• il y a 2 mois
Les informés du vendredi 27 septembre 2024

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00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Matey.
00:07Bonsoir à toutes et à tous, à la une, cette question ce soir,
00:11le conflit entre Israël et le Liban a-t-il pris un tournant décisif
00:14après ces frappes aériennes israéliennes sur le sud de Beyrouth,
00:18la capitale libanaise, elles ont visé notamment le bastion du Hezbollah,
00:21son chef est en vie d'après la milice chiite,
00:24des attaques qui interviennent quelques heures seulement
00:27après le discours à l'ONU du premier ministre israélien,
00:30Israël continuera au Liban jusqu'à ce que tous ses objectifs
00:34soient atteints, a dit Benjamin Netanyahou.
00:36En France, c'est un mot qui retient l'attention,
00:39oui, dit le nouveau garde des Sceaux Didier Nigaud,
00:41oui à l'inscription du consentement dans le droit français,
00:45jusqu'ici absent la définition du viol,
00:47question posée en référence à ce procès hors norme des viols,
00:50dit de Mazan Gisèle Pellicot, abusé par une cinquantaine d'hommes.
00:54Et puis un chiffre aussi ce soir, plus 1,2%,
00:57les prix certes continuent d'augmenter en France,
01:00mais l'inflation ralentit,
01:01quelles conséquences pour notre portefeuille et pour notre économie ?
01:05Bonsoir Marie-Estelle Pech, rédactrice en chef Société,
01:09à Marianne à vos côtés, Patricia Lébonnière, bonsoir,
01:12grand reporter, vous avez notamment couvert de grands conflits internationaux,
01:15votre livre « Au cœur du chaos » est paru il y a un an tout pile.
01:19Bonsoir Véronique Reyssoult, présidente de Backbone Consulting,
01:22tête de conférence en communication de crise à Sciences Po,
01:25votre livre à vous, c'est « L'ultime pouvoir, la phase cachée des réseaux sociaux ».
01:28Et bonsoir Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint au journal Le Parisien,
01:32aujourd'hui en France, c'est parti pour une heure de débat.
01:37Les images sont extrêmement impressionnantes ce soir au Liban,
01:40vont-elles faire basculer le conflit dans une autre dimension ?
01:43Six immeubles détruits dans la banlieue sud de Beyrouth,
01:46capitale du Liban après des frappes aériennes israéliennes.
01:49Le quartier général du Hezbollah a notamment été pris pour cible.
01:53Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n'a pas été touché,
01:56c'est ce que disent des responsables du Hezbollah.
01:58Vous le savez, le Liban est la cible d'attaques
02:00qui sont montées en intensité ces derniers jours.
02:03Le Hezbollah vise de son côté le nord d'Israël.
02:05Ce soir, le conflit a donc peut-être pris un tournant décisif.
02:08Écoutez, Anthony Samrani, il était tout à l'heure en direct sur France Info,
02:12il est le co-rédacteur en chef du journal L'Orient Le Jour,
02:15basé justement à Beyrouth.
02:18Assez évident que c'est un tournant.
02:20Que Hassan Nasrallah soit vivant ou non d'ailleurs,
02:23c'est presque secondaire.
02:25Le fait d'avoir frappé la banlieue sud avec cette intensité,
02:29c'est le début d'une guerre de grande ampleur et qui risque d'être longue.
02:35Benjamin Netanyahou a le sentiment qu'il est en train de gagner,
02:38il veut aller plus loin.
02:39La question ce soir, c'est est-ce qu'il est allé trop loin ?
02:42Et en même temps, il a certainement pesé les risques avant de faire cette frappe
02:46et cette frappe montre qu'il est prêt à une guerre totale contre le Hezbollah
02:50et peut-être même contre l'Iran en cas d'implication iranienne.
02:53Des frappes, je vous le disais, qui interviennent quelques heures
02:55seulement après le discours de Benjamin Netanyahou à la tribune de l'ONU à New York
02:59lors de l'Assemblée Générale.
03:01Le Premier ministre israélien qui n'a même pas évoqué les demandes
03:04de cesser le feu exprimé par les États-Unis.
03:06Et la France, 21 jours d'arrêt.
03:08Les frappes qui ont déjà fait plus de 600 morts en 10 jours.
03:11Benjamin Netanyahou qui pointe du doigt la responsabilité du Hamas,
03:15le mouvement chiite libanais.
03:18Pas plus tard que cette semaine, les forces de défense israéliennes
03:21ont détruit une grande partie des roquettes du Hezbollah
03:24fabriquées grâce au financement de l'Iran pendant trois décennies.
03:27Nous avons éliminé des commandants militaires de haut rang
03:30qui ont versé non seulement le sang israélien, mais aussi le sang américain et français.
03:35Nous avons ensuite éliminé leurs remplaçants, puis les remplaçants de leurs remplaçants.
03:40Et nous continuerons à dégrader le Hezbollah jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints.
03:46Henri Vernet, je me tourne vers vous.
03:48Vous revenez tout juste d'ailleurs du Canada et de New York
03:51où se déroulait cette assemblée générale de l'ONU.
03:54Il n'a pas perdu de temps le Premier ministre israélien.
03:56Il y a d'ailleurs quitté New York ce soir pour se rendre en Israël.
03:58Il n'a pas perdu de temps, quelques heures seulement après ce discours.
04:01Oui, non seulement le discours, mais d'ailleurs dès après la proposition franco-américaine,
04:06puis rejointe par d'autres pays, dont pas mal de pays arabes d'ailleurs.
04:09Dès ce moment-là, il avait dit que non, de toute façon, lui, il continuerait.
04:13L'objectif est de détruire le Hezbollah comme l'objectif est de détruire le Hamas.
04:18Donc avant même ce discours.
04:19Mais c'est vrai que ce discours, il est marquant.
04:22En effet, c'est une fin de non-recevoir totale.
04:24Mais le simple fait de poursuivre des bombardements,
04:26même de les intensifier comme on le voit ce soir,
04:28après que cette proposition a été mise sur la table,
04:31montrait bien qu'il n'était pas question.
04:33Mais dans ce discours, en effet, c'est vraiment une fin de non-recevoir.
04:36Il montre à quel point, en réalité, Netanyahou,
04:39il se contrefiche de ce qui se passe à l'ONU,
04:41de ce qui se passe dans les chancelleries.
04:43Il le montre dans le discours.
04:45Il donne ses objectifs.
04:46Il explique pourquoi il tient absolument à détruire le Hezbollah
04:50comme il n'a évidemment pas renoncé à Gaza vis-à-vis du Hamas.
04:54Ce qui était assez frappant aussi d'ailleurs,
04:56c'est que dans ce discours, il a fait un rappel historique.
05:00On vient d'entendre, c'est vrai, le Hezbollah qui est créé dans les années 80,
05:04c'est un décret, comment dire, des démolas iraniens.
05:08C'est vraiment le Hezbollah,
05:10c'est un instrument de l'exportation de la révolution islamique iranienne.
05:14C'est vraiment ça.
05:15Il refait cet historique quand il parle de sang américain et de sang français.
05:18Oui, c'était les explosions, les attentats,
05:20notamment pour la France, l'immeuble de Drakkar dans les années 80,
05:23où plus de 80 paras sont morts.
05:26Mais bref, il veut toujours globaliser.
05:28C'est-à-dire que les Américains et les Français proposent une trêve,
05:31mettent ça sur la table et il leur répond
05:33« Mais attendez, le Hezbollah c'est votre ennemi aussi ».
05:35Donc il y a toujours cette rhétorique.
05:36Et puis il y a cette référence à la Shoah qu'on n'a pas entendue là.
05:39Mais il montre bien.
05:40Il revient à un combat qu'il juge existentiel.
05:43Et au nom de ça, ce qu'il dit au reste du monde, c'est « Laissez-moi faire ».
05:46Alors évidemment, c'est la vision israélienne.
05:48– On reviendra sur le cessez-le-feu refusé par Benyamin Netanyahou.
05:51Patricia Lémonnier, je voulais votre regard également.
05:54On entendait tout à l'heure Anthony Samrani du journal L'Orient-le-Jour
05:57parler de guerre totale, d'un tournant peut-être décisif
06:00dans ce qui se passe actuellement au Liban.
06:02– C'est un tournant parce que pour une fois, effectivement,
06:06les Israéliens l'ont dit, ils ont visé quand même Nasrallah.
06:09Et donc jusqu'à présent, on savait qu'ils avaient hésité
06:12à le viser au début de cette guerre.
06:14Ça avait été dit, enfin pas ouvertement, mais plus ou moins su.
06:17Et ils avaient dit non.
06:19Benyamin Netanyahou avait dit non, on ne le fait pas.
06:21Alors qu'ils étaient prêts, puisque cette guerre finalement,
06:24il la prépare depuis, j'ai envie de dire,
06:26ils ont appris de 2006 des erreurs qui ont été commises.
06:29Et donc depuis 2006, et en particulier en ayant vu
06:32ce que le Hezbollah a fait et a mené en Syrie,
06:35ils ont beaucoup appris.
06:37Le Hezbollah, il faut savoir, s'est agrandi,
06:39c'est devenu une gigantesque machine de guerre,
06:43mais aussi une machine sociale, une machine politique,
06:46donc beaucoup plus pénétrable au niveau aussi information,
06:50une machine corruptible en quelque sorte.
06:52Et puis une machine qu'ils ont pu totalement étudier du haut.
06:55Donc cette guerre, ils l'ont préparée.
06:58Reste à savoir maintenant la question,
07:00c'est qu'on va voir si Nasrallah est mort,
07:03puisque c'était la cible.
07:05Ils en ont, dit-on, parlé au moment de l'opération
07:08avec les Américains.
07:10Dissent-ils, ils ne les ont pas prévenus avant.
07:12Enfin, c'est ce que les Américains disent.
07:14Ils comprennent les informations avec des pincettes pour l'instant.
07:16Enfin, ce qu'ils se disent, c'est qu'ils seraient pour l'instant
07:18peut-être blessés, on ne sait pas.
07:20Mais en tout cas, ce qu'on saura assez vite,
07:22parce que le Hezbollah dit toujours,
07:25quand ses combattants, quand ses chefs meurent,
07:27ils les nomment, ils le disent,
07:29parce qu'aux yeux du Hezbollah, c'est un honneur
07:31de mourir pour la cause.
07:33Donc il n'y aura pas, on ne va pas cacher,
07:35comme dans certains endroits,
07:37on va savoir très vite ce qui s'est passé.
07:39Et en tout cas, oui, c'est un tournant,
07:41en ce sens qu'ils ont franchi une ligne
07:43en visant Nasrallah.
07:45Alors maintenant, reste à savoir,
07:47bon, ce qui s'est passé sur Nasrallah,
07:50mais comment va réagir l'Iran,
07:52parce qu'effectivement, là, je crois qu'une...
07:54Vraiment, c'est autre chose, Nasrallah.
07:56Ce n'est pas les combattants.
07:58Ce n'est pas les chefs.
08:00On évoquait une incursion terrestre israélienne
08:02ces derniers jours, dans Beyrouth.
08:05Finalement, c'est à nouveau par les airs,
08:08cette attaque aérienne israélienne,
08:11ce soir, c'est par là que sont venues ces attaques.
08:13Il ne faut pas exclure aussi une intervention terrestre.
08:16Ça pourrait tout à fait se produire,
08:18et on sait d'ailleurs ce qui se passe
08:20quand il y a des...
08:22Historiquement, quand il y a eu des invasions terrestres
08:24d'Israël vis-à-vis du Liban,
08:26en 1978,
08:28quand ils cherchaient
08:30à neutraliser l'OLP,
08:32eh bien, tout le sud du Liban
08:34était occupé.
08:36Ils n'en sont partis qu'en 2000.
08:38Donc, ça peut durer très longtemps,
08:40et ce qu'on peut retenir aussi ce soir,
08:42c'est que c'est vrai qu'on a le sentiment
08:44d'avoir atteint une sorte de point de non-retour.
08:46On a l'impression que tout ce Moyen-Orient,
08:48c'est la loi d'Italion, la loi du plus fort,
08:50et l'Europe serait bien avisée
08:52d'essayer de peser davantage
08:54pour essayer de faire baisser
08:56un peu l'intensité de ce conflit,
08:58parce qu'on a le sentiment
09:00que ça va continuer,
09:02d'autant plus que Netanyahou,
09:04il est plutôt soutenu sur ce front-là
09:06par la population israélienne,
09:08parce qu'il ne faut pas oublier tout de même
09:10que depuis l'année dernière,
09:12depuis un an environ,
09:14le Hezbollah attaque le nord d'Israël.
09:16On a plusieurs dizaines de milliers d'Israéliens
09:18qui ont été obligés de partir,
09:20dans leur propre pays,
09:22parce qu'ils sont soumis également
09:24à des attaques du Hezbollah.
09:26Autant le positionnement
09:28de Netanyahou
09:30sur le front palestinien
09:32est moins soutenu
09:34par la population israélienne,
09:36autant sur ce front-là, c'est plus simple pour lui.
09:38Il a davantage de soutien.
09:40Je ne vois pas bien ce qui pourrait l'arrêter.
09:42Il a aussi tous ces ministres ultra
09:44qui le poussent à continuer
09:46ces attaques.
09:48Parce qu'il était en difficulté
09:50avant octobre 2023
09:52sur le plan de la politique intérieure.
09:54Aujourd'hui,
09:56il peut espérer continuer comme ça
09:58avec ces deux conflits ouverts.
10:00On va en parler de toutes ces problématiques.
10:02René Kreissoul, vous êtes un peu notre vigie
10:04dans les informés, sur les réseaux sociaux.
10:06On en parle beaucoup ce soir de cette attaque
10:08sur Beyrouth.
10:10On parle déjà beaucoup depuis le 23 septembre
10:12des bombardements au Liban.
10:14Pour vous donner une idée, il y a à peu près
10:1660% du monde depuis le 23 septembre
10:18autour d'Israël, Netanyahou,
10:20le Liban, Hezbollah.
10:22À peu près 60%
10:24c'est aux Etats-Unis.
10:26Le reste du monde commande.
10:28Et évidemment, il y a de nouveau un pic là.
10:30Ce qui est intéressant, c'est de voir que
10:32on a plutôt quelque chose
10:34qui est de l'ordre du soutien des populations
10:36israéliennes, quand on regarde ce qui se dit.
10:38Il y a d'ailleurs un sondage qui est sorti
10:40dans le quotidien
10:42Ma'ariv
10:44qui montre
10:46que la popularité
10:48de Netanyahou remonte un peu.
10:50Parce qu'on n'oublie pas
10:52mais on ne l'a pas forcément rappelé.
10:54Le 7 octobre, c'est bientôt.
10:56C'est une date qui va être extrêmement
10:58importante. Et donc, en fait, les Israéliens
11:00ont aussi besoin de ça.
11:02À l'international, ça passe moins.
11:04Et d'ailleurs, vous avez dû voir, Henri,
11:06des manifestations dans New York
11:08contre l'arrivée de M. Netanyahou.
11:10Et hier, au Canada,
11:12à Montréal, contre Macron
11:14pour son soutien présumé, ce qui est d'ailleurs
11:16relativement contre-productif.
11:18Parce qu'en réalité, la France demande le cessez-le-feu.
11:20Mais bien sûr, l'Occident
11:22est totalement misé le deux poids deux mesures.
11:24Mais du côté israélien, ça passe plutôt bien.
11:26Donc on voit bien qu'on a quelque chose
11:28qui est très commenté, qui est compliqué.
11:30Et dans les commentaires, il y a effectivement
11:32les images qui participent
11:34au volume parce qu'elles sont impressionnantes.
11:36Même s'il y a toujours des gens qui expliquent que
11:38comme ce sont des attaques
11:40ciblées, c'est peut-être impressionnant
11:42par le volume, mais des fumées...
11:44Enfin, il y a des morts.
11:46Mais c'est dans les explications.
11:48Il y a vraiment beaucoup de morts.
11:50Mais ça fait forcément énormément rêve.
11:52Oui, bien sûr.
11:54On va continuer à en parler dans un instant, si vous le voulez bien.
11:56La suite des informés, 20h15, Le Fil Info.
11:58D'abord, Emmanuel Langlois.
12:00Pas de répit, donc, dans la guerre au Proche-Orient
12:02de violentes explosions entendues à Beyrouth.
12:04Ce soir, selon l'agence officielle libanaise,
12:06une série de frappes ont visé la banlieue
12:08au sud de la capitale.
12:10Israël reconnaît avoir pris pour cible
12:12le quartier général du Hezbollah,
12:14le mouvement armé libanais.
12:16Un premier bilan des autorités locales
12:18fait état de deux morts et 76 blessés.
12:20En France,
12:22de nouveaux entrants au gouvernement.
12:24La députée horizon Charlotte Parmentier-Lecoq
12:26est nommée ministre du Handicap.
12:28Quant à Jean-Louis Thiriot,
12:30député de la droite républicaine,
12:32il devient lui ministre délégué
12:34aux anciens combattants.
12:36Le Canada écope d'une amende
12:38de 91 millions d'euros
12:40du régulateur irlandais.
12:42La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp
12:44est condamnée pour avoir manqué
12:46de transparence après une faille de sécurité
12:48affectant les mots de passe
12:50de ses utilisateurs.
12:52Enfin, Zeus, le fameux cheval
12:54en aluminium qui avait fendu l'eau
12:56de la Seine lors de la cérémonie d'ouverture
12:58à des chansons olympiques,
13:00il sera exposé au château de Versailles
13:02à partir de mardi jusqu'au 24 novembre.
13:04La sculpture animée sera visible de loin
13:06gratuitement à travers la grille de l'entrée
13:08mais pour l'admirer de près,
13:10il faudra acheter un billet d'entrée
13:12au château de Versailles.
13:14France Info
13:1820h, 21h,
13:20les informés, Victor Matei.
13:22Et nous continuons de décrypter
13:24ce soir dans les informés
13:26les conséquences de ces frappes,
13:28ce soir des frappes aériennes israéliennes
13:30sur le sud de Beyrouth,
13:32deux morts, bilan provisoire,
13:34le quartier général du Hezbollah
13:36qui était, semble-t-il, visé directement
13:38par l'armée israélienne.
13:40Henri Vernet, on parlait à la fois
13:42du soutien qu'a
13:44Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien,
13:46aussi de sa coalition très droitière,
13:48très vatanguerre qu'il faut satisfaire.
13:50Oui, enfin, malgré tout, il y a quand même des débats
13:52dans l'association israélienne. Gaza, par exemple,
13:54là, c'est un peu contesté, mais surtout
13:56parce qu'on reproche à Netanyahou,
13:58à la population israélienne, de ne pas s'occuper des otages.
14:00Et c'est vrai que Netanyahou, dès le 8 octobre,
14:02il a mis les otages un peu de côté.
14:04Lui, son truc, c'est vraiment...
14:06Enfin, quand je dis Netanyahou, c'est en effet lui et c'est son appareil,
14:08c'est-à-dire l'appareil sécuritaire
14:10et les ultras qui peuvent être dans...
14:12Oui, il y a ces deux objectifs officiels qui sont
14:14de détruire le Hamas et de ramener
14:16les otages. Pour l'instant, aucun des deux n'est...
14:18Oui, mais sauf que les otages, on voit bien que non,
14:20ce n'est pas la préoccupation première de Netanyahou,
14:22c'est vraiment répondre à ce qu'il considère
14:24comme son défi sécuritaire et vraiment
14:26d'être sur les limites du Hamas.
14:28Donc, le soutien,
14:30oui. Néanmoins, quand même,
14:32on a vu que quand il y a eu cette proposition de Trèves,
14:34quand même, les Américains
14:36étaient dedans. Et ça, c'est très important.
14:38C'est vrai que cette initiative...
14:40Donc, OK, on peut penser que là, elle a vraiment fait pchit,
14:42qu'il n'y aura pas de suite.
14:44Sait-on jamais, parce que là, il y a une opération,
14:46il y a quand même... La pression, elle commence
14:48malgré tout à monter, parce que là,
14:50il y avait les images insoutenables de Gaza.
14:52On peut imaginer qu'il y aura des images insoutenables
14:54d'Oliban, si jamais il y a
14:56en effet une offensive terrestre
14:58comme il y en avait eu...
15:00Et sur cette coalition par laquelle il est tenu, d'une certaine manière.
15:02Et ça, c'est important, quand même, le fait
15:04que les Américains soient rentrés là-dedans,
15:06parce que c'est vraiment une façon pour
15:08rappeler Netanyahou, pour rappeler
15:10un peu Israël, quand même, à cette désescalade.
15:12Et on voit bien qu'en effet, vous disiez
15:14est-ce qu'ils ont prévenu les Américains dans l'opération
15:16contre Nasrallah ? Ben oui,
15:18peut-être, mais enfin, voilà, mollement.
15:20Et par exemple, ce qui est très clair,
15:22c'est que les Français et les Américains
15:24étaient totalement en liaison
15:26avec les Israéliens quand ils ont bâti
15:28cette proposition de Trèvres,
15:30et donc les Israéliens étaient plutôt pour.
15:32D'ailleurs, comme côté arabe,
15:34les pays arabes, un petit peu le Hezbollah aussi,
15:36parce que malgré tout, il y a quand même des contacts extrêmement discrets,
15:38mais qui existent. Et en fait,
15:40ils n'y sont qu'à un côté, mais ils s'assoient dessus
15:42dès le lendemain, parce que c'est d'abord, je le disais,
15:44avec ce côté, cette guerre
15:46existentielle à leurs yeux, c'est pour ça
15:48aussi qu'il y a eu donc, aujourd'hui,
15:50à l'ONU, cette référence à la Shoah,
15:52et que donc, c'est ça qui prime,
15:54et que le reste du monde, les pressions,
15:56l'influence que les uns et les autres peuvent
15:58essayer de jouer, eh bien, ça n'entre pas
16:00en ligne de compte tant que le but n'est pas arrivé.
16:02Néanmoins, il y a quand même
16:04des débats en Israël,
16:06des débats en tout cas, une opinion qui peut s'exprimer,
16:08et cette proposition de Trèvres,
16:10elle a fait, elle a provoqué
16:12quelques réactions.
16:14À un mois et demi de la présidentielle américaine,
16:16les États-Unis sont inaudibles sur le sujet.
16:18Aujourd'hui, Israël ne les écoute plus du tout.
16:20Je crois de toute façon que
16:22Israël n'écoute pas les États-Unis.
16:24Je veux dire, Israël fait ce qu'elle veut
16:26par rapport, parce que, qu'est-ce qui s'est passé
16:28quand, après le 7 octobre ?
16:30En fait, c'est le contrat de base,
16:32j'ai envie de dire, qui était entre les dirigeants
16:34israéliens et son peuple, c'est-à-dire,
16:36je vous assure la sécurité, vous serez dans cet État,
16:38et vous aurez la sécurité, qui était rompue.
16:40Donc là, maintenant, après,
16:42ce qui était fait, c'était rétablir ce contrat.
16:44Et rétablir ce contrat,
16:46alors, on peut dire, Netanyahou veut aussi
16:48assurer sa survie, il a des procès,
16:50on connaît toutes ces histoires, etc.
16:52Mais, au niveau du ressenti de la population
16:54israélienne, c'était que le contrat était rompu
16:56et qu'il se sentait en insécurité. Maintenant,
16:58je crois que le contrat,
17:00la sécurité est rétablie. Et c'est pour ça
17:02que, vous disiez que Gaza
17:04est un sujet plus sensible.
17:06Il est plus sensible, il divise les Israéliens
17:08pour une raison très simple, c'est parce qu'une partie
17:10des Israéliens a des amis otages,
17:12des familles otages. Donc, le sujet
17:14ne fait pas l'unanimité
17:16en Israël. Ce qui fait l'unanimité
17:18en Israël, c'est le Hezbollah,
17:20la menace extérieure et c'est l'Iran.
17:22Donc, pour revenir à votre question,
17:24Netanyahou, qui était en difficulté
17:26cet octobre, c'était la fin.
17:28On l'a vu progressivement remonter,
17:30comme vous le disiez très justement.
17:32Et là, maintenant, s'il y avait des élections,
17:34il sera peut-être réélu.
17:36On est à touche-touche.
17:38Il est passé devant,
17:40c'est un peu compliqué, il est à touche-touche, on va dire.
17:42Donc, avec
17:44cette opération-là,
17:46c'est tout bénef pour lui. Parce que
17:48l'Iran a une capacité
17:50de cristalliser
17:52la population
17:54derrière son leader.
17:56Alors que le vrai problème, il est où, le vrai problème ?
17:58Il n'est pas tant en Iran,
18:00il est à l'intérieur. Le vrai problème,
18:02c'est les Palestiniens.
18:04À l'ONU,
18:06il y a eu un mot.
18:08Le vrai problème, c'est comment règle-t-on
18:10la Cisjordanie ? Comment règle-t-on
18:12les colonies de peuplement ?
18:14Comment règle-t-on Gaza ? Un seul mot
18:16sur Gaza, dans ce discours, il faudrait
18:18avoir une administration civile.
18:20Ça veut dire quoi, une administration civile ?
18:22Donc, je crois qu'il y a une espèce de course
18:24en avant pour punir
18:26ceux qui nous tirent dessus.
18:28Et c'est vrai. Mais il n'y a
18:30aucune proposition de règlement, et c'est vraiment ça
18:32qui pose problème aujourd'hui.
18:34Vous avez évoqué l'Iran, Patricia Benyamin Netanyahou,
18:36qui s'est adressée directement
18:38à Téhéran, tout à l'heure, depuis l'ONU
18:40et New York. Écoutez.
18:42J'ai un message
18:44pour ces tyrans de Téhéran.
18:46Si vous nous frappez,
18:48nous vous frapperons.
18:50There is no place
18:52There is no place
18:54in Iran
18:56that the long arm of Israel cannot reach.
18:58Il n'y a aucun endroit que nous ne pourrons pas
19:00atteindre grâce à nos armes de longue portée.
19:02Et il en va de même du reste du Moyen-Orient.
19:04Voilà le message envoyé
19:06par Benyamin Netanyahou à Téhéran,
19:08à l'Iran, si vous nous frappez,
19:10nous nous frapperons aussi, Véronique Raissoul.
19:12Oui, et ce qu'on a, c'est qu'il y a énormément
19:14de messages, et les Israéliens,
19:16et les soutiens israéliens, ne s'exprimaient pas tant que ça
19:18depuis quelque temps, et là, comme une espèce
19:20de mobilisation derrière,
19:22alors sans solution, certes,
19:24mais ça fonctionne, et puis on est dans l'émotion,
19:26et de nouveau, le 7 octobre,
19:28et les otages, c'est un sujet
19:30extrêmement sensible
19:32pour les Israéliens, trouvant qu'il n'y avait pas
19:34assez, et le Hezbollah, c'est le seul
19:36sujet sur lequel ils sont tous d'accord, donc
19:38finalement, ça fonctionne, et
19:40l'expression en soi, c'est toujours révélateur,
19:42quand des gens qui n'osaient pas parler, se mettent à
19:44parler, ça prouve qu'il y a quelque chose
19:46de fort dans la population qui est en train de se passer.
19:48Maria Stelpech ?
19:49Oui, et puis le Hezbollah est coincé,
19:51en fait, parce qu'il a joué l'escalade
19:53en soutenant le Hamas,
19:55et il se retrouve un peu
19:57seul, d'une certaine façon, face à Israël,
19:59et d'autant plus
20:01qu'Israël, effectivement, comme vous le disiez,
20:03aussi en plein intérieur, a une légitimité,
20:06et même à l'extérieur, peut sembler avoir
20:08une légitimité plus forte, parce qu'il s'agit
20:10de faire, encore une fois, revenir, en tout cas,
20:12sur le papier,
20:14faire revenir cette fameuse population
20:16du nord Israël, dans ses maisons,
20:18son territoire, etc.
20:20Sauf qu'on voit bien que ce n'est pas la seule raison,
20:22et vous l'avez bien soulevé,
20:24pour laquelle
20:26Netanyahou attaque
20:28le Hezbollah, puisqu'en réalité,
20:30ne serait-ce qu'avec cette trêve
20:32qui avait été proposée par les Etats-Unis
20:34à la France, il était question, justement,
20:36de permettre à ces populations de revenir dans leurs terres.
20:38Là, ça va beaucoup plus loin que ça,
20:40puisqu'on est, encore une fois,
20:42dans une sorte de
20:46retour de la force dans cette partie du monde,
20:48on peut même
20:50parler d'effacement du droit international,
20:52je ne suis pas une spécialiste
20:54du sujet, mais quand même, ces attaques
20:56d'Israël
20:58au Liban,
21:00on pourrait en parler, ça va quand même assez loin.
21:02Au Liban, en prochain,
21:04malheureusement, le droit international, ça fait longtemps
21:06qu'il est effacé, c'est bien le drame, d'ailleurs,
21:08et l'ONU, c'est un rétéâtre d'ombre, vous disiez,
21:10il y a eu un mot sur Gaza, oui, dans le discours
21:12de Netanyahou, il y en a eu dans beaucoup d'autres discours,
21:14y compris dans celui de Macron, quand il a parlé,
21:16y compris dans celui de Erdogan,
21:18le turc Erdogan, qui a donné l'influence à la région,
21:20qui lui a dit, l'ONU est morte,
21:22l'ONU meurt à Gaza,
21:24et l'ONU, en fait, s'est fait tirer dessus à boulet rouge,
21:26c'est ça le paradoxe de cette
21:28assemblée générale, où une centaine
21:30de dirigeants sont réunis,
21:32et en réalité, c'est une instance
21:34qui n'a plus de pouvoir, d'abord.
21:36Abdallah a été très violent.
21:38Oui, bien sûr, mais beaucoup ont été violents.
21:40Yémin Netanyahou a eu
21:42ses mots, aujourd'hui, parlant de farce méprisante.
21:44Oui, mais finalement, tout le monde
21:46tire sur l'ONU, c'est pas...
21:48Mais en même temps, je m'assure, on n'a que ça.
21:50Autant le conseil
21:52de sécurité,
21:54est une instance
21:56qu'on peut critiquer avec les droits de veto
21:58qui bloquent toute la machine, autant,
22:00sur un plan international, cette énorme
22:02assemblée est le seul endroit
22:04où les pays peuvent se parler
22:06et s'exposer, donc je crois que c'est pas...
22:08Il faut pas tout jeter.
22:10Abdallah, il peut pousser son cri,
22:12il le pousse que là, devant le monde entier.
22:14Et tout le monde, l'argent a mis là,
22:16pour tout à fait d'autres raisons, lui, l'ultralibéral,
22:18il dit qu'il en a marre de cette ONU.
22:20Je voulais vous entendre sur une autre dimension.
22:22Dès le 7 octobre dernier,
22:24en 2023, lors de l'attaque
22:26du Hamas en Israël,
22:28on avait parlé du risque d'embrasement
22:30de toute la région, on y a été
22:32pas à pas, on y est aujourd'hui ?
22:34On y est, c'est toujours minuit,
22:36moins une, etc. Mais bien sûr,
22:38oui, on y est, parce que le Liban
22:40peut très bien dégénérer,
22:42au Liban, ça peut très bien dégénérer,
22:44et donc entraîner la région. Là, quand Netanyahou
22:46s'adresse à l'Iran, pourquoi ? Parce que l'Iran,
22:48c'est quand même le grand acteur qu'il a face à lui.
22:50D'ailleurs, quand même,
22:52cette dernière année, on a assisté à
22:54une première, c'est-à-dire la frappe directe
22:56des Iraniens par 300
22:58vecteurs, drones, missiles,
23:00en territoire israélien.
23:02Alors, certes, ça a été
23:04inefficace, mais néanmoins, symboliquement,
23:06c'était extrêmement fort, c'était la première fois.
23:08Donc, l'embrasement,
23:10il menace.
23:12Et là, on peut se demander aussi,
23:14et l'Iran, surtout, a énormément d'instruments,
23:16on vient de le dire, il y a l'ESBOLA,
23:18mais il y a également les outils
23:20au Yémen, en Irak,
23:22en Syrie, il a également ses relais.
23:24Bref, et surtout...
23:26– L'ambassade d'Iran au Liban, ce soir, dit que c'est une escalade
23:28qui va changer les règles du jeu.
23:30– Oui, sauf que pour l'instant, il reste quand même assez,
23:32comment dire, il reste assez prudent
23:34malgré tout, les Iraniens, pour l'instant,
23:36parce que, d'abord, ils ont des problèmes internes qui sont
23:38très, très importants. Là, justement,
23:40Emmanuel Macron, quand il était à New York, il a eu une rencontre
23:42directe avec le nouveau président
23:44iranien.
23:46Et, bon, il aurait semblé
23:48que, malgré tout, il y a quand même, d'abord,
23:50il y a un souci interne chez les Iraniens.
23:52Ils ont une contestation qui est
23:54très forte, une crise économique qui est liée aux sanctions,
23:56elle-même, liée à leur programme nucléaire,
23:58qui est très importante aussi. Il y a quand même un agenda
24:00intérieur qui peut compter, qui pourrait peut-être
24:02les amener à la voie du dialogue. Et c'est vrai que,
24:04pour l'instant, en tout cas,
24:06l'Iran, voilà,
24:08ne rentre pas dans cette
24:10escalade totale. C'est peut-être ça aussi,
24:12peut-être une piste d'espoir.
24:14Et quand Netanyahou fait ça, on peut se demander,
24:16si Netanyahou, justement, ne chercherait
24:18pas, lui, pour le coup, à régionaliser
24:20le conflit. Parce que, si l'Iran entre en guerre,
24:22et bien là, pour le coup, les Américains,
24:24beaucoup d'autres, viendraient dans la guerre aussi
24:26pour soutenir Israël, forcément.
24:28Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, il y a un paradoxe.
24:30Il y en a deux qui sont alliés, en quelque sorte,
24:32pour ne pas que ça s'embrase.
24:34C'est les Iraniens et les Américains. C'est les deux
24:36seuls, c'est un paradoxe de folie,
24:38c'est les deux seuls qui ne veulent surtout pas
24:40que ça s'embrase. Pour des raisons, effectivement,
24:42intérieures et plus compliquées en Iran.
24:44Et les Américains, parce qu'ils ne veulent surtout pas
24:46être obligés d'aller soutenir
24:48leur allié israélien qui va aller taper l'Iran.
24:50– Parce que ce serait une guerre monstrueuse
24:52et économiquement dévastatrice.
24:54– Dévastatrice, et déjà, ce qu'il va falloir
24:56suivre avec beaucoup d'attention, c'est ce que font
24:58les outils, qui sont en train de taper
25:00sur des navires, en ce moment,
25:02dans la mer Rouge,
25:04parce que l'Iran peut
25:06très bien faire agir
25:08ces proxy-outils pour paralyser
25:10encore un peu plus le commerce mondial. Et là,
25:12ça ne va pas du tout nous arranger alors que l'on parle
25:14d'une embellie
25:16sur le plan de la croissance
25:18et de l'inflation et des taxes.
25:20– Un dossier complexe, Henri Vernet, on le voit,
25:22ça dépasse largement
25:24les frontières d'Israël,
25:26puis de Gaza, puis du Liban, ça s'étend,
25:28comme on le disait, à toute la région.
25:30– Oui, et malgré tout, là, on vient de dire quelques mots
25:32sur l'ONU, parce que ce qui est quand même important,
25:34et là, justement, on l'a bien vu
25:36cette semaine, où tous les dirigeants sont réunis,
25:38c'est quand même là que, malgré tout, se passent des choses.
25:40Parce que si le Conseil de sécurité, qui est une survivance
25:42de post-45, c'est-à-dire qui est dominée
25:44par des... qu'il faudrait ouvrir en réalité
25:46pour que l'ONU soit plus efficace sur le réformer un peu,
25:48il faudrait, disons, le rendre un peu plus démocratique.
25:50Mais en tout cas, c'est là que les gens se passent,
25:52c'est là qu'il se passent des choses. Et donc, ce qu'on voit
25:54quand même, c'est que rentre dans le jeu,
25:56essaie de faire des efforts. Donc, les Américains,
25:58les Français, c'est assez traditionnel.
26:00Beaucoup de pays arabes qui sont vraiment...
26:02qui, maintenant, font tout
26:04sur le plan diplomatique pour essayer,
26:06non pas de décomplexifier les choses,
26:08parce que ça, c'est pas possible, mais en tout cas,
26:10d'essayer d'y apporter des solutions. Les Européens aussi,
26:12mais enfin, l'Europe, avec ses petits bras...
26:14– Reste à savoir si la France va
26:16reconnaître assez rapidement
26:18la Palestine. – Oui, l'État palestinien.
26:20C'est une vraie question. – C'est une vraie question
26:22et c'est en discussion. – Et c'était intéressant
26:24d'ailleurs, parce qu'à écouter Macron à l'ONU l'autre jour,
26:26on a presque eu l'impression, à un moment, qu'il allait
26:28le dire, qu'il allait franchir le pas, et puis non.
26:30– C'est pour ça que je fais l'allusion. – On aura l'occasion
26:32d'en reparler, bien évidemment, dans les informes.
26:34Et allez, refermons ce chapitre du Liban,
26:36du Proche-Orient, pour ce soir.
26:38Nous y reviendrons, bien évidemment, dès ce soir
26:40sur France Info. Et demain,
26:4220h30 pour l'heure Les Infos.
26:44Générique
26:46Générique
26:48Générique
26:50L'Info à 20h30 avec vous, Sophie Echellen.
26:52– Et une nouvelle fois, l'ONU exprime
26:54sa vive inquiétude après de nouvelles frappes
26:56israéliennes sur le Liban, il y a quelques heures,
26:58particulièrement violentes dans la banlieue sud
27:00de Beyrouth. Plusieurs immeubles ont été
27:02entièrement détruits. Un premier bilan
27:04fait état d'au moins deux morts et près de 80 blessés.
27:06L'armée israélienne dit avoir touché
27:08le quartier général du Hezbollah.
27:10Peu avant ces frappes, Benjamin Netanyahou s'exprimait
27:12depuis la tribune de l'ONU à New York.
27:14Le Premier ministre israélien répétait que
27:16les opérations allaient se poursuivre.
27:18Les obsèques de Philippines
27:20se sont déroulés cet après-midi à Versailles,
27:22en présence de près de 3000 personnes.
27:24Cette étudiante de 19 ans a été
27:26retrouvée morte dans le bois de Boulogne, près de Paris
27:28le week-end dernier. Le suspect,
27:30un Marocain déjà condamné pour viol, était sous
27:32le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
27:34Il est toujours incarcéré en Suisse,
27:36pour l'instant, dans l'attente de son extradition.
27:38L'ancien patron des stups,
27:40François Thierry, a quitté à son procès
27:42à Lyon cet après-midi. Il était jugé pour
27:44une garde à vue fictive, il y a douze ans,
27:46d'un trafiquant de drogue, recruté comme informateur.
27:48La Cour criminelle du Rhône pointe
27:50une mesure procéduralement irrégulière,
27:52mais sans intention frauduleuse.
27:54François Thierry a encouré jusqu'à 15 ans de prison.
27:56Et puis c'est une légende
27:58du cinéma et du théâtre britannique qui s'est éteinte
28:00aujourd'hui. Maggie Smith,
28:02connue pour ses rôles dans Sister Act, aux côtés de
28:04Whoopi Goldberg, ou dans la série encore
28:06Downton Abbey, ou bien sûr dans la saga
28:08Harry Potter où elle incarnait la professeure McGonagall
28:10à Poudlard. Maggie Smith avait
28:1289 ans.
28:14France Info
28:1620h, 21h
28:18France Info, les informés
28:20Victor Matel
28:22Nos informés ce soir dans le studio
28:24de France Info, Marie-Estelle Pech,
28:26rédactrice en chef Société
28:28à Marianne, Patricia Allemonière,
28:30grand reporter au cœur du
28:32chaos, c'est le titre de votre dernier
28:34livre, Véronique Reyssoul, présidente de
28:36Backbone Consulting et maître de conférences
28:38en communication de crise à Sciences Po
28:40et Henri Werner, rédacteur en chef adjoint
28:42aux Parisiens, aujourd'hui
28:44en France. Notre deuxième
28:46sujet ce soir dans les informés
28:48concerne ce mot prononcé ce matin
28:50par le tout nouveau ministre de la Justice
28:52Didier Migaud, mot qui tient
28:54en trois lettres, oui, en réponse
28:56à cette question.
28:58Ça repose la question de la définition du viol
29:00aujourd'hui le consentement n'est pas compris
29:02dans cette définition, le président voulait
29:04l'inscrire dans le droit, est-ce que vous y êtes favorable ?
29:06Oui, non ?
29:08Voilà, réponse succincte de Didier Migaud
29:10C'est oui chez nos confrères de France Inter
29:12au micro de Marion Lourdes
29:14sur le consentement relancé, vous le savez
29:16ces dernières semaines, depuis l'ouverture
29:18à Avignon du procès des viols
29:20dit de Mazan, la victime Gisèle Pellicot
29:22abusée par des dizaines d'hommes
29:24alors que son mari l'avait droguée
29:26Une question d'abord peut-être sur le
29:28symbole Marie-Estelle Pech, Emmanuel Macron
29:30avait dit la même chose que Didier Migaud
29:32à peu près, c'était en mars dernier, il y a six mois
29:34maintenant, le fait qu'il faille attendre
29:36une personnalité, un ministre venu
29:38de la gauche pour faire changer peut-être la loi
29:40ça dit quelque chose ?
29:42Je ne suis pas sûre parce que je pense qu'Emmanuel Macron
29:44voulait de toute façon avancer sur ce sujet
29:46comme d'autres sujets de société
29:48qui l'agitent, faute de pouvoir
29:50agir peut-être
29:52dans des domaines plus importants, à mon sens
29:54c'est dans l'air du temps
29:56on est dans le symbole
29:58parce qu'en réalité, en droit français
30:00la notion de viol, elle implique
30:02évidemment déjà l'absence de consentement
30:04de la victime
30:06et le problème
30:08il intervient lorsque l'accusé
30:10argue qu'il pensait que la victime
30:12n'était pas consentante
30:14mais ce n'est pas
30:16en ajoutant une phrase
30:18la définition du viol dans le code pénal
30:20que vous allez changer les choses
30:22on précise qu'actuellement ce sont 4 mots
30:24qui définissent le viol dans la loi
30:26violence, menace, surprise
30:28on a un droit qui est
30:30assez précis, qui est même très précis
30:32plus que dans d'autres pays européens
30:34ce débat a déjà eu lieu
30:36parce qu'il définissait le viol uniquement par la violence
30:38nous, on est
30:40davantage précis puisqu'on parle de contraintes
30:42de menaces, de surprises, etc
30:44c'est complet déjà
30:46comment va-t-il se passer, parce que moi
30:48je me pose la question, parce que si vraiment
30:50c'est à la victime
30:52on pourrait inverser la charge de la preuve
30:54si on va jusqu'au bout de la réflexion
30:56les avocats
30:58de la défense, ils vont se faire plaisir
31:00de la défense, c'est-à-dire de ceux qui
31:02défendent les présumés violeurs
31:04qu'est-ce qu'on va se mettre
31:06à scruter la vie de la victime
31:08est-ce qu'elle portait une jupe trop courte
31:10il pourrait y avoir présomption que
31:12dans le fond, comme elle a une vie un peu légère
31:14on fait des vidéos
31:16érotiques
31:18à domicile, et bien on l'expose
31:20on scrute sa vie, etc
31:22je pense pas que c'est
31:24pas là que ça se joue
31:26ça devrait pas être à la partie civile
31:28de prouver qu'il n'y a pas eu de consentement
31:30il faut se concentrer sur la personne
31:32sur l'agresseur, enfin c'est quand même
31:34lui qui agit
31:36la victime, elle subit
31:38moi je trouve ça assez dangereux
31:40et vous avez un certain
31:42nombre de magistrats et d'avocats qui ont mis
31:44en garde, surtout sur
31:46alors évidemment on peut considérer
31:48qu'il serait bon d'avoir une définition
31:50plus précise de ce qu'est le consentement
31:52parce que c'est vrai que si on se réfère à ce qui se passe
31:54en ce moment au procès Mazan
31:56les présumés
31:58violeurs, vous disent tous
32:00enfin presque tous, je pensais qu'elle était
32:02je pensais qu'elle était consentante
32:04l'effet démontre qu'elle était
32:06endormie
32:08on n'a pas réellement
32:10de doutes, on verra bien qu'elle sera l'issue de ce procès
32:12mais enfin cette personne était visiblement
32:14les vidéos le démontrent, le témoignage même de son mari
32:16le démontre, elle n'avait pas conscience, elle ne pouvait pas
32:18consentir. Ca peut être dangereux
32:20Véronique Raysoul de rajouter ce mot de consentement
32:22à la loi, cette notion de consentement ?
32:24Alors en fait les Français ne sont pas du tout
32:26alignés avec ces propos là, d'abord parce que
32:28c'est pas la charge de la preuve pour la victime
32:30c'est l'inverse, c'est lui qui doit
32:32prouver comment il a obtenu le consentement
32:34donc c'est justement pour protéger
32:36les victimes
32:38il y a eu évidemment énormément
32:40de messages autour de Mazam
32:42qu'on est sur plus de millions de messages
32:44tous en soutien évidemment aux victimes
32:46mais surtout là où c'est intéressant, il y a aussi l'affaire
32:48philippine qui n'est pas
32:50tout à fait concernée par la notion de consentement
32:52mais qui est très polémique parce qu'on a
32:54le sujet des OQTF qui vient
32:56Rappelons cette jeune fille
32:58qui a le témoignage
33:00de la première jeune femme qu'il avait violée
33:02Exactement, et donc en fait
33:04l'ensemble fait que
33:06il y a un sujet très polémique autour
33:08des OQTF, autant sur la notion de consentement
33:10il n'y a aucune polémique
33:12tout le monde est d'accord pour dire que c'est une bonne idée
33:14ça a été fait dans plein de pays
33:16sans doute l'Espagne est le pays
33:18La polémique sur les réseaux sociaux, ce que vous nous dites
33:20Les réseaux sociaux sont certes
33:22non représentatifs mais fort significatifs
33:24On parlait effectivement d'avocats, de magistrats
33:26qui se posaient des questions, il y a tout de même un débat
33:28qui existe aujourd'hui
33:30Et pas tant que ça, parce que dans les débats
33:32des magistrats qui s'expriment aussi sur les réseaux
33:34alors moins que d'autres, mais les avocats
33:36à chaque fois ils rappellent bien
33:38que ça va être à l'agresseur
33:40de rappeler comment il a obtenu
33:42le consentement, donc ça pose
33:44bien le sujet. Après
33:46il y a une loi en Espagne qui a été
33:48votée en 2022, qui a été beaucoup recitée
33:50cet après-midi, pas tant sur le contenu de la loi
33:52mais sur le nom de la loi, qui dit
33:54seul un oui est un oui
33:56et qui est quelque chose d'assez intéressant dans sa formulation
33:58et puis après il y a plein de
34:00pays qui l'ont fait et il y a eu
34:02en réalité de plus de condamnations
34:04de moins de...
34:06Depuis 2018
34:08donc on a du recul
34:10c'est la même chose pour l'agresseur depuis 2019
34:12et à chaque fois on voit que les non-lieux
34:14qui sont souvent prononcés en France
34:16en particulier il y a des magistrats qui disent que
34:18ils n'ont pas le choix
34:20et bien là ça permet d'obtenir
34:22des résultats plus efficaces et puis après
34:24il y a énormément de victimes qui
34:26depuis que le sujet a été
34:28lancé viennent en disant
34:30Oui, j'aurais aimé pouvoir
34:32entendre dans la bouche de mon agresseur
34:34comment il a eu mon consentement
34:36Patricia Lémanière, votre regard sur
34:38ce débat
34:40Je ne suis pas juriste mais de ce que j'ai compris
34:42effectivement du problème, d'abord il y a quand même
34:44en France 80 à 94%
34:46d'affaires qui sont classées sans suite
34:48toujours pour ces questions-là
34:50et cette histoire du
34:52consentement c'est absolument incroyable
34:54parce que quand on vient voler chez moi
34:56quelque chose
34:58on ne va pas demander, je porte plainte
35:00on ne va pas me demander si j'ai été consentante ou pas
35:02quand on m'a volé
35:04mon bien, ça on ne me le demande jamais
35:06donc si vous voulez, il y a cette
35:08espèce de recherche
35:10effectivement de l'accusation
35:12aujourd'hui qui cherche toujours à dire
35:14non non mais elle a accepté
35:16elle le savait, elle était
35:18aguicheuse, je prendrais
35:20sans prendre le cas de viol le procès
35:22Bedos aujourd'hui, non mais
35:24c'est incroyable, une jeune femme dit
35:26il s'est collé à moi
35:28il m'a plus que
35:30frotté, j'ai envie de dire
35:32et lui il dit c'est parce que j'avais bu
35:34vous avez vu des femmes ayant bu
35:36aller se frotter à un homme
35:38pour obtenir
35:40je ne sais pas quoi
35:42l'obtenir leur plaisir
35:44mais précisément personne n'est dupe
35:46le procureur de la République a requis
35:48quand même une peine de prison
35:50contre Nicolas Bedos
35:52c'est un mode de défense
35:54je ne peux pas laisser finir
35:56je voulais simplement dire qu'il y a une culture
35:58très rapidement, il y a une culture
36:00globale qui a tendance
36:02à accepter
36:04et à privilégier cette culture
36:06d'agression du côté plutôt masculin
36:08à dire que la femme est aguicheuse
36:10et effectivement
36:12suscite
36:14les envies des hommes
36:16c'est cette culture
36:18ce qui accourt en France c'est une présomption
36:20de consentement implicite de la victime
36:22néanmoins effectivement il y a des juges
36:24qui évoluent et qui comme pour Bedos
36:26ont une autre position mais il y a une culture
36:28en France qui est regrettable
36:30ce n'est pas parce que les agresseurs
36:32mettent systématiquement en avant le fait que
36:34peut-être qu'en fait elle était quand même
36:36d'accord, moi je pense qu'elle était d'accord
36:38c'est évidemment une stratégie de défense
36:40c'est parce qu'ils se défoncent
36:42il y a aussi de ça, il ne faut pas l'oublier
36:44les magistrats ne sont pas dupes quand même
36:46c'est vrai qu'on a beaucoup de mal, la difficulté
36:48dans les affaires de viol et d'agression sexuelle
36:50jusqu'au procès, une fois qu'on arrive au procès
36:52les condamnations sont quand même
36:54beaucoup plus sévères qu'il y a 20 ans
36:56on a quand même progressé de ce point de vue là
36:58on ne peut pas dire que rien n'est fait
37:00et par ailleurs, jusqu'où va-t-on ?
37:02si effectivement cette notion de consentement
37:04est mise dans les textes
37:06on va aboutir à une sorte de
37:08présomption de viol
37:10on pourrait dans l'absolu aboutir à une sorte de présomption de viol
37:12à chaque fois
37:14qu'on envisage une relation sexuelle
37:16est-ce qu'il va falloir
37:18venir avec son
37:20un papier serfin en 3 exemplaires
37:22pour être sûr de contractualiser
37:24est-ce qu'il faut tout contractualiser ?
37:26on peut dénoncer l'ancien garde des Sceaux d'ailleurs
37:28Eric Dupond-Moretti
37:30on peut pointer du doigt sur vous
37:32dans la vie normale, c'est pas comme ça que ça se passe
37:34t'es d'accord ?
37:36dans la vie normale, ça se passe de façon
37:38plus informelle quand même, les relations sexuelles
37:40et donc, je ne sais pas, cette espèce de contractualisation
37:42que ça pourrait impliquer
37:44m'effraie un peu
37:46qu'on n'a pas encore entendu sur le sujet
37:48je rejoins assez ce que décrivait
37:50Patricia, c'est-à-dire le côté
37:52c'est vrai qu'il y a un état d'esprit, il y a une espèce de culture
37:54qui est quand même, qui donne la présomption
37:56presque de
37:58ah bah oui, je savais pas ce que vous décrivez
38:00est-ce que c'est
38:02ces violeurs, ces présumés
38:04qui sont jugés amazants
38:06vous disiez stratégie de défense
38:08moi, ce que j'en ai lu, ce que j'en ai entendu
38:10j'ai même pas l'impression que ce soit ça
38:12on a l'impression qu'ils sont réellement
38:14convaincus d'avoir eu, enfin pour ceux en tout cas
38:16qui ont adopté cette posture-là
38:18d'avoir eu quelqu'un de
38:20ouais, de semi-consentant
38:22enfin ou en tout cas, pas tout à fait opposé
38:24et la manière dont ils
38:26expriment ça, c'est quand même à la fois
38:28scindérant, mais c'est surtout abject, c'est abject
38:30et alors, donc, introduire
38:32ce concept de consentement
38:34bah peut-être que ça aura
38:36une vertu finalement peut-être davantage pour nous les hommes
38:38quoi, de vraiment
38:40une prise de conscience, peut-être une vertu
38:42pédagogique, de se dire
38:44bah oui, il faut quand même vraiment, il faut tenir compte de ça
38:46il faut qu'on change, peut-être
38:48d'attitude, quoi, et d'ailleurs
38:50on a bien vu que ce procès
38:52que tout ce que ça a
38:54suscité, ça a éveillé par la conscience
38:56mais c'est très bien aussi signé par 200 personnalités
38:58il y a eu des tribunes
39:00il y a eu ces prises de conscience, et donc c'est vrai
39:02que c'est clairement un état d'esprit
39:04qu'il faut changer, qu'il faut
39:06une attention différente, je suis d'accord
39:08bien sûr qu'il ne faudrait surtout pas arriver
39:10à contractualiser
39:12mais c'est vraiment pas ça l'idée
39:14c'est ce que dit l'ancienne ministre
39:16à l'égalité femme-homme Isabelle Rohm
39:18elle était tout à l'heure sur France Info, voilà ce qu'elle disait
39:20intégrer
39:22la notion de consentement dans la loi
39:24a un rôle aussi extrêmement
39:26important, vous voyez, à titre
39:28pédagogique dans la société, c'est-à-dire
39:30qu'on va davantage parler du consentement
39:32à nos ados, on va leur dire
39:34le corps de l'autre ne t'appartient pas
39:36il faut être sûr que l'autre soit d'accord avant
39:38d'envisager une quelconque
39:40relation, pas forcément sexuelle, mais enfin
39:42avant d'entrer en contact physique
39:44avec l'autre, il faut être sûr aussi qu'il est bien d'accord
39:46qu'elle est bien d'accord. Voilà, je vous voyais faire
39:48oui de la tête. Oui, d'abord il y a un sujet
39:50sur les ados et l'éducation et qui est
39:52pour les garçons et pour les filles
39:54à force d'avoir eu l'égalité
39:56il y a aussi ce sujet-là
39:58mais je voulais juste revenir sur cette
40:00notion sur le procès, qui
40:02évidemment a beaucoup fait réagir, il y a
40:04plein de gens, au-delà
40:06de la polémique de la défense
40:08et de certaines avocates qui ont des
40:10comportements en plus que déplacés
40:12c'est que
40:14s'ils étaient obligés d'expliquer
40:16comment ils avaient eu le consentement
40:18ils ne pourraient pas avoir cette défense dans ce cas-là
40:20ça ne marchera pas tout le temps
40:22mais dans ce cas-là, et donc les avocats
40:24ne pourraient pas partir sur
40:26elle dormait donc elle était consentante
40:28comment avez-vous obtenu son consentement
40:30elle dormait, est-ce que vous l'avez réveillée pour lui demander
40:32tu es bien en train de faire semblant de dormir
40:34et tu es bien d'accord, non
40:36donc la réalité, ça introduit
40:38quelque chose d'intéressant et de nouveau
40:40évidemment, il faudra
40:42veiller aux dérives, et évidemment le propos n'est pas
40:44d'avoir un contrat
40:46en bas de l'uniforme
40:48leurs désinterrogatoires, effectivement, ils mettent tous en avant
40:50cette stratégie de défense, à chaque fois ils se font ridiculiser
40:52et ils disent, bah oui, évidemment, elle n'était pas
40:54consentante, et ils le reconnaissent
40:56et par ailleurs, la question
40:58pour moi, c'est plus, alors, évidemment
41:00on pourrait mettre dans le code pénal
41:02le consentement, une définition, ajouter
41:04un codicil pour définir ce qu'est le consentement
41:06moi je pense que surtout
41:08pour lutter contre les agressions sexuelles et les viols
41:10c'est plus, ça se passe
41:12bien avant, c'est au niveau de l'éducation nationale
41:14que ça se passe, on a trois séances
41:16obligatoires, annuelles, qui sont censées
41:18se passer dans toutes les classes, à partir du
41:20primaire jusqu'à la terminale, c'est
41:22absolument pas le cas, vous avez
41:24plus de la moitié des élèves
41:26qui n'ont jamais accès à une éducation
41:28sexuelle, pendant leur scolarité
41:30oui, et
41:32il n'y a pas le temps, il n'y a pas le
41:34tout ça est zappé systématiquement
41:36pendant toute la scolarité des jeunes
41:38et alors évidemment on peut
41:40modifier le code pénal, mais moi ça me parait
41:42un peu anecdotique par rapport à ce qui se passe réellement
41:44dans la société en amont.
41:46Je pense que pour les victimes, on ne peut pas dire que
41:48modifier le code pénal, c'est anecdotique
41:50néanmoins je suis d'accord avec vous pour l'éducation
41:52et je dirais que l'éducation c'est aussi les parents
41:54c'est les parents
41:56c'est les réseaux, c'est éduquer votre enfant
41:58et c'est aussi moi, quand j'écoute
42:00certaines chansons
42:02certains raps, etc
42:04il y a l'appel
42:06il y a des appels, une violence vis-à-vis
42:08des femmes, les femmes sont traitées comme
42:10trois fois rien, comme des
42:12espèces de machins qui traînent
42:14des machines à violer
42:16et moi, pourtant j'aime cette musique
42:18mais il y a des propos qui me choquent
42:20énormément, il y a une culture du viol
42:22donc il y a une culture du viol
42:24et cette culture du viol, elle est sur les réseaux sociaux
42:26les gamins, les enfants
42:28aujourd'hui peuvent regarder
42:30des vidéos en accès à 7-8 ans
42:32à des vidéos sur
42:34les réseaux de viols, donc c'est pas
42:36l'éducation nationale, effectivement l'éducation nationale
42:38peut leur expirer, mais c'est les parents
42:40Pour clore le débat sur le sujet
42:42Henri Bernet. Non mais c'est en effet la pédagogie au sens large
42:44parce que vous le disiez
42:46les paroles que vous évoquez, elles sont
42:48souvent dénoncées, il y a souvent des
42:50polémiques autour de ça, ah quand même
42:52c'est relativement pointé du doigt, mais si
42:54elles continuent, je veux dire, si
42:56elles sont encore écrites, encore
42:58propagées, encore chantées, c'est que justement
43:00c'est vraiment en effet cette pédagogie
43:02c'est cette culture qu'il faut changer
43:04et moi, c'est quand même ce que j'ai
43:06remarqué, parce qu'il m'a un peu frappé
43:08en marge de ce procès de Mazan
43:10c'est quand même qu'il semblerait
43:12qu'il y a au moins un début
43:14de prise de conscience, mais pour le coup
43:16c'est les hommes, je veux dire, non l'agresseur, ce sont les hommes
43:18donc c'est là qu'il faut changer
43:20et en effet, oui, ça passe forcément
43:22par la pédagogie
43:24Il y a quelques phares agresseuses, mais il y en a moins
43:26Allez-le, ton fil, la dernière partie
43:28Déjà désinformé, dans un instant, 20h46
43:30Le Fil Info, Emmanuel Langlois
43:34L'ONU exprime ce soir sa vive inquiétude
43:36après les frappes israéliennes dans la
43:38banlieue sud de Beyrouth, ce soir, les images
43:40sont impressionnantes, plusieurs immeubles
43:42ont été littéralement pulvérisés
43:44par ces bombardements, Israël
43:46annonce avoir pris pour cible le
43:48quartier général du Hezbollah, quant au
43:50premier ministre libanais, il accuse
43:52l'Etat hébreu de mener une guerre
43:54génocidaire dans son pays
43:56En France, près de 3000
43:58personnes ont assisté cet après-midi
44:00aux obsèques de Philippines, à la cathédrale
44:02de Versailles, l'étudiante âgée de 19 ans
44:04avait été retrouvée morte et enterrée
44:06dans le bois de Boulogne, samedi dernier
44:08la nouvelle secrétaire d'Etat chargée
44:10de l'égalité, Salim Assa, annonce
44:12l'accélération du combat contre
44:14les féminicides, après ce qu'elle qualifie
44:16de crime odieux
44:18Bilan, revue à la hausse, aux
44:20Etats-Unis, ce sont 17 personnes
44:22qui ont péri, dont 11 en
44:24géorgie, et des millions de foyers
44:26sans électricité après le passage de l'ouragan
44:28Hélène, qui poursuit sa route
44:30après avoir touché terre
44:32en Floride. Enfin, elle jouait
44:34notamment dans la saga Harry Potter
44:36et la série d'Anton Abeille
44:38l'actrice britannique Maggie
44:40Smith est décédée aujourd'hui, elle avait
44:4289 ans, elle avait aussi
44:44reçu deux Oscars en 1970
44:46et 1979
44:50France Info
44:5220h, 21h
44:54les informés
44:56Victor Mathey
44:58Allez, passons, si vous le voulez bien, à ce chiffre
45:00du jour, plus 1,2%
45:02l'inflation, les prix qui continuent de
45:04grimper en France, mais la bonne nouvelle
45:06du moins sur le papier, c'est que cette augmentation
45:08d'un peu plus d'1% sur un an
45:10est la plus faible dans notre pays depuis 3 ans
45:12et demi, alors comment cela s'explique ?
45:14Nous posons la question à notre spécialiste
45:16des questions de consommation, Sophie Oving
45:18Quelles sont les raisons de cette inflation moins forte, Sophie ?
45:20Ça s'explique par la fin des Jeux
45:22Olympiques et la sortie des prix élevés du
45:24transport, il y a aussi la baisse
45:26des prix de l'essence, le baril de pétrole
45:28est passé de 85 dollars
45:30à 70 ou 75
45:32au total, moins 14% en un an
45:34ça fait une différence, à noter
45:36les nouveaux tarifs des laboratoires de santé
45:38qui diminuent, même les tarifs des
45:40communications, avec une reprise de la
45:42baisse des prix entre opérateurs, vous voyez
45:44il y a une sorte d'alignement des planètes pour un
45:46décrochage des prix inédit, sans doute
45:48d'ailleurs pas près de se reproduire, et qui a
45:50surpris les spécialistes eux-mêmes
45:52Voilà, les spécialistes surpris, même si
45:54en même temps la tendance était déjà là depuis
45:56quelques mois, il faut bien préciser tout de même
45:58que tous les secteurs ne sont pas concernés
46:00l'alimentaire par exemple reste toujours aussi
46:02cher, plus 20% d'augmentation
46:04ces dernières années, et puis de façon générale, il faut
46:06le temps que les consommateurs se rendent compte
46:08de ces baisses, c'est ce que dit le professeur d'économie
46:10Philippe Moiti, il était tout à l'heure
46:12sur France Info.
46:13Les ménages prennent du temps à constater
46:15l'amélioration, et bon il y a un
46:17biais psychologique bien connu, on est très
46:19prompt à observer les dégradations
46:21on est moins prompt à observer les améliorations
46:23il n'y a pas de symétrie si vous voulez en la matière
46:25donc tous les indicateurs psychologiques
46:27commencent à se redresser, mais
46:29seulement depuis peu, et
46:31avec une intensité relativement faible
46:33donc il faut attendre qu'on ait
46:35la confirmation que tout va bien
46:37et que ça pénètre
46:39les couches profondes de notre conscience
46:41pour que ça induise des changements dans les comportements
46:43C'est intéressant Véronique Reissoult
46:45ce décalage entre la réalité des chiffres
46:47de l'économie, et puis cette perception
46:49que nous pouvons tous en avoir.
46:50C'est ce qu'on pouvait voir cet après-midi, c'est que
46:52effectivement il y a une forme de défiance
46:54d'abord on a toujours l'impression qu'on dépense plus
46:56que avant, on a toujours l'impression
46:58qu'il y a quelques objets qu'on aimerait
47:00avoir et qu'on ne peut pas avoir, donc c'est bien la preuve
47:02qu'il y avait une phrase
47:04qui ressortait beaucoup cet après-midi qui était
47:06c'est trop beau pour être vrai, avec
47:08une forme de défiance
47:10on ne croit plus vraiment dans les chiffres qu'on nous donne
47:12on a toujours l'impression qu'on
47:14triche un peu, qu'on les trafique
47:16et puis après dans la notion de pouvoir d'achat
47:18il y a quelque chose qui est très important qui est le logement
47:20et les gens disent, bon là
47:22on ne voit pas vraiment de baisse
47:24évidemment ce n'est pas lié à la logique d'inflation
47:26c'est d'autres mécaniques, mais ça
47:28joue dans cette perception dont monsieur
47:30parlait, parce qu'il y a un petit
47:32décalage, et puis il y a des
47:34espèces de challenges aujourd'hui
47:36sur les réseaux sociaux qui continuent
47:38qui sont les no spend challenge
47:40il va falloir passer
47:42un mois en dépensant le moins possible
47:44et puis après on compare, on regarde ce qu'on a pu faire
47:46il y a des influenceurs qui partagent des bons plans
47:48et eux encore depuis ce matin disent
47:50peut-être que ça augmente moins
47:52mais quand même ça resterait très cher
47:54donc cette perception elle reste là
47:56ne serait-ce que par ces fameux bons plans partagés
47:58Vous avez parlé pouvoir d'achat
48:00il ne faut pas oublier que même si l'inflation
48:02baisse, les prix en fait continuent d'augmenter
48:04c'est ce que dénonçait d'ailleurs tout à l'heure sur France Info
48:06une responsable de l'association Familles Rurales
48:08c'est-à-dire que ce n'est pas une baguette magique
48:10qui nous dit tout d'un coup qu'il est moins cher
48:12Pas du tout, c'est complètement décorrélé de ce que vivent les gens
48:14parce qu'en réalité, il y a une grande modération salariale
48:16en France, il n'y a pas d'augmentation
48:18les augmentations de salaire sont très faibles
48:20alors vous avez
48:22une bonne partie des entreprises, des grandes entreprises
48:24qui ont reconstitué leurs marges
48:26au prix de cette dégradation générale
48:28du niveau de vie des Français
48:30il faut quand même le dire
48:32elles ont anticipé une hausse
48:34des prix dans les biens, on le voit beaucoup dans l'agroalimentaire
48:36effectivement, pour maintenir
48:38leur taux de marge
48:40mais c'est aussi le cas dans le transport maritime
48:42dans le raffinage
48:44vous avez ce taux de marge toujours qui a augmenté
48:46vous avez des gens qui ont quand même profité de la crise
48:48des entreprises qui ont profité de la crise
48:50et l'urgence, c'est surtout d'augmenter les salaires
48:52c'est pas tellement de savoir s'il y a un peu plus, un peu moins
48:54d'inflation, il faut mieux qu'il y en ait un peu quand même
48:56parce que la déflation totale, ce serait une catastrophe
48:58ça bloquerait tout
49:00plus de vente
49:02puisqu'on parlait d'immobilier, plus d'immobilier
49:04tout le monde attend, l'économie s'effondre
49:06donc c'est pas si merveilleux que ça
49:08quand on voit l'inflation qui baisse trop
49:10et dans l'agroalimentaire
49:12par exemple, je regardais ce que disaient
49:14certains économistes, ils disaient que depuis 2017
49:16les salaires ont baissé de 6%
49:18les profits ont augmenté de 18%
49:20les prix ont
49:22progressé de 30% pour les consommateurs
49:24et en revanche
49:26évidemment la consommation, la vente
49:28elle a baissé de 9%
49:30ce qui est en jeu, c'est vraiment la répartition
49:32en fait, entre la rémunération
49:34du capital et celle du travail. Aujourd'hui
49:36il y a un grand déséquilibre et c'est là-dessus
49:38que devrait tenter de peser le gouvernement
49:40si tenté qu'il puisse peser là-dessus.
49:42Et une réalité sur laquelle s'accordent là pour le coup tous les économistes
49:44c'est qu'on ne retrouvera pas, Patricia Lémonière
49:46le niveau de vie, le pouvoir d'achat
49:48les prix qu'il y avait avant la crise du Covid
49:50en 2019. Dans l'absurde où ils ont tellement
49:52augmenté que c'est difficile de...
49:54Mais je crois que pour
49:56expliquer un peu cette frilosité, outre le
49:58fait que quand même les produits alimentaires restent toujours
50:00plus élevés
50:02pour
50:04expliquer cette frilosité c'est aussi
50:06cette ambiance, cette lourdeur qu'on a en France
50:08ce climat
50:10morose, cette insécurité par rapport
50:12aux politiques, cette insécurité mondiale
50:14franchement vous n'avez pas envie de débourser
50:16pour vous acheter quelque chose
50:18parce que vous ne savez pas de quoi demain
50:20sera fait. Donc je crois que ce climat
50:22ambiant joue énormément
50:24sur les dépenses, outre le fait que
50:26les gros achats
50:28sont complètement
50:30différés, mais même
50:32votre achat de réfrigérateur, vous avez
50:34peur et puis vous avez appris que peut-être
50:36votre petit livret A
50:38qui, lui, rapportait
50:40un petit peu, va diminuer les taux
50:42puisque comme l'inflation descend, on va diminuer
50:44votre livret A. Et puis si vous regardez bien
50:46on vous dit aussi que vos cotisations
50:48pour votre mutuel, l'année prochaine
50:50ça va augmenter. Enfin, toutes ces annonces
50:52qui sont annoncées et ces diminutions
50:54de son petit livret A, tout ça
50:56franchement ça ne vous incite pas
50:58à consommer
51:00et effectivement il y a un retard
51:02dans la perception d'un bien-être
51:04financier, qu'on le voit
51:06très bien aux Etats-Unis, et c'est
51:08ce qui paye d'ailleurs, ce qui handicap
51:10Kamala Harris, puisqu'il y a une vraie amélioration
51:12sur un plan même inflationniste
51:14et qu'elle n'en bénéficie pas.
51:16Et ça ne va pas s'arranger en hivernais avec
51:18les discussions sur le budget qui vont arriver
51:20si on poursuit la liste
51:22de Patricia Lebonnier, on peut aussi dire qu'il y a
51:24des bruits d'augmentation d'impôts
51:26alors certes on vous dit que ça ne concernera
51:28que, concernerait d'ailleurs
51:30les plus aisés, rien n'est affirmatif
51:32oui, que les plus
51:34aisés, que les plus riches, mais sauf
51:36qu'entre temps il y a des fuites où ça commence
51:38à être plus de 4 500 euros
51:40vous savez le fameux 4 000 euros, là c'est un chiffre qui traîne
51:42en France depuis un certain temps, depuis François Hollande
51:44on entendait des choses assez variées
51:46et puis surtout
51:48de toute façon quand de manière générale on vous dit
51:50que la France vit largement au-dessus de ses moyens
51:52qu'il y a une dette absolument épouvantable
51:54des déficits terribles qu'il faut absolument réduire
51:56vous vous dites bien qu'en effet
51:58le climat ne va pas à l'euphorie, alors que c'est
52:00sans doute, il y a aussi les réalités du terrain
52:02moi aussi j'allais parler de, alors c'était surtout
52:04Biden qui en avait pâti en dehors de ses
52:06propres carences, il avait quand même aussi
52:08souffert de ça, c'était incroyable, l'économie
52:10américaine objectivement marchait bien
52:12et pourtant il était très très bas
52:14Patricia Lebonnier, vous l'y êtes?
52:16Les gens se perçoivent
52:18tout le temps avec un décalage
52:20et ça c'est mon regard
52:22Je voulais juste ajouter que la montée des tensions géopolitiques
52:24continue aussi, et ça, ça va jouer
52:26sur l'inflation, parce qu'on va avoir
52:28des dépenses d'armement qui vont continuer à monter
52:30C'est vraiment à partir de la guerre en Ukraine qu'on a commencé à en parler énormément
52:32peut-être encore plus qu'après la solution
52:34Je ne veux pas être trois oiseaux de mauvais augure, mais moi je pense que ce conflit
52:36entre les salaires et les profits
52:38ça risque de persister, voilà
52:40Un mot plus positif pour terminer
52:42Véronique Ressult
52:44Les autres sujets
52:46qui ont fait mouche
52:48sur les réseaux sociaux
52:50Qu'est-ce qui fait sourire aujourd'hui?
52:52Aujourd'hui il n'y avait pas grand chose
52:54quelques nouvelles sur Harry Potter
52:56mais sinon c'était
52:58une journée qui était quand même beaucoup plus
53:00La crise Mary Smith est décédée aujourd'hui
53:02C'est pas exactement une bonne nouvelle pour elle
53:04C'était plus...
53:06Il y a les concerts de Mylène Farmer apparemment
53:08ça excite beaucoup de gens
53:10Les gens n'ont pas tant parlé que ça
53:12C'était plutôt sur des sujets un peu tristes
53:14qui étaient l'affaire de Philippine qui a un peu
53:16monopolisé
53:18C'était son enterrement aujourd'hui
53:20donc il y avait beaucoup de témoignages
53:22Donc c'était pas l'inflation, mais c'était pas très gai non plus
53:24Les obsèques dont on a parlé aujourd'hui effectivement sur France Info
53:26de cette jeune étudiante
53:28Merci à tous les quatre d'être venus ce soir
53:30dans Les Informés
53:32Marie-Estelle Pech, rédactrice en chef sociétaire
53:34Marianne, qu'est-ce qu'on lit cette semaine à la une de Marianne?
53:36Eh bien un dossier sur l'immigration
53:38avec un classement des villes où elle progresse
53:40le plus et une analyse
53:42sur les hausses d'impôts qui va payer
53:44C'est un sujet d'actualité
53:46Vous pourrez le lire dans Marianne
53:48Qu'est-ce qu'on lit dans Le Parisien Henri Vernet?
53:50L'émotion autour des obsèques de Philippines
53:52Ce sera demain à la une du Parisien
53:54aujourd'hui en France
53:56Merci à toutes les deux également
53:58Patricia Allemonière et Véronique Reyssoult
54:00Les Informés reviennent demain matin
54:02Les Informés de l'écho et puis Les Informés
54:04demain soir sur France Info
54:06Très bonne soirée à tous

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