Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous. C'est une journée évidemment particulière. Nous sommes avec Sabrina Medjaber, avec Gilles-William Golnadel, avec Olivier D'Artigolle, avec Éric Revelle, avec Yoann Ouzaï.
00:10Et nous allons évoquer ce 7 octobre. Nous serons tout à l'heure avec Olivier Benkemoun.
00:14Il y a beaucoup de choses à dire et souvent, je vous parle, nous vous parlons ici de la sphère, de l'espace médiatique.
00:22Et c'est vrai que c'est intéressant parce que ça fait partie aujourd'hui évidemment des choses intéressantes à dire parce que ça influence l'opinion publique.
00:31La une du monde, la une du monde. Alors, ce n'est pas le grand public peut-être, mais ça donne le là forcément d'un certain milieu intellectuel, journalistique, artistique parfois.
00:42Le monde écrasé par un an de guerre et de chaos. Alors, c'est à la fois vrai que Gaza est écrasé, Gaza est écrasé.
00:51Après, est-ce que c'est le jour où le monde doit privilégier cela ? C'est une question à laquelle répondait tout à l'heure Elie Chouraki. Je vous propose de l'écouter.
01:02Le monde comme libération ne sont plus des journaux d'information, ce sont des journaux de propagande.
01:07Mais je veux dire, à partir du moment où on le sait et il faut le dire, on peut très bien lire le Gaza écrasé par un an de guerre et de chaos.
01:14Mais ça aurait pu être hier, avant-hier, il y a une semaine. Mais là, c'est un message.
01:18Mais aujourd'hui, c'est horrible. Mais ils savent exactement ce qu'ils font. Mais oui, Gaza est écrasé par un an de guerre et de chaos.
01:24Qui a déclenché cette guerre ? Le Hamas ou Israël ? Non. Des gosses étaient en train de danser dans le désert et c'est des monstres qui les ont attaqués.
01:32Et c'est eux qui ont déclenché cette guerre. Alors effectivement, ça a déclenché le chaos. Vous savez ce que disait De Gaulle.
01:37La guerre, c'est la fin de l'espoir et le début de la mort. La guerre, c'est la fin de l'espoir et le début de la mort. C'est ainsi, malheureusement.
01:46Vous ne croyez pas que nous, que moi, je tremble de chaque enfant qui meurt à Gaza ? Je tremble de chaque femme qui meurt au Liban.
01:53J'adore les Libanais. J'ai passé beaucoup de temps au Liban. J'ai fait un reportage au Liban sur les enfants libanais.
01:59Ce reportage s'appelait « Dit monsieur, c'est quoi la paix ? ».
02:02Éric Revelle, qui a quelques années de carte de presse, c'est toujours le même sujet, la mise en perspective d'un sujet.
02:08Ce n'est pas factuellement faux, ce que dit Le Monde.
02:11Non, ce n'est pas factuellement faux. Alors, il faut quand même préciser une chose, Pascal.
02:15Cette une, évidemment, quand je l'ai vue, elle m'a choqué, comme elle vous a sans doute choqué énormément.
02:19Parce que Gaza, écrasée après un an de guerre et de chaos, factuellement, c'est juste.
02:25Mais La Veille, et c'est là aussi où il faudrait demander des explications.
02:29La Veille, Le Monde a fait une une qui était datée du dimanche 6 et du lundi 7 octobre.
02:36Et cette une dit quoi ? Le traumatisme sans fin d'Israël après les événements du 7 octobre.
02:42Israël, le traumatisme.
02:43Israël, le traumatisme sans fin. Ça, c'est leur une qu'on n'a pas vue, parce que ça tombe le dimanche.
02:47Mais Le Monde est daté du dimanche et du lundi.
02:49Alors, je ne veux pas jouer sur les mots et sur les unes, mais je voulais en parler parce que cette une m'a choqué.
02:55Et quand j'ai vu ça, je me suis dit que ce n'est pas possible.
02:57Ils ont un engagement politique fort, on le sait, Le Monde.
03:01Je pense que Chouraki a raison de dire que Libé et Le Monde...
03:04Enfin, Libé n'a jamais été un journal de référence, Le Monde l'a été.
03:07Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
03:08Donc, j'ai regardé ce qu'ils avaient fait La Veille.
03:10Et La Veille, ils ont fait ça, ils ont fait cette une-là.
03:13Il faut quand même le dire.
03:15Écoutez, moi, je ne veux pas donner dans le dolorisme.
03:18Moi, je peux vous dire que depuis le 7 octobre, la lecture du Monde a rajouté à ma douleur.
03:24La réalité, elle est là.
03:26C'est un Monde maintenant qui est passé de l'autre côté,
03:29qui tient le chef des fins du Hamas pour un modéré,
03:35et qui ne perd jamais une occasion de taper sur Israël.
03:40La réalité, elle est là.
03:41Ce n'est pas étonnant.
03:43Benjamin Barthes, le chargé du Proche-Orient,
03:47il suffit d'aller sur sa page Twitter pour voir qu'il relaie les pires ennemis d'Israël,
03:52comme par exemple M. Burga, qui est poursuivi pour apologie.
03:57Son épouse, activiste palestinienne, elle a chanté de joie le 7 octobre,
04:04et elle a pleuré et recommandé à Allah l'âme du défunt chef du Hamas.
04:11Vous parlez de l'épouse de M. Barthes, mais M. Barthes n'est pas responsable.
04:14Non, mais il se trouve, pardon, j'ai pris le soin de vous dire que c'est un couple extrêmement harmonieux,
04:21parce que si vous allez sur le site Twitter de Benjamin Barthes,
04:26il est exactement pareil, sur la même longueur d'onde.
04:32En tout cas, cet espace médiatique m'intéresse toujours,
04:34et je voulais vous montrer également, parce que ce sont des choix,
04:36ce matin, France Info, chaîne du service public, a choisi d'inviter Dominique de Villepin.
04:41Donc là aussi, c'est un choix fort.
04:43Forcément, éditorialement, ça signifie quelque chose.
04:48Et je vous propose ce que disait Dominique de Villepin, c'était ce matin.
04:52Aujourd'hui, le cessez-le-feu est possible.
04:55L'armée israélienne, elle-même, est en charge, la branche armée du Hamas est vaincue.
04:59La sécurité est vaincue, la sécurité d'Israël n'est pas en danger à partir de Gaza.
05:04Mais les otages ne sont pas de retour.
05:06C'est l'argument donné par Benjamin Netanyahou.
05:08Les otages ne sont pas de retour,
05:10et c'est bien pour ça que le cessez-le-feu doit permettre cette libération des otages.
05:14Donc, la diplomatie française, aujourd'hui,
05:17elle cherche à trouver le moyen d'arrêter ces massacres dans la région.
05:22À Gaza, et bien sûr, au Liban, où un engrenage,
05:26le même engrenage que celui que nous avons connu à Gaza,
05:29est en train de se reproduire.
05:31C'est quand même extraordinaire, la pensée de Dominique de Villepin,
05:33parce qu'il est clair que si les otages sont libérés, le cessez-le-feu arrive.
05:37Et donc, lui dit, d'abord, cessez-le-feu et les orages.
05:40Il y a toutes les garanties, bien entendu.
05:42Je trouve ça vraiment invraisemblable.
05:45Est-ce que c'est compliqué ?
05:46Sabrina Belgeber, peut-être.
05:47Non, je vous en prie.
05:49Le discours de M. de Villepin n'est pas du tout étonnant.
05:52Il a montré cette, comment dire,
05:56pas complexité dans l'analyse,
05:59mais cette façon qu'il a eue, finalement,
06:01de prendre partie faite et cause pour Gaza,
06:04ce qui est une noble cause, évidemment.
06:06Mais il a oublié, finalement, de montrer la réalité telle qu'elle est,
06:11dans la temporalité, si vous voulez, des événements.
06:13C'est Israël qui a été attaqué par le Hamas.
06:17Et M. de Villepin, comme d'autres, malheureusement,
06:19ont joué, finalement, de cette temporalité
06:21pour mieux accuser Benyamin Netanyahou
06:24dans sa politique de riposte légitime
06:28face à une attaque terroriste de l'ordre de l'inanalysable,
06:32comme le 7 octobre.
06:33Bernard-Henri Lévy a pris la parole également.
06:35Je vous propose de l'écouter.
06:36C'était, je crois, une réponse.
06:38En tout cas, c'était pour évoquer Dominique de Villepin.
06:43Ce qui m'impressionne beaucoup, je dois dire,
06:45c'est ce dont il a l'air maintenant.
06:47C'est cette espèce de rage qu'il exprime.
06:51Rage ? Est-ce que...
06:52Dans les interviews, je le regarde, bien sûr,
06:55que je l'ai bien connu, jadis.
06:56Je l'ai pas connu, je l'ai...
06:57Oui, un peu, quand même.
06:58Vous l'avez pratiqué, on va dire.
06:59Pratiqué.
07:00Et là, il y a quelque chose de très curieux.
07:02De la rage, quoi ?
07:03Contre Israël ?
07:04Ah oui.
07:05Et quelques fois, avec des propos...
07:07Vous en avez parlé, hein,
07:08des propos assez étonnants sur les Juifs.
07:11Vous les connaissez comme moi, vous voyez.
07:13Je dis ça pour nos auditeurs, c'est tout.
07:15Pour les auditeurs, bien entendu.
07:17Oui, je ne veux pas les citer improprement,
07:19mais il y avait...
07:21Je voudrais les avoir dans le détail.
07:24Il parlait des médias à diriger.
07:26Non, être occupé à autre chose.
07:28Mais l'idée que les médias d'une grande démocratie
07:33sont françaises ou américaines
07:35sont entre les mains d'un groupe de ploutocrates
07:42voraces et monopolisateurs,
07:45cette idée-là, c'est un des clichés
07:47du vieil antisémitisme, et de droite, et de gauche.
07:50Je veux dire que...
07:51C'est vrai que depuis un certain temps,
07:53en plus, M. de Villepin est survolté.
07:55Ce n'est pas un hasard que l'audiovisuel
07:58de services publics vienne, un 7 octobre,
08:01l'interroger, lui, alors qu'il y a encore 15 jours,
08:04il était à la fête de l'Humanité.
08:06Mais au-delà de l'agression d'Israël,
08:08c'est quand même pas compliqué, comme idée,
08:10de dire qu'Israël, depuis le 7 octobre,
08:14n'a jamais ciblé un civil parce que c'était un civil.
08:18C'est quand même pas compliqué.
08:20Il n'y a plus, malheureusement, arrivé, forcément,
08:23que les gens derrière le ramasse
08:26qui s'en sert de bouclier étaient touchés.
08:28Mais jamais Israël n'a voulu tuer un civil,
08:32alors que le ramasse fait tout pour massacrer les civils.
08:35Ça fait quand même une sacrée différence.
08:37Olivier Dardigolles.
08:38On peut apprécier ou pas Dominique de Villepin.
08:40Nous l'avions reçu sur ce plateau,
08:41on avait eu le débat.
08:43Il fait partie de ceux qui parlent de paix
08:45quand beaucoup parlent de guerre.
08:47Il évoque le travail diplomatique
08:49et la solution politique.
08:51Georges Bensoussan, ce matin au micro de Sonia Mabrouk,
08:55évoquait, quant à lui, la nécessité d'un cessez-le-feu à Gaza,
09:01évoquant même le fait que Benjamin Netanyahou
09:03constituait un obstacle pour ce cessez-le-feu,
09:06allant même jusqu'à dire qu'il fallait une porte de sortie.
09:09Écoutons-le, Georges Bensoussan,
09:10puisque vous avez prévu de l'entendre tout à l'heure,
09:12mais puisque vous en parlez maintenant, écoutons-le.
09:16Je pense qu'aujourd'hui, Netanyahou est un obstacle
09:19à la conclusion d'un cessez-le-feu à Gaza,
09:21et qu'il faut un cessez-le-feu,
09:23car le Hamas est détruit militairement.
09:26On ne détruit pas un ennemi jusqu'au dernier.
09:28Le cessez-le-feu s'impose à Gaza.
09:30Il est évident qu'on ne réduit pas un ennemi
09:32en détruisant tous les adversaires les uns après les autres.
09:35Ça n'existe pas,
09:36parce qu'il faut toujours laisser une porte de sortie à l'ennemi.
09:39Et ça nous renvoie évidemment à ce qu'avait dit Emmanuel Macron
09:42et à la réponse de Netanyahou.
09:45Si on appelle à un cessez-le-feu,
09:47la cohérence, c'est de ne pas fournir les armes de la guerre.
09:49Et je pense que ceux qui la fournissent
09:51ne peuvent pas chaque jour appeler à nos côtés au cessez-le-feu
09:53et continuer de les approvisionner.
09:55Alors qu'Israël combat les forces de la barbarie menée par l'Iran,
09:59tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d'Israël.
10:03Pourtant, le président Macron et d'autres dirigeants
10:05de l'armée israélienne,
10:06comme le président de l'armée israélienne,
10:08ne peuvent pas se tenir fermement aux côtés d'Israël.
10:11Pourtant, le président Macron et d'autres dirigeants occidentaux
10:14appellent maintenant à des embargos sur les armes contre Israël.
10:17Ils devraient avoir honte.
10:19Yohann, ces sujets, évidemment, sont extrêmement graves
10:22et c'est toujours difficile de critiquer un président de la République
10:25sur des choses aussi importantes.
10:27Mais ce qui a surpris, bien sûr, au-delà du fond,
10:30c'est la forme.
10:31C'est-à-dire de proposer un cessez-le-feu
10:33quasiment le jour des commémorations.
10:35C'est ça qui sidère les uns et les autres
10:39et chacun, on en revient toujours à la même chose
10:41avec Emmanuel Macron, on essaie de comprendre
10:43et à chaque fois, on ne comprend pas.
10:45Mais si ça n'était pas le président de la République,
10:47je vous dirais que c'est une provocation.
10:49Parce que c'est indécent de faire cela la veille du 7 octobre,
10:53alors même qu'il aurait dû commencer par rendre hommage aux victimes
10:56et par dire qu'Israël devait pouvoir, quoi qu'il arrive,
10:59être en sécurité.
11:00Il le dit dans un deuxième temps.
11:01Il dit, bien sûr, Israël a droit à la sécurité,
11:03mais ça, ça doit arriver en premier,
11:05ça ne doit pas arriver après.
11:06Mais je crains, pardon, je crains que le président de la République
11:09ne soit en train, comment dirais-je,
11:11parce qu'il faut bien formuler les choses, quelque part,
11:13de donner des gages à une forme d'islam conquérant.
11:16Vous comprenez ce que je veux dire ?
11:18C'est comme vous dites, vous ne prenez pas beaucoup de gants
11:23dans ce que vous dites.
11:24C'est assez grave, cela a été son objectif.
11:26Je vais vous dire, je n'imagine pas une seconde ça.
11:30Je n'imagine pas que le président de la République...
11:33Mais vous savez pourquoi je dis ça ?
11:34Parce que lors de la marche contre l'antisémitisme,
11:38le président de la République avait dit
11:40je n'irai pas pour ne pas diviser les Français.
11:42Oui, mais ça, c'est autre chose.
11:44Ça, ce n'est pas la même chose que ce que vous dites.
11:46Dans la première chose, vous semblez le montrer
11:49comme un acteur de l'islam conquérant.
11:51Non, non, pas comme un acteur.
11:52Et ce que je pense, en revanche,
11:54c'est que c'est quelqu'un qui est d'une prudence
11:56sur ce sujet-là très grande
11:58et qui a tellement peur de ce qui peut se passer
12:02dans la population française,
12:04il préfère être de cette prudence.
12:08Il y a une très belle formule
12:11pour qualifier la diplomatie française en ce moment
12:14d'Alain Ficke-Lecraude dans Causeur,
12:16le magazine d'Elisabeth,
12:18où il dit quelque chose comme
12:20c'est une déambulation titubante.
12:22En fait, on a l'impression que, suivant les interlocuteurs,
12:25il veut leur plaire.
12:27Pourquoi je dis ça ?
12:28Parce que là, le discours qu'il a prononcé,
12:29c'est à l'ouverture du sommet de la francophonie,
12:31où il y a beaucoup de pays du Sud
12:33et notamment des pays qui soutiennent
12:36ou qui sont en rapport avec des pays
12:38qui sont derrière le Hezbollah
12:40ou derrière des mouvements terroristes.
12:42Donc, moi, j'ai le sentiment, parfois,
12:44c'est une analyse qui en vaut d'autre,
12:45qu'en fait, le président de la République,
12:46il fait un discours pour son auditoire en face de lui.
12:48Et après, on a rétropédalé.
12:51Vous avez vu ?
12:52Recommuniquer, recoup de téléphone à Netanyahou.
12:54Je ne dirais pas qu'il rétropédale non plus,
12:56mais il y a une sorte d'en même temps...
12:58Alors, on va l'écouter.
12:59Il parle d'un seul feu.
13:00Il dit que le Hezbollah est responsable.
13:02Oui, mais écoutons François Hollande,
13:03parce que François Hollande nous apprend quelque chose,
13:05c'est que nous ne vendons pas des armes à Israël.
13:07C'est ça qui est absolument extraordinaire.
13:10Ecoutez ce qu'a dit François Hollande.
13:12L'islamisme à travers le monde, notamment.
13:16Écoutons ce qu'a dit François Hollande
13:18et vous pourrez répéter ce que vous venez de dire,
13:19qui est très intéressant, Olivier.
13:21Je ne suis pas sûr que la déclaration du chef de l'État
13:24la veille du 7 octobre
13:27ait été forcément la plus appropriée.
13:30D'autant que la France ne livre pas d'armes à Israël.
13:33Il le disait pour les Américains principalement.
13:35Donc s'il faut discuter, et je crois qu'il faut discuter
13:37de ce point de vue, je peux avoir le même objectif,
13:40il faut discuter avec les Américains.
13:42Mais les Américains eux-mêmes font pression aujourd'hui sur le cessez-le-feu.
13:46La voie de la France, au-delà d'appeler un cessez-le-feu,
13:49c'est de préparer l'après, c'est-à-dire la paix.
13:52C'est-à-dire qu'on ne livre pas, disiez-vous...
13:55Il y a beaucoup de cynisme.
13:56Parce qu'en fait, oui, la France ne livre pas des armes à Israël.
14:00C'est les États-Unis qui sont le principal fournisseur d'armes
14:04pour l'État hébreu.
14:06Mais la France vend des armes au Qatar.
14:08Et le Qatar est historiquement,
14:11depuis notamment que le Hamas a pris le pouvoir à Gaza,
14:14le financeur, avec des billets de cash
14:17qui ont permis le financement du Hamas
14:20et donc l'armement du Hamas.
14:22Il y a eu aussi beaucoup d'hypocrisie
14:24concernant la montée en puissance
14:26au cours des dernières années du Hamas
14:28qui a pu apparaître comme un choix fait
14:31plutôt que l'autorité palestinienne ou le FATA.
14:34Moi, j'ai deux choses à dire.
14:36Ce qui est quand même intéressant, si vous me permettez,
14:38pour reprendre la lune du monde,
14:39c'est qu'un an, Gaza, c'est factuellement faux.
14:42Parce que l'offensive, elle date de cet octobre.
14:45Bien sûr, bien sûr, évidemment.
14:47J'ai deux choses à dire, pas forcément gentilles.
14:50La première, c'est que...
14:53J'ai deux choses à dire sur l'intervention de M. Macron
14:59qui est surréaliste.
15:00La première, c'est qu'il a en commun quand même
15:03avec M. Mélenchon de n'avoir pas marché
15:08contre l'antisémitisme
15:11et d'être plutôt tendre avec le Hezbollah.
15:15Je ne dis pas qu'il court derrière, mais ça ressemble.
15:17Et deuxièmement, c'est une note un peu psychologique
15:21et il ne faut jamais perdre la psychologie
15:23quand on questionne le comportement de M. Macron.
15:27C'est qu'il ne lui reste plus qu'un domaine
15:30qui lui est réservé.
15:32Le reste, il l'a perdu, tout pouvoir.
15:35Et peut-être que dans son inconscient,
15:37le fait de pouvoir justement marquer les esprits
15:40dans ce domaine-là, le conduit justement à ce genre d'erreur.
15:44Dernier passage sur la politique française
15:47avec ce qu'a dit M. Barreau aujourd'hui.
15:50Il disait qu'il avait rétropédalé.
15:52Moi, j'ai l'impression qu'il est plutôt sur la ligne
15:54d'Emmanuel Macron avec le cessez-le-feu.
15:56Ce qui est d'ailleurs assez logique.
15:57La force doit céder la place à la diplomatie.
16:00Nous plaidons depuis des mois,
16:01comme la plupart des pays du monde,
16:03en faveur d'un cessez-le-feu
16:04qui permette la libération de tous les otages
16:07et l'entrée sans entrave de l'aide humanitaire.
16:10Il faut être cohérent.
16:12On ne peut pas appeler à un cessez-le-feu
16:14tout en armant les belligérants.
16:17Un tel cessez-le-feu ne suffira toutefois pas
16:19à garantir la sécurité d'Israël à Gaza.
16:22Il faut que l'autorité palestinienne
16:24puisse réinvestir la bande de Gaza.
16:26Il faut que s'engagent des négociations
16:28en vue d'une solution à deux États.
16:30La seule qui garantisse une paix juste et durable
16:32entre Israéliens et Palestiniens.
16:35Il faut que cesse la colonisation en Cisjordanie
16:37qui menace la viabilité de cette solution.
16:40La souffrance des civils doit cesser.
16:43Vous reprenez les termes de colonisation en Cisjordanie ?
16:48Il y a des colons en Cisjordanie ?
16:50J'ai du mal.
16:52Autant j'étais toujours pour deux États,
16:59maintenant ça paraît compliqué,
17:01notamment parce que le nationalisme islamo-palestinien
17:04a toujours refusé les deux États
17:06et maintenant on est loin.
17:08Autant je vous avoue que j'ai du mal en terminologie
17:11de considérer qu'un juif,
17:13un juif des Samaritans ou en Cisjordanie,
17:15est un colon.
17:16Parce que dans ce cas-là,
17:17en Seine-Saint-Denis, il y a aussi beaucoup de colons.
17:19Voilà ce que je veux dire.
17:21Quand Alain Fickel-Croo, dans le Figaro de samedi,
17:24évoque aussi les partis qui sont membres
17:27de la coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahou,
17:31qui veulent la réoccupation de Gaza,
17:33qui veulent l'expulsion des Palestiniens
17:36de la Cisjordanie,
17:38qui veulent y compris traiter du sud Liban.
17:42On sait aussi très bien,
17:44et d'ailleurs Fickel-Croo dit dans son papier,
17:47que ces gens-là sont dangereux.
17:49Et je pense qu'ils le sont.
17:51Il y a quelques années, ce sont les héritiers,
17:53ce sont les héritiers.
17:55Mais tout simplement parce qu'il y a en effet
17:57un processus de colonisation de la Cisjordanie.
18:00Bien évidemment.
18:02Non mais c'est factuel.
18:04On est dans la terminologie.
18:06En mépris du droit international.
18:08Vous voulez bien sûr ce que vous avez dit tout à l'heure.
18:12Vous voulez me modérer ?
18:14Je ne veux pas me modérer du tout.
18:16Vous voulez me dire qu'un afghan serait plus chez lui
18:19en Samanie qu'un juif à Jérusalem.
18:21Je ne veux pas du tout vous modérer.
18:23Je précise que vous êtes...
18:25Attendez, attendez.
18:27Laissez M. Croo me modérer.
18:29Je précise simplement, je ne modère rien du tout.
18:32Je précise que vous êtes dans la position
18:34d'un éditorialiste qui a donné un point de vue éditorial,
18:37qui a été contredit par M. Dartigold
18:40et que la pensée contradictoire s'est mise en place là-dessus.
18:43Et vous savez très bien pourquoi je me permets de faire...
18:46Il ne peut pas y avoir de pensée contradictoire
18:48sur le processus de colonisation de la Cisjordanie.
18:51Il y a des colons juifs dans la Cisjordanie.
18:54Je maintiens l'entièreté de mes propos
18:57même si je souhaite un règlement territorial
19:00et que je déplore que le nationalisme palestinien
19:03l'ait toujours refusé malgré trois propositions
19:06de gouvernements israéliens.
19:08On va marquer une pause.
19:10Peut-être le dernier mot de cette première partie à Sabrina Medjaber.
19:13Le dernier mot de cette partie.
19:15Est-ce qu'on peut juste également constater
19:17que les paroles d'Emmanuel Macron
19:19sont des paroles clientélères ?
19:21Est-ce qu'on peut juste considérer que la réalité
19:23du discours politique d'Emmanuel Macron
19:25est un discours de politique intérieure
19:27parce qu'il sait que la loi du nombre
19:29est une loi effrayante
19:31et qu'à l'instar de Jean-Luc Mélenchon,
19:33M. le Président de la République
19:35il cultive également une certaine forme d'électoralisme
19:38qui est celui de la culture arabo-musulmane
19:40parce qu'il ne faut pas la heurter
19:42compte tenu des circonstances
19:44en occultant la réalité politique
19:46de ce qui est en train de se passer.
19:48C'est-à-dire qu'Israël est se fait attaquer
19:50par sept entités
19:52qui veulent sa destruction.
19:54Emmanuel Macron n'a jamais eu
19:56la lucidité et l'honnêteté intellectuelle
19:58de le reconnaître.
20:00Si demain nous nous faisions attaquer,
20:02je n'ose pas imaginer la réaction du Président de la République
20:04sur l'avenir de la France.
20:06La pause et nous revenons dans une seconde.
20:12Olivier Dartigold
20:14On va essayer de faire monter
20:16On est à l'antenne
20:18Olivier Dartigold
20:20Olivier Benkimoun pardonnez-moi
20:22est avec nous en direct d'Israël
20:24et je le remercie grandement
20:26Merci cher Olivier
20:28Avant de vous donner la parole
20:30je voulais préciser quelque chose
20:32qui sera intéressant d'ailleurs
20:34la première ministre italienne, Giorgia Meloni
20:36et huit de ses ministres ont participé aujourd'hui
20:38à une cérémonie pour marquer l'anniversaire du 7 octobre
20:40dans la grande synagogue
20:42de Rome
20:44et il est possible que la place du Président de la République
20:46serait précisément
20:48d'être dans une synagogue
20:50en tout cas c'est ce qu'a fait
20:52Madame Droite
20:54Madame Droite, Madame Meloni
20:56En tout cas c'est ce qu'a fait Madame Meloni
20:58Pas de gauche
21:00Olivier Benkimoun, qu'est-ce que vous pouvez nous dire
21:02ce soir sur cette journée si particulière
21:04de commémoration
21:06Ça a été fort
21:08ça a été fort, ça a été dur
21:10ça a commencé très tôt, 6h29
21:12ce matin à Nova
21:14sur le site du festival
21:16Nova où on s'est rendu
21:18j'ai une émotion vraiment particulière
21:20de voir tous ces gens qui étaient là
21:22qui se serraient devant les photos
21:24de gamins qui ont été
21:26assassinés, torturés, tués
21:28violentés, parfois violés
21:30c'était terrible
21:32et puis ce soir
21:34il y a une autre commémoration
21:36c'est là où on se trouve, la commémoration des familles
21:38c'est pas une commémoration politique
21:40vous savez que Benjamin Netanyahou a fait
21:42sa commémoration de son côté
21:44sans public, mais personne ne voulait être
21:46à côté de Benjamin Netanyahou, surtout pas les familles
21:48surtout pas les familles d'otages, surtout pas les familles
21:50des victimes, donc ils ont organisé leur propre événement
21:52dans un grand parc
21:54et c'est là où on est, donc il y a eu beaucoup de chansons
21:56parce que l'émotion elle passe énormément
21:58par la chanson en Israël, il y a eu des prises
22:00de paroles, évidemment
22:02à 19h10 heure locale
22:04il y a eu une minute de silence
22:0619h10 parce que le 7-10
22:08c'est triste date, puis je voulais juste
22:10vous montrer cette image de la scène
22:12on va s'approcher avec Thibault Marcheteau
22:14il y a eu 1200 victimes
22:16vous le savez, donc il y a 1200 bougies
22:18qui sont ici, qui sont là
22:20et puis il y a ça, juste devant
22:22ce sont des voitures qui ont été retrouvées
22:24sur ce qu'on appelle la route de la mort
22:26c'est la route qui
22:28sortait de Nova
22:30et c'est sur cette route
22:32qu'on était pris pour cible
22:34massacrés, tués
22:36par les terroristes, ceux qui
22:38essayaient de fuir, encore une fois
22:40ces festivaliers à qui les terroristes
22:42du Hamas n'ont donné absolument
22:44aucune chance, aucune chance
22:46il y en a des centaines comme ça, il y a même un cimetière
22:48de voitures comme celle-là
22:50et elles ont été mises sur cette scène
22:52où c'était vraiment très émouvant tout à l'heure
22:54Merci beaucoup Olivier Benkémoun
22:56vous êtes avec Thibault Marcheteau
22:58et évidemment faites attention à vous
23:00sur la terre d'Israël
23:02Sarah Varney va nous
23:04raconter ce qui s'est passé aujourd'hui
23:06à partir de 6h29
23:10Sur le site de Nova
23:12la dernière musique entendue il y a tout juste
23:14un an est diffusée pendant quelques
23:16minutes, avant de s'arrêter brutalement
23:18...
23:20comme ce fut le cas
23:22le jour de l'attaque
23:24La foule en larmes a tenu une minute de silence
23:26à 6h29 précise, moment où a
23:28démarré l'attaque du Hamas
23:30où plus de 370 personnes ont été tuées
23:32seul un cri de douleur
23:34brise le silence
23:36...
23:38La détresse
23:40des familles endeuillées est encore palpable
23:42On a dit qu'on
23:44veut être ici le 7 octobre
23:46à 6h29
23:48et on veut essayer
23:50de sentir un tout petit peu
23:52de ce qui s'est passé ici
23:54et peut-être la sentir
23:56elle-même et quand ils ont
23:58mis la musique alors
24:00on a regardé au ciel
24:02on a essayé de la sentir
24:04un tout petit peu après un an
24:06et c'est
24:08très dur d'être ici
24:10Ce n'est pas logique
24:12je ne dois pas enterrer ma fille
24:14c'est le monde à l'envers
24:16ils sont venus s'amuser, danser
24:18vivre
24:20la joie de vivre
24:22ils avaient la joie de vivre
24:24Le président israélien Isaac Herzog
24:26présent sur les lieux a rencontré des familles
24:28de victimes
24:30La cérémonie s'est achevée après l'hymne national israélien
24:32L'attaque du Hamas
24:34qui a pris Israël par surprise
24:36il y a un an a fait plus de 1200
24:38morts, principalement des civils
24:40Les français de confession juive
24:42bien évidemment
24:48Les français de confession juive
24:50bien évidemment
24:52vivent
24:54cette année
24:56ce moment de manière si particulière
24:58et ce matin
25:00nous étions avec Arthur
25:02qui est venu
25:04sur notre plateau
25:06et c'est vrai que
25:08Georges Bensoussan le dit également
25:10il y a dans le 7 octobre
25:12il emploie l'expression
25:14de Shoah 2
25:16c'est à dire que dans la conscience juive
25:18il y a cette possibilité
25:20de l'extermination qui plane
25:22toujours, qu'un juif ne sera
25:24jamais nulle part
25:26en sécurité
25:28et c'est ce qui arrive depuis le 7 octobre
25:30et je vous propose d'écouter Arthur
25:32Voilà c'est un jour de deuil, de recueillement
25:34il y a 43 français qui sont morts
25:36il y a 2 français
25:38qui sont actuellement dans les tunnels du Hamas
25:40dans des conditions atroces
25:42on a vécu un pogrom
25:44et
25:46je crois qu'il était temps
25:48d'aujourd'hui donner la parole
25:50peut-être à ceux qui ont
25:52souffert, aux victimes
25:54à ceux qui peuvent raconter
25:56ce qui a été vécu le 7 octobre
25:58et pas à tous les détracteurs d'Israël à droite à gauche
26:00il y a une telle déformation
26:02de l'histoire du 7 octobre
26:04il y a eu tellement de fake news
26:06que plus personne ne sait, il y a un brouhaha terrible
26:08peut-être qu'il est temps d'expliquer
26:10que 1200 personnes
26:12ont été sauvagement assassinées
26:14par 3 ou 4 000 terroristes qui sont rentrés
26:16dans le but de faire
26:18un génocide
26:20et qu'à l'échelle de la France, 1200 personnes
26:22c'est 12 000 et c'est 30 000
26:24terroristes qui ont pu rentrer, c'est 10 fois
26:26les vagues d'attentats que nous avons connues
26:28pour un pays 10 fois plus petit
26:30nous avons l'impression de vivre dans un monde parallèle
26:32quelque part, où les gens ne comprennent pas
26:34ce que nous avons vécu
26:36qui est un changement
26:38une bascule, que ce soit en France
26:40mais dans le monde entier
26:42mais le problème c'est que
26:44au delà des mots
26:46ce que nous attendons sont des actes
26:48et donc je suis toujours
26:50optimiste, parce que si je rentre
26:52dans ce schéma pessimiste, alors qu'est-ce
26:54qu'il nous reste, qu'est-ce qu'on va laisser, qu'est-ce qu'on va transmettre
26:56à nos enfants, je fais partie de ceux
26:58qui pensent qu'on peut changer les choses
27:00peut-être à temps, mais je ferai tout pour
27:02je voudrais
27:04dire deux choses, par rapport à
27:06ce qu'il vient de dire, mais surtout
27:08à la riposte, il faut bien entendre
27:10ce qui se passe dans l'âme juive
27:12après la Shoah, et après la création
27:14de l'état d'Israël, et qui se passe chez moi
27:16dans mon fort
27:18je n'ai rien contre le fait
27:20que lorsqu'on touche
27:22sans raison
27:24les cheveux d'un petit juif
27:26on puisse arracher la tête
27:28à celui qui les a arrachés
27:30il faut entendre ça, et sur le mot
27:32disproportion qu'on entend beaucoup
27:34disproportion, d'abord
27:36si la riposte n'est pas disproportionnée
27:38Israël
27:40est perdu, et la
27:42première disproportion, c'est la taille
27:44la taille minuscule
27:46de cet état
27:48sur le plan géographique
27:50sur le plan économique, sur le plan démographique
27:52la première disproportion
27:54c'est celle-là, il faut comprendre
27:56pourquoi la riposte ne peut être que
27:58disproportionnée, sans être aveugle
28:00sans jamais cibler, sans jamais
28:02violer une femme, ou sans jamais cibler
28:04un enfant parce que c'est un enfant
28:06un an plus tard, Gilles William
28:08le mot génocide
28:10est entré
28:12dans les esprits
28:14de beaucoup de gens qui le reprennent
28:16évidemment Jean-Luc Mélenchon
28:18évidemment les amis de Jean-Luc Mélenchon
28:20il faut rappeler
28:22qu'Israël dans sa riposte
28:24c'est une guerre, avec des morts
28:26et évidemment chacun peut déplorer
28:28ce qu'il se passe à Gaza, que ses enfants
28:30ensanglantés sont un drame
28:32absolu, mais que le mot
28:34génocide n'est pas adapté
28:36et rappeler qu'Israël a ouvert des couloirs
28:38humanitaires, et qu'Israël
28:40donne des vaccins à des
28:42enfants, tout ce qui montre que par définition
28:44nous ne sommes pas dans un génocide
28:46mais pour Mélenchon c'est fruitif de
28:48nazifier un juif, il faut l'entendre
28:50mais un an plus tard
28:52le paradoxe
28:54c'est que c'est Israël
28:56aujourd'hui, qui est à la face du monde
28:58criminalisé
29:00compte tenu du rapport de force
29:02médiatique et de l'obsession
29:04du juif, ça ne pouvait pas être autrement
29:08j'imagine que
29:10vous réfléchissez là-dessus
29:12et que
29:14c'est le combat, ça s'appelle le combat
29:16Arthur a parlé de fake news
29:18c'est vrai que depuis le 7 octobre il y a eu beaucoup
29:20de fake news
29:22vous savez moi je fais partie
29:24de ceux qui ont vu les images de ce pogrom
29:26les images filmées par
29:28les GoPro des terroristes
29:30pardon de le dire comme ça mais je suis obligé de dire
29:32ce que j'ai vu, ces terroristes ils s'enivraient
29:34du sang des juifs qui
29:36étaient versés, ils exaltaient
29:38ces terroristes, je peux vous dire que l'horreur
29:40c'est vraiment ce qui s'est passé le 7 octobre
29:42dernier, et ça tout le monde l'a oublié, on pense
29:44plus du tout à ce qui s'est passé, mais quand on a
29:46vu ces images, faites-moi confiance, entendre
29:48un ancien premier ministre dire qu'aujourd'hui
29:50Israël n'est plus tout à fait menacé
29:52ou entendre le président de la République
29:54dire qu'on ne livrera plus d'armes à Israël
29:56pour qu'Israël ne puisse plus se défendre
29:58quand on a vu ces images-là, je vous assure
30:00que c'est difficilement entendable
30:02je voulais dire à peu près la même chose
30:04on a été évidemment
30:06plus que choqués quand on s'est réveillé
30:08le 7 octobre 2023, mais
30:10quelques jours plus tard, on a fait partie
30:12de ceux qui ont vu
30:14ces images
30:16et je peux vous dire que j'avais jamais
30:18vu des choses comme ça
30:20les premières images que vous voyez
30:22où vous voyez ces gamins qui sont dans cette rêve
30:24partie, qui pourraient être
30:26ma fille, mon fils
30:28tirés comme
30:30des animaux dans un safari
30:32à partir de jeeps
30:34est-ce que vous imaginez ?
30:36moi j'imaginais pas qu'un être humain
30:38était capable de faire ça et de le filmer
30:40et d'autres images encore
30:42plus abjectes me reviennent en mémoire
30:44je voulais ça
30:46ça nous a tellement
30:48meurtris, enfin je veux dire
30:50qu'on ne peut pas
30:52oublier ça, c'est impossible
30:54Jean-Luc Mélenchon, et c'est vrai que c'est l'occasion aussi
30:56de faire le bilan de ce qui s'est passé cette année
30:58et Jean-Luc Mélenchon
31:00qui parle de
31:02brandir des drapeaux palestiniens partout en France
31:04mais ils sont déjà brandis en fait
31:06à partir de
31:08mardi 8 octobre, jeunes gens
31:10pavoisés aux couleurs de la
31:12Palestine qui subit
31:14depuis un an le martyr
31:16du génocide
31:20à partir du 8 octobre
31:22pavoisés aux couleurs
31:24du Liban, la nation
31:26soeur, le peuple ami
31:28dans lequel nous refusons
31:30de trier parmi ceux
31:32qui résistent à l'invasion
31:34pavoisés
31:36pour montrer que cette France existe
31:38c'est intéressant parce qu'effectivement
31:40lorsque les américains ont bombardé
31:42en 1945 l'Allemagne, personne
31:44n'a dit que l'Amérique
31:46était
31:48en état de génocide ou produisait un génocide
31:50sur les allemands, on était en état de guerre
31:52une réponse et il fallait
31:54arrêter le régime allemand et c'était évidemment
31:56différent, les mots ont un sens et ce mot
31:58génocide fait beaucoup de mal
32:00d'une certaine manière à Israël
32:02il est fait pour ça
32:04écoutez Arthur d'ailleurs qui a répondu
32:06à Jean-Luc Mélenchon
32:08il a
32:10distillé une haine antisémite
32:12depuis un an, lui
32:14et tous ses députés
32:16alors il joue sur les mots
32:18l'antisionisme, ils n'ont de cesse
32:20de poster sur les réseaux sociaux
32:22depuis un an des milliers
32:24on a fait un compte, c'est par milliers
32:26les messages qu'il poste contre
32:28Israël, cette espèce d'obsession
32:30je veux dire, on sait très bien
32:32que tout ça saccage de l'antisémitisme
32:34pourquoi ce conflit et pas d'autres
32:36attention, le fait
32:38d'être en souffrance aujourd'hui ne veut pas dire
32:40que je ne souffre pas aussi pour ce qui se passe à Gaza
32:42je veux dire, moi je n'ai pas une empathie
32:44sélective, un mort est un mort
32:46c'est la guerre, c'est terrible ce qui se passe en Israël
32:48c'est terrible pour les enfants de Gaza
32:50mais ce que je veux dire, importer ce conflit
32:52en France
32:54juste pour aller glaner
32:56quelques voix, ça me dégoûte
32:58et puis vous pourrez lire la tribune
33:00de Frédéric Aziza, notre confrère en ce jour
33:02de commémoration, le chef du
33:04service politique de Radio J
33:06il dénonce dans une tribune du JDD le discours
33:08du fondateur de la France Insoumise qui attise
33:10la haine et cible les personnalités
33:12politiques d'origine juive depuis
33:14l'attaque du Hamas en
33:16Israël
33:18mon grand-père n'a pas
33:20eu cette chance, écrit-il, arrêté par la police
33:22de Vichy le 14 mai 1941
33:24dans la rafle du billet
33:26vert, il a été déporté par le convoi
33:28du 6, par le convoi 6
33:30du 28 juin 1942
33:32à Auschwitz, pendant 13 mois il fut
33:34interné au camp de Bonn-la-Roland
33:36surveillé du haut
33:38des miradores par la police
33:40de Vichy, 79 ans
33:42après la choix, l'antisémitisme renaît de ses cendres
33:44et c'est vous, Jean-Luc Mélenchon, qui en êtes
33:46le coupable, avec vos camarades de la France
33:48Insoumise depuis le pogrom du Hamas du 7 octobre
33:50depuis un an, vous attisez le feu
33:52vous attisez la haine, vous ciblez les personnalités
33:54vous ciblez, pardonnez-moi
33:56les personnalités politiques et les journalistes
33:58d'origine juive
34:00pardon de
34:02corriger Arthur sur ce point
34:04la détestation
34:06de Mélenchon ne concerne pas que les
34:08juifs, il faut bien l'entendre
34:10la détestation
34:12de Monsieur Mélenchon
34:14concerne tous ceux qui peuvent
34:16apprécier
34:18l'existence d'un état-nation
34:20occidentale, il y a
34:22une dimension
34:24aussi
34:26anti-française, anti-blanche
34:28alors je vais vous dire, j'en suis pas sûr
34:30et je vais vous faire écouter ce que dit M. Bensoussan
34:32et je me rallie plutôt à la thèse de Bensoussan
34:34d'un cynisme total
34:36chez Jean-Luc Mélenchon
34:38écoutez, il n'y a pas de conviction
34:40c'est ce qu'il dit et je pense qu'il n'a pas
34:42tout à fait tort, écoutez Georges Bensoussan
34:44Mélenchon n'a pas de conviction à la matière
34:46Mélenchon, j'en suis convaincu
34:48n'est pas lui-même antisémite, Mélenchon
34:50se moque éperdument de la Palestine
34:52ce que vise Mélenchon
34:54c'est le chaos en France
34:56pour provoquer une élection présidentielle
34:58anticipée, dont il pense qu'il aura
35:00sa chance face à Marine Le Pen
35:02j'ai une vraie divergence là
35:04je pense que M. Mélenchon
35:06est sincèrement anti-occidentale
35:08c'est quelqu'un qui encore 15 ans
35:10il ne l'était pas il y a 20 ans
35:12il expliquait déjà qu'il ne supportait pas
35:14d'être dans un quartier où il n'y avait que des blancs
35:16il y a dans la France insoumise
35:18une dimension
35:20que vous ne voulez pas voir, qui est anti-occidentale
35:22qui est anti-française, qui est anti-blanche
35:24et de toute manière
35:26la détestation du juif
35:28d'aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'il est
35:30un métèque, c'est parce que justement
35:32c'est un blanc, et peut-être même un super blanc
35:34parce qu'il se défend dans un
35:36état-nation
35:38ne pas comprendre cette dimension-là
35:40de l'extrême-gauche, c'est se condamner
35:42à la subir encore
35:44Jean-Luc Mélenchon n'aurait jamais tenu
35:46ses propos il y a 15 ans
35:48il disait même le contraire sur un plateau
35:50de télévision
35:52et sur la voile
35:54sur le voile il a radicalement
35:56il y a un lieu où Georges Bensousson trouve
35:58des arguments à son analyse, c'est que vous avez
36:00entendu, comme nous, que certains
36:02proches ou membres de la France insoumise
36:04appellent à l'intifada en France
36:06donc l'intifada c'est une façon de porter
36:08la guerre en France, donc de rechercher le chaos
36:10donc peut-être de prendre, parce que c'est
36:12une poignée d'individus qui font des révolutions
36:14ce n'est jamais des centaines de milliers de personnes
36:16voilà ce qu'on pouvait dire sur
36:18ces sujets ce soir, je voudrais qu'on évoque
36:20une autre actualité qui est importante
36:22et c'est ce qui s'est passé à Marseille
36:24avant de voir peut-être le sujet, on va écouter
36:26Laurent Oberthome, parce que Laurent Oberthome
36:28je trouve que c'est un symptôme extrêmement
36:30intéressant, il y a quelques années
36:32il a écrit La France orange mécanique
36:34que n'a-t-on pas dit de
36:36Laurent Oberthome sur ce livre
36:38qui a à mon avis une petite dizaine
36:40d'années, je pense
36:42et aujourd'hui, qu'apprend-on
36:44à Marseille, que des gosses
36:46de 14 ans
36:48sont devenus des tueurs à gages
36:50donc Laurent Oberthome, il fait
36:52le bon diagnostic, La France orange mécanique
36:54personne ne veut l'écouter
36:56dans l'espace médiatique, souvenez-vous
36:58il est traité de tous les noms
37:00moi nous on l'avait reçu, c'était aux éditions Ring
37:02on l'avait reçu au tout début
37:04de l'heure des pros, on lui crachait dessus
37:06on lui crachait dessus à Laurent Oberthome
37:08c'est pas que vous ne voulez pas l'entendre, c'était bien
37:10pire que ça encore, je pense qu'on a été
37:12sur ces news, qui peut-être
37:14à l'époque s'appelait E-télé
37:16c'était le premier à le recevoir
37:18un matin, l'émission l'heure des pros date
37:20de 2016, je me souviens
37:22le tollé que ça avait
37:24produit, aujourd'hui il est invité d'ailleurs
37:26plutôt partout, puisque
37:28son diagnostic était bon
37:30et il parle de ce qui s'est passé à Marseille
37:32et écoutez son analyse, vous connaissez
37:34évidemment cette affaire dramatique
37:36Je pense que le plus approprié
37:38c'est de parler de tiers monde, parce que
37:40on a des scènes
37:42dignes du tiers monde et Marseille est
37:44en train de devenir une ville
37:46du tiers monde, un laboratoire
37:48du narcotrafic
37:50d'effets absolument épouvantables
37:52on peut commander des tueurs
37:54de 14 ans
37:56on peut organiser de tels massacres
37:58comme l'a dit le criminologue
38:00Xavier Hofer, dans ces fameux quartiers
38:02nord de Marseille, on a un taux d'homicide
38:04qui est comparable à celui du Brésil
38:06ou du Nicaragua, et on a
38:08vu cette situation arriver
38:10il y a quelques mois encore, M. Darmanin
38:12s'est déplacé à Marseille pour nous dire
38:14que ça allait beaucoup mieux grâce aux Jeux Olympiques
38:16mais maintenant que les Jeux sont terminés
38:18les affaires reprennent
38:20et on voit vraiment aucun moyen
38:22d'endiguer
38:24ce phénomène
38:26je pense qu'aujourd'hui la paralysie
38:28des pouvoirs publics
38:30repose sur ce risque
38:32d'émeutes quasi permanents
38:34on sait très bien que ces gangs ont les moyens
38:36justement on voit qu'ils peuvent
38:38faire exécuter
38:40des contrats à des gamins de 14 ans
38:42donc ils ont tout à fait les moyens de mettre ces gamins
38:44dans la rue
38:46de fomenter des émeutes
38:48des troubles de grande ampleur
38:50et le gouvernement
38:52est terrorisé par ça, et c'est pour ça qu'il fait tout
38:54pour apaiser plutôt que pour
38:56affronter, se confronter
38:58encore une fois à des réseaux qui sont extrêmement
39:00puissants et organisés, ça pourrait aller très loin
39:02ça pourrait tourner en sorte
39:04de guerre avec
39:06des dizaines d'homicides
39:08si les forces de l'ordre
39:10venaient à réellement affronter ces gangs
39:12Alors vous connaissez évidemment cette affaire
39:14de cet adolescent de 14 ans soupçonné d'être
39:16un tueur à gage, il a été placé en détention
39:18provisoire il y a 14 ans, il est accusé
39:20d'avoir tué un chauffeur VTC de 36 ans
39:22qui était d'ailleurs
39:24un footballeur amateur, Nesim
39:26Ramdam
39:28et il a reconnu
39:30l'effet, mais il parle d'un tir
39:32accidentel. C'est une personne en prison
39:34qui le reculte
39:36En mettant 50 000 euros sur le papier
39:38le juge Falcone en Italie
39:40contre Cosa Nostra
39:42disait remontez les filières
39:44allez jusqu'au sommet de l'argent
39:46et vous trouverez véritablement
39:48Vous n'y arriverez plus
39:50s'il n'y a pas des solutions
39:52Le fait de remonter les filières
39:54Mais Olivier, vous pouvez
39:56le président de la république était allé 15 fois
39:58à Marseille
40:00ça c'était du vent ça
40:02Marseille en grand c'était du vent
40:04Vous n'y arriverez pas
40:06sans solution
40:08sans solution radicale
40:10comme au Salvador
40:12il y a un rapport
40:14sénatorial sur le narcotrafic
40:16en France qui fait une série de
40:18préconisations, il parle du
40:20tsunami blanc, c'est à dire la cocaïne qui
40:22déferle dans les ports
40:24et dans le continent européen
40:26il y a des solutions
40:28je voudrais bien savoir lesquelles
40:30sauf des solutions ultra radicales
40:32du Salvador
40:34vous avez un chef d'état qui a dit
40:36faut que les gens
40:38qui aillent en prison, ils comprennent
40:40qu'en prison, ils auront un seul
40:42repas et qu'ils seront à 50 dans une cellule
40:44et croyez-moi ils n'auront pas envie de revenir
40:46Vous me parlez toujours de ça et vous avez raison
40:48Je ne vous dis pas que c'est ce qu'il faut
40:50Le spectre haut, c'est à dire les grandes
40:52filières internationales
40:54qui blanchissent de l'argent, on s'en occupe
40:56ou pas ? Eh bien continuez
40:58Continuez Olivier
41:00Et on ne fait rien
41:02contre l'immigration un peu massive
41:04Il n'y a aucun rapport
41:06avec l'immigration
41:08Mais je veux bien qu'on s'occupe du point
41:10de deal en bas de l'immeuble
41:12ça ne me pose aucun problème
41:14Il a 14 ans ce gosse, ce n'est pas l'immigration massive
41:16Vous ne voulez pas vous occuper du haut du spectre
41:18Il a 14 ans
41:20Il n'y a pas de dealers migrants en France
41:22ça n'existe pas
41:24Ceux qui distribuent le crack
41:26en France, ce sont des mineurs isolés
41:28Et les filières maîtres ?
41:30C'est à dire les stratégies
41:32de blanchissement d'argent
41:34A Marseille, c'est la Design Mafia
41:36Olivier
41:38Pas que la Design Mafia d'ailleurs
41:40C'est Sabrina Bejaber
41:42Ce n'est pas dérangeant
41:44Vous avez raison, mais c'est jamais en fait
41:46Ce qui est toujours drôle dans vos arguments
41:48c'est qu'évidemment, ce n'est pas en premier
41:50ce qu'il faut faire en fait
41:52En premier, il faut d'abord prendre ceux
41:54qui sont en train de faire
41:56Et eux, c'est de la main d'oeuvre
41:58Chaque fois, il y en a un qui tombe
42:00et l'autre le remplace
42:02Si, il faut s'attaquer à eux
42:04Je vous répète, si vous prenez ces gosses
42:06et que vous les mettez
42:08tous ensemble
42:10et qu'ils ne ressortent pas
42:12ça va calmer
42:14beaucoup de gens
42:16Ils ne ressortent pas
42:18Jamais
42:20Ils ont un avis à 14 ans
42:22Mais continuez autrement
42:24Mais continuez
42:26Vous n'y arriverez pas
42:28sans des solutions radicales
42:30Je vous prévenais tout le monde
42:32On s'attaque radicalement
42:34aux filières de blanchiment d'argent
42:36avec le narcotrafic
42:38dans le monde tel qu'il est installé
42:40Il y a des états entiers
42:42qui vivent de ça
42:44Avec qui on a de bonnes relations diplomatiques
42:46Sabrina Bejaber, il nous reste 5 minutes
42:48Les personnes qui habitent dans ces quartiers
42:50ne songent pas au démantèlement
42:52ni à la démantibulation des filières de blanchiment
42:54Elles pensent surtout à vivre en sécurité
42:56Il y a bon nombre de victimes collatérales
42:58On pense à Sokaina
43:00qui s'était fait prendre une balle dans la tête
43:02En revanche, Gilles William a raison
43:04lorsqu'il parle d'immigration
43:06puisque ça se sait que le trafic de drogue
43:08à Marseille est communautaire
43:10entre l'ADZ mafia algérienne
43:12la Mocro mafia marocaine
43:14et le clan des Black
43:16qui est celui qui concerne les Comoriens
43:18Tout le monde le sait, Olivier
43:20Lorsqu'on parle de la radicalisation
43:22ou de la radicalité du changement
43:24de pratique
43:26le président du Salvador a dit à l'ONU
43:28il n'y a pas longtemps
43:30vous prétendez vivre en démocratie
43:32mais vous n'arrivez pas à vivre en sécurité
43:34et c'est une réalité malheureuse
43:36Très vite, parce que
43:38les deux points de vue ne sont pas exclusifs l'un de l'autre
43:40Il y a un point où, Olivier, à mon sens
43:42Gilles a raison, c'est que vous avez une instance
43:44auprès de l'OCDE qui s'appelle le GAFI
43:46et qui est censée surveiller les paradis fiscaux
43:48Si on mettait notre nez un peu sur
43:50quel type d'argent abrite ces paradis fiscaux
43:52peut-être que les grands trafiquants de drogue
43:54n'y mettraient plus leur argent
43:56Très bien, mais si on faisait en sorte
43:58que la Marseille ne devienne pas la cité de Dieu
44:00avec des enfants soldats
44:02Il y en a un qui est prioritaire sur l'autre aujourd'hui
44:04à court terme, amené à court terme
44:06Il y en a un
44:08qui est prioritaire
44:10sans doute sur l'autre à court terme
44:122-3 choses avant, parce que vous savez que ce soir
44:14le document Supernova
44:16un an après le massacre du 7 octobre
44:18nous allons rediffuser ce document
44:20Massacre à la rêve parti
44:22Mais je voulais vous parler des 35 heures
44:24Non pas des 35 heures, d'ailleurs du budget
44:26C'est extraordinaire, on n'arrive pas
44:28à baisser
44:30le budget de la France
44:32C'est-à-dire qu'il va augmenter
44:34Donc on fait des économies
44:36pour augmenter moins
44:38Formidable, mais on n'arrive pas
44:40Les dépenses publiques vont augmenter
44:42de 2,1%
44:44en les deux dernières années
44:46C'est bien, c'est plus que l'inflation
44:48Ce qui me fascine
44:50c'est que si nous dans nos vies
44:52nous gérions
44:54notre porte-monnaie
44:56comme l'Etat gère l'argent
44:58mais ton banquier t'appelle tous les matins
45:00il dit bon ben voilà c'est terminé
45:02Oui mais il y a une inflation de 2%
45:04Peu importe, on peut dire que
45:06l'argent est géré n'importe comment, que la France est gérée
45:08n'importe comment, on a le droit de le dire ou pas ?
45:10D'accord que l'équilibre libéral est chaud
45:12Oui
45:14C'est la politique libérale
45:16C'est la politique libérale
45:18Il y a sans doute
45:20Vous savez combien il y a de fonctionnaires
45:22à la mairie de Paris ?
45:2455 000
45:26Vous savez combien il y a de personnes
45:28à la communication dans un conseil régional
45:30des gens qui servent, il y en a 70
45:32dans un conseil régional
45:34Vous trouvez que c'est convenable ?
45:36C'est vous qui payez
45:38M. Xavier Niel sur la baisse d'impôts
45:40Vous pouvez taxer les riches, les milliardaires
45:42mais vous pouvez taxer 52 personnes, le problème de la France
45:44c'est des dizaines de milliards d'euros
45:46vous pouvez même tout prendre, à la fin vous aurez peanuts
45:48donc le message c'est regardez
45:50on taxe les riches mais à la fin on taxe tout le monde
45:52systématiquement, ce qui est important c'est de taxer les riches
45:54bien évidemment, il ne suffit pas d'être
45:56pauvre
45:58Vous savez que la hausse de la taxe sur l'électricité va rapporter plus que ce qu'on va prendre
46:00en 0,3% des ménages les plus riches
46:02Si vous voulez
46:04Ecoutez
46:06Franchement s'il y a un domaine
46:08où je ne vous fais pas confiance, c'est l'économie
46:10Voilà, c'est ce que je veux dire
46:12Cher Olivier, je vous assure
46:14S'il y a un domaine
46:16Un joker
46:18Cher Olivier, s'il y a un domaine où je ne fais pas confiance
46:20aux politiques
46:22socialistes, étatistes, communistes
46:24C'est vraiment dans le domaine de l'économie
46:26Quand on faisait, pendant 5 ans qu'on faisait du tracteur
46:28on faisait du tracteur
46:30C'est le domaine de l'économie
46:32Parfois il y a un prophylactique, il devrait être interdit de parole
46:34Moi je vous dis
46:36On libère
46:38Les seules personnes qui créent de la richesse
46:40c'est les chefs d'entreprise
46:42Ils prennent des risques, ils y vont
46:44Ils montent des entreprises
46:46Et les salariés ?
46:48Les salariés ils sont très bien mais ils prennent moins de risques
46:50que les chefs d'entreprise
46:52Ils ont repris Duralex
46:54Tant mieux
46:56La prise de risque
46:58elle est valorisée
47:00Bon sang de bois, c'est très bien d'être salarié
47:02Mais un salarié il ne prend pas de risque
47:04Vous l'entendez ça ?
47:06Le chef d'entreprise il joue sa vie, il y va
47:08C'est inaudible pour lui
47:10Vous avez bien compris
47:12Vous comprenez ce que je veux dire
47:14Vous comprenez ce que je veux dire
47:16Il y a un moment
47:18Tu fais tapis
47:20Par rapport à la richesse produite
47:22un problème de répartition
47:24entre le travail et le capital
47:26Et même des libéraux
47:28le disent, ils en mettront à pied sur les champignons
47:30Il nous reste une minute
47:32Il faut les encourager
47:34Et favoriser l'entreprise
47:36Et favoriser l'entreprise
47:38Autre chose que je voulais vous dire
47:40Johan Nyskens
47:42Qui était un magnifique joueur
47:44C'est le joueur qui marque le premier pénalty
47:46Il n'y en a qu'un
47:48Des Pays-Bas en 1974
47:50Il marque à 7 mailleurs
47:52Avec Cruyff
47:54En France on dit Cruyff
47:56Immense joueur
47:581974
48:00C'était Johan Nyskens
48:02Qui était d'ailleurs membre du variété
48:04Avec Jacques Vanbrouw
48:06Mais Nyskens est mort, Runzenbrink est mort
48:08Johan Cruyff est mort, Gerd Müller est mort
48:10Franz Beckenbauer est mort
48:12Il meurt là ?
48:14Je viens de citer les joueurs qui font la finale
48:16Pays-Bas Allemagne 1974
48:18Voilà
48:20Regardez, ça c'est le pénalty
48:22De Nyskens
48:24Avec la craie qu'il avait volée
48:26Il avait failli se déboîter le genou
48:28Je voulais vous parler de Konaté
48:30Après Jules Koundé
48:32Au tour de Konaté
48:34Konaté est arrivé au rassemblement de l'équipe de France
48:36Je vous assure, ça va vous surprendre
48:38En arrivant au rassemblement des Bleus
48:40Il est arrivé comme ça
48:42C'est un défilé de mode
48:44Parait-il, Benjamin Nome a dit que c'est la mode
48:46Moi je n'avais jamais vu ça
48:48C'est la mode de s'habiller comme ça
48:50En arrivant au rassemblement
48:52Le défenseur de Liverpool est sorti de la voiture
48:54En portant une cagoule intégrale verte
48:56C'est très chic
48:58Vous ne savez pas qui je suis ? Essayez de deviner
49:00Est-il lancé aux journalistes présents qui lui ont demandé d'ouvrir ?
49:02C'est moi, Raymond Nulgeur, en découvrant son visage
49:04Voilà, c'était un sourire
49:06Et on en avait peut-être besoin
49:08Pour terminer cette émission
49:10Je vous remercie grandement
49:12Un an après le massacre du 7 octobre 2023
49:14Et l'attaque du Hamas sur des civils israéliens
49:16CNews propose ce soir
49:18Une soirée spéciale
49:20100% guerre Israël-Hamas
49:22Le documentaire Supernova
49:24Le massacre à l'Arref Party
49:26Sera suivi d'un débat en plateau animé par Julien Pasquet
49:28Entouré d'experts, de journalistes en lien
49:30Avec des correspondants présents en Israël
49:32Des parents de victimes
49:34Viendront aussi témoigner
49:36C'est l'occasion de saluer Stéphane Levar
49:38Qui était à la réalisation
49:40Juliette qui était à la vision
49:42Mathis qui était au son
49:44Merci à Benjamin Nau et à Briac Japiot
49:46Bonne soirée