• il y a 3 semaines

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00:00...
00:07Bonsoir à toutes et à tous.
00:09L'actualité française et internationale
00:12vue par les journalistes de la presse étrangère,
00:14les correspondants en France.
00:16A la une, ce soir, le plus gros déploiement de forces armées
00:20jamais effectué en Espagne.
00:22En temps de paix, les mots du Premier ministre espagnol.
00:2410 000 soldats supplémentaires envoyés dans le sud-est du pays
00:27après les inondations qui ont fait au moins 211 morts
00:30cette semaine dans la région de Valence.
00:31Il y a encore des dizaines de disparus.
00:33Quand le maire d'une commune propose à nouveau
00:35de couper les aides municipales à des parents d'auteurs de violences urbaines,
00:40cela se passe à Rieux, la Pape, près de Lyon.
00:42La marche nationale annuelle des femmes aux Etats-Unis,
00:44avec une résonance forcément toute particulière
00:47à trois jours de la présidentielle.
00:48Une femme de couleur noire à la tête du Parti conservateur britannique,
00:52c'est une première qu'émit Badenoch, défenseuse d'un vrai conservatisme.
00:56C'est ce qu'elle dit d'une politique stricte en matière d'immigration.
00:59Et puis une autre première pour le Français.
01:01Hugo Imbert en tennis en finale du tournoi de Paris-Bercy.
01:04Il n'avait jamais atteint ce stade dans une compétition aussi relevée.
01:09Pour en parler, nos informés ce soir.
01:11Bonsoir Brigitte Hadès, journaliste, écrivaine,
01:14chef du bureau britannique de la revue Politique Internationale.
01:17Juan José Dorado est là aussi. Bonsoir.
01:19Buenas tardes.
01:20Correspondant pour de nombreux médias espagnols,
01:22vous êtes vous-même originaire de Valence,
01:24lieu de ces terribles inondations.
01:26Nous allons y revenir dans un instant.
01:27Et bonsoir à vous Eva Morleto, journaliste italienne.
01:30A noter que Richard Verli nous rejoindra tout à l'heure depuis les Etats-Unis.
01:34Envoyé spécial pour son Média Suisse, Blic, c'est parti pour une heure de débat.
01:41Quatre jours maintenant après les pluies torrentielles
01:43et les inondations qui ont frappé la région de Valence en Espagne,
01:46le bilan provisoire est grimpé aujourd'hui à 211 morts,
01:50avec encore beaucoup de disparus.
01:52Le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a annoncé l'envoi
01:55de 10 000 militaires supplémentaires de l'aide des autorités.
01:59Bienvenue, car dans de très nombreuses communes,
02:01elle l'a fait cruellement des fois.
02:02Écoutez le témoignage de cette habitante d'un quartier de Valence.
02:06On ne peut qu'être en colère contre le gouvernement et les autorités.
02:10Regardez, regardez tous ces gens, ils n'ont plus rien.
02:15Plus de maison, plus de quoi s'habiller.
02:18Heureusement, Dieu est là et mes enfants vont bien.
02:20Aujourd'hui, on ne peut compter que sur nous-mêmes.
02:22La gente est bien, mais perdre la casse.
02:25Juan José Dorado, je vous donne la parole en premier.
02:28Journaliste espagnol, je le disais, originaire de Valence.
02:31Vous avez de la famille, des amis sur place.
02:33Comment ont-ils vécu ces derniers jours ?
02:35Que disent-ils sur l'aide, notamment des autorités dont on entendait parler ?
02:40D'abord, beaucoup de peur, beaucoup de peur.
02:42Peut-être plus aujourd'hui, après le drame, parce qu'ils se disent
02:48qu'est-ce qui aurait pu nous arriver ?
02:49Ils réalisent finalement ce qui s'est passé ?
02:51Ils réalisent maintenant ce qui s'est passé, mardi, mercredi dernier.
02:56Ils s'attendaient de l'aide.
02:58Et l'aide, après trois jours de battements où on avait des doutes
03:03sur la capacité du gouvernement régional, du gouvernement de façon générale à gérer ça.
03:08Aujourd'hui, effectivement, 6 000 militaires sont arrivés dans la ville.
03:12C'est près des 10 000 militaires qui ont été déployés.
03:15Plus de 6 000 policiers aussi qui viennent en renfort pour assurer la sécurité.
03:24Les volontaires, 15 000 ce matin, étaient à la Cité des Sciences
03:28pour pouvoir aller prêter main forte aux sinistrés.
03:33Donc tout se met en place et espérons qu'effectivement,
03:37dans les prochains jours, ça ira beaucoup mieux.
03:40Mais c'est vrai que ces trois, quatre premiers jours ont été très compliqués
03:43pour les sinistrés.
03:44Vous les avez montrés dans votre reportage.
03:46Plus de maisons, pas d'accès à l'électricité ou à l'eau,
03:49pas d'accès à des aliments et tout ça avec des anciens,
03:53tout ça avec des bébés, tout ça avec des enfants.
03:55– Et avec des autorités, du coup, pointées du doigt ?
03:57– Les autorités sont pointées du doigt.
03:59Pour l'instant, aussi bien le gouvernement central que le gouvernement régional,
04:02qui est celui qui gère, en Espagne c'est le gouvernement régional
04:06qui gère la protection civile, on fait une espèce de paix armée.
04:11On verra dans quelques jours, dans quelques semaines,
04:13mais plutôt dans quelques jours, il va falloir commencer à demander
04:16les responsabilités politiques des uns et des autres.
04:18– Parce qu'il faut rappeler qu'il y avait une alerte météorologique
04:19dès le matin vers 7h30, mais que l'alerte des autorités,
04:22elle est apparue quoi, 13h plus tard ?
04:24– Effectivement, la première alerte de l'Agence espagnole des météorologies
04:27est arrivée à 7h30 du matin.
04:30Il y a eu quelques petites alertes qui ont été envoyées,
04:33mais très localisées dans des villes très localisées.
04:36Mais l'alerte générale n'est arrivée qu'à 20h le soir,
04:39c'est-à-dire 13h après l'alerte générale qui a été donnée par Météo Espagne.
04:44– Sur les systèmes d'alerte de prévention,
04:46est-ce que c'est au cœur déjà des débats, d'une polémique qui montrait en Espagne ?
04:51– Pas le système en soi d'alerte, parce qu'il a très bien marché,
04:54même une semaine avant, Météo Espagne avait déjà annoncé
04:58qu'il y avait des pluies torrentielles qui allaient arriver,
05:01qu'il fallait être en alerte.
05:03Ce qui n'a pas marché, c'est la réactivité de la partie politique
05:08de ceux qui ont la responsabilité de faire un appel à la population
05:13pour rester chez eux.
05:13Ça, ça n'a pas marché.
05:14– On a beaucoup parlé du manque de préparation des autorités,
05:18de la population aussi face à ce genre d'événement,
05:20que ce soit en Espagne ou bien en France, on l'a vu récemment.
05:22L'Italie, Morleto est aussi très fréquemment frappée par ces intempéries.
05:26Il y a encore deux semaines en Sicile, à Bologne également,
05:29les milliers romagnes qui avaient été aussi largement touchés en 2023.
05:34Les événements se succèdent.
05:35Est-ce que l'Italie s'y prépare de mieux en mieux ?
05:38Avec des systèmes d'alerte par exemple ou pas ?
05:40– Les systèmes d'alerte sont déjà efficaces depuis quelques temps.
05:44Les experts des météos donnent leur avis sur les conditions météo,
05:51donc ça déclenche automatiquement des alertes rouges, oranges, c'est long.
05:55– Le même système qu'en France en gros ?
05:57– Oui, c'est le même système qu'en Espagne aussi.
05:58Après c'est la protection civile qui envoie des SMS.
06:02Depuis qu'il y a eu la tragédie en Emilia-Romagna l'année dernière,
06:07et c'est revenu au mois de septembre,
06:11on a mis en place, grâce aussi aux fonds européens,
06:15on a investi carrément, rien que pour la région Emilia-Romagna,
06:19quelque chose comme 345 millions d'euros,
06:22pour mettre en place des systèmes pour prévenir déjà ces désastres
06:28et des installations et des structures qui seront construites à long terme
06:33pour que ces dégâts, ces catastrophes naturelles
06:36qui seront de plus en plus fréquentes…
06:39– Avec des effets positifs déjà, ou on attend justement le long terme ?
06:42– Justement on attend le long terme,
06:44et c'est bien cela qui a déclenché de nouvelles polémiques
06:46parce que la région n'était pas encore prête,
06:48malgré ces grands investissements,
06:51l'Emilia-Romagna n'était pas encore prête,
06:52donc on a eu encore des dégâts et encore des polémiques
06:56qui ont été déclenchées par ça.
06:58Un des sujets qui est en train, on en discute beaucoup,
07:03c'est le fait que l'intelligence artificielle aide
07:06à mettre en place ces systèmes d'alerte,
07:08donc une partie des investissements sont allés pour mettre un point…
07:11– De quelle façon par exemple ?
07:12– En fait ils font une information en temps réel
07:16selon les données qui sont envoyées,
07:18pas seulement par l'alerte météo,
07:20mais par toutes les balises qui sont mises dans les rivières,
07:24sur les montagnes, etc.
07:25– Ça c'est déjà en place ou c'est prévu ?
07:26– Ça c'est en train d'être mis en place, et ça fait partie des…
07:31– Ça existe en Espagne ça, le procès d'Orado ?
07:33Ce système de recours à l'intelligence artificielle ?
07:35– Alors voilà, on est en train de développer tout ça,
07:38mais pour l'instant c'est juste à laisser,
07:40les balises elles sont installées, elles sont réelles,
07:42c'est celles qu'utilisent tous les agences de météo
07:46dans tous les pays européens,
07:48mais c'est vrai que c'est un peu la technologie du futur,
07:53après il va falloir effectivement voir en temps réel
07:56si ça marche et si c'est efficace.
07:58– En fait, ça permet d'éviter l'intermédiaire des autorités
08:02pour certains types de logiciels,
08:04donc avoir une information immédiate,
08:06ce qui serait très important,
08:07et par exemple pour éviter ce qui s'est passé en Espagne
08:10avec cet écart gigantesque entre l'alerte
08:13et la mise en place des systèmes…
08:15– La prévention de ces incendies, ces inondations,
08:17ces phénomènes météo, on continue d'en parler,
08:19Brigitte Hadès, je vous donnerai la parole dans un instant,
08:21après le Fil info, 20h et 11 minutes, Marine Kletz.
08:25– Le président de la métropole de Lyon
08:27appelle à une réponse ferme de la justice.
08:30Cela fait deux nuits que des violences éclatent
08:32à Rieux-Lapas, près de Lyon.
08:34Hier soir, des bus ont été incendiés,
08:36des policiers pris pour cible par une vingtaine d'individus,
08:39une force de l'ordre a été blessée,
08:40quatre jeunes interpellés.
08:42Bruno Bernard annonce ce soir que les bus ne desserviront plus
08:45le quartier concerné jusqu'au 11 novembre.
08:48L'adolescent de 15 ans, grièvement blessé par balle à la tête,
08:51jeudi soir à Poitiers, est décédé.
08:53Cet après-midi, annonce le procureur,
08:55quatre autres mineurs de 15 et 16 ans avaient également été blessés
08:58par des coups de feu tirés devant un restaurant.
09:01Un homme suspecté d'être le tireur est toujours activement recherché.
09:04Après deux mois d'action locale, le collectif à l'initiative
09:07du mouvement contre la vie chère en Martinique
09:09a pris la route pour Paris.
09:11Plusieurs de ses leaders ont atterri aujourd'hui en métropole
09:14pour tenter de mobiliser les Antillais présents dans l'Hexagone.
09:17Ils demandent aussi à rencontrer le ministre des Outre-mer,
09:20François-Noël Buffet.
09:22Et puis, Hugo Imbert a enflammé le cours central du Master 1000
09:25de Paris-Bercy ce soir.
09:27Il s'est imposé face au Russe Kachanov en demi-finale.
09:30Le tennisman français se qualifie donc pour sa toute première finale
09:33en Master 1000, deuxième type de tournoi le plus prestigieux.
09:45Les inondations cette semaine en Espagne,
09:48notamment dans la région de Valence.
09:50Le bilan provisoire, 211 morts désormais.
09:53On parlait des inondations en Italie,
09:55inondations également en début d'année.
09:57Et il y a un mois en Grande-Bretagne, Brigitte Hadès,
09:59avec des sols complètement imperméables,
10:01des arbres qui disparaissent peu à peu des campagnes
10:04dans une région où, on peut le dire, la pluie est plus que fréquente.
10:07Oui, alors ils sont habitués.
10:09En 2007, il y a eu la première vraiment horrible inondation.
10:13Ils ont commencé à faire le Flooding Act en 2010.
10:16Donc, ils ont commencé à faire de la prévention.
10:19Et en fait, ça n'a pas mal fonctionné.
10:20Qu'en consistait ce Flooding Act ?
10:22Ils ont, par exemple, drainé les rivières,
10:26construit des matériaux, des immeubles.
10:28Fait attention que les matériaux des immeubles soient construits autrement.
10:32Toutes sortes de choses en prévention, en amont, qui ne sont pas mal.
10:37Mais bien évidemment, on ne peut pas non plus tout régler.
10:40Et en tout cas, ça n'a pas été aussi dramatique qu'en Espagne.
10:47Mais d'un autre côté, moi, je remarque aussi,
10:49c'est que l'Espagne est vraiment particulièrement susceptible
10:53de ces événements parce qu'elle est entre l'océan Atlantique
10:57et la mer Méditerranée.
11:00Et donc, l'air froid arrive en Méditerranée
11:03et là, collude avec l'air chaud de la Méditerranée.
11:07Ça fait des nuages denses d'eau de pluie
11:10qui, quand ils stagnent au-dessus d'une ville,
11:13ils risquent d'éclater et ils engagent encore plus d'eau.
11:19Et là, vraiment, et d'ailleurs, ils l'avaient prévu
11:21et sans vraiment pouvoir voir l'intensité de la crise.
11:25Donc, ce n'est pas pour ça que les Anglaises...
11:27Oui, le phénomène lui-même était attendu, mais pas de cette intensité.
11:30Les Anglaises ont ce problème, mais moins grave,
11:32de façon moins grave, anticipant quand même.
11:34Et la France n'est pas mal non plus.
11:36On a quand même des plans de prévention.
11:38On a le ICPE, les CEP, qui sont des systèmes avec les entreprises
11:44pour repérer les entreprises ou les immeubles les plus à risque.
11:48On a quand même les pompiers.
11:50Et je souligne encore quelque chose qui me surprend,
11:52c'est pourquoi est-ce que l'Espagne n'a pas fait appel
11:54aux systèmes à l'aide européenne ?
11:57Parce qu'en général, les Européens, en tout cas pour le feu,
11:59sont extrêmement efficaces.
12:01Alors, je ne sais pas pourquoi l'Espagne n'a pas demandé l'aide internationale.
12:05Alors, il y a d'autres choses.
12:07Le président, depuis le premier jour, le Premier ministre espagnol,
12:10avait annoncé, dès mercredi, qu'il allait utiliser tous les moyens,
12:13et notamment les moyens mis à disposition par l'Union européenne,
12:16le temps voulu.
12:17Aujourd'hui encore, lors de sa prise de parole,
12:19des déclarations institutionnelles, il a encore annoncé
12:22qu'aujourd'hui même, il allait demander à l'Union européenne
12:25de débloquer essentiellement des moyens financiers
12:28via le Fonds des solidarités européennes.
12:31C'est pour ça que pourtant, des pompiers français étaient prêts à partir,
12:33comme d'autres équipes européennes.
12:34Tout à fait. D'ailleurs, il y a une équipe de pompiers,
12:36qui ne sont pas des pompiers officiels du ministère de l'Intérieur,
12:38qui est arrivée dans un des endroits où il y a des sinistrés.
12:43Il y a des vidéos qu'on voit.
12:45Ce sont des associations de pompiers privés qui sont arrivées.
12:48Mais ce que je voulais dire par là, c'est que l'Espagne,
12:51maintenant, a déployé près de 10 000 soldats.
12:54Il n'était pas nécessaire d'appeler des forces d'autres pays
13:00pour nous venir en aide,
13:01n'ayant pas fait encore une évaluation des dégâts
13:06et des endroits où il fallait intervenir.
13:09Et donc, c'était à cause de ça.
13:10Ça ne fait que quatre jours.
13:11Donc, on n'est pas non plus dans la configuration
13:13d'un tremblement des terres,
13:15parce que c'est semblable, mais ce n'est pas du tout la même chose.
13:18N'en ce temps, tout le monde se pose aussi la question,
13:21en Espagne aujourd'hui,
13:22pourquoi on n'a pas fait avant appel à l'Union européenne
13:25et nous n'avons pas accepté l'offre
13:27qui avait été faite, celle de la France,
13:29des 250 propriétaires,
13:30qui étaient prêts à partir à n'importe quel moment.
13:32– Est-ce que craignent le plus, désormais, les habitants,
13:34René Rosset et Dorado,
13:35que vous avez au téléphone régulièrement à Valence ?
13:37– Alors, la question des denrées alimentaires était essentielle,
13:45mais dès ce matin,
13:46elles ont commencé à arriver à un rythme soutenu
13:50et elles commencent à être distribuées.
13:52Donc maintenant, le problème essentiel,
13:54c'est éviter des maladies,
13:58parce qu'il y a notamment énormément de granches qui sont autour,
14:02des animaux qui sont morts,
14:04donc il faut aller les chercher,
14:06mais il faut les sortir,
14:07et il y a encore des victimes, malheureusement,
14:10dans des eaux qui stagnent, dans des parkings,
14:13et donc il faut éviter des maladies.
14:15Et c'est l'une des choses qui, pour l'instant,
14:19est prioritaire aussi pour les services de santé du gouvernement.
14:22– Avec ce bilan, toujours on le rappelle,
14:24au moins 211 morts,
14:25ces inondations, mardi, dans la région de Valence, en Espagne.
14:29Avant de partir pour les États-Unis,
14:30un terrain sonneau à la France et à la ville de Rieux-la-Pape,
14:34c'est près de Lyon,
14:35après deux nuits de violence urbaine,
14:36des voitures incendiées, une policière blessée,
14:39le maire et les républicains de la ville,
14:41Alexandre Vincentdet,
14:42menacent à nouveau les parents des jeunes impliqués,
14:45ils ont entre 13 et 17 ans,
14:46de suspendre leurs aides venant de la municipalité.
14:49On l'écoute.
14:50– Le vrai sujet, c'est pour ça aussi que, très clairement,
14:52je convoquerai les parents dans les jours qui vont venir,
14:55il y a un vrai sujet sur l'autorité parentale.
14:57Il y a une délibération que j'ai fait prendre en 2018 à Rieux-la-Pape
15:00qui me permet de pouvoir convoquer les parents
15:02devant un conseil des droits et devoirs des familles.
15:04Il y a deux solutions,
15:05soit les familles se rendent compte qu'à un moment,
15:07leurs enfants guissent vers la délinquance
15:09et donc elles nous accompagnent dans la main qu'ont leur temps
15:12si elles décident de reprendre en main leurs enfants
15:14avant qu'ils guissent dans la grande délinquance,
15:16soit s'ils refusent, et c'est parfaitement leur droit,
15:18nous, à partir de là,
15:20on peut aller jusqu'à la suspension des aides municipales.
15:22– Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants,
15:25ce n'est pas aux policiers d'éduquer les enfants,
15:27ce n'est pas aux maires d'éduquer les enfants,
15:29ce ne sont pas aux professeurs d'éduquer les enfants,
15:31ce sont avant tout aux parents.
15:33Et à un moment, les parents, quand ils font des enfants,
15:35la moindre des choses, c'est de se préoccuper de ce qu'ils font.
15:38– Le maire LR Alexandre Vincendet, sur France Info,
15:42maire de Rieux-la-Pape, la mesure, il faut le rappeler,
15:44n'est pas inédite, il y a quatre ans déjà,
15:46la ville de Valence en France, dans la Drôme,
15:47avait pris un arrêté en ce sens, à Rieux-la-Pape,
15:50cela existe donc, on l'entendait depuis 2018,
15:52avec des sanctions qui, d'après la mairie,
15:55ont permis de ne pas avoir de récidive
15:56chez les quelques jeunes mineurs concernés.
15:58Morleto, quel est le regard que vous portez
16:00sur ce genre d'initiative ?
16:02– Alors, ça dépend, dans le sens que les familles doivent être évaluées
16:06cas par cas, malheureusement, parce que si c'est vrai,
16:09et que d'un côté, il y a des cas d'irresponsabilité
16:11qui sont très fortes dans certaines situations,
16:14personnellement, j'avais fait un reportage,
16:15rien que dans la banlieue parisienne,
16:18et il y avait des enfants qui étaient abandonnés mineurs,
16:22chez eux, alors que les parents étaient à l'étranger
16:24depuis un ou deux mois, et les enfants avaient 12, 15 ans,
16:27ce n'est pas une situation qui n'est pas fréquente,
16:30c'est-à-dire que ça arrive assez régulièrement.
16:33Et par contre, il y a aussi d'autres cas de famille
16:37où la situation est un peu plus compliquée,
16:39si l'enfant traîne dehors alors qu'il y a des violences familières,
16:42ou alors qu'il s'agit de familles récomposées,
16:45où il y a de l'hostilité entre les fratries, par exemple.
16:49Là, c'est beaucoup plus compliqué.
16:50Souvent, il y a des enfants qui peuvent traîner dehors
16:52parce que les parents, et c'est souvent le cas dans ces quartiers,
16:56font des travaux de nuit.
16:57C'est le cas, par exemple, des femmes des ménages,
16:59c'est le cas de beaucoup d'autres métiers, d'ouvriers, etc.
17:02Pour le coup, c'est compliqué de dire
17:04« on vous enlève les aides sociales ».
17:06Oui, ça rajoute à la précarité.
17:07Ça rajoute à la précarité.
17:09J'ai vu qu'il allait proposer aussi de rompre les bailles,
17:12et finalement, comment ils vont s'en sortir dans certaines situations.
17:15Je pense que d'un côté, il faut une partie de sévérité
17:18pour établir l'état des droits, et ça, c'est absolument légitime.
17:21De l'autre côté, il faut absolument un accompagnement pour ces familles.
17:25On va continuer à en parler dans un instant.
17:2720h20, L'Essentiel, Le Fil Info, c'est avec vous, Marine Clete.
17:31Le jeune homme de 22 ans, grièvement blessé lors d'une fusillade
17:34devant une discothèque de Saint-Péret en Ardèche,
17:37est décédé en début d'après-midi.
17:38Il avait été hospitalisé en urgence à Valence
17:41dans la nuit d'Halloween de jeudi à vendredi.
17:43Trois personnes ont été blessées par balle sur le parking de la boîte de nuit.
17:47Le procureur précise ce soir qu'il n'y a pas eu d'interpellation,
17:50au moins un tireur est donc toujours recherché.
17:52Des affrontements entre deux groupes de supporters du Paris FC
17:55ont éclaté hier dans la capitale à l'issue de la rencontre
17:58de Ligue 2 de football face à Rodez.
18:00Quatre personnes ont été blessées par arme blanche.
18:02Une enquête a été ouverte en fin de matinée pour tentative d'homicide.
18:06Six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées par des frappes
18:09dans un centre de vaccination contre la polio dans le nord de la bande de Gaza.
18:13Le chef de l'Organisation mondiale de la santé avait annoncé
18:16il y a deux jours qu'une pause humanitaire avait été convenue
18:19pour permettre la poursuite de cette vaccination.
18:22Au Royaume-Uni, Kémy Badenoch a été élu à la tête du Parti conservateur britannique.
18:27Deux objectifs affichés pour cette ancienne partisane du Brexit,
18:30lutter contre l'immigration illégale et quitter la Cour européenne des droits de l'homme.
18:36Et puis, dixième journée de Ligue 1 de football,
18:37Paris a battu l'Anse réduit à 10, victoire 1-0.
18:40En ce moment, Brest reçoit Nice.
18:42Et puis, à 21h, tout à l'heure, Saint-Etienne va accueillir Strasbourg.
18:4620h, 21h, les informés, Victor Matei.
18:55Suspendre les aides municipales aux parents des enfants
18:59impliqués dans les violences urbaines, voilà l'idée remise sur la table
19:03par le maire de la commune de Rieux-la-Pape, près de Lyon.
19:07Qu'en pensez-vous, Brigitte Hadès ?
19:08Écoutez, je pense qu'il existe des lois, le pédale,
19:13qui sont importantes et qu'il faut appliquer.
19:16L'incendie d'un bus, l'incendie du bien d'autrui,
19:19c'est réprimé et c'est passible de plusieurs années.
19:22Vous voulez dire qu'il existe déjà des lois finalement et qu'il n'y a pas la peine d'en rajouter ?
19:25Mais oui, il n'y a pas la peine d'en rajouter.
19:25Simplement, le problème, on le pose le problème mal,
19:28c'est qu'en fait, il faudrait agir avec les lois qu'on a.
19:34Simplement, il y a tellement un problème de manque, il n'y a pas assez de jus.
19:37Ce sont des enfants qui sont mineurs, parfois très jeunes, 13 ans.
19:39Entre 13 et 18 ans, il y a deux tranches,
19:42entre 13 et 15 ans et entre 15 et 18 ans, entre 16 et 18 ans,
19:47il y a différentes, mais ils ont déjà la peine, la moitié de la peine qu'un adulte aurait.
19:54Et si on voit qu'ils étaient responsables et qu'ils avaient des discernements,
19:57à partir de 16 ans, ils ont la peine complète.
20:00Simplement, le problème, c'est qu'on a un problème, qu'on retourne le problème.
20:03Il faut qu'il y ait plus de juges, il faut qu'il y ait plus de policiers.
20:06C'est là, l'enquêteur, le juge a besoin d'être sûr que c'est bien lui qui l'a enquêté.
20:10– C'est une façon de marquer les esprits aussi, ce genre de...
20:13– Oui, mais c'est une façon de détourner, de marquer les esprits,
20:16mais de détourner l'État de droit.
20:19L'État de droit existe en France.
20:20En Grande-Bretagne, qu'est-ce qui s'est passé ?
20:22Dès qu'il y a un jeune qui a mis un feu dans la poubelle,
20:25il y a, en 2011, avant les Olympiques,
20:28Cameron, qui était au pouvoir, l'a mis en prison pendant plusieurs années.
20:31Je me souviens, c'était le fils d'une amie à moi.
20:34Elle pleurait, tout le monde pleurait, moi aussi, la première,
20:36mais n'empêche qu'il n'a plus jamais personne à mettre le feu dans les poubelles.
20:39Parce que c'est l'État de droit.
20:41C'est qu'en France, on n'a pas respecté l'État de droit dès le début.
20:44– On ne touche pas aux portefeuilles des parents dans ces cas-là.
20:46– Mais écoutez, Sénéblaire a essayé de dire que finalement c'était...
20:51– On s'en souvient, le Premier ministre avait dit ça dans les années 90.
20:54– Avant Cameron avait dit, oui, il faut punir les parents,
20:55mais ça ne sert à rien, ces gens-là sont déjà dans la précarité.
20:58Ce n'est pas comme ça qu'on peut faire, je pense qu'il faut faire peur aux enfants,
21:01leur dire, si tu veux, tu vas payer, parce que ce n'est pas comme ça qu'il faut faire, etc.
21:05– En France et Dorado, ça existe en Espagne, ce genre de mesures ?
21:09– Pas tellement, parce que déjà, même si on peut comprendre,
21:11on peut entendre les arguments qui sont avancés par le maire,
21:15la réalité, en fait, c'est ce que disait aussi Yanna,
21:18c'est que souvent, c'est des familles qui sont en précarité, voire grande précarité,
21:22et éliminer les aides qui sont données par la municipalité,
21:25c'est condamner pas que l'enfant, mais la famille.
21:28Et puis, en Espagne, il y a un principe constitutionnel,
21:30et c'est la défense des mineurs.
21:32Donc, vous ne pouvez pas prendre des mesures qui vont porter préjudice aux mineurs.
21:38Donc, on ne les envoie pas en prison, normalement.
21:41Par contre, il faut mettre tous les moyens, c'est ce que fait l'Espagne,
21:44dans l'éducation des mineurs, dans le suivi de ces mineurs.
21:47Donc, c'est ça qu'il faut faire, donc on peut, je veux bien,
21:50c'est aussi un peu délacant, mais il faut donner une réponse à la population.
21:55Mais non, c'est cas par cas, quand il faut les étudier, d'accord,
21:58mais attention, un mineur reste un mineur,
22:01et la responsabilité des civils, des parents,
22:03elle est engagée de toute façon, comme Brigitte le disait.
22:06Donc, à partir de là, éducation, formation, et suivi de ce type de mineurs.
22:11– Eva Morleto ?
22:12– Oui, il faut toucher à un autre point crucial,
22:14c'est que cet événement arrive sous fond de trafic de stupéfiants.
22:17Et on voit que depuis un bus…
22:18– On a beaucoup parlé hier, notamment, avec Cyrix à Poitiers.
22:21– D'ailleurs, il y a l'adolescent de 15 ans qui vient de mourir.
22:24Et aujourd'hui, avec la rentabilité du trafic de drogue en France,
22:29c'est 6 milliards par an de chiffre d'affaires,
22:32les gangs vont embaucher, entre guillemets,
22:36de la main d'œuvre de plus en plus jeunes.
22:39Et du coup, ça pose un réel problème
22:41avec l'implication de plus en plus des mineurs.
22:44– Oui, j'ai une autre chose à ajouter.
22:47Je vous étais très surprise, mais je me suis dit,
22:49pourquoi est-ce que les gens ont des portables en prison maintenant ?
22:53Mais ils n'ont pas de portables en prison, ils ne sont pas le droit de les avoir.
22:55Mais on leur envoie par drone,
22:58il n'y a pas assez de personnels pénitentiaires pour les empêcher.
23:01Donc ils viennent par drone.
23:02On les envoie avec des chiffons à travers le mur,
23:06pendant la coupe, pendant le récré.
23:07– C'est le lien avec le sujet que l'on évoquait.
23:09– Je dis que c'est ces jeunes,
23:11ces gangs instrumentalisent les jeunes de 13 à 18 ans,
23:15à travers les portables, depuis les prisons.
23:18Et donc c'est tout un groupe, tout un système,
23:22parce que c'est toujours le même problème,
23:23il n'y a pas assez de personnel.
23:25Et les gens sont débordés.
23:26Les juges, ils ont tellement de cas à traiter, 300 par mois,
23:30qu'ils ne savent plus.
23:30Donc ils voient des gens qui assassinent,
23:33et donc ils préfèrent juger celui-là que celui qui a mis le feu à un bus.
23:38Il faudrait que tout le monde soit jugé.
23:40– Allez, partons à présent pour les États-Unis,
23:42à 72 heures maintenant de la présidentielle,
23:44dernier week-end de campagne pour Kamala Harris et Donald Trump,
23:48la candidate démocrate qui enchaîne une nouvelle fois les meetings.
23:51Ce samedi, en Géorgie, en Caroline du Nord, au Michigan,
23:55trois États-clés où se jouera l'élection.
23:57Autre État qui n'est pas un swing state officiellement,
24:00mais où se joue aussi très souvent le résultat final,
24:02eh bien c'est la Floride.
24:03Bonsoir Richard Verli.
24:04– Bonsoir.
24:06– En direct depuis Miami pour votre média Blic,
24:09média Suisse.
24:10Richard, vous êtes un habitué désinformé.
24:13La Floride est globalement l'Amérique,
24:14n'est pas vraiment une terre de neutralité.
24:16Qu'est-ce qui vous marque le plus dans les échanges que vous avez
24:19avec les Américains que vous rencontrez, Richard ?
24:22– Écoutez, ce qui est sûr, c'est qu'ici à Miami,
24:25c'est vraiment la folie Trump.
24:27D'ailleurs, j'ai ramené ça, c'était tout à l'heure dans la rue,
24:30je ne sais pas si vous voyez à l'écran…
24:31– Alors il faut nous expliquer parce qu'il y a ceux qui regardent
24:33à la télé puis il y a la radio, alors dites-nous.
24:34– Dans cette petite carte, c'est une carte où vous voyez
24:37Donald Trump protégé par Jésus lui-même.
24:41Voilà, c'est ce qui m'était distribué tout à l'heure dans la rue.
24:43Et Donald Trump, il est derrière moi sur l'écran
24:46pour ceux qui regardent la télévision
24:47parce qu'il va tenir un meeting en Virginie.
24:49Donc effectivement, quelle est l'ambiance ?
24:51C'est une ambiance véritablement de course contre la montre
24:54de la part des deux candidats qui se suivent littéralement pas à pas.
24:58Et les États-clés, vous les avez cités, il y a le Michigan, le Wisconsin,
25:02la Pennsylvanie, la Caroline du Nord, c'est là que ça se passe,
25:06en Virginie également, où en gros, à chaque fois
25:08que Kamala Harris va quelque part, Donald Trump y va aussi
25:12et l'inverse est vrai également.
25:13– Richard, les droits des femmes au cœur de la campagne
25:16avec la question notamment du droit à l'avortement,
25:18aujourd'hui des manifestations sont organisées dans de nombreuses villes,
25:21est-ce que c'est le cas aussi à Miami ?
25:24– Oui absolument, c'est très clair.
25:25Alors les démocrates ici, ils sont maintenant en position de faiblesse
25:29puisque l'État est passé du côté républicain.
25:31Vous savez que Donald Trump, sa propriété de Mar-a-Lago
25:34est à à peu près une heure de voiture d'ici dans le comté de West Palm Beach.
25:37Mais il y a des démocrates, j'en ai rencontré,
25:39et effectivement, leur thème de campagne c'est les droits des femmes.
25:42Il y a trois jours, j'étais à Savannah en Géorgie, un autre État-clé,
25:47et là, c'était le colistier de Kamala Harris, Tim Walz, qui était présent,
25:51le gouverneur du Minnesota, et autour de lui, il n'y avait que des femmes.
25:54Pourquoi ? Pour dire que l'avortement est menacé,
25:57que le droit des femmes est menacé si Donald Trump revient au pouvoir.
26:01Tim Walz a même eu cette phrase qu'on m'a répétée aujourd'hui,
26:03ne laissons pas Donald Trump entrer dans la chambre accouchée des Américains.
26:08Voilà sur quel thème les démocrates font campagne.
26:10Également du côté des hommes noirs américains,
26:13parce qu'un des gros problèmes de Kamala Harris,
26:15c'est que le discours très viril, très homme fort de Donald Trump,
26:19il plaît aux hommes des minorités ethniques,
26:21notamment du côté hispanique et afro-américain.
26:24Richard Verli, vous restez bien sûr avec nous pour la suite de ce débat.
26:28Brigitte Hadès, difficile de savoir sur quel thème précis va se décider
26:31cette élection sur la fin dans cette dernière ligne droite.
26:33Une chose est sûre, la question des femmes, on l'évoquait aussi,
26:36du genre a été extrêmement présente dans cette campagne.
26:39C'est-à-dire que la surprise pourrait venir du vote des femmes.
26:43Parce qu'en fait, les sondeurs n'ont pas réussi à vraiment capter le vote des femmes.
26:49Parce qu'ils ne savent pas, elles n'osent même pas, certaines, comme il y a des...
26:53On a beaucoup dit qu'en clair, les femmes allaient voter Kamala Harris,
26:56et les hommes allaient voter Donald Trump, qui est extrêmement genré.
26:58Oui, oui, mais on dit 50%, 55%, on a dit que les femmes voteraient pour elle.
27:04Beaucoup plus probablement, parce que certaines ne veulent pas le dire,
27:08parce qu'on a tellement une espèce de fraction, de fracture dans la société.
27:13Et c'est vraiment l'intimité des femmes aussi, entre l'avortement, tout ça,
27:17et la façon dont se traitent les femmes.
27:19Donc à mon avis, il y en a plein, ça s'appelle ça,
27:20des closets voters for Kamala, il y en aura chez les femmes.
27:25Donc peut-être que ça fera la différence.
27:26Sinon, je vais vous dire, je pense que la campagne, ça joue sur l'économie.
27:29Et malheureusement, Trump prétend que les démocrates ont se mal débrouillé,
27:34alors qu'ils ont extrêmement bien géré l'économie.
27:36On va pouvoir en reparler dans la seconde partie des informés,
27:39puisqu'il est déjà 20h30.
27:41Brigitte Hadès, Eva Morleto, Juan José Dorado et Richard Verli,
27:45depuis les Etats-Unis, vous restez avec nous.
27:46Il est 20h30 sur France Info.
27:48...
27:54France Info, c'est avec vous, Marine Clete.
27:56Des CRS et des policiers de la brigade anti-criminalité
28:00envoyés sur place et mobilisés tout le week-end à Rio-la-Pape.
28:04C'est près de Lyon, après deux nuits de violences urbaines.
28:06Hier soir, des bus ont été incendiés,
28:08des policiers pris pour cibles par des tirs de projectiles.
28:11Quatre jeunes ont été interpellés.
28:13Le maire envisage de sanctionner les parents en suspendant leurs aides sociales.
28:17Le gouvernement espagnol annonce l'envoi de 10 000 soldats
28:21et policiers supplémentaires dans le sud-est de l'Espagne.
28:24Une aide pour les sinistrés et pour la recherche des disparus.
28:26Quatre jours maintenant après les inondations tragiques
28:29qui ont fait au moins 211 morts,
28:31des centaines d'Espagnols sont aussi en train de se mobiliser
28:34et spontanément, ils se dirigent vers les zones sinistrées.
28:37Volodymyr Zelensky critique la passivité de ses alliés
28:40face à l'arrivée de soldats nord-coréens en Russie.
28:43Jusqu'à 8 000 ont été déployés dans la région de Kours,
28:46que c'est à la frontière, selon les services de renseignement américains.
28:50Les Etats-Unis qui ont justement annoncé hier une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine.
28:54425 millions de dollars, des équipements de défense, des munitions
28:58ou encore des véhicules blindés qui seront directement prélevés
29:01sur les stocks de l'armée américaine.
29:03Justement, aux Etats-Unis, dernier meeting, dernière ligne droite.
29:07Donald Trump est en Virginie ce soir.
29:09Kamala Harris, elle est en Géorgie, puis en Caroline du Nord.
29:12Des Etats pivot pour l'élection présidentielle de mardi, le 5 novembre.
29:17Et puis, il devient le premier Français à jouer pour le titre à Bercy depuis 13 ans.
29:22Le tennisman Hugo Hembert a battu le Russe Kachanov ce soir.
29:26Rendez-vous demain pour la finale de ce Master 1000 de Paris-Bercy.
29:30Ce sera face à Zverev.
29:32France Info, 20h, 21h.
29:36France Info, les informés.
29:39Victor Matel.
29:40Les informés du samedi soir, vous le savez, ce sont les correspondants
29:43de la presse étrangère en France.
29:45Ce soir, Brigitte Hadès, journaliste écrivaine,
29:48chef du bureau britannique de la revue Politique Internationale.
29:51Juan Trocé de Radeau, correspondant pour les médias espagnols,
29:55de nombreux médias espagnols.
29:56Eva Morleto, journaliste italienne.
29:58Et Richard Verly avec nous depuis les Etats-Unis.
30:01C'est le média suisse Blic.
30:03On évoquait la place des femmes, la question en tout cas centrale
30:06des thèmes qui concernent les femmes.
30:08Eva Morleto, Brigitte Hadès disait que c'est surtout l'économie
30:12qui fera peut-être la différence.
30:14Mais ces questions sociétales, elles ont été aussi primordiales.
30:16Ces questions sociétales sont au centre.
30:18Et d'ailleurs, Kamala Harris essaye aussi de jouer la carte des célébrités
30:23pour appuyer.
30:24Et on a vu d'ailleurs, Richard, parler de la communauté hispanique.
30:29S'entourer de personnages comme Jennifer Lopez, qui est portoricaine,
30:34ou encore Eva Longoria, qui a suivi Tom Waltz,
30:38justement pour essayer de convaincre cette communauté hispanique.
30:41Et une autre grande star, c'est Cardi B,
30:45qui est encore une autre catégorie,
30:49ceux qui ne votent pas, et qui a dit justement,
30:52moi j'étais quelqu'un qui n'aurait pas voulu voter normalement,
30:55mais elle a invité Kamala Harris.
30:57Donc il y a cette sorte de contingent féminin qui est très important.
31:02Et la question sociétale est très importante.
31:05Parce qu'en fait, ce qu'il a fait Donald Trump en 2022,
31:08a véritablement un peu bouleversé la société américaine
31:13sur les faits de ces trois juges qui ont rendu de facto impossible
31:17l'avortement d'un certain état, surtout dans le sud des pays.
31:21On va voter d'ailleurs, pardon je redonne la parole à Richard Verli.
31:23Richard, en même temps que la présidentielle en Floride,
31:26on va voter sur cette question de l'avortement mardi ?
31:30Oui absolument, vous savez que dans tous les états américains,
31:33il y a en fait une succession de sujets soumis au vote.
31:36J'étais en Géorgie, on vous présente le bulletin,
31:39c'est un bulletin qui fait deux pages à quatre.
31:41Il commence par l'élection principale, celle du président,
31:45donc Donald Trump contre Kamala Harris,
31:47ensuite au niveau des parlementaires nationaux,
31:49que ce soit les congressmen ou les sénateurs,
31:51et ensuite au niveau des états et des législations,
31:54vous l'avez dit, comme en Floride, où pour l'instant,
31:57le droit sur l'avortement ne permet d'avorter,
32:01ne permet une interruption volontaire de grossesse
32:03que jusqu'à six semaines, pas au-delà,
32:06et il est prévu de le restreindre plus encore.
32:08Eva Morleto, vous vouliez rajouter quelque chose ?
32:10Oui, que de l'autre côté, en fait cette question des femmes
32:13est vraiment centrale dans ces élections américaines,
32:16parce que de l'autre côté, on a un discours
32:18qui est perpétuellement extrêmement misogyne.
32:21Quand il classifie, je veux dire, il y a énormément de républicains
32:24qui, à cause des manières de Trump,
32:25à cause de ces casseroles judiciaires,
32:28elles sont passées de l'autre côté,
32:30elles soutiennent aujourd'hui Kamala Harris.
32:32Mais lui, il a pris pour cible Liz Cheney particulièrement,
32:35il a encore classifié l'autre jour de coward, donc de lâche,
32:38et encore, il y a d'autres personnages
32:41qui sont passés du côté des démocrates,
32:43qui sont vraiment pris pour cible, insultés,
32:46comme c'est le cas par exemple de Stephanie Grisham,
32:48qui était la chef de cabinet et de com' de Melanie Trump.
32:52Elle avait dénoncé le fait que Mélanie Trump
32:54n'avait pas voulu réagir sur Twitter
32:56lors de l'attaque de Capitole,
32:57en invitant les gens à s'écalmer, elle l'avait refusé.
33:01Et elle a écrit un livre maintenant
33:03pour donner tous ces témoignages,
33:04et elle est complètement harcelée,
33:07recouverte d'un torrent de boue, à cause, voilà,
33:10et c'est toujours des femmes, et c'est toujours des femmes.
33:13Donc il y a une sorte de misogynie
33:14dans le discours politique de Trump.
33:16Encore l'autre jour, elle a fait des gestes
33:18carrément obscènes, sexualisés, etc.
33:21Et donc, de l'autre côté, on a quelqu'un qui,
33:24pour le coup, forcément,
33:26elle se trouve dans le rôle de défenseuse des femmes.
33:28Est-ce que ça sera vraiment comme ça
33:30après la campagne, si elle gagnera ?
33:32Elle sera vraiment quelqu'un
33:33qui sera là pour défendre les droits des femmes ?
33:35En tout cas, c'est Trump qui la porte dans cette direction,
33:37ça c'est sûr.
33:38Tout en ne mettant pas en avant Juan Trocédorado,
33:40son statut elle-même de potentielle première femme
33:44des Etats-Unis, elle n'en parle pas trop de cela,
33:46parce qu'il y a aussi une misogynie, peut-être,
33:48qui existe dans la société américaine,
33:50et voilà, elle ne joue pas cette carte-là.
33:52En même temps, effectivement,
33:53elle pourrait avancer ce cas,
33:57sauf qu'en même temps, elle est la vice-présidente,
33:59elle est moins connue que Donald Trump aux Etats-Unis,
34:01parce qu'étant vice-présidente,
34:02en même temps, elle ne veut pas non plus assumer
34:04complètement le bilan qui est celui de Joe Biden.
34:09Et Brigitte avait tout à fait raison,
34:12au niveau de la création d'emplois,
34:13plus de 16 millions d'emplois créés
34:15pendant le mandat de Joe Biden.
34:17Donc, il y a aussi, effectivement,
34:19des réussites du côté de Joe Biden.
34:22Vous avez parlé des femmes,
34:23mais il y a encore un secteur qui peut jouer son rôle,
34:26ce sont les jeunes,
34:27quel va être le rôle et le vote de ces jeunes
34:30qui, aujourd'hui, vont devoir choisir
34:33entre un monde très conservateur,
34:35très enfermé sur lui-même,
34:37une Amérique très enfermée sur lui-même,
34:39ou ces jeunes-là, effectivement,
34:40américains qui sont ouverts au monde.
34:43Donc, le vote des jeunes va être scruté aussi,
34:46d'être prêt.
34:46Et bien sûr, vous êtes en Floride, Richard,
34:51il y a le vote des latinos,
34:52mais en même temps, les latinos,
34:54c'est un concept très vaste.
34:56C'est clair que les Cubains,
34:57les Colombiens et les Vénézuéliens
34:59ne votent pas comme les Portoriquains.
35:00Ça n'a rien à voir.
35:02Donc, effectivement,
35:02c'est même ce concept des latinos
35:04est très galbaudé,
35:05puisque, à l'intérieur de ce concept,
35:08le vote est très disparu entre les uns et les autres.
35:10On le ressent, ça, Richard Verlis, sur place ?
35:13Oui, c'est très vrai ce que disait Juan Rosé.
35:14Il y a plusieurs communautés hispaniques.
35:16Alors, bien évidemment, ici, en Floride,
35:18c'est très largement
35:20une communauté hispanique de droite,
35:22puisqu'elle est pour l'essentiel
35:23composée de Cubains
35:24et d'émigrés d'Amérique centrale
35:25qui ont fui des régimes
35:27pour l'essentiel communiste,
35:28en tout cas à l'époque de leur fuite.
35:30Donc, ça, c'est très fort.
35:31Mais si vous allez dans d'autres États,
35:33au Texas, par exemple,
35:34là, c'est une communauté
35:36beaucoup plus mexicaine.
35:37Mais quand même, il y a des choses
35:39qu'on retrouve dans cette communauté hispanique,
35:41et notamment le goût des hommes
35:43de cette communauté latino
35:45pour le discours viril de Trump.
35:46Il faut reconnaître que si Trump le fait,
35:48c'est parce que ça marche.
35:49Vous savez, Trump ne fait rien
35:51qui ne marche pas.
35:52Tout ce qu'il fait est lié,
35:53en quelque sorte, à l'audimat et au buzz.
35:56Dès qu'il trouve une faille,
35:57il l'exploite.
35:58Regardez, peut-être que vous le voyez
36:00derrière moi, ça a disparu à l'instant,
36:02mais au meeting en Virginie,
36:03maintenant, tous les orateurs trumpistes,
36:05ils portent un gilet jaune,
36:07le gilet des éboueurs.
36:08Pourquoi ? Parce que Joe Biden
36:10a traité d'ordure les électeurs de Trump
36:13suite à ce qui s'était passé
36:14autour de Porto Rico
36:15et les insultes portées contre Porto Rico.
36:17Maintenant, tous les trumpistes
36:19sont en gilet jaune ou orange,
36:20y compris Trump lui-même.
36:22Donald Trump, on l'a vu,
36:23a conduit un camion poubelle
36:25pour répondre aux insultes,
36:27on va dire, de Joe Biden.
36:28Brigitte Haddad, je vous donne aussi la parole.
36:30Je voudrais qu'on vienne peut-être aussi
36:31sur la stratégie des candidats
36:33dans cette dernière ligne droite.
36:34On voit notamment que Kamala Harris
36:36sera en Caroline du Nord ce soir,
36:38terre républicaine par excellence,
36:39que Barack Obama avait réussi
36:41à arracher d'un cheveu.
36:42C'était un peu un miracle en 2008.
36:44La stratégie, c'est quoi ?
36:45C'est d'arriver à ratisser
36:46le plus large possible,
36:47même là où, finalement,
36:48on a peu de chances de gagner ?
36:49Oui, parce que tous les votes comptent.
36:51Mais ce qui est très intéressant,
36:53c'est que quand il fait ça,
36:55Trump, c'est parce qu'il veut
36:56s'adresser au peuple,
36:59parce qu'il veut faire semblant
37:00d'être quelqu'un du peuple,
37:02ce qu'il n'est pas du tout.
37:03Mais ça marche très, très bien, ça.
37:05Ça, ça marche très bien.
37:06Entre le fait qu'il vende des frites
37:07ou qu'il fasse ça,
37:08ça, c'est...
37:08Le boueur, c'est parfait.
37:10Mais Kamala...
37:11C'est un art de la mise en scène
37:12pour quelqu'un qui a été animateur
37:13de ce show au télé
37:14pendant des années.
37:15C'est un animal...
37:16Pour ça, c'est un animal communiquant
37:18formidable, malheureusement.
37:20Mais ce qui est incroyable,
37:21c'est aussi quand elle est allée,
37:22elle a fait venir Clinton
37:24dans le Michigan,
37:24parce qu'elle essaie de vraiment
37:26convaincre les arabos musulmans,
37:29américano-libanais,
37:33de voter mardi.
37:36Parce que c'est pas qu'ils vont voter
37:37pour Trump,
37:38parce qu'ils sont quand même très...
37:39Ils sont quand même conscients
37:41de la façon dont Trump est
37:43sur le plan racial.
37:45Il est très raciste.
37:46Mais ils vont voter.
37:48Ils sont pas venus voter
37:50parce qu'ils aiment pas la politique
37:51de Proche-Orient, de Biden
37:52et de Kamala.
37:53Trump aurait la même, d'ailleurs.
37:55Et alors, Clinton est venu.
37:56Qu'est-ce qu'il a dit ?
37:57Il a expliqué comment
37:59ce sont les OLP,
38:00donc à l'époque,
38:01Arafat qui a torpillé
38:02les accords d'Oslo,
38:03qu'ils avaient réussi
38:05avec Ehud Barak
38:06à faire signer
38:07l'histoire des deux États.
38:09Tout le monde était d'accord.
38:10Ehud Barak, qui était
38:11le premier Israélien,
38:12était d'accord.
38:13Et c'est Arafat
38:15qui n'a pas voulu signer
38:16alors qu'il avait promis à Clinton
38:17qu'il allait signer.
38:18Donc, il est allé dire ça
38:19pour expliquer.
38:20Donc, ils essayent d'expliquer
38:21à des gens rationnels
38:23qui ont quand même 84 000 Libanais
38:25qui habitent là-bas
38:27ou dans le Michigan,
38:27parce que ce sont
38:28ces petites minorités
38:29qui vont faire la grande différence.
38:31Et c'est très important
38:32de les coopter
38:34et de les motiver à voter.
38:35On va reparler de cette
38:36dernière ligne droite
38:37dans un instant,
38:3820 heures et 42 minutes.
38:40C'est l'heure du fil info
38:41de Marine Clete.
38:43Un homme toujours recherché
38:44ce soir à Poitiers.
38:45Il est soupçonné d'être
38:47le tireur de la fusillade
38:48qui a eu lieu jeudi soir
38:49devant un restaurant.
38:50Son appartement a été
38:51perquisitionné cet après-midi.
38:53Le jeune adolescent de 15 ans
38:55qui avait été gravement touché
38:56à la tête a succombé
38:57à ses blessures.
38:58Une enquête ouverte
38:59pour injures publiques
39:00à caractère discriminatoire
39:02en Côte d'Or.
39:03Un cadavre de Marcassa,
39:04un petit sanglier,
39:05a été découvert hier soir
39:06devant le local
39:07de l'association culturelle
39:08franco-turque de Saint-Usage.
39:10Une mosquée se trouve
39:11à l'intérieur.
39:12Le représentant de l'association
39:13a annoncé vouloir déposer plainte.
39:15Des milliers d'Espagnols
39:16se rendent en ce moment
39:17spontanément dans l'est du pays,
39:19bottent aux pieds et pèlent en main.
39:21Ils viennent aider
39:22les sinistrés de la région de Valence
39:23après les terribles inondations
39:25en début de semaine.
39:26Le dernier bilan provisoire
39:27fait état de 211 morts,
39:2910 000 soldats militaires
39:30sont également sur place.
39:32Et puis la 9e journée
39:33de top 14 de rugby
39:34et les derniers matchs
39:35avant la trêve internationale.
39:37Tout à l'heure, à 21h,
39:38le Stade français va jouer
39:39à La Rochelle avec le retour
39:40sur les terrains d'Oscar Gégou.
39:42Toujours sous le coup
39:43d'une accusation de viol en Argentine,
39:45la demande de non-lieu
39:46n'a toujours pas été traitée.
39:57Avec la dernière ligne droite
39:59de la campagne présidentielle américaine,
40:00dernier week-end,
40:01le meeting pour les deux candidats
40:03Kamala Harris et Donald Trump.
40:06Richard Verli,
40:06je reviens à nouveau vers vous.
40:07J'évoquais tout à l'heure
40:08la célèbre neutralité suisse.
40:10Cette semaine, un membre
40:11du gouvernement fédéral suisse
40:12a déclaré qu'il penchait
40:14plutôt pour Donald Trump.
40:15C'est inhabituel, ça ?
40:17C'est inhabituel,
40:18mais ce n'est pas étonnant
40:19puisque le membre en question,
40:20il est du parti UDC,
40:22qui est la droite nationaliste
40:24et populiste suisse.
40:26Donc je dirais,
40:26les langues se délient.
40:27Pourquoi elles se délient ?
40:28Tout simplement parce qu'il y a
40:29ce sentiment que ça y est,
40:31peut-être Donald Trump
40:32va revenir au pouvoir.
40:33Donc vous pouvez imaginer
40:34que tous les partisans
40:35de ces partis au niveau européen,
40:37ils sont en train de préparer
40:38les bouteilles de champagne,
40:39notamment du côté de la Hongrie,
40:40du côté de chez M. Orban,
40:42qui lui-même a ouvertement appelé
40:44à la victoire de Donald Trump.
40:45Donc ce n'est pas étonnant.
40:47La neutralité suisse est bien oubliée
40:48parce que plus que jamais,
40:50vu cette élection,
40:52c'est bloc contre bloc.
40:53Si Trump l'emporte,
40:54ce sera non seulement une victoire,
40:56mais surtout une revanche.
40:58En Italie, va Morletto ?
40:59Est-ce que Giorgia Meloni,
41:01la cheffe du gouvernement,
41:03va ouvrir le champagne
41:03en cas de victoire de Donald Trump ?
41:05En tout cas, elle ne s'est pas
41:06prononcée pour et elle sait
41:07qu'elle ne doit pas se prononcer pour
41:09parce qu'elle essaie,
41:10au niveau européen,
41:11de se donner une image
41:11beaucoup plus présentable
41:13que celle qu'elle avait
41:16pendant la campagne présidentielle.
41:17C'est-à-dire qu'elle est plus proche
41:18des idées de Donald Trump,
41:19mais en même temps,
41:19elle a toujours gardé des liens
41:20assez forts avec Joe Biden
41:22et assez bons.
41:22Tout à fait, tout à fait.
41:23Elle a toujours été atlantiste,
41:24déjà pour l'appui à Israël,
41:26pour tout ce qui était
41:27la politique extérieure des États-Unis.
41:29Elle a toujours joué le rôle,
41:32contrairement, par exemple,
41:33à une Marine Le Pen
41:34au parti de l'extrême-droite français,
41:36elle a toujours joué
41:37les jeux atlantistes.
41:39Son but, c'est de se rendre présentable,
41:41d'être quelqu'un de très important
41:43au niveau européen,
41:45de faire passer aussi
41:47la pilule de certaines mesures
41:48qui se passent en Italie,
41:49notamment sur l'immigration, etc.,
41:51en ayant peut-être une image
41:53sur la politique étrangère
41:54plus présentable.
41:57Et puis, je veux dire,
41:58là, sur le fait de Trump,
42:01il est entouré par des personnages
42:04qu'on réproche parfois
42:05à Giorgia Meloni,
42:06dans le camp de Fratelli d'Italia,
42:08qui était son parti d'origine.
42:10Il y avait énormément, par exemple,
42:11de vaccino-sceptiques,
42:13de complotistes, etc.
42:14Elle veut faire un peu oublier ça.
42:16Et quand on voit des gens
42:17qui entourent Donald Trump,
42:18comme par exemple Robert Kennedy,
42:21qui est lui aussi complotiste,
42:23vaccino-sceptique,
42:24donc, et à qui Donald Trump
42:26a promis un rôle important
42:28dans le domaine de la santé,
42:30ce qui est assez inquiétant.
42:32Donc, elle veut un peu se détacher
42:33de toute cette, disons,
42:35faune politique qui ne fait pas
42:39absolument son jeu.
42:40Allez, refermons cette page américaine
42:42pour ce soir.
42:43Il en sera à nouveau largement question
42:45demain dans les informés
42:46et puis dans les jours qui suivent,
42:47jusqu'à cette élection mardi,
42:49la nuit américaine,
42:49notamment à suivre sur France Info.
42:52Un grand merci à vous, Richard Verli,
42:54depuis la Floride,
42:55pour le Média Suisse Blic.
42:57Abordons notre dernier sujet de la soirée.
42:59Il concerne une autre élection.
43:01C'était aujourd'hui au Royaume-Uni
43:03pour la succession de Rishi Sunak,
43:04vous savez, l'ancien Premier ministre
43:06à la tête du Parti conservateur
43:07jusqu'au mois de juillet,
43:09avec près de 57% des voix.
43:11C'est Kemi Badenok qui a été élue
43:13première femme noire à un tel poste
43:14au Royaume-Uni,
43:15après un vote des militants.
43:19Le temps est venu de dire la vérité,
43:21de défendre nos principes,
43:23de repenser notre politique
43:25et notre façon de penser,
43:26de donner à notre parti,
43:28à notre pays le nouveau départ
43:30qu'il mérite.
43:31Il est temps de revenir aux affaires.
43:32Il est temps de se renouveler.
43:35Voilà, elle veut dire la vérité,
43:37la nouvelle chef des Tories,
43:38notamment sur des thèmes
43:40comme l'immigration.
43:41On l'a juste très conservatrice,
43:43Brigitte Hadès.
43:43C'est un sacré coup de barre à droite.
43:45Écoutez, depuis que William Hague
43:49a changé la façon dont on votait,
43:52en élisant par les militants,
43:54avant c'était les députés.
43:55Voilà, c'était les militants,
43:57maintenant c'est les militants,
43:58avant c'était les députés.
44:00Donc depuis que c'est les militants,
44:01ça va beaucoup plus sur la droite.
44:03Et puis ils font un peu n'importe quoi.
44:05Depuis, ça a été désastreux.
44:06On a eu Lee's Trust,
44:07mais avant ça, on a même Cameron,
44:09qui a soi-disant eu un deuxième mandat,
44:10mais il a eu un deuxième mandat
44:11parce qu'il a promis de faire le référendum
44:12sur le Brexit.
44:14Donc tout ça, c'est assez désastreux.
44:16On a eu Boris Johnson,
44:17enfin bon, j'en passe.
44:18Et donc Richie Sonac était pas mauvais,
44:20c'est parce qu'il n'a pas été élu,
44:21il a été choisi après.
44:23Bon, donc tout ça...
44:25Il était pro-Brexit également comme elle.
44:27Oui, mais pas au départ.
44:29Je pense que c'est une femme
44:31qui est très capable
44:32parce qu'elle est ingénieure.
44:33Elle n'a pas fait Oxford
44:35pour la première fois.
44:36Elle a fait l'université de Sussex.
44:38Et c'est une femme
44:39qui a l'air de bien
44:40avoir quand même les pieds sur terre.
44:42On l'a dit populiste,
44:44mais qui ne l'est plus malheureusement
44:45à droite actuellement,
44:46ce qui est assez désastreux.
44:49Et puis finalement,
44:50l'autre n'était pas tellement mieux,
44:52le Jenkins là.
44:53Donc finalement,
44:54on pense que ça ne sera pas
44:55une mauvaise...
44:56que ce ne sera pas un mauvais choix.
44:58En tout cas, on va faire avec.
45:0044 ans, très conservatrice,
45:02je le disais,
45:03notamment sur les questions
45:04d'immigration.
45:05C'est ça que réclament
45:06aujourd'hui les électeurs
45:07de droite au Royaume-Uni ?
45:09Oui, parce que finalement,
45:10on a gonflé les chiffres.
45:12On leur a dit
45:13pique pendre comme d'habitude.
45:15On a exagéré les arrivées.
45:18On a exagéré les dangers.
45:20C'est des fausses nouvelles.
45:22Les fake news,
45:23c'est vraiment quelque chose
45:25qui marche partout malheureusement.
45:27Et puis alors, heureusement,
45:28finalement, Kirk Sarmer,
45:30qui est très bien...
45:31Le Premier ministre travailliste
45:33qui est là depuis le mois de juillet au Royaume-Uni.
45:34Qui est là et à mon avis,
45:35il risque d'être réélu.
45:36Donc on a bien huit ans
45:37avant qu'elle soit au pouvoir
45:39et peut-être qu'elle se sera
45:40un peu aguerrée.
45:41Il l'a félicité d'ailleurs aujourd'hui.
45:42Il l'a félicité.
45:43Pour le symbole effectivement
45:44que ce soit une femme noire
45:45à la tête d'un parti.
45:46Et que ce soit la démocratie
45:47qui, même si c'est un coup à droite,
45:51mais ça c'est...
45:52Depuis Boris Johnson,
45:53de toute façon,
45:54on a toutes sortes de scénarii
45:57auprès du Parti Tori.
46:01On espère qu'elle sera...
46:02Elle a du bon sens
46:03parce qu'elle a été ministre des Finances.
46:04Donc elle n'est pas non plus
46:06complètement à l'ouest.
46:08Mais alors ce qui m'intéressait,
46:10c'est l'histoire de Mélanie.
46:11Parce que quand vous parlez
46:12des partis politiques,
46:13elle veut changer la Constitution
46:15pour faire quelque chose
46:15qui me paraît complètement incroyable.
46:17J'allais vous poser cette question.
46:18On en reparlera peut-être après.
46:19On va rester sur ces droites populistes,
46:23anti-immigration.
46:24On la voit aujourd'hui au Royaume-Uni.
46:26On la voit en France
46:27d'une certaine manière,
46:28en Espagne, en Italie aussi,
46:30et bien à Morleto.
46:31Oui, et d'ailleurs,
46:31ce qui frappe,
46:33c'est que les éléments de langage
46:35qu'utilise l'extrême droite,
46:37parce qu'on peut qualifier quand même
46:38certains propos
46:40de la nouvelle chef de pari
46:41comme d'extrême droite,
46:42ils sont pareils.
46:43C'est-à-dire ce fait de dire
46:44maintenant je parle le vrai,
46:45il faut dire la vérité.
46:47C'est pareil pour tout le monde.
46:48Et cette vérité,
46:49notamment c'est sur les migrants.
46:52Sous-entendu,
46:53tous les autres avant moi
46:53vous ont menti.
46:54Exactement, exactement.
46:55Tous les autres ont eu une vision
46:57de la réalité un peu édulcorée.
46:59Et maintenant,
46:59je viens vous dire la vérité.
47:01Rappelons que la nouvelle chef de théorie,
47:03considérée comme la mesure
47:05qu'on voulait envoyer
47:06des migrants au Rwanda,
47:08l'a trouvée trop légère,
47:10pas assez poussée.
47:11Donc, il y a un délongue
47:12quand on sait aujourd'hui,
47:14par exemple,
47:14l'Italie a ouvert des hotspots.
47:16On rappelle, l'idée,
47:17c'était d'envoyer...
47:17Voilà, on a donné de l'argent
47:20à la Tunisie pour gérer
47:22les problèmes migratoires,
47:23à ce fax.
47:23Et on voit bien que là,
47:24on commence à entendre des voix
47:26comme quoi il y a les droits humains
47:28qui sont largement atteints.
47:30Et malgré ça,
47:32on continue dans cette politique
47:34de vouloir déléguer des pays tiers.
47:36Alors qu'on voit
47:36que c'est complètement
47:37fallimentaire comme idée.
47:39Et c'est ça qui est assez inquiétant
47:41parce que ça met en commun
47:42un peu toutes les droits européennes.
47:44Et toutes les droits européennes
47:45vont dans ce sens-là,
47:47même si c'est une politique
47:48qui va directement dans les murs.
47:49– Entre ces deux radeaux,
47:50il y a l'extrême-droite en Espagne.
47:52La droite classique aussi,
47:53elle s'est radicalisée
47:54ces dernières années ?
47:55– Elle s'est radicalisée
47:56comme elle s'était radicalisée
47:58du côté français avec les Républicains.
48:01C'est une réalité parce que
48:02c'est l'extrême-droite
48:03qui a tiré de tous les thèmes de campagne
48:06et tous ses propos ont été repris
48:07par les autres partis
48:08qui étaient beaucoup plus centrés.
48:09Mais c'est vrai que Bardanok
48:11a maintenant quelques années devant elle
48:13pour essayer de reconstruire
48:15un parti qui a beaucoup souffert.
48:16C'est vrai qu'après la défaite électorale
48:19du mois de juillet,
48:20le parti est à terre.
48:22Et effectivement,
48:23c'est une femme qui est préparée.
48:24Elle a formé partie
48:25des trois derniers gouvernements
48:27aux trois premiers ministres tauristes,
48:29donc elle a l'expérience.
48:30Et en même temps,
48:31en parlant d'immigration,
48:32on en voit aussi une espèce d'image
48:34subliminale,
48:36femme noire formée en Nigéria
48:39qui parle effectivement
48:40d'expulser les étrangers.
48:41Donc tout ça peut-être effectivement,
48:43va peut-être l'aider
48:45pour reconstruire ce parti.
48:47Mais elle a encore quelques années
48:48devant elle
48:48et c'est certain
48:49que des côtés espagnols,
48:51on ne regarde pas sa nomination
48:53avec de très bons yeux.
48:54Allez, un nouveau point
48:55sur l'actualité,
48:5620h50 de Marine Clet.
48:59Le club de rugby de Bourg-de-Péage
49:01touché une nouvelle fois,
49:03en plein cœur,
49:03écrit-il sur les réseaux sociaux.
49:05L'un de ses licenciés, Nicolas,
49:07est décédé en début d'après-midi.
49:08Le jeune homme de 22 ans
49:10avait été blessé par balle
49:11à la tête lors de la fusillade
49:13de la nuit d'Halloween
49:14devant une discothèque
49:15à Saint-Péret en Ardèche.
49:16C'est également au sein
49:17de ce club de rugby
49:18que jouait Thomas Perrotto,
49:20le jeune homme tué
49:20lors du bal de Crépole
49:22en novembre 2023.
49:24Un homme de 19 ans est mort
49:25après avoir reçu
49:26plusieurs coups de couteau
49:27aujourd'hui à Rennes.
49:28Les faits se sont produits
49:30près d'un point de deal
49:31mais le procureur ne fait pas
49:32ce soir de lien
49:33avec le trafic de drogue.
49:35Le ministre de l'Intérieur,
49:36Bruno Retailleau,
49:37lui, était à Rennes hier.
49:38Il avait annoncé faire
49:39de la lutte
49:40contre le narcobanditisme
49:41une vraie cause nationale
49:42et a promis un arsenal législatif.
49:45La tension ne retombe pas.
49:46En Bolivie, le gouvernement affirme
49:48que plus de 200 militaires
49:50sont retenus en otage
49:51par des partisans de l'ex-président
49:53Evo Morales.
49:54Trois casernes ont été prises d'assaut hier.
49:56Les manifestations de l'opposition
49:58ont débuté il y a trois semaines maintenant.
50:00Et puis, dixième journée
50:01de Ligue 1 de football.
50:02Paris prend le large
50:03en tête du classement
50:04après sa victoire 1-0 face à Lens.
50:06Nice mène en ce moment 1-0
50:07sur la pelouse de Brest.
50:09Et puis, dans dix minutes à 21h,
50:10Saint-Etienne accueille Strasbourg.
50:1720h, 21h, les informés.
50:20Victor Maté.
50:21Allez, terminons ces informés
50:22par une note plus légère
50:24avec du tennis et la qualification,
50:26vous l'entendiez tout à l'heure,
50:27du français Hugo Imbert
50:28pour la finale du Masters 1000 de Paris.
50:31Une première pour lui à ce niveau-là.
50:33Le 18e mondial qui a battu
50:35le russe Karen Kachanov en 3-7.
50:37Au deuxième tour,
50:38il avait éliminé le numéro 2 mondial
50:41Carlos Alcaraz,
50:42vainqueur de 4 grands chelèmes,
50:43Juan José Dorado.
50:45Il y a la consolation
50:46de se dire peut-être
50:47que la défaite de l'Espagnol
50:48n'était peut-être pas due au hasard.
50:50Vous ne connaissez pas l'Espagnol,
50:51on ne se console pas avec ça.
50:52On aurait aimé avoir Alcaraz,
50:54mais c'est magnifique
50:56pour le tennis français.
50:57En même temps, Hugo Imbert,
50:59il est connu en France,
51:00mais il est quand même...
51:01Il n'est pas très connu du grand public,
51:02il faut le dire, 18e mondial,
51:03mais ce n'est pas celui qui est...
51:04On a la 15e tête de série,
51:05mais il va jouer un gros morceau,
51:08permettez-moi cette expression,
51:09mais au moins,
51:10je suis pratiquement convaincu...
51:11Alexandre Ders, VRF en finale demain.
51:13Je suis pratiquement convaincu
51:14qu'il va avoir les honneurs
51:15de la première page
51:16de nos confrères de l'équipe
51:17avec cette finale pour demain.
51:21Mais c'est très bien
51:21pour le tennis français,
51:22c'est aussi très bien
51:23pour le tennis mondial
51:24parce qu'il faut voir
51:25des nouvelles têtes
51:26et ça, ça peut permettre,
51:28effectivement,
51:28quand notre ami Nadal
51:31va quitter le tennis
51:32dans quelques jours,
51:34quand on voit que Novak Djokovic
51:35est aussi très près de la retraite,
51:37voir surgir des nouvelles retraites,
51:39même s'il a 26 ans,
51:40il commence à avoir un certain âge.
51:41C'est ça, le tennis français,
51:42parce qu'on n'arrête pas de dire
51:44depuis qu'il n'y a plus,
51:46comme il s'appelait,
51:47Joe Ifritzonga,
51:48que Gaël Monfils,
51:48bon, et sur le déclin,
51:49Richard Gasquet
51:50va prendre sa retraite aussi.
51:52On n'arrête pas de dire,
51:53bon, il n'y a pas de relève,
51:54le tennis français est un peu mort.
51:55Ce n'est pas vrai, finalement.
51:56Non, ce n'est pas vrai,
51:57mais c'est vrai que le tennis français
52:00a quand même un problème
52:01au niveau des résultats.
52:03C'est vrai que le plus grand tournoi
52:04des terres battues au monde,
52:05c'est à Paris.
52:06Et depuis Yannick Noah,
52:07personne ne l'a gagné.
52:12Imaginez, effectivement.
52:13Non, mais en même temps,
52:15ce tournoi de Paris-Bercy
52:17est aussi quand même un chapitre
52:20qui devrait mettre
52:21à un moment donné un nom,
52:22celui des Alcaraz.
52:23Donc, ça sera peut-être
52:24pour l'année prochaine
52:25quand il va déménager de Paris-Bercy
52:27pour aller à l'Arena Nanterre
52:33la saison prochaine.
52:33Mais en tout état des causes,
52:35à la défaite des Alcaraz,
52:37il y aura certainement une révanche,
52:38peut-être aussi la finale
52:39l'année prochaine face à Wurmberg.
52:41Il y a une Alcaraz-mania
52:43déjà en Espagne.
52:44Il a déjà remplacé Nadal,
52:45en gros, dans le cœur des supporters ?
52:47Il va les remplacer
52:48dans quelques jours,
52:49juste après la Coupe Davis,
52:50parce que la Coupe Davis,
52:51c'est la finale de la Coupe Davis.
52:52Ça va être le dernier match
52:53de Rafael Nadal.
52:54Après, il part à la retraite
52:56et après, le numéro un espagnol
52:57sera Alcaraz,
52:59qui est déjà l'enfant chéri
53:01de tous les Espagnols
53:02qui aiment ou pas le tennis.
53:04Et l'Espagne va bien sûr
53:05gagner la Coupe Davis,
53:05c'est ce que vous alliez rajouter.
53:06Espérons-le, c'est dorado.
53:08Brigitte Hadès, vous nous disiez
53:09que vous ne connaissiez pas bien
53:10Hugo Humbert,
53:11mais qu'en revanche,
53:11Alcaraz, lui, vous fascinait pas mal.
53:13Il me fascine,
53:14parce que je trouve qu'il est jeune,
53:15il est sympa.
53:16Je l'ai vu gagner sur Wimbledon
53:17il y a deux ans.
53:18J'étais aux Etats-Unis
53:19à ce moment-là,
53:20on avait les...
53:20L'année dernière, précisément.
53:21Oui, l'année dernière.
53:22Il était tard, pourtant,
53:23mais on ne pouvait pas
53:24ne pas regarder.
53:25C'était extraordinaire de le voir
53:27et surtout cette espèce
53:29d'angélisme, de gentillesse,
53:31de politesse.
53:32C'est un garçon qui a l'air
53:33d'avoir vraiment un bon caractère.
53:36Il a l'air vraiment
53:36de quelqu'un de généreux.
53:37Donc, il a vraiment tout pour lui.
53:40Et il aime son petit frère.
53:41Vraiment, tout a paru merveilleux,
53:43ce garçon.
53:44Donc, je pense qu'il n'y a pas que moi.
53:46Je pense que tout le monde
53:46le trouve extraordinaire.
53:48Et qui s'entend très bien, d'ailleurs,
53:49avec celui que l'on annonce
53:50être son grand rival
53:51pour les prochaines années,
53:52Eva Morleto.
53:53Je ne sais pas si vous voulez
53:53nous en dire un mot
53:54ou pas du tout.
53:55C'est Yannick Sineur,
53:56qui est italien,
53:57mais qui est le numéro un mondial
53:58et qui est aussi jugé
53:59comme une personnalité très simple
54:01et très abordable.
54:02C'est très accessible,
54:03très abordable,
54:07avec Roland-Garros, Wimbledon.
54:10C'était plutôt vue de l'Italie,
54:11qui est la L'Italie synonyme de foot,
54:13de football, de sport populaire.
54:15Les tennis avaient un peu
54:16ce taureau un peu plus détaché,
54:19chic, hautaine.
54:21Et Sineur l'a complètement balayé,
54:22cette image-là.
54:23Et il s'est révélé un personnage
54:25très accessible,
54:26très populaire
54:28et très proche de son public.
54:30Voilà, Sineur numéro un mondial,
54:31Alcaraz numéro deux.
54:33Nous avons les meilleurs
54:34correspondants du monde en studio.
54:35Nous avons de la chance,
54:36c'est la fin déjà de ces informés.
54:38Merci à tous les trois.
54:39Brigitte Hadès, journaliste et écrivaine,
54:42je le rappelle,
54:42chef du bureau britannique
54:43de la Revue politique internationale,
54:45Juan Trocé Dorado pour l'Espagne,
54:47Eva Morleto pour l'Italie
54:49et Richard Verly,
54:50que l'on remercie à nouveau,
54:51qui était avec nous tout à l'heure,
54:52le média suisse Blic.
54:54Merci à tous ceux qui ont préparé
54:55et réalisé ces informés.
54:57Les informés de l'Europe
54:58reviennent demain matin
54:59et les informés nous parleront
55:01demain soir largement des Etats-Unis.
55:03Nous serons à 48 heures
55:05de cette présidentielle.
55:06Américaine,
55:07très bonne soirée à tous.