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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Gilles-William Colnadel, Philippe Guibert, Paul Melun et Philippe Béchert.
00:08 Une belle brochette quand même, sans vouloir me vanter.
00:12 C'est du haut niveau.
00:13 Ça va Philippe ?
00:14 En pleine forme.
00:15 Bonne journée.
00:16 Je reviens deux fois à ces news dans la journée.
00:19 Bonne journée pour vous.
00:21 Excellent.
00:22 Mais hier, je l'ai dit déjà.
00:23 Bonne journée.
00:24 Excellent.
00:25 Vous avez vu qu'Éric Dupond-Moretti n'a pas été condamné.
00:29 Oui, bien sûr.
00:31 C'est bête la vie.
00:33 On a parfois des joies un peu mauvaises.
00:36 Par exemple, je suis content de ne pas m'être trompé.
00:39 Mais c'est bête de dire ça.
00:41 Parce que vous avez dit…
00:42 Parce que je vous avais dit que c'était une affaire de corne-cul.
00:44 Voilà.
00:45 Et qu'à l'arrivée, il est relaxé.
00:48 Ah non, mais bon…
00:49 Ah oui, non mais ça ne vous a pas changé.
00:52 Vous pouvez avoir dit cette chose, d'ailleurs c'est vrai à plusieurs reprises.
00:56 Mais oui.
00:57 Ça ne montre pas que vous aviez raison.
01:00 Mais…
01:01 Alors, je vous ai lu.
01:03 On ne savait plus où il était le scandale.
01:06 Vous êtes…
01:07 Le titre, ce n'est pas ce que j'aurais choisi.
01:09 Vous êtes formidable.
01:10 Vous expliquez pendant…
01:11 Vous faites une sorte de prétéression géante.
01:14 Oui, bien sûr que, évidemment que, badal, évidemment…
01:17 Je me suis retenu, bien sûr.
01:19 Non, mais vous êtes terrible.
01:21 Vous êtes terrible et magique.
01:22 Est-ce que vous avez fait amende honorable ?
01:25 En général sur la vie ?
01:26 Vous comprenez la complexité judiciaire, parfois une forme d'ambiguïté ?
01:31 Vous parlez de ce sujet ou en général ?
01:33 En général.
01:34 En général, je veux bien faire amende honorable, mais sur ce sujet…
01:37 Mais là…
01:38 Écoutons Louis Michoud.
01:39 Quel est votre souci sur la relax, par exemple ?
01:42 Mais si on a mobilisé, comment dire, des heures d'antenne, parfois, on a mis en place…
01:48 Et franchement, on ne peut pas nous accuser de défendre le ministre Le Garde des Sceaux.
01:52 Ce matin, j'ai dit "pique-pente" de son intervention à l'Assemblée nationale.
01:56 Mais cette affaire est nulle et non avenue, depuis le départ, on le dit.
01:59 Et la preuve, c'est qu'il est relaxé, point.
02:01 Et que vos amis, les magistrats, terminent…
02:04 Trois absurdités en dix secondes.
02:08 C'est un bon rythme pour moi, d'habitude, j'en fais plus.
02:11 Nulle et non avenue.
02:13 La relax démontre que c'est rien.
02:16 Et mes amis magistrats…
02:18 Mais oui, votre ami Molins, oui.
02:20 Je suis désolé de vous le dire, moi, j'ai pas envie de tomber dans leurs pattes.
02:24 Mais doutierez-vous cette hostilité un peu systématique ?
02:28 Mais je n'ai aucune hostilité !
02:30 Je me rends compte simplement qu'on a mobilisé la justice entière pendant des mois
02:35 pour que le ministre Le Garde des Sceaux soit relaxé ce soir.
02:38 Et alors ?
02:39 Et alors, je me dis que peut-être qu'il ne fallait pas entamer ces procédures.
02:41 C'est idiot comme raisonnement.
02:43 C'est bête, hein ?
02:45 Vous savez, Pascal, que comme vous avez été en état de fragilité, ces nerfs…
02:50 Ah, pas d'attaque personnelle !
02:52 Pas d'attaque personnelle !
02:54 Non, justement, je vais faire en sorte de ne pas dire totalement ce que je pense.
03:00 Ah ben non, alors ça, il faut toujours dire ce qu'on pense.
03:02 Oui, mais je ne veux pas vous asséblir.
03:04 Alors ça, c'est…
03:06 Faire monter la fièvre.
03:08 Oh, c'est pas terrible votre argumentation.
03:12 Écoutons Noémie Schultz et puis vous allez me dire ce que vous en pensez les uns les autres.
03:15 Peut-être que je suis minoritaire.
03:18 Je vous disais qu'il n'y avait rien dans cette affaire.
03:20 Pourquoi ça ne valait pas ça ?
03:22 On peut être minoritaire et avoir raison.
03:24 Mais des exemples ?
03:26 Ben, souvent moins ici.
03:28 Bon, écoutons Noémie Schultz.
03:30 Écoutons Noémie Schultz.
03:32 Et puis, je vais vous dire, comme c'est un sujet quand même qui n'est pas dramatique,
03:34 ça nous permet d'être un peu léger par rapport à des sujets sur lesquels il y a peu d'espace.
03:38 Il y a des sujets plus graves.
03:40 Il y a un peu d'espace pour mettre un peu de légèreté.
03:42 Donc, au fond, ce sujet-là, sauf pour vos amis magistrats qui sont en très grande difficulté ce soir…
03:49 Quelqu'un qui taquine un magistrat ne peut pas être tout à fait mauvais.
03:52 Exactement.
03:54 J'aurais pu être… Il a raison.
03:56 Écoutons Noémie Schultz qui est toujours précise et remarquable sur ces sujets.
04:00 C'est impassible que le ministre a accueilli cette décision.
04:03 Il venait d'écouter debout à la barre la lecture de ce jugement.
04:08 Il a échangé quelques mots avec ses avocats avant de quitter rapidement le palais de justice.
04:12 Sans un mot pour la presse, tout entier consacré à sa mission de garde des Sceaux a fait savoir son entourage.
04:18 Ses deux avocats, en revanche, se sont félicités de cette décision.
04:22 C'est ce que l'on espérait. C'est ce que le droit dictait.
04:26 C'est évidemment une satisfaction et je dirais même une émotion énorme.
04:32 Cette décision est une surprise uniquement pour les gens qui ont sans doute mal compris,
04:36 mal appréhendé ce dossier. Ce dossier était vide.
04:39 Ce dossier ne permettait pas de poursuites pénales de monsieur le ministre.
04:43 L'innocence qui était assez évidente et manifeste dès le premier jour de ce dossier
04:49 est consacrée aujourd'hui judiciairement. On ne peut que s'en réjouir.
04:53 Le président de la Cour de justice de la République a pris soin de détailler les raisons de cette relaxe.
04:58 Certes, la prise illégale d'intérêt est matériellement constituée
05:02 mais aucun élément ne permet d'établir qu'Eric Dupond-Moretti savait qu'il prenait le risque
05:07 d'enfreindre la loi dans la motivation. Les juges ont notamment repris les différentes déclarations
05:13 de témoins qui, pendant le procès, sont venus affirmer que le ministre n'avait pas exprimé
05:18 de quelque façon que ce soit une animosité, un mépris, un désir de vengeance à l'égard de magistrats
05:23 ou encore de volonté d'user à leur en contre de pouvoir qu'il tenait en sa possession.
05:28 Le procureur général près de la Cour de cassation qui avait requis la condamnation du garde des Sceaux
05:33 a maintenant un délai de 5 jours pour se pourvoir en cassation.
05:37 J'aime bien, vous le savez, développer tous les arguments. C'est vrai que quand j'entends ce...
05:41 C'est un verdict on dit, un jugement ?
05:43 Décision.
05:44 C'est vrai que quand j'entends Noémie Michaud dire "à aucun moment son attention n'a été attirée
05:48 sur l'existence d'un conflit d'intérêt, l'élément moral n'est donc pas établi"
05:52 je vais utiliser cet argument, moi, un jour. Je vais dire "ah ben j'ai fait la faute mais j'avais pas l'intention de la faire".
05:57 C'est formidable d'ailleurs, la justice, tu dis ce que tu veux.
06:00 C'est exactement ce que je pense de la justice.
06:02 Vous pointez la faiblesse de la décision.
06:04 Non.
06:05 Très bien, bravo.
06:06 Non mais c'est vrai.
06:07 Je vous remercie d'être honnête.
06:09 Mais vous me connaissez, je le suis toujours.
06:11 Oui mais vous avez des honnêtetés qui ne sont pas de la droite.
06:14 Non, non, je le suis toujours honnête. Mais c'est vrai que c'est invraisemblable.
06:18 La prise d'intérêt, ok, ah oui mais il savait pas qu'il le faisait. Il est juste ministre de la justice.
06:24 Oui mais en même temps c'est une affaire de corne de cul.
06:27 Non, non, c'est pas une affaire de corne de cul.
06:29 Alors, à vous la parole, j'ai assez parlé.
06:32 Écoutez, moi par contre je suis surpris. Je suis agréablement surpris parce que, contrairement sans doute à mon jeune confrère,
06:41 ça n'est pas parce qu'on a un bon dousquet qu'on est assuré aujourd'hui de le gagner.
06:47 Donc c'est une bonne nouvelle parce que je considère effectivement que c'était un règlement de compte
06:53 qui avait été initié par des syndicats de magistrats puisque M. Dupont-Moretti n'était pas encore place Vendôme,
06:59 que déjà on expliquait que c'était un crachat, que sa nomination était un crachat. D'accord ?
07:04 Bon, on peut rentrer dans les détails. La prise illégale d'intérêt, c'est le délit le plus facile à être constitué.
07:13 Il suffit de peut-être donner l'apparence qu'eux. Donc les juges, dans leur sagesse, Philippe, dans leur jazesse,
07:19 ont dit que même cela, ils n'en étaient pas responsables puisqu'eux n'avaient pas tiré son attention.
07:24 Donc je trouve que c'est bien jugé et j'en suis satisfait. C'est quand même un camouflet pour la magistrature.
07:32 Non, pas du tout. Non, non, c'est pas du tout un camouflet pour la magistrature. C'est même une victoire pour la magistrature.
07:38 Vous avez un avocat, Philippe Liber ? Philippe Liber ?
07:41 C'est à qui, là ? Je peux répondre ?
07:43 Ben, vous y répondez.
07:44 D'abord, la relâche, je ne la discute pas.
07:49 Vous n'avez pas le choix.
07:50 Non, mais je ne suis pas comme certains, peut-être sur ce plateau.
07:55 Deuxième élément, là où je ne vous rejoins pas, c'est qu'en raisonnant de manière un petit peu subjective et partisane,
08:07 je suis surpris que la CJR ait considéré que l'élément intentionnel n'existait pas,
08:18 comme si un avocat avec une ancienneté de 30 ans, nommé garde des Sceaux, connaissant tout de même les rouages de l'État,
08:29 pouvait invoquer avec une humilité ostentatoire sa totale ignorance.
08:35 Philippe Liber ?
08:37 Alors, justement, Philippe, moi, je ne suis pas une sommité judiciaire comme vous le mentionnez.
08:42 Au fait, au fait.
08:44 J'ai compté les appartenances politiques des juges, ce sont des parlementaires.
08:51 On ne sait pas le détail, d'ailleurs. On ne sait pas combien de voix...
08:54 Moi, j'ai été voir, parce qu'il suffit de prendre les noms, les noms sont publics, et puis vous regardez qui est...
09:00 Vous ne savez pas qui a voté pour qui.
09:02 Ah non, on ne sait pas. C'est un bulletin secret.
09:06 Je constate que...
09:08 Le président, manifestement, il a voté la condamnation. Le président, lui, et tous ceux qui ont vu les débats, il était anti...
09:16 Comment savez-vous ?
09:18 Eh bien, tous les témoins. Ça s'appelle du journalisme.
09:21 Lesquels ?
09:22 Les journalistes qui étaient témoignés.
09:23 Dans votre entourage ?
09:25 Oui, dans mon entourage. J'ai envoyé plein de gens, je connais ça.
09:27 Des gens aussi qui vous perçoivent. Nicolas Sarkozy était totalement innocent dans ses ouvrages français.
09:35 D'abord, je confirme que ce que vous dites est vrai, mais en revanche, je vous laisse terminer.
09:40 Alors, 4 macronistes uniquement sur ce jury de 15. 3 Renaissance, 1 Modem. Le reste, c'est des opposants.
09:48 Il y a 4 Républicains, il y a 1 LFI, 1 PS, 1 RN, 1 UDI.
09:53 Et donc, moi, j'aimerais que tu m'expliques, Philippe, pourquoi ces opposants qui étaient majoritaires,
09:58 plus 3 juges professionnels dont on dit que M. Dupond-Moretti n'était pas en odeur de sainteté auprès des juges,
10:05 je voudrais que tu m'expliques pourquoi ces opposants ont fait ce cadeau à Éric Dupond-Moretti et en même temps à Emmanuel Macron.
10:12 Je n'arrive pas à comprendre, s'il y avait les éléments pour le condamner, pourquoi, avec une majorité d'opposants dans le jury, ils ne l'ont pas...
10:20 Et avant que vous répondiez, on va écouter ce qu'a dit Éric Dupond-Moretti il y a quelques minutes.
10:24 On va le lire, bien sûr. On va le lire, puisqu'il était l'invité.
10:28 La Cour de justice de la République a dit que je n'avais pas voulu me venger, ce que j'avais toujours affirmé.
10:33 Voilà, c'est clair. Je veux tourner la page, même si quelque chose de douloureux, reprendre le cours ordinaire de mon travail,
10:39 c'est la raison pour laquelle je suis resté un long moment à l'Élysée avec le président de la République.
10:43 Ce qui est extraordinaire, c'est que, vous allez me confirmer, c'est ce que je dis est juste, c'est que le procureur qui s'appelait...
10:48 - En coeur général, Rémi Hetz. - Rémi Hetz.
10:51 C'est, nous sommes d'accord, son N+1, d'une certaine manière, c'est Éric Dupond-Moretti.
10:56 Donc si demain, ils veulent convoquer à la chancellerie, dans son bureau, et lui parler comme un patron parle à son employé, c'est possible.
11:05 Oui, sauf que Rémi Hetz n'est pas l'employé d'Éric Dupond-Moretti.
11:10 Ah ben, c'est son... Il n'y a pas de hiérarchie dans la magistrat.
11:13 - Il y a une hiérarchie, mais... - C'est ce que j'avais compris, qu'il n'y avait pas de magistrat.
11:16 Il n'y a pas de hiérarchie, il n'y a pas de fonction, il n'y a pas de patron.
11:20 Les magistrats ne se comportent pas comme une dérrière-caméra.
11:24 Mais il n'y a pas de patron, c'est ce que vous me dites, mais ce que je sais d'ailleurs, il n'y a pas de patron.
11:28 Mais vous vouliez tirer quoi de cette visite ?
11:31 Rien. Je voulais souligner que c'est quand même cascaillin, c'est que celui qui a requis contre lui est en fait l'homme qui travaille sous ses ordres.
11:42 - Mais... - Bon, vous vous écrivez... - D'où vient la responsabilité, Pascal ?
11:46 C'est qu'il y a eu, bien avant, le caractère choquant du maintien d'Éric Dupond-Moretti lorsqu'il a été mis en examen.
11:54 - Ah ben, heureusement qu'il est resté, hein, avec ce qu'on apprend aujourd'hui. - Ah ben non.
11:56 - Non, parce que... - Écoutez... - Il était innocent.
11:58 - Bah écoutez, alors vous, vous êtes... Vraiment, avec vous, je préfère ne pas tomber en face de vous si je suis mis en examen, hein.
12:05 - Non, je vous assure, vous seriez tombé dans mes mains et face à moi. - Oui.
12:09 - J'aurais même été capable de vous reconnaître des circonstances fatales. - Eh ben, mais d'abord...
12:14 - C'est là où on voit qu'il n'y a plus de magistrats. - Bon, alors, écoutons quelques réactions quand même de députés, parce que là...
12:19 - Et puis, je crois que Paul n'a toujours pas parlé. Donc réaction... - Mais je les écoute aussi.
12:22 - Mais non, mais c'est passionnant. Mais en fait, vous incarnez à mes yeux la magistrature. - On voit...
12:28 - C'est-à-dire que vous ne vous trompez jamais, jamais. Vous ne vous trompez jamais. - Les compliments judiciaires émanant...
12:36 - Vous ne vous trompez jamais. Vous avez toujours raison. Vous avez toujours raison. Vous avez toujours raison.
12:44 - Je vous montre... - Vous êtes désavoués. - Je vous montre sur ce plateau en permanent...
12:48 - C'est incroyable, parce que la vraie généralité, c'est que quand il requerait, il pouvait avoir, je vous assure, un immense discernement.
12:56 - Mais j'en suis sûr. - Mais dès l'instant qu'il s'agit de personnages qui l'a un peu... - Il s'incorporatiste.
13:00 - Non, non. C'est quand il y a des personnages un peu politiques qu'il a dans le nez... - Ah, il l'aime pas.
13:04 - Il aime pas faire le merveilleux discernement qu'il avait connu. - C'est vrai. - C'est vrai.
13:07 - J'espère qu'il s'échigne. - J'ai dit que c'était un très grand avocat.
13:11 - Oui, mais d'accord. - Oui, mais il est ministre. C'est le baiser qui tue, ça.
13:14 - Écoutons la réaction de quelques députés.
13:18 - C'est un scandale, ce procès. Le procès, pour ceux qui y ont assisté, a fait la démonstration de la culpabilité d'Éric Dupond-Moretti par la matérialité des faits.
13:27 La prise illégale d'intérêt, il n'y a pas besoin d'avoir d'éléments intentionnels, d'avoir voulu le faire. Elle est là ou elle n'est pas là. Et là, elle est là, cette prise illégale d'intérêt.
13:34 - Toutes les accusations avaient été proférées au mépris de toute forme de présomption d'innocence de la part d'élus de la nation,
13:41 qui devraient plutôt être les garants des institutions plutôt que les cautions des dénigrements, des rumeurs et, au fond, d'une fragilisation générale de la démocratie.
13:50 - Cette décision, elle est toujours susceptible aux yeux du citoyen d'être entachée d'une forme d'illégitimité, aux yeux de la composition, finalement, de l'instance de jugement des parlementaires qui jugent un ministre.
14:01 Ça renvoie à l'image de l'entre-soi.
14:03 - Mais chacun doit avoir des points aveugles dans la vie, puis ça doit m'arriver à moi comme à nous tous. Mais comment un homme aussi intelligent que vous,
14:10 aussi intelligent que personne ne peut contester votre intelligence, écrit ce qu'il a écrit ce soir dans Causeur ?
14:17 Mme Jacqueline Lafon, une avocate de qualité, a affirmé que, durant ces années, son client, le ministre, avait été présumé coupable et que justice, enfin, avait été rendue.
14:29 Je suis en total désaccord avec cette analyse. En réalité, c'est l'inverse qui n'a cessé d'être développé.
14:34 - Mais comment un homme intelligent comme vous peut dire ça ?
14:38 - Il suffit de faire attention au réel. Vous parlez sans arrêt du réel dans les problèmes sociaux.
14:45 Mais examinez ce qui se dit depuis 2-3 ans au sujet de ce procès et de l'attitude des rédactions.
14:53 - Il est jugé coupable ?
14:54 - Mais vous plaisantez ?
14:55 - Non, je ne plaisante pas.
14:56 - Il y a un milieu...
14:57 - Allez !
14:58 - Il y a un milieu fini.
14:59 - Comme à son habitude, M. Bilger monopolise les parlementaires.
15:02 - Non, je le finis. Il y a un milieu médiatico-politique qui n'a cessé depuis 2 ou 3 ans de cracher sur la main.
15:09 - Alors, M. Bilger.
15:10 - D'abord, j'ai le même sentiment...
15:12 - Ça ne vous a pas frappé.
15:13 - D'abord, j'ai le même sentiment que Pascal Praud.
15:17 J'avais même le sentiment que la messe ait déjà été dite.
15:21 Mais quand j'entends en plus... Alors là, c'est plus fort que tout.
15:24 M. Bernacilis, c'est son nom, Bernacilis, député LFI.
15:29 - Bernalicis.
15:30 - Bernalicis, comme vous voulez.
15:31 - Je vais inverser.
15:32 - La justice a été rendue. La justice a été rendue.
15:35 Et il se permet à nouveau de discuter en expliquant qu'il était coupable.
15:40 Ça s'appelle, j'ai pas mal, ça s'appelle l'atteinte à la présomption d'innocence.
15:45 Un député de la République.
15:46 Alors, même quand il est reconnu innocent, on continue à le cracher dessus.
15:51 C'est quand même un peu...
15:52 - Pour beaucoup.
15:53 - Écoutez, l'incident est clos, si j'ose dire.
15:56 - Il est loin d'être clos.
15:58 - Sachez que vous êtes en tout cas observé dans Paris.
16:01 Sachez-le.
16:02 Parce que tout le monde sait où vous êtes.
16:05 Par exemple, vous étiez à l'UGC Mayo pour aller voir Napoléon.
16:08 - Je l'ai dit.
16:10 - Non, vous ne l'avez pas dit.
16:11 Vous avez même du mal à sortir votre place.
16:14 Il y a quelqu'un qui le dit sur...
16:16 - À l'UGC Mayo ?
16:17 - Oui.
16:18 - Mais c'est pas là que je l'ai vu.
16:19 - Ah, mais là, il y a un problème.
16:21 - Ah non, c'est pas moi.
16:22 - Il faut régler le problème.
16:24 - J'ai un souci.
16:25 - C'est trop grave.
16:26 - Non, je l'ai vu au Max Linder.
16:28 - Oui, effectivement.
16:29 - C'était vendredi matin ?
16:31 - C'est bien.
16:32 - Non.
16:33 - Je dirais pas le voir.
16:34 - Ah oui, donc la personne en plus a dit bonjour maître.
16:36 - Mais je vois pas pourquoi on lui donne...
16:38 - Vous étiez...
16:39 Quelqu'un vous a dit bonjour maître.
16:41 - Ah, mais je n'ai pas vu Napoléon.
16:43 - Ah.
16:44 - La grande erreur, c'est que je n'ai pas vu Napoléon.
16:46 J'ai vu un très bon film, le film "Calindien" de Denis Arcan.
16:50 - D'accord.
16:51 - C'est d'accord.
16:52 - Vendredi matin, vous allez au cinéma le vendredi matin.
16:54 - Il faut que je me conforme pour le mardi suivant.
16:56 - Bien sûr.
16:57 - Merci, Pierre-François Curot.
16:58 - Merci.
16:59 - Un mot de Paul Melun et après on marque une pause.
17:03 Parce que j'ai un document à vous montrer sur France Culture
17:07 qui est tombé dans le wokisme le plus complet,
17:11 qui a attaqué Radio Classique.
17:13 Je vous assure, on va tous terminer,
17:15 c'est vous qui dites ça souvent,
17:16 on va tous terminer dans un hôpital psychiatrique.
17:18 Mais le wokisme de France Culture.
17:20 - Bien sûr.
17:22 - On est à un niveau de bêtise aujourd'hui rarement atteint.
17:24 Mais on l'écoutera tout à l'heure parce que je vous assure,
17:26 ça vaut...
17:27 - Je continue, je persévère, j'écoute toujours France Culture
17:30 de temps en temps.
17:31 - Je vous assure, on va avoir quelques bonnes émissions.
17:33 Mais je suis d'accord avec vous, la ligne éditoriale est très wokisée.
17:35 Pour ce qui est d'Eric Dupond-Moretti, regardez,
17:37 je vais peut-être mettre d'accord tout le monde sur le plateau.
17:39 Moi, personnellement, je ne me suis pas tellement passionné
17:41 de cette affaire.
17:42 Je pense que, comme vous, Pascal, c'est peut-être une affaire
17:44 de corne-cul, je ne sais pas.
17:45 Rappelons que la CGR avait jadis relaxé Laurent Fabius
17:48 sur le sang contaminé, puis Ségolène Royal.
17:50 Je ne comprends pas tout à cette haute juridiction.
17:52 Toujours est-il que ce que je sais, c'est que les Français,
17:55 à mon avis, ne se passionneront plus des discours
17:57 d'Eric Dupond-Moretti, de son intervention à l'Assemblée nationale,
18:00 qui est hautement contestable d'ailleurs, face à Marine Le Pen,
18:03 ou de son bilan judiciaire qui, à mon avis, n'est pas bon,
18:05 plutôt que de cette affaire ou de cette non-affaire.
18:07 - On va marquer une pause et on écoutera donc ce que dit Lucille Comeau
18:11 de Radio Classique, qu'elle a accusée d'avoir trop de musiciens blancs.
18:18 - Ah, ça ! Il y a trop de musiciens blancs sur Radio Classique.
18:22 Évidemment, il y a Schubert, Mozart, Ravel...
18:24 - Eh bien oui, ça fait quand même beaucoup quand on réfléchit bien.
18:27 - Mais le temple du wokisme dans les médias, à l'université, etc.,
18:32 ces gens-là sont dans la place, avec votre argent, évidemment.
18:35 - Votre aussi. - Oui, avec notre argent.
18:38 - Oui, surtout le vôtre.
18:40 [Rires]
18:45 - C'est des attaques personnelles.
18:46 - Vous avez d'autres informations à nous partager
18:49 sur la vie privée de Philippe Bilger ?
18:51 - Oh la chance est beau !
18:52 - Non, non, mais... n'hésitez.
18:54 - Bon, c'était bien en tout cas cette première demi-temps.
18:56 - C'est très bon.
18:57 Denis Arkan, c'est un excès.
18:58 - Ah oui, vous êtes d'accord.
18:59 - C'est un très bon résultat.
19:01 - C'est sûr que c'est meilleur que votre prestation dans cette première demi-temps.
19:04 - Ah, je blague !
19:05 - Non, mais je le prends bien parce que j'ai pu parler.
19:09 - Vous avez une bonne idée.
19:11 - L'essentiel, c'est de parler.
19:13 - Non, mais comme vous parlez beaucoup dans toutes les émissions...
19:16 - C'est un attaque perfide.
19:17 - Là, on compte sur la deuxième partie pour parler plus.
19:19 - C'est l'avocat qu'on insulte.
19:21 - Voilà.
19:22 - C'est ce que je dis.
19:23 - Et au-delà de l'avocat, c'est l'institution, c'est la robe.
19:25 - Exactement.
19:26 - Et c'est ça que je trouve quand même assez déplaisant.
19:29 - Oui, oui.
19:30 - La pause, à tout de suite.
19:31 - Bon, vous savez qu'on aime parfois parler ici de choses qui sont à la fois accessoires,
19:39 mais moi je pense qu'elles ne le sont pas parce que le détail n'est jamais accessoire.
19:43 Le détail est décisif.
19:45 - C'est vrai.
19:46 - C'est décisif, le détail.
19:47 - Bon, là, je...
19:48 - Et dans un podcast de France Culture, Lucie Lecomo accuse Radio Classique d'avoir des musiciens troublants.
19:54 Ce que vous allez entendre est effrayant, effrayant de bêtise.
19:58 Et évidemment, c'est dangereux d'entendre des choses comme ça,
20:03 qu'on puisse confier une antenne à des gens qui disent des choses aussi sottes.
20:07 C'est les choses qui sont sottes.
20:08 Cette jeune femme est peut-être extrêmement intelligente,
20:10 mais en tout cas, ce qu'elle dit est très sot.
20:12 Donc, je vous propose de l'écouter,
20:14 et après vous allez me dire ce que vous en pensez.
20:16 Radio Classique, qui est sur Sambre 1.1,
20:20 qui est une radio qui permet effectivement d'écouter, j'ai envie de dire,
20:23 les grands standards de la musique classique.
20:25 Mozart, Beethoven, etc.
20:27 Écoutez cette dame.
20:28 - J'ai écouté Radio Classique,
20:30 à la suite d'un article paru il y a quelques jours dans le média en ligne AOC,
20:33 qui s'intitulait "Radio Classique ou la production d'une culture musicale blanche et de bon ton".
20:38 L'article, signé Jean-Louis Amsel,
20:40 rappelle que Radio Classique fait partie du groupe LVMH,
20:43 dirigé par Bernard Arnault,
20:44 très présent dans le financement de la culture et des médias français.
20:47 Il détaille les temps forts de ces magazines,
20:50 tenus pour la plupart par des hommes blancs de plus de 50 ans,
20:52 dont certains sont aussi musiciens.
20:54 Il décrit un souci de la belle langue des présentateurs
20:57 et une propension à la publicité ciblée vers les classes supérieures plutôt âgées.
21:01 Alors, j'ai une pratique assez limitée de Radio Classique,
21:04 personnellement limitée à quelques minutes glanées dans une salle d'attente
21:07 que je fréquente chaque semaine,
21:09 et je constate parfois, en effet, une conjonction idéologique particulière
21:12 entre le flash info de 16h,
21:14 une publicité pour des organismes de placement bancaire
21:17 et un petit Schubert qui fait plaisir.
21:19 Ce week-end, j'ai écouté un peu plus longuement
21:22 et cette impression, corroborée par l'article, s'est largement confirmée.
21:25 En une heure de temps, j'ai entendu
21:27 un morceau de sonate de Mozart désannoncé par une voix masculine bonhomme,
21:31 proposant ensuite de gagner un an d'abonnement au magazine Historia
21:34 avec un numéro spécial consacré à la Régence,
21:36 ainsi que le livre que lui-même signait, j'ai pas retenu le titre.
21:39 Est apparu ensuite un flash publicitaire contenant la promotion du Viagé,
21:42 puis quelque chose qui commençait par
21:44 "Les traders sont de véritables chefs d'orchestre".
21:46 Je jure, c'est vrai.
21:47 Dans la foulée, le même monsieur reprenant la parole
21:50 a rappelé que ce vendredi était une journée spéciale "femme musicienne", je cite,
21:54 organisée et soutenue par la veuve Clico, champagne donc,
21:57 et que par conséquent, nous allions écouter le concerto
22:00 pour deux violons et cordes en ré mineur de Jean-Sébastien Bach,
22:03 certes par deux musiciennes françaises, Sarah et Débora Nemtanu.
22:07 Aucune contradiction dans les termes apparemment,
22:09 sachant que parmi les femmes musiciennes, il existe aussi des compositrices,
22:13 ce qu'un nombre incalculable de parutions et de disques
22:16 apparemment pas encore parvenus jusqu'au haut de Radio Classique
22:19 nous rappellent chaque jour.
22:20 Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Schumann,
22:23 la musique classique, c'est comme d'ailleurs pour beaucoup d'autres en dehors de Radio Classique,
22:26 la musique blanche, composée entre 1680 et 1890,
22:30 celle qu'on identifie immédiatement, même si on n'est pas connaisseur,
22:33 c'est en fait de la mélodie.
22:35 Dans le fond, Radio Classique, c'est un peu le chant de France de la musique dite classique.
22:39 Il y a un devenir variété de ces morceaux juxtaposés ainsi,
22:42 qui en plus serait une variété des dominants armés contre le neuf.
22:45 Pas élitistes, c'est facile d'écouter Radio Classique, seulement bourgeois.
22:49 Je ne dis pas que ces morceaux n'ont plus de valeur, qu'ils ne devraient pas être diffusés,
22:52 je dis que pris dans cette espèce de forme grevée par les pubs de luxe et le cours de la bourse,
22:56 Radio Classique les place artificiellement dans une espèce de bruit de fond apparemment inoffensif,
23:00 mais conservateur et un peu mortifère.
23:03 C'est agaçant à écouter, très agaçant à écouter.
23:07 Mais vous avez bien compris le problème, il n'y a qu'un problème pour Madame.
23:10 Vous l'avez compris, ils sont blancs.
23:12 Non, c'est LVMH.
23:14 Ah oui ?
23:15 C'est à partir de Bernard Arnault. C'est le problème numéro 1 pour Madame Comot.
23:19 C'est son problème numéro 1.
23:21 Oui, mais j'ai le sentiment que c'est effrayant.
23:23 C'est une enfilade de poncifs successifs, vaguement intersectionnels, vaguement woke, mal expliqués, bêtes.
23:30 Et c'est navrant parce qu'une grande chaîne, une grande station comme France Culture,
23:33 on se rend à temps d'avoir des lectures mises en musique,
23:36 les grands classiques de la littérature, des choses innovantes aussi.
23:40 C'est le monde de demain.
23:42 Non mais c'est terrifiant.
23:44 Et en plus c'est terrifiant et c'est affligeant de bêtise.
23:46 Donc on est passé de Eve Ruggieri au monde de demain.
23:49 Oui, c'est ça qui est dramatique.
23:50 En fait il y avait des grands passeurs.
23:51 Il y avait des grands passeurs sur France Culture, sur le service public.
23:55 C'était Jacques Chancel, des gens comme ça.
23:57 Et elle t'explique que Mozart et Haydn...
24:00 Mais j'écoute très souvent.
24:01 Cette personne...
24:02 Qui est-elle ?
24:03 Je vous l'ai dit Pascal, j'écoute très souvent.
24:04 Et toutes les deux heures vous avez toujours les mêmes thématiques,
24:06 à savoir néo-féminisme, wokisme, discrimination de genre, discrimination raciale.
24:11 Vous allumez cette station comme je le fais souvent.
24:13 France Culture.
24:14 France Culture, 3 ou 4 fois dans la journée.
24:16 Vous n'avez quasiment que ça.
24:17 Il y a deux choses.
24:18 D'abord, si on écoute France Musique et pas Radio Classique,
24:23 on entendra aussi tout autant du Bach, du Händel et du Telemann,
24:29 qui à ma connaissance sont blancs.
24:31 Mais imaginez un seul instant que je fasse une chronique ici
24:36 en disant j'ai écouté TSF Jazz.
24:39 C'est invraisemblable le nombre de noirs que j'ai entendus sur TSF Jazz.
24:46 Il faut faire quelque chose parce qu'il y a trop de noirs.
24:49 Imaginez, mon imagination est impuissante à vous décrire,
24:53 la réaction de la haute autorité ou même de vous si jamais j'osais cela.
24:59 Donc voilà, on est au cœur à la fois de la bêtise et de la méchanceté
25:03 qui font très bon moindage.
25:05 C'est du racisme, c'est du pur racisme.
25:09 Pour moi c'est de la bêtise.
25:11 Non, non, non, il faut arrêter.
25:12 C'est du racisme anti-blanc.
25:14 C'est du racisme anti-blanc.
25:16 C'est parce que c'est mêlé au reste.
25:20 Le problème c'est l'argent.
25:25 Je n'ai pas complètement perdu la tête.
25:30 D'ailleurs, elle vous dit, qui écoute la musique classique ?
25:33 C'est des gens âgés qui ont un peu d'argent,
25:35 on leur fait de la pub pour eux.
25:37 Voilà, c'est la haine, c'est d'une certaine manière la haine du riche.
25:42 Du vieux blanc, du riche qui écoute de la musique classique.
25:46 Le blanc dominant.
25:47 Du riche qui écoute de la musique classique.
25:49 Donc tout à l'heure, Pascal, j'ai entendu Marc Menand se déchaîner contre ça.
25:54 C'est pour ça que je n'ai pas fait d'erreur.
25:56 Comme toujours.
25:58 Comme jamais.
26:00 Non, mais le problème de ces femmes, c'est que quand vous éliminez
26:06 tout ce qui est absurde, la relation avec l'argent,
26:10 ce qu'elle dit pourrait constituer un début de réflexion.
26:15 Tout de même en disant que sur certaines radios,
26:18 il y a peut-être une surabondance de certains morceaux.
26:22 Mais c'est radio classique.
26:24 Oui, j'ai bien compris.
26:26 On ne va pas mettre de la jazz.
26:28 Mais j'essaie de faire comprendre.
26:32 Bon, on change de sujet.
26:34 Attends, attends, 10 secondes.
26:36 C'est la haine de la culture qui est derrière tout ça.
26:38 C'est la haine de l'argent.
26:40 C'est la haine de la culture.
26:42 C'est-à-dire que les oeuvres de musique classique,
26:44 en l'occurrence, ne sont plus jugées en tant que telles.
26:46 Elles sont jugées parce qu'elles sont produites,
26:48 composées par des Blancs et écoutées par des Blancs.
26:50 C'est-à-dire que ce sont des gens qui ont la haine de la culture.
26:52 Blanche.
26:54 Je pense qu'ils ont la haine de beaucoup de choses.
26:56 Ils ont de la haine de beaucoup.
26:58 Mais la haine d'une culture en raison de sa couleur des mots,
27:00 c'est du racisme.
27:02 Ça crève les yeux.
27:04 Il n'y a plus de goût.
27:06 Qu'est-ce qu'il a écrit ? Qu'est-ce qu'il a composé ?
27:08 Et qu'est-ce qu'il écoute ?
27:10 C'est affreux comme dégénérescence de la culture.
27:12 En tout cas, cette jeune femme qui s'appelle
27:14 Lucie Lecomo,
27:16 si elle veut venir sur notre plateau,
27:18 à chaque fois je lui dis...
27:20 Je lance des invitations.
27:22 Je lance des invitations.
27:24 Elle ne reviendra pas.
27:26 Et surtout, c'est souvent, je dis,
27:28 l'absence d'humour chez ces gens.
27:30 Et sidérant.
27:32 Ça, c'est ce qui les signe tous.
27:34 - Le ton est vraiment...
27:36 - Le ton d'oppression patriarcale est blanc.
27:38 - Mais vraiment...
27:40 Bon.
27:42 Crépole.
27:44 Autre chose.
27:46 Cette fois, une universitaire.
27:48 Si vous voulez entendre
27:50 une universitaire déconnectée
27:52 de la réalité, elle était venue d'ailleurs sur ce plateau
27:54 plusieurs fois, cette dame.
27:56 - Très bien.
27:58 - Isabelle Vérin-Masson.
28:00 Elle, absolument déconnectée.
28:02 Universitaire déconnectée
28:04 de la réalité.
28:06 Elle explique que ce qui s'est passé à Crépole,
28:08 c'est Roméo et Juliette.
28:10 Bon. Écoutez.
28:12 Et c'est vrai que là aussi, ça fait peur
28:14 que sur le plateau, personne ne répond.
28:16 - Il la regarde bizarrement.
28:18 - Ah oui.
28:20 - Peut-être que tout le monde...
28:22 - Ça se passe sur Arte.
28:24 - Ah oui.
28:26 - C'est une chaîne de qualité, Arte.
28:28 - Ah mais sûrement.
28:30 - La dernière fois que vous avez...
28:32 - Regardez les journaux.
28:34 - Tout ça, c'est de qualité. C'est juste tous des militants.
28:36 - Très bonnes produits.
28:38 - Parfois, vous intervenez.
28:40 - Mais...
28:42 Je veux dire, l'information, ce sont des gens...
28:44 - Très bon documentaire.
28:46 - L'information. Crépole.
28:48 C'est quoi ce qu'il est important de dire
28:50 sur Crépole, sur Arte ? Ce n'est pas
28:52 un fait divers. - Et il y a eu peut-être d'autres
28:54 opinions qui ont été confrontées dans l'émission.
28:56 - Comment dire ? Ce n'est pas un fait divers sur lequel on peut
28:58 donner des conclusions. C'est ça le message.
29:00 C'est d'inverser ce qui se dit dans le récit médiatique.
29:02 C'est ça qu'il faut dire en priorité.
29:04 Et cette dame le dit comme je viens de le dire.
29:06 - Écoutons-la.
29:08 - Moi, j'ai été très frappée, gentiment,
29:10 vous le répétiez, par la ressemblance entre
29:12 ce fait divers et Roméo et Juliette.
29:14 C'est-à-dire que c'est une rixe...
29:16 - Roméo et Juliette, des Montagu et des Capulets ?
29:18 - Des Montagu et des Capulets. On est dans Shakespeare.
29:20 C'est-à-dire que c'est un bal dans lequel une famille qui déteste
29:22 l'autre famille va chercher des filles.
29:24 Et il y a l'idée qu'il y a...
29:26 Parce que maintenant on sait qu'il y avait cette démarche-là.
29:28 Ils se détestent, ils se cachent.
29:30 Et puis finalement, ça devait être au départ un petit truc sympa,
29:32 un peu provocateur, mais sans plus.
29:34 Et ça devient quelque chose de gravissime.
29:36 Et il y a des combats. Et bien évidemment, on tire l'épée
29:38 parce qu'on tire toujours l'épée.
29:40 Et on tire l'épée... Alors là, c'est les couteaux,
29:42 c'est ce qui compte maintenant.
29:44 Mais les couteaux existent depuis...
29:46 Là aussi, depuis que les couteaux existent.
29:48 J'imagine que c'est moyen âgeux.
29:50 Oui, il y a là une configuration. Et quand même,
29:52 bien évidemment, la différence entre
29:54 les Montaigu, les Capulettes
29:56 et ce qui s'est passé aujourd'hui,
29:58 c'est d'abord qu'il s'agit d'un enfant.
30:00 Ça, vous ne l'avez pas dit, mais c'est très important.
30:02 Il a 16 ans. Et le fait divers qui touche les enfants
30:04 est toujours un fait divers d'un autre différent.
30:06 C'était vrai au 19e siècle, c'est toujours vrai maintenant.
30:08 Et en plus, il y a une montée en généralisation
30:10 par le fait que, effectivement,
30:12 l'extrême droite va se servir de ce fait divers banal.
30:14 Là, il y a la complète.
30:18 Là, vous avez la complète.
30:20 Elle peut retourner sur Arte.
30:22 J'ai déjà défendu
30:24 cette cause désespérée aujourd'hui.
30:26 Aujourd'hui, vous en défendez beaucoup,
30:30 si vous permettez. Je serai vous,
30:32 je prendrai des causes un peu moins désespérées.
30:34 Celle-là, elle est plus difficile.
30:36 Eric Dupond-Moretti, j'ai aucun problème.
30:38 Mais là, je n'aime pas
30:40 le ton qu'elle a, déjà.
30:42 Totalement désinvolte pour parler
30:44 d'une tragédie. Mais j'ai eu la chance
30:46 de connaître cette femme, de discuter
30:48 avec elle. Et je ne prie
30:50 pas. Et quand j'entends une apparente
30:52 absurdité, ça peut arriver
30:54 à chacun d'entre nous,
30:56 j'ai tendance immédiatement
30:58 à chercher à comprendre
31:00 la métaphore qu'elle fait.
31:02 Elle paraît immédiatement absurde
31:04 avec Roméo et Juliette.
31:06 Mais il n'y a pas que la métaphore qui est choquante.
31:08 Tout est choquant. Ce n'est pas le fait
31:10 uniquement qu'elle nous renvoie
31:12 à Shakespeare, c'est qu'elle nous explique
31:14 que c'est une rixe, qu'elle nous explique
31:16 qu'elle sait déjà tout, qu'elle nous explique
31:18 qu'on ne combat pas à fleur et mouchetée
31:20 ou à couteau. Non, il y en a
31:22 qui ont des couteaux et il y en a qui n'en ont pas.
31:24 C'est un petit détail.
31:26 - Mais elle ne parle pas de la réalité.
31:28 - C'est justement ce que je lui reproche.
31:30 Ça tombe bien, c'est la réalité la plus ingrate.
31:32 Elle nous explique. Ensuite,
31:34 pour couronner le tout,
31:36 c'est qu'évidemment, il y a l'instrumentalisation
31:38 des méchants.
31:40 C'est les méchants, dans leur imagination
31:42 diabolique, qui ont inventé
31:44 le fait que peut-être, peut-être
31:46 il y avait une racisme anti-blanc.
31:48 - Ce qui est terrible, parce que
31:50 moi je suis comme vous, elle est venue au début
31:52 de notre émission et elle était vraiment,
31:54 c'était un plaisir de la voir, elle est très charmante,
31:56 il n'y avait pas de soucis.
31:58 Mais elle est prof d'université, c'est elle
32:00 qui faisait cours. Et ceux qui
32:02 n'entrent pas dans ce qu'elle dit, en fait,
32:04 ils sont saqués à l'université.
32:06 C'est ça la réalité. Moi j'en suis sûr.
32:08 - Ça parle à elle. - Parce que ça se passe
32:10 comme ça. C'est-à-dire que si
32:12 elle faisait, je crois, elle était prof de sociologie,
32:14 si tu expliques... - Marion Maréchal
32:16 aujourd'hui a dit "cette affaire n'est
32:18 pas un fait divers, mais bien un phénomène de société".
32:20 Derrière le refus de prendre cette qualification,
32:22 il y a la négation de ce phénomène de racisme
32:24 anti-blanc qui n'est pas un cas isablé dans notre
32:26 pays. C'est ce qu'a dit Marion Maréchal.
32:28 J'imagine que cette dame
32:30 considérerait que c'est
32:32 de l'instrumentalisation.
32:34 Mais c'est une parole unique qui est donnée
32:36 sur ces médias-là.
32:38 - C'est pas parce qu'elle dit une énorme absurdité
32:40 et que sa démonstration
32:42 est complètement nulle et non avenue, qu'elle parle
32:44 avec des involtures d'un drame, qu'elle est dans
32:46 la négation du drame, qu'elle est dans la négation du
32:48 réel, que c'est quelqu'un qui humainement
32:50 serait infréquentable ou qu'elle serait une mauvaise professeure
32:52 de l'université. Je le dis.
32:54 Quand même moi, je dis que
32:56 ça n'en dit en rien qu'elle serait
32:58 elle-même fermée d'esprit ou que sais-je.
33:00 En tout cas, si on juge pour le fond de ce qu'elle dit là,
33:02 ce qu'elle dit là, oui, je suis d'accord avec vous,
33:04 est plus que dramatique et
33:06 c'est le symbole aussi d'une déconnexion
33:08 d'une certaine partie des intellectuels bobos.
33:10 - C'est Patrick Cohen avec des cheveux longs.
33:12 - Oui, c'est tout.
33:14 - C'est lui le discours.
33:16 - C'est Patrick Cohen avec des cheveux longs.
33:18 - C'est une trancherie éternelle, il ne s'est rien passé,
33:20 sauf que l'extrême droite est arrivée à la fin.
33:22 C'est formidable la capacité des gens de culture à se...
33:24 - Un mot sur Radio Classique,
33:26 parce qu'il y a
33:28 beaucoup de messages qui arrivent et qui précisent
33:30 qu'il y a une émission de jazz tous les soirs
33:32 sur Radio Classique.
33:34 Il y a une émission hebdo chaque semaine
33:36 sur les compositrices et musiciennes
33:38 et des animatrices, etc.
33:40 Il arrive également de passer des musiques de films.
33:42 - Le boulot d'information ressemble
33:44 à ce qu'on entend sur le service public.
33:46 - Cette dame, en gros,
33:48 a dit n'importe quoi.
33:50 Est-ce que vous voulez qu'on écoute
33:52 M. Jadot ?
33:54 - Qu'est-ce qu'on fait ?
33:56 - Il n'a pas le moral.
33:58 - Est-ce qu'on peut répéter ?
34:00 - Vous vous souvenez de J. Jadot ?
34:02 - Il est sénateur maintenant.
34:04 - Il a peur. La France a peur.
34:06 - Écoutons.
34:08 - Il y a des bons moments, il y a des mauvais moments.
34:10 Mais j'avoue que dans ma vie
34:12 de militant politique,
34:14 c'est la première fois que j'ai la trouille.
34:16 - La trouille ?
34:18 - J'ai la trouille pour notre pays. C'est la première fois que j'ai peur.
34:20 - La trouille de quoi ?
34:22 - A la fois l'effondrement climatique, avec tout ce que ça veut dire
34:24 socialement, et l'effondrement démocratique.
34:26 On est dans un moment où, vous voyez bien,
34:28 évidemment, le futur
34:30 fait peur.
34:32 Ce sont les guerres omniprésentes.
34:34 Ce sont, y compris à nos frontières,
34:36 l'Ukraine,
34:38 l'Azerbaïdjan, l'Arménie,
34:40 évidemment, Israël,
34:42 Palestine. Ce sont
34:44 la trouille, c'est la peur sociale.
34:46 Nos enfants vivront moins bien que nous.
34:48 C'est les chocs climatiques,
34:50 c'est les crises, les pandémies.
34:52 Et donc, au fond, il y a une grande, d'énormes
34:54 crises de l'avenir.
34:56 - Bon, on en est à l'effondrement climatique, maintenant.
34:58 - Mais je trouve qu'il est...
35:00 - C'est le seul homme que j'ai trouvé
35:02 pertinent et intelligent dans l'univers
35:04 de l'écologie.
35:06 - Le lot n'est pas très relevé, non ?
35:08 - Non, mais ce qu'il dit, là, n'est pas complètement sûr.
35:10 - Je suis d'accord avec Philippe.
35:12 Et en plus, il évoque un certain nombre de facteurs
35:14 qui, effectivement, sont des facteurs de déclin,
35:16 qui sont des facteurs de risque et de menace,
35:18 ce qui, à gauche, n'est pas un discours très répandu,
35:20 puisque beaucoup préfèrent se voiler la face.
35:22 Donc je suis assez d'accord avec Philippe. Moi, je vais défendre Yannick Jadot, ce soir.
35:24 Je pense qu'il a plutôt raison.
35:26 - Sauf que les solutions... Moi, ce que j'aurais aimé,
35:28 c'est qu'il dise "Ce serait pas mal qu'on remette la France à abosser,
35:30 par exemple. Pourquoi pas ?
35:32 Ce serait pas mal qu'on reprenne un peu
35:34 d'instructions à l'école.
35:36 Pourquoi pas ? Et qu'on remette
35:38 aussi un choc d'autorité. Ça, ce serait intéressant,
35:40 plutôt, de dire "J'ai peur". Parce qu'en fait...
35:42 - Yannick dit souvent "Tout est foutu".
35:44 - Oui, mais je suis d'accord.
35:46 - Oui, mais qu'il ajoute...
35:48 Mais qu'il ajoute "Parce que les solutions
35:50 qu'il faudrait prendre, personne ne les prendra."
35:52 C'est tout.
35:54 Moi, les solutions... Je vous en donne
35:56 deux-trois. Je vous en donne
35:58 deux-trois des solutions pour remettre
36:00 notamment un peu...
36:02 - Oui. - Il y en a deux-trois
36:04 qui peuvent... - Sur le climat,
36:06 les choses ne sont pas complètement rassurantes.
36:08 - Ah oui ? - Je ne sais pas.
36:10 - On est obligé de
36:12 croire au rapport du GIEC ?
36:14 - On est obligé de les
36:16 regarder et les étudier un petit peu, quand même.
36:18 - En tout cas, avec
36:20 monsieur Jadot, on est bien. Parce que
36:22 vous imaginez, Bonaparte,
36:24 je suis pour d'accord. J'ai la trouille !
36:26 Les gars, j'ai la trouille ! C'est bien.
36:28 - Il pourrait venir. - C'est des hommes politiques.
36:30 - Ou le général de Gaulle, en 40.
36:32 Français, française, j'ai la trouille.
36:34 - C'est dur. - Mais je suis dur !
36:36 - Il n'y a pas tort. - Je veux dire, t'es un politique.
36:38 Si t'as la trouille, tu restes chez toi.
36:40 Tu démissionnes, tu vas vendre...
36:42 Je ne sais pas, tu fais autre chose.
36:44 - Je vous permets de vous rappeler qu'il a
36:46 fréquenté quelqu'un qui voulait déconstruire les hommes.
36:48 - Oui. - Il l'a affronté.
36:50 - Il l'a affronté.
36:52 - Il l'a marqué.
36:54 - Frédéric Petit !
36:56 - La posture de la virilité chez les écologistes
36:58 n'est peut-être pas non plus celle...
37:00 - Est-ce que vous connaissez Frédéric Petit ?
37:02 - On est pas tout à fait sur la ligne de Mme Rossi.
37:04 - Est-ce que vous connaissez Frédéric Petit ?
37:06 Ça va être très rapide. Frédéric Petit,
37:08 celui-là, je ne le connaissais pas,
37:10 mais vraiment, il est député
37:12 du Modem, Frédéric Petit.
37:14 - La citation ne fait pas plaisir.
37:16 - Et alors,
37:18 on parle souvent de 2005, les Français
37:20 ont voté contre l'Europe. Il est député, lui.
37:22 - Député de la France. - Député de la France.
37:24 - Oui, oui, on a compris. - A priori, il pourrait
37:26 défendre la France. - Il est français.
37:28 - Il pourrait défendre la France. - Il est français.
37:30 - La France, c'est rien du tout, monsieur, c'est un petit bout de l'Europe.
37:32 - On a voté contre, mais on est un petit bout de l'Europe.
37:34 - On en plaisante, mais c'est grave.
37:36 - Ça, ça fait peur.
37:38 - Écoutez, monsieur Frédéric Petit, député Modem.
37:40 - C'est l'Europe.
37:42 Vous ne pensez l'Europe qu'à votre
37:44 petite fenêtre, et je le dis aux deux côtés.
37:46 Quand vous nous parlez
37:48 du référendum de 2005,
37:50 mes chers collègues,
37:52 c'est un petit bout de l'Europe qui a voté contre.
37:54 C'est la France.
37:56 Et il y a eu
37:58 comment nous nous posions.
38:00 - C'est magnifique. - Il n'a pas honte.
38:02 - C'est le mépris
38:04 des Français. - Il n'y en a qu'un qui a la trouille
38:06 qui est sénateur.
38:08 - Lui, c'est beaucoup plus grave.
38:10 - J'adore.
38:12 - Il est une forme de la...
38:14 - C'est indigné de la souveraineté
38:16 populaire et du vote des Français.
38:18 - Giscard l'avait dit.
38:20 - Oui, c'est ce que j'allais dire.
38:22 - Que la France ne considère pas
38:24 d'être une petite puissance.
38:26 - Giscard a dit ça ? - Oui.
38:28 - Il fallait que la France accepte d'être une puissance moyenne.
38:30 - Ce n'est pas pareil.
38:32 - Vous n'allez pas comparer Valéry Giscard.
38:34 - Les Français ont voté, mais ça ne compte pas.
38:36 - Il n'y a pas que ce monsieur qui, depuis des décennies,
38:38 dit que la France est un petit pays.
38:40 - Ce n'est pas la même chose.
38:42 - Il permet de dire que la France ne peut rien faire
38:44 - Frédéric Broussel. - Oui, exactement.
38:46 - Un petit politicien, et pas un homme d'Etat.
38:48 - On fait une revue de toutes les bêtises
38:50 qui ont été dites.
38:52 - Là, aujourd'hui, vous nous gâtez, Pascal.
38:54 - Vous nous gâtez, Pascal.
38:56 - Les liens entre la France insoumise
38:58 et le FPLP.
39:00 Je vous propose là de voir,
39:02 parce que ça, c'est plus grave,
39:04 le sujet de Tancrede Guillotel.
39:06 - Une visite en France
39:08 qui a suscité
39:10 beaucoup de critiques.
39:12 Arrivé en septembre,
39:14 Myriam Abou-Dakka, dirigeante du Front de Libération
39:16 de la Palestine, a donné plusieurs conférences.
39:18 Elle a également reçu une invitation
39:20 pour la projection d'un film, début novembre,
39:22 à l'Assemblée nationale.
39:24 A l'origine de cette sollicitation,
39:26 Hercilia Soudé, députée La France insoumise
39:28 de Seine-et-Marne.
39:30 L'invitation a été finalement annulée
39:32 par la présidente de l'Assemblée,
39:34 Yael Broun-Pivet.
39:36 L'élu LFI a exprimé son désaccord.
39:38 - Je pensais, en effet, convier Abou-Dakka
39:40 pour son militantisme féministe,
39:42 non pour son appartenance supposée au FPLP.
39:44 - Le Front populaire de Libération de la Palestine
39:46 est classé comme organisation terroriste
39:48 par l'Union européenne,
39:50 les Etats-Unis et Israël.
39:52 Selon l'Etat israélien,
39:54 le mouvement aurait participé
39:56 aux attaques du 7 octobre
39:58 et détiendrait plusieurs otages
40:00 dans la bande de Gaza.
40:02 Interrogé sur les actions terroristes
40:04 de cette organisation,
40:06 Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise,
40:08 répond à cette question.
40:10 Il les reconnaît finalement,
40:12 mais nie tout lien entre le FPLP et La France insoumise.
40:14 - Nos liens avec le Front populaire de Libération
40:16 de la Palestine sont inexistants.
40:18 Cette organisation, nous ne la connaissons pas,
40:20 nous n'avons jamais travaillé avec eux.
40:22 - En meeting à Marseille jeudi dernier,
40:24 Manuel Bompard partageait pourtant
40:26 le micro avec Salah Amouri,
40:28 un avocat franco-palestinien
40:30 incarcéré entre 2005 et 2011 par Israël,
40:32 qui le considère comme un membre
40:34 du Front populaire de Libération de la Palestine.
40:36 Lors de sa libération en 2011,
40:38 l'avocat apparaît brandissant
40:40 un drapeau de l'organisation terroriste,
40:42 le même homme qui serre la main
40:44 de Manuel Bompard il y a moins d'une semaine.
40:46 - Je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse
40:48 le FPLP, c'est une organisation
40:50 d'inspiration marxiste-léniniste,
40:52 très minoritaire, qui a fait 3 à 4%
40:54 aux élections de 2006, en fait qui ne compte plus.
40:56 - Non, vous êtes gentil,
40:58 elle ne compte pas,
41:00 elle se bat encore,
41:02 elle était dans les attaques
41:04 en question
41:06 contre les Israéliens,
41:08 et ce qui est...
41:10 Non mais, on parle,
41:12 il y a un silence total sur cette affaire,
41:14 on nous parle de 80 types d'ultra-droite,
41:16 vous avez un parti
41:18 représenté à l'Assemblée nationale,
41:20 qui est allé faire la fête
41:22 à Roissy pour aller chercher
41:24 Salah Amouri,
41:26 qui a avoué avoir attenté
41:28 à la vie d'un rabbin,
41:30 vous avez les mêmes députés
41:32 qui ont protesté contre le fait
41:34 que la dame que vous avez vue
41:36 et qui fait partie de l'organisation terroriste
41:38 était expulsée par le ministre
41:40 de l'Intérieur,
41:42 c'est un mouvement qui détient des otages,
41:44 les mots me manquent
41:46 pour vous dire à quel point c'est grave.
41:48 On en est à ce point-là
41:52 avec un parti politique,
41:54 donc je...
41:56 Pardon, c'est encore, je vais me répéter,
41:58 c'est le privilège rouge dans un État,
42:00 mais comment non,
42:02 c'est le privilège rouge,
42:04 je peux vous dire que si jamais
42:06 le Rassemblement national
42:08 avait des liens
42:10 avec des membres
42:12 des terroristes
42:14 qui détiennent des otages,
42:16 il me semble que ça serait
42:18 qu'on entendrait différemment les choses.
42:20 Donc je persiste et je signe.
42:22 - Mais les filles, tout le monde a tapé dessus,
42:24 et à juste titre, depuis deux mois quand même,
42:26 ils sont en plein naufrage, là, les filles.
42:28 - C'est ce que vous pensez ?
42:30 - Sur ce fait-là, c'est vrai que...
42:32 - Sur ce fait-là, on pourrait en parler d'ailleurs.
42:34 - Franchement, nous on en parle
42:36 et peu de gens en parlent.
42:38 - Plus de l'ultra-droite.
42:40 - Ben voilà, oui.
42:42 Bon, on a terminé
42:44 sur ce chapitre.
42:46 On peut voir les Jeux Olympiques
42:50 de Paris qui arrivent,
42:52 alors je pense que vous, vous avez prévu de ne pas être là, c'est ça ?
42:54 - Je ne serais pas à la faute, ne comptez pas sur moi, c'est qu'elle date.
42:56 - Oui, mais là, on est des mauvais Français.
42:58 - C'est une date, non, monsieur, c'est qu'elle date.
43:00 - Fin juillet, décembre... - Ne comptez pas sur moi,
43:02 il se dirait. - Honnêtement, moi, je suis un peu ennuyé,
43:04 parce que je suis comme vous,
43:06 franchement, bon, mais c'est quand même
43:08 la vitrine de la France, j'ai envie de penser
43:10 à la France, à son rayonnement,
43:12 à l'image qu'elle va donner dans le monde.
43:14 - Vous n'y serez pas non plus, vous êtes un démagogue, vous n'y serez pas non plus.
43:16 - Non, je ne suis pas démagogue. - Vérifierez si vous êtes à Paris.
43:18 - Ah, je ne suis jamais à Paris le 1er août,
43:20 je suis à Paris, mais
43:22 comment vous dire,
43:24 tu as envie quand même que ça marche.
43:26 - Oui, mais on a envie que ça marche.
43:28 - Tu as envie que la cérémonie soit belle, tu as envie que
43:30 les athlètes soient heureux, tu as envie
43:32 de t'enthousiasmer pour ça,
43:34 nous sommes d'accord. - On a envie que ça marche par patriotisme
43:36 et la façon dont c'est engagé est tout de même mal parti,
43:38 parce qu'on a déplacé les bouquinistes
43:40 qu'on a enlevés, monsieur Lunez est en train de nous parler
43:42 des QR codes, moi je croyais qu'on était sortis
43:44 du pass sanitaire, voilà, maintenant on va
43:46 se promener dans Paris, c'est grave.
43:48 - Un QR code pour circuler dans Paris,
43:50 donc c'est une interview, il a donné
43:52 des annonces que dénoncent
43:54 certains parlementaires, c'est pour des questions de sécurité,
43:56 dans les colloc' du parisien, le préfet de police Laurent Nunez
43:58 a détaillé aujourd'hui plusieurs mesures de sécurisation
44:00 lors des Jeux Olympiques de Paris,
44:02 ces mesures seront prises en place dans 4
44:04 périmètres situés à proximité des compétitions.
44:06 Écoutez, franchement,
44:08 moi ça ne me dérange pas,
44:10 si 15 jours
44:12 dans un siècle,
44:14 il y ait
44:16 un laisser-passer pour aller
44:18 dans un endroit pour des questions de sécurité, parce que le monde
44:20 entier est là. - Ça se fera à d'autres reprises,
44:22 maintenant on a pris le coup. - Mais ça se fait
44:24 ce qui s'est passé avec le pass sanitaire. - Enfin moi ça me
44:26 choque pas quand même, c'est les Jeux Olympiques
44:28 et j'ai envie que tout...
44:30 - A quel point ? - Bon, alors, écoutons
44:32 monsieur Nunez. - Moi je suis dépendant de la surveillance généralisée.
44:34 - Enfin la surveillance, vous êtes...
44:36 Mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
44:38 Si demain il y a des attentats, vous serez le premier
44:40 à venir dire... - Il n'y a pas que
44:42 les QR codes pour les prévenir, il y a les frontières,
44:44 il y a les fonctions régaliennes de l'État que monsieur Nunez
44:46 n'aurait pas détruit. - Écoutez monsieur Nunez, je vous trouve que
44:48 Nunez qui a détruit, il a été dans
44:50 un gouvernement qui les a détruits. - Ça a été le moins mauvais.
44:52 - C'est même le meilleur. - J'essaie,
44:54 écoutez, contrairement
44:56 peut-être aux uns et aux autres,
44:58 moi je ne suis pas un idéologue, je suis pragmatique,
45:00 donc je vois de cas par cas,
45:02 15 jours, QR code pour accéder
45:04 à certains lieux de Paris pour des raisons de sécurité
45:06 parce que le monde entier est là,
45:08 ça ne me choque pas en fait. - Ça me dérange.
45:10 - Bah écoutez, écoutons monsieur Nunez.
45:12 - On a voulu concilier
45:14 les impératifs de sécurité
45:16 avec des impératifs de maintien
45:18 de la vie économique sociale et puis
45:20 de causer aussi le moindre désagrément pour les riverains.
45:22 Donc on a prévu pour ce
45:24 périmètre rouge, et ce sera
45:26 évidemment important
45:28 d'écouter ce qui nous sera dit dans cette phase de
45:30 consultation, on a prévu
45:32 des dérogations à cette règle d'interdiction
45:34 de circulation routière.
45:36 Donc on a eu cette idée
45:38 de mettre en place une plateforme
45:40 numérique, dont d'ailleurs je
45:42 redis qu'elle est parfaitement prévue par la loi.
45:44 Donc un arrêté,
45:46 un acte réglementaire du ministre de
45:48 l'Intérieur peut prévoir ce type
45:50 de plateforme, dans des conditions qui sont rigoureusement
45:52 contrôlées puisque c'est un dispositif de sécurité
45:54 publique, et notamment après avis de la CNIL.
45:56 Donc on a eu cette idée, évidemment,
45:58 qui sera aussi soumise à débat,
46:00 on a eu aussi cette idée de mettre en place
46:02 cette plateforme de manière à ce que les personnes
46:04 qui y ont, aient à rentrer en véhicule dans cette zone.
46:06 Et je pense principalement aux riverains
46:08 mais aussi aux commerçants, aux hôtels,
46:10 aux restaurants, qui ne vont pas fermer dans ce
46:12 périmètre rouge, ils ne vont pas fermer.
46:14 Donc on a eu cette idée, évidemment, d'avoir un dispositif
46:16 de pré-enregistrement, qui permette
46:18 de se voir délivrer une attestation
46:20 qui sera reconnue par les forces de l'ordre
46:22 immédiatement aux entrées, pour fluidifier
46:24 les entrées et éviter qu'il y ait des bouchons.
46:26 - Il n'y a pas quoi, il a raison,
46:28 il a raison, c'est un préfet
46:30 responsable.
46:32 Il faut plutôt l'aider là-dessus,
46:34 c'est ce que vous voulez mon avis.
46:36 - Parce que, dit Paul, est une perversion française.
46:38 A chaque fois qu'on fait
46:40 quelque chose d'utile pour le présent,
46:42 on a un certain nombre
46:44 d'esprits qui ont peur que ça serve
46:46 à l'avenir de manière...
46:48 - Alors il nous reste 3 minutes.
46:50 - On le prouve, en 2021, les QR codes arrivent pour le pass sanitaire
46:52 et deux ans plus tard, on nous les repropose.
46:54 Moi je l'avais dit il y a deux ans, je disais
46:56 effectivement, nous verrons qu'on nous proposera des passes.
46:58 - C'est pas comparable. Bon, je salue Christian
47:00 Olivier, qui est le journaliste remarquable d'RTL
47:02 qui a couvert beaucoup de choses
47:04 olympiques et qui dit, il a toujours eu
47:06 sur tous les JO, toutes ces mesures draconiennes,
47:08 toujours, circulation restreinte, militaires,
47:10 renforts, etc.
47:12 En plus d'autres petits
47:14 conflits qui peuvent exister.
47:16 Il a raison Christian, il le connait.
47:18 Bon, les JO d'hiver,
47:20 bravo aux JO d'hiver,
47:22 puisque nous allons organiser
47:24 les JO d'hiver en 2030,
47:26 puisqu'on est les seuls candidats.
47:28 Donc comme ça c'est...
47:30 - Plus facile pour gagner. - Bon, Emmanuel
47:32 Macron d'ailleurs a tweeté, c'est une victoire aussi pour
47:34 Laurent Wauquiez, qui s'était beaucoup
47:36 investi dans cette candidature.
47:38 La candidature des Alpes-Françaises à l'organisation
47:40 des JO d'hiver 2030 a franchi un pas
47:42 important. En effet, cette candidature
47:44 est la seule retenue par le comité international
47:46 olympique. Donc effectivement, les Alpes-Françaises
47:48 avaient lancé cette candidature
47:50 l'été dernier. En trois mois ça a été monté.
47:52 Bravo ! Ça c'est une intelligence
47:54 française, monsieur. - C'est pas comme
47:56 au Stade de France. - Non mais...
47:58 - 10 mois pour un fiasco. - Mais non, mais ça c'est bien
48:00 et tant mieux si
48:02 les JO sont durables et reclusives. - Bon, vous voulez écouter
48:04 le général de Gaulle en 1968 ?
48:06 - On veut toujours écouter le général de Gaulle.
48:08 - En 1968, il avait lancé les JO d'hiver
48:10 à Grenoble.
48:12 Écoutez, c'est la voix de Léon Zitrone qui annonce
48:14 le général de Gaulle. Écoutez bien.
48:16 - Le chef de l'État
48:18 de la tribune officielle...
48:20 - Je proclame
48:22 l'ouverture
48:24 des
48:26 10e JO
48:28 d'hiver
48:30 de Grenoble !
48:32 - Et
48:34 depuis cette seconde précise,
48:36 il est 15h39.
48:38 Les JO d'hiver de
48:40 Grenoble 1968
48:42 sont officiellement ouverts.
48:44 - Et vous savez pourquoi je vous ai passé cette
48:46 séquence ?
48:48 Qui sera président de la République en 2030 ?
48:50 - Eh bien, le successeur d'Emmanuel Macron.
48:54 - Là, successeur ?
48:56 - Je n'ai pas compris.
48:58 - C'était qui ?
49:00 Kili, Péria,
49:02 Guatchel ?
49:04 - Un génie, Kili.
49:06 - Vous skiez, non ?
49:08 - Vous skiez, vous, Piste Vert ?
49:10 - Non, mais j'ai skié longtemps,
49:12 mais mal.
49:14 - On aura
49:16 évidemment une pensée
49:18 pour Gérard Collomb, bien sûr, les offsèques
49:20 de l'ancien maire de Lyon, Gérard Collomb, qui ont eu lieu ce matin,
49:22 présent lors des funérailles. Emmanuel Macron a rendu
49:24 hommage à son ancien ministre, président de la République,
49:26 qui était élu, qui était ému,
49:28 pardon, les offsèques
49:30 de Gérard Collomb ont eu lieu
49:32 à la cathédrale Saint-Jean.
49:34 C'était un moment extrêmement
49:36 émouvant. Il faisait l'unanimité
49:38 par son...
49:40 d'abord par sa compétence,
49:42 et puis par l'homme qu'il était. - Par sa gentillesse.
49:44 - Monsieur Collomb. Et ce n'est pas si fréquent. - Par sa frénémie.
49:46 - Exactement. Donc, c'est un homme
49:48 que tous les Lyonnais ont aimé.
49:50 - Qui a profondément changé sa vie.
49:52 - Et donc, on peut avoir
49:54 une pensée pour lui.
49:56 En 2020, il s'était représenté.
49:58 Il n'avait pas eu l'investiture
50:00 de la Macronie.
50:02 - Il n'avait pas eu l'investiture ?
50:04 - Non, il n'avait pas eu l'investiture
50:06 de la Macronie.
50:08 Et donc, il avait été d'ailleurs...
50:10 - Je pense que perdre sa vie, là, a été pour lui
50:12 la tragédie
50:14 de la fin de sa vie. - C'est possible.
50:16 - J'aurais aimé qu'on écoute le président
50:18 de la République. Malheureusement, on est en retard.
50:20 Et Olivier Benkémoune, il est 21h.
50:22 On peut
50:24 déborder un peu, ou pas, Olivier ?
50:26 Est-ce que vous nous accordez de déborder ?
50:28 - Ecoutez, allez-y.
50:30 - Non. - Vous êtes en forme.
50:32 Vous allez bien.
50:34 Vous vous êtes remis de tout.
50:36 - Je suis remis. - Ça me fait plaisir.
50:38 - C'est un moment d'émotion. Je vous propose d'écouter le président de la République.
50:40 - Allez-y.
50:42 - Le vent se lève.
50:46 - Il faut tenter de vivre.
50:48 Et vous qui aimiez tant la voile
50:52 avant que vos responsabilités
50:54 ne vous arrachent à cette passion,
50:56 vous avez, cher Gérard,
50:58 rejoint d'autres rivages.
51:00 Et pourtant,
51:02 pourtant, vous continuerez
51:06 d'être parmi nous,
51:08 de remplir
51:10 nos vies de votre présence sans pareil.
51:12 Pourtant, nous entendrons
51:14 encore votre voix, ces éclats
51:16 et vos rires.
51:18 Pourtant, il suffira d'une promenade
51:22 en bord de Rhône ou sur les rives de Sône,
51:24 d'une victoire de l'Olympique Lyonnais
51:26 dans ce stade qui vous doit tant,
51:28 d'un lumignon allumé lors de cette fête
51:30 des Lumières que vous aviez
51:32 fait revivre pour que soudain,
51:34 saisie par le souvenir de votre présence,
51:38 nous levions les yeux
51:42 vers Fourvière,
51:44 heureux de nous dire
51:46 "Le lion
51:50 rugit encore."
51:52 Adieu, Gérard,
51:56 et merci.
51:58 L'émotion du président de la République
52:02 et ce soir, on aura évidemment une pensée pour Gérard Collomb et...
52:04 - Une belle oraison.
52:06 - J'aime beaucoup Gérard Collomb. - Moi aussi.
52:08 - Et pour sa famille. - Moi aussi.
52:10 - T'as de la chance de travailler avec lui.
52:12 T'es un type remarquable.
52:14 Olivier, on est très en retard, pardonnez-moi.
52:16 - Actualité très importante ce soir d'Israël,
52:18 on va vraiment avoir les yeux tournés vers ce qui se passe.
52:20 Peut-être un conseil de guerre ce soir à 23h.
52:22 On ne sait pas si la trêve sera maintenue
52:24 au-delà de 6h du matin demain.
52:26 Et il y a un petit retard
52:28 sur la libération des 10
52:30 otages israéliens. Alors qu'est-ce que ça veut dire ?
52:32 Comment on l'a interprété ?
52:34 Il y a deux otages russes qui sont sortis
52:36 ce soir, mais 10 otages israéliens,
52:38 il y a du retard. Quel est le jeu
52:40 qui est derrière tout ça ? On va essayer
52:42 de comprendre. - Jérémy Guiguiot
52:44 à la réalisation, Philippe à la vision, Jean-François
52:46 Coulard au son, merci à Benjamin Nau, à Lucas Busutil,
52:48 à Pauline Treizeur,
52:50 qui est avec nous désormais,
52:52 Florian Doré. Toutes ces émissions sont
52:54 à retrouver sur cnews.fr et merci une nouvelle fois
52:56 à Eliott Deval qui était
52:58 avec vous, et remarquablement
53:00 avec vous. - Très bien.
53:02 - Mais... - Ça me permet de le dire.
53:04 - Mais je... - Oui, oui, non mais je ne veux pas.
53:06 Je ne voulais pas vous blesser, mais il était
53:08 très très bien.
53:10 - Ne cherchez pas.
53:12 Il est remarquable.
53:14 - C'est formidable. - Et nous nous aimons beaucoup.
53:16 Olivier Benkemou,
53:18 dans une seconde, bonne soirée.
53:20 Merci.
53:21 Merci.

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