L'Heure des Pros 2 (Émission du 02/09/2024)

  • il y a 2 semaines
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00Bonsoir à tous, heureux de vous retrouver.
00:02Sabrina Medjeber, Geoffroy Lejeune, Olivier Dardigolle,
00:05et de retour avec nous Gilles-William Golnadel.
00:09Et vous savez, l'amitié et la tendresse que nous avons pour vous
00:12pour de multiples raisons.
00:14Merci d'être de nouveau avec nous pour une nouvelle saison.
00:18Vous revenez d'Israël, vous avez passé combien de temps ?
00:20Deux mois.
00:22Donc tout à l'heure, on en parlera un peu longuement.
00:24Puisque vous êtes évidemment mieux capable que nous
00:29de parler de cette situation et de nous rapporter à la fois
00:34la politique, bien sûr, mais aussi la sensibilité.
00:36Enfin, ça sera la mienne en tous les cas.
00:38Oui, comment les Israéliens traversent cette période
00:43et pas que les Israéliens, bien sûr.
00:45On va parler dans une seconde de ce qui s'est passé
00:48de l'hommage au gendarme Éric Comines,
00:51mais un mot quand même sur Matignon.
00:54Il semblerait, mais il faut toujours être extrêmement prudent
00:57et les infos dans ces cas-là, surtout au dernier moment,
01:00il semblerait que l'hypothèse Thierry Baudet fasse pchit.
01:05Thierry Baudet, que personne ne connaît, c'est nos baudets,
01:09si j'ose dire, mais bon.
01:11Il est président du Comité économique et social,
01:15Conseil économique et social, qui ne sert absolument à rien.
01:18Ça nous coûte 50 millions d'euros.
01:20Ça nous coûte 50 millions d'euros, ça ne sert à rien.
01:22C'est un fromage de la République, ça ne sert à rien.
01:24C'est un homme qui est à gauche, voire très à gauche.
01:27Il se trouve que ces dernières heures, on a découvert au plus haut sommet
01:30qu'il était contre la loi immigration.
01:34Loi immigration, si elle avait été votée d'ailleurs,
01:37peut-être que le gendarme Comines serait vivant.
01:40Voilà l'homme qu'on imaginait peut-être à Matignon.
01:45Il semblerait, avec toutes les précautions d'usage,
01:48que M. Baudet soit retoqué.
01:51Mais alors qui ?
01:53Vous voulez qu'on parle de Didier Migaud ?
01:55Le retour de Didier Migaud ?
01:57Ça dit quelque chose quand même.
01:59L'apparition dans la liste de noms pour Matignon
02:03de parfaits inconnus qui n'ont aucun lien avec le suffrage universel.
02:09Oui, mais c'est aussi de la faute de la responsabilité de Laurent Wauquiez.
02:13Il y a un moment, Laurent Wauquiez, il faut peut-être penser à la France.
02:16Je vais répondre sur le sujet de Laurent Wauquiez.
02:18Laurent Wauquiez, il peut peut-être penser à la France
02:20plutôt que penser à son échéance personnelle.
02:22Et qu'effectivement, peut-être que la droite doit penser
02:27aller avec un bloc central pour éviter, pourquoi pas,
02:32la possibilité de l'ultra-gauche.
02:34Ça peut être une possibilité.
02:36Vous dites comme Nicolas Sarkozy en fait.
02:38Mais est-ce que vous vous entendez ?
02:40Vous admettez l'hypothèse selon laquelle Laurent Wauquiez
02:42ne serait pas d'accord avec Emmanuel Macron
02:44et ne serait pas d'accord avec les gens du bloc central,
02:46les plus à gauche, pour mener une politique ?
02:48Mais moi, est-ce qu'on peut se rejoindre sur la France ?
02:51C'est ça le sujet.
02:52Qu'il ne soit pas d'accord avec Emmanuel Macron,
02:54ce n'est pas le sujet.
02:55Pardonnez-moi, ce n'est pas le sujet.
02:57Aujourd'hui, c'est autre chose.
02:58Vous passez trop vite.
02:59La France a des problèmes et pour les régler,
03:01il y a des solutions.
03:02Sur les solutions, Laurent Wauquiez n'est pas d'accord
03:04avec la partie la plus à gauche du bloc central.
03:06Vous ne pouvez pas lui en vouloir de ne pas vouloir
03:08gouverner dans ces conditions.
03:10La partie la plus à gauche du bloc central,
03:12où on en est rendu ?
03:13La partie la plus à gauche du bloc central ?
03:15C'est une éventuelle majorité.
03:17Le message des élections européennes et législatives,
03:19c'est que les personnes ne veulent pas la continuité
03:21du macronisme.
03:22Or, Emmanuel Macron s'évertue à vouloir rester
03:25au centre du jeu.
03:27Il est président de la République.
03:29Ou il s'en va, ou il reste au centre du jeu.
03:31C'est quoi ? C'est Monsieur Loyal ?
03:34C'est à l'Assemblée de décider.
03:36Non, ce n'est pas à l'Assemblée.
03:38Mais il y a quand même eu un résultat.
03:40Il y a quand même eu un vote.
03:42Écoutez, je veux bien que le vote,
03:45si demain Mme Castex est Premier ministre,
03:48elle est censurée dans les 24 heures.
03:50Ça n'a pas de sens.
03:51Arrêtez, soyons sérieux.
03:5211 millions de suffrages du RN, on oublie.
03:548 millions du nouveau formulaire non.
03:56Mais c'est ingouvernable.
03:57Alors voilà.
03:58Comment dire ?
03:59On va répéter les mêmes banalités.
04:00Emmanuel Macron s'est mis tout seul
04:02dans une situation impossible.
04:04Il pourrait démissionner.
04:05Ça pourrait être une forme logique.
04:07Il dit bon ben au revoir.
04:08Il ne veut pas démissionner.
04:09Donc à partir de ce moment-là,
04:10vous faites comment ?
04:11Il n'y a pas de solution.
04:12Il n'y a que des mauvaises solutions.
04:13Que des mauvaises solutions.
04:14Gilles William, et après on va parler
04:16de ce qui s'est passé avec le gendarme Comines.
04:19Je ne suis pas prêt de pardonner
04:21l'espier-glorie des socialistes
04:24et des macronistes réunis
04:26qui ont favorisé dans le cadre de ce que je considère
04:29comme une manière d'escroquerie intellectuelle,
04:32au deuxième tour,
04:33l'élection d'extrémistes de gauche
04:35parmi les extrémistes.
04:36Je ne pardonnerai jamais ça.
04:38Et on en est réduit.
04:39On en est réduit maintenant
04:41à s'accrocher à un président de la République
04:44dont la parole est aussi dévaluée de l'économie
04:46pour nous sauver de la situation
04:48dans laquelle nous nous trouvons.
04:50Voilà la situation.
04:51C'est le positionnement de la droite.
04:54Simplement, Xavier Bertrand,
04:55il faut aussi sans doute avoir l'accord
04:58d'un pacte de non-agression
05:00avec le Rassemblement National.
05:01Mais si Xavier Bertrand avait dit un peu moins de mal
05:03du Rassemblement National qu'il l'a dit depuis des années,
05:06peut-être que ce serait aussi plus facile.
05:08C'est-à-dire qu'à force d'ostraciser
05:10le Rassemblement National,
05:12on est dans une situation aujourd'hui
05:13où la droite ne peut même pas imaginer
05:15s'entendre sur certaines lois.
05:18Le président de LR et Siotis ont eu, c'est pas mal.
05:20On est comme le président de LR.
05:22Xavier Bertrand aurait pu être une hypothèse
05:24à la Premier ministre.
05:26Si Xavier Bertrand est Premier ministre,
05:28sa probabilité d'être censuré par le RN
05:30avec tout ce qu'il a dit depuis des années sur le RN,
05:32ça va être compliqué.
05:33Alors peut-être quelqu'un d'autre à droite.
05:35On cherche une majorité introuvable
05:36en excluant les 140 et quelques.
05:38Exactement.
05:39Le RN, c'est un peu compliqué.
05:40Non, parce que le RN, ce qu'il convient de faire,
05:42c'est que le RN ne vote pas de motion de censure.
05:45Donc j'imagine que les discussions...
05:47Pourquoi le 1er parti représenté à l'Assemblée nationale
05:49ne pourrait pas participer à une majorité ?
05:51Parce que ça, ça va être compliqué.
05:55Parce qu'après l'arc républicain,
05:56ça va être compliqué.
05:57Sabrina Madjebert.
05:58Mais peut-être une autre personnalité de Xavier Bertrand
06:00et pourquoi pas une autre personnalité de droite.
06:02Non, pour corroborer ce que vous disiez,
06:04c'est-à-dire que la vie politique française,
06:05ça résume aujourd'hui à une utopie fictive
06:07où finalement la vie collective et politique
06:09n'a plus de sens
06:10et toutes les singularités, les susceptibilités,
06:12les individualités...
06:14C'est demain.
06:15C'est demain en tout cas.
06:16Et la possibilité d'un Premier ministre de droite
06:18n'est pas à exclure.
06:21Mais vous avez une même formation.
06:23Mais rien n'est à exclure.
06:24Il a l'air d'en savoir.
06:25Il a l'air d'en savoir.
06:27Franchement, c'est l'homme le mieux informé.
06:31Il avait la dissolution.
06:33Il avait la dissolution à 18h.
06:34En premier.
06:37La possibilité n'est pas à exclure,
06:39mais rien n'est à exclure, comme toujours.
06:41Bon, ce que je vous propose,
06:43et là, en revanche, c'est de garder notre sérieux,
06:46parce qu'un hommage a été rendu à Nice cet après-midi
06:49au gendarme Éric Comini.
06:51Il a été présidé par le ministre de l'Intérieur,
06:53Gérald Darmanin.
06:54Et je vous propose...
06:55Alors d'abord, ces images
06:57sont effectivement déchirantes, bouleversantes.
07:00On reconnaît d'ailleurs Christian Ostrosy au premier plan.
07:03Il y a également Éric Ciotti qui était là.
07:05Et je vous propose d'écouter Gérald Darmanin,
07:09dont le discours a été assez remarquable.
07:13Et je pense que ce discours sera repris,
07:17en tout cas, sera...
07:20fera sens pour beaucoup d'électeurs de son camp,
07:24mais pas que d'électeurs de son camp,
07:26parce que je pense qu'il a trouvé les mots justes.
07:27Écoutons Gérald Darmanin.
07:29Ce n'est pas un refus d'obtempérer.
07:31C'est un crime.
07:34Ce n'est pas un fait divers.
07:36C'est un fait de société.
07:39Les rodeos urbains, les chauffards de la route
07:41qui ne s'arrêtent pas quand on leur dit de s'arrêter
07:44tuent plus de personnes, plus de forts de l'ordre
07:47que les règlements de comptes ou les braquages.
07:50Ce conducteur n'a pas d'excuses.
07:53Il a tué un représentant de l'État,
07:55et à ce titre, il assassine tout ce qu'il représente.
07:58La loi, l'autorité, la patrie.
08:03Il a tué un représentant de l'État,
08:06et il nous a tous un peu assassinés.
08:10La société doit répondre à ces crimes
08:12pour qu'ils s'arrêtent enfin.
08:15Ce sont les mots que les uns et les autres
08:18ont envie d'entendre, me semble-t-il.
08:20Vous savez que j'étais la semaine dernière
08:22en fin de semaine avec Gérald Darmanin
08:23pour le journal du dimanche,
08:25et il faisait un peu le bilan de son passage place Beauvau,
08:28et moi ça m'a glacé le sang.
08:29En fait, il a enterré un policier ou un gendarme
08:32tous les mois et demi depuis qu'il est à Beauvau.
08:34Ça fait quatre ans et demi.
08:37Gérald Darmanin, je vous propose de l'écouter une deuxième fois.
08:41Sa place également dans le gouvernement
08:44va se poser pour Gérald Darmanin.
08:46Est-ce qu'il souhaite partir ?
08:47Et à un moment, il avait émis cette hypothèse.
08:49Est-ce qu'il souhaite rester dans le gouvernement ?
08:51Et si oui, dans le gouvernement,
08:53est-ce à l'intérieur ou est-ce pourquoi pas au quai d'Orsay ?
08:57Longtemps, on a imaginé qu'il veuille partir.
09:01On a eu le sentiment qu'il a plutôt envie de rester
09:03et que même il pourrait rester à l'intérieur.
09:07Oui, c'est possible.
09:09Écoutons Gérald Darmanin.
09:12La France entière a été saisie par le choc.
09:17Et de ce choc est née en nous une immense colère.
09:24Une colère qui s'est exprimée
09:27et qui peut faire naître en nous de la violence.
09:31Un désir de vengeance.
09:34Une rage que rien ne peut arrêter.
09:39Une colère que l'on critique quand on est assis confortablement protégé.
09:44Mais qui sont-ils pour juger ?
09:48Puis après, loin des caméras,
09:53loin de ceux qui parfois exploitent les polémiques,
09:56une longue et terrible tristesse
09:59qui ne partira jamais, chère famille.
10:04Il a raison, Gérald Darmanin,
10:06de parler du fait que ce ne soit pas un fait divers.
10:08C'est plus qu'un fait social, c'est un fait social total.
10:11Il faudrait relire Durkheim, il faudrait relire son neveu Marcel Mauss
10:14qui explique ça très bien en sociologie.
10:16Sauf que Gérald Darmanin, hormis l'exercice de ses prérogatives
10:21et d'appeler avec des mantras type unité de la nation,
10:24cohésion nationale, plus jamais ça, nous sommes tristes
10:27et au chevet de nos forces de l'ordre,
10:29c'est le résultat de 40 ans de politiques multifactorielles,
10:32que ce soit la justice, que ce soit la police,
10:34que ce soit l'immigration, qui entraînent ce type de cri.
10:38Ce qui est dommage, Olivier Dardigolle,
10:40c'est qu'aujourd'hui les réactions sont tellement prévisibles de chaque côté.
10:43Les gens de gauche, on sait comment ils vont réagir.
10:45Les gens de droite, hélas aussi, on sait comment ils vont réagir.
10:48Alors sur ces sujets-là, ils pourraient imaginer un consensus.
10:51Quand Mme Castet parle de fait divers,
10:55ce n'est pas un fait divers, bien sûr, c'est un fait de société.
10:58C'est quoi la différence ?
11:00C'est que quand un refus d'obtempérer, il y en a un tous les 20 minutes,
11:04c'est difficile de dire que c'est un fait divers.
11:07Il y a eu quelques voix à gauche, on en a déjà parlé sur ce plateau,
11:10qui se sont distinguées en donnant le réel.
11:12Ce qui est intéressant concernant Gérald Darmanin,
11:16une politique qui est passée à Beauvau, ça le transforme totalement.
11:19Ils ont tous été transformés par cette expérience-là,
11:22y compris presque physiquement, ça marque.
11:25Le problème, c'est que son bilan est certes honorable,
11:30mais sans que les moyens aient été vraiment donnés.
11:34Je vous ai écouté aujourd'hui parler de la police de proximité,
11:37disant qu'elle est tellement dans la proximité
11:39qu'on a presque des fonctionnaires à tous les 300 ou 400 mètres.
11:42Combien j'ai été raillé sur ces plateaux quand j'ai évoqué,
11:45je vois Geoffroy qui sourit, la nécessité d'une police en plus ?
11:50Il faudrait 30 000 policiers en plus.
11:52Je vous ai dit 30 000.
11:54Pour avoir ce que nous avons vécu en ce moment dans Paris,
11:57c'est que vous avez 3 ou 4 gendarmes tous les 200 mètres.
12:0140 000 fonctionnaires de police en plus, notre pays peut se le permettre.
12:06C'est une décision politique et budgétaire.
12:11Vous me souvenez, vous m'avez beaucoup moqué de la police de proximité.
12:14Je ne crois pas.
12:16En revanche, je ne sais pas si vous êtes baladé dans Paris, vous revenez.
12:21C'est extraordinaire en ce moment en Paris.
12:24Vous avez 4 gendarmes ensemble,
12:27donc ça rassure évidemment les Français,
12:30qui sont à la disposition des uns et des autres
12:34pour les aiguiller, demander des aviators, pour les protéger,
12:37bien sûr pour les rassurer, c'est important.
12:40Et il n'y a aucun souci.
12:42Donc Paris aujourd'hui est très différent.
12:44Et vous voyez plein de gens qui se baladent.
12:47Je voudrais vous dire à ce propos,
12:49je soutiens les paroles du ministre de l'Intérieur,
12:52mais il se passe un fait nouveau à travers le discours
12:57de la femme éplorée dans cette affaire-là,
13:02ou du père éploré dans l'affaire Camilia.
13:05Nous ne sommes plus dans les marches blanches dignes et silencieuses.
13:10La colère est parfois bonne conseillère.
13:15Et on nous a fait grâce un petit peu du procès en instrumentalisation.
13:21Et ça, je décerne au sein de l'opinion publique un changement.
13:26Et ça me paraît important.
13:28Et passons le lendemain.
13:31Gérald Darmanin, on peut l'écouter une dernière fois.
13:34Et après, on verra ce qu'il s'est passé à Colmar
13:37avec un refus d'obtempérer qui a été jugé aujourd'hui.
13:40Écoutons-le lors de ce troisième extrait.
13:44C'était cet après-midi, lors de l'hommage rendu à Nice
13:47au gendarme Éric Comines.
13:49Tous les gendarmes de France, tous les policiers de France
13:52se reconnaissent dans Éric Comines.
13:56Ils sont frères d'armes.
13:59Cela aurait pu arriver à chacune, à chacun d'entre eux.
14:05Cela peut arriver à chaque minute sur toutes les routes de France.
14:10Ils se recueillent aujourd'hui, mais demandent justice demain.
14:15Pas simplement justice contre le criminel,
14:18mais justice pour la société.
14:20Pour une société qui a besoin que cela s'arrête.
14:24Qui a besoin des policiers et des gendarmes.
14:27Pour une société qui demande la protection.
14:29La société doit se reprendre.
14:32On ne peut pas applaudir les forces de l'ordre
14:34lors des Jeux Olympiques et relativiser quand l'un d'entre eux
14:38se fait assassiner sur le bord de la route.
14:40Dissonante aujourd'hui celle de Clémentine Autain,
14:43comme son mouvement, d'ailleurs la France Insoumise,
14:46qui a toujours avec la police un rapport de défiance.
14:51Ceux qui n'aiment pas la police sont ceux qui peuvent être surcontrôlés.
14:56Surcontrôlés par exemple parce que leur couleur de peau
14:59fait qu'ils sont contrôlés quand moi je n'ai jamais été contrôlé.
15:03J'ai 51 ans, je n'ai jamais eu un contrôle de pièce.
15:06On ne m'a jamais demandé mon papier d'identité des policiers.
15:09Il faut entendre ça.
15:11Quand nous on dit qu'il faut un récépissé
15:13pour lutter contre le contrôle au faciès.
15:15Il faut arrêter l'impunité contre les violences policières.
15:18C'est le moyen de renouer ce lien de confiance
15:21avec celles et ceux qui n'ont pas confiance dans la police.
15:23Ce n'est pas tous les Français.
15:25Ce n'est pas tous les policiers qui ont des comportements
15:29qui contreviennent au principe républicain.
15:33C'est effrayant d'entendre des choses comme ça.
15:36Pour les gens qui n'ont pas confiance en la police,
15:39il faut changer la police.
15:41A côté de ce que vous dites,
15:43c'est en psychologie sociale qu'on appelle ça une obsession idéative.
15:47La France Insoumise est obsédée par la couleur de peau.
15:50Tout ce qui se passe dans la société est ramené à la couleur de peau.
15:54Elle dit que les contrôles au faciès sont en fonction de votre couleur de peau.
15:58Je suis d'origine algérienne.
16:00Il y en a plein d'enfants issus de l'immigration
16:02qui se comportent parfaitement bien,
16:04qui sont parfaitement intégrés à la société
16:06et qui respectent les principes et valeurs de la République.
16:08Vous avez été contrôlée cette année ?
16:11Non.
16:12Vous avez été contrôlée régulièrement dans votre vie ?
16:14Non, pas du tout.
16:16J'ai reçu une très bonne éducation.
16:18À partir du moment où on est bien éduqué
16:20dans une vie collective et civique,
16:23il n'y a rien qui soit attentatoire.
16:25Cette Mme Autain, au-delà de ramener tout à la couleur de peau,
16:29devrait comprendre que seuls les délinquants sont contrôlés.
16:33Quand on roule avec une voiture volée,
16:35quand il n'y a pas d'assurance, quand il n'y a pas de permis,
16:37quand on trafique de n'importe quelle drogue,
16:39il y a des contrôles de police.
16:42Il y a parfois, dans des quartiers,
16:46plus de contrôles dans certains quartiers que dans d'autres
16:50parce qu'il y a des quartiers, peut-être,
16:52qui sont aussi plus contrôlés et plus à risque que d'autres.
16:54J'imagine.
16:55C'est en rapport avec la communalité.
16:57On ne la délinquance pas avec la couleur de peau.
16:59À 3h du matin, je préfère croiser Mme Autain
17:03plutôt qu'un grand à cagoule d'un mètre 80.
17:06Donc on peut imaginer que celui-là peut être plus contrôlé.
17:12Faites attention à ce que vous dites quand même
17:14parce que c'est votre retour, bien évidemment.
17:16Bien sûr.
17:19Je tiens à présenter toutes mes excuses
17:22au grand à cagoule.
17:24Le grand à cagoule est une catégorie qui doit être protégée.
17:29Vous avez raison.
17:31Je souhaiterais qu'on pense un peu à moi
17:33de temps en temps dans cette émission.
17:35Déjà vendredi, avec Richard Millet,
17:38il y a eu une fausse polémique qui a existé
17:41puisqu'on lui a reproché d'avoir dit des mots
17:44qu'il n'avait pas prononcés.
17:47L'ARCOM, vous le savez, est très vigilante
17:50et le modérateur...
17:52Le modérateur devient de plus en plus modéré.
17:55Pas du tout.
17:57Je ne suis pas le craintif.
17:59L'ARCOM demande, lorsqu'une pensée n'a pas été contredite
18:04ou en tout cas lorsqu'on n'a pas apporté la contradiction
18:07à une pensée qui est un peu forte,
18:11elle peut nous en faire le procès.
18:13Je pourrais dire là que vous avez généralisé
18:16ou essentialisé.
18:19J'apporte ma contribution.
18:22Et là, je pense à notre antenne,
18:25à ceux qui travaillent dans cette maison.
18:28Je voulais parler de Colmar.
18:31Je me suis trompé ce matin.
18:34C'est assez rare, comme vous le savez.
18:36J'avais imaginé que l'homme de 36 ans...
18:39On verra le sujet tout de suite après la pause.
18:42J'avais imaginé que l'homme de 36 ans qui était auteur
18:45d'un refus d'obtempérer à Colmar, dans le Haut-Rhin,
18:48je disais que le procès sera renvoyé,
18:51qu'il ne couchera pas en prison ce soir,
18:53qu'il ne se passera rien.
18:55Sacha Robin, qui était à Colmar et que je salue,
18:57qui m'a donné les informations, a été condamné à 2 ans.
19:00Vous allez peut-être voir les images très rapidement.
19:03Vous vous souvenez de ce refus d'obtempérer
19:05où il fait prendre tous les risques
19:07à des motards qui le poursuivent.
19:10On tente de l'arrêter.
19:13En plus, c'est un homme qui a 35 ans.
19:16Ce n'est pas un jeune irresponsable.
19:19C'est un plus vieux irresponsable, manifestement.
19:22Regardez la difficulté pour un policier,
19:25les risques qu'il prend pour suivre
19:28quelqu'un d'inconséquent, d'inconscient, d'irresponsable
19:31qui finit par chuter lui-même.
19:35C'est un homme qui a 36 ans.
19:39Il dort en prison ce soir.
19:42Sacha Robin ne le savait pas.
19:45Ça n'avait pas encore été décidé.
19:482 ans de prison en ferme.
19:51On en parlera tout de suite après.
19:53On parlera évidemment de la petite Camilia
19:56qui est décédée.
19:58On parlera aussi de la Tour Eiffel et d'Israël.
20:01Vous nous direz comment vous avez vécu ces 2 mois.
20:04A tout de suite.
20:09Nous revenons avec on l'a appris cet après-midi.
20:12L'homme de 36 ans auteur d'un refus d'obtempérer à Colmar
20:15dans le Haut-Rhin a été condamné à 2 ans de prison ferme
20:18et à 150 euros d'amende.
20:20Il dort ce soir en prison.
20:22Le refus d'obtempérer a eu lieu le 29 août dernier.
20:25Je vous propose de voir le sujet.
20:272 ans de prison ferme et 150 euros d'amende
20:30pour un homme de 36 ans après un refus d'obtempérer à Colmar.
20:33Ce dernier passera la nuit en prison.
20:35La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux.
20:37La scène se déroule jeudi dernier en plein après-midi à Colmar.
20:40L'individu qui commette un refus d'obtempérer
20:43prend la fuite à pied.
20:45Il est ensuite poursuivi par un automobiliste
20:48qui l'a percuté et les forces de l'ordre.
20:51Interpellé, il est défavorablement connu des services de police
20:54avec 21 mentions à son casier judiciaire.
20:57Bilal Debich est secrétaire départementale du syndicat Unité.
21:00Mes collègues de la police nationale sont venus
21:03en renfort pour prêter main-forte aux gendarmes.
21:06D'habitude, on a affaire à des individus plus jeunes
21:09sur ce genre de fait, sur les refus d'obtempérer.
21:12Là, on peut dire que c'est un individu adulte et responsable.
21:15Selon ce représentant syndical, les refus d'obtempérer
21:18sont de plus en plus courants dans la région.
21:21C'est un fléau, ça touche vraiment tout le département.
21:24Au quotidien, mes collègues font face à ce genre de fait.
21:27Ça met en difficulté mes collègues et les citoyens.
21:31Selon le ministère de l'Intérieur, plus de 25 000 refus d'obtempérer
21:34sont enregistrés en moyenne chaque année.
21:37Sans doute, s'il n'y avait pas eu ces images,
21:40ne serait-il pas condamné de la même manière ?
21:43Bien sûr. C'est son pédigree qui explique la vigueur de la peine.
21:50On l'a appris cet après-midi qu'Amelia devrait être enterrée
21:53en fin de semaine en Tunisie auprès de ses grands-parents.
21:56Ses parents espèrent récupérer son corps.
21:59Ce mercredi, c'est une information confiée par le père de Camélia
22:02à nos journalistes sur place.
22:05Elle est décédée hier, elle avait 7 ans.
22:08C'est son père qui l'a annoncé dans une prise de parole.
22:11Je vous propose d'écouter l'avocat de la famille
22:14qui s'est exprimée ce matin sur RTL.
22:20Ce que je peux vous dire, moi, en tant qu'avocat des parents,
22:23c'est qu'il y a eu un véritable sentiment de consternation
22:27de leur part, de dégoût et de colère,
22:30puisque, eux, leur fille ne rentrera jamais à la maison.
22:33Donc, en fait, la libération de ce jeune conducteur
22:36a accentué leur détresse.
22:39Et cette détresse est naturellement transformée en colère.
22:42Nous, habitants de Valoris, on sait depuis des décennies
22:45que cette route est particulièrement dangereuse.
22:48Quand je me suis rendu chez les parents de la jeune Camélia,
22:51figurez-vous que j'ai croisé des voisins
22:54dont les mêmes enfants ont été percutés eux-mêmes
22:57par d'autres conducteurs sur le même passage piéton
23:00il y a de ça quelques mois.
23:03Ce qui signifie d'un point de vue judiciaire et juridique
23:06de ces éléments-là, c'est que la question qui sera posée
23:09au juge d'instruction, c'est est-ce que ce drame
23:12aurait pu être évité ?
23:15Je veux bien qu'on fasse le procès du maire ou de la route,
23:18mais c'est quand même le procès d'une personne inconsciente,
23:21qui roule trop vite sur une moto, à vive allure
23:24et qui est sur une roue.
23:27Je veux bien qu'on fasse le procès du dodan qui n'existait pas,
23:30de la route qui était mal signalée, que sais-je.
23:33Mais c'est ça aussi qui est intéressant dans nos sociétés,
23:36chacun exclut sa responsabilité sur les actes qu'il a faits.
23:39Deuxième passage de l'avocat sur la requalification des faits.
23:42L'enquête a été ouverte par un juge d'instruction
23:45pour des faits de blessure involontaire.
23:49Or là, la fille vient de rendre l'âme de manière tragique.
23:52Donc naturellement, le juge d'instruction va requalifier
23:55en homicide involontaire.
23:58Et cette requalification est importante pour la famille
24:01puisque même les auteurs indirects pourraient être inquiétés.
24:04Je fais référence aux élus locaux dont je vous parlais tout à l'heure.
24:07Et puis on soulignait là encore que les réactions sont attendues.
24:10Marine Le Pen a réagi d'une certaine manière.
24:13Fabien Roussel a réagi d'une autre manière.
24:16Par exemple, Antoine Léaumont de la France insoumise a dit
24:19« J'apporte tout mon soutien à la famille, aux jeunes amis
24:22et au personnel de l'école de la petite caméliade décédée
24:25après avoir été percutée par un motard ».
24:28Ah non, ce n'est pas un motard.
24:31Évidemment que ce n'est pas un motard.
24:34C'est ça qui est extraordinaire, chaque mot.
24:37Et on peut regretter ça.
24:40Comme on peut regretter le climat général qui existe sur ces sujets-là.
24:43Il y a eu un meilleur du jury de la sélection à certains regards à Cannes.
24:46C'était en 2023.
24:49Donc c'est aussi l'apologie qui est faite à travers un film du Rodéo.
24:52Elle avait d'ailleurs pris la parole.
24:55Elle s'appelle Lola Quivron.
24:58Ce film qui a été vu quasiment par personne.
25:01Mais qui a eu un grand prix quand même, un prix en tout cas à Cannes.
25:04Et qu'avait-elle dit Lola Quivron ?
25:07La pratique est criminalisée à mort parce qu'elle est illégale et qu'il y a eu des accidents.
25:10Qui prennent en chasse et qui créent une forme de précarité qui pousse les riders vers la mort.
25:13C'est ça qui est...
25:16Je n'incrimine pas la police, avait-elle dit.
25:19Je fais seulement un constat simple.
25:22Oui, il y a des accidents et je ne fais pas de généralité en les imputant exclusivement à la police.
25:25De la même manière, vous avez vu la réaction d'Isabelle Vera Masson.
25:28Qui est parfois venue d'ailleurs sur ce plateau.
25:31Qui est une femme sympathique.
25:34Elle est reçue sympathique.
25:37C'est sociologue.
25:40Où elle nous explique que c'est West Side Story.
25:43Comme elle avait dit pour Crépole, c'est Roméo et Juliette.
25:46Donc vous avez en fait ces ambassadeurs d'une certaine pensée.
25:49Vous les retrouvez dans tous les domaines de la société.
25:52A l'école, à l'université, dans la presse, dans la publicité.
25:55Au cinéma, dans la fiction, un peu partout.
25:58Oui, mais je pense que ça cache le refus au moins inconscient.
26:01D'être dans la condamnation morale.
26:04Voilà, c'est Roméo et Juliette.
26:07Je pense que c'est ça.
26:10Être dans la condamnation morale de ces personnes.
26:13C'est pour eux quelque chose qu'ils n'arrivent pas à émettre.
26:16C'est très étrange.
26:19Oui, c'est très étrange.
26:22Parce que la transgression, c'est quand même simple de condamner quelqu'un
26:25qui roule sur une route.
26:28Tout ce que vous venez de donner comme exemple,
26:31c'est vraiment la définition même de la culture de l'excuse en réalité.
26:34Il faut par tous les moyens trouver une excuse, une raison
26:37pour laquelle tout ça serait acceptable.
26:40Je suis désolé, parfois il n'y en a pas en fait.
26:43Isabelle Vera Masson.
26:46Je le répète, c'est une dame que j'ai reçue ici au début de notre émission
26:49qui est vraiment très sympathique.
26:52Ce ne sont pas des voyous.
26:55L'idée du Covid est intéressante.
26:58Ça a parfois des conséquences épouvantables.
27:01Ces activités sont dangereuses, mais elles sont effectuées par des gens
27:04qui ne sont pas des délinquants.
27:07Ils ne savent pas que c'est interdit.
27:10Ces jeunes gens qui deux ans après vont se marier et trouver un travail
27:13sont des citoyens comme vous et moi.
27:16Je suis désolé, je n'ai jamais fait de moto sur une roue.
27:19En quoi on s'ennuie plus aujourd'hui qu'hier ?
27:22Je voudrais comprendre.
27:25Je ne vois pas pourquoi on s'ennuierait davantage.
27:28C'est une bonne réflexion.
27:31Pourquoi on s'ennuierait plus aujourd'hui qu'hier ?
27:34Vous avez parfaitement raison.
27:37Mais c'est toujours pareil, tu excuses.
27:40C'est jamais de ta faute, c'est de la faute de la société.
27:43Je rappelle que le président de la République lui-même avait excusé les émeutiers
27:46en disant qu'ils n'étaient pas allés à la montagne et à la mer.
27:49Oui, c'était l'oisiveté.
27:52Monsieur Blanquer qui balance, on va le recevoir ici.
27:55Il va venir, je crois, le 10, quand il prend la parole.
27:58Ce soir, il a dit, le président Macron, il faut lui dire oui à tout.
28:01Il y a des gens comme ça, il faut leur dire oui à tout.
28:04C'est enfantagère.
28:07Aux enfants, exactement.
28:10Les enfants gâtés, il faut leur dire oui.
28:13Mais pendant une longue période, il n'a pas été dérangé par ça ?
28:16Oui, parce que les gens lui disaient oui.
28:19Les gens lui disaient oui ?
28:22Non, Olivier parle de Blanquer, je crois.
28:25Oui, je parle de Blanquer.
28:28J'ai toujours un peu de mal par rapport à l'exercice qui consiste après de publier des livres
28:31et d'écrire tout ça d'une plus facile façon.
28:34Alors que pendant des mois, cela lui a convenu.
28:37Je suis parfaitement d'accord.
28:40Non, moi je ne suis pas d'accord.
28:43Si, parce que les gens qui crachent dans la soupe...
28:46Le président, pour lui avoir confié ce ministère,
28:49il ne l'avait pas à vie. Ensuite, il reprend sa liberté de parole.
28:52Il y a de l'amertume.
28:55Mais il est des amertumes légitimes.
28:58Que chacun fasse son petit livre.
29:01Tout le monde faisait son petit livre pour écrire, dire du mal.
29:04Je trouve que ça va.
29:07Quand tu as travaillé avec quelqu'un, tu ne dis rien.
29:10Ceux qu'il balançait étaient bien balancés.
29:13Oui, mais parce que vous aimez les balanceurs.
29:16Et puis Blanquer, il a une vraie raison.
29:19Il y en a beaucoup, c'est uniquement anecdotique ou revengé.
29:22C'est ce que vient de dire Benjamin Nau.
29:25Benjamin Nau est dans mon oreillette.
29:28Vous savez ce qu'il vient de me dire ?
29:31Je vais écrire un livre sur le bras.
29:34Il y aurait beaucoup à dire.
29:37Soit à quatre mains.
29:40Coup de cagoule, ça ne passe pas.
29:43Bon, Israël.
29:46Parce qu'il y a une dernière déclaration.
29:49J'ai une dépêche terrible que je dois vous lire.
29:52Benjamin Netanyahou a annoncé ce soir que les six otages
29:55ont été tués d'une balle dans la nuque.
29:58Vous revenez d'Israël.
30:01Vous êtes resté deux mois.
30:04Quel jugement vous portez ?
30:07D'abord sur l'action de Netanyahou.
30:10Je considère que la guerre est très difficile à mener.
30:13Notamment sur le plan médiatique.
30:16Je ne peux pas détacher ça du plan médiatique.
30:19On vit dans un pays aujourd'hui
30:22où les gens qui sont à l'extérieur,
30:25je pense par exemple à la France insoumise,
30:28parlent maintenant, comme ils parlent de la pluie et du beau temps,
30:31de génocide.
30:34J'affirme que cette accusation de génocide
30:37contre le peuple de la Shoah
30:40qui a subi en octobre le pire des pogroms
30:43est exactement équivalent dans nos temps de mécréance
30:46à l'accusation de déocide, de déicide
30:49qui était lancé à l'encontre du peuple juif
30:52du temps de la religion.
30:55C'est exactement la même chose
30:58avec ce sadisme particulier
31:01qu'il est adressé au peuple de la Shoah.
31:04Et ça, on ne peut pas lutter contre ça.
31:07Parce que de Columbia à Colombes
31:10en passant par Casablanca,
31:13c'est le même air que l'on entend.
31:16Je ne peux pas abstraire de ça.
31:19Il y a une journaliste très courageuse
31:22qui s'appelle Maëva Lévy, je crois.
31:25L'autre jour, il y avait M. Boyard.
31:28Elle a été formidable.
31:31Les journalistes devraient travailler comme ça.
31:34Parce que c'est aussi le travail d'un journaliste
31:37de préciser que ce que dit son interlocuteur
31:40parfois est une contre-vérité.
31:43Je pourrais vous parler pendant des heures.
31:46À travers l'affaire des otages
31:49qui ont été assassinés de sang-froid
31:52par les gens du Hamas d'une balle dans la nuque.
31:55Je vous mets au défi
31:58sur certaines chaînes de services publics
32:01ou certains journaux vespéraux.
32:04Je peux vous dire que toutes les critiques
32:07sont portées uniquement
32:10contre M. Netanyahou.
32:13Il ne leur vient pas à l'idée.
32:16Je peux parfaitement entendre
32:19les critiques portées au gouvernement israélien
32:22qui est parfaitement critiquable en certains aspects.
32:25Mais cette alacrité, ce sens critique
32:28totalement, encore une fois, alacre
32:31sur la partie israélienne
32:34et que le Hamas soit exclusif de toute critique
32:37ça montre bien au-delà
32:40du conflit israélo-palestinien.
32:43Dans quel monde nous vivons.
32:46En réalité, c'est toujours mon explication
32:49les Israéliens sont des judéos blancs
32:52et c'est pour ça qu'ils sont aujourd'hui détestables.
32:55Je voulais vous montrer des images
32:58parce qu'à Jérusalem ce soir
33:01il y a une manifestation importante
33:04qui conteste, si j'ai bien compris,
33:07Benjamin Netanyahou.
33:10C'est cet état de la population
33:13qui m'intéresse.
33:16Je vais vous dire quelque chose
33:19et ça concerne nos deux pays.
33:22J'ai commis un article dans le Figaro Vox
33:25qui s'appelle Tel Aviv-Paris.
33:28Ce sont les mêmes nuages
33:31qui sont au-dessus de Tel Aviv
33:34et qui sont au-dessus de Paris
33:37au niveau de la division de l'opinion.
33:40Pardon de le dire, mais en Israël aussi
33:43on a une extrême gauche et un peuple divisé
33:46comme en France.
33:49Quelquefois même pour les mêmes raisons.
33:52Vous trouvez qu'Israël est divisé ?
33:55Ce n'est pas le sentiment que j'ai.
33:58Malheureusement, je peux vous dire
34:01que l'un des drames qui concerne Israël
34:04c'est que nonobstant le 10 octobre
34:07le pays est divisé
34:10notamment par rapport à la représentation politique.
34:13Mais il faut reconnaître aussi
34:16que le personnel politique israélien
34:19en raison du mode de scrutin à la proportionnelle intégrale
34:22et d'une mégocrité intellectuelle et morale
34:25que vous n'imaginez pas.
34:28Joe Biden a reproché à Netanyahou
34:31de ne pas accélérer la trêve
34:34de ne pas en faire assez pour la trêve
34:37et de ne pas proposer une trêve
34:40qui soit mise en place.
34:43L'issue de cela ?
34:46Aujourd'hui le 2 septembre
34:49le 7 octobre est une date importante
34:52on a le sentiment au bout d'un an d'un enlisement ?
34:55Oui, mais je pense que
34:58éradiquer le Hamas
35:01à Gaza est quelque chose
35:04qui est militairement et politiquement extrêmement difficile
35:07mais malgré tout le Hamas a pris des coups terribles.
35:10N'oubliez pas, on s'arrête là
35:13il y a 15 jours on parlait de l'attaque par l'Iran
35:16donc on ne sait pas, mais Israël
35:19les deux pays que j'aime sont en danger.
35:22Voilà, c'est tout.
35:25Mais quand le ministre de la Défense israélienne
35:28qui est une personnalité honorable
35:31qui est une personnalité honorable d'avis politique israélien
35:34dit avec l'état-major de Tsaïl
35:37les dernières conditions
35:40ajoutées par Benjamin Netanyahou
35:43a fait que l'accord sur un cessez-le-feu s'est éloigné
35:46et ce faisant il joue avec l'avis des otages
35:49est-ce que vous êtes d'accord à cette analyse ou pas ?
35:52J'ai un principe personnel
35:55c'est de ne pas m'exprimer
35:58sur cette affaire des otages
36:01parce que je n'en sais pas suffisamment
36:04et parce que de toute manière ça fait le jeu du ramasse
36:07donc c'est difficile à vous dire, je ne sais pas faire la part des choses
36:10dans la rivalité en plus entre Netanyahou et Gantz
36:13donc j'aurais vraiment beaucoup de mal à prendre parti pour l'un ou pour l'autre.
36:16Dernière chose évidemment
36:19puisque nous avons été tous en dehors des studios
36:22durant cet été, ce qui m'a frappé
36:25c'est que beaucoup de Français juifs
36:28et combien leur inquiétude est là
36:31et combien certains imaginent même quitter le pays
36:34combien vivent si mal
36:37et combien disent aujourd'hui une fois passé les premiers rassemblements
36:40finalement on est tout seul quand il y a une manifestation
36:43Quand il y a un parti antisémite qui fait un score pareil
36:46et qu'encore une fois le parti socialiste
36:49et une partie de Macroni l'ont favorisé au deuxième tour
36:53il est normal que les juifs français aient quelques états d'âme
36:56Je peux poser une question à William ?
36:59Oui je vous en prie
37:02Est-ce qu'il est vrai qu'on se sent plus en sécurité en Israël en guerre
37:05qu'en France ?
37:08En vérité en Israël le risque est collectif
37:11c'est la différence
37:14et tu as l'impression aussi que l'État te défend
37:17tandis qu'en France
37:20quand tu as un président de la République
37:23qui refuse de marcher contre l'antisémitisme
37:26lorsque tu as un parti entier qui fait tout pour t'exposer
37:29tu n'as pas le même sentiment de sécurité
37:32et pourtant tu sens que le peuple français
37:35dans son immense majorité est avec toi
37:38Emmanuel Macron a évidemment tweeté
37:41stupeur et indignation à la découverte des 6 otages tués par le Hamas à Gaza
37:44mais pensez à leur famille et proches
37:47Vous pouvez voir ces prénoms que je vais citer
37:50Almog, Alexander, Ori, Carmel, Ersh et Eden
37:53otages israéliens morts et toutes ces familles
37:56qui attendaient la libération et qui vivent l'enfer
37:59depuis le 7 octobre
38:02imaginez un enfant
38:05Il met en cause le Hamas expressément ?
38:08stupeur et indignation à la découverte des 6 otages tués par le Hamas à Gaza
38:11mais pensez à leur famille et proches
38:14imaginer ce que vit une famille
38:17en sachant que son fils, sa fille, son enfant
38:20son parent, son fiancé
38:23est prisonnier des tunnels du Hamas
38:26est une chose absolument abominable
38:29dans l'actualité judiciaire
38:32et ça c'est intéressant aussi
38:35les rugbymen français
38:38visiblement vont quitter le sol argentin
38:41on l'a appris aux alentours de 19h
38:44le parc argentin recommande le retour en France des rugbymen inculpés de viol
38:47la défense des deux rugbymen avait demandé à la justice argentine
38:50le retour vendredi dernier, leur soeur est désormais dans les mains des juges
38:53je ne sais pas si vous avez suivi de loin cette affaire
38:56je dois dire que je vais plaider un peu
38:59je vais faire amende honorable
39:02pourquoi ? parce que la parole des femmes n'est pas sacrée
39:05il y a effectivement des femmes qui peuvent mentir et qui sont mythomanes
39:08manifestement, en tout cas c'est ce que la justice argentine a dit
39:11c'est vrai que comme beaucoup de gens
39:14même si je n'étais pas en vacances à ce moment là
39:17mais en lisant les journaux, je m'étais fait entre guillemets
39:20avoir immédiatement, j'avais imaginé
39:23que le comportement de ces deux garçons
39:26était ou criminel ou délictueux
39:29a priori il n'en est rien, les faits se sont déroulés dans la nuit du 6 au 7 juillet
39:32dans une chambre d'hôtel de Mendoza en Argentine
39:35ça, après l'affaire habitant
39:38qui va être levée également de soupçons
39:41sans doute
39:44ces deux affaires qui effectivement montrent
39:47qu'il faut peut-être être plus prudent
39:50et ces garçons là, parce que je les faisais très attention
39:53en tant qu'avocats, en tant qu'hommes
39:56n'ont pas bénéficié en France même d'une présomption d'innocence inouïe
39:59ah non, j'ai même vu la fédération
40:02réagir
40:05c'est surtout au départ, l'équipe est partie comme toujours très vite
40:08et puis l'équipe a fait marche arrière aussi
40:11lorsque les vidéos sont arrivées
40:14je ne dirais pas ça non plus
40:17tu peux ne pas être dans un délit
40:20d'autant plus un crime
40:23on verra s'il y a non lieu ou pas
40:26mais tout ça ne t'empêche pas quand tu portes le drapeau tricolore
40:29et que tu es dans un pays étranger
40:32de ne pas te faire remarquer
40:35ils ne se sont pas fait remarquer, ils étaient dans une chambre d'hôtel
40:38ça y est, on est reparti
40:41on est reparti sur le collé monté
40:44il y a une tradition de la 3e
40:47que le groupe est interdit
40:50je n'y peux rien, j'ai déjà parlé de la cagoule
40:53c'est fini, j'arrête
40:56là où il a raison
40:59c'est qu'il y a une tradition de la 3e
41:02ils vont dans une boîte de nuit
41:05manifestement ils sont très éméchés
41:08ils ont le droit d'être très éméchés s'ils ne prennent pas une voiture
41:11mais il est possible
41:14que lorsque tu portes le maillot de l'équipe de France
41:17tu peux peut-être, même s'ils sont jeunes
41:20on a tous été jeunes, je suis indulgent
41:23peut-être faisant
41:26je suis assez imperméable à ce que vous dites
41:29moi je me trouve un peu
41:32c'est un peu hypocrite pardonnez-moi
41:35vous ne pouvez pas cautionner le fait que toute la société trouve
41:38depuis 1968 absolument extraordinaire
41:41de tout explorer sur le plan sexuel
41:44il y a des journaux qui en postent des parties
41:47je ne condamne aucune sexualité
41:50je ne condamne aucune sexualité en l'espèce
41:53dans cette affaire
41:56c'est pas ce dont je parle
41:59il faut qu'ils soient différents
42:02je dis que c'est
42:05c'est une question de bon sens
42:08franchement je vais vous dire
42:11il nous arrivait de faire des tournois
42:14quand j'avais 15 ans, 16 ans, 17 ans, 18 ans
42:17dans les grandes équipes dans lesquelles je jouais
42:20donc on n'était pas à Nantes, on allait à Saint-Chamond
42:23on allait à Barcelone, etc.
42:26on était avec des éducateurs qui disaient
42:29les gars faites attention, vous êtes à l'étranger
42:32ne faites pas n'importe quoi, ne vous tenez pas mal
42:35on peut dire ça sans être monseigneur d'Arctidon
42:38je suis pour ça
42:41le tournoi de Saint-Chamond était très important
42:44je suis pour que tout le monde apprenne à se tenir
42:47je suis pour qu'on évite ce genre de choses
42:50mais t'es pas obligé d'être à 3,20g
42:53après un match de rugby
42:56la bonne tenue n'est pas réservée aux 30 joueurs de rugby et aux 23 de foot
42:59je suis d'accord mais tu n'es pas obligé
43:02de rouler par terre après un match
43:05après un match de rugby
43:08t'as une image de te battre avec les uns et les autres
43:12c'est une position nuancée
43:15que j'essayais d'avoir
43:18comme chacun sait
43:21la tour Eiffel
43:24voilà un sujet à la fois léger sur lequel tout le monde a un avis
43:27puisqu'Anne Hidalgo veut garder les anneaux
43:30manifestement les descendants de Eiffel
43:33ne sont pas d'accord
43:36la maire de Paris Anne Hidalgo a assuré le maintien sur la tour Eiffel
43:39des anneaux olympiques
43:42la ministre de la culture des missionnaires Rachida Dati
43:45exige que toutes les procédures et consultations soient respectées
43:48vous savez ce que j'ai appris aujourd'hui ?
43:51la tour Eiffel n'est pas un monument historique
43:54si la tour Eiffel n'est pas un monument historique
43:57donc ça ne dépend pas de l'Etat
44:00ça dépend de Paris
44:03c'est quand même extraordinaire
44:06si la tour Eiffel n'est pas un monument historique
44:09si vous avez la réponse je ne l'ai pas
44:12donc ça dépend de Paris c'est ça que vous dites ?
44:15je suis bien répété ?
44:18c'était pas clair
44:21on sait que les 5 anneaux appartient au CIO
44:24et on ne peut pas faire de pub sans l'autorisation
44:27ça me paraît mal parti
44:30pourquoi Mme Hidalgo veut-elle garder ces 5 anneaux ?
44:33pour pousser l'avantage qu'elle a marqué sur ces JO
44:36vous pensez vraiment que les gens sont assez naïfs
44:39en France ou à Paris
44:42pour dire que le succès des jeux olympiques
44:45c'est à Hidalgo ?
44:48vous pensez qu'il y a une personne qui nous écoute qui pense ça ?
44:51vous prenez les gens pour des imbéciles
44:54par rapport à ce que nous avons pu échanger sur ces plateaux
44:57en disant que ça allait au chaos
45:00il y avait quand même une couverture médiatique
45:03encore 15 jours avant les JO
45:06comme je connais un peu le sport
45:09c'était Paris grillagé
45:12ça va être un fiasco
45:15j'ai même entendu un dirigeant politique dire
45:18les JO se passeront sans public
45:21dans ce moment là Mme Hidalgo
45:24a réussi son entrée dans la scène
45:27contrairement à la ministre des sports
45:30on en est là
45:33parce que vous pensez que les brassées de Mme Hidalgo
45:36sont mieux que celles de Mme Casper ?
45:39en termes de communication politique
45:42elle n'a pas loupé ces JO
45:45après est-ce que ça lui sera crédité dans le vote ?
45:48le grand vainqueur c'est à la limite la sécurité
45:51c'est Gérald Darmanin le préfet de Paris
45:54ce qu'on a aimé dans les JO
45:57c'est que ça ne ressemblait pas au pari d'Anne Hidalgo
46:00c'est l'exact contraire
46:03il y a quelques mois elle était carbonisée
46:06désolé pour la prochaine échéance municipale
46:09je pense que c'est moins le cas aujourd'hui
46:12les descendants de Gustave Eiffel
46:15Olivier Berthelot Eiffel a dit que les anneaux
46:18restent un peu plus longtemps que les JO
46:21la tour Eiffel n'a pas vocation d'antenne publicitaire
46:24le droit moral de l'arrière-plan
46:27Gustave Eiffel
46:30vous n'allez pas insulter la famille
46:33vous n'allez pas insulter la famille Eiffel
46:36je me garderais bien de le faire
46:39c'est les ayants droit
46:42c'est la famille
46:45ils préservent l'héritage de leur arrière-grand-père
46:48vous voyez ça comme ça ?
46:51ça me paraît la moindre des choses
46:54qui va défendre Gustave Eiffel ?
46:57je ne suis pas contre les droits de succession
47:00mais le mérite intellectuel
47:03l'arrière-petit-fils de Gustave Eiffel
47:06ne me sonne pas aux yeux
47:09mais peut-être à quelqu'un de trop peu de foi
47:12vous êtes irrespectueux au possible
47:15nous allons terminer avec Mbappé
47:18qui a marqué deux buts
47:21il a fait tirer les mauvaises langues
47:24Benjamin Nau qui me taquine
47:27et qu'il y a d'Mbappé
47:30j'avais dit vendredi
47:33qu'il y avait une suspicion
47:36un peu de doute
47:39c'est tout, ni plus ni moins
47:42du coup il s'est forcé un peu
47:45c'est grâce à vous, il devrait vous remercier
47:48honnêtement il n'a pas été extraordinaire
47:51je n'ai pas vu tout le match
47:54mais il a été meilleur dans la finition
47:57avec le Real Madrid
48:00et il a marqué ses deux premiers buts en Liga
48:03c'est le championnat espagnol
48:06et c'était à Bernabeu
48:09c'est le stade Santiago Bernabeu
48:12voilà ce que nous pouvions dire ce soir
48:15à 20h58
48:18c'est généralement l'heure
48:21où nos amis arrivent
48:24pour nous donner le programme du soir
48:27je veux parler de l'excellent
48:30Julien Pasquet
48:33alors qu'une nouvelle saison commence
48:36mais il n'était pas à l'heure aujourd'hui
48:39comme il n'est pas à l'heure ce soir
48:42et Olivier Benkemoune
48:45vous avez vu l'heure ?
48:48il est 20h58
48:51il y a un mauvais climat
48:54ça va être le duo de choc
48:57qu'on va avoir toute l'année
49:00et c'est vrai qu'ils ont souhaité
49:03travailler ensemble
49:06et animer
49:09mais ils s'aiment beaucoup au contraire
49:12Olivier d'habitude
49:15vous étiez à la Mostra de Venise
49:18on peut voir les images de George Clooney
49:21à la Mostra
49:24je ne sais pas si Benjamin a ces images
49:27la décontraction, la désinvolture, la classe
49:30et de Brad Pitt
49:33quand tu traverses la ville
49:36ils sont un peu plus jeunes
49:39ils sont plus jeunes que vous ?
49:4260 et 63
49:45il y a la température réelle et la température ressentie
49:48regardez la classe
49:51c'est pas beau ça ?
49:54c'est ça des stars
49:57la classe, la désinvolture
50:00Clooney est un peu à part
50:03en plus il est allé à la Mostra pour délivrer un message politique
50:06il a remercié Biden
50:09de son humanisme et ce qu'il avait fait pour l'Amérique
50:12c'est quand même des acteurs américains
50:15ce sont des stars mondiales
50:18Brad Pitt a une filmographie plus importante
50:21que celle de George Clooney
50:24Donald Trump pense que Clooney
50:27a raté sa carrière
50:30et qu'il a eu une filmographie absolument nulle
50:33mais c'est vrai qu'il n'a pas eu des mots très sympas
50:36il est pressenti pour les touches 5
50:39ça pourrait changer peut-être la suite de sa carrière
50:42George Clooney a reçu un 11, un 2, 3
50:45il a réalisé des films
50:48de stars mondiales, un peu comme vous
50:51si on était les gens
50:54quand ils sont aussi sincères, on les prendra
50:57politique, politique, politique
51:00à priori monsieur Baudet, j'ai dit tout à l'heure
51:03l'hypothèse ferait pschitt avec
51:06toutes les précautions d'usage qu'il faut prendre
51:09c'est vous qui le dites, mais nous avons nos experts
51:12nos propres experts dans 100% politique, on écoutera
51:15à priori ce pourrait être un Premier ministre de droite
51:18vous avez des infos ?
51:21tout ça est au conditionnel
51:24forcément, c'est ce qui nous revenait
51:27des dernières discussions à l'Elysée
51:30et peut-être même de l'Elysée
51:33les informations qu'on pouvait avoir
51:36on n'a pas de Premier ministre ce soir
51:39on n'en a pas depuis combien de temps ?
51:4248
51:45grandement, c'était un plaisir d'être avec vous
51:48Kylian Salé, Jean-Luc Lombard était à la réalisation
51:51Yannis Capra était à la vision, Jean-François Couvellard
51:54était au son, merci à Samuel Vasselin
51:57à Kylian Salé, Samuel qui était là également ce matin
52:00toutes ces informations sont retrouvées sur cnews.fr, à demain matin

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