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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 -Bonsoir à tous.
00:01 Véronique Jacqueville, Philippe Bilger,
00:03 Jérôme Begley, Olivier Dardigolle.
00:05 Vous le savez, Thomas, un jeune homme de 16 ans,
00:08 a été tué par arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche.
00:11 Aujourd'hui, 9 personnes ont été interpellées.
00:14 Parmi elles figure l'auteur présumé du meurtre
00:16 et un communiqué du procureur de la République
00:20 daté de ce jour et d'il y a quelques minutes
00:22 nous précise qu'il y a 9 interpellations gélées.
00:27 Désormais, nous sommes avec Célia Barotte,
00:30 qui doit être avec nous et qui suit pour CNews ce dossier.
00:34 Bonsoir, Célia.
00:35 -Je ne vous entends pas, malheureusement, Célia.
00:39 J'espère qu'on va pouvoir rétablir...
00:42 Voilà, ça marche.
00:43 Est-ce que vous pouvez nous donner des informations
00:46 sur le profil de ces 9 personnes ?
00:49 Je sais que sur les 7 suspects interpellés aujourd'hui,
00:52 5, je crois, sont majeurs.
00:56 -Effectivement, Pascal,
00:57 cet après-midi, lors des questions au gouvernement,
01:00 au départ, Gérald Darmanin avait annoncé
01:03 l'interpellation de 7 individus.
01:05 Désormais, le procureur de la République de Valence
01:08 a confirmé la garde à vue de 9 suspects,
01:11 des gardes à vue qui sont en cours
01:13 et qui vont durer jusqu'à 96 heures.
01:15 Désormais, les enquêteurs doivent confirmer
01:18 l'implication de ces individus
01:20 et leur rôle dans l'essai qui se fait dérouler.
01:23 Eh bien, le principal suspect, pour l'instant,
01:25 selon nos informations, est âgé de 20 ans,
01:28 il est de nationalité française,
01:30 il est né à Romand-sur-Isère
01:32 et il demeure dans le centre de cette ville
01:34 et non dans le quartier de la Monnaie
01:36 comme on avait pu le lire ces dernières heures.
01:39 L'auteur du coup de couteau,
01:41 c'est bien lui qui a porté le coup de couteau mortel
01:45 lors de cette festivité.
01:49 Et le principal suspect,
01:50 qui était Romand-sur-Isère dans un véhicule ce matin,
01:54 il était en mouvement avec ses acolytes
01:56 et c'est pour cela que les enquêteurs
01:58 ont procédé à des interpellations
02:01 puisqu'ils étaient surveillés de très près,
02:03 ils étaient suivis.
02:05 Et lorsqu'ils ont vu qu'il y avait un mouvement,
02:07 ils les ont interpellés.
02:09 En fin d'après-midi,
02:10 deux autres suspects ont été interpellés
02:13 sur le secteur de Romand-sur-Isère.
02:15 - Quand vous dites que c'est ce jeune homme
02:17 qui a porté le coup mortel,
02:19 c'est suspect, c'est ce que vous vouliez dire ?
02:22 Il faut toujours être extrêmement prudent.
02:25 Neuf personnes interpellées,
02:26 sept individus dans les environs de Toulouse,
02:29 deux dans le secteur de Romand.
02:31 Une course poursuite a eu lieu entre les gendarmes
02:34 et les individus interpellés.
02:36 Une cinquantaine de gendarmes du GIGN
02:38 ont été mobilisés pour procéder
02:40 aux deux interpellations à Romand-sur-Isère.
02:43 Une cinquantaine de gendarmes, c'est Léa Barod.
02:47 - Gérard Darmanin l'a assuré
02:49 que tous les moyens de la gendarmerie nationale
02:51 étaient déployés dans cette affaire
02:54 pour mettre la lumière sur ces suspects,
02:56 sur ces individus.
02:58 Il y a un travail important de la gendarmerie nationale,
03:01 de la section de recherche de Toulouse,
03:03 qui est engagée.
03:04 Donc 50 gendarmes du GIGN, ce n'est pas rien.
03:08 On voit que les moyens sont déployés depuis le drame.
03:11 - Merci beaucoup, Célia Barod, pour ces informations.
03:15 M. le magistrat, je note également
03:17 que le parquet a ajouté hier le qualificatif
03:20 de "bandes organisées",
03:21 à ne pas confondre avec "réunion".
03:23 C'est bien ça, dans les hiérarchies ?
03:26 - Oui, en réunion, ça peut être une circonstance aggravante.
03:30 "Bandes organisées", ça ajoute un élément capital
03:33 à l'infraction elle-même.
03:35 - La fameuse demande que vous faites,
03:37 et quand je passe mon temps à dire qu'il faut changer de logiciel,
03:41 c'était la loi anti-Casteur.
03:43 Je ne dis que cela.
03:44 Mais François Mitterrand avait...
03:46 a brogé la loi anti-Casteur, c'est bien ça, en 1981,
03:50 qui faisait que lorsqu'on est dans une bande,
03:52 tout le monde est responsable.
03:54 Tout le monde est responsable.
03:56 Que je sache, on ne vivait pas sous Georges Pompidou,
04:00 sous Valéry Giscard d'Estaing ou sous Charles de Gaulle
04:03 en dictature avec cette loi.
04:05 Elle existait, cette loi.
04:07 Je pense qu'aujourd'hui, on peut imaginer remettre cette loi
04:11 au goût du jour.
04:12 Elle a été effectivement très critiquée, bien sûr,
04:15 par une tendance dont on voit aujourd'hui les échecs
04:18 et les conséquences.
04:20 Ca me paraît, par exemple, une mesure intéressante.
04:23 - Mais je suis absolument de votre avis, Pascal, simplement...
04:27 - Dans une fortaise ? - Non, mais sérieusement,
04:29 de la même manière qu'on ne rétablira pas
04:33 une excellente loi sur les peines planchées,
04:36 en la modifiant, bien sûr,
04:38 on ne remettra pas dans le circuit judiciaire
04:43 la loi anti-casseurs, alors que c'était une loi...
04:46 - Mais pourquoi vous dites ça ?
04:48 - Je crains que personne n'ait le courage
04:51 d'affronter la démagogie et l'opposition médiatique.
04:55 - Il y a trois infos aujourd'hui.
04:58 D'abord, que l'enquête obtienne des résultats.
05:01 - Elle a été très bien faite. - Et rapide.
05:03 - Ce groupe n'est pas originaire de la même ville
05:06 et du même quartier, c'est le procureur de la République
05:10 qui l'indique, et qu'il ne s'agit pas d'une rixe,
05:13 mais d'un groupe d'élus.
05:14 - C'est les trois points...
05:16 - Pour vous, les neuf personnes ne sont pas...
05:19 - Ce que je veux dire... - Attendez, je pose une question.
05:23 Les neuf personnes qui entrent avec des couteaux
05:26 dans une salle des fêtes pour tuer des gens,
05:29 vous ne trouvez pas que les neufs ont la même responsabilité ?
05:33 - Je termine.
05:34 - Vous ne trouvez pas que c'est de bon sens
05:37 que je dis que les neufs peuvent être condamnés ?
05:40 - Je pense qu'ils doivent tous être condamnés
05:43 pour leur participation,
05:45 mais dans la commission des faits, tous ne commettent pas...
05:48 Je vais au bout de mon discours.
05:50 - Avant, c'était comme ça.
05:52 - Tous ne commettent pas les mêmes faits.
05:55 Il y a une graduation.
05:56 Il doit rester une individualisation de la peine.
05:59 - Non, en fait.
06:00 - Et c'est pour ça qu'on en est là, en fait.
06:04 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
06:06 - Oui, mais parce que vous, il y a 40 ans de défaite.
06:09 - Je prends les 40 ans.
06:11 - Mais oui, prenez-les.
06:12 - Sur ces 40 ans, il n'y a eu qu'une couleur politique.
06:16 - Prenez-les.
06:17 - C'est une influence qui a été unanime.
06:19 - Je vais prendre un exemple très précis.
06:22 Vous prenez un couteau que vous plantez
06:25 dans le ventre de votre voisine.
06:27 Et moi, je tiens votre veste et je me regarde faire.
06:30 Est-ce que je suis moins...
06:32 - Je parle sous le contrôle.
06:33 - Retirons les trucs juridiques.
06:35 Vous plantez un couteau dans le ventre de votre voisine
06:39 et je me regarde faire.
06:40 - Tu dois être condamné, mais pas à la même hauteur.
06:44 - Avançons. On a une désaccord.
06:46 - Avançons.
06:47 - On y viendra. L'ensauvagement est là.
06:50 Il n'arrêtera plus.
06:51 La France Orange Mécanique, elle est là.
06:54 Donc, maintenant, chacun le voit matin, midi et soir.
06:57 - Ce n'est plus de l'ensauvagement.
06:59 On a dépassé ce stade-là.
07:01 Là, on voit qu'on a affaire à de la haine.
07:04 Est-ce que ne comprend pas mon camarade
07:06 ou fait mine de ne pas comprendre ?
07:09 - Quant à cette excuse de minorité...
07:11 - Je n'ai pas parlé d'excuses de minorité.
07:14 - On se comprend. Ils ont tous la même haine.
07:17 Il y a des paradigmes nouveaux à prendre en compte
07:20 face à des faits divers.
07:22 - Je suis d'accord.
07:23 - On écoute beaucoup de documents.
07:25 Une lycéenne a témoigné.
07:27 - Au début, ça se passait bien.
07:30 C'était comme d'habitude.
07:32 Après, au bout d'un moment, il y a des gens qui sont arrivés.
07:36 C'était quand le bal était terminé.
07:39 Des gens sont rentrés et ont dit qu'il y avait des coups de couteau.
07:43 Au début, on ne prenait pas ça au sérieux.
07:45 On ne se rendait pas compte de ce qui se passait.
07:48 Après, il y a des garçons avec des t-shirts...
07:51 Enfin, un garçon avec un t-shirt plein de sang qui est arrivé.
07:55 Et...
07:56 Il y avait du sang partout.
07:59 Je suis allée me cacher et je ne bougeais plus.
08:02 Je suis partie quand les gendarmes sont arrivés.
08:04 On pouvait sortir.
08:06 Donc, je suis partie dès que je pouvais.
08:09 - On écoute aussi Rudy Manin, qui est porte-parole de l'Alliance Sud
08:13 et qui parlait de cette situation de Romain-en-Isère
08:16 et comment les policiers entrent ou n'entrent pas dans la cité.
08:20 - On nous laisse entendre que ça pourrait être des gamins
08:23 de Romain-sur-Isère.
08:25 J'ai téléphoné hier à des copains, des policiers qui travaillent là-bas.
08:29 Ces collègues-là nous disent qu'il y a une cité là-bas
08:32 qui est extrêmement difficile.
08:34 C'est une quasi zone de non-droit.
08:36 On parle de Romain-sur-Isère dans la Drôme.
08:39 Ils ont beaucoup de mal à y rentrer.
08:41 Ils y rentrent parce qu'ils sont que 3 ou 4.
08:43 Face à eux, il y a 25, 30 dégénérés
08:46 qui sont susceptibles d'attaquer les policiers
08:49 et qui créent là-bas une peur terrible.
08:52 - A l'Assemblée nationale, il y a eu beaucoup d'échanges.
08:55 Je vous propose d'écouter cet échange entre Lisette Polley,
08:58 députée du RN de la Drôme,
09:00 avec le ministre de l'Intérieur, M. Darmanin.
09:04 - Notre pays est une nouvelle fois en deuil.
09:06 Thomas Cézan est décédé à Crépole après avoir reçu un coup de couteau.
09:10 Ce meurtre est le témoignage criant de l'ensauvagement de notre société.
09:15 Notre ruralité n'est désormais plus épargnée par cette sauvagerie
09:19 qui bouleverse des vies et embrise d'autres.
09:22 La violence mise en oeuvre, la détermination des agresseurs
09:25 et la présence de couteaux, de cuisine,
09:27 interdisent de qualifier cet équipé sauvage de simple rixe.
09:31 C'est un problème qui a été déclenché par le gouvernement
09:34 et le fonds de certains médias.
09:36 Que des racailles viennent faire une razia en toute impunité
09:40 est intolérable.
09:41 Si des jeunes agissent comme cela,
09:44 c'est qu'il y a un réel problème de société.
09:46 Alors, monsieur le ministre, que comptez-vous faire
09:49 pour que cette insécurité dans nos villes et nos villages cesse ?
09:53 Ils n'ont plus peur de la justice,
09:55 mais il est temps que la peur change de camp,
09:57 que les sanctions soient appliquées.
10:00 -M. Darmanin.
10:01 -Je veux dire, madame la députée,
10:03 que le travail que nous faisons, policiers et gendarmes,
10:08 partout sur le territoire national,
10:10 dans les villes comme dans les campagnes,
10:12 est un travail admirable.
10:14 J'ai été le premier à dire, madame la députée,
10:17 que le travail des policiers et des gendarmes
10:21 est un travail difficile qu'il nous faut soutenir
10:24 et qu'il faut éviter, au moment où vous ne connaissez
10:27 pas l'image des personnes qui ont été interpellées,
10:29 ni leur nationalité, ni...
10:31 ...
10:33 ...ni comment cela s'est passé,
10:35 éviter, madame, éviter, madame,
10:37 de rajouter de l'indignité à un drame qui touche toute la nation.
10:40 Acclamations
10:42 -C'est de l'enceuvagement, c'est pas de l'indignité.
10:45 -Oui, la question de la députée du Rassemblement national
10:49 était tout à fait pertinente,
10:52 avec le ton habituel du Rassemblement national,
10:55 lorsqu'il y a des tragédies de la sorte,
10:58 et il faudrait...
10:59 D'ailleurs, je trouve que la réponse du ministre,
11:01 en dehors de cette évocation de l'indignité,
11:04 je vois pas ce qu'elle vient faire, sinon il est très bon.
11:07 C'est le seul ministre qui s'en sort.
11:09 -Vous savez que je parle souvent du traitement médiatique.
11:13 Ca me passionne, le traitement médiatique,
11:15 car il y a un biais idéologique des journalistes.
11:18 Chacun choisit ses victimes.
11:19 Naël, pour l'espace médiatique, est une bonne victime,
11:22 Thomas, pas.
11:23 Pourquoi je vous dis ça ?
11:25 Parce qu'il faut argumenter.
11:26 Le journal Le Monde, ce grand journal Le Monde,
11:30 jusqu'à 16h20, n'a pas écrit une ligne.
11:33 Pas une ligne, vous entendez bien.
11:35 Et c'est à 16h20 qu'a été produit, sur le site Internet,
11:40 sur le site Internet, cet article.
11:42 Il se trouve que c'est depuis l'article le plus lu
11:45 du journal Le Monde.
11:46 C'est assez intéressant,
11:48 parce qu'on peut tout voir aujourd'hui, et qui lit quoi.
11:51 Ce matin, à France Info, il y avait une brève.
11:54 Dans le journal de France Télévisions,
11:57 hier soir, il y avait une minute.
11:59 Le traitement par l'espace médiatique est extraordinaire.
12:02 Imaginez que ce soit une personne attaquée
12:04 par un groupuscule néo-nazi, comme il peut en exister,
12:08 et qu'il soit mort.
12:09 -Ca a fait l'ouverture des journaux à 20h le dimanche.
12:11 Ca a fait l'ouverture des JT à 20h le dimanche.
12:14 Il me semble.
12:16 -Mais c'est quand même normal.
12:18 -Oui.
12:19 -Le Monde, quand on parle de biais idéologique,
12:22 je ne vous parle même pas de l'agence AFP,
12:24 qui a parlé de troubles faites,
12:26 comme le rappelait Charlotte Dornestas.
12:28 -Je vous l'ai dit, hier.
12:30 -Ca, c'est dingue.
12:31 -Ca vous étonne encore ?
12:32 -Ah oui, moi, ça m'étonne que vous étonniez
12:35 que chaque organe de presse puisse choisir
12:39 ce dont il a envie de parler.
12:41 En revanche, qu'on parle de Rix,
12:44 alors que, très clairement, deux heures après,
12:47 l'effet a été connu,
12:48 c'est pas "another statement", comme disent les Anglais.
12:51 C'est un biais, même pas idéologique,
12:54 c'est un biais d'information.
12:57 C'est cacher des choses, c'est dissimuler.
12:59 C'est donc désinformer.
13:01 -Bon, écoutez, et ce qui est absolument extraordinaire...
13:05 Vous vouliez dire quelque chose ?
13:07 -Non, je voulais dire...
13:09 Vous leur prêtez une malfegence, Jérôme.
13:11 Je crois que c'est surtout une paresse intellectuelle.
13:14 -Moi, je connais les journalistes, c'est pas une paresse.
13:17 -C'est moins paresseux d'écrire Rix
13:19 que d'écrire "attaque coordonnée".
13:21 Il y a 10 lettres de plus, peut-être.
13:23 -Ce qu'il parle immédiatement de Rix,
13:26 c'est une paresse intellectuelle.
13:28 -C'est une manière de fémiser les choses.
13:31 -Je ne veux pas tout de suite,
13:32 parce que je crois qu'il voulait surestimer...
13:35 -Vous me diriez que c'est de la prudence,
13:38 mais la paresse intellectuelle...
13:40 -Ca donne le sentiment que ça installe
13:42 un peu le fait que...
13:44 -La seule question qui est posée pour beaucoup de journalistes,
13:47 c'est... Il y a un garçon qui est mort, qui a 16 ans.
13:51 La seule question qui est posée,
13:53 ça va servir le RN. On en est là.
13:55 C'est du pain béni, j'ai lu ça.
13:57 -Pardonnez-moi, mais il y a une forme d'indécence
14:00 dans la réponse de Gérald Darmanin,
14:02 comme dans celle de Dupond-Moretti.
14:05 -On l'écoutait.
14:06 -Il parle encore de récupération politique.
14:08 Il devrait y avoir un consensus de toute la classe politique.
14:12 -Julianne ? -Le peuple est en danger.
14:14 Il y a un nom d'assistance à un certain peuple en danger en France.
14:18 -Justement, Eric Dupond-Moretti,
14:20 il était interrogé par Didier Le Maire.
14:22 On va pas écouter la question de Didier Le Maire,
14:25 député au Rizon, mais Eric Dupond-Moretti est tendu.
14:28 On peut le comprendre, puisqu'il est ministre de la Justice
14:31 encore quelques jours.
14:32 -Non, vous préjugez de ce que sera la réponse
14:35 de la Cour de justice de la République.
14:37 J'en sais rien. Et même s'il est condamné,
14:40 il s'est pas automatiquement forcé d'être démis de ses fonctions.
14:44 -E. Borne l'avait dit.
14:45 -Elle l'avait dit.
14:46 -Il y a aussi quelqu'un qui a la 49.3.
14:48 Donc, excusez-moi...
14:50 -Elle peut être contredite.
14:52 -On avait dit ici que c'était un règlement de compte
14:56 qui le visait.
14:57 On avait été assez à l'aise.
14:59 Écoutez sa réponse,
15:00 car elle traduit un certain énervement.
15:03 Il est dans l'hémicycle, il prend la parole,
15:05 il va répondre à Didier Le Maire.
15:07 Mais, manifestement, il y a des députés qui viennent lui parler
15:11 et il ne tient pas ses nerfs, M. Dupond-Moretti,
15:14 ce qui non plus n'est pas convenable
15:16 avec le poste qu'il occupe.
15:17 Vous allez voir sa réponse, elle ne me paraît pas
15:20 celle d'un homme d'Etat, disons les choses.
15:23 -Monsieur le député Le Maire...
15:27 -Oh !
15:28 -Vous irez bientôt en vacances, vous aussi.
15:31 -Non !
15:32 -Monsieur le député...
15:33 -Oh !
15:35 -Allez.
15:36 -Un peu de silence, s'il vous plaît.
15:38 -Monsieur le député Le Maire...
15:41 ...
15:43 D'abord...
15:44 D'abord...
15:45 D'abord, je voudrais m'associer, évidemment,
15:49 aux propos de compassion que vous avez eus
15:51 à l'égard de ce gosse qui est mort à l'âge de 16 ans.
15:55 On pense évidemment tous à sa famille.
15:57 Je ne doute pas que, dans quelques instants,
16:00 certains tenteront d'exploiter de façon politicienne
16:03 ce drame absolu.
16:04 -Le drame ! Le drame !
16:07 -C'est un drame, Eric Dupond-Moretti,
16:09 car il n'aura jamais compris qu'il n'est plus avocat.
16:12 -Il n'a pas totalement démérité au ministère.
16:15 -C'est pas le problème. Il n'est plus dans son prétoire.
16:18 -Il a mené des batailles budgétaires.
16:20 -Il n'est plus dans son prétoire. L'incarnation, il n'est plus...
16:24 Il faut lui expliquer. C'est plus fort que lui.
16:27 -Il a été recruté pour ça.
16:29 -Non, c'est pas...
16:31 -Il a été recruté pour faire du sport.
16:33 -Non ! -D'accord.
16:34 -Vous trouvez que c'est...
16:36 -Franchement...
16:37 -Il n'est devenu un peu meilleur dans les derniers mois
16:40 qu'à partir du moment où il n'a plus fait l'avocat,
16:43 où il a apporté des crédits, augmenté le budget
16:47 et fait des choses purement matérielles.
16:49 Il faut lui reconnaître ce mérite.
16:51 Mais lorsqu'il se piquait d'être un idéologue
16:54 en attaquant en permanence le Rassemblement national,
16:57 c'était une catastrophe.
16:59 -Je pense que le ministre Eric Dupond-Moretti
17:02 aura été bon.
17:03 Il a obtenu un certain nombre de réformes
17:06 de son administration et de l'argent.
17:09 En revanche, le plaideur, le débatteur,
17:13 l'orateur, l'incarnation du ministre,
17:16 il s'est passé à côté.
17:18 Or, on pouvait penser, il y a deux ans,
17:20 que c'était le contraire.
17:21 Il ne comprend pas qu'il ne défend plus une personne,
17:25 un cas, une affaire,
17:26 mais qu'il ait la parole de Marianne,
17:29 que c'est la République qui parle.
17:31 Ca oblige, alors qu'il a plaidé pendant 40 ou 50 ans,
17:34 à endosser un autre costume.
17:36 Je ne sais pas pourquoi il n'a pas été capable de le prendre.
17:39 -Ca s'appelle l'hubris élégaux.
17:41 Il a pas compris qu'il fallait qu'il parle sous les fourches
17:44 codines de la fonction qu'il représente.
17:47 -Ca vous flatte votre hubris de parler comme ministre
17:50 plutôt que comme avocat ?
17:51 -Il est pas arrivé à passer la marge.
17:54 -Il y a eu deux phases très différentes.
17:56 Il a voulu rassembler.
17:58 Il faut dire que ça a commencé à s'améliorer.
18:01 -Lorsqu'il a eu deux très bons directeurs de cabinet.
18:04 -Vous vous rappelez que c'est cet homme-là
18:06 qui avait dit qu'il n'y avait pas de sentiment d'insécurité.
18:10 -Gérald Darmanin a parlé d'ensauvagement.
18:12 Ecoutons Edouard Philippe.
18:14 Ce qui est intéressant, c'est de voir sur le beau fait d'hiver.
18:18 On écoutera M. Coquerel.
18:19 Il y a des faits d'hiver, comme Naël.
18:22 Ca devient un fait de société.
18:24 C'est ça, mais des deux côtés.
18:25 Hier, il n'y a que la droite qui a réagi.
18:28 Il n'y a pas un homme de gauche qui a réagi.
18:31 -Le jardinier maghrébin,
18:32 si vous regardez les comptes Twitter de la droite,
18:35 il ne réagit pas.
18:37 Chacun a ses réflexes.
18:38 -Pardonnez-moi. Vous avez vu la séquence ?
18:41 -Cette actualité est cruelle.
18:43 -C'est pas tout à fait le même niveau.
18:45 -C'est pas un moment... Vous avez vu la vidéo ?
18:49 -Il y a un mort d'à côté.
18:50 -Je ne mets pas un signe d'égalité.
18:53 Je dis simplement qu'il se passe à gauche
18:55 ce qui se passe aussi à droite sur ces actualités.
18:58 -En fait, non.
19:00 -C'est pas tout à fait le même.
19:02 -En fait, non.
19:03 Ce qui se passe avec les agressions quotidiennes,
19:06 aujourd'hui, ça ne se passe pas.
19:08 Ce n'est pas à deux poids, deux mesures.
19:10 Je suis désolé de vous le dire.
19:12 Si vous voulez l'instrumentaliser,
19:15 vous êtes un homme politique.
19:17 -Il y a de l'instrumentalisation de tous les côtés.
19:20 -Edouard Philippe en revanche sur la société
19:22 qui est de plus en plus agressive.
19:24 -Ce que décrivait Gérald Darmanin est vrai.
19:27 Nous vivons, et tout le monde le sait,
19:29 tout le monde le sent,
19:31 dans une société qui est plus agressive
19:33 et à bien des égards plus violente.
19:35 Nous le voyons plus, parce qu'il y a plus de caméras,
19:38 il y a plus de téléphones,
19:40 donc on le voit plus qu'avant,
19:42 mais elle est de toute évidence plus agressive
19:45 et plus violente.
19:46 Et...
19:47 Et ça interroge et ça inquiète
19:52 beaucoup de nos concitoyens qui en parlent.
19:54 Ca interroge aussi beaucoup des maires qui sont ici,
19:57 qui sentent cette agressivité nouvelle et accrue,
20:01 qui essaient de trouver des remèdes,
20:03 qui en sont parfois les victimes.
20:05 Donc, bien sûr, oui, il faut jamais nier la réalité.
20:08 La réalité, elle est là,
20:10 elle est la réalité d'une société plus violente.
20:12 -Il y a plus de caméras.
20:14 On le voit plus, il y a plus de téléphones.
20:16 -Comment peut-on parler d'agressivité sans...
20:20 -Je pense que c'est Alain Juppé.
20:22 -Mais Pascal, vous avez raison.
20:25 -Les mêmes choses produisent les mêmes effets.
20:27 -Vous avez raison, mais comment peut-on parler d'agressivité
20:30 sans jamais nommer les causes ?
20:32 Comment peut-on en être encore ?
20:34 -C'est pour ça que M. Philippe...
20:36 -Il va plus loin dans son livre.
20:38 -M. Philippe, ce sera M. Juppé.
20:40 Mais c'est les mêmes.
20:42 Il préfère voter, lui, pour les communistes
20:44 que pour l'Assemblée nationale.
20:46 C'est les mêmes.
20:48 -C'est son choix.
20:49 -Il a tout compris de la société française.
20:52 -Sauf que les...
20:53 -Je vous assure.
20:55 C'est le candidat chéri des médias.
20:57 Il a tout compris de la société française.
20:59 -C'est un fatalisme avré qu'on ait la culture portuaise.
21:02 -On va marquer une pause.
21:04 -Il ne faut pas qu'il indique une autre image.
21:07 -Il ne faut pas sous-estimer personne.
21:09 -Il ne faudrait pas nous sur-estimer.
21:11 -Il n'est pas seulement Juppé.
21:13 -Oui.
21:14 -Je crois qu'il est moins bien, un quart...
21:17 -Il est moins bien, vous voulez dire ?
21:19 -Non, il est mieux...
21:20 Il est intéressant de voir comment il situe dans Macronisme.
21:24 -De manière très subtile, il a introduit une dissidence.
21:27 -La dissidence dans Macronisme,
21:29 c'est ce qui va être intéressant pour les auteurs.
21:32 -C'est trois quarts Juppé, un quart Bayron.
21:35 -Oui, mais...
21:36 -Vous...
21:37 -Ca fait un homme d'Etat.
21:39 -Je pensais à quelque chose de quelqu'un
21:41 qui avait dit quelque chose...
21:43 Mais bon, ça n'avait pas de rapport.
21:45 Je marque une pause.
21:47 On verra la séquence vidéo du Jardinier,
21:49 sur laquelle, effectivement, il n'y a aucune ambiguïté,
21:53 dans la deuxième partie.
21:54 Il faut la condamner, bien sûr.
21:56 On écoutera M. Coquerel, bien sûr,
21:58 et on parlera...
22:00 On a beaucoup de choses ce soir.
22:02 Les otages pourraient être libérés,
22:04 je voudrais qu'on en parle.
22:06 Et il y a un son d'Emmanuel Macron qui est fou.
22:08 -Oui.
22:10 -Il y a un son d'Emmanuel Macron qui est fou.
22:12 -Il nous engueule.
22:13 -Il parle aux gens comme si c'était ses valets.
22:16 -Il nous engueule.
22:17 -Il parle au patron, mais il parle aux gens...
22:20 Je vous jure, je...
22:22 Il parle aux gens comme si c'était ses valets.
22:24 Comme si c'était ses gens.
22:26 -C'est comme ça ? -Oui.
22:28 En fait, c'est obligé.
22:29 C'est obligé.
22:30 C'est bien, c'est assez instillé.
22:32 -Alors qu'il aime beaucoup la phrase "Cela m'oblige".
22:35 Dans l'autre sens.
22:37 -Cette phrase, je pense qu'elle a fait réagir
22:39 et était en pleine forme.
22:41 -Comme vous.
22:42 -Nous sommes toujours ensemble pour parler de ce drame
22:48 de ce jeune homme de 16 ans.
22:50 -M. Coquerel de la France insoumise.
22:52 Chacun a son biais idéologique.
22:54 C'est ça qu'on peut regretter, comme vous disiez,
22:57 de droite ou de gauche.
22:59 Il y a parfois récupération.
23:01 Mais la droite en parle, alors que la gauche n'en parle pas.
23:04 -Je me méfie quand même de prendre un fait divers abominable,
23:08 ce qu'on appelle un fait divers,
23:10 et à partir de là, de déterminer quelque chose
23:12 qui crée une aggravation.
23:14 J'ai le privilège d'un certain âge.
23:16 On a eu beaucoup de ministres de l'Intérieur
23:19 qui ont dit qu'un cran a été franchi.
23:21 Donc, malheureusement, des rixes de ce type-là,
23:24 ça survient.
23:25 Il y avait eu, je crois, dans la même région,
23:28 il y a quelques années, si vous vous souvenez bien,
23:31 un jeune qui avait été tué à la sortie d'une boîte.
23:34 De la même manière, bon, est-ce que...
23:36 J'allais dire, c'est des choses qu'il faut analyser, comprendre.
23:40 -Il serait d'autant plus crédible, quand même,
23:43 que s'il n'expliquait pas que la police tue
23:45 et que la police tue de manière systémique,
23:48 il y a de plus en plus de policiers qui tuent.
23:51 -C'est ça, il serait crédible.
23:53 -Oui, mais s'il veut dire que ça existait avant,
23:55 en grande partie, il a totalement raison,
23:58 mais il méconnaît le caractère très singulier, aujourd'hui,
24:02 de l'augmentation de la délinquance.
24:04 Pratiquement, elle est quotidienne
24:06 et il y a des violences collectives,
24:09 sans but et sans gratuitement, qui n'existaient pas avant.
24:12 -Et je voulais qu'on écoute Driss Gadi, également,
24:15 qui parle de la décivilisation.
24:18 Ecoutons-le.
24:19 -En même temps, un retour à l'âge de Thomas Hobbes,
24:24 où l'homme est un loup pour l'homme.
24:26 Enfin, ne pas pouvoir jouir d'un bal dans un pâtelin perdu
24:30 à la campagne et risquer sa vie, c'est vraiment une décivilisation.
24:34 Mais là aussi, je voudrais pas qu'on...
24:37 Là, il y a le drame, mais il y a tout un processus.
24:41 Il n'y a pas seulement l'insécurité, il y a la ruine de la culture.
24:45 Il y a un retour à l'animalité.
24:47 C'est devenu notre musique, notre cinéma, notre éducation.
24:51 Nous fabriquons des illettrés.
24:53 -Il y a des drames et des incivilités.
24:55 Pour lutter contre les incivilités,
24:57 j'ai vu cette campagne de presse qui traduit l'état d'esprit
25:01 dans laquelle certains sont.
25:03 C'est Mme Valérie Pécresse.
25:05 "19h03, la France apprend que Séverine a prévu des lasagnes.
25:09 "C'est le choc."
25:10 C'est une campagne pour lutter pour le confort des autres.
25:14 "Restez discret et ne passez pas votre appel à bord."
25:18 Pour la région Île-de-France, le problème, c'est Séverine.
25:22 "19h03, la France apprend que Séverine a prévu des lasagnes."
25:25 Quand on veut montrer une incivilité en France,
25:28 Valérie Pécresse a choisi Séverine.
25:31 C'est sidérant, quand même.
25:33 Pardonnez-moi de le dire comme ça.
25:35 -Pour autant, j'ai pris un train lundi pour Paris,
25:38 4h46 de train.
25:39 C'est un enfer, le téléphone dans les mains.
25:42 -Je suis d'accord. -Un enfer.
25:44 C'est insupportable.
25:46 J'avais à côté un chef d'entreprise
25:48 qui a travaillé au téléphone.
25:50 On se surprend...
25:51 -Vous lui avez dit ? -Non.
25:53 -Pourquoi ? -Il fallait lui dire.
25:55 -C'est le même chef d'entreprise qui donnera des leçons
25:59 d'éducation aux uns et aux autres.
26:01 -Vous acceptez qu'on doit en enfer ?
26:03 -Vous avez raison.
26:04 -Il a raison, on ne peut rien dire.
26:06 Moi, je dis rien.
26:08 -Mais ça a été l'enfer.
26:09 -Non, mais ça m'a pris du délire.
26:12 -C'est un truc à dire.
26:13 -Alors que normalement,
26:15 le temps ferroviaire peut être un temps d'une telle qualité.
26:19 -C'est formidable.
26:20 -Vous êtes en train de nous dire que vous subissez.
26:23 -Vous pouvez rien dire.
26:25 -C'est difficile de subir.
26:26 -Je crois qu'il faut arrêter de subir.
26:29 -Je pense que c'est très compliqué de dire.
26:32 Il y a des lois non écrites qui ont disparu.
26:34 L'autre n'existe pas pour votre chef d'entreprise.
26:37 Le même qui donnera des leçons à la Terre entière
26:41 et qui va faire des points d'honneur.
26:43 -L'autre n'existe pas pour le voisin,
26:45 l'autre n'existe pas pour l'automobiliste.
26:48 La définition de notre époque, c'est que je suis seul
26:51 et que je n'en ai rien à foutre des autres.
26:54 -Jean-Marc Morandini doit être avec nous.
26:57 Comme on a beaucoup de choses à faire ce soir,
27:00 on voulait quand même vous avoir.
27:02 Bonjour, Jean-Marc.
27:03 -Bonjour.
27:04 -Votre plateau, ce matin...
27:06 Les clashes sur les plateaux, c'est pas bien.
27:09 Je trouve que c'est pas une bonne chose.
27:12 Des gens qui partent sur le plateau,
27:14 ça m'est pas arrivé depuis 5 ans, au moins.
27:17 -Il l'a viré. Il est pas parti.
27:19 -Oui. -Vous aussi, vous l'avez viré ?
27:21 -J'ai viré ?
27:23 -Vous l'avez viré qui ? -L'Ulric.
27:25 -Non, c'est les gens qui partent.
27:27 -Le député socialiste ?
27:29 -Non, il était parti tout seul.
27:31 Le député, effectivement, de Paris.
27:33 -Il s'appelait comment ? -Il est retourné à l'anonymat.
27:37 -Je crois que vous l'avez viré. -Je ne sais plus.
27:40 Je ne vire personne.
27:41 Voyons cette séquence.
27:43 Si il y a eu un débrief, si vous l'avez eu au téléphone,
27:46 pourquoi pas ? Voyons cette séquence.
27:49 -Des jeunes viennent dans une salle
27:51 pour tuer. Vous appelez ça une rixe ?
27:53 -Il y a des gens qui vont dans des soirées,
27:56 qui vont dans des banques populaires
27:58 et qui mettent des rétensiles de ce genre dans leur bagnole.
28:02 -C'est des jeunes qui viennent d'une site.
28:05 -C'est des jeunes qui viennent d'une site.
28:07 -Vous ne dites pas les faits.
28:09 -Il y a une volonté délisérée de tuer.
28:12 -Vous ne connaissez pas ce qui se passe.
28:14 -Arrêtez vos conneries.
28:16 -Sortez. -Mais sortez.
28:18 Vous ne sortez pas.
28:19 Excusez-moi, vous ne sortez pas.
28:21 -Vous, vous n'êtes pas le débatteur.
28:24 -Vous êtes procureur.
28:25 -Je ne suis pas procureur.
28:27 Je vous dis les faits.
28:29 Je vous donne les faits.
28:30 -Vous ne donnez pas des factures.
28:33 -Vous m'accusez, moi, d'employer des termes
28:36 qui sont manifestement impossibles.
28:38 -Je vous demande de préciser ces termes.
28:41 -C'est ce bagarre qui a dégénéré.
28:43 -C'est le bagarre qu'on dit.
28:45 -Ils sont venus délibérément.
28:47 -C'est quoi, une bagarre ?
28:49 -C'est de groupe qui s'affronte.
28:51 -Ils sont venus.
28:52 -Pourquoi vous voulez mettre tout ça sous le tapis ?
28:56 Qu'est-ce que vous voulez cacher ?
28:58 Vous avez peur de la réalité ?
29:00 Vous avez peur que la réalité vous explose au visage ?
29:03 -De quoi j'ai peur ?
29:04 -Je ne sais pas.
29:05 -C'est parce qu'il vient de décider
29:07 que vous ne voulez pas en parler ?
29:09 -C'est ça, votre truc ?
29:11 -C'est ça, je vous demande.
29:13 -Votre truc raciste, comme d'habitude.
29:15 -Pourquoi raciste ?
29:17 -Qui a parlé de race ?
29:18 -Tous les jours.
29:20 -Qui a parlé de race ?
29:21 Stop, c'est très grave.
29:23 Qui a parlé de race ?
29:24 -Mais vous êtes raciste.
29:26 -Vous êtes raciste.
29:28 -Vous êtes raciste.
29:29 -C'est de la diffamation.
29:31 -Je ne vous perds pas.
29:32 Donnez-moi un exemple.
29:34 -C'est de la diffamation.
29:36 -Je trouve racisme constamment.
29:38 -Donnez-moi un exemple.
29:40 -C'est votre carrière.
29:41 -Donnez-moi un exemple.
29:43 -Vous me fatiguez.
29:45 -Eh bien, partez, monsieur.
29:47 Partez, si vous vous fatiguez.
29:49 Je ne vous accepterai pas de me traiter de raciste.
29:52 -Vous n'avez pas tort, vous avez raison
29:55 de ne pas vous faire insulter.
29:57 Le racisme, c'est pas une opinion, c'est un délit.
30:00 Donc, si quelqu'un considère que vous êtes raciste,
30:03 il porte plainte, autrement qu'il se taise.
30:06 Jean-Marc.
30:08 -En plus, c'est pas la 1re fois qu'il vient sur ce plateau.
30:11 -C'est un habitué.
30:13 -Il est venu au moins 25 ou 30 fois sur ce plateau.
30:16 Et puis, en fait, sa volonté, c'est de banaliser
30:19 ce qui s'est passé là-bas.
30:21 Et moi, ça me rend dingue.
30:22 Je sais pas si vous avez fait attention,
30:25 il explique qu'on va souvent dans des fêtes
30:28 de mariage avec des couteaux de 25 cm.
30:30 Mais on est où ?
30:31 Il y a une volonté de banaliser ce qui s'est passé
30:34 en disant que c'est des bandes qui se sont affrontées.
30:38 Mais c'est pas ça.
30:39 Et à partir du moment où il n'y a plus d'arguments,
30:42 on vous dit que vous êtes raciste.
30:44 Mais non.
30:45 Tout ça, c'est fait pour clore le débat,
30:48 pour que plus personne ne puisse exprimer.
30:50 On vous balance à la figure.
30:52 Le débat est clos. Merci, au revoir.
30:55 -Vous l'avez pas rappelé au téléphone après ?
30:58 Y a pas eu un échange ?
30:59 -Non, je lui dis que je lui reparlerai si il s'excuse.
31:02 Il refuse de s'excuser.
31:04 -Mais Jean-Marc Morandini, juste une chose.
31:07 Vous le connaissez, c'est un régulier de votre émission.
31:10 Il a porté une sensibilité.
31:12 C'est un élu du 18e avec une expérience.
31:15 J'espère que vous allez arriver à vous communiquer,
31:18 à vous parler, je souhaite.
31:19 -Si il s'excuse, il pourra revenir sur le plateau.
31:23 -Ecoutez, merci.
31:24 -A ce qu'il revienne.
31:25 -Merci, Jean-Marc Morandini.
31:27 Arrêtez quand même avec les clashes,
31:30 parce qu'il faut vraiment...
31:32 Ca, c'est pas possible.
31:34 Ca crie et tout, on s'entend pas.
31:36 C'est pas possible, ça, Jean-Marc Morandini.
31:39 -Pensez aux spectateurs.
31:41 -Merci, en tout cas.
31:42 Chaque matin, vous faites la course en tête
31:45 entre 10h30 et 12h,
31:46 grâce à une émission Morandini Live.
31:49 C'est intéressant, parce qu'on se fait la réflexion,
31:52 on fait des émissions assez différentes.
31:55 Ces deux émissions marchent bien,
31:56 c'est une offre alternative, différente,
31:59 on n'a pas toujours les mêmes interlocuteurs.
32:02 Ces deux émissions ont trouvé leur public.
32:04 Merci au public et à vous, Jean-Marc Morandini.
32:07 L'attaque au cutter dont on parlait,
32:10 effectivement, et cette vidéo,
32:12 elle fait froid dans le dos, bien sûr,
32:15 parce que cet homme-là aurait pu être blessé
32:18 plus gravement encore.
32:20 Je vous propose de voir ce qui s'est passé.
32:23 Vendredi dernier, un jardinier a été violemment agressé
32:27 par un septuagénaire à Villecrenne,
32:29 dans le Val-de-Marne.
32:30 Ce dernier a été interpellé hier et placé sous contrôle judiciaire.
32:34 Voyez la séquence.
32:36 -Vous êtes en prison ?
32:37 ...
32:41 -Je suis chez moi, ici.
32:43 -On est des bougnoules, nous ? -Oui.
32:45 -Ah ouais ? C'est comme ça que vous parlez ?
32:48 Mets un coup de cutter.
32:49 -Tu fais quoi ? -Vas-y, mets un coup de cutter.
32:52 -Non, laisse-le, laisse-le.
32:54 -On l'a fait en sous-supra-gorge.
32:56 -Je suis chez moi, ici. -Tu fais quoi, là ?
32:59 -Je suis chez moi. -Laisse-le, je le filme.
33:02 Laisse-le, je filme.
33:04 -Moi, tu t'es avec l'idée, monsieur. -C'est chez moi, ici.
33:07 -Non, laisse-le, laisse-le, Malik.
33:12 -T'es de sa mère, là. Tu me l'as dit, hein.
33:17 ...
33:22 -Je suis chez moi.
33:24 ...
33:27 -Non, laisse-le, Malik. Tout est filmé.
33:31 -Oui. -Vas-y, vas-y.
33:32 -Je suis pris, ici. -Vas-y.
33:34 -Reste là, mon gars.
33:35 -J'ai passé cette séquence,
33:40 car elle est importante dans le contexte d'aujourd'hui.
33:43 Mais elle n'a rien à voir avec ce qui s'est passé...
33:46 C'est un pauvre type, disons les choses.
33:49 -C'est un pauvre diable. -C'est un pauvre diable.
33:51 C'est un pauvre diable.
33:53 -De la fénilité.
33:54 -Multirécidiviste, raciste, caricature...
33:58 Voilà, de ce que personne ne peut aimer.
34:01 Et ça n'a rien à voir avec un phénomène de société.
34:04 -Il y a du racisme ordinaire dans la société, aussi.
34:08 Vous le contestez, peut-être.
34:10 -Il y en a sûrement, mais là...
34:12 Quand j'entends, monsieur Boyard,
34:14 que vous allez voir à l'Assemblée nationale,
34:17 je trouve que là, il y a quelque chose qui ne va pas.
34:20 Ecoutez cette séquence, c'est la réponse de Gérald Darmanin.
34:23 -Ce vendredi, à Villecrenne, dans ma circonscription,
34:26 un homme a failli mourir.
34:28 Je l'ai eu au téléphone hier, et voici ce qu'il m'a dit.
34:32 Avant même de me parler de la souffrance et du traumatisme
34:36 d'avoir reçu un coup de cutter de 15 cm dans sa gorge
34:39 et après avoir subi des insultes racistes,
34:42 il m'a dit que cela fait trois jours que j'ai subi un crime raciste
34:46 et que personne ne parle de moi.
34:48 Mais si jamais moi, Mourad, j'avais été l'ingresseur,
34:51 alors BFM TV et CNews auraient déjà été en bas de ma maison.
34:54 Il ne se passe pas une journée sans que sur les débats télévisés
34:58 il soit sous-entendu qu'il y aurait trop de musulmans
35:01 dans notre pays ou qu'il serait incompatible avec la République.
35:04 Bientôt arrive la loi immigration, alors je le répète,
35:07 vos mots auront des conséquences, vos votes auront des conséquences.
35:11 Notre but, ministre, collègues, rassembler le pays ou le diviser.
35:15 Et si vous êtes prêts à le diviser,
35:17 jusqu'où êtes-vous prêts à aller dans l'abject et dans la violence ?
35:21 -Je suis là pour protéger toutes les personnes,
35:25 comme tous les policiers et les gendarmes,
35:27 quelles que soient leurs religions,
35:29 quels que soient leurs prénoms, quelles que soient leurs nationalités.
35:33 L'auteur est en effet un Français de 76 ans,
35:35 multirécidiviste, monsieur le député,
35:38 dégradation, refus d'obtempérer,
35:40 dégradation, refus d'obtempérer,
35:42 dégradation, refus d'obtempérer,
35:44 dégradation, refus d'obtempérer, refus d'obtempérer,
35:48 refus d'obtempérer, refus d'obtempérer,
35:50 refus d'obtempérer, refus d'obtempérer, refus d'obtempérer,
35:54 refus d'obtempérer, refus d'obtempérer, refus d'obtempérer,
35:58 refus d'obtempérer, refus d'obtempérer, refus d'obtempérer,
36:01 refus d'obtempérer, refus d'obtempérer, refus d'obtempérer,
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52:02 - Oui. Je pense qu'on va entrer dans le dur dans les trois prochaines années, hélas.
52:08 Arnaud Lecarte a été à la réalisation, David Tonelli était à la vision. Arnaud était au son. Merci à Benjamin Nau, à Lucas Busutil, Théodore Laborde, Florian Doré.
52:15 Toutes ces émissions, évidemment, sont retrouvées sur cnews.fr. Vous l'avez compris, Olivier, dans une seconde.
52:20 Julien Apasquet, 22h à minuit. Romain Desarbes demain matin. Et nous, on se retrouve à l'heure des pros demain matin à 9h. Bonne soirée.
52:25 Merci d'avoir regardé cette vidéo !