• il y a 6 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous, Geoffroy Lejeune, Gilles William, Golnadel, Jérôme Béglé, Olivier Dartigolle et Christine,
00:06 on parlait à l'instant, c'est vrai que ce message reçu, et vous l'avez peut-être reçu, si vous êtes parisiens sans doute,
00:13 - Dans le périmètre des jeux. - Pardon ?
00:16 - Dans le périmètre des jeux. - Et peut-être effectivement, alors il y a eu un message qui est arrivé sur des portables avec un bruit assourdissant,
00:26 - Strident ? - Strident.
00:27 - Alarme incendie. - Voilà, qui nous a étonnés, et je me demande encore, j'imagine que ce n'est pas un fake news,
00:33 mais je ne comprends pas le titre de cela.
00:37 "Alerte extrêmement grave et jolie, important message du ministère de l'Intérieur relatif au périmètre de sécurité de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques du 18 au 26 juillet inclus.
00:49 Pour la sécurité de tous, les accès aux lieux où se déroule la cérémonie le long de la scène sont réglementés à partir du 18 juillet."
00:57 "Alerte extrêmement grave" me paraît curieux. Alors où ce sont des hackers professionnels, et on a tous été hackés, vous, Christine Kelly, sans doute des gens qui nous regardent.
01:07 J'ai reçu beaucoup de messages qui me l'ont, même de ma famille, qui m'ont envoyé, et certains me disent "n'ouvre pas, c'est un piège", bref.
01:23 - Et la deuxième partie du message, vous êtes allé sur le site qui délivrait les codes... - Parce que vous l'avez reçu, M. Dardigolle ?
01:33 - Vous ne l'avez pas reçu. - Je suis seul, apparemment, il n'y a que les gens importants pour l'heure.
01:36 - Non mais vous, vous habitez où ? - Mais non, moi je... - Dans le 92. - Oui, c'est peut-être pour ça. Et vous, vous habitez dans Paris ? - Oui.
01:43 - Mais nous, on est dans le quartier, en plus. - Bon, écoutez, voilà. On va essayer de creuser, je le dis pour Benjamin Nau, qui va essayer de creuser.
01:50 Est-ce un fake, F-A-K-E, est-ce une réalité ? Si c'est une réalité, je m'étonne de l'intitulé, je le répète, "alerte extrêmement grave", effectivement, je m'étonne de ça.
02:04 - Et plus que l'intitulé, c'est le bruit que ça a fait. - Oui, oui, oui. - C'était un bruit d'alerte à incendie XXL, si je puis dire.
02:10 - Et par ailleurs, on avait, moi, mon téléphone était en silencieux, mais il a fait du bruit. C'est une manière de prendre un peu le contrôle sur votre appareil à distance, quoi.
02:16 - On pense à des personnes vulnérables, seules, qui peuvent recevoir ça ? C'est assez déstabilisant.
02:21 - Il est trop tôt encore pour critiquer, M. D'Artigolle. - D'accord. - Attends. Bon, nous allons ouvrir cette émission par quelque chose qui peut paraître accessoire,
02:29 mais qui me paraît extrêmement révélateur et important. Le Conseil d'État a jugé aujourd'hui que les collectivités territoriales pouvaient accorder, sous condition,
02:38 une subvention à une action humanitaire internationale telle que l'association SES Méditerranée. C'est la directrice de l'ONG qui s'est fait lister,
02:46 on la comprend, c'est une victoire pour elle, pour cette annonce. Alors qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire, par exemple, que le Conseil d'État donne raison à Anne Hidalgo
02:56 quand elle finance des ONG qui font venir des migrants que l'on retrouvera sous le périphérique. C'est ça que ça veut dire ? - De manière illégale.
03:05 - De manière illégale. Alors là, moi, je vous pose la question. Est-ce qu'on est devenu fou ? Est-ce que c'est suicidaire ? Est-ce que c'est criminel ?
03:13 Est-ce que c'est tout à la fois cela ? C'est le Conseil d'État. J'avais envie d'abord d'entendre l'avocat que vous êtes qui a lu, sans doute, cette décision du Conseil d'État,
03:23 qui illustre souvent ce qu'on dit du Conseil d'État. - Écoutez, je ne sais pas si c'est criminel ou suicidaire, mais je suis bien sûr et certain que c'est idéologique,
03:30 parce que le Conseil d'État, qui ne manque pas de sens, de l'humour, explique que la somme en question est recevable parce qu'il ne s'agit pas de politique.
03:44 Le SOS Méditerranée n'aurait pas de but politique. C'est une plaisanterie. J'ai écrit. Libération m'avait donné tort. Il a fini par me donner raison que SOS Méditerranée,
03:56 c'était l'Open Society qui donnait de l'argent à SOS Méditerranée de M. George Soros, qui ne se cache pas, et c'est son droit, d'avoir une vision internationaliste et immigrationniste des choses.
04:14 Donc en réalité, au cœur du Conseil d'État, il y a une vision idéologique des choses à chaque fois qu'il se tattue. C'est tout.
04:23 – Le Conseil d'État rappelle le cadre légal. – Oui, bien sûr.
04:28 – Je vous ai écouté attentivement. Il est l'un des piliers de l'État de droit.
04:34 – Ce que vous appelez l'État de droit, c'est le droit des individus. Ça ne veut rien dire, ça, en fait.
04:40 – Alors en fait, je disais simplement… – Ça ne veut rien dire, l'État de droit.
04:43 – C'est des mots valises. C'est un droit qui a été fabriqué par l'Union européenne et qui vient aujourd'hui, vous le dites, comme tout le monde.
04:50 – C'est l'État de droit. – C'est l'État de droit. Non, en fait.
04:52 – Mais en fait, j'utilise les mots que j'ai envie de utiliser.
04:56 – Oui, mais moi, je suis là pour… – Parce que pour moi, l'État de droit est une notion très importante.
04:59 – Non, mais pour nous tous, elle l'est. – Donc je peux l'utiliser ?
05:03 – Mais c'est un État de droit. – Mais vous ne m'avez pas laissé terminer.
05:05 – C'est un État de droit qui a été fabriqué… – Vous ne m'avez pas laissé terminer.
05:07 – Non, parce que c'est un État de droit qui a été fabriqué par l'Union européenne, parfois par les commissions, par la Cour européenne.
05:15 – Je ne prenais pas par ce biais. – C'est ça que je veux vous dire.
05:17 – Ça ne dure que 20 secondes. Il y a quelque chose de très important, c'est la libre administration des collectivités locales.
05:24 Les collectivités locales sont libres d'administrer comme bon leur semble dans le cadre de la loi.
05:30 Si vous n'êtes pas content vis-à-vis d'une mairie et de l'attribution des subventions,
05:35 vous avez quelque chose qui s'appelle l'élection municipale.
05:37 – Non, mais ça, ce n'est pas du tout le sujet. – Mais en tout cas, une collectivité peut,
05:42 c'est le juge utile, subventionner SOS Méditerranée.
05:46 – Monsieur le Premier ministre, vous n'êtes pas aide de l'administration pour donner de l'argent à une subvention ?
05:49 – Ce que je suis en train de te dire… – Le tribunal administratif d'ailleurs avait pris une décision contraire.
05:53 Ça vous montre bien que le Conseil d'État, en fait, fait de la politique.
05:57 – Je préférerais que ce soit l'État qui s'occupe des naufragis en Méditerranée.
06:01 – L'ONG Open Society ou SOS Méditerranée est politique.
06:05 Ce n'est pas l'association des boulistes du Poitou.
06:09 Ce sont des bateaux qui sortent des gens qui sont en train de se noyer, pour certains.
06:13 – Oui, mais il y a quelque chose peut-être qui est plus important que ça, c'est la souveraineté nationale.
06:17 Pardonnez-moi de le dire.
06:18 – La souveraineté nationale est plus importante que quelqu'un qui est en train de se noyer en Méditerranée ?
06:21 – Je dis peut-être. – Ça se discute.
06:24 – Mais alors on va dans le monde entier, Jérémie. – Ah ben oui, c'est ce qu'on appelle l'humanité.
06:29 Quelqu'un qui se noie, on lui tend la main.
06:33 – Olivier a réussi en parlant deux fois dix secondes à pervertir totalement ce débat.
06:37 On est en train de parler de l'administration des mairies et de sauver des gens dans la Méditerranée.
06:42 L'objet social de SOS Méditerranée, c'est d'enfreindre la loi pour faire venir des gens qui n'ont rien à faire ici.
06:49 Si, bien sûr que si.
06:50 Et ils ne vont pas chercher des gens qui sont en train de se noyer dans la Méditerranée.
06:53 Ça arrive, mais ils ne font pas que ça.
06:55 Ils organisent des passages.
06:56 Ils sont prévenus par des passeurs qu'il y a des gens qui vont se noyer à tel endroit.
07:00 Les passeurs jettent les gens dans la mer et SOS Méditerranée va les noyer.
07:02 – Il faut donc organiser des voies légales d'immigration, sécurisées.
07:05 – Il faut donc organiser des voies légales.
07:07 – Donc il faut accueillir tout le monde.
07:08 – Non, non, il faut organiser.
07:09 – Mais accueillons tout le monde, il n'y a aucun souci.
07:11 – Le fait d'organiser des voies légales et sécurisées permet de sauver des vies.
07:15 – Mais ce n'est pas légal.
07:16 – Mais après tu peux traiter, tu peux traiter, ça aussi les gens vont...
07:18 – Ecoutez, j'ai pris l'exemple tout à l'heure, il faut être sérieux, on marche sur la tête quand même.
07:24 C'est-à-dire que vous allez avoir des migrants en situation illégale sous le périphérique.
07:30 – C'est un autre sujet.
07:32 – Mais c'est le même.
07:33 – C'est ceux qui sont venus par SOS Méditerranée, enfin, c'est exactement le même.
07:38 Vous êtes tombés sur la tête, venez-moi de le dire tout le temps.
07:41 – Mais je pense, sincèrement, ce que je vous dis concernant le sauvetage en mer de pauvres parmi les pauvres.
07:50 – Un bateau s'ouvre, un autre bateau qui est en train de couler, où est-ce qu'il ramène les gens qui sont sur la mer ?
07:57 – Normalement, il devrait le ramener sur la rive, le port le plus proche, c'est le droit de la mer.
08:02 – C'est en frein, parce que les pays de départ ne le font pas.
08:05 – La vérité serait qu'il devrait les ramener sur le port du départ, et pas au port supposé d'arriver.
08:10 – C'est le droit international, il ne tient rien à bord.
08:13 – On enfreint le droit international et le conseil d'État donne donc l'autorisation qu'on subventionne une association
08:19 qui enfreint le droit international.
08:21 Ça ne vous gêne pas ?
08:22 – C'est pour ça que je t'ai proposé que les États prennent en charge cette question-là.
08:26 – Mais ne répondez pas à la question d'un côté.
08:28 Le conseil d'État dit "ok" à une association qui est là pour ramener les migrants au port supposé d'arriver,
08:34 pas au port du départ.
08:35 – Monsieur Dardigolle, il a sa place au conseil d'État.
08:39 Ça fait un excellent conseiller d'État.
08:41 – Mais pareil, il y a une contradiction.
08:43 – Non, mais le seul problème, c'est que sa position est ultra minoritaire dans l'opinion publique.
08:50 – On est d'accord.
08:51 – C'est ça qui me désole.
08:52 C'est-à-dire qu'il n'y a personne qui pense comme monsieur Dardigolle.
08:55 Il n'y a personne qui pense comme le conseil d'État ou à la marge.
08:58 – Donc il y a une écrasante majorité pour dire que les gens peuvent se noyer en Méditerranée.
09:04 – Mais personne ne dit ça.
09:05 – C'est ce que je vous ai dit.
09:06 – Mais personne ne dit ça.
09:07 – Les autres sujets périphériques que vous m'avez donnés, on peut en débattre.
09:11 Le sujet central, c'est quand quelqu'un se noie, est-ce qu'on lui sauve la vie ?
09:15 – Personne ne dit ça.
09:16 – Par ailleurs, vous savez qu'il y a aussi le conseil d'État.
09:18 – Relisez le pape, nos frères les migrants.
09:20 – Mais personne ne dit ça.
09:21 Donc c'est pour ça que…
09:22 – En fait, il n'y a pas de discussion possible sur ce sujet-là.
09:24 – Bien sûr.
09:24 – Il n'y a pas de discussion possible.
09:25 – Il n'y a pas de discussion sur le fait de savoir si on sauve la vie ou pas.
09:27 Il n'y a pas de discussion là-dessus.
09:29 – Mais le problème, c'est pas la vie.
09:30 – Non, il n'y en a pas.
09:31 – Alors, faisons venir tout l'Avianistain.
09:33 – C'est un autre sujet.
09:35 – Mais c'est le même.
09:35 – Je veux dire, c'est le même.
09:37 – C'est le même.
09:37 – C'est le même.
09:38 – Vous réfléchissez sur deux ou trois personnes, nous on réfléchit sur 200 000, 300 000.
09:41 – Les morts en Méditerranée, deux ou trois personnes.
09:44 – M. Mélenchon, vous voyez un bateau de temps en temps, et nous on regarde l'évolution des morts en 110 ans.
09:51 – Nous ne sommes pas d'accord.
09:52 – Pour sauver, en Union soviétique, les Russes qui étaient dans les goulags,
09:56 on entendait moins, effectivement, les gens de les faire venir en France.
09:59 – Mais qu'est-ce que vous racontez ?
09:59 – Mais je referme la parenthèse.
10:00 – Mais Pascal, qu'est-ce que ça a à voir avec ce qu'on vient de dire là ?
10:04 – Aucun.
10:04 Mais on les entendait moins, c'est tout, ça n'a rien de désir.
10:07 – Pour parler des 20 millions de morts soviétiques par la Seconde Guerre mondiale,
10:10 civiles ou militaires, on n'en parle pas beaucoup.
10:12 – On les entendait moins.
10:13 – On n'a pas jusqu'à 21h comme ça.
10:15 – On n'avait pas SOS Méditerranée qui voulait les sauver.
10:18 – Germano-soviétique.
10:19 – On n'avait pas SOS Méditerranée qui voulait sauver, effectivement,
10:23 les gens qui restaient dans les goulags.
10:25 – M. Mélenchon.
10:26 – Bon, allez, sérieusement, M. Mélenchon.
10:29 Sondage IFOP de M. Mélenchon, et ce sondage IFOP, que dit-il ?
10:35 Ce sondage IFOP, eh bien Jean-Luc Mélenchon…
10:37 – Très intéressant.
10:38 – La France Insoumise, alors, oui, comme vous dites, c'est intéressant.
10:41 Diriez-vous que Jean-Luc Mélenchon est plutôt un atout, plutôt un handicap
10:44 pour la France Insoumise, plutôt un handicap 76%,
10:47 pour l'ANUPS 119%, pour la gauche 80%, donc manifestement sa stratégie…
10:54 – C'est écrasant.
10:55 – Mais oui, mais en même temps, j'ai mal à y croire, figurez-vous.
10:58 J'ai l'impression que quand tout ça va repartir…
11:01 – Je crois pas, je crois plus.
11:02 – Bah écoutez…
11:04 – En politique intérieure française aussi, il y a un avant et un après cet octobre.
11:08 Voilà.
11:09 – Écoutez, on va entendre Philippe Lelouch, par exemple,
11:12 qui s'exprimait chez Frédéric Aziza, l'homme qui sait faire parler…
11:18 Vous devriez y aller, chez Frédéric Aziza,
11:19 peut-être qu'il dirait des choses que vous ne dites pas ici.
11:22 Écoutons-le, puisqu'il n'a pas eu de mots à se dire sur Jean-Luc Mélenchon.
11:28 – Le 9 octobre ou le 10 octobre, je l'ai traité de pourriture antisémite.
11:32 – Vous le dites encore ?
11:32 – Bah évidemment que je le dis encore.
11:34 – Comment vous le dites ?
11:34 – Bah comme je viens de vous le dire, une pourriture antisémite.
11:36 – Mélenchon ?
11:37 – Mais je vais vous dire, j'ai réagi comme ça, ça ne vaut même pas ce mot-là.
11:42 Il est ça, mais ça ne vaut pas ça.
11:44 C'est-à-dire qu'on voit bien que le mec,
11:47 il n'y a aucune espèce de ligne conductrice dans ses discours.
11:50 Il y a un type qui a ressorti il n'y a pas très longtemps…
11:53 – Ce qu'il disait en 2015…
11:55 – Sur les dommages collatéraux d'une guerre.
11:56 – Voilà, il y a toujours des civils qui sont…
11:58 – On voit bien que le mec surfe sur une espèce de… Il existe, voilà.
12:04 – Bon, mot assez dur, mot très courageux,
12:05 parce qu'il sait qu'il va sans doute être insulté, notamment sur les réseaux.
12:10 – On a reçu encore un message du ministère de l'Intérieur.
12:13 – Un SMS.
12:14 – Et alors, qui vous dit quoi ?
12:15 – Bah il dit la même chose.
12:16 – C'est important maintenant, c'est un peu…
12:18 – C'est important, dire qu'il y a un message…
12:20 – Un message du ministère de l'Intérieur relatif au périmètre de sécurité.
12:22 – Important, ce n'est pas la même chose.
12:26 Là, le mot…
12:27 – Non, mais ce n'est pas le même.
12:28 – Ce qui n'était pas là, c'était "alerte extrêmement grave".
12:32 C'est une alerte extrêmement grave.
12:34 – C'est-à-dire de dire qu'il y aura un périmètre de sécurité le 15 juillet,
12:37 c'est pas extrêmement grave.
12:38 – Maintenant, c'est "message du ministère de l'Intérieur
12:40 relatif au périmètre de sécurité,
12:42 le périmètre d'ouverture des Jeux Olympiques, patatipatata,
12:45 connectez-vous dès maintenant sur 1,
12:46 afin de déposer votre demande de QR code".
12:48 – Et après on atterrit sur le site.
12:50 – D'accord, mais moi je n'ouvre pas, parce que vous allez être…
12:53 – Mais j'ai ouvert.
12:54 – Alors à mon avis, faites attention, parce que vous êtes hackés.
12:57 – J'ai votre édito de ce matin.
12:59 – Vous êtes hackés.
13:00 – Vous êtes hackés, les plus contents manquent.
13:01 – Alors, ceux qui n'étaient pas là à 20h,
13:04 nous parlons d'une alerte qui est arrivée sur beaucoup de téléphones portables
13:09 disant que la cérémonie des Jeux allait être sous QR code, sous contrôle, etc.
13:13 Bon, je referme la parenthèse.
13:14 Philippe Lelouche, deuxième passage, cette fois-ci sur Émeric Caron.
13:19 – C'est drôle de prendre les ratés de la télé comme Émeric Caron,
13:22 qui tout d'un coup a une vocation politique.
13:24 C'est drôle de prendre un mannequin syrien, Kéry Maassan.
13:27 C'est drôle de prendre un type avec ses dents de poney,
13:30 qui change d'avis comme Dechmysque et Mélenchon.
13:34 – Louis Boyard.
13:37 – Non mais bon, il est hors concours lui.
13:39 – Il a avoué avoir été dealer avant des députés.
13:45 – Oui, voilà.
13:47 C'est-à-dire que là, il y a un ramassis de mecs
13:49 qui pensent aujourd'hui être de grands intellectuels.
13:51 C'est ça qui est extraordinaire,
13:52 qui s'inventent comme ça des compétences en géopolitique et en sciences humaines.
13:58 En revanche, ils ont une grande qualité,
14:02 c'est qu'ils sont très très doués en communication.
14:05 Voilà, ils arrivent à faire en sorte
14:06 qu'on s'occupe de toutes les crétineries qui sortent en ce moment.
14:11 – Il ouvre quand même la porte à un débat qui me paraît intéressant,
14:14 c'est qu'autrefois, les députés,
14:16 ou c'était des élus locaux qui avaient été blanchis sous le harnais
14:18 pendant 15 ans, 20 ans, et qui savaient ce que c'était la France,
14:21 ou ils étaient professeurs sous la Troisième République,
14:23 ou avocats sous la Quatrième République,
14:26 et ils avaient quand même un niveau d'études,
14:28 une stature et un enrobage intellectuel
14:32 qui les mettait un peu au-dessus, si j'ose dire,
14:35 de ce que devait être un peu au-dessus des autres.
14:39 Aujourd'hui, on a complètement perdu ça.
14:41 Effectivement, M. Caron, M. Boyard, ça ne ressemble à rien.
14:45 – Ils ont été élus.
14:47 – S'agissant de M. Mélenchon, on peut lui rapprocher beaucoup de choses,
14:54 mais ça n'est quand même pas un illettrait.
14:56 – Mais on ne parle pas de M. Mélenchon, là.
14:57 Il a cité trois, quatre noms qui n'étaient pas ceux de M. Mélenchon.
15:00 – Pour revenir à M. Mélenchon,
15:01 et vous savez bien combien j'aurais pu n'y parler de moi,
15:04 mais je me permets de vous rappeler que il y a un cadre, aujourd'hui, judiciaire,
15:11 qui fait que lorsqu'il est traité d'ordure antisémite
15:15 et qu'il demande à la justice d'enlever l'émission,
15:18 la justice lui dit non, elle le condamne même à des indemnités.
15:23 Alors, pourriture antisémite, ça n'est pas ordure antisémite,
15:26 mais c'est quand même la même idée.
15:28 – Bon, en revanche, il y a un appel.
15:31 L'affaire que vous évoquez, il y a un appel.
15:33 – On ne me l'a pas notifié, c'est possible.
15:37 Ceci posé, je ne goûte pas quand même la formule.
15:41 – Bon, en revanche, il faut souligner que la permanence d'Emmerick Caron,
15:44 située dans le 18e arrondissement de Paris, a été…
15:48 – Taguée.
15:49 – Taguée, et pas que taguée, détériorée, donc ça, ce n'est pas bien.
15:52 Permanence à nouveau dégradée, voilà.
15:55 Ça fait maintenant plusieurs fois par mois,
15:57 en raison de ma dénonciation à Télécri,
15:59 des crimes commis par l'armée israélienne à Gaza.
16:02 Cela s'ajoute aux menaces qui me visent moi et ma famille.
16:06 C'est vrai que tous les gens, aujourd'hui, qui ont une notoriété ou une visibilité
16:11 sont soumis à des menaces de mort sur les réseaux sociaux, etc.
16:17 C'est ainsi, et ça traduit l'époque.
16:21 Jamais un seul mot de dénonciation ou de soutien des députés des autres groupes
16:24 qui laisse faire et encourage, ni de la présidence de l'Assemblée nationale.
16:29 Ce ne sera pas notre cas ici, puisqu'évidemment,
16:31 il faut absolument condamner ce type de tacts.
16:35 Et en général, il faut condamner la violence.
16:38 On va marquer une pause, il y a beaucoup de réactions sur notre débat tout à l'heure.
16:40 Vous nous emmenez à chaque fois sur un très mauvais...
16:43 - C'est mon problème.
16:44 - Je n'ai pas terminé ma phrase.
16:46 Sur un très mauvais débat, parce que vous nous dites...
16:50 En fait, vous nous traitez de tueurs.
16:53 C'est ça que vous dites.
16:54 C'est ça.
16:56 Vous nous dites que vous laissez mourir les gens,
16:58 et moi, je suis un humaniste.
17:00 Je termine et puis après, on va passer à pause.
17:04 Évidemment...
17:05 - C'est intéressant comme débat.
17:06 - Mais non, mais il n'y a pas de débat.
17:09 - Comprenez que les choses soient claires,
17:13 personne ici ne veut la mort de personne.
17:16 Personne.
17:17 On souligne simplement que SOS Méditerranée mène un combat idéologique,
17:22 et qu'il ne faut pas être naïf.
17:23 - Et on ne veut pas qu'ils partent, les bateaux.
17:25 - C'est tout.
17:26 C'est tout.
17:26 Mais personne ne veut laisser mourir quelqu'un en Méditerranée.
17:30 Que les choses soient claires.
17:31 Donc vous, vous arrivez et vous nous dites...
17:33 Ah oui, vous, vous laissez le Conseil d'État,
17:35 au moins, sauve les gens dans la Méditerranée.
17:37 C'est ça que vous nous dites.
17:38 - Oui.
17:39 - Encore une fois, on peut les ramener à l'emploi français, surtout.
17:42 - Mais c'est la pause.
17:43 - C'est la pause ?
17:44 - Ah bah, elle arrive à peu près.
17:47 - On va pouvoir reparler de l'Eurovision.
17:49 - Je ne pourrais pas dire un mot sur M. Caron ?
17:51 - Non.
17:52 - Mais on a tant parlé.
17:54 Vous revenez sur les vieux débats.
17:56 - Qu'est-ce que vous voulez dire encore ?
17:57 - Je voulais dire simplement que je désapprouve ce qu'a subi M. Caron.
18:01 Mais M. Caron est l'un de ceux...
18:04 M. Caron est l'un de ceux qui a repris,
18:07 à chaque fois, les bilans du Hamas aux morts près.
18:11 L'ONU vient de dire que les bilans du Hamas étaient fantaisistes.
18:15 - Il faudrait grandir, ne pas rajouter sur lui,
18:18 en disant pas de violence.
18:19 - Est-ce que M. Caron a dit un mot sur l'agression d'Éric Zemmour en Corse la semaine dernière ?
18:25 - Je ne crois pas que je sache.
18:26 - Pas que je sache ?
18:27 - Non.
18:27 - Donc il demande que les autres disent un mot quand sa permanence est agressée.
18:31 - J'ai omis des variables.
18:32 - Et lui-même, à ce moment-là, doit dire un mot.
18:34 - Tout à fait.
18:35 - La différence, c'est que nous, nous avons dit un mot.
18:38 - Vous avez raison.
18:38 - Et pour Éric Zemmour et pour M. Caron.
18:40 - Vous avez raison. Même si ça doit vous plaire, à mon avis, vous avez raison.
18:43 - Bien sûr. Bien sûr. C'est ça, la différence.
18:45 L'honnêteté intellectuelle.
18:47 - C'est un mot dont il ignore le succès.
18:49 - Bien sûr.
18:50 - Si vous étiez au commencement de cette émission,
18:52 on a parlé d'un message que nous avons reçu
18:55 et qui nous a surpris par sa violence,
18:58 d'abord par écrit, mais aussi par le son qui était très puissant.
19:03 Et Yoann Ouzaï s'est renseigné auprès du ministère de l'Intérieur.
19:06 C'est une alerte envoyée dans les périmètres de sécurité et leur abord
19:09 pour informer largement de l'ouverture de la plateforme
19:12 pour obtenir un QR code afin de pénétrer dans le périmètre du 18 au 24 juillet.
19:16 Alors, si c'est officiel, je m'étonne quand même de l'intitulé,
19:22 et je vais le répéter, cet intitulé, "Alerte extrêmement grave".
19:27 Qu'est-ce qu'on nous enverra le jour où il y aura une attaque nucléaire ?
19:32 "Attaque, alerte extrêmement grave, message du ministère de l'Intérieur
19:36 relatif au périmètre de sécurité".
19:38 Tu parles pour avoir un QR code, c'est un message important,
19:41 un message du ministère de l'Intérieur, point.
19:43 C'est pas un message...
19:44 - Surtout que c'est la musique qui m'a mal graissé.
19:45 On aurait pu mettre autre chose.
19:47 - Oui, mais on aurait pu surtout prévenir.
19:49 - On aurait pu mettre du Ayana Kamoura ou du vainqueur de...
19:52 - Alerte extrêmement grave.
19:53 - Bino, le vainqueur de...
19:56 - Nemo !
19:56 - Nemo !
19:57 - Nemo.
19:58 - Nemo.
19:58 - Mais je ne savais plus comment il s'appelait.
19:59 - C'est une bonne allégorie du gouvernement par la peur quand même,
20:01 je trouve, parce qu'il y avait en effet ce bruit,
20:03 ces mots, etc., qui sont un peu angoissants.
20:06 Et aussi, tout ça pour aller vous faire faire un QR code
20:10 pour pouvoir circuler librement.
20:11 Je suis désolé, en fait, j'ai l'impression que tout le monde
20:13 s'est habitué avec ces histoires de passe sanitaire, etc.,
20:15 à devoir montrer un truc sur un téléphone.
20:17 - Oui, mais en fait, quand vous rentrez dans un stade de foot,
20:19 vous avez aussi un...
20:20 - Pardon ?
20:21 - Quand vous rentrez dans un stade...
20:22 - Un QR code ?
20:23 - Oui, quand vous rentrez dans un stade, vous rentrez...
20:25 - Vous avez un billet, vous êtes fouillé.
20:26 - Un billet, oui, c'est pareil.
20:27 - Non, Pascal, excusez-moi, c'est pas pareil.
20:28 Vous avez un billet, vous êtes fouillé.
20:29 Là, vous avez votre identité numérique,
20:32 les autorités savent où vous êtes, à quel moment vous y êtes,
20:35 vous avez le droit de trouver ça très bien.
20:37 - Enfin, moi, ça me gêne.
20:38 - "Est-on tous les cinq sur ce plateau attachés à la sécurité ?"
20:41 Réponse oui, dans 20 ans, on vivra, on aura tous un QR code sur nous.
20:47 Parce que...
20:48 - C'est vrai, il a raison.
20:49 - Mais évidemment que si !
20:51 Vous ne voyez pas où on arrive.
20:53 Dire que...
20:53 - Vous le souhaitez ?
20:54 - Je ne le souhaite pas, je le constate, je ne souhaite rien.
20:57 Je dis simplement que, au fur et à mesure,
21:00 pour être de plus en plus tranquille dans nos quartiers,
21:02 dans nos maisons, dans nos condominiums,
21:04 comme il y a à l'américaine en Europe...
21:05 - C'est bien vous qui demanderez le QR code pour pouvoir rentrer dans votre quartier,
21:08 et que personne d'autre ne connaît.
21:09 - C'est très mal de me connaître, Pascal.
21:11 Je trouve que c'est une question de principe, que c'est très grave,
21:12 et je n'ai pas envie d'être chinois, je n'ai pas envie de vivre...
21:14 - Je ne dis pas que c'est bien ou pas bien,
21:15 je dis qu'on y va tout droit, et sous 15 ans, on y sera.
21:17 - Bon, l'Eurovision.
21:18 - J'en ferai pas d'accord avec moi.
21:21 - Je pense que Maître Gaudenadel le sait aussi.
21:23 - Oui, je suis d'accord.
21:25 Je ne m'en réjouis pas, mais je suis d'accord.
21:26 - L'Eurovision...
21:27 Bon, écoutez, avant d'imaginer ce qui va se passer dans 20 ans,
21:31 on va parler de ce qui s'est passé hier.
21:33 - Mais vous n'aimez pas qu'on fasse un peu de prospective ?
21:35 - Non, parce que bon, on peut lancer une pièce hors l'air...
21:38 - Vous préférez hier ?
21:39 - Allez-y.
21:40 Vivement hier.
21:42 - Oui.
21:43 - Vivement hier.
21:44 Croyez-moi.
21:45 - Vivement demain.
21:45 - Vivement hier.
21:47 La Suisse remporte l'Eurovision, comme vous le savez,
21:49 et c'est l'artiste suisse de 24 ans, Nemo,
21:51 qui a remporté sa milieu d'édition.
21:52 Il est non-binaire, et on en a parlé ce matin.
21:56 En tout cas, il se définit comme tel.
21:58 C'est-à-dire qu'il n'est ni homme ni femme.
22:00 Et il peut être homme de temps en temps, femme de temps en temps.
22:04 Il peut être un peu homme et un peu femme en même temps également.
22:07 Et ça n'a rien à voir avec la sexualité.
22:09 - C'est ça.
22:10 - Il peut être non-binaire et être asexuel, bisexuel, homosexuel, hétérosexuel, n'importe quoi.
22:15 C'est ça, la non-binarité.
22:19 - Je vous propose de voir le sujet de Maxime Lavandier,
22:21 parce qu'il traite du retour d'Eden Golan en Israël,
22:24 qui a une chanson magnifique et qui a fait un plébiscite,
22:27 notamment auprès du public.
22:28 - C'est un retour triomphal pour Eden Golan.
22:35 À son arrivée à l'aéroport, la chanteuse drapeau israélien sur le dos
22:39 et bouquet de fleurs en main a été acclamée par une foule déjà présente sur le tarmac.
22:43 - Je suis en route pour le tour de Tzouma.
22:48 C'est un immense privilège d'être ici et d'avoir eu l'occasion de représenter notre pays,
22:53 surtout dans des moments comme celui-ci.
22:55 J'ai senti votre amour et votre soutien.
22:57 Vous ne pouvez pas comprendre à quel point cela m'a aidée et m'a donnée de la force.
23:02 Je n'ai pas de mots pour vous remercier, vous et tous ceux qui m'ont soutenu.
23:07 Un moment de bonheur que la chanteuse a partagé sur ses réseaux sociaux
23:11 après plusieurs jours de tensions et de contestations.
23:14 Inconsolable en coulisses après avoir été huée lors de sa prestation en finale,
23:18 la chanteuse a été témoin des nombreux débordements lors de cette édition.
23:23 Des manifestations avaient été organisées pour protester contre la participation d'Israël.
23:28 Malgré les polémiques, la chanteuse se hisse à la 5e place du concours avec sa chanson Hurricane.
23:34 - Brigitte Bardot a apporté son soutien à Eden Golan.
23:42 Elle a écrit "Je tiens à féliciter la formidable Eden Golan, merveilleuse, talentueuse, courageuse.
23:48 Quel bel exemple elle a donné au monde, quelle dignité.
23:51 Bravo Brigitte Bardot, mai 2024."
23:54 Elle a raison.
23:55 - Alors rapidement, premièrement, c'est le triomphe de la majorité silencieuse
24:02 contre la minorité haineuse, très clairement.
24:07 Ceux qui votent, ceux qui ont voté ont voté en majorité pour elle.
24:13 Deuxièmement, cette haine-là ne pouvait se passer qu'à Malmö,
24:17 qui est la capitale de l'islamisme en Suède.
24:20 - On peut s'étonner d'ailleurs que la cérémonie ait été organisée là-bas.
24:23 - Oui, mais...
24:24 - Il y a d'autres villes de Suède.
24:26 - Non mais c'est la raison.
24:27 - Non mais il y a d'autres villes de Suède, Pascal.
24:28 - Oui, il y a d'autres villes de Suède.
24:30 - Bon, c'est même pas la capitale.
24:32 - Troisièmement, c'était bien choisi quand même aussi l'Eurovision.
24:36 Moi, pour moi, personnellement, l'Eurovision,
24:40 c'est la vision que je déteste le plus de l'Europe.
24:44 Cette Europe sans nations, sans langue,
24:47 avec uniquement un anglais international, n'est-ce pas,
24:52 qui est le contraire pour moi de ce à quoi j'aspire.
24:55 - Slimane a chanté en français.
24:56 - Alors, oui, alors, juste, alors...
24:59 Et je parle pas du caractère, du genre, etc.
25:02 La grande victime aussi, c'est Slimane.
25:05 Parce que je pense qu'il était victime de la politisation.
25:08 Et la chanson de Slimane, pour moi, c'était la plus belle de toutes.
25:12 Et de mon point de vue, c'est la France qui aurait dû gagner.
25:15 - Artistiquement, vous avez raison.
25:16 - Et certainement pas la Suisse.
25:17 - Artistiquement, vous avez raison.
25:18 - C'était magnifique.
25:19 - C'était la plus belle, la mieux chantée,
25:21 avec un chanteur totalement digne de ce nom.
25:24 - Fabuleux.
25:25 - Et vraiment, j'avais le frisson,
25:28 un frisson qui me parcourait les cheveux en l'écoutant.
25:32 Après, effectivement...
25:33 - Et tous les choix aujourd'hui au César, à Cannes,
25:37 dans ces cérémonies, sont des choix politiques, idéologiques.
25:41 C'est-à-dire qu'au-delà de la qualité de la chanson,
25:44 au-delà de la qualité du film, au-delà de la qualité de l'acteur,
25:48 on prend ses prises de position, on juge ses sujets,
25:52 on voit si ça...
25:52 - L'artistique, selon vous, est totalement évacuée de tout ce que vous décidez.
25:55 - Au moins, il prime pas.
25:57 - Marginale.
25:58 - Aujourd'hui, aujourd'hui, oui.
25:59 - La dernière palme de Cannes.
26:01 - C'est intéressant, la dernière palme de Cannes.
26:04 Quand vous analysez tout le...
26:06 Le film est bon, moi, j'ai aucun souci avec le film.
26:09 Mais effectivement, quand on le décortique,
26:11 il y a combien de choses qu'on peut analyser comme un...
26:14 - Surévaluer ce film.
26:15 - Mais on peut analyser ce film aussi,
26:18 et ça n'enlève rien au talent de Justine Trier,
26:21 comme un film féministe.
26:23 - Oui.
26:23 - Sur plein de choses.
26:24 Quand c'est le père...
26:26 Je rappelle que le petit garçon est devenu aveugle
26:27 parce que le père est arrivé en retard un jour à l'école.
26:31 - Oui.
26:32 - Si c'est la mère qui arrive en retard à l'école et que l'accident...
26:34 C'est pas le même film.
26:35 - Et c'est pas le même accueil.
26:36 - Permettez-moi de le dire.
26:37 Mais bon, je m'amuse.
26:39 - Et avec le travail artistique...
26:40 - Mais c'est très bien.
26:41 Je vous dis, il n'y a pas de souci.
26:43 Il n'y a pas de souci.
26:44 Moi, j'ai bien aimé le film, donc je vais pas en dire du mal.
26:46 Et même beaucoup.
26:47 Vous vouliez dire autre chose sur l'Eurovision ?
26:49 Non ?
26:50 Je sais plus.
26:50 Bon.
26:52 Israël et le Hamas, Netanyahou déterminé.
26:54 Écoutons-le.
26:56 - Nous sommes déterminés à gagner cette lutte.
27:03 Nous l'avons fait et nous ferons payer à l'ennemi un lourd tribut
27:06 pour ses actions atroces.
27:07 Nous réaliserons les objectifs de la victoire,
27:12 au centre desquels se trouve le retour de tous nos otages.
27:14 Une victoire qui, avec l'aide de Dieu,
27:18 garantira notre existence et notre avenir.
27:20 Notre guerre d'indépendance n'est pas terminée.
27:26 Elle se poursuit encore aujourd'hui.
27:27 - C'était évidemment en marge d'Eden Golan.
27:33 Cette déclaration est à entendre en même temps que...
27:40 Aujourd'hui, c'est Yom Hazikaron, jour du souvenir.
27:46 Le chef de l'État lui-même, Herzog, s'est prononcé.
27:50 Le chef militaire a fait un peu amende honorable.
27:54 Ce sont des moments extrêmement tristes pour le peuple israélien.
27:59 C'est dans ce cadre-là qu'ils ont vécu ce déferlement de haine
28:04 mondialisé à l'Eurovision.
28:07 C'est dur.
28:10 - J'avais sur l'Eurovision, pardonnez-moi d'y revenir,
28:15 deux secondes.
28:17 Je voulais vous faire écouter ce qu'avait dit Ségolène Royal.
28:20 Ce n'était pas un concours de talent musical,
28:23 mais un concours de laideur, de vulgarité,
28:25 de grossièreté, d'exhibitionnisme, sanctionné par la loi,
28:27 mais diffusé à des millions d'enfants et d'ado.
28:30 Il faut espérer que pas un euro d'argent public ou européen
28:32 ne soit allé à cette farce lucubre, à quelques exceptions près.
28:35 Et que sur les questions sur l'entreprise des costumes
28:38 et de mise en scène qui a sévi,
28:40 je ne pense pas que ça s'écrit comme ça,
28:42 et sur ceux qui l'ont choisi puissent être posés.
28:45 Les chanteurs et chanteuses eux-mêmes ont-ils eu la liberté
28:47 de refuser les pitoyables vêtements maltraitants
28:49 que les organisateurs leur ont fait porter ?
28:52 Il faut être sérieux sur les méthodes, ainsi qu'un bilan financier détaillé
28:54 de cette exhibition, etc.
28:56 - Elle a raison, c'est drôle.
28:58 Je suis d'accord avec vous, mais je suis tout à fait d'accord avec elle.
29:00 - C'est ce qu'aurait pu écrire il y a 10 ou 20 ans
29:04 quelqu'un du Front National, etc.
29:06 - Oui, elle préférerait l'Eurovision
29:08 avec toutes les délégations en uniforme.
29:10 C'est excessif.
29:12 Il y a des personnes qui adorent ce programme.
29:14 - Non mais c'est marrant, vous passez d'un extrême à l'autre.
29:16 - Ça fait des succès de diffusion.
29:18 Mais est-ce que vous pouvez accepter que des personnes puissent aimer
29:20 ce qui est devenu l'Eurovision aujourd'hui ?
29:22 - Pas quand c'est un système comme ça.
29:24 Vous passez d'un extrême à l'autre.
29:26 Ils sont déguisés.
29:28 - Vos envies, je ne sais pas.
29:30 - On peut être habillé convenablement comme nous là,
29:32 sans être déguisé, tartignolé, maquillé,
29:36 et avoir des shows, des chorégraphies
29:40 qui sont totalement ridicules et outrées.
29:42 - La candidature pour le candidat irlandais,
29:44 je ne sais pas où, irlandaise,
29:46 qui se vend pour une sorcière.
29:48 - Si vous n'êtes pas d'accord, ne regardez pas.
29:50 - Et qui explique ?
29:52 - C'est une prise d'otage.
29:54 - Et qui explique ?
29:56 - Une prise d'otage, il y a 300 chaînes.
29:58 - Plusieurs chaînes, prise d'otage,
30:00 c'est le même accord en même temps.
30:02 - Son équipe a pleuré parce que la candidature irlandaise a été élue.
30:04 - Il a raison, je suis d'accord avec vous.
30:06 - C'est terrible.
30:08 - C'est une entreprise de destruction culturelle
30:10 et vous ne la voyez pas.
30:12 - Je n'ai pas envie de passer devant.
30:14 - C'est marrant, ne voyez pas ça.
30:16 - Je ne l'ai pas regardé.
30:18 - Je suis parfaitement sincère,
30:20 je n'aime pas l'Eurovision,
30:22 je ne l'ai pas regardée,
30:24 je connais les personnes autour de moi qui adorent l'Eurovision,
30:26 qui pour rien au monde ne louperaient cette soirée.
30:28 - Mais il y a une part de second degré.
30:30 - C'est systématisé, mais pas du tout.
30:32 Au contraire, c'est du premier degré obligé.
30:34 - Ils sont pas du tout en train de rigoler les gens.
30:36 - Non, non.
30:38 - Tout le monde devient fou maintenant, même vous.
30:40 - Non.
30:42 - Il y a une part de second degré dans cette élection.
30:44 - Je suis désolé, c'est vous qui me surprenez beaucoup.
30:46 Vous ne pouvez pas passer à côté,
30:48 c'est notre service public, c'est notre argent quand même.
30:50 Et ensuite, c'est l'image qu'on donne culturellement de l'Europe.
30:52 Je suis désolé, pour moi l'Europe c'est autre chose que ça.
30:54 - Ça coûte très cher si tu organises, pas si tu participes.
30:56 - Attends, je suis désolé,
30:58 j'espère que l'Europe vaut mieux
31:00 que quelques artistes, je mets des guillemets,
31:02 pour la moitié d'entre eux dégénérés,
31:04 qui ont un message.
31:06 - Mais c'est très dur de parler comme ça.
31:08 - Dégénérés, on va peut-être enlever le terme.
31:10 - Non, je vais enlever le mot dégénéré.
31:12 - C'est tellement bizarre.
31:14 - La grecque qui fait semblant de dormir pendant que l'israélienne s'exprime.
31:16 En effet, la créature diabolique qu'on a vue.
31:18 - C'est autre chose.
31:20 - Non, je suis désolé, en fait juste...
31:22 - C'est pas un concours de dégénérés.
31:24 - Si c'est ça que l'Europe...
31:26 - Mais c'est...
31:28 - Ça s'appelle de la décadence.
31:30 - Mais je suis désolé, c'est l'Europe vue par monsieur Macron.
31:32 - Pardon, mais moi je me souviens d'un temps, il y a 15-20 ans,
31:34 le chanteur italien chantait devant la tour de Pise.
31:36 - Vous me faites peur, je vous le dis.
31:38 - Le chanteur italien chantait devant la tour de Pise.
31:40 Le chanteur français chantait...
31:42 Non mais, vous pourrez trouver ça ridicule.
31:44 Je trouve que c'était ça qui représentait le mieux les pays candidats à l'Eurovision.
31:46 Vous pourrez trouver ça ridicule.
31:48 - Mais il a raison.
31:50 - Mais enfin c'est quand même ce qu'on a de mieux à montrer.
31:52 - Le grec avait la faim.
31:54 - Le grec avait l'ouzo qui le désert.
31:56 - Vous allez vous foutre de ma gueule encore un peu plus.
31:58 Le concert, ce que je trouve formidable, c'est que je regarde tous les ans
32:00 le concert du Nouvel An qui est donné à Vienne par l'orchestre.
32:02 C'est fait dans les merveilleux palais viroins et très chers.
32:04 - Oui, mais vous avez raison.
32:06 - Moi je pleure devant ça.
32:08 - Mais vous n'êtes pas obligé de regarder le revenu.
32:10 - Regardez notre avis.
32:12 - Mais vous avez raison.
32:14 - Vous n'avez pas besoin de nous l'indiquer.
32:16 - Quand on a vu...
32:18 - Le allemand a la chape de bière, l'espagnol estival la corrida.
32:20 - Non mais c'est un souvenir.
32:22 - Quand on a vu les cérémonies d'enterrement du prince Philippe
32:24 et après de la reine d'Angleterre.
32:26 On a tous dit, mais c'est ce qu'il y a de mieux en Europe.
32:28 - Oui, mais ce n'est pas la même chose.
32:30 - C'est la supériorité extraordinaire d'Europe.
32:32 - Ça ne peut pas comparer.
32:34 - Et là on a l'exact opposé, on dit, mais c'est bien.
32:36 - Mais je ne dis pas c'est bien.
32:38 - En fait c'est un projet, on n'est pas arrivé là par hasard.
32:40 - Bien sûr.
32:42 - C'est une vitrine, ils veulent faire ça avec l'Europe.
32:44 C'est une belle exposition.
32:46 - D'accord.
32:48 - Je n'y ai pas vu ça, mais peut-être que vous avez raison.
32:50 - Tu peux te moquer Olivier des gens de l'allemand avec sa chape de bière
32:52 et de l'espagnol avec la corrida, mais quand tu vas en vacances en Allemagne
32:54 tu as envie de retrouver cette Allemagne-là.
32:56 Quand tu vas en Italie, tu as envie de trouver cette image d'Epicale.
32:58 - Mais pas moi.
33:00 - Bien sûr que si.
33:02 - Mais je n'ai pas envie de ça.
33:04 - Quand tu joues en Allemagne...
33:06 - Ce n'est pas hypocrite.
33:08 - Je n'ai pas envie de ça.
33:10 - Lui il veut voir des bateaux sur le Midi-Arctique.
33:12 - Il veut le concert du Nouveau-Brunswick en janvier
33:14 et la marge de Radetzky où tout le monde est habillé en queue de pie.
33:16 - Mais oui.
33:18 - Alors là je reviens.
33:20 - Vous avez peur de l'Europe.
33:22 - Vous avez quand même peur de l'Empire.
33:24 - Dites que ce n'est pas bien.
33:26 - Dites que ce n'est pas magnifique ça.
33:28 - Mais je vous dis que c'est magnifique.
33:30 Je vous dis que vous ne percevez pas
33:32 dans cette cérémonie
33:34 la part de second degré d'amusement.
33:36 - Il n'y a pas un poil de...
33:38 - Ils sont très sérieux quand ils font ça.
33:40 - Pas un poil de...
33:42 - Ce n'est pas de l'humour, ce n'est pas du recul.
33:44 - Très au sérieux.
33:46 - Et de modernité aussi.
33:48 - C'est des gens qui ont 20 ans.
33:50 - Ecoutez, Slimane et Eden Golan
33:52 contre-disent tout le temps
33:54 ce que vous venez de dire.
33:56 - Ils ont fini 4e et 5e.
33:58 - Slimane c'était très beau.
34:00 - Et qui a gagné, rappelez-moi ?
34:02 - C'est Nemo.
34:04 - C'est la modernité de l'écriture inclusive.
34:06 - C'est la modernité de l'écriture inclusive.
34:08 - C'est moderne l'écriture inclusive.
34:10 - C'est moderne d'être fluide.
34:12 - La manifestation d'ultra droite.
34:14 Vous préférez quoi ?
34:16 Vous préférez l'Eurovision
34:18 ou la manifestation d'ultra droite dans Paris
34:20 avec les jeunes dans masquer ?
34:22 - Je préférais un rassemblement d'extrême droite dans la capitale.
34:26 - C'est un repuce quoi.
34:28 - Ah dis donc, ce soir vous êtes dur.
34:30 - Le mot modernité est dans votre bouche Pascal.
34:32 Vous n'avez pas nous donné des leçons de modernité.
34:34 - J'y suis.
34:36 - Le mot modernité est dans votre bouche.
34:38 - Giscardisme et modernité.
34:40 C'était son truc.
34:42 Giscardisme et modernité.
34:44 J'ai eu peur.
34:46 Plusieurs centaines de militants d'ultra droite
34:48 ont défilé samedi après-midi dans Paris
34:50 en marge du cortège.
34:52 D'ailleurs une militante, Adja Traoré,
34:54 a suscité la polémique après ses propos
34:56 à destination de certains manifestants.
34:58 Je pense que nous voyons certaines images
35:00 que vous voyez là.
35:02 Alors effectivement ça a été instrumentalisé.
35:04 Notamment Valérie Ayer s'est fait piéger bien sûr.
35:06 On n'imagine pas une seconde
35:08 que madame Ayer
35:10 soit d'extrême droite.
35:12 Soit manifeste plus exactement
35:14 avec ces jeunes gens
35:16 qui sont des suprémacistes
35:18 si j'ai bien compris.
35:20 Je vous propose de voir la séquence
35:22 avec Adja Traoré
35:24 qui est une militante
35:26 et qui a voulu intervenir
35:28 dans cette manifestation.
35:30 - C'est juste une honte.
35:34 Une marche de fachos en fait.
35:36 Une marche de putains de racistes.
35:38 Qu'est-ce qu'il y a ?
35:40 Des salopes putains de fachos en fait.
35:42 Et je marche, je suis en France,
35:44 c'est mon pays. Il y a quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
35:46 - Non c'est pareil. - Non non ça s'appelle le sale blanc
35:48 qui me demande.
35:50 - Ah blanc, voilà.
35:52 Voilà parce qu'il est blanc
35:54 et il a le droit d'être là. C'est ce qu'il a dit.
35:56 Voilà.
35:58 Voilà. Merci, merci d'assumer.
36:00 Merci.
36:02 Parce que je suis blanc, j'ai le droit d'être ici. C'est ce qu'il a dit.
36:04 Eh ouais.
36:06 J'espère que vous avez bien pris en vidéo
36:08 ce qu'il a dit, ces putains de racistes.
36:10 - Bon le problème c'est que cette jeune femme
36:12 a traité les manifestants
36:14 de sale blanc.
36:16 - Oui donc un blanc lui dit
36:18 que son blanc a le droit d'être ici.
36:20 J'ai pas envie d'entrer.
36:22 - Attendez, on va voir la séquence d'abord.
36:24 Voyons la séquence parce que cette jeune femme a traité...
36:26 - Non mais c'est le point de vue de M. Tocqueuil qui va encore m'intéresser.
36:28 - Oui oui. - Voyons cette séquence
36:30 où elle traite les manifestants de sale blanc.
36:32 - Oui.
36:34 - Moi je comprends pas.
36:36 - Moi je comprends pas.
36:38 - Donc elle dit sale blanc de merde.
36:40 Et du coup cette jeune femme qui est donc
36:42 activiste a fait
36:44 une petite story, comme on dit sur Instagram,
36:46 où elle écrit "quant au sale blanc
36:48 ce que je voulais réellement dire c'est sale raciste
36:50 de merde". - T'es pas tout à fait curieux
36:52 de se pomper. - C'est un lapsus
36:54 rare. - C'est bon.
36:56 Je m'excuse sincèrement auprès de ceux que j'ai pu
36:58 offenser avec cette phrase.
37:00 Bon, je pense que ça corrige. Je pense que notre
37:02 société est très tendue et que...
37:04 - Non mais ça parle, ça parle.
37:06 Elle aurait pu très bien les traiter
37:08 de sale raciste. - Oui.
37:10 - Ça aurait été bien vu. - Sale nazillon.
37:12 - Ou sale nazillon.
37:14 C'était dans une manifestation légale.
37:16 - Oui c'était... - C'était compréhensible.
37:18 - Oui ça m'a pas échappé. - C'était pas...
37:20 - Non non non. - Mais comme par hasard,
37:22 elle le traite de sale blanc.
37:24 C'est-à-dire que les blancs
37:26 sont tous des racistes. On est au
37:28 coeur de la pensée
37:30 raciste anti-blanche
37:32 de l'extrême gauche. - Est-ce que tu peux...
37:34 - Et elle est l'égérie de
37:36 M. Portes et des Insoumis.
37:38 - Est-ce que tu peux t'imaginer que dans le
37:40 climat qu'on devine, où des personnes
37:42 la repoussent, des personnes cagoulées,
37:44 tu ne peux pas manifester cagoulé, mais enfin,
37:46 ça qu'importe. Avec des saluts hitlériens.
37:48 - Non monsieur. - Et avec des suprémacistes.
37:50 - Non monsieur. - En effet, oui. - Moi dans aucun cas je dirais...
37:52 - Aucun cas. - Sale blanc non.
37:54 - Non mais... - Ah !
37:56 - Étant donné, non, elle n'a pas à dire ça.
37:58 - Ah non. - Elle s'en est expliquée derrière.
38:00 - Non mais dans les deux sens, moi je ne le vois pas même...
38:02 - Je ne mets pas dans les deux sens. - Moi il n'y a pas un risque sur un milliard.
38:04 - Oui ça montre un état d'esprit.
38:06 - Il n'y a pas un risque sur un milliard. - Ce n'est pas quelque chose qui vient.
38:08 - Mais quand je vois cette image, moi ce n'est pas ce qui me chante le plus.
38:10 - Non monsieur, pas un risque sur un milliard
38:12 que devant une manifestation d'islamistes
38:14 me vienne l'idée
38:16 de leur dire ça à l'arabe.
38:18 Ça ne peut pas me venir à l'esprit ni à la langue monsieur.
38:20 Ça s'appelle le racisme. - Mais tu as vu son explication.
38:22 - Et c'est inexcusable. Point barre. - Tu as vu son explication.
38:24 - Mais je... Mais attends.
38:26 - Est-ce que tu peux seulement... - Enfin, trois deux secondes.
38:28 - Est-ce que vous pouvez seulement faire un pas.
38:30 - Oui. - Un pas.
38:32 Pour dire que cette parole-là n'est pas acceptable.
38:34 Elle s'en explique. - C'est incroyable.
38:36 - Elle était face à des gens
38:38 qui lui disent
38:40 "ici c'est des blancs". On l'a écouté juste avant.
38:42 - Le jour, un type d'extrême droite.
38:44 - Vous avez de l'indignation
38:46 à géométrie.
38:48 - Est-ce que vous pouvez imaginer que cette femme n'aime pas les blancs ?
38:50 - Euh...
38:52 Non. À ce stade, non.
38:54 - Mais non Pascal. - Non mais ça n'existe pas
38:56 le racisme à tis blancs. - Mais non.
38:58 - Vous pouvez imaginer que les gens qui défilent
39:00 n'aiment pas les noirs. - Ah oui.
39:02 - Voilà. - Oui, ça me vient plus directement.
39:04 - Alors qu'on les a pas entendus dire ça.
39:06 - Mais en fait, on n'a pas...
39:08 - Alors qu'on ne l'a pas entendu dire ça. - On n'a pas parlé de la manif.
39:10 - Oui. - On n'a pas parlé de ces gens-là.
39:12 - Oui, bah... - Donc, alors...
39:14 - Alors moi, je l'imagine, moi je te vois...
39:16 - Alors on va vers les 80 ans
39:18 du débarquement.
39:20 - Oui. - Euh...
39:22 - Le racisme à tis blancs, ça vous effleure pas ? - Non, non, non. On reste sur les...
39:24 - Non, non, non. - Et donc, le fait qu'il y ait
39:26 à Paris, en 2024, à quelques
39:28 semaines, de...
39:30 des célébrations
39:32 du débarquement,
39:34 90e anniversaire, le fait qu'on ait des personnes
39:36 qui se revendiquent directement
39:38 de l'idéologie
39:40 nazie, ça, ça ne pose pas de problème.
39:42 - Olivier, tu viens... - Je vais vous dire...
39:44 - Mais vous allez me dire que c'est des groupuscules.
39:46 - Non, mais je vais vous dire...
39:48 Je vais vous dire ce que tout le monde...
39:50 Comment tout le monde interprète cette séquence.
39:52 Parce que tout le monde l'interprète pareil.
39:54 Cette jeune femme, elle vient chercher une réaction violente
39:56 de groupuscules qui défilent.
39:58 - La violente, c'est elle ? - Est-ce que je peux terminer ?
40:00 - Incroyable. - Oui. C'est elle, quand elle vient, là.
40:02 Bien sûr. Puisqu'elle a manif...
40:04 Ben, la manifestation est légale, donc c'est forcément elle.
40:06 Elle vient chercher une réaction violente.
40:08 Elle ne l'a pas. Elle est déçue, parce qu'ils se tiennent
40:10 bien. Ils ne disent rien. - Et en face, on a des...
40:12 - Ils ne disent rien. Et là, effectivement,
40:14 comme elle hausse le ton, une fois,
40:16 deux fois, trois fois, elle n'y arrive pas.
40:18 - Et l'inversion est terrible.
40:20 - Elle vient...
40:22 - L'inversion est terrible
40:24 sur la violence qui est violente.
40:26 - Mais en face, ils manifestent. - En face,
40:28 on a des représentants présents
40:30 de l'idogie d'hier,
40:32 qui est celle de la solution finale et de l'Holocauste.
40:34 Et des 6 millions de Juifs.
40:36 Et chez eux, il n'y a pas de violence.
40:38 - Ah, bien sûr, les Juifs. - Il n'y a pas de violence.
40:40 - Mais ils manifestent. Pardonnez-moi, c'est gentil.
40:42 - C'est une manifestation légale. - Et vous n'y voyez pas
40:44 une violence symbolique. On n'y voit pas
40:46 une violence symbolique.
40:48 - Suisse, moi. - On n'y voit pas
40:50 de violence symbolique dans ce qu'ils représentent.
40:52 - Non, mais M. D'Artigolle... - Cagoulé.
40:54 - M. D'Artigolle,
40:56 de la même manière qu'il l'a fait cet octobre,
40:58 il ne m'était pas très agréable
41:00 de voir une manifestation d'islamistes.
41:02 Mais elle a été autorisée.
41:04 Elle a été autorisée.
41:06 De la même manière, il ne m'est pas très agréable
41:08 de voir une manifestation
41:10 d'ultra-droite de ce genre,
41:12 mais elle est autorisée.
41:14 - Vous appelez la loi, mais votre manière de...
41:16 De la même manière que je pense
41:18 que les types qui ont manifesté n'aiment pas
41:20 les Noirs, je pense que cette dame-là n'aime pas
41:22 les Blancs, et les deux, je les conchie.
41:24 - En tout cas, sa story,
41:26 comme vous dites, elle revient sur ses propos
41:28 et s'analyse. - Ce qui est incroyable,
41:30 c'est que... - Ce que, par contre, les gens qui défilaient,
41:32 eux, n'ont pas fait. - Et vous voyez, ce qui est
41:34 très amusant, c'est que nos amis de Quotidien,
41:36 que je cite très souvent, ils ont fait ce soir
41:38 cinq minutes sur la manifestation d'ultra-droite.
41:40 Cinq minutes. Bon, ils ont raison.
41:42 Ils ont pas dit un mot sur les manifestations antisémites
41:44 de Malmeux. Donc, vous voyez la différence
41:46 entre eux. - Je suis d'accord avec ça.
41:48 - La différence, c'est que nous, on a traité les deux.
41:50 - Pas bien. - C'est ça. Ils ont pas dit
41:52 un mot sur l'antisémitisme
41:54 en Suède. Pas un mot. - Mais c'est inacceptable.
41:56 - Entre 19h20 et 19h50.
41:58 - Juste, la théorie,
42:00 Olivier, selon laquelle on fait pression
42:02 sur les sociétés européennes pour qu'elles explosent,
42:04 on les mettrait à cran, on les mettrait à bout,
42:06 et que cette dame-là, elle participerait
42:08 à cette volonté d'allumer
42:10 une mèche pour qu'ensuite
42:12 le pétard
42:14 explose. Ça vous vient pas à l'idée, ça ?
42:16 - Et des réunions
42:18 contemporaines en Allemagne pour parler
42:20 de rémigration et de faire ce projet, ça met pas
42:22 à cran aussi, ça ? - Vous déviez toujours le truc.
42:24 - Mais non, mais je te parle. Exemple. - Il nous reste six minutes.
42:26 - Choose... Parlons de
42:28 Choose France, peut-être, quand même, parce qu'il y a quelque
42:30 chose de positif dans ce pays.
42:32 Choose France.
42:34 - Comment vous le dites ? - Les grandes entreprises
42:36 étrangères investissent massivement. Choose.
42:38 - Choose France. - Choose.
42:40 - Et ça peut pas se dire en français. - D'ailleurs, Emmanuel Macron a dit
42:42 une chose très juste, il dit... Comment ?
42:44 - On peut pas le dire en français. Pourquoi de l'anglais, toujours ?
42:46 - Mais parce que ça, c'est pour les investisseurs anglo-saxons.
42:48 - Et il saurait pas parler de France.
42:50 - Vous avez vu, là... - Les investisseurs sont anglo-saxons.
42:52 - Mais mettez-celui-là dessus, il faut que vous...
42:54 - Y a jamais une bonne raison pour parler de France.
42:56 - Vous avez vu ce qu'il a dit, vous ?
42:58 - Vous avez vu ce qu'il a dit, aujourd'hui ?
43:00 - Non, mais là, ça se justifie.
43:02 - Non. Vous savez ce qu'il a dit, aujourd'hui ?
43:04 - Il a dit "Vive la République, vive la France".
43:06 - Oui, j'ai entendu ça.
43:08 - J'étais... - Moi aussi, pareil que vous.
43:10 "Vive Microsoft, vive la République, vive la France",
43:12 le président de la République a dit. Je vous jure, ça m'a étonné.
43:14 - Bon, est-ce qu'on peut écouter,
43:16 peut-être, ce qu'il a dit ?
43:18 Est-ce qu'on peut écouter le sujet ? Mais c'est un peu long,
43:20 peut-être, le sujet ? Bon, allez, voyons
43:22 le sujet de Maxime Le Guet, très rapidement.
43:24 - Mettons-le en accéléré.
43:26 - C'est dans le prestigieux
43:28 décorum de Versailles
43:30 qu'Emmanuel Macron a réuni
43:32 680 patrons étrangers
43:34 pour discuter et annoncer
43:36 les nouveaux investissements qui vont venir
43:38 irriguer l'économie française.
43:40 Parmi eux, le géant américain
43:42 Microsoft promet d'investir
43:44 4 milliards d'euros sur le sol français.
43:46 Une décision saluée par
43:48 le chef de l'Etat. - Je voulais vous remercier
43:50 pour cette confiance, parce que vous participez
43:52 de l'aventure collective que le pays est en train
43:54 de conduire,
43:56 parce que nous avons des résultats, ils sont là,
43:58 et parce que je suis convaincu, en effet,
44:00 qu'on aura une France plus forte, plus juste,
44:02 plus innovante, et une Europe plus forte
44:04 grâce à de tels investissements.
44:06 - Emmanuel Macron a ensuite visité
44:08 l'usine de frites surgelées McCain,
44:10 située dans la Marne. Le groupe canadien
44:12 a annoncé 350 millions
44:14 d'euros d'investissement nouveau
44:16 dans l'Hexagone. Une réussite
44:18 et une occasion pour le président de répondre
44:20 aux critiques qui lui sont souvent adressées.
44:22 - On a souvent dit que j'étais dans le "en même temps",
44:24 en disant "c'est un truc ambigu", là, en même temps.
44:26 Non, le "en même temps", c'est pas du tout
44:28 ambigu, c'est refuser l'esprit
44:30 simpliste qui amène toujours à l'échec.
44:32 L'esprit simpliste, c'est celui
44:34 des gens qui nous disent "il faut choisir entre la décarbonation
44:36 et la croissance, il faut
44:38 choisir entre la souveraineté et le
44:40 développement industriel". C'est pas vrai.
44:42 On peut le faire en même temps.
44:44 Souveraineté, décarbonation, création d'emplois.
44:46 C'est exactement ce qu'il y a au coeur de cet investissement.
44:48 - La 7e édition
44:50 de ce sommet de Chouces France permet
44:52 d'engranger 56 projets d'investissement
44:54 pour un montant total et record
44:56 de 15 milliards d'euros.
44:58 - On est un peu, d'ailleurs,
45:00 schizophrènes parce que "McCain", c'est des frites,
45:02 je crois, surgelées, et on se bat
45:04 contre la malbouffe, et "McCain", c'est des frites
45:06 surgelées, ce qui n'est pas forcément la meilleure chose.
45:08 Mais ça fait des emplois.
45:10 Donc c'est bien.
45:12 - Mais c'est une réussite, quand même, disons-le.
45:14 - Oui, oui, moi j'ai un petit doute, quand même.
45:16 Microsoft ou "McCain", c'est pas des
45:18 philanthropes. Ils viennent
45:20 parce qu'ils ont un intérêt. C'est des bénéfices
45:22 pour leur entreprise qui n'est pas française.
45:24 Tant mieux, s'il y a
45:26 des emplois à la clé, etc. Mais c'est vrai que j'ai du mal
45:28 à voir à quel moment c'est 100% bénéfice
45:30 pour la France.
45:32 - Soyons positifs, c'est quand même des milliers d'emplois créés.
45:34 On parle de réindustrialisation
45:36 de la France. On la réindustrialise là, quand même.
45:38 Vaut mieux ça qu'un coup de tric, comme disait ma grand-mère.
45:40 - J'ai vu que la CGT avait appelé également
45:44 les éboueurs à l'ensemble des acteurs de la propreté
45:46 de Paris à faire grève à partir de demain.
45:48 Mardi. Le syndicat entend notamment
45:50 revendiquer de meilleures conditions salariales,
45:52 ainsi qu'une prime aux Jeux Olympiques.
45:54 Alors là,
45:56 ça va être aussi intéressant. Tout le monde y va joyeusement.
45:58 - Il y aura beaucoup plus de travail pour eux.
46:00 - Pourquoi beaucoup plus ? - Parce qu'on a que
46:02 4 millions de personnes.
46:04 - Je vous rappelle quand même qu'il y a beaucoup de Parisiens qui vont partir aussi.
46:06 Vous pouvez nous prouver aujourd'hui qu'il y aura plus de personnes.
46:08 - A supposer même,
46:10 Monsieur D'Artigolle, à supposer même,
46:12 c'est un passage obligé, la grève ?
46:14 - Non.
46:16 Avant, tu as tout un processus
46:18 qu'on n'évoque jamais d'ailleurs de négociation.
46:20 Dans tous les pays.
46:22 - Le guichet est ouvert.
46:24 Mais moi je trouve qu'ils ont raison.
46:26 - Ah bon ? - Il y a des gens qui crèdent.
46:28 - Vous avez une drôle de montée.
46:30 - Mais c'est un effet.
46:32 - Mais cité-boeuf,
46:34 t'as vu la SNCF ?
46:36 - Un des pires mots français.
46:38 - Cité-boeuf, t'as vu la SNCF ? T'as vu tous les autres ?
46:40 - Bien sûr. - Mais pourquoi pas moi ? J'y vais aussi.
46:42 Si vous étiez à leur place, vous feriez la même chose ?
46:44 - Je ne suis pas sûr.
46:46 - Vous ne feriez pas la même chose ? - Pardon, je ne suis pas sûr.
46:48 - Et vous défendez...
46:50 - Non, je ne fais pas cette mentalité là. Point.
46:52 Non.
46:54 - Ah oui ?
46:56 - Mentalité ? C'est pas une bonne mentalité ?
46:58 - Non mais vous pouvez m'en garder, ce n'est pas cette mentalité.
47:00 - Je suis d'accord avec Julien.
47:02 - De la même manière que je n'ai pas l'esprit corpo
47:04 dans le barreau, donc je sais comment je suis.
47:06 Je n'ai pas que des qualités, mais je n'ai pas ce défaut là.
47:08 - Ce n'est pas un défaut, il profite.
47:10 - Ah bien sûr.
47:12 - C'est un grand sens de la responsabilité.
47:14 - Vous êtes un service, bien sûr.
47:16 - Vous êtes un fonctionnaire et vous commencez par faire la grève
47:18 au péril des usagers.
47:20 - Il ne commence pas par la grève.
47:22 - Mais vous avez bien compris ce que je dis quand je dis...
47:24 - Non, pas du tout.
47:26 - Vous avez très bien compris quand je dis que vous seriez à leur place,
47:28 vous feriez la même chose.
47:30 - Je n'en profite du système.
47:32 - Je ne le ferais pas.
47:34 - C'est-à-dire que tu as un gouvernement qui s'aide sur tout dans ce cas-là.
47:36 - Imaginez que deux minutes avant l'émission,
47:38 tous les quatre, on refuse de passer à l'antenne
47:40 et qu'on fasse la grève,
47:42 avec 50% d'augmentation.
47:44 Qu'est-ce qu'on pourrait faire ?
47:46 - Avec cette direction-là, je me sens pas.
47:48 - Le principe de l'émission est pas...
47:50 - Vas-y, essaye.
47:52 - Le principe de l'émission est quand même...
47:54 - J'enlève !
47:56 - C'est quand même le principe de l'émission.
47:58 - Mauvais exemple.
48:00 - Il ne devrait rien penser à l'être comme un jaune.
48:02 - Ecoutez, dans la vie professionnelle,
48:04 et parfois même dans la vie personnelle,
48:06 hélas,
48:08 mais surtout dans la vie professionnelle,
48:10 il n'y a qu'un rapport.
48:12 - Il n'y a pas de rapport d'affection, hélas.
48:14 - Il peut, ça peut, tant mieux s'il y a.
48:16 Mais c'est souvent le rapport de force qui existe.
48:18 - Mais c'est...
48:20 - Hélas !
48:22 - On parle de la fonction publique, toi, c'est ça.
48:24 - Hélas !
48:26 - Et effectivement, eux, ils ont un rapport de force
48:28 aujourd'hui qui leur est favorable dans cette vie professionnelle
48:30 et ils veulent en profiter.
48:32 - Je pense que c'est même pas ça.
48:34 Je pense que c'est l'habitude et même les victimes,
48:36 même les usagers victimes, acceptent, comme vous.
48:38 - Je dois présenter des excuses.
48:40 - Pourquoi ?
48:42 - Ne te moque pas des jeunes giscardiens
48:44 qui se réunissent ce soir pour fêter les 50 ans de son élection.
48:46 - Écoutez, je vais vous dire...
48:48 - Donc j'ai eu un mot malheureux sur cette émission, un seul d'ailleurs.
48:50 - Je vais vous dire...
48:52 - C'est pas ta meilleure.
48:54 - Faudrait réhabiliter la modernité de Giscard,
48:56 les initiatives sociétales de Giscard,
48:58 la France de Giscard.
49:00 - Le regroupement familial de Giscard.
49:02 - Arrêtez !
49:04 - Mais c'est pas vrai, d'ailleurs.
49:06 - J'ai relu le discours...
49:08 - Il y a deux choses sur lesquelles on peut lui reprocher,
49:10 d'ailleurs c'est pas ça, c'est le collège unique,
49:12 avec effectivement la réforme à billes.
49:14 Ça c'était une erreur.
49:16 Le regroupement familial, c'est pas toi.
49:18 - Il pouvait prendre une loi après.
49:20 - J'ai relu le discours aujourd'hui de Jean-Marie Rouart
49:22 d'accueil de Valéry Girardin,
49:24 sous la coupole.
49:26 C'était sucré-salé, très intéressant.
49:28 - Non, c'était plutôt gentil, je le connais ce discours.
49:30 - Oui, mais il y avait des...
49:32 - Monsieur Ben Kemoun,
49:34 on se voit à 14, et bienvenue avec ce genou.
49:36 - Bonsoir.
49:38 - Je ne comprends pas.
49:40 - L'intelligence de Girsart.
49:42 La clarté d'exposition.
49:44 - Oui, ça c'est vrai.
49:46 - Quand il avait parlé...
49:48 Moi je l'ai vu plusieurs fois, Giscard.
49:50 - Mais il y a le caution intellectuelle
49:52 et la caution émotionnelle.
49:54 Il manquait peut-être un peu de caution émotionnelle par moment.
49:56 - Le sport.
49:58 Il adorait le sport.
50:00 - Il venait à RTL,
50:02 et après il y avait un petit déjeuner
50:04 et il parlait, il y avait 20 personnes qui étaient là.
50:06 La clarté d'exposition.
50:08 - Bien sûr.
50:10 - Quand il a parlé, touche en deux.
50:12 - Bien sûr.
50:14 - Il n'a rien à dire derrière.
50:16 - Il était ami avec Brigitte Bardot.
50:18 - Oui.
50:20 - De temps en temps, il faisait des petits jeux de société.
50:22 Attention.
50:24 - Tu joues au spas-mol avec Brigitte Bardot.
50:26 Qui nous regarde d'ailleurs.
50:28 - Sans doute.
50:30 C'est dans sa biographie.
50:32 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:34 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:36 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:38 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:40 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:42 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:44 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:46 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:48 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:50 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:52 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:54 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:56 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
50:58 - Il y a des choses qui sont très intéressantes.
51:00 - Il n'avait pas parlé de la manifestation antisémite.
51:02 - Il n'avait pas parlé de la manifestation antisémite.
51:04 - Il n'avait pas parlé de la manifestation antisémite.
51:06 - Il y a trois minutes.
51:08 - Vous n'avez pas parlé ce soir.
51:10 - Vous n'êtes pas à Cannes.
51:12 - Vous n'êtes pas à Cannes.
51:14 - Je le savais.
51:16 - On a parlé des choix idéologiques
51:18 - On a parlé des choix idéologiques
51:20 - On a parlé des choix idéologiques
51:22 - On a parlé des choix idéologiques
51:24 - On a parlé des choix idéologiques
51:26 - On a parlé des choix idéologiques
51:28 - On a parlé des choix idéologiques
51:30 - On a parlé des choix idéologiques
51:32 - On a parlé des choix idéologiques
51:34 - On a parlé des choix idéologiques
51:36 - On a parlé des choix idéologiques
51:38 - On a parlé des choix idéologiques
51:40 - On a parlé des choix idéologiques
51:42 - On a parlé des choix idéologiques
51:44 - On a parlé des choix idéologiques
51:46 - On a parlé des choix idéologiques
51:48 - On a parlé des choix idéologiques
51:50 - On a parlé des choix idéologiques
51:52 - On a parlé des choix idéologiques
51:54 - On a parlé des choix idéologiques
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52:02 - On a parlé des choix idéologiques
52:04 - On a parlé des choix idéologiques
52:06 - On a parlé des choix idéologiques
52:08 - On a parlé des choix idéologiques
52:10 - On a parlé des choix idéologiques
52:12 - On a parlé des choix idéologiques
52:14 - On a parlé des choix idéologiques
52:16 - On a parlé des choix idéologiques
52:18 - On a parlé des choix idéologiques
52:20 - On a parlé des choix idéologiques
52:22 - On a parlé des choix idéologiques
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52:26 - On a parlé des choix idéologiques
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