• il y a 10 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Sabrina Bejaber, bonjour, Gilles-William Golnadel, bonjour, Paul Melun est avec nous, Georges Fenech, Yoann Ouzaï, bien sûr, l'actualité ce soir, c'est ce qui s'est passé en Arabie Saoudite hier,
00:13mais je voulais quand même qu'on commence, parce que ça fait tellement sens, les affiches de la honte de la France insoumise, appel à manifester le 22 mars,
00:21Cyril Hanouna a parlé, bien sûr, tout à l'heure, de cette iconographie qui est reprise, d'ailleurs, dans toute la presse, je l'espère, dans toute la presse,
00:30mais surtout sur les réseaux sociaux pour condamner, bien sûr, cette affiche très clairement antisémite qui reprend les codes de l'antisémitisme des années 40.
00:40Nathan Arfi a dit, pas besoin de beaucoup connaître l'histoire pour savoir que cette iconographie est typiquement antisémite,
00:46que personne chez Alephi n'est réagi avant la publication en disant sur la culture du parti, que personne ne soit sanctionné après son retrait,
00:53est un aveu de complaisance collective, Alephi, quand admettez-vous votre problème avec l'antisémitisme et cette manifestation du 22 mars, bien évidemment,
01:03et commentez, je vous propose d'écouter Cyril Hanouna, je ne sais pas si vous étiez tout à l'heure à l'écoute.
01:08Vous avez la pudeur de ne pas dire que vous êtes visé également par une affiche qui est absolument intolérable.
01:14Voilà, mais nous l'entendons, nous l'entendons, mais à l'ignominie, Cyril Hanouna, ils ont ajouté, à la menace, ils ont ajouté l'ignominie de l'antisémitisme pour Cyril Hanouna.
01:29Donc je vous propose d'écouter Cyril.
01:32Aujourd'hui, je vois beaucoup, beaucoup de gens qui disent, aujourd'hui, affirmer que la France, par exemple, il y a Florence Bergeau-Blaquet,
01:38qui dit affirmer que la France insoumise est un parti antisémite et désormais sans risque.
01:41Et ce n'est pas un faux pas, c'est une ligne.
01:43Là, qu'on ne vienne pas dire que c'est une affiche contre l'extrême droite ou une affiche...
01:47Je ne vois pas ce que j'ai à faire sur cette affiche.
01:50Oui, parce qu'ils estiment que vous êtes un relais de l'extrême droite.
01:54C'est parce que vous êtes juif, Cyril. Vous vous retrouvez sur cette affiche parce que vous êtes juif.
01:59Aujourd'hui, quand même, on va se poser la question de la France insoumise et de qui, aujourd'hui, peut aller voter pour la France insoumise.
02:06Vous imaginez ? C'est la question qu'on se pose aussi.
02:09Gérald Darmanin a réagi ce matin. Il était chez Sonia Mabrouk sur Europe 1 et sur CNews.
02:15Mais indépendamment de la liberté d'expression, qui manifestement est très attaquée,
02:19c'est mettre des cibles dans le dos de ces journalistes, de ces hommes politiques ou de ces personnalités.
02:25Samuel Paty n'est pas mort autrement.
02:28Il y a eu une fatwa numérique. Quelqu'un a dit que ce professeur aurait fait quelque chose au contraire à ce qui était acceptable,
02:35notamment chez les musulmans rigoristes, et quelqu'un est passé à l'acte.
02:39On a armé culturellement le passage à l'acte du terroriste.
02:43C'est exactement ce qui peut se passer quand on met ce genre de cibles sur la tête, le dos de personnalités publiques.
02:51C'est extrêmement dangereux et j'espère que ces manifestations...
02:55Je ne parle pas en tant que garde des Sceaux, je ne donne pas d'ordre au magistrat,
02:59mais j'espère que ces manifestations pourront être interdites par les préfets.
03:03Karim Bouamran, qui est le maire de Saint-Ouen, a tweeté,
03:07« Maire socialiste, quand les codes du racisme et de l'antisémitisme se sont repris dans une affiche pour appeler à manifester contre l'extrême droite,
03:13l'affiche a été enlevée depuis, mais une digue a encore sauté.
03:16Qu'on continue à faire comme tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes à gauche.
03:20Je dois se réveiller, rompre définitivement avec ceux qui assument désormais les concepts racistes essentialistes des années 30.
03:26Sans ça, nos électeurs rompront avec nous. »
03:30Karim Bouamran qui a été ostracisé, souvenez-vous, pendant la campagne des législatives,
03:34parce que précisément il dénonçait l'agitation communautariste de la France insoumise.
03:38Il a été ostracisé à ce moment-là.
03:40En cas d'élection, on sait très bien qu'ils se rallieront à la France insoumise pour un siège de député.
03:46Pas Bouamran en l'occurrence, ce n'est pas le bon exemple.
03:48D'autres oui, mais lui c'est vrai qu'il fait campagne depuis des semaines, des mois, sur sa rupture avec LFI.
03:54Je vois même Martine Aubry, je crois, sur France Inter, a dit qu'elle ne voudrait plus jamais d'alliance entre les socialistes et Jean-Luc Mélenchon.
04:01Et qu'elle en avait marre de la vassalisation des socialistes sous la coupe de Jean-Luc Mélenchon.
04:05Les lignes sont en train de bouger, ils ont mis du temps,
04:07mais je pense que beaucoup de socialistes commencent à comprendre, j'en connais quelques-uns,
04:11même en off et même en public, disent qu'on ne peut plus travailler avec les insoumis, ils sont allés trop loin.
04:16Et le 7 octobre, je pense, a résonné comme une forme de détonation de ce qu'il y avait de pire dans ce parti.
04:21Ça a tellement été, comment dire, de cet octobre, quelque chose d'important, que lors de la dernière élection législative,
04:31avant le 7 octobre, tout le monde s'est rendu compte.
04:35Votre argument, je le balaye, et si demain il y a des législatives, tous ces gens retravailleront.
04:40Non, non, non, pas sûr.
04:44Parce que ça s'ouvre leur siège, autrement le PS n'est pas élu.
04:48Donc c'est très simple.
04:49Tu peux être optimiste, j'espère que les socialistes entendront raison et qu'ils garderont leur dignité.
04:53D'où M. Ford, tous ces gens-là dont on a...
04:56D'ailleurs, effectivement, M. Ford, il a dit quelque chose aujourd'hui ?
05:01Non.
05:02On dit quelque chose sur les menaces sexuelles ?
05:06Les écologistes.
05:07François Hollande a dit quelque chose, ses voix de gauche.
05:12Vous imaginez si c'était un journaliste du service public qui était ciblé par le Rassemblement National
05:18pour une manifestation sur quelconque sujet ?
05:21Vous imaginez tout ce que ces gens...
05:23C'est ça qui est insupportable dans la société d'aujourd'hui.
05:25Est-ce que vos confrères ont réagi ?
05:27Oui, alors, moi je n'ai pas écouté, mais David Pujadas, qui est sans doute l'un des meilleurs d'entre nous,
05:33avec qui j'ai commencé, qui est de ma génération, qui est à TF1.
05:37A l'époque, en 88, on était arrivés ensemble, qui est effectivement un camarade.
05:43Je le remercie.
05:44Je n'ai pas vu précisément ce qu'il a dit, mais on vient de me rapporter qu'il avait dit des choses très gentilles.
05:49Et je le remercie grandement, parce que je l'aime beaucoup, David.
05:52Je ne sais pas ce que les autres confrères...
05:55David Pujadas, c'est très bien s'il a dit quelque chose, mais...
05:57Mais je ne pense pas que sur France Inter, demain, Léa Salamé, qui est une camarade, dira quelque chose.
06:02Pour moi, il n'y a pas de surprise vis-à-vis de la France Insoumise.
06:04On ne s'attend pas à autre chose d'eux.
06:06C'est un parti antisémite. Ils produisent des affiches antisémites.
06:09Il n'y a pas de sujet.
06:10Mais le silence médiatique, c'est quelque chose qui est ahurissant.
06:14Parce qu'imaginez un instant si c'est le Rassemblement National qui avait produit une telle affiche.
06:19La vie politique de Marine Le Pen serait arrêtée nette.
06:23L'ensemble des médias en parlerait.
06:26Marine Le Pen serait ostracisée à vie.
06:30Là, il n'y a pas un seul mot pour demander le retrait de Jean-Luc Mélenchon.
06:36Rien !
06:37Le privilège rouge, l'expression n'est pas de moi.
06:40Elle est de M. Golnadel.
06:42Le privilège rouge.
06:43Mais on en a la preuve.
06:44Gérald Darmanin a demandé que la manifestation soit interdite le 22 mars.
06:48Alors, je cite quand même Jean-Michel Apathy.
06:50Parce que l'honnêteté, qui est la marque de fabrique de notre émission,
06:55l'honnêteté m'oblige à dire que Jean-Michel Apathy a défendu Cyril Hanouna.
07:03Il remonte dans l'autre style.
07:06Ce visuel de la France insoumise est effrayant parce qu'il appelle la haine des Juifs des années 30,
07:10parce qu'il dit la violence mentale est inadmissible,
07:13parce qu'il désigne une personne à la vindicte publique.
07:15Cyril Hanouna a raison de porter plainte.
07:17Très clairement, sur le terrain du privilège rouge, c'est pas la peine de faire des hypothèses.
07:22On a la preuve scientifique.
07:24Lorsque le magazine d'extrême droite Minute, au moment de l'affaire du sang contaminé,
07:31a montré M. Fabius avec des dents ensanglantées,
07:37la France entière, à juste titre, a été horrifiée.
07:42Or là, je peux vous dire que même dans le magazine de 19h de ce soir,
07:48que j'ai écouté sur France Inter, on ne parle pas de l'affiche de M. Hanouna.
07:55Et il y a un article dans Le Monde qui renvoie dos à dos,
08:00qui parle des choses, qui donne le point de vue également de la France insoumise,
08:06mais on n'a pas le droit à un éditorial sentencieux.
08:09Rien du tout.
08:11Donc le privilège rouge se poursuit au moment où je parle.
08:14Gilles William, et y compris même dans le milieu associatif,
08:17SOS Racisme, qui s'était constitué parti civil contre Valeurs Actuelles suite à la caricature de Daniel Obono,
08:22on verra s'ils feront la même chose ou pas concernant Cyril Hanouna.
08:25Ça ne met pas très beaucoup.
08:26Alors, Cyril a décidé de porter plainte.
08:28Toute la journée, on s'est interrogé.
08:31On peut voir l'affiche me concernant.
08:33Je ne suis pas mis particulièrement en valeur, disons-le, dans cette affiche.
08:37Vous êtes surtout mis en danger.
08:39Vous avez parfaitement raison.
08:42Manifestation contre l'extrême droite.
08:44Je suis manifestement un relais des idées d'extrême droite.
08:49Je ne suis pas sûr qu'il faille porter plainte parce que vous donnez une tribune à ces gens-là.
08:53Je suis sûr.
08:55Première chose.
08:57Pour Cyril, c'est différent.
08:59L'antisémitisme est flagrant.
09:01Là, je ne suis même pas sûr, pour tout vous dire, devant un tribunal.
09:04Je passe mon temps à dire que j'ai une défiance XXL devant la justice.
09:07Donc, me retrouver devant un tribunal qui ne me donnera même pas accuse de cela.
09:11Franchement, je n'ai pas envie.
09:13Je n'ai pas envie parce que je ne suis même pas sûr que si je porte plainte, je vais gagner.
09:18Tout peut arriver.
09:20Je ne suis même pas sûr.
09:22Ce n'est pas une injure.
09:24C'est une menace.
09:26Mais placarder le visage de quelqu'un comme ça, c'est une menace.
09:30Ça s'appelle une patroie.
09:33Est-ce qu'il peut arriver qu'il y ait un juge qui, j'imagine, soit proche de la sensibilité de la France insoumise ?
09:40Ils peuvent trouver ça très bien.
09:42Donc, je n'ai pas envie de donner ce cadeau à ces gens-là.
09:44Vous savez qu'en Belgique, qui n'est pas loin de la France,
09:46quelqu'un qui a dit qu'il fallait planter des Juifs a été relaxé au raison de sa liberté d'expression.
09:52On peut trouver des Belges en France.
09:54La France insoumise avait déjà eu ce procédé terrifiant avec Rutel Krief, avec Nathalie Saint-Cricq.
10:00C'était moins violent.
10:02Je suis d'accord.
10:04Mais le principe de placarder en mode wanted, comme dans les westerns, des personnalités,
10:08en disant qu'on vous appelle à la haine contre ces gens-là, c'est un peu la même chose.
10:12Je vais vous dire, parce que ça s'est passé aujourd'hui,
10:14je sais que je peux compter sur l'ensemble de la profession.
10:16Demain, toutes les sociétés de journalistes de France...
10:18Ah oui, bien entendu.
10:20Soyez-en sûr.
10:22Un de nous a été attaqué.
10:24Et ce n'est pas convenable que ce journaliste ait été attaqué, j'en suis sûr.
10:28Mais il devrait faire la frontière aussi.
10:30On peut compter sur eux.
10:32Je suis persuadé qu'il y aura un élan, une solidarité demain,
10:38et qu'au contraire, je serai content et fier de la part d'une personne.
10:42Maintenant, blague dans le coin, comme on dit.
10:44Si on était dans un pays encore qui avait des valeurs sûres,
10:50le 22 mars, les partis politiques, notamment le parti socialiste,
10:54devraient organiser une manifestation contre l'antisémitisme.
10:58Le 22 mars.
11:00Le parti socialiste a manifesté avec les antisémites de la France insoumise.
11:06Et je ne doute pas demain que tous mes confrères,
11:10lorsqu'ils vont recevoir une personnalité de la France insoumise,
11:14les interrogeront sur le fait de cibler des journalistes
11:18sur une association d'auteurs extrêmement célèbres.
11:20J'en suis sûr.
11:22Je suis rassuré.
11:24Raphaël Arnault, la table ronde très controversée du CCIE à l'Assemblée nationale,
11:28à l'initiative de la France insoumise, encore elle, a bien eu lieu ce mercredi.
11:32Bruno Retailleau avait tweeté l'accueil par des députés insoumis
11:36faunés européens du CCIEF, le CCIE,
11:40dissous par Gérald Darmanin.
11:42Ils ne sont pas été dissous, d'ailleurs, ils se sont auto-dissous.
11:44C'est vrai qu'ils avaient été dissous.
11:46Ils sont précédés.
11:48Exactement. L'effet continue à se complaire dans sa proximité inacceptable avec les islamistes.
11:52Il y a également le communiqué de madame Braune-Pivet,
11:56parce qu'on se demandait si cette...
11:58Madame Braune-Pivet a dit
12:00« Je déplore l'invitation de ce collectif.
12:02Je fais procéder aux vérifications requises.
12:04Sur ce fondement, il apparaît en l'état des informations disponibles que cette réunion peut se tenir.
12:08Je tiens néanmoins à rappeler que les élus de la nation ont un devoir d'exemplarité. »
12:12C'est formidable.
12:14Parce que c'était dissous.
12:16Donc la justice imaginait, en tout cas,
12:18que ces gens ne pouvaient pas s'exprimer.
12:20Mais à l'Assemblée nationale, ils viennent.
12:22Mais je vais vous dire, ils se tiennent les côtes, en fait, ces gens-là.
12:26Ils s'amusent le soir.
12:28Parce qu'ils se disent « Aujourd'hui, vous avez vu. »
12:32Et vous avez vu comment ça se passe.
12:34C'est-à-dire que madame Braune-Pivet,
12:36elle accepte tout. On accepte tout.
12:38Là, elle a une responsabilité particulière, quand même, parce que, pardon,
12:42on est en guerre contre l'islamisme.
12:44Et les islamistes sont aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
12:48dans le temple de la démocratie en France,
12:50à l'invitation d'un parti antisémite.
12:52Donc, moi, je veux bien.
12:54Mais si on est en guerre contre les islamistes,
12:56moi, je dis aujourd'hui que la France insoumise,
12:58que ces députés de la France insoumise
13:00se rendent coupables de haute trahison.
13:02Et quelque part, quelque part,
13:04ils collaborent avec l'ennemi.
13:06Parce que les islamistes, c'est une menace existentielle.
13:10Vous voyez, il y a cette séquence de l'UDR d'Anane Mansoury.
13:14Alors, j'aurais bien aimé l'inviter, mais on ne peut pas l'inviter,
13:16madame Mansoury, pour des temps de parole.
13:18Visiblement, c'est toujours la même chose.
13:20Donc, voyez cette séquence, parce qu'elle a voulu entrer
13:22dans cette réunion,
13:26a été virée, et on l'a insultée,
13:28en lui disant raciste, etc.
13:32Allez les racistes ! Allez les racistes !
13:36Allez les racistes !
13:38On vous fait bien honte d'imposer le racisme.
13:40Allez, allez !
13:42Allez les racistes !
13:44Allez les racistes !
13:46Allez les racistes !
13:48Pourquoi tu filmes comme ça ?
13:50Allez les racistes !
13:52Allez, vous !
13:54Je vais réjouir Péléchev.
13:56Là, la scène, elle est pleine, et surtout,
13:58on va faire ce qu'on veut.
14:00C'est vraiment interdit.
14:02C'est vraiment interdit, je suis désolé.
14:04Vous voyez tout ce qui s'est passé.
14:06Il n'y a rien donné.
14:08C'est-à-dire qu'elle a tenté d'entrer,
14:10et puis, ça s'est passé bon.
14:12Eh bien, la réponse de Raphaël Arnault,
14:14c'est que des députés de l'UDR Rassemblement National
14:16sont venus, évidemment avec une faute,
14:18parce que ces gens ont du mal à maîtriser le français,
14:20sont venus menacer des intervenants,
14:22et ont tenté de rentrer en force à notre table ronde.
14:24Du jamais vu à l'Assemblée Nationale,
14:26l'extrême droite violente doit être éjectée.
14:28Voilà ces gens-là.
14:30Si y en a un qui était menaçant, c'était plutôt lui.
14:32Et vous venez de voir la séquence.
14:34La raison de l'abstention
14:36de la présidente de l'Assemblée Nationale,
14:38c'est la peur.
14:40Elle craint,
14:42si jamais elle leur cherche trop vilaine querelle,
14:44qu'à l'Assemblée Nationale,
14:46ça va être pire encore.
14:48Elle sera invectivée chaque jour.
14:50Et donc, elle préfère composer.
14:52Le fichier S, Arnault,
14:54il connaît la musique.
14:56Il sait que la violence, ça paie.
14:58Eh bien, la violence, ça paie.
15:00Ça m'étonne quand même,
15:02jusqu'à maintenant.
15:04Elle avait quand même interdit la venue de Mariam Abou-Dakar,
15:06qui est une terroriste du FPLP,
15:08parce que la France Insoumise, il y a quelques mois,
15:10avait invité une terroriste,
15:12une terroriste du FPLP,
15:14à venir tenir une conférence à l'Assemblée Nationale.
15:16Donc là, Yael Brown-Pivet était intervenue.
15:18Elle aurait pu intervenir de la même manière
15:20concernant ces islamistes.
15:22Et surtout, c'est motivant.
15:24C'est contradictoire.
15:26Elle craint l'atteinte aux valeurs
15:28et en même temps, elle dit...
15:30Vincent Gembrain, député LR,
15:32question au gouvernement cet après-midi à Patrick Mignola.
15:36L'Assemblée Nationale,
15:38sous l'impulsion du député LFI Raphaël Arnault,
15:40accueille une table ronde
15:42avec le collectif contre l'islamophobie
15:44en Europe, avatar
15:46à peine déguisé du CCIF,
15:48dissous en 2020 pour
15:50propagande islamiste.
15:52Laissez-moi vous le dire, c'est une honte.
15:54Nous ne pouvons plus fermer les yeux.
15:56La stratégie de la France Insoumise
15:58est trop claire, c'est faire
16:00l'apologie du terrorisme et des terroristes,
16:02détruire méthodiquement nos principes républicains,
16:04semer le chaos dans notre pays
16:06en conflictualisant tout,
16:08souiller la mémoire des victimes du terrorisme
16:10islamiste, promouvoir le séparatisme
16:12et la destruction de nos valeurs.
16:14Nous avons, mes chers collègues,
16:16la responsabilité de nous opposer fermement
16:18à ceux qui détournent nos institutions
16:20pour semer le chaos en France
16:22et à ceux qui insultent nos policiers
16:24en les qualifiant d'assassins,
16:26à ceux qui considèrent le Hamas comme des résistants
16:28et à ceux qui prônent l'abrogation
16:30du délit d'apologie du terrorisme.
16:32Alors je vous le dis, sur les bancs
16:34de la droite républicaine, autour de notre président Laurent Wauquiez,
16:36nous vous demandons, monsieur le ministre,
16:38quand ces propos et ces agissements
16:40de la France Insoumise cesseront-ils,
16:42quand seront-ils sanctionnés ?
16:44Et s'agissant des initiatives qui peuvent être prises
16:46contre tel ou tel agissement de tel ou tel député
16:48ou de tel ou tel groupe parlementaire,
16:50je rappellerai ici qu'il s'agit de la prérogative
16:52exclusive du bureau de l'Assemblée nationale,
16:54mais que pour le gouvernement,
16:56le travail de chaque jour
16:58sera de favoriser le rapprochement
17:00des points de vue, le respect
17:02qui doit s'exprimer entre les uns et les autres,
17:04et si parfois une majorité
17:06n'est pas silencieuse
17:08mais est contrainte
17:10de souffrir en silence,
17:12je veux néanmoins souligner qu'elle réalise un travail
17:14de très grande qualité au service des Français.
17:16Quelle réponse ?
17:18On se demande ce qu'il a dit
17:20quand il a parlé.
17:22C'est incroyable.
17:24Le moment est tellement grave,
17:26d'avoir un ministre qui répond une chose
17:28de cette manière-là.
17:30Je vais vous dire,
17:32ça va être très compliqué.
17:34Parce que parfois,
17:36on peut être
17:38un peu déprimé
17:40de temps en temps.
17:42La stratégie,
17:44c'est qu'il y a des électeurs
17:46pour les élire au premier tour.
17:48Notamment Raphaël Arnault.
17:50Dans certains centres urbains
17:52comme Marseille, Lyon, Paris,
17:54ce sont des gens qui sont
17:56plébiscites.
17:58Ça en dit long.
18:00Ça en dit long d'abord
18:02sur la politique d'immigration depuis 40 ans.
18:04Et ça en dit long
18:06sur l'intégration et l'assimilation.
18:08C'est toujours la même phrase,
18:10on paye toutes les factures en même temps.
18:12Vous n'en sortez pas.
18:1440 ans, vous l'avez la France d'aujourd'hui.
18:1640 ans.
18:18Je sais bien pourquoi je vous regarde.
18:20Parce que j'ai eu ce débat.
18:22Je pense que c'est fini.
18:24Quoi, c'est fini ?
18:26En tout cas, ça va être compliqué.
18:28Ça va être très compliqué.
18:30Lorsqu'on observe la dynamique politique,
18:32parce que ce n'est pas de l'antrisme,
18:34c'est de l'activisme,
18:36c'est une victoire symbolique
18:38d'abriter cette réunion du CCIE
18:40au sein de...
18:42Absolument.
18:44Et petit à petit,
18:46il y aura plus de batailles.
18:48Et nous finirons comme les propos
18:50de madame Suela Breverman,
18:52ancienne ministre de l'Intérieur en Grande-Bretagne,
18:54qui a dit que la Grande-Bretagne
18:56sera le prochain Etat islamique
18:58aux portes de l'Europe.
19:00On va tout faire pour l'en empêcher.
19:02Il faut quand même essayer de faire quelque chose.
19:04C'est vrai que les ramifications
19:06de ces associations islamiques...
19:08Aujourd'hui, ils ont eu une conférence
19:10au sein de l'Assemblée nationale.
19:12Ils sont très présents au Parlement européen.
19:14Monsieur Mignola,
19:16pour Andy Guest,
19:18il est sûr,
19:20sur fond d'immigration,
19:22le vote antisémite est nombreux.
19:24Il n'y a pas de doute.
19:26On va marquer une pause
19:28et essayer de reprendre un peu le moral.
19:30On écoutera Gérald Darmanin, monsieur Guedj,
19:32et puis madame Berjo Blaker.
19:34On parlera de ce qui se passe également
19:36aux éditions PUF.
19:38Pierre Vermeuren, c'est très intéressant.
19:40Et puis on écoutera les dossiers ukrainiens.
19:42Bien évidemment, on a beaucoup de choses à parler.
19:44Et Benjamin Naud,
19:46parce que ce sera la bonne nouvelle pour nous.
19:48Benjamin Naud dont je vous ai parlé avant-hier.
19:50Mais il n'est pas objectif.
19:52Il n'était pas laïc.
19:54Il n'est pas laïc.
19:56Il est supporter du Paris Saint-Germain.
19:58Il allait passer une bonne soirée.
20:00C'est un ultra.
20:02Vous savez,
20:04il nous racontera ça tout à l'heure.
20:06Il regardait le match chez des amis.
20:08Il était minuit moins 10.
20:10Il est descendu tellement il faisait du bruit
20:12pour regarder la séance des pédaltis.
20:14Ce qui fait que dans leur petit groupe,
20:16il y a quelqu'un qui n'a pas pu voir la séance des pédaltis
20:18parce qu'il était en train de parler avec le voisin.
20:20Bien fait pour lui.
20:22A tout de suite.
20:28Vous avez tout dit sur la table ronde
20:30très controversée du CCI à l'Assemblée nationale
20:32à l'initiative de la France insoumise
20:34qui a bien eu lieu ce mercredi.
20:36En revanche, je voudrais qu'on écoute
20:38tout d'abord Gérald Darmanin sur ce sujet.
20:42D'abord, ça montre le lien évident
20:44entre l'ultra-gauche et l'islamisme.
20:46On l'a beaucoup dénoncé,
20:48ce qu'on appelait l'islamo-gauchisme.
20:50On a parfois été très critiqués, mais ce lien est évident.
20:52On voit bien que ce qu'essayent de faire
20:54l'ultra-gauche et les filles,
20:56c'est de flatter les instincts communautaristes
20:58et pires islamistes
21:00et notamment ceux des frères musulmans
21:02qui est un danger absolu pour la nation
21:04comme je l'ai déjà eu l'occasion de dénoncer.
21:06Il a été dissous, il n'est plus en France, je m'en félicite.
21:08Il a été reconstitué notamment en Belgique.
21:10Il agit en France à travers un collège de l'Assemblée.
21:12Ça, normalement, nous aurions dû, me semble-t-il,
21:14empêcher ces personnes de l'organiser.
21:16Mais moi, je ne m'occupe pas
21:18de la police de l'Assemblée nationale.
21:20Le ministre de l'Intérieur peut tout à fait demander
21:22à nos amis belges
21:24d'entreprendre une dissolution
21:26du CCIE en Belgique.
21:28Il faut combattre les frères musulmans
21:30partout sur tout le territoire européen.
21:32Écoutons ce qu'a dit Jérôme Guedj
21:34du Parti Socialiste.
21:36Sur le principe,
21:38l'Assemblée, c'est
21:40l'endroit où les parlementaires travaillent
21:42et décident de travailler avec tous les gens
21:44avec lesquels ils ont envie de travailler.
21:46Donc moi, je suis attaché à un principe de liberté.
21:48Mais pour autant,
21:50sur le fond, je suis choqué.
21:52Je suis choqué parce que c'est donné une caisse de résonance
21:54et une visibilité
21:56à des associations,
21:58des collectifs, des personnalités
22:00qui, le plus souvent,
22:02méprisent,
22:04contestent
22:08ce qui se décide ici
22:10à l'Assemblée nationale et à un certain nombre de principes
22:12et de lois de la République.
22:14Pour terminer ce sujet, Mme Bergeau-Blaquer
22:16que vous connaissez toujours
22:18sur ce collectif.
22:20Le CCIE, il faut le rappeler,
22:22c'est la nouvelle vitrine du CCIF
22:24qui s'était auto-dissout,
22:26qui n'avait pas été dissout, mais qui s'était auto-dissout
22:28et avait transféré
22:30ses actifs en Belgique.
22:32La lutte contre l'islamophobie,
22:34c'est pour moi un djihad défensif
22:36qui consiste dans un premier temps
22:38à marteler que l'État
22:40est raciste structurellement,
22:42que les musulmans
22:44sont maltraités, qu'ils sont des citoyens
22:46de seconde zone, voire
22:48qu'ils sont traités comme les juifs des années 30
22:50et dans un second temps,
22:52appeler les musulmans à se défendre,
22:54voire à se soulever, voire à attaquer
22:56ceux qui les persécuteraient.
22:58Donc on voit que l'islamophobie,
23:00ce n'est pas un instrument
23:02de lutte contre la discrimination,
23:04c'est un instrument politique, ou en tout cas
23:06qui permet de légitimer le passage
23:08au politique des frères musulmans,
23:10voire même légitimer la violence.
23:12Et pendant ce temps-là,
23:14il y a des choses qui peuvent de temps en temps nous amuser
23:16et même nous réjouir, puisque
23:18Mme Sonia De Villers recevait ce matin Jacques Audillard.
23:20Vous avez vu cette séquence ?
23:22Et elle lui pose la question,
23:24pour le coup, vous avez assisté ces derniers mois aux USA
23:26à l'ascension du fascisme avec Donald Trump.
23:28Voilà ce que dit sur une antenne nationale
23:30Mme De Villers.
23:32Et Jacques Audillard lui répond, lui dit
23:34mais attendez, soyez un peu prudents, vous dites n'importe quoi, madame.
23:36Il n'a pas dit ça comme ça quand même,
23:38il l'a corrigé.
23:40Oui, il l'a bien corrigé.
23:42Il l'a bien corrigé.
23:44Vous vous rendez compte que ce qui est sidérant,
23:46ce qui est sidérant, parce qu'on parle vraiment,
23:48vous avez sur une antenne,
23:50par exemple ce sujet-là ne sera pas évoqué
23:52demain à France Inter,
23:54mais vous avez sur une antenne une journaliste
23:56qui dit que Trump s'est inventé du fascisme.
23:58Enfin, on en est là.
24:00On peut dire plein de choses sur Trump,
24:02bien évidemment, on peut regretter
24:04une brutalité
24:06parfois dans l'action,
24:08dans la prise de parole, bien évidemment.
24:10Le fascisme, ce n'est pas ça.
24:12Le fascisme,
24:14il est plutôt du côté de la France Insoumise.
24:16Quand on voit les affiches
24:18qu'ils sont capables de produire,
24:20le fascisme et l'antisémitisme, il est clairement à l'extrême gauche.
24:22Ils sont devenus,
24:24ils sont devenus.
24:26La même Sonia De Villers,
24:28la même Sonia De Villers,
24:30recevant un intellectuel palestinien,
24:32a expliqué
24:34que Jean Genet,
24:36qui était un grand adorateur
24:38des SS et des terroristes,
24:40était un écrivain merveilleux.
24:42Et on continue sur
24:44France Inter à prolonger
24:46le faic du salut nazi
24:48d'Elon Musk,
24:50comme s'il était avéré.
24:52Ils sont maintenant là-dedans.
24:54Écoutez,
24:56le public décidera.
24:58C'est toujours pareil, le public décidera.
25:00Mais le public n'a rien à dire sur la confiscation
25:02par le lot de visuel public
25:04de l'information.
25:06Sauf que peut-être qu'en 2007,
25:08ceux qui se présenteront proposeront
25:10la privatisation de France Inter
25:12et que si celui ou celle
25:14qui a choisi cette privatisation
25:16est élu, il y aura privatisation.
25:18Que ce soit le PR, que ce soit le RN,
25:20que ce soit ce que vous voulez,
25:22pour l'instant, on se tait sur ce sujet-là.
25:24Ils n'ont pas encore compris l'importance
25:26de ce combat culturel-là.
25:28Un livre sur l'obscurantisme woke a été annulé
25:30de parution par la presse universitaire de France.
25:32L'ouvrage devait paraitre le 9 avril prochain.
25:34Il était intitulé
25:36Face à l'obscurantisme woke.
25:38Et l'éditeur Paul Garapon l'a annoncé
25:40par mail aux trois co-directeurs de l'ouvrage,
25:42l'historien Pierre Vermeurenne
25:44et les professeurs de lettres Emmanuel Hénin
25:46et Xavier-Laurent Salvador.
25:48Le contexte est très défavorable
25:50à la publication de l'ouvrage.
25:52C'est formidable parce qu'il y avait la liberté d'expression,
25:54le contexte évidemment,
25:56et maintenant il y a la liberté de publier.
25:58C'est ça qui est formidable.
26:00Alors Pierre Vermeurenne,
26:02qui est un homme remarquable,
26:04qui est intellectuel de haut rang,
26:06que vous pouvez lire régulièrement dans le Figaro,
26:08il était interrogé
26:10par Eugénie Bastier
26:12dans une émission intéressante que produit
26:14le Figaro, et je vous propose d'écouter
26:16M. Vermeurenne.
26:18C'est un surpréalable.
26:20C'est original parce qu'elle provient d'un éditeur
26:22qui nous avait lui-même commandé l'ouvrage il y a trois ans,
26:24qui avait même
26:26voulu trouver le titre.
26:28Bon, le titre,
26:30il voulait manifeste contre le wokeisme.
26:32Nous on l'a un peu rendu
26:34un peu plus voltairien
26:36en parlant de l'obscurantisme.
26:38Voilà, et puis le contexte
26:40effectivement, il y a trois ans,
26:42ce n'est pas du tout celui d'aujourd'hui.
26:44Et puis je crois qu'au-delà du contexte à la fois
26:46trumpien et autre,
26:48il y a eu la question d'une intimidation
26:50qui est venue du Collège de France
26:52à travers la voix
26:54de M. Boucheron,
26:56vendredi matin,
26:58qui a mis en quelque sorte
27:00une honte
27:02sur le nom des pufs
27:04s'il venait à publier ce livre.
27:06Et donc l'éditeur prenant peur
27:08et voulant sauver sa maison,
27:10comme il nous l'a dit,
27:12a préféré différer
27:14ou en tout cas déplacer
27:16la sortie du livre.
27:18Donc c'est un peu étrange qu'il ne soit surpréalable
27:20d'un livre qui n'a pas été distribué,
27:22que personne n'a lu en dehors de l'éditeur
27:24qui d'ailleurs était très content,
27:26qui nous a félicité,
27:28qui nous a dit que ça correspondait parfaitement
27:30à ce qu'il voulait.
27:32Donc on vit dans un étrange pays
27:34où des gens qui travaillent au Collège de France
27:36ont un pouvoir d'intimidation
27:38sur un éditeur privé.
27:40Je suis Pierre Vermeuren depuis de nombreuses années.
27:42On l'a reçu parfois ici.
27:44C'est vraiment quelqu'un de haut rang,
27:46un intellectuel de haut rang
27:48avec une réflexion, une qualité
27:50vraiment extrêmement intéressante.
27:52L'élection de Trump a rendu
27:54fou de rage le camp du bien.
27:56Fou de rage.
27:58Et ils ne savent plus quoi faire.
28:00Donc ça radicalise
28:02le monde.
28:04Oui mais ce qu'ils font est contre-productif
28:06et ce qui a précisément conduit Donald Trump au pouvoir
28:08aux Etats-Unis, c'est précisément la censure woke.
28:10C'est-à-dire que quand vous regardez il y a 5 ans
28:12ou il y a 10 ans ce qu'il se passe aux Etats-Unis,
28:14c'est exactement ce qu'il se passe là avec les pufs.
28:16C'est-à-dire qu'en Californie, on interdisait certaines thèses,
28:18on interdisait certaines études.
28:20Le wokisme est devenu tellement fou
28:22que les électeurs américains en ont eu marre
28:24et qu'ils ont élu Donald Trump
28:26qui lui a envoyé tout ça valsé avec peut-être,
28:28moi je pense en tout cas, trop de brutalité en retour
28:30et maintenant des Etats comme la Floride par exemple
28:32qui interdisent eux-mêmes des livres comme Orwell,
28:34Hemingway, c'est-à-dire que l'anti-wokisme américain.
28:36L'anti-wokisme en Floride.
28:38L'anti-wokisme...
28:40Non attendez, Hemingway s'est interdit en Floride.
28:42Certains livres, certains textes
28:44d'Hemingway en Floride.
28:46Donc il y a un certain nombre de livres qui sont censurés
28:48dans certaines universités, dans certaines écoles
28:50aux Etats-Unis maintenant dans le cas
28:52de l'anti-wokisme.
28:54Donc l'anti-wokisme qui a succédé au wokisme aux Etats-Unis
28:56me paraît tout aussi embêtant.
28:58Mais en tout cas, pour en revenir à là, je pense que nous sommes
29:00précisément à ce que vivaient les Etats-Unis il y a 5 ou 10 ans.
29:02Simplement pour dire, vous avez reçu récemment
29:04ici, j'y étais, monsieur Jean Sevilla,
29:06avec les nouveaux habits
29:08du terrorisme intellectuel.
29:10Vous avez là un exemple flagrant
29:12de ce qu'est le terrorisme intellectuel.
29:14Vous pouvez même pas publier.
29:16Non mais il faut comprendre le moment.
29:18Notamment la scène de Washington
29:20a été une aubaine
29:22formidable pour l'extrême-gauche
29:24qui reprend du poil
29:26de la bête inhumaine.
29:28Autrement dit, qu'est-ce qui se passe là ?
29:30Et Libération
29:32en est très content de raconter cet événement-là.
29:34Ces gens-là,
29:36Verbeuren et aussi Salvador,
29:38qui est un type formidable, ont été considérés
29:40comme trumpistes. On vous explique
29:42que les trumpistes, Mme De Villers
29:44vous l'explique, sont des fascistes.
29:46Donc c'est l'occasion,
29:48à nouveau pour l'intolérance,
29:50de pouvoir reprendre de la vigueur.
29:52C'est l'anti-trumpisme
29:54qui va maintenant
29:56autoriser toutes les intolérances possibles.
29:58En tout cas, c'est vrai.
30:00C'est pour ça que j'étais
30:02très contrarié,
30:04je dois le dire, par la scène
30:06de la Maison Blanche, parce que je voyais
30:08gros comme une maison le retour du boomerang.
30:10Oui.
30:12Il me semble quand même que
30:14les sensitivity readers
30:16existaient avant l'élection de Trump
30:18et que la préférence
30:20ou la volonté
30:22de l'extrême-gauche de faire valoir des personnalités
30:24en censurant l'autre...
30:26Salvador a été censuré.
30:28Oui mais vous l'avez mal
30:30analysé, le Trump.
30:32Je pense à Mme Silviane
30:34Nagazinski
30:36qui avait été interdite de conférence
30:38à l'université de Bordeaux
30:40qui a bien accueilli Jean-Marc Rouillant
30:42qui a toujours eu ce deux poids deux mesures dans la censure
30:44à l'extrême-gauche, qui n'a pas attendu
30:46M. Trump pour ceux qui dénoncent le gauchisme.
30:48Ça a duré 50 minutes.
30:50Vincent Herouet l'analyse assez bien.
30:52Voilà.
30:54Il y a eu 50 minutes.
30:56C'est les six dernières minutes.
30:58Les mêmes choses
31:00auraient pu être dites sans publicité
31:02et nous n'aurions pas eu
31:04le retour du boomerang.
31:06C'est tout ce que je veux dire.
31:08On va ouvrir le dossier Trump
31:10et si dans deux jours
31:12ou dans trois jours la Russie donne son aval
31:14tout ça...
31:16J'en accepte volontiers l'objet.
31:18Trump a réussi son coup.
31:20Je ne peux pas vous dire autre chose.
31:22C'est un factuel.
31:24Ce n'est pas une parole fasciste que je dis là.
31:26Je pense que vous devriez pouvoir vous sortir
31:28en devant de vos caractères
31:30complètement anti-russes.
31:32Absolument.
31:34Tweet d'Emmanuel Macron.
31:36Je me félicite des avancées
31:38permises par les discussions
31:40entre les Etats-Unis, l'Amérique et l'Ukraine.
31:42Il a raison. Ils se sont tenus ce jour à Jeddah
31:44en particulier sur l'idée d'un possible
31:46cessez-le-feu-pour-30-jours.
31:48La balle est aujourd'hui clairement dans le camp de la Russie.
31:50La France et ses partenaires restent engagés
31:52pour une paix solide et durable qui soit adossée
31:54à des garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine.
31:56Marine Le Pen, je ne voterai pas.
31:58Je connais la technique. On fait une belle résolution
32:00de soutien à l'Ukraine et à l'intérieur on vous glisse
32:02toute une série de choses dont on sait pertinemment
32:04que vous y êtes fondamentalement opposés.
32:06Écoutons Donald Trump parce que
32:08ce qu'il a dit, là encore,
32:10les deux extraits que vous allez voir
32:12me paraissent extrêmement intéressants.
32:14Écoutons le premier sur le cessez-le-feu
32:16complet.
32:18Nous avons eu
32:20un grand succès hier et nous allons obtenir
32:22un cessez-le-feu complet.
32:26Mais nous devons voir avec la Russie
32:28avant.
32:30Nous avons eu de bonnes relations avec les deux
32:32parties. Nous verrons,
32:34des gens se rendent en ce moment même en Russie
32:36et nous espérons obtenir un cessez-le-feu de la part
32:38de la Russie. Si c'est le cas,
32:40je pense que nous aurons fait 80%
32:42du chemin pour mettre fin à cet horrible bain de sang.
32:44Et puis,
32:46il ajoute quelque chose de plus précis
32:48sur Vladimir Poutine.
32:52La Russie a pris
32:54la Géorgie à Bush.
32:56La Russie a pris
32:58la Crimée à Obama.
33:02Et la Russie a tenté
33:04d'envahir l'entièreté de l'Ukraine sous
33:06Joe Biden. Mais à Trump,
33:08la Russie n'a rien pris.
33:10Je pourrais
33:12sanctionner financièrement la Russie,
33:14mais je ne le ferai pas. Ce que je veux, c'est la paix.
33:16Vous savez,
33:18j'ai toujours dit que la partie la plus dure à convaincre
33:20serait l'Ukraine. Vous l'avez vu
33:22la semaine dernière. Des choses intéressantes
33:24se sont produites. J'ai reçu
33:26un homme qui ne souhaitait pas la paix.
33:28Mais maintenant, c'est ce qu'il veut. Et nous allons
33:30voir comment cela se passe.
33:34Si Vladimir Poutine
33:36n'accepte pas ce deal,
33:38retour à la case départ.
33:40Il a dit qu'il prendrait des sanctions.
33:42Oui. Il a changé un peu de ton d'ailleurs.
33:44Il continue à faire des moyens
33:46pour Poutine. Aujourd'hui, il est
33:48pro-Zelensky.
33:50Ça, c'est le trumpisme en diplomatie. Ça peut varier.
33:52On a du mal à le suivre.
33:54Sur le fond, il est cohérent.
33:56Sur le fond, il est cohérent.
33:58Il est illisible.
34:00C'est très facile à comprendre.
34:02Il coupe le renseignement aux Ukrainiens.
34:04Le lendemain, il dit qu'il rétablit le renseignement.
34:06Ça s'appelle comment ?
34:08Parce que Zelensky a accepté.
34:10Parce que Zelensky avait accepté.
34:12En fait, il ne joue que du rapport de force.
34:14Oui, oui, oui.
34:16D'accord.
34:18C'est très clair. C'est-à-dire, je coupe.
34:20Ok. Ça s'appelle un deal. C'est le rapport de force.
34:22Ça marche.
34:24Après, il y a aussi un enjeu politique intérieur.
34:26Parce que face à ces électeurs, il y a quand même
34:28quelques difficultés économiques qui sont en train de
34:30poindre aux Etats-Unis. Notamment, par exemple,
34:32sur la fortune de M. Musk, qui a pris un coup
34:34ces derniers jours. Il y a du stress
34:36de la part des acteurs économiques. Il a dit qu'il allait mettre
34:3850% de taxes à certains pays. Il est revenu
34:40à 25%. Vous ne m'enlèverez pas de la tête
34:42qu'il y a quand même... Il est souple.
34:44Il est souple. Il y a une souplesse.
34:46Monsieur Zelensky, est-ce qu'on peut l'écouter ?
34:50Aujourd'hui, tout dépend de ce pays
34:52à 100%. Car l'Amérique
34:54a démontré sa position. L'Ukraine
34:56a démontré sa position sans interprétation
34:58divergente, de manière
35:00très directe. Aucun d'entre nous
35:02ne fait confiance aux Russes.
35:04Nous avons déjà vécu cela auparavant.
35:06Mais nous ne jouerons pas avec les récits
35:08selon lesquels nous ne voulons pas que la guerre se termine.
35:10Récit que la Russie répand
35:12dans le monde entier. Je suis très sérieux
35:14et il est important pour moi de mettre fin à la guerre.
35:16Ceux qui vont être le plus ennuyeux,
35:18parce que ça va être les éditorialistes
35:20de France Inter. Parce que
35:22M. Zelensky, il ne dit plus du mal
35:24de Trump. Il veut la paix.
35:26C'est ce qu'il dit là. Donc si
35:28demain ou après-demain, il y a un accord
35:30global. Tout ce qu'ont dit
35:32ces gens-là depuis
35:34des journées va être acheté à la poubelle.
35:36Si il y a un accord, ce sera un accord de cesser le feu.
35:38Ce ne sera pas un accord de paix.
35:40Pour l'instant...
35:42J'entends bien. Mais pour l'instant
35:44on ne sait rien non plus du maintien
35:46de la paix. Comment est-ce que ça va se passer ?
35:48Le grand paradoxe
35:50de cette période, c'est que pour alimenter
35:52la musique du camp du bien,
35:54il faut que Poutine
35:56et Trump
35:58continuent la guerre.
36:00Parce qu'autrement, il faut leur couper l'herbe
36:02sous les pieds.
36:04Puisque c'est l'ennemi absolu.
36:06Donc si ces gens-là s'entendent et que Zelensky
36:08est d'accord... Il faut qu'il échoue. Il faut que Trump échoue.
36:10Evidemment !
36:12Que ce soit France Inter...
36:14Alors ils vont retomber sur un pied, je ne sais pas ce qu'ils diront.
36:16Oui, mais que ce soit
36:18France Inter qui ait l'herbe coupée sous le pied,
36:20c'est une chose. Mais ceux qui vont avoir
36:22l'herbe sous le pied surtout, c'est les chefs d'État
36:24de l'Union Européenne.
36:26Ça, ça paraît beaucoup plus gênant.
36:28Mais c'est tout le camp du bien.
36:30Et effectivement,
36:32le Président Macron, il est habile. Comme toujours,
36:34il est extrêmement habile.
36:36Oui, il dit que nous, on maintiendra la paix comme ça.
36:38Mais il est très habile. Il a dit
36:40des avancées permises.
36:42Il est habile.
36:44Rien à dire.
36:46Mais je vous assure,
36:48pour que toute leur théorie
36:50soit validée, il faut que ces gens
36:52restent des monstres. Puisqu'ils sont des monstres
36:54matin, midi et soir sur leur antenne.
36:56C'est ça qui est incidé.
36:58Faites confiance à l'audiovisuel
37:00de service public pour continuer
37:02à les montrer de manière monstrueuse.
37:04J'ai confiance.
37:06Benjamin Neau,
37:08on verra tout à l'heure,
37:10il viendra sur ce plateau.
37:12Pour le moment, il est en régie. C'est lui qui est
37:14aux manettes.
37:16Et il me propose une image à l'instant
37:18de Vladimir Poutine en tenue militaire.
37:20Bon,
37:22effectivement, cette image sera
37:24commentée peut-être.
37:26Voilà.
37:28Il faut dire qu'il est assez habitué, Vladimir Poutine,
37:30des mises en scène assez guerrières et viriles.
37:32Je vois que notre ami Gauthier Lebret
37:34est là. Donc il peut se joindre
37:36à nous pour la dernière partie de
37:38l'émission. Il nous reste encore
37:40quelques minutes. Sur l'Ukraine,
37:42je pense qu'on a tout dit ce qu'on pouvait dire.
37:44Je vous propose peut-être
37:46cette séquence. C'est vrai que là aussi,
37:48c'est disruptif ce que fait Trump.
37:50La séquence avec Elon Musk
37:52est incroyable. Tu as l'impression
37:54qu'il est commercial chez Tesla.
37:56Donc c'est assez étonnant.
37:58Mais c'est le style, ça vous fait sourire.
38:00Il est d'un ami parce que ça se voit
38:02moins bien. Oui.
38:04Vous avez parfaitement raison.
38:06Même en France aujourd'hui...
38:08Ce n'est pas une apprise illégale à gérer. Je vous assure.
38:10En France, ce ne serait pas possible.
38:12Avoir une Tesla aujourd'hui en France, c'est mal vu.
38:14C'est une apprise illégale à gérer. J'imagine que
38:16les concessions Tesla, ça doit être très
38:18compliqué. Parce qu'arriver à dire
38:20« je vais acheter une Tesla », il y avait des gens qui mettent
38:22une petite autocollant « j'avais
38:24acheté cette Tesla avant l'élection
38:26de Trump ». Pour ne pas qu'elle soit cassée,
38:28on en est là. Alors écoutez ce sujet
38:30de Corentin Brio.
38:34Une opération
38:36publicitaire organisée par
38:38le président des Etats-Unis lui-même.
38:40La Maison Blanche s'est transformée hier
38:42en une éphémère concession Tesla.
38:44Un soutien marqué à Elon Musk
38:46dont l'action en bourse s'est effondrée ces dernières
38:48heures. Mais qui peut donc compter sur
38:50Donald Trump.
38:52Il ne m'a jamais demandé de faveur.
38:54Il ne m'a pas demandé de faire ça.
38:56Je lui ai dit « tu sais Elon, je n'aime
38:58pas ce qui t'arrive. Et Tesla est une grande
39:00entreprise. Je n'aime pas ce qui se passe. »
39:04Un soutien qui intervient alors qu'Elon Musk
39:06est devenu un rouage essentiel du gouvernement
39:08Trump. Conseiller du président,
39:10l'entrepreneur a été nommé responsable
39:12d'une commission chargée de réduire
39:14drastiquement les dépenses de l'Etat fédéral,
39:16la taille du gouvernement et le déficit
39:18budgétaire.
39:20Le multimilliardaire,
39:22rouage essentiel de l'administration Trump
39:24est devenu au fil des mois la cible
39:26idéale pour les opposants au président
39:28républicain. Accusé de prise de position
39:30controversée, d'outrepasser ses
39:32fonctions et d'être l'incarnation
39:34du pouvoir dans l'ombre de Donald Trump.
39:38Dernier sujet avant de parler du Paris Saint-Germain,
39:40c'est l'affaire, si j'ose dire,
39:42qui va nous occuper d'ailleurs ces prochains jours
39:44entre monsieur Retailleau
39:46et monsieur Wauquiez. Je disais que c'est deux
39:48candidats par la droite. Et c'est vrai que c'est
39:50une chance pour les LR. Quand on voit le personnel
39:52politique, ce sont deux candidats
39:54qui ont de la qualité, qui sont construits
39:56intellectuellement, qui ont de l'expérience,
39:58construits culturellement, qui sont
40:00sur leurs appuis, comme on dit en sport.
40:02Simplement, il va avoir
40:04forcément une opposition et ça se
40:06termine toujours par parfois
40:08des échanges aigredous.
40:10Donc, monsieur Wauquiez, qu'a-t-il dit
40:12hier ? Et vous allez voir,
40:14il faut pour le parti
40:16une parole libre, totalement indépendante, qui ne soit pas
40:18prisonnière de la solidarité gouvernementale.
40:20Quand vous êtes ministre, vous ne pouvez pas
40:22critiquer monsieur Bayrou ni monsieur Macron.
40:24Que ce soit faux ou vrai,
40:26je n'en sais rien. Mais en tout cas, c'est une
40:28pierre dans le jardin de Bruno Retailleau, parce que les ministres
40:30écoutaient la réponse ce matin sur RTL
40:32de Bruno Retailleau.
40:36Plus on m'agressera, plus on tentera
40:38de me déstabiliser, plus on tentera
40:40de me déstabiliser, plus je serai
40:42zen et bon camarade.
40:44Simplement, ce que je veux vous dire, c'est que
40:46les résultats, j'en ai déjà.
40:48Regardez 2024. Moi, je suis comptable, je suis
40:50arrivé à la fin du mois de septembre.
40:52Les 9 premiers mois, en termes de
40:54visa, primo délivrance, à peu près
40:5632 000 par mois. J'arrive, c'est
40:58moitié moins. C'est moitié moins. Les
41:00rodéos qui pourrissent la vie des élus, des maires,
41:02des compatriotes, des policiers, des
41:04gendarmes, on a confisqué
41:0644% de plus d'engin.
41:08Il dit n'importe quoi, Laurent Wauquiez ?
41:10Pas du tout. Il est dans une campagne. Il dit ce qu'il veut.
41:12Vous êtes en campagne, c'est pas celui.
41:14Peu me chaud. Les chiens
41:16à bois, la caravane, tranquille,
41:18passe. Les chiens, ça va lui faire plaisir.
41:20Laurent Wauquiez qui estime qu'on lui a planté des poignards
41:22dans le dos. Est-ce que vous êtes à Laurent Wauquiez ce que
41:24Balladur a été à Chirac, le traître, celui qui a trahi ses promesses ?
41:26Thomas Soto, je ne répondrai pas. Vous vous rendez
41:28compte. On a l'Ukraine,
41:30on a la Russie, on a une situation où
41:32jamais il y a eu autant de menaces terroristes sur notre
41:34territoire. Si vous ne voulez pas répondre à ça, il ne faut pas être candidat à la présidence
41:36de LR. Mais je suis candidat
41:38à la présidence de LR
41:40parce que je veux élargir. Je sens que
41:42j'ai fait naître une fierté dans le pays et qu'il y a
41:44à nouveau un intérêt pour nos propositions.
41:46On n'a jamais autant d'adhésion.
41:48Et moi, je veux élargir, rassembler.
41:50Je suis aujourd'hui un des seuls
41:52à être capable de séduire des électeurs
41:54qui jadis votaient pour nous, qui votent
41:56aujourd'hui au Rassemblement National et qui
41:58viennent vers nous. J'attire aussi
42:00des gens qui ont voté pour Emmanuel Macron. Moi,
42:02je veux que demain, la droite puisse à nouveau
42:04retrouver le chemin de la victoire.
42:06C'est une saine compétition.
42:08Il y a une formule.
42:10Il y a une compétition
42:12avec un peu de
42:14friction, ce qui est normal dans
42:16une campagne.
42:18Il ne se passe pas dans un salon de thé
42:20une campagne électorale.
42:22L'attention va aller crescendo.
42:24Ça va être très très long.
42:26Monsieur
42:28Ouzaïe, venez vous asseoir à côté.
42:30Depuis le temps que j'attends, ce moment.
42:32Venez vous asseoir à côté.
42:34Venez à côté de moi parce qu'on va
42:36recevoir Benjamin Naud.
42:38Benjamin Naud qui n'est pas que journaliste.
42:40Il est d'abord...
42:42Ça va faire des jaloux dans la rédaction.
42:44On est bien là.
42:46Monsieur Benjamin Naud
42:48va venir parce que, je l'ai appelé
42:50Benjamin hier. Benjamin et Elliot
42:52d'abord ils sont amis, ils se connaissent depuis longtemps, ce qui est agréable.
42:54Et puis vous étiez également peut-être
42:56dans cette jeune génération
42:58amis avec eux.
43:00Je croyais que vous alliez me demander si j'étais à la soirée d'hier.
43:02Non parce que le foot en plus,
43:04c'est pas votre...
43:06Vous, c'était
43:08les sports plus chics.
43:10Le polo, le golf, la voix...
43:12Bravo !
43:18Alors, Benjamin.
43:20Voilà la vie du PSG.
43:22D'abord,
43:24il souhaite que le 11 mars soit un jour férié.
43:26C'est une demande aussi
43:28proposée par Elliot. Parce que c'est vrai que le 11 mars,
43:30à chaque fois, il se passe des belles choses pour le PSG.
43:32L'élimination de Chelsea en 2015
43:34et de Dortmund en 2020.
43:36Racontez-nous votre soirée.
43:38C'est plus que la soirée, c'est la journée.
43:40Je me suis levé assez tôt hier.
43:42J'ai été chercher l'équipe.
43:44Ce qui m'a mis dans le match et qui m'a mis en tension.
43:46Je suis allé au sport
43:48pendant deux heures et demie avec un ami.
43:50J'ai été faire de la boxe.
43:52Et après, c'était l'attente.
43:54J'attendais qu'Elliot soit disponible
43:56puisqu'il était occupé. On s'est retrouvés.
43:58Directement, on a été chez mon ami Guillaume.
44:00Et là, on n'a parlé que de ça,
44:02que de ça, en attendant.
44:04Les minutes étaient longues.
44:06Et après, le match,
44:08la première mi-temps, on remarque
44:10que ça va. Et alors, la deuxième mi-temps,
44:12là, par contre, plus personne ne parlait. Parce qu'on était
44:14stressés. Des vagues.
44:16Et on n'arrivait pas à ressortir le ballon.
44:18Alors, moi, je vous ai appelé à minuit
44:20mois dix. C'est vrai.
44:22J'étais très surpris. Je pensais qu'il était déjà au lit.
44:24Je ne me couche jamais à cette heure-là.
44:26Je ne me couche jamais à cette heure-là. Je me couche
44:28à 23h02. Pas à 23h10.
44:30À 23h02.
44:32Je regarde le dernier flash. À 23h02,
44:34je suis dans le lit. À 23h08, je dors déjà.
44:36Et je pense à Bernard Henri-Lévy qui ne dort pas
44:38de la nuit.
44:40Franchement.
44:42Et quelle est la première chose que vous
44:44m'avez dite à minuit mois dix
44:46quand j'ai appelé ? Je vous ai dit deux choses. Le plus grand match
44:48de l'histoire du PSG. Et après, j'ai dit
44:50qu'il fallait envoyer des mots d'excuses
44:52à Donnarumma. Il faut qu'on s'excuse.
44:54Il faut envoyer des mots d'excuses à Donnarumma. Parce que, je ne sais pas si vous vous rappelez,
44:56la semaine dernière, vous avez dit que le PSG ne peut pas gagner
44:58sans un grand gardien. Oui.
45:00C'est une des rares bêtises que j'ai dit en 40 ans.
45:02Non.
45:04Sur le papier, vous avez raison.
45:06Mais hier, il fait un match exceptionnel.
45:08Il fait un match exceptionnel.
45:10Ce qui est incroyable, ce qui est étonnant,
45:12c'est que le PSG, aujourd'hui, c'est une équipe.
45:1424 ans de moyenne d'âge. Et le grand paradoxe,
45:16c'est que c'est l'année où Kylian Mbappé n'est pas là.
45:18Oui, où il n'y a plus de ça.
45:20Il n'y a plus de Messi, il n'y a plus de Neymar.
45:22Et c'est vrai que dans une équipe de foot, avant, tu jouais pour Messi,
45:24ça inhibait même parfois les autres.
45:26Tu jouais pour Mbappé, tu jouais pour Zlatan.
45:28Là, tu as vraiment un collègue.
45:30Et ce qui était si dérangeant hier,
45:32c'est les athlètes que sont ces gens-là.
45:34C'est-à-dire qu'à la 120e minute...
45:36Oui, même l'état d'esprit. C'est-à-dire qu'il continuait
45:38les courses au bout de 110 minutes.
45:40Mbappé qui allait harceler le gardien
45:42alors que ça faisait déjà 110 minutes qu'il était sur le terrain.
45:44Neves qui a 19 ans,
45:46qui a aussi fait...
45:48On avait l'impression qu'il avait trois poumons.
45:50Les athlètes, les gens ne se rendent pas compte.
45:52Qu'est-ce qu'il y a ?
45:54J'ai bien le titre de Benjamin Nault.
45:56Supporteur parisien heureux.
45:58Je ne vais pas le dire,
46:00ce n'est pas moi qui l'ai rentré, celui-là.
46:04Évidemment que c'est des grands footballeurs.
46:06Et à la séance de pédalty, on le voit,
46:08c'est pas la technique, tout ce que vous voulez.
46:10Mais les athlètes, après 120 minutes...
46:12Paris a eu un peu de chance pour les tirs au but,
46:14parce qu'on remporte deux fois le toss.
46:16C'est pour choisir quelle équipe tire en premier
46:18et de quel côté on tire. On remporte les deux.
46:20On tire devant les supporters parisiens
46:22et on commence à tirer.
46:24Vous trouvez que c'est mieux de commencer à tirer ?
46:26Je trouve qu'il y a moins de pression.
46:28Statistiquement, ceux qui commencent à tirer
46:30dans la série de pédalty sur 50 ans,
46:32tu t'aperçois qu'ils gagnent.
46:34Statistiquement, il y en a plus qui ont gagné qu'ont perdu.
46:36C'est une statistique.
46:38C'est une statistique très, très nulle.
46:40Quand tu commences...
46:42Maintenant, c'est Aston Villa, à priori,
46:44qui est moins fort que Liverpool.
46:46Je pense que Paris est une des meilleures équipes d'Europe.
46:48Sinon, la meilleure équipe d'Europe.
46:50Il faut souvent se méfier.
46:52Aston Villa, il y a quand même Unai Emery,
46:54qui est un ancien entraîneur du PSG.
46:56On sait que le PSG, avec ses ex,
46:58que ce soit les joueurs ou les entraîneurs,
47:00c'est un peu compliqué. Et surtout,
47:02il pourrait y avoir en demi-finale des retrouvailles
47:04et là, ça vaudrait quand même le coup d'œil.
47:06Oui, mais c'est ça qui est paradoxal.
47:08En fait, c'est une...
47:10Le foot, les gens ne comprennent pas.
47:12C'est toujours...
47:14Ce n'est pas une addition de talent,
47:16M. Goldenadel.
47:18C'est exactement...
47:20C'est exactement
47:22comme notre groupe à nous.
47:24C'est pareil.
47:26C'est-à-dire qu'il ne faut pas jouer perso.
47:28C'est-à-dire que c'est un collectif.
47:30Exactement.
47:32Ça, ça me parle.
47:36C'est ce que je vous explique souvent.
47:38Avant l'émission, c'est ce que je vous explique souvent.
47:40C'est-à-dire qu'il faut qu'à la fin
47:42de l'émission, tout le monde ait pu
47:44trouver sa place, sa fonction.
47:46Placer un mot.
47:48Par exemple, les gens qui nous écoutent,
47:50ils détestent l'idée qu'on ne s'aime pas.
47:52S'ils détestent.
47:54S'ils savaient, ça leur...
47:56Ils détestent cette idée.
47:58Ils aiment bien qu'il y ait des frictions.
48:00Mais ils n'aiment pas
48:02l'idée que nous ne nous aimions pas.
48:04Et ils espèrent qu'au-delà
48:06des différences, on s'entend bien ensemble.
48:08Parce qu'ils participent.
48:10Ils sont au bout de la table, d'une certaine manière,
48:12les gens qui nous écoutent.
48:14Il y a beaucoup de gens qui sont même parfois seuls.
48:16C'est un rendez-vous. Ils disent, tiens, ça me fait plaisir de voir Georges Fenech.
48:18Lequel ?
48:20Voilà.
48:22C'est ça qu'ils vous disent dans la rue.
48:24Ils vous disent ça dans la rue.
48:26Ils vous disent quoi dans la rue ?
48:28On nous dit
48:30saluer Pascal Praud.
48:32Comment il est dans la vraie vie ?
48:34Est-ce qu'il est sympa ?
48:36Vous voulez que je vous parle avec vos voisins ?
48:38Parlez-moi du voisin.
48:40Vous imaginez bien la tension
48:42au moment de la séance de tir au but.
48:44Il faut imaginer un canapé avec plusieurs garçons
48:46qui sont assez bruyants.
48:48Vous étiez bien ?
48:50Là, on était trois. On était calme.
48:52Et les filles sont exclues ?
48:54Vos petites amies n'ont pas le droit de venir ?
48:56J'avais travaillé tôt ce matin.
48:58Je l'ai laissé de côté.
49:00Il ne recherche peut-être pas ta compagnie non plus.
49:02Il a bien fait de venir.
49:06Je ne suis pas sûr que le match du Pégy
49:08soit vraiment mon meilleur projet.
49:10C'est ce que je voulais dire.
49:12Au moment où
49:14Donor Ahouma effectue ses arrêts,
49:16il y a trois garçons qui hurlent, qui sautent un peu
49:18dans un immeuble.
49:20Tout le monde se regarde. Personne ne dit
49:22qu'il y a Désiré Doué qui se saisit du ballon
49:24pour le tir au but qui va nous qualifier.
49:26On regarde tous mon ami Guillaume
49:28que je salue et qui va sonner.
49:30On voit la tête du voisin.
49:32Quand on voit le tir au but, il l'a loupé.
49:34Et nous, par politesse,
49:36on crie sans trop de voix.
49:42Merci aux voisins quand même.
49:44Ce voisin nous regarde.
49:46On salue ce voisin.
49:48Peut-être tôt.
49:50En tout cas, c'était un bonheur.
49:52C'est la fin de cette émission.
49:54Le Prince William est un supporter
49:56forcené d'Aston Villa.
49:58Il était venu à Monaco
50:00pour un match de poules.
50:02Il sera probablement à Paris.
50:04On l'attend de pied ferme.
50:06Monsieur Gauthier Lebret,
50:08le programme.
50:10Déjà, je suis content parce qu'il n'y a pas de foot
50:12ce soir, parce qu'elle ne renvoie pas vers une autre chaîne.
50:14Vous pouvez.
50:16Il y a Réal Athético.
50:18Sur Canal.
50:20Encore raté. J'ai raté.
50:26J'ai loupé encore une belle occasion de me taire.
50:30Ce soir, il faut se rendre compte,
50:32on prêche un peu seul dans le désert,
50:34mais la même journée, le même parti
50:36produit des caricatures antisémites et invite des islamistes
50:38à l'Assemblée nationale. La même journée.
50:40C'est cohérent.
50:42On va en débattre en longueur ce soir.
50:44Ça m'a fait plaisir de vous revoir.
50:46En tout cas, cher Benjamin Nau.
50:48Et quand même, vous me pensez pour nos amis Lillois
50:50qui ont été éliminés tout à l'heure.
50:52Alors qu'ils menaient au zéro.
50:54Et j'ai vu, et ça c'est très intéressant aussi,
50:56parce que le monde change.
50:58Il y a une rupture, je crois qu'on a l'image d'ailleurs,
51:00il y a une rupture jeune.
51:02Je demande à Valéry, je crois qu'il a pris mon relais
51:04de trouver l'image. Normalement, c'est bien articulé.
51:06Pendant le match, vous voyez,
51:08après huit minutes. Alors ça, c'est des comportements
51:10qui n'existaient pas
51:12jadis.
51:14Le jeûne du ramadan.
51:16On casse le jeûne du ramadan.
51:18Et c'est l'UFA.
51:20Après, c'est toujours pareil.
51:22Chacun pense ce qu'il veut
51:24de cela.
51:26Moi, je suis là pour souligner
51:28que ce sont des comportements nouveaux
51:30dans une société nouvelle
51:32et avec forcément des populations aussi
51:34nouvelles et dérongent des demandes nouvelles.
51:36Je remercie
51:38grandement Félix Perola
51:40qui était avec nous ce soir.
51:42Christophe Droyot qui était à la réalisation.
51:44Philippe qui était à la vision. Merci à Greg Posidalo.
51:46Benjamin Neau était avec nous. Robin Piette.
51:48Félix Perola.
51:50Vous êtes bien de près.
51:52Je ne vous vois pas.
51:54C'est bien, vous êtes bien de près.
51:56Mais ce n'est qu'un début.
51:58Comme présentation.
52:00On est bien là.
52:02Ça donne un coup de jeûne.
52:04A demain matin et vous restez avec
52:06Gautier ce soir jusqu'à 23h.
52:08Et après, Julien Pasquet.
52:10A demain.

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