• il y a 3 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir à tous, Jérôme Béglé, Olivier Dardigolle, Philippe Bilger, Gauthier Lebret, Yoann Ouzaï.
00:05Ça se tend, ça se tend.
00:08Et ce qui montre que ça se tend, c'est le communiqué de presse du Nouveau Front populaire ce soir qui somme,
00:16nous mettons solennellement en garde le Président de la République contre toute tentative de détournement des institutions,
00:22et on peut lire également, nous sommons, nous sommons.
00:26C'est Madame Pannot qui a dit ça d'ailleurs dans un tweet qu'on va peut-être voir.
00:30Nous sommons le Président de la République de convoquer immédiatement un Premier ministre de gauche.
00:36Adrien Quatennens alerte Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l'application du programme du Nouveau Front populaire.
00:43Bon, on rappelle, parce que c'est quand même important de le dire, que le Front populaire n'a pas gagné l'élection.
00:48Il faut lire la fin du tweet d'Adrien Quatennens, c'est là le plus important.
00:51Pourquoi pas une grande marche populaire en direction de Matignon ? Ça veut dire quoi ça ?
00:54Ça veut dire qu'on marche sur le Capitole, voilà, c'est ce que ça veut dire.
00:59Il y a deux pressions possibles, il y a les transports, évidemment, parce que le Front populaire peut bloquer le pays avec les transports, les trains, etc., alors que les jeux arrivent.
01:09Il faut résumer quand même ce qui se passe.
01:11Vous avez Adrien Quatennens qui appelle à marcher en direction de Matignon, première chose.
01:16Deuxième chose, vous avez Mathilde Pannot qui somme le Président de choisir un Premier ministre parmi le Front populaire.
01:23C'est s'asseoir complètement sur la Constitution.
01:26Et vous avez Jean-Luc Mélenchon qui, dans le même temps, dit on va aller à Matignon et on va gouverner par décret.
01:32Et il nous explique qu'il a fallu faire barrage pour sauver la République et la démocratie.
01:38Cherchez l'erreur.
01:39Il fait de la politique.
01:40Écoutons Madame Rousseau qui, elle, ne souhaite pas de Macronisme, parce qu'en plus, ces gens n'ont pas gagné, mais ne souhaitent aucune coalition possible.
01:47Donc écoutons Madame Rousseau. Je rappelle que c'est combien ? 190 ?
01:50190 avec le livre rouge.
01:51190. Bon. Écoutons Madame Rousseau.
01:54Je ne veux pas travailler avec un gouvernement qui comprendrait des macronistes.
01:59Je le pose. Pourquoi ? Parce que je pense qu'ils font partie du problème dans lequel nous sommes.
02:03Les lois qu'ils ont passées, qui étaient des lois de violence sociale, qui étaient des lois qui ont brutalisé l'Assemblée et le peuple français,
02:09sont à l'origine de la défiance et de la colère qui s'est exprimée lors de ce scrutin.
02:14Raison pour laquelle je ne souhaite pas qu'ils rentrent dans le gouvernement.
02:17Je pense que nous sommes dans le premier bloc et que, donc, nous devons assumer cette place de premier, être en responsabilité,
02:24et ensuite, comme je vous l'ai dit, faire travailler l'Assemblée.
02:27Madame Rousseau qui demande sans rire d'être présidente de l'Assemblée nationale.
02:31Souvent, je vous dis ça. Dans ma génération, j'ai connu des présidents de l'Assemblée nationale.
02:35Jacques Chamin d'Elbasse, Philippe Seguin, Edgar Ford, Laurent Fabius, Henri Emmanueli.
02:42Et Madame Rousseau demande à être présidente de l'Assemblée nationale.
02:47Oui, mais attendez, Pascal. Moi, je défends des causes souvent désespérées.
02:54Et Sandrine Rousseau, elle ne le propose pas. Elle ne dit pas, je veux être présidente de l'Assemblée nationale.
03:03Jean-Jacques Bourdin lui dit, ça vous ferait plaisir. Elle répond, oui, ça me ferait plaisir.
03:08Ça n'est pas complètement absurde.
03:10Ça me ferait plaisir d'être dans ce réto de Bolchogne. À un moment donné, j'ai compris qu'il n'y arriverait pas.
03:14Elle a plus de chance d'être présidente de l'Assemblée nationale que d'honneur au BAC.
03:19Jean-Luc Mélenchon. Écoutez Gérald Darmanin.
03:23C'est même une énorme escroquerie.
03:25Gautier Lebret.
03:26Qu'ils aillent à Matignon. Qu'ils y aillent. Qu'ils prennent les clés.
03:29Au bout de 48 heures, ils tomberont avec une motion de censure.
03:32Tout ça est une énorme escroquerie.
03:34Qui ne tombe pas alors ?
03:37Il y a une combinaison. LR plus Renaissance.
03:42Et dans ce cas-là, le RN s'engage à ne pas voter de motion de censure pour ne pas faire le jeu du nouveau franc populaire.
03:48Pour se dire que c'est la meilleure solution possible.
03:51C'est la solution de la stabilité pendant un an.
03:54Et on préfère avoir LR plus Renaissance plutôt que d'avoir le nouveau franc populaire.
03:59Ils n'ont pas été élus pour cette feuille de route.
04:02Je veux bien que vous donniez des leçons de savoir qui a été élu pour quelle feuille de route.
04:08C'est la seule solution possible que je vois.
04:10Les 220 députés que représenterait cette alliance.
04:13Je ne vois pas très bien pourquoi le RN dirait que c'est la moins mauvaise des solutions.
04:18Sinon, on a 6 gouvernements par an.
04:20Je ne sais pas comment faire la majorité.
04:25Puisque à partir du moment où vous faites rentrer le PS, les LR ne veulent pas.
04:28A partir du moment où vous faites rentrer les uns, les autres ne veulent pas.
04:30La bouteille se vide.
04:32Il ne se passera rien pendant un an.
04:34Écoutons Gérald Darmanin.
04:37Il y aura des critiques de débauchage individuel, mais qui n'iront pas loin.
04:40Le débauchage individuel ne marchera pas à 30.
04:42Ça fera 30 de plus ou de moins d'un côté ou de l'autre.
04:44Sauf si les Républicains, on leur promet d'avoir un programme qui correspond à leur délire.
04:49Mais pourquoi on leur promettrait là alors qu'on n'a pas fait il y a deux ans ?
04:52La situation n'est plus la même.
04:54Le macronisme a besoin d'eux.
04:56On va vous laisser.
04:57Ah mais c'est bien, moi j'adore les dialogues comme ça.
05:00Non mais moi aussi j'adore.
05:02Non non mais pardon.
05:03Non non, bien sûr.
05:04Gérald Darmanin, écoutons Gérald Darmanin qui n'est pas de l'éléphiste au gouvernement.
05:09On est prêt à éviter que la France insoumise soit en responsabilité dans ce pays.
05:14Et je pense que s'il y a bien une chose qu'on doit faire,
05:16c'est empêcher le programme mortifère de la France insoumise et du Front populaire de s'appliquer.
05:21Avec des députés socialistes et écologistes, vous êtes prêts ?
05:24Qu'ils le rompent avec la France insoumise, ce serait une très bonne chose.
05:27Ce serait très très bien.
05:29Je pense qu'il y a plein de personnes qui considèrent en effet que la France insoumise
05:33évidemment sera un très grand danger pour notre pays.
05:35En tout cas moi personnellement, je ferai tout pour que la France insoumise ne gouverne pas ce pays.
05:39Mais les écologistes qui étaient à Sainte-Sauline, ils ont le droit d'entrer dans le gouvernement ?
05:42J'imagine mal, Gérald Darmanin a accepté une coalition avec ceux qu'il a qualifiés d'éco-terroristes à Sainte-Sauline,
05:47qui étaient sur place et qui ont justifié les violences contre les gendarmes.
05:50Ils ont voté pour Gérald Darmanin et pas qu'en petit nombre, ils en pensent quoi ?
05:54Je pense que c'est la même chose quand même vis-à-vis des écologistes.
05:56Je pense qu'on n'est pas dans le même degré de dangerosité.
05:58Parce que je considère moi que la France insoumise est dangereuse pour le pays.
06:03Il y a des problèmes chez Europe Écologie.
06:05Il y a des problèmes, d'accord.
06:07Mais ça ne remet pas en cause ce qu'est la France, ce qu'est la République.
06:10La France insoumise, si, les valeurs qu'il porte sont des valeurs qui sont contre-nature pour la France,
06:16qui ne correspondent pas aux valeurs de la France.
06:18Ils ont pu se présenter aux élections.
06:20Il y a l'antisémitisme, il y a l'islamisme, il y a les fichés S, il y a les factieux.
06:23Il y a la police qui tue et on apprend que celui qui considère que la police tue
06:27est candidat maintenant pour devenir ministre de l'Intérieur.
06:29C'est formidable.
06:30C'est extraordinaire.
06:31Hugo Bernalicis.
06:32Donc non, la France insoumise représente un danger.
06:34Hugo Abbovo.
06:35Je vous assure, je serais en mesure d'appliquer le programme du nouveau Front Populaire dans un ministère,
06:41par exemple Abbovo, cela m'irait très bien.
06:44Hugo Bernalicis.
06:45Et il a redit aujourd'hui la police tue.
06:46Il l'a redit.
06:47Il l'a redit.
06:49Jean-Luc Mélenchon.
06:50Je débrouille avec leur bouche parce que je ne peux pas imaginer qu'il y ait la moindre chance
06:55que la France insoumise puisse avoir des postes gouvernementaux.
07:00L'EPS est en train de s'en détacher.
07:03Oui, enfin si c'est pour un ministre.
07:05Oui, je peux nommer n'importe qui.
07:08Mais la France insoumise est disqualifiée aux yeux mêmes des autres membres.
07:13Mais pas pour les électeurs.
07:14C'est ça.
07:15Vous êtes en colère par ce résultat de l'élection.
07:17Mais vous êtes presque, vous vous rapprochez d'un discours qui tenterait de les rendre illégitimes.
07:24Mais ça reste des élus.
07:26Et donc élus dans un bloc qui est quand même le bloc le plus important en termes d'élus,
07:32dans la tripartition à laquelle on insiste.
07:34Donc vous ne pouvez pas les disqualifier comme vous le faites.
07:37Vous pouvez le penser sur le plan moral.
07:39Mais sur le plan démocratique, vous êtes hors sol.
07:43Il n'y a pas de majorité avec eux.
07:45Ils ont passé leur temps à disqualifier les députés du RN qui pourtant ont été élus.
07:51Ils ont passé leur temps à les disqualifier et à juger qu'ils n'étaient pas légitimes.
07:54M. Mélenchon, s'il vous plaît.
07:56Un petit peu de calme.
07:57Je vous demande de vous arrêter.
07:59M. Mélenchon, alors voyez cette image.
08:02Il n'est pas député.
08:04Il n'est, pardonnez-moi, pas grand chose sur le plan des institutions.
08:10Et il vient à l'Assemblée Nationale devant toutes les caméras.
08:13Il devrait être député par un député.
08:14Mais peu importe.
08:15Vous voyez bien l'aspect symbolique de ça, quand même.
08:18Bien sûr.
08:19Je ne parle pas de Serre-Pascal sur le plan de protocolaire.
08:21Ça va vous faire.
08:22Il est député honoraire.
08:24Mais vous comprenez bien que vous voyez une manière d'agir qui n'est pas convenable
08:32par rapport à ce qui se joue actuellement.
08:34Pourquoi ce n'est pas convenable ?
08:35Mais il rentre à l'Assemblée Nationale.
08:37Il n'est pas député.
08:38Il est député honoraire.
08:39Même si vous n'êtes pas député honoraire,
08:41un chef de parti ou un responsable de parti a le droit d'assister à des réunions de groupe.
08:46Jordan Bardella le faisait toute la mandature précédente avec le RN.
08:49Il instrumentalise, évidemment.
08:51Mais il n'est pas obligé de tomber dans le sien.
08:52Il fait de la politique.
08:53Il s'impose.
08:54Il veut être dans le paysage.
08:55Écoutez, on le tient, M. Mélenchon.
08:59Vous voulez l'être Premier ministre ?
09:01Quelle petite question surprenante.
09:04Et tellement nouvelle que vous m'éblouissez.
09:08Témoin d'invention.
09:09Mais écoutez, faites des choses qui soient nouvelles.
09:12Allez voir, c'est lui qui nomme.
09:15C'est une question d'un ou deux jours.
09:17Il enterre, je pense qu'il fait exprès de traîner.
09:21Le Président de la République, c'est lui qui bloque la situation aujourd'hui
09:25pour garder le pouvoir le plus longtemps possible.
09:28Non, le Président de la République ne bloque pas la situation.
09:32Le Président de la République attend visiblement le 18 juillet.
09:35C'est bien ça, la répartition des groupes.
09:37La rentrée à l'Assemblée nationale.
09:39En fait, c'est ça ce que devraient dire les uns et les autres.
09:41C'est-à-dire qu'aujourd'hui...
09:42Il faut expliquer.
09:43Les députés vont s'affilier à des groupes d'ici au 18 juillet.
09:47Et un député, hypothèse de base, élu sous l'étiquette socialiste,
09:52peut s'affilier au Parti socialiste.
09:54Mais il faut attendre le 18 juillet.
09:56Mais même à des sous-groupes.
09:57On y verra plus clair le 18 juillet.
09:59On verra le nombre de groupes qu'il y a.
10:01Mais en fait, il y avait des lois non écrites jadis.
10:04C'est-à-dire que ce que vous venez de dire là,
10:07chaque député le savait.
10:08C'est-à-dire qu'il ne faisait pas pression avant le 18 juillet.
10:11Il n'aurait pas fait pression avant le 18 juillet.
10:13Et ces lois non écrites ont explosé.
10:16Madame Rousseau demande à être ministre...
10:18La configuration.
10:19Parce que c'est inédit.
10:20Pour le bien-choix.
10:21C'est un non-journaliste de les redonner.
10:24Je ne crois pas que ce soit une question de configuration.
10:26Je pense que c'est une question de personnalité, de comportement.
10:30Je suis désolé de vous le dire.
10:32Il y a un minimum de respect.
10:34Un minimum de dignité.
10:36Un minimum...
10:37Une exigence comportementale.
10:39Tout cela a volé en éclats.
10:41Et tu peux le regretter.
10:43Quand tu vois M. Bernalicis qui demande d'être ministre de l'Intérieur.
10:47Ou Mme Rousseau qui demande d'être sur le perchoir.
10:50Ce sont des choses effectivement que tu n'imaginais pas dans une autre génération.
10:54Mais Pascal, là où je rejoins ce que j'ai cru comprendre M. Olivier.
10:58On a une situation qui est complètement délirante.
11:01Et chaotique depuis la dissolution.
11:04Et ils se greffent là-dedans, au fond.
11:07Il faut attendre une normalité démocratique.
11:10La clarification voulue par le Président, on en est loin.
11:13Mais bien sûr que la clarification, c'est une sorte de...
11:16C'est le contraire.
11:18On a rajouté du trouble.
11:19Une clarie compliquée.
11:21L'article du Figaro qui quait pour le chaos.
11:24Bon.
11:25Bon par Roussel.
11:27Écoutons-le tous les deux.
11:30Je pense que JLM a des atouts pour pouvoir exercer cette fonction.
11:35Il est en adéquation avec le programme que nous avons défendu dans ces élections.
11:41Parce que c'est ça qui est important de dire.
11:43C'est qu'un gouvernement du Nouveau Front Populaire.
11:46S'il se constitue, il se constitue pour mettre en œuvre le programme du Nouveau Front Populaire.
11:50C'est le programme que nous avons défendu dans cette élection.
11:52Donc JLM est en adéquation avec ce programme.
11:55C'est une expérience gouvernementale.
11:58Une pratique du pouvoir que personne ne peut lui enlever.
12:00JLM lui-même, et encore hier, a dit qu'il ne se proposait pas.
12:05Qu'il n'était pas...
12:06Il dit je fais partie de la solution, pas du problème.
12:09Je fais partie de la solution.
12:11Ça veut dire que chacun l'entend comme il veut, en tout cas chez nous.
12:15Et pour la majorité des représentants des forces politiques dans ce Nouveau Front Populaire.
12:23Il ne sera pas et il ne peut pas être Premier ministre.
12:26Donc ça veut dire, ça c'est intéressant.
12:28Parce que ça veut dire que dans le Front Populaire,
12:30on est incapable de proposer un nom qui fasse l'unanimité.
12:35Donc ça...
12:37Ça abîme le référendum.
12:39Non mais ça libère surtout un peu Emmanuel Macron.
12:41Parce que si le Front Populaire se mettait d'accord sur un nom,
12:44on a un nom à vous proposer.
12:46Je pense que le président de la République...
12:47Ils finiront par trouver un nom.
12:48Ils trouveront un nom.
12:49Ils n'auront pas LFI.
12:50LFI ne peut pas tolérer que quelqu'un hors LFI soit proposé.
12:54Si je peux me permettre, il est en train de se jouer quelque chose d'important.
12:57Pourquoi ?
12:58Il y a du mercato assez agressif dans le sens où les groupes en effet sont en phase de constitution.
13:02Et le PS a l'objectif ce soir encore d'avoir un groupe plus important d'effectifs que LFI.
13:10LFI peut accepter que l'un des leurs ne soit pas proposé comme Premier ministre.
13:13Oui, si le PS a un groupe plus important que LFI.
13:17Oui, mais il n'avait pas cette évolution.
13:20Je vous assure que ça ferait 8.
13:22Si on regarde votre tableau, LFI a aujourd'hui 78 députés.
13:28Les socialistes en ont 69.
13:30Neuf de moins.
13:31Vous avez la gauche démocrate et républicaine.
13:33Neuf députés.
13:34Ces gens-là, ils peuvent aller s'affiler ailleurs.
13:37Et pourquoi pas peser du côté des socialistes ?
13:41Y compris, vous avez des écologistes qui pourraient passer chez les socialistes.
13:44Vous voyez qu'en fait, il ne manque pas grand-chose.
13:47C'est en cours d'affiliation.
13:49On aura la réponse le 18 juillet.
13:50Écoutons Olivier Faure.
13:51Enfin, Corbière.
13:52Pardon, Corbière.
13:54Vous ne voyez pas revenir à LFI ?
13:55Non.
13:56Mais il l'a déjà dit.
13:57Il va au PS.
14:00Ce qui est vrai, c'est que le fait qu'un nom ne sorte pas, y compris ce soir, ça abîme le résultat du dimanche.
14:08Et Emmanuel Macron peut partir tranquillement.
14:13Macron peut partir tranquillement de faire son sommet de l'OTAN.
14:15Non, mais le président de la République aurait été pour le coup quasiment obligé d'aller vers le parti qui avait gagné l'élection.
14:24De tenter ça.
14:25S'il y avait eu un non, ce n'est pas le cas.
14:27Le parti qui a gagné l'élection, le parti seul en plus grand nom, c'est le RN.
14:34Donc, si vous voulez, ça dépend.
14:35Là aussi, la lecture de la Constitution, elle est étrange.
14:37Où c'est le bloc, et c'est effectivement le Nouveau Front Populaire, où c'est le parti stricte au sensu, et c'est le RN.
14:43Pardon, ça n'est même pas dans la Constitution.
14:45Rien n'oblige le président à choisir un Premier ministre parmi le bloc le plus important.
14:49C'est simplement la jurisprudence des trois premières constituants.
14:51Les deux groupes ne voteraient jamais pour lui.
14:54Sinon, il est évident qu'il devrait le prendre au sein de ce groupe.
14:58Bien sûr.
15:00Mais je me libère.
15:02Non, mais je ne peux pas lancer un sujet, ni une.
15:06C'est votre avant-dernière mission.
15:07J'ai décidé, avant les vacances, de prendre des pines.
15:10Non, c'est mon dernier soir.
15:12Pardon ?
15:13C'est mon dernier soir.
15:14Alors, je vais être calme.
15:15Cotillon, champagne, l'oncle de Bellemère.
15:17Écoutons.
15:18L'oncle de Bellemère.
15:21Bon, écoutons.
15:23Demain matin, je fais encore l'émission, mais demain soir, je ne suis pas là.
15:26Demain soir, c'est Eliott Deval qui sera avec vous.
15:28Ça vous apprendra.
15:29Vous partez conduire votre fille, je le sais déjà.
15:32Je ne suis pas obligé de raconter sa vie privée.
15:34Vous ne l'avez pas dit, vous partiez.
15:36Je fais ce que je veux.
15:39Vous n'avez rien à voir.
15:43Vous avez vu avec quelle attention je vous écoute sur les sujets importants.
15:47Vous avez parfaitement raison.
15:49Il est Olivier Faure.
15:52Je suis tellement surpris, vous voyez.
15:54Olivier Faure, que dit-il ?
15:56Écoutons-le.
15:57Nous sommes dans une période proprement historique.
15:59Nous avons besoin de répondre à l'attente qui est exprimée par les Françaises et les Français.
16:03Et nous allons y répondre.
16:05J'ai dit que dans la fonction qui est la mienne aujourd'hui, celle des premiers secrétaires,
16:09tous les prédécesseurs étaient toujours soumis à la fois à leur devoir
16:13et avaient avec enthousiasme assumé la fonction du ministériel.
16:17Et donc, j'ai dit que j'y étais prêt.
16:19J'y suis prêt, mais je le suis dans le dialogue avec mon partenaire
16:23parce que je pense que personne ne peut s'imposer à personne
16:27et qu'il y a aujourd'hui nécessité de faire avancer d'un même pas l'ensemble du Nouveau Front Populaire.
16:32C'est pour moi une évidence.
16:34Et donc, je souhaite que nous puissions continuer le dialogue.
16:37Nous avons encore un temps pour nous mettre d'accord.
16:40Et nous verrons bien comment les choses se produisent dans les prochaines années.
16:43Bon, écoutez bien, maintenant on peut savoir qui sera Premier ministre.
16:47Il est 20h24, on va marquer une pause.
16:49Je vous signale qu'il y a le match de l'équipe de France ce soir.
16:51Oui.
16:52De football.
16:53Un petit pronostic ?
16:54La France va gagner depuis le départ.
16:56Avec combien de buts marqués ?
16:58Mais la France, elle n'a pas besoin, elle gagne.
17:00Les buts c'est autre chose.
17:02Voilà les nouvelles règles du football.
17:04On doit voir qu'il y a Mbappé qui est au mieux de sa forme
17:07puisqu'il était préoccupé par les élections.
17:09Maintenant que le résultat est favorable pour lui.
17:11Mbappé, il faut le défendre sur un point, c'est quasiment impossible de jouer avec un masque.
17:16Oui, bien sûr, mais il paraît qu'il était préoccupé aussi par les élections.
17:21Oui, mais vous n'avez pas une lecture de tout le terrain.
17:25C'est très compliqué.
17:26C'est très compliqué.
17:27Tous ceux qui ont joué avec un masque, moi que j'ai pu appeler ces dernières heures.
17:31Zoro, tu as pas mal sorti pour toi.
17:36C'est vraiment...
17:37Tu n'es pas Bernardo.
17:40Franchement, bon.
17:41Pas mal.
17:42Non, mais il y a deux, trois joueurs que je connais, je l'ai rappelé, avec un masque.
17:45Ton champ de vision est perturbé.
17:47C'est très compliqué.
17:49Mais qui ?
17:50Comment ?
17:51Qui ?
17:52Il y a beaucoup de joueurs qui ont...
17:53Qui quoi ?
17:54Qui avaient un masque.
17:55Il y avait un garçon qui s'appelait Leroux qui avait un masque.
17:57Il y avait un garçon qui s'appelait Bernard qui avait un masque.
18:00Trombier.
18:01C'est vous que vous avez appelé cet après-midi ?
18:03Non.
18:06Je me suis entretenu avec des gens qui avaient un masque cet après-midi.
18:08Ils m'ont dit que c'était très compliqué.
18:10Trombier.
18:11Maurice Trombier.
18:13Tout ça est un tissu de morceau.
18:17Impossible de vérifier.
18:20Il y a un joueur très célèbre qui s'appelait Miajlovic qui jouait à la Roma, qui a joué avec un masque, etc.
18:29Je connaissais bien.
18:31La pause.
18:37Nous revenons effectivement avec ce qui se passe en coulisses notamment et puis ce qui se passe également sur le terrain médiatique.
18:46Il se passe des choses intéressantes.
18:48Bien sûr, je voulais vous montrer l'échange qu'il y a eu entre Rocaille et Dialo que vous avez peut-être vu chez nos confrères de BFM.
18:55Ce sont des choses nouvelles et qui montrent une forme de vote communautarisme chez certains.
19:03C'est-à-dire que si on en arrive que les Noirs votent avec les Noirs, les Blancs votent avec les Blancs, etc.
19:08Ce n'est pas exactement l'idée que nous avions de la communauté française.
19:13Elle a raison sur un point.
19:14Elle a peut-être raison, mais on va d'abord l'écouter.
19:17Vous allez voir ce que dit Charles Consigny, parce que je l'ai dit déjà ce matin.
19:20Je trouve qu'il est très courageux de répondre puisque Mme Rocaille et Dialo interpellent M. Bompard en lui disant
19:27que la diversité n'est pas présente dans votre photo de famille des LFI.
19:32Écoutons cet échange.
19:34D'abord, je veux vous dire que vous avez raison sur ce que vous avez dit sur la première photo de famille du nouveau Front populaire.
19:40Elle m'a un peu éblouie.
19:42Oui, mais moi aussi.
19:43Je suis d'accord avec vous.
19:45Ce n'est pas une approche racialiste des choses.
19:48Il y avait trop de Blancs.
19:50Non, il n'y avait pas de personnes non-Blancs.
19:52Il y avait trop de Blancs.
19:53Ah, cette union s'intéresse fort.
19:55Vous imaginez quelqu'un qui dirait qu'il y a trop de Noirs sur une photo ?
19:59Vous l'imaginez ?
20:01Vous vous rendez compte ?
20:03Vous savez ce que c'est la justice ?
20:05Mais c'est honteux d'en parler.
20:07Parler d'anti-racisme, c'est honteux.
20:08Mais c'est du racisme ce que vous faites.
20:11Charles Consigny est victime de racisme anti-Blanc.
20:14Je suis sûre que votre avis est absolument torturé par le racisme anti-Blanc.
20:17Et que vous avez perdu plein d'opportunités.
20:19Oui, ça me choque un peu.
20:21Vous êtes choquée parce qu'on dit qu'il y a beaucoup de Blancs.
20:23Elle a laissé le répondre.
20:25C'est un langage racialiste.
20:27Pauvre petit Charles Consigny qui pleure du racisme anti-Blanc.
20:30C'est terrible.
20:32Je trouve ça très choquant.
20:34Je vais terminer la phrase.
20:36Ce que je veux dire c'est que c'est important
20:38que les personnes qui sont françaises et qui sont non-Blancs soient représentées.
20:40Vous pourriez être condamnée pour ça.
20:42C'est le juriste qui vous parle.
20:44Vous pourriez être condamnée pour ça.
20:46Un juge indépendant vous condamnerait pour ça.
20:48On a eu un dialogue qui dit
20:50pauvre petit Choupinou.
20:52Pauvre petit Choupinou.
20:54Elle a raison sur un point.
20:56Et c'est là quand même où on voit que Bompard
20:58est malgré tout très intelligent.
21:00Quand on prétend être
21:02représenté de vote communautaire,
21:04on peut difficilement afficher
21:06que des élus d'une seule couleur.
21:08Et c'est là où LFI
21:10c'est une double ou une triple ou une quadruple
21:12escroquerie.
21:14Je fais croire que je suis le seul parti
21:16à entendre et à être
21:18à l'écoute des quartiers.
21:20Mais je m'en fous tellement des quartiers et je les méprise tellement
21:22que je ne mets pas leurs représentants à l'assemblée.
21:24La voici la photo de famille.
21:26Chacun peut juger.
21:28C'est toujours pareil, je ne juge pas les gens
21:30en fonction de leur couleur de peau.
21:32Ce n'est pas le bon
21:34argument.
21:36Ils en ont fait un argument de campagne
21:38éminent et permanent.
21:40Et lui, il a l'habilité
21:42de le reconnaître.
21:44En tout cas, cet échange
21:46me paraît intéressant parce que là où
21:48Charles Consigny a raison, c'est que vous imaginez
21:50quelqu'un qui dirait...
21:52Il serait crucifié.
21:54Comment ?
21:56Cela a été dit
21:58il y a quelques années sur l'équipe de France.
22:00Jean-Marc Le Pen disait ça de l'équipe de France.
22:02C'est un bon exemple.
22:04Tout le monde regrettait à juste titre
22:06cette lecture.
22:08Vous avez parfaitement raison.
22:10Ce deux poids deux mesures en tous les domaines
22:12me paraît tellement sidérant
22:14et l'indulgence
22:16dont bénéficient la gauche et l'ultra-gauche
22:18me paraissent tellement sidérants
22:20que je ne peux que le souligner
22:22chaque soir.
22:24Ce qui nous intéresse, c'est ce qu'a dit M. Marlex.
22:26Parce que ça, c'est intéressant.
22:28Ce soir, c'est dans le Figaro.
22:30Olivier Marlex, il faut dire qui il est
22:32parce que je ne suis pas sûr que tout le monde le connaisse.
22:34L'ancien président du groupe LR
22:36à l'Assemblée, député réélu
22:38qui annonce dans le Figaro
22:40laisser son siège de président
22:42à Laurent Wauquiez et au même moment
22:44où il annonce cela, quelque part il s'oppose
22:46à la ligne de Laurent Wauquiez puisque Laurent Wauquiez
22:48dimanche soir, le soir du second tour des législatives
22:50dit pas de compromis avec la Macronie
22:52pas de coalition. Sauf qu'Olivier Marlex
22:54il fait un constat clair. Il constate
22:56que si on additionne les députés LR
22:58et les députés macronistes, il y a plus
23:00de députés que du côté du nouveau Front Populaire.
23:02Donc il dit, il faut qu'Emmanuel Macron
23:04nomme un Premier Ministre de droite
23:06et donc il ouvre la porte à une coalition
23:08alors qu'il l'a totalement fermée pendant
23:10les deux années qui viennent de s'écouler et que c'est un farouche
23:12opposé à Emmanuel Macron. Il a écrit
23:14un livre consacré à Emmanuel Macron. Il le déteste
23:16Emmanuel Macron, Olivier Marlex
23:18notamment sur son bilan quand il est passé
23:20à Bercy. Et là, il dit
23:22il y a danger, il y a le nouveau Front Populaire
23:24à la porte de Matignon et si on s'allie avec
23:26le macronisme, eh bien on est plus nombreux qu'eux.
23:28Il est réaliste Olivier Marlex. Moi ça me chante
23:30quelque chose qui est tout à fait louable
23:32quand on fait de la politique. Il y a un danger
23:34qui vient de la gauche parce que la gauche peut
23:36faire en sorte qu'il y ait... En fait, il fait barrage.
23:38Là, il peut.
23:40Là, il peut.
23:42C'est nos parades.
23:44Le barrage à des vertus. Non mais c'est ça la politique.
23:46Il y a un danger. Il y a un danger parce que
23:48la gauche aujourd'hui est en capacité
23:50d'arriver au pouvoir avec des ministres
23:52de la France insoumise. Le danger vient de là.
23:54Des ministres de la France insoumise.
23:56Donc, il est évident que quand on est de droite
23:58comme M. Marlex, faire cette
24:00coalition... Ça veut dire quoi sur le front ?
24:02Ça veut dire quoi ? Qu'il peut emmener beaucoup de gens ? Sérieusement ?
24:04Ah ben... On sait rien.
24:06Il y a combien de LR ? On peut revoir le tableau tout à l'heure ?
24:08Il y en a 56.
24:10Il faut tout le groupe, pas des individus.
24:12Les individus, ça suffit. Les débauchages
24:14ne marcheront pas. Oui mais
24:16qui dirige le groupe ? C'est Wauquiez
24:18ou c'est Marlex ?
24:20Le renvoi aura lieu d'ici le 18.
24:22Oui mais qui a le plus d'influence ?
24:24Moi je pense que les LR vont se couper
24:26encore en deux. Ils vont se diviser.
24:28Ils ne seront pas comme à Solop 67.
24:30D'accord. C'est votre analyse.
24:32Mais Gauthier, Gauthier l'a dit,
24:34voir le profil d'Olivier Marlex
24:36qui a été le procureur du macronisme
24:38notamment sur le dépeçage de l'outil industriel,
24:40je me souviens ce qu'il avait fait
24:42sur Alstom, sur le dossier Alstom,
24:44dire aujourd'hui qu'il est disponible pour une alliance
24:46avec, de ce côté-là,
24:48pour le pour.
24:50Ceux qui sont comme Laurent Wauquiez devront,
24:52pas de poids de mesure, dire que
24:54ce n'est pas frappé par le saut d'une sincérité
24:56et le contact de l'échange.
24:58Il y a une chose qui est intéressante,
25:00c'est que nos électeurs ne nous le pardonneraient pas.
25:02S'il dit la priorité de ne pas laisser
25:04installer un gouvernement du NFP
25:06sous tutelle de Jean-Luc Mélenchon,
25:08nos électeurs ne nous le pardonneraient pas.
25:10Il me semble que c'est la phrase forte
25:12de Marlex qu'il donne aux Figaro.
25:14Si Laurent Wauquiez dit non, ça veut dire
25:16le nouveau Front Populaire, potentiellement,
25:18même si ça sera très instable,
25:20gouverner le pays.
25:22Je rappelle que les cadres LR
25:24n'ont pas choisi entre la France Insoumise
25:26et le RN au second tour des législatives.
25:28Mais ils ont bénéficié du Front Républicain
25:30dans leurs élections.
25:32C'est toujours intéressant.
25:34A condition que le premier ministre qui sera donné
25:36ne soit cohérent
25:38et compatible avec
25:40les Républicains et que ceux-ci
25:42ne soient pas les dindons de la force.
25:44Nous égrénons cette journée
25:46à l'Assemblée Nationale. Vous allez découvrir
25:48le visage de Raphaël Arnault
25:50qui explique
25:52qu'il est fichiès, mais que ça ne veut rien dire.
25:54C'est ce qu'il explique.
25:56Écoutons M. Arnault.
26:00Ce que les gens me rendent compte,
26:02c'est qu'à priori, je ne suis pas
26:04un affreux loustique.
26:06C'est surtout ce trouble semé par cette fichesse.
26:08Je me suis un peu plus renseigné en détail.
26:10J'ai notamment regardé la commission du Sénat
26:12qui parle de cette fichesse.
26:14Force est de constater que c'est le flot absolu.
26:16Un policier anonyme peut poser une fichesse.
26:18Il ne relève absolument pas de la dangerosité
26:20d'un individu. Il y a 18 stades
26:22dans une fichesse, c'est-à-dire que ça peut aller du terroriste
26:24jusqu'au militant activiste.
26:26Moi, je me doute que c'est plutôt pour mon militantisme
26:28que je suis fiché, bien évidemment.
26:30Et ça relève, encore une fois, d'une dérive autoritaire de l'État.
26:34Admettons que fichesse...
26:36Il y a la phrase, je vais prendre une grande référence
26:38cinématographique, des tuches.
26:40C'est pas possible.
26:42Là, il n'est pas une fois fiché S,
26:44il est fiché S trois fois.
26:46Je veux bien qu'il y ait une erreur la première fois.
26:48C'est se faire passer pour l'agneau
26:50qui vient de naître.
26:54Il y en a huit qui sont mis en examen
26:56pour une agression antisémite. Lui-même a été condamné
26:58en première instance, il a fait appel, il est présumé
27:00innocent, pour une agression
27:02à un contre trois.
27:04Raphaël Arnault, si vous voulez,
27:06la jeune garde des antifas, on sait très bien
27:08la violence du personnage.
27:10Au-delà du fait d'être fiché S, tout le monde sait
27:12très bien que M. Arnault est quelqu'un
27:14de violent, voire de très violent.
27:16Dans une société, quelqu'un de
27:18normal, il sanctionne la violence.
27:20Quand on est violent, on est puni.
27:22La France Insoumise fait le contraire.
27:24M. Arnault, vous êtes violent, c'est très bien ce que vous avez fait.
27:26On vous investit
27:28pour les législatives, et il a été élu.
27:30La France Insoumise a récompensé
27:32quelqu'un de violent. Elle a fait l'inverse
27:34d'un comportement normal aux sociétés.
27:36Il a été élu.
27:3855%.
27:40Il a été investi.
27:42Il y a eu un certain nombre
27:44d'aberrations.
27:46Ce qui est intéressant, dans les candidats
27:48qui sont montrés du doigt,
27:50effectivement, pour des raisons,
27:52d'ailleurs,
27:54une erreur.
27:56Surtout, Jordan Bardella
27:58dit que c'est une erreur.
28:00On les a investis, on ne les soutient plus.
28:02Là, c'est le contraire. C'est parce qu'il est violent
28:04qu'on le met en place.
28:06C'est une démarche complètement différente.
28:08C'est une stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
28:10Jean-Luc Mélenchon ne veut pas l'ordre.
28:12Il laisse une stratégie de tension
28:14de conflictualité.
28:16Et ça marche.
28:18Qu'une députée RN sortante
28:20qui n'a pas fait polémique
28:22soit battue par un antifa fiché S,
28:24ça dit aussi que le RN est encore un repoussoir.
28:26Parce que quand les électeurs choisissent
28:28à 55% un antifa fiché S
28:30plutôt qu'une députée RN sortante,
28:32je limite ce que vous dites.
28:34Il faudrait voir la circonscription,
28:36comment elle était
28:38historiquement, où elle votait
28:40depuis des années, etc.
28:42Il faudrait aller voir tout ça.
28:44En fait, Arnaud
28:46l'a piqué au RN. C'est assez incroyable.
28:48Dans un département, dans une région
28:50qui est quand même très favorable
28:52à cette partie.
28:54Et s'il n'y avait que là.
28:5690 duels ont été
28:58perdus sur 152 par le RN
29:00au Front Populaire. 90 sur 152.
29:02Alors que c'était l'inverse
29:04il y a deux ans.
29:06Écoutez,
29:08moi non plus, mais je vous écoute.
29:10François Hollande, c'est intéressant.
29:12Il a plu et il est de retour.
29:14La phrase de Corbière, tellement drôle.
29:16Au moment où il est arrivé, il s'est bien pleuvé.
29:18C'était quand même extraordinaire parce qu'il n'a pas plu
29:20aujourd'hui à Paris, François Hollande.
29:22Écoutez ce qu'a dit monsieur Corbière.
29:26On essaie de l'éviter au maximum.
29:28François Hollande est arrivé.
29:30François Hollande s'approche.
29:32Bon, voilà ce que disait Corbière.
29:34Et puis, monsieur Corbière a parlé de ses news.
29:36Donc c'est toujours intéressant.
29:38Benjamin Nau me dit que
29:40il est trop tôt pour écouter monsieur Corbière.
29:42Mais peut-être maintenant
29:44il est trop tôt pour des raisons techniques.
29:46Ah d'accord.
29:48Le serveur, je ne suis pas sûr
29:50que les gens comprennent. Ils pensent que c'est quelqu'un
29:52qui vient avec un plateau. Non, c'est le...
29:54La bécane.
29:56La bécane, ce que vous appelez le serveur.
29:58Ça s'est très bien passé pour François Hollande.
30:00Comment ça s'est très bien passé ?
30:02C'est-à-dire ? Un peu star.
30:04Une flambée nostalgique.
30:06Mais François Hollande,
30:08c'est formidable parce que moi je connais
30:10par cœur les journalistes. Comme il est drôle,
30:12qu'il les fait rire, ils sont contents.
30:14C'est vrai que c'est une personne agréable.
30:16Écoutez, tous les anciens présidents
30:18de la République ne sont pas traités comme ça
30:20dans l'espace médiatique.
30:22Un ancien président de la République
30:24qui rentre à l'Assemblée nationale,
30:26ça a suscité un événement.
30:28Je vous répète, là aussi, il y a une indulgence
30:30pour François Hollande qu'il n'y a pas...
30:32On va dire qu'il commence à retrouver le chemin
30:34d'Assemblée nationale. Oui, mais Pascal,
30:36dans l'univers de gauche et d'extrême-gauche,
30:38avoir la certitude
30:40qu'il y a tout de même un homme
30:42qui n'est pas trop médiocre, assez raisonnable,
30:44un peu équilibré,
30:46c'est plutôt une bonne nouvelle.
30:48À gauche, ça change.
30:50C'est sûr qu'à côté de Raphaël Arnault,
30:52ou de Sandrine Rousseau,
30:54c'est sûr que
30:56là-dessus, je peux au moins
30:58vous rejoindre.
31:00Écoutons M. Corbière.
31:02Diriez-vous que la France insoumise
31:04est un mouvement antidémocratique ?
31:06Non, je ne dis pas ça, et surtout à CNews,
31:08je pense que vous êtes un des éléments du problème.
31:10Pourquoi ? Parce que vous diffusez
31:12à longueur de temps des idées qui s'ouvrent
31:14dans les voiles de l'extrême-droite. C'est un des adversaires
31:16que nous avons qui participe à la caricature,
31:18à la trumpisation du débat. C'est un problème.
31:20Donc vous savez,
31:22quelles que soient les critiques que je peux porter sur la France insoumise,
31:24elles sont peu de choses par rapport aux critiques que je porte
31:26à vos médias et aux mauvais rôles que vous jouez
31:28sur la démocratie française.
31:30L'exemple est mal choisi, parce que s'il y a bien un Trump en politique,
31:32c'est Jean-Luc Mélenchon. Le Trump français,
31:34c'est M. Mélenchon.
31:36Il fallait qu'on fasse quelque chose
31:38politiquement de gauche correcte.
31:40Non, mais c'est fascinant.
31:42Et c'est fatigant aussi.
31:44C'est fascinant. Le même qui, lorsqu'il vient ici,
31:46d'ailleurs, est très différent,
31:48quand il parle avec les journalistes,
31:50ou alors lorsqu'il vous parle en tête.
31:52Oui, mais ce n'est pas toi, c'est un autre.
31:54Et puis,
31:56quand on leur demande précisément,
31:58parce que quand on pose des questions, je sais par exemple
32:00que de la même manière sur le Rassemblement national,
32:02ça m'a amusé, on a demandé à quelques-uns,
32:04quelques leaders qui s'opposent
32:06au Rassemblement national, et notamment des artistes,
32:08qu'est-ce que vous reprochez précisément ?
32:10Ils ne savent pas.
32:12Je ne cite personne.
32:14C'est vous qui le citez souvent.
32:16Vous savez ce que c'est que l'exception culturelle
32:18appliquée à la loi française ?
32:20C'est la préférence nationale.
32:22Donc, les artistes qui disent
32:24que l'exception culturelle
32:26fait partie des acquis
32:28et du fait que la France rayonne à l'étranger,
32:30devraient se dire, je l'applique de mon côté
32:32jusqu'au bout, avec la préférence nationale.
32:34Bon, je regardais effectivement
32:36le RN avec Catherine Jouan
32:38dans la circonception de monsieur Arnaud,
32:40qui a fait donc
32:4234% au premier tour.
32:44Elle avait fait 34% au premier tour
32:46et 24%
32:48au deuxième tour.
32:50Raphaël Arnaud avait fait
32:5224% au deuxième tour.
32:54C'est un duel.
32:56Je vous remercie.
32:58Effectivement, qu'est-ce qui s'est passé
33:00ensuite ?
33:02Il y a des divers gauches
33:04qui étaient très hauts, il y a du ensemble
33:06qui était très haut
33:08au premier tour, et les LR
33:10étaient très faibles, manifestement.
33:12Donc, le RN
33:14faisait le plein des voix. Il n'y avait pas de
33:16réserve de voix dans cette
33:18circonscription. Donc, qu'est-ce qui s'est passé
33:20dans cette circonscription ? C'est que divers gauches
33:22plus ensemble
33:24ont voté avec Raphaël Arnaud
33:26et...
33:28C'était une circonscription RN.
33:30Ils perdent la circonscription
33:32face à un antifa fiché S.
33:34La dernière fois, c'était
33:3651, c'était quasiment
33:3851, c'était 50-50
33:40la dernière fois, c'était assez proche.
33:42Non, c'était RN,
33:44c'était quelqu'un qui s'appelait Joris Hébrard
33:46contre Farid Farisi
33:48qui représentait l'ANUPS et qui avait fait
33:5050-50.
33:52Qu'est-ce qui est le plus repoussoir pour les électeurs de cette circonscription ?
33:54Ce n'est pas le fiché S, c'est Valentifa,
33:56c'est la députée RN.
33:58Alors qu'ils ont eu
34:00la députée RN pendant deux ans.
34:02Manifestement, vous n'avez pas tort.
34:04Qu'est-ce qu'on a vu aujourd'hui ?
34:06Qu'est-ce qu'on a vu aujourd'hui ?
34:08Aujourd'hui, on a vu également M. Delogu.
34:10Vous allez voir une petite photo.
34:12Sébastien Delogu.
34:14Je suis revenu. Il y a Elbrone Pivet.
34:16À bientôt.
34:18Ils font des petites selfies.
34:20Il avait brandi, je rappelle, le drapeau
34:22de Palestine le mois dernier.
34:24Il avait été exclu pendant 15 jours de l'Assemblée
34:26nationale. Emmanuel Macron,
34:28lui, doit décoller mercredi matin
34:30pour Washington où s'ouvre
34:32le sommet de l'OTAN prévu jusqu'à jeudi.
34:34Selon les informations du Figaro, plusieurs cadres du gouvernement
34:36et du parti allié du chef de l'État ont fait remonter
34:38à l'Élysée leur inquiétude sur l'absence du président
34:40pendant 48 heures alors que des
34:42tractations ont lieu en tous sens pour trouver
34:44un gouvernement ?
34:46Pour trouver un Premier ministre de gauche, ils ont eu la crainte
34:48mais comme le disait tout à l'heure
34:50Olivier, pour le moment,
34:52la guerre est tellement ouverte entre le PS
34:54et la France insoumise pour trouver un nom que ça ne
34:56se ferait pas. Mais ils ont eu peur que le
34:58nom du Premier ministrable à gauche
35:00tombe et qu'il y ait un consensus au moment
35:02où Emmanuel Macron est à l'étranger.
35:04Donc qu'il perde la main alors que là,
35:06il l'a plutôt face aux divisions de la gauche
35:08et que ces divisions disparaissent à ce moment-là.
35:10Pendant les deux prochains jours.
35:12Pourquoi n'attend-on pas ?
35:14C'est ça que je trouve étrange.
35:16On attend le 18 juillet puisqu'il y a
35:18un consensus pour dire qu'avant on ne peut
35:20rien faire.
35:22Vous voyez bien qu'il y a
35:24deux intérêts inverses.
35:26Le front de gauche intéresse que ça se vide tout de suite
35:28sur un de ses noms et le
35:30reste de l'échec
35:32a intérêt à ce qu'il y ait une recomposition
35:34qui affaiblit ce front de gauche en faveur
35:36des uns et des autres.
35:38Chaque jour de plus avant la
35:40désignation de ce
35:42Premier ministrable pour le Nouveau Front
35:44populaire est un jour de trop parce que ça donne
35:46chaque heure l'idée qu'il n'y arrive pas.
35:48Et donc ça pour le coup,
35:50on l'a dit tout à l'heure, c'est quelque chose
35:52de très positif pour Emmanuel Macron.
35:54Parce que tout simplement ça commence à
35:56purger la question.
35:58Vous n'êtes pas d'accord.
36:00C'est tout à fait possible qu'il donne le nom
36:02rapidement.
36:04Et s'il donne un nom,
36:06c'est un peu gênant.
36:08Certes, le président
36:10fait ce qu'il veut, mais c'est
36:12tout de même un moyen de pression un peu
36:14subtil. C'est plus gênant.
36:16Le président
36:18peut quand même tout à fait dire
36:20attendons, les choses ne sont pas encore
36:22complètement décantées.
36:24Vous proposez un nom d'accord,
36:26mais attendons de voir si les républicains
36:28se mettent d'accord effectivement
36:30avec ensemble. Je n'en sais rien, mais Emmanuel Macron
36:32n'est pas non plus obligé. Rien ne l'oblige
36:34à se précipiter dès qu'un nom sortira
36:36du nouveau Front Populaire. Absolument rien
36:38ne l'y oblige.
36:40Le pays n'a pas une sympathie
36:42et perdu pour le président
36:44de la République.
36:46Écoutez Edouard Philippe,
36:48il a tout de même parlé ce soir d'un dîner
36:50secret qui aurait eu lieu
36:52avec Marine Le Pen.
36:54Écoutons.
36:56On a dîné parce qu'on se connaît peu
36:58et on a dîné et on a constaté
37:00à l'occasion du dîner, qui était un dîner
37:02cordial, que nous avions des désaccords
37:04très profonds sur de très nombreux sujets.
37:06Vous aviez besoin d'un dîner pour constater ça ?
37:08Pourquoi est-ce qu'il faudrait...
37:10Moi j'aime bien
37:12rencontrer les gens. Marine Le Pen
37:14fait plus de 30%
37:16à l'élection présidentielle.
37:18Ça ne me dérange pas de dîner avec elle. D'ailleurs je pourrais dîner avec elle,
37:20je pourrais dîner avec Jean-Luc Mélenchon et à chaque fois
37:22je leur ferai part de désaccords qui sont sans doute très profonds
37:24sur des sujets très nombreux.
37:26Ce qui m'ennuie moi toujours, c'est qu'on ne sait pas quels
37:28désaccords profonds.
37:30C'est toujours la même chose.
37:32Quels désaccords profonds ?
37:34Quand j'écoute Édouard Philippe
37:36et quand j'écoute Marine Le Pen,
37:38je vois des désaccords, mais je vois
37:40plus de points communs entre
37:42deux qu'entre
37:44M. Philippe et le Parti communiste.
37:46Et malgré ça, ils votent pour le Parti communiste.
37:48C'est étrange.
37:50Ces questions ne sont jamais posées à
37:52Édouard Philippe. Parce qu'Édouard Philippe,
37:54le Parti communiste, il veut 14
37:56tranches d'imposition dans le Front populaire.
37:58Il veut sans doute un programme économique
38:00qui ruine la France.
38:02Je n'ai pas vu ces mesures-là
38:04au Front national ou au Rassemblement
38:06national. Alors il est gentil,
38:08M. Philippe, mais il est dans la posture en fait.
38:10Parce que sur le fond,
38:12je maintiens
38:14qu'il n'y a pas
38:16autant de désaccords
38:18qu'il le dit, sauf dans la posture.
38:20Est-ce que le rapport
38:22à la citoyenneté, par exemple, est un sujet
38:24qui le pointe ? Non, peut-être. Peut-être qu'il est
38:26favorable aux droits du sol.
38:28Peut-être qu'il n'est pas d'accord
38:30avec ce qui s'est dit sur la binationalité.
38:32C'est un sujet.
38:34La binationalité, ça a été
38:36instrumentalisé. Mme Le Pen, elle est revenue
38:38à la seconde. Elle a déposé une loi
38:40organique le 24 janvier
38:42qui va bien plus loin sur le sujet.
38:44Elle avait déposé
38:46une loi organique sur ce sujet.
38:48Elle a dit que pour
38:5030 postes, si j'ai bien compris,
38:52il ne fallait pas de binationaux.
38:54Je veux bien que ça devienne...
38:56Ça, c'est l'habillage d'après.
38:58Mais il avait déjà mis, Pascal,
39:00Edouard Philippe... Je ne veux même pas rentrer là-dedans.
39:02Je vous dis, j'écoute Edouard Philippe,
39:04j'écoute Fabien Roussel,
39:06j'écoute Marine Le Pen, et je maintiens
39:08qu'entre Edouard Philippe et Marine Le Pen,
39:10il n'y a plus de point commun.
39:12Et celui qui me dit le contraire,
39:14notamment sur le plan économique,
39:16là, d'accord.
39:18J'attends les arguments.
39:20Parce que le RN est libéral.
39:22Edouard Philippe est libéral.
39:24Donc c'est un point de désaccord.
39:26Le Parti communiste n'est pas libéral non plus.
39:28Pas très libéral non plus.
39:30Pas dans sa dernière région.
39:32Je ne vous dis pas que s'ils étaient pareils,
39:34ce serait le même parti.
39:36Évidemment qu'ils ont des points de désaccord.
39:38Je ne vais pas répéter ce que j'ai dit.
39:40La police des dîners, c'est quand même pas mal.
39:42C'est la une de l'IB demain.
39:44Ce dîner Edouard Philippe-Marine Le Pen
39:46chez Thierry Solaire.
39:48La police des dîners, je trouve qu'elle est très bonne
39:50la défense de l'ancien Premier ministre.
39:52On a le droit de dîner avec qui on veut.
39:54D'échanger des désaccords.
39:56Il y a des polices des dîners.
39:58Ce pays devient fou.
40:00On ne peut même pas dîner
40:02avec Marine Le Pen.
40:04Et on doit se justifier.
40:06Je veux savoir si on a dîné avec Marine Le Pen.
40:08Tout ça devient grotesque.
40:10Bientôt on devra...
40:12Lui, il dîne beaucoup.
40:14Vous, la police des dîners,
40:16vous allez terminer
40:18à Vladivostok.
40:20Et puis ça va être rapide.
40:22Parce que vous avez dîné, moi je vais dire
40:24avec qui vous avez dîné.
40:26Vous étiez là.
40:32Ce qui est problématique, me semble-t-il,
40:34c'est qu'Edouard Philippe,
40:36il participe de la diabolisation
40:38de Marine Le Pen.
40:40Parce que Marine Le Pen est le diable.
40:42Il a appelé à faire barrage, etc.
40:44Est-ce que vous avez envie de dîner avec le diable ?
40:46Non, moi je n'ai pas envie de dîner avec le diable.
40:48Il faut lui reconnaître
40:50une qualité
40:52dans le dialogue démocratique
40:54qui est remarquable.
40:56Il y a des semaines...
40:58Je voudrais un peu de conviction.
41:00Pascal, je voudrais finir.
41:02Il y a des semaines,
41:04il avait déjà dit ce qu'il opposait
41:06à Marine Le Pen.
41:08Écoutez,
41:10il a été expliqué, lui,
41:12homme de droite qui vient des LR,
41:14qui préfère voter communiste.
41:16Il ne s'abstient même pas qu'il préfère voter communiste.
41:18Bien sûr que c'est son choix.
41:20Mais vous pensez que les électeurs de droite
41:22se retrouvent en lui ?
41:24Il y a 25% des électeurs LR qui ont voté front populaire.
41:26Il faut arrêter de penser qu'un leader d'un parti
41:28emporte la voix des adhérents.
41:30Moi, je voudrais un peu, je le répète,
41:32de conviction. C'est ça qui m'intéresse.
41:34Un peu de colonne vertébrale.
41:36Il n'en manque pas.
41:38Bon, il n'en manque pas.
41:40Le sujet, ça sera le dernier du jour,
41:42avec Marie-Élise Chevalier,
41:44les LR,
41:46la reconstruction. Écoutons.
41:48Non. Ah ben non. Non. Non.
41:50Pourquoi non ? Pourquoi Benjamin Nau ?
41:54Mais je reviens pour les LR.
41:56En plus, je me fais engueuler.
41:58Il me dit qu'on a parlé des LR.
42:00On est en train d'en parler, bien évidemment.
42:02Puisqu'il ne veut pas parler.
42:04Ah, il me dit qu'il peut maintenant.
42:06Vous avez vu le dialogue et tout ça ?
42:08C'est formidable.
42:10Benjamin Nau, qui aura traversé l'année avec nous
42:12comme c'est ma dernière ce soir.
42:16C'est un garçon brillant,
42:18de grande qualité.
42:20Extrêmement efficace.
42:22Et il a retrouvé...
42:24Il vous dit les choses.
42:26Il a raison.
42:28Mais comment ?
42:30Il y a des gens qui aiment s'entourer de personnes
42:32d'un millimètre près, ce qu'elles veulent entendre.
42:34Alors moi, je ne dois pas s'avoir entouré
42:36de ces gens-là.
42:40C'est la démocratie dans le bureau
42:42et participative.
42:44Écoutons
42:46ce sujet de Marie-Lèche Chevalier.
42:48Depuis 20 ans,
42:50l'actuel parti Les Républicains a déjà
42:52changé trois fois de nom. RPR,
42:54UMP, LR, à chaque fois un objectif
42:56clair, retrouver son identité.
42:58Alors que le parti a obtenu 38 sièges
43:00lors des dernières élections législatives
43:02et que sa candidate aux dernières élections présidentielles
43:04n'a recueilli que 4,78%
43:06des voix, les Républicains se querellent
43:08sur la stratégie à adopter pour les sauver.
43:10Pour Bruno Rotailleau, cela passe par
43:12un changement de nom.
43:14Je pense que la marque LR est morte.
43:16Mais pour d'autres, il faut s'allier avec le centre
43:18et le camp présidentiel.
43:20La droite et puis ensemble,
43:22163 plus 68 sièges à peu près.
43:24Donc vous voyez bien qu'il y a clairement
43:26une majorité relative qui peut s'installer
43:28et qui peut s'imposer.
43:30Perdus entre deux blocs politiques forts,
43:32les Républicains doivent désormais retrouver
43:34une stratégie et une unité.
43:36Le travail de clarification au sein des LR
43:38n'est pas achevé. Je crois qu'à un moment donné
43:40il faut mettre les sujets sur la table.
43:42On doit, si vous voulez à mon avis,
43:44avoir ce débat en interne de manière posée
43:46et je pense qu'il y aura une grande reconfiguration
43:48de LR, en tout cas moi je le souhaite.
43:50Se recentrer ou se renommer,
43:52l'avenir des Républicains est encore incertain.
43:54Bon ben voilà ce qu'on pouvait dire sur les LR
43:56et les LR qui ne décollent pas
43:58au contraire de la fusée Ariane
44:00peut-être,
44:02puisque notre ami
44:04Michel Chevalet...
44:06Comment ?
44:08Il y a une heure de retard.
44:10Donc c'est prévu pour 21h.
44:12Ben oui mais là il est 20h56.
44:14Alors à 21h il y a le match de l'équipe de France.
44:16Ah oui il y a le match de football de l'autre côté.
44:18Ben oui. Donc ça c'est Ariane.
44:20Ariane de Picourou en Guyane.
44:22Je voudrais quand même dire une chose
44:24parce que c'est important.
44:26À La Baule, samedi soir,
44:28il y a Didier Barbelivien.
44:30Notre ami Didier Barbelivien qui chante.
44:32Donc ça c'est quand même très important.
44:34Il chante au parc des Dryades
44:36qui est un endroit absolument merveilleux.
44:38Des Gryades ?
44:40Pas des Gryades, des Dryades
44:42avec un D comme Darmanelles.
44:44Il y a un lien avec la fusée Ariane.
44:46Et l'ami Didier
44:48qui vient régulièrement ici
44:50dans cette merveilleuse ville de La Baule
44:52où le soleil n'est pas apparu
44:54depuis quasiment le 15 avril.
44:56Mais je salue quand même
44:58nos amis baulois.
45:00Ils vivent un été, ils sont sans soleil.
45:02Mais on va arriver. On arrive.
45:04Et nous on vient avec le soleil.
45:06Mais c'est vrai que le temps est plus vieux.
45:08Qu'est-ce que vous allez faire à La Baule
45:10s'il n'y a pas de soleil ?
45:12Je vais réfléchir en moi-même.
45:14Ça va prendre un quart d'heure.
45:16Ça va prendre un quart d'heure.
45:18Le temps du déclaratif est terminé.
45:20Vous allez vite revenir à l'antenne alors.
45:24Non mais c'est vrai qu'il ne fait pas très beau.
45:26Mais en revanche, à partir de vendredi, il fait beau.
45:28Franck Louvrier que vous avez vu dans ce sujet
45:30qui est l'excellent maire de La Baule.
45:32Qui fait la pluie et le beau temps là-bas.
45:34Oui mais...
45:36Et qui est pour lui...
45:38L'alliance.
45:40Il est plutôt sur une alliance
45:42avec
45:44le macronisme.
45:46Et bien voilà.
45:48Il vous a dit qu'il ferait beau vendredi.
45:50Il m'a dit qu'il ferait beau.
45:52Oui bien sûr.
45:56Je vois que l'ami Ben Kemoun est également là.
45:58Olivier Ben Kemoun, bonsoir.
46:00Vous pouvez rentrer s'il vous plaît.
46:02Vous restez dans l'encoignure de la porte.
46:04Vous avez toute votre place ici.
46:06Mais qu'est-ce qu'on fait Michel ?
46:08On attend 21h ?
46:10J'attends les images.
46:12Il va vraiment partir à 9h pile ?
46:14Moi tout était ouvert.
46:16Tout était ouvert.
46:22Non mais sérieusement.
46:24Là c'est à 21h pile.
46:26Donc là c'est imminent.
46:28Moi je mets 21h.
46:30Le compte à rebours a commencé peut-être.
46:32Oui oui. En automatique.
46:34Il n'y a pas d'image me dit Benjamin Nau.
46:36Non j'ai dit il n'y a pas d'image.
46:38Si on devrait les avoir en direct.
46:40Il mime la fusée.
46:48Il mime la fusée.
46:50Écoutez vos activités
46:52dans votre vie privée.
46:54Ne nous regarde pas.
46:56Si vous voulez mimer la fusée.
46:58Je crois que ce n'est pas passé à l'antenne.
47:00Mais il a fait le geste de la fusée.
47:02Vous m'inquiétez Jérôme Béguet.
47:04En tout cas Michel c'est toujours un plaisir de vous voir.
47:06C'est un grand plaisir.
47:08En 1969 je vous voyais.
47:10Une nuit on m'a réveillé dans ma chambre.
47:12On m'a dit Armstrong marche sur la ligne.
47:14Comment ça Armstrong marche sur la ligne ?
47:16On a allumé la télé.
47:18Et c'était vous qui commentiez avec votre ami Jean-Pierre Chapelle.
47:20Oui avec Jean-Pierre Chapelle.
47:22Avec Jean-Pierre Chapelle.
47:24Les grands directs.
47:26Et moi j'ai fait depuis Ariane.
47:28J'ai fait le programme Ariane depuis 79.
47:30Noël 79.
47:32J'ai fait tous les lancements d'Ariane.
47:34C'était il y a 55 ans.
47:36Et il y en a un qui est toujours vivant je crois.
47:40Aldrin est toujours vivant.
47:42Oui il fait le buzz.
47:44Il se porte merveilleusement bien.
47:46C'est étonnant.
47:48Non non ne l'encouragez pas.
47:50Il a dit Aldrin fait le buzz.
47:52Non mais c'est pas possible.
47:54Franchement pas ça.
47:56Elle décolle votre fusée ou pas ?
47:58J'attends.
48:00On n'a pas d'image.
48:02Elle a décollé.
48:04Moi je l'ai regardé.
48:06Elle est là.
48:08Elle décolle.
48:10Elle décolle.
48:12Elle décolle.
48:14Merci d'être venu Michel.
48:16Merci d'être venu.
48:18Merci d'être venu.
48:20Il y a des gens qui regardent.
48:22Heureusement qu'on a vu
48:24notre avis.
48:26On l'a pas vu.
48:28On l'a pas vu.
48:30Je vous assure.
48:32Heureusement qu'on a eu le mime.
48:34Heureusement qu'on a eu le mime.
48:36Heureusement qu'on a eu le mime.
48:38Non pas Marceau.
48:40Mathieu Sibylle Braud
48:42a été à la réalisation.
48:44Yannis Capra était à la vision.
48:46Nicolas était au son.
48:48Merci à Benjamin Nau, à Lucas Consalves
48:50et à Noémie Hardy.
48:52Je salue l'ami Didier Barbelivien
48:54qui regarde notre émission.
48:56On en reparlera d'ailleurs demain matin
48:58de son concert à La Balle.
49:00Je salue tous les Polois
49:02qui nous écoutent.
49:04Il nous a plu toute la journée.
49:06Il nous dit Inès de La Balle.
49:08Il y a une phrase
49:10qui est célèbre à La Balle.
49:12On n'a jamais vu ça chaque année.
49:14On n'a jamais vu un temps pareil.
49:16Il y a deux, trois fois.
49:18Parfois, il ne fait pas beau.
49:20Il y a une autre phrase aussi.
49:22Vous êtes arrivés quand ?
49:24Vous repartez quand ?
49:26On n'avait jamais vu ça.
49:28C'est les phrases des vacances.
49:30Nous serons là demain matin.
49:32Demain soir, ce sera Éliott Deval.
49:34Deval, bonne soirée.

Recommandations