Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, nous sommes avec Sabrina Medjeber, avec Georges Fenech, avec Geoffroy Lejeune,
00:04avec Olivier D'Artigolle et avec Yoann Ouzaï pour parler de toutes les actualités et notamment
00:08du procès de Mazan qui se poursuit avec David Pellicot, aujourd'hui l'un des deux fils de
00:13Dominique Pellicot qui a expliqué ce lundi que le procès des viols de Mazan était celui de toute
00:19une famille anéantie. Il a conjuré son père de dire la vérité au sujet des agissements supposés
00:24sur sa sœur Caroline Darian. Je vous propose peut-être d'écouter ou plus exactement de lire
00:31ce qu'a dit monsieur Pellicot au tribunal avant de l'écouter à la sortie du tribunal. Pour moi
00:36c'est le procès de toute une famille qui a été totalement anéantie et il est très compliqué
00:40d'expliquer à ses enfants qu'ils ne reverront plus leur grand-père. Ma famille a envie et
00:45continuera de se battre et espère surtout qu'à l'avenir nous puissions effacer, faire disparaître
00:50dans nos têtes l'homme qui est à ma gauche. Ce que j'attends de ce procès c'est que ces hommes
00:56qui sont derrière mon dos, cet homme qui est dans ce box soit puni pour les horreurs et les
01:01atrocités qu'ils ont commises sur ma mère. Si tu as encore un peu d'humanité, tu entends, sans doute
01:07c'était l'adresser à son père à ce moment-là, je voudrais que tu dises la vérité sur les
01:11ajustements que tu as eus sur ma sœur qui souffre tous les jours et qui souffrira toute sa vie car
01:16je pense que tu ne diras jamais la vérité. Et donc à la sortie du tribunal, David Pellicot, le fils
01:24de Dominique Pellicot, a parlé évidemment d'une épreuve et on le comprend que celle de témoigner
01:29à la barre. C'est un exercice effectivement difficile mais voilà on l'a passé avec mon frère
01:35j'espère avec le plus de précisions possibles dans nos récits respectifs. Voilà on a, comme on dit,
01:43repris notre place dans ce procès puisqu'on était absents, vous l'avez constaté, pendant un certain temps.
01:47On y est depuis ce matin. Encore une fois cette épreuve, c'est quand même une épreuve de passer à la
01:54barre. Maman avait expliqué qu'effectivement c'est un exercice compliqué, ça l'a été. Je pense qu'on
02:00l'a passé, on va pas dire avec brio mais on s'en est sorti. On peut saluer également les
02:05interventions de Maître Zavaro qui est l'avocate de Dominique Pellicot et convenons que c'est un
02:13rôle quand même extrêmement difficile mais je trouve qu'à chaque fois qu'elle a pris la parole
02:16on a pu mesurer d'abord une précision et puis l'humanité dans ce qu'elle dit. Écoutons-la.
02:22C'était en soi la première confrontation de Monsieur Pellicot avec ses fils David et
02:28Florian. Caroline était déjà venue déposer. Ils étaient pleins de colère mais je pense que c'est
02:34parfaitement légitime. On s'y attendait. Je l'avais indiqué à Monsieur Pellicot que de toute façon on
02:37ne pourrait pas attendre autre chose de la part de Florian et David que de la colère qui me
02:42semble être légitime, qu'on soit clair. Bien sûr, Monsieur Pellicot est en pleurs. Monsieur Pellicot est
02:47en larmes. Il est en détresse parce que comment nous pourrions expliquer à ces enfants autre
02:53chose ? C'est-à-dire que nous n'avons pas des moyens objectifs de venir dire à ces enfants que
02:58Dominique Pellicot n'a pas commis les faits, qu'il l'estime responsable. Donc partons de là, c'est la
03:04parole de Dominique Pellicot qui veut, comment dire, apaiser la souffrance de ses enfants parce
03:10qu'encore une fois vous avez affaire à un Dominique Pellicot qui a toujours reconnu ce qui s'était
03:14passé à l'encontre de son épouse et il vient dire mais j'ai jamais touché mes petits-enfants, j'ai
03:19jamais touché ma fille et je ne peux pas, au-delà de mes mots, je ne peux pas dire autre chose et je
03:25ne peux pas prouver autre chose que ma parole. Que dire ? On parle parfois de faits de société, de
03:29faits divers. Là on est dans un pur fait divers. Oui, c'est un fait divers hors normes. Mais c'est
03:35un fait divers. C'est un fait divers, on est d'accord, on ne peut pas parler de faits de société.
03:40Ce qui force le respect en tout cas c'est l'attitude, la dignité de la victime et de ses
03:47enfants. Vous avez vu, on vient d'entendre le fils. Donc on peut espérer quoi ? On peut espérer qu'après
03:52la condamnation de Pellicot, cette famille se reconstruise entre la mère et les enfants. Vous avez
03:58vu, il n'emploie même pas le terme de mon père ou papa où il dit sept hommes, c'est-à-dire qu'on
04:02comprend, on comprend parfaitement. Voilà, donc c'est peut-être pas une déflagration de la famille
04:09parce qu'elle pourra peut-être se reconstruire après le procès indépendamment de celui qui
04:14fut leur père et leur mari. Votre silence montre d'ailleurs qu'il n'y a rien à dire puisque
04:23précisément c'est un fait divers. Et sur le fait divers, il appartient en soi à son
04:32explication propre mais sur lequel on ne peut pas tirer de conclusions générales sur la société.
04:38Sur la nature humaine. On ne découvre pas la nature humaine. C'était quelqu'un qui était bien vu par
04:43ailleurs. Oui, mais on ne découvre pas un père normal, un homme normal. Oui, on ne découvre pas la nature humaine, chacun sait que...
04:52On creuse quand même, on creuse dans l'abjection à chaque fois qu'on en a parlé. Il y a une chose
04:59parce que je suis originaire de la région qui me fait froid dans le dos depuis le début, c'est le
05:03nombre de co-accusés pour un endroit. Avignon c'est une petite ville moyenne et je me dis
05:09ils sont assez nombreux pour un endroit où il n'y a pas une population immense. La proportion de
05:14gens concernés par ce fait divers sordide me fait un peu froid, un peu peur. Alors en revanche,
05:20l'actualité aujourd'hui avec, et ça c'est un fait de société, jugé ce lundi pour avoir menacé de mort
05:25sur internet le proviseur du lycée parisien Maurice Ravel. Donc ça arrive régulièrement. Après une
05:30altercation en février avec une élève à qui il avait demandé d'enlever son voile, un homme de 27 ans a
05:35été condamné à une peine de 60 jours amende de 10 euros chacun, soit 600 euros au total. Il a une
05:41obligation de stage de citoyenneté de cinq jours. L'homme a été condamné donc à 600 euros, ce qui
05:49peut faire réagir. Maître François Lecq, qui est donc l'avocat du proviseur, a réagi et il a dit
06:00qu'il s'agit d'un jugement stupéfiant qui banalise les discours de haine contre les chefs d'établissement
06:05menacés de mort dans l'exercice de leur fonction. Je vous propose d'écouter Marie-Victoire Diodonné
06:12qui nous fait un compte rendu de ce verdict. 600 euros d'amende et une obligation de stage de
06:19citoyenneté de cinq jours, c'est ce à quoi l'individu de 27 ans a été condamné. Le parquet, lui, avait
06:25requis un an de prison avec sursis et un stage au mémorial de la Shoah. Pour rappel, l'individu était
06:31poursuivi pour avoir écrit sur X il faut le brûler vif ce chien. Cet appel concernait un proviseur de
06:38lycée accusé à tort de violence par une élève à qui il avait demandé de retirer son voile. Le tribunal
06:44avait détaillé les similitudes avec l'affaire Samuel Paty, une élève qui déforme la vérité, un message
06:50d'indignation avec de fausses informations, une manifestation devant le lycée avec des slogans
06:55qui appellent à couper la tête du proviseur et des réseaux sociaux qui s'emballent. Ici, ces menaces
07:01avaient conduit le proviseur à quitter ses fonctions. Son avocat a dénoncé un abandon judiciaire et se
07:07joindra comme parti civil à l'appel du parquet.
07:10Que pensez-vous de ce... J'ai dit verdict, c'est le jugement ?
07:14Oui, en fait, le verdict, c'est pour les assises. C'est un jugement, mais 600 euros, c'est une peine contraventionnelle.
07:19C'est ce que vous payez peut-être pour n'avoir pas respecté un stop. C'est scandaleux, c'est vraiment scandaleux.
07:26Ça, c'est scandaleux ?
07:27Oui, complètement, je veux dire... Bah oui !
07:29Moi, je suis...
07:31Je suis scandaleux.
07:33Les réquisitions étaient bonnes.
07:35Quand vous prenez la parole, je ne lis toujours que Badière-Georges Fenêtre, parce que je ne sais jamais lequel est là parfois.
07:39C'est pour ça que je suis surpris sur le mot scandaleux.
07:42C'est pour ça que c'est le charme de cette émission, il y a une forme de suspense quand vous prenez la parole.
07:47Vous m'attendiez quoi ? Que je dise que c'est une peine...
07:50Généralement, je me trouve plus corporatiste sur vos anciens... sur la magistrature.
07:56J'ai le droit d'avoir un avis quand même.
07:58C'est pour ça que vous êtes là, c'est le principe de l'émission.
08:00C'est vrai qu'il y a une menace de mort.
08:02Vous pouvez même en changer.
08:04Il y a une menace de mort sur un proviseur.
08:07Et finalement, ce jeune homme a 600 euros.
08:09Bon, j'en suis un peu étonné.
08:11Oui, bah oui, mais le parquet a fait appel.
08:13On verra ce que fera la cour d'appel.
08:16Il avait dit quand même, c'est une dinguerie, il faut le brûler vif, ce chien.
08:19Oui, c'est ça.
08:21C'est très dissuasif.
08:23Ce n'est pas très rétributif et très dissuasif.
08:25Ce n'est pas très dissuasif.
08:26Mais qu'est-ce qu'il aurait fallu faire, à votre avis ?
08:29Il faut le mettre sérieusement.
08:31Sérieusement, je pense qu'une courte peine d'emprisonnement,
08:34qu'on a aboli, vous savez qu'on a abrogé nos courtes peines d'emprisonnement,
08:38une peine d'un mois, ferme, avec incarcération à la barre,
08:43ça aurait peut-être fait réfléchir d'autres.
08:46Moi, je pense que vous avez raison.
08:48C'est des peines assez courtes, 15 jours, ferme, tout de suite.
08:51Exactement.
08:52Comme ça se fait aux Pays-Bas ou ailleurs.
08:55Je suis assez d'accord.
08:57Ça fait réfléchir.
08:58Bien sûr.
08:59Et puis, c'est dissuasif.
09:00Ces petites courtes peines, 15 jours, 3 semaines, hop !
09:04J'aimerais bien voir ce stage citoyenneté, comment il va se dérouler.
09:07Ça, c'est une citoyenneté.
09:09Les gens, ils se tiennent l'écoute.
09:12Quand tu as un stage citoyenneté, tu t'amuses à la barre.
09:17Si vous me permettez, derrière ces mots,
09:21il faut le brûler vif, ce chien,
09:23on voit bien l'idéologique qu'il y a derrière.
09:26Quand on entend, à longueur de journée,
09:30on est en guerre contre l'islamisme,
09:33nous ne reculerons pas, nous ne cèderons rien,
09:36l'islamisme, c'est la menace principale pour les sociétés occidentales,
09:39blablabla, blablabla.
09:41En réalité, on voit bien qu'avec ce jugement,
09:45nous ne sommes pas en guerre contre l'islamisme.
09:47Parce que si on était en guerre contre l'islamisme,
09:49ce n'est pas ce jugement-là qui aurait été prononcé.
09:52Parce que précisément, là, nous avons affaire à un islamiste
09:54qui, ce soir, doit bien rigoler.
09:56Oui, c'est vrai.
09:57C'est même une prime à l'encouragement, finalement,
09:59de menacer les professeurs, puisque le risque, c'est quoi ?
10:01C'est un stage citoyenneté et 600 euros d'amende.
10:03Et je rappelle d'ailleurs la responsabilité de Mme Danielle Simonnet,
10:06qui en l'espèce avait pris la défense de cette jeune femme voilée.
10:08Et lorsqu'on entend la présidente de région utiliser son autorité publique
10:12et politique pour asseoir un projet de charia-compatibilité de nos écoles,
10:15il y a de quoi s'inquiéter.
10:16Que dites-vous ?
10:18L'interview de Mme Pécresse, lorsqu'elle parle des caricatures,
10:21c'est parce qu'elle dit que toutes les caricatures seront considérées,
10:23hormis celles du prophète.
10:24Excusez-moi, il y a une idéologie, il y a un parti pris,
10:28qui est contraire au principe de laïcité de l'école de la République française
10:31à ne pas enseigner toutes les caricatures liées à la liberté d'expression.
10:35Sabrina, j'ai souvent été assez rude envers Mme Pécresse,
10:39mais je ne la soupçonne pas de mettre un projet...
10:42Disons qu'elle utilise son autorité politique
10:45pour asseoir un projet de charia-compatibilité.
10:48Qu'est-ce qu'une école charia-compatible, Pascal ?
10:50Si ce n'est pas un parti pris et une obséquiosité envers une idéologie religieuse.
10:55Je ne dis pas que c'est son projet politique,
10:57je dis que ce qu'elle dit sous-entend que le parti pris
11:00qu'elle énonce lors de cette interview
11:02annonce ou indique une charia-compatibilité de l'école de la République.
11:07Je vous rappelle qu'elle a signé aux associations,
11:09pour avoir des subventions,
11:11elle a obligé les associations à signer une charte de respect de la laïcité.
11:16Pourquoi dans ces cas-là, le procès et les caricatures
11:18ne sont pas autorisées au sein de l'école de la République ?
11:20Le proviseur qui avait quitté son métier
11:22dans des conditions catastrophiques pour lui,
11:24et là c'est une double peine.
11:29Il a eu une réaction, ce proviseur,
11:32il a dit, il a été condamné, c'est bien,
11:35c'est important qu'il ait des condamnations,
11:37sinon tout ça ne sert à rien.
11:38C'est le proviseur du lycée qui a dit ça.
11:40Mais je suis d'accord avec vous.
11:42Je suis d'accord avec vous, vous avez tout dit.
11:44Le procès du RN.
11:46Le procès du RN.
11:48Ça ne plaisante pas là.
11:49Comment ?
11:50Là ça ne plaisante pas la justice.
11:54Georges Isbac.
11:57C'est lundi, c'est lundi là.
11:59C'est lundi, Georges Isbac.
12:01Ça ne vous plaisante pas.
12:03Ça ne plaisante pas.
12:04Nerveux.
12:05Exécution provisoire.
12:06En donnant, c'est une CV.
12:08Il va voir qui c'est Raoul.
12:10Les réquisitions, vous les connaissez bien évidemment,
12:13mais il y a une prise de parole aujourd'hui du parquet
12:15qui manifestement s'est justifiée.
12:18Et vous allez comprendre.
12:20Et écoutez Célia Barotte
12:22qui explique les raisons des réquisitions.
12:26En tout cas, c'est le parquet qui a communiqué
12:28via un document de quelques pages
12:30que vous avez peut-être lu, Georges Fenech.
12:31Non, je ne l'ai pas lu,
12:32mais je l'atteins avec beaucoup de curiosité.
12:33Merci.
12:36Lorsqu'est venu le moment d'évoquer les réquisitions
12:38de peine complémentaire d'inéligibilité
12:40pour tous les prévenus,
12:42le parquet a expliqué que ces peines
12:44visent à l'assainissement de la vie politique et économique,
12:46mais aussi à la prévention de la récidive.
12:49Le ministère public a déroulé son propos
12:51en répondant à plusieurs questions.
12:53Selon lui, il n'est pas responsable
12:55des effets de ces peines sur la vie démocratique.
12:58Il ne fait, je cite,
12:59que constater la réalisation d'infractions
13:01et de comportements frauduleux
13:03qui sont de la seule responsabilité de leurs auteurs.
13:06Autre question, cette fois sur la légitimité
13:08de la décision judiciaire à produire ces effets.
13:11Le parquet explique, je cite,
13:13que non seulement elle est légitime,
13:15mais ce rôle lui est même imposé par le législateur
13:18qui a constamment entendu systématiser
13:20le prononcé de la peine d'inéligibilité
13:22et renforcer sa durée.
13:24Enfin, pour la notion d'exécution provisoire
13:26pour tous les prévenus,
13:28le parquet a mis en avant, je cite,
13:30la durée particulièrement longue de commission des faits,
13:33l'enjeu central de la protection des fonds publics
13:36à une époque où ces derniers sont rares et précieux,
13:38mais également les faits qui ont été répétés
13:41et réitérés pendant 12 ans.
13:44D'abord sur le principe que le parquet
13:47se sente un peu obligé de commenter ses réquisitions.
13:50C'est quand même du jamais vu.
13:52Le parquet n'a pas à se justifier.
13:56Bon, c'est bien qu'il y a évidemment
13:58beaucoup de réactions, mais habituellement
14:00le parquet ne réagit pas.
14:02C'est donc qu'il sent bien qu'il y a un petit problème
14:04quand même dans ses réquisitions.
14:06Et puis, je n'aime pas le terme assainissement.
14:09Assainir, qu'est-ce que ça veut dire assainir ?
14:11Nettoyer, purger la classe politique.
14:13Il y a un côté véritablement...
14:15Vertueux.
14:16Oui, vertueux qui me fait un peu peur.
14:18On va assainir ce monde-là.
14:20Oulala, ça fait un peu peur, hein ?
14:22Assainissement.
14:24L'assainissement, on l'emploie pour d'autres projets.
14:26Et puis, le fait de dire empêcher la récidive.
14:30Mais empêcher la récidive, ils ne sont plus députés européens.
14:33Je sache que Marine Le Pen n'est pas en mesure
14:35de récidiver.
14:37Et le fait de dire aussi, dernier argument,
14:39si j'ai bien compris, la procédure a été très longue.
14:41Mais ça, ce n'est pas de leur fait.
14:43C'est le fait de la justice.
14:45Et donc, il fallait exécuter.
14:47Mais ça ne tient pas la route.
14:49Il fallait laisser la cour d'appel,
14:51le processus avec le double degré de juridiction
14:53se dérouler normalement.
14:55Pourquoi cette rapidité dans l'exécution ?
14:57D'abord, je trouve plutôt très positif
14:59que le parquet puisse s'expliquer.
15:01En tout cas, donner à comprendre sa décision.
15:04Il ne le fait pas sous l'exécution provisoire.
15:06Il y a quand même une affaire
15:08qui touche trois mandatures européennes.
15:10Donc là, il donne un élément dans le temps.
15:12Vous dites qu'il ne peut pas de récidive.
15:15Il y a encore des assistants parlementaires.
15:18Je sais qu'on a eu un échange
15:20où vous m'avez expliqué
15:22que c'était une affaire de cornucute.
15:24Je suis en désaccord total avec vous.
15:26Oui, mais c'est quoi un assistant parlementaire ?
15:28Un assistant parlementaire n'est pas un chauffeur.
15:30Non, mais ce n'est pas un fonctionnaire.
15:32Ce n'est pas un fonctionnaire.
15:34Mais ce n'est pas un fonctionnaire.
15:36On peut en parler pendant des heures.
15:39Un assistant parlementaire,
15:41il travaille pour son député.
15:43Son député soit à Paris ou à Bruxelles.
15:45Oui, mais pour son activité de député.
15:47Oui, et pour son activité de député.
15:50C'est inexplicable.
15:52Tout ça me paraît disproportionné.
15:55Franchement, on ferait mieux de s'occuper.
15:57On a commencé tout à l'heure.
16:00Et c'est là ce qui heurte le public.
16:03Vous avez d'un côté une menace très forte
16:05qui existe en France, très forte,
16:07l'islamisme.
16:09Et on semble ne pas l'écouter.
16:11Et puis parce que des assistants parlementaires
16:13ont travaillé, auraient travaillé,
16:15on ne sait pas vraiment la limite.
16:17Il n'y a pas un centime d'enrichissement personnel.
16:19Pas un centime.
16:21Et on vient effectivement
16:23mobiliser toute la justice française.
16:25Pendant des mois.
16:27Des magistrats qui ont travaillé pour ça.
16:29Alors qu'on n'a pas assez dans d'autres affaires.
16:31Je maintiens qu'effectivement
16:33c'est une affaire de corne et cul.
16:35Je ne peux pas vous dire autre chose.
16:37Je le pense.
16:39Je pense que c'est des non-affaires.
16:41Je pense que les décisions de justice
16:43vont dans la bonne direction.
16:45Je vais vous dire, la corruption me dégoûte.
16:47La vertu me donne le frisson.
16:49Oui, alors entre les deux.
16:51Olivier, quand vous avez des infractions occultes.
16:53Ce n'est pas de moi.
16:55Vous voyez ce que je veux dire.
16:57Des infractions occultes et tout.
16:59Mais là, c'est fait au grand jour en réalité.
17:01Donc, est-ce qu'on n'aurait pas pu régler
17:03cette affaire en demandant aux partis
17:05de rembourser
17:07purement et simplement ce qui aurait été
17:09d'après eux un crime ?
17:11Mais non, pourquoi ?
17:13Mais parce que ça aurait été d'ailleurs accepté.
17:15Ça aurait été accepté aussi la culpabilité.
17:17Écoutez M. Migaud.
17:19Je trouve que M. Migaud,
17:21d'abord il est venu à CNews l'autre jour.
17:23Oui, on l'adore.
17:25Non, je ne l'adore pas.
17:27D'abord il est venu à CNews
17:29chez Sonia Mabrouk et c'était intéressant.
17:31C'est un homme qui est
17:33plutôt convaincant, qui a des arguments
17:35et on a toujours
17:37intérêt à parler lorsqu'on a de la qualité,
17:39la preuve, et après la discussion
17:41peut se mettre en place. Écoutons M. Migaud
17:43qui est donc le garde des Sceaux.
17:45Le garde des Sceaux
17:47défend l'indépendance
17:49de la justice, des juges
17:51et l'impartialité
17:53de la justice.
17:55Pour moi il est inconcevable
17:57d'ailleurs que la justice soit partiale.
17:59Donc
18:01la collégialité protège
18:03d'ailleurs de la
18:05partialité. Donc
18:07vous avez un certain nombre de principes qui font
18:09que la justice
18:11justement est indépendante
18:13et est impartiale. Oui mais ce problème
18:15c'est que ce n'est pas le cas. Mais qu'est-ce qu'il a dit qui vous éblouit
18:17là ? Je ne comprends pas.
18:19Il enfonce
18:21des portes ouvertes mais il n'a rien dit d'extraordinaire.
18:23Il n'a fait qu'enfoncer
18:25des portes ouvertes. Mais il a bien fait.
18:27Je suis rarement
18:29ébloui sauf par vos propos,
18:31mais bon je trouve que c'est
18:33intéressant.
18:35Au-delà de cette phrase,
18:37je vois un fil conducteur
18:39à chacune de ces prises de parole
18:41et je peux trouver ça intéressant. Il a l'air de dire
18:43de se satisfaire
18:45que la justice est impartiale.
18:47Moi je lui aurais posé la question
18:49mais qu'est-ce que vous pensez du fameux soyez partiaux
18:51qui alimente le syndicat ?
18:53Mais vous avez raison.
18:55C'est republié
18:57dans les revues récentes.
18:59Et quand vous avez un mur des cons
19:01où vous épinglez vos ennemis, ce n'est pas d'impartialité ?
19:05La circulaire après les émeutes.
19:07La contre-circulaire
19:09après les émeutes.
19:11Ou alors à la fête de l'Humain quand une syndicaliste
19:13dit mais ce ne sont pas des émeutes, ce sont des révoltes.
19:15Ce n'est pas d'impartialité ?
19:17Evidemment.
19:19Vous pourriez m'inviter plus souvent lundi soir.
19:21J'aime vous voir comme ça.
19:23Non mais ça m'énerve.
19:25Ça m'énerve.
19:27Il n'a pas répondu à une des questions de Sonia Mabrouk
19:29la semaine dernière.
19:31Plusieurs à chaque fois elle lui posait la même question.
19:33Notamment sur les propos de la procureure
19:35dans le cas de Marine Le Pen par exemple.
19:37Elle a dit non, mon rôle m'interdit de commenter.
19:39Pour le coup c'était une phrase
19:41qui était utile.
19:43La procureure est complètement sortie de son rôle.
19:45Elle est sous son autorité.
19:47On marque une pause.
19:49On parlera dans la deuxième partie de Bigard.
19:51Bigard c'est intéressant parce qu'il défend son ami.
19:53Et
19:55c'est très intéressant la défense
19:57de l'ami. Je voulais vous citer
19:59alors évidemment
20:01Monsieur Palmade est condamnable.
20:03Il n'y a même pas de discussion.
20:05Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
20:07Je voulais simplement vous citer une petite phrase.
20:09C'est Alain qui a dit ça.
20:11Une amitié qui ne peut pas résister
20:13aux actes condamnables
20:15de l'ami n'est pas une amitié.
20:17Intéressant.
20:19Jusqu'à quel niveau
20:21c'est un peu en parallèle la phrase de Camus
20:23entre la justice et ma mère, je choisis
20:25ma mère.
20:27C'est intéressant moi. Et ça je voulais
20:29vous la soumettre pour essayer de
20:31parler toujours de l'actualité, de donner un peu
20:33de hauteur de vue.
20:35Je ne sais pas si vous en êtes capable.
20:37Je crois. Une amitié qui ne peut pas résister
20:39aux actes condamnables
20:41de l'ami n'est pas une amitié.
20:43Je suis d'accord. C'est beau ça.
20:45Pour moi l'amitié
20:47c'est justement dans les moments difficiles que vous devez être là.
20:49C'est quelque chose qui disparaît.
20:51Oui mais c'est beau, il y a un côté Alain Delon là dedans.
20:53Il y a un côté code d'honneur.
20:55Un ami n'est pas pour juger, un ami c'est pour
20:57aider, soutenir, accompagner.
20:59Je suis d'accord avec vous.
21:01Dans un monde comme le monde du show business où les amitiés
21:03peuvent paraître un peu plus factices qu'ordinaire.
21:05C'est ce que disait Muriel Romain encore.
21:07C'est ce que disait Muriel Romain encore.
21:11Donc on en parlera tout à l'heure.
21:13Non mais j'ai trouvé que c'était intéressant.
21:15Je voulais vous soumettre cela.
21:17Et puis on pourra parler de Charles Dumont, il est mort.
21:19Il a 95 ans.
21:21C'est un âge respectable bien sûr pour mourir.
21:23Mais il a quand même
21:25créé cette chanson extraordinaire
21:27« Non je ne regrette rien ».
21:29Et c'était sans doute un des amants
21:31de Piaf. Il y avait toujours
21:33lorsqu'on apportait une chanson à Piaf
21:35il y avait parfois
21:37un destin qui se... ça a été vrai pour Aznavour,
21:39sans doute pour Montand,
21:41sans doute pour Oustaki,
21:43sans doute pour des compagnons de la chanson. Je pense à Jean-Louis Jobert.
21:45Fred Mellat, je ne suis pas sûr. Mais Jean-Louis Jobert
21:47était sans doute l'amant de Piaf.
21:49Et je crois qu'il reste un des derniers compagnons.
21:51Il reste Gaston.
21:53Des compagnons de la chanson.
21:55Des compagnons de la chanson, Gaston.
21:57Des compagnons de la chanson, même ceux qui nous écoutent.
21:59Il doit avoir 100 ans, non ?
22:01Non, il aura je crois 93
22:03ou 94 ans fin décembre.
22:05Je ne sais pas s'il nous écoute Gaston. Si vous connaissez Gaston
22:07et qu'il est en forme, et bien nous
22:09on l'invite volontiers sur
22:11le plateau de CNews.
22:13La pause et on revient.
22:17Je voulais vous lire
22:19parce que ce message s'adresse à vous.
22:21La défense de Bruno Gollnisch qui dit
22:23M. D'Artigolle s'indigne de ce que la fraude ait duré
22:2515 ou 20 ans. Oui, parce qu'il n'y a eu
22:27aucune fraude, dit
22:29M. Gollnisch. Nous avons agi
22:31de façon publique, paisible, non équivoque.
22:33La preuve, toute l'affaire part de la publication
22:35de notre organigramme.
22:37A-t-on jamais vu des auteurs de détournements
22:39ou d'escroqueries publier leurs méfaits ?
22:41L'administration parlementaire était parfaitement
22:43au courant de la situation de mes assistants, y compris
22:45de celle de M. Légier,
22:47notre responsable de sécurité.
22:49Vous dites chauffeur, mais c'est un responsable de sécurité.
22:51En fait, tous les mots
22:53sont caricaturaux. Parce que quand on dit chauffeur,
22:55ce n'est pas chauffeur en fait.
22:57Mais ce que vous dites
22:59est fait. Oui. Non, ce n'est pas
23:01un malentendu. Je pense que c'est une volonté.
23:03D'abord, c'est partielle du Mediapart et également
23:05des oppositions du Rassemblement national.
23:07C'est une volonté
23:09politique d'atteindre
23:11le Rassemblement national. Je ne crois pas.
23:13Vous êtes le seul en France. Le seul en France
23:15à penser... Oh oui, parce que
23:17évidemment, vous êtes... Bien sûr, bien sûr.
23:19Et c'est ce qui pose...
23:21Le seul, je ne crois pas. Il y a une volonté.
23:23Il y a une volonté. Lorsqu'on
23:25déclenche ce type
23:27d'action, forcément,
23:29il y a une volonté.
23:31Il y a eu l'affaire du Modem aussi.
23:33C'est ça la différence que soulève Gollnisch. C'est entre
23:35l'infraction occulte, c'est ce que je disais tout à l'heure.
23:37Et là, c'est un organigramme, effectivement,
23:39qui peut être contesté. Mais qu'il n'y avait pas
23:41une volonté d'occulté. Je vous trouve
23:43déraisonnable de défendre
23:45l'idée que le dossier... M. Bigard.
23:47Pour Charles Dumont... Non, il pose
23:49un vrai sujet. M. Bigard.
23:51Et puis alors Michel Gall, qui doit être journaliste, m'a dit
23:53Charles Dumont n'a jamais été l'amant de Piaf. Elle n'en avait guère envie
23:55quand il est entré dans son cercle. Il me l'a dit
23:57et était furieux qu'on dise le contraire.
23:59On en parlera tout à l'heure. En tout cas, vous ne regardez
24:01rien et on n'égoutera pas cette question
24:03puisque c'est l'essentiel.
24:05Alors, Bigard, c'est bien
24:07parce qu'il a parlé de Palmade. Vous savez, cette semaine,
24:09évidemment, Pierre Palmade,
24:11il ne s'agit pas de le défendre. Il n'y a aucune
24:13ambiguïté là-dessus. Un homme qui prend
24:15une voiture alcoolisée
24:17et droguée, c'est criminel.
24:19Donc, que les choses soient très très claires.
24:21Il sera jugé mercredi à Melun
24:23pour l'accident de la route qu'il a causé l'année dernière
24:25en Seine-et-Marne sous l'emprise de stupéfiants.
24:27Je vous propose d'écouter Jean-Marie Bigard
24:29parce que c'est autre... D'abord, Jean-Marie Bigard
24:31a donné, entre guillemets,
24:33des nouvelles de
24:35Pierre Palmade.
24:37Il va bien.
24:39La grande victoire,
24:41si tu veux, de toute cette affaire,
24:43c'est qu'il a absolument
24:45tout arrêté, c'est-à-dire
24:47qu'il n'est plus du tout sous
24:49l'emprise d'aucune
24:51drogue, même pas une...
24:53même pas une goutte de vin, rien du tout.
24:55Il est meurtri
24:57jusqu'à la fin de ses jours
24:59et
25:01il n'y a pas un
25:03soir ou un matin où il n'est pas
25:05plongé
25:07face, tu vois...
25:09À ses responsabilités.
25:11Moi, je suis
25:13avec lui, il est mon ami
25:15donc il sera
25:17toujours mon ami. Muriel Robin,
25:19je vais la charger un petit peu,
25:21pardon, Muriel,
25:23mais
25:25elle empêche
25:27les deux pièces qu'elle a co-écrites
25:29avec Pierre,
25:31Il s'aime, il se re-aime,
25:33qui ont été deux cartons sublimes
25:35au théâtre, et bien
25:37elle refuse qu'elle soit jouée
25:39pour que Pierre ne touche pas de droit d'auteur.
25:41C'est quand même
25:43assez sévère parce que c'était le seul
25:45moyen pour lui de
25:47résister d'un point de vue
25:49financier, quoi. Ce qui est étonnant,
25:51c'est qu'elle pourrait même demander que les droits
25:53soient donnés aux victimes,
25:55pourquoi pas ? Ce serait peut-être plus
25:57intelligent. Mais la question que je vous posais,
25:59elle est intéressante. Jusqu'où va l'amitié,
26:01par exemple ?
26:03Elle va jusqu'au fait de ne pas
26:05juger un ami.
26:07En tout cas, de
26:09rester fidèle à cette amitié.
26:11On a pu le mesurer ou pas dans nos vies,
26:13ce sont des moments très forts, d'une intensité rare.
26:15Sauf que, sans doute,
26:17n'avez-vous pas fait quelque chose
26:19qui puisse mettre
26:21en difficulté
26:23votre ami comme ça ?
26:25Si un copain a fait une énorme
26:27faute, le fait qu'il soit
26:29sanctionné est normal par la société.
26:31Mais cela ne doit pas...
26:33Notre amitié
26:35ne doit pas lui manquer dans ce moment-là.
26:37Mitterrand avait eu des amitiés
26:39qu'il avait été reproché, il a été fidèle
26:41à certaines amitiés, vous vous souvenez ?
26:43Oui, c'est le moins qu'on puisse dire.
26:45Notamment à Bousquet,
26:47il a été un peu reproché.
26:49Roger Patrice-Polat aussi.
26:51Roger Patrice-Polat, c'est encore autre chose.
26:53Mais c'est vrai que Bousquet, c'est surtout Bousquet.
26:55Il s'était éloigné,
26:57mais il n'avait jamais condamné.
26:59Il y en avait d'autres, pardon, Sébastien Lefolle a publié un livre.
27:01Un formidable livre.
27:03Et Bénouville, ce n'était pas un rigolo.
27:05Oui, Bousquet, c'est juste l'homme
27:07qui est à l'origine de...
27:09Il en est un crang.
27:11De la rafle du Veldiv.
27:13Mais il a toujours dit
27:15qu'il n'était pas au courant et qu'il l'avait découvert
27:17il y a une fameuse interview avec Jean-Pierre Elkabbach.
27:19Au principe, c'est comme une mère.
27:21Elle restera toujours la mère, que ce soit même
27:23d'un criminel, c'est toujours la mère.
27:25Un ami doit rester l'ami.
27:27Le rapport entre la mère et son enfant
27:29n'est pas exactement... Il est le plus charnel, bien sûr.
27:31Ça dépend des amis,
27:33direz-vous.
27:35Je ne sais pas si vous avez...
27:37Je trouve que c'est un beau sujet.
27:39En miroir,
27:41ce que je trouve un peu triste
27:43dans ce que dit Bigard,
27:45c'est qu'on voit bien que c'est quelque chose qui disparaît.
27:47Par exemple, le comportement de Muriel Robin est beaucoup plus
27:49classique dans notre société que celui de Bigard.
27:51Ce que je trouve terrible, c'est qu'elle
27:53n'a pas découvert qu'il était cocaïnomane
27:55ou qu'il prenait de la drogue et qu'il était alcoolique
27:57au moment de l'accident. Elle a cautionné ça
27:59et elle a arrêté cette amitié le jour où c'est devenu public.
28:01Elle pense à elle et à son image.
28:03Vous parliez d'Alain Delon.
28:05Je peux témoigner de quelque chose. Moi, je n'ai jamais provoqué
28:07l'accident du Marseille et je n'ai jamais pris de drogue.
28:09Par contre, j'ai déjà été attaqué
28:11durement. J'ai vécu des moments où
28:13ce n'était pas génial de s'afficher
28:15avec moi. Ce sont les moments
28:17où il n'y a plus que ça qui compte,
28:19l'amitié ou le soutien de vos proches.
28:21Vous vous sentez nu
28:23et le moindre témoignage
28:25de tendresse prend une déproportion
28:27incroyable.
28:29Effectivement, j'ai connu dans d'autres maisons
28:31quand vous étiez toxique avec celui
28:33qui la dirigeait, toxique, alors il vous lâchait
28:35immédiatement.
28:37C'est horrible.
28:39Vous évoquiez Alain Delon.
28:41Souvenez-vous de la lettre qu'il avait adressée
28:43à Bernard Tapie lorsqu'il était
28:45au Baumette, en prison.
28:47C'était une lettre qui avait été rendue publique.
28:49C'est un acte particulièrement
28:51courageux et signe que l'amitié
28:53passe avant tout.
28:55Dans l'actualité
28:57également, je voulais vous faire écouter ce qu'a dit
28:59François Hollande sur
29:01Jean-Luc Mélenchon, sachant que les agriculteurs,
29:03on a beaucoup parlé ce matin.
29:05Aujourd'hui, ça semble un petit peu
29:07se calmer. On a à peu près tout dit
29:09sur le Mercosur, je veux bien qu'on rouvre le dossier.
29:11Mais il n'y a rien de nouveau que nous n'ayons pas
29:13déjà dit, à la fois sur
29:15les normes, sur la difficulté
29:17pour les Français, sur
29:19la France qui lave plus blanc, qui impose
29:21des normes bien plus dures
29:23que même les pays européens.
29:25J'ai appris par exemple
29:27l'économie de la noisette en France, on l'a
29:29mis par terre, parce qu'on a
29:31des normes que les autres n'ont même pas.
29:33On a fait pareil pour les betteraves, etc.
29:35La seule question qui reste, c'est est-ce que la France
29:37va être isolée ou pas ?
29:39Est-ce qu'elle va arriver à trouver 3-4 pays
29:41pour faire danser les métaux ?
29:43J'ai un mot sur les agriculteurs.
29:45Les manifestations, c'était le 18 janvier,
29:47moins d'un an. J'ai regardé
29:49les chiffres. Vous avez depuis
29:51cette époque-là, 12 exploitations
29:53agricoles qui ont été fermées chaque jour,
29:55et un suicide d'agriculteurs chaque jour.
29:57C'est-à-dire qu'il y a eu 300,
29:59il y a eu 300 suicides d'agriculteurs.
30:01Ce qui n'a pas changé, mais surtout
30:03parce que j'ai été avec des agriculteurs toute la journée,
30:05c'est j'ose dire, M. Attal,
30:07lorsqu'il est venu faire son show
30:09sur ses pailles,
30:11c'est du cirque.
30:13Ça peut être du cirque.
30:15Jean-Luc Mélenchon,
30:17François Hollande, en parle
30:19et il parle du républicain
30:21intransigeant qu'il fut
30:23jadis.
30:25Je l'ai connu au Parti
30:27socialiste. Il était un tenant
30:29rigoureux
30:31de la laïcité.
30:33Il se voulait
30:35un républicain parmi
30:37les plus intransigeants.
30:39Et il n'avait fait aucune concession
30:41à l'anti-sionisme
30:43ou à l'anti-sémitisme.
30:45Et je ne me souviens pas d'une
30:47déclaration qu'il ait pu faire quand il était au Parti socialiste.
30:49Aujourd'hui,
30:51il s'est mis dans une stratégie
30:53qui est celle de
30:55penser qu'en
30:57utilisant la cause palestinienne,
30:59il peut, et ça a d'ailleurs eu
31:01un certain nombre de résultats
31:03électoraux, il peut avoir
31:05une influence très forte
31:07sur un certain nombre de
31:09nos compatriotes. Je pense que ça
31:11baptise l'incompréhension,
31:13la fragmentation
31:15et la séparation
31:17entre nos concitoyens.
31:19C'est à la fois une méthode
31:21électoralement qui me paraît d'ailleurs
31:23portée majoritaire.
31:25On ne peut pas utiliser des mouvements
31:27ou des catégories
31:29de la population espérées être majoritaires.
31:31Et ensuite, ça a des effets
31:33tout à fait malheureux
31:35pour diviser les Français.
31:37Des effets malheureux ?
31:39C'est le terme qu'il a employé.
31:41Un ancien président de la République dit que c'est malheureux.
31:43Mais est-ce qu'il sait de quoi il parle, François Hollande ?
31:45Il parle de Jean-Luc Mélenchon,
31:47puisqu'il est interrogé sur lui en l'occurrence,
31:49qui est à la tête d'un parti
31:51dont certains membres soutiennent
31:53des terroristes islamistes.
31:55Et il trouve que c'est malheureux.
31:57Mais qu'un ancien président de la République
31:59utilise ces termes-là pour parler
32:01de ce dont je viens de décrire,
32:03c'est dramatique.
32:05Il y a un vrai problème avec François Hollande
32:07parce qu'il doit son siège à Jean-Luc Mélenchon.
32:09Il lui doit son siège.
32:11Parce qu'autrement, ils sont alliés pour la NFP.
32:13Autrement, il lui aurait mis
32:15quelqu'un sans doute en face de lui
32:17et il ne serait pas à l'Assemblée nationale.
32:19Il est discrédité.
32:21Il est reçu partout en majesté,
32:23et c'était le cas samedi soir.
32:25Personne n'ose rien lui dire.
32:27C'est sidérant, en fait,
32:29l'accueil qu'il a.
32:31Il est juste allié avec M. Mélenchon.
32:33Il est allié avec lui.
32:35Il ne peut pas utiliser ce langage-là.
32:37S'il n'est pas allié avec lui,
32:39il ne serait pas député.
32:41Je suis désolé de le dire comme ça.
32:43Il fait semblant d'être un peu choqué
32:45par la stratégie de Mélenchon aujourd'hui.
32:47En 2012, il applique la stratégie
32:49Terra Nova qui a été décidée en 2011
32:51qui est juste exactement la même chose.
32:53C'est parler aux communautés, flatter le vote communautaire.
32:55On a perdu les ouvriers, mais ce n'est pas grave,
32:57on aura les banlieues. C'est exactement ça.
32:59Ça lui a permis de devenir président de la République.
33:01A l'époque, ça ne l'avait pas empêché de dormir.
33:03Ils ont juste la même stratégie.
33:05C'est juste que Mélenchon fait plus de bruit.
33:07Sans connivence avec l'islam politique.
33:09Mais ça s'appelle Hollande cohérent.
33:11Mais bien sûr...
33:13Oui, quand même.
33:15Un mot sur la FNAC de la ville de
33:17Voluve-Saint-Lambert en Belgique
33:19qui devait recevoir les auteurs du livre
33:21« Alain n'a rien à faire dans ma classe »
33:23pour une conférence à l'occasion de sa publication.
33:25Et selon l'auteur, la FNAC a annulé
33:27la conférence après la menace
33:29de plusieurs envers le personnel.
33:31Voilà comment ça se passe.
33:33Et Jean-Pierre Martin, la conférence prévue
33:35cet après-midi à la FNAC de Voluve est annulée.
33:37Nous comprenons la FNAC qui est remarquable
33:39dans son soutien aux auteurs et à notre livre.
33:41Des jeunes ont menacé le personnel.
33:43Voilà, c'est simple.
33:45C'est simple.
33:47Au cours des trois jours, des groupes de jeunes sont...
33:49Alors c'est Einthoven qui a publié ça
33:51de multiples reprises intimider le personnel
33:53évoquant l'interdiction de citer le nom d'Alain.
33:55Ils ont exigé l'annulation de la conférence
33:57et la séance de dédicaces.
33:59Ainsi que le retrait du livre.
34:01Trophée. Spelle soumission.
34:03Rien à dire. C'est une information.
34:05Une de plus.
34:07De la même manière, ce qui m'intéressait,
34:09on en a parlé ce matin, Arte. Arte, formidable.
34:11Arte, c'est 300 millions d'euros de budget.
34:13C'est le service public. Vous avez un petit journal
34:15pour les juniors qui est fait tous les matins.
34:17L'important, c'est surtout la propagande pour les dosses.
34:19Entre 10 et 14 ans.
34:21Voilà ce qu'on infuse aux jeunes gens
34:23entre 10 et 14 ans, c'est le JT matinal
34:25quotidien de 6 minutes sur Arte.
34:27C'est votre argent.
34:29Madame, messieurs, propagande.
34:31Allons-y.
34:33Son gouvernement font peur à tous les défenseurs
34:35des droits de l'homme car ses futurs ministres
34:37sont des extrémistes de droite.
34:39Exemple, cet homme.
34:41Matt Gaetz. Il est pour les armes,
34:43contre la défense de l'environnement,
34:45anti-avortement. Il a été désigné ministre
34:47de la justice. Sa mission, détruire
34:49le système judiciaire actuel pour
34:51le remplacer par une justice aux ordres
34:53de Donald Trump. Car vous le savez,
34:55Trump a souvent été condamné.
34:57Autre nomination très critiquée,
34:59celle de Pete Exet,
35:01à la défense. Cet ancien militaire est
35:03surtout connu pour être animateur depuis 10 ans
35:05sur la chaîne Fox News.
35:07Et comme archi-conservateur et sexiste,
35:09il ne veut pas de femmes combattantes dans l'armée.
35:11Lui, vous le reconnaissez.
35:13C'est Elon Musk.
35:15Le milliardaire propriétaire de Tesla,
35:17fabricant de voitures électriques,
35:19du réseau social X et
35:21des fusées Space X.
35:23C'est un fan de Trump car il compte sur lui pour
35:25baisser les impôts des patrons et supprimer
35:27les normes sur l'environnement ou l'intelligence
35:29artificielle pour que Musk
35:31puisse faire tout ce qu'il veut.
35:33Justement, il a été choisi pour réduire au maximum
35:35les dépenses de l'État,
35:37notamment pour la santé ou l'école.
35:39C'est le ton qui est
35:41contre-productif.
35:43C'est le ton qui se veut didactique.
35:45Mais il y a des choses justes par ailleurs.
35:47Je fais un documentaire animalier un peu.
35:49L'Arkom
35:51a supprimé C8,
35:53ou en tout cas n'a pas autorisé
35:55à renouveler sa fréquence
35:57C8.
35:59L'Arkom
36:01a sanctionné il y a encore quelques jours
36:03l'Arkom.
36:05L'Arkom dit quoi là-dessus ?
36:07Le temps ne va pas.
36:09Je vous pose la question.
36:11Ça ne vous étonne pas ?
36:13Ça n'étonne que nous ?
36:15Ça n'étonne pas parce que ce qui est dit dans ce reportage
36:17c'est la pensée dominante dans le monde
36:19politico-médiatique.
36:21Ça n'étonne pas ?
36:23Mais Elon Musk, les gens qui critiquent
36:25Elon Musk, franchement !
36:27T'as envie de leur dire mais qu'est-ce que vous avez fait ?
36:29Il va s'attaquer à la santé ?
36:31Il va s'attaquer à la santé ?
36:33A Kennedy ?
36:35Il ne va pas développer les vaccins.
36:37Ça nous fait beaucoup rire parce que le ton est grotesque
36:39mais la réalité c'est que ce qu'on a entendu
36:41dans les médias dominants comme disait Johan
36:43pendant la campagne à propos de Donald Trump
36:45c'est exactement la même chose.
36:47Il ne nous parlait pas comme des débiles, il prenait un autre ton.
36:49Je vais vous dire
36:51j'espère que Trump va réussir.
36:53Pourquoi pas ? Pour le monde
36:55et puis pour les Américains. Mais surtout
36:57il choisit d'autres personnalités.
36:59C'est ça qui est intéressant.
37:01S'il réussit trop sur sa politique, c'est pas bon pour nous.
37:03Écoutez, Georgia, Mélanie, on nous avait expliqué
37:05à l'arrivée ça marche et ça marche mieux qu'ailleurs.
37:07Alors qu'on nous avait expliqué que c'était juste
37:09la fille de Mussolini.
37:11Donc je m'aperçois que quand les gens sont au pouvoir
37:13c'est pas exactement ce qui était annoncé
37:15quand il n'y était pas.
37:17Donc ce qui m'intéresse chez
37:19Trump, c'est les gens qu'il a mis en place.
37:21C'est-à-dire que Trump, il met Musk.
37:23Ça va être intéressant de voir comment
37:25quelqu'un de l'entreprise
37:27met sa grille
37:29de lecture sur l'administration et la bureaucratie.
37:31On peut quand même, Pascal, regarder de près
37:33savoir s'il y aura des conflits d'intérêts ou pas.
37:35Concernant Kennedy sur la santé
37:37aux Etats-Unis, on peut quand même
37:39regarder de près certaines dimensions.
37:41Oui ou non ?
37:43On peut tout regarder. Je m'aperçois
37:45simplement qu'on l'accusait d'être astuce.
37:47A la limite, 50% des Latinos ont voté pour Trump.
37:49Tout ça m'amuse.
37:51Et comme vous avez une presse en France...
37:53Mais je donne rien du tout.
37:55Je vois l'espace médiatique,
37:57comment il traite Trump.
37:59Si vous êtes d'accord.
38:01Bon.
38:03Dernière chose que je voulais
38:05vous dire. Pas dernière chose, d'ailleurs.
38:07Nicolas Sarkozy.
38:09La semaine dernière, on en avait parlé, parce que c'est vrai
38:11qu'il y avait une interview qui nous avait plu,
38:13qu'il avait donnée, je crois que
38:15c'était à Cannes.
38:17Et là, il a fait
38:19un podcast. Légende.
38:21Et effectivement,
38:23je ne peux pas vous dire autre chose,
38:25on prend du plaisir, j'ai pris du plaisir
38:27à écouter le président Sarkozy.
38:29Vous l'avez écouté, peut-être ?
38:31Ça dure une heure et quart, c'est formidable.
38:33Parce qu'il y a des confidences, il y a des coulisses.
38:35Et puis, il y a quelqu'un qui a un charisme
38:37et qu'on écoute.
38:39C'est toujours le mystère de l'incarnation.
38:41Comment ?
38:43François Hollande a fait un podcast.
38:45Oui, mais je ne l'ai pas écouté.
38:47Mais en revanche, je vous propose,
38:49le président Sarkozy, on lui demande
38:51dîner ou déjeuner.
38:53Ça, c'est une question aussi, c'est comme tout à l'heure,
38:55c'est l'amitié.
38:57Avec qui vous pourriez déjeuner ou dîner,
38:59vous pourrez répondre après. Mais écoutez ce qu'a répondu
39:01le président Sarkozy.
39:03Un jour, on m'a interrogé pour me dire
39:05quel serait pour vous le dîner idéal,
39:07les gens que vous rêverez de rencontrer.
39:09Allez, vous avez 3 ou 4 invités. Je dis, vous rigolez ?
39:11J'en veux qu'un seul.
39:13Qui ?
39:15Jésus.
39:17Parce que quand même,
39:19si c'est vrai,
39:21quelqu'un qui ressuscite,
39:23ce n'est pas banal.
39:25Et si ce n'est pas vrai,
39:27quelqu'un
39:29qui a eu 3 années d'existence publique
39:31et qui,
39:3321 siècles après,
39:35parle encore à 4 milliards d'individus sur Terre,
39:37ce n'est pas banal non plus.
39:45Le mystère de l'incarnation,
39:47c'est juste dire.
39:49Deuxième passage que je vous propose,
39:51et c'est vrai qu'on l'a vu,
39:53ça avait été frappant au moment de la mort d'Elisabeth II
39:55et puis avant du prince Charles.
39:57La puissance des rites.
39:59La puissance de l'Occident
40:01qui a inventé ces rites
40:03au moment des enterrements.
40:05Et qui conforte,
40:07qui aide, qui parle aussi au monde.
40:09Bien sûr, l'Occident,
40:11ce n'est pas rien.
40:13Et voyez ce que Nicolas Sarkozy dit des religions.
40:17Je ne suis pas pratiquant,
40:19mais j'aime rentrer
40:21dans des églises.
40:23C'est vraiment un sujet important.
40:25Notamment quand on parle
40:27de l'islamisme extrémiste, etc.
40:29Ce n'est pas simplement eux
40:31qui sont conquérants.
40:33C'est nous qui ne croyons plus à rien.
40:35Et je pense même que les églises dans les villages,
40:37elles sont encore plus importantes
40:39pour celui qui rentre jamais
40:41que pour celui qui y rentre.
40:43Parce que celui qui y rentre,
40:45c'est son Dieu.
40:47Mais pour celui qui ne rentre pas,
40:49c'est son paysage,
40:51c'est sa culture,
40:53c'est son environnement.
40:55Et vraiment,
40:57c'est très triste des sociétés qui ne croient plus à rien.
40:59D'ailleurs, qu'est-ce qu'il y a de plus triste
41:01qu'un enterrement
41:03entre guillemets laïque ?
41:05C'est beau
41:07qu'on croit ou qu'on ne croit pas.
41:09Les chants religieux,
41:11les prières,
41:13l'encens,
41:15le décorum autour de tout ça.
41:17C'est très important.
41:19Il a tellement raison.
41:21Et la liturgie catholique
41:23aujourd'hui, par rapport à ce qu'elle fut,
41:25elle est pauvre.
41:27C'est Benoît XVI qui souvent le disait,
41:29alors sans parler de Vatican II.
41:33Il sourit quand je parle de Vatican II.
41:35Mais c'est vrai que
41:37c'est important la liturgie.
41:39Bien sûr.
41:41Et qu'aujourd'hui, elle est plus pauvre qu'elle ne fut.
41:45Autre passage que je peux vous faire écouter.
41:47Est-il prêt à refaire
41:49demain ce qu'il a fait
41:51en 2007 ?
41:53Voilà une bonne question.
41:55Et peut-être se posera-t-elle ses prochains bras.
41:57Refaire ce que j'ai fait,
41:59c'est-à-dire tout faire pour avoir un destin,
42:01je ne le ferai pas.
42:03Après, bien sûr,
42:05les circonstances sont ce qu'elles sont.
42:07Et vous ne choisissez pas toujours, c'est autre chose.
42:09Mais en flux normal,
42:11même si le mot
42:13normal a été beaucoup abîmé par M. Hollande,
42:15non.
42:17Après,
42:19les circonstances,
42:21je sais très bien toutes les surprises
42:23que peut réserver bonne ou mauvaise la vie.
42:25Mais,
42:27construire une carrière
42:29ou un destin comme je l'ai fait, non.
42:31Bon, et puis le dernier passage
42:33que je voulais vous faire écouter, il est plus personnel peut-être,
42:35sur le moment où il rencontre
42:37Carla Bruni, le moment où effectivement
42:39il se marie avec elle.
42:41Et c'est l'occasion aussi peut-être d'évoquer
42:43François Hollande.
42:45J'ai divorcé en octobre.
42:47Et j'ai subi ce divorce.
42:49Bon.
42:51Et que j'ai rencontré Carla le 13 novembre.
42:53Que j'avais jamais vu
42:55Carla avant. Jamais.
42:57Je suis rentré dans la pièce.
43:01J'ai regardé.
43:03Elle a légèrement
43:05rougi.
43:07Je suis parti avec elle
43:09du dîner.
43:11Après avoir adressé la parole à personne.
43:13Et deux mois
43:15et demi après, on était mariés.
43:17Je suis un type
43:19qui prend des décisions.
43:21Elle vous a changé ?
43:23Elle a changé quelque chose en vous ?
43:25Bien sûr. Comme toute personne
43:27qui tombe amoureux.
43:29Bien sûr,
43:31il y a une interaction.
43:33Et elle est arrivée
43:35dans cet univers
43:37qu'elle connaissait pas du tout.
43:39Elle a été une première dame fantastique.
43:41Donc je la rencontre le 13 novembre.
43:43On est mariés
43:45le 2 février.
43:47Mariés.
43:49Parce que moi je pense que le président de la République
43:51il met pas sa copine à l'Elysée.
43:53Si vous pensez que je vise quelqu'un,
43:55vous avez raison.
43:58Et...
44:00Donc le 2 février
44:02et deux mois après,
44:04on fait la visite d'Etat
44:06en Angleterre.
44:08On dort à Windsor.
44:10C'est incroyable.
44:12On est invités par la Reine d'Angleterre.
44:14Et Carla fait un malheur.
44:16C'est vrai que personne n'a oublié
44:18le charme de Carla Bruni ce jour-là.
44:20Et sa révérence.
44:22Je sais pas si on dit Bibi,
44:24je crois qu'elle avait une robe
44:26un manteau gris.
44:28Et c'est une certaine classe,
44:30disons-le, et la France...
44:32L'image est restée d'ailleurs.
44:34Je suis d'accord avec vous.
44:36Ce dîner c'était chez vous ?
44:38C'était un dîner chez Jacques Seguéla ?
44:40Chez Jacques Seguéla.
44:42Sur sa période présidentielle,
44:44j'étais pas un fan
44:46de Nicolas Sarkozy.
44:48Mais là je trouve vraiment
44:5010 ans après son départ,
44:52qu'il y a une forme de densité
44:54ou de regard sur la vie
44:56qui moi me touche.
44:58Mais tardivement.
45:00J'aime bien la personnalité
45:02qu'il dégage là.
45:04Par rapport à Sarkozy l'américain,
45:06tout ce qu'on a pu dire,
45:08là il y a une densité.
45:10La caricature qui a des effets.
45:12Je vais me souvenir aussi
45:14de certains moments de sa communication.
45:16Là il y a quelque chose
45:18chez lui qui en effet s'ouvre.
45:20Mais c'est le même...
45:22Ah c'est le même ?
45:24C'est le même sauf qu'il n'est pas
45:26aux affaires aujourd'hui.
45:28Il a été tellement caricaturé
45:30à l'époque.
45:32Oui,
45:34t'es souvent le même que quand
45:36t'avais 10-11 ans. Alors bien sûr
45:38que tu changes,
45:40mais c'est des discussions
45:42très longues.
45:44C'est des discussions très longues
45:46mais quelle est ta part de changement
45:48ou pas, de ta nature ou pas ?
45:50C'est des gens qui changent.
45:52C'est possible.
45:54Je voulais vous dire
45:56qu'Interville,
45:58c'est quand même extraordinaire
46:00l'affaire des vachettes.
46:02Je salue notre ami Goldanel
46:04qui est pas là ce soir,
46:06il sera là sans doute mercredi.
46:08Souvent il dit qu'on va terminer
46:10dans un hôpital psychiatrique.
46:12Mais il n'y aura pas de vachette,
46:14il y aura une vachette en mousse
46:16avec des gens à l'intérieur.
46:18Interville sans vachette,
46:20c'est chanter sous la pluie,
46:22a dit le maire adjoint
46:24de la culture de Bayonne.
46:26Bayonne refuse de faire Interville.
46:28Interville sans vachette,
46:30c'est chanter sous la pluie,
46:32sans la pluie,
46:34ou préparer un steak sans viande.
46:36La télévision veut réveiller
46:38une émission culte
46:40sans en assumer du tout
46:42sa substantifique moelle.
46:44Après Dax et Mondemarsant,
46:46c'est l'hôpital psychiatrique
46:48qui va faire Interville.
46:50C'est l'hôpital psychiatrique
46:52qui va faire Interville.
46:54C'est l'hôpital psychiatrique
46:56qui va faire Interville.
46:58C'est l'hôpital psychiatrique
47:00qui va faire Interville.
47:02C'est l'hôpital psychiatrique
47:04qui va faire Interville.
47:06C'est l'hôpital psychiatrique
47:08qui va faire Interville.
47:10C'est l'hôpital psychiatrique
47:12qui va faire Interville.
47:14C'est l'hôpital psychiatrique
47:16qui va faire Interville.
47:18C'est l'hôpital psychiatrique
47:20qui va faire Interville.
47:22C'est l'hôpital psychiatrique
47:24qui va faire Interville.
47:26C'est l'hôpital psychiatrique
47:28qui va faire Interville.
47:30C'est l'hôpital psychiatrique
47:32qui va faire Interville.
47:34C'est l'hôpital psychiatrique
47:36qui va faire Interville.
47:38C'est l'hôpital psychiatrique
47:40qui va faire Interville.
47:42C'est l'hôpital psychiatrique
47:44qui va faire Interville.
47:46C'est l'hôpital psychiatrique
47:48qui va faire Interville.
47:50C'est l'hôpital psychiatrique
47:52qui va faire Interville.
47:54C'est l'hôpital psychiatrique
47:56qui va faire Interville.
47:58C'est l'hôpital psychiatrique
48:00qui va faire Interville.
48:02C'est l'hôpital psychiatrique
48:04qui va faire Interville.
48:06C'est l'hôpital psychiatrique
48:08qui va faire Interville.
48:10C'est l'hôpital psychiatrique
48:12qui va faire Interville.
48:14C'est l'hôpital psychiatrique
48:16qui va faire Interville.
48:18C'est l'hôpital psychiatrique
48:20qui va faire Interville.
48:22C'est l'hôpital psychiatrique
48:24qui va faire Interville.
48:26C'est l'hôpital psychiatrique
48:28qui va faire Interville.
48:30C'est l'hôpital psychiatrique
48:32qui va faire Interville.
48:34C'est l'hôpital psychiatrique
48:36qui va faire Interville.
48:38C'est l'hôpital psychiatrique
48:40qui va faire Interville.
48:42C'est l'hôpital psychiatrique
48:44qui va faire Interville.
48:46C'est l'hôpital psychiatrique
48:48qui va faire Interville.
48:50C'est l'hôpital psychiatrique
48:52qui va faire Interville.
48:54C'est l'hôpital psychiatrique
48:56qui va faire Interville.
48:58C'est l'hôpital psychiatrique
49:00qui va faire Interville.
49:02C'est l'hôpital psychiatrique
49:04qui va faire Interville.
49:06C'est l'hôpital psychiatrique
49:08qui va faire Interville.
49:10C'est l'hôpital psychiatrique
49:12qui va faire Interville.
49:14C'est l'hôpital psychiatrique
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49:18C'est l'hôpital psychiatrique
49:20qui va faire Interville.
49:22C'est l'hôpital psychiatrique
49:24qui va faire Interville.
49:26C'est l'hôpital psychiatrique
49:28qui va faire Interville.
49:30C'est l'hôpital psychiatrique
49:32qui va faire Interville.
49:34C'est l'hôpital psychiatrique
49:36qui va faire Interville.
49:38C'est l'hôpital psychiatrique
49:40qui va faire Interville.
49:42C'est l'hôpital psychiatrique
49:44qui va faire Interville.
49:46C'est l'hôpital psychiatrique
49:48qui va faire Interville.
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49:52qui va faire Interville.
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49:56qui va faire Interville.
49:58C'est l'hôpital psychiatrique
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51:54C'est l'hôpital psychiatrique
51:56qui va faire Interville.
51:58C'est l'hôpital psychiatrique
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52:02C'est l'hôpital psychiatrique
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52:30C'est l'hôpital psychiatrique
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52:44qui va faire Interville.
52:46C'est l'hôpital psychiatrique
52:48qui va faire Interville.
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53:02C'est l'hôpital psychiatrique
53:04qui va faire Interville.
53:06C'est l'hôpital psychiatrique
53:08qui va faire Interville.
53:10C'est l'hôpital psychiatrique
53:12qui va faire Interville.
53:14C'est l'hôpital psychiatrique
53:16qui va faire Interville.
53:18Jean-Marc Lelouche était avec nous.
53:20Philippe était à La Vision.
53:22Merci à Matisse qui était au son.
53:24Merci à Benjamin Naud, Marouane Sahir,
53:26Félix Pérolas.
53:28Rendez-vous demain matin.