Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonsoir et bienvenue ce 1er novembre.
00:02 Gilles-William Golnadel, Paul Melun, Georges Fenech, Joseph Macescaron
00:07 nous ont parlé de l'actualité du jour.
00:08 Et l'actualité du jour, elle s'est faite sur l'antenne de C-News
00:11 avec Julien Dray tout à l'heure, qui était l'invité de Laurence Ferrari
00:15 et qui a évoqué Jean-Luc Mélenchon
00:17 et qui a fait une confidence sur le leader de la France insoumise.
00:22 Et cette confidence, je vous propose de l'écouter.
00:25 - À plusieurs reprises, Jean-Luc Mélenchon m'a contacté.
00:28 - Récemment ?
00:29 - Non, il y a encore quelques mois.
00:32 Il me demandait de le réconcilier avec la communauté juive
00:35 en me disant "mais toi qui as été avec moi dans ces années-là".
00:38 Je disais "écoute, c'était il y a deux ans".
00:41 D'ailleurs, il n'y a pas que moi qui l'a fait.
00:42 Monsieur Corbière a pris lui-même contact avec le CRIF.
00:46 Voilà.
00:46 Et on lui a dit "écoute, il faut que tu sois clair sur une chose,
00:50 l'antisémitisme et la reconnaissance de l'État d'Israël".
00:54 Il n'a pas voulu le faire.
00:55 - Et ça veut dire quoi cette phrase ?
00:57 C'est-à-dire que Jean-Luc Mélenchon ne reconnaît pas l'État d'Israël ?
01:01 - Vous me demandez, moi je ne reconnais pas le...
01:05 Théoriquement, je pense que, hypocritement,
01:10 la France insoumise reconnaît le droit à Israël de l'existence.
01:15 Mais comme pratiquement, il lui dénie le droit de se défendre
01:19 contre ses pires ennemis terroristes,
01:21 c'est une prise de position théorique.
01:24 - J'allais plus loin que Gélo Hidyam pour une fois.
01:26 C'est-à-dire qu'à partir du moment où LFI est devenue la branche politique du Hamas,
01:32 ils adoptent la charte du Hamas.
01:34 Or la charte du Hamas n'a jamais prévu qu'il y ait deux États,
01:38 donc qu'il y ait la reconnaissance d'Israël. Jamais.
01:41 Donc ça, il faut bien savoir.
01:43 Tous les gens, tous les Pékins que vous entendez sur le mode
01:46 "nous souhaitons deux États d'Israël",
01:48 ils mentent effrontément s'ils soutiennent le Hamas et le terroriste du Hamas.
01:53 C'est absolument évident.
01:54 - Non mais il viendra le jour, de toute manière, ils ne sont pas loin,
01:59 il viendra le jour où ils diront que finalement,
02:01 il vaut mieux un État binational. C'est plus simple.
02:04 Ils n'en sont pas loin, croyez-moi.
02:06 Autrement dit, pas d'État d'Israël du tout.
02:08 - Moi je ne sais pas si Jean-Luc Mélenchon sur ce dossier-là a des convictions,
02:11 toujours est-il qu'il a une clientèle électorale
02:13 et que cette clientèle électorale confond aisément anti-sionisme et anti-sémitisme.
02:17 Et partant de là, effectivement, la négation même du droit d'Israël à disposer d'un État
02:22 fait partie de l'aéropage des idées qui sont effectivement très diffusées dans ce monde anti-sioniste.
02:28 Et donc, il ne va pas se brouiller avec cette base électorale.
02:32 Alors je ne sais pas si c'est la branche politique du Hamas, mais en tout cas...
02:34 - Mais alors pourquoi ? Il a voulu se rapprocher du Krich ?
02:37 - Non mais... - Parce que probablement qu'il fait là aussi de la politique.
02:40 - Il souffre quand même, il voudrait tout. Les gens dans la vie veulent tout.
02:45 - Pas tous. - Ah si ! Non, je vous garantis que si pour le même prix...
02:49 - Il y a des gens qui veulent tout.
02:51 - M. Mélenchon pouvait ne pas être diabolisé, ne pas remplacer le Rassemblement National dans le rôle du Méchon,
03:02 il voudrait bien... Non, non, mais je vous assure, tout le monde veut être aimé quand même.
03:05 S'il pouvait, je vous assure, vous vous trompez, s'il pouvait, pour le Hamas,
03:10 et en même temps être considéré comme très courtois, très aimable, très urbain, il serait content.
03:16 - Je ne sais pas si depuis 4 mois, il y a 4 mois, on lui dit, Julien Drey, il avait cette volonté de rapprochement,
03:23 mais le chemin qu'il a emprunté depuis ces 4 derniers mois, ça ne montre pas une volonté de rapprochement.
03:29 - La stratégie désormais de Mélenchon... - Il y a même 5 mois, il n'était pas terrible non plus.
03:33 - La stratégie de Mélenchon, elle est peut-être claire, c'est le chaos, point.
03:38 - Oui, mais c'est... - C'est-à-dire que ce n'est même pas...
03:40 - La sociologie électorale, c'est même pas ça. - Voilà, c'est même pas...
03:43 - Maintenant, je crois que c'est Gérald Darmanin qui disait ça l'autre jour, et on peut se ranger à cette analyse,
03:49 c'est-à-dire que ce qu'il veut, c'est le chaos, il ne veut même plus être aimé de tous, il veut que ça s'effondre.
03:54 - La place de vilain petit canard de la vie politique française, qui était jadis dévolue au Front National de Jean-Marie Le Pen,
04:00 n'est pas très enviable, et je pense qu'il n'a pas envie de ça, Jean-Luc Mélenchon, et qu'ils ont très peu de la diabolisation.
04:06 - Mais bon, j'ai une chose, Paul, pour la réponse, évidemment, parce qu'en plus, ils ont le cœur sensible.
04:12 Ces gens-là ont le cœur sensible, ils n'ont tellement pas l'habitude, évidemment, qu'ils ont le cœur sensible, c'est le premier point.
04:16 Le deuxième point, c'est qu'en fait, Mélenchon, pour me l'avoir dit, enfin, dit face à face, en fait, ce dont il rêve,
04:25 c'est de laisser une trace dans l'histoire de la gauche. C'est pas d'être élu à l'Élysée, c'est pas ça qui l'intéresse.
04:31 Ce qui l'intéresse, c'est de laisser une trace dans l'histoire de la gauche.
04:33 Eh bien, à tout prendre, il s'imagine qu'il vaut mieux être heureux à Luxembourg que François Hollande.
04:38 - On peut laisser des traces pas très relues. - Bah, Dorio, il a laissé une place dans l'histoire de la gauche.
04:41 - Exactement. - Alors, de la gauche, pas totalement.
04:45 - Ah si, il était au Parti communiste, c'était difficile d'être plus à gauche.
04:50 - Bon, je vois qu'à 19h43, je viens de l'envoyer à l'instant à Benjamin Nau, qui est en régie, puisque cette information se fait en direct.
04:57 Madame Charline Vanhoenacker a posté une réponse et on avait prévu d'en parler tout à l'heure.
05:04 On en parlera tout à l'heure, puisque dès que Madame Simidewey a...
05:08 - Preuve d'un courage extraordinaire. Je ne sais pas si vous êtes au courant.
05:11 - Elle a recadré, c'est-à-dire ? - Elle a recadré. Je veux dire, entre ici, Simidewey.
05:16 Je veux dire, c'est la Jeanne d'Arc de la radio publique.
05:19 Ce qu'elle a dit, vraiment, les murs tremblent.
05:21 Elle a dit "les auditeurs n'ont pas été contents de ce qu'a dit M. Meurisse".
05:25 Ça, c'est... On sent que c'est une femme... - Elle est allée trop loin.
05:28 - C'est une femme qui... - Elle a des rapages.
05:31 - On sent que c'est une femme de fermeté et d'autorité. Et on en parla tout à l'heure avec...
05:35 - Il me tarde de connaître la réponse de Madame Charline.
05:38 - Je l'ai découvré en même temps que vous. En gros, c'est toujours pareil.
05:41 C'est la satire politique, joyeux fleuron de la liberté d'expression,
05:45 et souvent une prise de risque, parfois un raté aux yeux du public,
05:48 et le contexte de constituer la frontière entre les deux.
05:50 - M.... À ce propos, M. Prot, je vous demande, officiellement, à partir de maintenant,
05:56 quand vous me présentez, de me tenir non seulement pour avocat, mais comme humoriste. D'accord ?
06:02 Comme ça, qu'il soit acquis au débat, une bonne fois pour toutes, y compris pour l'Arkham,
06:09 que lorsque je dis quelque chose, c'est de l'humour.
06:12 - Écoutez, on va le lire. Je vais demander, je l'ai transmis à l'instant à Benjamin Nau,
06:16 et je vous lirai ça. Il n'y a aucune sanction de prise, bien évidemment.
06:20 Il y a une sorte d'antisémitisme d'atmosphère à France Inter qui règne.
06:25 - Il y aura une plainte, non, il me semble ? - Ah bien bien sûr. Elle est déjà fournie, la plainte.
06:30 Et personne ne prend, évidemment, de décision. Et je vous dis, Mme Sibylle Veil, elle n'a même pas dit
06:39 "je suis choquée, moi". Elle a dit "les auditeurs", c'est ça, le manque de courage de ces gens-là.
06:43 - Elle a dit que... Elle partage pas. Elle a impliqué quelque chose...
06:46 - Elle a eu une formule qui disait qu'elle, personnellement, ça ne bougeait pas beaucoup.
06:49 - Non, non, non, non, non, non. Elle ne l'a pas dit aussi clairement que vous, je suis désolé de vous le dire.
06:56 - Parce que ça n'incarne pas l'esprit de France Inter en général. - Oui, oui, oui, l'esprit... Oui, mais c'est pas elle.
07:01 C'est pas elle, c'est pas la même chose. Elle n'a pas dit "moi, Sibylle Veil, j'ai été choquée".
07:07 - Non mais Adèle Vendrette, si on peut en parler maintenant... - Oui, non, on en parlera juste après ça,
07:13 parce que comme il y a quelque chose de nouveau qui est tombé, ça m'intéresse de...
07:19 - L'info progresse. - Oui. - Évidemment. - Bien sûr.
07:22 - On vous écoute. - Comment ? - On vous écoute.
07:25 - C'est intéressant, comment on va ? D'abord, je l'espère, parce que c'est une très bonne révision.
07:31 Je l'espère, mais bon... Autrement, à mon avis, on ne resterait pas longtemps en place,
07:39 quoique nous ayons des patrons sympathiques et qui nous apprécient.
07:44 Mais bon, peut-être qu'à un moment, ils nous diraient "très gentiment". C'est ce qui va peut-être se faire sur eux.
07:49 - On nous entend. - Ah ! - On vous entend et on vous écoute.
07:53 - Alors, sérieusement, parce que là, on peut apporter quelques sourires, bien sûr,
07:57 parce que ce qui se passe dans ce monde est si horrible.
08:00 Vous allez entendre une séquence dans un métro de France.
08:07 Plusieurs personnes ont été enregistrées dans le métro parisien en train d'entonner un chant antisémite.
08:11 Et vous allez voir une vidéo. C'est une jeune femme qui se filme. C'est toujours ça qui est étonnant.
08:14 C'est-à-dire que c'est des gens qui mettent ça sur les réseaux sociaux, dans une rame de métro parisienne,
08:18 et qu'il y a à l'arrière-plan plusieurs individus qui entonnent un chant antisémite que vous allez entendre.
08:22 Le préfet de la police de Paris a dénoncé des propos choquants, inadmissibles, indignes.
08:25 Nous avons choisi de flouter, évidemment, ces images. Et je vous propose de voir cette séquence.
08:31 - Nique l'arme, nique les Juifs et nique la mer !
08:37 - Il n'y a pas les Sino-Ouaouais !
08:41 - Nique les Juifs et les grand-mères !
08:45 - On est des nazis, on est fiers !
08:49 L'antisémitisme en roue libre, ça fait deux, trois jours que je dis ça.
08:54 Ça devient la banalité des choses qu'on n'avait jamais vues en France.
08:58 On chante dans le métro des chants antisémites.
09:02 - Vous avez pris le parti de flouter les gens.
09:08 Il y a toujours discussion. C'est la jeune femme qu'on a...
09:12 - Je précise pour les auditeurs ou les téléspectateurs qui n'ont pas vu...
09:17 - Elle ne chante pas au premier rang, la jeune femme.
09:20 - Non mais elle sourit. Les deux sourient.
09:23 - Mais elle ne chante pas.
09:24 - Le groupe qui chante est un groupe issu de l'immigration.
09:30 - On ne les voit pas.
09:33 - Je vous en supplie.
09:34 Allez sur mon site Twitter et vous serez convaincu de ce que je vous dis.
09:41 C'est l'immigration.
09:43 - C'est toujours délicat parce que...
09:46 - En quoi c'est délicat ?
09:47 - C'est délicat parce qu'on ne les voit pas.
09:49 - Ne me dites pas ça.
09:51 Je vous dis que c'est un groupe bigaré issu de l'immigration.
09:54 Allez voir mon Twitter.
09:56 - Vous avez plus d'informations que nous.
09:59 - Ce qui est vrai, c'est qu'à l'égard de l'actualité internationale,
10:02 même sans voir les visages, on pourrait se douter,
10:04 compte tenu de ceux qui sont pro-palestinien, pro-hamas,
10:07 et en tout cas plutôt hostiles à Israël
10:09 et qui font l'amalgame entre Israël et sa politique et le peuple juif,
10:12 on peut aisément, sans être des grands enquêteurs,
10:15 se douter du profil des personnes qui vont commettre ces jours-ci des actes antisémites.
10:20 Et je ne pense pas qu'on ait affaire à l'antisémitisme
10:22 dont on nous rabâche les oreilles depuis des décennies,
10:24 à savoir un antisémitisme d'extrême droite qui, il existe,
10:27 mais qui à mon avis n'est pas vraiment aujourd'hui représentatif
10:30 de l'antisémitisme que l'on voit dans la rue
10:32 et qui lui est dangereux pour nos compatriotes juifs.
10:34 - Plus personne n'est dupe sur l'antisémitisme dont vous parlez.
10:38 Alors si une personne est dupe, d'ailleurs on pourrait l'écouter tout de suite
10:41 puisque vous en parlez, Aurore Berger, figurez-vous.
10:44 Aurore Berger, manifestement, elle, son logiciel est resté en 72.
10:50 Elle ne devait pas être née en 72 pour Aurore Berger,
10:53 mais elle est quoi d'ailleurs ?
10:56 - Elle est renaissance.
10:58 - Elle est ministre.
11:00 C'est une femme importante.
11:02 Mais son logiciel, c'est 72.
11:04 C'est Jean-Marie Le Pen et la création du Front National.
11:09 - Ne soyez pas durs comme ça pour une fois qu'elle tient un cap.
11:12 Pardon.
11:13 - Ecoutons Aurore Berger parce qu'elle était ce matin avec Sonia Mabrouk.
11:17 Et écoutez comment elle voit les choses sur le Rassemblement National et sur l'époque.
11:22 C'est intéressant.
11:24 - Je pense que l'opportunité lui est donnée,
11:26 notamment grâce aux outrances de l'extrême gauche,
11:29 de faire à peu de cas espérer faire oublier l'histoire qui est la sienne.
11:33 Elle est l'héritière du parti.
11:34 Elle est l'héritière de ses cadres.
11:36 Je ne crois pas qu'elle ait tenu elle-même de propre antisémite,
11:38 mais je me souviens d'images d'elle il n'y a pas si longtemps en Autriche,
11:42 à des balles avec des néo-nazis.
11:44 Je suis désolée, il y a peu d'hommes et de femmes politiques
11:46 qui se rendent à des balles avec des néo-nazis.
11:49 Donc à un moment, est-ce que ça veut dire qu'elle l'a policé son discours ?
11:53 Oui. Est-ce que ça veut dire pour autant qu'il n'y a pas le risque du poison
11:57 derrière de ce qu'a été encore une fois le Front National
12:01 et de ce que sont restés beaucoup de cadres du Rassemblement National
12:04 qui n'ont jamais vraiment nié cette histoire-là ?
12:07 - Qu'elle continue, qu'elle continue.
12:10 Mais pour pas qu'elle s'étonne, mais qu'elle continue à dire en gros n'importe quoi.
12:13 - Mais non, mais il me semble que le président de la République
12:16 avait conseillé de ne pas diaboliser.
12:18 - Oui.
12:18 - Non mais c'est...
12:19 - C'est d'abord où Mme Borne avait parlé de pétain.
12:21 - Quand on est à ce niveau sur le Rassemblement National d'analyse
12:28 aussi médiocre et aussi fausse, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
12:32 Comment voulez-vous que les gens ne décrochent pas avec Mme Berger et d'autres d'ailleurs ?
12:36 - Si je peux me permettre, ça c'est un point de vue politicard et commercial.
12:42 Quelqu'un qui aurait quelques convictions se réjouirait que le Rassemblement National
12:50 soit dans une telle empathie avec le peuple israélien et les Juifs français.
12:56 Et d'autant plus, c'est d'autant plus impardonnable
12:59 que Aurore Berger a cette sensibilité là pro-israélienne.
13:03 Mais elle est commerçante avant tout.
13:06 Et donc ça lui déplait tellement.
13:08 - Mais c'est contre-productif, c'est ça.
13:10 - Ah, vous pensez que c'est intelligent ?
13:12 - C'est surtout oui, alors...
13:14 - Je vous explique, c'est double.
13:16 - Mais je suis d'accord avec vous, mais ils n'ont rien...
13:18 Enfin, on sort de 30 ans d'aveuglement,
13:20 ils n'ont rien compris sur tous les sujets de la France.
13:23 Sur beaucoup de sujets de la France.
13:25 Et vous avez encore cette dame qui est à côté.
13:28 - Mais c'est de la politique politicienne.
13:30 - Mais elle est politicienne.
13:32 C'est le niveau zéro de la politique.
13:34 - Mais c'est pas parce que c'est contre-productif.
13:36 - C'est le niveau zéro, mais d'autant plus que c'est contre...
13:38 Si c'était efficace, ça ne marchait pas.
13:40 - Ce n'est pas contre-productif pour elle.
13:42 Comme le dit Julien,
13:44 elle défend son pas de porte électoral.
13:46 - Mais même pas.
13:48 - Mais si, je vais vous dire pourquoi elle le pense.
13:50 Parce qu'elle a vu un sondage qui est tombé hier.
13:52 Et ce sondage donnait Marine Le Pen à un certain niveau
13:54 et Edouard Philippe à un autre niveau.
13:56 - Donc elle fait de la politique politicienne.
13:58 - Donc qu'est-ce qu'elle fait ?
14:00 Elle se dit, voilà, il faut absolument...
14:02 Je vais coller la roue d'Edouard Philippe
14:04 après m'avoir fait juper Fillon, etc.
14:06 Sarkozy, j'en passe.
14:08 Parce qu'il y en a tellement, c'est mille étrées.
14:10 Donc, c'est simplement...
14:12 - Elle désigne la politique politicienne.
14:14 - Elle désigne, mais parce que t'as la raison.
14:16 Parce que t'as la raison.
14:18 Personne n'y croit plus.
14:20 L'hypothèse nazie de Marine Le Pen,
14:22 elle fait rire tout le monde.
14:24 Autrement dit,
14:26 elle se discrédite
14:28 sans discréditer sa cible.
14:30 - Comme ils ne sont là
14:32 que pour cette raison-là,
14:34 parce qu'ils ont branli cet appât,
14:36 c'est épouvantable.
14:38 - Vu ce qu'on est sur ce sujet...
14:40 - Autantiquement, le système d'extrême droite
14:42 a rompu avec Marine Le Pen,
14:44 la critique allègrement partout sur les réseaux sociaux.
14:46 Les SORAL, les Dieudonné,
14:48 le journal Riveroll qui est absolument abject
14:50 tape sur Marine Le Pen toute la journée
14:52 et elle a rompu.
14:54 - Ça c'est exact.
14:56 - C'est quelque chose qu'elle n'a jamais dit.
14:58 - En revanche, Riveroll soutient Mélenchon.
15:00 - Oui.
15:02 - C'est quand même intéressant.
15:04 - On entend un peu.
15:06 - C'est le logiciel de 72, de 75,
15:08 c'est l'ancien Front National,
15:10 c'est Roger Hollande,
15:12 on peut en citer quelques-uns.
15:14 Ils ne sont plus du tout là,
15:16 ça a 50 ans.
15:18 - D'ailleurs, M. Tanguy s'est exprimé ce matin,
15:20 c'est intéressant d'ailleurs,
15:22 M. Tanguy qui est député du Rassemblement national de la Somme,
15:24 c'est un paradoxe,
15:26 c'est-à-dire que le Rassemblement national
15:28 défend les Juifs,
15:30 ces Juifs qui ont défilé
15:32 contre Jean-Marie Le Pen
15:34 dans les années 70 et 80
15:36 parce qu'ils voyaient,
15:38 en Jean-Marie Le Pen, un danger
15:40 de l'extrême droite et notamment,
15:42 après ce qu'il avait dit.
15:44 - Ils ont continué à défiler longtemps
15:46 alors que le Rassemblement national
15:48 n'était plus là-dedans non plus.
15:50 - Il y a un petit temps.
15:52 - Ils ont mis le temps.
15:54 - Il y avait dans le Rassemblement national
15:56 des éléments qui avaient collaboré.
15:58 - Dans le Front national.
16:00 - Dans le Front national,
16:02 des éléments qui avaient notamment été mobilistes,
16:04 qui avaient collaboré, etc.
16:06 Je ne vais pas vous refaire.
16:08 Alors, écoutons ce qu'a dit M. Tanguy
16:10 qui est aujourd'hui député,
16:12 qui était interrogé sur Sud Radio
16:14 sur le positionnement du RN par rapport à Israël.
16:16 - L'extrême droite française a été antisémite,
16:18 le FN l'a été,
16:20 est-ce que c'est une conviction profonde
16:22 aujourd'hui ?
16:24 - Moi je suis génération in anonymie.
16:26 Ce qui est arrivé à notre compatriote
16:28 en 2006 a été pour moi
16:30 un des événements traumatisants
16:32 de ma jeunesse.
16:34 Ces gens-là se sont aveuglés,
16:36 en ne voyant pas que Marine Le Pen
16:38 était un bouclier pour toutes les minorités,
16:40 pour tous ceux qui aiment la liberté en France,
16:42 et ont continué à la diaboliser
16:44 alors qu'elle était courageuse
16:46 contre tous ceux qui avaient fait tant d'erreurs
16:48 dans le passé, dans notre pays.
16:50 - Oui mais vous assumez
16:52 ces racines antisémites du FN ?
16:54 - Ils ont été combattus, ils ont été exclus.
16:56 - Donc fin de l'histoire.
16:58 - Mais bien sûr, elle a exclu,
17:00 elle s'est construite en partie contre
17:02 ses erreurs. Par ailleurs, je l'ajoute,
17:04 et moi ce qui me choque aussi, c'est que Jean-Marie Le Pen
17:06 n'est pas le seul à porter
17:08 ses fautes dans la politique française.
17:10 - Bon, la position en tout cas
17:12 aujourd'hui, on peut...
17:14 - Il n'a pas tort à la fin, c'est que si on fait
17:16 l'histoire de l'antisémitisme en France,
17:18 il n'y a pas que Jean-Marie Le Pen et que le FN.
17:20 Surtout si on va du côté du XIXe siècle,
17:22 on va voir beaucoup de gens, y compris à gauche,
17:24 qui étaient des antisémites, pas tant que...
17:26 - Aux partis communistes !
17:28 - C'est ça que je pensais.
17:30 - Vous aviez reçu ici sur ce plateau
17:32 des représentants du CRIF,
17:34 notamment le président, qui nous expliquait
17:36 que l'heure n'était pas du tout venue pour
17:38 renouer quelques dialogues que ce soit
17:40 avec Marie Le Pen et le FN.
17:42 Donc de ce côté-là, vous voyez bien
17:44 qu'il y a aussi encore cette...
17:46 - Oui, oui, ils ont du mal à comprendre.
17:48 - Ils ont du mal à comprendre.
17:50 - Et le voyage en Israël, justement, aussi.
17:52 - Mais enfin bon, la communauté
17:54 juive française,
17:56 elle, c'est terminé.
17:58 - Oui, il faut voir le vote aussi des Juifs.
18:00 - Bien sûr.
18:02 - Au passage, j'ai entendu aussi dans l'intervention de Tanguy,
18:04 j'ai dressé l'oreille, parce qu'il dit "toutes les minorités",
18:06 et pas simplement celle-ci.
18:08 - La fermeurice, si j'ose dire,
18:10 est-ce que nous allons
18:12 parler après la pause,
18:14 puisqu'il nous reste une minute quarante?
18:16 Oui, simplement,
18:18 elle a ce soir un petit rebondissement
18:20 avec Charlize Vanhoenacker,
18:22 qui est donc productrice et animatrice
18:24 de l'émission du Grand Dimanche Soir.
18:26 Si je voulais résumer ce texte,
18:28 je dirais "danger public
18:30 sur le service public",
18:32 avec ce texte que je découvre,
18:34 bien évidemment,
18:36 puisque d'abord, il n'y a pas un mot d'excuse,
18:38 c'est ça qui me frappe toujours.
18:40 Il n'y a pas un mot d'excuse.
18:42 Je vais être senti blessé, j'en suis profondément navré.
18:44 Ce n'est pas vraiment un mot d'excuse.
18:46 Toute interprétation élargie
18:50 à la communauté juive en général,
18:52 est une affaire d'interprétation.
18:54 Oui, enfin,
18:56 quand on dit que M. Netanyahou
18:58 est un nazi sans prépuce,
19:00 c'est une allusion fine,
19:04 sans doute, à la religion de M. Netanyahou.
19:06 L'interprétation, je ne sais rien de là.
19:10 Dans le domaine de l'extrême droite,
19:12 une dangereuse instrumentalisation,
19:14 la satire politique,
19:16 le rond de la liberté d'expression,
19:18 est souvent une prise de risque,
19:20 parfois un raté aux yeux du public,
19:22 et le contexte peut constituer la frontière
19:24 entre les deux. C'est le cas ici.
19:26 Le climat de division, d'incompréhension
19:28 et de haine qui règne en France actuellement
19:30 rend l'exercice démocratique de l'humour très déca.
19:32 Ce n'est pas de l'humour. C'est bien le problème,
19:34 d'ailleurs. Ce n'est pas drôle.
19:36 Je l'ai dit ce matin, M. Meurice,
19:38 ils n'ont pas de talent. En tout cas,
19:40 pas ce talent-là. Ils ne sont pas drôles du tout.
19:42 - Pas le talent de nous faire rire.
19:44 - Ce n'est pas drôle. Il y a d'autres gens
19:46 qui en ont et parfois qui ont vrillé,
19:48 qui pouvaient avoir, eux, du talent,
19:50 mais malheureusement, qui ont vrillé.
19:52 Mais eux, ils n'ont pas de talent.
19:54 Et c'est bien leur souci, d'ailleurs.
19:56 - On peut répondre là ou on attend la pause ?
19:58 - On va aller en pause,
20:00 me dit Benjamin Manon.
20:02 Mais je vois que vous n'avez pas parlé
20:04 depuis une minute vingt, donc ça vous manque.
20:06 - Ça manque aux téléspectateurs, surtout.
20:08 - Les téléspectateurs qui sont dans un besoin.
20:10 - Exactement.
20:12 - Mettez-vous à leur place.
20:14 - Madame, messieurs, dans une seconde,
20:16 Gilles William Goldnadel,
20:18 de la maison Goldnadel et frères,
20:20 va revenir et prendre la parole.
20:22 Restez avec nous parce que ce qu'il dira
20:24 comme tous les soirs...
20:26 sera pertinent.
20:28 - J'aime bien. Ça me plaît bien.
20:30 Avec un peu moins d'ironie,
20:32 si c'était possible.
20:34 - Oui.
20:36 - La fermerisse, donc,
20:38 avec ce soir Charline Vanhoenacker.
20:40 Et je rappelle qu'il n'y a toujours aucune sanction
20:42 qui a été prise.
20:44 Madame Sibyl Veil s'est fendue
20:46 d'un communiqué ce matin,
20:48 sans donner son avis. Le président de Radio France
20:50 ne donne pas son avis sur ce qui se passe.
20:52 - Je vous assure que la directrice
20:54 de France Inter, Adèle Van Reth,
20:56 a fait une analyse
20:58 parfaite en disant
21:00 1) Déjà traité
21:02 un juif de nazi,
21:04 c'est pas terrible.
21:06 Mais après un pogrom
21:08 de la sorte
21:10 et dans un climat
21:12 d'antisémitisme pareil,
21:14 je ne suis pas d'accord.
21:16 Là où ça devient terrible,
21:18 c'est qu'on ne leur demande
21:20 même pas de s'excuser
21:22 de ces propos inexcusables.
21:24 Et Mme Charline fait le service
21:26 minimum qu'on fait
21:28 quand on est hypocrite en disant
21:30 "je suis désolé, etc."
21:32 Et elle en remet une pièce dans la machine
21:34 en disant "on est dans la satire politique".
21:36 Ces gens-là ne sont pas
21:38 dans la satire politique.
21:40 Vous êtes dans la satire politique
21:42 à l'égard de tous.
21:44 Ils sont dans un discours
21:46 politique d'extrême-gauche
21:48 où ils ricanent.
21:50 Dès l'instant où vous ricanez
21:52 et que vous vous dites
21:54 humoriste,
21:56 il n'y a pas un brevet d'humoriste.
21:58 Vous, moi, on peut être humoriste.
22:00 Vous avez, ou vous pensez
22:02 pouvoir prétendre,
22:04 faussement, judiciairement,
22:06 à une sorte de blanc-seing.
22:08 Eh bien vous verrez que
22:10 M. Humoriste
22:12 n'aura pas de blanc-seing.
22:14 Mais Mme Charline
22:16 est encore une fois
22:18 tout aussi coupable.
22:20 Elle est la mère spirituelle de ça
22:22 puisque c'est elle qui a mis
22:24 une moustache à Zemmour.
22:26 C'est elle qui est la première
22:28 à avoir nazifié les juifs.
22:30 Donc il y a une école de pensée
22:32 à Radio France
22:34 où il est, paraît-il,
22:36 acceptable de nazifier les juifs.
22:38 - Est-ce que je peux ajouter
22:40 juste une chose ?
22:42 Cette habitude, en plus du reste,
22:44 je partage cette analyse,
22:46 l'habitude qui consiste
22:48 à nazifier tout et n'importe quoi
22:50 depuis maintenant 40 ans,
22:52 tout et n'importe quoi,
22:54 ne vise qu'à une chose.
22:56 C'est à préparer
22:58 l'antisémitisme.
23:00 Parce que si on nazifie
23:02 tout et n'importe quoi,
23:04 ça veut dire que finalement,
23:06 les juifs, qu'est-ce qu'ils ont vécu ?
23:08 Pas grand-chose.
23:10 Et ça, pardonnez-moi,
23:12 c'est progressivement,
23:14 de démission en démission,
23:16 on a laissé s'installer cette idée.
23:18 - Le pertinage rituel, c'est plénel.
23:20 C'est la plénification de la pensée.
23:22 - Ce qui m'étonne, je le répète,
23:24 c'est la PDG de Radio France qui ne dit rien.
23:26 - Oui, ce qui est intéressant,
23:28 c'est la réponse de...
23:30 - Je rappelle ce tweet incroyable,
23:32 "Cyvil Veil, ces mots ont indigné
23:34 beaucoup de nos auditeurs."
23:36 Mais vous, Mme Veil, ça vous a indigné ou pas ?
23:38 - Mais Pascal Praud, il faut le dire,
23:40 qu'est-ce que Simone Veil aurait dit ?
23:42 Qu'est-ce que Simone Veil aurait dit,
23:44 pardonnez-moi ? Consonnez-vous,
23:46 puisque la ministre de la Culture a dit,
23:48 elle, sur l'AFP,
23:50 elle a dit quoi ?
23:52 - Elle a rien dit.
23:54 - Oui, mais c'est sur l'AFP.
23:56 Je suis d'accord avec vous,
23:58 mais bien sûr...
24:00 - Personne ne dit rien.
24:02 - Mais nous sommes d'accord,
24:04 mais on l'a dit hier.
24:06 - Ce matin, ils reçoivent, sur le thème
24:08 de l'antisémitisme, à France Inter,
24:10 deux personnes de gauche qui disent
24:12 qu'il ne faut pas incriminer les banlieues,
24:14 et à la fin de l'émission, on leur dit,
24:16 il y a eu un discours de M. Meurisse,
24:18 - M. Lutetia.
24:20 - M. Lutetia, si vous voulez,
24:22 eh bien, pour les gens
24:24 que ça intéresse,
24:26 ils n'ont qu'à se rendre
24:28 sur le site de la mandataire,
24:30 je ne sais pas comment on l'appelle...
24:32 - Mais vous avez manqué le...
24:34 - Oui, de la...
24:36 Aidez-moi, pas la mandataire, la personne...
24:38 - La médiatrice.
24:40 - De la médiatrice, bravo.
24:42 Sur le site de la médiatrice,
24:44 vous verrez, ils n'ont même pas
24:46 de réaction, et elle a pris
24:48 quelques distances par rapport
24:50 au M. Meurisse.
24:52 - Mais si vous me permettez la phrase
24:54 la plus importante, parce que je la découvre
24:56 en même temps, et je trouve que c'est celle-là
24:58 peut-être qui pose plus de problèmes.
25:00 Elle dit, elle écrit, l'antisémitisme,
25:02 l'islamophobie ou n'importe quel message de haine
25:04 n'aura pas une seconde d'antenne
25:06 dans notre émission.
25:08 Elle met sur le même plan
25:10 l'antisémitisme et l'islamophobie.
25:12 - Oui, c'est ça, c'est intéressant.
25:14 - Ce qui, sur le plan éthique,
25:16 à mon avis, pose
25:18 un souci.
25:20 - Ben si, c'est extrêmement...
25:22 Je suis désolé.
25:24 - Ce sont les mêmes qui, lorsqu'il y a un acte...
25:26 - Éthiquement, politiquement,
25:28 juridiquement, mettre
25:30 l'antisémitisme et l'islamophobie...
25:32 - Oui. - Si, je suis désolé.
25:34 - C'est surtout moralement que c'est dégueulasse.
25:36 - L'antisémitisme, c'est un délit.
25:38 - C'est surtout moralement.
25:40 - C'est pour ça que, là, avec cette phrase...
25:42 - Ça peut être une religion.
25:44 - Avec cette phrase,
25:46 il ouvre le fond de son âme.
25:48 Très intéressant.
25:50 - Parce qu'elle ne s'est pas rendue compte
25:52 de ce qu'elle a écrit.
25:54 - Moi, je veux défendre Charline.
25:56 Je veux défendre son acolyte.
25:58 Je ne les ai jamais pris
26:00 en flagrant délit d'islamophobie.
26:02 Il ne faut pas arrêter, maintenant.
26:04 - Là où je trouve qu'il y a eu
26:06 une tortuiserie, pour ne pas dire une tartufferie,
26:08 dans la réponse de Charles Kruger dans son texte,
26:10 c'est qu'il se réfugie derrière
26:12 la liberté d'expression et la satire.
26:14 Or, ce sont les mêmes qui, depuis des années,
26:16 dès lors que vous faites preuve de liberté d'expression
26:18 ou de satire, vous attaquent en racisme,
26:20 en islamophobie, en néonazisme.
26:22 - Sa réponse n'est pas...
26:24 - Ce sont les mêmes qui ne supportent plus
26:26 qu'on dise quoi que ce soit et qui nous traitent
26:28 d'extrême droite ou d'extrême je-ne-sais-trop-quoi
26:30 dès lors qu'on ouvre la bouche.
26:32 - Bien sûr. Qu'il retourne en Afrique.
26:34 - Sa réponse n'est pas très intelligente.
26:36 Elle n'a pas beaucoup de talent
26:38 pour ne pas dire pas de talent.
26:40 - Elle est très dogmatique.
26:42 - C'est des gens qui riennent, comme vous l'avez dit.
26:44 - Ça ne vole pas très haut.
26:46 - Chez le service public, il y a rien.
26:48 - Ce n'est pas très fin.
26:50 - Le problème, c'est que chez le service public,
26:52 c'est pas très...
26:54 - C'est nos compagnes.
26:56 - Rappelons en Corée encore
26:58 que c'est accusé d'islamophobie
27:00 que nos amis de Charlie Hebdo
27:02 sont morts, assassinés.
27:04 - Bien sûr.
27:06 - On a une relation avec
27:08 cet ancien,
27:10 Nathlet,
27:12 lui, il a quelque chose, vous voyez,
27:14 il a fait une connerie. Pardonnez-moi,
27:16 c'est un peu trivial. Mais il s'est excusé.
27:18 Alors,
27:20 c'est pas la même chose. Il s'appelle Mayeddin
27:22 Mekissi, il est athlète,
27:24 il a assisté à la polémique hier,
27:26 il a fait un tweet un vrai semblable,
27:28 ce qui montre que certains perdent la raison.
27:30 Il avait écrit "Adolf Hitler, c'est un enfant de cœur"
27:32 à côté de "Nétanyahou, l'Occident de vrais collabos".
27:34 - C'est ce que je disais tout à l'heure,
27:36 à force de nazifier, on emploie le terme.
27:38 - Oui, évidemment,
27:40 il est retiré aujourd'hui
27:42 des compétitions, mais
27:44 je ne vous dis pas, c'est horrible ce qu'il a écrit.
27:46 Mais il s'est excusé.
27:48 - Pour moi, c'est inexcusable.
27:50 - Alors, ça c'est autre chose. Je suis d'accord.
27:52 Je peux entendre ce que vous dites.
27:54 Alors, voyons le sujet de Maxime Lavandier.
27:56 Voyons le sujet de Maxime Lavandier
27:58 et après je vous donne la parole.
28:00 - D'accord.
28:02 - Une prise de parole qui suscite la polémique.
28:04 Soutien affirmé à la Palestine
28:06 depuis le début de la guerre,
28:08 Mahedine Mekissi s'est fendue d'un tweet provocateur
28:10 à l'encontre du Premier ministre israélien.
28:12 L'ancienne athlète a osé
28:14 une comparaison entre Adolf Hitler
28:16 et Benjamin Netanyahou.
28:18 - Adolf Hitler, c'est un enfant de cœur
28:20 à côté de Netanyahou, l'Occident de vrais collabos.
28:22 - Supprimé à ce jour,
28:24 le tweet du Rémy a provoqué de vives réactions,
28:26 notamment de la part du maire de Reims,
28:28 Arnaud Robinet.
28:30 - Je suis tout de suite choqué, stupéfait,
28:32 de la colère.
28:34 De la colère parce que lorsqu'on était sportif,
28:36 lorsqu'on a porté le maillot de l'équipe de France,
28:38 on porte aussi les valeurs
28:40 de notre pays, de liberté,
28:42 d'égalité, de fraternité et de laïcité.
28:44 Ces propos sont inacceptables.
28:46 - Des valeurs incompatibles
28:48 avec celles véhiculées par le sport,
28:50 que lui rappelle la ministre Amélie Oudéa-Casterat.
28:52 - Profondément choquée
28:54 par de tels propos,
28:56 en ces circonstances tragiques,
28:58 les sportifs, les punestes,
29:00 flirtent avec tout ce qu'il y a de plus nauséabond
29:02 et vous éloignent tellement des valeurs universelles de paix
29:04 que le sport défendra toujours
29:06 comme des valeurs de l'olympisme
29:08 que vous avez su incarner pour tant de nos compatriotes.
29:10 - Quelques heures après,
29:12 Mayédine Mekissi est revenue sur ses propos.
29:14 Sur son compte X, il s'excuse de cette comparaison,
29:16 qu'il juge maladroite et mauvaise.
29:18 - Maladroite, effectivement,
29:20 c'est quand même des excuses maladroites.
29:22 C'est basé.
29:24 Le terme est...
29:26 - Il est maladroite et qui ne prenne pas les gens pour des idiots.
29:28 Il fait ça, alors ensuite il y a une levée de boucliers.
29:30 Il craint forcément
29:32 une riposte judiciaire.
29:34 Je vous avoue
29:36 qu'en ce qui me concerne,
29:38 je n'ai pas le coeur plus dur que quelqu'un d'autre,
29:40 mais c'est inexcusable et je ne lui pardonne pas.
29:42 C'est tout.
29:44 - Ce qui est intéressant,
29:46 c'est qu'il est possible qu'il y ait beaucoup de gens
29:48 qui pensent comme lui.
29:50 - Oui, c'est ça.
29:52 - C'est ça que je pense
29:54 dans le climat d'aujourd'hui
29:56 et dans l'atmosphère d'aujourd'hui.
29:58 - C'est ceux qui s'en manquent trop.
30:00 - Et ceux qui entretiennent ce climat-là
30:02 et qui ont le plus à se reprocher de choses,
30:04 je dirais que c'est plutôt les dirigeants politiques
30:06 ou les analystes politiques de la gauche radicale
30:08 qui eux font ce type de comparaison à peine voilée
30:10 et qui ne s'excusent pas
30:12 et qui en plus ont les moyens, je dirais,
30:14 intellectuels et physiques pour dire ces énormités.
30:16 Lui, à la rigueur, si on voulait être
30:18 indulgent vis-à-vis de lui, on pourrait dire qu'il n'a pas
30:20 le niveau intellectuel, des stupidités
30:22 qu'on a entendues dans l'enceinte du Palais Bourbon,
30:24 des Mathilde Panot et compagnie.
30:26 - C'est pour ça que je leur en veux.
30:28 Je voudrais qu'on écoute
30:30 le grand rabbin de France Haïm Korshia,
30:32 peur pour les juifs, ce matin,
30:34 il s'est exprimé, c'est vrai que les tags,
30:36 d'ailleurs il y a deux Moldaves qui sont en garde à vue,
30:38 en situation irrégulière.
30:40 - Ils vont être expulsés.
30:42 - Voilà, on imagine que ce sont peut-être
30:44 eux qui ont produit...
30:46 - Apparemment, oui.
30:48 - Ils n'ont peut-être pas fait ça eux seuls.
30:50 - Ils n'ont pas tout fait.
30:52 - C'est eux qui sont visés, et M. Korshia
30:54 s'est exprimé ce matin sur la situation
30:56 que vivent les juifs français.
30:58 - Est-ce qu'on peut
31:00 être juif sans avoir peur ?
31:02 Tout court.
31:04 Quand je dis qu'on n'est pas dans une franche gaieté,
31:06 c'est que nous avons fait, malgré tout,
31:08 et c'est ce que je fais en ce moment,
31:10 en tournant partout en province,
31:12 on fait le choix de maintenir les activités,
31:14 de maintenir par exemple le samedi prochain
31:16 le shabbat mondial, qui est un shabbat à l'initiative
31:18 d'un grand rabbin d'Afrique du Sud
31:20 qui tenait à ce que...
31:22 On essaie de partager ce moment hors du temps.
31:24 Ce moment où on peut prendre
31:26 un peu
31:28 en considération ce que nous sommes,
31:30 le rapport aux autres, ne plus être
31:32 enfermé dans cette
31:34 prison informatique
31:36 qui nous enferme, qui nous...
31:38 - Quel est le rôle, selon vous,
31:40 du grand rabbin Korshia en France ?
31:42 Dans les consciences,
31:44 et dans l'influence ?
31:46 - Il a avant tout un rôle spirituel,
31:48 mais il peut s'exprimer
31:50 au nom des religieux.
31:52 - Quelle est son influence, selon vous ?
31:54 - C'est quelqu'un...
31:56 C'est un homme de bien,
31:58 il a l'esprit très fin.
32:00 Non,
32:02 il bénéficie,
32:04 à mon avis, de peut-être plus
32:06 d'écoute encore que le crif.
32:08 Vous voyez ?
32:10 Et ça fait longtemps qu'il s'exprime,
32:12 même bien avant qu'il soit grand rabbin,
32:14 il a déjà quelqu'un d'écouté.
32:16 Le drame juif, vous savez, il est très simple en ce moment.
32:18 C'est que vous aviez des Juifs
32:20 qui fuyaient l'antisémitisme
32:22 en France
32:24 et qui sont partis en Israël,
32:26 et compte tenu de la situation en Israël
32:28 aujourd'hui, eh bien évidemment,
32:30 la situation est périlleuse pour tout le monde,
32:32 et les Juifs français
32:34 souffrent pour leurs
32:36 frères ou familles israéliennes
32:38 et pour eux-mêmes.
32:40 On a déjà vu des situations plus confortables.
32:42 - Je suis étonné par votre question.
32:44 - Ah non, mais elle était, comment dire,
32:46 factuelle.
32:48 - Vous nous demandez quelle est
32:50 l'affluence du grand rabbin ?
32:52 - Exactement, c'était ma question.
32:54 - Je ne comprends pas cette question, franchement.
32:56 - C'est simple, est-ce qu'il influence
32:58 la communauté ? C'est aussi simple que ça ?
33:00 - Non, non. - Pourquoi ?
33:02 - Il est factuel, il n'y a pas de...
33:04 - On le connaît depuis des années.
33:06 - Oui, c'est un homme de culte.
33:08 - Mais pourquoi ?
33:10 - Est-ce qu'il vous choque de ma question ?
33:12 Par exemple,
33:14 M. Chalgoumi n'est pas écouté
33:16 parmi les musulmans de France.
33:18 - Parmi les musulmans ?
33:20 - Oui. - Il n'est pas considéré comme une autorité ?
33:22 - Bah oui. - C'était le sens de ma question.
33:24 - Voilà, c'était exactement le sens
33:26 de ma question. M. Chalgoumi,
33:28 et c'est un problème d'ailleurs, parce que les musulmans de France
33:30 ne l'écoutent pas ou ne se rangent pas derrière lui.
33:32 - Donc je posais tout simplement
33:34 une question.
33:36 - M. Chalgoumi va sa mosquée
33:38 avec un gilet blanc. - C'est-à-dire qu'il ne peut pas écouter
33:40 ses menaces et morts tous les jours.
33:42 - Mais bien sûr, qui est un homme magnifique, avec des prises de positions
33:44 courageuses, qui est un homme formidable.
33:46 - D'abord, vous n'avez pas qu'un islamant.
33:48 Vous en avez cinq. - Oui, mais donc ma question était
33:50 cela, sans aucune ambiguïté.
33:52 - Tous les grands rabbins de France ont toujours eu
33:54 une autorité. - Oui, mais...
33:56 - Des sous-trucs et d'autres...
33:58 - Oui, mais...
34:00 - C'était à l'effet factuel.
34:02 - Celui-là est, si j'ose dire,
34:04 plus politique
34:06 dans le meilleur sens du terme.
34:08 - Oui, je pense que j'ai le William à âge.
34:10 D'ailleurs, aux obsèques de Jean-Pierre Elkabbach,
34:12 c'est lui qui a pris la parole.
34:14 Et il a montré que c'est un homme
34:16 effectivement plus politique.
34:18 - Oui, oui. - Je partage.
34:20 - Un peu comme était le grand rabbin Kaplan.
34:22 Il y a des aînés. - Bon.
34:24 Manif, une nouvelle manifestation pro-palestinienne,
34:26 c'est un nouveau rassemblement de soutien aux Palestiniens,
34:28 a eu lieu et est programmé demain à Paris.
34:30 Cette manifestation ne sera pas interdite.
34:32 Je vous propose d'écouter Célia Barot,
34:34 qui nous donne les dernières informations.
34:36 - Cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre
34:38 de l'appel unitaire du collectif national
34:40 pour une paix juste et durable
34:42 entre Palestiniens et Israéliens,
34:44 n'est donc pas interdite,
34:46 mais elle va être strictement encadrée.
34:48 C'est ce qu'a assuré la préfecture de police de Paris.
34:50 Ce rassemblement en solidarité
34:52 au peuple palestinien est organisé
34:54 par des élus de la France insoumise,
34:56 par des collectifs politiques et syndicaux.
34:58 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
35:00 dit avoir confiance en eux.
35:02 Ses organisateurs demandent avant tout
35:04 un cessez-le-feu immédiat à Gaza,
35:06 la fin des bombardements,
35:08 ou encore que la France s'engage dans ce sens.
35:10 La mobilisation de ce jeudi va être statique
35:12 et est prévue à 18h30 place de la République.
35:14 Une autre manifestation
35:16 pro-palestinienne à l'initiative
35:18 de la France insoumise,
35:20 d'Europe Ecologie Les Verts et de la CGT
35:22 devrait également avoir lieu ce samedi
35:24 4 novembre à 14h30 place de la République.
35:26 Le préfet de police,
35:28 Laurent Nunez, va recevoir ce jeudi
35:30 ses organisateurs pour examiner
35:32 la faisabilité du parcours envisagé
35:34 pour cette manifestation.
35:36 La semaine dernière, 15 000 personnes
35:38 ont participé à Paris à un rassemblement
35:40 pourtant interdit par les autorités.
35:42 On a eu ce débat la semaine dernière
35:44 est-ce qu'il faut ou non interdire ou pas ?
35:46 Je ne suis pas sûr que...
35:48 Puisque les événements nous échappent...
35:50 Arrêtez vite tous vos affaires.
35:52 Emmanuel Macron, personnellement, je ne compte pas m'y rendre.
35:54 Mais les organisateurs
35:56 ne sont pas les mêmes
35:58 que lorsque c'est le nouveau parti
36:00 anticapitaliste
36:02 qui est poursuivi déjà
36:04 pour apôter les ouvrières.
36:06 Emmanuel Macron,
36:08 Emmanuel Macron,
36:10 Emmanuel Macron,
36:12 en déplacement au Kazakhstan,
36:14 il a affirmé aujourd'hui qu'il détestait
36:16 le débat distinguant la valeur
36:18 des vies juives et des vies palestiniennes.
36:20 Le chef de l'État a appelé à protéger d'abord les civils
36:22 à Gaza lors d'une rencontre avec des étudiants
36:24 kazakhstanais. Je vous propose de l'écouter
36:26 et après, on voit le fil
36:28 conducteur sur ce sujet
36:30 d'Emmanuel Macron qui est plus
36:32 dans une logique d'apaisement et de ne pas
36:34 jeter de l'huile sur le feu
36:36 et on peut lui reconnaître que c'est la position
36:38 que doit avoir un président de la République,
36:40 me semble-t-il. - Je ne suis pas sûr.
36:42 - Il me semble. - Ça fait déjà 15 jours
36:44 que vous commencez ça et
36:46 jamais... - Je pense que...
36:48 - Je vous demande bien d'indulger en m'informant vers la police.
36:50 - Franchement, je ne suis pas toujours indulgent
36:52 sur Emmanuel Macron mais je pense que
36:54 la position d'un chef de l'État, en l'espèce,
36:56 c'est de ne pas rajouter
36:58 du chaos au chaos.
37:00 - Écoutons le président de la République.
37:02 - La France aussi. - Écoutons le président de la République.
37:04 - Oui.
37:06 - Nous devons d'abord protéger
37:08 les civils de Gaza car ils n'ont rien
37:10 à voir avec ces attaques terroristes.
37:12 Et nous devons les protéger en nous concentrant
37:14 sur les groupes terroristes.
37:16 Je tiens à faire cette distinction
37:18 parce que toutes les vies
37:20 comptent dans ce monde.
37:22 Et je déteste ce débat qui divise les gens
37:24 et où l'on dit "pour moi,
37:26 les vies juives sont plus importantes
37:28 et pour moi, les vies palestiniennes sont plus importantes".
37:30 C'est dingue.
37:32 - Je signe des deux mains sur ce qu'il vient de dire.
37:34 - On ne peut pas lui donner tort sur ce qu'il a dit.
37:36 - Je signe des deux mains sur ce qu'il vient de dire.
37:38 Pardonnez-moi de le dire.
37:40 - Je vous pardonne bien volontiers.
37:42 - Et je pense que vous aussi, vous signez des deux mains.
37:44 - Ah non. - Qu'est-ce que vous contestez ?
37:46 - En général, j'aime
37:48 que les hommes politiques
37:50 aillent jusqu'au bout de leur conviction.
37:52 J'ai suivi M. Macron
37:54 lorsqu'il a dit
37:56 que la priorité, c'était
37:58 d'éradiquer le Hamas.
38:00 Je n'ai même pas entendu le mot "Hamas".
38:02 Pardon de le dire.
38:04 - Il l'a dit il y a huit jours.
38:06 - Il ne le dit plus maintenant.
38:08 Pardon de vous le dire.
38:10 - C'est sous-entendu.
38:12 Dans la mesure où il dit
38:14 qu'il faut sauver le jeu des civils, c'est sous-entendu.
38:16 - Vous pouvez dire ce que vous voulez.
38:18 - Il a rabattu parce que,
38:20 compte tenu, alors vous pouvez avoir
38:22 ce point de vue-là, que compte tenu
38:24 du rapport de force
38:26 en France, il préfère en rabattre.
38:28 - Forcément. - Eh bien, il m'est
38:30 pénible de voir
38:32 que la souveraineté
38:34 française est
38:36 amointrie en raison du poids de l'immigration.
38:38 Tout le reste, c'est de la littérature.
38:40 - Qu'il y ait des considérations franco-françaises
38:42 dans son discours, pourquoi pas ?
38:44 - Mais surtout, il faut qu'il y en ait, enfin.
38:46 - Mais c'est son rôle, vous êtes extraordinaire.
38:48 - Il a aussi une responsabilité. - C'est au cœur de sa mission
38:50 qu'il y en ait. - Mais quand je dis
38:52 "il ne faut pas rajouter du chaos au chaos",
38:54 il est président de la République française.
38:56 - Au plan de la diplomatie, il y a aussi un risque énorme
38:58 d'embrasement du conflit au niveau régional
39:00 et au niveau international.
39:02 Cuid de ce qui pourrait se produire
39:04 si le Hezbollah lançait une attaque
39:06 plus puissante contre le nord d'Israël,
39:08 si un certain nombre de puissances autour
39:10 de puissances intermédiaires pouvaient rentrer
39:12 contre Israël en guerre. - Georges Fenech,
39:14 - Il y a aussi un enjeu de la part du président
39:16 de la République, à mon avis, à, si vous voulez,
39:18 mener un peu le montage de cette politique arabe
39:20 qui, jadis, ne marchait pas si mal.
39:22 - Georges Fenech, est-ce que vous auriez dit
39:24 au Kazakhstan, si vous étiez président de la République,
39:26 à Dieudeplez, ce qu'a dit le président de la République ?
39:28 - Quand il dit qu'il n'aime pas ce débat
39:30 entre une vie vaut une vie,
39:32 c'est tellement évident, et je pense que,
39:34 William, tu es d'accord aussi.
39:36 - Moi, je dis que... - Ce n'est pas possible
39:38 de ne pas être d'accord. - Je dis que,
39:40 je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites.
39:42 - Je dis que, je dis que... - Ce n'est pas possible
39:44 de ne pas être d'accord avec ça. - Je dis que, je dis que,
39:46 ce n'est pas la même chose de vouloir délibérément
39:48 tuer un civil que dans le cadre
39:50 d'une opération militaire,
39:52 malheureusement, qui est déléguée. - Ça, c'est des responsables.
39:54 - Voilà. - Mais, l'élective...
39:56 - Personne ne prétend une vie ne vaut pas une autre.
39:58 - Non, mais là où Gilles, William, a effectivement raison,
40:00 ce n'est pas la même chose. - Non, les autres
40:02 ont fait des... - D'entrer le 7 octobre,
40:04 - Bien sûr. - sur le territoire d'Israël,
40:06 - Ça, c'est pas dit. - et de tuer des Juifs
40:08 parce qu'ils sont Juifs et uniquement parce qu'ils sont Juifs.
40:10 - Alors, que la situation... - Et ce n'est pas la même chose
40:12 - que dans un bombardement - que dans un bombardement
40:14 - de guerre et de réponse - Bien sûr.
40:16 - qu'il y ait, hélas, des civils de tuer. - Bien sûr.
40:18 - Mais en revanche, effectivement... - On va résumer ça,
40:20 - pardon, on va résumer en une phrase.
40:22 - Quand, pour Israël, il y a des civils
40:24 qui meurent,
40:26 Israël considère que c'est un échec.
40:28 - Hum, hum. - Quand le Ramas
40:30 tue des civils, il considère que la mission
40:32 est accomplie. - C'est ça.
40:34 - C'est une bête que ça. - C'est assez intelligent, ce que vous venez de dire.
40:36 - Exactement. - Et tant qu'on ne met pas ça
40:38 - Je suis d'accord. - avec, à côté de ce qu'il vient de dire
40:40 - De toute façon, dans toutes les guerres, dans toutes les guerres...
40:42 - le président Macron, à mon avis, on manque à l'histoire.
40:44 - Vous avez raison. - Je vous ai...
40:46 - Non, mais c'est une formule remarquable. - Non, mais il a mille fois raison.
40:48 - Ça veut dire que dans l'esprit du Ramas,
40:50 - la vie... - La vie ne vaut pas une...
40:52 - La vie musulmane vaut moins qu'une vie juive, faut le faire.
40:54 - Dans toutes les guerres... - Georges.
40:56 - Georges Fenech. - D'ailleurs, pardon.
40:58 - Laissez parler, Georges. - Dans toutes les guerres,
41:00 - il y a des civils qui meurent.
41:02 - Berlin, qu'est-ce qui s'était passé ?
41:04 - Hiroshima et Nagasaki.
41:06 - L'État islamique
41:08 - que nous avons bombardé.
41:10 - Bon. En tout cas, le président de la République
41:12 - Il y a des morts civiles.
41:14 - Le président de la République... - Il y a eu des alliés, il y a eu des villes
41:16 - bombardées avec des civils français qui ont été tués.
41:18 - En Normandie, et bien sûr. - Sur la route de l'armée américaine
41:20 - vers Berlin. - Le président de la République
41:22 - est dans son rôle, et un message
41:24 - qu'il envoie, je pense même qu'il pourrait...
41:26 - Si il avait ajouté ce point,
41:28 - ça aurait été mieux. Et j'ajoute juste une chose
41:30 - sur le Hamas. Le Hamas a construit
41:32 - des... plein de tunnels.
41:34 - C'est dommage qu'il ait pas construit
41:36 - des abris pour les gazaouis.
41:38 - Ça ne l'intéresse pas, évidemment.
41:40 - Ça serait contre-productif. - Jean-Christophe Ruffin.
41:42 - Ça, ça m'intéresse. - Et sa cafetière.
41:44 - Eh bien oui, parce que, vraiment,
41:46 - on parle... J'ai dit Jean-Christophe Ruffin.
41:48 - François. - François Ruffin. Jean-Christophe, c'est l'ambassadeur.
41:50 - Il a rien à voir.
41:52 - Il écrit mieux. - Mais je trouve qu'il a
41:54 - une petite qualité, si vous permettez, monsieur Ruffin,
41:56 - c'est qu'il a de l'humour. - Lui, il fait rire.
41:58 - Oui, il a de l'humour.
42:00 - Plus que monsieur Meurisse, justement.
42:02 - Il devrait peut-être prendre un peu de place.
42:04 - Et je trouve que les gens qui ont un peu d'humour,
42:06 - on peut peut-être les sauver.
42:08 - Et, effectivement, je m'interroge parfois
42:10 - sur les petits hommes gris, mais qu'il y ait
42:12 - des déontologues
42:14 - à éplucher
42:16 - les factures
42:18 - de monsieur Ruffin
42:20 - pour lui reprocher d'avoir acheté
42:22 - une cafetière française, etc.
42:24 - C'est là qu'on est
42:26 - chez les fous.
42:28 - On est chez les fous dans ce pays.
42:30 - Et qu'à force de faire ça, plus personne ne voudra faire
42:32 - de la politique, ou ceux qui en feront,
42:34 - ne seront pas les meilleurs.
42:36 - Parce que quand on ennuie des gens avec la haute autorité
42:38 - de la transparence, et tout ça,
42:40 - et là, vous allez voir la séquence,
42:42 - et il me semble-t-il qu'on ne peut pas lui donner tort à monsieur Ruffin,
42:44 - et en plus, il le met en scène
42:46 - avec un peu de drôlerie.
42:48 - Donc,
42:50 - pour cela, nous le félicitons.
42:52 - Écoutez cette séquence,
42:54 - et vous allez me dire ce que vous en pensez.
42:56 - Le crime qui nous a reproché, c'est ça.
42:58 - Une cafetière de marque Krups,
43:00 - qui a été achetée,
43:02 - il nous dit 344 euros.
43:04 - En plus, moi j'en savais même rien. C'est toi qui l'as acheté, non ?
43:06 - Parce que c'est lui qui boit du café.
43:08 - Moi, en plus, il faut que je vous dise que j'aime pas trop le café.
43:10 - J'ai pris l'habitude d'en prendre dans les bistrots, parce que c'était ce qu'il y avait moins cher.
43:12 - Ici, au bureau, je bois pas de café.
43:14 - D'abord, c'est pas mon bureau. Je suis expulsé de mon bureau,
43:16 - parce que vous êtes installés partout, je peux pas y venir.
43:18 - Donc, c'est toi, Sylvain, qui a acheté ça ?
43:20 - C'est à cause de toi que je me fais enguirlander par le déontologue.
43:22 - Pourquoi ? Parce que monsieur,
43:24 - boit 5 ou 6 cafés par jour,
43:26 - monsieur picole à ça toute la journée.
43:28 - Il a deux enfants qui sont des jumeaux,
43:30 - il en a trois, mais il en a deux jumeaux,
43:32 - et ça, ça réveille la nuit, et ainsi de suite.
43:34 - Donc, il faut tenir avec le café. J'imagine qu'il doit y avoir quelque chose de cette nature-là.
43:36 - Donc, pour compenser, monsieur achète
43:38 - une machine à café Krups
43:40 - à 344 euros.
43:42 - Et là, le déontologue dit "344 euros, ça va pas,
43:44 - c'est déraisonnable".
43:46 - C'est 250 euros pour une machine à café.
43:48 - Donc, il y a 94 euros supplémentaires à rembourser.
43:50 - Pourquoi on l'a payé si cher ?
43:52 - Parce que vous avez décidé,
43:54 - je dis "vous", c'est un peu moi aussi,
43:56 - j'ai dû signer un papier, j'imagine,
43:58 - d'acheter une machine à café fabriquée en France.
44:00 - En Mayenne, "made in France", tu vois.
44:02 - On aurait acheté une daube
44:04 - fabriquée en Chine à 100 euros
44:06 - qu'on aurait renouvelée tous les ans, ça n'aurait pas posé de problème déontologique.
44:08 - Cette obsolescence programmée
44:10 - des machines à café.
44:12 - En revanche, là, c'est pas bien.
44:14 - Si tu as payé trop cher dans ta machine à café
44:16 - "Krups" fabriquée en Mayenne,
44:18 - pas de problème, soyez rassuré,
44:20 - les 94 euros supplémentaires seront remboursés.
44:22 - Il y a un deuxième truc aussi,
44:24 - c'est que je suis un peu trop généreux.
44:26 - Pour les allers-retours entre Paris et Amiens,
44:28 - j'ai payé des abonnements aux salariés
44:30 - et ça ne peut pas être payé sur les frais de mandat.
44:32 - Donc là, il y a 45 euros à rembourser.
44:34 - Donc au total, 94 + 45,
44:36 - on a 139 euros à rembourser.
44:38 - Ah, on est franchement...
44:40 - Moi, j'ai vécu...
44:42 - J'ai vécu l'époque encore bénie
44:44 - où on avait droit à une enveloppe.
44:46 - Oui, genre, ton expérience...
44:48 - L'IRFM,
44:50 - l'indemnité de représentation de frais de mandat,
44:52 - c'était une enveloppe,
44:54 - et le député l'utilisait
44:56 - comme il ressentait le besoin
44:58 - pour sa vie politique.
45:00 - Oui, alors parfois, il l'embauchait,
45:02 - il la donnait à sa femme, ce qui n'était pas mieux non plus.
45:04 - C'est pas l'IRFM, ça. C'est une troisième enveloppe.
45:06 - C'est celle des assistants, ça n'a rien à voir.
45:08 - C'était ennuyeux.
45:10 - A force de fouquer...
45:12 - C'était combien, cette enveloppe ?
45:14 - Laquelle ?
45:16 - Celle qui était, il n'y avait pas de facture,
45:18 - il n'y avait pas de justification.
45:20 - Non, il y avait une enveloppe d'à peu près 6 000 euros par mois.
45:22 - Sans justification ?
45:24 - Sans justification.
45:26 - Avec ça, vous payez le loyer de la permanence,
45:28 - vous payez votre écric de la permanence,
45:30 - vous payez, vous invitez, évidemment, les agriculteurs,
45:32 - vous les invitez...
45:34 - Vous invitez les agriculteurs avec 6 000 euros ?
45:36 - Non, mais c'est bien.
45:38 - Si, si, moi je louais ma permanence,
45:40 - c'est en payer.
45:42 - Donc, si vous voulez,
45:44 - il a l'air que les agriculteurs,
45:46 - à force d'avoir...
45:48 - J'ai été pas le mieux, j'ai pas agréé, non.
45:50 - J'invite les agriculteurs.
45:52 - Il faut inviter les agriculteurs.
45:54 - C'est vraiment...
45:56 - Ce soir, tous les agriculteurs vont...
45:58 - Ils vont être ici.
46:00 - Il y a M. Fesne qui nous a dit
46:02 - qu'on pouvait être picolé gratos.
46:04 - En fait, c'est eux qui m'invitent en réalité.
46:06 - Ah oui ?
46:08 - C'est un bon métier.
46:10 - Ils sont en ménage et ils trouvent que...
46:12 - Il faut arrêter de fliquer le politique.
46:14 - Il nous reste 6 minutes, très rapidement.
46:16 - Le silence qui agace, je l'ai dit ce matin.
46:18 - Ça m'amuse l'équipe parce que...
46:20 - L'équipe est en guerre
46:22 - contre Bernard Laporte d'abord.
46:24 - Et comme Fabien Galtier est un homme de Bernard Laporte,
46:26 - ils ont été à charge tout le temps
46:28 - sur Bernard Laporte.
46:30 - Tout le temps, tout le temps, tout le temps.
46:32 - Et on avait reçu notre ami Jean-Pierre Versigné ici.
46:34 - Et c'est vrai que le journal L'Équipe
46:36 - choisit lui aussi ses victimes parfois.
46:38 - Ou choisit ses...
46:40 - Ses têtes de Turcs.
46:42 - Ses têtes de Turcs, exactement.
46:44 - Donc le silence qui agace ce matin, non.
46:46 - Il a raison Galtier, d'abord il a le droit de se taire.
46:48 - Et en fait, il agace que les journalistes de l'équipe.
46:50 - On se souvient qu'ils avaient...
46:52 - Je ne sais pas s'ils veulent faire à Galtier
46:54 - ce qu'ils avaient fait à Jacquet dans le temps.
46:56 - Mais c'est le silence de quoi ?
46:58 - Parce qu'il ne parle pas après le match, mais c'est son droit.
47:00 - L'équipe de France a été éliminée.
47:02 - Bon, l'équipe de France a été plutôt bonne.
47:04 - Simplement il y a quelque chose que les gens ne veulent pas
47:06 - admettre dans le sport, c'est que...
47:08 - C'est la glorieuse incertitude du sport.
47:10 - Sur un match, oui.
47:12 - Tout le monde fait ses commentaires en fonction des résultats.
47:14 - La vérité c'est que si l'arbitre
47:16 - avait sanctionné ce joueur
47:18 - qui est sorti bien avant
47:20 - sur la transformation de Ramos
47:22 - l'équipe de France serait peut-être championne du monde
47:24 - à l'heure à laquelle je parle.
47:26 - Mais comme tout le monde fait ses commentaires en fonction
47:28 - des résultats, Galtier il a raison de se taire peut-être.
47:30 - Il a raison de se taire peut-être.
47:32 - Parce qu'il réfléchit, parce qu'il pense.
47:34 - Et puis ça enlève rien, c'est un grand entraîneur de rugby
47:36 - et c'est pas parce que l'équipe de France a été éliminée
47:38 - en quart de finale que ça change quelque chose.
47:40 - Simplement ils veulent se le payer.
47:42 - Parce que c'est un homme de la porte.
47:44 - Ils veulent se payer Galtier.
47:46 - Vous voulez peut-être aussi que Galtier commente l'erreur d'arbitrage
47:48 - au moment du match.
47:50 - Mais il a raison de se taire, qu'est-ce que tu veux dire ?
47:52 - Le silence qui agace, non.
47:54 - Ça agace uniquement les gens de l'équipe.
47:56 - Bon, l'Arabie Saoudite
47:58 - et ça c'est une autre information,
48:00 - va organiser la Coupe du Monde. Comment ?
48:02 - Je pense qu'un président d'une fédération,
48:04 - il doit parler aussi.
48:06 - Non mais il n'est pas président, lui il est entraîneur.
48:08 - Oui, ou l'entraîneur, ils doivent expliquer ce qui s'est passé.
48:10 - Mais il peut prendre le temps, ça fait 15 jours, 3 semaines.
48:12 - Il va dire quoi ?
48:14 - Il va dire l'arbitre a fait n'importe quoi.
48:16 - Si il dit ça, on va lui dire...
48:18 - Mais je peux vous faire toute la scène.
48:20 - D'abord il ne dira pas l'arbitre,
48:22 - parce que si on lui dit l'arbitre,
48:24 - il va dire "oui bon".
48:26 - Les gens font leur commentaire en fonction des résultats.
48:28 - Il a perdu, tu n'as pas grand chose à dire.
48:30 - Qu'est-ce qu'il voulait dire ?
48:32 - Il l'a dit, il attend.
48:34 - Moi je trouve qu'il a raison de se taire.
48:36 - Il faut qu'il se repose un petit peu.
48:38 - Et nous aussi.
48:40 - De tout cas on a une super équipe.
48:42 - L'Arabie Saoudite 2034.
48:44 - Pourquoi il n'y en a pas d'autres qui candidatent ?
48:46 - A votre avis ?
48:48 - Parce que ça coûte cher, parce qu'il y a de la sécurité,
48:50 - parce que ceci, parce que cela.
48:52 - L'Israélite c'est déballonné.
48:54 - En 2034, il va falloir jouer la Coupe du Monde sans doute en hiver,
48:56 - comme pour le Qatar.
48:58 - S'ils sont au sol, on ne peut pas critiquer.
49:00 - Karim Benzema est en Arabie Saoudite aujourd'hui.
49:02 - Il n'y a rien à dire là.
49:04 - Et puis à partir du moment où on a accepté le Qatar
49:06 - qui reçoit les dirigeants du Hamas,
49:08 - on peut difficilement critiquer l'Arabie Saoudite.
49:10 - Dans la IRRC de l'Oran, je préfère l'Arabie Saoudite.
49:12 - Et puis on va terminer par une chanson.
49:14 - Parce qu'il a 80 ans aujourd'hui,
49:16 - mais cette chanson je l'ai passée ce matin,
49:18 - c'est Adamou, il a 80 ans.
49:20 - C'est vraiment l'homme le plus gentil du monde.
49:22 - Et il chante depuis 1965.
49:24 - Et écoutez cette chanson qui est tellement d'actualité.
49:26 - J'ai vu l'Orient dans son écran
49:28 - avec la lune pour bannière
49:30 - et je comptais en un quatrain chanter au monde de sa lumière.
49:32 - Mais quand j'ai vu Jérusalem,
49:34 - Coccolico sur un rocher,
49:36 - j'ai entendu un requiem,
49:38 - quand sur lui je me suis penché,
49:40 - Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah.
49:42 - Écoutez Adamou.
49:44 - Salvatore,
49:46 - Salvatore,
49:48 - Adamou, Salvatore.
49:50 - Le chemin m'énerve,
49:52 - le chemin m'énerve,
49:54 - ton ténèbre,
49:56 - ton ténèbre,
49:58 - tu voudrais bien
50:00 - t'envier ton sort,
50:02 - arrête-toi,
50:04 - Marie-Madeleine,
50:06 - pour ton corps,
50:08 - pour ton corps,
50:10 - mon ballon.
50:12 - Inch'Allah,
50:14 - Inch'Allah,
50:16 - Inch'Allah,
50:18 - Inch'Allah,
50:20 - Inch'Allah,
50:24 - Inch'Allah.
50:28 - Et l'olivier
50:34 - pleure au sonombre,
50:36 - sa tendre épouse,
50:38 - son ami,
50:40 - qui repose
50:42 - sur les décombres,
50:44 - prisonnier en terre.
50:46 - prisonnier en terre.
50:48 - Ennemi.
50:50 - C'est une chanson de 67,
50:56 - au moment de la guerre.
50:58 - Il avait changé les paroles.
51:00 - Eh oui.
51:02 - Quand il y avait eu une telle levée de boucliers
51:04 - dans les pays arabes,
51:06 - et je lui en veux un peu à dire le vrai,
51:08 - c'est qu'il a modifié ensuite les paroles
51:10 - pour qu'on entend plus "Jérusalem", "Les Similons", etc.
51:12 - Est-ce qu'il avait été accusé d'être pro-israélien ?
51:14 - Pro-israélien, que ça lui coûtait.
51:16 - Mais de là à changer les paroles,
51:18 - je vous avoue que je lui ai entenu...
51:20 - Écoutez, il a 80 ans,
51:22 - on lui souhaite bon anniversaire quand même.
51:24 - Il est dans notre coeur,
51:26 - et surtout il est présent, ce qui est absolument incroyable,
51:28 - depuis toujours.
51:30 - Il est conçu en 65,
51:32 - il chante depuis 58 ans.
51:34 - Écoutez, "C'est ma vie",
51:36 - au moment où notre ami Olivier Benkemou
51:38 - est en train d'arriver d'ailleurs.
51:40 - Est-ce qu'on va lui rendre hommage ?
51:42 - C'est une chanson, elle est belle cette chanson.
51:44 - C'est ma vie.
51:46 - Bon, je ne chante pas aussi bien qu'un orphelin,
51:48 - c'est elle qui m'a choisi.
51:50 - C'est ma vie.
51:52 - C'est ma vie.
51:54 - C'est pas l'enfer,
51:56 - c'est pas le paradis.
51:58 - Ça va, ça c'est ma vie.
52:00 - Eh oui, elle est belle, elle est vivante cette chanson.
52:02 - Et puis elle est tellement gentille.
52:04 - Et puis une vraie gentille,
52:06 - il y a des faux gentils dans vos métiers,
52:08 - dans vos métiers artistiques.
52:10 - Il y a plus de gens qui insultent à l'étranger que ici.
52:12 - Oui, il y a eu des gens.
52:14 - Oui, il y a eu des gens.
52:16 - C'est partout.
52:18 - Ah si si.
52:20 - Vous n'avez pas "Pose tes mains sur mes hanches" ?
52:22 - On a "Pose tes mains sur mes hanches"
52:24 - Est-ce qu'on l'a ?
52:26 - Non, Benjamin Nome a dit qu'on ne l'avait pas.
52:28 - Mais non, vous permettez monsieur,
52:30 - vous permettez monsieur,
52:32 - est-ce que vous voulez chanter "Vous permettez monsieur" ?
52:34 - Vous permettez monsieur,
52:36 - vous permettez monsieur,
52:38 - que je rencontre votre fille,
52:40 - que je rencontre votre fille,
52:42 - qui sait sourire,
52:44 - qui sait sourire,
52:46 - que je sois bien guissé,
52:48 - que je sois bien guissé,
52:50 - et tout le monde a chanté ça.
52:52 - C'est ça qui est bien.
52:54 - Vous mettez ça dans une soirée,
52:56 - vous mettez ça à Noirmoutier,
52:58 - à Noirmoutier qui sera recouvert d'un par les eaux
53:00 - dans quelques minutes,
53:02 - dans un café,
53:04 - les gens ont envie d'un peu de légèreté
53:06 - et de chanter ensemble.
53:08 - Je trouve qu'on entend pas non plus assez Beko.
53:10 - Je trouve qu'on a oublié un peu Beko.
53:12 - Je suis d'accord avec vous.
53:14 - Non mais Beko fait partie des chanteurs morts,
53:16 - on entend peu.
53:18 - Exactement.
53:20 - Vous avez parfaitement...
53:22 - Je vais mettre Jean-Ferrat à la liste.
53:24 - Oui mais Beko c'était,
53:26 - je l'ai dit plusieurs fois,
53:28 - mais par exemple Dalida,
53:30 - Orlando a fait vivre Dalida,
53:32 - je salue Orlando d'ailleurs,
53:34 - il est une très jolie personne,
53:36 - et qu'on adore tous,
53:38 - et Orlando il a fait,
53:40 - depuis 35 ans, un tel travail,
53:42 - avec Dalida, il a réinventé Dalida.
53:44 - Et il manque ça à Beko,
53:46 - il faudrait un producteur qui s'occupe de Beko.
53:48 - On est en retard, M. Benkemoun.
53:50 - C'est pas très grave, je vois qu'on est dans le top 50
53:52 - d'actualité.
53:54 - Mais encore au sommet de...
53:56 - Mais c'est très bien, très bien.
53:58 - Moi il me semblait que vous travailliez sur une radio,
54:00 - mais ça on vous était pas en retard.
54:02 - Salut les copains !
54:04 - 65, c'est un premier au NPD.
54:06 - Ma playlist, je suis assez d'accord,
54:08 - c'est arrêté en 76-77.
54:10 - 80.
54:12 - J'ai peur, j'ai peur.
54:14 - Il y a quand même Goldman, Bernier.
54:16 - Slimane, il paraît que vous écoutez Slimane.
54:18 - Exactement, j'aime beaucoup Slimane.
54:20 - Je pense que c'est un mensonge.
54:22 - Et c'est vrai que Beko, il y a beaucoup de gens qui nous écoutent,
54:24 - Beko c'était même avant Johnny,
54:26 - Beko faisait casser les chaises à l'Olympia.
54:28 - Et maintenant c'est un chef d'oeuvre.
54:30 - En septembre.
54:32 - C'est un chef d'oeuvre.
54:34 - Oui.
54:36 - Or les oiseaux sont dévoilés.
54:38 - Ils s'acharnent.
54:40 - Oui.
54:42 - Magnifique Beko.
54:44 - Mais évidemment Beko, il y a des petits oiseaux de toutes les couleurs,
54:46 - mais il y en a plein bien sûr.
54:48 - En tout cas ça me fait du bien de vous entendre chanter.
54:50 - Je suis d'accord.
54:52 - Qui a volé l'orange ?
54:54 - L'orange de Guy Marchand.
54:56 - De Guy Marchand.
54:58 - On va revenir sur l'actualité.
55:00 - Si vous avez raté les images les plus fortes de la journée en Israël,
55:04 - sur le conflit, on va toutes les revoir.
55:06 - On ira en Israël sur le terrain,
55:08 - et on va beaucoup parler d'antisémitisme en France,
55:10 - évidemment dans un instant.
55:12 - On se quitte avec Adamo.
55:14 - Et Benjamin Nau va pouvoir...
55:16 - C'est une chanson qu'il demande très souvent,
55:18 - Benjamin Nau, qu'il chante à son beau-père Lilois,
55:20 - puisqu'il vit une aventure magnifique,
55:22 - avec, comme vous le savez,
55:24 - du côté du nord de la France.
55:26 - Et il dit très souvent "Vous permettez, monsieur"
55:28 - à son futur beau-père Lilois.
55:30 - Moine Deschauds.
55:32 - Il est bien élevé, bien évidemment.
55:34 - Donc on peut se quitter avec cette chanson.
55:36 - Et saluer Anouk Forté.
55:38 - "Vous permettez, monsieur"
55:40 - "Le genre de votre fille"
55:42 - C'est super.
55:44 - Benjamin me dit qu'il y a le père de Benjamin qui regarde.
55:46 - Je salue monsieur Nau.
55:48 - Il est en bonne main avec nous.
55:50 - On s'occupe de lui, croyez-moi.
55:52 - On l'a à l'oeil.
55:54 - Rémi était à la vision,
55:56 - Raphaël Lyssa qui était au son.
55:58 - Merci à Benjamin,
56:00 - c'est un plaisir de travailler avec lui,
56:02 - parce que c'est un jeune homme de très grande qualité,
56:04 - comme Florian Doré.
56:06 - Ils sont deux jeunes journalistes avec qui j'ai vraiment...
56:08 - Avec qui j'ai plaisir à travailler.
56:10 - Robin Piette était là, bien sûr.
56:12 - Toutes ses émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
56:14 - Olivier dans une seconde,
56:16 - notre ami Julien Pasquier
56:18 - entre 22h et minuit ensuite.
56:20 - Demain matin, rendez-vous.
56:22 - On se retrouve sur l'antenne.
56:24 - Merci à tous, bonne soirée.
56:26 - C'est une salope ! - C'est une salope !
56:28 Vous permettez...