• il y a 7 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 - Sans sermons.
00:02 - Jérôme Béglé, Gilles-William Golnadel, Geoffroy Lejeune, Olivier Dardigolles, merci d'être avec nous en ce lundi de Pâques.
00:09 Nous allons parler du petit Émile et de cette nouvelle dramatique qu'on a appris hier.
00:16 On en a parlé également ce matin pour souligner qu'il n'y avait pas de nouvelles informations
00:23 et qu'il fallait être sans doute prudent et qu'il n'était pas utile de faire des spéculations à l'antenne sur les circonstances de la mort de ce jeune enfant.
00:35 En revanche, je voudrais vous lire le communiqué de maître Jérôme Triomphe qui est l'avocat des parents d'Émile.
00:40 "Si cette nouvelle déchirante était redoutée, l'heure est au deuil, au recueillement et à la prière.
00:44 Marie et Colomban savent désormais en ce dimanche de la résurrection qu'Émile veille sur eux dans la lumière et la tendresse de Dieu.
00:51 Marie et Colomban tiennent à remercier l'ensemble de ceux qui les ont aidés et soutenus,
00:55 ainsi que les juges d'instruction et les enquêteurs pour leur travail, leur professionnalisme, leur engagement personnel et leur humanité."
01:02 Je trouve que c'est un très beau communiqué, plein de dignité, avec beaucoup de... comment dire...
01:14 - De retenue ?
01:15 - Oui, beaucoup de retenue et...
01:17 - D'émotion ?
01:18 - D'émotion et d'élévation.
01:19 - Et d'élévation.
01:20 - Sans doute.
01:21 - Et ça ne m'étonne pas de Jérôme Triomphe que je connais, qui est un avocat merveilleux.
01:27 - Et on a parfois souligné que cette famille n'était mal traitée dans les médias.
01:35 - Bien sûr.
01:36 - Et que la presse pouvait se permettre des choses qu'elle ne se permettrait peut-être pas avec une autre famille.
01:43 - Bien sûr, parce qu'elle est catholique.
01:45 - Catholique ?
01:46 - Ce sont des catholiques, je crois, tradi...
01:48 - Fervents ?
01:50 - Et montrés du doigt peut-être pour cette raison.
01:52 - Bien sûr.
01:53 - Ils ont été assez loin même, certains journalistes, pour les montrer du doigt.
01:58 Aujourd'hui, la gendarmerie était sur place et je voudrais qu'on voit le sujet d'Audrey Berthoud.
02:05 Dans quelles circonstances le petit Emile a-t-il perdu la vie ?
02:10 Les enquêteurs tentent d'éclaircir les nombreuses zones d'ombre.
02:14 Lors d'un point presse, le commandant de la gendarmerie des Alpes de Haute-Provence a annoncé le déploiement d'une centaine de gendarmes dans le secteur du Haut-Vernay.
02:23 - On fait venir les meilleurs, on fait venir ceux qui ont une expertise la plus haute au niveau international.
02:30 Et c'est ce qu'on possède grâce à l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale de Pontoise.
02:35 Des drones sont également déployés pour appuyer les équipes de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale.
02:42 - Ces drones permettent d'un premier temps de cartographier de manière très fine l'ensemble de la scène par des prises de clichés.
02:49 Et on va travailler avec ce qu'on appelle de la photogrammétrie pour ensuite reconstituer en 3D et en 2D, donc avec des cartes, des vues en 3 dimensions, l'ensemble de la scène.
03:02 L'enquête s'annonce encore longue. Selon le maire du Vernay, le mystère se déplace mais persiste.
03:09 - Écoutons Madame Bauer qui était ce matin l'invité de Sonia Mabrouk.
03:13 - Je crois que l'affaire Émile restera pour longtemps, très longtemps dans les mémoires.
03:17 J'espère qu'elle aura une solution, c'est-à-dire une clarification sur les conditions du décès.
03:23 Et si ce n'est pas un décès accidentel, qu'elle aura une solution pénale.
03:27 Car si je suis très compréhensif et que mon rôle en criminologie n'est pas de juger, je ne suis pas professeur de morale,
03:36 c'est aussi de punir, et parce qu'il faut punir quand on s'attaque spécifiquement à ceux qui sont les plus faibles et les plus fragiles.
03:43 - Que vous aspirent les derniers développements de ce drame absolu ?
03:48 - Honnêtement pas grand chose parce qu'en fait on n'en sait rien, donc c'est super compliqué de commenter une affaire dont on ne sait pas grand chose.
03:55 En revanche, j'ai une certitude, je pense aux parents d'Émile, et je pense qu'il y a quelque chose de pas anecdotique dans le fait que le corps de leur enfant ait été retrouvé à Pâques.
04:09 Et dans la manière dont ils l'ont vécu, dans la manière dont vous avez utilisé beaucoup de qualificatifs pour parler du communiqué de Maître Triomphe.
04:18 Et moi j'ajouterais le mot espérance, en fait quand on est croyant, c'est leur cas et c'est le mien aussi,
04:25 il y a des rares occasions où on peut s'échapper de notre condition, ce qu'ils ont vécu est le drame absolu en réalité.
04:32 Il n'y a pas grand chose de comparable en termes de douleur de perdre un enfant dans ces circonstances avec l'incertitude,
04:38 les mois qu'ils ont attendu pour être fixé en réalité sur le sort du petit Émile.
04:45 Et malgré tout, je suis sûr et certain qu'ils le vivent avec une force supplémentaire parce qu'ils ont eu cette nouvelle à ce moment-là et parce qu'ils ont la foi.
04:58 Tout est hors norme dans cette affaire, 8 mois de disparition, on retrouve effectivement le corps de l'enfant le week-end pascal,
05:05 on a échafaudé des explications, des hypothèses à ce jour toutes plus incongrues voire foireuses les unes que les autres.
05:14 - Ce n'est pas le corps.
05:16 - On a retrouvé le crâne et des ossements, voilà. Et pas les vêtements et pas les chaussures.
05:21 Après, si on commence à dire ça, ça veut dire qu'on échafaude l'hypothèse.
05:26 - C'est pour ça que moi je refuse d'entrer...
05:28 - Mais vous avez raison, on a vraiment retrouvé...
05:31 - Et puis je n'ai pas envie d'entrer dans ces discussions qu'on peut entendre sur des échafaudages d'hypothèses
05:43 alors que la vérité c'est que les journalistes ne savent rien et qu'ils doivent le dire.
05:48 - Il y a une chose, c'est qu'ils vont pouvoir commencer un deuil, c'est une différence fondamentale.
05:55 Le message qu'ils avaient envoyé au journal Famille Chrétienne était déchirant parce qu'ils demandaient presque plus de retrouver leur enfant,
06:04 mais ils demandaient au moins de savoir. Aujourd'hui c'est atroce mais ils savent.
06:09 - On sait qu'il est mort mais on ne sait pas plus que ça.
06:14 - C'est pourquoi ne prolongeons pas cette discussion.
06:21 - Pourquoi le seul commentaire fait suite à cette information était une pensée pour la famille, je le rejoins totalement,
06:29 qui a eu un comportement en 9 mois d'higiénité parfaite.
06:32 Ce qui est malheureux dans ces moments-là c'est qu'il y a autant de Français que de médecins légistes parfois
06:37 qui font des commentaires, on lit des choses sur les réseaux sociaux.
06:41 On sait qu'on ne sait pas aujourd'hui.
06:44 Une parole médiatique ce matin dans un journal spécialiste pour lequel un médecin légiste disait
06:49 "le temps qui coule est l'ennemi de la vérité".
06:52 Il disait qu'il y a eu beaucoup de temps à écouler mais qu'il espérait quand même une avancée.
06:59 - J'ai été très touché par ce communiqué, je l'ai dit.
07:04 Les parents sont en train de prier dans le cadre de la messe de la résurrection lorsqu'on leur annonce ça.
07:12 C'est la fin des folles espoirs terrestres et c'est le début de l'espérance céleste.
07:23 C'est un côté effectivement troublant.
07:29 - Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur ce sujet.
07:32 Autre sujet dans l'actualité du jour, le député Emmerich Caron qui veut diffuser les images de la guerre à Gaza,
07:37 l'Assemblée nationale, c'est une information du parisien.
07:39 Le député Révolution écologique pour le vivant, apparenté à LFI, qui est M. Caron,
07:46 il compile depuis plusieurs semaines des images des atrocités commises à Gaza
07:49 et il souhaite les montrer à ses collègues volontaires lors d'une diffusion qu'il espère organiser au palais Bourbon.
07:54 On voit bien, si j'ose dire, la manœuvre.
07:58 C'est-à-dire que de la même manière qu'il y a eu l'attaque, le pogrom, fait par les Gazaouis, par le Hamas plus exactement,
08:08 le 7 octobre, il y a cette volonté chez M. Caron de rééquilibrer, si j'ose dire, par des images
08:18 et de renvoyer tout le monde dos à dos. C'est ça.
08:21 Il pourra montrer évidemment des images de désolation, évidemment.
08:27 Mais il ne pourra pas montrer un soldat israélien voulant volontairement éventrer une femme
08:36 ou voulant volontairement tuer un civil et encore moins un enfant.
08:41 Il pourra montrer ce qui aurait pu être montré pendant les bombardements alliés
08:46 ou pendant les bombardements plus récemment de Mossoul ou de Raqqa.
08:50 Voilà ce qu'il pourra montrer. Donc il peut toujours courir, M. Caron.
08:54 Il aurait confié aux équipes du Parisien, je voudrais que le montage fasse 40 minutes,
08:57 qu'il soit journalistiquement irréprochable en datant et sur 100 chaque image.
09:01 Reste que je ne suis pas... L'initiative parlementaire ne me semble pas bien inspirée.
09:06 Reste que le bain de sang à Gaza, car il s'agit d'un bain de sang, il n'y a pas beaucoup d'images.
09:15 Dans les médias, tels que je les suis au quotidien, je n'ai pas eu beaucoup d'images.
09:23 Ça reste quand même à côté.
09:28 Tu as vu...
09:29 Non, mais je vous le dis. Un conflit de cette nature-là, avec quand même des dizaines de milliers de morts,
09:36 il me semble que ce que vivent les Gazaouis aujourd'hui...
09:40 Non mais...
09:41 Je ne veux pas aller vers les images de propagande du Hamas, donc je m'y refuse.
09:45 Il y a quelque chose qui ne s'est pas passé dans les médias.
09:49 J'ai ce ressenti, et ce n'est pas une parole polémique.
09:52 Non mais tu as vu des images de la guerre au Soudan, où il y a des centaines de milliers de morts ?
09:57 Tu as raison.
09:58 Tu as vu des images de ce qui a été fait, les bombardements par les alliés, contre l'État islamique, sur Mossoul et Raqqa ?
10:07 Au Yémen.
10:11 Et rien, je dis simplement, il y a un caractère quand même assez obsessionnel de M. Caron en ce qui concerne une guerre,
10:21 si j'ose dire classique, qui n'a rien à voir avec un pogrom volontaire. La réalité, elle est là.
10:26 Je préfère à l'initiative de M. Caron les paroles du pape ce week-end, qui ont été relayées.
10:33 Tout à fait.
10:34 Il y avait une tension forte.
10:37 Moi ce qui me frappe, y compris en ce qui concerne, ce qui est rare, une pensée pour les otages, dont personne ne parle.
10:44 Il a commencé par ça d'ailleurs.
10:45 Oui, il a commencé par les otages.
10:47 Ce qui me frappe, c'est que M. Caron paraît plus intéressé par la situation à Gaza que par la situation en France.
10:53 Toutes ces interventions aujourd'hui sont sur Gaza.
10:56 9 sur 10.
10:57 Donc ça tu peux quand même t'intéresser sur la manœuvre. Pourquoi ? Pourquoi ne parler que de Gaza ?
11:03 Il faut s'intéresser à son intérêt.
11:05 Il est député français.
11:06 Et à l'origine, vous avez rappelé tout à l'heure le nom de son parti, Révolution écologique pour les vivants, il est animaliste.
11:12 Son engagement politique c'est l'écologie et l'animalisme.
11:15 Et en fait il termine en soutien du Hamas quasiment.
11:18 Oui.
11:19 Bertrand Delannoye était l'invité sur Radio-J, au micro de Frédéric Aziza, qu'on cite régulièrement.
11:28 Mais oui, parce que Frédéric Aziza sait manifestement mettre les uns et les autres dans des conditions telles qu'ils puissent dire des choses intéressantes.
11:37 Et Bertrand Delannoye, alors ce qui est vrai c'est que les hommes politiques sont souvent plus intéressants lorsqu'ils ne sont plus en place.
11:45 On va dire qu'ils ont une liberté de parole recouvrée.
11:47 Oui mais il devrait l'avoir cette liberté de parole.
11:49 Il a toujours un peu eu quand même Delannoye.
11:51 Il n'a jamais été très tendre avec ses amis socialistes.
11:54 Ce qui manque aujourd'hui c'est une forme de sincérité et d'authenticité dans la parole.
11:59 Et que ce ne soit pas que de la com'.
12:01 De liberté.
12:03 Appelez ça comme vous voulez.
12:04 Mais quand Gabriel Attal veut par exemple l'autre jour, la semaine de 4 jours ou de 5 jours, c'est de la com'.
12:12 La semaine 1 de 4 jours, c'était même pas de 4 jours.
12:14 Oui de 4 jours ou de 5 jours pour les parents divorcés, c'est de la com'.
12:17 Parce que dès que tu parles au DRH, tu parles à tous les entreprises, ils disent c'est pas possible, c'est une usine à gaz.
12:22 Mais en revanche en affichage c'est bien.
12:24 Ça se vend bien comme on dit.
12:26 Bon ben ça je trouve que c'est agaçant et ils ne devraient pas faire ça.
12:31 Même eux ne devraient pas faire ça.
12:33 Ce qu'il faut c'est des mesures concrètes, d'agir sur le réel.
12:36 Et donc pour en revenir à M. Delannoye, on va écouter ce qu'il dit sur Jean-Luc Mélenchon.
12:40 Vous avez parfaitement raison.
12:41 C'est très intéressant ce qu'il a dit et son analyse est sans doute juste.
12:45 Bertrand Delannoye.
12:47 Je regrette mais vraiment profondément le gâchis qu'il fait de lui-même.
12:51 Parce que c'est quelqu'un qui a du talent, qui a de la culture.
12:54 Et comme il est intelligent et qu'il a de la culture, il sait bien quand il trahit nos idéaux communs.
13:00 Il est trahi ?
13:01 Ah oui bien sûr.
13:02 Cette gauche-là c'est pas la vôtre.
13:03 Attendez, attendez.
13:04 Ne nous énervons pas.
13:06 C'est une gauche qui fait du mal à la gauche et qui fait du mal à la France.
13:09 Qui fait du mal à la gauche et qui fait du mal à la France.
13:10 Ah ben oui, moi je suis de gauche.
13:12 Je souhaite que la gauche soit un jour en situation de représenter, comme elle l'a fait dans d'autres circonstances,
13:18 la majorité du peuple français.
13:20 Mais pour être représentative de la majorité du peuple français,
13:26 encore faut-il qu'elle remplisse quelques conditions et notamment l'ancrage absolument inébranlable
13:33 dans les valeurs universelles et dans les valeurs de la devise de la République.
13:38 Je vais pas dire que Jean-Luc Mélenchon est antisémite.
13:42 Volontairement ou involontairement, il nourrit la division, la haine, et ça c'est nuisible pour l'âme française.
13:51 Il est gentil hein ?
13:53 Non.
13:54 Ben il est gentil.
13:55 Il dit qu'il n'est plus le PS, qu'il y a des excroissances contestables.
14:00 Il est gentil.
14:01 Jean-Luc Mélenchon, il prend quand même quelques gants.
14:03 Je vais pas dire qu'il est antisémite, il prend quelques gants.
14:05 Mais il dit qu'il nourrit volontairement ou involontairement.
14:08 Oui ben justement, volontairement ou involontairement.
14:11 En fait on nourrit pas volontairement ou involontairement, on sait ce qu'on fait.
14:14 Pardonnez-moi.
14:15 Donc il est gentil.
14:16 Mais au final cette démonstration telle qu'il amène est plus efficace qu'un propos beaucoup plus offensif visant Jean-Luc Mélenchon, je le crois.
14:24 C'est-à-dire que là il explique très précisément et je partage totalement son analyse.
14:29 Oui ben c'est volontaire ou involontaire ?
14:31 Pour moi, Jean-Luc Mélenchon, je l'ai toujours dit, Jean-Luc Mélenchon n'est pas antisémite tel que je...
14:36 Répondez à ma question.
14:37 C'est volontaire sur le plan électoral.
14:39 Bon ben alors...
14:40 Mais je vous ai répondu.
14:41 Donc c'est volontaire.
14:42 Donc c'est volontaire.
14:43 Honnêtement il fallait lire Barbier, Christophe Barbier et Éric Hollande.
14:46 Formidable, dans le GDD.
14:47 Ils ont tous les deux un livre sur Mélenchon et honnêtement leur échange il est exceptionnel parce que vous comprenez absolument tout.
14:56 Et je cite notamment Barbier qui explique en fait que Mélenchon qui est un admirateur de la Commune a vu dans le peuple islamique aujourd'hui la manière de réitérer une révolution.
15:08 Ça fait froid dans le dos quoi.
15:10 Donc je pense que de la noé...
15:11 Il veut une révolution, il veut le chaos.
15:14 Oui.
15:15 C'est une volonté politique.
15:16 Il veut se qualifier au second tour d'une présidence.
15:18 Vous avez raison et on le dit depuis le début mais moi je persiste à dire que...
15:22 Non mais pourquoi ? Mais vous êtes formidable.
15:26 Pourquoi vous ne voyez pas ? Il veut, il le dit et là je vais vous faire écouter Clémence Guette que vous ne connaissez peut-être pas.
15:33 Guetté.
15:34 Guetté, vous voyez.
15:35 Si on la connait très bien.
15:36 La bien nommée.
15:37 Lors d'une conférence organisée par l'Institut Labo-Essie dont elle est la présidente, la députée de la France Insoumise du Val-de-Marne a totalement déclaré un peuple révolutionnaire est nécessaire pour l'exercice du pouvoir.
15:46 On en est là.
15:47 C'est les gens qui veulent la révolution.
15:48 Ça fait des années qu'ils ont théorisé ça.
15:49 Oui mais avec des vieilles lunes.
15:51 Moi je veux bien.
15:52 En fait c'est Lénine.
15:53 Ça s'appelle la conflictualité.
15:54 Mais c'est Lénine.
15:55 On voit ce que ça a marché.
15:56 Vous allez écouter cette dame qui parle d'une planification étatique ambitieuse.
16:02 Donc ça veut dire les chefs d'entreprise à Vladivostok, l'économie libérale c'est fini, l'école cause et l'école cause.
16:09 Après tu fais des moissonnages batteuses et ça fait de l'efficacité.
16:12 Et ça peut terminer partout.
16:14 Mais on voit comment ça marche.
16:16 En fait ces gens, tu te dis mais où étaient-ils au XXème siècle ?
16:21 Alors écoutez Madame Clémence Guettet.
16:24 Je répète, écoute cette phrase, planification étatique ambitieuse.
16:28 Lénine.
16:29 Nous sommes convaincus que l'action révolutionnaire armée n'est pas adaptée à la société française d'aujourd'hui.
16:38 Nous sommes en plus matérialistes.
16:39 Nous savons que ce type d'insurrection n'ont abouti qu'à la mort des nôtres.
16:45 Et le contexte nous le montre encore.
16:47 Et que donc les élections permettent la construction d'un peuple révolutionnaire.
16:52 Mathématiquement ça fait aller chercher 50% + 1 des voix.
16:56 Donc c'est un processus de massification.
16:59 Ça fait aller chercher les abstentionnistes pour ce qui concerne notre propre stratégie.
17:03 Et nous pensons que pour mettre en place une planification étatique ambitieuse,
17:09 une régulation qui soit radicale, il faut un pouvoir fort, étatique.
17:14 Mais avec l'appui du peuple de manière massive.
17:17 J'ai rien compris.
17:19 Mais vous...
17:20 Si, mais arrêtez, moi j'ai très bien compris.
17:23 Mais vous ne pouvez pas empêcher des acteurs politiques d'avoir une réflexion dans le champ de la théorie politique.
17:29 Vous pouvez contester ce qu'elle dit, mais elle a le droit de l'énoncer et de le travailler.
17:33 C'est un think tank, il y en a d'autres dans d'autres familles politiques.
17:37 Moi ce n'est pas quelque chose qui doit vous déranger.
17:39 Non ?
17:40 Je trouve que ce n'est pas tenir compte des leçons de l'histoire.
17:44 Je trouve que Fidel Castro, la Russie, un paquet de pays asiatiques, sud-est asiatique et africain,
17:54 j'ai pas l'impression que ça ait donné un succès.
17:57 Cela ne nous exonère pas de pouvoir réfléchir à des alternatives à ce qui échoue aujourd'hui.
18:01 Mais ça ce n'est pas une alternative.
18:02 C'est une vieille lune qui a 60 ans et qui n'a jamais produit des faits.
18:05 En tout cas des faits fiers.
18:06 En plus tu retrouves, je ne sais pas si c'est le cas, elle est passée par l'université,
18:09 tu retrouves généralement ces gens-là profs.
18:11 Oui.
18:12 Dans l'université avec des idées.
18:14 Madame Guettet, je ne sais pas si elle est toujours ou pas, elle est passée par l'université.
18:20 Mais tu ne vas pas dire la coordination du programme de Jean-Luc Mélenchon pour les élections présidentielles.
18:23 C'est plutôt quelqu'un qui en politique avance des idées que vous pouvez contester par ailleurs.
18:28 Mais c'est quoi l'idée neuve là ?
18:29 L'idée neuve c'est ce qu'elle vient de t'expliquer.
18:32 D'abord il y a la voie démocratique.
18:33 Donc pour le coup ce n'est pas la guerre civile et pour le coup ce n'est pas la révolution.
18:36 Heureusement que dans une démocratie on n'a pas la méthode démocratique.
18:40 Et c'est la vieille idée de Gramsci sur le fait de gagner des majorités d'idées et de gagner la bataille culturelle.
18:46 C'est ce qu'elle énonce en d'autres mots.
18:48 Je vais vous dire, c'est toujours la même chose, le chaos est consubstantiel au Lambertisme.
18:53 Et là...
18:54 Oui, c'est ce qu'ils sont devenus les Lambertistes.
18:57 Les Lambertistes.
18:58 C'est normal.
18:59 Les Lambertistes.
19:00 C'est une transquisme.
19:02 C'est Jean-Luc Mélenchon.
19:05 Ils rêvent et on voit évidemment au papier du journal du dimanche hier.
19:09 C'était Jostan, c'est au début.
19:10 Oui, il avait quand même un petit peu évolué.
19:13 Il avait gardé des contacts.
19:15 Oui, manifestement.
19:17 D'ailleurs il n'y a aucun des trotskistes qui ont été trotskistes dans leur jeunesse qui ont abdiqué complètement ça.
19:23 Bien sûr.
19:24 L'Hambertiste d'un jour, l'Hambertiste d'un autre.
19:27 Bien sûr, M. Plenel est un trotskiste, bien sûr, évidemment.
19:30 Notre tartuffe nationale, M. Plenel.
19:34 On va marquer une pause, si vous le voulez bien.
19:37 Et puis on pourra revenir et parler de Jean-Michel Apathy, qui a fait effectivement parler.
19:44 Et puis de Richard Balca, ce matin, qui était sur RTL.
19:50 Du cannabis.
19:51 Est-ce qu'il faut légaliser le cannabis ?
19:52 Voilà une bonne question.
19:53 À tout de suite.
19:55 Nous sommes de retour pour la deuxième partie de l'heure des pros.
20:03 Nouvelle polémique dans une conférence débat organisée par Mediapart.
20:06 Invité par le média, l'humoriste Maho Drama, qui est une ancienne journaliste d'ailleurs,
20:10 qui avait commencé sur LCI.
20:12 Et c'est assez intéressant parce que ses propos manifestement n'ont pas déclenché beaucoup de réactions.
20:17 Je vous propose, parce que vous ne connaissez peut-être pas Maho Drama,
20:20 vous allez voir le sujet où elle demande ni plus ni moins,
20:24 si le Rassemblement National est majoritaire dans deux ans ou dans trois ans,
20:29 de prendre les armes.
20:31 On pourrait imaginer que TF1 qu'il l'embauche,
20:33 que Quotidien qu'il embauche,
20:34 que la chaîne de M. Bouygues qu'il embauche réagissent.
20:37 Pas du tout.
20:38 Est-ce que France Inter a réagi ?
20:39 Pas du tout.
20:40 Personne ne réagit.
20:41 Ça passe crème, comme on dit.
20:43 Le privilège rouge, sans doute.
20:45 Voyez le sujet de Alonso Corentin.
20:49 Le 16 mars dernier, lors du Mediapart Festival,
20:52 l'humoriste de 30 ans participait à un débat sur le thème
20:56 "Comment lutter contre l'extrême droite".
20:58 Est-ce que nous aussi on a des factions armées ?
21:00 On se prépare à leur répondre.
21:01 Est-ce que l'on doit être radicaux jusqu'à ce point-là ?
21:04 Est-ce qu'on doit faire la révolution ?
21:06 Je ne pose que des questions, mais je trouve qu'elles se posent vraiment.
21:09 Avant de viser directement le Rassemblement National et Marine Le Pen,
21:13 en imaginant une victoire du RN à l'élection présidentielle de 2027.
21:17 S'il y a l'accession au pouvoir de Marine Le Pen,
21:20 on ne pourra pas juste continuer à mettre des affiches en disant "Patriarcaca".
21:24 Je ne sais pas me battre, je ne suis pas courageuse à ce point-là,
21:27 mais si certains le sont, je ne peux que les encourager.
21:30 Une déclaration contre le Rassemblement National,
21:33 qui a fait réagir la députée du Var, Laure Lavalette, ce samedi sur X.
21:37 Devant ces propos d'une extrême gravité, diffusés par Mediapart,
21:41 je saisis le procureur de la République sur le fondement de l'article 40
21:44 du Code de procédure pénale.
21:46 L'incitation publique à la violence est un délit passible d'un an d'emprisonnement
21:50 et de 45 000 euros d'amende.
21:52 Je vous propose d'écouter Laure Lavalette qui était présente dans ce sujet.
21:57 Le message qu'on veut faire passer, c'est qu'on ne laissera plus rien passer.
22:02 Et que nous saisirons l'art com, le procureur de la République,
22:05 à chaque fois que des propos insensés d'une extrême gravité,
22:10 comme ceux qui ont été tenus au colloque de Mediapart, seront tenus.
22:14 On ne peut pas inciter publiquement à la violence et à la haine.
22:18 Cette pseudo-humoriste appelle carrément à la sédition.
22:22 C'est quand même fou.
22:24 Et surtout, vous le disiez, ça s'est passé dans l'indifférence générale.
22:28 Imaginez un seul instant que vous, ce matin, sur votre plateau,
22:32 un de vos chroniqueurs est appelé à prendre les armes
22:35 contre un parti politique ou une personnalité politique.
22:39 Mais même le quart de la moitié de ce qu'a dit Mao Drama,
22:44 je peux vous assurer que ça aurait fait une polémique nationale.
22:47 Bien évidemment, et c'est toujours pareil, le deux poids deux mesures.
22:50 Ce qui est intéressant, ce n'est pas tant ce que dit Mme Drama,
22:52 qui a peu ou pas d'intérêt.
22:53 Ce qui m'intéresse toujours, moi, c'est les réactions.
22:55 La non-réaction.
22:56 Ou la non-réaction, je le répète.
22:58 C'est-à-dire que TF1 n'a pas répondu.
23:01 France Inter n'a pas réagi.
23:03 Écoutez Aurore Berger, elle était ce matin sur notre plateau.
23:08 Quand on est un homme ou une femme qui accède à la parole publique,
23:11 on n'incite ni à la violence ni à la haine, point barre,
23:14 quelles que soient les personnes mises en cause.
23:16 Et je pense que c'est en étant très clair sur ces principes républicains,
23:19 justement, qu'on fait peut-être reculer l'extrême droite.
23:21 Je pense qu'elle a plutôt l'effet inverse, cette dame.
23:24 Et donc, ce n'est pas comme ça, à mon avis, qu'on lutte contre l'extrême droite
23:27 en disant qu'il faut plus de violence dans la société.
23:29 Donc, moi, il y a un propos très clair.
23:31 On n'appelle jamais ni à la haine ni à la violence
23:33 quelles que soient les personnes qui seraient mises en cause.
23:35 Ce que je souhaite, c'est que, de manière très claire,
23:37 l'ensemble des partis politiques, évidemment, condamnent tout appel,
23:40 la contestation évidemment de nos principes démocratiques,
23:42 à la violence ou à la haine, quelles que soient les personnes qui soient visées.
23:45 Ce n'est pas le sujet.
23:47 Le sujet, c'est les réactions.
23:50 Mais on peut aussi ne pas vouloir réagir à une bêtise, à une ânerie.
23:55 Ah oui, mais ça, c'est de quoi de mesure vous avez pris ?
23:57 Mais vous avez réagi sur vos comptes sociaux personnels, à cette parole-là ?
24:03 Mais elle n'est pas chez nous, moi, j'ai pas à réagir à ce qu'elle dit.
24:06 Mais si on devait réagir à tout, pour le temps...
24:08 Mais je demande à TF1 de réagir, je demande à la chaîne de Musqueum,
24:11 je demande à M. Bouygues de prendre son téléphone
24:13 et dire "Tiens, il y a une humoriste chez nous qui est comme ça".
24:15 Mais elle est toujours sur TF1.
24:17 Sur Quotidien, c'est ça que...
24:19 Elle est sur Quotidien.
24:20 Bah oui, elle est intervenue, France Inter.
24:23 C'est ça que je demande, c'est tout.
24:25 Je demande à Madame Veil de prendre son téléphone
24:27 et dire "Tiens, cette dame peut peut-être pas y aller soit".
24:30 "La humoriste en a mis un mois avant de trouver une solution".
24:32 C'est tout ce que je demande.
24:34 Je peux parler deux secondes.
24:35 Moi je peux pas réagir, vous avez raison.
24:37 Vous devriez davantage faire attention à ce que je fais.
24:41 J'ai passé mon après-midi d'hier...
24:45 Vous avez rien à faire.
24:47 Pardon de me sacrifier.
24:50 Un gras que vous êtes.
24:53 J'ai consacré mon Figaro d'aujourd'hui à cela.
24:58 Il n'y a pas que l'absence de réaction.
25:01 Abyssal, il y a le fait que c'est une énième démonstration
25:08 de ce dont on parlait il y a un instant,
25:11 l'intolérance intolérable de l'extrême gauche.
25:15 Et c'est un vrai sujet.
25:17 Parce que la victoire du RN n'est pas une chimère maintenant.
25:24 Et vous avez des gens qui dans ce cadre-là,
25:27 avec les antifas, avec les black blocs,
25:30 avec les amis de M. Mélenchon,
25:33 ne voudront pas respecter le vertigue démocratique des urnes.
25:38 Que l'intolérance peut mener à la violence.
25:40 C'est vrai, on l'a vu au Capitole aussi.
25:42 C'est un Capitole à l'envers qu'elle propose.
25:45 Bravo pour la comparaison,
25:49 mais je n'avais pas vu cette théorie-là avant.
25:52 Deuxièmement, il y a aussi un vrai sujet.
25:55 Et d'ailleurs, il y a un sénateur républicain
25:58 qui a demandé à France Inter,
26:01 parce que contrairement à ce que dit Sandrine Rousseau,
26:03 qui n'est pas à une approximation près,
26:05 là, elle ne faisait pas œuvre d'humoriste.
26:08 Elle était très sérieuse.
26:10 Et donc le sénateur républicain
26:12 demande à la direction de France Inter
26:15 de prendre les dispositions qui sont prises.
26:17 - C'est parfait. - On verra.
26:19 - Je pense que tout ça va être enterré dans le sable de l'indifférence.
26:25 Et puis, Pat Vaguis, la semaine prochaine,
26:28 la même dame sera dans les mêmes chaînes,
26:31 fera les mêmes blagues, et on dira, elle est drôle ou pas.
26:33 - En fait, Pat Vaguis, je ne veux pas dire
26:36 que tous les journalistes de France sont sur sa position.
26:38 Mais en tout cas, comme tous les journalistes,
26:40 c'est toujours la même chose.
26:42 Il n'y a pas un journaliste...
26:44 - Je suis parfaitement d'accord avec vous,
26:47 mais il faut bien comprendre,
26:49 il y a beaucoup de journalistes qui votent Jean-Luc Mélenchon.
26:51 Il n'y en a pas un qui vote Marine Le Pen.
26:53 - Pas un. - Pas un.
26:55 - Pas un. - Pas un.
26:57 - Ne dites pas qu'il n'y a aucun journaliste...
26:59 - Dans les rédactions dans lesquelles je suis passé.
27:01 - ...qui vote Marine Le Pen, parce que c'est une inexactitude
27:03 pour être Jean-Luc Mélenchon.
27:05 Quand vous faites plus de 40 % au second tour...
27:07 - Eh bien, vous avez...
27:09 - Et je peux même... Enfin, non.
27:11 - Il n'y a pas un comédien qui vote Marine Le Pen.
27:13 - Si. - Il n'y a pas un artiste.
27:15 - C'est mieux. Ça lui a été dépassé pour sa carrière après.
27:17 - Je pense que Sidi ne le dit pas.
27:19 - Je conteste tout simplement votre...
27:21 - Alors qu'il l'assume, si vous voulez.
27:23 Alors qu'il l'assume. On va le dire différemment.
27:25 - C'est très intéressant, parce qu'en réalité,
27:27 il y en a probablement en effet qui votent...
27:29 - Oui, oui, oui. - Mais quel journaliste
27:31 a dit "je vote Marine Le Pen" ?
27:33 Lequel ?
27:35 - Alors que Jean-Luc Mélenchon...
27:37 - Par exemple, Laurent Ruquier a dit...
27:39 - Il n'y a aucun journaliste qui vote Marine Le Pen.
27:41 - Mais Laurent Ruquier, qui est un...
27:43 - On aime beaucoup. - A dit deux ou trois fois...
27:45 - A dit deux ou trois fois qu'il vote Jean-Luc Mélenchon.
27:47 Vous imaginez... - C'est sans moi d'ailleurs.
27:49 - Mais bien sûr, mais c'est pas le sujet.
27:51 Vous imaginez un animateur du service public
27:53 de France Télévisions
27:55 disant "je vote Marine Le Pen" ?
27:57 - Déjà, Jean-François Aquilli,
27:59 qui aurait retouché, aurait échangé
28:01 avec Grandin de Marléa,
28:03 il aurait fait trois remarques sur son livre.
28:05 - Il est suspendu. - Il est suspendu d'antenne.
28:07 - Jean-Michel Apathy.
28:09 - Et il a reçu un livre, il a dû faire quatre corrections
28:11 mais... - Jean-Michel Apathy.
28:13 - C'est fou, c'est un bon exemple.
28:15 - Mais vous avez parfaitement raison.
28:17 - Et il est boué au Gemmoni et à mon avis, il aura du mal à retrouver un Dieu.
28:19 - Mais vous avez parfaitement raison.
28:21 - Et personne ne vote... - Et personne ne vote...
28:23 - Personne ? - Personne.
28:25 - Tout à fait d'accord. - Mais il peut mourir,
28:27 monsieur, avant que... - Non, non, non, pas plus que là.
28:29 - Mais pour ces gens-là, il peut mourir, bien sûr.
28:31 Ils ne lèveront pas le petit doigt.
28:33 - On est même pas sûrs qu'il ait
28:35 co-écrit, il a peut-être échangé,
28:37 comme vous l'avez répondu, ça arrive toujours avec ça.
28:39 - Et rien que ça, ça suffit à le mettre au bord du...
28:41 - Alors, Madame Veil, elle a très peur... - Quand bien qu'il l'aurait écrit, ça ne veut pas dire qu'il est d'accord.
28:43 - Madame Sibyl Veil, elle a tellement
28:45 peur de perdre sa place qu'elle multiplie
28:47 les contacts pour ne pas la perdre.
28:49 Elle a très peur que Madame Rachida Haddati...
28:51 - Ah bon ? - Je ne crois pas qu'elle ait le pouvoir
28:53 d'ailleurs, forcément, de la mettre de côté.
28:55 - C'est la recomme ?
28:57 - Oui, je pense. - Oui, après audition de...
28:59 - Madame Sibyl Veil, elle est paniquée,
29:01 elle demande des rendez-vous à droite à gauche
29:03 avec des gens importants, pour essayer de sauver sa tête.
29:05 - Oui, je sais.
29:07 - Mais elle est renouvellable, elle ?
29:09 - Elle est sûrement...
29:11 - Non mais il y a un truc extendant.
29:13 - Est-ce que vous pouvez m'aider ?
29:15 - La directrice de France Inter
29:17 déclare tranquillement
29:19 au Figaro
29:21 qu'elle assume que France Inter
29:23 soit progressiste. - Oui, je suis d'accord.
29:25 Alors ça, c'est Adèle Vendrette.
29:27 - Adèle Vendrette.
29:29 - Vendrette, Adèle Vendrette.
29:31 - Adèle Vendrette. - Excusez-moi, moi, j'ai
29:33 autant de droits sur France Inter
29:35 que cette dame-là.
29:37 Je suis contre l'Ivap, mais contre l'Ivap.
29:39 - Oui, mais vous n'êtes pas son directeur.
29:41 - Vous êtes des progressistes, on ne peut pas être contre le progrès.
29:43 - Je ne réclame pas que France Inter
29:45 soit conservatrice. Je veux que France Inter
29:47 soit pluraliste.
29:49 - Ça veut dire quoi, progressiste ?
29:51 - Dans l'esprit de
29:53 Madame Vendrette, ça veut dire que...
29:55 - J'ai dit Sibyl, j'ai dit Sibyl Veil, j'espère.
29:57 Parce qu'il y a quelqu'un qui me dit, c'est Sibyl,
29:59 pas Simone, j'espère que je n'ai pas dit Sibyl.
30:01 - C'est Adèle Vendrette.
30:03 - Voilà, bon. Donc Jean-Michel
30:05 a pas dit... Bon, c'est vrai qu'on en a beaucoup parlé hier,
30:07 j'avoue, j'ai ri.
30:09 Alors, il ponctue tous ses
30:11 tweets d'étonnants noms. C'est pas lui
30:13 qui disait ça, d'ailleurs, c'était Pierre Desproges, mais peu importe.
30:15 - C'est un ami de l'éthiopède.
30:17 - Exactement. La vérité, c'est qu'il se moque
30:19 de la religion catholique, c'est tout à fait son droit.
30:21 Il a bien raison, et je pense qu'il faut se moquer
30:23 de toutes les religions. Toutes. Mais lui,
30:25 évidemment, il n'aurait pas fait ça
30:27 comme vous l'avez dit très justement hier,
30:29 c'est une autre religion. Et quand on dit une autre religion,
30:31 en fait, c'est la religion musulmane.
30:33 Parce qu'on peut aussi... - Ah oui, si un journal
30:35 algérien souhaitait
30:37 un bon ramadan
30:39 à ses lecteurs,
30:41 je vois mal M. Apathy
30:43 en rire tranquillement,
30:45 vous voyez ? Je lui conseille pas.
30:47 Je lui conseille pas de rire. - Alors,
30:49 on peut peut-être voir, d'ailleurs,
30:51 le sujet.
30:53 Si tant est qu'il y a un sujet, d'ailleurs,
30:55 je demande à... Non, il n'y en a pas.
30:57 En revanche, on peut voir les réactions
30:59 de Éric Nolot, de Nadine
31:01 Morano, d'Aminel
31:03 Katmi. Il est normal
31:05 que toute forme de transcendance fasse rire. D'ailleurs, il ne
31:07 rit pas, M. Apathy, il ricane.
31:09 Il est complètement différent. Il ricane.
31:11 Parce que c'est un homme qui ricane.
31:13 Parce que rire, c'est autre chose. C'est une forme de
31:15 générosité, de rire.
31:17 Il ricane. Alors, bon, M. Apathy. Alors, il se fait
31:19 reprendre par tout le monde, honnêtement, hier
31:21 sur les réseaux. Bon. Puis après, il a
31:23 fait un deuxième tweet pour dire, en fait,
31:25 c'est le titre que je n'aime pas.
31:27 Parce qu'en plus, il n'a pas beaucoup de courage.
31:29 Donc, il a mis... Et puis, il ne réfléchit pas
31:31 très vite. Donc, il a mis quelques heures pour trouver
31:33 la parade. Et puis, il a mis 5-6 heures
31:35 pour dire... - Mais tout cela le met quand même au centre
31:37 de la controverse. - Ah oui, mais...
31:39 - Je n'envise pas
31:41 sa place. - Qu'est-ce que tu gagnes ?
31:43 - Alors, je vous propose d'écouter, parce que
31:45 M. Apathy est un phare de notre profession.
31:47 Je vous propose d'écouter quand sur LCI,
31:49 il annonçait que...
31:51 - Oui. Que Hidalgo serait président.
31:53 - Anne Hidalgo présidente. - Anne Hidalgo présidente
31:55 par Jean-Michel Apathy.
31:57 - C'est le 1er avril. - Votre parti
31:59 pris ce soir, vous vous dites, il se passe
32:01 quelque chose à gauche.
32:03 Au fond, vous prenez un risque. Parce que
32:05 vous nous dites, voilà, c'est l'année présidentielle.
32:07 Que va-t-il se passer à gauche ?
32:09 Et vous dites, et si c'était Anne Hidalgo,
32:11 non seulement candidate
32:13 du PS, mais qui
32:15 remportait d'une certaine manière... - L'élection présidentielle.
32:17 - L'élection présidentielle. - Ah mais absolument.
32:19 - Ou le match à gauche. Non, l'élection présidentielle.
32:21 - Ah, pas le match à gauche.
32:23 L'écrase. Non, l'élection présidentielle.
32:25 J'ai pris le cas d'Anne Hidalgo
32:27 pour montrer, ou pour
32:29 alerter les esprits sur
32:31 le fait que cette élection présidentielle
32:33 n'est absolument pas jouée.
32:35 Si des électeurs de gauche voient
32:37 que quelqu'un qui n'est pas Jean-Luc Mélenchon
32:39 peut gagner à gauche,
32:41 qu'est-ce qu'ils vont faire à ces électeurs ? Ils vont avoir
32:43 à trancher. Ils restent chez Macron, certains
32:45 resteront, ou ils vont chez Hidalgo.
32:47 Et là, elle peut être 18, 19,
32:49 elle est sur la barre des 20.
32:51 - Et 51. - Et donc, après, c'est
32:53 le deuxième tour. Mais si vous avez un deuxième tour,
32:55 Hidalgo-Pécresse, je sais pas qui gagne, ou Hidalgo-Vertran, je sais pas qui gagne.
32:57 Si vous avez un deuxième tour, Hidalgo-Macron,
32:59 je sais pas qui gagne, mais enfin, bon,
33:01 un président de la République n'a jamais
33:03 été réélu en France. Si vous avez un deuxième
33:05 tour, Hidalgo-Le Pen...
33:07 Et voilà !
33:11 - C'est cruel. - C'est de l'analyse
33:13 à 75. - Ça a bien fait rire
33:15 Pujadas, quand même.
33:17 - Bon. - C'est une erreur
33:19 de 18. - Ah, ça peut...
33:21 ça peut arriver. Est-ce que vous voulez qu'on dise, hein, monsieur
33:23 Rassurance Chômage ? - Oui. - Parce que
33:25 faut-il réduire les Français majoritairement
33:27 favorables à une réduction des indemnités chômage
33:29 dans un sondage de la CSA pour Europe 1 ?
33:31 Mais, vous voyez ce sujet.
33:33 C'est fait n'importe comment.
33:35 Pourquoi c'est fait n'importe
33:37 comment ? Parce qu'on met
33:39 sur le même pied quelqu'un qui a travaillé
33:41 pendant 30 ans sans discontinuer
33:43 et qui aurait le droit au chômage...
33:45 - Et qui a payé ses droits, oui, qui a cotisé.
33:47 - C'est le principe de l'assurance pendant 30 ans,
33:49 par exemple. Quelqu'un qui vient de travailler 30 ans,
33:51 il a un problème professionnel. Il a 52 ans,
33:53 il a commencé à 22 ans.
33:55 - C'est mon cas. - Bon. Voilà. - Exactement. Les âges,
33:57 ça fait ça. - Donc, lui, on le
33:59 traite... - Mais le gouvernement décide
34:01 qu'il va être traité comme les autres, oui.
34:03 J'ai raison. - C'est difficile, hein, avec vous.
34:05 - Et on le traite de la même manière
34:07 que quelqu'un qui a fait 6 mois
34:09 ou 1 an de travail. En fait, ça a pas
34:11 de sens. C'est-à-dire que
34:13 tu ne peux pas ouvrir des droits
34:15 à quelqu'un qui a travaillé 6 mois
34:17 ou 1 an, me semble-t-il, de la même
34:19 manière que quelqu'un qui a travaillé 30 ans
34:21 consécutif. C'est une question de bon sens.
34:23 Parce que les abus, ils sont là.
34:25 Donc, quelqu'un qui a travaillé 6 mois,
34:27 bah, en fait, tu lui donnes peut-être pas de chômage.
34:29 - On appelle l'intermédiaire. - Parce que tu sais
34:31 qu'en fait, il s'amuse avec ça.
34:33 Il travaille 6 mois, il a le droit à 6 mois de chômage. Bah non.
34:35 - Oui. - Bah non. - Alors, le gouvernement
34:37 veut agir sur... - Je suis désolé. Surtout dans des métiers
34:39 en tension. - Le gouvernement veut agir sur 2 leviers.
34:41 D'abord, réduire la période
34:43 d'indemnisation passée de 18 mois
34:45 aujourd'hui, pas moins de 12,
34:47 bon, qu'on voit ce que ça pourrait être. - Oui, mais il faut l'aider,
34:49 celui dont je parlais tout à l'heure. Celui-là, il faut l'aider
34:51 peut-être pendant 2 ans. - Et la période d'assiliation.
34:53 - La période d'assiliation.
34:55 Reste que ça n'est pas une mesure
34:57 pour l'activité, pour renforcer
34:59 l'activité, la reprise d'emploi. C'est une
35:01 mesure purement financière. - Oui.
35:03 - Ils veulent aller taper dans des caisses un régime qui est
35:05 équilibré, y compris la Gircard Co.
35:07 Ils ont fait pareil sur d'autres. - Oui. Oui. Oui.
35:09 - Ils veulent financer France Travail et financer d'autres choses.
35:11 C'est pas acceptable. - On va faire un truc tout bête. Il se trouve que je me retrouve
35:13 dans le cas de Pascal, parce que j'ai 52 ans,
35:15 j'ai cotisé 30 ans, j'ai pas eu un jour de chômage.
35:17 Dieu merci de ma... Si demain matin, j'ai un...
35:19 Je me retrouve au chômage, je ne trouverai
35:21 pas anormal... - Mais c'est une assurance.
35:23 - ...que je puisse toucher du chômage pendant 18 mois
35:25 à 2 ans. En revanche, si j'ai travaillé
35:27 6 mois, est-ce qu'il est normal de toucher
35:29 6 mois ? - Mais évidemment non !
35:31 - Et de retravailler 6 mois et de retoucher 6 mois. - Quelqu'un qui
35:33 n'a travaillé que 6 mois n'est pas indemnisé. - Oui ou non ?
35:35 - Je te le dis. - Oui ou non ?
35:37 - Quelqu'un, où tu as raison sur le principe, mais
35:39 quelqu'un aujourd'hui qui n'a travaillé que 6 mois n'est pas indemnisé.
35:41 - Non mais c'est normal que quand vous avez travaillé
35:43 longtemps, vous puissiez avoir... - Tu dois,
35:45 sur la dernière réforme,
35:47 sur les 2 dernières années,
35:49 je pense que tu dois, on vérifiera,
35:51 avoir travaillé 8 mois. Mais à vérifier.
35:53 - Mais même 8 mois, il y a des gens dont le métier
35:55 aujourd'hui est de vivre de l'assurance chômage.
35:57 - Ils travaillent le strict minimum pour avoir un chômage.
35:59 - Oui, mais... - Ce que je veux vous dire,
36:01 c'est que dans le mot
36:03 "assurance chômage", il y avait une assurance, c'est-à-dire que
36:05 tu assures ta maison, ta maison
36:07 brûle, et on ne te la rembourse pas.
36:09 C'est ça que je trouve pas convenable
36:11 dans le cas où tu viens
36:13 de travailler pendant 30 ans. Ça fait 30 ans que tu cotises,
36:15 c'est ton assurance ! - D'accord.
36:17 - Donc si au bout de 12 mois, on te dit "Monsieur,
36:19 vous perdez 50%", comment ?
36:21 - D'accord, sauf que... - Sauf que ?
36:23 - J'y connais pas grand-chose, mais... - Bah oui.
36:25 - Non, ça je vous le confirme, mais la seule chose
36:27 que je sais... - Vous faites bien de
36:29 la parole, alors. - À part l'Espagne.
36:31 À part l'Espagne, la moyenne de l'Europe, c'est 12 mois.
36:33 - Mais ça n'a rien à voir... - Non, pas 18 mois.
36:35 - Mais sauf qu'on cotise plus,
36:37 enfin, je veux dire, c'est une assurance !
36:39 - Et le régime est... - Vous savez ce que c'est
36:41 qu'une assurance ? - Alors pourquoi ils veulent réduire ?
36:43 - Mais on... - Pour des raisons budgétaires.
36:45 - Vraiment, vous connaissez rien, je vous confie.
36:47 - Gilles William, parce que les agences de notations...
36:49 - Pour des raisons financières, c'est ce qu'il dit !
36:51 - Les agences de notations vont vomir... - Pour des raisons financières !
36:53 - Ils vont avoir 3000 milliards de dettes ! - Non, mais ça n'est pas...
36:55 - Mais, ça pour le...
36:57 - Gilles William... - Quand j'avais le malheur,
36:59 ici, devant monsieur le grand professeur
37:01 pro, de dire qu'on avait
37:03 inventé l'argent magique,
37:05 qu'est-ce que je prenais pas dans la figure ?
37:07 - Mais est-ce que tu peux entendre l'idée qu'ils font ça... - Parce que j'y connais rien,
37:09 mais j'ai de l'instinct. - Oui. Est-ce que tu peux entendre
37:11 l'idée qu'ils font ça pour envoyer des signaux
37:13 aux agences de notations, qui vont rendre leurs verdites
37:15 et dégrader la notre assurance
37:17 au principe, et pour essayer d'aller
37:19 râpiller un peu d'argent ? - Ah, ça, ça m'a pas échappé.
37:21 - Ah. Mais ça n'est uniquement...
37:23 - Ça n'est que ça. - Mais bien entendu.
37:25 - Et il y a un petit sujet que de le faire prioritairement
37:27 aux déchambereuses. - Le problème, c'est pas les agences de notations,
37:29 c'est les 3000 milliards de dettes.
37:31 - La réforme va... - L'Etat,
37:33 attendez... - Est-ce que la réforme
37:35 d'assurance chômage va régler le trou
37:37 à Bissac ? - Champion d'Europe
37:39 de la dette ! Champion d'Europe ! - Mais ça, c'est...
37:41 - Mais désolé ! En fait, il se trouve
37:43 que ce régime est équilibré !
37:45 - Ah. - Si on cotise...
37:47 Je veux dire, l'Espagne, je sais pas comment
37:49 ils cotisent. Ils ont peut-être 12 fois, mais si tu cotises
37:51 moins... - Encore plus. Non, non. L'Espagne,
37:53 c'est le champion du monde. C'est
37:55 l'Europe... Non, champion du monde ! - Non, mais non.
37:57 - Non, l'Espagne, c'est comme nous. - Non.
37:59 - Dans 3 ans, notre régime sera équilibré à 11 millions.
38:01 - Allez, bref. - Tu te rends compte ? - Lys,
38:03 autre sujet. Puisque manifestement,
38:05 vous êtes pas au point sur celui-là. - Ah, bah... - Si, si.
38:07 - On a été plutôt affûtés, moi. - Non, mais
38:09 vous, c'est pas votre domaine, en plus ?
38:11 - Je suis pas salarié. - Je reconnais, mais j'ai de l'instinct.
38:13 - Sauf que la caisse de retraite
38:15 des avocats était... - Ah, bah ça,
38:17 bien sûr ! Ils veulent nous la piquer.
38:19 - Oui, bah ça... - Mais...
38:21 - Et M. Maillard, lui... - Je crois qu'il me passe...
38:23 - Je crois que Sylvain Maillard
38:25 propose une AD Blanche pour les retraités.
38:27 - Oui. - Alors, il y a quelqu'un qui me dit "J'ai cotisé pendant
38:29 45 ans, je profite maintenant des cotisations des autres,
38:31 il faut indexer ma retraite sur l'inflation,
38:33 c'est la moindre des choses, au secours,
38:35 M. Le... - Sur l'index et sur l'inflation.
38:37 - Voilà. Bon, l'avocat Richard Malca,
38:39 que vous connaissez, était l'invité ce matin
38:41 d'RTL, et il a notamment parlé de défaites
38:43 cataclysmiques pour la République en évoquant
38:45 la démission du professeur du lycée Maurice Ravel.
38:47 Je vous propose de l'écouter.
38:49 - Vous parlez
38:51 de défaites cataclysmiques pour la République.
38:53 Ce sont vos mots après la démission
38:55 de ce proviseur,
38:57 le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris,
38:59 menacé de mort après avoir demandé
39:01 à une élève d'enlever son voile.
39:03 Vous vouliez prendre la parole ce matin,
39:05 pour dire quoi ? Pour taper du poing
39:07 sur la table, pour qu'enfin ça s'arrête ?
39:09 - Oh, je l'ai fait
39:11 déjà tellement souvent, alors
39:13 je ne vais pas rajouter des mots d'indignation
39:15 à tous ceux qui ont été
39:17 prononcés sur cette affaire.
39:19 Le mot de défaite de la République, il n'est pas de moi,
39:21 il est de Fabien Roussel, ce qui dit
39:23 aussi qu'il existe encore une gauche digne
39:25 dans ce pays, mais
39:27 malheureusement, je dirais une défaite
39:29 de plus, et j'ai entendu
39:31 beaucoup de mots. Je n'ai pas
39:33 vu beaucoup d'actes
39:35 qui seraient de nature à
39:37 faire en sorte que
39:39 l'entrisme islamiste,
39:41 comme l'appelle Gabriel Attal,
39:43 ne provoque pas dans un mois, dans deux mois, dans six
39:45 mois, un nouvel incident
39:47 qui fera qu'il y aura
39:49 des nouvelles tribunes, que vous m'inviterez
39:51 à nouveau, que vous me demanderez
39:53 s'il faut taper du poing sur la table,
39:55 et puis en fait, tout va toujours plus mal
39:57 et tout empire toujours.
39:59 - Et il n'a pas tort, tout empire
40:01 toujours, et écoutez ce qu'il dit
40:03 sur l'islamisme qui terrorise
40:05 la République.
40:07 - Au-delà de l'école, aujourd'hui,
40:09 l'islamisme
40:11 terrorise la République.
40:13 Je préférerais que ce soit la République
40:15 qui terrorise l'islamisme.
40:17 Quand l'État ne contrôle pas la religion,
40:19 la religion contrôle l'État.
40:21 C'est ça la dialectique.
40:23 Ça a été la dialectique pour le christianisme
40:25 au début du XXème siècle, et ça a été
40:27 compliqué de faire rentrer
40:29 les prêtres et les évêques dans leurs églises.
40:31 Et ce qui me stupéfait,
40:33 c'est qu'aujourd'hui,
40:35 après des professeurs
40:37 assassinés,
40:39 c'est quand même pas rien,
40:41 au nom d'une religion,
40:43 au nom d'Allah,
40:45 après des proviseurs
40:47 obligés de démissionner, et puis des enseignants,
40:49 et puis des milliers d'incisants,
40:51 et puis des contestations de minutes de silence,
40:53 et puis des contestations d'enseignement.
40:55 - Oui,
40:57 j'abonde totalement
40:59 dans ce que dit Richard sur l'islamisme,
41:01 mais de mon point de vue,
41:03 il va pas assez loin.
41:05 Parce que c'est pas une défaite uniquement de la République,
41:07 c'est aussi une défaite de la France,
41:09 et on ne peut pas réduire
41:11 le combat
41:13 contre l'islamisme
41:15 si on n'accepte pas
41:17 de combattre
41:19 l'immigration illégale et invasive,
41:21 parce que les gens
41:23 qui ont tué nos professeurs,
41:25 ils tombent pas du ciel,
41:27 ce sont des gens
41:29 qui viennent d'Asie centrale,
41:31 ce sont les mêmes d'ailleurs,
41:33 c'est la même école de pensée
41:35 que ceux qui ont fait l'attentat de Moscou,
41:37 et qui s'en prennent là-bas aux églises,
41:39 il faut bien comprendre ça.
41:41 Donc il y a la détestation des chrétiens,
41:43 et la détestation des juifs,
41:45 et la détestation de l'Occident.
41:47 C'est pas uniquement religieux
41:49 au niveau de l'islamisme.
41:51 - A propos de l'islam,
41:53 à propos de l'islamisme.
41:55 - A propos d'immigration,
41:57 je vous proposais un truc qui m'est arrivé cet après-midi,
41:59 j'ai pris un train cet après-midi entre Lyon et Paris,
42:01 il y avait dans mon wagon,
42:03 qu'il n'y avait pas de place, pas de billet,
42:05 un monsieur de couleur de peau noire,
42:07 les contrôleurs passent,
42:09 il demande son billet, il n'a pas de billet,
42:11 on lui demande un papier d'identité, il n'a pas de papier d'identité.
42:13 Les deux contrôleurs ont parlementé avec lui,
42:15 il n'a dit ni qui il était,
42:17 ni où il habitait, etc.
42:19 Le train a continué,
42:21 ce monsieur a embarqué à Lyon-Pérache,
42:23 il est sorti à la gare de Lyon à Paris.
42:25 Personne n'est allé le chercher à la sortie.
42:27 - Ça peut arriver avec un monsieur de couleur blanche.
42:29 - Peu importe,
42:31 je ne fustige pas la couleur,
42:33 je dis qu'il n'avait pas de billet, pas de papier d'identité,
42:35 le train est parti de Lyon,
42:37 il est arrivé à Paris,
42:39 le monsieur est arrivé à Paris.
42:41 Ça ne vous choque peut-être pas,
42:43 ça veut dire que...
42:45 - C'est une infinité généralisée.
42:47 - Rien n'est fait.
42:49 - Je précise que ce que vous racontez n'a rien à voir avec l'islamisme.
42:51 - Non, non, mais parce qu'il parlait...
42:53 - Je parlais de l'immigration.
42:55 - Il parlait de l'immigration.
42:57 - Mais en revanche, là où vous avez...
42:59 De toute façon, il est clair que tout ça...
43:01 - C'est incroyable.
43:03 - L'anecdote que vous racontez,
43:05 effectivement la couleur de peau n'a pas d'importance,
43:07 mais elle signifie que...
43:09 - On va se décompter.
43:11 - Rien n'est contrôlé.
43:13 La vérité, c'est-à-dire que...
43:15 - Rien n'est contrôlé.
43:17 - Les gens n'ont pas voulu faire d'esclande,
43:19 sans doute n'ont pas voulu...
43:21 - Sans doute pas le pouvoir d'ailleurs.
43:23 - Ah non, mais je n'exclus pas, très sincèrement,
43:25 je n'exclus pas que si le type avait été bien habillé
43:27 et qu'il aurait dit "moi je paye pas,
43:29 j'ai pas envie de payer, etc."
43:31 il aurait eu peut-être plus de problèmes.
43:33 - J'extrapole pas.
43:35 Je vous raconte juste ce que j'ai vécu cet après-midi
43:37 dans un window entre Lyon et Paris.
43:39 - Le raisonnement par l'exemple,
43:41 parfois, semble méfier.
43:43 - Non, mais il parlait d'une immigration non contrôlée.
43:45 - Oui, oui, oui, mais comme...
43:47 les informations que vous donnez sont...
43:49 - Non, mais...
43:51 - Mériterait quand même...
43:53 - Pour une fois qu'il est sur le terrain...
43:55 - Elle mériterait plus de précision.
43:57 - Ça me dérange pas.
43:59 - Jérôme...
44:01 - Un monsieur qui n'a pas de billet...
44:03 - J'entends bien, mais peut-être qu'il s'est passé quelque chose après...
44:05 - On est sortis ensemble, il a répété...
44:07 - Il retourne sur le terrain.
44:09 - C'était...
44:11 - T'en prie, t'es sarcasme.
44:13 - La bave du crapard, t'as pas la blanche lombe.
44:15 - Ce que disait Malcay sur l'islamisme,
44:17 honnêtement, la démission du proviseur,
44:19 c'est quand même une défaite invraisemblable.
44:21 J'avoue, j'ai une chose que je...
44:23 - Oui, oui, je trouve ça invraisemblable.
44:25 Et on en a beaucoup parlé.
44:27 - Jean-Michel Apathy a d'ailleurs dit
44:29 que l'État avait été exemplaire.
44:31 - Oui, il a dit que c'était parfait.
44:33 Et vous avez pas raison, il a dit que c'était parfait.
44:35 Je me dis, en fait, on aurait pu, non pas l'obliger,
44:37 mais au moins lui demander de rester en poste en réalité.
44:39 Sur la question du symbole,
44:41 on aurait quand même tous eu à gagner au final.
44:43 - Oui, oui.
44:45 - Même si c'était un mois ou deux mois, et ça n'a pas été le cas.
44:47 - Mais non, mais je suis d'accord avec vous.
44:49 C'est un symbole très fort.
44:51 On en a beaucoup parlé, mais simplement,
44:53 tout le monde n'en parle pas de la même manière.
44:55 Et il y a un moment, ça s'arrête,
44:57 parce qu'il faut avoir quelques relais
44:59 dans l'espace médiatique
45:01 pour que ça devienne une affaire peut-être plus importante.
45:03 Mais on en a quand même beaucoup parlé.
45:05 Et nos confrères également
45:07 d'une chaîne d'info
45:09 qui est à égalité avec nous au mois de mars,
45:11 pas pour la première fois d'ailleurs,
45:13 on a aussi...
45:15 - Un peu moins.
45:17 - En dessous.
45:19 - Non, je crois qu'ils sont un peu en dessous.
45:21 - On est à égalité.
45:23 - J'ai pas d'argument.
45:25 - Un mot sur la légalisation du cannabis à Strasbourg.
45:27 - Ah, c'est pas fait.
45:29 - Oui, non, c'est pas fait.
45:31 C'est vrai que la maire écologie
45:33 Lévers de Strasbourg
45:35 souhaite expérimenter la consommation récréative.
45:37 Alors, récréative, en fait,
45:39 ça ne veut rien dire.
45:41 - C'est quoi une consommation récréative ?
45:43 - En fait, c'est la consommation du cannabis.
45:45 Parce qu'en fait, récréative est en opposition
45:47 à thérapeutique, mais des gens qui prennent
45:49 du cannabis thérapeutique, il y en a,
45:51 mais c'est comme les poissons volants,
45:53 c'est pas la majorité de l'espèce.
45:55 - Quand on y a le président.
45:57 - C'est dans le président, ça ?
45:59 - Oui, bien sûr.
46:01 - C'est à l'Assemblée qui fait le grand...
46:03 - Au-delà, j'imagine, pour les dialogues.
46:05 - Avec M. Chalamont.
46:07 - Et quand on dit
46:09 consommation récréative,
46:11 on ajoute ce mot récréative
46:13 comme si c'était...
46:15 Non, mais celui qui prend 10 pétards par jour,
46:17 c'est une consommation récréative.
46:19 - Vous voulez en venir ?
46:21 - Rien du tout, je veux en dire que cette dame...
46:23 - Vous avez l'air de moquer, cette dame.
46:25 - Non, mais...
46:27 - Si, si, vous la moquez.
46:29 - Elle veut la légalisation.
46:31 - Et alors ?
46:33 - Est-ce qu'on peut dire...
46:35 - C'est ce que dit M. Loewenstein, que je connais bien,
46:37 qui a vu 50 fois sur ses plateaux,
46:39 qui est un grand spécialiste et qui est pour la légalisation.
46:41 - Il pense comme Loewenstein, figurez-vous.
46:43 - Ah, si ?
46:45 - C'est encore un peu...
46:47 Je vous signale, les Allemands,
46:49 qui ne sont pas des fous furieux,
46:51 sont pour la fin de la légalisation.
46:53 - Ils étaient pour la fin du nucléaire.
46:55 - Quand vous regardez le résultat brillant
46:57 en France de la lutte...
46:59 - Elle s'appelle Mme Barzéguihan.
47:01 - Oui.
47:03 - Jeanne Barzéguihan.
47:05 - Oui.
47:07 - A ne pas confondre avec Barciguihan.
47:09 - Je ne suis pas un adepte de Mme Barzéguihan pour tout.
47:11 - Barzéguihan.
47:13 - Ce que je veux dire, ce n'est pas une idée loufoque.
47:15 - Non, je ne dis pas ça.
47:17 - Vous ironisez sur la manière de soigner
47:19 avec le cannabis.
47:21 - Il y a des gens qui sont soignés au cannabis.
47:23 - Je vous répète, je suis désolé de vous dire...
47:25 - J'entends des thérapeutes qui n'arrêtent pas de dire...
47:27 - ... que j'ai un pays de l'autre côté de la Méditerranée
47:29 avec le cannabis. Vous vous trompez.
47:31 - Je n'entends que des thérapeutes qui disent que le cannabis...
47:33 - La légalisation du cannabis,
47:35 ce n'est pas un débat incongru.
47:37 - Je ne vous dis pas ça, au contraire,
47:39 puisque j'ai cité à dessein
47:41 un professionnel qui connaît depuis 40 ans,
47:43 qui est au contact depuis 40 ans
47:45 de gens qui fument et qui disent
47:47 qu'il faut légaliser.
47:49 - Oui, c'est qu'une seule peur, c'est que ceux qui commercent
47:51 actuellement illégalement le cannabis,
47:53 ils aillent sur d'autres terrains encore pires.
47:55 - C'est ce qui se passe dans les pays
47:57 où ça a été légalisé.
47:59 - C'est ma seule réserve.
48:01 - C'est ce qui se passe dans les pays où, là, tu as la réponse.
48:03 L'expérimentation montre d'abord que ça ne m'est pas fait.
48:05 - Il nous reste trois minutes.
48:07 Une image saisissante.
48:09 Le Premier ministre écossais,
48:11 Humza Yousaf, a annoncé aujourd'hui que l'appel à la prière
48:13 est lancé à Bute House, la résidence
48:15 officielle du Premier ministre écossais.
48:17 Donc on peut voir peut-être cette séquence.
48:19 Il est chef du parti national écossais depuis le 27 mars
48:21 2023. Il est Premier ministre d'Écosse
48:23 depuis le 29 mars 2023.
48:25 Et il a effectivement
48:27 proposé
48:29 aujourd'hui que l'appel
48:31 à la prière
48:33 à Bute House,
48:35 ce qui est un signe
48:37 aussi de tolérance, peut-être,
48:39 dans un pays historiquement
48:41 protestant.
48:43 Et l'Écosse, je voulais vous montrer
48:45 cette séquence et vous me dites ce que vous en pensez.
48:47 - Il y a pas mal de catholiques non plus.
48:49 (Chant)
48:59 (Chant)
49:19 - Pourquoi
49:21 je montre cette séquence ?
49:23 Parce que c'est aussi notre histoire.
49:25 Nous, on est plus tendu sur ces sujets-là
49:27 qu'en Angleterre ou en Écosse.
49:29 La preuve. Pour être allé souvent
49:31 en Angleterre, alors maintenant ça se tend,
49:33 mais j'ai souvent remarqué que les Anglais
49:35 ont un rapport
49:37 différent de nous parce que c'est pas la même histoire.
49:39 - Et puis par exemple, on a peut-être
49:41 - Ils sont plus détendus
49:43 sur
49:45 les communautés qui vivent
49:47 ensemble que nous.
49:49 - Les anglo-saxons en général. - Oui, il l'était. Vous avez raison.
49:51 - Les anglo-saxons en général.
49:53 - C'est tout ce que je... - Vous l'appelez tolérance ?
49:55 - J'ai dit, c'est peut-être
49:57 un signe de tolérance.
49:59 - Ce que j'ai capté, c'est que c'est un signe d'islamisation.
50:01 Le Premier ministre qui fait l'appel à la prière,
50:03 c'est pas au sens islamisme.
50:05 C'est islamisation.
50:07 C'est l'islamisation d'un pays.
50:09 On a le droit de trouver ça quand même un peu étonnant.
50:11 Et ensuite, moi, je prends d'un mot,
50:13 c'est, comment dire,
50:15 ils sont plus tolérants
50:17 parce que c'était le communautarisme.
50:19 Et en fait, l'islam dans le communautarisme
50:21 a fini par guignoter toutes les autres communautés.
50:23 Donc du coup, ils sont dans un...
50:25 - Non mais c'est ça, effectivement, ce qui est intéressant,
50:27 et on l'a dit 10 000 fois,
50:29 c'est de voir comment la religion musulmane
50:31 se comporte quand elle est en situation majoritaire.
50:33 - Voilà. Un mot sur le sujet.
50:35 - Très court, parce que j'aimerais qu'on voit...
50:37 - Regardez les manifestations
50:39 comme elles se passent maintenant à Londres.
50:41 Elles sont terribles en ce moment
50:43 vis-à-vis du Hamas.
50:45 Et deuxièmement, la curiosité,
50:47 c'est qu'il est musulman,
50:49 plutôt pratiquant, mais en même temps, il est woke.
50:51 Il a voté la loi
50:53 sur la transition de genre.
50:55 C'est-à-dire qu'il veut bien des filles voilées d'un côté
50:57 et d'autre part, des filles qui font une transition de genre
50:59 de l'autre. C'est un peu spécial.
51:01 - Olivier de Cairenflech est avec nous.
51:03 Est-ce que vous me permettez, Olivier, de rendre...
51:05 C'était le dernier, dernier, dernier,
51:07 dernier concert de Michel Sardou, vendredi, à Brest.
51:09 Le dernier.
51:11 Et c'est en Bretagne qu'il a terminé. A priori, il ne montera plus jamais
51:13 sur scène. C'est ce qu'il dit.
51:15 On espère peut-être qu'à 80 ans, dans 3 ans, il reviendra.
51:17 Et il y a une image
51:19 qui m'a été transmise par Jacqui Le Gall,
51:21 avec qui j'ai souvent travaillé à TF1.
51:23 - Le drapeau.
51:25 - Le drapeau.
51:27 A priori, je ne devrais pas montrer
51:29 cette image, parce qu'on a une image
51:31 qui a été faite par un smartphone
51:33 dans la salle.
51:35 Mais j'espère que Michel Sardou me pardonnera
51:37 parce qu'on lui a donné le Guanadou,
51:39 le célèbre drapeau breton.
51:41 Et il l'a porté. Donc voyez cette
51:43 séquence pour l'histoire.
51:45 (musique)
51:47 (musique)
51:49 13e match
51:51 -Ouais !
51:52 (acclamations)
51:53 -Ouais !
51:54 (acclamations)
51:55 -Ouais !
51:56 (acclamations)
51:57 -Ouais !
51:58 (acclamations)
52:00 -Ouais !
52:01 (acclamations)
52:02 -Ouais !
52:03 (acclamations)
52:04 -Ouais !
52:05 (acclamations)
52:07 -Ouais !
52:08 (acclamations)
52:09 -Ouais !
52:10 (acclamations)
52:11 -Ouais !
52:12 (acclamations)
52:14 -Ouais !
52:15 (acclamations)
52:16 -Ouais !
52:17 (acclamations)
52:18 -Ouais !
52:20 (acclamations)
52:21 -Ouais !
52:22 (acclamations)
52:23 -Ouais !
52:24 (acclamations)
52:25 -Ouais !
52:26 (acclamations)
52:28 -Ouais !
52:29 (acclamations)
52:30 -Ouais !
52:31 (acclamations)
52:32 -Ouais !
52:33 -Le Guanadou, créé entre 1923 et 1925 par Morvan Marshall,
52:39 architecte et militant dans le mouvement breton.
52:42 Il est utilisé par les cercles culturels et politiques bretons.
52:45 Je peux même faire de la publicité pour un média concurrent.
52:49 C'est un documentaire d'Augustin Trappenaer,
52:52 consacré à Michel Sardou, que j'ai vu ce week-end,
52:55 qui est passé sur France 3.
52:56 On peut le revoir en re-écrit.
52:58 -C'est très bien de votre part.
53:00 -Michel Sardou parle de ses titres et de sa vie culturelle,
53:04 intellectuelle, professionnelle.
53:06 C'est évidemment très intéressant.
53:08 -On le salue s'il nous écoute.
53:10 Il va maintenant parler avec les dauphins,
53:13 c'est ce qu'il a dit dans "Le Parisien" l'autre jour.
53:16 Bonne retraite ou bonne vacances.
53:18 Olivier, c'est à vous.
53:20 -Un Olivier en remplace un autre.
53:22 Vous me comblez avec Sardou et le gouvernement du...
53:25 Pour moi, c'est formidable.
53:27 On est aussi suivant au ton. -Ah oui, vous êtes d'où ?
53:30 -Du Finistère.
53:31 Mon père est du Finistère et mes parents sont à Dinard.
53:35 Pas mal.
53:36 -J'irais chercher les enfants le soir.
53:38 Il y a une chanson de Sardou comme ça.
53:40 "Victoria 1900", à Dinard.
53:42 Je ne peux pas la chanter maintenant,
53:44 on est déjà en retard, mais c'est une chanson connue.
53:48 -Formidable. -Victoria.
53:49 -Nous reviendrons ce soir. -C'est joli, Dinard.
53:52 Je crois que Marine Lanson est à Dinard.
53:54 On ne va pas parler de Dinard tout le temps.
53:57 -Non, mais nous allons dans la même créperie.
54:00 Vous saurez tout.
54:01 -Bon, vous nous parlez, ce soir.
54:03 -Nous allons revenir sur cette tragique mort
54:06 de ce petit bout de chou, la mort d'Emile.
54:08 A la fois avec un capitaine de gendarmerie
54:11 qui sera avec nous sur l'enquête,
54:13 mais pas seulement.
54:14 Vous avez soulevé ce matin dans votre édito
54:17 le juste équilibre entre recherche de la vérité,
54:20 entre communication de l'information
54:22 et puis respect, bien évidemment, du deuil des parents.
54:25 Nous allons nous interroger et nous parlerons
54:28 de la légalisation du cannabis.
54:30 C'est le cas en Allemagne depuis aujourd'hui, 1er avril.
54:33 Ce n'est pas une blague, c'est une vraie question de société.
54:36 -La réalisation, merci, Olivier, était ce soir confiée à François.
54:40 La vision, à Philippe. Le son, à Maxence.
54:43 Benjamin Nau était avec nous.
54:45 Lucas Busutil était également là.
54:47 Guilhem Lafage, merci d'avoir été avec nous.
54:50 J'espère que vous avez passé un excellent week-end, Pascal.
54:53 Rendez-vous demain.
54:55 *Bruit de porte qui s'ouvre*