Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous ! Personne n'a gagné, mais certains ont peut-être moins gagné que d'autres et nous allons en parler.
00:06Jérôme Béglé est avec nous, Olivier Dartigold, Geoffroy Lejeune, Gauthier Lebret et Yohann Ouzahy sont là.
00:11Jean-Luc Mélenchon, lui, a 70 ou 75 députés et il est persuadé d'avoir gagné cette législative.
00:19Donc ça aussi, c'est quelque chose dont on va parler.
00:21Mais je vous laisse saluer immédiatement Gilles-William Goldnadel parce que la semaine dernière, je vous avais dit au revoir et vous partiez...
00:28Non, vous partiez pour Israël et vraiment, nous avions échangé ensemble sur cette année qui avait été la vôtre.
00:37Et simplement, j'ai lu vos tweets ce matin et je me suis dit, pour commencer l'émission, peut-être que Gilles-William peut intervenir.
00:42Mélenchon se pavane, le parti antisémite n'a pas été vaincu.
00:46Félicitations pour leur petite combine à messieurs Macron, Glucksmann, Attal et Hollande.
00:50Sans oublier le kriff, écrivez-vous, ils seront responsables du vent mauvais qui vient.
00:54Ils ont tout mon mépris.
00:56Je vous ai appelés parce que ce n'est pas rien vos tweets.
01:00Ils sont assez, assez, assez violents, disons-le, en tout cas assez puissants.
01:04Recette d'une élection écœurante à vomir, un soupçon de magouille entre Macronie et gauche,
01:08deux, une pincée d'antisémitisme qui ne dégoûte personne, des graines de propagande de services publics,
01:14quatre, une bonne dose de votes islamistes qui ne sont qu'un avant-goût de ce qui nous attend.
01:19Cette phrase est forte, qui ne sont qu'un avant-goût de ce qui nous attend.
01:22Puis il y a un autre tweet, le symbole de l'infamie, les accouplements politiques obsèdes et les manipulations médiatiques,
01:28notamment de services publics, viennent d'accoucher d'un monstre.
01:30Arnaud, membre du parti antisémite, multicondamné, apologiste des pogroms, fiché S,
01:38alors il y a peut-être trois fichés S d'ailleurs, entre à l'Assemblée nationale.
01:42Voilà vos tweets, bonsoir R.G.Louéam et peut-être avez-vous envie de les commenter.
01:46Bonsoir Pascal, écoutez, je crois qu'ils sont explicites, je ne les trouve pas violents.
01:50Je me trouve d'une parfaite modération, parce que je suis à la fois dans la colère et dans l'inquiétude en tant que juif français.
02:00Donc, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
02:02Je pense que nous avons été victimes d'une escroquerie politique.
02:06Quand vous avez M. Attal qui nous explique qu'il ne faut surtout pas voter pour la gauche parce qu'il y a le parti antisémite,
02:14et qu'un jour après, il change complètement de discours, j'ai un problème de vocabulaire.
02:19Si, compte tenu, encore une fois, du mode de désistement qu'ils ont repéré,
02:24et ce qui a facilité des élections de députés insoumis, si ce n'est pas une escroquerie politique, j'ai un problème de vocabulaire.
02:34Sauf que c'est les Français qui votent, moi j'ai cette discussion depuis ce matin.
02:38J'entends ce que vous dites, mais bon, les Français votent et ils le savent, ils ont voté en conséquence de cause.
02:44Je suis d'accord, mais quand vous faites des combinaisons qui font que des gens vont se retirer volontairement au profit de la France insoumise,
02:57ça favorise quand même le vote de la France insoumise.
02:59Ça s'appelle le vote ? C'est-à-dire que c'est tous contre le RN et c'était une politique choisie ?
03:06On l'avait dit la semaine dernière, c'était une clarification possible, c'est les Français qui votent.
03:13Si les gens de Renaissance, par exemple, s'étaient maintenus, sans doute que les gens de la France insoumise n'auraient pas été élus.
03:21C'est quand même un drôle de procédé.
03:24Oui, mais si, c'est les Français qui votent.
03:28En tout cas, j'ai quand même un point sur lequel je suis tout à fait d'accord avec Gilles Ouam Goldanel,
03:32c'est que la quasi-totalité des députés de la France insoumise qui ont été pris d'un mât dans le sac d'antisémitisme ont été réélus.
03:40Ça quand même, on pouvait avoir un doute sur ce qu'ils pensaient réellement en 2022, on n'en a plus en 2024.
03:46Ça veut quand même dire, en tout cas dans les circonscriptions dans lesquelles ils se sont présentés, quelque chose.
03:50Évidemment, et il y a peut-être comme une notarisation, je crois qu'on le dit comme ça, du vote, bien sûr.
03:57Notabilisation du vote.
03:58En tout cas, cher Gilles William, c'est toujours délicat de se parler à distance comme ça,
04:03donc d'abord je vais vous remercier, j'espère que vous allez bien, vous êtes en Israël, je l'ai dit, avec une inquiétude qui est toujours forte.
04:09Et si vous voulez ajouter un dernier mot avant qu'on se dise au revoir, je vous laisse la parole.
04:14On peut dire aussi qu'il y a une escroquerie morale, c'est-à-dire que l'antisémitisme de la France insoumise est considéré comme un variable d'ajustement.
04:24Donc, en tant que juif français, ça menavre profondément.
04:28Et puis, une inquiétude aussi, c'est que dans le meilleur des cas, je dis bien dans le meilleur des cas, il ne va rien se passer pendant un an.
04:37Et donc, l'immigration massive va encore augmenter avec l'insécurité qui va avec.
04:43Comment voulez-vous que je sois heureux ce soir en tant que juif français ?
04:47Merci Gilles William, merci et passez une bonne soirée malgré tout.
04:51Le bloc-note de Bernard-Henri Lévy qui a été mis en ligne ces dernières heures, alors qu'a priori, dans Le Point, il serait le mercredi ou le jeudi que sort le journal.
04:59C'est un texte extrêmement puissant de Bernard-Henri Lévy, très fort sur Mélenchon.
05:06Mes lecteurs savent combien de bloc-notes j'ai consacré depuis dix ans à ce tartarin, ce tartuffe, ce marxiste-léniniste d'opérette
05:14qui est d'abord un affamé de pouvoir et a le même rapport à l'international que la grenouille à son bénitier.
05:20Il dit, il faut montrer et montrer encore que l'homme qui s'affiche au soir de sa victoire aux côtés de Rima Hassan n'est pas Léon Blum,
05:25ni même Maurice Thérèse, ni encore moins François Mitterrand, dont je suis bien placé pour savoir combien il le méprisait, mais Dorio, Dorio.
05:34Olivier Faure qui, tel Éric Ciotti, bradant pour sauver sa peau et son siège, l'héritage du général de Gaulle, a bradé la mémoire de Léon Blum.
05:40Bref, c'est un texte très remarquable d'ailleurs.
05:46Violent, qui met les points sur les i.
05:49On rappelle que Dorio est un homme politique, journaliste et collaborationniste nazi-français.
05:56Après son exclusion du Parti communiste, il fonde le Parti populaire français et reprend le journal de la liberté qui prend position contre le Front populaire.
06:03Durant la Seconde Guerre mondiale, Dorio est un partisan radical de la collaboration et contribue à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme et il vient du communisme.
06:12Et Sofia Chikirou avait comparé Fabien Roussel à Jacques Dorio, donc c'est quelque part un boomerang.
06:17Quelques Français qui ont réagi, que je vous propose d'écouter, sur ce vote d'hier soir.
06:27Il apparaît que cette extrême gauche, pas tous, mais beaucoup, sont dans une position qui frise l'antisémitisme, qui est parfois vraiment antisémite et qui manque d'intelligence.
06:39On a un peu peur de ce qui va nous arriver. Avec ma famille, on se pose des questions, on ne sait pas si on va rester en France ou pas.
06:45On va dire que cet antisémitisme qui n'est pas proportionnel vis-à-vis d'autres conflits qui sont présents dans le monde peut en effet faire peur.
06:55Je ne sais pas ce que ça va devenir. Honnêtement, je ne sais pas ce que ça va devenir.
06:58On a peur, nous les Juifs, on a très très peur. Très peur pour nous, pour tous. On se pose tous des questions.
07:04Vraiment, si on sent que ça ne va pas, oui, oui, on se sauve. On est obligés de se sauver.
07:09Je suis très frappé. La communauté, depuis hier soir, est d'une inquiétude XXL. C'est incontestable.
07:15À juste titre, me semble-t-il.
07:18Ils ont raison, mais je ne suis pas certain que le Rassemblement national soit le meilleur antidote à l'antisémitisme déployé par beaucoup de candidats LFI.
07:28Et donc, ils sont un peu dans une impasse électorale.
07:31Oui, enfin, il y a quand même une différence, c'est que la France insoumise...
07:36Vous me permettez d'être très étonné de ce que vous venez de dire.
07:38Pourtant, je le pense. Et d'ailleurs, si on doit analyser leur vote, je crois que ce n'est pas possible en France d'analyser un vote confessionnel.
07:45On verrait qu'il n'est pas si clair que ça non plus.
07:47Il y a quand même une différence, c'est que pour nos compatriotes juifs, la France insoumise est un poison.
07:52C'est un poison qui diffuse lentement dans la société, mais qui produit ses effets.
07:56Les effets à se compter, ils se produisent. Et nos compatriotes juifs, ils en subissent les conséquences depuis maintenant de nombreux mois, voire de nombreuses années.
08:04Dernier mot, et après on parle de Gabriel Attal.
08:06Moi, j'ai un problème avec le texte de Bernard-Henri Lévy, c'est que le texte commence par le fait de mettre dos à dos la France insoumise et le rassemblement nationaliste.
08:12Il commence comme ça, en disant, heureusement, Bardella est contenu, donc ce n'est plus un problème.
08:17Maintenant, on va parler de Mélenchon qu'il faut diaboliser.
08:19Moi, je suis désolé. Alors déjà, je crois que ce n'est pas ce que pensent les juifs de France.
08:21En effet, on ne peut pas les sonder, mais j'ai quand même l'impression qu'ils ont plus peur d'un parti que de l'autre.
08:25Et ensuite, on vient quand même d'assister là pendant trois semaines.
08:28Peut-être que la France insoumise est le poison et le danger numéro un.
08:31Mais on a quand même laissé faire, en effet, des candidats qui avaient des positions plus que douteuses, voire scandaleuses, être réélus sans être spécialement diabolisés.
08:38Alors qu'on a diabolisé beaucoup, le système médiatique a beaucoup diabolisé le RN pendant trois semaines.
08:42On a quand même la Macronie qui a plutôt aidé les insoumis que le rassemblement national.
08:47Plus que plutôt, oui.
08:48Voilà, donc si vous voulez, je vais pleurer le lendemain du scrutin, mais il y a quand même une marche qui s'est mise en route pour que ça arrive comme ça.
08:55Il y a quand même un angle mort dans vos commentaires depuis le début de l'émission, c'est qu'il y avait 451 bulletins RN au second tour pour cette élection législative.
09:02Les citoyens avaient donc la possibilité de rejeter le Front républicain.
09:06Ils ne l'ont pas fait, et pas qu'un peu.
09:09Alors c'est plus complexe que vous dites parce qu'il y a 10 millions de personnes.
09:1310 millions parce qu'il y avait 451 candidats.
09:16Il n'y en avait que 288 pour le nouveau Front populaire et 238 pour les macronistes.
09:21Moins vous avez de candidats en lice, moins vous avez de voix.
09:24Je vous répète, il y a 10 millions de gens, mais ce n'est pas rien 10 millions de gens.
09:34Je veux bien que M. Mélenchon ait gagné avec 73 députés de la France insoumise, alors que le rassemblement national en a 143.
09:41Je veux bien tout ça, mais comprenez qu'il y a une arithmétique.
09:45M. Bardelat parle lui-même ce soir d'échec.
09:47Parce qu'il ne gouvernera pas, non mais parce qu'il voulait gouverner, il ne gouvernera pas, donc bien sûr, c'est un échec pour lui, bien sûr.
09:54Mais ce que je veux vous dire, c'est que ce scrutin mérite, en fait, personne n'a gagné, c'est ça la vérité, personne n'a gagné.
10:02Certains ont plus perdu que d'autres.
10:04Le barrage a fonctionné, les électeurs, et ceux qui disent qu'ils ont gagné, ben non, ils n'ont pas gagné.
10:11Certains ont plus perdu que d'autres.
10:13Qui a plus perdu que d'autres ?
10:15Je pense que quand le rassemblement national avait un plan Matignon pour la conquête du pouvoir, et qu'il disait à 250 on n'ira peut-être pas,
10:21et qu'il tombe à 143...
10:23La France qui a perdu, à la limite...
10:25Arithmétiquement, regardez, les communistes passent de 22 à 9, eux, c'est des grands perdants.
10:29Mais non, mais travaillez un peu sur le truc, il y avait les ultramarins, il n'y a pas les trucs, donc ce sera un groupe à 20 même maintenant.
10:37Ils vont trouver le même contingent.
10:39Bon, Gabriel Attal, Gabriel Attal est maintenu, ce n'est pas une surprise d'ailleurs, il a déposé sa démission.
10:48C'est vrai qu'en plus, dans cette période des Jeux Olympiques, on peut imaginer que ce soit une bonne chose, qu'il y ait une continuité de l'État, on peut l'imaginer.
10:59Si mes informations sont bonnes, il est maintenu jusqu'au 18 juillet de toute façon.
11:03Pourquoi ? Parce que c'est le 18 juillet qu'on aura la vraie couleur de l'Assemblée Nationale.
11:07Qui en sera le président ? Qui seront les présidents de groupe ?
11:09François Hollande, on parle de François Hollande au Perchoir.
11:11Comment, qui va se pluguer, si j'ose dire, qui va s'inscrire à quel groupe ?
11:15Quels seront les casters ?
11:18François Hollande au Perchoir, c'est-à-dire que l'élection du président, il n'y aurait que le PS, il n'y aurait que le Front Populaire qui voterait pour lui.
11:36Comment vous allez élire un président puisque, par définition, il faut quand même qu'il puisse ratisser au-delà de...
11:43Macron-Pivet a bien été présidente avec une majorité relative.
11:45Oui, mais là, il n'y a pas de majorité relative.
11:47Si il y a une majorité relative, il y a une majorité relative.
11:49Elle avait donné.
11:51Si Rennes est majorité présidentielle, le vote contre, il y a le Front Populaire.
11:55Oui, mais la dernière fois, c'était pareil.
11:57Il y avait une majorité relative, c'est-à-dire que si tous les autres votaient contre, elle ne passait pas.
11:59Ce qui s'est dépassé, c'est la clarté.
12:01C'est une majorité relative qui était quand même beaucoup plus haute.
12:03Oui, c'est une majorité relative plus haute.
12:05On l'avait accordé en concurrence à Sébastien Chenu, un poste de vice-président de l'Assemblée Nationale.
12:08Et les députés Rennaissance avaient voté pour Sébastien Chenu.
12:10Les députés Rennaissance avaient voté pour Sébastien Chenu.
12:12Là, par exemple, pour élire un président, vous avez donc un nouveau Front Populaire.
12:18Par exemple, si François Hollande se présente, il a 194 voix.
12:20On peut l'imaginer, du nouveau Front Populaire.
12:22Avant que la France Insoumise vote pour François Hollande.
12:24On a le temps de voir venir, M. Pelletier.
12:26Donc, ensemble, c'est 163.
12:28Et Rassemblement National, c'est 143.
12:30Si ceux-là votent contre...
12:32Pascal.
12:34Mais il peut y avoir des macronistes qui votent pour François Hollande.
12:36Il va y avoir des deals.
12:38Président, vice-président, caster.
12:40En gros, il y a 7-8 postes à se partager.
12:42Et quelque chose me dit que chacun aura sa part.
12:44Et quelque chose me dit que chacun aura sa part.
12:46Vous paraissez bien informé.
12:48Ça se passe toujours comme ça.
12:50Vous paraissez bien informé, je le répète.
12:52Il a l'air de nous surprendre.
12:54Il travaille un petit peu.
12:56Informé et confiant.
12:58Informé et confiant.
13:00Confiant parce qu'il y aura forcément un président de l'Assemblée Nationale.
13:02Vous voulez rire.
13:05On ne va pas rester sans président pendant 6 mois.
13:07Il y en aura. Je ne sais pas lequel.
13:09Effectivement, c'est une bonne information.
13:11C'est une bonne information.
13:13Est-ce que vous voulez voir ce partage ?
13:15L'information, c'est qu'Attal reste en poste jusqu'au 18 juillet.
13:17Écoutons M.Bombard.
13:19Écoutons M.Bombard sur Attal.
13:21Écoutons M.Bombard.
13:23Dans le pays, c'est aussi une défaite sévère
13:25pour le camp macroniste,
13:27pour Emmanuel Macron
13:29et pour l'extrême droite qui,
13:31depuis plusieurs semaines maintenant,
13:34a été annoncé comme étant en mesure, demain,
13:36de disposer d'une majorité absolue
13:38à l'Assemblée Nationale.
13:40Dans ces circonstances,
13:42il ne peut pas être question
13:44que le maintien de Gabriel Attal à Matignon
13:46vienne effacer
13:48le vote des Françaises
13:50et des Français.
13:52C'est un enjeu démocratique
13:54et c'est un devoir
13:56pour le président de la République
13:58d'appeler au gouvernement
14:00le nouveau Front Populaire
14:02pour donner la parole
14:04et le scrutin et le résultat
14:06des suffrages des électrices
14:08et des électeurs.
14:10Est-ce que ce qu'il dit est exact ?
14:12Mais le programme du Front Populaire
14:14ne peut pas s'appliquer en l'état.
14:16Mais s'il doit faire venir
14:18quelqu'un de la majorité...
14:20Mais rien ne force la main
14:22d'Emmanuel Macron à nommer
14:24quelqu'un du Front Populaire à Matignon.
14:26S'il arrive par la magie
14:28d'une coalition
14:30avec une autre majorité relative
14:32parce que c'est impossible de former
14:34une majorité absolue,
14:36vous additionnez LR
14:38et ce qui reste de feu
14:40à la majorité présidentielle,
14:42il y a plus de députés
14:44que dans le nouveau Front Populaire.
14:46C'est-à-dire que vous faites
14:48163 plus 66.
14:50Donc là, il faudrait effectivement
14:52une coalition,
14:54mais vous pensez qu'elle est possible ?
14:56Laurent Wauquiez a déjà dit non.
14:58Il envoie quel signe ?
15:00On peut imaginer,
15:02selon exactement le même schéma que celui
15:04qu'a décrit Gauthier,
15:06qu'il trouve un accord
15:08avec les socialistes
15:10ou des forces politiques de la NUPES.
15:12C'est ce à quoi il travaille.
15:14D'où le choix d'un macroniste de gauche
15:16qui, il y a deux mois, était un frondeur
15:18mais qui aujourd'hui serait quelqu'un d'assez central.
15:20Donc là, ça pourrait être par exemple
15:22Raphaël Glucksmann, Premier ministre.
15:24C'est pas un macroniste de gauche.
15:26Il y a quand même 163 élus.
15:28Alors, macroniste de gauche, qui vous voyez comme macroniste ?
15:30Sacha Houllier.
15:32Sacha Houllier...
15:34Sacha Houllier
15:36a aujourd'hui essayé
15:38de détacher une quinzaine de députés.
15:40Il n'est même pas arrivé.
15:42Et il a passé toute sa journée à ça,
15:44Sacha Houllier, à sortir
15:4615 députés PS
15:48qui lui ont dit non.
15:50C'est pour ça que c'est insoluble.
15:52C'est insoluble.
15:54C'est encore trop tôt, me semble-t-il.
15:56Parce que là, les députés viennent d'être élus.
15:58Il faut que les choses se décantent quand même.
16:00Là, on est vraiment au lendemain de l'élection.
16:02Former une telle coalition, ça va prendre énormément de temps.
16:04Écoutons M. Maillard.
16:08Il faut arrêter de cette fadaise
16:10qu'ils sont capables de gouverner avec 198 députés.
16:12Ça n'existe pas.
16:14Vous savez, j'étais président d'un groupe
16:16avec 250 députés, c'est déjà pas facile.
16:18Donc ça n'existe pas.
16:20C'est un récit qu'ils vous vendent.
16:22Il faut qu'on puisse construire une alliance solide
16:24qui puisse tenir 3 ans
16:26sur lesquelles il y a des items et des projets parfaitement identifiés.
16:28Ça va prendre plusieurs semaines.
16:30Nous y travaillons.
16:32On a commencé évidemment les différents contacts.
16:34Laissons les députés quand même arriver.
16:36L'immense majorité n'a été élue que hier soir.
16:38Ils vont revenir, arriver à Paris,
16:40discuter les uns avec les autres.
16:42Les groupes doivent se constituer.
16:44C'est aussi mon travail, mon renaissance.
16:46Et ensuite, nous construirons l'alliance
16:48qui est très attendue par les Français.
16:50Deux choses sur la presse.
16:52Il y a ce tweet formidable de René Rousseau
16:54qui remercie la presse.
16:56Il dit l'alliance qui est très attendue par les Français.
16:58C'est extraordinaire comme phrase.
17:00Il est en train de nous expliquer
17:02qu'un macronisme qui se déporterait vers la gauche
17:04avec des gens qui étaient encore
17:06il y a 2 jours alliés avec la France insoumise
17:08est très attendue par les Français
17:10alors que ça fait 3 scrutins.
17:12Vous avez raison de rappeler le nombre de voix du RN hier,
17:14même s'il n'a pas gagné.
17:163 scrutins que les Français expriment exactement l'inverse.
17:18Ils expriment aussi des choses contradictoires.
17:20C'est vrai.
17:22Il y a quand même les Européennes et le premier tour des législatives
17:24qui nous donnent une indication absolument contraire
17:26à ce que vient de dire Sylvain Maillart.
17:28Et en même temps, quand il y a un second tour
17:30Raphaël Arnault, députée sortante du RN,
17:32Raphaël Arnault l'emporte avec 55% des voix.
17:3410 points d'écart, c'est vrai.
17:36Je vous propose de voir
17:38ce que M. Rousseau, qui était l'ancien directeur
17:40d'Elisabeth Borne...
17:42Élu ?
17:44Et ancien ministre de l'Intérieur.
17:46Je trouve que ce tweet est absolument formidable.
17:48Ma gratitude à la presse, on remarque qu'il est sincère,
17:50je pense en particulier à la PQR,
17:52aux antennes de France Bleue et au journal Le Monde,
17:54mais aussi à la Croix, à l'Ebay, à l'Humanité.
17:56Leur travail est indispensable à la hauteur de ce moment historique.
17:58Une presse libre et de très haut niveau.
18:00M. Rolien, il a raison.
18:02Mais l'AFP,
18:04toute la journée, c'est formidable l'AFP.
18:06Le nouveau Front Populaire,
18:08le grand gagnant.
18:10J'ai la dépêche sous les yeux.
18:12Avec 193 sièges, le nouveau Front Populaire devient la première force politique
18:14de la Prochaine Assemblée Nationale.
18:16Le grand perdant du second tour
18:18est le Rassemblement National.
18:20C'est, me semble-t-il,
18:22une mise en perspective journalistique
18:24qui n'est pas juste.
18:26C'est légèrement orienté.
18:28Dans le tweet d'Aurélien Rousseau,
18:30il y a quelque chose de très juste.
18:32Dans le tweet d'Aurélien Rousseau,
18:34il y a quelque chose de très juste.
18:36C'est le travail réalisé par la presse quotidienne régionale.
18:38Je pense à La République Pyrénéenne ou à Sud-Ouest chez moi.
18:40C'est formidable ce que font les écrivains.
18:42Vous voulez un petit papier dans votre journal local,
18:44il n'y a pas de soucis.
18:46C'est vrai ou pas ?
18:48Le travail d'APQR.
18:50Oui, on n'en parle pas.
18:52Vous savez que c'est le chef lié à l'actualité
18:54de beaucoup de personnes.
18:56Arrêtez.
18:58Faites pas penser à la province pour des gens
19:00qui ne s'informent pas.
19:02C'est désagréable.
19:04Même humiliant.
19:06Vous êtes en train de dire qu'il n'y a qu'un journal
19:08qui s'attend le matin devant la boîte aux lettres
19:10pour voir le facteur qui arrive à vélo.
19:12On regarde la nécrologie, la météo.
19:14Ça c'est une vidéo pour les lecteurs.
19:16C'est comme si on achetait Ouest-de-France
19:18pour savoir si son voisin était mort.
19:20Je regarde toujours la rubrique nécrologie
19:22parce que si je me voyais dedans,
19:24il faut que je pense.
19:26C'est arrivé à des vivants.
19:28Des homonymes.
19:30On semble s'étonner que l'AFP soit très légèrement orientée.
19:32Je dis très légèrement.
19:34Et qu'ils prennent effectivement position
19:36en faveur de Jean-Luc Mélenchon.
19:38Mais ils reprennent les éléments de langage
19:40de la France insoumise.
19:42L'AFP, effectivement,
19:44utilise les éléments de langage
19:46qui sont parfois utilisés
19:48par certains membres.
19:50L'AFP a refusé de qualifier le Hamas
19:52de groupe terroriste, comme la France insoumise.
19:54Je suis désolé de vous le dire.
19:56J'ai la dépêche sous les yeux.
19:58Le nouveau Front populaire est le grand gagnant
20:00de l'élection législative d'hier.
20:02Dans un monde idéal,
20:04l'AFP n'a pas à qualifier le Front populaire tant.
20:06René Saint-Stan.
20:08René Saint-Stan.
20:10René Saint-Stan.
20:12Si il y avait la majorité absolue,
20:14mais là ils tournent autour du palais de la bourse.
20:16Je ne sais pas s'ils sont toujours au palais de la bourse, l'AFP.
20:18Mais là ils tournent pendant 24 heures.
20:20Ils ne font même plus de dépêches.
20:22Quand vous êtes donné à 250 et que vous faites 160.
20:24Et quand vous êtes donné à 80 et que vous faites 180.
20:26C'est ça qui compte.
20:28Je salue nos confrères de l'AFP
20:30qui savent parler de nous.
20:32Quand ils font une dépêche sur moi,
20:34c'est formidable.
20:36Bon, la pause.
20:38Et nous revenons,
20:40parce qu'on a beaucoup de choses à dire aujourd'hui.
20:42Donc à tout de suite.
20:44On va parler du bac.
20:48La conversation se poursuit
20:50pendant la pause.
20:52Elle est parfois plus vive
20:54que lorsque nous sommes à l'antenne.
20:56Nous terminons sur le Front populaire.
20:58Vous parlez moins.
21:00Ah oui, c'est ça.
21:02Le débat a lieu pendant les pauses.
21:04C'est mieux, parce qu'on peut...
21:06On peut faire pipi.
21:08On peut te parler.
21:10Il faudrait diffuser les pauses.
21:14Mon Dieu.
21:16Bon, mon Dieu.
21:18David Desguiraud, écoutons-le sur le Front populaire.
21:20On est dans une situation très instable.
21:22Mais l'esprit des institutions
21:24veut quand même que le Premier ministre
21:26soit issu de la force politique majoritaire à l'Assemblée.
21:28Ça ne nous donne pas une majorité absolue.
21:30Tout n'est pas réglé.
21:32Le pays est très instable.
21:34En tout cas, les institutions de la République
21:36sont très instables aujourd'hui.
21:38Mais nous, on est là pour apporter un peu de stabilité et de cohérence.
21:40On a un programme. On veut le faire appliquer.
21:42Il y a une réalité qui n'est pas la réalité alternative
21:44dans laquelle ils vivent.
21:46Et c'est le groupe le plus minoritaire maintenant.
21:48Parmi les trois blocs qu'il y a à l'Assemblée nationale,
21:50c'est le plus faible.
21:52Donc il va falloir redescendre sur terre.
21:54Ça va être intéressant.
21:56Si le nouveau Front populaire arrive
21:58sur un nom
22:00et le proposer au chef de l'État,
22:02c'est difficile pour le chef de l'État
22:04de refuser.
22:06Et ils se sont donné un calendrier.
22:08C'est-à-dire que, je le rappelle,
22:10c'est 184,
22:12un peu plus d'ailleurs.
22:14C'est le premier groupe.
22:16Si un nom sort,
22:18alors 194,
22:20avec les diverses gauches.
22:22Si les 194 disent
22:24c'est Mélenchon, c'est François Hollande,
22:26c'est Marine Tondelier, c'est Raphaël Glucksmann,
22:28je n'en sais rien.
22:30Mais si un nom sort,
22:32compliqué.
22:34Sauf si les macronistes parviennent à faire une coalition
22:36plus large.
22:38Mais avec qui ?
22:40Je vous dis, c'est les 194.
22:42Ça veut dire que, par définition,
22:44c'est un autre scénario.
22:46Face à cette menace,
22:48on peut imaginer que certains républicains...
22:50Les républicains, ils ont dit non.
22:52Laurent Wauquiez n'a pas la main
22:54sur l'ensemble des députés des Républicains.
22:56Déjà, je peux vous le dire.
22:58Il n'a pas la main sur l'ensemble des députés des Républicains.
23:00Il y a des députés Eliott aussi.
23:02Il y en a 14.
23:04Le débauchage individuel ne fonctionnera plus
23:06dans cette assemblée-là.
23:08Il y a 14 Eliott.
23:10Ça ne fera pas de majorité.
23:12Il y a 14 Eliott,
23:14et il y a 65 LR et divers droits.
23:16163 macronistes.
23:18Pascal a raison.
23:20Si les 194,
23:22ce que je ne crois pas possible...
23:24Ce n'est pas les 194 qui se mettent d'accord,
23:26c'est les états-majors politiques.
23:28Il n'y aura pas un colloque singulier
23:30avec la fumée blanche qui sort des 194.
23:32Vous faites allusion au conclave,
23:34qui est autre chose.
23:36Je vous demande de ne pas comparer
23:38l'église de Rome
23:40avec ce qui se passe dans le Front Populaire.
23:42Je vous remercie de garder le sens des valeurs.
23:44Si les cinq formations
23:46qui composent le bloc de gauche,
23:48on va dire,
23:50proposent un nom commun.
23:52Je vois mal, comme Emmanuel Macron.
23:54Je ne peux pas l'appeler à ma titre.
23:56Maintenant, je pense qu'il y a déjà eu
23:58un certain nombre de débauchages individuels.
24:00C'est pour ça que la formation
24:02des groupes à l'Assemblée nationale va être décisive.
24:04C'est la fin de la semaine,
24:06et le début de la semaine prochaine.
24:08On verra vraiment s'il n'y en a pas 4, 5, 10, 12, 15.
24:10Que va faire Emmanuel Macron ?
24:125 personnes en plus, ça ne change absolument rien.
24:14Ça peut.
24:16Je n'ai pas dit 15, 20, ça peut changer.
24:18Oui, mais alors tous les gouvernements
24:20tombent dans le même système.
24:22Ça s'appelle la Quatrième République.
24:24Bienvenue.
24:26Ça s'appelle la Belgique, l'Allemagne,
24:28la Suisse, l'Italie.
24:30Je sais qu'ils ont le record du monde
24:32de pays sans gouvernement, mais ça ne tombe pas tous les ans.
24:34Cette année, on a eu trois gouvernements.
24:36On a eu le dernier d'Elisabeth Borne.
24:42J'ai fait la démonstration tout à l'heure.
24:44On a eu trois gouvernements.
24:46On en a eu trois.
24:48Pourquoi on n'en aurait pas six l'année prochaine ?
24:50Dans un espace de majorité relative
24:52où c'était plus calme,
24:54on en a quand même eu trois
24:56alors qu'il n'y a pas eu de motion de censure
24:58adoptée contre le gouvernement Attal.
25:00Que va faire Emmanuel Macron ?
25:02C'est une question que chacun se pose.
25:04Gérald Darmanin
25:06était ce matin à l'Élysée.
25:08Pourquoi vous souriez ?
25:10On n'a rien compris.
25:12C'est vrai, je tiens à le dire.
25:14Tous les téléspectateurs me disent
25:16qu'on n'a rien compris.
25:18Arrêtez, on a compris.
25:20Sur une période d'un an, on a déjà eu trois gouvernements.
25:22L'instabilité était déjà là.
25:24Elle peut s'accentuer.
25:26C'est tout ce que je cherchais à dire.
25:28Je suis d'accord avec vous.
25:30Je prends exemple sur vous.
25:34Quatre mots suffisants.
25:36C'est la fin de la saison.
25:38Vous avez dit tout à l'heure que c'était mieux
25:40quand vous vous taisiez.
25:42Écoutons.
25:44Le dernier mot.
25:46Les parents disaient ça.
25:48Le dernier mot, le petit mot.
25:50Encore le petit mot.
25:52Écoutons Gérald Darmanin.
25:54Que va faire Emmanuel Macron ?
25:56Il était ce matin à l'Élysée.
25:58Écoutons-le.
26:00Il est hors de question de gouverner
26:02ou de soutenir une coalition
26:04qui aurait un lien quelconque avec la France insoumise.
26:06Bien sûr avec le Rassemblement national.
26:08Chacun en convient.
26:10C'est aux autres qu'il faut poser la question.
26:12Il faut demander au Parti socialiste
26:14s'il accepte de rompre avec la France insoumise.
26:16Dans ces cas-là,
26:18sur des grands sujets,
26:20on pourrait toujours discuter.
26:22Mais aujourd'hui, la gauche,
26:24comme le Front populaire,
26:26n'a pas gagné les élections.
26:28Il n'y a pas de majorité pour eux.
26:30Il y a une majorité pour personne.
26:32Deuxièmement, il y a des choses inacceptables
26:34avec la France insoumise.
26:36Je ne le soutiendrai pas.
26:38Le pays est à droite.
26:40Oui ou non ?
26:42Oui.
26:46Sur le pouvoir d'achat,
26:48il y a une demande de gauche.
26:50Sur l'immigration et la sécurité,
26:52il y a une demande de droite.
26:54Quand vous avez une majorité...
26:58Ces discussions sont très compliquées.
27:00Elles sont très françaises.
27:02Le pays est à droite.
27:04Dans cette représentation nationale,
27:06est-ce qu'il y a plus de gens
27:08qui ont voté pour des candidats de droite
27:10que pour des candidats de gauche ?
27:12Il faut regarder l'Assemblée nationale.
27:18Il en va de l'honneur de la France
27:20qu'il n'y ait pas de membre
27:22de la France insoumise
27:24dans un quelconque gouvernement.
27:26Si, pardon.
27:28Dans la conception que je me fais
27:30de mon pays, il ne peut pas y avoir
27:32de membre de la France insoumise
27:34La France insoumise, c'est le parti
27:36qui abrite des antisémites.
27:38C'est le parti qui abrite des islamistes.
27:40C'est le parti qui abrite un ancien Fiché S.
27:42C'est le parti qui abrite un ancien dealer.
27:44C'est le parti qui abrite des factieux.
27:46C'est le parti qui dit que la police tue.
27:48C'est le parti qui veut désarmer la police.
27:50Je crois qu'il en va de l'honneur de la France
27:52qu'il n'y ait pas de membre
27:54de la France insoumise.
27:56Je connais votre démonstration.
27:58Je connais votre démonstration
28:00parce que vous la renouvelez très régulièrement
28:02et parce que vous êtes sincère
28:04et convaincu dans tout ce que vous dites.
28:06Mais ce n'est pas qu'il est convaincu,
28:08c'est que ce qu'il dit, c'est factuel.
28:10Mais est-ce que nous respectons la démocratie
28:12en disant que jamais un membre
28:14de la France insoumise peut aller au gouvernement ?
28:16Je vais vous prendre un exemple.
28:18Vous sortez d'un barrage.
28:20Vous avez expliqué qu'il fallait faire un barrage.
28:22Je vais vous prendre un exemple.
28:24Ce sont les électeurs qui ont décidé
28:26de ne pas rejeter le Front républicain.
28:28Donc la démocratie s'est exprimée.
28:30Eric Coquerel était président
28:32de la commission des lois.
28:34Est-ce que la commission des finances
28:36a pu travailler au coup
28:38des derniers mois ?
28:40Oui, il avait de très bons rapports
28:42avec un certain nombre de ses collègues
28:44spécialistes des questions financières.
28:46Il avait des bons rapports
28:48avec certains de ses collègues.
28:50Il faut un cordon sanitaire
28:52autour de la France insoumise.
28:54La gauche n'a eu aucun problème
28:56à dire qu'il fallait un cordon sanitaire
28:58si le PS est encore un parti républicain.
29:00Un parti qui aspire à avoir des responsabilités.
29:02Le Parti socialiste doit dire
29:04qu'il faut un cordon sanitaire.
29:06Vous fonctionnez comme on a longtemps fonctionné
29:08avec l'ORN, vous êtes en procès de dégabolisation.
29:10Ça ne marche pas.
29:12Il n'a pas marché.
29:14C'est les plus radicaux qui ont été élus au premier tour.
29:16Ça n'a pas marché.
29:18Mais ce n'est pas la fin
29:20des radicaux et vous avez
29:22raison de le dire.
29:24Je salue quelques personnes qui nous écoutent
29:26et qui lisent vos comptes d'apothicaires.
29:28Ils nous renvoient 70 ans en arrière.
29:30Nous sommes en pleine quatrième république.
29:32Il n'a pas tort.
29:34Je salue cet homme de grande qualité.
29:36Yael Brown-Pivet.
29:38Est-ce qu'on peut écouter Yael Brown-Pivet ?
29:40Avec grande attention même.
29:44J'ai toujours dit qu'il fallait vraiment
29:46que l'on soit alliés
29:48avec des personnes qui partagent nos valeurs
29:50et qui partagent nos objectifs.
29:52Ce n'est ni le cas de la France insoumise
29:54ni de l'Assemblée nationale.
29:56Vous voyez qu'il y a beaucoup de possibilités
29:58dans cette Assemblée.
30:00Les Français, ce qu'ils nous ont envoyé
30:02aujourd'hui comme message, c'est un message
30:04d'une puissance incroyable.
30:06Ils ont été en masse aux urnes.
30:08Ils ont fait barrage au RN.
30:10Ce n'est quand même pas un succès
30:12pour le camp du chef de l'État.
30:14C'est un succès pour la démocratie.
30:16Près de 70% de nos compatriotes sont allés aux urnes.
30:18En 2022,
30:20ils étaient moins de 50% à se rendre aux urnes.
30:22C'est un formidable succès pour la démocratie.
30:24Nos concitoyens ont exprimé un choix.
30:26J'ai dit Pierre Chouard.
30:28François Hollande, c'est crédible.
30:30En tout cas, il le souhaite.
30:32Ou Louis Boyard.
30:34Yael Brown-Pivet,
30:36vous savez que ce n'est pas totalement...
30:38Oui, elle est en campagne.
30:40Elle s'est bien entendue
30:42avec non pas la France insoumise
30:44avec qui ça a été compliqué,
30:46mais le reste de l'hémicycle.
30:48Certains ont trouvé qu'il y avait trop de sanctions
30:50pour Yael Brown-Pivet.
30:52Elle a calmé le nombre de sanctions.
30:54Vu qu'il n'y a pas de majorité claire et nette,
30:56elle peut peut-être tirer son épingle du jeu.
30:58C'est vrai qu'après des débuts
31:00un peu difficiles,
31:02elle a imposé une certaine autorité.
31:04Surtout que ce n'était pas le sort du château.
31:06Elle a été courageuse.
31:08Il y a eu Macron, bien sûr.
31:10Vous êtes quasiment nostalgique de la Macronie.
31:12Je ne vous reconnais pas.
31:14Oui, il y a une petite couleur.
31:16Une nostalgie de rien du tout.
31:18Une nostalgie de Pompidou.
31:20C'est complètement différent.
31:22La nostalgie remonte à plus longtemps.
31:24Du dernier des Valois.
31:26Ne parlez pas d'une période
31:28que vous n'avez pas connue.
31:30Une France dans laquelle
31:32j'ai eu la chance de grandir.
31:34Et puis votre génération a tout saboté.
31:36Il a gardé le look de Pompidou.
31:38La crise d'adolescence.
31:40Et qui ressemble assez peu
31:42à la France que je connais aujourd'hui.
31:44Quand je vois qu'hier,
31:46sur la place de la République,
31:48tous ces jeunes gens,
31:50ce qu'ils ont crié parfois.
31:52Une fois qu'ils sont partis,
31:54ils ont tout cassé.
31:56Quand ils gagnent, ils cassent.
31:58Quand ils perdent, ils cassent.
32:00C'est simple.
32:02Tout le monde semble s'en accommoder.
32:04J'ai vu à Nantes
32:06des images invraisemblables.
32:08Dans une place très célèbre
32:10qui s'appelle la place du bouffet.
32:12Vous avez un cocktail Molotov
32:14un soir d'élection.
32:16Je vous dis qu'effectivement,
32:18dans la France de Pompidou,
32:20je ne crois pas qu'il y ait eu cela
32:22hormis l'épisode de 1968.
32:24Donc là, c'est régulier.
32:26Je crois que ce n'était pas moqueur
32:28dans la bouche de Gaultier.
32:30Vous vous rendez compte le nombre de gens
32:32qui n'ont pas connu cette France-là ?
32:34Je suis nostalgique de ce que je n'ai pas connu.
32:36J'entends bien.
32:38Le Rassemblement National.
32:40Jérôme Méguelet qui grommelle.
32:42Il est très curieux ce soir.
32:44Je ne serais pas étonné
32:46qu'il manigance quelque chose.
32:48J'ai l'impression qu'il a des infos.
32:50C'est rare qu'il ne manigance pas.
32:52Il a beaucoup d'infos.
32:54Je pense qu'il se passe quelque chose.
32:56Il a des amis, je ne sais où.
32:58Je vois le nom des appels
33:00qui arrivent.
33:08Écoutons le Rassemblement National
33:10avec Jordan Bardella
33:12qui a fait une sorte de
33:14mea culpa.
33:16C'est plutôt intelligent.
33:18C'est possible.
33:20Écoutons
33:22Jordan Bardella
33:24sur la défaite d'abord.
33:26On commet toujours
33:28des erreurs.
33:30J'en ai commis, vous en avez commis.
33:32Je prends ma part de responsabilité
33:34dans ce résultat.
33:36J'ai été le chef de file du Rassemblement National
33:38dans cette campagne.
33:40J'assume ma part de responsabilité
33:42tant dans la victoire aux élections européennes
33:44que dans la défaite d'hier.
33:46Cela nécessitera probablement
33:48que nous regardions les choses
33:50sur l'investiture
33:52d'un certain nombre de candidats
33:54que nous avons été amenés à écarter
33:56en début de campagne
33:58parce qu'ils ne répondaient pas
34:00à la ligne politique que je portais.
34:02C'est un socle sur lequel nous allons bâtir
34:04les victoires futures.
34:06C'est une analyse possible.
34:08Je crois que c'est Jacques Attali qui faisait un tweet
34:10tout à l'heure qui rappelait les élections législatives
34:12de 1978. La gauche avait gagné
34:14le premier tour, avait perdu le deuxième tour.
34:16La droite n'était pas repassée
34:18et Mitterrand était élu trois ans plus tard
34:20en 1981. Deuxième passage
34:22si vous le voulez bien, Jordan Bardella.
34:24Le RN est premier
34:26en termes de voix dans le pays.
34:28Nous espérions avoir
34:30une majorité absolue pour pouvoir
34:32engager le projet de renforcement que nous avions porté
34:34pendant la campagne. Le RN
34:36est aujourd'hui la première force
34:38politique du pays en nombre
34:40de voix. Nous sommes arrivés très largement en tête.
34:42Mais il est clair que les accords électoraux
34:44et que les arrangements qui ont été passés entre
34:46M. Mélenchon et Macron
34:48nous ont empêché
34:50d'obtenir cette majorité.
34:52Nous ont disqualifié dans un certain nombre de circonscriptions.
34:54L'alternance a été plébiscitée
34:56à la fois aux élections européennes, dimanche dernier
34:58lors du premier tour, mais qu'encore une fois
35:00Emmanuel Macron a fait le choix
35:02de jeter la France dans les bras de l'extrême-gauche.
35:04La question que je vais vous poser, elle est essentielle.
35:06Est-ce que le RN
35:08peut accéder à un géopouvoir ?
35:10Ou est-ce que
35:12le non-Le Pen, associé
35:14au mouvement Rassemblement National
35:16même s'il n'a plus grand-chose
35:18à voir avec le FN
35:20est
35:22comment dire...
35:24C'est la question
35:26et un repoussoir...
35:28C'était une campagne
35:30Bardella quand même.
35:32Mais vous posez deux questions.
35:34Est-ce un repoussoir ?
35:36Parce que ce qui s'est passé
35:38la semaine dernière
35:40est quand même particulier.
35:42C'est-à-dire que toutes les forces du pays
35:44c'est tous contre le RN.
35:46C'est factuel.
35:48De Hackett-Naton, vendredi soir
35:50sur une scène
35:52jusque à Jules Koundé,
35:54à Mbappé. Plus la presse,
35:56plus le politique, plus l'économie,
35:58plus les erreurs du RN.
36:06La deuxième partie de votre question
36:08c'est est-ce que le non-Le Pen
36:10plombe le parti ?
36:12Je pense que le non-Le Pen
36:14rend inéligible.
36:16Marine Le Pen n'est pas éternelle.
36:18Elle est plutôt à la fin de sa carrière qu'au début.
36:20Elle va peut-être se représenter en 2027
36:22mais elle n'ira pas plus loin.
36:24Si c'est le cas, le RN est planté
36:263 ans ou 5 ans, pas plus.
36:28Après, est-ce que, hors Le Pen,
36:30le RN peut vivre et accéder au pouvoir ?
36:32Moi je pense que oui
36:34mais ils ont fait des erreurs là.
36:36Depuis 10 jours, leur campagne est amorphe.
36:38J'entendais, ce que je trouve
36:40très intéressant,
36:42Jordan Ballard a fait un déplacement en province
36:44pendant la campagne alors que le Premier ministre
36:46Attali en faisait deux par jour.
36:48C'est des fautes, c'est des erreurs qui à la fin se payent.
36:50Si...
36:52Le choix des candidats est évidemment aussi
36:54une bonne excuse.
36:56C'est pas ma question.
36:58Tant que Le Pen est là,
37:00je pense que ça va l'empêcher de prendre le pouvoir.
37:02Ma question, qui est quand même importante,
37:04je pense qu'ils peuvent...
37:06Quoi qu'il arrive,
37:08et vous le voyez par les forces de ce qui est passé,
37:10ce qui s'est passé en 8 jours
37:12sur aucun autre parti, ça peut se passer.
37:14Que Jules Koundé, Mbappé
37:16prennent...
37:18Vous avez vu les titres de l'équipe
37:20toute la semaine.
37:22Toutes les... Il y avait un message
37:24dans le journal, l'équipe,
37:26où on adaptait l'actualité sportive
37:28avec un titre politique.
37:30C'était résiste...
37:32Pas sûr que ça ait eu ton importance.
37:34Ben non, justement, c'est ce que j'avais...
37:36Je vous dis pas que ça a eu d'importance, ça n'en a aucune.
37:38Je vous dis que ça montre...
37:40Ça en a eu une cette semaine, honnêtement.
37:42Je vous dis simplement que ça montre que
37:44l'espace médiatique,
37:46il est en miroir avec
37:48ce que peuvent penser les Français, c'est tout.
37:50Pour moi, c'est vraiment le sujet.
37:52Pour moi, la vraie surprise du scrutin d'hier, c'est que ce système-là
37:54qui crée des barrages a fonctionné.
37:56A très bien fonctionné, alors que moi je pensais
37:58qu'il ne marchait plus du tout, qu'il tournait à vide,
38:00etc. Et là, pour le coup, on a constaté
38:02tout ce que vous avez décrit. C'est une sorte de rouleau
38:04compresseur qui se met en place et qui, de fait,
38:06aujourd'hui, décide de barrer l'accès au pouvoir
38:08au rassemblement social.
38:10Mais alors les 10 millions de gens, vous leur dites quoi ?
38:12Les 10 millions de gens,
38:14ils seront frustrés toute leur vie ?
38:16Ils n'ont pas le droit de s'exprimer ?
38:18Comment vous dire ? Je ne suis pas candidat
38:20à leur parler, donc je trouve ça très triste
38:22pour eux qu'ils ne soient pas représentés, pas mieux représentés.
38:24Ils ont 143 députés.
38:26Ces 10 millions de personnes sont largement représentées.
38:28Oui, mais ils ont le sentiment
38:30qu'on leur a volé leur...
38:32Je comprends très bien.
38:34L'électeur socialiste de 58 à 81, il a été dans l'opposition,
38:36il a pu se sentir frustré jusqu'à ce que le grand soir
38:38arrive le 10 mai 81.
38:40Donc c'est quand même 25 ans,
38:4223 ans d'opposition.
38:44Oui, mais il n'y avait pas les mêmes raisons, si vous me permettez.
38:46Et là, il y a quelque chose,
38:48par exemple en 68,
38:50le PS
38:52n'était pas
38:54montré comme est montré
38:56par l'espace médiatique,
38:58le Rassemblement National.
39:00La menace des chars soviétiques.
39:04François Mitterrand était un notable
39:06de la politique, ce qui n'est pas forcément
39:08les gens du Rassemblement.
39:10Le résultat d'hier est très clair, me semble-t-il.
39:12Il y avait au premier tour une très très forte dynamique
39:14pour le Rassemblement National.
39:16Cette dynamique a été cassée à cause
39:18du front républicain.
39:20Marine Le Pen pensait que ce front républicain,
39:22ce plafond de verre,
39:24n'existait plus.
39:26Je viens de vous dire
39:28pas seulement,
39:30mais ce front républicain,
39:32Marine Le Pen pensait qu'il ne fonctionnerait plus.
39:34Elle s'est trompée.
39:36Ce front républicain, il fonctionne toujours.
39:38Mais c'est la preuve que la normalisation
39:40du parti n'est pas achevée.
39:42Je crois, pour répondre à votre question,
39:44je crois qu'effectivement,
39:46le nom Le Pen effraie toujours les Français.
39:48Les Français ont peur
39:50de donner les clés du pouvoir au Rassemblement National
39:52qui reste associé à Marine Le Pen.
39:54C'est Jordan Bardella qui a mené la campagne,
39:56mais dans l'esprit des Français, le RN, c'est Le Pen.
39:58S'il n'y avait pas Marine Le Pen, ce serait la même chose.
40:00Le monde à droite et Rassemblement National,
40:02me semble-t-il, c'est pareil.
40:04Le front républicain marche d'autant plus
40:06que le RN a montré ses faiblesses,
40:08ses erreurs, voire ses fautes pendant 10 jours.
40:10Je suis d'accord avec vous là aussi.
40:12Même en interne, dans l'entourage de Jordan Bardella,
40:14on fait un état des lieux très clinique
40:16en disant, on s'est pris le front républicain
40:18en pleine poire, c'est très clair,
40:20mais on aurait passé la barre symbolique
40:22des 200 députés si on n'avait pas commis
40:24toutes les erreurs qu'on a faites.
40:26Il y a évidemment la binationalité
40:28qui est lancée par Sébastien Chenu
40:30qui est en disgrâce dans l'entourage
40:32du président du RN.
40:34Il n'y a pas d'accro-l'ambiance entre eux avant.
40:36Voilà, ça a été surenchéri par
40:38M. Chudot avant
40:40le premier tour qui s'en est pris
40:42à Najat Vallaud-Belkacem.
40:44Puis le RN a quand même expliqué
40:46au lendemain de la dissolution, on a un plan Matignon
40:48qu'on a travaillé depuis deux ans,
40:50on va répartir les 577 candidats,
40:52je peux vous dire qu'on les a criblés de la tête aux pieds.
40:54On découvre qu'il y en a une, il suffit de mettre son nom sur Google
40:56et on se rend compte qu'elle a fait une prise d'otage en 1995
40:58en tirant dans le hall de la mairie.
41:00Non mais c'est symbolique.
41:02N'ironisez pas, vous avez raison, je trouve
41:04ça manque de professionnalisme.
41:06Il y a une sorte de DRH
41:08au niveau du RN
41:10qui a expertisé
41:12les 577 candidats
41:14et qui s'est guilloté.
41:16Et les binationaux, c'est plus de 3 millions de Français.
41:18Bon, les LR, il nous reste 7 minutes.
41:20C'est un concert du monde qui va mettre un bulletin dans l'urne.
41:22Vous pouvez avoir, pardon Pascal,
41:24les candidats les mieux choisis du monde
41:26si le système médiatique a décidé de parler
41:28de celle qui met une casquette et de ne pas parler du Fichez
41:30qui a été élu. Le Fichez, on n'en a parlé,
41:32franchement, on ne peut pas dire grand-chose.
41:34La deuxième chaîne Info de France, elle en a parlé.
41:36Ça n'a pas du tout été.
41:38Le scandale s'est en réduit.
41:40Là, c'est le privilège rouge.
41:42C'est le fameux
41:44privilège rouge.
41:46C'est le fameux privilège rouge
41:48dont parle Gilles-Louis Dame-Golnadel.
41:50C'est-à-dire que l'extrême-gauche,
41:52pour une raison qu'il faudrait
41:54expertiser, n'est pas
41:56vécue de la même manière. Au fond, c'est légitime
41:58l'extrême-gauche dans ce pays.
42:00Les antifas, c'est légitime.
42:02Ils cassent tout, les antifas.
42:04Ils cassent tout, mais personne
42:06ne dit rien. Et quand on chope un,
42:08comme à Saint-Seuline, il est relâché.
42:10Je suis désolé de vous le dire. Lorsque
42:12à la mairie de Nantes, je crois que c'est
42:14à la préfecture de Nantes, vous avez des jeunes gens
42:16qui arrivent avec
42:18un bidon de peinture et qui
42:20aspergent la préfecture de Nantes,
42:22eh bien, ils n'ont rien. Ils n'ont rien.
42:24Ils n'ont même pas la moindre amende.
42:26Vous avez un procureur qui dit
42:28que ce n'est pas grave.
42:30Mais ça ne l'explique pas.
42:34Il dit que vous n'avez pas parlé
42:36de Raphaël Arnault. Donc, je lui réponds
42:38que le privilège rouge fait qu'on ne parle pas.
42:40Et notamment dans l'espace médiatique.
42:42Mais comment voulez-vous
42:44dans l'espace médiatique ?
42:46Les journalistes sont sur l'AFP.
42:48Les journalistes
42:50de France, ils sont
42:52sur la ligne politique de l'AFP.
42:54Quand j'ai lu l'AFP tout à l'heure,
42:56c'est le grand gagnant.
42:58La meilleure preuve, c'est que
43:00M. Rousseau a remercié une partie
43:02de la presse.
43:04On va parler des LR.
43:06Pour juste retrouver autre chose
43:08que Raphaël Arnault, les rappeurs qui sont
43:10les témoins de moralité de cet entre-deux-tours avec leurs chansons,
43:12avec des propos
43:14qui sont quand même très choquants.
43:16Tous, ils avaient eu des propos par le passé que si on avait été
43:18assumant l'homophobie,
43:20des propos assez choquants.
43:22Et c'est eux qui viennent dire
43:24pour qui il faut voter. Les Français, ils entendent ça.
43:26Personne ne conteste leur légitimité à dire ça.
43:28Forcément, c'est un truc.
43:30Vous pensez que c'est un truc sur les comportements électoraux ?
43:32Non, ça dit des choses.
43:34L'histoire des rappeurs, c'est extraordinaire.
43:36Votre ami M. Coquerel
43:38dit que c'est très bien. Je trouve ça sain.
43:40C'est ce qu'il a dit.
43:42Je trouve ça sain. Vous en parliez tout à l'heure.
43:44J'ai dit qu'il n'a pas été président.
43:46Vous souhaitez qu'un homme
43:48qui trouve sain qu'on dise
43:50Marion Maréchal et ceux-ci, et je ne vais pas le citer,
43:52Marine Le Pen et ceux-là,
43:54Jordan Bardella, il faut le tuer.
43:56Eric Coquerel a dit que c'est sain.
43:58C'est sain pour réveiller les consciences.
44:00Et vous, vous souhaitez que ce type de personnes...
44:02Jordan Bardella ne savait pas véritablement dire si Jean-Marie Le Pen avait eu
44:04un comportement antisémite. C'est pas sain.
44:06C'est pour ça qu'il faut lui mettre une balle.
44:08Mais oui, mais on peut aller.
44:10Pas quand on n'a pas d'argument.
44:12Pourquoi, ce n'est pas un argument ?
44:14Mais non, ce n'est pas un argument.
44:16Ça, c'est une réponse qu'on fait quand on n'a rien à répondre.
44:18Mais écoutez, d'abord, vous ne me dites pas ça.
44:20Je n'ai pas rien à répondre sur les émissions,
44:22je continue à méditer.
44:24Je n'ai pas rien à répondre, je dis simplement...
44:26Non, non, mais vous arrêtez de...
44:28A un moment donné, vous n'avez rien à répondre.
44:30On peut très bien discuter de manière comme on le fait tout le temps.
44:32Vous êtes un peu de mauvaise foi sur ce théma.
44:34Parce que vous, vous ne l'êtes jamais.
44:36Jamais.
44:38Il a bien des défauts, mais pas tous.
44:40Je suis très près de ce que je pense.
44:42Mais je peux me tromper.
44:44C'est quoi la mauvaise foi ?
44:46C'est dire des choses qu'on sait fausses.
44:48Ce n'est pas vrai.
44:50Ce n'est pas faux.
44:52Vous n'êtes pas le seul.
44:54Vous faites partie de ces gens de gauche.
44:56Ne me dites pas ça.
44:58Allez-y.
45:00Que vous ne dites pas toujours ce que vous pensez.
45:02La plupart du temps.
45:04Justement, d'ailleurs, c'est le principe des gens de gauche.
45:06Ah oui.
45:08J'aimerais bien vivre dans votre monde.
45:10Les gens de gauche, ils sont comme ça.
45:12Les gens de droite, ils sont comme ça.
45:14C'est confortable de vivre dans votre monde.
45:16On l'a vu, par exemple, entre deux tours.
45:18Je vous l'avais dit.
45:20Et là, de la même manière, ils trouveront un nom.
45:22C'est pareil. C'est la discipline de gauche.
45:24Je vous le confirme.
45:26Pourquoi il n'y a pas une telle discipline en face ?
45:28Parce qu'il y a de la liberté parfois en face.
45:30Ah oui.
45:32Le nouveau Front populaire, c'est le goulag.
45:34Le nouveau Front populaire, c'est le goulag.
45:36Mais pas du tout.
45:38J'allais dire à gauche, on est discipliné.
45:40Parfois, il y a un autre adjectif qui va juste avant discipliner.
45:42Je ne suis pas sûr que ce soit la liberté en face de droite.
45:44Sur le plan électoral, ça a sa forme d'efficacité.
45:46Je ne suis pas sûr que ce soit le mot liberté
45:48qui définisse mieux la droite.
45:50Quand on choisit un candidat communiste,
45:52quand on est Edouard Philippe ou Christian Escrocy.
45:54Mais il est du Havre, il y a un microclimate.
45:56Vous vous rendez compte que les LR,
45:58on va prendre une circonscription.
46:00La circonscription de M. Dupont-Aignan.
46:02La circonscription de M. Dupont-Aignan.
46:04Vous avez M. Dupont-Aignan
46:06qui, pour la première fois depuis 27 ans,
46:08n'est pas élu.
46:10Il était député depuis 27 ans.
46:12Pourquoi ?
46:14Parce que le candidat du Front Populaire
46:16passe. C'est un CGT cheminot.
46:18CGT cheminot.
46:20Et alors le LR, qui n'est pas vraiment de cette
46:22tendance-là, qui a terminé le
46:24troisième avec 22%, ne s'est pas
46:26retiré. C'est-à-dire que le candidat LR
46:28a préféré...
46:30Quand ça vous arrange, vous êtes contre les désistements.
46:32Quand ça ne vous arrange pas, vous êtes pour les désistements.
46:34Je ne suis contre rien du tout.
46:36Vous avez dit qu'il y a trop de désistements.
46:38Je n'ai jamais dit ça.
46:40Vous avez dit que ça faisait la magouille.
46:42Je n'ai jamais dit ça.
46:44Je n'ai jamais dit ça.
46:46Donc ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
46:48Parce que moi aussi, je vais me fâcher.
46:50Mais comment les LR,
46:52sérieusement,
46:54dans le cas que je viens de dire,
46:56peuvent faire élire un candidat
46:58CGT cheminot ?
47:00Ils ne sont pas sur cette ligne-là.
47:02Ils veulent être communistes.
47:04Donc ils ont préféré...
47:06Et donc M. Dupont-Aignan,
47:08à quelque voie près, même dans une
47:10triangulaire, il a perdu à très très peu.
47:12Les LR n'ont pas de données de consigne de vote.
47:14Je voulais qu'on parle des LR.
47:16On en a un peu parlé.
47:18Ils reviennent plus nombreux qu'ils ne sont partis.
47:20Ils n'étaient pas gagnés d'avance.
47:22Ils peuvent faire le pivot, mais ils ne veulent toujours pas.
47:24Comment ça va se couper en 2-3 mois ?
47:26Jérôme, je veux bien, mais ils sont quand même à 60.
47:28Ah oui, mais quand même.
47:30Ils ont leur ancien chef de parti
47:32qui est avec Carmen Bargage.
47:34Ils auraient pu exploser totalement.
47:36Ils ne font plus que résister.
47:38C'est un exploit.
47:40Et c'est une défaite pour Éric Ciotti, surtout.
47:42Une vraie défaite pour Éric Ciotti.
47:44Éric Ciotti a été élu.
47:46Pourquoi vous dites ça ?
47:48Il aura un petit groupe, une quinzaine de députés.
47:50Il avait prédit que si les autres ne s'alliaient pas
47:52au RN, ils ne seraient pas réélus.
47:54Or, ils reviennent en force par rapport
47:56à ce qu'ils étaient au nombre d'avant.
47:58Ils reviennent quand même en force à l'Assemblée nationale.
48:00C'est une vraie surprise.
48:02Il y a eu des désistements.
48:04Ils ont bénéficié du Front républicain.
48:06On le voit bien.
48:08Et des deals avec Renaissance
48:10qu'ils n'ont jamais assumés.
48:12En tout cas, si ce grand parti
48:14de gouvernement
48:16qui a porté au pouvoir
48:18Charles de Gaulle,
48:20qui a porté au pouvoir
48:22Georges Pompidou,
48:24qui a porté moins au pouvoir Valéry Giscard d'Estaing,
48:26mais au moins Jacques Chirac
48:28et Nicolas Sarkozy, avec 60 députés,
48:30si vous en satisfaisez,
48:32c'est votre problème.
48:34Ils étaient devenus mourants.
48:36Ce n'est pas par rapport à l'histoire,
48:38c'est par rapport à l'instant T.
48:40Moi, je regarde l'histoire.
48:42Et elle vous jugera.
48:44Vous avant moi.
48:50Ça, ça va vous porter malheur.
48:52Faites très attention.
48:54C'est horrible de dire ça.
48:56C'est horrible de dire ça.
48:58Vous vous rendez compte ?
49:00Vous n'en savez rien.
49:02La mort, disait Saint-Paul,
49:04entre comme un voleur dans la nuit.
49:06Très bien.
49:08On nous l'a changé ce week-end.
49:10Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
49:12Vous avez un frère jumeau.
49:14La mort entre comme un voleur dans la nuit,
49:16dit Saint-Paul.
49:18Je me souhaite quand même.
49:20Cher ami.
49:22La marque LR est morte.
49:24Vous ne l'avez pas dit, mais c'est M. Retailleux qui l'a dit.
49:26J'avais compris autre chose.
49:28Une actrice célèbre qui était décédée,
49:30telle que vous l'avez dit.
49:32Je suis content.
49:34La marque LR est morte.
49:36Vous avez compris qui ?
49:38Peu importe.
49:40C'est une actrice très connue.
49:42La marque LR est morte.
49:44C'est M. Retailleux qui l'a dit.
49:46Il a dit ça quand ?
49:48Ce soir, il y a quelques minutes.
49:50On a encore prouvé la qualité
49:52de nos analyses.
49:54Je suis content que M. Retailleux
49:56ait dit un peu
49:58sur la ligne sur laquelle j'étais.
50:00Mes amis trouvaient que c'était formidable.
50:02Jérôme Biglé est toujours en avance.
50:04On devrait demander à Georges Fenech
50:06ce qu'il en pense.
50:08Jérôme Biglé a des infos.
50:10J'en suis persuadé.
50:12Georges Fenech
50:14n'était pas avec nous ce soir.
50:16Il a fait une jolie émission ce matin.
50:18Il était dans le match.
50:20Georges Fenech est toujours extrêmement...
50:22Il dit les choses.
50:24Il remet l'église au milieu du village.
50:26Voilà.
50:28Vous êtes tout seul ce soir ?
50:30Merci de l'avoir remarqué.
50:32Mon ami a disparu.
50:34Il n'est pas tout seul.
50:36Il y a Gauthier et Johan.
50:38Il y aura M. Hervé Morin qui nous rendra visite.
50:40J'ai trouvé excellent Hervé Morin hier soir.
50:42Moi aussi, mais je trouvais qu'il n'avait pas assez parlé.
50:44Vraiment, j'ai trouvé ses analyses
50:46assez remarquables.
50:48C'était même une des analyses
50:50les plus brillantes du plateau.
50:52J'ai trouvé ça trop court.
50:54Je lui ai dit oui.
50:56C'est lui qui vous donne ses infos.
50:58Il a des infos.
51:00Rendez l'antenne.
51:02Il n'en peut plus, notre ami Olivier Benkemoun.
51:04Je vous dis
51:06qui était avec nous ce soir.
51:08Mickaël Thomas était à la réalisation.
51:10Mathéo était à la vision.
51:12Merci à Nicolas qui était au son.
51:14Benjamin Nau qui était là.
51:16Lucas Consalves, Noemi Hardy que je salue.
51:18Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr
51:20Ce sera le match de l'équipe de France.
51:22Et je rappelle que l'équipe de France va être en finale et elle va gagner l'euro.
51:24C'est votre dernière surtout demain soir.
51:26Non, mercredi matin.
51:28C'est la saison.
51:30Vous comptez les jours.
51:32Vous comptez les jours Gauthier.
51:34Je le soupçonne de vouloir
51:36vous remplacer Pascal.
51:38Il y a quelque chose là.
51:40Le succédé.
51:42Faire l'antérime.
51:46Le cdd arrive.
51:48Sous propos antérimaires.
51:54Manpower arrive.
51:56D'abord, c'est un plaisir de travailler avec vous.
51:58Parce que vous incarnez une jeunesse remarquable.
52:00Intelligente.
52:02Brillante.
52:04Et sympathique.
52:06Faites attention.
52:08Et vous savez l'amitié
52:10que je vous porte tous là-dessus.
52:12A demain.