Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 - Musical.
00:01 - Qui veut gagner Matignon ?
00:11 On est avec Olivier Dardigaud, on est avec Jérôme Béglé, on est avec Geoffroy Lejeune,
00:15 on est avec Gilles William Golnadel ce soir et avec Yoann Ouzaï.
00:18 - Qui veut gagner Matignon ?
00:21 La place est convoitée.
00:23 - A priori, c'est fait.
00:26 - A priori, il n'y a pas tellement de surprises.
00:28 En tout cas, le choix du chef de l'État est arrêté.
00:31 C'est Gabriel Attal.
00:33 Il veut que ce soit Gabriel Attal.
00:34 Il y a manifestement quelques résistances au sein du gouvernement.
00:37 C'est pour ça que l'annonce tarde à arriver parce qu'il n'est pas normal
00:40 que l'annonce ne soit pas déjà faite.
00:42 - Il y a deux résistances majeures.
00:44 Il y a Bruno Le Maire et on rappelle que Bruno Le Maire était quand même
00:48 le ministre de tutelle.
00:49 - Il a été le chef.
00:50 Le chef de Gabriel Attal.
00:51 - C'est comme c'est...
00:53 Parfois, il y a inversion dans la vie des entreprises.
00:57 Ça peut arriver.
00:58 - Bon.
00:59 Et puis, Gérald Darmanin, entre Gérald Darmanin et Gabriel Attal,
01:02 ce n'est pas la franche entente toujours ?
01:04 - On peut dire qu'ils se détestent.
01:05 - Ah oui, finalement.
01:06 - Il y a une détestation entre les deux hommes, vraiment.
01:09 - Bon, mais une détestation personnelle ou une détestation parce qu'ils sont
01:12 sur le même créneau ?
01:13 - Non, il y a une détestation à la fois personnelle,
01:17 mais aussi un sentiment manifestement de concurrence.
01:20 A l'évidence, ils appartiennent un peu à la même génération.
01:22 Ce sont tous les deux des hommes politiques qui ont déjà une belle carrière
01:25 et qui ont, disons-le clairement, la même ambition.
01:27 Donc, évidemment, Gérald Darmanin voit d'un très mauvais oeil
01:30 la nomination de Gabriel Attal à Matignon.
01:33 - L'un vient du Parti socialiste.
01:35 Il a travaillé avec Ségolène Royal, c'est Gabriel Attal.
01:37 L'autre vient quand même de la droite et des Républicains, de l'UMP.
01:41 Et il a travaillé notamment avec Nicolas Sarkozy.
01:43 Alors, d'abord, c'est arrivé cet après-midi.
01:46 Ce n'est pas une surprise.
01:46 On le disait ce matin que sans doute, Elisabeth Borne ne serait pas reconduite.
01:50 On a ce tweet d'Emmanuel Macron.
01:52 Tweet, alors c'est vrai que c'est le monde d'aujourd'hui.
01:56 C'est par tweet que le président de la République, Madame la Première ministre,
01:59 "Chère Elisabeth Borne, votre travail au service de notre nation a été chaque jour exemplaire.
02:04 Vous avez mis en oeuvre notre projet avec le courage, l'engagement et la détermination
02:08 des femmes d'État de tout cœur. Merci."
02:10 Certains ont glosé sur la forme qui n'est peut-être pas
02:15 la plus institutionnelle, mais qui correspond à l'époque.
02:19 - C'est la réponse de la Première ministre qui est intéressante.
02:21 - Alors, la réponse de la Première ministre, vous allez la commenter.
02:24 Pourquoi ?
02:26 - Parce qu'elle dit clairement au chef de l'État qu'elle est contrainte à la démission.
02:30 Généralement, on remercie le chef de l'État de l'avoir nommée.
02:32 On remercie le gouvernement pour le travail accompli.
02:34 Là, elle dit clairement, je suis contrainte à la démission.
02:38 Vous avez choisi, monsieur le président de la République,
02:40 de nommer un autre premier ministre.
02:43 On sent qu'il y a de l'amertume dans la lettre d'Elisabeth Borne.
02:46 - Alors qu'il me faut présenter ma démission.
02:47 - Alors qu'il me faut présenter ma démission.
02:49 Les mots choisis sont quand même très rares dans ces circonstances là.
02:55 On est vraiment là dans quelque chose de très protocolaire,
02:57 avec des mots qui sont généralement souvent les mêmes, etc.
02:59 Là, on sent qu'il y a une véritable amertume et elle veut le faire savoir publiquement.
03:04 Ce qui est très rare.
03:05 - Ce qui est très rare et qu'on peut considérer comme peu loyale
03:09 parce qu'elle a quand même été nommée par un président de la République.
03:14 Et on connaît la règle.
03:15 La règle, c'est que lorsque le président dit stop,
03:18 le premier ministre se retire.
03:21 Autrement, on...
03:22 - Ce sont les institutions, c'est certain.
03:24 - Oui, on ne vient pas. On connaît la règle du jeu.
03:26 Bon, ce qui est intéressant, donc, c'est de parler de Gabriel Attal.
03:31 Alors, on va beaucoup parler de Gabriel Attal.
03:34 - Mais c'est vrai que c'est toujours intéressant de savoir
03:37 la psychologie de ceux qui gouvernent aujourd'hui.
03:40 Et il y a une archive que vous connaissez peut-être,
03:44 qui va faire, je pense, le tour des médias.
03:46 - Quand il est enfant ?
03:47 - On est en 1998.
03:51 Il y a un reportage de France 3 à l'école alsacienne.
03:54 Donc, on imagine le journaliste qui est venu dans une classe.
03:57 Il ne connaît personne, ce journaliste qui vient dans une classe.
04:00 Et comme par hasard, en l'occurrence, c'est d'ailleurs une journaliste,
04:02 elle va s'intéresser à un jeune garçon.
04:05 Pourquoi lui et pas un autre ?
04:07 Sans doute parce qu'il a plus parlé, sans doute parce qu'il est plus...
04:10 Il a envie de montrer qu'il est... Et il fait du théâtre !
04:14 Et il fait du théâtre.
04:17 - C'est une filière. - Et il fait du théâtre.
04:19 - Je vais me mettre au théâtre.
04:20 - Et il fait du théâtre.
04:22 Donc, voyez cet archive qui commençait à tourner cet après-midi
04:26 et qui annonce, peut-être, le profil psychologique.
04:31 Il n'est pas que ça, bien sûr, Gabriel Attali.
04:33 Il est souvent venu, d'ailleurs, sur ce plateau.
04:35 Et on le remercie parce que tout le monde n'est pas venu forcément
04:38 sur le plateau de CNews.
04:40 Gabriel Attali, il est venu, il a joué le jeu.
04:42 - Le dialogue est direct. - Le dialogue est direct.
04:44 - Ils l'ont traité avec une grande urbainité.
04:46 - Exactement. Et c'est plutôt quelqu'un qui est agréable
04:49 de ce point de vue-là, puisqu'il est dans le débat.
04:52 Mais voyez cet archive qui m'a intéressé.
04:54 - École alsacienne dans le 6e arrondissement à Paris.
04:58 À l'origine, elle accueillait les enfants des Alsaciens montés,
05:01 comme on dit, à la capitale.
05:03 Aujourd'hui, le gratin parisien fait la queue
05:05 pour inscrire sa progéniture dans cette école
05:07 qui est l'une des plus réputées de France.
05:09 - Mes cousins, ils sont dans une école et ils disent
05:12 qu'ils aimeraient bien être à ma place
05:13 quand je leur raconte ce qu'on fait un peu.
05:16 Gabriel a 9 ans et demi.
05:18 Ici, il peut pratiquer sa passion en toute liberté, le théâtre,
05:21 considéré comme n'importe quelle autre matière.
05:24 Les pièces de Molière n'ont plus de secret pour lui
05:26 et chaque année, il participe à un spectacle.
05:29 - Oh, voilà ma fille qui prend l'air.
05:31 Elle ne me voit pas, elle soupire, elle lève les yeux au ciel.
05:35 - Papa travaille dans le cinéma et il m'a dit que si on voulait
05:40 être un acteur célèbre, il fallait commencer par le théâtre.
05:42 L'année avant dernière, j'ai fait le chat beauté
05:45 et j'étais le chat.
05:46 Et l'année dernière, j'ai fait le médecin volant
05:49 et j'étais le médecin.
05:50 Allons donc, découvre ton petit cœur.
05:53 - Certains diront que c'est un détail.
05:55 Moi, je ne crois pas au détail.
05:57 Je ne crois pas au détail de dire pour être un acteur célèbre,
06:01 il faut célèbre, il faut passer par un cours de théâtre.
06:05 Et 26 ans plus tard, on est en 98,
06:09 l'homme qui disait ça est Premier ministre de la France.
06:11 - On sent l'ambition, déjà à 9 ans et demi, on sent l'ambition.
06:12 - Donc c'est intéressant.
06:14 - Il a 8 ans.
06:15 - Mais on sent aussi une maturité dans la manière de déclamer.
06:19 On voit ce qu'il est à 34 ans.
06:22 Ça ne m'étonne pas quand on le voit, d'ailleurs très mignon.
06:25 Quel âge il avait ?
06:27 - Il a 8 ans.
06:28 - 9 ans et demi.
06:29 - Là, il a...
06:30 - Oui, non, il est de 34 ans.
06:31 - Alors, il a 34 ans, c'est...
06:32 Alors, deux choses.
06:34 D'abord, est-ce qu'à 34 ans, c'est utile ?
06:36 Quoi, c'est utile ?
06:38 Il faut donner des responsabilités aussi importantes à quelqu'un
06:41 de 34 ans ?
06:41 Ça, c'est une question qu'on peut se poser.
06:43 On n'arrête pas de critiquer les vieux barbons de la politique
06:46 en disant que c'est toujours les mêmes, qu'on voit dans les mêmes
06:47 postes depuis 25 ans, 30 ans, etc.
06:49 Donc, on ne peut pas faire le reproche en miroir inversé.
06:54 Par ailleurs, on a un président qui a 44 ans, 45 ans.
06:59 - Il est de 77.
07:01 - Donc, 47 ans.
07:03 Donc, un Premier ministre qui a 13 ans de moins que lui.
07:07 Finalement, si on suit l'écart, ce n'est pas particulièrement choquant.
07:10 Après, évidemment, d'autant que si on se projette dans les...
07:15 Quels sont les stars qui ont émergé de la politique ?
07:17 On voit bien que Jordan Bardella va être, si j'ose dire,
07:20 l'ennemi à abattre pour le bloc central, si vous m'appelez comme ça.
07:24 Donc, si vous voulez avoir une chance de récupérer des voix
07:26 qui sont en train d'aller chez Jordan Bardella,
07:28 vaut mieux lui mettre en face quelqu'un de sa génération,
07:30 de son talent, de sa trompe,
07:32 plutôt qu'un ou une première ministre de 50, 60 ans et un peu plus, un peu moins.
07:35 - Oui, mais bien sûr, le prochain chef du gouvernement
07:38 mènera la bataille politique face à Jordan Bardella,
07:42 mais avec 10 points de retard dans les enquêtes d'opinion.
07:46 Et on pourrait aussi se dire qu'il y a un affichage sur la modernité,
07:50 sur le renouvellement.
07:51 Mais est-ce qu'il n'y aura pas un manque d'expérience pour aller chercher
07:54 le fait que les scores se resserrent ?
07:57 C'est un pari sur l'avenir.
07:59 - Vous avez raison de dire que 34 ans, c'est effectivement très jeune.
08:01 Ce serait le plus jeune Premier ministre de la République.
08:04 34 ans, c'est très, très jeune pour exercer ce niveau de responsabilité.
08:07 - Laurent Rabut en avait 37.
08:09 - Oui, mais il a commencé très tôt.
08:10 Il fait de la politique depuis qu'il a 15 ans, Gabriel Attal.
08:13 Il a travaillé cinq ans avec Marisol Tourel, notamment aux affaires sociales.
08:16 Quand on travaille aux affaires sociales, on voit passer beaucoup de dossiers.
08:19 On commence à comprendre un peu tous les rouages.
08:21 Il est passé par le budget.
08:23 Quand on passe par le budget, on a à traiter avec l'ensemble des ministres.
08:27 On a à prendre des décisions importantes.
08:29 Tous les grands responsables de ce pays, des présidents de la République
08:31 notamment, sont passés par le budget Nicolas Sarkozy, etc.
08:35 Il est passé par l'éducation nationale très rapidement.
08:37 Il a exercé une très haute responsabilité.
08:39 - Justement, deux choses d'abord, c'est que Gérald Darmanin et Bruno Le Maire
08:42 précisent ou font préciser qu'ils s'entendent très bien
08:45 aujourd'hui avec Gabriel Attal.
08:47 C'est important de le dire, puisque vous disiez tout à l'heure...
08:49 - Il est difficilement de dire le contraire quand on est en période de remède.
08:52 - On ne va pas dire "je le déteste".
08:54 - Alors, on apprécie la franchise dans les rapports humains,
09:01 mais là, ça serait un peu excédible.
09:02 - Le simple fait d'avoir envoyé ce message-là, ça veut dire quand même...
09:05 - Mais non, mais c'est sur les réseaux, double démo.
09:07 Voilà, Gérald Darmanin ne s'oppose pas, c'est sur les réseaux sociaux.
09:11 Et Bruno Le Maire oppose indémenti, catégorique,
09:13 et a d'excellentes relations avec Gabriel.
09:15 - Très bien.
09:15 - "Amis Gabriel, je suis chanteur de la société."
09:18 Bon, bon.
09:19 Mais écoutez, ce que vous disiez, en revanche,
09:24 est intéressant sur l'éducation nationale,
09:25 parce qu'on n'est pas à l'abri, d'ailleurs, avec Emmanuel Macron,
09:29 que Gabriel Attal soit à la fois Premier ministre
09:33 et ministre de l'Éducation nationale.
09:35 - C'est le scénario qui traînait en fin d'après-midi.
09:36 - Je vous rappelle qu'Elisabeth Borne était toujours ministre de l'Écologie,
09:40 quoique Première ministre.
09:42 Donc on n'est pas à l'abri de ça.
09:43 - À part le ministre secrétaire d'État.
09:45 - Oui, on n'est pas à l'abri de ça.
09:47 - Édouard Philippe a été ministre de l'Intérieur pendant un petit moment.
09:50 - Exactement.
09:51 Bon, en fait, pour une fois, il y a cohérence.
09:54 Pour une fois, je ne veux pas être désagréable avec le président de la République,
09:56 mais il avait dit "régénération", c'était le mot clé du 31 décembre.
10:01 Régénération.
10:02 - Là, il a choisi.
10:02 - Là, on est plus que dans la régénération.
10:04 Là, c'est le baby-boom.
10:06 - La question, c'est est-ce que ça entraîne une régénération de toute la classe politique ?
10:09 - On va le voir.
10:10 - Est-ce qu'en regard de ce Premier ministre potentiel
10:14 et de son adversaire, qui est Jordan Bardella,
10:15 est-ce que tous les autres ne vont pas paraître les vieillards ?
10:17 - Ça donne un coup de vieux.
10:18 C'est-à-dire que toute la génération 90,
10:21 c'est ce qu'on voit venir depuis la rentrée.
10:25 Certains l'ont écrit, parfois, de dire "Jordan Bardella".
10:29 - Il faut vous rendre ça quand même.
10:31 - Pascal, vous avez écrit dans le JDD,
10:33 c'était à l'époque, il y en avait quatre, les quatre mousquetaires.
10:35 - Mais c'est vrai, les trois mousquetaires, j'en avais cité effectivement,
10:38 mais Darmanin, Attal et Bardella, mais on en est là.
10:41 - Non, mais c'est très bien vu.
10:42 - C'est régénération.
10:44 Et il y a un avantage, il y a Attal, il y en a, il y a un avantage,
10:47 il y a, c'est Gabriel Attal, pour l'exécutif,
10:49 c'est que du coup, c'est lui qui mènera la campagne des Européennes.
10:53 En fait, c'est presque un lever du rideau de ce que certains imaginent en 2027.
10:59 Attal, Bardella.
11:01 - Bien sûr, oui, c'est la stratégie anti-Bardella, anti-Le Pen d'Emmanuel Macron,
11:07 s'il était nommé à ce poste-là.
11:09 - Alors là, on fait un peu, bien sûr, la politique fiction.
11:12 - Bardella et Attal, ils se regardent comme ça depuis très longtemps l'un l'autre.
11:15 Moi, depuis 2017, ils demandaient l'un et l'autre à débattre l'un sur l'autre dans la presse.
11:21 Et ils l'ont fait plusieurs fois.
11:22 C'est pas qu'ils se sont fait la courte échelle,
11:23 mais ils se sont identifiés comme les potentiels ennemis de demain.
11:26 - Comme étant en tout cas les meilleurs.
11:28 - Ils ont des points communs, d'ailleurs, parce qu'ils sont tous les deux,
11:31 alors est-ce vrai ou pas, plutôt sincères, plutôt authentiques,
11:34 ce qui n'est pas le cas de tous les hommes politiques.
11:36 Et ils sont tous les deux, disons-le, j'espère que je choquerai personne,
11:40 plutôt sympathiques.
11:41 - Oui, ils sont sympathiques.
11:42 - Plutôt sympathiques.
11:43 Quoi qu'on pense de leurs idées politiques, ce qui n'est pas le cas.
11:47 - Ce sont d'abord des pros en termes de communication politique.
11:50 - Oui, plutôt doués, effectivement, vous avez raison, et plutôt faciles.
11:53 - Ils sont des vrais politiques.
11:54 - Et qui sont nés avec la télé.
11:56 - Et on le voit bien avec le jeune.
11:58 - Et les réseaux sociaux.
11:59 - Et les réseaux sociaux.
12:00 - Vous êtes bien discret ce soir.
12:02 - Je ne fais pas autorité en matière de politique politicienne,
12:05 mais je me...
12:06 Toute humilité.
12:08 - Je suis fière, chez vous.
12:10 - C'est pratiquement la première vertu qu'on me prête.
12:13 Même mes pires détracteurs.
12:15 Bien, ceci posé...
12:18 - Ce que quand vous parlez beaucoup, c'est que vous faites autorité.
12:20 - Voilà.
12:21 Donc ceci posé, c'est assez bien joué.
12:23 - A vous de trouver ?
12:24 - Ah oui, je trouve que c'est un sale coup pour, effectivement,
12:28 le Rassemblement national, parce qu'il a une double vertu,
12:31 M. Attal.
12:33 Il est à gauche, il est considéré comme un type de droite.
12:39 En tous les cas, il n'est pas du tout mal vu par la droite.
12:42 Donc, je trouve que c'est un choix plus judicieux que le précédent.
12:49 - Je peux dire quelque chose qui va vous choquer,
12:50 quel est son bilan politique ?
12:52 - Parce qu'il a envoyé les lettres de cadrage au Premier ministère,
12:55 mais les arbitrages ont été faits par Bruno Le Maire.
12:57 Le CNU généralisé, cela n'a pas pu se faire.
13:00 Et il y a eu de la belle communication sur l'éducation nationale,
13:04 mais il ne peut pas avoir de bilan, puisqu'il n'a que depuis 14 jours.
13:06 - Alors ne lui reprochez pas.
13:08 - Moi, je vais rebondir là-dessus.
13:09 Vous voulez qu'on voit le sujet sur Gabriel Attal ?
13:12 - Oui.
13:12 - Peut-être de faire une opinion ?
13:14 Je demande à Marine Lenson si ce sujet...
13:17 - Vous ne l'aimez pas ?
13:18 - Eh bien, regardons-le.
13:19 Écoutons-le et on verra son bilan, je l'espère.
13:22 Il est l'un des macronistes de la première heure.
13:26 Dès 2016, Gabriel Attal rejoint le parti En Marche,
13:29 fondé par Emmanuel Macron.
13:31 Passé par l'école alsacienne, Sciences Po et le Parti socialiste,
13:35 l'enfant de Clamat Rex, conseiller parlementaire de Marisol Touraine,
13:38 va connaître une ascension fulgurante.
13:41 Élu député des Hauts-de-Seine en 2017,
13:44 il est nommé un an plus tard secrétaire d'État
13:46 auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.
13:49 Il devient à 29 ans le plus jeune membre d'un gouvernement
13:52 sous la Ve République.
13:54 Entre 2020 et 2022, Gabriel Attal est ensuite porte-parole
14:00 du gouvernement de Jean Castex.
14:02 - On va se parler franchement.
14:03 Qui emmerde la vie de qui aujourd'hui ?
14:06 Qui gâche la vie de nos soignants qui, depuis deux ans,
14:11 sont mobilisés sous l'eau dans nos services de réanimation ?
14:14 Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin.
14:15 Son aisance à l'oral et son audace lui valent le surnom de sniper
14:19 dans l'entourage du président.
14:21 L'élève surdoué de la Macronie continue de gravir les échelons.
14:25 Au sein du gouvernement d'Elisabeth Borne,
14:27 il est d'abord ministre délégué chargé des comptes publics,
14:30 puis nommé ministre de l'Éducation nationale en juillet 2023.
14:34 Rapidement, Gabriel Attal rompt avec la stratégie de son prédécesseur.
14:38 Sur le terrain, il annonce la couleur.
14:41 - Aujourd'hui, j'assume de porter une ambition très forte
14:43 pour l'école sans aucun tabou.
14:45 Ce que nous allons mettre en place,
14:47 ce doit être un véritable électrochoc.
14:49 Lutter contre le harcèlement scolaire et améliorer le niveau des élèves
14:52 sont les priorités du ministre.
14:54 Des débuts, encore une fois, appréciés par Emmanuel Macron.
14:59 - Ce qui est intéressant également, c'est de voir combien le visage
15:03 change en si peu de temps à l'exercice du pouvoir.
15:06 C'est vrai pour Emmanuel Macron, mais c'est vrai pour...
15:08 - On travaille entre 15 et 18 heures par jour à certains moments.
15:11 C'est vraiment agressant.
15:11 Mais Olivier posait une question intéressante.
15:13 Quel est le bilan de Gabriel Attal ?
15:16 - Vous êtes souvent ici, vous !
15:18 Ce genre de phrase, en même temps, c'est pas...
15:20 - C'est un peu le passé collectif, un peu archivé.
15:21 - Non mais, ça pose la question suivante.
15:23 - Le bilan.
15:24 - S'il est nommé Premier ministre, c'est quoi le Attalisme ?
15:27 C'est quoi le fond politique de Gabriel Attal ?
15:29 - Non, non, mais...
15:30 - C'est le pragmatisme, le Attalisme.
15:32 - Tout ça pour vous dire...
15:33 - Comme vous, aujourd'hui, pourquoi pas, d'ailleurs ?
15:36 Il en a marre de l'idéologie, pourquoi pas ?
15:38 - Non mais la réponse est simple, c'est que ça n'a aucune importance, en réalité.
15:41 Parce que les institutions, aujourd'hui, sont à ce point dévoyées
15:44 que le véritable chef du gouvernement, c'est le président de la République.
15:47 Donc, il est là pour mettre en application la volonté du chef de l'État.
15:50 Donc, je pense que Gabriel Attal et son bilan, en réalité, ça n'a pas beaucoup d'importance.
15:54 - Moi, j'ai eu une réponse...
15:55 - Dernier mot, et un dernier mot, j'aurais qu'on voit ce matin.
15:58 - Vous êtes pris par la communication politique.
15:59 - Moi, j'ai eu une réponse à apporter à ça.
16:00 - Pas vous !
16:01 - Le bilan politique de Gabriel Attal,
16:02 c'est ce qu'il a réussi en trois mois au ministère de l'Éducation nationale.
16:05 C'est-à-dire mettre dans la tête des Français,
16:06 tu vas me dire que ce n'est pas un bilan,
16:07 mais mettre dans la tête des Français l'idée que c'est possible
16:09 de prendre une décision politique, qu'elle soit respectée et qu'elle change les choses.
16:12 - Exactement !
16:13 - Je pense que c'est la seule raison pour laquelle...
16:14 - Alors, je rends hommage à Eliott Deval, parce que dimanche matin à 9h,
16:17 il a dit qu'il sera Premier ministre et qu'il gardera l'éducation sur cette idée-là,
16:22 par rapport à ce message envoyé à la société.
16:23 - En tout cas, ce qui est intéressant, symboliquement,
16:26 c'est d'être allé chercher un gosse harceleur avec des flics dans une classe
16:30 et de dire aux gens "ça se passe comme ça".
16:31 - La volonté politique.
16:32 - Exactement.
16:33 - Bon, Emmanuel Macron ne va pas y regotter, parce que de toute façon,
16:36 on ne le saura pas ce soir.
16:38 - Ah, parce qu'il est nommé ?
16:39 - Oui.
16:39 - Ah bon ?
16:40 - Oui.
16:40 - On en est sûr à 100%.
16:42 - Mais alors pourquoi ça tarde ?
16:43 - Mais pourquoi ça tarde ?
16:44 Parce que c'est comme ça.
16:46 - On n'a jamais vu ça, normalement.
16:47 - Si, mais écoutez...
16:48 - Ah non, non, non !
16:48 - Vous n'avez pas connu...
16:49 - Si, c'est la culture politique.
16:50 - Vous n'avez pas connu son René Cotti.
16:52 - Oui, oui.
16:53 - Nous étions dans l'Assemblée nationale, dans la cour de l'Elysée, on attendait.
16:57 - On voit que ça bloque, c'est pas bon.
16:59 - Mais non, non, non, tout ça est dérisoire.
17:01 En revanche, Emmanuel Macron ce matin a parlé, et il faisait du sport.
17:05 Alors je disais que moi, je suis un peu lassé de ces hommes politiques
17:09 qui nous disent quoi faire, à quelle heure il faut manger, faire du sport, etc.
17:13 Emmanuel Macron nous dit qu'il faut faire une demi-heure de sport.
17:15 D'abord, il a raison, il faut faire une demi-heure de sport.
17:17 - C'est un problème présidentiel, ça ?
17:18 - Mais voilà, c'est ce que je voulais...
17:19 - Et le ministre des Sports qui s'appelle Madame Maudit-la-Cascara,
17:22 l'a mise à elle de faire une communication pour dire un peu de sport.
17:22 - Moi, j'en ai un peu assez de ce côté.
17:25 D'un coup, c'est le drap de Johan Noiri, il ne faut pas boire d'alcool,
17:28 maintenant, il faut faire du sport, mets ton masque,
17:30 mange ceci, mange cinq fruits par jour.
17:32 Je n'attends pas ça des politiques pour tout vous dire.
17:34 Bon, écoutons le président de la République qui avait un gant de boxe
17:37 et qui avait un sac de boxe derrière lui et qui, manifestement, faisait de la boxe.
17:42 - Bonjour à tous, on est à J-200 des Jeux Olympiques et Paralympiques.
17:48 Nous allons accueillir en France des Jeux Olympiques et Paralympiques
17:51 les plus décarbonés de l'histoire, des Jeux Verts,
17:54 qui respectent les accords de Paris.
17:56 On va accueillir les Jeux paritaires avec autant de sportifs que de sportives.
17:59 On aura des délégations de sportifs olympiques et paralympiques d'exception
18:04 avec, je l'espère, beaucoup de médailles françaises.
18:06 Et je vous invite tous à faire 30 minutes chaque jour au moins de sport.
18:11 - Est-ce que...
18:19 Est-ce que Gabriel Attal...
18:22 Est-ce que c'est votre dernier mot ?
18:24 - Oui, c'était même mon premier mot, mais je vais t'arrêter un peu plus longtemps.
18:28 - Est-ce que c'est votre dernier mot ?
18:30 - Oui, je pense.
18:31 - Je me rappelle que vous aviez le choix avec Julien Denormandie.
18:33 - Non.
18:34 - Vous aviez le choix avec M. Lecornu.
18:36 - Non.
18:37 - Et vous auriez pu choisir également Richard Ferrand.
18:40 - Moi, dès le début, je vais vous dire, mon trio, c'était Ferrand, Attal, Lagarde.
18:44 - Oui, mais maintenant, est-ce que...
18:45 - Mais là, je pense que c'est...
18:46 - On peut également parler d'Attal sur les deux derniers jours, c'est pas...
18:49 - Si.
18:50 - Non, bien sûr que si.
18:51 - Non, mais parce que vous étiez dans un coin reculé de France.
18:53 Mais là où ça se passe, on parlait de...
18:56 - La première place du colonel Fabien.
18:58 - On parlait...
18:59 - La télévision passe.
19:00 - Vous avez vu que Pau a perdu contre l'FC Nantes, d'ailleurs.
19:03 - Oui, mais on a fait quand même une très belle première mi-temps.
19:06 - Bon, je le précise, je salue nos amis Nantais.
19:09 Bon, Gabriel Attal, bon, c'est votre dernier mot.
19:11 Nous sommes d'accord.
19:12 - Oui, elle l'est.
19:13 - Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne musique qu'on entende, mais ce n'est pas grave.
19:16 On va marquer une pause.
19:17 - Vous aviez tourné le casque, non ?
19:19 - Ce n'est pas du tout la musique.
19:21 Je ne sais pas ce qu'ils font.
19:23 - C'est pas du tout la musique.
19:26 - On dirait la musique de psychose.
19:27 - Oui, je crois que ce n'est pas du tout la bonne musique.
19:29 Bon, on va marquer une pause et on va parler...
19:33 Il y a Franz Beckenbauer qui est mort et on en parlera dans quelques secondettes.
19:38 - Pas de nomination ce soir, Yoann Ouzaï.
19:43 Je ne sais pas s'il faut l'interpréter ou pas.
19:45 - Ça a forcément une signification politique, évidemment, ça a une signification.
19:48 On n'a jamais vu un Premier ministre ou un Premier ministre sur le départ
19:51 sans être remplacé dans la seconde.
19:53 - Vous êtes sûr ?
19:54 - Vous êtes sûr de ça ?
19:55 - Je ne me permets pas de vérifier.
19:57 - Vous êtes sûr de ça ?
19:58 - Généralement, le communiqué du président de la République dit
20:01 "J'ai accepté la démission du Premier ministre et j'ai chargé un tel de former un nouveau gouvernement".
20:06 - Entre Castex et Borne, à mon avis, il y a eu une...
20:09 - Castex-Borne, je pense qu'il y a eu au moins deux jours.
20:12 - A priori, ce serait le 24e, sauf erreur de ma part, le 24e Premier ministre.
20:16 - On sait qu'on s'efface les indices des autres Premiers ministres.
20:18 - Oui.
20:19 - Michel Debré.
20:20 - George Pompidou.
20:22 - Couvre de Murville, là on a les Premiers ministres du Général Mélenchon.
20:25 - Pierre Messmer.
20:26 - Non, d'abord Jacques Chabondelmas.
20:28 - Pierre Messmer.
20:29 - Pierre Messmer.
20:30 - Jacques Chirac.
20:31 - Jacques Chirac.
20:32 - Raymond Barre.
20:33 - Raymond Barre.
20:34 - Ça fait donc qu'on est déjà à 12.
20:35 - Pierre Moroy.
20:36 - Pierre Moroy.
20:37 - Fabius.
20:38 - Laurent Fabius.
20:39 - Re-Jacques Chirac.
20:40 - Oui.
20:41 - Oui.
20:42 - Il n'y a pas Pierre Bérigouvois, non ?
20:43 - Jacques Chirac est le Premier ministre de la Première Cohabitation.
20:46 - Bérigouvois c'est à 13.
20:47 - Edouard...
20:48 - Non, Michel Rocard.
20:49 - Michel Rocard.
20:50 - Edith Cresson.
20:51 - Edith Cresson, Pierre Bérigouvois, Edouard Balladur.
20:54 Après Edouard Balladur...
20:56 - Le Premier ministre de Jacques Chirac c'est Alain Juppé.
20:59 - Alain Juppé.
21:00 - Pour le meilleur et pour le pire.
21:03 - Alain Juppé.
21:04 - Non, bon.
21:05 - Alain Juppé.
21:06 - Non, bon.
21:07 - Il est 21 ans.
21:08 - On va y aller.
21:09 - Vous ne vous trouvez pas.
21:10 - Mais on ne se trouve pas.
21:11 - Je pense noter les spectateurs.
21:13 - Raffarin, Villepin.
21:14 - Villepin, vous avez...
21:15 - Raffarin, Villepin.
21:16 - Villepin, Raff...
21:17 - Fillon.
21:18 - Vous avez oublié Jospin entre temps.
21:20 - Non, il l'a dit.
21:21 - Il l'a dit, il l'a dit.
21:22 - Fillon, Jean-Marc...
21:23 - En tout cas le 24e.
21:24 - Valls, Cazeneuve.
21:25 - Cazeneuve, oui.
21:26 - Bien sûr.
21:27 - Et puis après les Brebis...
21:28 - Bon, ça serait le plus jeune.
21:30 François Mitterrand avait nommé Laurent Fabius 37 ans et Gabriel Alatà l'aurait 34 ans.
21:36 Pour conclure sur le chapitre politique, à Moscovici...
21:38 - Quand il pète, il n'aime pas.
21:41 - Mais non, pas du tout.
21:42 - Je sais que quelqu'un me prend un peu la lumière.
21:43 - Je vais remettre la musique de...
21:44 - Il n'aime pas tout à fait rien.
21:45 - Mais non, c'était la bonne en plus.
21:47 Marine Lenson avait raison.
21:48 C'est moi qui me suis trompé.
21:49 - Mais il a prêté.
21:50 - Je sais, je sais.
21:51 - Mais non, on ne va pas citer les...
21:52 - Mais pourquoi pas ?
21:53 - Alors, allons-y.
21:54 - Voilà.
21:55 - Les gens qui vont nous regarder, ils vont se dire c'est très étrange ce qu'il se passe.
21:59 Alors, quels sont les premiers ministres de la République ?
22:05 - Pas trop chaud, non ?
22:06 - Non.
22:07 - Non, sérieusement, Pierre Moscovici, moi je suis très choqué de ça.
22:11 Franchement, je suis extrêmement choqué.
22:13 Laurent Wauquiez dit qu'il doit démissionner.
22:15 Bah oui, quand tu bafoues...
22:17 - Excessivement insensible.
22:19 - Quand tu bafoues...
22:20 - Mais l'article 40...
22:22 - Tu vas dire ça, comment tu dis ?
22:25 - Ça ne vous ennuie pas que...
22:26 - Non mais si vous voulez, il n'y a pas de souci.
22:29 - Je comprends bien.
22:30 - Article 47.2 de la Constitution...
22:31 Vous avez pris la confiance, hein ?
22:32 Article 47.2 de la Constitution de la Ve République.
22:35 "La Cour des Comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement."
22:38 "Elle assiste le Parlement et le gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finance et de l'application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l'évaluation des politiques publiques."
22:45 "On apprend que Pierre Moscovici, je ne sais pourquoi, corrette-on dit si la Cour des Comptes avait publié son rapport entre la motion de rejet et la CMP en torse à la séparation des pouvoirs, pression sur le Parlement souverain, prise de position politique indu, il faut savoir raison garder."
22:59 Il se trouve qu'en plus ce rapport allait dans le sens, d'une certaine manière, d'une plus grande dureté des lois.
23:04 Si ce rapport n'allait pas dans le même sens, j'aurais aimé savoir ce qu'aurait fait M. Moscovici.
23:09 Je trouve ça extrêmement étrange et puis il y a une forme d'arrogance.
23:13 Il a dit "mais moi je fais ce que je veux", il a dit "mais moi si je veux pas le publier, je le publie pas".
23:16 Mais enfin c'est invraisemblable.
23:18 Il a accusé les excités qui...
23:20 Mais enfin c'est invraisemblable.
23:22 Je trouve qu'effectivement le problème...
23:24 Il fait semblant qu'il a dévoyé le passage même de son institution, qui est d'éclairer les travaux du Parlement...
23:31 - Bien sûr. - Avec des rapports qui sont là pour les aiguiller dans le vote.
23:36 Or on sait bien qu'il y avait une énorme confusion pour le vote de cette loi, on va pas revenir dessus,
23:40 et qu'il a manqué peut-être des éléments d'information et c'était la Cour des Comptes de livrer ces éléments d'information.
23:46 - Mais le rapport de la Cour des Comptes, Rachida Dati, sont faits pour éclairer le débat public.
23:50 Pierre Moscovici a utilisé son pouvoir personnel pour priver le Parlement d'éléments factuels,
23:55 pour légiférer sur l'immigration cet acte antidémocratique, traduit, sans mépris du peuple et des élus, dehors !
24:02 - Je suis d'accord. - Je suis désolé de vous le dire, mais dehors !
24:05 - Tout à fait d'accord. - Dehors !
24:07 - Pierre Moscovici... - C'est un scandale en fait !
24:09 - C'est un scandale ! - Je suis d'accord.
24:11 - Ça s'appelle un scandale d'Etat ! - Vous avez raison.
24:13 - Il a fait de la politique à l'heure. - Je suis désolé de vous le dire, mais c'est un scandale d'Etat.
24:15 - C'est hyper choquant au limite ! - Mais enfin c'est la 5ème République !
24:17 - C'est hyper choquant ! - C'est rien de ça !
24:19 - Dehors ! - Et ça n'est pas choquant d'envoyer au Conseil Constitutionnel un texte dont on sait qu'il est frappé d'un constitutionnalité sur trois fois !
24:26 - Vous n'en savez rien et on verra après. - Ah si, c'est pas choquant ça !
24:28 - Mais ça n'a rien à voir, d'abord on veut se dire... - Mais si, rien ne va !
24:31 - Je vous dis ! - Et en plus le rapport...
24:33 - Rachida Datti a raison ! - ... sur l'immigration irrégulière, alors que le texte de loi ne porte pas sur ça.
24:37 - Rachida Datti... En fait la vérité, c'est que comme le disait Philippe Guivert ce matin, le surmoi de M. Moscovici,
24:43 qui effectivement n'a pas pris en compte depuis 40 ans lui et ses amis le problème de l'immigration,
24:48 le surmoi l'empêche de simplement publier un rapport qui va dans le sens de tout ce que...
24:54 - Mais c'est pas un scandale d'État ! - Ah bah quoi ? Quand t'es au Président de la Cour des Comptes ?
24:58 - Bah moi je trouve que c'est un scandale... - Et l'exécutif a demandé quoi ?
25:01 - Mais non, on est président de la Cour des Comptes ! - Mais non mais la réalité c'est qu'il a fait de la politique,
25:05 alors qu'à la tête de cette institution on ne devrait pas faire de politique, point !
25:09 - Alors donc c'est une faute majeure, c'est au minimum une faute majeure.
25:13 Il a fait de la politique, il a voulu intervenir dans le débat politique, il n'a pas le droit de le faire, c'est une grosse erreur.
25:18 - C'est plus que ça, c'est idéologique. C'est plus que ça. Il y a une double forfaiture.
25:25 - Le mot est lancé. - Chaque mot étant pesé.
25:29 Vous avez d'abord un président de la République qui en connaissance de cause, selon lui,
25:33 sait qu'il y a des dispositions qui sont inconstitutionnelles.
25:39 Son camp insiste pour que ça soit voté, à la suite d'une négociation avec la droite.
25:47 Et dès qu'elles sont votées, on le dirige directement vers le Conseil constitutionnel.
25:53 Ça s'appelle une forfaiture. Et la deuxième forfaiture, pour des raisons idéologiques,
25:58 parce qu'effectivement le rapport de bon niveau de la Cour des comptes allait dans le sens d'un durcissement des lois migratoires,
26:07 on attend effectivement que les conciliabules soient terminées.
26:11 Vous me trouvez trop long ? - Non.
26:13 - C'est Gaston Bonnerville, le sort de ce corps.
26:17 - Pour pouvoir déposer le rapport. Moi je compte deux forfaitures. Pardon.
26:22 - Il a raison. - Bon, dans l'actualité du jour.
26:26 - Alors ça, c'est à toutes les gens de ma génération qui avaient 10 ans en 1974.
26:32 Ce soir, ils vont un peu pleurer. Parce que Franz Beckenbauer, déjà ce nom que nous aimions dire,
26:38 Franz Beckenbauer, il y avait quelque chose d'aristocratique.
26:42 Franz Beckenbauer, qui a révolutionné le poste de libéraux de l'Allemagne,
26:49 Allemagne de l'Ouest à l'époque, avec cette image célébrissime. Ça c'est un quart de finale entre l'Allemagne et l'Italie.
26:56 C'est à Mexico, durant la Coupe du monde au Mexique. Il est blessé, il va jouer le bras en écharpe.
27:02 - Il a quelle année là ? - 1970. Il était de 45. C'est un homme qui est né en 45.
27:07 Donc il avait 25 ans, il était beau. C'était un libéraux. Là il est champion du monde.
27:13 Il va battre les Pays-Bas en 1974, alors que les Pays-Bas de Cruyff sont ultra favoris.
27:20 Beckenbauer est mort, Cruyff est mort, Maradona est mort, Pelé est mort.
27:26 Ce sont des grands joueurs, évidemment, assez jeunes d'ailleurs. Il était de 1945. C'est un homme jeune, Beckenbauer.
27:32 - Jeune. - En tout cas, qui n'était pas dans la vieillesse, disons-le. 78 ans aujourd'hui.
27:41 Et il avait une particularité, c'est qu'il avait gagné la Coupe du monde comme joueur et comme entraîneur.
27:48 Il y avait trois noms, trois noms simplement, qui ont gagné la Coupe du monde.
27:52 Zagallo, qui est mort hier, Brésilien, Didier Deschamps et Beckenbauer.
27:59 Il n'y en a plus qu'un aujourd'hui. Le seul qui a gagné la Coupe du monde comme joueur et comme entraîneur, c'est Didier Deschamps.
28:05 Alors je vous regarde parce que je parle chinois pour vous, le barlon, vous savez à peine qu'il est rond.
28:09 - Oui, mais je fais semblant de m'intéresser.
28:11 - Donc voilà, et je pense que Beckenbauer en plus, il a une histoire personnelle avec la France, d'abord parce qu'il a entraîné l'Olympique de Marseille avec Bernard Tapie.
28:19 Et puis il y a cette image, vous reconnaissez Christian Lepage, Jean-Michel Larké, Farizon.
28:24 Et c'est la fameuse finale des Potos Carrés de Glasgow en 1976.
28:32 - Ça a été le Bayern.
28:33 - Lorsque le Bayern avait gagné 1-0, sur une erreur d'arbitrage de monsieur Palotai, dont on n'a jamais oublié, évidemment, le nom.
28:44 Et Franz Beckenbauer, vous le voyez ici, ça je pense que c'est la finale, la fameuse finale Bayern-Atletico de Madrid.
28:52 Et ça, c'est Bernard Tapie, évidemment, qui avait d'ailleurs, oui, il l'avait viré, il avait viré Beckenbauer au bout de quelques jours.
29:01 Et il disait partout, Beckenbauer a surtout progressé au golf à Marseille, ce qui n'était pas très charitable.
29:08 Écoutons Jean-Pierre Papin, tiens.
29:10 - Il avait la classe, il avait la classe, et sur le terrain et en dehors, tous les mots qu'il disait, c'était toujours pesé.
29:20 Voilà, nous, quand il est arrivé à l'OM, on était tous très fiers d'avoir ce coach-là, parce que champion du monde de joueurs, champion du monde d'entraîneurs, c'est une grande fierté.
29:32 Malheureusement, ça n'a pas duré longtemps, mais bon, voilà, la personne elle-même était juste fantastique.
29:38 Non, mais l'avoir côtoyé, c'est déjà juste magnifique. Après, ça n'a pas marché à l'OM, parce que quand on a cette prestance-là, on n'est pas prêt à accepter tout ce qui peut se passer.
29:52 Mais l'avoir eu déjà en tant qu'entraîneur, c'est magnifique. Et moi, je l'ai eu à Munich après, donc ce n'était pas encore différent.
29:58 - Je salue Franck Leboeuf qui nous écoute, champion du monde, et qui dit "l'homme à l'extérieur du pied droit, magique, mon idole".
30:04 Et c'est vrai que Beckenbauer, c'était une idole pour beaucoup de jeunes gens.
30:08 Dans l'actualité, Delon, vous avez sans doute entendu ce témoignage, cet enregistrement où on entend Anushka parler à son père,
30:21 enregistrement qui a été posté par Alain-Fabien Delon. Si vous ne l'avez pas entendu, je vous propose d'écouter quelques secondes.
30:28 Ça se passe à Dushi et Anushka parle à son père.
30:33 - On est en train de m'enterrer et toi, on est en train de te prendre pour un débile.
30:37 - Je sais, papa. - Il faut que tu te méfies, surtout.
30:43 - Un débile, toi ? - Ah ouais, une conne.
30:47 - Une fille qui manipule son père ? - Bah ouais, mais papa, il va peut-être falloir dire un truc.
30:54 - Parce que là, le piège, il va se refermer sur toi, là.
30:59 - Ah oui ? Je vais en prendre dans la gueule, quoi. On te défonce ?
31:04 - Sur BFM TV ? - Sur BFM.
31:08 - Sur BFM. BFM TV, c'est une news.
31:14 - Que je te manipule, que t'es gâteux, que Anthony va te mettre sous Twitter.
31:20 C'est vrai qu'elle parle vivement peut-être à son père et on comprend que son père n'est pas capable de recevoir les infos qu'elle donne.
31:26 Mais manifestement, pas dans cet état-là. Et lorsqu'elle disait sur le plateau de TF1 que son père lisait tout, comprenait tout,
31:34 on peut mettre en doute cela. D'autant qu'un procureur a parlé d'un discernement aboli.
31:40 Alors je ne sais pas, l'avocat que vous êtes, comment vous réagissez ?
31:43 - Je trouve ça très moche, très triste, très triste pour l'ensemble de la famille, pour la conception de la famille que j'ai.
31:53 Franchement, un regard extérieur, elle parle, elle peut forcer le ton parce que peut-être qu'il n'entend pas.
32:00 Personne ne prétend de toute manière qu'il a une lucidité extraordinaire.
32:05 Et quant au procureur, tant que vous n'avez pas une expertise en France qui nous dit,
32:10 c'est parce que vous avez plusieurs degrés dans la vieillesse, on a bien compris, il est digne d'une curatelle.
32:17 Il n'y a pas de doute, mais vous avez des vieilles personnes.
32:20 - Oui, mais ça change tout une curatelle.
32:21 - Vous avez des vieilles personnes qui ont encore une assez bonne tête, qui sont sous curatelle, ce n'est pas dramatique une curatelle.
32:27 Donc ce que je veux dire, pardon de ne pas...
32:29 - Ça mérite peut-être même une tutelle.
32:31 - Pardon de ne pas, dans l'état actuel de tout ce que j'ai entendu, vraiment pardon de ne pas vouloir trancher. C'est tout.
32:38 - Ce qui me frappe, c'est que Anoushka est la seule à défendre cette version, sa version.
32:46 Et que au moins les deux avocats d'Alain Delon et les deux frères, son demi-frère et son frère de père et de mère,
32:54 sont sur une vue des choses diamétralement opposées.
32:58 Ça compte quand même.
33:00 Et quand on entend que le procureur de la République va recevoir cette semaine,
33:04 je peux vous l'annoncer, des enfants et des personnes qui travaillent autour d'Alain Delon,
33:08 pour savoir quelle protection judiciaire on lui accorde...
33:12 - Ça c'est une information que vous donnez.
33:14 - Ça va commencer aujourd'hui et ça va s'étaler jusqu'à mercredi.
33:16 - Donc le procureur va recevoir tout le monde en même temps ?
33:18 - Il va recevoir un par un. C'est très classique.
33:21 Les gens qui ont accès à la personne, comment ça se passe, dans quel état... Témoigné.
33:26 Et donc il prendra une décision assez vite.
33:28 Peut-être d'ici la fin de la semaine, en tout cas la semaine prochaine.
33:32 Donc ça va être le rebondissement ultime.
33:34 Est-ce que ça va être une sauvegarde de justice ?
33:36 - Mais quand on dit la procédure sous tutelle, qui à ce moment-là ?
33:40 - Ça peut être un membre de la famille, un enfant.
33:42 Là, visiblement, étant donné la situation, c'est compliqué.
33:45 Ça va être certainement un administrateur judiciaire.
33:47 Je parle sous le contrôle...
33:48 Parce que là, vu le degré de ressentiment, et encore je pèse mes mots au sein de la famille...
33:52 - Donc ça veut dire quoi ?
33:54 Que tout l'argent est géré par quelqu'un d'extérieur à la famille ?
33:58 - À ce moment-là, oui. C'est pas simplement l'argent.
34:00 C'est les actes d'Alain Delon devront être contresignés, devront être...
34:06 - Mais la vie quotidienne ?
34:08 - Oui, la vie quotidienne est gérée par quelqu'un d'extérieur à la famille.
34:12 C'est-à-dire que s'il faut payer, par exemple, une assistance...
34:15 - C'est déjà quelqu'un qui fait sa place, ça c'est autre chose.
34:18 Si demain matin, il veut refaire son testament, il ne pourra plus le refaire.
34:21 Si demain matin, il veut vendre...
34:22 - Vous n'avez pas compris, mais est-ce que c'est géré par quelque chose de juridique ?
34:26 - Si c'est un administrateur judiciaire, et il y a toute chance que ce soit ça,
34:30 parce qu'on ne va pas donner à un enfant la tutelle ou la curatelle de son père,
34:34 ça va être un peu lourd.
34:35 Il y aura une procédure à suivre.
34:38 - Si des décisions sont à prendre sur les sociétés, Anoushka ne pourra plus avoir son...
34:43 - C'est-à-dire que la famille...
34:44 - C'est-à-dire que vraisemblablement, il pourrait bien y avoir un administrateur judiciaire
34:47 pour la société qui pourrait être différent de celui d'un maître de l'ENF.
34:51 - Je confirme, je voulais vous faire écouter la société.
34:54 - Qui est différente.
34:56 - Et il y a d'autre part tout un degré entre une curatelle et une tutelle.
34:59 Si l'expert considère qu'il a quand même encore un peu sa tête,
35:04 il pourrait lui-même décider qui on doit payer par exemple,
35:09 à charge du curateur ou du tuteur de faire le chèque.
35:13 - Voilà, exactement.
35:14 - Vous voyez ?
35:15 - Exactement.
35:16 - Bon, je voulais vous faire écouter pour refermer le chapitre Delon,
35:20 c'est Darius Rochemin, lorsqu'il n'était pas encore en France d'ailleurs, sur une télé suisse,
35:23 lorsqu'il interroge Alain Delon et lui demande où il veut mourir.
35:27 Écoutez.
35:29 - Est-ce que c'est vrai que quand vous mourrez, vous voulez être enterré là, vers vos chiens ?
35:33 - Bah, si vous me demandez là, à la télévision, je vais bien vous le dire.
35:36 Oui, dans ma propriété, j'ai un cimetière, j'ai 45 chiens,
35:39 chiens de toute ma vie, les couples sont ensemble.
35:42 Et au milieu d'eux, de ce cimetière, j'ai fait construire une chapelle,
35:45 très belle chapelle, où il y a 6 places, et où je serai moi, enterré là, voilà, au milieu de mes chiens.
35:52 Après, me rejoindra qui veut.
35:55 - C'est clair.
35:57 - C'était il y a 11 ans.
35:58 - C'est clair.
35:59 - Et il n'a jamais eu l'intention de te faire enterrer ailleurs qu'à Duchy.
36:04 - Et puis il veut mourir à Duchy, c'est ce que dit Anthony Delon.
36:06 - Bien sûr.
36:08 - Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet ce soir.
36:11 Je salue Michel Mézy, autre figure importante du football français.
36:15 - Montpellier.
36:17 - Montpellier, Nîmes.
36:18 Et surtout, qui me dit que la photo qu'on a montrée serait de 1966.
36:21 - Oui, on m'a dit la même chose, je vais vous dire exactement ce que c'est.
36:24 - Alors ça, c'est étrange.
36:25 Cette photo serait en soi de 1966.
36:27 - Je vais vous dire exactement, parce que quelqu'un qui connaît bien le football m'a écrit.
36:29 - Je me suis trompé alors.
36:31 - C'est une photo de Franz Becker-Boher en demi-finale à Mexico en 1970.
36:35 - Oui, c'est ce que j'ai dit.
36:37 - Non, l'autre, celle que vous avez.
36:39 C'est pas la photo au Mondial.
36:41 - Non, c'est ce que j'ai dit.
36:43 D'abord, c'est la finale Allemagne-Italie.
36:45 Mais Michel Mézy me dit que ça serait 1966.
36:47 Bon, écoutez.
36:49 Je pense que c'est Mexico.
36:51 Dans l'actualité, et ça, vraiment, ça nous intéresse grandement,
36:57 c'est le niveau de culture générale des jeunes lycéens collégiens.
37:05 Et vous avez peut-être vu ce qui s'est passé avec des lacunes qui sont alarmantes.
37:13 C'est un nouveau bilan inquiétant.
37:15 Dans un sondage hier, la Tribune Dimanche nous révèle que
37:19 les connaissances historiques des 15-25 ans,
37:22 35% des jeunes ne savent pas dater la Révolution française.
37:25 35% !
37:27 - Et la Révolution française, c'est quand même la date la plus connue du monde.
37:30 - C'est ce qu'il vient de dire.
37:32 - Non, mais c'est ce que je viens de dire.
37:34 - 35%, le plus étonnant.
37:36 C'est la date la plus connue au monde.
37:38 - Oui, c'est ce qu'il vient de dire.
37:40 - Oui, mais vous insistez sur 35% ?
37:42 - Mais vous insistez !
37:44 - 59% !
37:46 - Oui, c'est ça, mais ils n'ont pas fait de théâtre.
37:48 - Vous prenez quelque chose à vos émissions en ce moment ?
37:52 - Ah bah oui !
37:54 - 59% des jeunes, 59% des jeunes,
37:58 et là vous allez voir, on va même commencer par ça,
38:01 je le dis à Marine Lanson, ne savent pas ce qu'est la rafle du Veldiv.
38:05 Et ils ne comprennent même pas, je ne sais même pas s'ils savent ce que c'est qu'une rafle,
38:08 mais le mot Veldiv, qui était donc le hallowedrome d'hiver,
38:13 dans le 15ème arrondissement,
38:15 là où effectivement les juifs ont été emmenés par la police française un matin
38:19 avant de partir de la France,
38:21 ils ne savent même pas à quoi ça correspond.
38:24 Écoutez cela, moi je trouve ça effrayant,
38:26 écoutez ce micro-trottoir devant un lycée parisien du 16ème arrondissement,
38:31 donc a priori là où c'est pas le lycée le plus en difficulté sur le plan social,
38:38 disons-le, écoutez.
38:40 - La rafle du Veldiv, je ne sais pas.
38:42 - La rafle du quoi ?
38:44 - La rafle du Veldiv, ça je ne sais pas.
38:47 - La rafle du Vendiv, je ne saurais pas vous dire.
38:51 - La rafle du Veldiv, c'est les nazis qui ont tué plein de juifs en 1939.
39:00 - La rafle du Veldiv, c'est peut-être un événement qui s'est passé pendant la première guerre mondiale.
39:06 - Pour moi la rafle du Veldiv, c'est pendant la révolution russe, un coup d'État.
39:13 - La rafle du... c'est quoi ? Meldiv ?
39:17 - La rafle du Veldiv.
39:18 - La rafle du...
39:20 - La rafle du Veldiv.
39:22 - La rafle du Veldiv ?
39:24 - Vous savez ce que c'est ?
39:25 - Je ne connais pas, je ne sais pas ce que c'est.
39:26 - Aucune idée ?
39:27 - Non, aucune idée, jamais entendu parler de ça.
39:30 - Redites-le moi.
39:31 - La rafle du...
39:33 - Veldiv.
39:34 - Veldiv, la rafle du Veldiv, je ne connais pas.
39:36 - Si je vous dis la Shoah ?
39:41 - Je ne pense pas que j'ai déjà entendu parler non plus.
39:44 - Non mais ces jeunes gens vont être au pouvoir dans les entreprises, avec un niveau de culture générale abyssal.
39:52 - Ce n'est pas de la culture générale, c'est au-delà de ça, ce n'est pas seulement de la culture générale.
39:56 - Pas connaître la rafle du Veldiv, pas avoir en tête la date de la révolution française, ça va au-delà de la culture générale.
40:07 - C'est quoi ?
40:09 - Si.
40:10 - Je ne saurais même pas le définir, mais ça va au-delà de ça.
40:13 - C'est constitutif de ce qu'on est.
40:14 - Exactement, c'est constitutif de ce qu'on est, c'est ce qui fait qu'on est un pays, qu'on est la France.
40:19 - L'enquête dit autre chose, plus la fréquentation des livres, l'acte de lecture est important chez ces jeunes,
40:24 et plus la culture générale s'élève, moins la part passée sur les écrans et sur le zapping permanent est élevée,
40:32 et plus un jeune être peut se cultiver.
40:36 - Je pense que la Shoah...
40:37 - J'y crois beaucoup à ça.
40:38 - ... sur le Shoah et le Veldiv.
40:39 - On a la triple peine.
40:41 On a d'abord le classement bizarre, l'échec total de l'éducation nationale,
40:47 qui a été gouvernée par des syndicats très politiques,
40:51 et on est en bas du classement, on a ça.
40:55 On a effectivement le fait qu'ils n'ouvrent plus des livres, ils sont sur leur truc.
40:59 Et troisièmement, comme si ça ne suffisait pas pour la Shoah et le Veldiv,
41:03 alors que la génération précédente, etc., on parlait beaucoup du nazisme,
41:08 mais parfois même trop, là, les professeurs s'auto-censurent.
41:14 Alors peut-être pas dans le 16e maillard, ils s'auto-censurent, ils ne veulent pas avoir d'ennuis.
41:18 Ils ne veulent pas qu'on leur...
41:20 Je peux vous dire que dans le 9.3, ils ne vont pas parler de la Shoah.
41:23 Ils n'ont pas envie d'avoir un problème, on leur ressort autre chose.
41:27 - La révolution française.
41:28 - Alors non, mais alors...
41:29 - Oui.
41:30 - Là, effectivement, c'est la double peine, c'est...
41:32 Vous avez l'échec de l'éducation nationale...
41:34 - C'est frayant.
41:35 - Les pascals.
41:36 - Oui, d'abord, Ralf, il ne comprend pas le mot, il dit Ralph,
41:38 et il pense que c'est Ralph du Maldive.
41:41 - Mais Pascal, vous vous rendez compte ?
41:43 Quand on ne sait pas ce qu'est le Veldiv, quand on ne sait pas ce qu'est la Shoah,
41:46 comment voulez-vous comprendre l'antisémitisme d'aujourd'hui ?
41:48 Comment voulez-vous comprendre la construction d'Israël et ce qui se passe en ce moment ?
41:52 Et ce sont ces jeunes-là qui protestent, qui vont dans des manifestations,
41:56 alors qu'ils ne savent même pas de quoi ils parlent ?
41:59 C'est ça qui est consternant.
42:00 - Mais vous savez qu'aux États-Unis...
42:01 - C'est effrayant.
42:02 - Je ne suis pas sûr qu'ils soient...
42:03 - Aux États-Unis.
42:04 - C'est effrayant.
42:06 - Comment voulez-vous comprendre le monde d'aujourd'hui
42:07 quand on n'a pas entendu parler de ça ?
42:09 - Dans les universités américaines.
42:11 - Ce n'est pas arrivé complètement par hasard.
42:13 On a organisé le fait que les gens ne sachent plus aujourd'hui tout ça.
42:16 On a organisé, les pédagogistes ont pris le pouvoir à l'école,
42:18 vous n'arrêtez pas de le dire, mais c'est vrai, ça a des conséquences concrètes.
42:21 La chronologie n'existe plus, ou en tout cas pas assez,
42:23 donc c'est impossible de se repérer dans l'histoire.
42:26 Et on a abandonné certaines parties de l'enseignement de l'histoire
42:29 pour s'ouvrir à autre chose.
42:31 Le monde, etc.
42:32 - Il ne fallait plus parler de l'histoire de France.
42:33 - Les causes ont des conséquences.
42:35 - J'ai enseigné depuis une dizaine d'années.
42:37 - Jérôme Béglé.
42:38 - Oui, mais c'était il y a longtemps.
42:40 - Non, mais j'apprenais la chronologie.
42:41 - C'est une génération, ils ont 15 ans.
42:42 - C'est plus la même.
42:43 - C'est plus obligatoire.
42:44 - Quand est-ce que vous avez enseigné ?
42:45 - De 90 à 2000.
42:47 - Non, mais c'est il y a 25 ans.
42:49 - Pardon de...
42:50 - Pardonnez-moi, mais ça n'a rien à voir.
42:52 - Oui, mais je parle de cette...
42:53 - Monsieur d'Artigolles, les historiens bien en cours médiatique, façon boucheron,
42:58 ont refusé, par exemple, le musée d'histoire de France.
43:02 L'histoire de France, c'est un mot, c'est un mot d'une certaine manière, c'est un gros mot.
43:06 Donc comment voulez-vous...
43:07 - Sortez-vous simplement de l'idée que depuis 40 ans, les profs d'histoire n'enseignent pas la chronologie.
43:11 - Non, depuis 40 ans, les pédagogistes ont pris le pouvoir et progressivement, on en est arrivé à cette situation.
43:15 - Non, mais je vous assure, c'est effrayant parce que...
43:17 - Mais je suis effrayé.
43:18 - Effectivement, si tout le monde est un culte dans la société de demain, ça ne se verra même plus, j'ai envie de dire.
43:24 - Mince.
43:25 - Tout ça disparaît.
43:26 - C'est effrayant.
43:27 - Je mettrais un tout petit débat là, une chose, c'est qu'aujourd'hui, l'accès aux livres n'a jamais été aussi facilité.
43:31 J'ai jamais eu autant de bibliothèques municipales, de bibliothèques privées, de bibliothèques dans les écoles.
43:36 Après, on peut dire qu'elles ne choisissent pas les bons livres, mais il n'a jamais été aussi simple de lire pour pas cher.
43:42 Alors que de notre temps, l'achat d'un livre, c'était compliqué.
43:45 - Mais Jérôme, c'est le grand paradoxe.
43:47 On imaginait qu'avec la société numérique, les gens et Internet seraient ou plus cultivés ou plus intelligents ou plus tout ce que vous voulez.
43:55 Et à l'arrivée, c'est le contraire.
43:56 - Oui, alors pourtant, vous tapez Révolution française, vous avez sur Wikipédia, pardon de le citer, des choses qui sont assez intéressantes.
44:03 Donc, c'est vrai que le paradoxe, c'est que ça n'a jamais été aussi facile, aussi peu cher.
44:07 Et pourtant, on n'y va pas.
44:08 - Et vous tapez Shoah et vous avez aussi tout un tas de fake news, des gens qui prétendent que la Shoah n'a jamais existé, etc.
44:14 Et des jeunes qui croient cela.
44:15 Internet, c'est aussi cela.
44:17 - Vous tapez Wikipédia, Shoah, je ne dis pas que l'alpha et l'oméga, tout.
44:20 Mais il y a des choses intéressantes.
44:22 - Mais qu'est-ce qu'on fait alors ?
44:23 - Vous savez que les jeunes de 15 à 24 ans qui ne lisent pas de livres, il y en a 32%.
44:28 C'est-à-dire qu'un élève, un jeune sur trois de 15 à 24 ans, ne lit pas un livre.
44:34 C'est-à-dire ni un roman, ni un essai, ni je ne sais quoi.
44:37 - Il n'y a qu'un livre prescrit par les professeurs.
44:39 - Ils ne le lisent pas, je pense qu'ils ne lisent pas.
44:44 - On en parle, mais souvent dans nos propres entourages.
44:47 Est-ce que les jeunes autour de nous lisent ?
44:52 - À commencer par nous.
44:54 - À commencer par nous.
44:55 - Oui, nous, nous, individuellement.
44:57 - Nous, on lit. On est la génération qui lisont.
45:00 - Oui, nous, oui.
45:01 - Alors on ne lit pas.
45:02 - Est-ce que nos enfants lisent ?
45:03 - Je vais vous raconter un détail.
45:05 Les trois filles de M. Geoffroy, le jeune à côté de moi, que j'ai croisées,
45:09 elles avaient tous les trois des livres.
45:12 Et quand je leur ai demandé si elles avaient le droit de jouer avec les...
45:15 Non, seulement chez papy.
45:17 C'est une question d'éducation. Oui ou non ?
45:19 - Elles ont quel âge, vos filles ?
45:20 - Elles ont 11 ans, 9 ans et 6 ans.
45:23 - Et vous les obligez à quoi ? Vous les lisez ?
45:25 Vous leur apprenez le...
45:26 - Elles sont contentes de lire.
45:27 - Vous leur apprenez le plaisir de la lecture.
45:30 Bon, à Grenoble, une pièce de théâtre qui faisait polémique,
45:34 soutenue par la mairie de Grenoble.
45:35 Vous avez vu ça, "Copains d'en bas".
45:37 C'est le titre de cette représentation dont on apprend de vivre avec des gens
45:40 qui sont en bas et qui font du deal.
45:42 Et des points de deal.
45:43 Et c'est soutenu par la mairie de Grenoble.
45:45 Vous voulez voir le sujet ?
45:46 - Non.
45:47 - Vous voulez pas voir le sujet ?
45:48 Vous allez le voir quand même, parce que ça peut vous faire sourire.
45:51 - Qu'est-ce qu'ils ont demandé ?
45:52 - Grenoble !
45:53 - Peut-être qu'ils ont des livres.
45:54 - Grenoble, chez Monsieur Piolle.
45:55 - Peut-être qu'ils ont des livres.
45:56 - Non mais écoutez, franchement...
45:57 - C'est quoi ça ?
45:58 - Vous allez voir.
45:59 Selon le magazine municipal de la ville de Grenoble,
46:01 ce spectacle vise à dessiner une vérité autre que celle souvent entendue dans les médias.
46:07 Ah oui, effectivement, c'est...
46:08 Apprends à vivre avec un point de deal en bas de chez toi.
46:11 Moi, je veux bien que ce soit...
46:12 C'est effectivement assez différent.
46:14 C'est du bon.
46:15 Et c'est la mairie de Grenoble qui sponsorise.
46:17 - Vous êtes sûr que c'est vraiment...
46:18 - Bah écoutez, regardez le sujet de Monsieur Dos Santos.
46:21 Une pièce de théâtre qui prône la mixité sociale.
46:25 Voici les copains d'en bas, en immersion dans la cité d'Emmanuélia.
46:29 L'histoire, celle d'un couple de trentenaires qui décident d'aller vivre l'expérience en HLM.
46:34 Leurs voisins, Kenny, Maman Malgache, Jamel le rappeur,
46:37 Béchir Lépissier, mais aussi Casquette et Barbichette.
46:41 Deux dealers qui squattent la cage d'escalier et dont la présence dans le scénario
46:45 agace le porte-parole du groupe d'opposition à Grenoble.
46:48 - En fait, c'est une provocation supplémentaire des verts qui sont à la tête de la mairie de Grenoble.
46:53 Parce que les habitants, ce qu'ils attendent, c'est pas qu'on leur explique comment vivre avec les dealers,
46:57 comment s'habituer à leur présence.
46:59 C'est qu'on mette en œuvre des moyens pour faire en sorte qu'il y ait moins de points de deal
47:04 et une moins forte emprise du deal sur leur vie quotidienne parce que ça leur pourrit la vie.
47:09 - Problème majeur, cette pièce de théâtre a été financée en partie avec l'argent public.
47:13 Une aide de la communauté de communes du Grésivaudan dans l'Isère pour sensibiliser
47:17 notamment les plus jeunes au danger de la drogue.
47:20 En parallèle, la municipalité a ajouté un bandeau sur l'affiche
47:24 "Comment vivre à proximité au quotidien d'un point de deal".
47:27 Des choix incompréhensibles pour cette élue de l'opposition.
47:30 - Avec la municipalité, mais malheureusement, je pense que sur ce sujet comme sur les autres sujets,
47:36 en fait, la municipalité n'entend rien.
47:40 Ils sont dans leur dogme que la réalité doit se plier à leurs idéologies.
47:47 Cette pièce qui se vante de raconter une vérité autre que celle entendue dans les médias
47:52 se jouera pour la première fois ce mardi à Grenoble en présence du maire Éric Piolle.
47:57 - Il arrive à m'épater encore.
47:59 - Oui, ça veut dire que c'est original.
48:02 - Pourtant, il est déjà allé très loin.
48:04 - Ah oui, je vais dire.
48:06 - Oui, c'est maladroit.
48:08 - Oui, c'est maladroit.
48:10 - Moi, je serai grenoblois, je verrai mon argent qui irait financer ça.
48:14 - Je veux dire, mais ça vous fait rire.
48:16 - Non, je pense que...
48:18 - Je veux dire, les maires, c'est des gens qui les ont élus.
48:23 - En plus, lui a été réélu.
48:25 - Mais bien sûr, oui.
48:27 Tant mieux, si les gens veulent cette société-là, nous, on ira planter nos choux.
48:31 - Donc, les premières fois, c'est plus heureux ?
48:33 - Oui, bien sûr. Pourquoi pas ?
48:36 - Il n'y a plus rien à dire.
48:38 - Moi, j'attends les résultats des prochains municipales à Goudenbleu et Nantes.
48:41 - Alors, ça a fait parler les photos que j'ai données.
48:45 Alors, la photo était bien de 70, celle de Beckenbauer, on peut la revoir.
48:50 C'est une photo de Franz Beckenbauer, 70.
48:53 C'est bien la demi-finale ou la quarte finale de Mexico, plus exactement, et Allemagne-Italie.
48:58 En revanche, une autre photo, j'ai dit que c'était la finale de Glasgow,
49:01 et en fait, c'était la demi-finale, 74-75.
49:04 Ça, c'est la demi-finale, c'est pas la finale de Glasgow,
49:08 parce que les Verts avaient rencontré en 74-75,
49:12 en 75, plus exactement, en demi-finale 1975,
49:15 les Verts avaient déjà rencontré le Bayern et avaient été éliminés en demi-finale.
49:20 Parce que c'était l'époque où le football se jouait à 11,
49:24 et à la fin, c'était toujours les Allemands qui gagnaient.
49:26 Ça avait été vrai en 75, ça avait été vrai en 76, ça avait été vrai en 82.
49:30 - Madame, monsieur, bonsoir.
49:32 - Vous n'êtes plus à 11 maintenant.
49:35 - Le football se joue toujours à 11.
49:38 - Vous n'aimez pas recevoir des messages qui...
49:40 - Mais non, mais j'essaye d'être la rigueur, monsieur.
49:42 - La rigueur. - La rigueur.
49:44 Et maintenant, le football se joue à 11, et c'est Didier Deschamps qui gagne tout le temps.
49:47 Monsieur Benkemoun. - Bonsoir.
49:50 - Comment... Oh là là. Comment ça va ? - Ça va bien.
49:53 - Bon, vous n'aurez pas le Premier ministre.
49:55 Vous n'avez plus de Premier ministre, ce soir, dans votre émission.
49:58 - Vous l'avez donné. - Et vous n'avez pas le nouveau.
50:00 - Qui a un doute sur l'homme qui remplacera...
50:03 - Tant que ça n'a pas fait... - S'il vous plaît, s'il vous plaît.
50:05 - S'il vous plaît, s'il vous plaît. - S'il vous plaît, s'il vous plaît.
50:06 - Oui, là, on peut... Vous voulez réécouter notre petite musique, ou pas ?
50:10 - J'ai tout écouté. J'aime bien votre petite musique.
50:13 Moi, ce qui m'intéresse, ce soir, c'est le sondage dont vous avez parlé.
50:15 - Qui veut gagner Matignon ? - Mais votre sondage est le plus intéressant.
50:18 - Lequel ? - Le sondage sur la nullité des petits Français.
50:20 - Ah ben. - Ça, c'est intéressant.
50:22 Parce que vous n'avez pas tout détaillé.
50:23 Et parmi les données, il y a un jeune sur deux qui estime qu'on ne peut pas critiquer les religions.
50:28 On ne peut pas critiquer les religions.
50:30 Et donc, ça, on met tout ça dans la perspective de ce qu'on a connu.
50:33 Charlie Hebdo, etc.
50:35 En fait, les 9 ans.
50:36 Et on va interroger là-dessus Elie Korsia, qui est le président du Consistoire israélite de France.
50:42 - Oui. Vous avez dit que la nullité des petits Français, c'est un peu rude.
50:45 - Non, pas la nullité de tous les petits Français.
50:47 - La faiblesse. - La faiblesse.
50:48 - Mais l'autre jour, paraît-il, en 6e, un professeur a dit "Qui a cassé le vase de soisson ?"
50:54 Et un des élèves a dit "C'est pas moi, monsieur."
50:56 - Vous savez que le petit micro-trottoir que vous avez passé tout à l'heure,
51:01 le micro-trottoir que vous avez fait tout à l'heure, M. Proulx...
51:04 - C'est une vieille histoire. Pardonnez-moi. Excusez-moi.
51:09 - Le petit micro-trottoir, M. Proulx, de tout à l'heure.
51:14 Vous savez que ça n'a pas été fait dans le 16e enregistrement ?
51:17 - Je l'ai dit, Claude Bernard.
51:18 - C'est assez important.
51:20 - D'ailleurs, vous m'avez dit tout à l'heure que le proviseur de Claude Bernard,
51:23 nous pourrions l'inviter.
51:24 - Mais c'est une bonne idée. Faites-le.
51:26 Qu'on soit... Alors, c'est pas la nullité de tous les élèves, je suis d'accord,
51:30 mais enfin, la nullité de tous ceux qu'on a interrogés.
51:32 - Notamment en matière historique.
51:33 Alors, on nous disait "Ils savent autre chose."
51:36 On ne sait pas vraiment quoi, mais ils savent autre chose.
51:39 - En tout cas, ils ne savent pas ça.
51:40 - Les bonnes dates des demi-finales et des finales de football.
51:45 - Donc c'était bien Italie-Allemagne en demi-finale, me dit Michel Mézy,
51:48 que je salue à nouveau.
51:49 C'est un feuilleton, en fait, les émissions.
51:52 Non, ça c'est 1974.
51:59 Ça, celle-là, j'en suis sûr.
52:00 Exactement, la Coupe Jules Rimet.
52:04 Non, ça c'est pas la Coupe Jules Rimet, figurez-vous.
52:06 Ça c'est la nouvelle Coupe du Monde.
52:08 C'est pas la Coupe Jules Rimet, celle-là.
52:09 La Coupe Jules Rimet, la dernière fois, elle a été donnée en 70.
52:14 C'est terminé.
52:15 C'est terminé.
52:16 On va y aller.
52:17 Arnold Carra était à la...
52:19 Il fait faim, vous avez dit !
52:24 - Il dit ça aussi.
52:25 - Vous avez grandi dans des quartiers chics.
52:29 Arnold Carra était à la réalisation.
52:30 Ludovic Lieber était à la vision.
52:32 Guillaume Marceau était au son.
52:35 Ça ne s'invente pas.
52:36 Marine Lanson était donc avec nous.
52:38 Robin Pupiette était là aussi.
52:41 Et Guilhem Lafage.
52:43 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
52:45 Évidemment, M. Benkemoun.
52:47 Après, ce sera Julien Pasquet.
52:49 Et demain, Romain Désarbes.
52:51 Et on se retrouve demain, évidemment, pour l'heure des pros.
52:53 À 9h.
52:54 Bonne soirée.
52:55 *Bruit de clavier*