Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Jacques qui est avec nous, bonsoir, Gilles-William Golnadel, Geoffroy Lejeune, Joseph Macescaron et Yoann Ouzaï.
00:06Pourquoi commencer cette émission en parlant de Sciences Po ?
00:10On pourrait imaginer qu'il y a dans le monde des choses plus importantes, plus graves que ce qui se passe à Sciences Po, c'est vrai.
00:17Mais Sciences Po illustre le déni français, illustre la coardise française, il illustre la lâcheté française.
00:28Et c'est pour ça qu'il disait dans sa pureté de cristal.
00:31Exactement, et c'est pour ça que c'est intéressant, c'est un symbole Sciences Po.
00:37C'est-à-dire que personne n'intervient, ni le ministre, ni le directeur, et c'est inadmissible ce qui se passe à Sciences Po.
00:44Donc je voulais commencer cette émission en vous montrant le sujet de Maxime Lavandier.
00:50Des drapeaux palestiniens et des slogans hostiles envers Israël.
00:57Des messages scandés par de nombreux étudiants réunis dans le hall de Sciences Po, qui s'entendent jusque devant l'entrée de l'établissement.
01:07Interrogés ce matin sur ces rassemblements qui ont débuté mardi, les étudiants sont partagés.
01:16Je pense que c'est bien que les jeunes se mobilisent pour des causes qui leur tiennent à cœur et qui sont importantes.
01:20Tout le monde a le droit de dire ce qu'il pense et de s'exprimer comme il le veut. Par contre, il ne faut pas que ça aille trop loin.
01:27C'est pour que les gens puissent s'exprimer maintenant dans une certaine mesure et sans avoir des slogans haineux.
01:33Mais pour Louise Garnier, responsable de l'Uni à Sciences Po, cette liberté d'expression au sein de l'établissement est biaisée.
01:40La liberté d'expression et le pluralisme sont en grave danger dans le sens où tous les étudiants qui se sentent plus à droite qu'Emmanuel Macron sont traités de fascistes dès qu'ils ouvrent la bouche.
01:49Des manifestations autorisées par la direction de l'établissement et qui interviennent à seulement quelques jours de l'anniversaire du massacre du 7 octobre.
01:59La direction a négocié une manifestation par semaine avec un local attribué entre 12h et 2h30 pour avoir la paix toute la semaine.
02:10Sérieusement ?
02:11Sérieusement. Sérieusement. C'est à Sciences Po France, première institution politique qui forme l'élite de demain.
02:18On disait hier que rien ne changerait à Sciences Po.
02:21Mais rien ne changera. Le ministre, je l'attends toujours.
02:23Monsieur Edzel.
02:24Monsieur Edzel. J'attends toujours qu'il soit à Sciences Po.
02:27Parce qu'évidemment, ce qui se passe est parfaitement inadmissible. L'article 40 devrait être déclenché.
02:33Non mais non seulement.
02:34L'article 40.
02:35C'est même de pire en pire.
02:36Alors regardez cette séquence qu'on a vue à l'intérieur de ce reportage. Et regardez là, plus en détail, peut-être c'est une séquence qui a été filmée.
02:45Vous vous rendez compte que ceux qui ont été filmés, ceux qui ont filmé, pardon, c'est lui-mis, vont être sanctionnés.
02:51C'est-à-dire que la direction dit arrêtez de filmer. Parce que la direction a peur.
02:54Puisqu'évidemment, ça se sait.
02:56On a dit ce matin, on va en parler tous les jours.
02:59Monsieur Vassil, qu'il le sache, on va en parler tous les jours. Tous les jours.
03:03Parce que c'est inadmissible.
03:05Alors voyez la séquence dans les locaux.
03:15...
03:39Monsieur Louis Vassil est le nouveau directeur de Sciences Po.
03:43Il admet que dans son établissement, Israël, assassin, Sciences Po, complice.
03:52Il admet ça.
03:53Mais quand on admet ça, et qu'on vient d'entrer en fonction, quand on est faible à ce point, il ne se passera rien.
04:03J'espère qu'il va nous surprendre.
04:05Vous savez, moi j'étais à la fac il y a 15 ans.
04:07Et j'étais à la fac à Avignon avec Amine Alkatmi.
04:10Et Amine était militant. Il militait à gauche.
04:12Moi, un peu moins à gauche.
04:13Donc on s'insultait.
04:14Et je l'ai vu, on s'est retrouvé ici d'ailleurs.
04:17Et je l'ai vu hier, on a discuté.
04:18Et il me dit, si on avait fait le dixième de ça à l'époque, on aurait été virés dans la seconde.
04:22Mais ils doivent tous être virés.
04:24Sauf que ça n'existe pas.
04:25Ils doivent tous être virés, ceux qui disent Israël, assassin, Sciences Po, complice.
04:30Ils doivent être virés.
04:33C'est ce qui s'est passé.
04:35Moi, j'étais à Sciences Po.
04:37J'ai même donné des cours à Sciences Po.
04:39C'est quelque chose qui...
04:41Je vais même dire, même Richard Descoins n'aurait pas permis ça.
04:45Même Richard Descoins n'aurait jamais permis ça.
04:47Pourquoi ?
04:48Parce que dedans, il y a quelque chose, il y a une menace.
04:52Par exemple, je ne vais pas donner son nom, mais il y a un professeur
04:55qui a dû être reconduit parce qu'il avait mal regardé ses manifestants.
05:00Donc, on l'a prié.
05:02Alors, il est allé voir l'administration.
05:04L'administration lui a répondu en substance, nous sommes désolés, nous ne pouvons rien faire.
05:09Voilà.
05:10Donc, c'est vraiment le panneau vague, complet et total.
05:13Ils disent, en faisant ça, mais c'est normal parce que nous avons voulu faire une minute de silence.
05:19Une minute de silence.
05:20Là, vous entendez une minute de silence ?
05:21Avec le mégaphone, avec tout.
05:23Non, mais attendez.
05:25Sciences Po est devenu...
05:27J'ai fait Sciences Po, j'ai fait Nanterre aussi.
05:29Nanterre dans les moments les plus hard, rappelez-moi.
05:32Eh bien, je vous assure que même Nanterre, dans les moments les plus difficiles, c'était moins le problème.
05:38Oui, mais on laisse faire une trentaine de personnes, ça pourrait être extrêmement simple.
05:42Demain, vous avez un ministre qui débarque, conseil de discipline viré.
05:46C'est très simple.
05:47Non, mais c'est plus grave.
05:48Ça dure cinq minutes.
05:49Mais ce n'est pas un épiphénomène.
05:51Ça dit quelque chose de notre société, de notre situation politique.
05:54D'abord, il y a eu une infiltration des frères musulmans et ce n'est pas nouveau.
05:58On a 20 ans de retard sur ces infiltrations dans les universités et à Sciences Po.
06:02Et la deuxième chose, c'est qu'en fait, Sciences Po, ça devient le bras armé de Jean-Luc Mélenchon
06:07pour faire sa prochaine révolution.
06:09Les révolutions, elles se sont toujours faites avec une poignée de bourgeois.
06:12Quand Mélenchon, Jean-Luc Mélenchon, voudra passer à l'attaque, pardonnez-moi,
06:16c'est sur ce réservoir de forces vives qu'il s'appuiera.
06:19Autre chose, moi je suis un patron, je ne prends plus, j'examine plus...
06:24Oui, mais bon, c'est d'abord Sciences Po qu'il faut...
06:27Mais vous avez raison.
06:29Je peux vous le dire, ce qui se passe là est grave pour les amis qui viennent.
06:32J'entends ce que vous dites, mais il faut d'abord...
06:35Mais vous avez raison, Véronique a la raison, Véronique.
06:38Mais en plus, on peut rajouter l'inculture.
06:41Enfin, voir un drapeau libanais, Free Palestine, quand on sait les rapports qu'il y a eu
06:48entre les Palestiniens et le Liban à un moment donné, d'accord,
06:51où les Palestiniens ont soutenu le Liban comme la corde soutienne les pendus,
06:55où il y a eu les massacres en retour de Sabra et Chatilla,
06:58il faut vraiment avoir la même chose que les crevettes ont dans la tête.
07:04Mais bon, quel est le sens de ce qu'ils font ?
07:08C'est, ils testent d'abord.
07:11C'est un test.
07:13Et si le test marche comme il est en train de marcher,
07:16ça veut dire que c'est nous les patrons.
07:18Bien sûr.
07:19C'est nous qui occupons le terrain et personne d'autre.
07:22Et donc, ils instaurent déjà le rapport de force.
07:25Et les autres, y compris les étudiants modérés, tout ça,
07:29ils vont, vous voyez, ils vont ramper.
07:31Ils diront au micro, bah oui, ils peuvent s'exprimer, etc.
07:35C'est le sens du rapport de force.
07:38Alors, évidemment, sur le fond, je suis d'accord avec Joseph,
07:42mais le fond n'a aucune espèce d'importance.
07:45Ils sont dans l'outrance.
07:47Et inutile de vous dire que, effectivement, Israël assassin,
07:51ça veut dire vif le ramas.
07:53Alors, ce n'est pas Luni, d'ailleurs, qui a filmé cette séquence.
07:56Je ne sais pas si je peux dire le nom, d'ailleurs.
07:58C'est une personne qui m'envoie et qui me dit c'est moi qui ai filmé cela.
08:02Je la connais, d'ailleurs, c'est une...
08:04Mais Luni sait dénoncer les choses avec courage.
08:06Avec courage, je l'ai en ce moment.
08:08Je suis d'accord avec vous.
08:09Alors, intimidation auprès des élèves.
08:12Et vous allez voir une petite séquence,
08:14puisque notre équipe était aujourd'hui rue Saint-Guillaume.
08:16Elle a eu des difficultés, d'ailleurs, à travailler.
08:18Et je les remercie grandement.
08:20Je vous propose de voir cette séquence,
08:23avec des étudiants qui disent d'abord oui, on va vous répondre.
08:26Et puis, après, qui sont intimidés par d'autres.
08:29C'est dommage, c'est votre garde-à-vous médiatique qui est dommage.
08:33C'est votre garde-à-vous médiatique qui est dommage.
08:35Ce n'est pas le mien, vraiment.
08:36Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
08:40C'est dommage, c'est l'occasion.
08:43Je veux bien vous dire ce qui se passe, si vous voulez.
08:46Oui, je veux bien.
08:47Madame, c'est gentil.
08:49Vous avez plus de 18 ans ?
08:52Non, on ne leur parle pas.
08:54C'est dommage.
08:56Bonne journée.
08:58Vous avez vu cette jeune fille,
09:00chez Guevara en Coppels,
09:02qui est devant la rue Saint-Guillaume,
09:04et qui est intimide, bien sûr.
09:06Et personne ne dit rien, je vous assure.
09:08C'est un cas chimiquement pur.
09:11Mais il ne faut pas que ces étudiants se sentent tout puissants,
09:13parce que quand on est là, on est là, on est là.
09:15Mais on peut leur dire que nous aussi,
09:17et que moi en l'occurrence, moi aussi, je suis là.
09:19Et je serai toujours là pour rappeler que
09:21Israël nous rend un très grand service,
09:23et même pour remercier Israël d'avoir éliminé
09:25un nombre considérable de terroristes,
09:27et d'avoir rendu service à un pays comme la France,
09:29et à l'Europe toute entière.
09:30Monsieur Vassi est un homme de gauche bon teint,
09:33qui était directeur du cabinet de monsieur Séjourné.
09:37Ne vous méprenez pas sur lui,
09:39il ne fera rien.
09:41Voilà, ça vous va ? Rien.
09:43Enfin, on pouvait attendre autre chose de monsieur Edsel.
09:47Monsieur Edsel qui apparemment a un certain nombre de combats...
09:50Mais il ne le fera pas !
09:52Et là, pour le coup, monsieur Edsel a disparu.
09:55Mais c'est pour ça, je vous dis, on en parlera tous les jours.
09:59Donc on en parlera tous les jours.
10:02Tous les jours, j'en ai parlé ce matin,
10:04on en parlera ce soir, et on va en parler tous les jours.
10:06Donc peut-être que ça fera bouger les choses, pourquoi pas.
10:08Écoutons monsieur Kepel, qui était ce matin avec notre ami Sonia Mabrouk,
10:13qui a évoqué ce sujet.
10:16Sciences Po même, j'y ai été longtemps professeur,
10:20et le nouveau directeur prend ses fonctions maintenant.
10:25Je crois que c'est quelqu'un qui a les pieds sur terre,
10:28et donc maintenant...
10:30Ça veut dire quoi ? Est-ce que des étudiants comme ça,
10:32on leur place à Sciences Po ?
10:33Écoutez, je découvre la chose.
10:36Effectivement, j'espère que par exemple,
10:41quelqu'un comme moi, ou un autre que moi,
10:43pourra toujours s'exprimer et faire cours.
10:46Dans Sciences Po, je n'y étais plus depuis longtemps,
10:48mais effectivement, j'ai été poussé hors de l'école normale supérieure
10:52parce que je ne suis pas woke.
10:54Le nouveau directeur de Sciences Po, justement,
10:56a appelé à ce que la liberté d'expression soit reconnue.
10:59Effectivement, on a l'impression que ceux qui ne sont pas dans la ligne
11:04de ce que vous venez de montrer à l'instant,
11:07n'ont plus véritablement la possibilité de s'exprimer.
11:10Et ça, ça pose un problème pour la pérennité même de l'institution.
11:13Pascal Perrineau a été viré de Sciences Po.
11:16Oui.
11:17Pascal Perrineau, qui n'est pas un dansant.
11:21C'est comme si on pensait que René Raimond était fasciste.
11:27C'est ce que dit Louise Garnier.
11:29D'ailleurs, on va l'écouter.
11:30Louise Garnier était avec nous ce matin.
11:32Elle est du syndicat de l'Uni.
11:34Mais tous les gens qui sont à droite de Macron sont des fascistes.
11:36Donc c'est assez simple.
11:37Écoutez Louise Garnier.
11:39J'ai la chance d'un master très peu idéologique
11:41puisque j'utilise le droit et la finance.
11:43Donc disons qu'on est plutôt préservé.
11:44Maintenant, à Sciences Po, ce qui a été dit et ce qu'on a entendu est très vrai.
11:47La liberté d'expression et le pluralisme sont en grave danger
11:50dans le sens où tous les étudiants qui se sentent plus à droite
11:53qu'Emmanuel Macron sont traités de fascistes dès qu'ils ouvrent la bouche.
11:56Et c'est vraiment épuisant.
11:58Et c'est un grand danger pour ensuite les futurs dirigeants
12:00qui vont arriver en politique
12:02qui n'auront jamais entendu de pensée contraire à la leur.
12:04Ce qui est terrible, c'est que c'est une minorité.
12:06Parce que beaucoup d'étudiants de Sciences Po nous appellent,
12:08beaucoup, et nous remercient d'une certaine manière.
12:10C'est une petite poignée
12:12qui ont été choisis pour ça.
12:14Comme ça.
12:16L'ensemble des facs dans ce pays
12:18sont quand même gangrénés par l'extrême gauche.
12:20Et ce n'est pas seulement une toute petite minorité.
12:22La preuve, c'est que M. Boyard, par exemple,
12:24en ce moment est en train de faire le tour des facs de France.
12:27Il est accueilli dans des amphis en héros.
12:29Applaudi et encore applaudi.
12:31Et que les étudiants ne laissent entrer
12:33aucun responsable politique dans les facs
12:35si vous n'appartenez pas à la France insoumise.
12:37Personne ne peut mettre le pied dans une fac.
12:39Aucun responsable politique
12:41s'il n'est pas de la France insoumise.
12:43La réalité est celle-ci.
12:45Même dans les grandes écoles, c'est compliqué.
12:47C'est le combat des idées.
12:49Il est essentiel.
12:51C'est un combat très important.
12:53Parce que tous ces gens-là vont vous diriger dans 10 ans.
12:55C'est eux qui sont à Sciences Po, je ne suis pas sûr.
12:57C'est un combat très important qui se joue.
12:59En plus, je ne suis pas sûr d'ailleurs
13:01que tous les types qui étaient là
13:03étaient des étudiants.
13:05Je n'en jurerais même pas.
13:07Ils ont un très grand avantage sur les autres.
13:09Plus sérieux, c'est que les autres
13:11qui veulent travailler,
13:13eux ne foutent rien.
13:15Ça aide aussi.
13:17Ils ne peuvent être que militants.
13:19Ces gens-là, dans la vie professionnelle,
13:21ne peuvent rien faire d'autre que militants.
13:23Les gens, je ne vais pas les citer,
13:25ils ne peuvent faire qu'une chose dans la vie, être militants.
13:27Ils sont incapables de faire ou un travail libéral
13:29ou un travail dans une entreprise.
13:31C'est absolument impossible.
13:33Regardez d'où viennent
13:35les parlementaires
13:37de certaines côtés de la politique.
13:39Généralement,
13:41ils ont tous été assistants parlementaires.
13:43C'est comme ça que ça se passe.
13:45Ils sont militants, ensuite assistants parlementaires
13:47et après ils deviennent députés.
13:49Juste sur la mainmise,
13:51sur les grandes écoles.
13:53C'est ça qui a été fait par le HESS,
13:55l'Ecole des hautes études de sciences sociales.
13:57Puis ensuite,
13:59ça a été l'ENS.
14:01C'est ce dont parlait Kepel.
14:03Et maintenant, c'est Sciences Po.
14:05C'est vraiment une stratégie
14:07qui est totalement pensée.
14:09Il n'y a aucune spontanéité là-dedans.
14:13C'est vrai que pour beaucoup de gens,
14:15sans doute le militantisme,
14:17c'est une possibilité d'avoir
14:19une trajectoire professionnelle convenable.
14:21Parce que si
14:23vous les mettez dans la vie
14:25plus classique,
14:27parce que
14:29c'est un état d'esprit l'entreprise,
14:31manifestement qu'ils n'ont pas.
14:33Pareil pour la société libérale,
14:35t'es avec des clients,
14:37t'es avec des patients,
14:39ça demande un petit peu de qualité humaine.
14:41À mon avis,
14:43pas forcément. Donc ils sont militants.
14:45C'est la seule chose qu'ils peuvent faire.
14:47On voit aussi qu'on a des professionnels du militantisme
14:49qui ont biaisé la façon de recruter
14:51ce qui est en principe
14:53l'élite du pays.
14:55C'est-à-dire que non seulement le niveau a baissé,
14:57mais on a respecté au nom de la discrimination
14:59positive, on ne passe plus
15:01l'épreuve de culture générale.
15:03Enfin, on donne un micro.
15:05Et on n'est pas sur dossier.
15:07Et c'est pas anonyme.
15:09C'est pas anonyme. C'est-à-dire qu'on fait des jurys
15:11donc on voit la personne qu'on prend.
15:13Avant c'était anonyme.
15:15Voilà ce qu'on pouvait dire.
15:17Mais ils ont 20 ans, ces gamins.
15:19Et le meilleur service à leur rendre, je pense, si on souhaitait
15:21leur bien, ce serait quand même de leur montrer ce que c'est
15:23le vrai monde. Je suis désolé.
15:25Les gens qui font ça se font virer de leur école.
15:27C'est même pas...
15:29C'est de la fausse tolérance et de la fausse ouverture d'esprit.
15:31Parce que la vérité, c'est que dans une entreprise,
15:33comme vous disiez, ils ne survivraient pas 10 minutes
15:35en se comportant comme ça.
15:37En fait, sous prétexte de ne pas vouloir choquer
15:39le nouveau patron du Sciences Po ou le ministre de l'Enseignement supérieur,
15:41ils sont en train de ne rien faire.
15:43J'espère que ça va changer.
15:45Et ils sont pas en train de leur rendre ça.
15:47Mais c'est pas de la fausse tolérance, c'est de la crainte.
15:49Oui, c'est de la crainte.
15:51Mais vous avez raison.
15:53C'est un manque de courage.
15:551670 actes antisémites
15:57recensés à l'école sur naïf scolaire.
15:592023-2024, c'est plus
16:01317% par rapport
16:03à la saison d'avant. Je vous propose d'écouter
16:05M. Retailleau, la menace qui pèse
16:07sur les juifs.
16:09Sur les
16:118 premiers mois de l'année, on a une augmentation
16:13de 181% des actes antisémites.
16:15Et là, ce mois d'octobre,
16:17est un mois de danger, dans la mesure
16:19où vous avez l'anniversaire du 7 octobre
16:21du pogrom, vous avez les 4
16:23grandes fêtes juives, qui commençaient
16:25par le nouvel an juif
16:27au début octobre, et vous avez la
16:29déstabilisation, notamment au Moyen-Orient,
16:31au Proche-Orient. Donc vous voyez bien que
16:33cette conjonction peut créer un arc électrique
16:35favorable à un
16:37terro-islamiste et un terro-terroriste.
16:39Sébastien Lecornu au point, la sécurité d'Israël
16:41n'est pas négociable, c'est ce qu'il a
16:43déclaré. Je vous propose de voir le sujet de
16:45Sarah Fenzari sur ce qui se passe
16:47aujourd'hui au Liban, et on va pouvoir
16:49en parler ensemble.
16:51Des explosions et des
16:53fumées dans le ciel de Beyrouth.
16:5517 raids ont été menés par
16:57Tzahal dans la capitale, et
16:59des tirs se sont écrasés dans la banlieue sud,
17:01touchant notamment
17:03un centre de l'armée. Deux militaires
17:05ont été tués. L'armée
17:07libanaise a répliqué, c'est la
17:09première fois qu'elle riposte à des tirs
17:11israéliens. L'un des soldats
17:13est tombé en martyr lorsque l'armée
17:15israélienne a pris pour cible un centre
17:17militaire dans la région de Bint Rebel
17:19au sud. Les membres du centre
17:21ont répondu aux tirs.
17:23Au cours des trois derniers jours,
17:25plus de 40 secouristes et pompiers ont été
17:27tués dans des frappes israéliennes au Liban,
17:29a annoncé le ministre de la Santé.
17:31Tzahal
17:33a aussi perdu huit soldats au cours d'affrontements
17:35avec des membres du Hezbollah.
17:37L'escalade entre Israël
17:39et le Hezbollah d'une part, mais aussi avec
17:41l'Iran fait craindre une situation
17:43incontrôlable au Moyen-Orient
17:45un an après l'attaque sans précédent
17:47menée le 7 octobre dernier.
17:49Joe Biden et les Etats-Unis
17:51s'activent pour cadrer
17:53la riposte de l'Etat hébreu.
17:55Il est évident que l'Iran s'est égaré.
17:57Nous allons rédiger
17:59une déclaration commune. Nous discuterons
18:01avec les israéliens de ce qu'ils vont faire,
18:03mais nous sommes tous les sept d'accord pour dire
18:05qu'ils ont le droit de répondre.
18:07Mais cette réponse doit être proportionnée.
18:09L'embrasement du Moyen-Orient peut être imminent.
18:11Des discussions se poursuivent
18:13entre les Etats-Unis et Israël
18:15sur d'éventuelles frappes israéliennes
18:17contre les infrastructures
18:19pétrolières iraniennes en réponse
18:21à l'attaque de missiles lancée mardi.
18:25Embrasement du Moyen-Orient,
18:27célébration du 7 octobre,
18:29les fêtes juives,
18:31c'est un moment particulier.
18:33Il est possible d'ailleurs
18:35qu'il se passe quelque chose
18:37avant le 7 octobre.
18:39On n'est pas au 7 octobre.
18:41On attend la réponse israélienne.
18:43Et M. Biden
18:45spawne
18:47une réponse proportionnée
18:49qui pourrait effectivement consacrer
18:57les industries pétrolières
18:59iraniennes, ce qui bloquerait
19:01l'économie iranienne,
19:03sauf que les Israéliens
19:05veulent régler leur compte
19:07à l'industrie atomique iranienne.
19:09C'est le moment
19:11ou jamais.
19:13Sauf qu'il semblerait
19:15qu'on ne peut rien faire
19:17sans les bombes américaines
19:19pour détruire
19:21l'industrie atomique iranienne.
19:23Je pense que ce serait
19:25un très grand service
19:27rendu non seulement à Israël
19:29d'en terminer avec la menace atomique
19:31des mollas.
19:33Je ne sais pas ce qu'il va se passer.
19:35Il va se passer quelque chose.
19:37Les jours que nous vivons
19:39en ce moment sont des jours
19:41cruciaux, historiques
19:43et pas seulement pour Israël.
19:45On marque une pause et on revient.
19:51Je trouve ça extraordinaire la vie.
19:53Figurez-vous que M. Edzel,
19:55le ministre de l'enseignement supérieur
19:57et ça dit tout là encore de la société.
19:59Il a tweeté, figurez-vous,
20:01il y a 18 minutes.
20:03Mais pas du tout sur Sciences Po.
20:05Il a tweeté sur une autre affaire.
20:07Les faits présumés de violences sexuelles et sexistes
20:09à l'université de Tours sont graves.
20:11J'ai demandé à l'inspection générale de mener une enquête
20:13en complément de la procédure engagée par le président de l'université
20:15pour clarifier les faits et proposer les mesures
20:17nécessaires. Donc il est toujours de ce monde,
20:19M. Edzel.
20:21C'est vrai.
20:23Mais c'est très intéressant.
20:25Vous voyez ce que je veux dire.
20:27Effectivement, quand je passe mon temps à dire
20:29qu'il y a des bons dossiers
20:31et des mauvais dossiers,
20:33les violences faites aux femmes, bien sûr,
20:35c'est important.
20:37Mais ça, il tweet.
20:39Mais l'autre, il a la trouille.
20:41Vous êtes d'accord ?
20:43Il a la trouille de tweeter.
20:45Je crois que tous ceux qui sont à ce poste-là,
20:47on la trouille en réalité.
20:49Il s'inscrit dans la ligne de Mme Vidal.
20:51Il a été une ministre très absente sur ses dossiers
20:53et il ne s'est jamais à ce qui se passait dans les facs.
20:55Je vous assure.
20:57Mais c'est incroyable de tweeter sur Tour
20:59et pas sur Sciences Po.
21:01Rappelons que le seul politique à avoir eu le courage physique
21:03d'y aller, c'était Bellamy.
21:05Exactement. François-Xavier Bellamy.
21:07Défendez-le.
21:09Je vais le défendre parce que c'est très tôt.
21:11Mais pourquoi il tweet sur Tour ?
21:13Je vais le défendre.
21:15En fait, il a encore une occasion de montrer
21:17Patrick Edzel, c'est quelqu'un,
21:19je parle sous le contrôle de Joseph,
21:21Oui mais ça c'était avant.
21:23Oui mais attendez. Alors, il y a un contexte particulier.
21:25Il vient de prendre ses fonctions.
21:27Je peux comprendre que dans la cohue de...
21:29Moi je ne peux pas. C'est marrant. Je ne peux pas comprendre.
21:31On va faire quelque chose ensemble.
21:33Je pense qu'il est d'accord avec nous sur le constat
21:35sur Sciences Po. On peut lui proposer
21:37de venir en parler soit ici demain matin
21:39ou alors moi je veux bien me déplacer demain au ministère
21:41pour le journal du dimanche. Mais je pense
21:43qu'en effet il faut qu'il parle dans les deux jours qui viennent.
21:45Donc soit chez vous demain, soit chez nous dimanche.
21:47Et je pense que c'est une bonne occasion pour lui
21:49de clarifier tout ça. Et honnêtement, je vais lui donner
21:51un petit conseil mais en termes de communication
21:53les français sont tellement massivement
21:55d'accord avec ce qu'on vient tous collectivement
21:57de dire sur le sujet. Je pense qu'en termes
21:59de risque politique... Parce que ce n'est pas une question
22:01de courage. Juste sur
22:03le cas Edzel. Et dernier mot parce que j'aurais
22:05qu'on avance. Monsieur Edzel
22:07en effet fionniste. Monsieur Edzel s'est énormément
22:09engagé contre le mariage
22:11pour tous.
22:13Il est extrêmement
22:15engagé aussi contre la PMA.
22:17C'est pour ça qu'il est aux abonnés absents.
22:19Parce qu'il sait que ça va revenir en boomerang.
22:21C'est tout. Il le sait.
22:23Il le sait. C'est-à-dire que
22:25s'il va sur ce terrain-là on va lui dire PMA
22:27etc. Donc en fait
22:29comme il n'a pas de courage manifestement
22:31il sera aux abonnés absents. Et il sera dans sa voiture
22:33à cocarde. Il sera content.
22:35Ecoutez franchement on peut être
22:37un petit peu agacé.
22:39On va voir.
22:41On va voir. Bon.
22:43On va voir.
22:45Un dernier mot de
22:47Monsieur Keppel qui juge Netanyahou.
22:49Et je voulais que vous me disiez si vous étiez d'accord
22:51avec ce que dit Gilles Keppel.
22:55Il me semble qu'aujourd'hui
22:57ce que fait Netanyahou
22:59de manière très systématique
23:01c'est de liquider autant
23:03que possible le Hezbollah.
23:05Et c'est en tapant
23:07sur le Hezbollah qu'il affaiblit
23:09automatiquement l'Iran. A partir du moment
23:11où le Hezbollah est liquidé
23:13comme force militaire en tout cas
23:15devant attaquer Israël.
23:17L'Iran se trouve en première ligne
23:19et donc très exposé et ça favorise
23:21les contradictions à l'intérieur du système iranien.
23:23Et Gilles ? Vous validez ?
23:25Il a raison à 800%.
23:27D'abord sur le plan strictement militaire
23:29il était difficile d'affronter les missiles
23:31iraniens et en même temps les missiles
23:33de Hezbollah qui était le bras armé
23:35à 12 mètres de haut.
23:37Et puis en plus au niveau du prestige
23:39l'Iran avait complètement
23:41placé toutes ses billes
23:43sur le Hezbollah
23:45et aujourd'hui
23:47l'Ayatollah...
23:49Juste un point Pascal.
23:51Sur le Hezbollah parce que généralement
23:53on dit que l'Iran
23:55finance le Hezbollah.
23:57C'est pas exactement le cas. Le Hezbollah
23:59qui est dans le trafic de la drogue finance
24:01les gardiens de la révolution en Iran.
24:03Le budget des impôts,
24:05autre sujet du jour avec M. Darmanin
24:07qui dit qu'il ne voterait pas
24:09aujourd'hui le budget. Je ne sais pas ce que ça signifie.
24:11Les conséquences de ça. Écoutez Gérald Darmanin.
24:17Attendez parce que là il y a 20 milliards
24:19qui sont prévus. Oui mais je ne voterai pas
24:21d'augmentation d'impôts. Vous ne voterez pas le budget ?
24:23Pour l'instant le budget tel qu'il est annoncé
24:25me paraît inacceptable en effet. Pourquoi ?
24:27Ça veut dire que vous êtes dans l'opposition ?
24:29Ça veut dire qu'on va avoir un débat parlementaire.
24:31Le pouvoir est désormais au Parlement.
24:33Le gouvernement fait une proposition, c'est normal
24:35et le Parlement va débattre. C'est pour ça qu'on a été élus.
24:37L'augmentation de l'impôt sur les sociétés.
24:39Alors là il faut bien savoir que nous sommes dans le
24:41niveau de l'impôt sur les sociétés de François Hollande.
24:43On retourne à l'ère socialiste de François Hollande
24:45quand on évoque une taxe,
24:47alors j'ai bien compris qu'elle était exceptionnelle,
24:49on y revient, qui correspond
24:51à plus de la moitié pourtant
24:53de la baisse d'impôt que nous avions faite.
24:55Et c'est très embêtant parce que ça ne peut pas être temporaire.
24:57De même qu'il n'y a qu'un jour, je vous ai dit qu'on allait augmenter les impôts,
24:59on a dit que ce n'était pas vrai et finalement
25:01c'est vrai, je constate que j'ai donc dit
25:03la vérité il n'y a qu'un jour,
25:05il n'y aura pas de taxes temporaires, ce sera une taxe pérenne.
25:07Et on en reparlera parce qu'on ne peut pas
25:09tenir la trajectoire évoquée par le Premier ministre
25:11sans une augmentation pérenne d'impôts.
25:13Le CSG c'était 1%
25:15en 1991, c'est 9%
25:17aujourd'hui. CSG c'est sur
25:19votre salaire brut, nous sommes
25:21d'accord. C'est quasiment un impôt sur
25:23le revenu alors que vous payez déjà un impôt sur le revenu.
25:25Et ce qui est extraordinaire, c'est que sur cet
25:27impôt CSG que vous ne touchez pas,
25:29cet argent que vous ne touchez pas,
25:31vous payez un impôt sur l'argent que vous n'avez
25:33jamais touché. Vous le savez ça ? Vous touchez
25:35de l'impôt sur le CSG.
25:37C'est invraisemblable, donc il a raison
25:39M. Darmanin.
25:41Je propose une question à quelqu'un
25:43qui fait de la politique.
25:45Quel est l'intérêt, comme un
25:47candidat au premier degré,
25:49quel est l'intérêt pour M. Barnier
25:51qui est de droite
25:53de s'exposer
25:55à ce genre de critique
25:57alors même que je ne
25:59ne sache pas, qu'il soit
26:01un fanatique de l'impôt ?
26:03Il a dix jours pour trouver 60 milliards d'euros.
26:05Donc il n'a pas le choix.
26:07En deux semaines,
26:09il faut qu'il trouve 60 milliards d'euros.
26:11Donc effectivement, il n'a pas le choix.
26:13Il va faire 40 milliards d'euros d'économie
26:15et le reste ce sera des hausses d'impôt.
26:17Mais un mot quand même, parce que M. Darmanin dit
26:19je ne voterai pas le budget. Il faut savoir comment
26:21se passe un budget. Chaque député veut y aller de sa dépense.
26:23On fait un petit amendement pour rajouter de la dépense,
26:25etc. Le plus probable c'est que ce budget
26:27soit quand même adopté ou pas, mais grâce au 49-3.
26:29Donc M. Darmanin,
26:31ou il votera le budget avec le 49-3
26:33ou il contribuera éventuellement
26:35à faire tomber le gouvernement.
26:37Moi j'aimerais savoir à quoi joue M. Darmanin.
26:39Sincèrement, il a été membre
26:41d'un gouvernement depuis 2017.
26:43Il est cohérent.
26:45Il ne s'est indigné de rien.
26:47Non, je trouve qu'il n'est pas cohérent.
26:49Pour l'instant, tout ce qu'on sait de ce budget
26:51c'est qu'on va...
26:53Je ne suis pas pour des augmentations d'impôt.
26:55Je préfère un grand emprunt national.
26:57Mais il est cohérent.
26:59Gérald Darmanin ne veut pas d'augmentation d'impôt.
27:01Mais pourquoi ?
27:03Il a résité dans un gouvernement qui n'a jamais augmenté
27:05les impôts.
27:07Pour l'instant, on va augmenter les impôts de 65 000
27:09foyers fiscaux.
27:110,3% qui m'a dit que c'était bien ou pas bien.
27:13Je pense que c'est pas bien,
27:15qu'il y avait d'autres solutions.
27:17Mais ce n'est pas tous les Français qui sont asphyxiés par l'impôt.
27:19Maintenant, quand il était membre d'un gouvernement,
27:21pardonnez-moi, il n'a jamais rien dit.
27:23Il n'a jamais offusqué.
27:25Je trouve que c'est complètement démago.
27:27La seule chose qu'on peut reprocher
27:29au projet de budget,
27:31c'est qu'il est complètement flou
27:33sur les économies à faire sur les 40 milliards.
27:35Il y aurait un tiers de prélèvements
27:37sur l'impôt sur les particuliers
27:39ou les sociétés très riches.
27:41Le reste, les deux tiers,
27:43c'est des économies sur la sécurité sociale
27:45ou sur les collectivités territoriales.
27:47Franchement, on joue vraiment petit bras.
27:49Il y a d'autres choses à faire.
27:51D'abord, c'est symbolique.
27:53On n'augmente pas les impôts lorsqu'on est un gouvernement de droite.
27:55Ça s'appelle du symbole.
27:57Laurent Saint-Martin qui explique.
27:59C'est du racket.
28:01Voilà, c'est ça la vérité.
28:03Et vous allez écouter Laurent Saint-Martin,
28:05c'est du racket les impôts, bien sûr.
28:07En plus, tu vois, pardonnez-moi de le dire comme ça,
28:09comment c'est dépensé.
28:11En gros, n'importe comment.
28:13Dans beaucoup de domaines, on n'a pas envie...
28:15Vous avez Laurent Saint-Martin
28:17qui va expliquer que c'est légitime
28:19de demander un effort alors que
28:21la France est le pays le plus imposé.
28:23Je n'ai pas dit le contraire.
28:25Alors si vous ne dites pas le contraire...
28:27Gérard de Darmanin, oh là là, attention, on va voir.
28:29Ce n'est pas la peine de sa menace de vote.
28:31Je pense qu'il va trop loin.
28:33Bon, écoutons Monsieur Saint-Martin
28:35qui est de droite et qui augmente les impôts.
28:37Aujourd'hui, nous considérons que
28:39quelques ménages,
28:41on parle de 0,3% Julien Arnault.
28:43Ceux qui nous regardent doivent
28:45comprendre que nous parlons vraiment
28:47des plus fortunés.
28:49Prenez un ménage sans enfant
28:51qui touche à peu près des revenus
28:53de 500 000 euros par an.
28:55Je crois qu'après les années
28:57de protection de l'emploi,
28:59des revenus, de la croissance
29:01que nous avons eues ces dernières années,
29:03nous pouvons demander légitimement
29:05aux contribuables les plus fortunés
29:07de ce pays de participer.
29:09C'est vrai que les gens sont un peu excédés
29:11de la manière dont est gérée l'État.
29:13Si tu veux vraiment
29:15faire des économies,
29:17tu ne remplaces pas les fonctionnaires.
29:19Ça, c'est la seule manière
29:21d'économiser vraiment.
29:23Et là, tu vas gagner beaucoup d'argent.
29:25Ou supprimer les ARS, ce genre de choses.
29:27Supprimer des arrêts maladie
29:29dans la fonction publique,
29:31c'est 15 milliards.
29:33Supprimer le nombre de fonctionnaires.
29:35Supprimer 100 000 agents territoriaux.
29:37D'ailleurs, tous ceux qui connaissent bien
29:39ces sujets disent que le problème n'est pas l'État
29:41parce que l'État est plutôt
29:43peu dispendieux.
29:45Mais les collectivités locales,
29:47c'est invraisemblable.
29:49Notamment dans les services com.
29:51Vous rentrez dans un conseil régional,
29:53il y a 70 personnes aux services com.
29:55Regardez l'Amérique de Paris.
29:57C'est ahurissant.
29:59Ça a explosé au cours des dernières années.
30:01Il n'y a autant, je crois,
30:03que dans l'ensemble.
30:05C'est vrai que Nafo disait l'autre jour
30:07qu'il y a plus de gens à l'Amérique de Paris
30:09qu'il y a dans la préfectorale.
30:11Elisa Martin,
30:13c'est une députée de la France Insoumise.
30:15Je me demande si elle n'était pas en guerre
30:17contre CNews.
30:19Ça m'étonnerait.
30:21Ça serait étonnant.
30:23Je me demande si elle n'était pas
30:25en guerre contre CNews.
30:27Elle a pris billes en tête
30:29M. Bruno Retailleau
30:31et lui dit de s'inscrire dans la France de l'IFI.
30:33C'est original.
30:35Ecoutez, Mme Martin.
30:37Monsieur le ministre,
30:39vous défigurez la France.
30:41C'est ainsi
30:43que, vous le vouliez ou non,
30:45nous sommes un peuple de mélangés.
30:4725% d'entre nous,
30:49et peut-être vous d'ailleurs aussi,
30:51ont un grand-parent étranger.
30:53Désigner des boucs émissaires
30:55comme vous le faites est dangereux.
30:57Et je vous le dis, M. le ministre,
30:59vous vous inscrivez dans la France
31:01de l'IFI, suspendant
31:03l'état de droit au motif
31:05de lutte contre l'ennemi intérieur.
31:07Vous appartenez à un gouvernement
31:09illégitime avec l'extrême-droite
31:11comme béquille. Vous êtes
31:13à l'image de ces lieux dits de
31:15mise à l'abri, où l'on enferme,
31:17sans droit ni titre, à nos frontières
31:19des femmes et des enfants.
31:21Vous êtes à l'image de cette France
31:23condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme
31:25car sans cesse et sans cesse
31:27nous violons les droits humains.
31:29Vous êtes à l'image de cette France
31:31qui laisse se noyer des familles entières.
31:33Vous êtes à l'image de ces
31:35ministres de l'intérieur impuissants,
31:37impuissants parce que sans analyse,
31:39impuissants parce que démagogues
31:41qui, à coup de surenchères pénales,
31:43de coups de menton et de bruit
31:45de bottes, ne feront pas illusion
31:47bien longtemps. Franchement,
31:49on a compris à qui
31:51on avait affaire et je n'ai
31:53absolument aucune question
31:55à vous poser.
31:57Elisa Martin.
31:59Vous ne m'avez pas posé de question, ça tombe bien.
32:01Je n'ai pas de réponse à vous donner.
32:03J'essaierai, comme le disait
32:05Michel Barnier, à mesure que
32:07vous serez irrespectueuse, je serai
32:09d'autant plus respectueux.
32:11Et que faisait cette dame dans la vie professionnelle ?
32:13Elle était prof de français.
32:15Vous imaginez
32:17les élèves
32:19qui sont dans son cours
32:21et qui entendent ça matin,
32:23midi et soir.
32:25Je veux bien qu'on fasse un concours de respect comme ils ont décidé de le faire
32:27mais moi qui ai quatre grands-parents étrangers,
32:29je lui dis à cette dame
32:31qui parle de Vichy
32:33qu'elle travaille pour
32:35un parti qui collabore
32:37avec le parti antisémite.
32:39La réalité, c'est ça.
32:41Mais j'ai envie
32:43de lui demander aussi ce qu'elle dirait aux parents
32:45de Philippines si elle était avec eux.
32:47Parce que c'est ce genre de
32:49personne que Retailleau va mettre dehors.
32:51C'est un étranger condamné
32:53avec une EQTF.
32:55C'est pour virer ces gens-là
32:57que Retailleau est en train de se battre.
32:59Qu'est-ce qu'elle a à dire aux parents de victimes
33:01de ces gens-là ?
33:03Toute discussion est impossible.
33:05Dans l'état psychologique
33:07dans lequel est cette dame,
33:09on le sent bien, il y a quelque chose
33:11qui va bien au-delà de son discours.
33:13C'est ce qu'on perçoit immédiatement.
33:17C'est pour ça qu'aujourd'hui...
33:19Je ne sais pas,
33:21mais ce qu'elle dit, oui.
33:23Ce qui est frappant, et c'est ce qu'a dit M. Barnier,
33:25il y a dans cette
33:27prise de parole, une colère,
33:29une haine
33:31qu'on perçoit, qui évidemment
33:33va bien au-delà de ce qu'elle dit.
33:35Il y a quelque chose d'autre dans la vie
33:37de cette dame qui fait qu'elle est en colère
33:39et qu'elle s'exprime de cette manière-là.
33:41Non, je pense
33:43à la phrase
33:45fameuse de Bernanos. Faites attention aux ratés
33:47parce que les ratés ne vous rateront pas.
33:49Mais il faut
33:51aujourd'hui être homme politique
33:53je dis ça parce qu'à un moment j'ai fait un peu de politique
33:55être politique,
33:57faire de la politique, c'est un sacerdoce.
33:59Parce que devoir entendre
34:01et enregistrer,
34:03prendre sur soi
34:05le discours qui n'est même pas digne de celui
34:07d'une déléguée de classe, quand même...
34:09Je trouve la réponse de Bruno Retailleau
34:11Oui, mais là où vous avez raison,
34:13je pense que c'est l'avenir. Moi la crainte
34:15que j'ai c'est qu'il n'y ait plus que des gens comme ça qui dirigent
34:17en politique, parce que les autres ils ne voudront plus venir.
34:19Ils ne voudront plus.
34:21Ça a déjà commencé.
34:23Je suis d'accord avec vous.
34:25Donc vous n'aurez que les...
34:27Ou alors...
34:29Vous aurez la conjuration des médiocres.
34:31Oui, mais c'est le plus grand parti de France.
34:33Moi je crains la haine des médiocres
34:35parce que c'est le plus grand parti de France quand même.
34:37Le médiocre est nombreux.
34:39Oui, mais pas comme ça.
34:41Non, je ne suis pas d'accord avec vous.
34:43C'est un véritable sacerdoce.
34:45Il n'y aura plus que ceux-là, parce que
34:47réellement, vouloir faire de la politique
34:49avec ce nivellement par le bas,
34:51il faut vraiment avoir envie de faire le bien.
34:53Monsieur Rodin, mais
34:55je pense que vous vous trompez sur la
34:57grande majorité des gens, ils ne sont pas
34:59comme ça. Au contraire, ils sont plutôt contents
35:01pourquoi pas de la réussite des uns et des autres.
35:03Ils peuvent aimer.
35:05Attention, la jalousie c'est
35:07une grande chose aussi chez l'homme.
35:09Ce n'est pas si simple.
35:11Ces gens-là sont gouvernés
35:13par ceux-là aussi.
35:15L'absence de courage,
35:17c'est aussi ce qui les fonde. Il n'y a aucun courage
35:19à dire cela
35:21aux ministres de l'Intérieur.
35:23Zéro courage.
35:25Et ça se joue à
35:27vouloir combattre la France
35:29de Fichy. Je sais bien
35:31dans quel camp elle aurait été, cette femme-là.
35:33J'ai cité une phrase célèbre de Bahano.
35:35J'ai cité une autre, d'un philosophe des Lumières
35:37qui s'appelait Lichtenberg, qui dit
35:39« ça fermente en France,
35:41est-ce que ce sera
35:43du vin ou du vinaigre ? »
35:45Là, on a la réponse.
35:47Monsieur Retailleau,
35:49justement, sur l'État de droit, face à
35:51cette montée ininterrompue de la violence
35:53qui angoisse les Français, que voit-on des responsables politiques
35:55qui ont leur part de responsabilité
35:57dans la situation actuelle et qui au lieu de s'engager
35:59avec détermination pour le rétablissement de la sécurité publique
36:01ouvrent de faux débats ?
36:03C'est ce qu'il a dit dans une tribune sur l'État de droit.
36:05C'est une tribune
36:07de parlementaires qui le soutiennent.
36:09Voilà ce qu'on dit des parlementaires qui ont
36:11pris la parole pour soutenir
36:13Bruno Retailleau. Certains ont été jusqu'à
36:15rebondir l'État de droit devant la volonté de ce gouvernement
36:17d'apporter enfin des réponses à une insécurité
36:19que les Français veulent voir reflue
36:21au plus vite. Il est vain
36:23de vouloir opposer l'État de droit
36:25et la sécurité publique et c'est une
36:27tribune qui est signée par
36:29de nombreux parlementaires. Je vous propose
36:31d'écouter peut-être monsieur Retailleau
36:33sur la fermeté.
36:37Ce n'est pas du brutal, c'est de la fermeté.
36:39La fermeté de la loi.
36:41La fermeté de l'ordre, de la sécurité.
36:43Aujourd'hui, malheureusement,
36:45j'ai comme ministre de l'Intérieur, le matin, le midi
36:47et le soir, une liste,
36:49une chronique abominable
36:51de faits qui sont terribles.
36:53Je veux protéger les Français
36:55contre ces désordres, contre l'insécurité.
36:57C'est mon rôle et je veux m'y employer
36:59totalement. Je ne ferai pas de l'eau tiède.
37:01Désolé pour ceux qui voudraient de l'eau tiède.
37:03Ça ne marche plus.
37:05Là, au moins, il y a un discours. Je ne sais pas
37:07s'il ira au bout.
37:09Lui, il a le courage maintenant.
37:11Il est fidèle. Il a toujours été Bruno Retailleau.
37:13Il sait que là, il a une carte à jouer.
37:15Parce que le gouvernement, on ne sait pas
37:17combien de temps il va durer.
37:19Là, il a intérêt à afficher ce qu'il est profondément.
37:21Mais parce qu'il y croit vraiment.
37:23Pour une fois, on a vraiment quelqu'un de conviction
37:25qui est membre du gouvernement
37:27et qui est ministre de l'Intérieur.
37:29Il va d'ailleurs essayer, je pense,
37:31de travailler à régler
37:33le plus rapidement possible.
37:35Tout au moins, à jouer sur des leviers
37:37qui vont pouvoir faire en sorte qu'il obtienne
37:39des résultats sur l'immigration,
37:41sur l'insécurité,
37:43sur la fin des aménagements de peine.
37:45Il va falloir quand même qu'il s'emploie
37:47à travailler sur des totems pour marquer son territoire.
37:49Mais après, on sait que c'est un homme de conviction.
37:51Il a été quand même chef des sénateurs,
37:53chef de file de la droite au Sénat pendant des années
37:55à porter ces questions-là.
37:57Là, il a eu une opportunité exceptionnelle
37:59de montrer que la politique peut porter du fruit.
38:01Mais ça ne dépendra pas que de lui, hélas.
38:03Parce que je crois qu'il sera empêché
38:05notamment, Véronique, par les macronistes
38:07comme Gérald Darmanin l'a été.
38:09Je crois que Gérald Darmanin avait en partie
38:11ces convictions-là, mais il n'a pas pu faire
38:13tout ce qu'il aurait voulu parce que le gouvernement
38:15auquel il appartenait ne le souhaitait pas, c'est tout.
38:17Bien sûr, mais en politique, il ne faut pas oublier
38:19que quand il y a une volonté, il y a un chemin.
38:21Lui, visiblement, Bruno Retailleau ne l'a pas oublié.
38:27Je voulais, et c'est intéressant,
38:29vous raconter une histoire particulière.
38:31Elle est très particulière,
38:33mais en même temps significative,
38:35et c'est le cas aussi du Conseil d'État,
38:37en l'occurrence.
38:39Le Conseil d'État a validé le maintien
38:41du statut de réfugié d'un ressortissant algérien
38:43qui était délinquant
38:45ou criminel,
38:47connu des services de politique
38:49de police depuis bien longtemps.
38:51Mais cet homme,
38:53au départ précisément était un homme,
38:55il est devenu une femme.
38:57Et parce qu'il y a eu transition de genre,
38:59alors qu'il avait été condamné
39:01pour agression sexuelle sur mineurs,
39:03à 4 ans de prison en 2019,
39:05il a obtenu
39:07son statut de réfugié.
39:09Principalement, précisément,
39:11parce qu'il a changé de sexe.
39:13Je vous propose de voir le sujet.
39:17Sans papier, il obtient le statut de réfugié
39:19alors qu'il a déjà été condamné
39:21pour agression sexuelle sur mineurs.
39:23Arrivé en France il y a 14 ans,
39:25Mehdi, 32 ans aujourd'hui,
39:27a usé de tous les recours
39:29pour obtenir le statut de réfugié.
39:31Et ce, malgré la décision
39:33de l'Office français de protection
39:35des réfugiés et apatrides,
39:37qui avait refusé sa demande d'asile.
39:39La personne concernée a été condamnée
39:41en dernier ressort en France,
39:43soit pour un crime, soit pour un délit
39:45constituant un acte de terrorisme
39:47ou puni de 10 ans d'emprisonnement.
39:49Et sa présence constitue une menace grave
39:51pour la société française.
39:53L'OFPRA cite cet article-là
39:55et donc rejette l'asile.
39:57Mais Mehdi ne s'arrête pas là.
39:59C'est alors que la Cour nationale d'asile
40:01lui donne raison et casse la décision de l'OFPRA.
40:03La Cour nationale du droit d'asile
40:05accorde le statut de réfugié.
40:07Ses déclarations ont permis de tenir
40:09pour établi son orientation sexuelle
40:11et sa transidentité, ainsi que
40:13les persécutions en cas de retour en Algérie.
40:15Entre temps, Mehdi a voulu
40:17devenir une femme.
40:19Saisi ensuite par l'OFPRA, le Conseil d'Etat
40:21confirme la décision de la Cour nationale d'asile
40:23et accorde définitivement
40:25le statut de réfugié à Mehdi.
40:27Les juges ont estimé que la menace
40:29pour la société n'était pas établie
40:31et ce, malgré sa condamnation pour agression sexuelle
40:33sur mineurs de moins de 15 ans
40:35en 2019, pour laquelle
40:37il aura passé 3 ans en prison.
40:39Vous avez compris le raisonnement
40:41du Conseil d'Etat.
40:43C'est-à-dire qu'il est en danger
40:45s'il retourne là-bas précisément
40:47parce qu'il a eu transition de genre.
40:49Alors que nous savons déjà
40:51qu'il est dangereux pour les Français.
40:53Et donc il présume peut-être,
40:55ce n'est pas gentil pour l'Algérie,
40:57ce pays très très tolérant,
40:59qu'il serait en danger d'aller là-bas.
41:01C'est la preuve de ce que je vous dis depuis toujours.
41:03La préférence pour l'autre.
41:05Ces gens-là préfèrent
41:07mettre en danger les Français
41:09que de mettre en danger
41:11le délinquant que l'on sait.
41:13Ça a un caractère totalement
41:15suicidaire et anti-français.
41:17Je suis désolé de vous le dire.
41:19C'est là que les propos de M. Retailleau
41:21prennent tout leur sens.
41:23Le droit, il faut le changer manifestement.
41:25Geoffroy Lejeune.
41:27Moi j'ai discuté avec des gens qui travaillent
41:29dans les cours du droit d'asile
41:31qui jugent ce genre d'affaires.
41:33Ils sont morts de rire avec cette histoire.
41:35Ils sont désespérés.
41:37Il faut comprendre que les gens qui viennent
41:39demander le statut de réfugié
41:41ont des histoires toutes prêtes
41:43que leur ont donné les associations
41:45ou leurs avocats.
41:47Ils sont tous homosexuels
41:49ou en transition de genre
41:51des gens qui demandent à être réfugiés
41:53disent que vous êtes persécutés
41:55par votre voisin dans votre pays
41:57que votre oncle est méchant.
41:59Ils racontent tous la même histoire
42:01pour obtenir ce statut.
42:03Juste la Conseil d'Etat vient de faire
42:05une jurisprudence.
42:07Je vous assure que c'est incroyable.
42:09Ce que je ne comprends pas
42:11c'est avec tous ces groupes
42:13trans, tous ces groupes
42:15queer qui disent que finalement
42:17l'islamisme c'est merveilleux
42:19et qu'Israël c'est le nazisme
42:21qui s'avance.
42:23Je ne comprends pas pourquoi il ne va pas chercher refuge
42:25en Algérie.
42:27Je vous assure
42:29là où vous avez raison
42:31il y a presque une analyse psychanalytique.
42:33Seul le regard psychiatrique
42:35permet d'appréhender ce genre de choses.
42:37C'est impossible autrement.
42:39Vous parlez de suicide.
42:41A chaque fois que vous entendez quelqu'un
42:43dire attention il faut défendre l'état de droit
42:45à chaque fois c'est ça qu'ils défendent.
42:47Sanctifier l'état de droit
42:49ça veut dire figer cette situation-là.
42:51Quand vous êtes retaillot par exemple
42:53et que vous dites on va essayer de bouger quelque chose
42:55parce que ça ne marche pas, on vous traite de nazi.
42:57Dominique Félicot s'est exprimé
42:59ce jeudi pour appeler les jugés devant
43:01la cour criminelle du Vaucluse après
43:03avoir drogué et fait violer
43:05son ex-épouse Gisèle par des dizaines d'hommes.
43:07Qu'a-t-il dit ?
43:09C'est vrai que c'est fascinant
43:11et l'âme humaine est fascinante.
43:13Je ne sais toujours pas expliquer aujourd'hui
43:15la vraie raison de mes actes.
43:17Cette phrase est sidérante.
43:19Je ne sais toujours pas expliquer
43:21aujourd'hui la vraie
43:23raison de mes actes.
43:25Comme disait Besson, le diable probablement.
43:27Il n'y a pas de diable.
43:29Ah si ?
43:31Pourquoi il n'y a pas de diable ?
43:33Si c'est le diable ça veut dire
43:35que vous l'excluez complètement, il ne faut pas le juger si c'est le diable.
43:37Excusez-moi.
43:39Qui dit diable justement dit l'arbitre.
43:41Enfin on est un peu responsable de ses actes
43:43quand même dans la vie.
43:45C'est pour ça que je dis ça.
43:47Il a choisi le mal.
43:49Mais on a des discussions.
43:51Je veux bien que ce soit le diable
43:53qui murmure à votre oreille.
43:55Il peut être infesté par le mal.
43:57Il peut être infesté.
43:59Il faut faire venir un exorciste.
44:01Ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'est pas responsable de ses actes.
44:03Je suis désolé.
44:05C'est le libre-arbitre.
44:07Si le diable est là, tu n'as pas le libre-arbitre.
44:09Croque la pomme, ils ont décidé de la croquer.
44:11Ben oui.
44:13Ça voudrait dire qu'il passe en face avec le diable.
44:15C'est un peu complexe.
44:17Pardonnez-moi.
44:19Le génie du christianisme, c'est d'établir le libre-arbitre.
44:21C'est une des formes du génie du christianisme.
44:23Est-ce qu'on est obligé de le croire
44:25quand il dit ce qu'il dit ?
44:27C'est lui-même.
44:29C'est la puissance.
44:31Autre phrase.
44:33Il ne veut pas maîtriser.
44:35En plus, pardonnez-moi, il y a des raisons
44:37qui sont sans doute identifiables
44:39C'est facilement identifiable.
44:41Tout le monde peut penser
44:43qu'effectivement, j'ai pu la considérer comme un objet.
44:45C'est paradoxal, mais je ne sais toujours pas
44:47expliquer pourquoi la vraie raison.
44:49C'est pour ça que j'y travaille, et travaillera encore.
44:51Ce que je sais, c'est que je l'ai trahi.
44:53C'est vrai que ce n'était pas du tout son style
44:55d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes.
44:57J'ai pris du plaisir, mais je ne la voyais pas comme un objet.
44:59Il est évident que ce sont des fantasmes
45:01tellement égoïstes.
45:03Je n'ai pensé qu'à moi et pas à eux,
45:05les 50 co-accusés.
45:07J'ai trahi sa confiance.
45:09Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
45:11Dans tout homme, il y a un démon.
45:13C'est possible.
45:15Le mien vient de mon enfance.
45:17C'est quand même toujours une manière d'exclure sa responsabilité.
45:19J'entends ce que vous dites.
45:21La seule chose que j'ai comme regret
45:23depuis 4 ans, c'est que j'aurais dû disparaître
45:25par la maladie
45:27en 2002.
45:33Je ne dirai pas ce que j'ai à dire.
45:35Les gens ne se suicident jamais.
45:41Je n'ai pas entendu votre sortie.
45:43Comment dire ?
45:45Les gens se suicident quand ils sont en dépression.
45:47Les gens se suicident pour plein de raisons.
45:49Mais précisément,
45:51jamais, si j'ose dire,
45:53à Nuremberg,
45:55tout le monde a plaidé.
45:57Tout le monde a plaidé.
45:59Personne n'a plaidé coupable.
46:01C'est ça que je veux vous dire.
46:03Il y en a qui se sont suicidés.
46:05Tu pourrais imaginer que la vie
46:07était absolument insupportable
46:09et que tu décides précisément...
46:11En l'occurrence, ce serait presque un peu facile.
46:13Excusez-moi.
46:15On les empêche de se suicider.
46:17A Nuremberg, on a essayé de les empêcher de se suicider.
46:19Il y en a, on n'a pas réussi.
46:21Et lui, on va l'empêcher de se suicider parce qu'il faut qu'il paye.
46:23Toujours est-il qu'il n'y a pas eu de travail
46:25sur lui-même et que s'il ne s'était pas
46:27fait attraper en filmant sous les jupes des femmes,
46:29il aurait peut-être continué.
46:31Je vous assure, ses expressions,
46:33le travail sur lui-même, tout ça, c'est vrai que...
46:35Non, non, mais c'est pour dire que je ne combore pas
46:37ce que disent mes petits camarades.
46:39Bon, il nous reste trois minutes.
46:41Je voulais juste parler de Sarah Knafo
46:43parce que vous êtes son avocat, je crois.
46:45Le parquet de Paris a classé la plainte
46:47pour diffusion de fausses nouvelles.
46:49Je suis son avocat, mais je n'ai pas de grand mérite dans cette histoire.
46:51C'est le parquet de Paris
46:53qui a classé la plainte
46:55de l'Algérie parce qu'elle le considérait
46:57comme pas suffisamment circonstancié.
46:59Mais il faut expliquer la dictature algérienne.
47:01Ils ont su que c'était toi qui étais avocat.
47:03Mais vous n'avez pas pris d'honneur.
47:05Mais ne gâchez pas
47:07mon gros métier.
47:09Vous n'avez pas pris d'honneur,
47:11si elle a classé.
47:13C'est le parquet de Paris qui me cache tout.
47:15Donc là, il n'y a pas un petit billet.
47:17La dictature algérienne,
47:19sur le fond quand même,
47:21elle a dit vrai
47:23ma cliente,
47:25sur ce qu'elle a dit, sur ce que
47:27recevait l'Algérie.
47:29Donc je suis assez content, en tant qu'avocat
47:31et en tant que citoyen.
47:33Elle a dit vrai, mais pas sur la bonne durée, c'est ça ?
47:35Elle a dit
47:37que les 800 millions d'euros sont donnés par la France
47:39chaque année à l'Algérie.
47:41C'est en 5 ans.
47:43Elle a dit vrai, mais c'était en 5 ans.
47:45Il reste quoi ?
47:47Il reste 2 minutes.
47:49On pourrait parler de Didier Raoult qui a eu la sanction la plus lourde
47:51en appel
47:53puisque
47:55l'ordre des médecins lui interdit quand même d'exercer la médecine.
47:572 ans.
47:59Il a l'air correct, non ?
48:01Il a dit c'est de la communication, on se demande si c'est Salvador Dali qui dirige
48:03car c'est surréaliste d'interdire la médecine
48:05à un médecin qui ne pratique plus depuis 3 ans
48:07et qui s'est retiré du conseil de l'ordre. C'est de la folie.
48:09Mais ils veulent l'humilier.
48:11Depuis le tout début, la réalité connue sur l'hydroxychloroquine
48:13s'oppose à ce pour quoi
48:15cette sanction a été prononcée. Il faut dissoudre le conseil de l'ordre
48:17ou lui redonner des directives. Il ne doit pas être là
48:19pour être le chien de garde des gouvernements
48:21ce qu'il est aujourd'hui.
48:23Incapable évidemment d'avoir un avis.
48:25Il y a un communiqué de soutien d'Emmanuel Macron.
48:29Je dis ça parce que
48:31il faut quand même avoir un peu de mémoire.
48:33Oui, il était allé le voir.
48:35Rappelons que
48:37le patron de Meta, Mark Zuckerberg
48:39s'est plaint récemment
48:41d'avoir été obligé par le gouvernement américain
48:43d'interdire qu'on dise sur ses plateformes
48:45notamment Facebook, etc.
48:47que le vaccin n'empêchait pas la transmission.
48:49C'est-à-dire le degré de censure
48:51sur ce sujet.
48:53C'est vrai que le vaccin n'empêchait pas la transmission.
48:55On s'est tous vaccinés.
48:57Pas tous.
48:59Oui, parce qu'ils nous ont expliqué
49:01que le vaccin empêchait
49:03précisément
49:05la transmission.
49:07Parce que je me suis vacciné pour me protéger.
49:09Non, parce que vous avez...
49:11Je ne suis pas d'accord avec vous.
49:13Vous, oui. Mais les jeunes de 15-20 ans
49:15qui ne risquaient rien.
49:17Ils ne risquaient rien, les jeunes de 15-25 ans.
49:19Ils ne terminaient pas en réa.
49:21On les a tous vaccinés
49:23en leur expliquant. Attention, si tu es vacciné,
49:25tu vas penser à ton grand-père, ta grand-mère
49:27pour les autres. C'était ça.
49:29En fait, on a su assez vite que ce n'était pas vrai.
49:31C'était interdit de le dire.
49:33C'est quand même incroyable.
49:35Bon, il nous reste deux minutes. L'info la plus
49:37étonnante du jour, pour moi,
49:39j'ai découvert ça, j'ai trouvé ça extraordinaire.
49:41J'en ai parlé ce matin sur Europe 1.
49:43C'est le dinosaure.
49:45C'est fascinant. On a retrouvé un dinosaure
49:47qui a 140 millions d'années, quasiment
49:49en état intact. Le fémur,
49:51etc. Je ne sais pas si vous voyez
49:53ce que c'est que 140 millions d'années.
49:55Angoulême.
49:57En tout cas, en Charente.
49:59Donc, 140 millions
50:01d'années.
50:03Les dinosaures ont disparu
50:05il y a 65 millions d'années.
50:07Nous, on est là, tel que vous êtes,
50:09vous, à peu près, dans votre forme actuelle.
50:11On est là
50:13depuis moins de 300 000 ans.
50:15Vous voyez, on est à minuit moins une.
50:17Bon, et
50:19je ne sais pas comment ça
50:21peut arriver jusqu'à nous dans un état
50:23comme ça. Alors, j'ai fait témoigner
50:25ce matin sur l'antenne d'Europe 1, un paléontologue.
50:27Alors, c'est des conditions très particulières.
50:29Il faut qu'il ait été enfoui, ce pauvre
50:31dinosaure. Enfoui qu'il soit
50:33quasiment resté fossilisé
50:35comme ça. C'est lié au calcaire, au géobain,
50:37au terrain, à ceci, à cela.
50:39C'est tellement compliqué que j'ai déjà tout oublié.
50:41Bon, mais il n'empêche que
50:43il est quasiment intact et on va
50:45transporter ce
50:47dinosaure à Paris, dans un camion
50:49spécial, et on va le mettre au musée naturel.
50:51D'accord. C'est fascinant comme histoire.
50:53C'est fascinant. Comme quoi, il faut se faire
50:55enterrer très profondément.
50:57C'est ça.
50:59C'est hibernatif.
51:01Non, mais c'est incroyable.
51:03Ne le trouvez pas.
51:05Et alors, vous savez combien il est mesuré
51:07de long ? 30 mètres.
51:09Pour 30 tonnes. Et vous savez quel est l'animal
51:11le plus gros sur la planète ? Sur terre.
51:13Pas sur mer. C'est l'éléphant. Il fait 6 mètres.
51:15Donc, quand vous voyez un truc
51:17comme ça arriver sur 30 mètres en face
51:19de vous, qui était herbivore,
51:21qui était donc à vous risquer.
51:23A priori. Mais moi,
51:25je trouve que ça me fascine. Il y a Julien Pasquier
51:27qui se moque de vous, là. Mais pourquoi il se moque ?
51:29Oui, oui.
51:31Moi, je trouve ça fascinant.
51:33Pardonnez-moi. C'est encore les dinosaures,
51:35Pascal.
51:37Ah, je vais vous poser
51:39une question.
51:41Vous allez dire
51:43vrai ou faux. Parce que comme
51:45j'ai posé la question ce matin
51:47à ce paléontérologue très célèbre,
51:49monsieur Mécler, qui était avec nous.
51:51Vous allez dire vrai ou faux.
51:53Les oiseaux sont des descendants
51:55des dinosaures.
51:57Vrai ou faux ?
51:59Le ptérodactyle est un dinosaure-oiseau.
52:01Donc, oui, les oiseaux peuvent descendre des dinosaures.
52:03Non ? Vrai ou faux ?
52:05Je dirais oui, puisque le ptérodactyle
52:07est un dinosaure. Bonne réponse.
52:09Il est bon, mon copain.
52:11Les oiseaux, la petite mésange...
52:13J'étais fou des dinosaures quand j'étais petit.
52:15Je suis incollable, Pascal. Il est bon.
52:17Vous avez dit que j'étais quand même un dinosaure.
52:19C'était un compliment.
52:21Je me branche parce que vous m'avez battu au foot tout à l'heure.
52:23Non, mais c'est fascinant.
52:25Oui, c'est fascinant. Moi, j'adore les dinosaures.
52:27J'essaie de transmettre ça également.
52:29Il y en a à Dampierre que vous pouvez aller voir
52:31dans les Yvelines, qui va être vendu très prochainement.
52:33Un vrai.
52:35Ça vaut 4 ou 5 millions d'euros.
52:37On cherche des mécènes pour le vendre.
52:39Pour l'acheter, plus exactement.
52:41Faites-moi un petit prêt, puis je m'en occupe.
52:43Vous pouvez aller...
52:45C'est un...
52:47Il a été retrouvé il y a quelques années, en 2019.
52:49Celui-là. Entier.
52:51Formidable.
52:55Et comment il s'appelle, ce dinosaure, du coup ?
52:57Vous ne nous l'avez pas dit.
52:59C'est un sauropode. Je ne sais même pas.
53:01C'est un sauropode.
53:03C'est un sauropode.
53:05C'est le site fossilière d'Angéac,
53:07en Charente.
53:09Extraordinaire. C'est passionnant.
53:11Oui, c'est passionnant. Vraiment.
53:13A vous. A nous. On va se retrouver
53:15dans quelques instants, dans 100% Politique,
53:17sur des sujets un peu plus terre-à-terre.
53:19Bien sûr, vous l'avez traité, et nous aussi, on en parlera.
53:21Ce bordel, pardon de le dire comme ça,
53:23mais ça n'a pas d'autre nom à Sciences Po
53:25depuis quelques jours. Témoignage intéressant.
53:27On sera avec madame Iana Grinchpoon
53:29qui sera en plateau. Elle est maître de conférences
53:31à Paris 3, sort Bonne Nouvelle.
53:33Elle est avec nous parce qu'hier, à 18h,
53:35le même type de rassemblement a eu lieu dans son université.
53:37Elle est allée se confronter à ses militants.
53:39Elle a enregistré quelques échanges.
53:41Elle viendra témoigner et nous faire entendre ce qui se dit.
53:43Vous verrez qu'il y a pas mal de conclusions à tirer.
53:45Bien sûr, qu'on vous montrera ces images
53:47que vous n'êtes peut-être pas encore vues.
53:49Images impressionnantes. Ça s'est passé ce matin
53:51devant un lycée à Vénissieux, tir de mortier,
53:53jet de pierre sur le personnel enseignant.
53:55Des dizaines de jeunes qui sont venus en découdre
53:57ce matin, en train de comprendre ce qui s'est passé.
53:59Et là encore, vous entendrez les témoignages.
54:01Et puis, un dernier gros sujet, ce sont vos impôts.
54:03On en sait un tout petit peu plus chaque jour
54:05sur les mesures qui seront appliquées.
54:07Il y en a par ici qui font partie des 0,3%
54:09de Français les plus riches.
54:11Ils n'ont qu'à bien se tenir.
54:13Merci, cher Julien.
54:15L'abbé Nicolas Jouy,
54:17qui nous écoute régulièrement,
54:19m'envoie un petit texto. Il me dit
54:21« La principale ruse du diable, c'est de nous faire croire
54:23qu'il n'existe pas. »
54:25Bien sûr, c'est votre père.
54:31Je vous laisse méditer toute la nuit
54:33cette pensée profonde.
54:35Virginie Leblond-Taieb était à la réalisation,
54:37Mathéo était à la vision, Anatole était au son.
54:39Merci à Benjamin Nau, à Lucas Busutil
54:41et à Félix Perola.
54:43Toutes ces émissions seront retrouvées sur cnews.fr
54:45Demain soir, à cette même place,
54:47ce sera notre
54:49ami Éliott Deval. Vous serez là tout le week-end.
54:51Dimanche.
54:53Avec Julien Dreyf, notamment.
54:55Et vous, vous serez là demain avec
54:57Philippe Devilliers, qui est à la une
54:59de Paris Match.
55:01C'est un numéro très intéressant.
55:03La photo avec le rapace, c'est dingue.
55:05Un numéro très intéressant à lire.
55:07C'est vrai que c'est un succès important,
55:09la rencontre de Philippe Devilliers,
55:11le vendredi soir, un moment important, avec Éliott Deval et vous.
55:13Merci, bonne soirée.