L'Heure des Pros 2 (Émission du 15/10/2024)

  • il y a 11 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Elisabeth Lévy est là, bonsoir chère Elisabeth, et merci d'être avec nous, Gilles-William Golnadel est là.
00:05C'est pas chère William ? Il y a chère Elisabeth et il y a chère William. C'est tout, moi j'attends un peu de...
00:10Ça commence, ça commence !
00:12J'attends un peu de... Je veux pas, je veux pas polémiquer, il y a chère Elisabeth et il y a William.
00:17On va terminer aux deux âmes, ou on va terminer au Don Callio qui est fermé d'ailleurs, mais c'est plus...
00:23Je précise que nous ne répétons pas avant ! Je le dis pour les téléspectateurs, nous ne répétons pas avant !
00:30Alors chère Gilles-William...
00:32Merci de cette spontanéité.
00:33Chère Gilles-William, il est cabot !
00:38Bonsoir Pascal.
00:39Bonsoir Yoann Ouzaï, chère Philippe Bilger, chère et tendre Olivier Dardenne.
00:46J'apporte mon soutien à Gilles-William, c'est pas obligé.
00:48Emmanuel Macron, c'est toujours difficile de critiquer un président de la République.
00:52C'est pas un exercice que j'ai envie de faire, pour une raison simple, c'est précisément qu'il est le président de la République.
00:58Et que t'as pas envie d'abîmer le président de la République.
01:03Tu peux l'égratigner sur certaines choses parfois, mais c'est toujours difficile d'abîmer un président de la République.
01:10Mais c'est vrai que cette sortie, Israël a été créée par une décision de l'ONU, ce qu'a dit le président de la République, nous surprend.
01:16Et depuis tout à l'heure je me dis, mais pourquoi a-t-il dit ça ? Quel est le but de dire ça ?
01:21Monsieur Netanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU,
01:25par conséquent il ne devrait pas s'affranchir des décisions de l'ONU.
01:29Alors, il fait référence bien sûr, et c'est toujours quand on parle d'Israël, aux résolutions de l'ONU qui ne sont pas appliquées par Israël.
01:37Ni par le Hezbollah, ni par le...
01:39C'est entendu, mais quel est l'intérêt de cette phrase ?
01:44Est-ce que vous pouvez me la décoder, Gilles William et Elisabeth ? Elisabeth peut-être ?
01:49Ecoutez-moi, d'abord elle m'a bouleversé, avant de vous la décoder,
01:52parce que pour les explications je me perds un peu en conjecture,
01:56mais elle m'a bouleversé parce que c'est la première fois que j'entends le Président en réalité remettre en cause
02:01ou tenir pour peu de choses l'existence d'Israël.
02:04Je vous rappelle quand même ce que le Président oublie, c'est que la même résolution 180,
02:09le plan de partage de la Palestine mandataire, c'était donc un plan de partage,
02:13octroyait un État aux Arabes de Palestine et un État aux Juifs.
02:17Les Arabes l'ont refusé. Pourquoi ne dit-il pas aux Palestiniens d'appliquer cette résolution ?
02:22Pourquoi ne dit-il pas au Hezbollah d'appliquer la résolution 1701
02:27alors que le Hezbollah s'abrite derrière des installations de l'ONU pour attaquer Israël ?
02:31Là, c'est la première fois qu'au-delà de la critique de la politique israélienne,
02:36qui est tout à fait légitime, j'ai pas de problème avec ça,
02:39c'est la première fois que je ressens une mise en cause de l'existence.
02:42Vous êtes allé plus loin que ça, tout à l'heure vous m'avez dit ça m'a fait pleurer.
02:46Oui, ça m'a fait pleurer, ça m'a bouleversé.
02:48C'est la première fois que, si vous voulez, pour eux,
02:51je crois beaucoup de Juifs et j'espère beaucoup de non-Juifs,
02:53l'existence d'Israël, sa politique c'est autre chose,
02:57l'existence d'Israël c'est quand même quelque chose d'important,
03:00quelque chose qui tient à cœur,
03:02quelque chose qui a à voir aussi avec ce qui s'est passé ici pendant la Seconde Guerre mondiale.
03:07Et c'est la première fois que j'ai eu l'impression d'être comme un peu indésirable.
03:11Je ne vais pas vous le dire autrement.
03:13Alors Netanyahou a répondu au Président de la République,
03:15le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a riposté au commentaire du Président de la République
03:19affirmant que la création de son pays émanait de la guerre d'indépendance de 1948
03:23et non d'une décision de l'ONU.
03:26Et puis avant de donner la parole à Gilles William,
03:29Franck Tapiro a publié tout à l'heure sur le compte Twitter
03:35des choses qui me paraissent intéressantes.
03:37Voici quelques antisèches, dit-il, à l'attention du Président de la République.
03:41Il ne doit pas oublier que c'est la France qui a créé le Liban.
03:43Il ne doit pas oublier que l'ONU n'a pas créé Israël.
03:46L'ONU a validé une création d'un État juif qui était en route depuis la fin du XIXe siècle
03:50sur une terre où la présence juive est permanente depuis 3000 ans.
03:53C'est la Shoah qui a permis la création de l'ONU en 1945 et a accéléré la création d'Israël.
03:58Il ne doit pas oublier que le Hezbollah tient le peuple libanais en otage.
04:02Il ne doit pas oublier que la finule était censée faciliter la reprise en main
04:05de la région entre la ligne bleue et le fleuve Litani par l'armée libanaise.
04:09Il ne doit pas oublier qu'en demandant à cesser le feu à Israël, il soutient de fait le Hezbollah, etc.
04:14Gilles-William Golnadel.
04:16De toute révérence gardée pour le Président de la République,
04:20cette phrase est d'une ignorance abyssale et d'une ignominie égale.
04:30La réalité, comme l'a dit très bien Elisabeth, c'est que l'ONU n'a pas du tout créé Israël.
04:37L'ONU a voté un plan de partage, un coin arabe, un coin juif et les Arabes,
04:45plutôt que d'accepter ça et considérant que toute la Palestine est forcément arabe et musulmane,
04:52ont foncé sur la population juive pour la détruire.
04:56Et c'est l'armée israélienne, issue de la Haganah, qui a créé Israël avec son sang.
05:05Donc ça n'a vraiment aucun sens.
05:08Ça veut dire aussi que si Israël contredit l'ONU qui est devenue une majorité automatique totalement hostile,
05:20il perd rétroactivement sa légitimité au rebours de tous les États du monde.
05:28C'est ça que ça veut dire.
05:30Et alors M. Macron est en ce moment extrêmement exigeant sur la manière dont il faut fonctionner avec les casques bleus.
05:40Mais il n'a jamais rien dit, lui le grand protecteur du Liban,
05:45il n'a jamais rien dit sur le fait que les casques bleus n'ont pas respecté la sacro-sainte résolution 1701 de l'ONU
05:53qui faisait obligation au Hezbollah de se retirer du Liban Sud.
05:58Je vous dis pourquoi cette phrase.
06:02Une double explication psychologique.
06:05La première, c'est son domaine réservé.
06:08Il a encore l'impression, l'illusion d'exister en s'imposant.
06:14Et deuxièmement, il est à 22%.
06:16Il n'a jamais été aussi bas.
06:18Alors peut-être que là, grâce à cette déclaration-là, il va peut-être monter un souillard dans les banlieues.
06:26Moi je me demande si la première explication rejoint un peu celle que vous venez d'annoncer, Gilles William.
06:33Mais c'est assez typique de sa structure mentale.
06:37Je pense que cette phrase qui vous indigne, elle relève de ses processus habituels,
06:44de ce « en même temps étrange, il ne va rien concéder, il tient un bout de la chaîne, il veut en tenir un autre bout ».
06:54Et je crois qu'il aboutit, par cette volonté d'équilibre absurde, à des phrases qui n'ont pas…
07:00– Non mais il dit quelque chose qui est faux.
07:02– Mais là…
07:03– Donc vous ne me répondez pas vraiment.
07:04Alors oui, il dit n'importe quoi, ce qui passe par la tête, mais je ne le crois pas.
07:08Je crois qu'il y a une stratégie derrière.
07:10– Olivier, il attaque Israël.
07:12– Juste deux observations.
07:14– Il attaque Israël.
07:15– L'expression…
07:16– Il attaque Israël.
07:17– Il attaque Israël.
07:18– Juste deux observations.
07:19– Pourquoi cette intervention, d'abord tout en étant très respectueux de ce que cela peut provoquer,
07:26l'expression est plus que maladroite car incomplète sur les conditions de la création de l'État d'Israël, oui.
07:32Mais cette phrase, parce qu'il rappelle aujourd'hui le droit international.
07:37Et le droit international prévoyait la création de l'État d'Israël et d'un État palestinien.
07:42Première chose.
07:43Et deuxième chose, l'évolution dramatique de la situation dans le sud Liban,
07:48notamment le non-respect par l'ensemble des acteurs régionaux de la résolution de l'ONU
07:54où seule l'armée régulière libanaise et la Finul doit intervenir, n'est pas respectée.
07:59Et il rappelle ce droit international.
08:01Et je ne vois pas dans son expression une remise en cause de l'État d'Israël.
08:04– C'est le seul pays à qui on rappelle faussement qu'il a été créé par décision de l'ONU
08:10et par conséquent, en creux, s'il ne respecte…
08:13Il n'y a qu'à lui qu'on dit ça.
08:15C'est le seul État qui existe à l'ONU, à qui on dit ça mensongèrement.
08:20– C'est vrai qu'on ne peut pas le dire à l'État de Palestine.
08:22– On ne peut pas le dire ni à l'Allemagne, ni à qui que ce soit.
08:25– Ce que je vous propose, c'est…
08:27– L'État de Palestine n'existe pas en raison du refus permanent des Arabes de Palestine.
08:32– Après Oslo ?
08:33– Oui, alors…
08:34– Y compris après Oslo.
08:36– Et quelle est la raison qui est donnée en 1948 pour refuser l'État ?
08:39– Ils ne veulent pas de Juifs là-bas.
08:41– Là c'est sur la répartition, il y a des arguments qui sont donnés.
08:44– Non, pas du tout, les Arabes de Palestine contestent toutes l'égimité juive
08:48sur un mètre carré de la Palestine historique, Arabes et musulmanes selon eux.
08:52– Ce que vous avez dit sur après Oslo n'est pas juste.
08:54– Ah bon, d'accord.
08:55– Bon, ce que je vous propose, c'est entre guillemets de refermer cette parenthèse
09:00et de voir ce qui s'est dit aujourd'hui sur le conflit entre l'Israël,
09:05le Gaza et le Hamas, si vous le souhaitez.
09:11Vous voyez ce que dit Elsa Faucillon qui est une députée de la…
09:17– Communiste ?
09:18– Oui, communiste, qui a interpellé Jean-Noël Barreau, c'était à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
09:24– Au moment même où nous prenons la parole dans cet hémicycle,
09:27le génocide se poursuit implacablement à Gaza.
09:31Israël bombarde Beyrouth, rase des villages entiers dans le sud Liban.
09:37Combien de temps va-t-on assister à cette indicible horreur ?
09:40Les attaques contre les casques bleus ne sont pas simplement un crime de guerre
09:44parmi tant d'autres dans ce conflit.
09:46Les casques bleus sont les derniers témoins des exactions commises
09:49et ils incarnent le droit international, un droit qu'Israël foule impunément.
09:54En s'en prenant au casque bleu, Israël et son gouvernement d'extrême droite
09:58envoient un message très clair, ils iront jusqu'au bout,
10:01jusqu'au bout en exterminant tout obstacle à leur projet d'extension.
10:05Et le droit international n'est qu'un obstacle à leur velléité suprémaciste.
10:10– La France n'oublie pas que si la région est aujourd'hui au bord de l'embrassement
10:14et si elle traverse une véritable tragédie,
10:18le Hamas qui a perpétré le 7 octobre de l'année dernière
10:23le pire massacre antisémite de notre histoire depuis la Shoah
10:27porte une très lourde responsabilité.
10:29La France a été à l'initiative, s'agissant de Gaza,
10:32en étant le premier pays à convoquer une conférence humanitaire un mois après le 7 octobre,
10:37en étant le premier pays occidental à soigner des Gazaouis.
10:40Mais puisque vous évoquez la situation des casques bleus,
10:43permettez-moi de me joindre à ce que vous avez dit en dénonçant ces attaques
10:48qui sont une violation manifeste du droit international.
10:52C'est la raison pour laquelle le président de la République
10:55avec ses homologues italiens et espagnols ont dès vendredi condamné ces attaques.
10:59Ces attaques ont été condamnées également par les 27 IR
11:02et par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
11:05Je découvre M.Barrault que je ne connaissais pas,
11:08à qui j'ai envie de donner plutôt de bonnes notes en ce début de nouveau gouvernement,
11:14à la fois dans sa présentation sur l'éthos, comme on dit,
11:17et ça compte, l'éthos, la manière dont il s'exprime avec une certaine clarté,
11:22et là il rappelle quand même la responsabilité du Hamas.
11:25Je n'ai pas entendu parler du Hezbollah.
11:27Il n'a pas un mot pour le Hezbollah, ce n'est pas surprenant.
11:30Et Mme Faucillon non plus, parce que Mme Faucillon a omis de dire,
11:33dans sa déclaration insensée, qu'à nouveau aujourd'hui,
11:37le Hezbollah avait tiré des salves de roquettes sur Haïfa,
11:40qui est une ville au nord d'Israël.
11:41Ce qui m'étonne, c'est ce mot génocide.
11:43Ce mot génocide, il est utilisé et il infuse dans l'opinion publique.
11:48Vous avez une présidente de l'Assemblée nationale.
11:51Les mots ont un sens.
11:53Un génocide, c'est lorsque...
11:55L'expression dans le Parlement, dans l'hémicycle est libre.
11:58Dans le droit international des mémoires,
12:04le génocide est la destruction totale ou partielle
12:08d'une population nationale, religieuse ou ethnique.
12:12Il faut qu'il y ait une volonté.
12:14Lorsque les Américains bombardent Berlin, c'est un génocide ?
12:18Non, parce qu'il n'y a pas la volonté de détruire...
12:22Un témoignage d'un auditeur de France Inter.
12:29Ce matin, Mme Sonia De Villers, dont nous parlions hier,
12:32a reçu un journaliste palestinien qui conteste le 7 octobre.
12:37Il a parlé de génocide et Mme De Villers ne l'a absolument pas contredit.
12:44Tous les jours que Dieu ou le diable fait,
12:47on parle maintenant, à tort et à travers, du génocide
12:52commis par l'État juif pogromisé depuis le 7 octobre.
12:57C'est quand même juste un mot, c'est très important.
13:00Vous savez, il y a des signifiants qui sont jetés.
13:02Il y a eu l'islamophobie pour désigner des cibles.
13:05Et maintenant, ce mot-là est fait pour nazifier Israël.
13:09Dans le génocide, il y a la volonté de détruire un peuple.
13:13Il n'y a pas de volonté des Israéliens de détruire un peuple.
13:16Comment le caractériser ?
13:18Olivier, c'est une guerre.
13:21C'est une guerre et c'est abominable.
13:24Quand un civil est tué dans une guerre.
13:28Oui, sans doute.
13:31Un enfant tué à Gaza dans un bombardement, c'est un drame.
13:37C'est une horreur.
13:39Il n'y a pas de difficulté à le dire, bien sûr.
13:42Jamais Israël a voulu tuer un enfant en tant qu'enfant.
13:46Ça n'est jamais arrivé.
13:48Ce qui s'est passé à Jabalia, ça n'est jamais arrivé.
13:51Ils sont victimes du Hamas.
13:53Arrêtons-nous un instant sur ce que dit Elsa Faucillon
13:56qui parle de velléité suprémaciste.
13:59Ça doit interpeller quand même.
14:01Qu'est-ce qu'il y a derrière velléité suprémaciste ?
14:04Là, elle dénonce la suprématie de la race blanche.
14:08Comprenez bien cela.
14:10Autre passage que je voulais vous faire écouter.
14:13Elle parle des partenaires politiques de Netanyahou.
14:17Ce qu'elle dit là, c'est très clair.
14:20Les Israéliens qui sont des Blancs et des Occidentaux
14:23ne peuvent pas être victimes.
14:25Ils sont forcément coupables.
14:27Précisément parce que Blancs et Occidentaux,
14:29c'est ça la suprématie dont elle parle.
14:32C'est marrant, il y a des suprémacistes en Israël
14:35mais il n'y en a pas en Palestine.
14:37Il n'y a que des suprémacistes qu'aux Etats-Unis et en Israël.
14:40Comme par hasard, ils sont Blancs.
14:42Ça fait plusieurs fois que je vous le dis.
14:44Ça fait qu'on avance.
14:47Vous avez exprimé votre position.
14:49Chacun exprime sa position.
14:51Mais autrement, on n'en sort pas.
14:53Donc il faut qu'on avance.
14:55Et je voudrais qu'on écoute Nadej Abo-Mangoli
14:57de Nouveau Front Populaire
14:59qui a interpellé Jean-Noël Barraud.
15:01Retirez vos casques bleus immédiatement.
15:04Voici les propos du Premier ministre israélien Netanyahou.
15:07Une menace adressée ce dimanche à la Finul,
15:10force intérimaire des Nations Unies au Liban,
15:12garante de la paix et de la protection des civils.
15:15En effet, depuis jeudi dernier,
15:17plusieurs bases ont été attaquées
15:19et cinq casques bleus ont été blessés
15:21par des tirs délibérés de l'armée israélienne.
15:23Non, ce n'est pas une guerre contre le Hezbollah et le Hamas.
15:26Netanyahou déploie une guerre suprémaciste
15:29contre les peuples palestiniens et libanais.
15:33De quelles atrocités supplémentaires
15:35devons-nous être les témoins
15:37pour espérer un réveil des consciences
15:39et un sursaut moral des puissances occidentales
15:41alliées à Israël ?
15:43En Europe, l'Espagne ouvre la voie
15:45tandis que la France est à la traîne.
15:47Quand allez-vous porter une résolution
15:49pour s'enchaîner Israël, cesser les ventes d'armes,
15:52soutenir le Liban et reconnaître l'Etat palestinien ?
15:55La France, mesdames et messieurs les députés,
15:58ne détourne le regard d'aucune victime civile
16:02et d'aucune des victimes parmi nos compatriotes.
16:05Et il est vrai qu'au Liban,
16:07deux de nos compatriotes
16:09comptent parmi les milliers de victimes civiles
16:12des opérations militaires israéliennes.
16:15Notre position, c'est évidemment
16:17que la force doit rester en place
16:19pour pouvoir jouer tout son rôle
16:21au moment où le cessez-le-feu interviendra.
16:23Et il sera nécessaire
16:25de préserver la stabilité du Sud-Liban
16:27dans l'intérêt de l'unité
16:29de la souveraineté du Liban
16:31et de la sécurité d'Israël.
16:33C'est vrai que madame Abou Mangoli
16:35reprend le terme de suprébensiste.
16:37A aucun moment, elle ne dit
16:39le Hamas a attaqué Israël
16:41qui a répondu.
16:43Le Hezbollah ?
16:45De ces gens-là,
16:47de ces députés-là,
16:49on ne saurait attendre
16:51une question parfaitement objective
16:53qui révélerait
16:55comment dirais-je
16:57les deux parties
16:59dans leur vérité.
17:01Le NFP ne va pas s'amuser.
17:03Je suis d'accord avec vous
17:05mais on le répète,
17:07on peut le répéter jusqu'à la fin
17:09de nos discussions.
17:11Le Hamas a attaqué Israël.
17:13Le Hamas a décidé
17:15la destruction d'Israël.
17:17Le Hamas ne reconnaît pas Israël.
17:19Et Israël se défend.
17:21Et en se défendant,
17:23évidemment, il y a des drames.
17:25C'est assez simple.
17:27Mais c'est des drames
17:29abominables.
17:31Ce qui est encore plus criant,
17:33c'est ce qui se passe avec le Hezbollah.
17:35Le Hezbollah, aujourd'hui,
17:37il y a des vidéos
17:39où l'on voit des tunnels du Hezbollah
17:41d'où il tire. Au-dessus, il y a le mirador
17:43de la Finul. Donc, comme dans beaucoup
17:45d'endroits, l'ONU regarde ailleurs.
17:47C'est tout. L'ONU laisse
17:49le Hezbollah.
17:51Que c'est abominable, bien sûr.
17:53La guerre est abominable.
17:55Mais la guerre est abominable.
17:57Vous êtes également sensibles
17:59aux autres tragédies.
18:01Mais la guerre est abominable.
18:03Bien évidemment que ce qui se passe
18:05à Gaza est une horreur absolue.
18:07Qui le nierait ?
18:09Il n'y a de guerre qu'à Gaza.
18:11Il n'y a pas de guerre au Soudan.
18:13C'est pas un argument que je veux entendre.
18:15C'est pas un argument qui est...
18:17C'est pas un argument.
18:19L'obsession sur l'état juif,
18:21croyez-moi, c'est un argument.
18:23Croyez-moi.
18:25C'est une obsession totale qui explique
18:27pourquoi on regarde ici et pas ailleurs
18:29alors qu'il y a infiniment plus de morts qu'ailleurs.
18:31Cela étant, sur le mot
18:33suprématiste,
18:35qui est un mot piégé, on en parlait en aparté,
18:37il y a, à l'intérieur
18:39de ce mot, un racisme
18:41anti-blanc, évidemment.
18:43Il n'y a de suprématiste qu'en Israël
18:45ou aux Etats-Unis. Vous n'en trouverez pas
18:47en Palestine, vous n'en trouverez pas en Iran,
18:49vous n'en trouverez pas en Algérie,
18:51qui ne veulent pas avoir la suprématie.
18:53Cela dit, il y en a réellement
18:55les deux personnes dont
18:57un pour dans le gouvernement israélien
18:59sont...
19:01La pause, s'il vous plaît.
19:03Un peu de discipline.
19:05On est très en retard et nous reviendrons.
19:07On parlera de France-Israël quand il y aura lieu
19:09au Stade de France et on parlera également du budget
19:11de l'Élysée.
19:13Je fais juste une parenthèse.
19:15On s'amuse à voir partout
19:17l'Élysée se serre la ceinture.
19:19C'est une plaisanterie.
19:21L'Élysée a simplement refusé
19:23la dotation supérieure
19:25qui correspondait à l'inflation.
19:27Et ça devient
19:29on se serre la ceinture. Il n'y a pas d'économie.
19:31Il n'y a pas de baisse de budget. Aucune.
19:33C'est simplement qu'il n'augmente pas.
19:35Je vois partout le bon exemple.
19:37L'Élysée donne bonne...
19:39On prend les gens pour des imbéciles.
19:41Le bon exemple est arrivé après.
19:43On prend vraiment les gens pour des imbéciles.
19:45Simplement, il ne s'augmente pas le budget.
19:47La belle affaire. Et il demande aux autres
19:49de faire des économies.
19:51C'est une baisse de la hausse.
19:53Il est en colère.
19:55France-Israël, c'était important.
19:57Hier soir, il y avait Israël-France.
19:59Non, c'était Belgique-France d'ailleurs.
20:01France-Israël
20:03aura bien lieu
20:05le 14 novembre prochain.
20:07Attention, le ministre
20:09de l'Intérieur peut décider
20:1124 heures avant, par exemple,
20:13qu'il n'y aura pas de public.
20:15C'est ce qui s'est passé. Par exemple,
20:17le concert de Mylène Farmer avait été annulé.
20:19Tout ça est possible.
20:21Mais a priori, le match aura lieu
20:23le 14 novembre au stade de France
20:25et en public.
20:27France-Israël.
20:29Communiqué de Laurent Nunez.
20:31Dans des conditions habituelles,
20:33une rencontre de la Ligue des Nations sera bien évidemment
20:35ouverte au public, a-t-il dit.
20:37En septembre, la rencontre adhésive de la Belgique contre Israël
20:39pour la première journée de la Ligue des Nations
20:41avait été délocalisée,
20:43on en avait beaucoup parlé, à Debrecen, Hongrie.
20:45C'était extraordinaire qu'un État souverain,
20:47les souverains dits, ne puisse
20:49pas, sur son propre sol,
20:51comme la Belgique,
20:53organiser un match.
20:55Ça veut dire qu'il l'est plus.
20:57Cette histoire était absolument incroyable.
20:59Les Belges, obligés d'aller en Hongrie.
21:01Parce qu'ils avaient peur sur leur propre sol.
21:03Mais c'est pour ça que le ministre
21:05ne pourra pas
21:07dire que ce match se joue à huis clos.
21:09Si ce match se jouait à huis clos,
21:11politiquement, c'est intenable.
21:13Ils sont obligés d'ouvrir au public,
21:15de le faire au Stade de France,
21:17ils mettront les moyens qu'il faudra,
21:19il y aura des renforts à gogo,
21:21mais ce match se tiendra dans des conditions...
21:23Ça sera compliqué, mais politiquement,
21:25il ne peut que se tenir dans des conditions normales.
21:27Vous vous rendez compte, l'opposition,
21:29l'image que les Français auraient
21:31d'un gouvernement incapable de maintenir
21:33la sécurité à Paris pour un simple
21:35match de foot, les oppositions s'en donneraient
21:37la coeur joie, le ministre de l'Intérieur
21:39serait peut-être même contraint à la démission.
21:41Rappelez-vous l'Eurovision.
21:43Ça serait catastrophique.
21:45Le budget,
21:47avec cet échange
21:49que je vous propose entre Eric Ciotti
21:51et M. Barnier aujourd'hui,
21:53et Eric Ciotti rappelle que
21:55la droite n'est pas là pour augmenter les impôts.
21:57A priori.
21:59C'est quand même extraordinaire
22:01qu'un gouvernement de droite absent depuis 12 ans,
22:03ce qu'ils font, c'est augmenter les impôts.
22:05Écoutons M. Ciotti.
22:07Quelle absence de courage.
22:09Quelle facilité.
22:11Nous nous opposerons,
22:13M. le Premier ministre, à ce budget
22:15qui conduira à une récession
22:17et qui frappera
22:19les ménages et les entreprises.
22:21Pour moi, un Premier ministre
22:23de droite n'augmente pas
22:25les impôts des Français alors que
22:27nous sommes déjà le pays au monde
22:29le plus taxé.
22:31Pour moi, un Premier ministre de droite
22:33ne s'attaque pas aux retraités
22:35qui ont travaillé toute leur vie
22:37en désindexant leurs retraites.
22:39Pour moi, un Premier ministre de droite
22:41ne sanctionne pas les entreprises.
22:43Pour moi, un Premier ministre de droite
22:45baisse les dépenses publiques.
22:47Vous les alourdissez de 2,1%
22:49du PIB.
22:51Mesdames et Messieurs les députés,
22:53M. le Président Ciotti,
22:55n'ayez pas la mémoire courte.
22:57Et surtout,
22:59M. le Président Ciotti,
23:01cessez de nous donner des leçons.
23:03Je les écoute
23:05toujours avec attention
23:07et je continuerai de les écouter
23:09d'où qu'elles viennent
23:11à condition qu'on s'en tienne
23:13aux faits, aux chiffres, à la vérité,
23:15M. Ciotti. Il y a eu l'inflation,
23:17il y a eu la crise et la guerre
23:19en Ukraine. Il y a eu surtout
23:21cette crise terrible
23:23qui a touché tant de Français
23:25et qui a beaucoup de conséquences
23:27encore aujourd'hui
23:29du Covid. Ça s'explique.
23:31Mais la sortie
23:33durant laquelle,
23:35Mesdames et Messieurs les députés,
23:37beaucoup des citoyens
23:39et beaucoup des entreprises de vos circonscriptions
23:41ont été protégées. On a mal maîtrisé
23:43la sortie de crise.
23:45Nous avons 3.250 milliards
23:47de dettes aujourd'hui.
23:49Nous payons, Mesdames et Messieurs les députés,
23:5155 milliards en ce moment
23:53cette année,
23:55simplement cette année, d'intérêt de la dette.
23:57Ça fait 800 euros
23:59par Français
24:01qu'il ait un mois, un bébé
24:03ou une personne âgée. Voilà la vérité.
24:05D'abord, il ne répond pas à Éric Ciotti.
24:07Il ne dit pas en quoi ses économies
24:09ou ses impôts seraient efficaces
24:11et M. Ciotti ne donne pas de leçon.
24:13Il fait son travail d'opposition
24:15et il conteste ça.
24:17Le ton, je n'aime pas.
24:19Je n'aime pas le ton et Pascal,
24:21si vous le permettez,
24:23je ne suis pas un spécialiste
24:25du budget, mais j'aimerais que
24:27tous ceux qui viennent critiquer
24:29le projet de budget
24:31de Michel Barnier
24:33pour 2025,
24:35alors que la situation
24:37peut être le rend très cohérent
24:39et plausible, soient capables
24:41de présenter un projet alternatif.
24:43Ils ne le font pas.
24:45Je vous le dis très vite, on trahit plus.
24:47On trahit plus.
24:49C'est-à-dire que
24:51l'âge de la retraite, on le décale.
24:53Pas pour tout le monde,
24:55entendons-nous bien.
24:57Et puis la retraite du public.
24:59Vous êtes dans la retraite du public.
25:01Elle a été calculée sur les six derniers mois.
25:03Dans le privé, c'est sur les 25 ans.
25:05On met tout le monde à égalité.
25:07Ça vous va, ça ?
25:09Oui, maintenant que vous êtes en retraite,
25:11ça peut gêner certaines gens.
25:13Il faut aligner
25:15les retraites publiques
25:17parce que l'argument, c'était de dire
25:19que le public gagnait moins que le privé.
25:21Aujourd'hui, ce n'est plus vrai.
25:23Les salaires sont quasiment les mêmes partout.
25:25De travailler plus,
25:27c'est possible.
25:29Plutôt qu'augmenter les impôts.
25:31Parce qu'en plus, c'est contre-productif
25:33d'augmenter les impôts des entreprises.
25:35Il y a des réformes structurelles qu'il faut faire.
25:37C'est évident qu'il faut réformer ce pays
25:39en profondeur. Seulement là, il n'a pas le temps
25:41de le faire. Il devait trouver 60 milliards
25:43en deux semaines. Vous, vous évoquez
25:45des réformes qui prennent du temps,
25:47qui pourront peut-être se faire sur la prochaine
25:49législature.
25:51Mais là, en deux semaines,
25:53il doit trouver 60 milliards en deux semaines.
25:55Il va au plus facile.
25:57C'est ce qu'a dit
25:59Moscovici.
26:01Je vais vous dire, au point où on en est,
26:03ce n'est pas très grave. Vous voyez ce que je veux dire ?
26:05Je préfère des mesures structurelles
26:07et qu'on me dise qu'on va laisser filer 60 milliards.
26:09Au point où on en est, on en a 3600.
26:11Dans les semaines qui suivent.
26:13Dans les semaines qui suivent,
26:15c'est très compliqué, Pascal.
26:17Dans les semaines qui suivent,
26:19si je peux parler,
26:21je fais quand même assez autorité
26:23en matière économique.
26:25C'est très court.
26:27Dans les semaines qui suivent,
26:29les Français vont juger.
26:31Dans les semaines qui suivent,
26:33il y aura deux choses à suivre.
26:35Éric Ciotti dénonce un budget quasiment socialiste.
26:37Il faudra donc voir
26:39le vote des députés
26:41socialistes et des députés du Rassemblement national
26:43concernant ce budget.
26:45Et deuxième chose, c'est le gros pataquès
26:47sur la sincérité du budget 2014
26:49et tout le travail de transparence
26:51qu'il va y avoir à faire.
26:53Avec cette phrase sibylline de...
26:55C'était long, vous m'avez dit que c'était court.
26:57Avec cette phrase de Bruno Le Maire,
26:59la vérité apparaîtra plus tard.
27:01Cela est très intéressant.
27:03Je suis d'accord avec vous.
27:05Et il a tweeté, M. Le Maire,
27:07et je vais vous dire exactement ce qu'il a dit,
27:09et finalement, il est accepté.
27:11Je suis d'accord.
27:13Ce matin, on en a parlé.
27:15Je suis d'accord avec vous.
27:17Les choses sont assez simples.
27:19Une commission d'enquête parlementaire sur les finances publiques a été mise en place.
27:21Je me tiens naturellement à sa totale disposition.
27:23Je répondrai à toutes ces questions
27:25en toute transparence.
27:27La vérité, c'est qu'il avait prévenu, sans doute, Bruno Le Maire.
27:29La deuxième chose, c'est qu'il avait vendu
27:31un accord avec les Républicains.
27:33Emmanuel Macron n'a pas imaginé
27:35que ce deal
27:37pour le budget de l'automne
27:39qui évitait la censure, il n'y a pas cru.
27:41Emmanuel Macron.
27:43Trois, lui et Bruno Le Maire, ça n'a jamais marché.
27:45Je crois qu'ils ont fait un dîner en s'entendant.
27:47Ils ne s'aiment pas.
27:49Ils ne s'aiment pas.
27:51Et quatre, Bruno Le Maire,
27:53le président de la République
27:55ne supportait pas ce ministre qui lui disait
27:57quoi faire pour sortir du couac.
27:59Vous avez raison de dire
28:01que les relations étaient mauvaises.
28:03Bruno Le Maire, là, il semble accusé.
28:05Emmanuel Macron, dès que quelqu'un
28:07ne vient pas auprès de lui
28:09pour le féliciter, c'est compliqué.
28:11Parce qu'il accuse Emmanuel Macron
28:13et les différents premiers ministres
28:15d'avoir alerté, de dire attention
28:17au budget d'Irap, etc.
28:19Mais il aurait pu démissionner.
28:21Il aurait dû démissionner à ce moment-là.
28:23On tire l'alarme en démissionnant.
28:25C'est trop facile de faire ça maintenant.
28:27Madame Morne, qui a fait 6 milliards
28:29quand elle a relevé le point des fonctionnaires,
28:31vous voulez que je vous dise ce qui se passe
28:33dans ce pays, ils ont fait n'importe quoi.
28:35N'importe quoi.
28:37Si Bruno Le Maire le savait, il aurait dû en tirer
28:39des conséquences.
28:41L'argent de Madame Morne.
28:43Ces gens font n'importe quoi.
28:45Malgré toute l'estime que j'ai pour M. Barnier,
28:47pour M. Schiotti,
28:49lui dit qu'un premier ministre
28:51de droite n'augmente pas
28:53les impôts du pays le plus fiscalisé
28:55au monde, il n'y a qu'une seule réponse
28:57qui est à sa portée
28:59mais qui ne peut sans doute pas se permettre.
29:01Tout ça c'est la faute du président
29:03de la République qui nous a mis dans une dette
29:05abyssale. C'est la seule
29:07réponse vaguement possible.
29:09Tout le reste n'est que bruit.
29:11On a appris aujourd'hui,
29:13miracle, que l'Elysée, alors comme il y avait
29:15une petite campagne de presse,
29:17effectivement, mais je trouve que c'est invraisemblable
29:19la manière dont c'est présenté,
29:21l'Elysée ne fait aucune économie. Aucune.
29:23Simplement, ils ne prennent pas
29:25la dotation en plus.
29:27Et alors tous mes confrères
29:29le bon exemple
29:31est donné par l'Elysée.
29:33Les gens sont des imbéciles.
29:35Le budget n'augmente pas.
29:37Ça ne veut pas dire qu'ils font des économies.
29:39Le budget n'augmente pas. Comment il faut le dire ?
29:41Ou alors les gens,
29:43c'est très bien, ils prennent,
29:45ils vont à l'Elysée pour savoir ce qu'ils doivent dire.
29:47Qui lise les communiqués
29:49de l'Elysée ?
29:51Vous avez raison sur la présentation,
29:53mais là vous avez tort.
29:55Néanmoins, c'est que cette polémique
29:57sur les 3 millions de plus
29:59de l'Elysée qui sont donc 0,7%
30:01au-dessus du taux d'inflation comme augmentation,
30:03on s'en fiche complètement.
30:05On est la France.
30:07Ce n'est pas bien de faire croire
30:09aux gens que si on ne faisait pas cette
30:11augmentation, ça améliorerait le sort
30:13d'un seul Français. C'est démagogue.
30:15Alors comme il nous reste 19 minutes
30:17et qu'on est très en retard parce que Gilles-William
30:19a beaucoup parlé.
30:21C'est toujours la faute.
30:23Il va falloir que je fasse
30:25des choix.
30:27Et ces choix, je le dis pour
30:29notre ami Benjamino, on devait parler
30:31de l'immigration et c'était intéressant d'ailleurs
30:33l'immigration ce matin. D'ailleurs, écoutez ce qu'a dit
30:35Jean-Louis Debré.
30:37Il n'y a plus d'intégration possible.
30:39Il était avec nous ce matin.
30:41Et il a résumé, il se balade un peu partout en France,
30:43Jean-Louis Debré. Il joue au théâtre.
30:45Et d'ailleurs il découvre des villes où
30:47il n'y a plus grand chose parfois dans des villes moyennes.
30:49Les magasins sont fermés, les théâtres
30:51sont fermés, les gens ont peur de sortir la nuit.
30:53C'est ce qu'il nous disait, c'est pas moi qui le dis.
30:55Écoutez ce qu'il a dit sur la difficulté
30:57d'intégration en France.
30:59Mais le problème aujourd'hui,
31:01c'est pas l'immigration.
31:03C'est le fait qu'il n'y a plus d'intégration.
31:05Une nation,
31:07disait Renan,
31:09c'est un rêve d'avenir partagé.
31:11C'est une histoire,
31:13c'est un passé,
31:15mais c'est aussi une volonté de vivre
31:17ensemble. Or aujourd'hui,
31:19eh bien,
31:21les gens qui viennent
31:23ne veulent plus vivre
31:25ensemble. Et c'est ça le drame
31:27de la France.
31:29– Et il n'a pas au bout du raisonnement, c'est pas tant les gens qui viennent,
31:31c'est parfois ceux qui sont nés en France ici qui ne veulent pas vivre avec d'autres.
31:33Donc comment tu fais ?
31:35– Oui mais là,
31:37là oui,
31:39ce que j'aime bien dans ce que fait
31:41Bruno Retailleau avec
31:43Haughtman Nassau, c'est le fait
31:45qu'ils ont enfin compris
31:47que pour être impitoyable
31:49à l'égard de l'immigration clandestine
31:51et de l'immigration
31:53qui commet délits
31:55et crimes, eh bien, il faut
31:57en même temps traiter bien
31:59mieux les gens, les immigrés
32:01qui respectent nos lois.
32:03– On les traite mal ?
32:05– Oui, on les traite mal.
32:07– On fait des annonces en particulier sur l'immigration des gays ?
32:09– J'ai pas vu qu'on les traitait mal.
32:11– J'arrive pas à me battre à la coulpe.
32:13– Non mais je vous le demande pas.
32:15– Peut-être qu'on traite mal tous les Français, c'est autre chose.
32:17– Je pense qu'on pourrait les traiter
32:19encore mieux.
32:21– Qu'est-ce qui explique que des enfants
32:23d'immigrés se sentent moins français ?
32:25– Leurs parents, oui.
32:27– Veulent être moins français que leurs parents.
32:29– J'accepte pas.
32:31– Ce ressentiment, il vient pas de nous.
32:33– Non mais c'est global ça.
32:35– Autre chose, puisque vous parlez de M. Retailleau
32:37et on va écouter les narcotrafiquants, parce qu'aujourd'hui
32:39sa position, et après on parlera bien sûr
32:41de Mbappé, dont l'image est quand même très très
32:43abîmée aujourd'hui.
32:45Ça va être intéressant, et vous qui aimez bien le football,
32:47vous me direz ce que vous en pensez.
32:49Mais écoutons sur les narcotrafiquants ce qu'a dit M. Retailleau.
32:51Vous savez qu'aujourd'hui, il y a un narcotrafiquant
32:53qui a été libéré.
32:55– J'ai entendu parler de ça.
32:57– Il sera à son procès
32:59en liberté.
33:01Alors qu'il y a eu beaucoup de difficultés pour l'arrêter.
33:03Les policiers disent quand même, c'est très étrange.
33:05Ça s'est passé à Marseille.
33:07Mais plus largement, M. Retailleau
33:09sur le narcotrafiquant.
33:11Écoutez ce qu'il dit.
33:13– Aujourd'hui en France,
33:15il est minuit moins de quart.
33:17Je considère que
33:19le narcobanditisme
33:21doit être désormais
33:23envisagé comme une cause
33:25pour un combat qui est national.
33:27Parce que c'est
33:29une cause racine de l'hyperviolence,
33:31on le voit parfaitement.
33:33Parce que ça peut menacer nos institutions
33:35jusqu'à notre souveraineté
33:37dans certaines parties du territoire
33:39avec une corruption qui peut s'étendre.
33:41Et moi, je ne veux pas que demain
33:43notre pays, la France,
33:45soit sur la voie
33:47de la cartélisation.
33:49Donc il va falloir réagir.
33:51Je veux m'adresser aux consommateurs.
33:53Parce que trop souvent,
33:55on dit, voilà,
33:57on fume, etc., c'est du rétractif.
33:59Moi, ce que je veux dire, c'est que
34:01un joint, il a le goût du sang.
34:03Il a le goût des larmes.
34:05Parce que derrière le joint, la coque
34:07ou d'autres drogues,
34:09il y a des réseaux.
34:11Il y a des mafieux.
34:13Il y a des gens qui profitent
34:15d'autres êtres humains,
34:17qui s'engraissent, qui font des fortunes,
34:19qui commanditent
34:21des crimes, des assassinats
34:23de la pire des façons.
34:25S'il y a une offre,
34:27c'est parce qu'il y a une demande.
34:29Il faut responsabiliser
34:31les consommateurs.
34:33Je trouve qu'il a 100%.
34:35Et vous voyez ce discours. On ne l'entend pas.
34:37D'ailleurs,
34:39il avait dit ça, pour le coup, Eric Dubon-Moretti,
34:41il avait dit...
34:43Mais ce terrain...
34:45Pas de cette manière.
34:47Ce raisonnement à combien ?
34:49Moins de deux ans, peut-être ?
34:51On ne l'a jamais entendu.
34:53Tout ce, et notamment dans certains milieux,
34:55qui fument de la drogue,
34:57qui fument du hache, qui prennent de la coque
34:59et qui viennent donner des leçons
35:01sur les plateaux de télévision.
35:03C'est assez largement partagé.
35:05Je pense que...
35:07Ce n'est pas uniquement les gens de gauche...
35:09Je ne dis pas ça.
35:11Mais je n'ai pas dit ça.
35:13Je n'ai pas dit ça.
35:15J'ai dit que dans le monde politique, il y a beaucoup de gens
35:17qui prennent de la coque. Dans le monde artistique,
35:19il y a beaucoup de gens.
35:21Dans beaucoup de monde journalistique,
35:23il y en a sans doute aussi.
35:25Je trouve qu'il a 100% raison.
35:27C'est un argument moral.
35:29Vous avez des électriciens qui vous racontent.
35:31Vous avez parfaitement raison.
35:33Donc, d'aller taper le consommateur...
35:35Bravo à Bruno Royo.
35:37Bravo à lui.
35:39Si on s'occupe de l'autre côté du spectre,
35:41c'est très bien.
35:43Les grands trafics...
35:45La difficulté, c'est que ça n'a jamais marché.
35:47Bravo à lui.
35:49La prohibition, l'interdiction.
35:51On parle d'Mbappé dans une seconde.
35:53Je voulais simplement vous dire...
35:55Ça, c'est une info que vous ne verrez nulle part.
35:57J'en ai parlé ce matin.
35:596 personnes étaient jugées pour avoir participé
36:01à la séance d'autorisation le 31 décembre 2020.
36:03On est en plein Covid.
36:05En pleine crise du Covid.
36:07Tous ont été relaxés ce lundi soir
36:09par le tribunal correctionnel de Rennes.
36:11Selon le président du tribunal,
36:13les éléments du dossier ne permettaient pas
36:15de déterminer que les 6 hommes,
36:17âgés de 24 à 30 ans, étaient les organisateurs
36:19de l'arrêt de parti.
36:21Faute d'éléments probants en amont de l'événement.
36:23Même si l'implication de 5 déprévenus
36:25dans la location,
36:27le déplacement
36:29et la dissimulation d'un groupe électrogène
36:31a été reconnu par le tribunal.
36:33C'est un disconcordant.
36:35Mais rien ne permettait.
36:37Et le CHU de Rennes a explosé après.
36:39Vous avez une rêve partie.
36:41Il y avait des flics qui avaient été caillassés.
36:43Peut-être que les poursuites
36:45concernaient l'organisation d'une rêve partie.
36:51Les 3 poursuivis pour le recel
36:53et l'utilisation de plaques d'immatriculation
36:55ont également été relaxés.
36:57La décision légitime a dit l'avocat.
36:59Je vous assure, cette histoire,
37:01c'est à la fois rien,
37:03mais c'est formidable.
37:05Souvenez-vous,
37:07ça avait été un vrai événement.
37:09La rêve partie du 31 décembre.
37:11Continuez les gars.
37:13Attaquez les flics.
37:15Faites ce que vous voulez.
37:17J'espère que les relax
37:19ne sont pas parfois une solution de facilité.
37:21Une sorte de confort intellectuel.
37:23Les forces de l'ordre qui avaient tenté
37:25de s'opposer à l'installation de la fête
37:27avaient essuyé des jets de pierre, des rondins de bois,
37:29des bouteilles de verre et des véhicules.
37:31Ils doivent être contents.
37:33Le 31 décembre, ils ne sont pas avec leur famille.
37:35Ils en prennent plein la figure.
37:374 ans plus tard, ceux qui ont fait ça relaxent.
37:39Et le coup du procès.
37:41Mbappé.
37:43Je crois que nous allons écouter son avocate
37:45qui a pris la parole ce soir
37:47dans le journal de TF1.
37:49Très bonne avocate.
37:51J'imagine.
37:53On nous parle d'une plainte.
37:55D'un dépôt de plainte.
37:57Mais à cette heure,
37:59on ne sait même pas à l'encontre de qui.
38:01Il est particulièrement serein.
38:03Mais en revanche,
38:05il est totalement éberlué
38:07de voir cette espèce
38:09d'emballement médiatique.
38:11Il ne comprend pas du tout
38:13ce qui peut lui être reproché
38:15de près ou de loin.
38:17Il n'est jamais exposé
38:19à se retrouver dans une situation
38:21où il y aurait pour lui
38:23une prise de risque.
38:25Kylian Mbappé a dit fake news hier.
38:27Veille d'audience comme par hasard.
38:29Il est allusion à une audience
38:31devant la Ligue 1.
38:33Parce que le PSG
38:35lui doit 55 millions d'euros.
38:37C'est une honte, a dit le PSG.
38:39Nous ne ferons aucun commentaire.
38:41Nous garderons notre dignité
38:43et notre classe.
38:45L'image de Mbappé est particulièrement...
38:47Je n'ose espérer pas
38:49à cause de ça.
38:51Je passe mon temps ici à hurler
38:53qu'on parle sans preuve
38:55de gens connus,
38:57alors qu'il n'y a pas le début et le commencement.
38:59Mais là, on ne sait même pas
39:01si le commencement a eu lieu.
39:03C'est un peu différent.
39:05Le procureur de Suède
39:07dit qu'on ouvre
39:09une enquête pour viol.
39:11Bon.
39:13Si Mbappé n'est pas concerné,
39:15qu'il le dise tout de suite,
39:17dans le monde entier,
39:19à partir du moment où il ne le dit pas,
39:21oui, ça c'est la justice suédoise.
39:23Tu peux imaginer
39:25qu'il soit dans la boucle
39:27de cette enquête.
39:29Autrement, le procureur de Suède, j'imagine,
39:31l'aurait dit.
39:33Quand bien même il serait dans la boucle de cette enquête,
39:35ça ne fait pas encore de lui un condachier.
39:37Pour ma part, je pense
39:39qu'un homme aussi célèbre que Mbappé
39:41est évidemment une cible
39:43pour toutes sortes de gens.
39:45On en parle très peu sur ces news.
39:47Je le précise.
39:49On en parle très peu sur ces news.
39:51Peut-être que certains pensent
39:53que ça fera de l'audience sur d'autres chaînes.
39:55Oui, sans doute.
39:57Mais nous en parlons très peu.
39:59On ne fait pas huit heures d'antenne avec ça.
40:01Vous avez raison, évidemment.
40:03Mais le problème, c'est que d'abord,
40:05et visiblement, quelqu'un m'a dit
40:07qu'il y avait aussi des fermatrolles
40:09qui ont repris l'information très vite.
40:11Il paraît qu'elle s'est diffusée.
40:13Que ça a été fait de façon...
40:15Et on ne sait rien.
40:17Donc, quand vous dites que son image est abîmée,
40:19c'est grave.
40:21Non, mais c'est vrai, de toute manière.
40:23Même si on ne sait rien
40:25sur Stockholm,
40:27il n'y a pas besoin de Stockholm
40:29pour constater que depuis quelques temps,
40:31l'image de Kylian Mbappé
40:33n'est pas aussi bonne
40:35que celle qu'elle était.
40:37C'est pas sa même dimension.
40:39C'est pas la même dimension.
40:41Stockholm, on peut en penser ce qu'on veut.
40:43Non, mais Stockholm, c'est honteux.
40:45On a le droit de considérer que ses déclarations
40:47sur Nahel et le petit ange,
40:49alors que je ne l'ai pas entendu ni sur Lola
40:51ni sur Thomas, c'était pas très heureux
40:53et ça n'a pas amélioré sa popularité.
40:55Bien sûr.
40:57Des questions sportives me dépassent un peu.
40:59Bien sûr.
41:01Simplement sur Stockholm,
41:03parce qu'il faut préciser
41:05qu'il est considéré par la justice
41:07comme raisonnablement suspect.
41:09C'est le niveau de suspicion
41:11le plus faible.
41:13Oui, mais raisonnablement suspect,
41:15moi j'aimerais pas être raisonnablement suspect.
41:17Pardonnez-moi de le dire comme ça.
41:19Non, mais en Suédois,
41:21c'est beaucoup plus simple.
41:23Je suis désolé de vous le dire.
41:25Ça infuse quand même.
41:27En fait, il y avait une fête
41:29visiblement dans cet hôtel.
41:31Il s'est passé
41:33quelque chose dans cet hôtel.
41:35Il y a des caméras de vidéo partout.
41:37Il s'est passé une fête dans cet hôtel.
41:39Le clan Mbappé pense
41:41que ça vient du Paris Saint-Germain.
41:43Je vous le répète, que le Paris Saint-Germain
41:45aujourd'hui aurait tout un arsenal
41:47pour attaquer régulièrement Mbappé.
41:49Pourquoi ? Parce que Mbappé
41:51a trahi sa parole vis-à-vis du prince.
41:53Il lui a dit
41:55« Je partirai du prince du Qatar. »
41:57Évidemment.
41:59Il lui a dit « Je m'assois sur 55 millions d'euros
42:01si je sors du loft. »
42:03Le loft, pour vous, c'est du chinois,
42:05mais c'est quand il ne jouait pas.
42:07Quand un joueur ne joue pas, on le met dans un loft.
42:09C'est une expression.
42:11Ce n'est pas un vrai loft.
42:13Et pour sortir du loft
42:15et de retrouver sa place dans l'équipe,
42:17il a dit « Je m'assois sur 55 millions d'euros. »
42:19Mais il l'a dit de manière verbale.
42:21Or, son contrat lui donne raison.
42:23La vérité, c'est que le PSG lui doit 55 millions d'euros.
42:25Et le PSG ne veut pas payer.
42:27Et le PSG est en difficulté aussi.
42:29Parce que si le PSG ne paye pas,
42:31le PSG ne pourra pas recruter.
42:33Les sanctions dans la justice sportive
42:35sont toujours très fortes, très rapides.
42:37Ce n'est pas la justice civile.
42:39Les sanctions sur les aspects financiers
42:41se prononcent
42:43sur les aspects financiers surtout.
42:45Tout de suite, c'est des commissions paritaires.
42:47Ça va à 100 à l'heure.
42:49Ce n'est pas Philippe Bilger et son triplade.
42:51Ce qu'on ne sait pas à ce stade-là,
42:53c'est si c'est un coup de tonnerre
42:55et qu'on passera à autre chose dans quelques semaines.
42:57Ou si ça ouvre quelque chose
42:59avec d'autres dossiers.
43:01On sent de la paix
43:03avec les rugbymans en Argentine.
43:05Ça appelle à un peu de retenue.
43:07Je vois que beaucoup de gens
43:09aiment donner des leçons
43:11de temps en temps à CNews.
43:13Je m'aperçois que ce matin, on en a parlé au minimum.
43:15Et que ce soir, on a commencé
43:17par des choses qui me paraissent plus graves.
43:19En revanche,
43:21si j'ai envie d'en parler,
43:23c'est peut-être pour dire attention.
43:25Soyons extrêmement prudents
43:27de ce qu'on dit autour de cette table.
43:29On ne peut pas rester pendant des heures
43:31de savoir.
43:33La seule chose,
43:35c'est que la justice suédoise
43:37devrait le dire, s'il n'est hors de cause.
43:39Mais la justice suédoise
43:41raisonne la maman suspect d'anti-suédisme.
43:43Mais il est possible
43:45que la justice suédoise
43:47soit un peu implantée par l'opinion.
43:49Elle n'a même pas donné le nom
43:51de la plaignante de personne.
43:53Je vous le dis,
43:55je trouve qu'au moment
43:57de l'affaire des rugbymen,
43:59j'ai trouvé même la fédération
44:01française de rugby
44:03au début un peu timorée
44:05pour défendre ces deux joueurs.
44:07Il y avait une sorte de complexe.
44:09On baigne
44:11dans une sorte
44:13de présomption
44:15de responsabilité.
44:17De culpabilité.
44:19De responsabilité.
44:21C'était encore différent.
44:23Effectivement,
44:25on leur reprochait
44:27des choses qu'ils n'ont sans doute
44:29pas faites.
44:31Mais je maintiens
44:33que lorsqu'on est des joueurs
44:35de l'équipe de France,
44:37qu'on est à 10 000 kilomètres
44:39de Paris,
44:41on essaye de ne pas se mettre
44:43à 3 grammes 20 dans une boîte de nuit
44:45et de rentrer à l'hôtel en faisant n'importe quoi.
44:47Ça me paraît une parole de boule son.
44:49Et c'est normal qu'on soit
44:51accusé de violences.
44:53Excusez-moi,
44:55c'est pas Miss France, quand même, une équipe de rugby.
44:57Mais non, mais je vous dis que
44:59ça compte.
45:01Mais Pascal,
45:03c'est pas un concours de vertu,
45:05quand même, une équipe de rugby.
45:07On a le droit, quand on est jeune,
45:09après avoir fait tout ce qu'elle a fait.
45:11Moi, ça me choque pas.
45:13Mais on donne
45:15un exemple, enfin.
45:17Je n'ai pas de leçon à donner, mais je trouve que c'est pas
45:19malin.
45:21C'est pas malin d'être avec deux hommes.
45:23Ça n'a pas d'allure.
45:25Il y a 10 000 kilomètres
45:27de Paris, après...
45:29Je trouve que c'est pas des choses
45:31qu'il faut faire.
45:33Ils avaient qu'à rester tranquillement dans leur chambre,
45:35à regarder ces news,
45:37et puis ils étaient tranquillement d'accord.
45:39Il n'y aura plus de troisième mytho, c'est fini.
45:41Mais lorsqu'on fait partie de l'équipe de France,
45:43on se comporte correctement.
45:45Est-ce qu'ils se sentent mal comportés ?
45:47Rien que ce que dit Pascal.
45:49Ils ne doivent leur saluer qu'au parquet argentin.
45:51S'il n'y avait pas eu le parquet argentin,
45:53on n'en parlerait encore.
45:55Je vais vous dire autrement.
45:57Si vous avez
45:59un fils qui a 20 ans,
46:01qu'il est international de rugby,
46:03et qu'il part en tournée
46:05à 10 000 kilomètres de Paris,
46:07qu'est-ce que vous lui dites avant de partir, à votre fils ?
46:09Je vais lui dire que j'espère que ça va bien se passer.
46:11Mais vous lui dites quoi
46:13après les troisième mytho ?
46:15Vous lui dites si c'est possible.
46:17Et puis je te conseille aussi peut-être
46:19de faire attention
46:21quand tu es en centre féminine
46:23à 10 000 kilomètres de Paris.
46:25J'ai pas été un père de ce genre.
46:27La prudence maintenant,
46:29dans leur situation.
46:31Oui, je vous parle aujourd'hui, pas il y a 25 ans.
46:33La prudence, vous avez raison.
46:35Mais la morale, je ne vois pas ce qu'elle fait là-dedans.
46:37Donne-la la raison, dit André Vallini.
46:39Cessons de piétiner la présomption d'innocence.
46:41Il est très bien ce monsieur.
46:43Il cite une chaîne que je ne citerai pas
46:45en disant que c'est un contraire
46:47exemplaire à ne pas suivre.
46:49Votre retenue et votre prudence sont donc les bienvenus.
46:51Labrault, je n'avais pas parlé ce matin.
46:53Lisez le livre de Philippe Labrault.
46:55Je ne l'ai pas envoyé d'ailleurs.
46:57J'ai beaucoup lu les romans américains.
46:59C'est un talent fou.
47:01J'envie la vie de Philippe Labrault.
47:03C'est merveilleux sa vie.
47:05Il a une vie extraordinaire.
47:07Il a fait 5 romans.
47:09Il a écrit des chansons.
47:11Il a fait 8 films
47:13sans m'oublier de l'apparent.
47:15Trifle droite, trifle gauche.
47:17L'héritier.
47:19Ce soir, il reçoit à 23h sur C8
47:21la chanteuse Kimberose pour son nouvel album Rose.
47:23D'habitude, je présentais
47:25un extrait le vendredi matin.
47:27Là, c'est ce soir sur C8.
47:29Voyez cet extrait
47:31avec la chanteuse Kimberose.
47:33Philippe Labrault, C8 à 23h.
47:37Ce que j'ai beaucoup amusé
47:39sur cet album, c'est d'aller écrire en français.
47:41Le français m'a emmené encore ailleurs musicalement.
47:43D'autant que le français
47:45est plus difficile à chanter que l'anglais.
47:47Oui, je crois aussi.
47:49En français, il y a énormément
47:51de sons qui vont vers le nez.
47:53Les on,
47:57toutes les nasales.
47:59C'est beaucoup plus difficile
48:01à chanter. Chaque langage
48:03a ses phonèmes.
48:07L'italien et l'anglais sont des langues
48:09superbes pour chanter.
48:11Pour la musique.
48:13On me dit souvent, tu n'as pas la même voix
48:15en français et en anglais.
48:17Pour moi, quand on me dit ça,
48:19ça m'énerve.
48:21C'est moi qui chante.
48:23C'est vrai que ce sont deux langues
48:25qui ne se chantent pas de la même manière.
48:27Elles sont tellement différentes.
48:31On le salue ce cher Philippe Labrault.
48:33Peut-on facilement passer d'une langue à l'autre
48:35quand on est artiste ?
48:37Vous aimez bien Nicolas Riaz ?
48:39C'est un ami.
48:41Tout à coup, je me dis, qui est ce monsieur ?
48:43Et c'est lui.
48:45Vous ne reconnaissez pas vos amis ?
48:47Il était beaucoup plus bon
48:49qu'en général.
48:51Vous le voyez souvent ?
48:57Vous préférez
48:59Le Bel Canto
49:01ou les opéras allemands ?
49:03Écoutez,
49:05j'aime beaucoup Verdi.
49:07Wagner, parfois, c'est une épreuve.
49:09Mais je ne déteste pas.
49:11Et Mozart, non ?
49:13Mozart, si, j'aime bien.
49:15Je ne suis pas à l'opéra, c'est Mozart.
49:17Je ne suis pas en train de la même légèreté que vous.
49:19Vous êtes wagnerien.
49:21Verdien.
49:25Vous allez à l'opéra de temps en temps ?
49:27Oui.
49:29Je ne vous demande pas, Julien Pasquet,
49:31vous allez voir.
49:33Je mange des opéras.
49:37Humour français tel que je l'entends.
49:39Vous me lancez.
49:41Vous me connaissez.
49:43Mon curé chez les nudistes.
49:53Il a tous les films.
49:55Max Pekat.
49:57Dites-moi.
49:59C'est à vous.
50:01Rendez-vous dans 100% Politique.
50:03On va retrouver notre sérieux.
50:05Nous sommes sur une chaîne sérieuse.
50:07Cher Pascal, ne l'oublions jamais.
50:09On va revenir sur ce torchon qui brûle.
50:11Entre Benjamin,
50:13j'allais dire Benjamin Macron.
50:15Il y a des lapsus qui disent beaucoup de choses.
50:17Benjamin Netanyahou et Emmanuel Macron, bien sûr.
50:19Est-ce que Emmanuel Macron
50:21n'est pas en train de lâcher l'État d'Israël
50:23dans des perspectives
50:25que l'on a du mal à comprendre ?
50:27Maître Arnaud Klarsfeld
50:29sera avec nous pour nous éclairer
50:31sur ces questions.
50:33L'immigration, à quoi s'attendre
50:35avec ce projet de loi annoncé ?
50:37Faut-il imiter nos amis italiens, allemands, polonais ?
50:39Vous savez ce qu'a fait Donald Tusk,
50:41le Premier ministre polonais ?
50:43Suspension du droit d'asile.
50:45Ce sont des mesures extrêmement fortes.
50:47La France peut-elle aller aussi loin ?
50:49Et puis le budget.
50:51Remue Ménage à l'Assemblée,
50:53qui parle d'un budget d'un gouvernement socialiste.
50:55Vous êtes déjà allé en Pologne ?
50:57En Pologne, je suis passé
50:59à l'aéroport de Varsovie, oui.
51:01Il peut en parler pendant dix heures.
51:03Mais je suis d'origine polonaise, vous le savez.
51:05Ah bon ?
51:07Du côté de ma mère, ce sont des Polonais.
51:09Eh bien, la Pologne est un pays merveilleux.
51:11C'est magnifique.
51:13C'est un pays que j'aime beaucoup.
51:15Vous pouvez aller en Pologne.
51:17Cracovie, c'est magnifique.
51:19Même Varsovie,
51:21le lycée français de Varsovie.
51:23Il y a de belles balades.
51:25Et puis malheureusement, d'autres lieux.
51:27D'abord, il y a une communauté polonaise
51:29très importante en France, et on la salue.
51:31Et Martin Mazur,
51:33par exemple, qui travaille avec nous.
51:35Magdalena ?
51:37On adore.
51:39J'aurais pu parler de notre ami Valdemar Kita.
51:41Bien évidemment.
51:43Félicitations
51:45à nos amis polonais.
51:47Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
51:49Philippe était à la vision.
51:51J'ai l'impression que Robin Dubois
51:53ne revient plus.
51:55Benjamin Naud.
52:01C'est pas bien.
52:03Faut pas faire ça correct.
52:05Non.
52:07On ne rit pas des patronimes.
52:09Benjamin Naud était avec nous.
52:11Lucas Bussigny.
52:13Pauline Trezer.
52:15Toutes ses émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
52:17L'excellent
52:19Julien Pasquet arrive.
52:21Vous donnez pas le score de ce soir ?
52:23Vous avez gagné.
52:25Vous êtes encore loin au placement général.
52:27A demain matin.

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