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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, c'est Elisabeth Lévy, Gilles-William Golnadel, Yoann Ouzaï, Philippe Bilger et notre ami Olivier D'Artigolle
00:08sont avec nous ce soir pour évoquer comme premier sujet la décision qui sera rendue le 25 septembre dans le procès de Nicolas Sarkozy.
00:15Et c'est co-prévenu, c'est le procès des soupçons de financement libyens de la campagne présidentielle 2007.
00:20Ses avocats ont plaidé la relaxe, fustigeant les reculades et failles béantes du raisonnement du parquet financier.
00:26Ce qui est intéressant, Philippe Bilger, parce que je sais que c'est un dossier qui vous intéresse,
00:30c'est que l'accusation elle-même ne retient quasiment plus qu'elle retenait au début du procès,
00:35et notamment le document de Mediapart est un faux, dit l'accusation, c'est ce que dit l'accusation,
00:43et elle reconnaît qu'il n'y a pas d'argent, pas de traces d'argent non plus,
00:46donc elle reste sur le pacte de corruption qui est toujours un peu plus vaste, disons, ou vague.
00:52Mais tous les éléments matériels, l'accusation ne les a pas retenus à l'issue de ce procès.
00:58Alors je vous propose d'écouter Célia Barotte.
01:02Pendant près de cinq heures, les avocats de Nicolas Sarkozy ont plaidé sa relaxe.
01:06Pour eux, il n'a rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés,
01:09et l'accusation a fait preuve de plusieurs contradictions qui, je cite,
01:13« démontrent qu'elle ne tient pas debout ».
01:15Selon la Défense, ces contradictions concernent notamment les témoignages utilisés
01:19et les documents qui n'ont jamais été fournis.
01:22Pour terminer sa plaidoirie, mettre un grain à déclarer que les nombreuses années de procédures
01:26ont mené à une impasse et que le dossier est à terre car, je cite, « les mensonges l'ont détruit ».
01:32La parole a été donnée une dernière fois à l'ensemble des prévenus.
01:35Nicolas Sarkozy a dit ne rien vouloir ajouter car ses avocats ont bien parlé
01:40et parce que le contexte politique est détestable.
01:42Enfin, il a expliqué qu'il aurait aimé répondre à un réquisitoire politique et violent
01:48et qu'il n'est pas ici pour faire de la politique mais pour défendre son honneur.
01:52La décision de ce procès sera rendue le 25 septembre prochain.
01:56« Le contexte médiatique et politique est détestable », a dit Nicolas Sarkozy.
01:59« J'aurais eu envie de répondre aux réquisitoires politiques et violents ».
02:03On rappelle quand même qu'il y a un procureur qui a parlé de l'ambition dévorante de monsieur Nicolas Sarkozy.
02:08Je ne sais pas si c'est un terme juridique.
02:10Non, il n'est pas juridique mais on a tout à fait le droit, pardon de m'en répéter,
02:15Pascal, lorsqu'on propose une peine d'expliquer toutes les raisons pour lesquelles on l'estime souhaitable.
02:22Et ambitieux, c'est une raison.
02:24Mais bien sûr.
02:25Non mais c'est ça qu'on comprend pas.
02:26Mais ça s'inscrit dans un contexte, bien sûr, Elisabeth.
02:29Je veux la vérité, je ne souhaite pas alimenter la polémique.
02:32Je suis là pour défendre mon honneur et que la vérité soit trouvée, a dit l'ancien président de la République.
02:36Je vous propose d'écouter un de ses avocats, monsieur Ingres.
02:40Notre client, il est serein parce qu'il a pu s'expliquer,
02:44parce que l'audience a été menée de telle manière que toutes les parties ont pu longuement s'expliquer
02:50et faire valoir comme elles le souhaitaient leur défense.
02:54Donc oui, évidemment, il est serein puisqu'il a donné tous les éléments
02:57qui, selon lui et selon nous, justifient notre demande d'Orlax.
03:01Et puis, maître Darroi, avocat également de Nicolas Sarkozy, a pris la parole.
03:06Nicolas Sarkozy n'a rien à voir, pas plus que les autres prévenus,
03:11avec les faits qui leur sont reprochés
03:14et que l'accusation est pleine de contradictions
03:17qui démontrent qu'elle ne tient pas debout.
03:20Cette accusation est bâtie sur du sable.
03:24Et donc, le 25 septembre, le tribunal, à mon sens, le confirmera.
03:30Les principales contradictions sont des contradictions entre les témoignages
03:35qui sont utilisés par l'accusation.
03:39Pas deux qui sont concordants.
03:42Par les documents qui nous avaient été annoncés
03:45pour venir nourrir l'accusation, qui n'ont jamais été fournis.
03:49Et par le fait que le parquet a changé de thèse.
03:54Il a abandonné ses premières accusations.
03:57Il en a fourni de nouvelles qui sont aussi fragiles que les précédentes.
04:02Tout cela est véridique.
04:05C'est-à-dire que le document, je le répète, de Mediapart
04:08avait servi de base à cette enquête.
04:11L'accusation dit aujourd'hui que c'est un faux.
04:14Je ne dis pas le contraire.
04:17On parle de financement libyen.
04:20On ne retrouve pas un centime.
04:23Vous me l'avez déjà dit, Pascal.
04:26Et l'accusation le dit.
04:29Il n'y a pas d'argent.
04:32Sans doute une construction juridique.
04:35On ne retrouve pas d'argent sur les comptes de personne.
04:38Après, chacun se fait son opinion.
04:41Mais il me semble que la justice...
04:44Au minimum, au bénéfice du doute.
04:47On verra le 25 septembre.
04:5013 ans de procédure pour ça.
04:53Elle a pris son temps pendant 13 ans.
04:56Parfois, on peut avoir une forme de défiance.
04:59De temps en temps.
05:02Vous auriez tort d'avoir de la défiance.
05:05Si les faits sont établis, c'est une affaire gravissime.
05:08Si il est condamné...
05:11Si on ne trouve pas de preuves...
05:14C'est ce que dit souvent...
05:17On prendra le tribunal le 25 septembre.
05:20Ce qui est important.
05:23C'est toujours un miroir.
05:26Je veux qu'on condamne les gens sur des preuves.
05:29Je veux qu'on condamne les gens sur des preuves.
05:32Moi aussi.
05:35Si il n'y en a pas.
05:38Vous êtes terriblement exigeant sur les preuves.
05:41Ne répétez pas ce que dit la défense.
05:44Chaque jour, j'ai...
05:47Je n'ai jamais entendu au sujet de Nicolas Sarkozy,
05:50dans tous les procès qu'il a eus,
05:53je n'ai jamais entendu un avis
05:56considérant que les preuves étaient suffisantes.
05:59Sur l'affaire Bettencourt, il a été relaxé.
06:02On lui a cherché de la même manière.
06:05Il y a quelques éléments, parfois,
06:08où on se dit...
06:11Mais c'est tout à fait normal.
06:14J'ai passé ma semaine à dire le mal
06:17que je pensais d'un certain jugement
06:20concernant quelqu'un d'autre que Nicolas Sarkozy.
06:23Je le dis très franchement,
06:26je ne connais pas bien cette affaire-là.
06:29Personne ne la connaît parfaitement bien.
06:32Je dis très sincèrement et du fond de mon coeur
06:35que si j'étais Nicolas Sarkozy,
06:38je ne serais pas serein.
06:41L'avocat qui vous parle, ça fait longtemps
06:44qu'il a perdu sa sérénité devant la justice financière.
06:47D'ailleurs, M. Sarkozy est assez bien placé
06:50pour le savoir puisqu'on a osé
06:53enteriner des écoutes entre lui et son avocat.
06:56Ce qui est...
06:59Préparer une infraction.
07:02Ce qui n'a jamais eu lieu.
07:05Je n'ai pas fini.
07:08Pardon, mais je n'avais jamais vu
07:11qu'on puisse utiliser des écoutes
07:14entre un avocat et son client.
07:17Je ne parle plus politique.
07:20Je ne parle plus de Sarkozy.
07:23Je dis simplement que mon expérience personnelle
07:26en matière de justice financière,
07:29c'est quand ça ne tient pas, ça tient encore.
07:32Au rebours de la justice de droit commun,
07:35du vol ou du crime.
07:38Et pour le même prix aujourd'hui,
07:41on est plus sévère en matière de justice financière
07:45que par rapport à de la justice en matière de brutalité.
07:48C'est tout ce que je dis.
07:51Autre sujet du jour,
07:54ça se passe à l'Assemblée nationale,
07:57nouveau débordement de la France insoumise.
08:00Les députés de la France insoumise ont brandi
08:03ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
08:06des affiches montrant des visages d'enfants palestiniens
08:09qui sont morts.
08:12À Gaza, c'est le sujet qu'on peut traiter.
08:15Je vous propose de voir cette séquence
08:18avec Aymeric Caron.
08:21Les complices sont ceux qui se rendent en Israël
08:24pour soutenir le gouvernement fasciste de Netanyahou
08:27et encourager son armée.
08:30Les complices sont ceux qui répandent la propagande
08:33du groupe de lobbying de l'extrême droite israélienne El Net.
08:36Les complices sont ceux qui mènent des campagnes
08:39qui sont ceux qui reçoivent à Paris des ministres d'un État désormais voyous
08:42mais qui sont incapables de la moindre sanction,
08:45de la moindre réprimande.
08:48Et s'il y a tant de complices ici,
08:51c'est parce que la vie des enfants palestiniens a moins de valeur pour vous
08:54que la vie des autres enfants dans le monde.
08:57Pour vous, ce ne sont que des « à peu près ».
09:00Mais pour nous, ce sont nos enfants.
09:03Et comme nos enfants, ils ont un nom,
09:06ils ont un âge, ils ont une vie à vivre
09:09comme Bissan Al-Indi
09:12qui a été tué dans son sommeil par un bombardement
09:15sur sa tente à Rannunes dans la nuit du 17 au 18 mars dernier.
09:18Regardez ce visage !
09:21Regardez tous les visages autour de moi !
09:24Ce sont les visages de notre mauvaise conscience.
09:27Vous n'avez plus la parole.
09:30Je ne sais pas à qui s'adresser à votre question.
09:33Sur un sujet si grave,
09:36que d'outrance, que de caricature,
09:39la France a toujours porté cette voie
09:42de dialogue et de paix.
09:45Tandis que vous, monsieur le député,
09:48tandis que votre groupe n'a cessé d'instrumentaliser
09:51ce sujet si tragique à des fins politiques,
09:54n'a cessé de souffler sur les braises de l'antisémitisme
09:57alors que notre diplomatie se mobilise.
10:00Ce sujet mérite de la dignité
10:03et il mérite de l'engagement et du soutien à notre diplomatie.
10:06Je vous remercie, monsieur le ministre.
10:09La séance des questions au gouvernement est terminée.
10:12La séance est suspendue et je saisirai le bureau
10:15sur les agissements qui se sont produits en fin de séance.
10:18Merci à tous.
10:21D'abord, j'ai beaucoup de compassion
10:24pour cette jeune fille, cette enfant palestinienne.
10:28J'ai tout à fait de la compassion.
10:31Je ne peux pas m'empêcher de penser
10:34à leur indifférence et même à leur dégoût
10:37face aux photos des enfants bibasses.
10:40Ces gens-là n'ont aucune crédibilité
10:43pour pleurer sur le sort d'enfants.
10:46Je rappelle cette image d'enfants palestiniens
10:49qu'on a fait danser sur une estrade
10:52devant le corps des enfants bibasses.
10:56Ce sont les victimes du ramasse.
10:59Ces gens ont hurlé pour la photo du petit bibasse.
11:02Ils se sont sentis insultés.
11:05Vous avez parfaitement raison.
11:08Vous faites référence à quelqu'un qui est venu
11:11devant la manifestation.
11:14C'est important de le signaler.
11:17C'était aussi senti harcelé parce que quelqu'un
11:20avait osé coller la photo de l'enfant bibasse
11:23à l'Assemblée nationale pour lui rappeler
11:26que cet enfant était otage du ramasse.
11:29Il n'a aucune légitimité pour pleurer
11:32sur le sort des enfants palestiniens.
11:35Est-ce qu'ils parlent à un moment des otages ?
11:38Est-ce qu'ils ont une petite pensée pour les otages ?
11:41Pas du tout, mais ils s'en fichent des otages.
11:44Pour la France insoumise, les otages israéliens
11:47peuvent crever dans la bande de Gaza
11:50Ce sont des juifs.
11:53Ils peuvent crever à Gaza.
11:56Ils instrumentalisent ce qui se passe
11:59dans la bande de Gaza.
12:02Une fois de plus, c'est abject.
12:05Ce sont des larmes de crocodile de M. Caron.
12:08Derrière lui, il y a le négationniste David Guirault
12:11qui avait dit que l'enfant retrouvé dans le four
12:14avait été placé là par Israël et non pas par le Hamas.
12:17Donc excusez-moi de n'accorder aucune crédibilité
12:20et d'avoir aucune empathie pour ces gens-là.
12:23Tout ce qu'il dit est juste.
12:26Les insoumis cherchent une image,
12:29ils obtiennent un résultat ce soir.
12:32Ils sont disqualifiés pour montrer le visage
12:35des enfants palestiniens car ils n'ont pas dénoncé le Hamas
12:38présentant même le Hamas comme une force de résistance.
12:41Ils n'ont jamais prononcé les prénoms des enfants
12:45otages parce qu'ils étaient juifs.
12:48Ils ne le connaissent pas d'ailleurs.
12:51Mais les insoumis ont cette pratique
12:54de l'agit-propre à l'Assemblée nationale
12:57d'enfreindre le règlement
13:00pour avoir des images.
13:03Cela nous interroge journalistiquement
13:06parce qu'à chaque fois nous relayons cette séquence.
13:09On pourrait un jour décider de ne pas la relayer.
13:13Ecoutez ce qu'a dit M. Caron et Mme Pannot
13:16juste après cette séance en dehors de l'hémicycle.
13:19Ce qui se passe à Gaza est une honte absolue.
13:22On ne cesse de répéter avec notre groupe depuis un an et demi.
13:25On vient encore de se faire traiter d'antisémite
13:28par un représentant du gouvernement
13:31alors que la seule chose que nous faisons depuis un an et demi
13:34c'est de dénoncer le calvaire que subissent les Palestiniens
13:37en dehors de tout respect du droit international.
13:41La France est en train de l'enterrer à Gaza.
13:44C'est une honte pour notre pays, un déshonneur, une marque
13:47qui restera extrêmement longtemps sur notre pays.
13:50Et ce gouvernement-là en est responsable.
13:53Il y a un règlement pour moi qui est largement supérieur
13:56au règlement de l'Assemblée nationale
13:59et qui devrait tous nous obliger.
14:02C'est précisément le droit international.
14:05C'est le règlement des civilisations entre elles.
14:08Des photos d'enfants dont je rappelle que la moyenne d'âge
14:11des enfants qui ont été tués par l'extrême droite israélienne
14:14est de 5 ans. Qu'est-ce que des enfants vont avoir là-dedans ?
14:17Expliquez-moi. Qu'est-ce que des gens ont à faire
14:20à être tués comme ils le sont maintenant par centaines
14:23voire par milliers en Cisjordanie
14:26lorsque l'on vire 40 000 Palestiniens de camps en Cisjordanie
14:29là où le Hamas n'existe pas ?
14:32Donc ça suffit, ça suffit ce qui est dit par l'extrême droite
14:35partout pour faire une seule chose, c'est-à-dire mettre au sol
14:38le droit international et nous nous sommes fiers de porter
14:41la voix de la paix et du droit international avec le groupe parlementaire
14:44depuis maintenant 18 mois.
14:47C'est la partie antisémite qui exhibe des affiches antisémites
14:50qui n'a jamais montré les enfants
14:53qui ont été tués le 7 octobre 2023
14:56parce que c'était des enfants juifs
14:59et qui utilise les malheureux
15:02enfants palestiniens qui ont été tués
15:05certainement pas par des soldats israéliens
15:08qui les ont tués parce que c'était des enfants, jamais
15:11qui ont été tués malheureusement parce qu'ils étaient
15:14à côté de terroristes qui les utilisent
15:17comme des boucliers humains par le Hamas
15:20qui est défendu par le parti antisémite
15:23tout le reste n'est que bruit.
15:26C'est un témoignage de la souffrance absolument scandaleux
15:29Emmanuel Macron est en Égypte
15:32Emmanuel Macron est en Égypte
15:35et il s'est approché de la frontière de Gaza
15:38et il a pris la parole
15:41je vous propose d'écouter le Président de la République
15:44Tout est refusé depuis le 2 mars
15:47et on l'a vu ce matin aux côtés d'enfants
15:50de femmes, de personnes âgées qui étaient malades, blessées
15:53on le voit quand on parle aux humanitaires
15:56la situation aujourd'hui est intenable
15:59et elle n'a jamais été aussi grave
16:02parce que depuis le 7 octobre la guerre a commencé
16:05depuis le 8 octobre la situation humanitaire à Gaza est critique
16:08et parce qu'il n'y a jamais eu une période aussi longue
16:11de blocage complet à la fois de l'aide humanitaire
16:14de l'aide en termes de médicaments, du soin
16:17et des sorties aussi des personnes les plus fragiles
16:20Le Président de la République est très clair là-dessus
16:24La souffrance est doublée par les propos de Donald Trump
16:27souhaitant cette riviera à la place de Gaza
16:30Israël aurait pu disparaître sans faire cette guerre
16:33Israël pouvait être attaqué non seulement au nord
16:36au sud par des gens qui étaient vraiment prêts
16:39donc Israël aurait pu disparaître sans faire cette guerre
16:42Pourquoi ne dit-on pas aux Hamas de libérer les otages
16:45et ils auront toute l'aide humanitaire ?
16:48Je pense que vous pourriez dire que oui
16:51Je pense que vous pourriez dire que oui
16:54l'aide humanitaire pourrait rentrer
16:57Oui bien sûr, on aimerait bien que les otages sortent
17:00Je le dis franchement, je trouve que M. Macron
17:03marche mieux dans le sable près de Gaza
17:06que contre l'antisémitisme à Paris
17:09Personne ne m'empêchera de le dire
17:12Il est sur la tradition diplomatique française
17:15concernant ce conflit
17:19Non, il me semble qu'il n'y a pas tellement d'occasion
17:22de le vanter, mais je ne suis pas comme vous
17:25un spécialiste de l'histoire israélienne
17:28je trouve que sur le plan international
17:31il est satisfaisant tout de même
17:34Pour revenir sur ce que disait Gilles William
17:37Il eut été intéressant qu'Emmanuel Macron rappelle
17:40que si l'aide n'arrive pas à Gaza
17:43c'est précisément parce que le Hamas n'a pas respecté
17:46L'Israël ne permet pas l'acheminement de l'aide
17:49Il faut le dire quand même
17:52Si l'Israël refuse l'entrée de l'aide
17:55c'est pour faire pression sur le Hamas
17:58pour libérer les otages
18:01Si le Hamas libère les otages
18:04l'aide à Gaza rentre dans l'heure qui suit
18:07Le Hamas a les clés en main
18:10On va marquer une pause l'événement ce soir
18:13Vous êtes très aimable envers M. Wauquiez
18:16Ce sera l'événement, il sera chez Gautier Lebret
18:19à partir de 21h
18:22Il est à la une du JD News
18:25Laurent Ruquier et sa déclaration fait l'événement
18:28On peut peut-être voir cette déclaration
18:31Enfermons les OQTF à Saint-Pierre et Miquelon
18:34C'est un entretien exclusif avec le candidat
18:37à la présidence des Républicains
18:40C'est un entretien qui sera en vente demain
18:43JD News, toute l'équipe de Laurent Ferrari, Louis Dragnel
18:46que je salue
18:49Evidemment cette phrase fait réagir
18:52Jusqu'à Marine Le Pen
18:55La place des OQTF c'est dans leur pays
18:58Les habitants de Saint-Pierre et Miquelon
19:01ne sont pas des sous-citoyens
19:04Laurent Wauquiez pourra s'expliquer
19:07La deuxième partie de l'émission, dans un instant
19:13J'ai l'occasion de saluer le JD News
19:16qui est une nouvelle publication
19:19qui marche très bien dans les kiosques
19:22Le JD News avec Laurent Ferrari
19:25et toute son équipe
19:28Enfermons les OQTF à Saint-Pierre et Miquelon
19:31C'est une déclaration qui va faire parler
19:34sur ce plateau
19:37Saint-Pierre et Miquelon
19:40Personne n'est allé à Saint-Pierre et Miquelon
19:43Je ne suis même pas sûr que les gens qui nous écoutent
19:46sachent où est Saint-Pierre et Miquelon
19:49Je peux vous lire l'extrait
19:52C'est dans l'Amérique du Nord
19:55C'est entre les Etats-Unis et le Canada
19:58Laurent Wauquiez s'en explique
20:01Saint-Pierre et Miquelon à proximité du Canada
20:04Il fait 5 degrés de moyenne pendant l'année
20:07Il y a 146 jours de pluie et de neige
20:10Je pense qu'assez rapidement ça va mener tout le monde à réfléchir
20:13On en profite pour adresser nos pensées chaleureuses
20:16aux habitants de Saint-Pierre et Miquelon
20:19Très content
20:22Vous savez combien il y a d'habitants à Saint-Pierre et Miquelon ?
20:25Il y en a 5800
20:28C'est une terre et l'air
20:31Il y a 242 km de superficie
20:34L'archipel est l'un des 7 territoires français
20:37en Amérique avec la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane
20:40Saint-Martin, Saint-Barthélemy et l'île Clipperton
20:43C'est le seul en Amérique du Nord
20:46C'est pas sérieux comme déclaration
20:49Je fais juste un petit point de géographie
20:52sur Saint-Pierre et Miquelon
20:55C'est un territoire
20:58Je ne sais même pas si les présidents de la République
21:01lorsqu'ils sont en campagne se déplacent jusqu'à Saint-Pierre
21:04Un président de la République qui soit allé à Saint-Pierre et Miquelon
21:07Je pense que oui
21:10Qu'est-ce que vous pensez de cette déclaration ?
21:13Est-ce que c'est une déclaration à prendre au premier degré ?
21:16Ou est-ce que c'est une volonté ?
21:19Le site des news est un journal sérieux
21:23Oui mais ça peut être métaphorique
21:31Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée
21:34Vu les réactions que je vois partout
21:37Gautier Lebret interrogera Laurent Wauquiez tout à l'heure
21:40Pourquoi je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée ?
21:43Je ne suis pas sûr que ce soit possible
21:46Vous aviez prévu d'autres destinations ?
21:49J'ai proposé les îles Kerguelen
21:52Pour faire plaisir à Dave
21:55C'est à peu près dans le même esprit
21:58Où il y avait la célèbre Hélène
22:01C'est à la fois une provocation
22:04mais elle ne me choque pas
22:07On prend l'exemple de l'Algérie
22:10Les OQTEF, on ne peut pas les envoyer en Algérie
22:13Personnellement, je ne verrai de manière subsidiaire
22:16Pas d'inconvénience qu'on les envoie aux îles Kerguelen
22:19Parce qu'il faut bien les envoyer quelque part
22:22Si tu les envoies dans le sud de la France
22:25Ils ne vont pas être davantage contents
22:28Il faut bien les mettre quelque part
22:31La mort dans l'âme, parce que je préférais
22:34qu'il rentre dans son pays
22:37Ça ne me choque pas
22:40Il me semble que Laurent Wauquiez
22:43est tombé dans le piège classique de la droite
22:46C'est-à-dire qu'il est en campagne pour la présidence des Républicains
22:49Il affronte Bruno Retailleau
22:52Ce sont les militants qui votent
22:55Donc il faut montrer aux militants qu'on est plus à droite que son adversaire
22:58Laurent Wauquiez veut montrer que c'est lui qui est le plus à droite
23:01La campagne, il y aura une élection
23:04Mais quand ils sont au pouvoir, ils gouvernent au centre
23:07Ils font une campagne très à droite
23:10Bruno Retailleau, vous savez très bien
23:13qu'il n'a pas les mains tout à fait libres
23:16Il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale
23:19Il reste à Beauvau
23:22D'abord il reste, et j'imagine qu'il se pose des questions
23:25Il a répondu ce matin
23:28Si jamais cette stratégie d'Emmanuel Macron échoue
23:31Il faudra reprendre la stratégie de la riposte graduelle
23:34Convenez que ce qu'on peut apprécier
23:37chez Bruno Retailleau
23:40C'est sa prise de parole, sa fermeté en parole
23:43Mais chacun devine et comprend qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut
23:46Il n'a pas les mains libres
23:49Ce qui pourrait l'amener à dire
23:52Je m'en vais
23:55C'est là où nous ne sommes pas d'accord
23:58Est-ce qu'il vaut mieux rester à l'intérieur d'un gouvernement
24:01et peser un peu
24:04même si tu ne peux pas faire ce que tu préfères
24:07Ou est-ce que tu dois sortir de ce gouvernement
24:10au risque de ne plus peser du coup
24:13Sur ce dossier de la crise algérienne, si vraiment il vit un désaveu politique
24:16La question se pose
24:19Le désaveu politique est très relatif
24:22Parce que si la présidence a obtenu des résultats
24:25Une petite accalmie, c'est parce que Bruno Retailleau
24:28a tapé un certain nombre
24:31On peut espérer une petite accalmie
24:34qui entraînera peut-être la liberté
24:37Sans mauvais jeu de mots
24:40Boilem Saint-Saël est toujours derrière les barreaux
24:43Malgré les génuflexions de M. Barraud
24:46La réalité, elle est là
24:49J'entends ce que vous dites, on en parlera tout à l'heure
24:52Terminons, parce que Manuel Valls est le ministre des Outre-mer
24:55Il a répondu assez vertement
24:58Sur la question des OQTF
25:01C'était Laurent Wauquiez qui avait dit ça
25:04C'est le symbole absolu de notre impuissance
25:07L'année dernière, l'État a délivré 336 000 nouveaux titres
25:10Prononcer 140 000 obligations de quitter le territoire
25:13Mais expulser seulement 13 000 personnes
25:16Et si on augmente ce chiffre de quelques centaines
25:19On nous explique que c'est un exploit
25:22N'attendons pas de nouveaux meurtres de Lola ou de Philippine
25:26Manuel Valls a répondu
25:29Saint-Pierre-et-Miquelon, c'est la France
25:32Pas une prison ou un centre de rétention
25:35Aucun territoire français ne mérite d'être traité comme une zone de relégation
25:38L'exil forcé, c'est une méthode de colons
25:41Pas d'élus de la République, le bagne de Cayenne, c'est loin
25:44Je signale que j'avais posé une question
25:47On m'avait reproché à Gérald Darmanin
25:50C'est votre métier
25:53C'est votre métier de poser des questions
25:56Sur Cayenne
25:59On appelle ça le bagne, on appelle ça endroit
26:02Pour mettre ceux qui sont en situation irrégulière
26:05Il faut y aller quelque part
26:08On peut ne pas revenir au bagne
26:11Comment dire, il faut mieux les mettre
26:14Je trouve que c'est un peu péjoratif
26:17Mettre ces personnes qui sont en situation irrégulière
26:20Pour s'être bien sûr dans les meilleures conditions
26:23D'humanité
26:26C'est une prison
26:29C'est pas Papillon, c'est pas Steve McQueen
26:32Personne ne dit ça
26:35Personne ne dit ça
26:38Mais c'est aussi une manière de faire pression sur les pays d'accueil
26:41Puisque si à ce moment-là, tu mets ces personnes-là
26:44Avec toute, je le répète, l'humanité respectée
26:47Tu envoies aussi un message aux pays
26:50Dans lesquels ils devraient être
26:53Et qui auraient peut-être à ce moment-là, intérêt à les reprendre plus vite
26:56Vous voyez
26:59Ne me faites pas dire
27:02C'est pas l'île du diable
27:05C'est pas le capitaine Dreyfus
27:08C'est encore autre chose
27:11Au QTF, c'est encore autre chose
27:14C'est pas les grands criminels
27:17De l'état salvadorien
27:20Oui, il y a quand même une échelle
27:23J'ai appris que dans ces gens tatoués
27:26Il y avait des bikers aussi
27:29Ne mélangeons pas tout
27:32Je ne sais même pas pourquoi on en parle
27:35Parce que vous imaginez qu'un jour un gouvernement
27:38Osera braver France Inter, Le Monde, etc.
27:41Alors là, vous avez tort
27:44Le moment est venu de braver
27:47Et je pense que le public vous suivra
27:50Il est prêt à cela parce qu'il en a assez
27:53Il faut des gens qui aient le courage de le faire
27:56Pardon, je les attends
27:59De faire une prison super luxe
28:02A Saint-Pierre-et-Miquelon ou ailleurs
28:05Mais où on garde les occultés
28:08C'est des sujets qui sont importants
28:11Elle aurait un problème
28:14Restez avec nous ce soir
28:17Gauthier Debret, Laurent Wauquiez
28:20Sur notre plateau
28:23Bruno Retailleau a parlé de la menace
28:26Des frères musulmans
28:29Et de ce fameux rapport qui existe
28:32L'antrisme
28:36Une menace qui s'étend de manière
28:39Pernicieuse et progressive
28:42C'est ainsi qu'est défini l'antrisme
28:45Des frères musulmans en France
28:48Au ministère de l'Intérieur
28:51Selon un rapport secret
28:54Que le journal l'Opinion a pu consulter
28:57L'organisation islamiste viserait
29:00A faire basculer toute notre société
29:03Les frères musulmans s'infiltrent partout
29:06Dans les associations culturelles, sportives
29:09Je veux que les français
29:12Se rendent compte du point où on en est
29:15Près de 140 lieux de culte musulmans
29:18Seraient affiliés aux frères musulmans en France
29:21Les lycées Averroes de Lille et Alkindi de Lyon
29:24L'institut de formation de Châteauchynon
29:27Ou encore l'ex-CCIF, le comité contre l'islamophobie
29:30Mais toujours actif en Europe via la Belgique
29:33Les risques de clientélisme sont aussi pointés
29:36Notamment via les listes aux municipales
29:39La matrice de l'islam politique
29:42Ce sont bien les frères musulmans
29:45Insiste l'entourage du ministre de l'Intérieur
29:48Qui décrit une menace de subversion d'islamistes
29:51Qui eux ne portent pas de barbe
29:54Et gagnent du terrain parmi les musulmans lambda
29:57Des discussions menées par le diplomate François Gouyet
30:00Et le préfet Pascal Courdat
30:03Afin de dresser un état des lieux
30:06De l'influence de l'islam politique en France
30:09Tout ça n'est pas forcément nouveau
30:12Mais c'est intéressant de voir ce rapport
30:15On a parlé de l'antrisme dans le sport
30:18Ce sont des sujets abordés régulièrement
30:21Il faudrait arrêter de dire le lendemain
30:24Ce n'est pas grave, ce sont des petites minorités
30:27Ce qu'on apprend à chaque fois, c'est la pénétration croissante
30:30Une grande partie de la jeunesse musulmane
30:33Ce ne sont plus des petites minorités
30:36Et si on ne mène pas la bataille culturelle là-dessus
30:39On a perdu
30:42Ce week-end, Jean-François Copé a dit
30:45Vous voulez faire quoi ?
30:48Vous voulez interdire le voile ?
30:51Vous allez dans des endroits
30:54Hier, nous étions avec une jeune professeure
30:57Qui est en collège
31:00Qui nous expliquait que sur 30 élèves
31:03Il y a 15 jeunes filles
31:06Et il y en a 10 qui portent le voile dans sa classe
31:09Vous faites quoi ?
31:12Vous fixez une règle
31:15Avec fermeté
31:18C'est comme on ne l'a jamais dit
31:21C'était à Creil
31:24Quand le premier voile est arrivé
31:27Qu'il fallait sans doute réagir
31:30Aujourd'hui, vous devez faire respecter
31:33Déjà dans les services publics
31:36Mais autrement, cette culture meurt
31:39Elle est là, devant vous
31:42Cette séquence peut durer 20 ans
31:45Ce que vous pouvez dire
31:48C'est que dans 25 ans, la société occidentale
31:51Notre modèle est plus fort
31:54Notre modèle de liberté
31:57Pourquoi il ne gagne pas ?
32:00Pourquoi il n'attire pas les gens qui sont là ?
32:03Parce qu'on est dans une séquence
32:06Qui serait très longue à expliquer
32:09Il était déjà au pouvoir
32:12C'est grave en ce qui le concerne
32:15Uniquement sur le voile
32:18Le foot le fait respecter
32:21C'est très bien dans les institutions
32:24On ne parle même plus du problème de la démographie
32:27En Egypte, Nasser interdisait le voile
32:30Oui, je suis d'accord, mais c'est il y a 50 ans
32:33La phrase de Copé
32:36Elle vous dit
32:39Bravo au gouvernement
32:42D'enlever le voile dans les compétitions
32:45Mais il n'empêche
32:48Une fois que vous l'enlevez
32:51Il est là ce voile
32:54Et il traduit une autre culture
32:57C'est un désir
33:00C'est une volonté politique
33:03Pas chez une petite fille de 12 ans
33:06Elle n'a pas de grands frères
33:09C'est un conditionnement
33:12C'est un conditionnement idéologique
33:15Politique, qui n'est pas religieux
33:18Je suis d'accord avec vous
33:21Mais on n'a pas la mode d'emploi du déconditionnement
33:24Comment vous faites ?
33:27C'est se poser contre la majorité
33:30Des français d'origine
33:33On ne maintient pas au gouvernement
33:36Des personnes qui défendent le port du voile
33:39Dans les compétitions sportives
33:42Comme Marie Barzac
33:45Elle aurait dû être démissionnée
33:48Le mal est fait
33:51J'ai assumé un rapport de force
33:54A affirmé Bruno Retailleau
33:57Concernant les relations franco-algériennes
34:00J'ai assumé dans ce dialogue
34:03Et dans cette crise un rapport de force
34:06Je pense qu'à un moment donné
34:09On ne peut pas seulement être gentil
34:12Mais il faut montrer un peu de muscle
34:15Est-ce qu'il paye ce rapport de force ?
34:18Il a fait bouger des lignes
34:21Dans ce genre d'affaires
34:24Il faut le rapport de force
34:28Je suis très vigilant
34:31Je souhaite de tout mon cœur
34:34Que Boalem Sansale soit libérée
34:37Que demain des ressortissants dangereux
34:40En Algérie soient réadmis
34:43Pour l'instant je n'en ai aucun
34:46Je serai extrêmement vrai
34:49Je suis vigilant
34:52Je jugerai sur pièce
34:55Que les Algériens réadmettent
34:58Leurs ressortissants dont ils doivent avoir la charge
35:01Mais je dirai aussi si c'est un échec
35:04Et si c'est un échec vous partez ?
35:07Si c'est un échec je le dirai
35:10Et je demanderai à ce qu'on reprenne
35:13Ma proposition d'une riposte graduée
35:16En se donnant quelques semaines
35:19On a le sentiment que de lui même
35:22Il peut être en retrait pour faciliter
35:25La situation
35:28Et qui est une position intelligente
35:31Et pragmatique
35:34Et s'il n'était pas intervenu vigoureusement
35:37Le contact entre les présidents n'aurait pas eu un bout de défait
35:40Donc il a fait le bad cop good cop
35:43Si cette stratégie échoue
35:46Qu'est-ce qui lui serait le plus profitable
35:49Auprès de l'opinion publique et de l'adhérent LR
35:52Qui va voter dans deux mois
35:55Rester ou partir ?
35:58C'est un peu politicien
36:01C'est de l'épicerie que vous faites
36:04Il y a un peu de noblesse dans la politique
36:07C'est vous qui très régulièrement
36:10Invitez à ce que les politiques
36:13Fassent preuve de courage
36:16C'est pas un terme d'épicerie
36:19Qu'est-ce qui serait le mieux pour les électeurs ?
36:22C'est pas ça
36:25La politique c'est autre
36:28Désolé, je suis un peu apopole
36:31Elisabeth Lévy veut parler
36:34Tant que Boilem Sorsal n'est pas rentré en France
36:37On ne sait pas comment juger cette politique
36:40On ne sait pas si ce bad cop good cop a marché
36:43En ayant un peu parlé aux membres du comité
36:46Il faudra peut-être commencer à penser
36:49Qu'on s'est planté
36:52C'est tout ce que vous vouliez dire
36:55Je vous remercie
36:58Si ça marche pas c'est qu'on s'est planté
37:01Je voulais juste dire que c'était difficile
37:04De juger maintenant au milieu de la guerre
37:07Laurent Wauquiez lui reproche d'être au gouvernement
37:10Qu'il va décider d'en partir
37:13C'est pas qu'il lui reproche
37:16Je ne suis pas sûr qu'il lui reproche
37:19La question sera posée par Gauthier Laurel
37:22Je vois simplement
37:25Un écrivain français
37:28Qui est pris en otage
37:31Chaque jour qui passe
37:34C'est un scandale supplémentaire
37:37Pour l'instant nos dirigeants sont dans la génuflexion
37:40En ce compris le premier
37:43Qui a supplié le dictateur Théboune
37:46De clémence
37:49Et qui n'a même pas prononcé le mot innocence
37:52Je ne connais pas grand chose en politique
37:55Mais je vois que nous sommes victimes
37:58D'une prise d'otage
38:01Tout ça est évident
38:04Je voulais vous parler du maire de Montgeron
38:07Dans les zones qui a été percutée par un adolescent
38:10Lors d'un rodéo à scooter
38:13L'auteur présumé défait a été interpellé
38:16Placé en garde à vue le lundi 7 avril
38:19Une enquête est ouverte, une plainte a été déposée
38:22Je crois qu'on va voir le tweet de Valérie Pécresse
38:25Qui a effectivement total soutien à Sylvie Carillon
38:28Maire de Montgeron percutée par un voyou à moto
38:32Pas dans sa ville et a emprunté la moto d'un copain
38:35Et c'est ça que je trouve vraiment très intéressant
38:38Et je voulais vous faire écouter Mme Carillon
38:41Ce qu'elle dit
38:44Quand vous l'écoutez vous vous demandez comment on va faire
38:47Vous avez des jeunes gens qui ont 15 ans
38:50Qui ne sont pas élevés, ne sont pas éduqués
38:53Ne comprennent aucun...
38:56Ne savent pas ce qu'est l'autorité
38:59Se croient tout permis
39:02Comment on va faire ?
39:05Écoutez ce témoignage
39:08Evidemment ce n'est qu'un fait divers
39:11Mais écoutez cela
39:14On sent que c'est des gamins qui ont une impunité incroyable
39:17Qui défient l'autorité
39:20Qui passent outre toutes les règles
39:23Ils sont dans une situation d'infraction
39:26Ils sont sans casque, à deux sur le scooter
39:29Ils sont sur un endroit où ils n'ont pas le droit de circuler
39:32En véhicule moteur, on leur demande de s'arrêter
39:35Et là ils continuent
39:38Moi je suis assez sidérée
39:41Parce que je dois vous avouer
39:44C'est un épiphénomène
39:47Mais dans ma commune j'ai des endroits
39:50Où les gens y vivent au quotidien
39:53Et il ne se passe rien
39:56On est tous là, tous les maires
39:59À dénoncer ce genre d'attitude
40:02À se dire que la justice nous prive de tout moyen d'action
40:05Un sentiment d'impunité de ces enfants absolument incroyable
40:08D'ailleurs c'est une impunité
40:11Ils sont dans une impunité incroyable
40:14Il y a de plus en plus de passages à l'acte
40:17On attend quoi ?
40:20C'est intéressant que j'écoute aujourd'hui
40:23Parce qu'on voit la sincérité de cette femme
40:26S'il n'y en avait qu'un, cinq, dix
40:29On a le sentiment que ce sont des milliers de gosses
40:32Des centaines de milliers de gosses
40:35Qui ne sont pas élevés
40:38Principalement parce que la famille a explosé
40:41La famille n'est pas là
40:44Ça ne peut pas être l'école
40:47Dans ces familles-là, il y a beaucoup de familles monoparentales
40:50Ce qui n'était pas vrai il y a quarante ans
40:53Et ce qui n'existait pas dans la société française
40:56Ce n'est pas une question de culture
40:59Ça touche tous les pans de la société
41:02Donc comment on va faire ?
41:05Comment on va faire avec ces jeunes-là ?
41:08Et les politiques politiques normalement sont mises en place
41:11Dans l'enfance
41:14Mais la famille a explosé
41:17Comment vous faites ? La société ne peut pas ressupler la famille ?
41:20Je suis de plus en plus d'accord avec ce que dit Béatrice Brugère
41:23Concernant la justice des mineurs
41:26C'est-à-dire le dispositif d'aujourd'hui dissonctionne
41:29Qu'il puisse y avoir des courtes peines
41:32Très courtes, mais réelles
41:35Pour qu'il n'y ait pas le continuum
41:38De faits de plus en plus graves
41:41Que dès le début, il y ait une réaction de la société
41:44Mais vous avez évidemment raison
41:47Déjà il faut le faire
41:50Avec un accompagnement éducatif
41:53Il y a toujours eu des voyous de toutes les époques
41:56Il y a toujours eu des blousons noirs
41:59Mais la proportion aujourd'hui
42:02Cette dame est démunie
42:05Sur les prochaines élections municipales
42:08Beaucoup de maires ne repartiront pas
42:11J'ai vu ça dans les petites communes
42:14Maintenant il faut la parité
42:17Nous on a une jeune femme qui est ici
42:20Qui est conseillère municipale
42:23Qui m'expliquait que c'est un drame absolu
42:26On trouvait déjà pas de maire
42:29Le préfet devra intervenir
42:32Et c'est humiliant pour les femmes
42:35Au début de la parité
42:38On a viré des jeunes gens talentueux
42:41Pour faire rentrer des femmes
42:44Juste parce qu'elles étaient des femmes
42:47Ce n'est pas ça la méritocratie
42:50Mais cette crise de vocation
42:53Vous allez la voir dans beaucoup de secteurs
42:56J'aimerais l'entendre
42:59Ce qui est toujours bien dans les maires
43:03Que ce soit Mme Thoraval, Mme Carrière
43:06Eux ils parlent avec sincérité, authenticité
43:09Là on va parler de Mme Agnès Pannier
43:12On va parler de Mme Pannier-Runacher
43:15Qui est complètement déconnectée
43:18Mais à un niveau de déconnexion total
43:21Elle explique que les pauvres n'ont pas de voiture
43:24Elle a dit ça
43:27Moi j'ai eu Alexandre Jardin
43:30Mais il m'a dit
43:33Elle ne sait pas de quoi elle parle
43:36Elle est ministre de l'armée publique
43:39Sur ce sujet
43:42Elle était interrogée ce matin
43:45Sur BFM
43:48Elle a expliqué que les pauvres n'ont pas de voiture
43:51C'est ça l'intelligence
43:54Ces impacts sur la santé
43:57C'est les plus vulnérables
44:00Ceux qui habitent en proximité des axes routiers
44:03Notamment les habitants des logements sociaux
44:06Les moins riches n'ont pas de voiture
44:09Ceux qui sont le moins équipés en voiture
44:12Pour ceux qui sont équipés en voiture
44:15Il faut les accompagner
44:18Il faut concentrer les aides
44:21Pour leur permettre de changer de véhicule
44:24Sur la métropole du Grand Paris
44:27Vous avez des aides de plusieurs milliers d'euros
44:30Pour acheter des voitures d'occasion
44:33Elle oublie qu'il y a un tiers de la nation
44:36Qui vit dans la ruralité
44:39Et que dans mon village dans l'Aude
44:42Où le niveau de vie est très bas
44:45Si vous n'avez pas de voiture
44:48Vous n'avez plus de vie
44:51C'est-à-dire qu'on s'aperçoit
44:54Quand on est dans le bureau de quelqu'un comme elle
44:57Qu'on est en face de quelqu'un qui n'a aucune idée
45:00Quand je vous dis hors-sol
45:03Je lui dis
45:06Est-ce que vous êtes consciente ?
45:09Est-ce que vous avez évalué la perte financière ?
45:12Puisqu'essayer sur le marché de l'occasion
45:15De vendre une classe 3 ou une classe 4
45:18Plus personne ne veut ces voitures-là
45:21Est-ce que vous avez évalué la perte ?
45:24Je vais vous le dire
45:27Ces 12 millions de gens sont en train de perdre
45:30Entre 2 et 5 SMIC
45:33Alors qu'on a eu les gilets jaunes
45:36Sur l'augmentation
45:39Mais oui parce qu'on a deux politiques
45:42On a une femme qui effectivement
45:45Qui doit faire le naze
45:48Quand je parle des petits hommes gris
45:51Qui est sortie de l'école d'administration
45:54Et puis qui a un rapport sans doute théorique
45:57On a la mère de Mangeron
46:00C'est l'exact contraire
46:03Et elle a dit cette chose incroyable
46:06Les pauvres n'ont pas de voiture
46:09Mais s'ils n'ont plus de pain
46:12C'est vraiment de la peine
46:15Parce qu'on est à un niveau d'incompétence
46:18Le logement individuel s'était terminé
46:21C'est une déconnexion
46:24C'est le symbole de la déconnexion
46:27Je crois qu'il y a une séquence à l'Assemblée nationale
46:30Sur cette séquence
46:33Je voulais vous la montrer
46:36Les ZFE absurdes et injustes sont l'ultime signe
46:39Qui ne vient plus du terrain
46:42Mais d'une néodéologie qui le méprise
46:45Quand allez-vous abandonner ces ZFE qui excluent
46:48Qui divisent, qui humilient
46:51Votre question montre aux Français
46:54A quel point vous êtes déconnecté des classes populaires
46:57Vous les utilisez mais vous ne les protégez pas
47:00Alors s'il vous plaît, tenons-nous en en fait
47:03Oui, les Français les plus précaires
47:06Et nous luttons contre ça
47:09Rien qu'à Paris, la zone à faible émission a permis
47:12De réduire de 42% le taux d'oxyde d'azote
47:15Par rapport à 2017
47:18Madame la ministre, ce matin vous avez dit
47:21Les moins riches, ils n'ont pas de voiture
47:24C'est une honte, ce mépris macroniste est une honte
47:27Vous regarderez le visage de Marie Barzac
47:30Ministre des sports quand elle parle de déconnexion
47:34C'est assez drôle, mais ces gens sont vraiment
47:37Madame Pannier-Rougeachier, moi je la suis depuis
47:40Elle est hors sol sur tous les sujets
47:43Elle, c'est notre championne
47:46Je suis allée à cette manif contre les ZFE hier
47:49Et mon sentiment a été que la plupart des gens
47:52Étaient vraiment dégoûtés par l'injustice
47:55Mais résignés, c'est-à-dire on ne sent pas
47:58Mais là vous avez raison, la résilience depuis le Covid
48:02Moi je le souligne en permanence, la France ne bouge pas
48:05Sur aucun sujet, donc ils le savent
48:08Et comme ils ne bougent pas, ils avancent
48:11Aucun sujet, il y a une forme de résilience
48:14Sur tous les sujets
48:17Quel événement ce soir ?
48:20Laurent Wauquiez
48:23On voit que M. Wauquiez sait à qui il faut
48:26Parler sur l'antenne de CNews
48:30Il a compris
48:33J'espère que vous allez être un peu offensif
48:36Parce qu'il y a des questions à lui poser
48:39Il y a beaucoup de réactions
48:42La contradiction dans la courtoisie républicaine
48:45A fleur et moucheté
48:48Puisque vous demandiez, le député de Saint-Pierre-et-Miquelon a réagi
48:51Il réagira à nouveau à 22 enfants
48:54Il y a un député à Saint-Pierre-et-Miquelon ?
48:58J'ai vu que Jacques Chirac était allé à Saint-Pierre-et-Miquelon
49:01J'ai vu que François Hollande était allé
49:04Et j'ai vu que le général de Gaulle
49:07C'est beau mais c'est loin
49:10Il faut rappeler à nos téléspectateurs
49:13Que Laurent Wauquiez propose d'envoyer les OQTF
49:16Les plus dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon
49:19Et c'est la une du JD News de notre chère Laurence Ferrari
49:22Laurent Wauquiez sur ce plateau
49:26Le général de Gaulle c'était pour des raisons historiques
49:29Il y avait quelque chose comme ça
49:32C'est bien de préciser
49:35Je suis là pour ça, vous savez tout
49:38Il y a deux ou trois choses que j'ignore encore
49:41Deux ou trois choses que je sais de lui
49:44Thibaut Palfroy était à la réalisation
49:47Ludovic Lébar était à la vision
49:50Merci à Guillaume Marceau qui était au son
49:54Merci à tous
49:57A demain matin

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