• il y a 10 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, c'est Elisabeth Lévy, Gilles-William Dolnadel, Olivier Dardigolle,
00:05Philippe Bilger, Yoann Ouzaï. On va évidemment parler de cette élection américaine qui est à la
00:09fois un spectacle, parce que chacun attend avec suspens ce qu'il va se passer, mais je vous
00:16assure j'ai aussi un plaisir à écouter la presse française. Je ne peux pas vous dire autre chose,
00:22c'est assez réjouissant d'écouter... Réjouissant, vous trouvez que c'est le bon mot?
00:26Oui, disons que je suis positif. Mais je trouve ça réjouissant, parce que je sais à peu près ce que
00:36chacun va dire avant qu'il prenne la parole. Donc je trouve ça assez intéressant, donc on va voir
00:42évidemment ce qui se passe ces prochaines heures. On a une image à vous proposer là, évidemment elle
00:47est en direct, cette image chez New York, ça ne veut pas dire qu'il y a beaucoup de gens qui
00:49sont en train de voter, mais c'est le moins qu'on puisse dire. Je ne sais pas, nous avons choisi un
00:58bureau de vote manifestement, qui n'est pas débordé. Mais je vous propose d'écouter Trump qui a voté et
01:11qui est persuadé qu'il va gagner, mais bon il est dans son emploi comme on dit.
01:16Il semble que nous ayons une avance très importante, il semble que nous ayons beaucoup
01:23plus de républicains que de démocrates qui votent aujourd'hui. Donc nous avons une avance, nous avons
01:29plus de voix, mais ils doivent désigner un vainqueur. Je n'ai pas besoin de dire qu'il n'y aura pas de
01:34violence, bien sûr qu'il n'y aura pas de violence, mes partisans ne sont pas des gens violents, je n'ai
01:38pas besoin de leur dire. Bon il y a une phrase quand même qui est importante qui a été dite, je
01:41reconnaîtrai ma défaite, cette phrase elle tourne un peu en boucle. Le si est important. Il dit je
01:49reconnaîtrai ma défaite à condition qu'il n'y ait pas de triche, mais comme il dit clairement que les
01:53démocrates trichent dans cette élection, ça sous-entend je ne reconnaîtrai pas ma défaite, c'est ce
01:58qu'il dit. Il n'a cessé de dire si je ne gagne pas, c'est qu'il y aura une triche massive. Alors pour
02:05avoir écouté l'émission ce matin, je sais qu'il y a eu un débat entre vous sur la nature et la
02:10gravité du 6 janvier 2020 sur l'invasion du Capitole, sur sa responsabilité comme l'a rappelé
02:21Gauthier Lebray, avec cinq morts dont un soldat, mais si jamais c'est très serré et que Kamala
02:27Harris est tout juste devant, ça peut être le Capitole puissance 1000, au regard de la campagne
02:33qui a été menée et le fait que ses supporters sont véritablement chauffés à blanc. On a des bureaux
02:38de vote qui sont... On a des bureaux de vote qui jouent à te faire peur, tu joues à te faire peur, ça ne vous ennuie pas, Pascal Bruneau.
02:47Oui, oui, je veux bien qu'on parle de quelque chose qui n'existe pas. Mais ça fait partie du spectacle.
02:53Vous avez souhaité quelque chose de juste, ce qui se passe là-bas peut arriver ici. Non, ça c'est intéressant.
02:57Ce que je trouve intéressant dans cette élection, c'est que c'est un signal qui est envoyé à la France.
03:03Pourquoi ? Est-ce que le tout sauf Trump va fonctionner ? Et s'il ne fonctionne pas,
03:09ça veut dire que le tout sauf Marine Le Pen peut ne pas fonctionner de la même manière et qu'il y aura forcément des signaux presque psychologiques
03:17pour l'électeur français après cette élection, dans un sens ou dans un autre ? Je peux l'imaginer.
03:25Il y a un point commun entre Trump et Le Pen, c'est que les milieux médiatiques, artistiques, journalistiques, intellectuels, universitaires, etc.,
03:34tous sont économiques. Il a Elon Musk quand même. Ce n'est pas rien, ça n'est pas rien.
03:40Vous semblez le regretter. Il n'y a que lui, mais c'est déjà trop. Ce qui s'est passé sur X.
03:46Je pense que vous avez raison, les milieux économiques sont sans doute plus proches de Trump que les milieux économiques.
03:52Y compris en Californie, de Marine Le Pen. Hormis ça, elle a tout le monde contre elle dans la société médiatique et lui a tout le monde contre lui.
04:00Donc si ça passe, forcément c'est un signal qu'on voit à la France maintenant.
04:05Oui, le signal qu'on aimerait bien savoir, c'est plutôt celui d'un pays où les gens se considèrent comme des ennemis.
04:13C'est celui-là que je vois, un pays où le système politique n'arrive plus à résoudre les conflits idéologiques de la société.
04:21Et ça, effectivement, parce que vous savez qu'en France aussi, avant le deuxième tour des législatives, on avait dit aux magasins de se barricader.
04:30Mais moi, je voulais quand même vous répondre sur le...
04:32Là, je sais, la CFA va accepter aussi Marine Le Pen dans les élections présidentielles, alors qu'elle n'accepte pas aujourd'hui qu'il y ait de la pub.
04:38Est-ce que les trains vont s'arrêter en France ?
04:40Mais je voulais vous répondre quand même sur une chose, sur le spectacle.
04:44Je vous pose une question.
04:45Les trains rouleront.
04:47On peut se poser la question.
04:50On peut craindre les conséquences.
04:52Je voulais vous répondre quand même sur le spectacle.
04:54Parce que vous avez raison, vous avez une espèce d'immensité du système médiatique habituel,
04:59qui considère que d'un côté, on a une sorte de diable, un monstre, et de l'autre côté, quelqu'un de formidable.
05:05Mais j'en veux un peu à un certain nombre de mes amis de droite qui sont pro-Trump, d'être pro-Trump sans discernement.
05:12Parce qu'il passe à Trump, qui a quand même apporté dans la vie américaine deux choses.
05:18L'invectif, c'est quand même lui qui a commencé à ce niveau-là.
05:22Et la deuxième chose, c'est de dire n'importe quoi.
05:24De pouvoir raconter n'importe quoi.
05:26Il l'a apporté dans la vie américaine.
05:28Et ça, je trouve qu'on lui passe trop facilement des choses qu'on ne passe pas aux insoumis ici.
05:33J'ai deux remarques à faire, pour commencer.
05:35Ah, elles seront longues.
05:37Non, en principe, mes pires détracteurs me reconnaissent un certain esprit de synthèse.
05:42Premièrement...
05:44Et une modestie.
05:47Et une humilité.
05:53Premièrement, l'Amérique est devenue folle.
05:55Mon diagnostic à moi, c'est que c'est le wokisme qui l'a rendu folle.
06:00Le racialisme, la guerre des sexes, la guerre des genres.
06:04Et du coup, par retour, il a rendu un peu fou M. Trump.
06:08Trump est une victime collatérale du wokisme.
06:10D'une certaine manière, le phénomène Trump est la réponse à la folie wokiste.
06:14Premièrement.
06:16Deuxièmement, pour répondre à Mme Lévy ici présente.
06:26Elle a parfaitement raison.
06:28La Trumpmania est quand même difficile, compte tenu du caractère quand même assez excessif du personnage.
06:34Mais moi, ce que je déplore, c'est l'absence de tout esprit critique par rapport à la démocrate.
06:41Elle est sortie d'un chapeau alors que personne ne lui reconnaissait le moins de mérite.
06:47Personne n'osait dire que M. Biden était confus.
06:51C'était presque épouvantable de dire qu'il était confus.
06:54Sauf quand on l'a vu de nos yeux vus, etc.
06:57Elle est mauvaise.
06:59Elle n'a aucune espèce de pertinence.
07:04Elle était considérée, quand elle s'est présentée aux primaires, elle a été la dernière des primaires.
07:14Par idéologie, personne n'a l'esprit critique pour pouvoir la critiquer.
07:20Mais pour une seule raison, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure.
07:23Tout sauf Trump dans l'espace médiatique.
07:28Oui, mais ça ne veut rien dire.
07:30Je rejoins totalement William.
07:33La démocrate est très faible.
07:36On a beau tourner ça dans tous les sens, elle est très faible.
07:40Mais ce qui me frappe, c'est de voir à quel point en France,
07:44on a tout à fait le droit de soutenir politiquement Trump.
07:48Mais on sent que celui qui ose affirmer son soutien à Trump
07:53pâtit d'une sorte d'oprabre moral.
07:56Comme si on n'avait pas le droit d'aller vers Trump.
08:00Mais c'est pareil.
08:02C'est les mêmes dans l'espace médiatique.
08:05C'est encore plus grave avec Trump qu'avec Marine Le Pen.
08:08Je pense que dans l'espace médiatique...
08:12Elle a réussi à se normaliser pas mal.
08:15Vous connaissez une personnalité qui a vous voté Trump en France ?
08:24Ou une personnalité qui a vous voté Marine Le Pen en France ?
08:28Vous en connaissez une personnalité ?
08:31Une personnalité dans le monde ?
08:34Il y a des gens qui votent Marine Le Pen, ça ne va pas échapper.
08:39Je vous remercie.
08:42C'est quoi une personnalité ?
08:44C'est ce qu'on avait parlé quand on parle de Gramsci.
08:47Il faut que les idées passent à travers des ambassadeurs.
08:54Par exemple, le PC avait des ambassadeurs.
08:58Jean Ferrat était un ambassadeur.
09:00Yves Montand était un ambassadeur.
09:02Beaucoup de gens dans les années 60-70.
09:04C'est ce qu'on appelle des ambassadeurs.
09:06C'est-à-dire que c'est des gens qui viennent...
09:08Compagnons de route.
09:10Les ambassadeurs médiatiques.
09:12Le RN n'a pas d'ambassadeur.
09:14Vous n'avez pas un sportif de haut niveau.
09:16Vous n'avez pas un artiste.
09:18Vous n'avez pas un universitaire.
09:20Vous n'avez pas un écrivain qui dirait
09:22« Je vote Marine Le Pen », il n'a pas de concours.
09:24C'est fini.
09:26Ça se termine.
09:28C'est pareil pour Donald Trump.
09:31C'est ça qui m'amuse.
09:33En cherchant bien, il n'y a pas une personnalité en France
09:36qui a avoué voter...
09:38Il y en a un, on cite toujours le même,
09:40le franc de la personne.
09:44Le pauvre.
09:46Il était comédien.
09:48Mais dans le monde du cinéma,
09:50si tu dis « Je vote Marine Le Pen »,
09:52mais t'es au bûcher.
09:54Et pareil aux Etats-Unis.
09:56Aux Etats-Unis, il y a quand même Clint Eastwood.
09:58Clint Eastwood, il y a 95 ans,
10:00il est libre.
10:02Julia Roberts a fait un clip.
10:04Vous avez raison.
10:06Elle a fait un clip.
10:08Malheureusement, aux Etats-Unis...
10:10Mais parce que c'est...
10:12Il y a toujours, c'est l'exception qui confirme la règle,
10:14Delon faisait ce qu'il voulait.
10:16Il était tellement haut que les nains ne pouvaient pas l'attaquer.
10:18Et là, Pascal Villeneuve...
10:20Il respirait dans les cimes.
10:24Delon disait qu'il ne partageait pas
10:26complètement ses idées aussi.
10:28Il était quand même assez ambigu.
10:30Philippe Edgar.
10:32Il n'est pas dans l'entretien
10:34d'artistes en France
10:36À un moment donné,
10:38on ne pose pas la question
10:40pour qui allez-vous voter.
10:42Et systématiquement,
10:44ça fait partie du corpus artistique.
10:46Il faut que l'artiste dise
10:48je suis contre leur assemblée.
10:50Bien sûr.
10:52Il y a une autre ressemblance coréenne.
10:54C'est le mépris, pas seulement
10:56pour le candidat.
10:58C'est le mépris pour l'Amérique de Trump.
11:00Blanche.
11:02Blanche.
11:04Mal le bal blanc.
11:06Le bal blanc hétérosexuel.
11:08Je pense qu'aux Etats-Unis,
11:10le fossé devient quasiment
11:12anthropologique.
11:14Il y a un élément religieux
11:16qui n'existe pas en France.
11:18On ne méprise pas les électeurs
11:20de Marine Le Pen parce qu'ils sont
11:22chrétiens, pas catholiques.
11:24Il y a un fossé véritablement
11:26culturel qui devient
11:28terrible.
11:30Ils se haïssent.
11:32Il faut que les gens qui votent
11:34pour le camp n'en fassent.
11:36En France, on arrive à ces débats.
11:38On parle, on parle,
11:40mais on ne voit pas beaucoup de sujets.
11:42Je vous propose
11:44de voir les dernières minutes
11:46de la campagne.
11:48Il y a une nuit.
11:50D'abord, il faut dire deux choses.
11:52CNews est la première chaîne
11:54au mois d'octobre.
11:56Première chaîne.
11:58Une nouvelle fois.
12:00Bravo à toutes les équipes.
12:02Je ne vais pas citer tout le monde.
12:04Je vais citer Serge Neidja.
12:06En 2016,
12:08il a pris cette chaîne.
12:10Neuf ans plus tard,
12:12cette chaîne...
12:14Dans le PAF, des chaînes
12:16qui multiplient par sept
12:18ou huit leur audience, ça n'existe pas.
12:20Grâce à Olivier Dardigolle,
12:22grâce à Yoann Ouzaï,
12:24grâce à Élisabeth Desvignes,
12:26grâce à vous.
12:28Et pourquoi ?
12:30Pourquoi ça marche, cette chaîne ?
12:32Pourquoi elle marche, cette chaîne ?
12:34Précisément, le premier quart d'heure,
12:36elle montre ce qu'on vient de dire.
12:38Il y a une parole qui est plus libre.
12:40Il ne s'agit pas d'un censé Trump,
12:42mais de souligner
12:44qu'il peut exister un peu de nuance.
12:46Mais pourtant, Pascal,
12:48on n'a rien dit de bouleversant.
12:50D'ailleurs, j'ai tout noté.
12:52J'ai tout noté.
12:54Mais là où vous avez raison,
12:56c'est que les autres sont tellement
12:58prisonniers parfois.
13:00Vous avez raison, d'ailleurs.
13:02La vérité banale.
13:04Nous témoignons d'une réalité.
13:06Bien sûr.
13:08Bravo à toutes les équipes de CNews.
13:10Bravo à Monsieur Nadjar.
13:12Bravo à cette liberté de ton.
13:14Vous savez ce que m'a dit Serge Nadjar
13:16la première fois ?
13:18Restez vous-même.
13:20Je pense que nous sommes nous-mêmes.
13:22Avec nos personnalités, nos tempéraments
13:24Je crois qu'il vous avait dit
13:26vous viendriez gratuitement.
13:28Non, ça c'était après.
13:30Je pensais que...
13:32Mais le restez vous-même.
13:34Vous pouviez changer un petit peu.
13:36On ne va pas parler de CNews
13:38parce que ce n'est pas l'objectif.
13:40Mais qu'est-ce que nous disent les gens ?
13:42Vous, vous êtes passé dans toutes les chaînes.
13:44Vous vous dites c'est agréable de venir ici.
13:46C'est une famille.
13:48Personne ne vous a jamais rien dit.
13:50Je vous ai dit quoi dire un jour ?
13:52Je ne vais pas vous engueuler en dehors de l'antenne.
13:54Ce n'est pas le mot.
13:56J'ai dit parfois que je n'étais pas d'accord.
13:58Et tous ceux qui travaillent dans cette chaîne
14:00remarquent
14:02l'état d'esprit qu'il y a.
14:04L'état d'esprit de convivialité,
14:06d'échange, de liberté.
14:08Et surtout ceux qui la regardent
14:10le remarquent.
14:12Je suis bien d'accord avec vous.
14:14Ils nous parlent beaucoup de l'humour aussi.
14:16Les gens qui nous parlent dans la rue.
14:18L'auto-dérision.
14:20Mais parce qu'il y a de l'esprit.
14:22Vous êtes recruté.
14:24Le recrutement est difficile.
14:26Chaque jour, ils ne t'apprennent pas.
14:28Vous passez des tests.
14:30Rien n'est acquis, M. Tartigold.
14:32C'est ça la première chose
14:34que je voulais vous dire.
14:36Et la deuxième chose.
14:38Vous êtes là cette nuit ?
14:40Jusqu'à minuit avec Julien Pasquet.
14:42On parlera des élections à partir de 22h30.
14:44On parle de quoi ?
14:46On parle des élections ?
14:48Avec Julien Pasquet.
14:50Et le résultat ?
14:52Est-ce que vous savez le résultat ?
14:54A quelle heure on l'a ?
14:56Personne ne le sait malheureusement.
14:58On ne l'aura probablement pas demain matin.
15:00Voyez le sujet de Sarah Fenzary
15:02sur les dernières minutes
15:04de campagne.
15:08Un ultime meeting pour Donald Trump.
15:10Deux heures dans le Michigan
15:12pour convaincre une dernière fois
15:14lui qui avait remporté
15:16cet état-clé
15:18lors de son élection en 2016.
15:20Avec votre vote demain,
15:22nous pourrons résoudre
15:24tous les problèmes auxquels
15:26notre pays est confronté
15:28et mener l'Amérique et le monde
15:30vers de nouveaux sommets de gloire.
15:32Pensez à cette déclaration
15:34comme elle est belle.
15:36De nouveaux sommets de gloire.
15:38Voilà ce qui va se passer.
15:40Un peu plus tôt dans la journée,
15:42Kamala Harris et Donald Trump
15:44sont entre états-clés
15:46où les deux candidats sont au coude à coude.
15:48Comme je l'ai souvent dit,
15:50si nous remportons la Pennsylvanie,
15:52nous remportons tout.
15:54La Pennsylvanie,
15:56un état agricole et industriel
15:58dont le cœur électoral n'a de cesse
16:00de balancer entre le rouge et le bleu.
16:02C'est la dernière marche
16:04qui mène à la Maison-Blanche.
16:06Ses 13 millions d'habitants
16:08désignent 19 grands électeurs aux vainqueurs.
16:10Kamala Harris en a conscience.
16:12Ce n'est pas encore terminé.
16:14Nous devons finir en force.
16:16Ceci pourrait être l'une des élections
16:18les plus serrées de l'histoire.
16:20La moindre voix compte.
16:24En 2020,
16:26Joe Biden n'avait remporté l'état
16:28que par 80 000 voix d'avance
16:30sur plus de 6,8 millions de votes exprimés.
16:34Régine Delfour est en direct
16:36avec nous à Atlanta.
16:38Bonjour Régine.
16:40On voit régulièrement dans le monde entier
16:42faire vivre cette actualité.
16:44Je vous envise souvent
16:46d'être sur le terrain
16:48et de participer, de vivre
16:50ces grands événements.
16:52Vous êtes ce soir à Atlanta en Géorgie.
16:54Est-ce qu'il y a crainte de débordement
16:56en cas de victoire ou pas
16:58d'ailleurs de Trump ?
17:02Oui, bonsoir Pascal.
17:04Ici en Géorgie, vous le savez,
17:06c'est très très très serré
17:08entre Kamala Harris
17:10et Donald Trump.
17:12On sait qu'en 2020,
17:14Joe Biden a remporté cet état
17:16mais avec un écart de voix minime
17:1812 000 voix et ça avait donné lieu
17:20à des affrontements, des débordements.
17:22Donald Trump avait même accusé
17:24les démocrates d'avoir fraudé massivement.
17:26Pour contrer cela,
17:28les autorités géorgiennes affirment
17:30que des dispositions ont été prises.
17:32Dans les bureaux de vote,
17:34les électeurs sont encadrés
17:36dans leur bulletin de vote
17:38mais nous avons pu, avec Charles Bagé,
17:40nous entretenir avec des électeurs démocrates
17:42qui nous affirment que si
17:44Donald Trump est élu
17:46mais avec une large majorité,
17:48ils respecteront ce choix,
17:50même son de cloche pour les électeurs républicains.
17:52Mais évidemment, ils craignent,
17:54ils sont anxieux ici à Atlanta.
17:56Ils n'ont pas envie que de revivre
17:58ces événements d'il y a 4 ans.
18:00Il faut ajouter aussi aujourd'hui,
18:02ce matin, il y a eu 2 incidents
18:04dans la banlieue sud d'Atlanta,
18:062 bureaux de vote qui ont reçu
18:08des alertes à la bombe.
18:10La fermeture de ces bureaux de vote
18:12qui étaient prévus à 19h est décalée à 22h.
18:14Merci Régine.
18:16Chacun regarde
18:18parfois des détails
18:20ou pas.
18:22Les bookmakers donnent
18:24à 60-65%
18:26Trump gagnant.
18:28L'action Tesla
18:30augmente ce soir de 5%.
18:32Et on sait qu'Elon Musk
18:34soutient Trump.
18:36L'action augmente de 5%, c'est pareil en bourse.
18:38Je ne sais pas si vous connaissez un peu
18:40le système de bourse, mais une action
18:42qui prend 5% une journée,
18:44ce n'est pas fréquent.
18:46Et puis, dans les 7 états,
18:48ce qu'on appelle les swing stats,
18:50dans les 7 états
18:52qui seront décisifs,
18:54dans 5 états,
18:56les sondages donnent
18:58plutôt Trump.
19:00La tendance que je vous donne là,
19:02c'est d'apprendre
19:04vraiment avec des pincettes.
19:06Je ne suis pas un spécialiste de la politique.
19:08Je pourrais vous faire la liste
19:10de signaux trouvant le contraire.
19:12En revanche, j'ai dit tout à l'heure
19:14qu'il n'y avait pas de personnalité qui s'engageait pour Marine Le Pen.
19:16En revanche, il y a quand même des personnalités
19:18qui s'engagent pour Trump.
19:20Mel Gibson, Elon Musk,
19:22Kenny West, Lili Wayne,
19:24Kodak Black.
19:26Ces noms-là, vous ne les connaissez peut-être pas,
19:28c'est des rappeurs.
19:30Buzz Aldrin, il a 84 ans.
19:36Je crois que c'est le dernier des trois.
19:38Buzz Aldrin, Mike Tyson
19:40et Hulk Hogan
19:42qui, comme chacun sait, est catcheur.
19:44Un mot plus pour rebondir sur le dupec
19:46de Régine Delfaux.
19:48Pour parler du climat de cette élection,
19:50vous savez qu'il y a des présidents de bureau
19:52qui ce soir, au moment du dépouillement, seront équipés
19:54de gilets pare-balles. Ils auront sur eux
19:56des gilets pare-balles parce qu'on craint
19:58que quelqu'un puisse contester l'élection,
20:00vienne avec une arme à feu et tire
20:02sur le président du bureau de vote.
20:04On en est là aux Etats-Unis.
20:06On marque une pause et puis
20:08je vous dirai cette affaire de l'écureuil.
20:10Vous êtes au courant de cette affaire de l'écureuil
20:12qui a pris... Il était une star aux Etats-Unis.
20:14Il avait 500 000 abonnés sur Instagram.
20:16Le petit écureuil peanut a été enlevé
20:18de son propriétaire et euthanasié.
20:20Les autorités sanitaires ont mis en avant un risque
20:22de propagation de virus, de la rage.
20:24Il s'est invité dans la campagne présidentielle
20:26avec des déclarations d'Elon Musk et de Donald Trump
20:28parce que c'est évidemment...
20:30Mais on n'a pas parlé en France justement
20:32que c'était plutôt positif
20:34pour Trump et Musk.
20:36Mais non, mais c'est vrai.
20:38Mais c'est la réalité.
20:40C'est pour ça que j'ai commencé à dire tout à l'heure
20:42que c'est un spectacle, la presse française
20:44sur le dossier Trump
20:46depuis quelques jours.
20:48Surtout qu'on fait à lui seul le spectacle.
20:50Bien sûr.
20:52Il a fait une campagne audieuse.
20:56Ma conviction...
20:58On ne peut pas comparer factuellement
21:00la campagne de Kamela Harris et de Trump.
21:02Olivier, ma conviction c'est que ça agace les gens.
21:04Ils en auront le bol
21:06qu'on leur dise quoi penser.
21:08On leur fait la leçon.
21:10Et la morale qui coule.
21:14La nature de la campagne qu'il a menée.
21:16T'attends les électeurs c'est tout.
21:20Je vais vous dire quelque chose.
21:22Deux fois il y a eu deux tentatives de meurtre.
21:24C'est ça que vous devriez dire.
21:26Mais oui, je suis désolé de vous le dire.
21:28Parce que ça aussi ça passe à l'as.
21:30Est-ce qu'on peut dire les deux ?
21:32Vous imaginez si on avait tiré
21:34sur Mme Harris.
21:36C'est pas du tout la même chose.
21:38Si vous me permettez.
21:40Ça compte pas ça.
21:42C'est important.
21:44On a tiré sur le Président.
21:46C'est jamais qu'une question de vie ou de mort.
21:48On n'est pas obligé d'avoir un discours symétrique
21:50de celui de France Inter.
21:52Est-ce que nous pouvons marquer une pause
21:54et on parlera quand même des narcotraficants ?
21:56J'aimerais bien qu'il y ait un dartigol à France Inter.
21:58Ça serait un tout petit peu plus réaliste.
22:00Pourquoi ?
22:02A France Inter, il y a trois personnes.
22:04Trois anti-Trump.
22:06C'est un petit peu gênant.
22:08Ce que je trouve c'est qu'on n'est pas obligé nous.
22:10Respectez-moi.
22:12Ça fait trois minutes que je demande.
22:14Je croyais qu'on avait commencé par nous.
22:16Je voudrais qu'on parte.
22:18Il faut bien vivre.
22:20Votre salaire qui est important.
22:22Comment vous croyez que nous payons ?
22:24Il voulait parler des écureuils.
22:26Il voulait qu'on y aille.
22:32Que disiez-vous pendant cette pause ?
22:36Faites part aux téléspectateurs.
22:38Très volontiers.
22:40C'est intéressant.
22:42Je prenais l'exemple d'un débat
22:44sur France Inter d'avant-hier.
22:46Il y avait trois personnes
22:48tout à fait estimables au demeurant.
22:50Elles étaient toutes les trois
22:52anti-Trump.
22:54Elles communiaient dans le fait
22:56que Trump était fasciste.
22:58L'un des protagonistes
23:00nous expliquait qu'il était fasciste
23:02parce qu'il était anticommuniste.
23:04Pardon de vous dire,
23:06mais sur le plan épidermique,
23:08quand vous entendez ça,
23:10vous avez un réflexe difficile à maîtriser
23:12de vouloir leur donner tort.
23:16C'est intéressant.
23:18Il y a un clip
23:20de campagne en faveur
23:22des démocrates.
23:24Je ne sais pas s'il est traduit
23:26ou si on va le traduire.
23:28Il est traduit.
23:30C'est la voix de Julia Roberts
23:32qui parle aux femmes américaines
23:34et qui leur dit
23:36de l'isoloir, vous pouvez voter
23:38contre la volonté de votre mari.
23:40Je vous assure, c'est assez rigolo.
23:42Regardez ce clip.
23:44Vous l'avez vu, non ?
23:46Regardez.
24:06J'adore l'Amérique
24:16parce que c'est vraiment enfantin.
24:18C'est bien réalisé.
24:20C'est formidablement bien fait.
24:26Il y a eu beaucoup de réactions républicaines
24:28s'indignant
24:30qu'un couple
24:32puisse voter différemment.
24:34C'est vrai ?
24:36Votre femme,
24:38elle vote comme vous ?
24:40Non, je ne crois pas.
24:42Moi non, elle ne vote pas comme moi.
24:44Elle ne vote pas comme vous.
24:46Vous n'avez pas eu de curiosité
24:48de lui demander de toute manière.
24:50Je respecte la liberté.
24:52Ce clip, Pascal,
24:54est une réponse
24:56à Donald Trump
24:58qui estimait que les femmes
25:00ne devaient pas cacher à leur mari
25:02que les hommes votent davantage pour Donald Trump
25:04et, d'après les sondages, les femmes,
25:06dans cette élection,
25:08votent davantage pour Kamala Harris.
25:10Trump a dit que les femmes doivent dire
25:12à leur mari pour qui elles votent
25:14et si jamais elles votent pour Kamala Harris,
25:16ça risque de se retourner contre elles.
25:18C'est une affaire d'écureuil
25:20qui a pris des proportions folles.
25:22Vous n'êtes pas au courant de l'affaire d'écureuil ?
25:24Non, pas du tout.
25:26C'était une petite écureuil,
25:28500 000 abonnés sur Instagram
25:30et le secrétaire de l'écureuil, Mark Longo,
25:32filmait l'animal dans son quotidien.
25:34Et puis, il a été euthanasié.
25:36Et Elon Musk s'en est mêlé.
25:38Le gouvernement ne devrait pas avoir
25:40le droit de débarquer dans votre maison
25:42et de tuer votre animal. C'est dégueulasse.
25:44Même s'il est illégal d'avoir un écureuil
25:46comme animal de compagnie,
25:48ce qui ne devrait pas être le cas.
25:50Pourquoi avoir tué Peanut au lieu de l'avoir
25:52simplement libéré dans une forêt ?
25:54Donald Trump Junior a dit
25:56qu'il est temps de se débarrasser d'un gouvernement
25:58qui n'a pas d'écureuil, mais qui autorise
26:00volontiers 600 000 criminels dont 13 000 meurtriers.
26:02C'est l'Amérique.
26:04Je ne peux pas vous dire autre chose.
26:06Écoutez-moi.
26:08Le propriétaire de l'écureuil,
26:10je vous assure, vous allez l'entendre,
26:12c'est quasiment...
26:16Il est en larmes.
26:18Écoutez-le.
26:20Je le comprends.
26:22Je le comprends, par contre.
26:24Écoutez-le.
26:28Mais savoir que cet écureuil
26:30ne va jamais courir en haut et en bas
26:32sur ces putain d'écureuils,
26:34ça me tue absolument.
26:36Je ne vais jamais le ré-dresser.
26:38Je ne vais jamais manger de la gâteau avec lui.
26:40Je ne vais jamais faire mon boulot quotidien
26:42avec mon putain d'animal de nouveau.
26:44Et je veux ce jour.
26:46Et je veux avancer
26:48de ce qui s'est passé.
26:50C'est la dernière scène de Kramer contre Kramer.
26:52Le chat, c'est vrai.
26:54Le chat aussi.
26:56Donc Kramer contre Kramer, c'est un chat, non ?
26:58Oui, mais à la fin,
27:00tous ceux qui ont vu le film s'en souviennent.
27:02Mais peu importe.
27:04Mais là, c'est vrai que ça peut surprendre.
27:06Oui, parce qu'il est dans une émotion éperdue.
27:08Mais l'affaire,
27:10toute l'affaire aux Etats-Unis,
27:12ça a pris beaucoup d'importance.
27:14Et même le Congrès s'en est mêlé.
27:16Sur le compte X, les membres des républicains
27:18de la commission judiciaire de la Chambre des représentants
27:20des Etats-Unis ont réclamé justice pour Pinette.
27:22Non !
27:24On pose une minute de silence à l'Assemblée nationale.
27:26Finalement,
27:28on est bien en France.
27:30Je suis assez con pour être ému par ça.
27:36Vous n'allez pas descendre dans la rue
27:38pour un écureuil.
27:40Vous n'allez pas voter
27:42en fonction de ça.
27:44Mais permettez-moi d'avoir ma sensibilité
27:46par rapport à ce discours-là.
27:48Oui, mais l'écureuil, c'est le côté caisse des pannes.
27:50C'est mon inconscient que vous mettez en cause.
27:52Je mettrai bien le vôtre
27:54sur cette affaire d'argent.
27:56Vous allez loin.
27:58En tant que modérateur adjoint,
28:00je vous rappelle alors.
28:02C'est pour ça que ça vous touche.
28:04Vous avez entendu.
28:06C'est bête de dire rien.
28:08Ce n'est pas le sens de la solidarité.
28:14On va attendre ce soir
28:16où vous serez avec Julien Pasquet.
28:18Il y a une question politique.
28:32Il y a une question politique.
28:34Les responsables français soutiennent Trump
28:36et souhaitent sa victoire
28:38en théorisant le fait
28:40qu'il aurait une politique encore plus agressive
28:42concernant l'Europe que Camilla Harris
28:44et que ça nous mettrait au pied du mur.
28:46C'est une grande responsabilité.
28:50C'est donc une analyse
28:52qui nous promet
28:54des lendemains difficiles.
28:56Le narcotrafic en France.
28:58Il y a eu des prises de parole aujourd'hui.
29:00Je me réjouis que M. Migaud
29:02ait vu la Vierge.
29:06Il va aller avec M. Retailleau
29:08sur le terrain ensemble.
29:10Ministre de la Justice et Ministre de l'Intérieur
29:12donnent l'image d'être ensemble.
29:14Ce matin, sur France Info,
29:16il a parlé de la mexicanisation
29:18et des méthodes des narcotrafiquants.
29:20Il dit les choses. Il faut souligner ça.
29:24Il y a recours à des méthodes
29:26qui sont proches
29:28de celles des cartels sud-américains.
29:30Nous n'en sommes pas encore
29:32à ce niveau-là.
29:34Je ne crois pas que ce soit
29:36ce que veut dire mon collègue
29:38ministre de l'Intérieur.
29:40Les méthodes, c'est le meurtre.
29:42L'utilisation, c'est le meurtre.
29:44C'est la corruption.
29:46La mexicanisation, en effet, c'est la corruption.
29:48Corruption, ça veut dire corruption en France
29:50d'élus, de magistrats ?
29:52Mais c'est possible.
29:54Bien évidemment.
29:56Nous devons mettre en place
29:58tous les dispositifs
30:00qui nous permettent de prévenir
30:02ce type de situation.
30:04On va écouter M. Retailleau qui, vendredi à Rennes,
30:06parlait de la corruption. C'est la première fois
30:08en France que j'entends
30:10des hauts responsables politiques...
30:12Non, c'est dans le rapport sénatorial.
30:14J'ai pas terminé la phrase.
30:16C'est la première fois en France
30:18que j'entends des hauts responsables français
30:20expliquer qu'il y a de la corruption
30:22au niveau de l'État. C'est quelque chose
30:24qui n'est jamais arrivé, me semble-t-il.
30:26Certains le disaient, peut-être,
30:28des journalistes...
30:30C'était dans le rapport parlementaire au Sénat.
30:32Mais vous n'avez jamais à ce niveau-là.
30:34C'est ce que je vous dis.
30:36Écoutons M. Retailleau.
30:38Ce que je vois, moi,
30:40c'est une toile de la corruption qui s'étend
30:42dans diverses administrations.
30:44Ce que je vois, c'est que,
30:46sur le territoire national,
30:48il y a des enclaves,
30:50des narco-enclaves
30:52qui sont en train de se créer,
30:54qui sont en train de se soustraire
30:56à la souveraineté nationale,
30:58à la loi de la République
31:00et à l'État de droit.
31:02Il y a un certain nombre d'infiltrations
31:04parce qu'on a des milliards
31:06qui sont en jeu.
31:08Ce sont des puissances financières
31:10qui parviennent à corrompre,
31:12y compris jusque dans l'administration
31:14de l'État. Je n'en dis pas plus.
31:16Il y a eu déjà un certain nombre
31:18d'affaires.
31:20Non, ça n'a jamais été dit.
31:22À ce niveau-là, par un ministre,
31:24personne n'a parlé de corruption
31:26dans l'administration française.
31:28On sait qu'il y a de la corruption
31:30chez les Dockers, par exemple.
31:32Il y a des enquêtes qui ont été faites là-dessus.
31:34Les narcotrafiquants sont très
31:36infiltrés dans ces ports-là.
31:38Il y a des enquêtes qui révèlent
31:40que le badge d'un Docker
31:42peut se louer
31:4410 000 euros pour une journée.
31:46On peut payer un Docker 50 000 euros
31:48pour déplacer un conteneur.
31:50Il y a des enquêtes qui sont très claires.
31:52On peut aussi les menacer.
31:54On peut les menacer naturellement.
31:56Il y a déjà eu des enlèvements
31:58de Dockers dans le port du Havre.
32:00On enlève des Dockers.
32:02Ça existe déjà en France.
32:04Mais corrompre des policiers
32:06ou des magistrats, à ma connaissance,
32:08personne n'en a jamais fait état.
32:10C'est une nouveauté.
32:12C'est tout à fait vrai.
32:14C'est la carotte et le beurre en même temps.
32:16Mais je voudrais un tout petit peu
32:18modérer votre admiration
32:20par rapport au ministre de la Justice
32:22qui serait maintenant...
32:24Aucune admiration.
32:26Je n'ai pas admiré.
32:28Vous avez été un peu en fatigue.
32:30J'essaie d'être positif quand même.
32:32Quand je vois un signal,
32:34j'essaie de souligner.
32:36La critique du phénomène
32:38de narcotrafic,
32:40elle ne coûte pas cher.
32:42Tous les partis
32:44peuvent se permettre de le critiquer.
32:46Si, par contre, vous permettez
32:48de dire que sous le narcotrafic,
32:50il y a peut-être de l'immigration,
32:52il y a des migrants,
32:54vous avez peut-être la mafia des aides,
32:56qui veut dire la mafia d'Azahir,
32:58là ça nécessite
33:00un courage intellectuel
33:02et politique supérieur.
33:06Quelle étrange
33:08posture intellectuelle
33:10que celle qui veut qu'à chaque fois
33:12qu'il y a un progrès dans le verbe
33:14et dans l'action, on dise
33:16qu'il y a autre chose.
33:18Franchement, là je rejoins Pascal.
33:20Didier Migaud est
33:22favorisé, est influencé
33:24de manière très positive
33:26par Bruno Retailleau.
33:28C'est plutôt bien ce qu'il dit.
33:30Ça ne me surprend pas du tout.
33:32Il n'est pas si clair.
33:34Pardonnez-moi.
33:36On avait quelques réticences sur M. Migaud.
33:38Manifestement,
33:40dans la parole,
33:42il dit des choses.
33:44Et puis même sur les mineurs.
33:46C'est déjà pas mal.
33:48Je peux me satisfaire
33:50déjà de ça, d'où on vient.
33:52Et même sur les mineurs,
33:54il dit des choses qu'il n'avait pas
33:56dit avant.
33:58Sur la drogue, il y a quand même un changement de ton
34:00depuis quelques semaines.
34:02Au haut niveau de l'État,
34:04il y a aussi des grands responsables
34:06ou des grands intellectuels.
34:08Nicolas Baverez a fait un article absolument ravageur
34:10dans le Figaro ce week-end.
34:12Il y avait également David Lysnard.
34:14On voit quand même une montée
34:16en sémantique.
34:18J'ai en tête ce qui s'est passé avec l'islamisme.
34:20Pour aller un peu dans le sens de
34:22William.
34:24J'aimerais d'ailleurs qu'on ait le même
34:26niveau de conscience sur l'islamisme.
34:28Effectivement, qu'il y ait un autre danger
34:30qui nous menace. Les deux sont d'ailleurs souvent liés.
34:32Et surtout,
34:34on a beaucoup parlé et il n'y a pas eu beaucoup d'action.
34:36Maintenant, attendons.
34:38Merci de cette intervention.
34:40Mais qu'est-ce que vous vouliez dire ?
34:42Ce que je voulais dire, c'est que
34:44sur l'islamisme, j'aimerais bien qu'on soit
34:46déjà à ce niveau de parole publique.
34:48Voilà.
34:50Marco Rackaï, il a répondu sur ce terme.
34:52Écoutez.
34:54Marco Rackaï, c'est faible.
34:56Ce sont des narco-criminels.
34:58Et il faut les combattre.
35:00Mais nous avons le même
35:02objectif avec le ministre
35:04de l'Intérieur.
35:06Comment peut-on avoir des
35:08objectifs différents quand il s'agit
35:10de la lutte contre les narco-criminels ?
35:12Donc nous sommes totalement
35:14en phase.
35:16Je le redis.
35:18Et c'est indispensable.
35:20Que dirait-on
35:22si nous étions désunis
35:24face à cette lutte ?
35:26Face à, effectivement,
35:28cet armement que doit
35:30constituer l'État pour se battre
35:32contre ces narco-criminels ?
35:34Autre sujet qui n'était pas
35:36lié visiblement au trafic
35:38de drogue, c'est que les deux suspects ont été
35:40interpellés dans la mort de Nicolas Dumas,
35:42le jeune rugbyman de 22 ans.
35:44Il était licencié du club de rugby Romanais
35:46et un péageois, tout comme Thomas,
35:48en 2023, tué lors d'une fête de village
35:50à Crépole, vous vous en souvenez.
35:52Je voudrais qu'on écoute Tanguy Hamon
35:54et puis après on écoutera un échange à l'Assemblée nationale.
35:58Parmi les deux suspects interpellés dans l'enquête
36:00sur la mort de Nicolas figure celui
36:02qui aurait été l'auteur des coups de feu mortels.
36:04Il est âgé de 20 ans,
36:06de nationalité italienne.
36:08Il est inconnu des services
36:10de police mais a été interpellé
36:12sur un point de deal d'un quartier
36:14dans la ville de Marseille.
36:16Le deuxième interpellé est lui suspecté
36:18d'avoir été le chauffeur du tireur.
36:20Il a été interpellé dans le Vaucluse
36:22à Cavaillon.
36:24Il est âgé de 23 ans, né en Tunisie
36:26mais de nationalité française.
36:28Il est lui déjà connu de la justice.
36:30L'enquête désormais se poursuit
36:32pour connaître les mobiles
36:34des coups de feu mortels.
36:36Il pourrait s'agir d'une expédition
36:38d'intimidation contre la discothèque
36:40et son personnel.
36:42Une marche blanche
36:44à Romand-sur-Isère ces prochaines heures.
36:46Je crois que c'est demain,
36:48me dit Benjamin Nau.
36:50Écoutez cet échange entre Vincent Trébuchet
36:52qui est un député UDR.
36:54UDR, c'est ?
36:56C'est Ciotis.
36:58Un échange à l'Assemblée nationale
37:00avec Vincent Trébuchet.
37:02La réponse de Bruno Retailleau.
37:04Monsieur Retailleau,
37:06cela ne sert à rien
37:08de parler de mexicanisation de la France
37:10quand on affaiblit l'état régalien.
37:12Des mots, toujours des mots.
37:14Aussi, monsieur le Premier ministre,
37:16je vous serais reconnaissant de garder le silence
37:18à l'issue de mon intervention.
37:20Le silence du deuil, mais surtout le silence
37:22assourdissant de votre inaction.
37:24A défaut d'avoir su protéger Nicolas,
37:26respecter la volonté de sa famille.
37:28Taisez-vous.
37:30Vous nous appelez au silence
37:32en même temps que vous nous posez une question.
37:34Drôle de façon de procéder.
37:36Vous l'avez dit.
37:38Sans doute, ce meurtre vous touche.
37:40Mais il nous touche tous.
37:42Et on n'a pas le droit
37:44de faire de la polémique dans ces cas-là.
37:46Un homme est mort.
37:48Et vous avez raison, ce n'est pas pour moi un fait divers.
37:50Quand les faits se répètent, ils deviennent des faits de société.
37:52Et on doit les interpréter comme tels, bien entendu.
37:54Derrière ce drame,
37:56il y a eu
37:58aussi la révélation,
38:00et je veux les féliciter,
38:02de l'efficacité de nos services d'enquête.
38:04En moins de 48 heures,
38:06ils ont arrêté
38:08deux mises en cause, vraisemblablement.
38:10Le conducteur, vraisemblablement.
38:12L'auteur du coup.
38:14Bravo.
38:16Bravo à ces policiers.
38:18L'enquête devra déterminer
38:20les mobiles du crime.
38:22Sans doute, bien sûr,
38:24le narcotrafic.
38:26Et on le voit bien.
38:28Aucun territoire de la France n'est désormais préservé
38:30avec un rajeunissement
38:32de ceux qui sont tués,
38:34ne doutez pas une seule seconde
38:36de notre détermination
38:38pour lutter contre le narcomanditisme.
38:40Vous pourrez lire une excellente
38:42interview de Bruno Retailleau
38:44dans J'ai des News, qui sort
38:46demain.
38:48Mais il est impliqué,
38:50engagé, authentique, sincère,
38:52crédible.
38:54C'est ça que t'attends d'un homme politique.
38:56Mais c'est même pas des valeurs de droite ou de gauche
38:58qu'il défend.
39:00C'est simplement l'ordre, la sécurité.
39:02Tout le monde devrait se...
39:04Il y a des valeurs de droite.
39:06La gauche aujourd'hui,
39:08il y a des valeurs de droite.
39:10Si vous prenez les enquêtes d'opinion,
39:12l'ensemble, il y a à peu près
39:14l'électorat de gauche
39:16est massivement pour la répréhension
39:18de la narcotrafication politique.
39:20D'abord, ce que j'apprécie chez lui, c'est qu'il n'est...
39:22Non, non, non.
39:24Monsieur Retailleau n'est jamais...
39:26Soyez gentil, on s'en fiche.
39:28On s'en fiche pas.
39:30C'est l'ensemble de gauche qui, factuellement,
39:32ne souhaite pas que le narcotrafic se développe.
39:34Mais oui, mais ils le disent pas de la même manière.
39:36Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
39:38Ils le disent pas de la même manière.
39:40Ils trouvent des excuses aux trafiquants.
39:42Ils trouvent des excuses aux trafiquants.
39:44C'est inexact.
39:46Laissez-moi terminer.
39:48Laissez-moi terminer sur M. Retailleau.
39:50Il est authentique, sincère, engagé, crédible.
39:52Il sait de quoi il parle.
39:54C'est ça que je veux vous dire.
39:56Tout le monde devrait le suivre là-dessus.
39:58Est-ce qu'il y a quelque chose qu'il dit
40:00sur lequel vous n'êtes pas d'accord ?
40:02Rien.
40:04Le rapport au Sénat, c'est un sénateur socialiste.
40:06Si vous prenez les déclarations de M. Ford,
40:08de M. Roussel, de M. Cazeneuve,
40:10de M. Hollande et plein d'autres,
40:12de M. Vallaud,
40:14vous pouvez trouver exactement la même condamnation.
40:16Non, ça n'est pas du tout le même ton, Olivier.
40:18Mais vous le savez bien, d'ailleurs.
40:20Soyez pas de mauvaise foi.
40:22Et c'est pour ça, d'ailleurs,
40:24que vous pouvez pas dire que M. Vallaud
40:26n'est pas d'accord.
40:28Lorsqu'on entend le ministre Retailleau,
40:30c'est qu'il est clair
40:32que la forme et le fond,
40:34d'abord,
40:36d'une certaine manière,
40:38ne méprisent pas les questions
40:40qui sont posées, premièrement.
40:42Et deuxièmement,
40:44il comprend l'indignation qui lui est opposée.
40:46Nous verrons comment les choses se passent
40:48en termes d'action publique.
40:50Vous aviez eu le même enthousiasme sur Gabriel Attal
40:52quand il est arrivé.
40:54Mais Olivier, en fait,
40:56tu peux quand même pas nier que la gauche,
40:58depuis des années, a un problème avec la sécu.
41:00Vous n'avez pas le même sentiment.
41:02Il y a eu des grands ministres
41:04à l'intérieur de la gauche.
41:06Olivier, s'il vous plaît.
41:08J'ai une question à poser.
41:10Les déclarations de M. Porte
41:12sur les menaces...
41:14Personne,
41:16la présidente de l'Assemblée nationale,
41:18ne fait rien.
41:20Bien sûr que ça va être important.
41:22Le bureau, il est France Insoumise.
41:24Le bureau, il est France Insoumise.
41:26Mais on n'est pas du tout...
41:28On est avec la France Insoumise.
41:30Je vous rappelle que c'est M. Boyard,
41:32qui est un ancien dealer,
41:34qui, d'une certaine manière,
41:36explique qu'il faut...
41:38Il faut légaliser, pardonnez-moi,
41:40le cannabis.
41:42M. Hollande a dit la même chose
41:44et votre ami, président du Salvador,
41:46a réagi.
41:48Je comprends, d'ailleurs.
41:50Un mot sur Michelin et Auchan,
41:52parce qu'on arrive devant une crise
41:54également possiblement massive
41:56de l'économie française.
41:58Michelin, pourquoi ?
42:00A force de détruire tout le secteur automobile,
42:02les vendeurs de pneus font les frais.
42:04Puisqu'on fait sur l'automobile,
42:06je ne veux pas dire n'importe quoi,
42:08mais pas loin, on fait la même chose
42:10avec l'automobile qu'on a fait avec le nucléaire.
42:12On veut passer en force sur la voiture électrique.
42:14À l'arrivée, tout le secteur automobile souffre.
42:16Tout ça n'a pas de sens.
42:18Effectivement, on impose des règles.
42:20Je crois que c'est 2035.
42:222035, il ne doit pas y avoir de voiture thermique.
42:24Mais enfin, qui peut ?
42:26À la vente.
42:28Mais comment est-ce possible ?
42:30C'est demain 2035.
42:32Mais si c'est impossible, il ne faut pas le faire.
42:34Ça sera repoussé.
42:36Ce sont les Chinois qui en profitent.
42:38C'est vraiment très intelligent.
42:40Pour l'écologie, ce n'est pas intéressant.
42:42Je voulais vous faire écouter ce salarié de Michelin.
42:44Ça fait 26 ans
42:46qu'il bosse.
42:48Il dit que son père était Michelin.
42:50Son frère était Michelin.
42:52Son beau-frère était Michelin.
42:54Au bout de 26 ans, il est sorti.
42:56Ce témoignage doit nous interpeller.
42:58Écoutez cet homme.
43:00J'ai travaillé dès l'âge de mes 18 ans
43:02pendant toutes mes vacances scolaires.
43:04J'étais ici.
43:06Je n'avais pas de vacances.
43:08J'étais à l'école et je venais tout le temps travailler ici.
43:10Mais aujourd'hui, la conjoncture actuelle
43:12au niveau financier, c'est très compliqué
43:14pour tout le monde,
43:16dans le monde ouvrier.
43:18Quand on nous annonce qu'on ferme une entreprise,
43:20ça fait mal.
43:22On vit Michelin.
43:24On dit que Michelin, c'est famille.
43:26On a vécu famille.
43:28Mon père a travaillé là.
43:30Moi, j'ai travaillé là.
43:32Mon frère a travaillé là.
43:34Mon ex-beau-frère a travaillé là.
43:36On a tout donné.
43:38Aujourd'hui, on finit.
43:40Il y a une réalité économique.
43:42Michelin ne ferme pas pour son plaisir.
43:44Il y a quand même 28 milliards de chiffres d'affaires.
43:46Avec une stratégie de Michelin
43:48qui est de vendre très haut ses produits,
43:50qui fait qu'ils ne deviennent pas concurrentiels
43:52pour aller après les produire ailleurs.
43:54Il y a aussi des choses syndicalistes
43:56sur lesquelles il faut être attentif.
43:58En tout cas, 28 milliards de chiffres d'affaires,
44:00après un témoignage comme ça,
44:02ça ne veut rien dire, le chiffre d'affaires.
44:04Ce que je peux vous dire,
44:06c'est qu'aujourd'hui, Michelin pourrait maintenir ses sites.
44:08Il pourrait les maintenir.
44:10Olivier, je vous fais confiance
44:12sur plein de choses.
44:14Oui, sur l'économie, non, je sais.
44:16Généralement.
44:18Faites confiance au capitalisme financiarisé, mondialisé.
44:20Ça donne ça.
44:22On a de beaux résultats.
44:24C'est le communisme
44:26qui l'a détruit aujourd'hui.
44:28Qui détruit la filière automobile ?
44:30C'est parfois les normes.
44:32Les normes imposées.
44:34C'est votre ami Anne Hidalgo.
44:36L'automobile ?
44:38Oui, parfaitement.
44:40À force d'expliquer aux gens qu'ils ne peuvent pas rouler.
44:42Effectivement, tu détruis des secteurs entiers.
44:44Bien sûr, cher ami.
44:46Le modèle économique dominant.
44:48C'est une politique globalement de gauche,
44:50écologique, de vouloir supprimer la voiture.
44:52Évidemment.
44:54C'est une dimension, vous avez raison.
44:56Vous avez le résultat.
44:58Écoutons le patron de Michelin.
45:02Annonce ce matin
45:04son intention d'arrêter
45:06les activités industrielles
45:08des sites de Cholet, dans le Mélénoir,
45:10et des sites de Vannes,
45:12ici, dans le Morbihan.
45:14Pour ce qui est du site de Vannes,
45:16progressivement d'ici fin 2025.
45:18Au total,
45:201254 personnes sont concernées,
45:22dont 299
45:24ici, à Vannes.
45:26La cause profonde de l'annonce d'aujourd'hui,
45:28c'est la transformation radicale
45:30des marchés aussi bien à poids lourd,
45:32de pneumatiques poids lourds, que de pneumatiques camionnettes.
45:34Le marché poids lourd, c'est un marché qui impacte ici,
45:36l'usine de Vannes, et le marché des camionnettes,
45:38c'est un marché qui impacte l'usine de Cholet.
45:40Qu'est-ce qui se passe ?
45:42Cet impact, par exemple, sur le marché du pneumatique
45:44poids lourd, il est essentiellement
45:46lié à l'import massif de pneumatiques
45:48à bas coût, en provenant de l'Asie,
45:50et notamment de la Chine,
45:52ainsi qu'à l'ordre de l'érosion
45:54de la compétitivité européenne,
45:56liée à l'inflation et à la hausse des coûts de l'énergie.
45:58C'est vrai que c'est des pneus,
46:00vous l'avez compris, camions,
46:02camionnettes, plus encore que voitures.
46:04Mais c'est un état d'esprit.
46:08Il y a deux choses, me semble-t-il,
46:10que nous payons.
46:12D'abord, je pense qu'on peut remercier
46:14un certain nombre d'entreprises
46:16qui continuent à produire en France
46:18parce qu'avec le libre-échange
46:20et la mondialisation telle que la vie,
46:22ils auraient tout à fait intérêt
46:24à aller produire ailleurs.
46:26D'abord, on paye le fait qu'on s'est soumis
46:28au libre-échange sans discuter
46:30le laisser-faire, laisser-passer,
46:32comme dit Origheno, est devenu la règle.
46:34Et on a tué notre industrie comme ça.
46:36La deuxième chose qui est spécifiquement française,
46:38que Fourquet explique très bien,
46:40c'est le choix d'une économie
46:42tirée par la consommation
46:44et pas par la production.
46:46Et ça, c'est un choix, en gros,
46:48qu'il fait depuis 40 ans.
46:50On privilégie la consommation,
46:52on la subventionne par notre système social
46:54et on a laissé partir des usines
46:56et construit des hypermarchés
46:58Et on aurait pu parler d'Auchan,
47:00puisque Auchan va fermer également.
47:02Michel Barnier a posé une question intéressante aujourd'hui.
47:04Il a exigé de savoir où les aides de l'État
47:06étaient passées, à quoi elles avaient servi.
47:08Puisque via le CICE,
47:10Michelin, par exemple, depuis 2013,
47:12a touché à peu près 100 millions d'euros.
47:14Auchan, qui va également procéder
47:16à des licenciements, a touché
47:18500 millions d'euros. Donc le Premier ministre
47:20dit je veux savoir à quoi a servi cet argent
47:22et s'il a été, oui ou non, bien utilisé.
47:24Voilà ce qu'on pouvait dire
47:26ce soir,
47:285 novembre,
47:30veille d'une soirée, d'une nuit.
47:32Peut-être, vous allez regarder cette nuit ?
47:34C'est vrai ? Toute la nuit ?
47:36Non. Vous allez vous...
47:38On va regarder une série. Une série américaine.
47:40Par solidarité.
47:42Vous allez vous endormir dans les bras de Morphée.
47:44Vous n'allez pas vers 3h du matin...
47:46Ma vie privée ne vous regarde pas.
47:48Quelles que soient les relations
47:50que je puisse avoir avec Mme Morphée.
47:52C'est tout ce que j'ai à vous dire.
47:54Ce n'était pas une question
47:56d'ordre privé que je posais.
47:58Je trouve que vous êtes allé un peu trop loin.
48:00C'est tout ce que j'ai à vous dire. Reprenez-vous.
48:02Est-ce qu'il vous arrive de faire
48:04un petit réveil vers 3h ou 3h30 ?
48:06Vous mettez un réveil pour voir où ça en est
48:08par curiosité intellectuelle.
48:10Ça ne nous donnera rien.
48:12Je suis certain que quand je vais me réveiller demain
48:14à 8h pour écouter France Inter,
48:16vous verrez qu'on le saura pas encore.
48:18Parce que vous vous réveillez
48:20à 8h le matin. Vous faites la grâce matinée
48:22à tous les jours.
48:24À tous les jours, vous faites la grâce matinée.
48:26Si je mets mon réveil à 8h20,
48:28mon inconscient va me réveiller à 8h05.
48:30Ça vous intéresse ou pas ?
48:32Oui.
48:34Je me couche à 2h du matin.
48:36Vous êtes gentil. J'aimerais vous y voir
48:38à 10h. Il dort.
48:40Je reçois un message de quelqu'un
48:42qui me dit que tu ne dors pas assez.
48:44Voilà.
48:46Faites attention.
48:48Ça fait deux fois, Julien Pascal.
48:50En fait, c'est plus tôt.
48:52Ah, pardon.
48:54Bonjour.
48:56Je me couche plus tôt que 10h.
48:58Mais il est déjà 12h.
49:00Il n'est pas du soir.
49:02Vous mettez vos pantoufles, le bonnet de nuit.
49:04Un bonnet de nuit ?
49:06Des parenthèses.
49:08Maintenant, on va avoir cette image dans la tête.
49:10N'importe quoi.
49:12Bon, c'est mieux.
49:14Le journaliste que vous êtes
49:16est un peu forcément excité par cette actualité.
49:18Il y a un suspense.
49:20Je ne tiens pas en place.
49:22Vraiment, on est très impatients
49:24de vous faire vivre ce début de nuit américaine
49:26puisque vous savez qu'on va vous accompagner
49:28jusqu'au bout de la nuit, notamment avec Nelly Denac
49:30et Thomas Bonnet tout à l'heure.
49:32Nous, on va se retrouver dans 3 minutes pour évoquer
49:34cette heure de vérité aux Etats-Unis.
49:36Les Américains sont dans les isoloires
49:38et commencent à voter.
49:40Pour ceux qui n'ont pas voté avec anticipation,
49:42évidemment, on va être à Washington,
49:44à New York, à Atlanta.
49:46On va avoir, notamment, André Caspi,
49:48M. Olivier également, un représentant des Républicains
49:50à Paris qui sera là.
49:52On va faire monter la température pour vous accompagner
49:54tout au long de la nuit.
49:56Si vous êtes avec nous entre 21h et minuit,
49:58on fera des petits aller-retours avec l'actualité française
50:00qui intéresse nos téléspectateurs.
50:02Bien sûr, on parlera du narcotrafic également.
50:04Ces mots très forts, notamment Didier Migaud,
50:06on ne l'attendait pas. Il a vu la lumière.
50:08Il a compris qu'il fallait être en accord
50:10avec son ministre de l'Intérieur.
50:12On parle de corruption, un mot qui est en train
50:14d'être un narco-État à l'avenir si tout cela se confirmait.
50:16Je salue des amis qui nous regardent.
50:18C'est Daniel Guichard qui dit
50:20« Depuis des mois, on a l'impression que ce sont les Français
50:22qui vont voter pour ou contre Trump.
50:24Nos responsables médias sont devenus totalement
50:26gallo-ricains. » Il est vrai que ça fait
50:28un moment que ça dure.
50:30Et puis, une pensée qui vous fera plaisir,
50:32j'imagine, puisque c'est Pascal Olmeta,
50:34exceptionnel gardien de football,
50:36qui nous regarde de corse
50:38et qui dit ces mots simples
50:40« Il est trop fort, Gilles William. »
50:42Il me fait plaisir.
50:48C'était un plaisir
50:50d'être avec vous ce soir.
50:52Kylian Salé était là à la réalisation.
50:54Arnold Cara, Philippe Halavision,
50:56Raphaël Lissac et Guilhem de Sambussi.
50:58Benjamin Nant, Robin Piette,
51:00Kylian Salé. Toute la nuit,
51:02toute la nuit, sur la première chaîne,
51:04je le rappelle, CNews, première chaîne
51:06du mois d'octobre, première chaîne info.
51:08C8 également qu'on peut féliciter
51:10qui est en forte progression
51:12et qui était la première chaîne de la TNT.
51:14Donc bravo à toutes les équipes
51:16de C8.
51:18Passez une excellente soirée.
51:20Rendez-vous demain matin avec un nouveau président.
51:22Forcément ou une nouvelle présidente.
51:24Pas sûr du tout.
51:26C'est pas sûr qu'on l'ait demain matin.
51:28Peut-être.
51:30Aujourd'hui, peut-être.
51:32Ou alors demain.
51:34Et moins bien que demain.

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