous connaissez,
18:41dont vous savez qu'ils sont capables.
18:45On reçoit de temps en temps des comédiennes.
18:49C'est compliqué de les faire parler.
18:51On ne va pas vous donner de nom.
18:53Parfois, on voit qu'il n'y a pas de texte.
18:57Ils sont là pour la promo.
18:59Mais sortir de la promo, c'est très compliqué.
19:03Le choix des 4, c'est des gens qui ont de l'expérience.
19:07Qui ont une personnalité.
19:09Par exemple, Mathilde Seigner, elle est sans filtre.
19:13C'est une femme incroyable.
19:15Elle revendique que ce n'est pas une intello.
19:19Elle le fait à l'instinct.
19:21Elle l'a fait à l'instinct.
19:23Catherine Fraud, c'est quelqu'un de plus réservé.
19:27De plus cérébrale.
19:29C'est intéressant.
19:31En 1h15, on se rend compte de la personnalité de chacun.
19:35Mais pour répondre à votre question,
19:37il est préférable d'aller vers des personnes
19:39qui ont déjà une grosse expérience.
19:41Une grosse personnalité.
19:43Une envie aussi.
19:45Une envie de partager.
19:47Il y a une histoire de partage, de transmission.
19:49Et de générosité.
19:51Vous l'avez enregistré à quel moment
19:53l'émission Pirarditis est récente ?
19:55Avant son accident ?
19:57C'était un tout petit peu avant.
19:59Il y a un moment où il montre son cerveau en disant
20:03que c'est cette partie-là que je ne voudrais pas perdre.
20:07Et c'est cette partie-là où j'ai peur d'avoir Alzheimer.
20:11Et ensuite, à son accident,
20:13il dit qu'il a eu peur de perdre son cerveau.
20:15C'était quelques semaines avant.
20:17Et c'était sa grande crainte.
20:19Comme vous ne lui en parlez pas
20:21et que vous ne rebondissez pas dessus,
20:23sur ce qui s'est passé,
20:25je me suis dit que c'était dommage
20:27qu'elle ne rebondisse pas.
20:29Mais ça a dû être tourné avant.
20:31Je me suis dit qu'elle allait tirer le fil de ça.
20:33D'autant que lui parle beaucoup de la maladie.
20:37C'est incroyable quand on l'entend de sa peur.
20:39Et de la mort en permanence.
20:41Je me suis dit que c'était impossible.
20:43Et c'est dommage qu'il n'y ait pas un petit bandeau.
20:45Parce qu'on se dit qu'elle n'y va pas.
20:47Je ne comprends pas pourquoi.
20:49Grâce à vous, le public le sait désormais.
20:51Maintenant, on le sait.
20:53On va marquer une pause.
20:55On se retrouve dans un tout petit instant
20:57avec vous, Catherine Sélac,
20:59pour parler de cette formidable émission.
21:01Et puis, il y a des archives, madame.
21:03Oui, il y a des archives.
21:05Et on a une auditrice qui dit
21:07qu'il y avait un ange qui passait.
21:09On se retrouve dans un instant avec vous, Catherine Sélac.
21:11A tout de suite.
21:37Vous recevez, on l'a dit précédemment,
21:39une personnalité acteur.
21:41Chanteur aussi, peut-être ?
21:43Ou pas ?
21:45Pour l'instant, ce sont vraiment des comédiens
21:47qui racontent, qui transmettent.
21:49Ce que c'est que la scène ?
21:51Ce que c'est que rentrer sur une scène ?
21:53Qu'est-ce que c'est qu'un théâtre ?
21:55Théâtre, cinéma.
21:57Cinéma aussi, avec Lelouch.
21:59Et puis, aussi,
22:01c'est évidemment essayer
22:03de mieux comprendre pourquoi ils ont eu la vocation.
22:05D'où ça vient ?
22:07On commence, évidemment, un peu par l'enfance.
22:09Mais le rapport aussi à la scène,
22:11au public, à la mémoire.
22:13La difficulté aussi
22:15d'apprendre des textes.
22:17Et puis, ils vous donnent les trois mots
22:19qu'ils détestent. Ça, ça marche bien.
22:21Oui, alors, je leur demande,
22:23effectivement, parce que pour personnaliser
22:25au maximum l'émission,
22:27je leur demande trois mots.
22:29Par exemple,
22:31Arditi, vous savez, avec sa fougue,
22:33je déteste
22:35cette expression que tout le monde
22:37utilise.
22:39Et alors, c'est
22:41« du coup ».
22:43Et c'est vrai que, désormais,
22:45je prête attention à ne plus dire « du coup ».
22:47En fait,
22:49des espèces de tics de langage,
22:51qui sont des péquilles.
22:53Il y a trois mots,
22:55trois objets, des objets personnels.
22:57C'est vous qui avez un mot que vous détestez ?
22:59Non.
23:01Un mot que vous détestez ?
23:03Oui. J'aime bien le mot « oui ».
23:05Je le trouve doux, tendre.
23:07Je trouve...
23:09Je préfère le « oui » maintenant
23:11au « non ». J'ai beaucoup été
23:13dans le « non ».
23:15C'est vrai ?
23:17Est-ce que c'est un bon souvenir
23:19quand vous étiez Spicrine ?
23:21Du tout.
23:23Écoutez.
23:25Et puis, à 23h, Jean-Philippe nous proposera
23:27son ciné-club, le ciné-club de l'été,
23:29avec un film de Jean-Louis Trintignant.
23:31Vous saviez peut-être
23:33que Jean-Louis Trintignant était scénariste,
23:35dialoguiste et réalisateur.
23:37Il s'agit d'une journée bien remplie.
23:39Ce soir, dans le ciné-club,
23:41le ciné-club d'été à partir de 23h.
23:43J'espère que tous ces rendez-vous
23:45vous plairont.
23:47Mais auparavant, quelques petits moments
23:49que nous allons passer ensemble
23:51et avec quelques images
23:53très rigolotes.
23:55Il y avait
23:57une antenne à combler, vous savez, les fameux deux
23:59qui étaient sur la barre de musique.
24:01Il y avait même le petit train.
24:03Le petit train, absolument.
24:05Les fameuses images rigolotes.
24:07Pourquoi ce n'est pas un bon souvenir ?
24:09Ce n'est pas un souvenir excellent
24:11parce que, moi, j'avais l'impression
24:13d'être une sorte de plante verte,
24:15c'est-à-dire
24:17sans aucune liberté.
24:19Mais vous le ressentiez comme ça, déjà, à l'époque ?
24:21C'est-à-dire qu'aujourd'hui, avec le recul,
24:23on peut se dire que oui, effectivement, c'était...
24:25J'ai détesté.
24:27Je remercie quand même la personne
24:29qui m'a choisie,
24:31qui s'appelait d'ailleurs Folgoas.
24:33C'était un réalisateur.
24:35Georges Folgoas.
24:37Il réalisait beaucoup de variétés,
24:39de pièces de théâtre aussi, de captations.
24:41Et donc, je le remercie.
24:43Ça m'a permis de rentrer, effectivement, sur la chaîne.
24:45Mais je trouvais ça
24:47tellement restreint, tellement étriqué.
24:49Tout était lié
24:51au physique.
24:53Il ne faut tout de même pas oublier qu'on attendait
24:55des heures entières.
24:57C'est-à-dire que l'antenne
24:59s'ouvrait à midi
25:01et on était là
25:03jusqu'à 19h.
25:05Une autre arrivait à 19h, jusqu'à minuit.
25:07Et c'était extrêmement long
25:09et sans intérêt.
25:11Et à ma connaissance, vous êtes la seule spikrine
25:13qui est arrivée à la présentation
25:15des journaux télévisés, des journaux de la nuit.
25:17Il n'y a pas d'autre spikrine.
25:19C'est-à-dire que vous avez eu la force
25:21d'aller de plante à forêt.
25:25Alors évidemment,
25:27quand vous êtes au journal
25:29et que vous êtes journaliste et que vous présentez
25:31le journal de la nuit, il peut y avoir
25:33des incidents techniques.
25:35Osser, en effet, a réalisé un superbe expo
25:37en infligeant une cinglante défaite à l'Ajax d'Amsterdam
25:394 à 2.
25:41Et Marseille a déçu en faisant match nul
25:43contre Moscou. Le résumé de ces deux matchs
25:45et de ces huit buts par Yann Lavoie.
25:47Pour nous avoir
25:49un petit problème
25:51de cassettes,
25:53donc on va poursuivre
25:55avec une brève
25:57concernance
25:59le sport. Ben Jonson dément
26:01en effet avoir eu des recours de nouveau
26:03Vous vous en souvenez ? Je vous sens émue
26:05en vous écoutant.
26:07Je m'en souviens qu'à moitié,
26:09je me souviens quand même qu'à l'époque
26:11il y avait énormément de problèmes
26:13de cassettes. Avec le téléphone
26:15sur le plateau, il n'y avait pas d'oreillette
26:17à l'époque.
26:19Et de plus,
26:21je n'y connaissais rien
26:23dans le sport.
26:25Mais rien !
26:27Parfois même, j'appelais quelqu'un
26:29d'un proche
26:31qui s'y connaissait plutôt pas mal
26:33pour lui demander qu'est-ce que ça signifiait
26:35la coupe
26:37des champions, etc.
26:39Je n'y connaissais strictement rien.
26:41Donc là, quand on ne connaît pas un domaine,
26:43c'est très difficile de se récupérer.
26:45Et alors, pourquoi vous n'avez pas continué ?
26:47Pourquoi vous n'êtes pas retrouvée aux 13h, aux 20h ?
26:49Qu'est-ce qui a fait que
26:51vous n'êtes pas restée ? J'ai fait Télématin pendant
26:53deux ans,
26:55avec Marc Hautement,
26:57on était tous les deux en duo.
26:59Et puis ensuite,
27:01effectivement, il y a eu le journal
27:03de la nuit. Et j'ai trouvé
27:05que, là aussi,
27:07c'est formidable un journal parce que
27:09on est dans l'actualité,
27:11dans l'ébullition du monde,
27:13en définitive, et la fièvre du monde.
27:15Mais moi,
27:17je suis plutôt proche de
27:19l'artistique,
27:21du théâtre, des gens
27:23qui jouent la comédie,
27:25qui sont liés à la culture,
27:27effectivement. Et je me sens beaucoup plus
27:29à l'aise dans cet univers.
27:31Et c'est là que vous avez rencontré votre mari,
27:33votre compagnon. C'est à la télé ou pas ?
27:35Non, je l'ai
27:37connu au gala de la presse.
27:39Ah oui.
27:41Il faisait un numéro
27:43avec des
27:45assiettes.
27:47Il faisait tourner les assiettes.
27:49Les assiettes chinoises, c'est ça ?
27:51C'était extrêmement, bien sûr, dangereux.
27:53Alors que moi, j'étais à 10 mètres
27:55au début, et je faisais
27:57un numéro de trapèze.
27:59Et c'est là qu'a été votre coup de foudre.
28:01Ça a démarré là.
28:03Et Clotéryon,
28:05le journal, ça lui manque pas ?
28:07Pas du tout.
28:09Je crois qu'aujourd'hui, il est très
28:11heureux, en fait, d'écrire.
28:13Il écrit
28:15des essais, il écrit des poèmes,
28:17il écrit des romans, il écrit
28:19des nouvelles. Et c'est des niches,
28:21comme il dit, mais ça
28:23lui plaît beaucoup. Le lendemain de la
28:25dernière de thé ou café,
28:27vous vous souvenez du sentiment
28:29que vous avez eu, même si vous étiez prévenu
28:31vraisemblablement ? J'ai pas été prévenu.
28:33J'ai été prévenu par le
28:35parisien, donc comme à l'habitude.
28:37C'est vrai ? Par le parisien,
28:39assurément.
28:41Et
28:43Delphine Ernotte n'a jamais
28:45pris la peine
28:47ou de m'appeler ou de
28:49me demander de passer la voie
28:51pour me dire les choses en face.
28:53Après combien de temps d'antenne ?
28:55Après 23 ans de thé ou café
28:57et après 35
28:59ans de France 2.
29:01Vous n'avez jamais été reçu par la présidente
29:03de France Télévisions ? Jamais.
29:05Mais bon,
29:07c'est ainsi.
29:09C'est un peu les usages de ce métier.
29:11Mais je pense qu'aussi,
29:13ça existe pour
29:15tous ceux qui sont remerciés.
29:17Même dans
29:19des usines.
29:21Mais c'est pas une question de...
29:23Oui, voilà.
29:25Je vais pas me plaindre d'une chose
29:27qui existe partout. Mais c'est un procédé
29:29qu'on peut effectivement dénoncer
29:31parce qu'on est viré.
29:33Ça veut dire que le Parisien l'a su avant vous ?
29:35Oui, absolument. Et donc la dernière ?
29:37Vous vous souvenez ?
29:39Oui, j'étais entourée
29:41de gens formidables.
29:43Il y avait
29:45Ariel Dombas, Lévesque-Luc,
29:47Thierry Marx,
29:49il y avait Amélie Nothomb,
29:51il y avait Chantal Ladsou.
29:53Des personnes très fidèles
29:55qui étaient là, qui étaient plus tristes
29:57que je ne l'étais.
29:59J'ai fait
30:01un petit message
30:03face caméra
30:05au public, aux téléspectatrices
30:07et aux téléspectateurs.
30:09C'est certain qu'il me manque.
30:11Mais à la fois,
30:13il y a un après.
30:15Il y avait une énorme star qui vous aimait.
30:17Il y avait un rituel...
30:19Enfin, d'énorme star, non.
30:21Il y a un rituel
30:23qui, à la fin de l'émission, c'était de signer
30:25le petit livre et laisser
30:27un message, soit à l'émission, soit à vous.
30:29Et il y avait une caméra qui filmait
30:31ça et qui prenait la réaction de la personne.
30:33Il y a un indolent qui vous aimait beaucoup.
30:35Qu'est-ce que vous avez écrit ?
30:37Ça peut vous foutre. Je voudrais savoir.
30:39J'ai écrit
30:41merci, ma Catherine. J'étais très heureux.
30:43Qu'est-ce qui vous a touché dans cette émission ?
30:45Tout. Je suis très touchable, moi.
30:47Sensible, on dit. C'est ça ? Hyper sensible ?
30:49Oui. C'était un beau moment, alors ?
30:51C'était un grand moment. C'est sûrement un des derniers.
30:53Si je ne me trimballe pas partout comme ça,
30:55c'est n'importe qui. Ça se saurait.
30:57Merci, alors. Je vous en prie.
30:59C'était quand, ça ?
31:01Parce qu'on sent qu'il a une élocution
31:03un peu compliquée. C'était l'avant-dernière.
31:05L'avant-dernière émission.
31:07En 2019,
31:09c'est Alexandra Gard qui pose
31:11les questions et
31:13il est vrai que
31:15j'ai eu une jolie
31:17relation professionnelle.
31:19J'ai eu un courant qui passait entre vous.
31:21C'était un rapport de confiance
31:23qui est lié au fait
31:25que j'avais reçu
31:27Anoushka.
31:29Elle était venue en tant que comédienne.
31:31Comme vous le savez, elle a eu un moment
31:33où elle a été montée sur scène.
31:35J'avais évité
31:37de lui parler en tant que
31:39fille d'eux.
31:41Il m'en avait été reconnaissant
31:43et j'avais gardé son numéro
31:45parce qu'il m'avait appelé pour me dire
31:47merci. Lorsque
31:49j'ai su que
31:51j'allais s'arrêter, j'ai pensé
31:53que ce serait bien de l'avoir comme invité.
31:55Je lui ai demandé, je lui ai proposé.
31:57Il m'a dit tout de suite oui.
31:59Ensuite, ça a été assez facile
32:01avec lui. On s'est revus.
32:03Le jour de son anniversaire, on a fait
32:05un pot au bureau.
32:09On a fait un goûter au bureau
32:11parce qu'il voulait voir l'émission
32:13finie une fois montée
32:15avant qu'elle soit diffusée.
32:17Je refusais toujours
32:19mais j'ai accepté.
32:21C'était le jour de son anniversaire.
32:23Il est venu avec Nathalie Delon,
32:25il est venu avec Anoushka.
32:27On a fait un goûter.
32:29On avait préparé des gâteaux.
32:31Anoushka est arrivé avec des gâteaux.
32:33On a bu un peu de champagne.
32:35Il s'est assis autour d'un bureau
32:37mal foutu, en désordre.
32:39C'était absolument exceptionnel.
32:41Alain Delon se déplace à votre bureau
32:43pour manger trois tucs et trois cacahuètes
32:45et Delphine Ernost
32:47qui peut descendre d'un étage, ne vient pas.
32:49C'est incroyable quand on voit
32:51les deux anecdotes.
32:53Vous avez reçu celui
32:55qui ne donne jamais d'interview
32:57qui est Cyril Hanouna.
32:59C'était un moment
33:01assez étonnant entre vous.
33:03Vous êtes un drôle de citoyen, vous ne votez pas.
33:05C'est vrai que je ne vote pas.
33:07Si, franchement, je m'en veux.
33:09J'ai un problème, c'est que je suis tellement fainéant
33:11pour aller faire les papiers.
33:13Il faut aller à la mairie.
33:15Ça se voit que vous ne me connaissez pas, Catherine.
33:17Juste aller à la mairie,
33:19faire un papier, monter, tout ça, je me connais.
33:21Je suis une catastrophe là-dedans.
33:23Dans ce cas, vous ne devez pas
33:25parler de la société.
33:27Vous n'êtes pas citoyen.
33:29Ça, je m'en veux.
33:31Aux prochaines présidentielles, j'aurai ma carte d'électeur.
33:33Vous savez qu'elle est municipale et européenne bientôt.
33:35Vous pouvez peut-être faire quelque chose.
33:37Vous voulez que je le fasse pour vous ?
33:39Je vous enverrai une photo avec ma carte d'électeur.
33:41Je le twitterai.
33:43On va le faire.
33:45Vous connaissez ma question.
33:47Est-ce que vous avez reçu la carte d'électeur ?
33:49Non, je n'ai pas reçu la carte d'électeur.
33:51Pourquoi vous étiez comme ça ?
33:53Parce que je trouvais
33:55qu'à l'époque, il y avait une contradiction
33:57entre l'homme
33:59public
34:01et le citoyen.
34:03Je pense qu'aujourd'hui,
34:05on se doit,
34:07notamment quand on fait des métiers comme les nôtres,
34:09d'aller
34:11voter.
34:13Là, en réécoutant, je me trouve très maîtresse
34:15d'école.
34:17Vous étiez quand ?
34:19En quelle année ?
34:21J'aurais dû noter la date.
34:25C'était un moment assez étonnant.
34:27En fait, c'est ça ce que disait Valéry
34:29au tout début.
34:31Vous avez passé tellement de temps
34:33avec les stars et les vedettes.
34:35Si on ressort
34:37ces extraits, c'est parce qu'il y a
34:39des choses très intimes
34:41qui sont dites et qui sont intéressantes
34:43justement à réentendre.
34:45C'est le talent
34:47de l'intervieweuse,
34:49de la confesseuse.
34:51Comment vous vous qualifieriez
34:53de la journaliste ?
34:55La femme
34:57qui a de l'empathie
34:59et qui aime les autres.
35:01On va retrouver
35:03ce talent que vous avez.
35:05On est ravis de vous retrouver à la télévision.
35:07Conversation intime.
35:09Ce sera ce soir sur Olympia TV
35:11sur MyCanal.
35:13Si vous regardez sur le replay
35:15de Canal+, c'est à 21h.
35:17Ce sera tous les derniers vendredis
35:19du mois. On vous encourage à aller voir
35:21Olympia TV parce qu'il y a des programmes
35:23formidables, du spectacle vivant,
35:25de la musique.
35:27Si vous ne pouvez pas vous déplacer,
35:29le spectacle vivant vient à vous.
35:31Avec des spectacles de qualité,
35:33des interviews avec Bernard Montiel
35:35et les stars.
35:37Très bonne chaîne.
35:39C'est la seule chaîne qui diffuse
35:41du spectacle vivant.
35:43On est loin de France 4.
35:45Et vos mémoires ?
35:47Vous y pensez ?
35:49A tous
35:51vos rencontres ?
35:53Je ne sais pas écrire.
35:55Vous demandez
35:57à Claude de le faire.
35:59Un livre à quatre mains.
36:01Merci à vous Catherine.
36:03J'étais ravie de vous recevoir.
36:05Bravo à vous
36:07pour cette émission.
36:09Pierre Arditi.
36:11A tout de suite les débats.

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