Les informés du soir du 22 septembre 2024
Category
🗞
NewsTranscription
00:0021h, France Info, les informés, Victor Mathais.
00:04Bonsoir à toutes et à tous, à la une, les premiers mots attendus ce soir de Michel Barnier.
00:09Premier mot depuis l'annonce de la composition de son gouvernement, nous entendrons le Premier Ministre.
00:14Première passation de pouvoir à Bercy, Antoine Armand remplace Bruno Le Maire au poste de Ministre de l'Economie avec une priorité de taille.
00:22Le budget, nous en débattrons.
00:24La discussion également autour de l'équilibre politique de ce gouvernement, de ses chances de succès aussi.
00:29Et puis de l'une de ses conséquences, Eric Ciotti qui quitte le parti Les Républicains.
00:35Enfin, regard ce soir vers le Proche-Orient, les tensions toujours extrêmement vives entre Israël et le Liban.
00:41Nos informés, bonsoir Aurélien Mancini, journaliste à Public Sénat, le titre de votre émission quotidienne.
00:47Bonjour chez vous, à vos côtés Serge Siminaud, bonsoir Serge, journaliste politique à France 3.
00:53Céverin Husson, bonsoir Céverin, directeur adjoint de la rédaction du journal La Croix et Raphaël Kahn, bonsoir.
00:59Bonsoir Victor.
01:00Votre émission avoue le monde dans tous ses états et c'est sur France 24.
01:06Les nouveaux ministres annoncés hier soir vont donc prendre leur nouveau quartier, découvrir leur ministère.
01:12A partir de demain, signe que le budget est un dossier urgent et prioritaire.
01:16La passation de pouvoir à Bercy, elle a eu lieu dès ce soir entre Bruno Le Maire et Antoine Armand, 33 ans seulement.
01:22Le nouveau ministre de l'économie en écoute, d'abord le sortant Bruno Le Maire.
01:27Il y a beaucoup de pouvoir entre ces murs, mais je préfère vous le dire tout de suite, pas de pouvoir magique.
01:35Vous ne trouverez pas dans un tiroir de mon bureau je ne sais quelle recette miracle pour rétablir nos comptes publics.
01:42Vous ne trouverez que des propositions de réduction de dépenses, solides, documentées,
01:49dans la lignée de ce que nous avons engagé depuis fin 2023 et qui a été interrompu par les circonstances politiques depuis plusieurs mois.
01:58Dans ce tiroir en revanche, vous ne trouverez aucune augmentation d'impôts car vous le savez, je refuse depuis sept ans cette solution de facilité.
02:10Voilà pour Bruno Le Maire les mots à présent du nouveau ministre, ministre de l'économie Antoine Armand.
02:16En général, vous savez, tu l'as dit Bruno, quand un Savoyard appelle un Haut Savoyard pour servir son pays, il n'hésite pas longtemps.
02:26Parce que tu as agi en homme d'État, je veux te témoigner mon admiration et toute mon amitié.
02:32Et je veux te dire aussi, puisque tu m'as offert ce bâton, que je crois que nous partageons tous les deux le goût de l'altitude et le sang froid de ceux qui marchent en haute montagne.
02:44Alors au-delà des moudous entre les deux hommes, Antoine Armand qui a déjà donné une interview au journal du dimanche ce matin envisageant dans la continuité des propos de Michel Barnier,
02:53de ceux de Gabriel Attal aussi ces derniers mois, des hausses d'impôts exceptionnelles et ciblées, je cite, dans le viseur les foyers les plus aisés, en clair pas touche aux classes moyennes.
03:03Bruno Le Maire, lui, lui a envoyé un message à Oriane Mangini, ce serait la fin du dogme macronien sur ce sujet.
03:10Il a fait passer un message politique jusqu'au bout, Bruno Le Maire, en disant pas d'hausses d'impôts, solution de facilité.
03:16C'est assez dur ça pour Antoine Armand de dire que ce qu'il a dit ce matin dans le JDD qu'il ne faut pas exclure par principe des prélèvements est une solution de facilité.
03:25Antoine Armand qui d'ailleurs dans le JDD lui a un peu aussi renvoyé la monnaie de sa pièce puisqu'il a un petit peu taclé entre les lignes Bruno Le Maire qui pointe les dépenses des collectivités territoriales.
03:35Donc c'est mot doux mais c'est quand même échange d'aimabilité bien senti entre les deux hommes.
03:40Serge Timineau, votre regard sur ce premier échange public entre Bruno Le Maire et Antoine Armand ?
03:46Il a eu 7 ans de réflexion Bruno Le Maire, donc c'était logique qu'il ne parte pas sans laisser un petit caillou dans la chaussure.
03:51Oriane vient de le dire, c'est les impôts qui ont brusqué un petit peu le calendrier.
03:56Michel Barnier en avait parlé, Antoine Armand l'évoque, en tout cas il ne ferme pas la porte.
04:00Donc il était logique que Bruno Le Maire qui a répondu aux injonctions de l'Elysée puisse dire que pendant 7 ans il avait quand même fait ce qu'on lui avait demandé mais qu'il ne fallait pas toucher aux impôts.
04:11Gabriel Attal l'avait fait avant lui donc bon courage à Antoine Armand et à tous les ministres délégués.
04:16Mais aussi à Laurent Saint-Martin qui lui dépend de Michel Barnier donc qui est au compte public et qui lui a dit qu'il y aura des choix forts à assumer.
04:23Donc c'est un peu tôt vous allez me dire mais on ne comprend pas trop encore.
04:26Peut-être que Michel Barnier qui est en train de parler au 20h de France 2 va préciser les choses.
04:30Mais sur les impôts et sur cette partie-là du budget, on attend quand même beaucoup d'éclaircissements.
04:36C'est vrai, Husson, on évoquait Gabriel Attal, lui aussi il y a quelques mois il l'avait dit.
04:40Je veux bien augmenter ses impôts mais j'attends en gros qu'on me donne le feu vert, qu'on me dise ce qu'on va faire.
04:45Il ne manque pas d'air Bruno Le Maire. Il dit n'augmenter pas les impôts mais il laisse quand même des caisses dans un état assez déplorable voire très déplorable.
04:52Le déficit public sera à moins 6 quand on devrait être à moins 3 selon les critères de Maastricht.
04:59Donc il peut toujours dire n'augmenter pas les impôts n'empêche qu'il laisse son successeur y est un peu obligé.
05:06Alors je pense qu'ils le feront avec beaucoup de minutie et à mon avis dans les jours qui viennent,
05:11ils vont beaucoup plus communiquer sur les baisses des dépenses que sur les augmentations des prélèvements.
05:16Raphaël Kahn.
05:17Oui moi ça m'a un peu rappelé finalement cette passation de pouvoir entre Gabriel Attal et Michel Barnier.
05:21Avec Gabriel Attal qui se payait le luxe de donner un certain nombre de recommandations très précises à Michel Barnier
05:26qui s'en était d'ailleurs, on l'a senti un peu ému, on le sentait un peu agacé à tout le moins par ses préconisations du discours Fleuve aussi.
05:34Après c'est plus difficile de donner des leçons quand on part.
05:36Quand on part et puis qu'on a des comptes publics qui effectivement ont dérapé de cette manière là.
05:41Alors on ne parlera pas d'incéssérité mais enfin pratiquement 6% de déficit, plus de 6% anticipé sur l'année prochaine si rien n'est fait,
05:49ça pose quand même un véritable problème.
05:51On peut effectivement comme l'a dit Bruno Le Maire s'opposer de manière virulente à l'os des prélèvements
05:56mais quelles sont les solutions pour parvenir enfin à ramener dans les clous les déficits lorsqu'on a coupé littéralement aucune dépense.
06:03Alors certes le quoi qu'il en coûte a été imposé par le Covid mais ça ne suffit pas à définir une politique
06:07et on se demande bien quel est l'héritage que laisse Bruno Le Maire en la matière.
06:10On attend les mots de Michel Barnier ce soir au JT de 20h de France 2.
06:14On l'entendra le Premier Ministre. En attendant la priorité numéro 1, on le sait, c'est le budget,
06:19le projet de loi de finances qui sera déposé début octobre avec on le sait déjà un peu de retard.
06:24Ça va être à la fois le premier défi de ce gouvernement et puis le révélateur de la suite ?
06:29Ça va être le premier défi d'autant qu'il y a des divergences au sein même de la majorité
06:33et de ceux qui composent ce gouvernement.
06:34Ne serait-ce qu'on y revient sur cette question des hausses d'impôts, il y a une partie de la majorité qui dit
06:38mais oui il faut taxer les super profits, enfin de l'ex-majorité du camp présidentiel qui dit mais oui il faut taxer.
06:43Oui la particularité c'est que ce budget a été préparé par l'ancienne équipe et qui va être poursuivi par la nouvelle.
06:47Voilà et qu'au sein du camp présidentiel il y en a qui disent il faut taxer les super profits,
06:51on n'est pas contre l'augmentation des impôts pour les plus riches.
06:54Donc Michel Barnier déjà il va devoir composer avec les divergences au sein déjà de ceux qui composent son équipe gouvernementale
07:00et puis évidemment l'opposition qui va profiter du budget pour lui tomber dessus.
07:06Ça va être intéressant aussi de voir l'examen de ce budget au Sénat puisque ça va être un budget où les LR sont au gouvernement,
07:14ce qui n'était plus le cas lors des précédents budgets évidemment.
07:17Les LR qui avaient voté l'année dernière un budget avec des économies qui avaient été retoquées par le gouvernement,
07:23ce qui avait fait enrager les Républicains qui disaient mais voilà on ne nous écoute pas,
07:27nous on avait demandé 7 milliards d'économies elles ont été balayées,
07:30donc que vont-ils faire d'autant que les centristes au Sénat ils sont par exemple pour la taxation des super profits.
07:35Ça promet une bonne ambiance Serge Similaux pour commencer.
07:38De toute façon tout est installé pour qu'on ait une ambiance pendant au moins un an
07:41puisque la prochaine dissolution que tout le monde prévoit déjà arrivera à ce moment-là.
07:44Mais il est clair que ce que vient de dire Aurélien est clair,
07:46c'est qu'on ne sait pas quel sera celui qui l'emportera dans cette affaire
07:51puisque en faisant ce gouvernement d'Union Nationale pour ceux les plus optimistes,
07:56ce gouvernement un peu fourre-tout pour les plus critiques,
07:59il y a des problèmes sur le budget parce que d'autres voudraient une justice fiscale plus importante,
08:03vous l'avez dit c'est des super profits et d'un autre côté il y a quand même des chiffres qui inquiètent.
08:08C'est-à-dire que vous l'avez rappelé les 6% prévus pour 2024
08:12avec une volonté de ramener ça à 5% pour 2025, ça fait entre 30 et 40 milliards à trouver.
08:18Donc d'un autre côté est-ce qu'il faut toucher l'hôpital ? Est-ce qu'il faut toucher l'école ?
08:21Est-ce qu'il faut toucher la police ?
08:23Alors on a Bruno Retailleau à l'intérieur, il ne va pas commencer par dire
08:26je vais couper les ressources des policiers.
08:29Donc voilà c'est par essence ce gouvernement sur le budget qui est le juge de paix de la démocratie
08:35et de ce premier vote, c'est déjà un problème.
08:38On verra comment M. Barnier s'en sort, s'il s'en sort au-delà du 49-3 bien évidemment,
08:42qui peut faire voter un budget mais si c'est le même que ceux d'avant,
08:46il fallait peut-être les garder même s'il y en a encore beaucoup.
08:48Allez on continue à en parler 20h12, Le Fil Info avec vous Guy Registre.
08:52Après la nomination du gouvernement, la première passation de pouvoir a élu à Bercy ce soir
08:57après 7 ans à l'économie, Bruno Le Maire quitte son poste,
09:00son successeur s'appelle Antoine Armand, 33 ans rattaché au Premier ministre
09:04et Laurent Saint-Martin, nommé ministre du budget et des comptes publics, remplace Thomas Cazenave.
09:09D'autres passations de pouvoir sont prévues demain avant un conseil des ministres à 15h à l'Elysée.
09:14Le gouvernement à peine nommé est déjà sous pression de toute part,
09:18dans ce contexte Michel Barnier tente de répondre à ses critiques,
09:21le Premier ministre est l'invité ce soir du journal de France 2,
09:24les socialistes ont d'ores et déjà annoncé le dépôt d'une motion de censure le 1er octobre prochain
09:29après la déclaration de politique générale de Michel Barnier.
09:33Deux départements du sud placés en vigilance orange aux orages
09:36et en vigilance orange pour pluies et inondations, il s'agit du Gard et de l'Hérault.
09:41Des centaines de milliers d'habitants réfugiés dans des abris et des écoles
09:45ont fermé leurs portes dans le nord d'Israël où les échanges de tirs
09:49entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne se sont encore intensifiés
09:54poussant le Moyen-Orient au bord de la catastrophe selon l'ONU.
09:58Et puis cinquième journée de Ligue 1, Angers, Nantes un but partout, Montpellier bat au cerf 3-2,
10:02Brest gagne 1 à 0 contre Toulouse et à 20h45 Lyon rencontre Marseille.
10:19Vous avez évoqué ce défi du budget priorité numéro 1 de ce nouveau gouvernement.
10:25Particularité c'est que forcément toutes les oppositions vont tomber sur les nouveaux membres
10:32de cette équipe gouvernementale assez rapidement et qu'en même temps
10:35tous les ministères aussi vont se tourner très rapidement vers Bercy.
10:38Oui oui c'est sûr. Ce qu'il faut quand même préciser là, on débat des augmentations d'impôts,
10:44ce qu'il faut quand même préciser c'est qu'on va être quand même dans une continuité assez forte
10:50de la politique qui a été menée jusqu'à présent.
10:52On n'est pas avec un gouvernement type Lucie Castex du NFP
10:57où on aurait mené une politique de la demande.
10:59Là on va rester sur une politique de l'offre avec la priorité sur l'attractivité de la France,
11:04avec toujours la main tendue aux entreprises.
11:08Donc peut-être qu'il y aura des hausses d'impôts sur le rachat d'actions,
11:12sur les grands énergéticiens qui ont gagné beaucoup d'argent depuis la crise Covid.
11:17Mais la politique qui a été menée par Bruno Le Maire ne va pas beaucoup changer sous Antoine Armand.
11:23Ils ont d'ailleurs un peu le même profil. Antoine Armand il est entouré à Bercy de ministres macronistes.
11:28Donc on va être dans une forme de continuité malgré tout.
11:31Est-ce qu'on peut imaginer, je me tourne vers vous, que des ministres,
11:35on pense à Didier Migaud par exemple qui vient de la gauche, il était député PS il y a un petit moment.
11:39Il y a longtemps.
11:40Est-ce qu'on peut imaginer qu'il ait eu des garanties par exemple sur ce budget avant de dire oui pour entrer au ministère de la justice ?
11:47Alors peut-être, en tout cas Didier Migaud il a été placé en tête dans l'ordre protocolaire.
11:51Donc ça c'est quand même un signal qui a été envoyé à la gauche.
11:54Il a effectivement peut-être eu des garanties sur le budget.
11:59Mais Michel Barnier à l'instant qui semble dire qu'il n'exclut pas les augmentations d'impôts pour les plus riches.
12:05Donc quelque part il veut, puis il a dit dans ses premiers mots Michel Barnier,
12:09la justice sociale, la justice fiscale c'est quelque chose qu'il voulait faire.
12:15Donc on imagine qu'il ne va pas non plus rester sans envoyer des signaux à la gauche.
12:20Et augmenter les impôts pour les plus riches semble être la mesure qui pourrait faire le plus consensus,
12:27si j'ose dire, au sein de son gouvernement.
12:29Je ne vais pas encore alourdir l'impôt sur l'ensemble des Français dit Michel Barnier
12:34qui évoque des prélèvements ciblés sur les plus fortunés ce soir au journal de 20h sur France 2.
12:40On essaiera de l'entendre tout à l'heure.
12:42On a une première prise de parole de Michel Barnier ce soir lors de ce JT
12:46qui parle de la cohésion de son équipe gouvernementale. On l'écoute.
12:50Nous ne sommes pas en cohabitation.
12:52Ce n'est pas une cohabitation.
12:54Parce que l'essentiel du socle parlementaire qui va accompagner le gouvernement
12:58est constitué de députés, de sénateurs qui ont pour beaucoup soutenu,
13:03accompagné le président de la République depuis 7 ans.
13:05Et en même temps, il n'y a pas de majorité.
13:08C'est la première fois depuis 60 ans qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
13:13Et ce que j'ai essayé de faire avec mes propres amis,
13:16la famille politique des Républicains que je veux remercier,
13:19c'est de constituer un socle qui soit le socle le plus important de l'Assemblée nationale.
13:23Et c'est le cas. 220-230 députés, c'est plus que les autres coalitions au socle qui existent,
13:30soit sur notre gauche, soit sur notre droite.
13:32Et en même temps, ce socle, il restera ouvert.
13:35Michel Barnier, le Premier ministre qui s'exprime en ce moment au journal de 20 heures sur France 2.
13:41Raphaël Cade, un mot sur cet équilibre justement recherché par Michel Barnier.
13:45En fait, il vient tout simplement dédicter une évidence, Michel Barnier.
13:50Oui, il n'y a pas de majorité et il y a une forme de continuité,
13:53puisque le gros de sa majorité, de sa majorité à lui, qui n'en est pas une en réalité,
13:58est composé de députés issus de l'ancienne, de renaissance.
14:02On est tenté de se dire tout ça pour ça, parce que finalement, si c'était pour recréer RPRUDF,
14:06il fallait le faire dès 2022.
14:08On se demande véritablement pourquoi LR n'a pas saisi la main tendue à l'époque.
14:13Moyennant quoi, aujourd'hui, on se retrouve avec ce qui aurait pu être une majorité d'environ 310 députés
14:18à sortir des législatives de 2022, avec aujourd'hui une majorité amputée d'une centaine de députés.
14:23On est à 210. Et ce qu'ils parviendront à survivre, c'est toute la question.
14:27Et quant à la continuité dans la politique entreprise, moi, j'ai une vraie interrogation,
14:30parce que Michel Barnier... Alors, est-ce un coup de sang pour éventuellement ramener à la raison
14:36Gabriel Attal et Renaissance et Gérald Darmanin, qui au milieu de la semaine,
14:41effectivement, ont fait de la hausse d'impôts à Cassius Belli ?
14:44Mais lorsque Michel Barnier évoquait la situation budgétaire du pays dans un état très grave,
14:49moi, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la Grèce, à Pape Andréou en 2008,
14:54en se demandant si là, il n'avait pas déterré d'une certaine manière un cadavre du placard
14:58qui allait l'obliger, obliger en fait la future coalition à revoir de fond en comble la politique entreprise,
15:06en tout cas depuis 2022.
15:07Alors, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, lui dit que c'est le gouvernement
15:11le plus à droite de la Ve République.
15:13C'est vraiment une chose... Je sais bien que vous n'étiez pas né en 1958, moi non plus,
15:17mais est-ce qu'il a raison, Olivier Faure ?
15:20En tout cas, c'est le plus à droite de ces dernières années, ça, c'est sûr.
15:26C'est un gouvernement qui est déséquilibré, c'est-à-dire qu'au sortir de ses législatives,
15:30Emmanuel Macron lui-même a reconnu qu'il avait perdu, que son camp avait perdu les législatives.
15:34Et finalement, comme vous venez de le dire, c'est le socle de cette nouvelle majorité,
15:38à la fois le socle à l'Assemblée nationale,
15:40et puis c'est dans ce camp-là que se trouve le plus grand nombre de ministres,
15:45à la fois de ministres et de ministres de plein exercice.
15:48Donc, effectivement, il y a un seul ministre de gauche,
15:52issu de la gauche, qui a quitté d'ailleurs le PS en 2010, il me semble,
15:56donc c'est Didier Migaud, dont on a parlé tout à l'heure.
15:58Donc, effectivement, c'est un gouvernement qui penche à droite, ça c'est sûr.
16:02Avec notamment Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, Serge Timinot.
16:05Oui, on est passé de la République en marche à les Républicains en marche,
16:08il faut quand même appeler un chat un chat.
16:09Quand M. Darmanin et M. Le Maire ont rejoint Emmanuel Macron,
16:12ils avaient quitté les Républicains.
16:13Alors vous allez me dire, les idées étaient peut-être là,
16:16mais symboliquement, ils n'étaient plus républicains.
16:18Là, on a entre autres Bruno Retailleau, qui est la prise de guerre de ce gouvernement barnier,
16:23qui est lui-même républicain, on a peut-être tendance à l'oublier.
16:26Et pour revenir quand même à ce qu'on disait sur cette nouvelle majorité,
16:30je pense qu'ils ont dissout la dissolution, je m'explique.
16:33C'est-à-dire qu'il y a quand même des Français qui ont voté dans cette affaire-là.
16:36Alors qu'il n'y ait pas de vainqueurs, on ne va pas revenir sur ces débats d'avant,
16:39mais malgré tout, ce que dit Michel Barnier tout à l'heure en disant
16:42qu'ils ont construit une nouvelle majorité,
16:43elle se fait quand même un peu contre le vote des Français.
16:46Alors il ne s'agissait pas de nommer Lucie Castex, et à la limite, pourquoi pas ?
16:49Pourquoi ne pas tenter Lucie Castex, quitte à ce qu'elle soit censurée,
16:52mais à minima faire semblant de respecter le vote des Français ?
16:55On ne va pas revenir là-dessus, on a un gouvernement de droite et d'ancien marcheur,
17:00il y en a, je crois, 7 sortants, et pas des moindres.
17:03Donc oui, c'est une nouvelle majorité, fabriquée de manière compliquée.
17:08Michel Barnier a eu besoin de faire des arbitrages,
17:10Emmanuel Macron a refusé non pas des noms, mais des postes,
17:13comme la secrétaire d'État de la Consommation,
17:16parce qu'il y a un vrai problème de société qui se pose.
17:18Et je voulais l'aborder rapidement.
17:20Gabriel Attal l'a évoqué devant les élus d'Ensemble pour la République.
17:23Il leur a dit, je vais demander des comptes,
17:26lors du discours politique général à Michel Barnier, sur les faits de société.
17:29On parle de la constitutionnalisation de l'IVG, de la PMA, des droits des LGBT.
17:34Et par rapport à votre question, là, on n'est non pas sur un retour de la droite
17:38dans le sens purement popole, de politique politicienne,
17:40mais des faits de société, des conservateurs, et que certains appellent même des réactionnaires.
17:44– Il répond à Michel Barnier ce soir sur France 2, il répond, il dit,
17:47il n'y a aucune ambiguïté s'agissant des grandes droits de progrès social ou sociétal,
17:51réponse finalement à Gabriel Attal.
17:53– Il n'y a peut-être pas d'ambiguïté sur les textes,
17:54mais malgré tout, le choix affiché, chez les Républicains,
17:57ils ne sont pas tous à penser de cette manière-là.
18:00Donc voilà, il fallait quand même le marquer, puisqu'on parle de la composition du gouvernement,
18:03il n'a pas choisi n'importe quel LR, Bruno Retailleau en tête.
18:06– Allez, la discussion se poursuit, les informés dans un instant, 20h21,
18:10un nouveau point sur l'info, le fil info qui registe.
18:13– Michel Barnier dans le journal de 20h de France 2, ce soir,
18:16pour déminer les sujets qui fâchent, après la nomination du gouvernement,
18:20je ne vais pas encore alourdir l'impôt sur l'ensemble des Français,
18:24dit le Premier ministre ce soir, il assure également qu'il n'y a aucune ambiguïté,
18:27s'agissant des grandes lois de progrès social ou sociétal,
18:30c'est ce qu'assure Michel Barnier.
18:32Cette inquiétude venait de Gabriel Attal, après la nomination du gouvernement,
18:36l'ex-locateur de Matignon et patron des députés
18:39avaient demandé des garanties au Premier ministre
18:41sur la PMA, le droit à l'IVG ou encore les droits LGBT.
18:45Une enquête ouverte pour homicide volontaire,
18:47après la découverte du corps d'une jeune femme enterrée dans le bois de Boulogne,
18:51à l'ouest de Paris.
18:52C'est ce qu'a appris France Info auprès du parquet de Paris,
18:54la victime est une étudiante de 19 ans,
18:56déclarée disparue par ses proches vendredi soir,
18:59son corps a été retrouvé par ses proches qui ont organisé une battue.
19:03Le Hezbollah annonce une nouvelle phase dans la bataille contre Israël,
19:07celle du règlement de comptes ouvert,
19:09a déclaré le numéro 2 du mouvement chiite,
19:12lors des funérailles d'Abrim Akhil, un haut responsable militaire,
19:15tué vendredi lors d'une frappe israélienne.
19:18Et puis après avoir gagné l'or olympique sur la même discipline,
19:21le belge Remco Evenpool conserve son titre de champion du monde,
19:25du compte que la montre aujourd'hui cet état zurique.
19:37Les informer avec Camille Revelle qui nous a rejoint.
19:40Bonsoir Camille.
19:41Bonsoir.
19:42Du service économie de France Info,
19:44vous avez désormais votre ronde serviette,
19:47on va parler bien sûr de ces déclarations de Michel Barnier
19:50qui s'exprime en ce moment au JT de France 2.
19:53Il y a eu toutes ces discussions sur les hausses d'impôts,
19:55ces interrogations, que dit ce soir Michel Barnier ?
19:58Ça y est, on y voit un petit peu plus clair,
19:59parce que souvenez-vous lors de sa première interview,
20:01il avait parlé de plus de justice fiscale,
20:04sans guère plus de précision,
20:05tout en disant un petit peu plus tard,
20:07avoir découvert une situation budgétaire très grave,
20:09une dette qui dépasse les 3000 milliards,
20:11le déficit qui risque encore de déraper cette année.
20:14Donc, question que tout le monde se pose,
20:16va-t-il augmenter les impôts ?
20:18Ce qui serait franchir la ligne rouge qui avait été fixée
20:20par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire depuis 7 ans.
20:22Voilà ce qu'il répond ce soir Bruno Le Maire.
20:24Non, je ne vais pas alourdir encore l'impôt sur l'ensemble des Français.
20:36La nuance est importante, je ne vais pas alourdir l'impôt
20:39ni sur les gens les plus modestes,
20:41ni sur les gens qui travaillent, ni les classes moyennes.
20:44Mais je ne vais pas exclure que les personnes les plus fortunées
20:47participent à l'effort national.
20:50Je ne dis pas qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôt sur les sociétés.
20:52Dans la situation, les multinationales peuvent contribuer
20:55à l'effort de redressement.
20:56On va parler de tout ça, dit le Premier ministre,
20:58au Conseil des ministres qui démarre demain.
21:00Voilà donc quelques pistes, pas d'augmentation générale.
21:03En revanche, un effort ciblé, temporaire, sur les plus fortunées.
21:06Les plus riches doivent prendre leur part à l'effort de solidarité,
21:09dit aussi Michel Barnier.
21:11Auriane Manchini, une façon déjà de marquer son territoire,
21:13en quelque sorte, pour Michel Barnier,
21:15de casser, comme on le disait tout à l'heure,
21:17ce dogme sur les impôts.
21:18Oui, de marquer son territoire et de préparer les Français.
21:21Il a redit ce soir, la situation est très grave,
21:23rappelant les chiffres de la dette,
21:25manière de préparer évidemment les Français
21:28à des jours difficiles sur le plan économique.
21:32Effectivement, on disait, signal envoyé à la gauche,
21:35en disant, ok, on n'augmentera pas les impôts
21:38des classes moyennes, mais ça ne veut pas dire
21:39qu'on n'augmentera pas les impôts tout court.
21:41Et ce sont les plus riches qui devront contribuer
21:43à l'effort national.
21:44Raphaël Kahn ?
21:45Sur les plus fortunés, ce n'est pas très étonnant.
21:48C'est sans doute, encore une fois, le moins impopulaire possible.
21:51En revanche, je suis plus sceptique, moi, sur l'impôt sur les sociétés,
21:53le fait que ça passe avec Renaissance
21:56et globalement les ministres issus de la précédente majorité,
22:00parce que là, ça touche vraiment à la politique de l'offre
22:02mise en place par Emmanuel Macron.
22:04Il y a la question aussi des rachats d'actions.
22:06Il va falloir effectivement voir, parce que ça, c'est un serpent de mer,
22:08ça fait longtemps qu'on en parle.
22:09Est-ce que ce sera mis en œuvre ou pas ?
22:11Voilà, grand point d'interrogation aussi.
22:13C'est vrai, Husson.
22:14En tout cas, il est quand même très mal à l'aise.
22:15Quelle circonvolution.
22:16Son expression, il y a quelques...
22:18La semaine dernière, c'était
22:19« je ne m'interdis pas plus de justice fiscale ».
22:21Là, il continue à dire
22:22« pas d'augmentation pour l'ensemble des Français »,
22:25mais peut-être que...
22:26Donc, on voit qu'effectivement,
22:27il est en train de préparer le terrain,
22:29mais il le fait vraiment à minima pour le moment.
22:33Tamir Revel, encore un mot sur ce sujet ?
22:35Peut-être sur les taxes sur les rachats d'actions,
22:37parce que je vais reparler de Bruno Le Maire quand même un petit peu.
22:40Mais effectivement,
22:41le gouvernement sortant a laissé un budget,
22:43un budget réversible.
22:44En gros, Michel Barnier en fait ce qu'il veut.
22:46Mais il y avait quelques propositions
22:48pour augmenter les recettes.
22:49Elles seront moins fortes qu'attendues,
22:51a priori, cette année,
22:52avec des rentrées fiscales moins importantes
22:54pour certains impôts.
22:55Et dans ce plan,
22:56il y a une taxe sur les rachats d'actions
22:58et puis une taxe sur les énergéticiens.
23:00Maintenant, voilà, c'est une proposition.
23:02Michel Barnier va faire ce qu'il veut.
23:04Et puis le Parlement, surtout,
23:05dira ce qu'il veut,
23:06parce que ça approche cet examen.
23:07C'est quand même théoriquement le 1er octobre.
23:09Théoriquement, on cherche, c'est minot.
23:10Oui, je crois qu'il a aussi dit un petit mot
23:12sur les retraites,
23:13qui n'est pas inintéressant.
23:14Je le cite.
23:15À propos de la retraite portée à 64 ans,
23:17ce n'est plus un marqueur.
23:19Il appelle les partenaires sociaux à améliorer la loi.
23:21Alors, ça dit tout et son contraire.
23:23Mais là aussi, il pose des jalons.
23:25On le dit sur les impôts.
23:26Apparemment, les impôts sur la société,
23:28on ne touche pas.
23:29On voit les plus riches.
23:30C'est ce que je disais tout à l'heure.
23:32Il est un peu obligé d'aller dans tous les sens,
23:34si je peux me permettre,
23:35puisqu'il va devoir parler à tout le monde à la fois.
23:37Ce n'est pas Lucie Castex qui est à Matignon.
23:39Ça, on l'a bien compris.
23:40Mais quand même qu'il commence par dire
23:42qu'on va aller chercher l'argent là où il est,
23:44même quitte à décevoir les Républicains, par exemple,
23:47ou tous ceux qui défendent ce capital-là,
23:50ce n'est quand même pas inintéressant.
23:51Après, le débat, comme il l'a dit,
23:53va arriver très vite.
23:54Et puis, on va le voir dans le discours politique général.
23:55Tout ça va devoir apparaître d'une certaine manière,
23:57sans qu'on ait l'impression
23:58qu'il soit à la fois dans une coalition,
24:01même si le mot n'est pas vraiment le bon,
24:02et qu'il ne soit pas non plus écartelé
24:04par le vote des Français, que j'aime à rappeler,
24:06parce qu'il y a quand même eu des élections.
24:08– Et Michel Barnier qui assure aussi,
24:10toujours sur France 2 ce soir,
24:12que son gouvernement fera, je cite,
24:14des compromis pour, je cite toujours,
24:16le progrès du pays.
24:17Ça s'appelle ménager la chèvre et le chou.
24:20– Ça s'appelle ménager la chèvre et le chou.
24:21Et il précise également, il appelle son gouvernement
24:23à la cohésion et à la fraternité.
24:25Au lendemain de la nomination du gouvernement,
24:31il en est déjà appelé à la cohésion.
24:33Ce n'est pas si évident que ça.
24:35– Il y a une secrétaire d'État, d'ailleurs,
24:36nommée à la cohésion gouvernementale.
24:38– Sénatrice, d'ailleurs.
24:39– Sénatrice, voilà, qui est sans doute
24:41la nomination la plus importante de ce gouvernement.
24:43Pardon de vous avoir…
24:44– Non, mais ce qui veut dire que ça ne va pas de soi.
24:46– Je pense que ça veut dire ça, oui.
24:48– Vous vouliez poursuivre en regardant le chenier ?
24:50Non, vous aviez fini votre…
24:51– Non, non, juste sur les retraites.
24:53Non, sur les retraites, parce qu'effectivement,
24:55s'il dit que ce n'est plus…
24:56En gros, les 64 ans ne sont plus tabous, c'est ça ?
24:58– Ce n'est plus un marqueur.
24:59– Voilà, ce n'est plus un marqueur.
25:01Il va avoir du mal à contenter tout le monde
25:03parce que ce n'est plus un marqueur.
25:04Ça veut dire quoi ?
25:05D'un côté, vous avez les LR et Horizon qui disent
25:07mais 64 ans, ce n'est pas assez, il faut aller plus loin.
25:09De l'autre, vous avez la gauche et une grande partie
25:11des Français qui disent mais 64 ans, c'est trop,
25:13il faut abaisser l'âge de départ.
25:15– En gros, il y a la retraite par points.
25:17Énorme chantier.
25:20– Oui, je voulais revenir sur votre question tout à l'heure
25:22sur est-ce que c'est un gouvernement
25:24le plus à droite de la Vème République ?
25:26– Vous avez réfléchi.
25:27– Évidemment non, mais les propos de Michel Barnier
25:30montrent que le barycentre de ce gouvernement,
25:33c'est lui-même, c'est-à-dire que c'est quand même
25:36une droite pro-européenne modérée et que certes,
25:39il y a Bruno Retailleau qui représente
25:42la droite conservatrice et l'est la plus à droite de LR,
25:45mais ce n'est pas là que se situe
25:47le barycentre de ce gouvernement.
25:49C'est bien la personnalité de Michel Barnier
25:51qui va mener la politique.
25:52– Avec un alliage justement difficile parfois à mener.
25:54Il dit aussi ce soir le Premier ministre
25:56qu'il n'y aura pas de polémiques avec Macron
25:58dans l'intérêt du pays, il ne faut pas qu'il y en ait
26:00non plus avec ses ministres.
26:01– Non, c'est sûr, Bruno Retailleau et les autres
26:03sont sans doute très à droite effectivement
26:05dans, disons, l'échelle politique,
26:08mais ne sont pas des ultra-libéraux,
26:10ils sont à droite sur les questions sociétales,
26:12ça ne définit pas forcément une politique en matière économique
26:14et de ce point de vue-là, c'est vrai que les premiers mots
26:16laissent penser, sur la justice fiscale notamment,
26:18qu'on va peut-être avoir un gouvernement
26:20pas si à droite que ça.
26:22Après, souvenons-nous que Theresa May au Royaume-Uni
26:24avait tenu exactement le même discours
26:25en arrivant après le Brexit
26:27et elle a mené une politique, pour le coup,
26:29extrêmement libérale par la suite
26:30qui a fini par lui coûter son poste.
26:31– Allez, on continue à parler bien sûr
26:33de ces premiers pas du gouvernement Barnier,
26:36la suite des informés dans un instant, il est 20h30.
26:38– Générique
26:40– Les informations à 20h30, c'est avec Guy Rogistre.
26:46– Les plus riches doivent prendre part à l'effort de solidarité,
26:49voilà une déclaration du Premier ministre ce soir
26:52dans le journal de 20h de France 2,
26:54s'agissant des impôts, même s'il dit qu'il ne va pas
26:57alourdir l'impôt de tous les Français.
26:59Il évoque des prélèvements ciblés
27:01qui permettront de relever les finances publiques,
27:03ne disposant pas de majorité à l'Assemblée nationale,
27:06le nouveau locataire de Matignon entend faire des compromis
27:09pour le progrès du pays.
27:11Michel Barnier souhaite également que la santé mentale
27:13soit la grande cause nationale en 2025.
27:16Notre travail à nous, c'est de faciliter la tâche
27:19des entreprises, de celles et ceux qui y travaillent.
27:22C'est ce qu'a dit le nouveau ministre de l'économie,
27:24Antoine Armand, à l'occasion de son arrivée à Bercy
27:26où a eu lieu la passation de pouvoir avec Bruno Le Maire.
27:29Il faut les accompagner et ne pas les encombrer de normes
27:32parfois inutiles, mais aussi faire en sorte
27:34que tous les Français qui travaillent
27:36aient un salaire décent, a-t-il ajouté.
27:38Le nouveau gouvernement, qui se dit prêt à assumer
27:41des choix forts pour redresser l'économie,
27:43qu'il présentera dans les prochains jours au Parlement
27:46alors que l'échéance du budget se rapproche dangereusement,
27:49le PS déposera une motion de censure le 1er octobre
27:52à l'issue du discours de politique générale du Premier ministre.
27:55Les nouveaux ministres du gouvernement de Michel Barnier
27:58seront réunis demain matin à Matignon,
28:00après Bercy ce soir.
28:01D'autres passations de pouvoir se dérouleront
28:03entre 10h et 13h, toujours lundi.
28:05Ensuite, le 1er conseil des ministres du gouvernement Barnier
28:08aura lieu à 15h à l'Elysée.
28:10Une fusillade impliquant plusieurs personnes à l'Alabama,
28:13dans le sud des Etats-Unis, fait au moins 4 morts
28:15et des dizaines de blessés après que plusieurs tireurs
28:18ont fait feu sur un groupe de personnes.
28:20Plus de 50 personnes ont été tuées et 20 autres blessées
28:23dans l'explosion d'une mine de charbon dans l'est de l'Iran.
28:27Elle a été provoquée par une fuite de méthane
28:29dans deux blocs de la mine,
28:30où se trouvaient environ 70 employés.
28:33Déjà sacrée aux JO de Paris, l'Australienne Grace Bourne
28:36est devenue la première femme de l'histoire
28:38à décrocher la même année le titre olympique et mondial
28:41du contre-la-montre lors des championnats du monde azurique.
28:54Le nouveau gouvernement nommé depuis hier soir,
28:56on continue à en parler avec Michel Barnier
28:59qui s'exprime également ce soir au JT de 20h.
29:02On va entendre le Premier ministre à nouveau dans un instant,
29:05nos informés ce soir.
29:06Aurélien de Montchini, journaliste à Public Sénat, l'émission
29:09« Bonjour chez vous », Serge Siminaud,
29:11journaliste politique à France 3,
29:13Séverin Husson, directeur adjoint de la rédaction du journal
29:16« La Croix » et Raphaël Kahn.
29:17Le monde dans tous ses états, c'est sur France 24.
29:21Autre sujet sur lequel Michel Barnier était très attendu
29:25après des premiers propos ces dernières semaines,
29:27c'est l'immigration.
29:28On écoute le Premier ministre ce soir.
29:30Coordonnez-vous, chaque état fera sa petite politique.
29:32On doit avoir une réponse européenne,
29:34elle est déjà dans la loi européenne, on va l'appliquer.
29:36On doit prendre aussi des mesures chez nous.
29:38Pas d'idéologie, je pense qu'on doit traiter
29:40cette question de l'immigration avec beaucoup plus de rigueur.
29:42Il y aura des ruptures, beaucoup plus de fermeté
29:45en même temps de l'humanité.
29:47C'est la ligne que je vais suivre avec M. Rotaillot.
29:49M. Rotaillot qui souhaitait il y a dix jours encore
29:51reprendre la loi immigration.
29:52Il y aura des amendements, des corrections, des correctifs.
29:55On va faire des choses pratiques pour maîtriser et limiter
29:59une immigration qui devient souvent insupportable
30:02et qui d'ailleurs conduit à ne pas bien accueillir
30:04ceux qu'on accueille chez nous.
30:06C'est aussi un problème d'humanité, comme je viens de le dire.
30:08Il n'y aura pas d'idéologie, il n'y aura pas de sectarisme.
30:11Il y aura des mesures pratiques comme tous nos voisins en prennent.
30:13On va essayer de les prendre.
30:15Alors rigueur et humanité, ça Michel Barnier l'avait déjà dit
30:18la semaine dernière à Auriane Mancini.
30:20Quand il parle de choses pratiques, c'est très vague finalement.
30:23Oui, c'est très vague. Il s'est converti en même temps.
30:25C'est ça, assez rapidement.
30:27Et en même temps, humanité, ça s'est allé très vite.
30:29Effectivement, il est resté très vague.
30:31Il y a une loi immigration qui a été votée il y a peu de temps,
30:34mais il y a des articles qui ont été censurés,
30:36qui ont été poussés notamment par les Républicains au Sénat,
30:39donc par Bruno Rotaillot, qui en était le chef de file.
30:43On imagine qu'il va vouloir les remettre sur la table.
30:45Est-ce que ce sera accepté par le reste du camp présidentiel ?
30:50Ça risque d'être un peu compliqué.
30:51Et est-ce qu'une loi immigration est la priorité du moment,
30:56compte tenu, on l'a dit, des questions de pouvoir d'achat,
30:59des questions budgétaires, des questions d'impôts ?
31:01Ça reste une question que Michel Barnier va devoir trancher.
31:05Serge Siminaud, rigueur et humanité avec Bruno Rotaillot.
31:08C'est le bon casting.
31:10Je ne sais pas, chercher l'intrusion.
31:12Non, mais plus sérieusement, c'est vrai que ce que vient de dire Auriane
31:14est très important, c'est que c'est quasiment la loi Rotaillot
31:16qui était arrivée à l'Assemblée,
31:18puisque le Sénat avait porté haut et fort ce texte.
31:21Censuré, quand même.
31:23Donc, est-ce que c'est pour repartir au front,
31:26alors qu'on sait que même si les Français la réclament,
31:30ça divise quand même beaucoup, comment dire,
31:33une opinion publique qui n'est quand même pas en très très bon état ?
31:35Et le pays non plus.
31:36Donc, je ne suis pas sûr que ce soit le bon timing,
31:38mais il ne vous a pas échappé que je n'ai pas été nommé à Matignon.
31:40Pour autant, c'est un peu ce que disait Gérald Darmanin.
31:43Vous vous souvenez, gentil avec les gentils, méchant avec les méchants.
31:46C'était le point de départ de son texte avant qu'il n'arrive au Sénat
31:49et qu'il arrive ce qui est arrivé.
31:51Donc, moi, je ne suis pas sûr que le timing soit le bon.
31:53En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on attend ce marqueur-là
31:56dans ce gouvernement avec Bruno Rotaillot qui est à l'intérieur.
32:00C'est un dossier du ministère de l'Intérieur qui disait
32:02l'immigration n'est jamais consensuelle, mais toujours conflictuelle.
32:06Donc, on voit quand même quel climat il peut rapporter.
32:08Et je ne pense pas que ces ministres-là sont venus sans bagage.
32:10Pour revenir au sujet des équilibres qu'on évoquait tout à l'heure,
32:14c'est vrai, ils sont qu'à l'avenir.
32:15Est-ce que vous voyez pour ce gouvernement,
32:17quelle latitude il va avoir pour travailler ?
32:19C'est le sujet, d'ailleurs, de votre édito demain dans le journal La Croix.
32:22Alors, il va être notamment sur le sujet de l'immigration.
32:26Il va être sous la surveillance du RN.
32:28Donc, il va falloir qu'il ménage à la fois l'aile gauche
32:34ou le centre centriste de cette majorité.
32:37Et en même temps, qu'il ne froisse pas le RN,
32:39puisqu'on sait qu'à priori, le Nouveau Front Populaire
32:42déposera une motion de censure.
32:43Si le RN venait à la voter, le gouvernement sauterait.
32:46Donc, il peut pas, il reste sous la surveillance du RN,
32:49notamment sur ce sujet de l'immigration.
32:51– Raphaël Kahn, en intégrant des membres de LR dans le gouvernement,
32:55c'est ça aussi qui s'est déplacé.
32:57C'est qu'en étant sous la surveillance auparavant des LR,
32:59ou en tout cas d'avoir besoin de leur voix pour voter certains textes,
33:02on s'est déplacé à l'extrême droite.
33:03On est sous la surveillance du RN avec le besoin des votes du RN.
33:07– Oui, parce que pendant ces années d'opposition,
33:10et Dieu sait si elles furent longues,
33:12LR a été obligé vis-à-vis de son électorat,
33:15notamment dans le sud-est de la France,
33:17de jouer un peu à la course à l'échalote avec le RN.
33:19Ça s'est d'ailleurs traduit au final par le départ d'Éric Ciotti.
33:22On aura sans doute l'occasion d'en parler.
33:24Et donc, LR, abrité d'une certaine manière par cette cure d'opposition,
33:28s'est permis de faire un certain nombre de propositions
33:31dont on a pu constater, lorsqu'elles ont été intégrées dans la loi,
33:35qu'elles ne satisfaisaient pas les normes constitutionnelles.
33:38Elles ont été censurées.
33:39Le problème, c'est qu'aujourd'hui, vis-à-vis de leur électorat,
33:41ils ont pris des engagements.
33:42Ils peuvent difficilement revenir en arrière.
33:44Et effectivement, on sait que le RN n'a donné son onction à Michel Barnier
33:47qu'à la condition évidemment que la question de l'immigration
33:50soit prise à bras-le-corps.
33:51Donc ça semble absolument impossible,
33:53quand bien même le timing serait mauvais,
33:54de ne pas aborder cette question assez rapidement,
33:57parce qu'on sait qu'ils ont suscité une attente forte au sein de leur électorat.
34:00Le risque, effectivement, c'est de voir une partie des macronistes
34:02dit de gauche quitter le navire
34:04et donc de perdre sur le flanc gauche qu'on a gagné sur le franc droit.
34:07J'ajouterais une dernière chose,
34:09c'est qu'on voit quand même l'ensemble de la classe politique européenne
34:14dériver quand même sur cette question.
34:16On a vu dernièrement le Premier ministre britannique, travailliste,
34:18qui est donc tout sauf un ultra-conservateur sur la question,
34:21tresser des louanges à Giorgia Meloni, c'était la semaine dernière,
34:24en Italie, sur sa gestion des flux migratoires.
34:27La Première Ministre d'extrême droite.
34:29Il y a un député qui fait parler de lui aujourd'hui en France, c'est Eric Ciotti.
34:32Vous voulez dire un mot ?
34:33Non, juste, elles ont été censurées, mais elles ont été censurées
34:35par le Conseil constitutionnel pour beaucoup,
34:37parce que considérées comme des cavaliers législatifs.
34:39C'est-à-dire que le Conseil constitutionnel disait
34:41qu'elles n'ont rien à faire dans ce texte-là.
34:43Ce qui ne veut pas dire...
34:44Elles sont inconstitutionnelles par nature.
34:45Exactement.
34:46Ce qui ne veut pas dire que dans un autre texte,
34:49elles seront à nouveau censurées.
34:51Et Michel Barnier, qui était très dur,
34:53il avait des positions très dures, Michel Barnier, sur l'immigration,
34:55pendant la campagne des présidentielles,
34:57enfin la primaire des présidentielles.
34:59Là, on a l'impression qu'il a un peu adouci son discours.
35:03Il est en même temps.
35:05Et Michel Barnier, le pro-européen,
35:07il dit qu'il y aura des réponses européennes,
35:09mais pas que.
35:10Il y aura aussi des mesures nationales.
35:12Donc il change un peu de braquet
35:14par rapport aux prises de position qu'on lui a connues.
35:17Je voulais qu'on dise un petit mot d'Eric Ciotti,
35:19trois mois et demi après son ralliement à Marine Le Pen,
35:22qui quitte Les Républicains, dont il était officiellement
35:24encore président.
35:26Il appelle militants et élus à le rejoindre
35:28dans son nouveau mouvement.
35:30Il se situe où aujourd'hui, Eric Ciotti, Serge Siminaud ?
35:33Près de chez lui, mais
35:35il doit l'avoir mauvaise quand même,
35:37si je peux me permettre, puisqu'il aurait pu peut-être
35:40être le ministre de l'Intérieur de ce gouvernement
35:42Macrono-Républicain.
35:44Bon, il a fait ce choix-là.
35:46Il dit que l'état-major, je crois, des Républicains
35:48est dissous dans la Macronie.
35:50Bon, c'est logique. Après, il y avait les débats
35:52autour de qui garde le nom,
35:54enfin, qui garde les gosses.
35:56Bon, ce débat-là, il est réglé.
35:58Il avait recréé l'UDR, qui existait il y a très longtemps.
36:00Et là, j'étais pas né non plus, je vous rassure.
36:02L'Union des droites pour la République, bon,
36:04il y avait une cohérence que ce gouvernement-là
36:06a fini de prolonger.
36:08Après, c'est pas une surprise.
36:11Ça met fin à tout un débat
36:13qui aurait pu se jouer en justice.
36:15Voilà, Eric Ciotti est dans un camp maintenant bien clair.
36:17Et je pense qu'il est quand même, il le dira pas,
36:19mais quand même, il est peut-être parti
36:21un peu trop tôt, mais sans doute pour des convictions.
36:23Auriane Mancini, perdant un peu de cette
36:25séquence électorale, Eric Ciotti,
36:27mais il regarde plus loin.
36:29Grand perdant de sa séquence électorale.
36:31En tout cas, il a tenté
36:33de rallier les Républicains au Rassemblement national
36:35en se disant que le Rassemblement national,
36:37personne l'a suivi ou personne l'a suivi,
36:39à part une ou deux personnes.
36:41Il a un groupe de 16 députés, vous me direz.
36:43Et en espérant
36:46que Jordan Bardella
36:48allait former un gouvernement et qu'il allait en être
36:50le ministre de l'Intérieur. Résultat,
36:52il y a des LR. Au gouvernement,
36:54il n'en est plus. Et au ministère de l'Intérieur,
36:56c'est Bruno Retailleau qui était son adversaire
36:58lors de la présidence
37:00des Républicains. Donc oui, il est le
37:02grand perdant de cette séquence électorale.
37:04Il dit ce soir, je quitte les Républicains.
37:06Les Républicains l'avaient quitté depuis
37:08longtemps pour le coup, Eric Ciotti.
37:10C'est ça, Raphaël Kahn. Oui, l'histoire n'a pas fini d'être écrite.
37:12Cela dit, parce qu'il pourrait être le gagnant du coup d'après.
37:14C'est-à-dire qu'il pourrait se retrouver pour le coup
37:16ministre de l'Intérieur d'un gouvernement stable
37:18après 2027 qui aurait, lui, une véritable
37:20majorité confortable qui serait
37:22un éventuel gouvernement RN
37:24avec une durée de vie beaucoup plus longue.
37:26On ne sait pas encore. Aujourd'hui, effectivement,
37:28si on arrête les compteurs, effectivement, Eric Ciotti
37:30a perdu. Cela dit, un soulagement
37:32pour l'air de le voir partir et de mettre fin
37:34à cette contestation autour du nom et des statuts.
37:36Il n'insulte pas l'avenir. Il dit quand même que
37:38Laurent Wauquiez reste son ami,
37:40que David Lysnard est son
37:42ami. Il ne catégorise
37:44pas tous les Républicains.
37:46Il ne catégorise pas tous les Républicains dans le même panier.
37:48– Un mot sur le sujet, c'est vraiment…
37:50– En fait, il a voulu poursuivre cette stratégie
37:52d'union des droites.
37:54Tous les hommes politiques
37:56qui la poursuivent ratent.
37:58C'était le cas de…
38:00Comment s'appelait-il ? – Charles Millon.
38:02– Oui, Charles Millon, par exemple.
38:04– Eric Zemmour encore.
38:06– C'était Eric Zemmour que je cherchais.
38:08C'est une stratégie qui, pour le moment,
38:10a toujours échoué. On verra
38:12si avec la montée du RN,
38:14puisque c'est quand même le parti
38:16qu'elle vend en poubelle d'élection à élection,
38:18on verra si elle finit par réussir.
38:20C'est là-dessus que parie Eric Zemmour.
38:22– On parlera à nouveau. Oui, Serge Gugnon.
38:24– Juste un mot, parce qu'on parlait de la loi de l'immigration.
38:26On se disait qu'en allant sur le terrain du RN,
38:28on arrivait, en tout cas pour M. Macron,
38:30à les garder dans un petit parc.
38:32On voit que ça ne marche pas.
38:34Donc attention à ne pas revenir sur une loi de l'immigration
38:36qui, là, effectivement, vous l'avez dit,
38:38ça les amènerait peut-être un peu plus rapidement
38:40au pouvoir et peut-être avant 2027,
38:42– Allez, on va continuer à parler
38:44du nouveau gouvernement de Michel Barnier,
38:46qu'on va entendre à nouveau aussi dans un instant.
38:48Ce sera, après l'Essentiel, à 20h42.
38:50Guy Rogistre.
38:52– Les grandes lois de progrès social ou sociétal,
38:54comme celles sur l'interruption volontaire de grossesse
38:56ou l'assistance médicale à la procréation
38:58seront préservées, a assuré le Premier ministre
39:00Michel Barnier, ce soir sur France 2.
39:02Il assure qu'il sera un rempart
39:04pour qu'on préserve l'ensemble
39:06de ses droits acquis en termes de liberté
39:08de progrès social.
39:10Plus qu'une ambiguïté, selon lui,
39:12sur ces questions au lendemain
39:14de la présentation de son gouvernement
39:16où sont entrés plusieurs ministres conservateurs
39:18qui sont notamment anti-mariage pour tous.
39:20Au travail, maintenant, avait déclaré
39:22hier sur X le Premier ministre
39:24après la nomination de son gouvernement.
39:26Ses actions vont donc être scrutées de près
39:28par l'URL, notamment, qui attendent
39:30d'en savoir plus sur le budget 2025
39:32pour se prononcer. Le parti de Marine Le Pen
39:34se réserve évidemment la possibilité
39:36de censurer à ce moment-là.
39:38Et sur France Info, son vice-président
39:40Sébastien Chenu. 800 personnes
39:42ont participé à une marche blanche
39:44à Valorise dans les Alpes-Maritimes
39:46dans le village de la Petite Camélia
39:48fauchée par un motard le 29 août dernier
39:50qui faisait une roue arrière.
39:52Il a été placé sous contrôle judiciaire
39:54et donc pas de détention provisoire
39:56ce qui révolte le père de Camélia
39:58qui dénonce un déni de justice.
40:00Donald Trump exclut de se présenter
40:02à la présidentielle américaine de 2028
40:04en cas de défaite à l'élection de novembre
40:06Le milliardaire a toutefois espéré
40:08un succès dans les urnes le 5 novembre
40:10face à la candidate démocrate Kamala Harris.
40:22Voilà les premiers mots de Michel Barnier
40:24ce soir depuis l'annonce de la composition
40:26de son gouvernement. Le Premier ministre
40:28qui était au journal télévisé de 20h
40:30de France 2. On l'a évoqué tout à l'heure
40:32ce qu'il a dit sur les retraites. On va l'écouter.
40:36On a une loi
40:38qui prévoit un cadre financier
40:40et je pense que ce cadre financier
40:42doit être préservé. Parce que ce qui est derrière
40:44c'est très simplement
40:46la fragilité ou la consolidation
40:48de notre système de retraite par répartition
40:50qui est un acquis,
40:52on parlait des acquis sociaux tout à l'heure, très important.
40:54Donc en respectant ce cadre, moi je vais faire
40:56confiance aux partenaires sociaux
40:58pour améliorer cette loi
41:00pour réformer, si je puis dire, la réforme des retraites.
41:02La retraite à 64 ans ce n'est plus un marqueur ?
41:04Ce n'est plus un objectif ?
41:06Au-delà de l'âge de retraite,
41:08ce qui est important c'est qu'il y a beaucoup de progrès possibles
41:10sur la prise en compte
41:12de la pénibilité des mères,
41:14de famille, sur les carrières longues.
41:16Je veux donner du temps
41:18et on prendra le temps d'améliorer
41:20cette réforme.
41:22Voilà, des progrès possibles, toute la confiance
41:24aux partenaires sociaux,
41:26au Rian Manchini, voilà, il tend la main
41:28aux membres,
41:30voilà, aux syndicats.
41:32Il tend la main aux syndicats mais alors
41:34il dit les 64 ans ne sont plus un marqueur
41:36mais on a l'impression qu'il n'a quand même pas très envie
41:38de revenir sur l'âge de départ à la retraite.
41:40On a l'impression qu'il va plutôt
41:42chercher des améliorations
41:44sur les carrières longues,
41:46sur la pénibilité, des marqueurs
41:48qui peuvent plus facilement
41:50trouver un consensus
41:52et être accepté par les républicains
41:54et par le camp présidentiel.
41:56Sur les 64 ans,
41:58il y a un petit peu de flou.
42:00Il est un peu sous la pression
42:02du texte du Rassemblement national
42:04qui pourrait effectivement être voté
42:06même si du côté du NFP,
42:08on n'a pas l'air trop partant mais ça semble être un petit
42:10piège que le RN tend aux autres
42:12mais il ne pouvait pas ne rien dire.
42:14Alors je suis assez d'accord, il ne dit pas
42:16finis la retraite à 64 ans mais malgré tout
42:18il dit améliorer. Alors améliorer,
42:20on verra ce que les partenaires sociaux pourront dire
42:22mais on sait très bien ce que disent la plupart des syndicats.
42:24Ils étaient dans la rue pendant des semaines et des semaines
42:26donc on ne sait pas quel chemin
42:28il va vouloir emprunter.
42:30Mais il aurait pu ne pas l'emprunter.
42:32Donc il y a à la fois la pression du Parlement puisqu'on dit que maintenant
42:34tout se passe au Parlement, il y en a qui ont découvert le Parlement récemment
42:36et puis il y a aussi
42:38cette pression syndicale qui va se faire.
42:40Il a ouvert la boîte mais un tout petit peu.
42:42On verra la suite, on sera fixé je pense pendant
42:44le discours de politique générale le 1er octobre.
42:46– Le sentiment peut-être Raphaël Lecane ce soir, c'est surtout que Michel Barnier
42:48ne veut froisser personne, ne veut fâcher personne
42:50dans les médias. – Oui, il envoie un bonjour à la boîte de Pandore
42:52parce qu'à partir du moment où vous rouvrez des négociations,
42:54vous rouvrez la machine à claques, il est évident
42:56effectivement, Serge vient de le dire, que tout le monde
42:58n'a pas la même appréciation du degré
43:00d'urgence et de la manière de sauver le système
43:02de retraite par répartition.
43:04Il est évident que les syndicats vont vouloir inclure
43:06des dispositions pour les carrières longues,
43:08pour les femmes qui, toutes légitimes qu'elles soient,
43:10vont évidemment avoir un impact financier.
43:12Le CORE a dit que la réforme actuelle n'était
43:14pas suffisante pour amener le système à l'équilibre
43:16et on voit qu'il y a véritablement un problème
43:18en réalité d'appréciation
43:20de l'incidence financière
43:22des mesures qui sont prises.
43:24Et comme tout le monde ne voit pas la même réalité,
43:26ça devient impossible de s'accorder
43:28sur des réformes qui,
43:30de manière objective, disons,
43:32ramèneraient le système dans les clous.
43:34Oui, et d'autant qu'on est sur de la projection.
43:36Il est encore plus difficile
43:38de se mettre d'accord
43:40sur des mesures de justice sociale,
43:42mais qui par ailleurs sont considérées
43:44par tous comme ayant une efficacité.
43:46Le temps passe, le temps presse aussi
43:48dans les informés. Je voudrais qu'on redise un mot
43:50des questions, des interrogations
43:52qui portent sur les valeurs portées
43:54par certains ministres de ce gouvernement.
43:56Laurence Garnier, secrétaire d'Etat au Commerce
43:58qui a été pressentie dans un premier temps
44:00à La Famille. Elle était opposée au moment
44:02de la loi au mariage pour tous. C'est le cas aussi
44:04de Bruno Retailleau, d'Othmane Nassrou, de Patrick Hetzel
44:06notamment. Gabriel Attal,
44:08on l'a entendu, a demandé des garanties sur
44:10la PMA, le droit à l'IVG ou les droits
44:12LGBT. Michel Barnier lui a
44:14répondu favorablement ce soir.
44:16Et sur France Info, la sénatrice
44:18Laurence Rossignol, ancienne ministre elle-même de La Famille
44:20le dit également avec ses mots.
44:22Dans la mesure où la manif pour
44:24tous est quand même très présente dans ce
44:26gouvernement, c'est un gouvernement de bigots et d'amis.
44:28Il faut quand même dire les choses assez
44:30clairement. Le choix de revenir à
44:32La Famille, c'est le choix
44:34de promouvoir un modèle familial
44:36alors qu'aujourd'hui il faut s'occuper des familles
44:38monoparentales en grande partie,
44:40des familles homoparentales également
44:42et que la diversité des familles est
44:44devenue un élément majeur des politiques familiales
44:46aujourd'hui. J'espère
44:48que la ministre en charge
44:50pourra mesurer
44:52ce qu'elle est sa tâche en la matière.
44:54Un gouvernement de bigots et d'amis,
44:56c'est vraiment le son. Elle va trop loin, Laurence Rossignol.
44:58Oui, elle va trop loin, bien sûr, elle va trop loin.
45:00Le centre de gravité de ce gouvernement, il n'est pas là.
45:04Moi, je pense que, d'ailleurs, il l'a dit,
45:06Michel Barnier, ils ne reviendront pas là-dessus.
45:08En plus, ce n'est pas le portefeuille
45:10qu'occupe Bruno Retailleau. Ils ne reviendront pas là-dessus.
45:12Le RN
45:14ne le demande pas.
45:16Regardez les votes du RN au moment de la
45:18constitutionnalisation de l'IVG.
45:20Ils étaient largement divisés. Même la majorité
45:22des députés RN ont voté pour
45:24ou se sont abstenus. Le RN
45:26ne le demande pas. Les Français ne le demandent pas.
45:28Si on dit que les Français
45:30sont de plus en plus à droite,
45:32c'est plutôt sur des sujets économiques,
45:34plutôt sur la libéralisation
45:36de l'économie et pas tellement sur les sujets
45:38sociétaux. Les Français ne demandent
45:40pas de revenir sur ces sujets-là.
45:42Michel Barnier ne le fera pas.
45:44Pardon, Auriane ?
45:46Oui, il l'a dit ce soir. Il ne reviendra pas
45:48là-dessus. Il a remis les choses au clair.
45:50C'était, on l'a dit, une demande de Gabriel Attal,
45:52qui voulait s'assurer
45:54qu'il n'y aurait pas de problème sur ces questions-là.
45:56Il n'a aucun intérêt politique
45:58à rouvrir ces sujets,
46:00Michel Barnier.
46:02Les questions sociétales
46:04sur l'IVG,
46:06sur le mariage pour tous, sur la PMA,
46:08je ne pense pas que ce soient
46:10les priorités. Il l'a dit très clairement.
46:12Est-ce qu'elles vont jouer ces valeurs conservatrices
46:14de la part de certains ministres, Serge Simineau ?
46:16Ils n'ont pas été choisis pour ça,
46:18mais ça ne les a pas empêchés d'entrer
46:20au gouvernement à cause de ça.
46:22C'est quand même pas rien.
46:24Je partage ce que vous venez de dire.
46:26Michel Barnier vient de fermer, a priori,
46:28le banc là-dessus, mais ce n'est pas rien.
46:30On parlait tout à l'heure de conservateurs,
46:32de la droite. C'est François Fillon,
46:34Michel Barnier, dans cette affaire-là.
46:36Et Michel Barnier lui-même n'a pas eu des positions
46:38toujours très, très claires par rapport à ça.
46:40Ce n'est pas remettre en question ces textes-là,
46:42mais ça ne peut pas être complètement innocent.
46:44Mais bon, Michel Barnier a réglé
46:46cette affaire-là. Mais c'était quand même
46:48du lourd, les prises de position, entre autres
46:50de Mme Garnier. Et je termine,
46:52ce n'est pas parce qu'elle n'est pas à la famille qu'elle ne le pense plus.
46:54Et c'est vrai que l'ES qui manque à la famille,
46:56c'est un pluriel qui manque
46:58et qui est assez singulier.
47:00Je pense que c'est du procès d'intention.
47:02C'est-à-dire qu'on ne peut pas reprocher
47:04à des gens leur position passée pour en déduire
47:06quelle va être leur action future, compte tenu des moyens
47:08qui vont leur être donnés. On avait vu que Catherine Vautrin,
47:10par exemple, n'a absolument pas...
47:12n'est pas revenue, disons, sur...
47:14L'humain politique est fait de conviction, il me semble.
47:16Oui, mais pour autant, ça ne veut pas dire... Ils savent exactement
47:18dans quelle majorité ils sont, ou quelle coalition
47:20en tout cas, et par quoi ils sont tenus.
47:22En revanche, que ça annonce
47:24sur la fin de vie, c'est-à-dire un enterrement
47:26de quelque chose qui était très attendu par beaucoup de gens,
47:28de ce point de vue-là, effectivement, on ne peut être que préoccupé
47:30sur ce texte-là. Et on aura l'occasion
47:32d'en reparler une prochaine fois
47:34dans Les Informés. Voilà pour cette très large
47:36page politique. Ce soir, notre dernier thème
47:38dans un instant, dans Les Informés,
47:40nous emmènera au Proche-Orient. Ce sera juste
47:42après le Fil Info. 20h51,
47:44Guy Rogistre.
47:46Le Premier ministre Michel Barnier promet ce soir
47:48de prendre le temps d'améliorer la réforme
47:50des retraites, entrée en vigueur il y a un an,
47:52malgré des semaines de manifestations.
47:54On a une loi qui prévoit un cadre financier
47:56et je pense que ce cadre financier doit être
47:58préservé, a-t-il déclaré,
48:00indiquant qu'il allait faire confiance aux partenaires
48:02sociaux pour améliorer cette loi
48:04pour réformer. S'agissant des finances publiques,
48:06le nouveau Premier ministre veut garder
48:08la crédibilité de la France sur les marchés
48:10pour arriver à réussir. Il appelle
48:12à la fraternité, à la cohésion. Personne
48:14n'a la cohésion sur cette question.
48:16Personne n'a eu ma peau. C'est moi
48:18qui ai démissionné parce que je devais le faire.
48:20C'est ce qu'a affirmé Thierry Breton
48:22sur France Inter. Il était l'invité
48:24de l'émission Questions politiques. L'ancien
48:26commissaire européen s'est expliqué
48:28sur sa récente démission. Il estime
48:30ne plus être en adéquation avec
48:32la gouvernance de la présidente
48:34de la commission européenne, Ursula von
48:36der Leyen, et dit comprendre le choix
48:38d'Emmanuel Macron. Triste dénouement
48:40pour la jeune étudiante née en 2004
48:42portée disparue depuis vendredi.
48:44Son corps a été retrouvé hier au bois
48:46de Boulogne dans l'ouest parisien. C'est ce qu'indique
48:48le parquet. Sa famille avait signalé
48:50sa disparition. D'ailleurs, ce sont ses proches
48:52qui ont organisé cette battue
48:54qui a permis de retrouver son cadavre dans le bois
48:56de Boulogne où son téléphone portable avait
48:58été géolocalisé. Une enquête
49:00est ouverte pour homicide volontaire
49:02et confiée à l'abricade criminelle de la police judiciaire.
49:04On ne connaît pas pour l'instant
49:06la cause de son décès.
49:08En Ligue 1 ce soir, duel des Olympiens.
49:10Lyon joue contre Marseille. Le match a commencé
49:12il y a 5 minutes environ.
49:14France Info
49:1820h, 21h
49:20Les informés
49:22Victor Matei
49:24Et la situation au Proche-Orient avec des
49:26craintes de voir une nouvelle guerre entre Israël
49:28et le Liban comme en 2006, plus de 2000
49:30morts à l'époque. Cette semaine, les services
49:32israéliens ont attaqué le Hezbollah
49:34libanais. Ces fameux bippers et talkie-walkies
49:36piégés avec des explosions déclenchées
49:38à distance et simultanément.
49:40Ils postent du Hezbollah des tirs de roquettes
49:42sur le nord d'Israël avec des dizaines
49:44de milliers de personnes aux abris.
49:46Le secrétaire général de l'ONU,
49:48Antonio Guterres, s'inquiète aujourd'hui que le
49:50Liban devienne, je cite, un autre Gaza.
49:52Raphaël Kahn, un autre Gaza.
49:54Cela voudrait dire une destruction massive
49:56du Liban par Israël. C'est ça le risque aujourd'hui ?
49:58Alors c'est ce que semble craindre
50:00Antonio Guterres. Ça supposerait
50:02qu'Israël se lance comme en 2006 dans
50:04une attaque terrestre. Or je pense qu'Israël
50:06garde un souvenir cuisant
50:08de cet épisode parce que
50:10il n'y avait pas eu de vainqueur.
50:12Et ce qui veut dire que donc,
50:14entre un État
50:16et un groupe
50:18politique certes extrêmement bien
50:20armé, mais qui ne représente pas l'ensemble
50:22du Liban, il y avait eu quand même ce qui peut s'apparenter
50:24une forme de match nul. Donc c'est
50:26évidemment pas à l'avantage d'Israël qui a peut-être
50:28pas envie, ni la possibilité d'ailleurs dans
50:30les circonstances actuelles, d'envoyer des unités
50:32au sol au Liban.
50:34En revanche, ce qu'on observe effectivement,
50:36c'est une campagne de bombardement massive qui a d'ailleurs
50:38déjà fait des victimes dans les rangs du Hezbollah.
50:40Et donc il est possible que
50:42l'État israélien s'en contente
50:44dans la mesure où les
50:46attaques de
50:48bipers piégés ont aussi
50:50considérablement affaibli à la fois les
50:52effectifs, mais aussi les moyens de communication
50:54du Hezbollah, ce qui pose un problème puisqu'on sait
50:56que déjà ces bipers en eux-mêmes
50:58étaient utilisés pour précisément ne pas
51:00recourir au système de
51:02téléphonie dont on sait qu'il est en partie
51:04infiltré par Israël.
51:06Ce qu'on sait aujourd'hui aussi, c'est que cette attaque
51:08a été déclenchée peut-être parce qu'Israël
51:10pressentait que ces bipers allaient être découverts.
51:12Et donc ça ne répond peut-être pas
51:14forcément à un plan préétabli.
51:16Séverin Husson, le Hezbollah veut
51:18montrer avec ses tirs de roquettes sur Israël qu'il est
51:20finalement beaucoup moins affaibli que ce qu'on
51:22le dit ? Il est très puissant.
51:24Il est très puissant et
51:26sans vouloir jouer les cassandres,
51:28ce serait peut-être pire que Gaza.
51:30C'est-à-dire que le Hezbollah est plus
51:32puissant que le Hamas et donc
51:34si jamais la situation
51:36venait à s'envenimer dans le nord d'Israël,
51:38ce serait vraiment terrible.
51:40Il faut regarder
51:42les médias israéliens, ce que disent
51:44les médias israéliens sur
51:46la situation du pays. Ils parlent
51:48beaucoup de Gaza, mais ils parlent encore
51:50plus du nord d'Israël et des 60 000
51:52personnes, les 60 000 Israéliens
51:54qui habitaient dans le nord du pays et qui
51:56ont été obligés de quitter
51:58leur logement parce que
52:00la région du nord est sous la
52:02menace du Hezbollah.
52:04Je ne sais pas jusqu'où ira le gouvernement Netanyahou,
52:06mais en tout cas, ils sont décidés,
52:08c'est ce qu'ils affirment, à permettre
52:10à cette population de revenir s'installer
52:12chez elle. C'est
52:14effectivement pas très rassurant.
52:16Autre conséquence, Raphaël Kahn, cette situation,
52:18elle fait s'éloigner plus que jamais l'espoir
52:20d'une quelconque trêve à Gaza ?
52:22Pas forcément, parce que je crois
52:24que les deux dossiers aujourd'hui sont
52:26distincts. Je pense qu'Israël a atteint
52:28un certain nombre de ses objectifs de guerre,
52:30même si Eliassi Noir, qui est
52:32aujourd'hui le dirigeant de fait du Hamas,
52:34est toujours introuvable à l'heure qu'il est.
52:38La situation pourrait même
52:40inciter peut-être Israël
52:42à finir par accepter
52:44un éventuel plan
52:46de cesser le feu,
52:48pour aussi permettre de réaffecter
52:50une partie de ses moyens militaires
52:52vers le nord. Ça va dépendre
52:54beaucoup aussi des Américains.
52:56On entend beaucoup d'appels à la désescalade,
52:58le numéro 2 du Hezbollah a répondu.
53:00Le mouvement islamiste libanais entre dans une nouvelle
53:02phase dans la bataille qu'il mène contre Israël,
53:04un règlement de compte ouvert.
53:06On voit bien quand même,
53:08et sans doute ce que vous disiez sur
53:10les Bippers et le Toki-Wolki, était peut-être
53:12un moyen de déclencher avant d'être découvert.
53:14Pour autant, ce qui était jusque-là
53:16plutôt contenu
53:18est dans une phase, une fois de plus,
53:20d'escalade. Espérons
53:22qu'on s'arrête là, mais le Hezbollah
53:24a été, le mot est faible, particulièrement
53:26touché et vexé de cette affaire-là.
53:28Certains vantent
53:30la force du Mossad
53:32dans cette histoire-là, même si on ne sait pas
53:34comment tout ça s'est passé. Mais pour autant,
53:36ça a provoqué sans doute un nouveau
53:38front, et ça en a ouvert un qui était
53:40fermé, mais qui n'est jamais complètement
53:42hermétique. – On ne semble pas aller vers
53:44l'apaisement. Un dernier mot, Oriane Mancini,
53:46pour boucler peut-être la boucle avec la politique
53:48française aussi. Jean-Noël Barraud, le nouveau
53:50ministre des Affaires étrangères, va être
53:52tout de suite le nez dans ce dossier-là.
53:54Il sera à New-York dès demain. – Et Emmanuel
53:56Macron aussi, il va
53:58revenir sur les
54:00affaires internationales, puisqu'il sera
54:02à New-York dès demain. Emmanuel Macron
54:04qui a fait une vidéo en fin de
54:06semaine dernière pour appeler à un chemin
54:08diplomatique,
54:10il précise chemin diplomatique très
54:12étroit, mais il appelle
54:14effectivement à ce chemin diplomatique. Il devrait,
54:16on imagine, s'exprimer sur le
54:18sujet lors de l'Assemblée générale de l'ONU.
54:20– Avec une France assez absente des dossiers internationaux
54:22depuis la dissolution du 9
54:24juin dernier. Un mot de la Une de la Croix
54:26demain, Séverin Husson ? – On a titré
54:28évidemment sur le nouveau gouvernement
54:30un gouvernement sur le fil.
54:32– A lire donc demain dans la Croix. Merci à
54:34tous les quatre d'être venus ce soir dans
54:36les informer. Oriane Mancini, Serge Timineau,
54:38Séverin Husson et Raphaël
54:40Canne. Très bonne soirée. A tous l'info
54:42qui continue sur France Info.