• il y a 7 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Elisabeth Lévy est avec nous ce soir, Joseph Macescaron également, Georges Fenech et Yoann Ouzaïe.
00:06 On attend Geoffroy Lejeune qui a priori n'a pas du se perdre dans les couloirs.
00:11 C'est vrai qu'il est très très loin puisqu'il est au journal du dimanche.
00:14 Mais nous l'attendons d'une seconde à l'autre.
00:16 Vous le savez, l'agression au couteau qui a fait un mort et un blessé hier soir à Bordeaux
00:20 est lié à un différent sur la consommation d'alcool entre les victimes et l'assaillant abattu par les policiers.
00:25 En tout cas, c'est ce qu'a dit aujourd'hui la procureure dans une période dite de l'Aïd,
00:31 injonction à ne pas boire d'alcool pour les musulmans.
00:37 Donc je vous propose d'écouter d'abord les faits rapportés par la procureure de Bordeaux.
00:44 Karat Salem est né le 8 février 1998.
00:49 Et Bouach Daoud, né le 21 mars 1987, se trouvait sur les pelouses à proximité du miroir d'eau et consommait de l'alcool.
00:59 Ils étaient invectivés aux alentours de 19h30 par un individu pour des raisons a priori liées,
01:05 selon les premiers témoignages et plusieurs témoignages, à leur consommation d'alcool.
01:11 Le mis en cause décrit comme porteur d'un camis et d'un keffier couvrant son visage,
01:16 ne laissant voir que ses yeux, frappait dans un premier temps les deux victimes à coups de poing, puis il s'éloignait.
01:23 Ces dernières se relevaient, puis lançaient des canettes de bière en direction de leur agresseur,
01:29 lequel revenait alors vers elles, sortait un couteau à grand arrêt et les poignardait tour à tour.
01:35 L'auteur des coups de couteau s'éloignait ensuite en direction du pont de pierre
01:39 et un témoin contactait les forces de l'ordre et suivait l'agresseur.
01:43 A proximité du pont de pierre, un équipage de trois policiers de la CDI
01:49 qui sortait d'une mission de sécurisation à proximité des faits,
01:53 captait le signalement de l'auteur sur les ondes et intervenait dans les minutes suivantes
01:58 alors que le mis en cause cheminait sous le pont de pierre.
02:01 Cet équipage descendait au bord de la berge par des escaliers,
02:05 demandait au mis en cause de lâcher son arme à plusieurs reprises
02:09 quand le suspect changeait brutalement de direction et se dirigeait vers eux,
02:14 bras en avant et couteau à la main.
02:17 Devant l'attitude menaçante de l'assaillant, l'un d'entre eux faisait alors usage de son arme,
02:23 type fusil d'assaut HKG 36 et neutralisait l'agresseur.
02:27 C'est intéressant les faits, je salue évidemment Geoffroy Lejeune,
02:31 vous étiez chez Christine Kelly et c'est pour ça que vous avez quelques secondes de retard.
02:34 Hier, ce matin plus exactement, je regardais la presse
02:37 et on lisait "ultraviolence, ensauvagement des civilisations".
02:42 Je ne suis pas d'accord avec ça, si vous me permettez, je ne suis pas d'accord.
02:46 C'est-à-dire que ce sont simplement une agression pour des motifs religieux
02:53 avec des comportements, des moeurs, des coutumes importés sur le sol de France
02:58 et qui ne sont pas dans sa tradition.
03:00 Alors parfois il peut exister une société ultraviolente et ensauvagée, mais là non.
03:06 La réalité c'est que c'est l'immigration et l'islam qui sont responsables de ce qui s'est passé.
03:11 Ça ne veut pas dire que toute l'immigration est condamnable, loin de là.
03:14 Mais je regrette que ce matin sur tout ce que j'ai lu, je n'ai pas lu cela.
03:18 C'est une conséquence de l'arrivée sur le sol de France
03:25 de moeurs qui ne sont pas les moeurs de la France traditionnelle.
03:29 - Moi je vous ai écouté ce matin le dire, c'est vrai que vous l'avez dit assez tôt
03:33 et j'ajoute une chose qui m'a frappé un peu en travaillant sur ce sujet aujourd'hui,
03:37 c'est que avant les mécréants étaient frappés par les islamistes ou les plus radicaux
03:42 et là c'est presque, parce qu'il s'agit de deux personnes qui sont de type nord-africain,
03:46 c'est presque le comportement qu'on réserve aux apostas, vous savez,
03:49 le traître à l'islam. Et ça je trouve que c'est un degré de plus en fait.
03:52 - Mais ce n'est même pas ça, il y a une guerre dans l'islam.
03:55 Je vous assure, Kepel a écrit ça il y a 20 ans je pense,
03:59 qu'il y a une guerre pour la conquête des esprits musulmans
04:02 et que je dirais les intégrés d'un côté, les intégristes de l'autre,
04:05 vous appelez ça comme vous voulez. Vous avez des gens qui endoctrinent les musulmans.
04:09 Évidemment c'est leur priorité.
04:12 - Vous comprenez ce que je vous dis ? Moi je récuse,
04:15 en fait si on dit c'est l'encevagement, la décivilisation,
04:18 moi je récuse ça parce que c'est une manière de dénigrer.
04:21 - Mais vous essayez de noyer le poisson.
04:23 - Voilà. C'est ça que je trouve important.
04:25 - Ça vous a étonné, honnêtement Pascal, est-ce que ça vous a étonné
04:28 que l'islam n'ait pas figuré dans les explications et immigration ce matin ?
04:32 - Je pense qu'aujourd'hui vous êtes avec des gens,
04:35 un espace médiatique qui ne dit pas les choses pour plein de raisons.
04:38 Parce qu'il a peur, parce qu'il ne veut pas froisser,
04:40 parce qu'il a peur pour lui-même, parce qu'il a peur d'être du mauvais côté
04:43 peut-être en disant ça, il y a beaucoup de raisons.
04:45 - Oui mais sauf que ça ne marche plus.
04:47 - Vous pouvez tenir le même argument pour l'agression contre Samara.
04:50 - Bah oui bien sûr.
04:51 - Et également chez Msedine, c'est exactement aussi une autre culture importée
04:55 qui aboutit à ces agressions au couteau.
04:57 - Et à Bordeaux c'est intéressant parce qu'à Bordeaux
04:59 tous les témoignages disent "en quatre ans la ville a changé".
05:02 Parce qu'un maire peut faire changer une ville.
05:05 C'est vrai à Nantes, c'est vrai à Rennes.
05:07 C'est-à-dire qu'il y a une insécurité grandissante à Bordeaux.
05:12 - Précisément à l'endroit sur lequel...
05:14 - Bien sûr.
05:15 Donc les gilets bordelais ils ne reconnaissent plus leur ville.
05:18 Donc ils ont le sentiment là aussi de dépossession.
05:22 En fait c'est toujours les mêmes discussions.
05:25 - C'est-à-dire qu'avant les jeunes femmes ou les jeunes hommes
05:27 sortaient tranquillement dans la ville et maintenant tu dis "ça peut m'arriver en fait".
05:30 - Je pourrais dire juste une seconde sur ce qu'a dit...
05:32 - On peut prendre un coup de couteau pour un oui, pour un non.
05:34 - Sur ce qu'a dit Geoffroy Lejeune lorsqu'il a employé le mot "apostasie".
05:38 Pour moi il vise exactement parjet, c'est-à-dire en plein dans la cible.
05:42 Lorsqu'on a créé en France le Conseil français du culte musulman,
05:45 il a été question d'introduire, pour la création de ce conseil,
05:51 la reconnaissance de l'apostasie.
05:54 Ça a été un élément très important.
05:56 Il y a eu de vrais débats là-dessus.
05:58 Eh bien nous avons cédé.
05:59 - Chevènement a cédé.
06:00 - Chevènement, voilà, il faut le dire, chevènement a cédé.
06:02 Et là cette question était une question fondamentale
06:04 parce que l'apostasie elle n'est pas simplement religieuse.
06:06 Elle est alimentaire, elle est vestimentaire, elle se décline par...
06:09 - Elle est culturelle.
06:10 - Elle est culturelle, absolument.
06:11 - Vous avez employé le terme de décivilisation
06:13 qui est un terme emprunté au chef de l'État.
06:16 - Non, non, c'est Jérôme Fourcret qui lui a vendu ce thème-là.
06:20 - Qui a été utilisé par le chef de l'État.
06:22 - Oui, parce qu'il lui a vendu.
06:24 - Naturellement.
06:25 - Mais moi je peux récuser ce terme.
06:27 Parce que je trouve qu'il ne dit pas tout.
06:29 Et justement qu'il masque une réalité.
06:31 Il n'y a pas de décivilisation partout.
06:32 - Non, mais je trouve qu'il y a deux processus en cours dans le pays.
06:34 Il y a un processus de décivilisation,
06:36 c'est-à-dire des jeunes issus de familles complètement françaises
06:39 qui n'ont pas de rapport, de lien avec l'immigration.
06:41 Décivilisation parce qu'il y a une perte de repères,
06:43 une perte de valeur, une montée de l'ultra-violence.
06:46 Et à côté de ce processus de décivilisation,
06:48 il y a un conflit de civilisation avec ce que vous avez bien décrit,
06:51 c'est-à-dire des personnes venues de l'immigration
06:54 qui n'ont pas les mêmes mœurs, les mêmes coutumes,
06:56 les mêmes voix de musique que nous.
06:57 - La religion est une civilisation.
06:58 - Et qui pratiquent un islam rigoriste extrêmement radical
07:01 qui n'est pas compatible avec les valeurs de la République
07:03 et avec les lois françaises.
07:04 Ça, c'est un conflit de civilisation.
07:06 - Vous dites qu'un islam rigoriste,
07:08 les musulmans ne boivent pas d'alcool.
07:11 - Oui.
07:12 - Pardonnez-moi, c'est pas dans la religion.
07:15 - Ce n'est pas les plus rigoristes que vous avez résumé.
07:17 - C'est dans...
07:18 - Alors après...
07:19 - Naturellement, mais beaucoup de musulmans boivent quand même de l'alcool
07:22 et ont une manière de pratiquer l'islam
07:24 qui n'est pas aussi radicale que celle de cet assassin
07:26 qui se baladait avec ses potes à Bordeaux.
07:28 - De moins en moins.
07:29 La pratique du jeûne, par exemple, est très répandue.
07:31 Mais ce qui est intéressant, ou plutôt très inquiétant,
07:33 c'est qu'on a affaire, parfois, comme à Bordeaux,
07:35 à des gens qui sont déboutés du droit d'asile, j'imagine.
07:39 - On ne sait rien pour le moment.
07:40 Il serait afghan, mais pour le moment, non.
07:42 - On sait qu'il est afghan.
07:43 - Soit il est demandeur d'asile, soit débouté du droit d'asile,
07:46 soit réfugié, soit il a le statut.
07:49 Mais il n'est pas là depuis des générations.
07:51 Ce qui est inquiétant, c'est que nous avons des gens
07:53 qui sont là depuis des générations
07:55 et qui sont moins intégrés aux mœurs françaises,
07:58 moins acculturés aux mœurs françaises
08:00 que leurs parents ou leurs grands-parents.
08:02 Et c'est ça qui est en train de se jouer.
08:04 C'est qu'on est en train de perdre complètement cette jeunesse.
08:07 Je veux dire, ces gens-là vont devenir des parents.
08:09 Ils vont éduquer leurs enfants comment ?
08:11 Et ça pose la question, par ailleurs, d'étudier les demandes d'asile
08:14 à l'extérieur des frontières européennes.
08:16 Là, visiblement, il y a quand même un nombre d'affaires
08:19 de ce type-là qui sont de plus en plus récurrentes.
08:22 - Deuxième passage de Mme la Procureure Frédérique Portery.
08:26 Les mobiles de l'agresseur.
08:28 - En ce qui concerne les mobiles de l'agresseur,
08:31 malgré son état de santé particulièrement fragile
08:34 au regard des blessures infligées,
08:36 l'audition de M. Saleh Karat à l'hôpital
08:39 pour recueillir ses premières déclarations.
08:41 Il en résulte qu'hier soir, l'agresseur,
08:44 qu'il ne connaissait pas, se serait approché
08:47 de son ami Rachid Bouhav et s'en serait pris à lui
08:50 avant de le reprocher à l'un et à l'autre
08:53 dans un français approximatif, de boire alors que c'était l'Aïd.
08:57 Les deux amis lui répondaient "ça ne te regarde pas"
09:00 et à ce moment-là, l'auteur leur assénait des coups de poing.
09:04 - Là, on est tout à fait dans un cas d'une culture importée.
09:08 Une culture importée sur le sol de France
09:10 et qui crée des ravages.
09:12 - Oui, moi j'appelle ça un conflit de civilisation.
09:15 Et effectivement, en plus, on a quand même créé
09:18 les conditions de nos propres malheurs.
09:20 Parce que dans cette affaire, il y a quand même
09:22 tout ce qu'il ne faudrait pas faire en réalité.
09:24 J'ai parlé d'étudier les demandes d'asile
09:26 à l'extérieur des frontières européennes.
09:28 Ça éviterait qu'en cas de refus de l'asile,
09:30 les personnes restent en France.
09:32 Parce que vous avez un afghan qui vient faire
09:34 une demande d'asile sur le sol français,
09:36 vous ne pouvez pas le renvoyer en Afghanistan
09:38 parce qu'on ne renvoie pas les demandeurs d'asile
09:40 en Afghanistan parce que la justice française
09:42 considère que ça représente un risque pour leur vie.
09:45 Donc dans tous les cas, que la demande d'asile
09:47 soit acceptée ou refusée, il restera en France.
09:49 - Troisième passage de Mme Frédérique Portery
09:53 qui est donc le procureur de Bordeaux.
09:55 Elle avait des nouveaux éléments à donner.
09:57 C'est-à-dire qu'avant cette altercation,
09:59 l'homme s'en était pris à deux autres personnes,
10:02 heureusement, sans les blesser,
10:05 sans même les agresser cette fois avec le couteau.
10:08 - Deux nouveaux éléments méritent d'être évoqués ce soir.
10:11 Le premier, c'est un nouveau témoignage
10:13 recueilli dans l'après-midi,
10:15 qui fait état d'une première altercation hier soir,
10:18 juste avant les faits, suivie de violences
10:20 entre l'assaillant et deux autres individus
10:22 pour un motif a priori similaire.
10:25 Ainsi, l'auteur aurait pris à partie deux individus
10:28 parce qu'ils buvaient du rosé en ce jour d'Aïd.
10:31 S'en serait suivi alors un coup de poing et un coup de coude
10:35 avant que l'agresseur n'exhibe un couteau
10:37 en leur demandant de venir se battre.
10:39 Il serait finalement parti
10:41 et aurait poursuivi son chemin en direction du miroir d'eau.
10:44 Les auditions des témoins et victimes sont en cours
10:49 pour corroborer cet épisode préalable aux faits criminels.
10:53 - Georges Fénin, qu'est-ce qu'on fait avec les couteaux aujourd'hui ?
10:56 Les témoignages que nous avons eus,
10:58 on sait qu'il y a un couteau, en fait, il n'a rien.
11:01 On lui reproche rien, on lui en laisse son couteau.
11:03 Il y a 120 agressions au couteau par jour.
11:06 - Oui, ce qui fait à peu près 44 000 agressions par an.
11:09 - Et qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui avec les gens qui portent des couteaux ?
11:12 - Oui, dans cette affaire, on ne fera rien
11:14 puisque l'action publique est éteinte.
11:16 Il n'y aura pas de procès.
11:18 L'auteur principal est décédé.
11:20 Donc il y aura forcément une enquête,
11:22 savoir l'utilisation de l'arme par la police, etc.,
11:24 qui tombe manifestement en état d'ultime défense.
11:26 Mais il n'y aura pas de procès. L'action publique est atteinte.
11:29 Qu'est-ce qu'on fait contre tous ces agresseurs au couteau ?
11:33 Eh bien, je crois qu'il faut que nous ayons, encore une fois,
11:38 notamment, je pense aux jeunes,
11:40 comme on voit dans les lycées, les bagarres, les crépoles, etc.,
11:44 il faut une justice qui ne tremble pas.
11:47 Il faut sanctionner ces mineurs.
11:49 - Aujourd'hui, il n'y a pas de sanctions.
11:51 Ce matin, on était avec un professeur,
11:53 quelqu'un qui a des discothèques.
11:56 Il a un compte, d'ailleurs, qui s'appelle Jarl,
11:58 que vous voyez peut-être.
12:00 Il est intervenu plusieurs fois à Sud-Antoine-de-Frontaine.
12:03 Je crois qu'il est à Rennes, en Bretagne.
12:06 100 couteaux par semaine à la palpation.
12:09 100 couteaux.
12:11 100 couteaux dans une boîte de nuit de province.
12:13 C'est ce qu'il m'a dit, je n'ai pas vérifié.
12:15 100 couteaux pris à la palpation dans une boîte à Rennes.
12:19 - Ça semble dingue.
12:21 - C'est quand même extravagant.
12:24 - Il y a 120.
12:25 - Donc vous avez 5 ou 6 soirs,
12:27 ça fait 15 ou 20 par soir.
12:30 - De toute façon, vous l'avez dit,
12:32 sur ce qu'on fait, il y a une partie.
12:35 Une partie, c'est la question migratoire.
12:37 Mais comme vous l'avez dit, il y a un déni.
12:39 Il y a deux jours, la police allemande...
12:41 - 100 couteaux par mois.
12:42 Pardonnez-moi, je vous ai dit par saise.
12:44 Il m'a envoyé pour info, on trouve environ 100 couteaux par mois
12:47 lors de nos palpations à l'entrée de la boîte.
12:49 100 couteaux par mois.
12:51 Mais c'est sidérant.
12:53 100 couteaux par mois.
12:55 Les gens rentrent en boîte de nuit avec un couteau.
12:58 - Même l'arme est un peu connue.
13:00 - N'oublions pas Annecy.
13:02 On a parlé Annecy ce matin, la gare de Lyon.
13:05 - La préfecture de police.
13:06 - Birak M.
13:07 L'Allemand qui est décédé.
13:09 - L'homme de la préfecture de police
13:11 qui a tué 4 policiers à la préfecture.
13:13 - Écoutons quelques bordelais interrogés
13:15 sur l'insécurité dans leur ville qui a grandi.
13:17 Alors que tous d'ailleurs ne partagent pas forcément cet avis.
13:20 - J'étais un peu surprise sur le début
13:22 parce qu'on sait qu'il y a un peu d'insécurité.
13:24 Mais Bordeaux est quand même relativement tranquille
13:27 de manière générale.
13:28 On en entend très peu parler.
13:30 Mais bon après c'est dramatique, c'est tragique.
13:32 Mais on ne sait pas trop de circonstances,
13:35 comment ça s'est passé.
13:36 En tout cas, ils n'ont pas dit pour le moment.
13:38 Donc on espère que ça ne va pas trop se reproduire.
13:41 Parce qu'on aime bien quand même sortir et profiter.
13:44 Et puis c'est une ville assez agréable.
13:45 - Franchement, je m'y attends tout le temps.
13:47 Que ce soit ici ou ailleurs, c'est partout.
13:52 Honnêtement, c'est partout.
13:54 Donc je m'y attends.
13:56 Quand mon ami m'a dit "Attention, miroir d'eau, coude."
14:00 J'ai dit "Bah pas surprise."
14:02 - Le maire de Bordeaux sur la police armée
14:06 dit qu'elle est armée, mais elle est armée sans être armée.
14:08 Donc écoutons le maire, monsieur Urmic.
14:10 - La police municipale, elle est armée.
14:14 A Bordeaux comme ailleurs.
14:16 Elle n'a pas d'armes létales.
14:18 Mais elle a des armes qui lui permettent
14:20 de neutraliser des assaillants.
14:22 Donc je ne laisserai pas dire que notre police municipale
14:25 est désarmée.
14:27 Elle l'est.
14:28 Et voilà, ce sont des armes non létales.
14:30 Mais je vous promets qu'elles sont déjà dissuasives.
14:33 Et qui permettent, et c'est quand même aussi le but,
14:35 qui permettent de neutraliser, quand c'est nécessaire,
14:37 des assaillants.
14:39 - A chaque fois que je l'entends, monsieur Urmic,
14:41 je trouve qu'il a une tête de brave homme.
14:43 - Côté.
14:44 - Il est à côté.
14:45 Je pense qu'il ne comprend pas l'enjeu.
14:47 - Dans les grandes villes comme Bordeaux, voire Paris.
14:49 - Vraiment, tu as l'impression que c'est un gentil monsieur.
14:52 Vraiment, tu as le sentiment que c'est un gentil monsieur.
14:54 Mais je ne suis pas sûr qu'il prenne la...
14:56 - Si vous allez faire un terroriste, un taser,
14:57 ça ne suffit pas.
14:58 Il faut d'abord être à une distance très courte.
15:00 Il faut des armes létales.
15:01 Ce qui était le cas de la police municipale de Nice,
15:03 qui a interrompu le parcours criminel à Notre-Dame.
15:05 Vous vous en souvenez ?
15:06 - C'est tellement évident que la police doit être armée.
15:08 - Je ne peux jamais dire ça.
15:10 - Il faut dire ça.
15:11 Alors écoutez, par exemple, il y a M. Marc Etcheverry,
15:13 qui a fait une séquence du conseil municipal,
15:15 qui explique document qu'il ne faut surtout pas
15:17 que la police soit armée.
15:19 - Avec votre histoire de référendum local sur l'armement létal,
15:23 vous faites du populisme,
15:25 vous êtes dans la continuité de ce que vous faites depuis de longs mois.
15:28 Je vais vous répondre concrètement sur la position
15:30 qui est partagée par l'ensemble de notre majorité.
15:33 L'armement létal de notre police municipale
15:35 serait une erreur stratégique
15:37 et une fuite en avant pour deux raisons majeures.
15:39 Tout d'abord, elle viendrait consacrer le désengagement de l'Etat,
15:43 de la police nationale,
15:45 sans remédier aux problèmes des Bordelais.
15:47 En clair, moins de policiers nationaux dans nos rues,
15:49 alors que nous nous battons à M. Le Maire pour en avoir plus.
15:52 De plus, cela positionnerait toujours plus nos policiers municipaux
15:55 en policiers nationaux de substitution,
15:57 ce que nous ne voulons pas.
15:59 Leur mission est précieuse, leur mission est définie par la loi,
16:02 vous parliez de constitution tout à l'heure, pourquoi pas,
16:04 assurer la tranquillité publique.
16:06 Deuxièmement, logistiquement,
16:08 ce serait une erreur flagrante,
16:10 c'est une police de proximité,
16:12 une police du quotidien qui n'a pas besoin d'armement létal.
16:14 Ça ne veut pas dire qu'elle n'a pas d'armement, elle a un armement.
16:16 Qu'est-ce que vous voulez faire avec des discours pareils ?
16:18 Et ça, vous savez de quand ça date ?
16:20 Ça date d'hier, avant les faits.
16:22 Avant les faits.
16:24 Je crois qu'il a ajouté d'ailleurs, vous faites du populisme,
16:26 c'est du CNews, il me semble.
16:28 Mais enfin, tu fais du populisme parce que tu demandes
16:30 que la police soit armée dans ce pays ?
16:32 Ce qui est intéressant, c'est que le discours n'a pas changé
16:34 ça veut donc dire que même devant l'horreur,
16:36 en l'occurrence Pierre Hurmique,
16:38 puisque c'était lui qui parlait tout à l'heure,
16:40 même devant l'horreur, il se dit qu'il ne faut rien changer.
16:42 Mais ces gens-là, dans deux ans,
16:44 à Bordeaux,
16:46 parce que c'est vrai que ces élections municipales
16:48 la dernière fois étaient particulières,
16:50 on verra ce que diront les gens.
16:52 On verra ce que diront les gens.
16:54 Lyon est devenu en quelques mois,
16:56 c'est une catastrophe, on est d'accord.
16:58 Alors Lyon,
17:00 ça sera difficile de se maintenir.
17:02 Bordeaux, ça sera difficile de se maintenir.
17:04 Nantes, la manière dont est découpée la ville,
17:06 elle est imprenable.
17:08 Je vous le dis, Mme Roland,
17:10 elle a plus de chances d'être élue que pas d'être élue.
17:12 Parce qu'il a fait le travail, Jean-Marc Ayrault,
17:14 il a découpé ça dans tous les sens.
17:16 Pour reprendre Nantes, ça va être coton.
17:18 Ils savent y faire, quand ils ont vos manettes.
17:22 - Même à Paris, le découpage est assez...
17:24 - Il faut raconter les fonctionnaires municipaux.
17:26 - Oui, bien sûr.
17:28 A Nantes, ça va être très compliqué.
17:30 Je plains les Nantesais.
17:32 Aucune vocation, évidemment,
17:34 d'aller me présenter nulle part.
17:36 Je tiens à le préciser à Mme Le Maire.
17:38 - A la boule.
17:40 - Les journalistes de Nantes...
17:42 Bref, je suis très bien là où je suis.
17:44 Écoutez Robert Ménard sur la police municipale.
17:46 Parce que, évidemment,
17:48 c'est tellement le bon sens.
17:50 Écoutons Robert Ménard.
17:52 - Si vous demandez aux Français
17:54 s'ils ont envie que leur police municipale
17:56 soit armée pour les protéger,
17:58 j'attends de voir, en dehors de la secte écologique,
18:00 qui va dire non.
18:02 C'est du délire.
18:04 Ils nous ont habitués à ça
18:06 dans toutes les villes qu'ils dirigent.
18:08 Mais là, c'est le lendemain.
18:10 Je ne dis pas que ça aurait réglé les problèmes.
18:12 Je ne suis pas fou.
18:14 Mais je dis que ça ras sur les gens
18:16 et ça fait que cette police de proximité,
18:18 c'est la police municipale,
18:20 c'est elle que les gens croient,
18:22 c'est elle qu'on voit dans la rue le plus souvent.
18:24 C'est là où elle a besoin d'être armée
18:26 et c'est là où on a besoin d'être défendu.
18:28 - C'est toujours pareil, interrogeons les gens.
18:30 Demandons aux gens ce qu'ils en pensent.
18:32 - Mais là, le logiciel d'extrême gauche,
18:34 il est très clair.
18:36 Avant, on avait affaire à ce qu'on peut appeler
18:38 une gauche angélique.
18:40 Maintenant, c'est une gauche déconnectée
18:42 et qui en réalité devient dangereuse pour la population,
18:44 notamment l'extrême gauche, j'entends.
18:46 Jean-Luc Mélenchon, qu'est-ce qu'il dit
18:48 quand il dit qu'il veut désarmer la police ?
18:50 Il dit que si la police n'a pas d'arme létale sur elle,
18:52 alors les délinquants face à elle seront moins violents.
18:54 Alors nous, ça nous semble aberrant,
18:56 mais ce logiciel-là, il a infusé
18:58 dans toute l'extrême gauche.
19:00 - Est-ce que vous ne croyez pas quand même
19:02 que ça fait perdre un peu
19:04 de points et d'auras,
19:06 cette extrême gauche ?
19:08 - Il a quand même payé 21 % au premier tour
19:10 de l'élection présidentielle.
19:12 - On est trois ans après, je vous rappelle.
19:14 - Il le dit depuis longtemps.
19:16 - Visiblement, on était ce matin
19:18 avec le vice-président d'OpinionWay
19:20 qui disait que le premier sujet
19:22 pour les jeunes, les 15-25 ans,
19:24 c'est la sécurité.
19:26 Premier sujet, c'est la sécurité.
19:28 - En fait, les quartiers, les banlieues
19:30 que vise Mélenchon, elles n'ont pas envie
19:32 de la police municipale armée.
19:34 - Mais à la présidentielle, tu ne peux pas avoir
19:36 des quartiers...
19:38 - On va parler de romance urisère,
19:40 et c'est pour ça que vous êtes là,
19:42 notamment, cher Johan, nous parlerons
19:44 du conseil constitutionnel
19:46 qui a retoqué.
19:48 - A chaque fois qu'on interroge les Français,
19:50 c'est pas bon. On ne peut jamais les interroger.
19:52 Le dernier référendum, c'est quand ?
19:54 C'est 2005. - C'est sur la constitution européenne.
19:56 - L'important, c'est de ne jamais interroger
19:58 les Français. - Donc on n'a pas tenu compte.
20:00 - Oui.
20:02 - Ça fera 20 ans qu'il y a pas eu de référendum.
20:04 - Ça fera 20 ans. Et surtout,
20:06 ne les interrogeons pas. C'est le plus important.
20:08 - Le mieux, ce serait de dissoudre le peuple.
20:10 - Exactement. D'ailleurs, on parlera
20:12 de la dissolution peut-être avec une motion de censure,
20:14 oui ou non ? - Non, ça, c'est une idée un peu
20:16 abandonnée pour l'instant. - Vous croyez ? - Oui.
20:18 - Est-ce qu'il y a des députés LR qui négocient,
20:20 genre "donne-moi ma circonscription,
20:22 vous ne me mettrez pas en face
20:24 et finalement, je ne voterai pas la motion
20:26 de censure avec..." - Ça ne sera pas
20:28 pour tout de suite. - Vous croyez ? - Non, certain.
20:30 - Vous avez une drôle d'opinion.
20:32 - Ils ne veulent pas mourir dans la dignité.
20:34 - Les LR vont voir
20:36 Renaissance et ils disent "bon, si vous ne vous mettez pas
20:38 au prochain coup quelqu'un en face de moi,
20:40 je ne vote pas..." - Un mot ?
20:42 - Oui, il y en a quelques-uns. - C'est pas très glorieux.
20:44 - Ah non, c'est pas très glorieux, M. LR.
20:46 - Ça va être bonne source. - C'est possible.
20:48 - La pause, à tout de suite.
20:50 - La bataille culturelle va être
20:54 sévère les trois prochaines années,
20:56 sans doute, et chacun
20:58 va entrer dans ce débat, et notamment
21:00 les artistes, ça va être intéressant de les écouter.
21:02 Et on dit parfois que les hommes politiques sont
21:04 déconnectés, mais vous allez écouter
21:06 M. Michalik, qui a beaucoup, Alexis Michalik,
21:08 qui a beaucoup de talent, comme chacun sait,
21:10 qui a fait beaucoup de pièces de théâtre, Edmond, etc.
21:12 Il était sur France Inter, donc
21:14 il sait où il parle,
21:16 et d'où il parle, et écoutez ce qu'il a dit,
21:18 parce que c'est assez intéressant, et très révélateur
21:20 pour quelqu'un qui est finalement, sans doute, déconnecté
21:22 des problèmes des uns et des autres des Français,
21:24 mais qui a quand même une idée.
21:26 - Un regard
21:28 terriblement attristé, évidemment,
21:30 en allant voir la pièce, vous comprendrez
21:32 que c'est une vision assez humaniste et inclusive
21:34 de la société, et de cette société
21:36 qu'on construit. C'est terrible
21:38 pour moi de voir
21:40 cette Europe
21:42 se droitiser, en fait,
21:44 se radicaliser, devenir de plus en plus réactionnaire,
21:46 refuser de plus en plus
21:48 l'accueil de ces réfugiés
21:50 dont on a besoin, en fait, pour l'économie
21:52 européenne, absolument, sinon on n'aura pas
21:54 de quoi payer les retraites dans 20 ans.
21:56 Et puis, ça
21:58 manque terriblement d'humanité, et puis surtout,
22:00 on voit
22:02 tous ces pays qui passent à l'extrême droite,
22:04 et on en parlait tout à l'heure, ça nous pend au nez
22:06 en France, avec Jordan Bardella qui monte
22:08 de plus en plus dans les sondages, enfin moi,
22:10 c'est des choses qui me bouffent de jour en jour
22:12 de me dire "ah d'accord, la société en fait
22:14 devient de... recule,
22:16 tout simplement".
22:18 - Ce qui est extraordinaire, c'est que...
22:20 - C'est une caricature, on pourrait...
22:22 On a envie de lui dire "mais où vous habitez ? Est-ce que vous êtes confrontés
22:24 vous-même ?" - Mais ce qui est extraordinaire,
22:26 c'est qu'à aucun moment, il ne se demande simplement
22:28 pourquoi
22:30 ça se passe. Il ne se demande pas,
22:32 il pense simplement que tous les autres sont des sales
22:34 ploucs, idiots... - C'est les mêmes qui vont
22:36 voir son théâtre, hein. - Oui,
22:38 bien sûr. - En plus, c'est les mêmes gens qui sont
22:40 sur ses sièges. - En plus, c'est un artiste
22:42 populaire, donc... - Bien sûr, mais il les prend,
22:44 il les prend pour ça. Il les méprise.
22:46 - Oui, c'est ça. - Fondamentalement. - Il y a un mépris
22:48 de classe derrière tout ça, qui est terrible.
22:50 - Exactement, bien sûr. - Et j'aimerais
22:52 savoir s'il a des enfants, dans quelle école
22:54 ils sont et dans quel... Voilà. Parce que
22:56 si vous voulez, c'est facile quand on a des frontières
22:58 culturelles invisibles, si vous voulez,
23:00 d'être sans-frontiériste. - Mais c'est cette
23:02 gauche qui est quand même maintenant en train de devenir
23:04 minoritaire, voire ultra-minoritaire,
23:06 mais qui pense qu'elle seule,
23:08 face à tout le monde, a raison.
23:10 - Quand du bien. - Parce que si vous prenez l'ensemble...
23:12 - Quand du bien. - L'ensemble des sondages...
23:14 - Ça me bouffe. - Oui, oui.
23:16 - Tu te doutes bien ? "Ça me bouffe", tu sais.
23:18 - Oui, mais l'ensemble des sondages... - T'as envie de lui dire "Si ça te bouffe,
23:20 ben écoute..." - ... sont très clairs. - Engage-toi.
23:22 - Entre 7 et 8 Français sur 10
23:24 disent qu'ils veulent moins d'immigration
23:26 en France. Tous les sondages
23:28 sont unanimes, et vous avez ce monsieur
23:30 un peu déconnecté, oui,
23:32 manifestement, si ce n'est très déconnecté,
23:34 il voudrait imposer sa propre vision à une très,
23:36 très grande majorité des Français. C'est quand même aberrant.
23:38 - Oui, mais quand du bien. - Un petit bémol.
23:40 - On va avoir besoin des réfugiés...
23:42 - Pour payer les retraites. - Pour payer les retraites.
23:44 - Je peux faire un petit bémol,
23:46 je crois pas, je pense de mémoire,
23:48 d'ailleurs, qu'il habite dans le 19e,
23:50 donc... - Pas bien. - Oui,
23:52 je suis désolé. Il n'est pas déconnecté.
23:54 Pas du tout. - C'est pire.
23:56 - Ce n'est pas un imbécile, loin de là.
23:58 - Ah, loin, mais je veux dire, franchement, c'est pas ça.
24:00 - Je crois que... - C'est pas ça. - Je crois tout simplement...
24:02 - Mais c'est plus facile de dire ça
24:04 sur France Inter. - Voilà.
24:06 - C'est tellement plus facile. - J'y viens, j'y viens.
24:08 C'est-à-dire qu'en fait, il pense
24:10 que, de même que quand on rentre
24:12 dans une église, on passe devant l'autre,
24:14 on fait une généflexion, il faut qu'il fasse la généflexion à France Inter.
24:16 Voilà, exactement la même chose. - Je crois qu'il est sincère.
24:18 - Donc c'est pire que ça. - Je crois qu'il est très sincère.
24:20 - Moi, je ne crois pas qu'il soit sincère.
24:22 - Ah, si, si, parce qu'il... - Ça bouffe, c'est sincère,
24:24 ça l'empêche de dormir. - Je ne crois pas.
24:26 - C'est un peu le sketch des inconnus sur le chanteur engagé.
24:28 Parfois, je rentre chez moi
24:30 à 3h du matin, je n'arrive pas à dormir
24:32 jusqu'à au moins 4h parce que je pense à l'injustice.
24:34 C'était pour se moquer de ça, en fait, il y a 20 ans.
24:36 Mais moi, je voudrais juste utiliser une expression
24:38 qu'on utilise toujours dans d'autres cas,
24:40 mais là, je vais l'utiliser, il faut séparer l'oeuvre de l'artiste.
24:42 En fait, le type est un génie, quoi. Par ailleurs,
24:44 la mise en scène, il a réinventé la mise en scène au théâtre.
24:46 Moi, j'ai vu toutes ses pièces, sauf la dernière.
24:48 - Edmond, c'est formidable. - Edmond, mais même la suite,
24:50 Intramuros,
24:52 il a repris le
24:54 producteur de Mel Brooks au théâtre.
24:56 Ça a duré plusieurs mois.
24:58 - Mais ne vous trompez pas, s'il disait
25:00 "je vote Jordan Bardella",
25:02 il pourrait plus être dans ce milieu-là.
25:04 - Honnêtement, je pense qu'il fait partie des rares qui sont suffisamment talentueux
25:06 pour pouvoir imaginer... - Je ne suis pas sûr, non.
25:08 - Je suis d'accord avec vous, mais...
25:10 - Non, non. - Je le crois absolument.
25:12 - Moi, je pense... - Ça serait très compliqué.
25:14 Les acteurs ne viendraient plus travailler avec lui.
25:16 - Alors, il travaillait avec des acteurs pas connus, d'ailleurs.
25:18 C'est sa particularité. - Non, mais il n'aurait pas...
25:20 Il n'aurait pas France Inter pour ses spectacles.
25:22 Ce serait impossible.
25:24 - C'est ça, le problème.
25:26 - C'est plus facile.
25:28 Alors, il est peut-être sincère,
25:30 aussi. - Mais en fait, le fond de la chose,
25:32 parce que vraiment, il est très très très bon
25:34 et il est le seul à faire ce qu'il fait aujourd'hui.
25:36 Le fond de la chose, c'est qu'il faut qu'on arrête de demander leur avis
25:38 à des artistes. - Oui, mais il faut
25:40 qu'ils arrêtent de le donner, alors. - Oui, mais je suis d'accord, Pascal.
25:42 C'est donnant-donnant, mais je vais citer
25:44 une autre... - Je veux dire, il faut qu'ils arrêtent
25:46 surtout de le donner comme ça, genre "ça me bouffe"
25:48 et tout. Il faut qu'ils arrêtent de le donner comme ça.
25:50 - Ils sont grotesques, mais je vais citer une autre
25:52 artiste. - C'est un peu agaçant.
25:54 - Le sous-entendu derrière, en plus, c'est que vous, vous n'avez pas
25:56 de cœur. - Voilà. - Vous n'avez pas de cœur.
25:58 Si, nous avons un cœur, pardon. - Oui.
26:00 J'ai un cœur comme vous qui...
26:02 Alors, c'est un... J'ai 10 carats.
26:04 C'est un 50 ans, pile.
26:06 J'ai un cœur comme vous
26:08 qui bat sa mesure, etc. Je trouve toujours
26:10 un peu... Bon, on en est là.
26:12 - Vous croyez pas qu'il y a 80%
26:14 peut-être des artistes qui pensent comme lui ?
26:16 - Ils pensent pas comme ça, ils disent
26:18 comme ça. - Ils ? - Ils disent
26:20 qu'ils pensent comme ça. Je fais un petit bémol.
26:22 - Oui, un gros bémol.
26:24 - J'ajoute aussi les médias.
26:26 - Oui, mais pareil, dans les médias, ils disent
26:28 qu'ils pensent comme ça. - J'ajoute la magistrature.
26:30 - Dans les médias... - Allez, avalons.
26:32 - On est cernés. - Voilà. - Avalons.
26:34 D'abord, je donne l'info quand même
26:36 parce que c'est important. Je vous ai parlé de Roman
26:38 sur Isère tout à l'heure, et je dois
26:40 vous dire que l'homme soupçonné d'avoir porté
26:42 un coup de couteau mortel à un jeune homme de 15 ans à Roman
26:44 sur Isère a été placé en garde à vue aujourd'hui
26:46 après s'être rendu à annoncer
26:48 le procureur de la République de Valence.
26:50 Le maire d'Avalon, voilà une affaire également qui
26:52 nous a surpris, mise en examen.
26:54 Elle est incarcérée. La maire de la petite ville
26:56 d'Avalon a été mise en examen. Dans le cadre
26:58 de cette enquête, elle avait été placée en détention provisoire.
27:00 70 kilos de cannabis,
27:02 quand même. - Quelle nuit, hein ?
27:04 Elle conteste fortement.
27:06 - Près d'un kilo de cocaïne,
27:08 principalement à son domicile.
27:10 Écoutons Thibault Marcheteau.
27:12 - C'est à l'au-dessus de son plein gré.
27:14 - Non, faut pas dire ça, José. - Écoute pas,
27:16 c'est à son domicile. - C'est aux alentours de 20h45
27:18 hier et après 72 heures
27:20 de garde à vue que l'on a appris la décision du
27:22 juge des libertés et de la détention, qui était
27:24 de placer Jamila Apsaoui, la maire
27:26 d'Avalon, en détention provisoire et de
27:28 la mettre en examen.
27:30 La mairesse a donc passé hier soir sa première nuit
27:32 derrière les barreaux avec quatre autres
27:34 personnes, dont ses deux frères, aussi
27:36 inculpées dans cette affaire. Cette décision,
27:38 elle fait suite à la perquisition du
27:40 7 avril dernier et notamment
27:42 la perquisition de la mairie,
27:44 mais également du domicile de la maire d'Avalon
27:46 et la saisie notamment de 70 kilos
27:48 de cannabis, mais également un petit
27:50 peu moins d'un kilo de cocaïne, des lingots
27:52 d'or, mais également une importante somme d'argent
27:54 en liquide. Son avocat s'est exprimé
27:56 directement après cette décision
27:58 à la presse locale et a affirmé
28:00 vouloir donner de nouveaux éléments pour
28:02 espérer une libération rapide de
28:04 sa cliente. La présidente de la région
28:06 Bourgogne-Franche-Comté a également
28:08 suspendu quelques minutes plus tard après cette décision
28:10 la délégation de Jamila Absaoui
28:12 au conseil régional.
28:14 - Il est urgent de... prudent de l'attendre.
28:16 - Il faut qu'il y ait eu des armes aussi.
28:18 - La suite de l'enquête.
28:20 - Moi je vais le dire, avec les flaires, on l'a édouanée
28:22 en disant qu'elle ne
28:24 savait pas ce qu'ils avaient entreposé dans sa maison.
28:26 Mais on n'en sait rien,
28:28 franchement, la détention provisoire,
28:30 moi, m'a quand même un peu surpris.
28:32 C'est une première en France, j'ai pas souvenir
28:34 qu'un maire, trafic de drogue,
28:36 détention de drogue,
28:38 d'un maire d'un petit village en plus,
28:40 mais attendons...
28:42 - Là vous avez raison, c'est vrai que
28:44 par définition il faut toujours attendre,
28:46 vous avez toujours raison.
28:48 - Tous les spécialistes disent que ce qui sépare la France
28:50 d'un narco-État aujourd'hui, c'est la corruption,
28:52 la corruption des élites notamment.
28:54 Et je voudrais juste dire, même si en effet il faut être très prudent
28:56 et on ne sait rien, que là on parle
28:58 d'une maire d'un petit village
29:00 et qu'il y a en même temps une perquisition
29:02 en ce moment, enfin qui vient d'avoir une perquisition
29:04 à Marseille, à l'OFAST.
29:06 Donc ça voudrait dire, si c'était
29:08 confirmé, ça voudrait dire que là c'est aussi
29:10 des policiers. - Et il commence à y avoir des
29:12 dockers, il commence à y avoir des... - Ah mais ça me prend nul ça.
29:14 - Jamy Latt, Saoui, 46 ans,
29:16 ancien membre du PSL, également conseiller régional
29:18 délégué en charge de la ruralité pour la
29:20 Bourgogne-Franche-Comté, membre de la majorité
29:22 soutenant la présidente socialiste
29:24 Marie-Guite Dufay, souvent présentée
29:26 comme un symbole de l'intégration.
29:28 Saoui est né dans le quartier populaire et cosmopolite
29:30 de la Morlande, une zone
29:32 de bar de HLM qui contraste avec le reste
29:34 d'Avalon, un gros bourg de 6000 habitants
29:36 très typique de la Bourgogne touristique.
29:38 Affaire à suivre
29:40 là encore. Emmanuel Macron,
29:42 alors Emmanuel Macron,
29:44 sur les impôts, il est droit dans ses bottes
29:46 et ce qu'il dit,
29:48 alors pas d'augmentation d'impôts, mais il parle
29:50 également de la maladie française, donc
29:52 c'est assez intéressant.
29:54 - La ligne elle est simple, elle a été réaffirmée.
29:56 Un, on garde le cap.
29:58 Plein emploi,
30:00 réindustrialisation, réarmement de nos services
30:02 publics. Deux,
30:04 on ferme tout de suite l'hypothèse de dire qu'on va
30:06 régler ce choc conjoncturel par plus d'impôts.
30:08 Maladie française, ça enlèverait
30:10 de la confiance. Garde la confiance
30:12 des ménages, des entreprises, de nos partenaires.
30:14 Trois, on est
30:16 responsable, ce choc conjoncturel,
30:18 on doit y répondre de manière
30:20 appropriée et tout de suite. Ca a été les
30:22 premières économies sur le financement de l'Etat.
30:24 C'est la deuxième partie, après le même taux
30:26 d'effort d'économie, pour tenir un déficit
30:28 de 5,1 cette année.
30:30 - Ce qui est difficile, c'est les chiffres.
30:32 Il avait promis 100 000
30:34 je crois fonctionnaires en moins,
30:36 il y en a 100 000 de plus sept ans
30:38 plus tard. Donc c'est ça qui est difficile,
30:40 c'est les chiffres.
30:42 - Ce qui est le plus
30:44 surpris, mais un peu agacé
30:46 même dans le discours du chef de l'Etat, c'est quand il
30:48 dit "en France on n'a pas de problème de dépense,
30:50 on a un problème de recette".
30:52 S'il n'y a pas de problème de dépense en France,
30:54 où y en a-t-il sincèrement ?
30:56 - Je vais dire ça à mon banquier.
30:58 Mon problème, monsieur le banquier, c'est pas ce que je dépense.
31:00 Je vous assure, c'est pas ça.
31:02 C'est que j'ai pas assez de recette.
31:04 - Il a dit ça.
31:06 - Comment je peux faire ?
31:08 - Il a dit ça.
31:10 - C'est très bon.
31:12 - Si il m'appelle un matin, je lui dis ça à mon banquier.
31:14 - On est dans un pays où en fait il est pratiquement impossible
31:16 aujourd'hui, à tous les cas, s'il voulait être élu, s'il ne voulait pas être détesté,
31:18 de dire aux Français
31:20 "Eh bien oui, nous faisons trop d'argent
31:22 pour la dépense sociale notamment,
31:24 donc il va falloir renier..."
31:26 - Vous faites quoi ? Sérieusement, vous faites quoi ?
31:28 Parce que les retraites,
31:30 vous allez pas y toucher.
31:32 - Non, et puis en plus les retraites, si vous voulez, y a quand même une partie...
31:34 - Donc vous faites quoi ? Vous commencez à dire que...
31:36 Les deux problèmes majeurs des Français,
31:38 c'est la sécurité et la santé.
31:40 Le problème de la santé, il est énorme en France.
31:42 C'est-à-dire que vous, vous vous en rendez pas compte, moi non plus.
31:44 Mais vous voulez un oeuf Talmaud ?
31:46 Y en a plein.
31:48 Vous voulez un test pour ceci ?
31:50 Vous habitez à Angoulême ?
31:52 Ou n'importe où ? Vous ne pouvez pas.
31:54 Il faut deux mois. Vous voulez un scanner ? Y en a pas.
31:56 Donc c'est toujours pareil.
31:58 Quand vous êtes dans un milieu favorisé, comme nous le sommes,
32:00 vous avez des amis, vous vous appelez,
32:02 vous connaissez tel professeur, ceci, et cela,
32:04 est-ce que je peux avoir un bon...
32:06 Mais autrement, les gens qui sont en province.
32:08 - Je vais vous dire, le problème qui me semble qu'il faut résoudre,
32:10 c'est que vous avez des Français
32:12 qui travaillent tout le temps
32:14 et qui payent pour d'autres, qui ne travaillent jamais.
32:16 Il me semble.
32:18 Oui, vous avez des gens qui sont enquistés
32:20 dans une sorte d'assistanat, je suis désolé d'emprunter ce mot-ci.
32:22 Et donc, je pense qu'il faut absolument durcir certaines conditions.
32:28 Pourquoi il y a la question de l'immigration ?
32:30 - On peut poser à notre tour une question ?
32:32 C'est-à-dire, on ne va pas parler de l'Allemagne,
32:34 je vais prendre le Portugal.
32:36 Il n'y a pas de santé au Portugal ?
32:38 Il n'y a pas de sécurité au Portugal ?
32:40 - Et en Allemagne ?
32:42 - Non mais justement, je ne voulais pas prendre le cas de l'Allemagne.
32:44 C'est-à-dire que dans tous les pays d'Europe,
32:46 - Pourquoi on dépense autant ?
32:48 - Pourquoi on dépense autant pour un si petit résultat ?
32:50 Et il gagnerait tellement à reconnaître,
32:52 tellement à reconnaître,
32:54 qu'ils se sont trompés.
32:56 Vous savez, juste une seconde,
32:58 moi je repense maintenant à chaque fois
33:00 à cette vidéo du champion qui a raté son plongeon
33:04 et la manière dont il a retourné.
33:06 C'est-à-dire que, et je me suis dit,
33:08 tiens, ça me fait rêver,
33:10 si un jour les politiques
33:12 disaient exactement comme...
33:14 - Il y a un mot quand même qui est fort,
33:16 c'est le mot "conjoncturel".
33:18 1000 milliards de dettes en plus en 7 ans.
33:20 Le président dit "c'est conjoncturel".
33:22 - C'est conjoncturel depuis 1974.
33:24 - C'est peut-être structurel.
33:26 C'est pour ça que les mots,
33:28 j'adore chaque mot.
33:30 Parce qu'en fait, les mots permettent
33:32 de ne pas faire le bon diagnostic.
33:34 Le président de la République nous dit ce soir
33:36 "Les gars, c'est un problème conjoncturel,
33:38 c'est pas très grave, on va...
33:40 on va prendre 1000 milliards de plus en 7 ans".
33:42 Donc c'est pas conjoncturel vraiment,
33:44 c'est plus structurel.
33:46 - Il y a une partie qui est conjoncturelle.
33:48 On ne peut pas lui enlever ça.
33:50 La crise sanitaire, tout le monde disait
33:52 "il faut aider les commerçants".
33:54 Alors après, on aurait pu ne pas tout fermer,
33:56 c'est une autre question.
33:58 - C'est une manière de minimiser une crise
34:00 quand tu prends 1000 milliards de plus.
34:02 - On est drogués à la dépense publique.
34:04 - Je suis d'accord avec vous.
34:06 - C'est une addiction, on n'arrête pas à reculer
34:08 parce que dès que tu as accordé une subvention,
34:10 il reste 14 minutes, on ne peut pas l'enlever.
34:12 - On avance, on avance.
34:14 Le test salivaire, c'est encore autre chose.
34:16 - C'est quoi ça ?
34:18 - C'est une immense connerie.
34:20 - C'est une atteinte à la liberté.
34:22 - Je fais juste une petite parenthèse
34:24 parce que le président Macron a également parlé
34:26 sur l'armement et les comédies de guerre.
34:28 Il n'y a rien de nouveau sur ce qu'il a dit
34:30 et sur la France doit continuer
34:32 à livrer à l'Ukraine.
34:34 C'est pourquoi je passe un peu vite.
34:36 - Le test salivaire, je pense que les gens
34:38 ne sont pas au courant.
34:40 C'est quoi le test salivaire ?
34:42 C'est-à-dire que pour savoir
34:44 des tests salivaires pour détecter
34:46 les fumeurs de cannabis,
34:48 le gouvernement pourrait autoriser
34:50 les forces de l'ordre à pratiquer
34:52 des tests salivaires dans la rue
34:54 pour détecter les fumeurs de cannabis.
34:56 - Pour le coup, ça sera retoqué
34:58 par le Conseil constitutionnel.
35:00 C'est une atteinte criante à la liberté
35:02 d'aller et venir.
35:04 - Mais vous êtes un homme.
35:06 Si vous donnez le pouvoir,
35:08 vous êtes interpellé dans la rue
35:10 alors qu'il n'a même pas le droit
35:12 de vous demander vos papiers.
35:14 - Je vous rappelle qu'on n'arrête pas
35:16 de contrôler l'âge des migrants.
35:18 On n'arrive pas à faire les tests osseux
35:20 pour l'âge des migrants.
35:22 - Pourquoi cette proposition ?
35:24 - Il doit y avoir un petit homme gris
35:26 qui a eu cette idée.
35:28 Il a évoqué, Gabriel Attal,
35:30 en petite communauté, ses informations
35:32 lors d'un dîner mardi soir
35:34 avec quelques parlementaires à Matignon.
35:36 Les policiers pratiquent ces tests
35:38 lors de contrôles routiers
35:40 pour détecter la drogue au volant.
35:42 Mais pas sur n'importe quelle façon
35:44 dans la rue. C'est pourtant l'idée
35:46 sur laquelle le gouvernement avance.
35:48 Plusieurs sources évoquent des annonces
35:50 en préparation pour la semaine prochaine.
35:52 - C'est impossible.
35:54 - C'est confirmé, me dit Benjamin Nau.
35:56 - C'est pas souhaitable.
35:58 - Je suis d'accord avec Georges.
36:00 - On va voir n'importe quel agent.
36:02 - On verra si vous n'avez pas des mauvaises idées.
36:04 - Ouvrez la bouche.
36:06 - Je vais écouter vos conversations
36:08 pour voir si vous n'avez pas de mauvaises idées.
36:10 - Vous ne voulez pas me montrer vos SMS ?
36:12 - Je suis désolé.
36:14 - Vous voulez lutter contre la drogue ?
36:16 Vous êtes marrant.
36:18 Si on considère que la drogue est vraiment...
36:20 - Et qu'il faut attaquer les consommateurs.
36:22 - Et qu'il faut attaquer les consommateurs.
36:24 Ca peut se rendre.
36:26 - Mais le contrôle a priori,
36:28 c'est quand même le contrôle a priori.
36:30 - Je serais d'accord pour dire que c'est une idée débile
36:32 si pendant deux ans,
36:34 tout le monde n'avait pas obtempéré
36:36 avec des pass sanitaires,
36:38 des masques,
36:40 à pouvoir se faire arrêter à tout moment
36:42 pour demander ce que vous faites,
36:44 si vous avez bien rempli l'attestation,
36:46 si vous promenez le chien, si tout va bien.
36:48 - Le Conseil constitutionnel n'a rien dit.
36:50 - Non au référendum sur l'immigration
36:52 demandé par les Républicains.
36:54 Le Conseil constitutionnel a tranché.
36:56 - C'est vrai que... - Décision politique.
36:58 - C'est pas une surprise. - Pour le coup, on n'est pas surpris.
37:00 C'est un nouveau revers à la droite
37:02 en invalidant la référendum d'initiative partagée.
37:04 C'est une usine à gaz,
37:06 elle paie, ça ne marchera jamais.
37:08 C'est un truc qui est fait pour effectivement
37:10 ne jamais interroger le peuple.
37:12 - Il n'y en a jamais eu. - Nicolas Sarkozy l'a créé
37:14 parce que, bon, après 2005,
37:16 c'était pour se rattraper.
37:18 - Il y a quelqu'un qui...
37:20 Il y a un homme qui a sans doute de l'humour
37:22 que je ne citerai pas qui dit "Vive le Salvador".
37:24 - Vous me faites allusion.
37:26 - C'est là où vous allez passer vos vacances.
37:28 - Je le salue néanmoins.
37:30 Voyons le sujet de Sarah Fenzary
37:32 sur l'immigration.
37:34 Et, Yoann, vous nous dites tout.
37:36 - Le projet de référendum
37:40 sur l'immigration demandé par les Républicains,
37:42 c'est non.
37:44 Après un premier rejet en décembre du projet
37:46 de loi immigration, le parti d'Éric Ciotti
37:48 fait face à un nouvel échec.
37:50 Les sages ont jugé la manœuvre non conforme
37:52 à la Constitution.
37:54 Pourtant, les Français ne sont pas contre.
37:56 Au contraire, d'après un nouveau sondage
37:58 CSA pour CNews Europe 1 et le journal
38:00 du dimanche, 69% d'entre eux
38:02 sont en faveur d'un référendum
38:04 sur la politique migratoire.
38:06 La gauche y est favorable à 56%,
38:08 le centre à 53%
38:10 et la droite à 87%.
38:12 Des Républicains au Rassemblement national,
38:14 la droite forme un bloc uni.
38:16 Mais à l'inverse, à gauche, la directrice
38:18 de Pôle à l'institution CSA
38:20 révèle des zones de fracture.
38:22 "Les catégories populaires,
38:24 elles sont aujourd'hui 74%
38:26 à souhaiter la tenue de ce référendum
38:28 versus 62%
38:30 pour les catégories dites supérieures,
38:32 c'est-à-dire les cadres ou les professions libérales.
38:34 Et il y a fort à parayer
38:36 que dans la gauche radicale
38:38 et notamment au Parti communiste,
38:40 il y a certainement une forte proportion de gens
38:42 qui sont issus
38:44 des catégories populaires.
38:46 Et c'est ça qui explique
38:48 que dans la gauche radicale,
38:50 aujourd'hui, il y a une forte demande
38:52 de ce référendum sur la politique migratoire."
38:54 Quoi qu'il en soit,
38:56 et sur le plan strictement politique,
38:58 ce nouveau refus aura de quoi nourrir
39:00 le récit du président des Républicains
39:02 qui, à l'unisson du Rassemblement national,
39:04 demande une révision constitutionnelle
39:06 pour permettre un référendum sur l'immigration.
39:08 "Vous vous rendez compte
39:10 qu'on ne peut même pas interroger
39:12 les Français parce qu'il y a
39:14 9 personnes
39:16 qui décident, au nom de
39:18 9 sages, qui sont évidemment
39:20 9 personnes politiques,
39:22 qui décident qu'on ne peut pas
39:24 les interroger parce que...
39:26 Et je répète, les sages ont estimé que les mesures proposées
39:28 par la droite portent une atteinte disproportionnée
39:30 au droit à la protection sociale
39:32 des étrangers en situation régulière.
39:34 C'est 9 personnes en France
39:36 qui bloquent ce pays."
39:38 "Mais après, là vous avez montré un sondage,
39:40 les Français sont favorables à un référendum,
39:42 mais il me semble qu'ils sont favorables à un référendum
39:44 sur la question suivante, faut-il plus ou moins
39:46 d'immigration en France ? Là, ça n'est pas
39:48 ce que proposaient les Républicains.
39:50 Les Républicains proposaient de soumettre à référendum
39:52 les mesures déjà retoquées par le Conseil
39:54 constitutionnel lors
39:56 de la loi immigration, c'est-à-dire
39:58 le conditionnement
40:00 du versement des aides
40:02 prestations sociales,
40:04 APL, etc., à un certain temps
40:06 passé sur le territoire, le fait...
40:08 Voilà." "Non mais vous avez raison,
40:10 mais il y a quand même quelque chose de sidérant, c'est que le Conseil
40:12 constitutionnel décrète qu'une question n'est
40:14 pas cachère, c'est-à-dire, il ne dit pas
40:16 il dit en gros la question
40:18 en elle-même." "Je ne sais pas ce qu'est cette métaphore,
40:20 une question n'est pas cachère, je ne suis pas
40:22 sûr que la métaphore soit comprise par tout le monde."
40:24 "Bon alors qu'elle n'est pas valide,
40:26 elle n'est pas pertinente, elle n'est pas légitime, on n'a pas le droit de la poser.
40:28 Si vous voulez, on n'a pas le droit."
40:30 "Vous avez parfaitement raison sur le fond."
40:32 "C'est fascinant, c'est extraordinaire quand même."
40:34 "C'est sidérant." "C'est pas la réponse qu'il leur pose,
40:36 on n'a pas le droit de poser la question."
40:38 "Il y a une solution à ça, la solution c'est de réviser
40:40 la constitution, effectivement.
40:42 Si une majorité de politique s'accorde
40:44 à dire que les Français doivent se prononcer
40:46 et évidemment ils doivent se prononcer parce que l'immigration
40:48 est devenue un sujet de préoccupation
40:50 majeure, eh bien il faut réformer
40:52 la constitution." "La phrase de
40:54 Laurent Wauquiez,
40:56 on a construit tellement de
40:58 contre-pouvoirs, il fait qu'il n'y a plus
41:00 de pouvoir. C'est-à-dire qu'en fait
41:02 on vote
41:04 pour des députés, et ces députés
41:06 ont leur demande
41:08 de fabriquer la loi. Et moi je n'entends
41:10 pas que le Conseil constitutionnel,
41:12 sauf dans sa première version, version de Roger Frey,
41:14 telle qu'il avait été imaginée par
41:16 le général de Gaulle, contrôle simplement
41:18 la légalité.
41:20 Mais on n'en est plus là aujourd'hui." "Et le politique a le pouvoir
41:22 de changer les choses. Si le politique veut le faire,
41:24 mais si le politique veut le faire,
41:26 il peut le faire."
41:28 "Vous vous rendez compte que si le président de la République
41:30 décidait un tel référendum, il le ferait."
41:32 "Bien sûr, il peut le faire."
41:34 "Le Conseil constitutionnel, qui dit
41:36 quand même que la norme supérieure
41:38 de notre République
41:40 est en train de nous expliquer qu'on n'a pas le droit
41:42 de réfléchir à l'idée que quelqu'un qui est étranger
41:44 est droit à des prestations sociales."
41:46 "Il n'a pas le droit de poser la question."
41:48 "C'est dans quelle proportion il aurait le droit ?
41:50 Vous savez,
41:52 toutes ces choses-là,
41:54 toutes ces informations, il faut le dire à M. Michalik,
41:56 toutes ces petites informations,
41:58 à l'arrivée, elles servent le Rassemblement national.
42:00 Voilà. C'est chaque jour,
42:02 tu mets une pièce dans le petit cochon.
42:04 Voilà. Dans le nourrin.
42:06 Et à l'arrivée, effectivement,
42:08 les gens diront "écoutez,
42:10 on va tenter ce qu'on n'a jamais tenté, en fait.
42:12 Puisqu'on ne peut plus agir sur le réel."
42:16 "Et Michalik pourra jouer Jean Moulin."
42:18 "Exactement."
42:20 "Ce sera content."
42:22 "Mais bien sûr."
42:24 "C'est pas tellement Michalik qu'il faut le dire à Macron,
42:26 c'est sa responsabilité en réalité."
42:28 "Oui, oui, bien sûr. Ce que je veux dire, c'est que la gauche
42:30 elle est européenne."
42:32 "Un mot sur le chiffre des émeutes."
42:34 "1 milliard d'euros de dégâts dû aux émeutes
42:36 de juin 2023."
42:38 "Le Sénat a communiqué aujourd'hui le coût des dégâts."
42:40 "1 milliard des magasins
42:42 sagagés, pillés."
42:44 "Vous savez pas ce qu'avait le gouvernement à l'époque ?
42:46 Les ministres avaient dit "on fera payer les parents."
42:48 "Vous oubliez ça."
42:50 "Est-ce qu'ils ont payé le 1 milliard en question ?"
42:52 "Bah non, bien évidemment."
42:54 "Oui, mais c'est pas la peine de faire croire
42:56 aux Français que ce sont les parents
42:58 de ces minors de moyenne d'âge 17 ans
43:00 qui ont saccagé des mairies,
43:02 des écoles, des commissariats, qui allaient payer. On le savait très bien."
43:04 "Et pas que. Moi j'ai regardé la liste
43:06 ce qui est important dans les commerces. Vous avez
43:08 en premier, enfin vous avez des opticiens.
43:10 Des opticiens.
43:12 Pourquoi aller saccager
43:14 des magasins ? Bah tout simplement parce que voilà,
43:16 c'était facile de saccager, c'est tout.
43:18 Non mais la liste en elle-même
43:20 est intéressante. Ça montre que c'est vraiment
43:22 un grand n'importe quoi."
43:24 "Et puis dans l'actualité également,
43:26 le gérant d'une boutique de chaussures
43:28 de l'enseigne GEOX à Strasbourg
43:30 a refusé de prendre une intérimaire qui était
43:32 venue vêtue d'un voile."
43:34 "Ça c'est..." "La femme a filmé le gérant
43:36 et a publié sur les réseaux sociaux la vidéo qui fait
43:38 le buzz et le gérant est victime de menaces de mort.
43:40 Voyez cette séquence
43:42 qui est là aussi, montre la France d'aujourd'hui."
43:44 "Mes affaires sont où ?
43:48 Je vais attendre que vous finissiez avec ce que je ne donne pas."
43:50 "Non, non, alors vous m'excusez parce que là j'ai un problème."
43:52 "Parce que c'est une mission qui me concerne." "Non, alors là on est sur un lieu privé
43:54 donc vous récupérez vos affaires et vous sortiez."
43:56 "Monsieur je parle calmement, je vais patienter
43:58 pour vous appeler l'agence qui m'a fait amener ici."
44:00 "Là c'est moi qui vous demande de récupérer vos affaires
44:02 et de sortir." "J'attends que vous finissiez."
44:04 "C'est un lieu privé, vous n'avez pas le droit."
44:06 "Parce que vous n'allez pas changer mes propos."
44:08 "Je ne sais pas si vous entendez ou pas mais..."
44:10 "C'est vous qui changez mes propos."
44:12 "Là elle est devant moi." "J'attends que vous finissiez."
44:14 "Ah mais vous n'allez pas attendre que je finisse."
44:16 "Bien sûr." "Si je vous demande de sortir, vous sortez."
44:18 "Bien sûr, j'attends que vous finissiez."
44:20 "J'attends que vous finissiez parce que je ne veux pas
44:22 que vous changez mes propos en disant que c'est moi qui ne veux pas rester."
44:24 "Je ne change pas les propos." "Vous me dites de partir."
44:26 "C'est différent." "Je ne change pas les propos."
44:28 "Vous me dites de partir, c'est différent."
44:30 "Vous n'avez pas la tenue adéquate, je ne peux pas vous garder
44:32 si vous ne souhaitez pas garder la tenue adéquate."
44:34 "Voilà, dites ça, mais ne dites pas que c'est moi qui ne veux pas rester."
44:36 "Vous m'avez dit que de toute façon vous ne vouliez pas
44:38 faire la mission comme ça." "Non, non, pas du tout."
44:40 "Bref, on ne va pas y croire." "Pas du tout."
44:42 "Vous me dites de partir parce que j'ai le voile."
44:44 "Alors, vous m'excusez, je suis au téléphone."
44:46 "Je parle." "Oui, parce que vous n'avez pas la tenue adéquate."
44:48 "J'ai le voile, il faut le dire."
44:50 "Il faut passer par les mots, exactement."
44:52 "Oui, mais parce qu'on est en France,
44:54 Madame, c'est dans la loi."
44:56 "Liberté, égalité, fraternité."
44:58 "En Gaza, en pays laïc."
45:00 "En pays laïc."
45:02 "Voilà, sur mon contrat, ce n'est pas écrit
45:04 que je ne dois pas mettre le voile."
45:06 "Sur le contrat, ce n'est pas écrit que je ne dois pas mettre le voile."
45:08 "Moi, j'ai une collection de poils,
45:10 donc elle ne le montre pas non plus."
45:12 "Terminez avec ce que vous ne donnez pas, s'il vous plaît."
45:14 "Bon, bref, donc, je suis désolé, mais bon."
45:16 "Voilà, je pense que vous avez tout entendu."
45:18 "Bien sûr qu'on a tout entendu,
45:20 j'espère."
45:22 Alors, on est dans de la pure provocation.
45:24 Et qu'est-ce qui montre ça ? D'abord, cette jeune femme a filmé
45:26 la scène, et ensuite, elle l'a mise
45:28 sur les réseaux sociaux.
45:30 "Bien sûr." Et elle met une cible
45:32 sur ce...
45:34 Je rappelle que c'est
45:36 parfaitement interdit de mettre une vidéo.
45:38 "Bien sûr." Bon, alors, je ne sais pas
45:40 si cette femme est poursuivie ou pas, je ne sais pas si elle est en garde à vue
45:42 ou pas, c'est parfaitement...
45:44 La femme voilée a publié la vidéo
45:46 sur les réseaux sociaux, sans l'accord du gérant
45:48 et sans l'avoir floutée, elle peut être attaquée en justice
45:50 pour cela. C'est très grave.
45:52 "Bien sûr." C'est très grave.
45:54 Et je pense que là, je ne sais pas, la réaction,
45:56 là aussi, de la justice, quand on dit "tolérance zéro",
45:58 j'aimerais savoir si cette jeune femme
46:00 est poursuivie, si elle est
46:02 entendue, etc.
46:04 C'est intéressant, parce qu'on est
46:06 exactement dans de la pratique.
46:08 "Ce qui est intéressant, c'est qu'elle pense qu'elle
46:10 n'a aucune idée que
46:12 peut-être, je veux dire, elle n'a pas absolument
46:14 tous les droits, c'est la France McDo,
46:16 c'est je viens comme je suis
46:18 et je fais comme je veux, c'est incroyable."
46:20 "Je n'en ai rien." "Elle ne peut pas
46:22 imaginer qu'il y a une règle." "Non, le gérant est dans son droit,
46:24 l'accord de cassation admis qu'une cause de neutralité peut interdire
46:26 le port visible de tous signes politiques, philosophiques
46:28 ou religieux sur le lieu de travail, à la condition que cette
46:30 chose soit générale et indifférenciée et ne s'applique
46:32 qu'aux salariés se trouvant en contact avec les clients."
46:34 "Les règlements sont affichés dans les entreprises,
46:36 les salariés doivent s'y conformer parce
46:38 que c'est l'organisation
46:40 de la vie de l'entreprise."
46:42 "On ne connaît pas le règlement intérieur de
46:44 Géox." "Je pense
46:46 que la raison, c'est elle qui a gagné en fait.
46:48 Ce qui est en train de se jouer, c'est
46:50 la répétition de
46:52 Maurice Ravel. C'est exactement la même chose.
46:54 La loi était pour le proviseur, la loi
46:56 est pour le gérant. Donc la jeune fille
46:58 qui voulait rentrer à Maurice Ravel voilée n'avait
47:00 pas le droit et là la jeune fille qui veut
47:02 travailler n'a pas le droit. Et dans les deux
47:04 cas, c'est quand même elle qui gagne à la fin parce que
47:06 le proviseur s'en va et..."
47:08 "Je ne connais pas le règlement intérieur de Géox."
47:10 "Pardon ?" "Je ne connais pas le règlement intérieur de Géox."
47:12 "Mais dans l'absolu, Pascal. Enfin je veux dire, si
47:14 il décide que dans le règlement intérieur,
47:16 il ne veut pas que des femmes voilées soient
47:18 en train de..." "Et Géox ne réagira pas parce qu'ils ont
47:20 trop peur." "Mais justement..." "Parce qu'après
47:22 t'es ciblé par tout le monde, voilà."
47:24 "C'est ça qui est..." "C'est qu'en fait, aujourd'hui,
47:26 ils savent lancer des cabanes, ils savent qu'ils vont
47:28 être suivis, qu'il y aura des meutes, qu'il y aura des menaces de mort.
47:30 Donc le prochain gérant de Géox qui va dire
47:32 non à une femme voilée, je pense qu'il n'existera
47:34 pas." "Mais surtout, là où vous avez
47:36 raison, c'est que c'est sidérant, mais on n'aura
47:38 pas de réaction. De même
47:40 qu'on n'a pas eu de réaction du rectorat
47:42 disant "nous tiendrons bon" et
47:44 etc." "Ils ont couvert le truc en disant que c'était des conférences personnelles."
47:46 "Bon, on va terminer avec quelque chose
47:48 peut-être de plus léger. D'abord, vous allez au restaurant
47:50 de temps en temps, j'imagine. Est-ce que vous laissez
47:52 du pourboire ?" "Oui." "Oui, toujours."
47:54 "Toujours." "Sauf
47:56 si on est mal servi." "Non, mais vous laissez
47:58 combien par exemple ?" "5 euros."
48:00 "5 euros ? Oui, d'accord."
48:02 "Ça dépend." "Ça dépend de l'addition."
48:04 "Oui, généralement, il y a 10%,
48:06 plutôt 10%. Ça dépend de l'addition."
48:08 "Les Français sont-ils des radins qui ne laissent jamais de pourboire ?
48:10 Selon une étude dévoilée par Sundez, spécialiste
48:12 des solutions de paiement aux restaurateurs,
48:14 une table sur cinq laisse un pourboire
48:16 dans l'Hexagone." "Ben oui, mais vous ne vous rendez
48:18 pas compte. Parce que vous êtes des privilégiés."
48:20 "Et je me mets
48:22 dans le même, évidemment, comme vous,
48:24 mais vous ne vous rendez pas compte. Moi, j'ai demandé
48:26 une fois à une boulangerie,
48:28 il y avait une baguette, je crois,
48:30 elle coûtait
48:32 95 centimes d'euro.
48:34 Je donne un euro et je dis à la dame
48:36 "Tout le monde vous laisse les 5 centimes
48:38 d'euro." Elle me dit "Personne."
48:40 Tout le monde récupérait 5 centimes d'euro."
48:42 "Mais les pourboires, c'est pas pareil,
48:44 c'est pas la même chose." "Mais si vous allez au restaurant,
48:46 c'est que vous allez au restaurant." "Non mais vous,
48:48 je répète, vous ne vous rendez pas compte
48:50 de la réalité du pouvoir d'achat
48:52 d'un pays."
48:54 "Oui, mais c'est autre chose." "Quelqu'un qui va au restaurant
48:56 ou je sais pas." "C'est qu'il a les moyens déjà."
48:58 "Ou quelqu'un qui prend un taxi."
49:00 "Ceux qui donnent le plus souvent la région
49:02 Provence, Alpes, Côte d'Azur
49:04 arrivent en tête avec un pourboire accordé une fois
49:06 sur trois. L'Occitanie où les Français
49:08 et les touristes donnent un pourboire lors d'une addition
49:10 une fois sur quatre. Les plus
49:12 radins, alors ça c'est très étrange, c'est les pays de la Loire
49:14 figurez-vous, et le centre
49:16 Val-de-Loire ne récompense les serveurs respectivement
49:18 que dans 8 et 6% des additions.
49:20 C'est très étrange. En Ile-de-France,
49:22 seul 17% des additions
49:24 donnent des pourboires en Ile-de-France qui est
49:26 en dessous de la moyenne nationale, qui est de 19%.
49:28 Mais régularité ne rime
49:30 pas forcément avec générosité.
49:32 En matière de montant
49:34 moyen offert, le classement n'est en effet pas
49:36 du tout le même puisque le Grand Est
49:38 arrive cette fois en tête, le pourboire y est
49:40 6,4%
49:42 de la note moyenne.
49:44 Donc
49:46 c'est intéressant, donc c'est les régions
49:48 les plus radines, donc la région
49:50 la moins radine. - Il y a quelque chose qui se
49:52 fait de plus en plus maintenant dans les restaurants, c'est qu'on vous
49:54 donne
49:56 pour vous faire payer et dessus il y a
49:58 marqué... - Oui mais c'est des restaurants chics
50:00 ça. - Non, non, pas tous, de moins en moins.
50:02 Non, je vous assure, de moins en moins. Vous dites ça parce que
50:04 vous n'allez que dans les restaurants chics, mais de moins en moins.
50:06 - Ne dites pas ça, mais
50:08 ne me mettez pas en difficulté.
50:10 - Non, parce qu'elle se fait à manger
50:12 tous les soirs. - Exactement.
50:14 Et même à dîner, puisque comme vous savez,
50:16 les animaux qui mangent... - On ne mange pas en dîner.
50:18 - Vous avez raison.
50:20 - Les êtres humains, déjà nous disent.
50:22 - Vous avez raison. - Bien évidemment.
50:24 Monsieur Benkemoun. - Je ne vous ai pas vu laisser
50:26 un pourboire au restaurant d'entreprise.
50:28 Et je le regrette. - Eh bien, écoutez,
50:30 la cantine d'Europe 1
50:32 est excellente.
50:34 - Ah bon ? - Je suis d'accord.
50:36 - Nous, on déjeune très souvent
50:38 le midi, parce que c'est pratique.
50:40 Et elle est excellente.
50:42 Et c'est les saluts, nos amis,
50:44 de la cantine d'Europe. - Vous avez raison.
50:46 Dans un instant, vous restez bien avec nous, vous allez entendre
50:48 un témoignage exclusif qu'on a recueilli cet après-midi,
50:50 celui d'un policier qui est intervenu
50:52 hier à Bordeaux. Il vous racontera
50:54 le stress, il vous racontera comment
50:56 ils ont tout de suite pensé que c'était un acte
50:58 terroriste. Voilà. Donc on
51:00 reviendra évidemment sur cette actualité
51:02 dans un instant, dans le milieu de l'info. Pascal.
51:04 - Hier à 20h43, ça vous était
51:06 1 million 80.
51:08 Donc merci beaucoup. Vous étiez
51:10 960 milliers à nous regarder en moyenne.
51:12 Donc merci, grand demain. Demain soir,
51:14 ce sera Éliott Deval
51:16 qui sera là pour tout le week-end.
51:18 Vendredi, samedi, dimanche. Et nous, on se retrouvera
51:20 lundi. Merci grandement à vous.
51:22 Merci à Anouk qui était à la réalisation,
51:24 à David de Tonelier qui était à la vision.
51:26 Merci à Rodrigue Le Prado
51:28 qui était au son. Merci à Benjamin Nau,
51:30 à Thomas Saint-Jean et puis, évidemment,
51:32 un coucou particulier à Noémie Hardy
51:34 puisqu'elle a travaillé toute la semaine avec nous
51:36 et cette semaine, la semaine prochaine, elle ne sera pas
51:38 avec nous. Mais elle était contente
51:40 de partager cette émission avec
51:42 nous, ce qui fait que nous allons pouvoir,
51:44 avec modération bien sûr, boire un petit verre
51:46 de rhum. Pourquoi pas après les... - Le rhum ?
51:48 - Oui, parce que Noémie Hardy
51:50 fabrique du rhum.
51:52 En tout cas, ça fait... - Il s'en passe des trucs.
51:54 - Toutes ces émissions,
51:56 se sont retrouvées sur cnews.fr.
51:58 Olivier, dans une seconde.
52:00 [SILENCE]