• il y a 10 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Bonsoir à tous, Véronique Jacquet, Éric Revel, Louis Draganel, Gilles William-Golnadel, qu'on est heureux de revoir,
00:06 et Caroline Manches qui est directrice de la rédaction de Paris Match.
00:09 Bonsoir. Merci d'être avec nous.
00:11 C'est un interview événement qui va faire énormément parler.
00:15 Anthony Delon est à la une de match et Anthony Delon d'abord donne des nouvelles de son père.
00:21 Son père va mal.
00:22 Son père est fatigué d'être diminué.
00:26 Il dit qu'il en a marre.
00:27 Il dit qu'il est souvent dans ses pensées, qu'il n'est pas de très bonne humeur,
00:34 que oui, il est en fin de vie en tout cas.
00:36 Et il lui raconte cette scène de ce Noël qu'ils ont passé en famille avec la mère de ses filles qui passent embrasser Alain Delon.
00:45 Il lui dit c'est mon dernier Noël.
00:46 Est-ce que tu restes ?
00:48 Et effectivement, Anthony Delon dit aussi dans cette interview qu'il pense que c'est le dernier Noël de son père,
00:55 qui est né en 1935, Alain Delon, qui est l'icône de toute une génération,
00:59 qui est le dernier mythe vivant de cette période-là du cinéma français depuis la mort de Jean-Pierre Belmondo.
01:04 Et qui est l'histoire de Paris Match.
01:06 Et Anthony Delon a perdu sa mère en 2021.
01:09 Il raconte qu'elle lui avait dit je passerai pas le réveillon parce que c'est l'année avec toi,
01:12 parce que c'est l'année où je vais me faire la malle, ce serait pas sympa de fêter ça.
01:15 Donc Anthony, oui, il a cette sensation que son père est en train de lui échapper, de leur échapper, de nous quitter.
01:22 Moi j'ai eu quelqu'un au téléphone très en colère, très inquiet pour ce père qu'il retrouve un peu,
01:31 parce que je pense que pendant sa jeunesse il était moins présent que maintenant,
01:34 et avec lequel il passe de plus en plus de temps à doucher,
01:37 puisque les trois enfants se relaient pour rester auprès d'Alain Delon depuis le départ de sa dame de compagnie, Romy Rollin.
01:43 Donc il passe beaucoup de temps avec lui et il veille sur lui.
01:46 Alors ce qu'on retiendra évidemment, peut-être principalement de cette interview,
01:49 c'est cette question que vous posez à Anthony Delon, le 7 novembre 2023,
01:53 vous avez déposé une main courante à la police concernant votre sœur Anushka.
01:57 Une main courante ce n'est pas une plainte, mais c'est quand même contre sa sœur Anushka, pourquoi ?
02:02 Et il répond "oui, elle ne m'a pas laissé le choix, ma sœur ne nous a jamais informé, mon frère et moi,
02:08 qu'entre 2019 et 2022 mon père avait été soumis à cinq tests cognitifs lors de ses visites à la clinique en Suisse,
02:15 et qu'il n'en a réussi aucun. D'après les médecins, ces tests démontrent une dégradation cognitive
02:21 qui place mon père en position de faiblesse psychologique et donc de vulnérabilité.
02:25 Anushka, qui réside en Suisse et travaille depuis 2018 pour la société de mon père,
02:29 était de fait la personne référente auprès de la clinique, etc."
02:31 Et c'est très important parce qu'Anushka travaille avec Alain Delon,
02:36 elle est vice-présidente de la société d'Alain Delon,
02:39 et évidemment si son père avait été reconnu comme à but de faiblesse,
02:44 elle ne pouvait pas diriger sans doute la société de la même manière,
02:47 et ce que reproche Anthony Delon à Anushka Delon, c'est aussi pour une...
02:53 Derrière cela, on devine une affaire de business.
02:55 Alors, Anthony Delon dit que c'est pas une affaire d'argent et que l'argent ne fait pas bonheur,
02:59 il le dit tout au long de cette interview.
03:01 L'origine de l'interview, c'est qu'effectivement on a eu connaissance de cette main courante
03:04 qu'il avait déposée contre sa sœur.
03:05 En fait, il pense que si elle leur avait dit, ils auraient été plus vigilants
03:09 et ne serait pas arrivé l'affaire Rolin, qu'il considère lui comme un abus de faiblesse
03:13 et même des maltraitances dont a fait l'objet Alain Delon.
03:17 Donc Anthony Delon ne s'attarde pas sur les raisons pour lesquelles il a des idées en tête,
03:24 mais il dit qu'il ne veut pas s'attarder là-dessus et qu'il s'en fiche pour le moment.
03:27 Il dit que si elle nous avait alerté, peut-être notre père ne se serait pas retrouvé maltraité,
03:31 isolé dans cette maison de doucher avec cette dame,
03:34 dont il notait depuis 18 mois jusqu'à son départ le 5 juillet,
03:38 consciencieusement tout ce qu'elle faisait,
03:40 les moments où son père restait seul, assis sur une chaise,
03:43 avec une petite bouteille d'eau en attendant qu'elle revienne.
03:45 Vous avez entendu parler aussi des détournements d'argent,
03:48 de l'argent qu'on a retrouvé dans les placards de doucher de la chambre d'Iromie Rolin.
03:52 Donc effectivement, il considère quelque part sa soeur comme complice de cet abus de faiblesse
03:56 et il pense qu'elle aurait dû le prévenir et prévenir l'autre frère, Alain Fabien.
04:02 Il y a eu cinq tests. Ces tests ont eu lieu après l'AVC d'Alain Delon,
04:06 qui était en juillet 2019 et se sont échelonnés pendant deux années.
04:10 Donc il y a eu pendant deux ans et demi ces tests à répétition,
04:13 parce que parfois après un AVC, le cerveau se remet.
04:16 Là, ce n'est pas le cas, visiblement.
04:17 En tout cas, il est déprimé.
04:19 Et alors, dans la période de Noël, il y a une sorte de bagarre des photos,
04:24 puisque Alain Delon, je pense qu'on va la voir.
04:26 D'ailleurs, ces photos à passé Noël, on le voit avec Anthony,
04:30 avec Alain Fabien, avec les filles également, Anthony Delon.
04:35 Et parallèlement à cela, Anushka n'était pas présente.
04:38 Donc on entre dans la vie de cette famille, mais la famille Delon,
04:42 c'est vrai qu'il y a une proximité avec la famille Delon,
04:46 comme il y a pu avoir avec la famille Belmondo,
04:48 comme il peut y avoir avec la famille de Monaco, qui sont des héros de Paris Vague.
04:51 - Ou avec la famille Halidé, d'ailleurs.
04:52 - Oui, avec la famille Halidé, vous avez parfaitement raison.
04:55 Nous sommes des spectateurs.
04:56 En même temps, c'est un lien étrange, puisque ces gens font partie de nos vies
05:00 depuis toujours, qu'on les apprécie, qu'on les apprécie moins.
05:03 C'est un fait. Ce sont des acteurs de...
05:07 Oui, en tout cas, nous sommes des témoins de leur vie.
05:09 Et je crois qu'on a une photo également où on voit Anushka,
05:13 qui, elle, a passé le 31 décembre avec son père et ses frères n'étaient pas avec elle.
05:18 - Voilà, donc réponse de la bergère aux bergers.
05:21 Moi aussi, j'étais avec papa, mais c'était le 31 et vous, c'était le 25 décembre.
05:26 On aurait peut-être préféré avoir toute la famille réunie autour de lui.
05:29 - Cette interview, qui est un scoop que vous avez eu avec Anthony Delon,
05:33 qui n'est pas en France, d'ailleurs, Anthony Delon, en ce moment,
05:35 il prend quelques jours de vacances à l'étranger.
05:38 Vous avez donc pu échanger, si j'ai bien compris, au téléphone avec lui.
05:40 - Exactement, pendant la période de Noël, juste après Noël.
05:45 Je crois qu'aussi, il aurait aimé que sa sœur vienne pour Noël.
05:47 Il dit que c'est une fête importante, c'est une fête de famille.
05:51 Il parle du dernier Noël de son père, donc ça le touche particulièrement.
05:54 Et puis, on avait cette information et on lui a demandé pourquoi cette main courante ?
06:00 Et donc, nous sommes rentrés dans le détail.
06:04 - Adouchi, aujourd'hui, Alain Delon, n'est pas en Suisse.
06:07 Il a longtemps habité la Suisse.
06:09 Maintenant, il est en France.
06:11 - Depuis juillet dernier, il est de juin dernier.
06:13 - Et son fils, Alain Fabien, vit à Adouchi.
06:16 - Alors, il était d'abord à Montargis, puis Romy Rollin était avec Alain Delon.
06:20 Et puis, quand petit Romy Rollin a disparu, il s'est installé à Adouchi.
06:23 Mais Anouchka y va aussi, elle habite plus loin, elle vit en Suisse,
06:26 comme vous l'avez dit, puisqu'elle travaille pour la société de son père.
06:28 Donc, elle y vit depuis 2018, mais elle y va régulièrement
06:31 et ils se relaient les uns après les autres.
06:34 - C'est dans Paris Match.
06:35 Et c'est à lire, évidemment, Paris Match est en les kiosques demain matin.
06:40 - Exact.
06:41 - C'est une interview, évidemment, qui sera beaucoup commentée.
06:43 Je le disais, Alain Delon, le dernier géant d'une période révolue,
06:50 la plus grande star vivante du cinéma français, aujourd'hui.
06:54 - Un monstre sacré.
06:55 - Avec Gérard Depardieu, dont on va parler dans quelques secondes.
06:58 Je vous remercie grandement, sauf si les uns et les autres avaient quelque chose...
07:02 - Juste peut-être sur la photo que j'avais aperçue sur les réseaux sociaux,
07:06 elle est Alain Delon, l'icône, l'immense acteur,
07:12 le gouté infini, le guépard, Visconti.
07:15 Et quand on le voit là, on est pris d'une tristesse infinie.
07:20 - Les AVC, effectivement, sont quelque chose de terrible.
07:27 Toutes les maladies sont terribles.
07:28 - Et la vieillesse, il a 83 ans.
07:29 Mais ce qui se passe dans cette famille fait écho à ce qu'on vit tous aussi.
07:33 - Il a plus que 83 ans.
07:34 - Il a 88 ans.
07:35 - Il est de 35, Alain Delon.
07:39 19 novembre 35, de mémoire, je crois.
07:42 - Il va sur ses 89.
07:43 Donc ça, voilà, ça se déchire autour de lui.
07:45 - Si vous n'êtes pas malade et si vous n'avez pas d'AVC,
07:48 vous pouvez être simplement vieux à 88 ans.
07:50 Mais l'AVC, effectivement, diminue.
07:53 - La faiblie.
07:54 - Voilà, et c'est ça, c'est très triste, évidemment, souvent, l'AVC.
07:57 Je vous remercie grandement, Caroline Manges.
08:00 Merci grandement à vous.
08:02 Nous allons parler de Gérard Depardieu parce que chaque jour,
08:04 évidemment, on nous évoque Gérard Depardieu.
08:06 Parce que Gérard Depardieu est dans l'actualité,
08:08 chaque jour, une tribune nouvelle arrive.
08:11 Et Karl Olive a pris la parole ce matin pour parler,
08:16 pour défendre Emmanuel Macron qui défend Gérard Depardieu.
08:22 Emmanuel Macron, il a d'abord envoyé un message
08:25 en disant que dans ce pays, il y avait quelque chose
08:27 qui s'appelait la présomption d'innocence
08:29 et que le tribunal judiciaire venait avant le tribunal médiatique,
08:33 le tribunal politique et le tribunal populaire.
08:35 - Mais dans ce cas-là, il aurait pu tenir des propos beaucoup plus mesurés.
08:38 - Et je pense que la présomption d'innocence n'enlève en rien
08:42 la réalité de la souffrance de ces femmes qui ont souffert,
08:46 qui souffrent et qui doivent parler.
08:48 On ne peut pas targuer le président de la République de passer outre tout cela
08:51 puisque c'est sa grande cause nationale avec Mme Macron,
08:54 sur le harcèlement, sur les sévices sexuels, sur le harcèlement scolaire.
08:58 C'est la grande cause nationale de ces deux quinquennats.
09:02 Après, à titre personnel, je trouve que...
09:05 - Donc il n'a pas oublié les victimes présumées ici ?
09:07 - Absolument pas. Et je pense qu'il aura l'occasion de le rappeler.
09:09 Pour moi, c'est un faux procès.
09:11 En revanche, ce qui est vrai, c'est qu'on a toujours la présomption d'innocence.
09:15 Et ce qui n'enlève rien, que, encore une fois,
09:17 Gérard Depardieu n'a pas bien compris qu'on n'est plus en 1974,
09:20 ou plutôt, il l'a compris mais il ne veut pas changer,
09:23 mais la société, elle, a changé.
09:24 - Bon, chaque jour, il y a une tribune,
09:26 Sandrine Rousseau, je crois que c'est sa deuxième tribune qu'elle écrit dans Libération,
09:30 sur Gérard Depardieu.
09:33 Donc, qu'elle dise, qui se joue dans la défense de l'acteur,
09:35 c'est "la défense d'un monde en déliquescence,
09:37 on n'entrave pas la jouissance d'un homme puissant".
09:39 Voici en quelques mots résumé le message passé par ceux qui prennent sa défense.
09:43 Et derrière, c'est l'ordre patriarcal, racial et spéciste au complet,
09:48 dont la préservation est appelée.
09:50 - Il faudrait dire à Madame Rousseau que c'est précisément ce monde patriarcal
09:56 qui lui permet de parler.
09:58 Et cette civilisation qu'elle appelle patriarcale,
09:59 qui lui permet, effectivement, d'être au devant de la scène.
10:04 Cette société qu'elle critique lui permet d'avoir la place qu'elle a aujourd'hui.
10:07 Et tant mieux ! Et tant mieux !
10:08 Mais il y a des sociétés qui ne lui permettraient même pas cela.
10:11 C'est ça qui est toujours étonnant dans les attaques contre la société.
10:15 - Qui est étonnant, et même, il y a des paradoxes immenses.
10:18 Et souvent, les gens se disent victimes de ce dont ils se réclament.
10:20 C'est une espèce de paradoxe humain.
10:23 Sur le fond de cette histoire, moi je déteste les chasses à l'homme, les cabales.
10:28 Je suis le premier à dire que ce que j'ai entendu,
10:29 moi je l'ai regardé, ce documentaire sur Gérard Depardieu.
10:32 Moi, les propos, évidemment, me heurtent.
10:34 Mais pour autant, Karl Olive a raison sur un point,
10:36 c'est que la justice n'est pas passée, il n'a pas été condamné.
10:40 Et jusqu'à preuve du contraire, aujourd'hui, il est innocent.
10:43 Et personne, tant que la justice ne passe pas...
10:47 - On le dit, on le répète chaque soir, donc je pense qu'il faut rester sur cette ligne.
10:51 En revanche, on peut citer, effectivement, c'est toujours intéressant de citer ceux qui l'attaquent,
10:55 dans ce monde au bord de la chute, la place du patriarche
10:57 est conditionnée à la toute puissance de son désir, de sa jouissance et de sa volonté,
11:02 qui ne peut être que sans entrave.
11:04 Gérard Depardieu incarne ceci à merveille.
11:07 Je rappellerai que le slogan phare de mai 68, c'était précisément "jouir sans entrave".
11:14 Puis on peut se souvenir aussi de certains articles qui avaient été signés dans Libération,
11:17 qui faisaient de l'apologie à de la pédophilie ou des choses comme ça.
11:20 Donc, si vous voulez, les médias ont quand même cette spécialité
11:24 de se saisir comme ça d'une proie et de la retourner.
11:27 - Ce n'est pas les médias.
11:29 - Une partie des médias, vous avez raison.
11:31 - Ça n'a rien à voir. - Je suis d'accord avec vous.
11:32 - C'est la même presse, c'est Libération,
11:35 qui effectivement voulait jouir sans entrave il y a 30 ans et qui maintenant est peine à jouir.
11:42 La réalité, elle est là.
11:44 Je n'ai pas l'habitude de défendre M. Macron, mais Karl-Olive a raison.
11:48 M. Macron s'était contenté de dire que la démarche de Mme Rima Abdul-Malak
11:55 sur les déclarations effectivement très regrettables de M. Depardieu
12:00 était un peu intempestive d'aller immédiatement demander, devoir enlever sa légion d'honneur.
12:09 Et enfin, la succession de tribunes à laquelle nous avons assisté cette dernière semaine,
12:16 on est au comble du conformisme le plus total.
12:19 - Oui, mais c'est aussi une façon de parler de soi.
12:21 - Je ne suis même pas sûr.
12:22 - Il y a des gens qui refirent leur signature de bêtise en dessous de chapeau.
12:25 - C'est une manière de faire de la pub.
12:27 - C'est un spectacle à petits gens.
12:29 - On découvre, il y a une tribune du Figaro,
12:33 on découvre horreur que l'organisateur a écrit dans Causeur,
12:38 immédiatement il y a des gens qui s'en vont,
12:41 mais par contre il y a une tribune dans Mediapart où Médine,
12:45 le grand défenseur de la cause féminine et de la cause antiraciste,
12:49 est dedans et ça ne gêne personne.
12:50 On est au cœur même du conformisme et de la bêtise d'extrême gauche.
12:55 - Oui, mais ces tribunes témoignent d'une chose,
12:57 c'est que ce sont des baromètres de notre époque,
12:59 que les femmes se victimisent,
13:01 que le dialogue homme-femme apaisé, on n'en est plus capable.
13:05 Trois, que les féministes se payent allègrement Depardieu,
13:10 mais qu'il n'y a pas un mot, par exemple,
13:12 sur ce qui est quand même un sujet de notre époque,
13:14 c'est par exemple les rapports homme-femme entre 20 et 35 ans,
13:18 avec cette génération qui est abreuvée de porno,
13:21 à les demander aux jeunes femmes si elles sont contentes
13:22 de la façon dont les jeunes hommes les traitent parfois dans un lit.
13:26 Et surtout, il y a quand même quelque chose, moi,
13:29 que je trouve absolument délirant,
13:31 c'est qu'on le connaît pour ses excès, Gérard Depardieu,
13:34 il n'a jamais changé, il a toujours été ce qu'il est,
13:37 il n'a pas menti.
13:38 Ah non, pardonnez-moi, les témoignages que nous avons...
13:41 Marc Esposito le dit très justement,
13:43 qui a été un journaliste de studio et de première,
13:47 je l'ai cité ce matin, il dit "moi j'ai assisté à des tournages",
13:50 Gérard Depardieu ne se comportait pas comme ça dans les années 70, 80, 90.
13:54 Et il dit sans quoi Catherine Deneuve n'aurait pas tourné avec lui,
13:56 Bernard Blier, Bertrand Blier n'aurait pas retourné avec ça.
13:59 Il dit aussi qu'il a quand même toujours été connu pour ses grivoiseries,
14:01 il sait que "goloiserie" c'est un homme excessif,
14:04 et que quand on vous dit que peut-être il y avait des mains
14:07 qui traînaient autour des maquilleuses, etc.,
14:09 c'était pas le premier ni le dernier de cette génération.
14:12 Donc il y a quand même aussi une grande hypocrisie maintenant
14:14 pour lui tirer dessus à vie.
14:14 Non, juste, peut-être,
14:16 bon, il y a des témoignages qui s'accumulent quand même sur son comportement,
14:19 sur ses comportements lors des tournages.
14:21 Bon, ce qui est vrai c'est que la société a changé,
14:22 mais moi ce qui m'interpelle le plus c'est pas ça,
14:25 c'est qu'en fait on est en train de donner corps à toute la vague du wokisme en fait,
14:29 parce que ce que cherchent ces gens derrière,
14:32 c'est d'effacer l'œuvre d'un acteur immense.
14:35 Vous avez vu qu'en Suisse par exemple,
14:37 les films de Depardieu ne seront plus diffusés.
14:39 Donc en fait, on prend appui sur ce fait qui doit être tranché par la justice,
14:45 sur ces affaires,
14:46 mais en fait on est en train d'effacer purement et simplement,
14:50 et peut-être même que la télévision publique en France le fera à le moment venu,
14:53 l'œuvre cinématographique de Gérard Depardieu,
14:56 et ça, et ça, et ça c'est un vrai problème.
14:58 Oui enfin, on veut aussi se taper un vieux mâle blanc.
15:03 Il n'y a pas de tribune de ces gens-là contre les viols de femmes à Gaza,
15:09 ou contre les vieilles dames que d'aucuns migrants violent dans les rues de France.
15:15 Comme par hasard, c'est quand même assez ciblé.
15:19 C'est vrai qu'il y a une série de viols ou d'agressions sexuelles en France,
15:23 et qu'on en parle assez peu ces dernières heures encore.
15:27 Surtout les féministes, qui choisissent vraiment leur cible.
15:30 En tout cas voilà, je ne voudrais pas qu'on en parle trop,
15:33 parce qu'on en parle vraiment beaucoup,
15:35 et je pense que d'ailleurs ça peut un peu agacer,
15:37 pour tout vous dire les téléspectateurs,
15:40 qui ont le sentiment d'entendre toujours les mêmes développements.
15:44 Dans l'actualité, Gérald Darmanin à Marseille, en déplacement dans le Sud,
15:48 le ministre de l'Intérieur est en visite aujourd'hui à Marseille.
15:51 Ce qui se passe à Marseille est juste sidérant,
15:53 mais c'est un laboratoire de ce qui va se passer en France.
15:57 Si nous ne prenons pas des solutions radicales,
16:00 Marseille est dans un état d'insécurité XXL.
16:04 La drogue est au cœur de la société française,
16:08 avec des problèmes de sécurité XXL.
16:10 Et depuis des mois, il y a des plans pour lutter contre cela,
16:15 il y a des mesures.
16:16 En fait, rien n'est véritablement efficace,
16:21 malgré pourtant la bonne volonté de Gérald Darmanin qu'on va écouter.
16:26 C'est important à Marseille puisque le président de la République
16:28 et Sabrina Arrouba, je le sais bien,
16:29 met beaucoup de moyens, des moyens d'abord du ministère de l'Intérieur.
16:32 Moi, je suis très heureux de constater
16:34 que les annonces du président de la République sont tenues.
16:37 Cette nouvelle CRS que nous inaugurons ici,
16:39 160 effectifs supplémentaires,
16:41 c'est assez rare, ces quatre unités partout sur le territoire national.
16:45 Une à Marseille, nous l'avons dit, on l'a fait en un an.
16:48 Et évidemment, des effectifs en plus,
16:49 ces 300 effectifs annoncés par le président il y a trois ans sont tenus,
16:52 un renfort de la police judiciaire.
16:54 Bref, effectivement, la sécurité des Marseillais est assurée par l'État,
16:58 même s'il y a encore beaucoup de travail,
17:00 de lutte contre la délinquance du quotidien
17:02 et bien sûr contre les trafiquants de supéfiants.
17:05 Donc ce début d'année, c'était un message pour remercier les policiers et les gendarmes,
17:08 mais pour dire évidemment qu'on va accélérer encore le travail de fermeté.
17:11 Ça, c'est ce que j'appelais évidemment la bonne volonté du gouvernement.
17:13 Mais écoutez, par exemple, ce témoignage d'une habitante de Marseille,
17:16 elle s'appelle Isabelle et on a pu l'entendre sur Europe.
17:19 Il faut savoir que l'insécurité à Marseille,
17:21 maintenant touche toute la surface, la périphérie, enfin la périphérie et la surface de la ville.
17:28 Il n'y a plus de quartier qui ne soit épargné par l'insécurité.
17:32 Autrefois, il pouvait encore rester quelques endroits où on pouvait être tranquille.
17:36 Ce n'est plus du tout le cas.
17:37 Moi-même, j'ai subi plusieurs agressions au cours de mon existence.
17:42 J'ai 60 ans, j'en ai subi plusieurs.
17:44 Arrachage de sacs, agression physique.
17:47 Mais ça devient maintenant, on va dire, monnaie courante.
17:51 C'est-à-dire dans le quartier où vit ma mère, toutes les maisons ont été combler, voire plusieurs fois.
17:57 Gérald Darmanin a néanmoins dit qu'il y avait 40% de points de deal en moins à Marseille.
18:00 Nous faisons un travail de harcèlement à la fois du consommateur et des points de deal.
18:06 J'ai l'impression que ce sujet-là va être au cœur des cinq prochaines années.
18:11 Et il n'est évidemment pas simple à résoudre.
18:13 Il y a plusieurs sujets dans ce qu'a dit Gérald Darmanin.
18:16 Le premier, il est politique.
18:18 Gérald Darmanin veut montrer à tout le monde qu'il est à la tâche,
18:20 que surtout il n'est pas déprimé.
18:21 Il veut continuer au gouvernement.
18:23 Je pense que ça, c'était le premier objectif de ce déplacement.
18:25 Et on peut imaginer d'ailleurs qu'il continuera.
18:27 Oui, sans doute un autre poste, mais sans doute continuera-t-il.
18:31 Le deuxième sujet sur les stupéfiants, tout n'a pas encore été tenté.
18:35 En fait, on a l'impression, et le gouvernement essaye d'imposer cette grille de lecture.
18:39 En fait, personne ne peut faire mieux que nous.
18:41 Il y a d'autres choses qui peuvent être initiées.
18:43 Au moment où il y a eu le Covid, pour éviter que le Covid arrive,
18:46 il y avait le rétablissement du contrôle systématique aux frontières.
18:48 Pourquoi est-ce qu'on ne tente pas, au point où on en est,
18:50 pourquoi est-ce qu'on ne tente pas ça pour empêcher les arrivées ?
18:53 Pourquoi est-ce qu'on n'assume pas aussi de retarder ?
18:55 Moi, je pense que c'est quelque chose qui, politiquement, on peut s'assumer,
18:57 compte tenu de la gravité du sujet,
18:59 de retarder les transferts de marchandises dans le port de Marseille
19:03 pour tout surveiller, regarder toutes les arrivées.
19:06 Mais en fait, sinon on n'y arrivera jamais.
19:08 L'Orpara, qui est la correspondante permanente de Marseille pour CNews,
19:12 me dit 49 morts.
19:14 Le Marseille en grand de Emmanuel Macron est évidemment utopique.
19:17 Et le gouvernement essaye d'expliquer que les 49 morts sont uniquement liés
19:21 à des rivalités entre bandes qui se battent un territoire
19:24 parce que le gouvernement menacerait leur point de deal.
19:27 Objectivement, c'est partiellement vrai, mais c'est aussi partiellement faux.
19:31 Il y a aussi tous ces pans de territoire que l'État n'arrive plus à contrôler
19:35 parce que ces groupes, ces bandes armées,
19:38 brassent une telle somme d'argent.
19:40 C'est le PIB de petits États.
19:41 Non, mais ça se compte en milliards d'euros.
19:43 Mais la drogue, c'est vrai pour Marseille,
19:46 mais c'est vrai dans les villes moyennes, c'est vrai même parfois dans les petites villes.
19:49 C'est que quand vous rencontrez un élu, on rencontre tous des élus locaux.
19:54 Quelle est la première chose qu'il te dit ?
19:57 Mon problème, c'est la drogue.
19:58 Première chose, l'élu local, mais l'élu local d'une ville de 10 000 habitants.
20:02 La drogue, elle est bien troublée quelque part.
20:04 Donc c'est le problème numéro un.
20:06 Il y avait une une du JDD qui était très intéressante,
20:08 qui montrait comment toutes les villes moyennes,
20:10 voire les petites villes, étaient gangrénées par le trafic de drogue en France.
20:13 Mais c'est ce que je viens de vous dire.
20:15 Oui, oui, bien sûr, c'est ce que vous venez de dire, mon chien Pascal.
20:18 Mais je voulais illustrer votre propos.
20:20 Oui.
20:21 Et moi, ce qui me frappe le plus,
20:24 c'est ce que dit cette habitante de Marseille.
20:27 C'est-à-dire qu'il y a le trafic de drogue qui brasse beaucoup d'argent,
20:30 mais il y a toutes les agressions au quotidien dont la deuxième ville de France est la victime.
20:36 Alors Gérald Darmanin, il dit un truc intéressant dans l'interview
20:39 dont vous avez passé un extrait, c'est qu'il dit
20:41 "il faut aussi que les consommateurs prennent leurs responsabilités".
20:44 C'est-à-dire que s'il n'y avait pas de consommateurs...
20:46 Mais pardonnez-moi, mais il y a autre chose quand même,
20:51 parce que les États sont très hypocrites.
20:55 C'est que ces milliards et ces milliards d'euros,
20:57 ils dorment aussi dans des paradis fiscaux.
20:59 Il y a des listes... Mais si, mais si !
21:01 Il y a des listes noires qui sont en cours,
21:04 mais les États, en fait, ne tapent pas au portefeuille des grands trafiquants.
21:07 On va marquer une pause, si vous le voulez bien.
21:11 Alors vraiment, on a énormément de sujets ce soir,
21:13 donc on va essayer d'aller vite quand même.
21:15 A tout de suite.
21:16 On conclut sur la drogue et la difficulté en France,
21:23 qui va être un sujet majeur.
21:25 Véronique Jacquet, vous vouliez peut-être dire quelque chose là-dessus ?
21:27 Oui, je voulais quand même insister sur le fait que notre pays se sud-américanisait
21:31 et que les dealers n'ont plus peur de Gérald Darmanin,
21:35 n'ont plus peur des policiers, n'ont pas peur de la justice
21:38 et n'ont pas peur d'aller en prison.
21:39 Et je pense qu'il faut quand même commencer à réfléchir,
21:41 à faire comme en Amérique latine, à avoir quand même des peines de prison,
21:46 j'ai envie de dire, assez spéciales, gros calibre aux dealers.
21:49 C'est-à-dire que ça leur fasse vraiment peur et qu'ils n'aient pas envie d'y aller.
21:53 Ça marche, ça marche dans certains pays d'Amérique du Sud.
21:55 Alors on va me dire, oui, la France n'est pas l'Amérique du Sud,
21:58 sauf qu'il y a un moment où il faut quand même envoyer des signaux
22:00 et faire ressentir un choc d'autorité de ce côté-là, d'après moi.
22:02 - Mot de conclusion ?
22:03 - Conclusion, c'est ce que je disais en aparté à mon voisin,
22:07 je ne crois pas à la centralité de la drogue.
22:10 On a un nombre de délinquants exponentiel.
22:14 Et si j'étais pas dans la drogue, ils donneraient dans autre chose.
22:17 Je crois que c'est qu'on se trompe.
22:19 - Vous nous avez rassuré.
22:20 - Je vous trouve très relativiste sur ce sujet.
22:23 - Alors l'avenir, le gouvernement va...
22:25 Il va y avoir un changement de gouvernement avant le week-end.
22:29 C'est en tout cas ce qu'annonce le journal du dimanche, on peut l'imaginer.
22:33 Gérald Darmanin restera au gouvernement.
22:35 Est-ce qu'il sera toujours ministre de l'Intérieur ?
22:37 Ce n'est pas certain.
22:39 Il laisse dire parfois que...
22:43 C'est dur, Beauvau.
22:46 C'est un ministère, parfois, qui demande beaucoup d'énergie.
22:49 Mais justement, s'il changeait, ça viendrait plutôt de lui.
22:54 Il a peut-être envie de quelque chose de...
22:56 C'est lourd, c'est dur, Beauvau.
22:59 - Alors écoutez le Gérald Darmanin sur son avenir.
23:01 À Marseille, il en a parlé.
23:02 - Jusqu'au dernier moment, je serai ministre de l'Intérieur
23:08 pour pouvoir être au-devant des policiers et des gendarmes,
23:12 des préfets, pour les protéger, pour les encourager.
23:14 Et moi, je n'ai pas à me poser de questions sur mon avenir.
23:16 J'ai la chance de servir la République à un poste qui m'engage.
23:20 Le président de la République décide.
23:22 Et il décidera quand il le voudra, ses ministres.
23:25 Et l'action que mène la première ministre m'encourage à penser
23:29 que dans les prochaines heures, en tout cas,
23:31 je suis encore ministre de l'Intérieur.
23:32 - Je suis encore ministre de l'Intérieur.
23:34 Il sera très certainement dans le gouvernement.
23:36 C'est un poids lourd de ce gouvernement.
23:37 On annonce évidemment un changement de premier ministre.
23:40 Monsieur Lecornu, a priori, est en pôle.
23:44 - Mais Pascal, vous le voyez où, Gérald Darmanin,
23:47 dans un gouvernement s'il n'est plus ministre de l'Intérieur ?
23:50 - Il y a beaucoup d'autres... - Premier ministre social...
23:52 Il y a d'autres choses.
23:53 - Ministère des Armées...
23:54 Il peut y avoir beaucoup de choses quand même pour Gérald Darmanin.
23:58 - Et vous ne croyez plus au big bang d'un gouvernement
24:03 avec un premier ministre LR ou apparenté ?
24:06 - Je n'ai pas à croire.
24:08 - Je me souviens d'un de vos éditos.
24:11 Moi, j'ai égréné toute liste de noms.
24:15 David Lysnard, ça ne se fera pas.
24:20 Il serait de la gueule. C'est un gaulliste.
24:21 Il serait de la gueule.
24:22 - Mais il ne le fera pas, Emmanuel Macron.
24:25 Monsieur Lecornu est proche de lui.
24:27 Il y a des affinités depuis de nombreuses années.
24:30 Il a beaucoup d'expérience.
24:31 Il est dans ce gouvernement.
24:33 Il y a beaucoup de raisons qui plaident pour un changement avec M. Lecornu.
24:39 - Si je peux me permettre pour répondre à votre question,
24:40 Emmanuel Macron, depuis le projet de loi immigration,
24:43 a acquis une conviction qu'on peut évidemment contester,
24:47 qui est que les Républicains ne sont pas fiables
24:49 et que le problème de son projet de loi immigration vient des Républicains.
24:56 - Même dans son gouvernement, il y a des gens qui ne sont pas fiables.
24:57 - Je ne vous dis pas mon opinion.
25:02 Je vous dis, Emmanuel Macron, c'est ce qu'il a dit à ses proches.
25:05 - C'est peut-être parce que le projet de loi immigration n'était pas à la hauteur des attentes.
25:08 - Bien sûr.
25:09 J'essaie de vous donner l'explication.
25:11 Pourquoi il n'y aura pas, sans doute, de LR à Matignon dans quelques jours ?
25:16 - Cela dit, il faut un ministre de l'Intérieur solide, parce que les JO arrivent.
25:22 - Mais alors, il n'y a pas de bande-touche.
25:24 - Alors qui, comme bande-touche ?
25:25 - C'est pour ça que ce n'est pas facile.
25:26 - À part éventuellement Laurent Nunez, qui est un bon technicien,
25:30 mais qui politiquement doit encore faire ses preuves.
25:33 - Affaire à suivre.
25:33 - De toute façon.
25:34 - Et puis peut-être que Gérald Darmanin restera à l'intérieur,
25:36 parce qu'effectivement, on a besoin de lui.
25:37 - Lui dit dans la prochaine heure, les mots risquent quand même de minance.
25:41 - Mais on sait déjà que ce remaniement, de toute façon, ne servira à rien.
25:45 C'est Emmanuel Macron qui est en train de…
25:47 - Parce que rien ne sert à rien, si les élections ne servent à rien, si…
25:50 - Non mais la question, c'est l'inflexion politique, c'est le cadre politique.
25:53 - Mais Emmanuel Macron va truster la scène médiatique du matin au soir.
25:56 - Mais on va voir.
25:57 - Non mais écoutez, souvenez-vous du mal qu'il a eu à faire un gouvernement
26:06 et à trouver un Premier ministre la dernière fois.
26:09 - Nous sommes d'accord, mais laissons la chance au produit.
26:11 Moi, je suis plutôt d'accord avec vous, ça fait 6 ans, effectivement,
26:14 ou 7 ans qu'il est… ça fait 6 ans, ça va faire 7 ans ?
26:16 - Oui, ça va faire 7 ans.
26:18 - Peut-être que le président de la République va se servir.
26:19 - Là, on nous annonce le grand big bang.
26:21 - Ou alors, peut-être qu'il va se…
26:21 - Le grand changement.
26:22 - Il n'y aura pas de grand big bang.
26:24 - Sur l'éducation nationale, il y a eu un changement avec Gabriel Attal.
26:29 - Ah oui, on est d'accord.
26:29 - On est d'accord, il y a eu une sorte de révélation, j'allais dire, il a vu la Vierge.
26:32 Je ne sais pas si on peut toujours dire cela, aujourd'hui, dans la France d'aujourd'hui.
26:36 - Mais Pascal, quand vous écoutez les voeux du président de la République,
26:42 vous comprenez une chose, il n'y aura pas de profond changement.
26:46 - Oui, à l'éducation, ça a déjà changé.
26:48 - On n'en parle pas.
26:49 - Le grand big bang, c'est peut-être ce qu'il dit, c'est-à-dire,
26:52 je donne rendez-vous à la nation, il doit vous annoncer des choses formidables.
26:55 Et pour le reste, peut-être qu'il va se délester de tous ces ministres
26:59 qui voulaient démissionner au moment où il disait de la démigration.
27:02 - Oui, c'est possible.
27:03 - Peut-être que ceux-là, ils ne retrouveront pas de voix.
27:05 - Il y a une chose qui est importante pour ceux qui dirigent,
27:08 au bout d'un moment d'ailleurs, ils sont tous pareils, ceux qui dirigent,
27:11 ils finissent sur la loyauté.
27:13 Voilà, il ne reste parfois plus que ça.
27:15 Parce que, et je pense qu'Emmanuel Macron, au bout de six ans,
27:20 finalement, il a vraiment envie de gens autour de lui,
27:22 de gens qui sont loyaux d'abord.
27:25 - Et issus du premier cercle, du coup.
27:26 - Et alors, ils seront peut-être bons ensuite, mais loyaux d'abord,
27:30 parce qu'il a été peut-être un peu trahi ces derniers temps
27:32 à l'intérieur même de son gouvernement.
27:34 Bon, des maires qui sanctionnent les délinquants,
27:36 des élus qui sanctionnent des délinquants, c'est nouveau.
27:40 Voyez ce sujet de Dunia Tangour,
27:43 et on écoutera également Robert Menard sur ce sujet.
27:46 - La sanction du maire de Villeneuve-le-Roi, Didier Gonzalez,
27:50 a fait grand bruit fin décembre.
27:52 Pour punir un jeune homme impliqué dans les émeutes de cet été
27:56 et condamné à 12 mois avec sursis pour avoir dégradé le poste de police,
28:00 l'élu a privé sa famille d'un chèque de Noël.
28:03 Une décision que le maire qualifie de dette de cité.
28:06 - Vous en prenez à la cité elle-même,
28:10 puisque quand vous brûlez une école,
28:12 vous attaquez la mairie, etc.,
28:14 vous puissiez perdre le bénéfice de votre logement social.
28:18 Comme dit Didier Gonzalez,
28:19 de nombreux maires appellent à plus de fermeté,
28:22 avec notamment l'expulsion des délinquants
28:24 et de leurs familles des logements sociaux.
28:26 C'est le cas de Xavier Melqui, maire de Franconville.
28:29 - Comment moi j'explique qu'à longueur de journée
28:31 à des familles qui ne peuvent pas se loger,
28:33 qui sont des honnêtes gens,
28:34 que dans nos logements sociaux, à leur place,
28:37 l'argent public finance le logement de famille de délinquants.
28:40 Avec ma collègue Florence Portelli,
28:41 nous avons saisi les députés du Val-d'Oise
28:46 et à ça nous n'avons eu aucune réponse,
28:48 même pas un accusé réception.
28:49 En septembre dernier,
28:51 le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
28:53 avait donné pour instruction au préfet
28:56 d'expulser les délinquants et leurs familles
28:58 des logements sociaux.
28:59 Une mesure ferme, affichée par l'exécutif,
29:02 qui semble néanmoins très difficile à mettre en place,
29:05 selon le témoignage de certains élus.
29:08 - Et Robert Ménard qui était ce matin avec Sonia Mabrouk,
29:11 maire de Béziers, il est plutôt sur cette ligne-là, Robert Ménard.
29:15 - Nous maintenant, quand on a des problèmes
29:18 avec telle ou telle famille, je regarde systématiquement
29:21 si cette famille bénéficie de l'argent
29:24 et si elle le bénéficie, j'enlève cet argent.
29:26 Enfin, tenez, c'est le minimum syndical, si j'ose dire.
29:29 Vous n'allez quand même pas donner de l'argent public,
29:31 parce que c'est l'argent, c'est pas le mien,
29:33 c'est l'argent des impôts des débits terroirs en l'occurrence.
29:36 Je vais pas le donner à des gens qui cassent
29:38 un certain nombre de mobiliers ou d'équipements
29:40 qui ont été financés par le public.
29:43 Ça, on peut le faire.
29:43 On a dit aux maires, maintenant, vous allez foutre dehors,
29:46 en gros, les familles dans les logements sociaux.
29:48 Et moi, je préside un organisme de logements sociaux.
29:50 Les logements sociaux, vous allez les virer,
29:52 ceux qui se comportent mal ou dont les enfants se comportent mal.
29:55 Mais madame, il faut de telles conditions pour le faire.
29:58 D'abord, il faut un truc, ça paraît un peu bêtaçon de vous lire,
30:01 il faut, par exemple, une condamnation définitive.
30:04 Mais en France, entre le moment où tu as fait une connerie
30:08 et le moment où tu es réellement condamné,
30:10 il se passe des mois pour pas dire plus.
30:12 Donc, il y a le sentiment pour les gens, les voisins et tout...
30:15 - D'une impuissance. - D'une impuissance.
30:16 - On va tous se rejoindre sur ces propos-là.
30:23 Et Sos, si vous avez un commentaire à produire,
30:25 je vous propose de parler de Tabouaf,
30:27 parce qu'il est définitivement condamné depuis ce soir.
30:29 La Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de Tabouaf,
30:31 qui contestait sa condamnation pour un jure public raciste.
30:34 En 2020, le journaliste et militant avait qualifié
30:36 la syndicaliste policière Linda Kebab d'un "arabe de service".
30:41 Et Linda Kebab a donc produit le tweet que vous allez lire.
30:45 La Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de Tabouaf.
30:48 Il est ad vitam condamné pour un jure raciste.
30:51 C'est donc un raciste, monsieur Tabouaf,
30:53 aux yeux de la société française.
30:55 Durant les audiences, il a enchaîné mensonge sur mensonge
30:58 pour couvrir son ignominie.
30:59 Mensonge que seuls ses idolâtres gobes,
31:02 les juges, eux, n'ont pas été convaincus.
31:04 Mais Tabouaf a répondu.
31:05 Et la violence de Tabouaf, évidemment, avec un tweet.
31:09 C'est toujours intéressant, d'ailleurs,
31:10 ces gens qui parlent de la société française,
31:11 qui manifestement n'ont même du mal simplement à connaître
31:14 notre grammaire et l'orthographe.
31:17 Et vous pouvez découvrir Tabouaf,
31:19 qui a écrit ce que je vais vous lire.
31:21 "Mais Linda, qu'il tue-toi d'ailleurs."
31:24 Et c'est parfaitement incorrect,
31:26 cette manière de prendre Madame Kebab à partie.
31:30 "Mais Linda, ta propre famille est d'accord avec moi
31:33 et a honte de tes propos.
31:34 Tu vis dans ta bulle de policier facho.
31:37 Tu n'es même plus en contact avec la réalité, ma pauvre.
31:40 Je m'en cogne de ce que pensent une poignée de juges blancs
31:43 et bourgeois qui n'ont jamais connu le racisme de leur vie
31:46 et qui ne comprennent même pas ce que ça veut dire.
31:49 Moi, je sais d'où je viens.
31:50 Je sais pourquoi je me bats.
31:51 Toi, j'en suis pas sûr.
31:52 Et je sais que tu vas tenter de nier sur ta famille.
31:55 Je peux sortir les screens si tu veux.
31:57 Sinon, un mot pour la Palestine où ton syndicat te l'interdit."
32:02 Voilà où on en est avec M. Bouaf,
32:05 qui était reçu, je le rappelle, dans tous les médias.
32:09 Maintenant, quand même, bon...
32:10 - Qui était le modèle du journalisme indépendant.
32:12 - Voilà, il est un petit peu quand même...
32:14 Les gens ont compris qui est ce jeune homme.
32:15 - Ami de Pichéès, ami des islamistes radicaux.
32:18 - Ce qui est pathétique,
32:21 c'est que le raciste, Thaïa Bouaf, récidive.
32:24 Quand il incrimine les juges blancs,
32:27 il en plaint dans le racisme anti-blanc.
32:29 C'est un insoumis, je me permets de vous le rappeler.
32:31 C'est voilà où aujourd'hui se niche le racisme
32:37 au cœur de l'extrême-gauche.
32:39 Tout le reste, c'est de la littérature.
32:40 - Vous avez parfaitement, je m'en cogne,
32:42 une poignée de juges blancs et bourgeois.
32:45 - Oui.
32:46 - Mais en fait, au fond, c'est assez grave.
32:48 C'est-à-dire qu'il considère que la justice est rendue en France
32:50 au nom de la couleur de peau.
32:52 C'est lui qui a injurié,
32:53 qu'il a quand même traité d'arabe de service.
32:55 Il a faux-surtout, il fait quelque chose qui est absolument minable,
32:58 qui est de menacer, de révéler des conversations
33:00 qu'il a eues avec des gens de sa famille
33:01 qui n'ont rien à voir avec l'affaire judiciaire.
33:04 Tout est absolument pathétique.
33:05 Cette personne est politisée.
33:06 Linda Kebab n'est pas politisée.
33:07 Elle est magistrate, elle est porte-parole d'un syndicat de police.
33:10 Et c'est une femme qui, globalement,
33:12 je pense que tout le monde peut le reconnaître,
33:13 est assez courageuse, défend des vraies convictions,
33:16 défend l'autorité et ne défend pas une couleur politique.
33:19 Là où lui est quelqu'un de sur-politisé, islamiste, radical
33:23 et qui veut la destruction de notre pays.
33:24 - Et ce que je veux vous dire,
33:26 c'est que des tabouafs, il y en a toujours eu.
33:28 Ce qui change, c'est qu'aujourd'hui,
33:31 ils sont dans l'espace médiatique
33:33 et ils sont parfois reçus dans l'espace médiatique.
33:35 C'est ça qui change.
33:36 - Et on leur donne la parole, on leur donne du crédit.
33:38 - Voilà, on leur donne du crédit.
33:40 On leur a donné du crédit.
33:40 - Un peu moins maintenant, parce qu'il a fait tellement n'importe quoi,
33:43 notamment à l'occasion de manifestations,
33:45 que l'espèce de journaliste autoproclamé...
33:47 Vous savez, ces fameux...
33:48 - Je crois qu'il avait une carte de presse.
33:50 - Je ne suis pas sûr.
33:52 - On pourrait se dire journaliste.
33:53 Il n'était pas question, notamment dans le monde ou ailleurs,
33:58 de contester le fait qu'il soit journaliste.
34:00 C'est lui qui avait inventé le mythe de l'étudiant
34:05 dans le coma de Tolbiac,
34:07 au sein du journal médiatique de Mélenchon.
34:12 Il n'était pas question de contester, sauf peut-être être raciste,
34:15 que M. Tabouaf était en vérité un monteur raciste.
34:21 - Dans l'actualité, Youssef Atal a été condamné.
34:24 Vous savez, c'est ce footballeur algérien
34:26 qui a été condamné aujourd'hui à huit mois de prison avec sursis.
34:29 Et 45 000 euros d'amende.
34:30 Le défenseur avait partagé une vidéo appelant à un jour noir
34:34 sur les Juifs, sur fond de conflits entre Israël et le Hamas.
34:39 C'est un joueur de l'Olympic Gymnast Club de Nice,
34:42 l'international algérien.
34:44 Youssef Atal avait donc suscité la polémique
34:46 après avoir relayé ses propos,
34:47 soupçonné d'inciter à la haine en lien avec le conflit
34:50 entre Israël et le Hamas.
34:54 Pour le moment, il était suspendu.
34:55 D'ailleurs, il avait été suspendu sept matchs
34:57 par la commission de discipline de la Ligue de Fédération,
35:01 par la Ligue nationale, une sanction désormais purgée.
35:05 Le défenseur est toutefois resté tutelaire en équipe d'Algérie
35:08 et a priori, son club de Nice l'a conservé.
35:12 - Ce qui nous permet de parler de cette guerre au Proche-Orient
35:18 et votre témoignage nous intéressait, Gilles William,
35:22 puisque vous revenez d'Israël.
35:23 - Oui, je reviens d'Israël et j'ai appris
35:29 ce qui s'était passé à Beyrouth,
35:31 qui est très intéressant, y compris au plan franco-français.
35:36 C'est-à-dire, voilà une frappe chirurgicale
35:41 qui élimine le numéro 2 du Hamas, net et sans bavure.
35:47 Et il faut voir, donc je m'en réjouis ouvertement,
35:51 qu'un salaud intégral soit supprimé de la sorte.
35:55 Et regardez ce qui se passe au sein de l'espace médiatique et politique.
36:00 D'abord, vous avez un parti d'extrême-gauche,
36:03 les Insoumis, qui font cause commune avec le Hamas
36:07 dans cette affaire-là, puisqu'ils incriminent les Israéliens.
36:11 - Mathilde Panot, l'armée israélienne
36:13 bombarde la capitale libanaise.
36:14 Ce qui n'est pas vrai d'ailleurs,
36:16 puisque c'est une frappe chirurgicale, comme on le dit.
36:20 Le criminel de guerre Netanyahou fait courir le risque
36:22 d'une guerre régionalisée.
36:23 L'appui des États-Unis rend impossible ses exactions.
36:26 La France doit exiger la réunion d'urgence
36:27 du Conseil de sécurité des Nations unies.
36:29 Des sanctions fermes doivent être prises.
36:30 - Donc, ce que je veux dire, les Insoumis,
36:32 elle n'est pas la seule.
36:34 Les Insoumis sont passés de l'autre côté.
36:36 Ils ne font plus semblant.
36:38 C'est extrêmement grave que ce parti d'extrême-gauche
36:41 soit de l'autre côté, alors même qu'on sait par l'IFOP
36:44 que 43% de la population musulmane,
36:48 qu'ils visent de manière clientéliste,
36:51 considèrent le Hamas comme une organisation de résistance
36:56 et que la France insoumise ne fait rien
36:59 pour calmer même l'antisémitisme.
37:01 Donc, ils sont passés de l'autre côté.
37:03 Et vous avez aussi une réaction quand même assez extraordinaire
37:07 de M. Macron qui demande à Israël de cesser l'escalade,
37:12 d'être l'épreuve d'escalatoire.
37:16 Je ne connais pas le mot.
37:17 - Désescalatoire.
37:18 - Désescalatoire. Je ne connais pas le mot,
37:19 mais il doit savoir ce qui se dit.
37:21 Mais ce que je veux dire, voilà un homme
37:24 qui, il y a encore trois mois,
37:26 voulait monter une opération internationale
37:29 pour éradiquer le Hamas et qui n'arrive même pas
37:33 à se satisfaire de ce que, encore une fois,
37:37 dans le cadre de quelque chose de net et sans bavure,
37:41 le numéro 2 de l'organisation terroriste soit éliminé.
37:45 Et regardez bien le monde et regardez bien France Inter,
37:49 je vous mets au défi de trouver le mot terroriste.
37:51 Voilà dans quel espace nous vivons,
37:54 mais Dieu merci, Dieu merci, l'opinion française n'est pas dupe.
37:59 - Je souscris évidemment à ce que vient de dire
38:03 Gilles-William Goldenadel.
38:04 Simplement un élément, quand au lendemain des attentats en France,
38:08 le gouvernement de François Hollande décide,
38:11 ordonne des exécutions extrajudiciaires,
38:14 des opérations homo pour éliminer des chefs djihadistes.
38:17 Je pense à Rachid Kassim qui avait été neutralisé
38:19 par les Américains et qui avait été ciblé par la France.
38:21 Il y a même des terroristes qui ont été assassinés
38:27 sur décision du gouvernement français en Irak et en Syrie.
38:30 Mais moi je saludais demain, je remercie François Hollande
38:33 d'avoir ordonné ces actions.
38:35 Et ce que je ne comprends pas, c'est qu'à ce moment-là,
38:37 ça ne choque absolument personne en France et tant mieux.
38:39 Et soudain, parce qu'en fait ce sont les Juifs qui font ça,
38:42 ça pose problème.
38:43 Et en fait, c'est encore une fois le révélateur d'un antisémitisme
38:47 parce que les Israéliens n'ont pas le droit de se défendre
38:50 contre le Hamas.
38:52 - Oui, je pense que ce qu'on oublie souvent,
38:54 c'est que depuis 1948, l'État d'Israël
38:56 vit en état de survie permanente.
38:58 C'est quand même un fait important à rappeler
39:00 parce que nous, on est dans un pays pacifié.
39:03 Enfin bon, on a quelques soucis intérieurs,
39:05 mais on vit dans un pays qui existe depuis très longtemps.
39:09 Ce n'est pas le cas d'Israël.
39:10 Donc ce qui s'est passé le 7 octobre,
39:12 qui est un véritable pogrom,
39:13 est vécu par les Israéliens comme une remise en cause de leur survie.
39:17 Parce que ce que n'a pas dit ou n'a pas rappelé Gilles-William Gollenadel,
39:20 c'est que quand même, le Hamas veut la destruction pure et simple d'Israël,
39:26 qui est grand comme deux départements français.
39:29 Donc vous avez un État avec des gens qui sont à l'intérieur,
39:32 qui sont en état de survie permanente.
39:34 Et la logique de Tsaïl, même si on peut parler aussi du peuple Gaza,
39:36 oui, il faut en parler,
39:38 la logique de Tsaïl, c'est éradiquer le Hamas,
39:40 éradiquer le groupe terroriste du Hamas.
39:42 Donc, ça passe par éradiquer les leaders du Hamas.
39:46 - Vous revenez d'Israël.
39:47 On va écouter le témoignage d'un fils d'otage.
39:52 Parce qu'évidemment, après ce qui s'est passé là,
39:55 comment le Hamas va-t-il réagir ?
39:57 Est-ce qu'il va arrêter ou pas les négociations ?
39:59 Et tous ceux qui ont des enfants ou des parents otages aujourd'hui en Israël,
40:06 comment réagissent-ils ?
40:07 Et je vais vous poser la question dans une seconde.
40:09 Mais écoutez d'abord ce témoignage.
40:15 - L'assassinat de Saleh al-Harouri n'aide certainement pas.
40:18 Car la première chose qui s'est produite après son assassinat,
40:21 c'est que le Hamas a dit "nous arrêtons toutes les négociations".
40:24 Hier, il y a eu des discussions sur la négociation,
40:27 sur l'envoi d'un comité israélien en Égypte.
40:30 Il y a eu des discussions.
40:31 Et juste après cet incident au Liban,
40:33 le Hamas a déclaré pour la première fois "nous faisons une pause,
40:36 nous arrêtons les négociations".
40:37 Alors évidemment que cela ne servira à rien.
40:40 C'est tout le contraire.
40:41 Je ne sais donc pas qui commande ni qui donne l'ordre,
40:43 mais il ne pense absolument pas aux négociations sur les otages.
40:45 - L'opinion israélienne aujourd'hui ?
40:55 - Oui.
40:56 Je ne partage pas le point de vue de ce malheureux parent d'otage.
41:00 L'opinion israélienne, à 90%,
41:05 pense, sait, comprend que le Hamas ne comprend que la force.
41:10 Que ça.
41:11 Ne croyez pas un seul instant que le Hamas va devenir méchant
41:15 à cause de ça, il l'est déjà.
41:17 Et donc, par conséquent, tout ne peut se faire que dans le cadre
41:19 d'un rapport de force, que ce soit dans le cadre
41:22 de ces opérations ciblées, qui redonnent le moral quand même
41:26 à la dissuasion israélienne et donc au peuple israélien,
41:30 et que ce soit évidemment l'opération difficile à Gaza.
41:33 Donc, contrairement à ce que ce malheureux parent pense,
41:38 ce n'est que si le Hamas se sent véritablement
41:42 totalement impuissant qu'il tentera à nouveau,
41:46 comme il l'avait fait dans les premiers jours,
41:48 de redonner des otages.
41:50 Tout le reste, ça ne compte pas.
41:51 - Alors parallèlement, il y a eu de terribles explosions en Iran.
41:54 Aujourd'hui, il y a 103 personnes qui ont été tuées
41:56 dans un attentat perpétré près de la tombe de Qasem Soleimani.
42:01 Ce dernier était l'architecte des opérations militaires
42:03 iraniennes au Moyen-Orient.
42:05 Et là, il y a beaucoup de questions qui sont posées.
42:07 D'abord, c'est un attentat de grande ampleur
42:08 qui paraît bien préparé, qui paraît professionnellement préparé,
42:12 sans véritable précédent dans un Moyen-Orient en effervescence.
42:16 Il a frappé une foule qui était venue se recueillir
42:18 sur la tombe de monsieur Soleimani,
42:21 ex-chef de la force Al-Qaïda, gardien de la Révolution,
42:24 assassiné par un drone américain il y a quatre ans à Bagdad.
42:27 Alors, qui a organisé cette opération
42:29 en l'absence de revendications à ce stade ?
42:31 Il n'y a pas de revendications. Qui a organisé ?
42:33 - Vous pouvez procéder par émination,
42:35 ce n'est certainement pas Israël.
42:36 - Oui. - Ce n'est pas le style d'Israël de faire un...
42:38 - Je suis d'accord avec vous. - Par contre, ça peut être
42:40 le djihad islamique.
42:41 - Est-ce que c'est le régime iranien lui-même ?
42:42 - Ça peut être des opposants. Ça peut être des opposants.
42:45 - Une sorte de billard à trois bandes ?
42:46 - Non, mais depuis ce qui s'est passé il y a un an,
42:49 vous avez de nombreux opposants qui ne souhaitent pas du bien
42:53 aux gens qui vont se recueillir sur la tombe du général Soleimani.
42:56 Il n'y a pas de doute là-dessus.
42:59 - Le régime iranien vous écartez ?
43:02 - Le régime iranien d'opposants iraniens, vous voulez dire ?
43:04 - Non, même une sorte de billard à trois bandes ?
43:07 - Non, vous savez, ce n'est pas une grande démonstration de force
43:09 pour le régime iranien de supprimer ça.
43:12 - Israël vous l'écartez ? - Totalement.
43:14 - L'État islamique ? - C'est possible.
43:19 - C'est quelque chose effectivement qui est assez peu développé,
43:22 mais qui est en lien. Est-ce qu'il y a un lien ?
43:24 - Avec l'assassinat du numéro 2 du Hamas ?
43:28 - Bien sûr. - Oui, ça peut se poser la question.
43:30 - C'est ça la question qui est posée.
43:32 Le régime iranien avait fait de ce général un martyr de son vivant,
43:36 ce qui montrait qu'il avait ses entrées.
43:40 Il a servi énormément à la cause du régime iranien,
43:43 comme vous le disiez, à l'extérieur.
43:44 Ce qui est peut-être plus intéressant, me semble-t-il,
43:49 c'est aussi ce qui s'est passé tout à l'heure avec le discours
43:53 d'Assad Nastrallah, le patron du Hezbollah chiite au Liban,
43:57 parce qu'on s'est dit qu'il va y avoir un engrenage terrible.
44:00 Et en fait, ce monsieur qui joue souvent des muscles
44:03 a fait plutôt un discours confus en disant "retenez-moi où je fais un malheur",
44:06 mais en fait, le Hezbollah chiite, qui est installé dans le sud du Liban,
44:09 le Liban qui n'a plus de président, qui n'a plus d'administration,
44:12 ne bougera sans doute pas pour les Palestiniens, et encore moins pour le Hamas.
44:16 - Il l'aurait fait le 8 octobre s'il avait pu le faire.
44:20 Ce n'est pas parce qu'on a tué quelqu'un du Hamas qu'ils le feront.
44:24 - En tout cas, je le répète, c'est 103 personnes qui ont été tuées
44:29 dans un attentat, ce qui n'est pas rien et qui passe peut-être ce soir
44:34 sous les feux de l'actualité.
44:36 - Et de sont blessés dans une étape souvent très grave.
44:38 - Exactement, qui me paraissent un événement assez important,
44:43 avec surtout, pourquoi important ?
44:45 Parce que je le répète, il n'y a pas de revendication,
44:47 que chacun va essayer de savoir et de décoder ce que veut dire
44:51 cet attentat et d'où il vient, et qu'il y a quelque chose de mystérieux
44:57 dans ce moment-là.
44:59 Et ces prochaines heures, nous pourrons en savoir davantage.
45:03 Je voulais, avant de nous quitter, peut-être, rappeler...
45:11 - S'il le faut.
45:13 - Mais de rappeler deux ou trois choses.
45:15 Parce qu'on n'a pas écouté Mme Thoraval, et Mme Thoraval,
45:17 c'est assez intéressant puisqu'elle est de nouveau menacée de mort,
45:19 comme vous le savez, et elle prend la parole d'une manière
45:23 très courageuse.
45:25 - Et intelligente.
45:26 - Et intelligente, et avec beaucoup de sensibilité et de simplicité.
45:30 Et effectivement, elle a pris la parole ce matin pour souligner
45:36 cette phrase, pour illustrer cette phrase de Gérard Collomb,
45:40 "Demain, aujourd'hui, nous sommes face à face,
45:42 et peut-être, aujourd'hui, nous sommes côte à côte,
45:44 et demain, peut-être, serons-nous face à face."
45:46 Écoutez, Mme le maire de Roman-sur-Isère.
45:50 - Est-ce qu'il y a une France qui est contre une autre France ?
45:53 - Non, pas du tout. Il y a seulement une frange de population,
45:57 des groupes, qui refusent, qui sont français,
46:00 mais qui refusent d'en adopter les principes,
46:04 qui refusent d'en adopter les devoirs.
46:07 Je ne vois pas pourquoi on devrait supporter cela.
46:09 À un moment donné, soit on est français,
46:12 si ça vous convient ou ça ne vous convient pas,
46:14 mais si ça ne vous convient pas, il ne faut surtout pas rester.
46:16 Moi, j'en arrive là.
46:18 Parce que pour aller créer des zones de non-droit,
46:20 moi, je ne vois pas qui peut accepter, qui peut valider
46:24 et qui peut donner caution sur des zones de non-droit.
46:26 Ce n'est pas possible.
46:28 Je veux dire, l'espace public appartient à tout le monde.
46:30 Finalement, ça a l'air d'être un vilain gros mot
46:33 de parler de racisme anti-blanc.
46:35 - Il y a un tabou ?
46:37 - Il faut arrêter avec les tabous.
46:39 Parce qu'avec des tabous, ce n'est pas comme ça qu'on construit une société.
46:41 Je suis désolée. Il faut mettre les choses sur la table, tout simplement.
46:44 - Il y a un remaniement gouvernemental.
46:47 - Je rêverais de voir Mme Kouraval entrer dans un gouvernement.
46:50 Parce qu'elle parle comme les autres ne parlent plus.
46:52 - Avec du bon sens.
46:54 - En tout cas, elle parle avec sincérité, avec authenticité.
46:56 C'est une femme politique.
46:58 Et c'est une femme politique qui n'est pas passée
47:00 ni par l'ENA, ni par les cabinets ministériels,
47:03 et qui est une femme de terrain.
47:05 - Absolument.
47:07 - Ce qu'elle dit, j'ai entendu en entier,
47:09 ce qu'elle dit est particulièrement pertinent.
47:11 Elle avait dit, ça n'a pas beaucoup été retenu,
47:13 que la famille du malheureux Thomas
47:15 souhaitait que le juge se penche sur le phénomène du racisme anti-blanc
47:19 puisque vous aviez 9 témoignages.
47:21 On n'en était pas sûrs, mais au moins d'investiguer là-dessus.
47:25 C'est intéressant de dire que ce n'est pas un gros mot,
47:28 ce racisme anti-blanc, qu'on voit maintenant
47:31 comme le néo-minutuel de la taboue,
47:33 ou comme un communiqué taboue.
47:36 - De juge bourgeois blanc.
47:38 - Je trouve ça courageux et intelligent.
47:43 - De quoi Madame Thoraval est-elle le nom ?
47:45 Ce serait bien si c'était le nom d'une nouvelle génération de mères décomplexées.
47:51 On sent quand même qu'il y a un ras-le-bol chez certaines mères
47:54 qui ont envie de parler d'une façon politiquement incorrecte,
47:58 qui disent des mots qu'on ne pouvait pas dire il y a encore 5 ans,
48:01 en disant "oui, il y a du racisme anti-blanc, stop à l'impunité".
48:04 Il y a encore 5 ans, certains n'osaient pas sortir du bois.
48:06 Maintenant, on est face à une telle barbarie,
48:09 même dans les petites communes rurales,
48:11 que ce soit à cause du trafic de drogue,
48:13 à cause du face-à-face avec une population
48:15 dont elle dit elle-même qu'ils ne veulent pas s'intégrer,
48:18 même s'ils sont français.
48:19 Ils sont en première ligne pour faire le boulot,
48:21 c'est normal qu'elles m'entourent.
48:22 - Elle précise que c'est à chaque fois sans doute une minorité.
48:25 - Tout à fait.
48:26 - Ce qu'elle dit alors.
48:27 Ce mot-là aujourd'hui est parfois remis en cause,
48:29 minorité ou pas.
48:30 - Ce qui est intéressant à Pascale, c'est qu'elle n'a pas de pudeur,
48:32 d'élément de langage, elle parle avec son coeur.
48:35 - Elle n'a plus de pudeur de gazelle.
48:37 - Et elle ne fait plus d'expérience de coeur.
48:39 - Absolument, ce n'est pas de l'idéologie,
48:41 c'est la réalité telle qu'elle la voit,
48:43 telle qu'elle la vit et qu'elle essaye de régler les problèmes.
48:45 Moi, ça me fait penser, je me souviens,
48:47 j'avais fait un des derniers déplacements de Gérard Collomb
48:50 et on avait discuté dans l'antichambre d'une préfecture
48:52 et il m'avait dit, moi, ma plus grande crainte,
48:55 c'est que si dans cinq ans on ne fait rien,
48:57 la situation pourrait devenir irréversible.
49:00 - C'est le sentiment qu'on a tous.
49:02 - C'est qu'en fait, là, il y a urgence.
49:04 Là, on n'est plus en train de parler des mots,
49:06 des débats sémantiques.
49:07 - C'est le sentiment.
49:08 - C'est le sentiment qu'on a tous.
49:10 - Donc, en fait...
49:11 - Il y a des choses qui sont devenues irréversibles en France.
49:14 Sur la drogue, par exemple, on a ce sentiment
49:16 que ça va être extrêmement difficile.
49:17 - Mais ce n'est pas extrêmement difficile.
49:18 - Puisque toutes les villes de France
49:20 ont des dizaines et des centaines de boîtes d'huile.
49:24 - Ce qui va se passer, c'est que les solutions classiques,
49:26 on ne pourra plus les utiliser dans cinq ans.
49:28 Et donc, là, les questions d'État de droit,
49:30 ce sera de la philosophie,
49:32 parce qu'on va devoir prendre des décisions...
49:34 - Éric Revelle.
49:35 - Mais vous voyez, on a abordé deux sujets ce soir.
49:37 Pascal, qui se rejoigne pour moi.
49:39 Ce maire qui refuse le versement d'un chèque
49:42 à un émeutier qui a dégradé un poste de police.
49:46 Et cette maire qu'on vient d'entendre,
49:48 Madame Thoraval, qui dit
49:50 "l'espace public appartient à tout le monde".
49:52 Eh bien, moi, je pense que s'il doit y avoir
49:54 un coup de pied au fond de la piscine,
49:56 ce seront les élus, les maires de terrain,
49:58 qui le donneront.
49:59 D'abord, parce qu'ils connaissent ce qui se passe,
50:01 mais ensuite, parce que cette République, là,
50:04 c'est eux qui l'incarnent.
50:05 Et ce que fait ce maire en refusant ce chèque,
50:07 et ce que fait Madame Thoraval en disant
50:09 "l'espace public appartient à tout le monde,
50:11 il y a un racisme anti-blanc",
50:13 ce ne sont pas les énarques des ministères
50:14 qui imposeront ça.
50:15 Ce sont les gens de terrain.
50:16 Et moi, en ce début d'année, ça me donne
50:18 un peu d'optimisme dans ce retour en grâce
50:20 des élus de la République.
50:21 - Chaque mois, je vous présente un seul journal,
50:24 quasiment, c'est toujours le même.
50:26 Le service littéraire de notre ami François Cereza.
50:30 Et comme c'est la nouvelle année,
50:31 vous allez vous abonner.
50:32 Vous êtes abonné ou pas ?
50:33 - Je reconnais que je ne suis pas abonné.
50:34 - Ça ne sert à rien que je vous le présente.
50:37 Est-ce que vous êtes abonné au service littéraire ?
50:41 Non mais vous puchez de moi ou quoi ?
50:43 Je vous présente ça chaque mois.
50:45 Bon, c'est un journal.
50:47 D'abord, il y a un papier sur nos amis
50:49 Kelly et Menand de François Cereza.
50:51 Ils s'y sont mis à deux pour écrire sur leur destin.
50:53 Il fallait bien ça.
50:54 La belle Christine Kelly et le sémillant Marc Menand.
50:56 Kelly et Menand, ça fait un peu bandit de Grand Chemin,
50:59 genre Bonnie & Clyde.
51:00 Ces deux-là savent que le destin et la forme
51:02 accélèrent du temps, etc.
51:04 C'est un flamboyant, François Cereza, quand il écrit.
51:09 Il écrit, il ne met pas sa plume dans le fiel.
51:12 C'est magnifique à lire.
51:14 Là, il y a un grand papier sur Maurice Barès,
51:16 le connu trop méconnu de Philippe de Saint-Robert.
51:19 On retrouve Bernard Morlino, notre ami.
51:21 Il y a une rubrique que j'aime beaucoup.
51:23 C'est "On trouve ça mauvais et on trouve ça bien".
51:26 Et "on trouve ça mauvais", par exemple,
51:28 c'est toujours des livres qui sont parfois
51:30 encensés par d'autres critiques politiquement correctes.
51:34 Parce que c'est très iconoclaste,
51:36 ce service littéraire.
51:37 Il y a un papier, par exemple, sur Ernaud,
51:40 où l'écriture de degré zéro.
51:42 Annie Ernaud.
51:43 C'est un peu sévère, parce que moi,
51:45 j'aime bien Annie Ernaud.
51:46 Mais "Les années", c'est bien.
51:48 Je trouve que "Les années" ou "Mes années", c'est bien.
51:50 Ses positions politiques, c'est autre chose.
51:52 Donc, abonnez-vous, service littéraire.
51:55 Voilà.
51:56 Et si ça ne vous plaît pas, moi, je vous rembourse.
51:59 Olivier Ben...
52:00 Vous avez tout ce...
52:01 Oui, oui.
52:02 Ah, ben, vous, ça, c'est un truc, là.
52:04 Le rapport, ça, c'est dès qu'il y a un petit billet à prendre.
52:07 Il est là.
52:08 Il est là.
52:09 Il est là.
52:10 Il est là.
52:11 Il est là.
52:12 Il est là.
52:13 Il est là.
52:14 Il est là.
52:15 Il est là.
52:16 Il est là.
52:17 Vous me devez un repas.
52:18 Je vous rappelle que vous me devez...
52:20 Vous me devez un repas.
52:21 Je vous rappelle que vous avez perdu un...
52:23 Oh là là, mais quel mauvais soir.
52:24 Vous avez perdu un...
52:25 J'évite de vous exécuter, croyez-moi.
52:26 Olivier Benkemoun, bonsoir, cher Olivier.
52:28 Merci d'être venu.
52:29 Vous êtes content de vous retrouver ?
52:30 Mais ça, c'est bien.
52:31 Et ça, c'est bien.
52:32 Vous avez manqué.
52:33 Non ?
52:34 Mais on était là, hier soir.
52:35 Oui, mais...
52:36 Ah oui, Gilles William, bien sûr.
52:37 Vous venez avec le comté Légion.
52:38 Il y a beaucoup de sous.
52:39 Le Légion, évidemment.
52:40 Je suis d'accord avec vous, en plus.
52:41 J'ai beaucoup d'affection pour tous nos amis qui viennent sur ce plateau, bien sûr.
52:48 Partagez.
52:49 Et Gilles William, évidemment, en fait partie.
52:52 Et puis, c'est vrai que la séquence que vous vivez depuis le 7 octobre est particulière.
52:57 Elle touche beaucoup de téléspectateurs et vous en témoignez avec beaucoup de pudeur,
53:02 puisque je puis le dire, vous ne dites pas tout, pour des raisons personnelles.
53:07 Mais évidemment, nous sommes avec vous dans ce moment-là.
53:14 Nous aussi, on reparlera de ce qui s'est passé le 7 octobre.
53:17 On reviendra, parce qu'aujourd'hui, vous savez qu'il y a Kfir Bibas.
53:21 C'est ce petit bébé qui a été enlevé le 7 octobre.
53:24 Aujourd'hui, il a un an.
53:26 Il a passé déjà quasiment trois mois aux mains des otages.
53:30 C'est un quart de sa vie.
53:33 Un quart de sa vie, il est quelque part.
53:35 On ne sait pas s'il est mort ou pas.
53:36 On va parler de tout ça parmi mes invités, Muriel Wattnin,
53:40 qui est avocate, qui s'occupe de toutes les plaintes concernant l'antisémitisme en France.
53:46 C'est important d'avoir son regard.
53:48 Et d'Abel Hach, qui est syndicaliste, policier, qui parlera des déclarations de Gérald Darmanin
53:53 et puis de tout ce qu'on vit également.
53:55 Et Guillaume Lagann, maître de conférence, qui donnera son éclairage sur ce qui se passe,
53:59 évidemment, ce soir au Liban et en Israël.
54:02 On salue tous nos amis corses qui nous regardent.
54:05 Et c'est le moment de leur dire "patché" et "saluté".
54:08 Et notamment à Michel Giuliani, qui vient de m'envoyer à l'instant un petit texto.
54:12 Michel Giuliani de Nice, qui est une légende également.
54:16 Donc on le salue et on salue vraiment tous nos amis corses.
54:19 "Patché" et "saluté", quoi de meilleure formule pour se quitter ce soir ?
54:23 Alexandre Pratt était à la réalisation, Pascal Choup était à la vision,
54:27 Rodrigue Leprado était au son. Merci à Benjamin Nau, à Lucas Consalves, à Florian Doré.
54:31 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
54:33 Et évidemment, Julien, entre 22h et minuit.
54:36 Romain Desarbres, demain matin. On se retrouve à 9h pour l'heure des pros.
54:40 Bonne soirée.
54:41 [SILENCE]