Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 -Yohann Ouzaï est avec nous et vous le connaissez, il est journaliste au service politique.
00:04 Georges Fenech, Gilles-William Golnadel, Jérôme Béglé et Olivier Tartigolle.
00:10 J'espère que Jérôme sera réveillé ce soir.
00:13 -Pourquoi vous faites ça ? J'étais endormi hier.
00:15 -La clé en telle, c'est plainte.
00:17 -Vous êtes venu faire votre sieste sur ce plateau hier soir.
00:20 Mais bon, aujourd'hui je ne doute pas que vous direz des choses pertinentes sur toutes les actualités.
00:25 Mathilde Panot, convoquée par la police, la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée Nationale,
00:33 est convoquée dans le cadre d'une enquête ouverte à la suite d'un communiqué du groupe parlementaire publié le 7 octobre.
00:37 Philippe Guibert l'avait dit, et là je le rejoins, c'est quand même très étrange qu'on convoque la police pour quelque chose qui a été publié le 7 octobre.
00:49 Ça je peux quand même m'en étonner.
00:51 -C'est pour ça ?
00:53 -Plus tard que jamais.
00:55 -C'est entendu.
00:57 Pour le reste, Madame Panot.
00:59 -Son étonnement m'étonne, mais c'est pas grave.
01:01 -Le timing de l'interrogation.
01:03 -Je peux sou... Comment dire ? On ne peut pas me suspecter d'être un soutien de Mathilde Panot.
01:09 -La preuve ?
01:11 -Bon, j'ai reçu ce jour une convocation pour être entendue dans le cadre d'une enquête pour apologie du terrorisme.
01:15 Pourquoi pas.
01:17 Nous ne tairons pas aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit ne nous empêchera de protester contre le génocide en cours, contre le peuple palestinien.
01:25 J'appelle tout un chacun à prendre conscience de la mesure des atteintes alarmantes contre la liberté d'opinion et contre la démocratie.
01:31 Également un communiqué de la France Insoumise.
01:33 Cette convocation intervient à la suite d'une longue liste d'autres tentatives de faire taire les voix en faveur de la paix.
01:37 Annulation de deux conférences de Jean-Luc Mélenchon, de Rima Hassan, convocation pour apologie du terrorisme, etc.
01:43 -C'est vrai qu'on peut considérer que Mme Panot, Mme Hassan, ce sont des propos de nature à faire l'apologie du terrorisme.
01:51 -Moi je vais vous expliquer pourquoi.
01:53 -L'endormi voulait dire une phrase mais il la dira après.
01:55 -Je voulais juste qu'on écoute Thomas Bonnet et je vous jure après je vous donne tous la parole.
02:03 Selon le communiqué publié ce mardi par Mathilde Panot, cette convocation de l'élue insoumise dans le cadre d'une enquête pour apologie du terrorisme
02:12 se fonde sur une publication officielle du groupe parlementaire de la France Insoumise en date du 7 octobre dernier.
02:19 C'est à cette date que la France Insoumise avait publié ce communiqué quelques heures seulement après l'attaque terroriste du Hamas.
02:26 Un communiqué qui s'ouvrait avec cette phrase « l'offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas »
02:32 A aucun moment il n'était fait mention du mot terrorisme.
02:36 Mathilde Panot évidemment s'offusque de cette convocation qui intervient quelques jours seulement après une autre convocation
02:43 adressée cette fois-ci à Rima Hassan, la numéro 7 sur la liste de la France Insoumise pour les élections européennes.
02:50 Selon les informations du Monde, Rima Hassan est convoquée pour des propos tenus entre le 5 novembre et le 1er décembre dernier.
02:59 Vraisemblablement des propos qu'elle aurait pu tenir sur le réseau social X.
03:03 Elle avait notamment tweeté le slogan « From the river to the sea », « de la rivière à la mer », qui peut être considéré comme une négation de l'État d'Israël.
03:12 Un peu plus tôt, c'est Daniel Obono, autre député de la France Insoumise, qui a été visé par une plainte
03:17 directement adressée par Gérald Darmanin, qui a saisi la justice après que Daniel Obono a prononcé sur l'antenne de Sud Radio
03:26 les mots de « résistance », « mouvement de résistance », c'est ainsi qu'elle avait qualifié l'organisation terroriste du Hamas.
03:33 Et c'est une interview célèbre qu'avait réalisée en l'occurrence Jean-Jacques Bourdin. Jérôme Béglé.
03:38 Je suis de ceux qui pensent qu'il y a un avant et un après 7 octobre. Il y a des propos gentiment antisémites, gentiment défavorables au Hamas,
03:52 qui étaient tolérés dans certains milieux avant le 7 octobre et qui ne le sont plus en aucun cas aujourd'hui.
03:58 Et c'est pour ça que la prise de conscience tardive de la justice qui agit six mois, un peu plus de six mois après,
04:05 me semble être la preuve qu'une ligne a bougé. Et que quelque chose qu'on entendait, qui pouvait nous faire sursauter,
04:12 mais qui ne méritait pas de passer devant les tribunaux, passer non pas crème comme vous dites, mais sous les radars,
04:18 aujourd'hui ça ne passe plus. Et au moins cette prise de conscience, si elle est durable, et je pense qu'elle peut être durable,
04:29 peut être un peu salutaire en France, dans certains milieux médiatiques et de justice. Je ne sais pas ce qu'en pense M. Elbogol-Nadel.
04:36 Il y a deux choses d'abord. Sur les dates en question qui vous étonnent, sur des propos qui sont en novembre,
04:44 et dont on a à répondre en avril dans le cadre d'une enquête de police, après une plainte d'une association, c'est d'une banalité absolue.
04:54 C'est parce que Mme Pannot décide d'en faire la publicité qu'on en parle. Vous dodennez de la tête. Je parle de ce que je connais,
05:06 et je parle sous le contrôle d'un magistrat. Il n'y a rien de plus banal qu'une convocation par la police dans le cadre d'une enquête.
05:17 C'est comme ça que ça se passe. C'est en matière procédurale. Donc il décide de jouer dans la martyrocratie, de se victimiser sur l'autel de la liberté.
05:28 – Ça allait plus vite pour François Fillon. – Bien. Mais ça n'a rien de...
05:33 – Ce n'est pas la même chose. – Alors effectivement, M. Fillon a battu tous les records du monde de rapidité.
05:40 Ce n'est pas l'étalon le plus sûr pour mesurer les choses, premièrement. Deuxièmement, sur le fond, Mme Pannot aura...
05:48 C'est normal, s'il y a une plainte, aura à répondre de ce qu'elle a dit. Ensuite, Mme Obono, sur effectivement intervention du ministre de l'Intérieur,
05:59 tellement c'est énorme de qualifier une organisation terroriste d'organisation de résistance, devra en répondre avec beaucoup de problèmes.
06:07 Mme Hassan, qui effectivement dit "oui, le Hamas c'était une action légitime", aura aussi quelques problèmes en justice.
06:15 C'est tout à fait la norme. Et pour terminer, évidemment, après le 7 octobre et un massacre de masse, effectivement, malheureusement, la vie a changé pour ce moment-là.
06:26 – Mais sur le fond, il n'y a même pas de discussion. Je vous dis sur le timing, je m'interroge. Alors vous dites que c'est banal.
06:33 – Oui, je porte exactement la même analyse que celle de Gilles Williams. J'ajoute simplement que les politiques ne sont pas au-dessus des lois.
06:42 Dès lors qu'il y a des propos qui ne sont pas, je dois le rappeler, couverts par l'immunité parlementaire, puisqu'on est en dehors de l'hémicycle,
06:51 à partir du moment où ces propos sont estimés par le parquet d'office ou saisis par une association, je ne sais pas, tombant sur le coup de la loi de 2014,
06:59 le calendrier judiciaire n'est pas le calendrier politique.
07:03 – Elle peut être condamnée ? C'est ça qui nous intéresse.
07:05 – J'imagine, si effectivement…
07:07 – Par exemple, ça tombe sous le coup ?
07:09 – Je pense qu'elle peut tomber sous le coup. Le fait de dire, sans mettre le qualificatif terroriste,
07:15 que le Hamas a répondu quasiment, entre guillemets, légitimement, enfin ce n'est pas son terme, à une situation d'occupation illégale d'Israël, par Israël,
07:25 ça peut effectivement être analysé comme une banalisation de cet acte de terrorisme.
07:30 – C'est exactement le même type de justification qui a fait qu'à Lille, le patron local de la CGT a été condamné.
07:38 – Oui, en premier instant.
07:39 – Mais il n'y a rien d'extraordinaire.
07:41 – Je suis en total désaccord avec vous tous.
07:43 D'abord parce qu'il me semble que vous devez réfléchir un peu plus, j'allais dire quasiment sérieusement,
07:49 à la liberté de réunion et d'expression.
07:53 – Comme celle de monsieur Zemmour ou de Valor Actuel par exemple ?
07:55 – Je ne vous ai pas interrompu, j'étais très attentif à vos arguments.
07:59 D'abord, 1, conquête républicaine sur la liberté de réunion et d'expression, première chose.
08:04 Deuxième chose, un petit sujet concernant le délit d'apologie du terrorisme né de la loi de 2014,
08:13 qui a bien sûr suscité beaucoup de procédures depuis le 7 octobre, c'est bien normal.
08:20 Beaucoup d'avocats et de juristes avaient indiqué alors dans Richard Malka
08:24 que le cadre de cette nouvelle loi pouvait poser problème dans son interprétation.
08:29 Je vais vous dire une chose, je suis en total désaccord avec la position des Insoumis depuis le 7 octobre.
08:35 Mais cela relève du débat politique, cela relève du débat parlementaire.
08:40 Quand par exemple on dit, c'est mon avis Pascal Praud, c'est à dire que si…
08:46 - C'est mon avis ! - On a compris, mais c'est vrai qu'il a raison Gilles-Louis Lamgolles-Danel.
08:50 Quand c'est Éric Zemmour, chacun se sert des condamnations qui sont apportées contre lui
08:57 pour le discréditer du débat politique et quand c'est l'extrême gauche, ça devient un débat politique.
09:03 - Je vous parle de l'apologie du terrorisme. - Ça devient un débat politique.
09:05 - Je ne vous parle pas d'incitation à la haine. - Attendez, parler de génocide palestinien, c'est pour le moins condamnable.
09:12 - En disant simplement qu'il sera intéressant de voir comment la justice se positionne, voir la seconde instance à Lille.
09:20 Et j'ai bien connaissance du contenu du tract.
09:23 Et ça va poser un problème politique sur la manière de prendre le débat et le conflit israélo-palestinien.
09:30 - Mais pardon, mais pardon. - Non mais il n'y a pas de débat.
09:34 - You are not the… - À mon sens, il n'y a pas de débat si vous voulez.
09:36 Déjà quand on refuse de dire que le Hamas est une organisation terroriste, ça devrait clore le débat.
09:42 Ça en dit long sur qui sont ces gens.
09:44 - C'est au combien condamnable, oui. - Non mais quand on refuse de dire que ces personnes,
09:49 il n'y a pas de mots pour les qualifier en réalité, sont des terroristes, on sait tout de suite à qui on a affaire.
09:55 Il faut préciser quand même que ce communiqué abject de la France insoumise,
09:59 signé par la présidente du groupe Mathilde Panot, il est publié le 7 octobre,
10:04 le jour même de ce pogrom, le jour même où le monde entier est abasourdi par ce qui s'est passé et sous le choc.
10:11 - L'offensive armée… - Et on l'a décrit, on l'a critiqué.
10:13 - Non mais ce n'est pas critiquer, ça doit te mettre en dehors. - Oui, on peut le condamner.
10:16 - Non, mais c'est beaucoup plus que ça, c'est toujours de poids de mesure.
10:18 - Ça va bien au-delà de tout ça. - L'offensive armée de force palestinienne menée par le Hamas
10:23 intervient dans un contexte d'instantification de la politique d'occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est.
10:28 Nous déplorons les Marocs israéliens et palestiniens, nos pensées vont à toutes les victimes.
10:32 - Vous pensez que ça relève à une judiciarisation ? - C'est une justification de ce pogrom, le jour même où il a été commis.
10:39 - Point, fin du débat. - Gene William, et après on écoutera Madame Panot pour répondre à M. D'Artigolle.
10:44 Dans l'absolu, je suis un partisan, c'est mon article dans le Figaro, acharné, acharné de la liberté d'expression.
10:52 - À l'américaine, j'aimerais qu'on puisse tout dire. - Je partage votre avis. - Sauf qu'on vit dans un pays où on guette le point virgule et le très bas,
11:02 et ceux qui en ont fait les frais pendant des années à la requête de l'extrême gauche, ce sont les gens de droite.
11:10 - Alors là, il n'y avait pas de problème. - Pour cette raison, vous le dites. - Et tout d'un coup, maintenant qu'on réclame des comptes à l'extrême gauche, vive la liberté !
11:17 - C'est une vengeance politique ? - C'est trop facile. - Je ne comprends pas votre position. - Pourquoi ? - Elle est intenable. - Pourquoi ?
11:27 - Elle est intenable, votre position. - Vous dites qu'il n'est pas possible de pondaner politiquement tout en disant que ça ne relève pas d'une judiciarisation.
11:38 - C'est pour M. Zemmour, pourquoi on ne le fait pas ? - Pourquoi on ne le fait pas pour M. Zemmour, M. D'Artigolle ? Je ne vous ai pas entendu sur M. Zemmour.
11:45 - Mais ce ne sont pas les mêmes qualifications. - Le génocide, ce n'est quand même pas rien. - Ce n'est pas la loi de 2014.
11:51 - Et laisser la justice à Presse. - Oui, oui, mais ça va être passionnant aussi. - Pas tous ensemble.
11:56 - Bon, écoutez, Mme Pannot, elle a été interviewée il y a très longtemps par M. Aziza, qui vraiment a fait le job, on peut se dire, dans une conférence de presse,
12:06 et qui lui a fait dire, en tout cas, chacun a compris ce qu'elle ne voulait pas dire. Et pour quelle raison ?
12:13 - C'est la branche armée qui, aujourd'hui, est responsable des crimes de guerre. Voilà. Et c'est largement documenté.
12:22 - Envie de vous surterroriste, en fait. - Mais j'ai répondu surterroriste, en fait. - Envie de vous surterroriste, pourquoi ? - J'ai répondu surterroriste.
12:28 - Non, en fait, c'est une question de la réaction. - Eh bien, j'ai répondu surterroriste. - Non, non, non. - Si, si, vous vous contenterez de ma réponse sur cette question.
12:36 - Vous avez un double langage. - Non, je n'ai pas de double langage, monsieur, et je ne vous permets pas de... Vous avez le droit de s'arrêter.
12:42 - C'est pas un double langage. - Mais on pose une question. - Je suis désolée. - Non, mais, ce qu'a dit... - Le fait qu'elle quitte le micro et qu'elle...
12:48 - C'est courageux. - On dit très, très, très, très longtemps, parce qu'on a possibilité d'aller plus loin, à ce qu'elle pense.
12:53 - Ce qui est effrayant, je vais vous dire ce qui est effrayant dans la séquence qu'on vit, même un peu en vous écoutant, cher Olivier, c'est que ces gens devraient être discrédités.
13:02 - Par le vote ? - Je termine juste ma phrase. - Pardon, Pascal. - Ils devraient être discrédités dans l'espace public. Discrédités.
13:10 Et hier, monsieur Mélenchon va à Sciences Po, et des étudiants, qui seront demain aux commandes de la France, peut-être, l'applaudissent et disent "Rima, Sciences Po est avec toi".
13:22 - Il faut donc mener une bataille politique et idéologique. - Mais c'est pas seulement ça. - La bataille des idées. - Si demain je nie les camps de concentration, je suis méprisant.
13:31 - Oui, oui. - Nier un génocide, c'est pareil. - Je pense que monsieur Forisson... - C'est quand même génocidaire. - Si vous me permettez, Forisson est très bon.
13:39 Forisson a été exclu en l'occurrence de Lyon plusieurs fois, de Lyon 2, à l'époque, c'est des lois Guessot, d'ailleurs.
13:48 Quelqu'un qui vient sur un plateau et qui nie l'existence des chambres à gaz, il est juste sorti du débat public et public. - Et c'est sans appel. - À juste titre.
13:58 - Et qu'a fait David Guiraud, le député de la France Insoumise ? Est-ce qu'on n'est pas dans le négationnisme, là, quelque part ?
14:02 Quand il dit "les bébés qu'on a retrouvés dans les fours n'ont pas été placés là par le Hamas, mais ont été placés là par Israël", il n'y a pas une forme de négationnisme, là-dedans ?
14:10 - Bon, il ne nous reste que deux minutes, malheureusement, sur cette première partie, mais moi je sais que c'est très intéressant, d'ailleurs, d'écouter les uns et les autres, forcément.
14:19 Plus de 130 personnes ont été arrêtées dans la nuit à New York, devant les locaux de la prestigieuse Université de New York, après des manifestations étudiantes pro-palestiniennes, a indiqué mardi la police.
14:29 Ces 133 personnes ont été relâchées à fermer un porte-parole de la police new-yorkaise.
14:34 Ce sont les étudiants de Columbia qui suivront des cours à distance, puisque l'université est fermée.
14:40 C'est vrai que ce sont ce qui se passe aujourd'hui en Occident, ce qui se passe à Londres, ce qui se passe à New York, ce qui se passe moins à Paris, d'ailleurs.
14:48 C'est important de le rappeler à chaque fois. Mais c'est vrai que ça montre quelque chose qu'on n'avait jamais vu en France, qu'on n'avait jamais vu en Occident.
14:58 - Le retournement de situation. - Bien sûr, c'est vrai qu'on ne croit plus qu'Israël serait nazifiée après avoir été pogrémisée.
15:05 C'est vrai qu'en France, vous avez raison, il y a moins de ce type de manifestations, mais il y a plus de massacres. C'est quand même embêtant.
15:13 Puisqu'on parlait de la France insoumise, moi je me sens obligé, parce que je trouve que c'est important, de préciser que Rima Hassan,
15:19 en parlant de ses étudiants qui, notamment à Columbia, ont formé des chaînes humaines pour empêcher les étudiants et les professeurs juifs d'accéder à l'université,
15:28 eh bien Rima Hassan, qui est candidate sur la liste des européennes de la France insoumise, a félicité ses étudiants, a posté la photo d'une de ses étudiantes,
15:36 notamment avec un cœur pour lui dire tout le bien qu'elle pensait d'elle.
15:40 Et comme vous le dites, les gens pourront voter, ça sera intéressant. Je remarque que Manon Aubry, elle n'existe plus.
15:47 Alors ce qui va être, oui, c'est Rima Hassan la tête de liste en fait.
15:50 Manon Aubry, que j'avais reçue plusieurs fois, qui n'est pas du tout sur cette liste-là.
15:55 Parce que Manon Aubry, elle est sur une gauche radicale, notamment sur le plan économique.
16:00 On a eu des échanges avec elle, mais il me semble qu'elle n'est pas sur, elle a disparu de radar.
16:04 Ce qui va être très intéressant à suivre, c'est que de fait, Rima Hassan devient tête de liste.
16:08 – Mais qu'est-ce qu'a dit Mme Aubry ? Tous ces gens en fait disent rien.
16:13 – C'est ça qui se couche tout ça.
16:15 – Ce qui va être très intéressant, c'est le résultat de 10 juin.
16:17 – Je vous assure, parce que qui ne dit mot qu'on sent ?
16:19 – Parce que le calcul électoraliste des Insoumis, et de dire que ce discours poussé à bloc et jusqu'à l'horreur,
16:27 pour moi, va amener une mobilisation dans des quartiers qui normalement sont dans l'abstention massive
16:37 pour ce type d'élection. – Je n'y crois pas.
16:39 – Non mais c'est le pari qu'il faut.
16:41 – Depuis le début, je pense, c'est un pari perdant, on l'attendra le 9 juin.
16:44 – Ils perdent d'un côté, il y a un départ d'un électorat vers Guzman,
16:48 qui avait voté Mélenchon à dernière présidentielle au premier tour,
16:51 mais ils pensent pouvoir recruter des troupes nouvelles.
16:54 – La pause qui va… – Non mais il faudra voir.
16:57 – Si vous n'accréditez pas votre thèse.
16:58 – Si vous avez le résultat du 9, moi je l'ai pas.
17:00 – Écoutez, on a beaucoup de choses à parler, on n'a parlé que d'un thème,
17:03 je suis très inquiet pour le reste de l'émission, je pense qu'on peut faire
17:05 une émission jusqu'à 1h du matin avec tous les thèmes qu'on avait prévus.
17:08 – Vous voulez qu'il parle, il parle, c'était inévitable.
17:11 Je le savais que ça se passerait comme ça.
17:13 – On va revenir avec une image légère, si vous voulez bien.
17:15 Vous avez vu Brigitte Macron avec Aya Nakamura ?
17:17 – Ah oui, vous avez vu ça ? – Brigitte Macron avec Aya Nakamura.
17:20 Vous avez vu cette image ? – Non, non, je n'ai pas vu.
17:22 – On va la voir tout de suite après. – Elle est filtrée, j'ai l'impression.
17:25 – Elle est filtrée ? – Ah oui, il y a un filtre, c'est clair.
17:27 – Il y a un beau filtre. – Ah bon ? Vous êtes fort.
17:29 – Vous n'avez pas besoin, vous. – Non, vous n'avez pas besoin.
17:32 – Moi j'ai pas vu le filtre.
17:33 – Je crois que beaucoup soulignent cette nouvelle…
17:36 – Le filtre, Sarah Jolie.
17:38 – Oui, c'est vrai, je ne sais pas ce que je voulais dire.
17:40 – C'est pas gentil, c'est vraiment pas gentil.
17:42 – Je ne sais pas de quoi…
17:43 – Mais non, il n'y a pas de filtre, mais non, en plus il n'y a pas de filtre,
17:46 ne dites pas ça, oui, il a raison.
17:48 – C'est quoi le sujet ?
17:50 – Écoutez, et on revient.
17:52 – D'accord.
17:53 – Alors dans les informations, disons plus légères et qui font du buzz,
18:03 je m'intéresse d'ailleurs, c'est toujours intéressant de savoir pourquoi,
18:07 en l'occurrence c'est sans doute Madame Macron qui a mis cela sur les réseaux sociaux,
18:11 vous l'avez vu cette image ?
18:12 – Je parle de la confrédie de toi à Nariay Kamoura qui a postulé sur les réseaux.
18:14 – Oui, mais forcément elle a donné son accord.
18:16 – Naturellement, j'imagine.
18:17 – Elle dînait dans le même restaurant où elle dînait…
18:19 – Je crois que c'était un dîner.
18:21 – Elle ne dînait pas ensemble.
18:23 – Elle ne dînait pas ensemble, elles se sont croisées dans un même restaurant parisien.
18:27 – Et vous connaissez ce restaurant ?
18:29 – Oui, c'est un restaurant de la chaîne Coste, mais on ne va pas donner le nom.
18:32 – Pourquoi pas, enfin, j'en sais rien.
18:35 Mais est-ce qu'on a alors cette image ? Il n'y a pas de son, je crois.
18:38 Il y a un petit peu de son, me dit Madame.
18:41 [Musique]
18:47 – C'est Hélène Mercier à côté, Hélène Arnault à côté.
18:49 – Moi je l'éclaire, je ne prends pas de la vidéo.
18:51 [Musique]
18:56 – C'est Françoise qui manque.
18:58 [Musique]
19:00 – Bon, alors, elle est avec Madame Arnault, qui est avec Madame Macron,
19:07 et donc Ayanna Kamoura.
19:09 – Bien.
19:10 – Je commande cette image parce que cette image est publique.
19:14 – Ah oui, elle est publique.
19:16 – Comment dire, peut-être un sens politique, peut-être.
19:19 – Aucun.
19:21 – Si on vous donnait un contexte politique, Ayanna Kamoura avait été invitée à l'Élysée
19:27 au mois de février, au moment où son nom avait commencé à brusser
19:31 pour diverses raisons sur les Jeux Olympiques,
19:33 et elle avait rencontré Madame Macron, et évidemment,
19:36 elles se sont croisées hier soir dans un restaurant parisien.
19:39 – La rencontre n'a pas été organisée, non.
19:42 – Non, non, c'est un coup émon pour se retrouver dans un restaurant par hasard.
19:45 – C'est Ayanna Kamoura qui a mis sur son compte Snapchat cette petite séquence,
19:51 parce que ce n'est pas Instagram, ce n'est pas Facebook.
19:55 – Et si Brigitte Macron donne son accord pour publier cette vidéo,
19:58 c'est une manière de la soumettre aussi face à toutes les polémiques
20:01 concernant le fait qu'elle chante à la cérébrité.
20:03 – Oui, bien sûr.
20:04 – Et évidemment, c'est…
20:06 – Mais moi, je la trouve exactement, il a raison, Georges.
20:08 – Mais dans cette picture-là, oui.
20:10 – Non mais, Georges…
20:11 – Il y a de la légèreté.
20:12 – Bien sûr, exactement.
20:14 – Et c'est une manière de dire, Madame Kamoura…
20:18 – De relativiser, oui, de passer à autre chose.
20:20 – C'est une manière de la soutenir.
20:21 – C'est une manière de dire, si on décrypte l'image,
20:23 elle est comme nous, elle est des nôtres, elle est avec nous.
20:25 Et ça évite…
20:27 – Elle a vu son compte.
20:28 – Non mais ça évite…
20:29 – Elle n'a pas vu.
20:30 – Elle se prête par les épaules.
20:32 – C'est peut-être mieux quand vous dormez.
20:34 – Elle se prête par les épaules.
20:35 – C'est peut-être mieux quand vous dormez.
20:37 – Vous m'avez fait un sablier pour la prochaine fois.
20:39 – Elle a fait le petit gank.
20:41 – Elle va pouvoir chanter comme Elisabeth.
20:43 – Elle se prête par les épaules.
20:44 Donc c'est un signe d'appartenance, écoutez.
20:46 – Non mais, enfin non.
20:48 – Vous savez pas l'éviter, c'est pas un mot.
20:50 – Mais non, mais vous voyez bien que ces femmes sont victimes de racisme.
20:55 – Non, le message n'est pas là du tout, si vous permettez.
20:59 – Le message, il est clair.
21:01 – Elle a pas pu chanter comme les autres.
21:03 – C'est très bien, allons-y.
21:05 – Jérôme, avec trop, t'as toujours tort.
21:07 Tu dors, tu te fais engueuler, tu te réveilles, tu te tombes.
21:10 – Laisse tomber.
21:11 – Le message, il est plus somme que ça.
21:14 La présidence est avec Madame Aya Nakamura
21:18 et la présidence entendra avec plaisir une chanson de Madame Nakamura le jour où elle se croche.
21:25 – Est-ce que je peux ?
21:26 – Non, elle est des nôtres.
21:27 – Elle est avec nous, elle est des nôtres.
21:28 C'est pas la chanson que vous chantez quand vous êtes bourrés le soir.
21:31 Réfléchissez à l'expression.
21:33 – Mais je vous en prie.
21:34 – Elle est avec nous.
21:35 – On a pas eu de consommation d'alcool le soir.
21:36 – Je vous en prie.
21:37 – Bon, en plus je bois pas.
21:38 – Est-ce que je peux suggérer que ce n'est pas très important ?
21:40 – Non, c'est pas très important.
21:41 – Alors là, je suis d'accord avec vous, ce n'est pas très important.
21:44 Le couvre-feu, qui ne concernait pas évidemment Madame Aya Nakamura ni Brigitte Macron.
21:49 – Elles sont pas dix-trois, elles n'ont pas 13 ans.
21:51 – Exactement, ça converte.
21:53 Alors ça c'est aussi une polémique qui n'a pas de sens.
21:57 Un enfant de 13 ans n'a pas à être dehors tout seul dans la rue.
22:00 – Évidemment.
22:01 – Normalement.
22:02 – Normalement, oui.
22:04 Donc écoutez, monsieur Ménard, qui veut imposer cela, vous vous rendez compte ?
22:08 Et qui va vous dire que la Ligue des droits de l'homme avait attaqué Robert Ménard ?
22:13 – Oui, elle avait eu Gannecauze.
22:15 – Et elle avait eu Gannecauze par le Conseil d'État, c'est bien ça ?
22:17 – Oui, il y a dix ans.
22:19 – Ça ne me tient pas au courant.
22:20 – Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Écoutez.
22:23 – Parce que c'est une évidence, parce que c'est une mesure de bon sens.
22:28 Je vous rappelle que je l'avais fait il y a dix ans.
22:30 Parce que des gosses, enfin je ne sais pas, vous avez des enfants,
22:33 est-ce que vous croyez qu'un minot qui a 9 ans, 10 ans ou 11 ans,
22:37 il aille tout seul en pleine nuit dans la ville ?
22:39 Bien sûr que non.
22:40 D'abord quand ils sont en bande, ils sont souvent des dangers.
22:43 Et quand ils sont tout seuls, ils sont en danger.
22:46 Et donc c'est pour ça que je l'avais fait il y a dix ans.
22:48 Il y a dix ans, on avait été poursuivi, vous vous en souvenez peut-être,
22:51 par la Ligue des droits de l'homme.
22:53 Comme si elle avait rien d'autre à foutre, la Ligue des droits de l'homme,
22:55 que de s'occuper de ça, je lui en donnerais d'autres sujets.
22:59 Et ensuite ça avait été du coup cassé par le Conseil d'État.
23:02 Ce que je pense, c'est qu'aujourd'hui on n'est plus exactement dans la même position.
23:06 D'abord les mentalités ont évolué.
23:08 Regardez, au même moment où je fais ça, le ministre de l'Intérieur fait au fond la même chose.
23:12 En Guadeloupe, c'est difficile de me dire, en Guadeloupe le ministre a raison de le faire,
23:16 et vous, vous n'avez pas raison de le faire.
23:18 Georges Fenech.
23:19 Oui, on a dit qu'on était très attaché à la liberté d'expression.
23:22 Je suis autant attaché à la liberté de circuler et d'aller et venir.
23:26 On est tous d'accord pour dire qu'un gamin de 13 ans doit être chez lui à cette heure-là, tardive.
23:31 Mais pour autant, vous vous rendez compte qu'on est en France, au 21e siècle,
23:35 qu'on va prendre des mesures d'interdiction générale de circuler dans notre pays avec des couvre-feu.
23:42 Comment, vous ne comprenez pas ?
23:44 Quand il y a un défaut d'autorité parentale, c'est à l'État de prendre la justice.
23:49 Mais Georges, même sans couvre-feu, Georges, juste une chose.
23:52 Laissez terminer, Georges Fenech, s'il vous plaît.
23:54 Même sans couvre-feu, une police municipale qui voit un gamin de 13 ans...
23:59 Et il le ramène chez ses parents.
24:00 Oui.
24:01 On est en train de prendre un arrêté de couvre-feu dans le cadre de l'état d'urgence d'un loi de 1955.
24:06 Mais vous, vous étiez plutôt sur l'idée que le gamin peut se promener à 13 ans.
24:09 C'était une loi de 1955.
24:10 Mais vous êtes sur l'idée que le gamin peut se promener à 13 ans.
24:12 On l'a utilisé une fois quand il y a eu les émeutes de 2005.
24:15 C'était Dominique de Villepin qui avait pris un arrêté limité à trois semaines le temps des émeutes.
24:20 Et là, on voudrait instituer une interdiction générale dans notre pays, en France, où tout mineur...
24:26 Oui, il faut arrêter des phrases comme ça pour les hommes de moins de 13 ans.
24:29 Ça me chanque pas.
24:30 En France, c'est le pays des droits de l'homme, de la révolution française.
24:34 Mais personne veut de la généralisation.
24:36 C'est les moins de 13 ans.
24:37 Le gamin de 13 ans n'a rien à faire dans la rue le soir.
24:39 Eh bien, eh bien...
24:40 On va être de là pour un désarrêté d'interdiction.
24:42 Mais cher Georges, pourquoi est-ce qu'on le fait ?
24:45 C'est pour que les parents aient responsabilité ?
24:49 On n'est pas capable de responsabiliser les parents.
24:51 Non, on n'est pas capable en fait.
24:52 Il faut qu'on amène une mesure d'interdiction de camion.
24:54 Non, on n'est pas... Mais pardonnez-moi.
24:56 Je m'en désole, si vous voulez.
24:57 Mais c'est comme si vous me disiez "il faut rouler à 130 à l'heure"
24:59 et "la liberté, au nom de la liberté, je peux rouler à 180".
25:02 Ça ne se fera pas.
25:03 C'est... Ah bon ?
25:04 Ah ben je suis sûr que le Conseil d'État accepte pas.
25:06 Ah ben le Conseil d'État, là...
25:07 Ah non mais...
25:08 Ah mais je crois pas.
25:09 Ah, chiee...
25:10 Je crois que les choses ont changé en 10 ans.
25:11 Il faut vraiment que ce soit une mesure générale d'interdiction générale.
25:15 C'est contraire à toutes les grandes principes.
25:18 Faites le Godenadel !
25:19 Qu'il y ait une mesure provisoire à certaines heures, certaines populations, dans un certain contexte.
25:23 Mais c'est certaines heures puisque c'est après 12 heures.
25:24 Mais c'est pas une mesure de portée générale.
25:26 Mais cher Georges...
25:27 Mais c'est après 23 heures, donc c'est limité dans le temps.
25:29 Il y a... C'est partout qu'il y a des injonctions sur le code de la route.
25:34 Vous pouvez pas rouler à n'importe quelle vitesse de la même manière.
25:37 Au nom de la liberté, votre argument, il ne tient pas.
25:39 On interdit la liberté de circuler.
25:41 Oui, mais c'est pour un mineur non accompagné.
25:43 On ne la réglemente pas, on l'interdit.
25:45 C'est pour un gamin qui n'est pas accompagné.
25:47 Et après 23 heures ?
25:48 Qu'est-ce que...
25:49 Bon, allons-y.
25:50 Nous avons des interdictions de portée générale.
25:52 Gilles William Donnelier a des interdictions de circuler en France.
25:54 Mais c'est pas interdiction de circuler.
25:56 Et ce que je...
25:57 Gilles William.
26:00 Que tu puisses te désoler que M. Ménard en soit réduit à imposer un couvre-feu pour certaines personnes,
26:11 compte tenu de l'état de la société, je le comprendrai.
26:14 Mais tu ne peux pas dire que c'est quelque chose de généralisé.
26:18 Si, c'est pas limité dans le temps.
26:20 Mais c'est limité par l'âge.
26:22 C'est limité.
26:23 C'est pas limité par l'horaire.
26:24 C'est limité.
26:25 C'est limité par l'âge.
26:26 C'est limité jusqu'au 30 septembre.
26:28 Oui, oui, c'est limité.
26:30 Le couvre-feu mis en place hier soir et ce jusqu'au 30 septembre prochain.
26:33 Pour les vacances d'été en ce moment.
26:35 Limité avec une échange d'avis.
26:38 Et à pointe tapis, c'était un mois.
26:40 Là, on parlait d'interdiction vitale, éternelle.
26:43 Ecoutons...
26:45 Non, n'écoutons personne d'ailleurs, puisqu'on a fait le tour.
26:49 On peut écouter Madame Sabrina Agresti Roubache qui était ce matin sur le plateau de France 2.
26:57 Sur ce sujet.
26:58 Exactement.
26:59 Très bien.
27:00 Je sais pas si c'est une bonne mesure.
27:03 Ce que je crois, c'est de dire aux parents déjà la première chose.
27:05 J'aime bien quand on revient aux fondamentaux.
27:08 Il faut dire aux parents qu'un mineur, un enfant, n'a pas à être seul la nuit dehors.
27:13 Et si jamais...
27:14 Pardon, pardon, madame.
27:15 Un parent ne s'en sort pas avec son gamin.
27:16 C'est la réalité.
27:17 Le père de famille qui a un gamin qui leur a totalement échappé.
27:20 Il va dire "Dis donc, ce matin j'ai entendu Sabrina Agresti Roubache, elle a dit quelque chose de super intéressant, tu sors plus".
27:24 Il va dire "T'es gentille maman" et il claque la porte.
27:26 Très bien, alors qu'est-ce qu'on fait ?
27:27 Je sais pas.
27:28 C'est vous qui êtes aux affaires.
27:29 Ben oui, moi je suis aux affaires et je dis justement, les parents quand ils n'y arrivent plus...
27:33 Est-ce qu'il faut être plus sévère ?
27:34 Et c'est une évidence.
27:35 Est-ce qu'il faut taper sur les allocations familiales ?
27:36 Non, ça je crois pas.
27:37 Vous savez, non, non, non, on rajoute pas de la misère à la misère.
27:40 Vous avez commencé en disant que, et là je peux vous rejoindre, quand on en est rendu à faire des couvre-feu pour ça, c'est effectivement désolant.
27:48 Autre sujet, et il est à Toulouse celui-là.
27:50 Faut pas le faire, ce serait pire.
27:52 Oui.
27:53 À l'issue du 8e comité interministériel de la transformation publique, puis d'une visite de la maison France-Service de Sceaux,
28:01 Gabriel Aoutal a présenté la feuille de route de son gouvernement.
28:04 Mais c'est pas exactement cela dont je voulais vous parler, puisque je voulais vous parler de Toulouse.
28:09 Avec le proviseur, Toulouse, avec ce professeur qui a été agressé par une...
28:17 Par un jeune élève.
28:18 Par un élève.
28:19 Par un jeune élève.
28:20 Bon, c'était un élève visiblement qui était un élève de 14 ans, lourd antécédent disciplinaire selon une source policière,
28:26 qui a menacé son professeur de technologie, et ça s'est passé hier.
28:30 Je voudrais qu'on écoute le recteur de Toulouse.
28:32 Les faits sont simples.
28:35 Malheureusement, un professeur, pendant qu'il faisait son cours, un des élèves, manifestement avait un comportement irrégulier,
28:45 donc le professeur l'a rappelé à l'ordre, et à un moment donné, l'élève s'est levée,
28:50 l'a pris par le col de sa chemise, l'a plaqué contre le mur, et lui a asséné quatre gifles, plus exactement.
28:58 Le professeur n'a pas réagi.
29:02 Ce que m'a expliqué le professeur lui-même, c'est que l'élève, en fait, était sorti de la classe par ses propres camarades.
29:11 Et là, je voudrais vraiment séduire la réaction des 30 autres élèves de la classe qui ont vraiment compris qu'il y avait un geste démesuré grave qui s'est produit.
29:21 D'abord, ils sont intervenus, ils ont pris leurs camarades, qu'ils ont sortis de la salle,
29:27 et à ce moment-là, effectivement, manifestement, l'élève a proféré des menaces en disant des menaces de mort.
29:34 "Je vais te fumer, toi, tu verras." Voilà à peu près le contenu des propos de cet élève.
29:40 - Bon, on va être extrêmement prudent sur cette affaire. Pourquoi ? Parce que ce jeune homme souffrirait effectivement de problèmes psychologiques importants.
29:49 Donc, on peut d'ailleurs écouter la mère d'un élève, c'est pas la mère de cet élève, mais qui rapporte ce qu'elle sait de ce qui se passe dans cette classe.
30:01 - En fait, il y avait eu un problème avec un professeur et qu'elle n'a pas vu ce qui s'est passé puisqu'elle n'est pas dans cette classe-là,
30:09 mais ça a fait vite le bruit, le "tour du collège", et qu'un enfant aurait porté la main sur un professeur, ou du moins se serait accroché avec un professeur de façon physique.
30:20 Elle a été choquée parce que c'est pas un garçon, un problème, elle a été choquée que ça arrive avec cet enfant-là.
30:25 - Elle le connaît un peu ? - Elle le connaît un petit peu, oui.
30:27 Oui, c'est quelqu'un qui est relativement calme, posé, qui a pas... Voilà.
30:31 Il y a des élèves plus perturbateurs que celui-ci, et elle a été un petit peu choquée plutôt de ça, oui.
30:37 - Bon, je le dis, on va être prudents, et je vous propose de ne pas commenter cela, puisqu'il faudra attendre sans doute davantage d'informations.
30:46 En revanche, vous allez pouvoir commenter le proviseur, puisque le procès du jeune homme de 26 ans qui avait menacé de mort sur les réseaux sociaux,
30:53 l'ancien proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris, a été renvoyé aujourd'hui au 26 juin prochain.
30:58 - Bon. Et c'est la discussion qu'on avait tout à l'heure sur la justice. C'est-à-dire que la justice, elle est incapable de prendre une décision rapidement.
31:07 On l'a vu avec le 7 octobre, et ça peut... Il y a 200 jours, on en a...
31:11 - C'est pas ça, c'est... - Non, là, c'est pas une question d'rapidité. Pardon, excusez-moi.
31:14 C'était une mauvaise orientation dans une mauvaise chambre.
31:17 - Bah oui, mais alors, pardonnez-moi, c'est trop pire. Mais ils se sont trompés de chambre.
31:20 - Il aurait fallu renvoyer dans la 17e chambre. - Non, mais vous trouvez que c'est sérieux ?
31:24 - Non, c'est pas sérieux. Je pense qu'ils auraient quand même dû juger. Voilà.
31:27 - Bon, bah voilà. - Je pense qu'ils auraient dû juger.
31:31 - C'est pas la lenteur de la justice. - Non, mais je veux dire...
31:34 - Je vous assure, j'ai du mal à vous suivre de temps en temps.
31:38 - C'est pas la lenteur de la justice. - Oui, c'est le fait qu'il y ait une mauvaise orientation.
31:41 - C'est pire. - Non, mais...
31:43 - Attendez, attendez. Parce que les gens ne savent pas de quoi on parle.
31:46 Donc d'abord, écoutons Noémie Schultz, qui était sur place et qui nous fait un compte-rendu.
31:50 - La présidente de cette chambre qui juge les affaires en comparution immédiate,
31:55 c'est-à-dire très peu de temps après que l'infraction a été commise,
31:58 a expliqué qu'elle n'était pas en mesure de juger ces faits.
32:01 Il existe, a-t-elle rappelé, un tribunal spécialisé dans les affaires de presse et Internet.
32:05 L'affaire a donc été renvoyée devant la 17e chambre le 26 juin prochain.
32:10 En attendant, le prévenu, un homme de 26 ans en recherche d'emploi au casier judiciaire vierge
32:15 et inconnu des services de renseignement, reste sous contrôle judiciaire
32:18 avec l'obligation de pointer deux fois par mois au commissariat.
32:22 Jugé pour avoir notamment écrit sur son compte X au sujet du proviseur du lycée Ravel,
32:26 il faut le brûler vif ce chien.
32:28 Il a présenté une nouvelle fois ses excuses au chef d'établissement.
32:31 "Évidemment que je regrette les propos que j'ai tenus, ils sont ignobles,
32:34 ils ne représentent pas la personne que je suis.
32:37 Je ne peux pas revenir en arrière, je ne peux que présenter des excuses."
32:41 Le proviseur, lui, n'était pas présent à cette audience.
32:43 Son avocat a fait savoir qu'il était toujours très choqué.
32:46 Il a été pris dans un engrenage infernal à partir d'un mensonge d'une élève,
32:49 d'une manifestation devant l'établissement.
32:52 Il a reçu une flopée de menaces de mort dont le prévenu est responsable.
32:56 Le proviseur s'excuse auprès de vous, il assure sa sécurité.
33:00 Écoutons ce que dit l'avocat et après je donne la parole à Georges Fenech.
33:03 "J'ai déjà parlé."
33:05 "Je pense qu'il est toujours préoccupé, mais reste serein,
33:09 tel qu'on peut imaginer, je l'ai déjà répété plusieurs fois,
33:12 comme les hussards de la République.
33:14 Il a conscience qu'il doit, à mon avis, faire face à des situations difficiles,
33:20 même si lui se sent toujours peut-être menacé.
33:24 En tout cas, j'espère que cette audience d'aujourd'hui et les autres qui suivront
33:29 feront disparaître ces menaces, et pas seulement pour Maurice Ravel,
33:33 mais pour tous les chefs d'établissement et les enseignants
33:37 qui sont menacés dans des conditions inadmissibles actuellement."
33:40 "Bon, j'ai lu, on déplace donc les gens, on explique qu'il va y avoir un jugement,
33:44 etc. et à l'arrivée, il y a quelqu'un qui dit 'bah non, c'est pas le..."
33:47 "Je dois reconnaître, sans vouloir être..."
33:49 "Ça vous arrive souvent ?"
33:51 "Ah mais, pardon, des..."
33:53 "Ça, ça arrive souvent ?"
33:54 "Des erreurs..."
33:55 "De se tromper de chambre ?"
33:57 "Non, je suis malheureusement assez habitué à ce genre de couacs."
34:03 "Ah bon ?"
34:04 "Oui, oui, oui, non mais je vous en supplie.
34:07 Malheureusement, c'est coutumier.
34:10 Et je vais vous dire quelque chose, pour relativiser un peu.
34:14 En matière judiciaire, le 26 juin, c'est demain matin à 9h.
34:18 C'est rien."
34:19 "C'est rapide."
34:20 "C'est très rapide, si vous voulez.
34:21 La réalité, elle est là."
34:23 "Mais est-ce que ça s'explique, pas une embolie du système ?
34:25 Le fait qu'on est systèmes, les couacs se multiplient."
34:27 "Non mais là, en plus, pour une affaire qui a défrayé la chronique,
34:30 c'est quand même un peu regret...
34:32 C'est encore plus regrettable."
34:34 "Bah oui."
34:35 "Qu'est-ce que je vous dis ? On tire pas sur une ambulance,
34:38 encore moins sur un corbillard."
34:40 "On peut dire un mot quand même sur la défense de l'accusé,
34:42 qui dit "je présente mes excuses, je ne me suis pas rendu compte
34:44 de ce que je disais".
34:45 Pardon, il y a des précédents.
34:47 Samuel Paty, on sait que c'est parti des réseaux sociaux.
34:49 Quand on dit "c'est un chien, il faut le brûler",
34:51 on sait exactement ce qu'on fait dans le contexte actuel.
34:54 Il dit "ces propos ne représentent pas qui je suis,
34:57 j'ai un peu de mal à le croire."
34:58 "Il se passe un damier ?"
34:59 "Si, bien sûr, parce que quand on est capable, sur les réseaux sociaux,
35:01 de dire "c'est un chien, il faut le brûler", je crois qu'au fond,
35:04 c'est qu'on est quand même quelqu'un d'extrêmement mauvais
35:06 et qu'on souhaite le mal dans cette société."
35:08 "Non mais ça, aujourd'hui, il est pas rendu compte."
35:10 "Quel âge il a ?"
35:11 "Il s'excuse, ça fait le judicier."
35:13 "Il a 26 ans, oui, mais c'est un jeune homme,
35:15 c'est la génération numérique.
35:16 C'est-à-dire qu'il a grandi avec Facebook et il a commencé à dire..."
35:19 "Oui, mais tout le monde sait aujourd'hui les conséquences
35:21 que ça peut avoir, personne ne le défend."
35:22 "Mais je suis d'accord avec vous."
35:23 "Mais personne ne l'encadre non plus."
35:25 "On en parlera le 26 juin et on verra..."
35:30 "Si vous changez la date..."
35:32 "Ah oui, en plus, à nouveau au coin du judicier."
35:35 "Si vous allez le 17 juin, il n'y a pas de conséquences."
35:38 "Il n'y a rien qui va."
35:40 "Il n'y a rien qui va ce soir, je vais m'endormir comme M. Jérôme."
35:44 "Mon merdé, je m'endors pas, c'est quoi cette légende urbaine ?"
35:48 "Non, moi j'attends de voir le montant de la condamnation,
35:50 parce que ce sont des faits graves."
35:52 "Un peu grossiers."
35:54 "Il n'a pas aimé votre réflexion."
35:56 "Il y a un mauvais climat."
35:58 "Je présente mes excuses au nom."
36:01 "Pour ce qu'il a dit."
36:04 "Non, mais à la clientèle."
36:07 "Pour le mot qu'il vient d'entendre."
36:09 "Les gens ne sont pas habitués, il y a des jeunes gens,
36:11 ils ne sont pas habitués à entendre des mots grossiers de ce type."
36:14 "La formule, elle est des nôtres et pas mal reprise déjà."
36:16 "Et après on se demande pourquoi il y a des incivilités."
36:19 "Bravo."
36:20 "Est-ce que vous l'avez eu dans Paris Match à Yann Acamoura ?"
36:23 "Oui, il y a assez longtemps, mais pas récemment."
36:26 "Et vous avez demandé l'interview ?"
36:28 "Oui."
36:29 "Vous avez demandé l'interview ?"
36:30 "Pas récemment, non."
36:31 "Je me demande si au moment de la polémique on ne l'a pas demandé."
36:33 "Je ne suis pas votre rédacteur en chef,
36:35 mais je trouve que ce serait intéressant de l'écouter."
36:38 "Je ne l'ai pas entendu s'exprimer depuis l'affaire."
36:42 "Justement."
36:43 "Peut-être qu'elle n'a pas envie, mais on peut demander."
36:46 "Je crois qu'elle n'a pas très envie."
36:48 "Elle n'a pas envie de remettre une pièce à la machine."
36:49 "Et je la comprends."
36:50 "Kenji Girac."
36:52 "C'est triste."
36:54 "C'est incompréhensible."
36:55 "Très triste."
36:56 "À date."
36:57 "Écoutons Augustin de Dadieu."
36:59 "Manifestement, il y a plusieurs versions qui se mettent en place."
37:03 "Il y a une sorte de mystère dans cette affaire ou dans ce fait divers."
37:07 "Plusieurs versions semblent se dessiner, à commencer par celle de Kenji Girac,
37:13 qui lorsqu'il a été pris en charge par les secours,
37:15 a indiqué aux pompiers et aux gendarmes
37:16 avoir manipulé seul cette arme et avoir tiré accidentellement."
37:20 "Mais depuis aujourd'hui, avec Florian Paume derrière la caméra,
37:23 plusieurs personnes de la communauté des gens du voyage
37:26 viennent nous raconter un scénario tout autre."
37:28 "Il s'agissait, selon eux, d'une soirée très alcoolisée,
37:31 avec énormément de tension à l'intérieur du camp d'accueil des gens du voyage de Biscarros."
37:38 "Alors les enquêteurs, pour tenter de dénouer le vrai du faux,
37:41 procèdent à de très nombreuses auditions parmi les proches de Kenji Girac,
37:44 y compris sa compagne, qui a été entendue hier."
37:47 "Cette dernière était présente dans la nuit de dimanche à lundi, au moment du drame."
37:51 "Kenji Girac, lui, sera entendu par les enquêteurs
37:54 dès lorsque son état de santé le lui permettra."
37:56 "Le procureur de la République a ouvert une enquête
37:59 pour tentative d'homicide volontaire
38:01 et communiquera tous les éléments qu'il aura à sa disposition
38:04 dès lorsque Kenji Girac aura été entendu par les gendarmes."
38:08 "Bon, là encore, je ne vais pas vous demander un commentaire
38:11 parce que j'ai au point des supputations sur une affaire."
38:16 "Moi, il m'est arrivé d'instruire, en pas de cette gravité,
38:19 d'instruire des affaires dans le milieu des gens du voyage,
38:22 jamais je n'ai obtenu un aveu ou une accusation ou quoi que ce soit."
38:27 "Vous leur mettez les empreintes digitales ou l'ADN sous les yeux,
38:30 c'est pas le leur, ils comprennent pas."
38:32 "Ça ne parle jamais, c'est la loi de protection du clan et de la famille."
38:36 "Voilà, donc ça ne m'étonne pas qu'on ait aucun élément qui s'en...
38:40 - Ça existe dans d'autres milieux ?
38:42 - À ce point-là, ce sont des gens qu'on aime, les gens du voyage,
38:46 mais quand il se passe un problème chez eux, ils le gardent chez eux,
38:49 ils ne veulent pas de la justice."
38:52 - C'est intéressant ce que vous dites et en même temps,
38:56 je vous écoute et je peux y trouver une forme, j'allais dire, de noblesse.
39:03 Peut-être est-ce que je vous choque en disant cela ?
39:06 - Non, non.
39:08 - Voilà, une sorte de...
39:09 - Quand une vie est en danger, il faut faire attention à la noblesse.
39:11 - Je suis d'accord.
39:12 C'est pour ça que volontairement, je fais attention aux propos que je tiens.
39:18 - Vous n'aurez jamais un gitan qui va témoigner ? Jamais ?
39:21 - Oui, je peux trouver là-dedans quelque chose qui interpelle.
39:25 - Sauf qu'on est dans la République française et qu'il y a eu peut-être une tentative d'homicide.
39:28 - Bien sûr, mais vous n'allez pas faire des comparaisons avec d'autres milieux et d'autres clans,
39:31 parce que ça serait mal interprété vu l'actualité.
39:33 Mais ça existe en d'autres lieux, en d'autres latitudes, une solidarité de groupe.
39:37 - Oui, mais vous avez pensé à...
39:39 - Non, parce que ça... Avec l'affaire de ce soir, non.
39:43 - Moi, ce qui m'interpelle...
39:44 - Des sociétés méditerranéennes...
39:45 - À 11h45, à 11h45, il faut...
39:48 - Des sociétés méditerranéennes.
39:49 - À une brocante, avec des munitions.
39:52 Le coup est parti de là, est sorti de là.
39:55 Et l'arme, on l'a retrouvée dans un fossé, pardon, mais...
39:58 On ne se suicide pas comme ça, quoi.
40:00 - Bon, Emmanuel Macron a fait un clip.
40:02 Et alors ça, c'est intéressant.
40:03 Emmanuel Macron, d'ailleurs, qui jouera demain avec le Variety.
40:06 - Je ne voulais pas recommencer sur les prouesses footballistiques du président.
40:09 - Mais vous êtes... Alors, ça, c'est intéressant, ce que vous dites.
40:11 - Ah non.
40:12 - Parce que vous n'avez pas tort.
40:13 - Je suis survenu.
40:14 - Vous voyez, j'ai parlé du couple Macron à deux reprises, aujourd'hui.
40:17 J'ai proposé une image avec Ariane Acamora.
40:20 Et Emmanuel Macron, lui, joue au foot avec Jacques Vendredi.
40:24 Bon, c'est vrai que c'est intéressant, d'ailleurs, mais c'est...
40:28 - Et alors, comment il joue ?
40:30 - Je pense que c'est surtout comment les autres jouent contre lui, la question.
40:33 Parce qu'ils sont...
40:34 - Ils marquent les pénaltis.
40:35 - Oui, je ne vois pas les tacles infligés sur le président.
40:37 - Sur la cheville.
40:38 - Il ne va pas...
40:39 - Moi, je ne peux pas me rater un pénalty, excuse-moi.
40:41 - Comment ?
40:42 - Il y a bien de marquer un pénalty.
40:43 - Il avait marqué un pénalty.
40:44 - Non, mais il avait marqué un pénalty.
40:45 Je ne sais pas si on l'a, le pénalty, mais le pénalty, le gardien de bulle n'était pas vraiment...
40:52 - Ils avaient tendance, quand même, à m'humiliser.
40:55 - Mais c'est exactement comme le roi Versailles qui jouait à quelque chose et puis tout le monde appréhendit.
41:00 - Non, mais vous n'avez pas... Voilà.
41:02 - Bon, alors demain, en fait, c'est un match pour les pièces jaunes.
41:05 Demain, il y aura Deschamps, Blanc, Carambeu, Drogba, Girès, Cetto.
41:08 Il y a un plateau extraordinaire demain.
41:10 Mais c'est vrai que je comprends que ça puisse agacer les uns et les autres.
41:14 Et manifestement, vous êtes dans cette situation-là.
41:17 Je peux vous dire également la scène, puisque ça, c'est important.
41:22 La scène, puisque Anne Hidalgo a dit qu'elle allait se baigner dans la scène.
41:28 - Elle dirait la même chose il y a 30 ans.
41:30 - Oui, mais là, elle annonce dans un mois.
41:31 - Il y a une inauguration importante à Champigny-sur-Marne, je crois,
41:34 d'une installation qui va permettre justement de...
41:38 - Oui, là, ça va... Enfin, je ne vais pas faire de jeu de mots,
41:40 mais ça va peut-être être à Champignon-sur-Marne si tu te baignes,
41:42 parce que tu ne sais pas ce qui peut arriver.
41:44 Donc, écoutons ce qu'elle dit.
41:46 - Ah oui, Champigny-sur-Marne.
41:47 - Voilà. "Étape clé pour rendre la scène baignable,
41:50 la station de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne",
41:54 là où était Georges Marchais, bien sûr.
41:56 - Georges Marchais.
41:57 - "Mobilisez tous ensemble, l'État est élu, nous y arrivons.
41:59 L'eau de la Seine sera fraîche et propre.
42:02 Je pourrais vous le confirmer."
42:04 - Ah, donc il va...
42:05 - J'attends de voir le président de la République prendre l'eau.
42:08 - Pas bien nagé, pas prévu.
42:09 - Est-ce qu'on peut écouter... Comment ?
42:11 - Il va nager plus vite que tout le monde.
42:13 - Au sens propre ou au sens figuré ?
42:15 - Est-ce qu'il n'a pas déjà peint l'eau, quelque part ?
42:17 - Oui, c'est ça, oui.
42:18 - Est-ce qu'on peut écouter Annie Dalgo, s'il vous plaît ?
42:21 Un peu de sérieux.
42:22 - Ah oui.
42:23 - Il va y avoir ce grand plongeon dans la Seine
42:26 que nous sommes en train de travailler sur une fenêtre
42:31 qui sera autour du 23 juin ou la semaine suivante
42:36 et qui nous permettra de venir goûter l'eau de la Seine,
42:41 nager dans la Seine, et qui sera un événement, je dirais,
42:46 culturel tout autant que sportif,
42:49 avec sa grande, grande, grande portée symbolique.
42:54 Et donc, nous plongerons dans la Seine
42:57 et beaucoup de volontaires se sont déjà manifestés
43:02 pour venir plonger avec moi et avec tous les sportifs
43:08 qui seront là et avec toute mon équipe.
43:10 - Oui, il y a une des raisons pour lesquelles, par exemple,
43:13 j'ai du mal avec cette époque.
43:15 Se baigner dans la Seine devient un événement culturel.
43:18 Donc, on est... Voilà, on est chez vous.
43:21 - Oui.
43:22 - Je pense qu'elle a... Il y aurait un événement ciel le jour de...
43:25 - Mais non, mais elle le pense.
43:26 Elle pense que se baigner dans la Seine, c'est un événement culturel.
43:28 Donc, la parole n'a plus lieu.
43:30 - Le mot est très mal choisi. Ce n'est pas un événement culturel.
43:33 - Ben non. C'est ce qu'elle a dit.
43:34 - C'est un événement dans le sens où ça fait 30 ans que c'est promis.
43:36 Jacques Chirac, effectivement...
43:37 - Mais il faut prendre ça avec un peu de légèreté,
43:39 pas ce ton-là de gravité.
43:42 - C'est un événement majeur qui a l'échec.
43:44 - Voilà, c'est-à-dire ?
43:45 - Le nombre de parisiens, ça n'est pas le cas,
43:47 parce que le nombre de parisiens qui sont prêts à aller se baigner dans la Seine...
43:49 - Pardonnez-moi.
43:50 - Le jour où on pourra en effet le faire,
43:52 il y aura peut-être des initiatives culturelles autour de la Seine.
43:56 - Mais elle n'a pas du tout dit ça.
43:58 Je veux bien que vous interprétiez.
44:01 - Non, mais si.
44:02 - Je veux bien qu'on réécoute.
44:03 - J'ai essayé.
44:04 - Mais non.
44:05 - Vous avez écouté ça.
44:06 - Ça se veut un langage idéologique.
44:07 - Exactement.
44:08 - Ou le mot culturel.
44:09 - Bien sûr.
44:10 - Et voilà.
44:11 - J'ai lui-même qui a raison.
44:12 - Bien sûr.
44:13 - Il n'est pas innocent, le mot.
44:15 - Bien sûr que non.
44:16 - Volontairement, il est mis là.
44:18 - Bien sûr.
44:19 - À sa place.
44:20 C'est un événement culturel.
44:21 - Voilà.
44:22 - Elle comprend peut-être le mot.
44:23 - Il y a un côté métaphysique.
44:24 - Exactement.
44:25 Bon.
44:26 Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur ces actualités.
44:31 Mais il y a une actualité quand même un peu plus joyeuse et riante.
44:35 - D'accord.
44:36 - Et on va terminer par cela, puisque Céline Dion,
44:41 Céline Dion, c'est la une de Vogue.
44:43 - Je suis très jaloux.
44:45 - J'imagine, oui.
44:46 - Oui, mais alors.
44:47 - Parce que là, Céline Dion de retour dans Vogue,
44:50 deux ans après avoir été diagnostiquée du syndrome de la personne raide.
44:54 Elle a 56 ans, elle est superbe d'ailleurs, elle est belle.
44:57 Et ses photos sont très réussies, je trouve.
45:00 Céline Dion, elle se dévoile à Vogue France.
45:02 C'est vrai, je n'ai pas combattu la maladie, dit-elle,
45:04 elle est toujours en moi et pour toujours.
45:06 On va trouver, je l'espère bien, un miracle,
45:08 un moyen de la guérir avec les recherches scientifiques.
45:10 Mais je dois apprendre à vivre avec.
45:12 Elle n'annonce pas son retour sur scène.
45:16 - Elle ne peut pas chanter, elle ne peut plus chanter.
45:18 - Vous pensez qu'elle ne peut plus chanter ?
45:20 - Oui, pour le moment, mais elle dit, je n'ai pas combattu la maladie,
45:23 on va trouver, dit-elle.
45:24 C'est difficile, je travaille très fort et demain sera encore plus difficile.
45:27 Demain est un autre jour, mais il y a une chose qui ne s'arrêtera jamais,
45:30 c'est de vouloir, c'est la passion, c'est le rêve, c'est la détermination.
45:33 J'ai essayé de travailler de tout mon corps et de tout mon âme.
45:37 - Pour que les gens comprennent, vous êtes dirigé Paris Match, Jérôme Béglé.
45:40 Lorsqu'il y a une interview comme ça dans Vogue,
45:42 c'est des mois de négociations, j'imagine,
45:44 et sans doute que Paris Match avait demandé une interview.
45:46 - Oui, on avait demandé.
45:47 C'est des semaines ou des mois de négociations.
45:49 - C'est son photographe.
45:50 - Le photographe dont le nom m'échappe,
45:52 mais c'est le photographe en Vogue en ce moment, si je puis dire.
45:56 Je pense que ça a été déterminant.
45:58 Ils ont proposé le bon photographe à Céline Dion
46:00 et je pense que ça a été assez déterminant dans son envie de faire cette interview.
46:03 - Mais pourquoi Vogue, par exemple, qui n'est pas particulièrement...
46:06 - Je pensais que ça serait une espèce d'accord
46:08 parce que Vogue a des éditions internationales.
46:10 Je me suis dit qu'ils vont faire Vogue France, Canada, Italie, Etats-Unis.
46:13 Apparemment, ce n'est que le Vogue France.
46:15 C'est très bien, c'est un bon coup. Chapeau.
46:17 Ils l'ont eu, pas nous. Très bien.
46:20 - Est-ce qu'on peut écouter peut-être quelques notes de musique
46:22 que nous a calées l'ami Benjamino de...
46:26 Benjamino me dit que je ne lui ai pas demandé de musique,
46:30 donc il ne les a pas.
46:31 - Dommage.
46:32 - Je vous propose peut-être que vous pouvez chanter.
46:35 Si vous connaissez une musique de Céline Dion, est-ce que vous avez une...
46:38 - Vous voulez que je fasse un accordéon du Caprio à la proue du Cadi ?
46:41 - Est-ce que vous avez...
46:42 - "On peut tu même encore".
46:43 - Mais vous qui chantez bien...
46:45 Ah si, vous chantez bien.
46:46 - Non, non, je ne la chante pas.
46:47 - Mais pourquoi ?
46:48 - Non, mais vous chantez bien.
46:50 - Elle est trop difficile, celle-là, franchement.
46:52 - "On peut tu même encore".
46:53 - J'ai bien connu les mots.
46:55 - Avec les flammes derrière.
46:56 - Bien sûr, mais oui, mais alors...
46:57 - Dans les rues.
46:58 - C'est magnifique, cette chanson.
46:59 - Si vous la connaissez, vous ne l'aurez pas appris.
47:01 - Alors, écoutez, vous savez ce qu'on va faire ?
47:04 On va faire quelque chose que j'avais fait, je crois, une fois.
47:06 - Est-ce que je peux rendre justice à M. Béglé ?
47:09 - Parce que...
47:10 - Sur la photo, à la télévision, on a l'impression que sa veste est rose fuchsia.
47:15 Alors qu'elle est d'un bordeaux vraiment très heureux.
47:19 Je voulais te rendre cette justice.
47:21 - Mais vous notez, vous, qui êtes un brumel, cela me fait très plaisir.
47:23 - Ah, propre.
47:24 Chaque mot est trop beau.
47:25 - Regardez.
47:26 - Regarde la couleur.
47:27 - La différence est flagrante.
47:28 - Oui, c'est un peu l'eau pink-pré.
47:29 - Regardez, comme je l'ai dans ma playlist.
47:31 - Ah, bravo.
47:32 - J'ai compris tous les mots.
47:34 - Merveilleux.
47:35 - J'ai bien compris mes mots.
47:36 - Non mais, ça, avoir écrit ça, j'irais chercher ton cœur.
47:40 - Tu l'emportes ailleurs.
47:42 - Si tu l'emportes ailleurs.
47:44 Quand tu as écrit ça, tu peux mourir tranquille.
47:46 - Ah oui.
47:47 - Ça, c'est une des plus belles chansons de toute la chanson française.
47:52 - C'est l'album francophone le plus rendu au monde.
47:54 - Il en a fait 30 comme ça.
47:56 - Ah non, il en a fait un.
47:58 - Et puis, ce que tu pars, ce n'est pas formidable aussi.
48:02 - Et puis, ce que tu pars, c'est formidable, mais ce n'est pas Céline Dion qui la chante.
48:05 - D'accord, mais vous parlez de…
48:06 - Écoute le refrain.
48:07 - Ce n'est pas…
48:08 - Il faut que tu…
48:12 - Bien.
48:13 - Regardez là, comment dire, la simplicité.
48:24 J'irais chercher ton cœur.
48:26 - Et la voix.
48:27 - Et la voix.
48:28 - Et la voix.
48:29 - Une des plus belles voix du monde.
48:30 - Oui, je suis d'accord.
48:31 - Vous l'avez qui, la vue sur scène ?
48:33 - De nombreuses fois.
48:34 - C'est vrai ?
48:35 - De très nombreuses fois, oui.
48:36 - Ah oui ? Ah, parlez-moi de ça.
48:37 - Oui, oui, c'est toujours époustouflant parce qu'elle chante…
48:40 On se demande si c'est du playback ou si elle est en live.
48:43 Tellement, elle est dans la perfection à tous les moments.
48:46 Elle chante divinement bien.
48:48 Elle a une technique vocale qui est absolument incroyable,
48:50 une puissance vocale qui est absolument démente.
48:53 Donc, c'est l'une des plus grandes voix au monde, véritablement.
48:55 Et j'espère qu'elle retrouvera ses capacités vocales parce que vraiment, c'est un phénomène.
48:59 Je l'ai vue à Paris, je l'ai vue au Stade de France, j'étais un peu jeune.
49:02 Je l'ai vue à Paris, je l'ai vue à Nice, je l'ai vue 5 ou 6 fois sur scène.
49:07 - Il en parle bien.
49:08 - Mais il parle…
49:09 Yohan, il parle de tout.
49:11 - Très bien.
49:12 - Monsieur Olivier Benkemoun, c'est un jour particulier, 200 jours.
49:18 - 200 jours et à cette occasion, on va recevoir Hadass Jawi-Kalderot.
49:22 Elle sera avec nous dans un instant.
49:24 C'est la maman de deux enfants, deux adolescents, RS-Sahar,
49:29 qui ont été libérés au bout de 52 jours.
49:31 Elle le raconte dans ce livre.
49:33 Et puis, elle continue le combat, évidemment, comme beaucoup de gens en Israël.
49:37 Il y a encore 133 otages et vous le savez, tous les soirs, on parle des Franco-Israéliens.
49:42 Donc, ce sera un témoignage très important.
49:44 On a eu beaucoup de témoignages en réalité aujourd'hui sur l'antenne de ces news.
49:48 On va réécouter beaucoup de choses.
49:50 - On en a beaucoup parlé ce matin et on a eu une pensée, effectivement,
49:53 pour ces trois otages français.
49:55 On était avec Pascal Radou, qui est la maire d'Orion.
49:59 - Tout le monde n'en parle pas comme ça.
50:01 - Merci beaucoup.
50:03 Benjamin Naud était avec nous.
50:05 Qui est à la réalisation, Benjamin, ce soir ?
50:08 Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
50:11 Philippe était à la vision.
50:15 Et Jean-François Couvlard était au son.
50:18 Merci à tous. Rendez-vous demain matin.
50:21 Merci.
50:22 Merci d'avoir regardé cette vidéo !