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Sud Radio
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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-04-11##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver vendredi 11 avril.
00:09Merci d'être avec nous. Bonjour Gilles.
00:11Bonjour Frédéric de Vincel, merci d'être là ce matin.
00:15Vous êtes directeur général des programmes en charge des plateformes et du sport chez M6.
00:21Bonjour.
00:22Avec vous, on va parler de la Kings League qui arrive sur M6+.
00:26Vous allez tout m'expliquer parce que moi je n'y connais pas grand chose.
00:28Ce sera en direct tous les dimanches.
00:30On va parler sport aussi parce que M6, c'est beaucoup investi en rachetant les droits du foot.
00:38Ça a démarré la semaine dernière, ça m'a déjà bien cartonné.
00:42C'est vraiment un truc à la mode.
00:45J'en ai un peu parlé dans la rédaction.
00:47À la mode.
00:48Parce qu'on a une rédaction un peu même jeune.
00:51Et puis je viens d'en parler avec également des personnes qui font des émissions foot ici.
00:57Il y a les pour et les contre.
00:58Il y a c'est génial, c'est fantastique, c'est un jeu vidéo.
01:01Et il y en a d'autres, c'est pathétique, c'est pas ça le football.
01:04Et vous, votre position ?
01:05Moi, ma position, c'est simple.
01:07C'est que la Kings League, ce n'est pas du football au sens FIFA ou UEFA ou Ligue 1 du terme.
01:15Je dirais que c'est un peu comme l'analogie.
01:17C'est un peu l'analogie entre le tennis et le paddle.
01:21Personne ne dirait que le paddle, c'est du tennis.
01:23Simplement, il y a plein de joueurs de tennis qui jouent au paddle.
01:25Il y a des joueurs de paddle qui jouent au tennis.
01:27Ce ne sont pas les mêmes règles.
01:28Les deux sports sont amusants.
01:29Le foot, en fait, de la Kings League, c'est quand même une analogie assez forte avec du football.
01:37C'est quand même un ballon, deux buts, deux équipes.
01:41Et c'est celui qui a mis un but de plus, qui remporte la partie.
01:44Donc, ça ressemble quand même à du foot.
01:46Et ça cartonne en Espagne, au Mexique, en Italie, au Brésil.
01:51Et donc, vous serez M6.
01:53Vous êtes le diffuseur officiel de cette Kings League.
01:57Kings League France.
01:58Kings League France, voilà.
02:00Et puis, on vous en parlera.
02:01Vous verrez, les règles sont plutôt rigolotes.
02:04Et juste une question avant de démarrer le zapping.
02:07Est-ce que le sport va arriver en force, encore plus en force sur M6 ?
02:11Il y a une volonté aussi de devenir la chaîne du sport ?
02:15On a déjà devant nous une perspective assez exceptionnelle,
02:20qui est, en 2026, la Coupe du Monde FIFA,
02:23qui donc se déroule au Mexique, Etats-Unis, Canada,
02:26dont on a acquis les droits l'année dernière.
02:29Donc, vous apprenez l'espagnol.
02:30Donc, on a 54 matchs de cette Coupe du Monde,
02:35sur les 104 qu'elle va compter.
02:38Donc, c'est la première fois, tout simplement,
02:40qu'M6 a les droits de la Coupe du Monde.
02:42Donc, voilà, pour nous, c'est évidemment exceptionnel.
02:45On va en faire un événement gigantesque, comme il se doit.
02:49Et donc, ça nous fait déjà une belle perspective devant nous.
02:52Parce qu'il doit rester 380 jours ou 390 jours
02:57avant le début de cette Coupe du Monde.
02:59Donc, quasiment tous les jours, on travaille dessus.
03:01Tic-tac, tic-tac.
03:02On va passer au zapping de Gilles.
03:04A tout de suite.
03:05Valérie Frédéric, l'Europe va-t-elle devenir le continent de tout à 1 euro ?
03:15Pour être plus clair, la Chine va-t-elle reporter ses ventes en Europe
03:18avec la hausse des taxes ?
03:20Mais les Américains, eux aussi, sont-ils prêts, d'un autre côté,
03:23à payer leur iPhone plus cher ?
03:25Donc, tout le monde négocie.
03:26Mais en fait, le commerce mondial est remis en cause.
03:29Et la France, c'est aussi l'industrie du textile.
03:32Et cette industrie du textile s'inquiète et a peur de l'arrivée en France.
03:35Des t-shirts à bas coût, même s'ils sont déjà pas mal présents.
03:39ou du slip pas cher ?
03:41Reportage sur France 2.
03:42La Chine s'apprête-t-elle à envoyer ses milliers de conteneurs vers l'Europe ?
03:47A défaut des Etats-Unis.
03:48C'est précisément la crainte de cette entreprise française
03:51qui confectionne des sous-vêtements en Seine-Saint-Denis
03:53alors que le patron assure déjà subir une forte concurrence chinoise.
03:56Là, on a un produit qui est fabriqué en France.
03:58Un pack de 5 slips.
04:00Vendu 93 euros, le lot chinois coûte 20 euros.
04:03Pour la PME qui a frôlé la faillite l'an dernier,
04:06voir la Chine inonder davantage le marché européen.
04:08pourrait être le coup de grâce.
04:10On a transformé l'entreprise pour être capable de vendre un prix compétitif.
04:14On a divisé les prix par deux,
04:15passé de 40 à en dessous de 20 euros le sous-vêtement,
04:17fabriqué entièrement en France.
04:19Et on arrive à trouver un modèle économique.
04:20Mais si on a des nouveaux concurrents qui arrivent encore moins chers,
04:22encore plus offensifs,
04:24à la fin, on n'est pas magicien.
04:25Alors une chose qui s'envole aussi au niveau des vêtements,
04:30c'est les tenues de la Kings League.
04:33Parce qu'ils ont tous leur logo, leur habillage.
04:37Et puis dedans, il y a des youtubeurs.
04:38On va expliquer ça à nos auditeurs après avec Michou et autres.
04:41Mais ça, ça commence à bien partir aussi au niveau...
04:44Oui, en fait, ça a été extrêmement bien pensé comme produit.
04:48C'est un produit marketing extrêmement fort.
04:51En effet, l'impact des youtubers, des streamers,
04:54fait qu'ils ont des communautés extrêmement fortes.
04:56Si on parle de Squeezie, c'est quelqu'un qui a 19 millions de followers sur YouTube.
05:01Donc quand vous avez le maillot de votre équipe et que vous vous adressez à 19 millions de fans,
05:06parce que finalement, c'est ça, les followers sont un peu des fans,
05:09ça vous fait un beau marché devant vous.
05:10Et quand vous arrivez en réunion, vous parlez des streamers, de tout ça,
05:15on vous comprend quand même à M6 ou pas ?
05:17Moi, vous savez, je viens du vieux monde, celui de la télévision,
05:20mais ça fait six ans que j'ai été propulsé dans le nouveau monde, celui du digital.
05:24Et moi, un de mes jobs, ça a été justement de tenir la main des deux côtés et faire le lien.
05:28Et puis d'ailleurs, de mettre en place une grammaire commune pour que les gens se comprennent.
05:32C'est vrai qu'il y a des mots utilisés dans l'univers du digital
05:35qui sont un peu étrangers au monde de la télé.
05:39Mais bon, on finit par se comprendre et très bien travailler ensemble.
05:42Parce que c'est ce qu'on se disait avant l'émission, et on pourra en reparler après.
05:44C'est la façon dont la télévision évolue, la façon dont on la regarde aussi différemment,
05:50avec les replays et autres.
05:53Donc les audiences, et on va en reparler aussi, n'ont plus tout à fait le même sens.
05:58Les audiences n'ont plus tout à fait le même sens,
05:59mais j'avoue qu'il y a quand même une grande vertu de la télévision,
06:03c'est quand même sa transparence sur la performance.
06:06On compare des choses comparables.
06:08On parle en part d'audience ou en audience.
06:11L'audience, c'est une audience moyenne d'une émission de télévision.
06:14Quand on part sur le digital, alors là, on mélange des choux et des carottes,
06:18des contacts, des vidéos lancées, des heures vues, etc.
06:23C'est trop multiple.
06:24Il y a peut-être un outil à créer de la part de Médiamétrie pour France TV,
06:29pour M6+, pour TF1+.
06:31Alors c'est dans le cours, puisqu'il y a des débats actuellement,
06:34et normalement ça devrait être lancé en 2025,
06:36d'avoir une mesure unique qui va pouvoir permettre de faire un classement,
06:39en fait, tout simplement, de tous les univers.
06:42On pourra mélanger les performances de YouTube,
06:44celles de la télévision,
06:45et donc avoir un classement assez clair,
06:48qui serait un classement qui serait fait sur une durée moyenne d'écoute,
06:52et donc une part d'audience.
06:53On continue.
06:54Alors que le débat sur la fin de vie est revenu à l'Assemblée Nationale,
06:58Valérie, cette fois-ci scindé en deux parties,
07:01l'une sur l'aide à mourir, l'autre sur les soins palliatifs.
07:04Hier, dans cet avou, il recevait Maxime Darielouf,
07:07dont le fils est plongé dans le coma, vous savez, depuis plus de 20 ans.
07:11Son fils n'a évidemment rédigé aucune volonté,
07:13puisqu'il avait 20 ans quand il a eu un accident en 2005.
07:17Alors son père se bat pour que son fils puisse enfin partir.
07:20Il a crié hier son désespoir.
07:23C'était un moment très émouvant sur le plateau de cet avou.
07:26Nous, nous avons essayé la Belgique, en toute discrétion.
07:31Et Benjamin avait été admis en Belgique, au cyclotron de Liège.
07:36On a vu deux professeurs.
07:38Les deux professeurs nous ont dit,
07:40il n'y a pas de problème, attendez, on a tout le dossier.
07:42On vous le prend.
07:44On nous l'a refusé.
07:45La direction de l'hôpital nous l'a refusé.
07:47Parce qu'il est français, parce qu'il n'est pas capable de manifester sa volonté.
07:53Et il n'a pas fait de directive anticipée, je pense, comme tout le monde ici.
07:58Et donc, on n'a pas de solution.
08:03C'était un témoignage assez fort.
08:08Et il se bat.
08:10Il n'y a aucun document.
08:12Parce que son fils ne peut pas parler et ne peut pas demander.
08:15J'avais entendu le fils de Maria Paco, au moment où elle est décédée,
08:19raconter qu'elle avait un cancer qui la faisait énormément souffrir
08:22et qu'elle voulait aller en Belgique.
08:25Mais en fait, il faut avoir, en étant conscient,
08:28anticiper effectivement cette fin de vie
08:30et avoir rédigé ou entrepris des démarches au préalable.
08:34C'était effectivement assez terrible.
08:37Et puisque j'ai devant moi le patron des sports d'EMC,
08:40c'est cet autre témoignage qui, lui, risque de faire du bruit.
08:44Je pense que...
08:45Patrick, on a parlé ce matin.
08:47Exactement.
08:48Patrick Roger.
08:48C'est évidemment Sébastien Chabal et son témoignage.
08:53Il est établi évidemment que des commotions dans le rugby
08:56peuvent entraîner des troubles neurologiques.
08:58Mais ça a été vraiment une déflagration dans l'émission Légende,
09:02diffusée sur YouTube, justement,
09:05et dans laquelle il s'est confié à propos de ces troubles
09:09à force d'avoir des...
09:11Des chocs violents, effectivement.
09:15Des chocs violents.
09:16Il explique qu'une partie de sa mémoire est partie.
09:19Je n'ai aucun souvenir,
09:21mais quand je dis aucun, c'est aucun souvenir,
09:23d'une seule seconde d'un match de rugby que j'ai joué.
09:25Je ne me souviens pas d'une seule des 62 merseillaises que j'ai vécues.
09:29Je ne me souviens de rien.
09:31Des fois, j'en parle à la maison et je dis à ma femme,
09:34je pense que ce n'est pas moi.
09:35Mais tu te souviens de bons moments quand même de ta vie ?
09:37La naissance de ta fille, des trucs, tu vois, des moments marquants ?
09:40Non.
09:41Je ne me rappelle pas beaucoup.
09:42J'ai deux, trois souvenirs d'enfance.
09:45Et encore, je ne suis pas sûr que je m'en rappelle.
09:48Ah oui, aussi, on t'a raconté.
09:49Si on me les a racontés.
09:50Et les médecins, tu n'es pas allé voir un neurologue ?
09:52Non.
09:52Ça va, non.
09:53Quoi faire ?
09:54La mémoire ne reviendra pas.
09:55Alors, il faut dire que d'anciens rugbymen,
09:58en particulier les Galois, Alex Paufam,
10:01et le talonneur anglais Steve Thompson,
10:03vainqueur de la Coupe du Monde en 2003,
10:05avaient engagé une procédure collective
10:07auprès de la Fédération Internationale World Rugby.
10:12Mais ça fait longtemps, vous, vous vous étiez battu.
10:14Oui, il y a des choses différentes.
10:16Il y a le rugby qui devient de plus en plus violent avec des morts.
10:21Et on a effectivement Philippe Chauvin, dont le fils est mort d'un double plaquage
10:26et qui se bat pour faire reconnaître cela.
10:29On l'avait invité ici.
10:31Et puis, sur cette violence au rugby, c'est assez tragique.
10:35Mais il y a, dans le rugby, dans le foot aussi, on en parle assez peu,
10:39des joueurs qui ont des maladies d'Alzheimer précoces,
10:43des démences, en fait.
10:44Ce n'est pas de la maladie d'Alzheimer.
10:47Les têtes au football sont des choses absolument dramatiques.
10:50Quand vous en parlez avec les neurologues spécialistes,
10:52en particulier, il y en a un à la Pitié.
10:55Il y a la boxe aussi.
10:56Il y a des sports comme ça qui font des lésions terribles au cerveau.
10:59Oui, et la tête, c'est vrai qu'aujourd'hui,
11:04il y a une prise de conscience sur les têtes au football.
11:06Autrefois, je pensais à un joueur très connu dans les années 80-90,
11:11c'était Horst Troubesch, qui était un joueur allemand,
11:13qui, je crois, a été pris de démence,
11:16parce qu'il ne jouait quasiment que de la tête.
11:18Il était très grand, il venait tous les blonds sur la tête.
11:21Et ça me renvoie d'ailleurs à un débat qu'on a eu chez vous,
11:23ici, chez Sud Radio, sur le MMA,
11:26où on met en avant le MMA comme le sport ultra dangereux,
11:30ultra violent, etc.
11:31Mais je crois qu'il y a plus d'accidents et de morts en rugby
11:34qu'en MMA tous les ans.
11:36Il y a plus de morts en cyclisme qu'en MMA tous les ans.
11:39Et le MMA a un avantage, par exemple, par rapport à la boxe,
11:43c'est que les coups sont répartis sur l'ensemble du corps.
11:46C'est-à-dire qu'on ne se concentre pas que sur la tête,
11:47comme en boxe anglaise, ou sur le foie,
11:50mais il y a une répartition des coups.
11:51Et finalement, ça fait de ce sport qui est tant décrié en France
11:54et que moi, je cherche à défendre au maximum.
11:57Mais c'est intéressant parce que vous en parlez,
11:58il est un peu moins dangereux.
12:00Et puis, je terminerai juste d'un mot,
12:01c'est qu'il y a ces problèmes de santé physique dans le sport.
12:04Donc moi, je trouve que c'est extrêmement bien
12:05qu'il y ait des témoignages comme ça,
12:06qu'on les prenne en compte
12:08et qu'on arrive à mieux protéger les sportifs.
12:10Puis il y a la santé mentale,
12:11qui est un sujet très fort du moment,
12:14et notamment dans le sport.
12:15Et d'ailleurs, M6 diffusera très prochainement
12:18un documentaire sur la santé mentale,
12:21dans lequel il y a des témoignages assez forts,
12:24notamment, je crois, de Florent Manoudou.
12:27Voilà, et donc, je trouve que c'est bien, en fait,
12:29qu'il y ait des voix qui s'élèvent,
12:30des témoignages,
12:31parce que c'est avec la force du témoignage,
12:33comme souvent, que le propos, en fait,
12:35arrive à pénétrer la société.
12:37Mais ça a été très long.
12:38Dans le cas de Philippe Chauvin,
12:39il a écrit un livre qui s'appelle
12:40« Rugby, mourir fait partie du jeu ».
12:43C'est un titre très fort.
12:45Et cette prise de conscience,
12:46il a, pendant longtemps, parlé dans le vide.
12:49Et là, on commence à s'en préoccuper.
12:51Alors, Frédéric, évidemment,
12:53j'ai choisi un autre son pour vous,
12:56le patron des sports.
12:57Il se passe un autre phénomène
12:58sur les réseaux sociaux,
13:00où les sportifs sont,
13:01pas les stars,
13:02mais la plupart des sportifs,
13:03sont accessibles.
13:05Ils sont de plus en plus victimes
13:07de menaces ou de chantage
13:08par des parieurs sportifs
13:10qui leur intiment l'ordre de perdre
13:12ou de gagner.
13:12Écoutez ce sujet choc
13:14du service des sports de TF1.
13:17Ces dernières années,
13:18les paris sur les sports
13:19moins médiatisés
13:20ou concernant des joueurs
13:21en dehors des top 100
13:22se sont multipliés.
13:24Et parce qu'ils sont accessibles
13:26sur les réseaux sociaux,
13:27ces sportifs sont la cible
13:28de propos très violents
13:30de la part de parieurs
13:31ayant perdu leur mise.
13:33Denis, lui,
13:33s'est habitué aux menaces
13:34reçues sur son compte Instagram.
13:36Tenez la main de l'autre salaud
13:38et faites reculer à France.
13:40Venez en Tchèque République,
13:42ils vendent des matchs.
13:43Dernièrement,
13:44d'autres formes d'intimidation
13:45sont parvenues à ce joueur
13:47de tennis de table.
13:48Pour le corrompre,
13:49des comptes anonymes
13:50lui proposent,
13:51en échange d'une défaite,
13:52de grosses sommes d'argent.
13:53Le plus fou que j'ai eu,
13:55je devais perdre tel, tel point
13:56pour gagner 5 000 euros.
13:59Et si je perdais un set,
14:00c'était 10 000.
14:02Totalement fou.
14:04Totalement fou.
14:05C'est vraiment...
14:06Sujet incroyable.
14:08Chanteuse, pianiste, comédienne,
14:09Jeanne Chérald,
14:10artiste aux multiples talents,
14:12avec un petit son
14:13à la Véronique Sanson,
14:15sort un nouvel album.
14:16Elle a joué hier son titre
14:17dans C'est à vous.
14:18Vous allez la voir en tête
14:20toute la journée.
14:20C'est Jean.
14:21Jean, j'en ai marre
14:24de rêver de vous.
14:26Jean, j'en ai marre
14:27de parler de vous.
14:29Jean, j'en peux plus
14:30de ne penser qu'à vous.
14:35Jean, j'en ai connu
14:37des plus forts que vous.
14:38Ah ça, vous aimez ?
14:39Non ?
14:39Ah, vous n'avez pas
14:40ce genre de musique ?
14:41Si, je ne sais pas.
14:42Benjamin Violet,
14:44comme ça, non ?
14:44Bon, d'accord,
14:46j'insiste pas.
14:46Si, si, je ne sais pas.
14:48On se retrouve dans un instant
14:49avec Frédéric De Vincel,
14:50directeur général
14:51des programmes en charge
14:52des plateformes
14:52et du sport
14:53chez M6.
14:54A tout de suite.
14:57Le 10h midi,
14:58Sud Radio Média,
15:00Valérie Expert,
15:01Gilles Ganzmann.
15:03Sud Radio Média,
15:05l'invité du jour.
15:07L'invité du jour,
15:07c'est Frédéric De Vincel,
15:08directeur général
15:09des programmes en charge
15:10des plateformes
15:11et du sport
15:12chez groupe M6.
15:14La Kings League
15:15arrive sur M6.
15:16On dirait,
15:16enfin, elle est déjà arrivée,
15:17ça a commencé dimanche dernier.
15:19tous les dimanches.
15:21La Kings League,
15:22c'est un format
15:23assez innovant.
15:25C'est Gérald Piquet
15:26qui l'a initié.
15:27Il y a d'anciens joueurs de foot
15:28qui participent,
15:31Adil Rami,
15:31entre autres.
15:32Et il y a beaucoup
15:32d'interactions
15:33avec les spectateurs
15:36dans ce jeu.
15:38Qu'est-ce qui a fait
15:38que M6 s'est positionné
15:40pour acheter les droits
15:41de la Kings League France ?
15:43Oui, alors c'est,
15:44en fait,
15:44j'allais dire une vieille histoire.
15:45Ce n'est pas si vieux que ça,
15:46mais c'est au moins
15:47déjà un an et demi
15:48ou deux ans.
15:49En fait,
15:49j'en avais entendu.
15:50C'est vrai que dans le monde
15:51du digital,
15:52c'est très vieux,
15:52deux ans,
15:53mais j'avais entendu parler
15:54de ce lancement en Espagne
15:56parce que dans le groupe M6,
15:58on est proche de RTL TVI
16:00qui est une chaîne espagnole,
16:01pardon,
16:01Atres Media,
16:03qui est une chaîne espagnole.
16:05Et donc,
16:05on avait entendu parler
16:06de ce lancement.
16:07J'y suis allé
16:08pour voir à quoi ça ressemblait
16:09et j'ai trouvé ça
16:10absolument super
16:11parce qu'en effet,
16:13comme vous le disiez à l'instant,
16:14c'est innovant.
16:15Et donc,
16:15nous,
16:15des produits innovants
16:16dans le groupe M6,
16:17on aime bien ça,
16:18on cherche à se démarquer,
16:20à proposer des choses nouvelles.
16:22Et donc,
16:23j'y suis allé,
16:24je suis tombé un peu
16:24sous le charme
16:25de cette compétition
16:25et on a diffusé
16:28une première fois
16:28en juin l'année dernière
16:29la Coupe du Monde des Clubs
16:31qui a été plutôt
16:32un beau succès chez nous
16:34et on avait pris des droits
16:35dans l'hypothèse
16:36où ils lanceraient
16:37le championnat en France
16:38et ce qui a été fait
16:39puisqu'ils viennent de le lancer
16:40le week-end dernier
16:41et donc,
16:42on est diffuseurs officiels
16:43de cette compétition
16:44qui propose
16:46un autre football.
16:47À un moment d'ailleurs
16:48où le football en France,
16:50on l'entend un peu partout,
16:51il est un peu chahuté.
16:52En mois d'avril,
16:53le PSG,
16:53il a déjà gagné.
16:54Voilà,
16:55le championnat est terminé.
16:58Voilà,
16:58et donc là,
16:59on propose autre chose,
17:00un autre spectacle.
17:01C'est extrêmement divertissant.
17:03Il y a des règles
17:03très innovantes,
17:05très amusantes
17:06qui rebattent les cartes
17:07et puis,
17:08surtout,
17:09il y a quelque chose
17:09d'extrêmement fort
17:11et qui est vraiment,
17:12je trouve,
17:13ils ont fait force d'imagination
17:14et c'est vraiment payant,
17:15c'est que
17:15les présidents de clubs,
17:17donc les propriétaires
17:18des équipes,
17:19sont donc des streamers.
17:20Donc,
17:20ce sont des youtubeurs,
17:22des streamers.
17:22avec Michou,
17:25Squeezie,
17:26Amine,
17:26Domingo,
17:28Cameto.
17:28C'est Domingo ?
17:29Popcorn,
17:29non ?
17:30Ce sont des gens
17:32qui sont extrêmement puissants
17:33dans leur univers,
17:34dans cet univers digital.
17:36Et donc,
17:37Kings League
17:38leur offre une équipe,
17:39mais ça veut dire concrètement,
17:41il leur offre l'équipe.
17:42C'est-à-dire que si la Kings League
17:43en France,
17:43ça fonctionne très bien
17:44et dans dix ans,
17:45c'est encore là,
17:46Squeezie sera propriétaire
17:48d'une équipe de foot
17:48qui pourra d'ailleurs revendre.
17:49Les joueurs de son équipe
17:53sont eux payés
17:54par la Kings League,
17:54mais lui,
17:55il gère tout le reste,
17:56c'est-à-dire l'entraîneur,
17:58etc.
17:59Il paye toute la logistique,
18:01le marketing de son équipe,
18:02etc.
18:02Et la force du programme,
18:05c'est que ce président,
18:06Squeezie ou Michou
18:07pour son équipe,
18:09c'est eux qui commentent
18:10le match de leur équipe
18:11sur leur chaîne Twitch.
18:13Donc,
18:14c'est comme si
18:15vous regardiez
18:16les matchs de foot
18:16et que c'était Nasser
18:17qui commentait le PSG
18:19ou Jean-Michel Aulas
18:20à l'époque
18:20qui s'enflammait
18:22pour Lyon,
18:23qui aurait commenté
18:23son équipe.
18:24Donc,
18:24vous imaginez
18:25l'intensité qu'ils y mettent,
18:26la passion qu'ils y mettent.
18:28Donc,
18:28ça fait que c'est un produit
18:29extrêmement différent
18:30et extrêmement fort.
18:32Et puis après,
18:32il y a les règles.
18:32C'est-à-dire que
18:33vous pouvez mettre dehors,
18:35je ne sais plus
18:36si c'est l'entraîneur
18:37à un moment,
18:38vous pouvez sortir des gens,
18:39il y a des cartes.
18:40Oui,
18:41en fait,
18:41ils ont repris un peu,
18:42ils ont fait,
18:44ça s'apparente presque
18:44à de l'e-sport en fait.
18:45Ils ont pris des codes
18:46de jeux vidéo
18:47qu'ils ont intégrés
18:48dans un sport physique
18:50normal.
18:51Donc,
18:51il y a des cartes,
18:52en effet,
18:52on tire au début de la partie
18:53des cartes jokers.
18:55Donc,
18:55chaque partie tire une carte,
18:56ils n'ont pas la même.
18:57Il y en a un,
18:58ça peut être,
18:58par exemple,
18:59je peux exclure
19:00le joueur de mon choix
19:01de l'équipe adverse.
19:02Et au moment où je le veux.
19:03Donc,
19:03ils abattent la carte
19:04quand ils veulent,
19:05ils peuvent exclure le joueur.
19:07L'autre,
19:07ça peut être,
19:08je peux décider
19:09d'avoir un pénalty
19:10quand je le veux
19:10et ça va être mon président
19:11qui va le tirer.
19:12Donc là,
19:12Squeezie,
19:13il descend de sa tribune
19:14où il commente,
19:15il arrive sur le terrain
19:15et il tire son pénalty.
19:16Bon,
19:16il a intérêt à le marquer.
19:19Donc,
19:19il y a toutes sortes
19:20de règles comme ça.
19:21Et puis,
19:21le coup d'envoi,
19:21par exemple,
19:22le ballon,
19:22il est suspendu
19:23en haut du plafond du stade,
19:25il tombe
19:26et c'est le premier
19:27qui l'attrape.
19:28C'est très ludique.
19:29Voilà,
19:29c'est très ludique.
19:30Il y a des écrans partout,
19:31il y a de l'animation.
19:33Il y a une vraie modernisation
19:34aussi de l'enceinte.
19:37Il est parti d'une idée
19:39qui,
19:39à mon avis,
19:40n'est pas tout à fait vrai
19:42mais il le raconte comme ça.
19:44Gérard Piquet,
19:44il dit,
19:45les jeunes aujourd'hui
19:45ne peuvent plus
19:46rester concentrés
19:48pendant 90 minutes
19:48dans un match de foot.
19:50Donc,
19:50il dit,
19:50on va faire des mi-temps
19:51de 2 fois 20 minutes,
19:5240 minutes,
19:53on va réussir à les tenir
19:54en haleine
19:55et pour les tenir en haleine,
19:57il faut que
19:57toutes les 4-5 minutes,
19:59il y ait quelque chose
20:01qui se passe.
20:01Donc,
20:02c'est là où il a créé
20:02ses cartes.
20:03Mais sportivement,
20:04ça a un intérêt ?
20:05Alors,
20:05sportivement,
20:06moi j'y étais dimanche.
20:08Je suis un,
20:09un footballeur amateur
20:10pour ma part.
20:11Mais je joue depuis longtemps
20:13et j'avoue
20:13que là,
20:15j'ai vu des joueurs
20:15de très bon niveau.
20:16C'est des gars
20:16qui viennent de championnats
20:18type régional.
20:19Donc,
20:19régional,
20:20c'est avant la nationale,
20:21avant la Ligue 2,
20:23avant la Ligue 1
20:23mais c'est des types
20:24qui jouent très très bien
20:25et donc,
20:26ils sont extrêmement engagés.
20:27Donc,
20:28footballistiquement parlant,
20:29c'est quand même intéressant.
20:30Après,
20:30c'est un plus petit terrain
20:31qu'un terrain de foot
20:32parce que ça se joue
20:33à 7 contre 7
20:34donc c'est plus petit.
20:36Donc,
20:36il n'y a pas
20:36le plaisir
20:37de la balle en profondeur,
20:39la course
20:39sur 50 mètres
20:41du type
20:42qui part au but
20:43balle au pied,
20:43ça,
20:44ça n'existe pas.
20:45Mais,
20:46voilà,
20:47c'est quand même intéressant
20:47et puis,
20:48en effet,
20:49non seulement c'est intéressant
20:50mais c'est amusant
20:51à travers toutes ces règles
20:52un peu inovre.
20:52Je vous propose
20:53d'écouter la bande-annonce
20:54de la Kings League
20:55qui est sur M6+.
20:56Événements sur M6+.
20:58Le phénomène Kings League
21:00débarque enfin en France.
21:02On a sorti du lourd.
21:03C'est parti donc
21:04pour ce premier match.
21:05Une compétition
21:06de football à 7
21:07qui va tout révolutionner.
21:08Les meilleurs streamers
21:10et stars du jeu
21:11prennent le contrôle.
21:13Des règles innovantes
21:14qui cassent tous les codes.
21:16Bien plus qu'un championnat,
21:18une expérience unique.
21:20Vivez la Kings League France
21:21en direct
21:22le dimanche à 16h
21:23en streaming
21:24sur l'application M6+.
21:25Valérie, la boumeuse m'a dit
21:27« Oh là là, mais moi dans mon temps
21:29il y avait des tournois à 6. »
21:31Il y avait des tournois,
21:32ça existait.
21:34Je me souviens ça.
21:35Il y avait des tournois à 6,
21:36ça existait.
21:37Ça existe toujours.
21:37Ça existe toujours.
21:39Donc ça a dû s'inspirer de ça.
21:40Vous êtes le directeur également
21:41du sport,
21:43de tout ce qui est en charge
21:44des sports.
21:45C'est un gros pari pour vous
21:46l'achat qui a été fait
21:48et puis beaucoup d'argent,
21:49beaucoup d'investissement.
21:50Oui, alors la Kings League
21:51c'est un investissement mesuré.
21:53Non, non, je parlais
21:54pour le reste.
21:55Pour le reste, en général,
21:57quand on investit dans le sport,
21:59c'est vrai qu'il faut sortir
22:01le chéquier.
22:04Mais malgré tout,
22:06ce qu'on constate,
22:06c'est que le sport
22:07dans l'univers de la télévision
22:09aujourd'hui,
22:10c'est vraiment un des genres
22:11qui résiste le mieux
22:12et dont les audiences
22:14même ne baissent pas,
22:15voire progressent.
22:17On le constate
22:18autour de France,
22:19Roland-Garros, etc.
22:20Les audiences sont en progression.
22:22Donc, il y a une vraie appétence
22:23pour le sport à la télévision.
22:25Donc, c'est très important
22:25pour les chaînes de télévision,
22:27les grands groupes de télévision
22:29d'avoir du sport dans l'offre.
22:31Il faut du sport,
22:32il faut de l'information.
22:33L'information fonctionne très bien.
22:35Sur M6,
22:36vous savez que le 12-45,
22:37le 19-45
22:38font des scores exceptionnels.
22:39Ils sont quasiment systèmement
22:42leaders sur les moins de 50 ans.
22:45Donc, l'information,
22:46c'est très important.
22:46Pourquoi ?
22:47Parce qu'en fait,
22:48avec le sport
22:49et l'information,
22:51on se distingue
22:51de plateformes
22:52comme Netflix,
22:53par exemple.
22:54Aujourd'hui,
22:54tout le monde vous dit
22:54« Ah oui, moi, je regarde Netflix ».
22:55Bon, la réalité,
22:56c'est que la télévision
22:57est beaucoup, beaucoup,
22:58beaucoup plus regardée
22:59que Netflix.
23:00Il y a à peu près
23:027 millions
23:03qui regardent Netflix,
23:057 millions de personnes
23:05qui sont sur Netflix
23:06tous les jours,
23:07à peu près.
23:07il y a tous les soirs,
23:10je ne parle même pas de la journée,
23:11mais tous les soirs,
23:1121 millions de personnes
23:12qui sont devant la télé.
23:13Vous voyez ?
23:13Donc, quand on vous dit
23:15dans les dîners en ville
23:16« Je ne regarde plus la télé,
23:18je ne regarde Netflix »,
23:19ça, c'est les dîners en ville
23:20dans le 6e arrondissement
23:21à Paris.
23:22Mais ce que je peux vous dire,
23:23c'est qu'en France,
23:24tous les soirs,
23:2421 millions de personnes
23:25devant la télé.
23:26Et le sport attire
23:27en plus des gens
23:28qui ne regardent pas la télé
23:29habituellement
23:30et qui viennent grâce au sport.
23:31Donc, c'est pour ça
23:31que c'est très important
23:32d'avoir les droits sportifs.
23:33La King Leagues pourrait arriver,
23:34la finale sur W9,
23:36par exemple,
23:36on peut imaginer ?
23:37Ah oui, oui, absolument.
23:38C'est tout à fait envisageable.
23:41Oui, oui,
23:42parce que W9
23:43est une chaîne,
23:45pareil,
23:45avec un positionnement
23:46divertissant,
23:47innovant.
23:48On diffuse de la télé-réalité.
23:50Donc, avec la King's League,
23:52on est un peu dans cet univers.
23:54Vous allez peut-être
23:54bientôt diffuser du paddle.
23:56Nicolas Taverneau
23:57va prendre les règles
23:58de NFP Médien.
24:01Donc, ça vous dit quoi ?
24:03Vous avez toujours
24:04des contacts avec lui ou pas ?
24:05Oui, bien sûr.
24:08Écoutez,
24:09j'ai lu ça,
24:10en effet,
24:10dans la presse,
24:11samedi que...
24:12La Ligue de Football Professionnel.
24:14Oui,
24:14la Ligue de Football Professionnel.
24:15Il y a un sujet
24:16autour des droits médias
24:18de la Ligue.
24:20Si vous prenez
24:21la liste des gens en France
24:22capables de résoudre
24:24cette crise,
24:25je pense qu'il coche
24:26absolument toutes les cases.
24:27Il connaît
24:28tous les présidents de clubs,
24:29il connaît
24:30tous les diffuseurs.
24:31même si ça a été
24:33propriétaire de Bordeaux,
24:34on peut le rappeler
24:34à vos éditeurs.
24:35Il a été propriétaire de Bordeaux,
24:36voilà.
24:37Donc,
24:37je pense que vraiment,
24:39je veux dire,
24:40de la cave au grenier,
24:42il connaît absolument
24:43tous les rouages
24:43et tous les interlocuteurs.
24:45Donc, voilà,
24:45après, ça reste,
24:46je pense,
24:46une mission qui n'est pas facile.
24:48Non.
24:49Mais,
24:49il a évidemment,
24:50comme tout le monde le sait,
24:51le talent pour réussir ça.
24:53Il va compter les post-its
24:55et les trombones.
24:56Méfiez-vous,
24:57la Ligue va avoir des économies.
24:59Vous pourriez vous positionner
25:00sur d'autres sports ou pas ?
25:01Ou c'est trop cher ?
25:02Sur le Tour de France,
25:03on va parler dans un instant
25:05de Paris-Roubaix,
25:07sur du tennis.
25:09Alors,
25:09le Tour de France,
25:10les droits
25:11sont en chef France Télévisions,
25:12ils ont été renouvelés récemment.
25:14Voilà,
25:14mais c'est vrai
25:15qu'on regarde tous les sports.
25:16On a diffusé en 2023
25:18la Coupe du Monde de Rugby
25:20avec France Télévisions
25:21et TF1.
25:22C'était la première fois
25:23qu'on diffusait du rugby.
25:24Ça a été un grand succès
25:25chez nous.
25:27Voilà,
25:27il y a des discussions
25:29sur le temps d'addestination.
25:30On regarde.
25:32On regarde des dossiers
25:33même autour du basket.
25:35On regarde toutes sortes d'autres choses.
25:36Mais c'est vrai
25:36qu'on est plus naturellement
25:37dans le groupe M6
25:38sur les grands sports collectifs,
25:41disons.
25:41Et puis,
25:42vous avez été les premiers,
25:43il faut le dire,
25:43parce qu'ici,
25:43c'est un combat important
25:45pour Patrick Roger.
25:46c'est les femmes dans le sport.
25:48Et c'est vrai que l'Arcom
25:49fait aussi pas mal de journées
25:51consacrées aux femmes.
25:53Et vous avez été les premiers,
25:54W9,
25:55à diffuser des compétitions
25:56sportives de femmes.
25:57Ça va être les cas
25:57dans les années qui viennent ?
25:59Alors,
25:59bien sûr,
26:00on continue de diffuser
26:01l'équipe de France féminine.
26:03On a un contrat
26:03qui couvre encore
26:05pour deux ans.
26:06J'espère bien
26:06qu'on pourra le renouveler.
26:09Là,
26:09la compétition qui arrive
26:10de l'Euro féminin,
26:11il sera malheureusement
26:12chez nos amis de TF1.
26:14Il n'est pas dans le groupe M6.
26:15Mais nous,
26:16on accompagne
26:16l'équipe de France
26:17depuis en effet
26:17très longtemps,
26:18plus de dix ans.
26:21Donc,
26:21c'est une petite fierté,
26:22je dois dire,
26:23d'avoir promu
26:24le sport féminin.
26:25Elle a été très en amont.
26:27On a fait beaucoup.
26:27On a fait des documentaires
26:28sur les joueurs.
26:30Moi,
26:30je pense qu'il y a encore
26:32une marge de progression
26:33très forte
26:33sur le sport féminin.
26:35Il leur suffit
26:36d'avoir un trophée.
26:37Il faut qu'elle gagne
26:37quelque chose.
26:38Mais l'Euro,
26:39c'est une occasion
26:39de le faire.
26:40Ils l'ont fait en Espagne,
26:43la Queen's League,
26:44absolument.
26:44Ils l'ont fait
26:45et donc ça viendra
26:46sûrement en France.
26:47Allez,
26:47merci d'avoir été avec nous
26:48Frédéric Devincel ce matin,
26:50directeur général
26:50des programmes en charge
26:51des plateformes
26:52et du sport
26:52chez groupe M6
26:53et la King's League
26:54le dimanche
26:56sur M6+.
26:57Merci d'avoir été
26:58avec nous ce matin
26:59et puis là,
27:00on va parler
27:02de Paris-Roubaix
27:03avec un doc formidable.
27:05Il n'y a pas manqué.
27:06Absolument.
27:07A tout de suite.
27:09Le 10h midi,
27:11Sud Radio Média.
27:12Valérie Expert,
27:14Gilles Ganzmann.
27:15Sud Radio,
27:17le supplément média.
27:18Le supplément média
27:19avec vous,
27:20Sacha Wouchinich,
27:22je l'ai bien dit.
27:23Merci.
27:23Vous êtes journaliste,
27:24réalisateur.
27:25On va pouvoir voir
27:27à partir d'aujourd'hui,
27:30sur France TV.
27:30C'est en ligne
27:31et samedi
27:32à 12h55
27:33sur France 3.
27:35Votre document
27:36incroyable,
27:38l'Enfer du Nord.
27:39C'est à l'occasion
27:39de la course
27:40Paris-Roubaix
27:41qui va...
27:42C'est samedi,
27:43c'est demain.
27:45C'est l'édition féminine
27:47et dimanche,
27:47ce sera l'édition masculine
27:49et donc ce documentaire
27:50l'Enfer du Nord.
27:51C'est comme ça
27:52qu'on surnomme
27:52cette course mythique.
27:54Vous avez eu la chance
27:55d'être infiltré,
27:56d'être au cœur du peloton
27:58et ça donne
27:59une séquence
28:00et ça donne
28:02une séquence
28:03absolument,
28:04enfin une séquence
28:04toute un documentaire
28:06extrêmement fort
28:07où on voit
28:07la dureté,
28:09l'Enfer
28:10n'est pas un mot usurpé.
28:12Exactement.
28:13Alors racontez-nous
28:13un petit peu
28:14comment vous êtes arrivé
28:15dans cette aventure,
28:16dans cette histoire
28:17et comment a démarré
28:18ce doc ?
28:18Alors moi,
28:19je ne connaissais pas
28:20grand-chose au vélo
28:21et il y a trois ans
28:22on m'a proposé
28:23de travailler sur
28:24Tour de France
28:25au cœur du peloton,
28:26une série Netflix,
28:27une série documentaire Netflix
28:28et je suis tombé
28:29absolument amoureux
28:30de ce sport
28:30parce que je ne peux pas
28:32concevoir qu'on fasse ce sport.
28:34C'est de la folie pure
28:35en temps de résilience,
28:38de sacrifice,
28:39c'est vraiment un sport
28:39extrêmement dur
28:41et âpre
28:42et en gros,
28:43on m'a proposé
28:43de faire un documentaire
28:44sur Paris-Roubaix
28:45et j'ai fait des reconnaissances
28:47là-bas
28:47et j'ai dit
28:47ok, je veux en être.
28:48C'est absolument...
28:49Pour ceux qui ne l'ont pas vécu,
28:50ça porte vraiment bien son nom.
28:52Alors qu'est-ce qu'il y a de différent
28:53par rapport aux autres courses
28:55ce Paris-Roubaix ?
28:57Alors, n'étant pas cycliste,
28:58je vous le dis tout de suite,
28:59voilà.
29:01Justement, c'est ça,
29:01c'est que c'est un regard extérieur
29:04où vous voyez peut-être des choses
29:06que ne verraient pas
29:06des journalistes
29:07qui font ce qu'ils sont habitués
29:10à commenter cette course
29:11depuis des années.
29:11Voilà, en fait c'était ça,
29:12c'était de montrer l'humain
29:14dans ce sport
29:15et dans cette course
29:15qui est un monument du cyclisme
29:17pour ceux qui connaissent.
29:18C'est une course du coup
29:19d'un jour,
29:20alors pour les hommes
29:21et pour les femmes maintenant,
29:22cette édition féminine
29:23a maintenant 5 ans,
29:24nous on a filmé
29:25la quatrième édition
29:26et l'édition masculine
29:27a 121 ans.
29:28Donc c'est absolument monstrueux
29:29dans l'histoire du sport.
29:31Et moi, l'idée c'était
29:32de me dire
29:33ok, imaginons que je ne sois
29:34pas féru de vélo,
29:35comment je peux faire aimer
29:36le vélo
29:36à un autre type de spectateur ?
29:40Et pour moi,
29:40c'était cet angle-là,
29:41l'humain,
29:42les sacrifices
29:43et surtout
29:43les personnes
29:45qui accompagnent
29:46ces athlètes de haut niveau,
29:47les femmes,
29:47les compagnons
29:48et c'est ce point de vue-là
29:49que je trouve hyper intéressant
29:50dans le documentaire.
29:51Alors ce qui est intéressant,
29:52c'est un peu comme des danseurs,
29:53ils ont des régimes,
29:55ils contraignent leur corps,
29:56ils entraînent
29:57leurs muscles
29:58et pour eux,
29:59c'est arrivé
30:01et déjà
30:02une victoire.
30:04C'est exactement ça,
30:05c'est la dernière folie
30:06du cyclisme
30:06comme ça a été surnommé,
30:08il y a beaucoup,
30:09c'est la dure des dures
30:10et il y a quelque chose
30:11dans le Paris-Roubaix
30:12qui est absolument imprévisible.
30:13C'est-à-dire
30:14qu'on soit outsider ou non,
30:15c'est ce que dit
30:16Emmanuel Hubert
30:16dans le documentaire
30:17tout peut arriver
30:18et c'est absolument vrai.
30:20À cause de ces fameux pavés
30:21en particulier
30:21qui sont assez
30:23terrifiants
30:25et traîtres
30:26et dans votre documentaire
30:27ce qui est intéressant aussi
30:28c'est le dispositif
30:29vous êtes réalisateur,
30:31vous êtes journaliste
30:31mais réalisateur
30:32donc il y a un parti pris
30:33dans la manière de filmer
30:35et en particulier
30:35on voit l'arrière du peloton
30:36ce qu'on ne voit pas
30:38toujours
30:39dans les commentaires
30:40en direct.
30:41Tout à fait,
30:41alors après
30:42moi je viens du cinéma
30:43du coup j'avais
30:44à cœur de sublimer
30:47aussi ce sport
30:47qui est absolument
30:48magnifique en soi
30:49et du coup
30:50on a eu un dispositif
30:51assez exceptionnel
30:52grâce aussi à notre savoir-faire
30:53sur la série Netflix
30:54où en fait
30:55on a des...
30:55ça s'appelle
30:57Au cœur du peloton
30:58sur Netflix
31:00qui a eu un succès fou
31:02il y a eu deux saisons
31:03et la troisième arrive
31:07et donc oui
31:08vous disiez
31:08ce dispositif
31:09ce que vous avez fait
31:10sur Netflix
31:11vous a aidé
31:12dans la manière
31:13de filmer justement
31:14Exactement
31:15et il y avait quelque chose aussi
31:17vous parliez
31:17de l'arrière du peloton
31:18qui était important pour nous
31:19parce qu'au-delà
31:20des résultats d'Arkea
31:21B&B Hôtel
31:22nous on a suivi
31:23comme le dit Emmanuel Hubert
31:25des outsiders
31:26donc il fallait absolument
31:27quoi qu'il arrive dans la course
31:28qu'on ait une caméra sur eux
31:29et donc avec ASO
31:31et France Télé
31:31on a réussi à avoir
31:32un de nos cadreurs
31:33équipé avec une caméra spéciale
31:35qui s'appelle
31:36un Ronin 4D
31:36dont tout le monde parle
31:38grâce à la série Adolescence
31:39sur Netflix
31:40et en fait
31:41on a des plans
31:41absolument incroyables
31:43à quelques centimètres
31:44des coureurs
31:44et des coureuses
31:45C'est le même système
31:46que sur Adolescence
31:47Exactement
31:47c'est la même caméra
31:48c'est le même système
31:49qui suit en continu
31:51et stabilisé
31:52et stabilisé
31:53dans un truc
31:54vous suivez à la fois
31:55les hommes
31:55les femmes
31:56ce qui est assez original aussi
31:58cette alternance
32:00puisqu'on voit
32:01la différence aussi
32:02qu'il peut y avoir
32:03entre la course féminine
32:04et la course masculine
32:05Alors certes
32:06il y a des différences
32:07mais l'idée du documentaire
32:08c'était aussi
32:08de montrer tous les points communs
32:09c'est le même pavé
32:10la même douleur
32:11les mêmes sacrifices
32:12les mêmes enjeux sportifs
32:13et c'est ce qu'on a essayé
32:15de montrer dans le documentaire
32:16pour moi l'originalité
32:18c'était cette idée
32:19du montage alterné
32:20sur la course hommes et femmes
32:21pour montrer qu'en fait
32:22c'était qu'un seul
32:23et même monument
32:24et c'est ça
32:26qui m'intéressait beaucoup
32:27c'était de parler
32:27des femmes dans ce sport
32:28Et la domination
32:30de Pogacar
32:31par exemple
32:32de joueurs comme ça
32:33Alors Pogacar
32:34n'était pas sur cette édition là
32:36il arrive là
32:37j'ai hâte de voir ça
32:38mais là c'était
32:39Mathieu Van Der Poel
32:40pour les hommes
32:40et Lotte Kopecky
32:41et c'est ça
32:42qui est assez incroyable
32:43c'est qu'on a
32:44les deux champions du monde
32:45qui gagnent la course
32:46avec une facilité
32:48un peu insolente
32:49Oui mais il gagne à chaque fois
32:49insolente
32:49et parfois
32:51il y a toujours
32:51cette question du dopage
32:52qui revient
32:54systématiquement
32:55quand on parle cyclisme
32:56Je pense que ça
32:57c'est un sujet
32:58malheureusement
32:59qui va poursuivre
33:00les fans de ce sport
33:02et moi je ne le traite pas
33:03dedans
33:04parce que je crois
33:04en la rédemption
33:07et l'idée que
33:08chaque équipe
33:09maintenant fait attention
33:10à ça
33:10ça a existé
33:10je pense que personne
33:11ne s'en cache
33:12mais ce n'est vraiment
33:13pas le sujet du documentaire
33:14Non non ce n'est pas le sujet
33:15mais le sujet
33:16la question se pose
33:17à chaque fois
33:18bien sûr
33:18on parle de ces champions
33:19qui gagnent tout
33:20avec une facilité déconcertante
33:23quand on voit
33:23des scores pareils
33:25et des stats pareils
33:26c'est sûr
33:26je pense que
33:27des gens peuvent
33:28se poser la question
33:28mais c'est quand même
33:30un incroyable sport
33:32de souffrance
33:34de souffrance
33:35et de folie
33:35ça pense à quoi
33:37un cycliste
33:39quand il roule
33:39à la douleur
33:41je pense qu'ils sont
33:42en permanence
33:43c'est-à-dire que
33:44quand ils démarrent
33:44la course
33:45parce qu'on se dit
33:47ils roule
33:47ils roule
33:47alors est-ce qu'ils pensent
33:49tiens
33:49j'ai pas acheté
33:50de clémentine hier
33:51ou est-ce qu'ils pensent
33:52à la douleur
33:53ou est-ce que
33:53est-ce que vous vous êtes demandé
33:55un peu
33:56ce qu'il y avait
33:57dans leur tête
33:58et qu'est-ce qui se passait
34:00quand ils roulaient
34:00je pense que c'est
34:01extrêmement stratégique
34:03et long
34:03comme épreuve
34:04en fait il faut faire
34:05comprendre aux gens
34:05que c'est une course
34:06qui dure plusieurs heures
34:07donc je pense que
34:08c'est une concentration
34:09maximale sur
34:10être bien placé
34:12avant chaque secteur pavé
34:13parce qu'en gros
34:14on passe d'une autoroute
34:15à une route
34:16extrêmement étroite
34:17où en gros
34:18pour s'en rendre compte
34:19vous le verrez
34:20dans le documentaire
34:20c'est qu'on est
34:22à quelques centimètres
34:24du public
34:24vous avez fait
34:27à l'intérieur
34:28du Tour de France
34:28il y a une saison 3
34:29vous avez filmé
34:31le Tour de France
34:31qui arrive là ?
34:33on a filmé
34:34l'édition précédente
34:35parce que
34:36dans la nouvelle édition
34:37il y a quelque chose
34:38d'incroyable
34:38c'est que vous savez
34:39que le cyclisme
34:40a été un carton
34:41durant les Jeux Olympiques
34:42en France
34:43ça a été un succès fou
34:44et pourquoi il y a eu
34:45un succès
34:46c'est parce qu'ils ont été
34:47sur la butte Montmartre
34:48et la butte Montmartre
34:49qui est-ce qu'elle a ?
34:50elle a aussi
34:51des difficultés
34:52non seulement pour grimper
34:53mais il y a aussi
34:54des pavés
34:55écoutez
34:55c'est l'une des images
34:58mémorables
34:59des JO de Paris
35:00une ambiance
35:03qui monte
35:04autant que la route
35:05dans les ruelles
35:06de Montmartre
35:06le public déchaîné
35:08au passage des cyclistes
35:10on est là pour les Français
35:11pour le spectacle
35:12c'est incroyable
35:13l'ambiance est vraiment géniale
35:14on s'amuse vraiment bien
35:15le temps passe très vite
35:16on chante beaucoup
35:17des chants
35:21des rires
35:22un coureur
35:23acclamé
35:23à sa sortie des toilettes
35:25cette proximité joyeuse
35:27avait marqué les sportifs
35:28dans Montmartre
35:29le bruit était juste
35:30fabuleux
35:31et c'est ça
35:32qui était très fort
35:34après j'ai forcément
35:35les images de l'arrivée
35:36moi plutôt
35:36va-t-on revivre
35:38ces moments-là
35:39en juillet prochain
35:40l'ultime étape du tour
35:41pourrait bien passer
35:42par Montmartre
35:43le Tour de France
35:44sur la butte
35:45voilà qui va parler
35:46au monde entier
35:47ce serait un astucieux
35:48mélange de Paris-Roubaix
35:49pour les pavés
35:50et d'Alpes-Duez
35:51pour l'ambiance
35:52ça changera en tout cas
35:54des dernières étapes
35:55habituels
35:55sans relief
35:56sans enjeux
35:58où les concurrents
35:59trinquent en roulant
35:59c'est génial
36:00pour cette année
36:01de passer par Montmartre
36:02surtout que moi
36:03j'ai une chance folle
36:04c'est que j'étais
36:04en immersion
36:05avec la Soudal Quick-Step
36:06donc Remco Evenpool
36:07donc je peux vous dire
36:09que je l'ai vécu
36:10je l'ai vécu vraiment
36:11au cœur
36:13de cette victoire
36:13c'est incroyable
36:15et du coup
36:16vous êtes devenu
36:17vous comprenez un peu mieux
36:18vous personnellement
36:19qu'on puisse faire
36:21ce sport
36:21absolument
36:22alors je vous avoue
36:23que moi j'utilise
36:24une bicyclette électrique
36:24en tout cas
36:29je suis sportivement
36:30sur de l'électrique
36:31après oui
36:32j'ai surtout compris
36:33que ce n'était pas du tout
36:34un sport individuel
36:35et c'est ça qu'il faut
36:35souligner pour ceux
36:36qui ne connaissent pas
36:37c'est extrêmement stratégique
36:39et toute une équipe
36:39travaille pour un coureur
36:41ça aurait un intérêt
36:42c'est une question bête
36:43je le dis tout de suite
36:44ça aurait un intérêt
36:45de faire un tour de France
36:46des vélos électriques
36:48pour promouvoir l'écologie
36:52vraisemblablement
36:53après ce qui est incroyable
36:54c'est de voir
36:55ce que font ces êtres humains
36:56sans moteur
36:57c'est-à-dire qu'ils vont
36:58plus vite que moi
36:59avec mon moteur
37:00donc pour ceux
37:01qui ne connaissent pas le vélo
37:02les statistiques
37:04ne parlent pas
37:04mais c'est incroyable
37:05est-ce que vous avez
37:06fait des recherches
37:07l'édition qui a été
37:09la plus dantesque
37:10et c'est laquelle ?
37:11il y en a eu beaucoup
37:12je pense même
37:13après-guerre
37:14ça a été très très dur
37:16c'est des secteurs pavés
37:17qui sont
37:17oui c'est ça que je voulais dire
37:20Montmartre
37:20des pavés d'accord
37:21mais les pavés de Roubaix
37:23comme on les a filmés
37:23dans le documentaire
37:24en macro
37:25ça vous donne la...
37:26ils sont entretenus ou pas ?
37:27ils sont...
37:28alors j'ai pas envie
37:29de spoiler tout
37:30pour les spectateurs
37:31mais regardez
37:32il y a...
37:33c'est expliqué
37:34dans le blog
37:35ça la compétition
37:36a sauvé les pavés
37:38en fait globalement
37:38et beaucoup de gens
37:39travaillent
37:40à continuer
37:41ce monument du sport
37:42document formidable
37:44donc à l'occasion
37:46donc du Paris-Roubaix
37:47ce sera
37:48pardon
37:50sur France 3
37:51samedi à 12h55
37:53et c'est déjà
37:54sur la plateforme
37:55de France.tv
37:55et c'est déjà sur la plateforme
37:56de France.tv
37:57l'enfer
37:58l'enfer du nord
38:00qui porte si bien son nom
38:01merci d'avoir été avec nous
38:03Sacha Wushinich
38:04merci à vous
38:06merci à vous
38:06merci beaucoup
38:07et tout de suite les débats
38:08Sud Radio
38:09votre attention
38:10est notre plus belle récompense