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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Elisabeth Lévy est avec nous, Olivier D'Artigolle est avec nous, Philippe Bidjerre est avec nous et alors là il s'est passé quelque chose ce soir qui doit vous rendre heureux.
00:09Puisque vous vous êtes débarrassé de vos amis et ils sont en face de vous et vous êtes tout seul.
00:15C'est comme un rêve.
00:16Je trouve que c'est un peu normal.
00:17C'est comme un rêve.
00:18Par rapport au statut qui est le vôtre, même la statue qui sera la vôtre bientôt, je trouve bien qu'il y a un peu quand même d'espace.
00:28Enfin, justice m'érange.
00:31On peut le voir autrement comme Golnadel face à ses juges.
00:34Mais restez encore un peu s'il vous plaît.
00:40Je ne sais pas pourquoi nos amis se sont placés comme ça ce soir.
00:43Parce que normalement il y a quelqu'un là-bas.
00:45C'est pour ça.
00:46Ça a bataillé ferme à l'Assemblée Nationale aujourd'hui.
00:53Tandis qu'Aurore Bergé posait une question sur l'antisémitisme ce mardi lors d'une séance particulièrement tendue.
00:58Sébastien Delogu a-t-il, soyons conditionnels parce que ce n'est pas certain, a-t-il invectivé verbalement Aurore Bergé ?
01:08On vous laisse juger par vous-même avec l'extrait que vous allez voir.
01:12Monsieur Delogu s'en défend.
01:14Je vous dirai après ce qu'il dit.
01:16Et nous verrons ce que vous avez peut-être entendu.
01:21Il y a une phrase qui effectivement fait sens, si j'ose dire, ou en tout cas fait débat.
01:28Donc je vous propose de voir la séquence.
01:31Où est notre humanité commune quand au cœur du continent européen des hommes et des femmes doivent crier
01:37« Je ne suis pas juif » pour espérer sortir indemne de cette chasse à l'homme ?
01:42Où est notre humanité commune quand des députés qui siègent ici à l'Assemblée Nationale
01:47placent des cibles dans le dos de nos compatriotes juifs, les essentialisent,
01:52considèrent qu'ils sont responsables de la situation humanitaire à Gaza,
01:57refusent de dénoncer le pogrom du 7 octobre,
02:00refusent de considérer le Hamas comme une organisation terroriste ?
02:04Pire, une de ces députés a parlé d'eux en disant « ces gens-là ».
02:13Les faits, les chiffres sont absolument redoutables.
02:18Je voudrais en citer deux et j'aimerais que chacun m'écoute attentivement.
02:23Nos compatriotes de confession juive représentent moins de 1% de la population française
02:30et pourtant ils sont victimes pour 57% de toutes les agressions racistes,
02:37de toutes les agressions anti-religieuses.
02:40Une récente étude de la Fondation Fondapol vient de montrer
02:45que 80% de nos compatriotes de confession juive sortent la peur au ventre,
02:51ont craint, puisqu'ils craignent des actes antisémites.
02:55Ils pensent que leur pays, qui est leur patrie aussi, ne parvient plus à les protéger.
03:02Voilà les chiffres, voilà ce qui est redoutable.
03:04Oui, l'antisémitisme le plus débridé, le plus décomplexé est désormais de retour.
03:09Ce qui est désespérant, c'est qu'encore une fois certains de nos concitoyens ont peur.
03:13Ce qui est désespérant, c'est que devant vos réactions, vous continuez à leur placer des cibles dans le dos.
03:18Sachez que nous sommes plus nombreux et plus déterminés que vous à faire gagner la République
03:23et à lutter contre l'antisémitisme.
03:25Je vous remercie madame la députée.
03:27Mes chers collègues, un peu de calme, un peu de calme.
03:31S'il vous plaît, s'il vous plaît.
03:33Monsieur Delogu, monsieur Delogu, s'il vous plaît, madame Obono, je vous remercie.
03:37Mes chers collègues, s'il vous plaît.
03:39S'il vous plaît, un peu de calme.
03:45Bon, on attend le compte rendu des huissiers.
03:53Je cherchais le mot de l'Assemblée nationale pour savoir ce qu'a dit monsieur Delogu.
03:56Bon, il y a débat.
03:58Ils parlent des problèmes de l'histoire, je crois.
04:00Oui, il y a deux versions qui s'affrontent.
04:03On a isolé la séquence et on a grossi.
04:07Donc, s'il y a des experts en termes labial,
04:10ils vont pouvoir lire sur les lèvres ce qu'a dit monsieur Delogu
04:13qui, je rappelle, député de Marseille, de la France Insoumise.
04:16Voyez cet extrait.
04:18Mes chers collègues, s'il vous plaît, s'il vous plaît, un peu de calme.
04:25S'il vous plaît, un peu de calme.
04:27Mes chers collègues, un peu de calme.
04:35Oui, oui, attendez, attendez, attendez.
04:41Bon, visiblement, il y a deux versions.
04:43Alors, je ne sais pas si je peux le dire d'ailleurs, ces deux versions.
04:46Si vous employez le conditionnel, je vous promets une certaine assurance juridique.
04:50Surtout en donnant les deux versions.
04:52Les deux versions.
04:53Donc, monsieur Delogu dit, vous êtes dans les poubelles de l'histoire.
04:56Et madame Aurore Berger aurait entendu, vous êtes une poubelle.
05:00Une grosse poubelle.
05:02Vous êtes dans les poubelles de l'histoire, ce n'est pas terrible non plus.
05:05Elle ne l'a pas dit, Aurore Berger, je vous propose de l'écouter.
05:09C'est un homme assez urbain, monsieur Delogu.
05:13Écoutons madame Aurore Berger qui était sur Europe 1 tout à l'heure avec notre amie Cyril Hanouna.
05:19Je voulais vous dire déjà, Aurore Berger, bravo.
05:21Parce que franchement, je ne sais pas comment vous faites
05:23vraiment pour garder votre calme, votre sang froid.
05:26Et rester dans votre couloir après avoir des gens autour de vous
05:31qui ne sont que dans l'invective,
05:33qui ne sont que dans la bordélisation du débat.
05:36Et franchement, je ne sais pas comment vous faites, Aurore Berger.
05:40Merci à vous.
05:41En fait, ce qui est le plus insupportable,
05:43c'est que je posais une question à l'Assemblée nationale
05:45sur l'anti-sénateur.
05:47Sur la résurgence de l'anti-sénateur.
05:49Sur ce qui s'est passé à Amsterdam il y a quelques jours à peine.
05:51On a des personnes qui ont été lancées, menacées,
05:54parce qu'elles étaient juives.
05:56Et où malheureusement, en France, là encore,
05:58ça n'a pas provoqué un mouvement d'empathie,
06:01mais au contraire, on a des députés de la France insoumise
06:04qui ont à nouveau mis une cible dans le dos
06:06de nos compatriotes juifs.
06:08Vous avez vu malheureusement les tweets et déclarations.
06:11Donc c'est ça que j'ai dénoncé.
06:13Et évidemment, et malheureusement surtout,
06:15dès qu'on parle d'anti-sénatisme,
06:17on voit des vociférations,
06:19des insultes et des menaces
06:21de la part de la France insoumise.
06:23Et ce que je regrette, c'est à la fois évidemment ça,
06:25mais ce que je regrette aussi,
06:27moi ce qui m'a frappé quand j'ai interpellé le gouvernement
06:29sur la question de l'anti-sénatisme,
06:31c'est qu'il n'y a pas un élu de gauche
06:33qui a applaudi.
06:37C'est intéressant ce qu'elle dit Mme Berger.
06:39Son analyse n'est pas fausse.
06:43Il n'y a eu aucun élu de gauche qui a applaudi ?
06:45Qui a applaudi ?
06:47En fait, c'est toujours la même discussion que nous avons.
06:49La France insoumise,
06:51chacun voit comment elle agit,
06:53comment elle parle,
06:55et la gauche est complice.
06:57Je le fais à grands traits,
06:59je le résume à grands traits,
07:01mais jamais une voix du Parti Socialiste
07:03dit stop.
07:05François Hollande, il est aux abonnés absents,
07:07les grands ténors de la gauche traditionnelle
07:09sont aux abonnés absents.
07:11Ah oui, il a quitté ?
07:13Les éditorialistes
07:15sont aux abonnés absents.
07:17Les figures emblématiques de la gauche,
07:19les ambassadeurs de la gauche
07:21sont aux abonnés absents.
07:23Il y a très peu de gens qui s'élèvent contre ça.
07:25Mais il faut l'élu ?
07:27Oui, bien sûr.
07:29Vous avez raison, j'entends dire cela.
07:31Le fameux deux poids, deux mesures,
07:33c'est ce que je veux vous dire.
07:35Imaginez si c'était le Rassemblement National
07:37qui se conduisait comme cela
07:39à l'Assemblée Nationale.
07:41Imaginez les réactions de tout l'espace.
07:43Il serait en cours de dissolution.
07:45Les chiffres de l'antisémitisme en France,
07:47je vous propose de voir le sujet
07:49de Michael Dos Santos.
07:53Les actes antisémites ont explosé en France.
07:55En l'espace d'un an,
07:57les chiffres ont été multipliés par quatre,
07:59soit plus que les trois années précédentes
08:01cumulées.
08:03Aujourd'hui, ces actes antisémites concernent
08:05à 60% des atteintes aux personnes.
08:07Ils représentent une majorité des actes racistes.
08:0960% des actes racistes dans notre pays
08:11sont des actes antisémites.
08:13Les actes antisémites ne se limitent
08:15plus aux grandes villes
08:17ou encore à certaines régions.
08:19Ce fléau se répand sur l'ensemble du territoire.
08:21Ils ont concerné, sur l'année 2023,
08:23mais c'est également le cas sur le premier semestre 2024,
08:25632 villes
08:27et la quasi-totalité des départements,
08:29c'est-à-dire 95 départements.
08:31Les auteurs des actes antisémites
08:33sont de plus en plus jeunes.
08:3542% des mises en cause
08:37ont moins de 35 ans.
08:39La hausse de l'antisémitisme en milieu scolaire
08:41est particulièrement inquiétante.
08:43Sur l'année scolaire 2023-2024,
08:451670 actes antisémites,
08:47c'est une augmentation
08:49de 317%
08:51d'une année sur l'autre.
08:53Tous ces chiffres seront affinés
08:55et détaillés dans trois mois,
08:57lors des assises de lutte contre l'antisémitisme.
09:01On est au bord du précipice,
09:03il faut comprendre.
09:05L'attitude à l'égard de la France insoumise
09:07qui a franchi un palier,
09:09quand vous en êtes à applaudir
09:11d'une certaine manière
09:13l'antisémitisme de rue,
09:15la chasse aux Juifs,
09:17vous avez franchi un palier.
09:19De moi part, je préconise
09:21un cordon judiciaire et sanitaire
09:23qui étrangle la France insoumise.
09:25La réalité, je veux dire,
09:27elle est là.
09:29Ces gens-là ne méritent pas le respect.
09:31Seule la peur juridique
09:33m'empêche
09:35de vous dire
09:37ce que m'inspire ces gens-là.
09:39Ils sont passés de l'autre côté.
09:41Il n'est plus question
09:43de dialoguer avec eux.
09:45Il faut les entourer.
09:47Bien avant la barbarie du 7 octobre,
09:49j'étais très frappé
09:51de voir que les dénonciations
09:53morales
09:55contre l'antisémitisme
09:57n'avaient aucun effet.
09:59Déjà avant le 7 octobre,
10:01les actes,
10:03les propos augmentaient
10:05à proportion
10:07de la légitime indignation
10:09qu'ils suscitaient.
10:11Là où j'ai bien conscience
10:13d'être
10:15plus que minoritaire,
10:17je n'aime pas
10:19quand on dit que la France insoumise
10:21est totalement antisémite.
10:23Il y a des députés
10:25qui ne le sont pas.
10:27Alexis Corbière,
10:29je ne les connais pas.
10:35Si vous permettez,
10:37ce n'est pas le sujet.
10:39Le sujet, ce sont quand même les voix.
10:41C'est une forme d'honnêteté.
10:43Je déteste cette manière
10:45de condamner en gros.
10:47Philippe Bilger,
10:49les voix qui s'expriment
10:51au nom de la France insoumise,
10:53Mme Pannot, M. Mélenchon
10:55et les voix les plus importantes
10:57sont sur cette ligne-là.
10:59Je ne les apprécie pas.
11:01Elles sont sur cette ligne.
11:03C'est un cheval, une alouette.
11:05C'est la fameuse histoire
11:07des poissons volants.
11:09Pardon William,
11:11mais je crois que pour le cordon judiciaire,
11:13c'est un peu trop tard.
11:15Parce que la réalité,
11:17c'est que premièrement,
11:19on a un parti qui est légal,
11:21qui est très bien représenté à l'Assemblée,
11:23qui a des alliés.
11:25Je ne crois pas que ce soit
11:27la lutte judiciaire
11:29qui va permettre,
11:31mais la deuxième chose,
11:33je sens monter une sorte d'indifférence
11:35dans une partie de l'opinion.
11:37Je ne le sens pas du tout.
11:39L'opinion a très bien compris
11:41que l'indifférence
11:43par rapport au chasseau juif
11:45à Amsterdam,
11:47c'est la même indifférence
11:49par rapport à la mort de Thomas Acrépole.
11:51C'est la détestation de l'Occident,
11:53c'est la détestation du blanc.
11:55Et l'opinion, crois-moi,
11:57elle le comprend bien.
11:59Michel Azadin-Vicius,
12:01vous le connaissez, il est réalisateur.
12:03Il avait écrit en août 2024,
12:05Pourquoi j'ai le sentiment que les Juifs
12:07sont les ennemis les plus cools à détester.
12:09C'était une tribune qui avait fait parler
12:11dans le monde.
12:13Il sort un nouveau long-métrage,
12:15la plus précieuse des marchandises,
12:17en salle de 20 novembre.
12:19C'est adapté du conte sur la Shoah
12:21où Bucheron rencontre un nourrisson
12:23jeté par ses parents alors qu'il roule
12:25vers les camps de la mort.
12:27D'ailleurs, ceux qui ont vu un film de Lelouch
12:29peuvent voir cette scène-là
12:31qui est formidable.
12:33C'est Nicole Garcia qui laisse
12:35sur le rail du chemin de fer un bébé
12:37et c'est Robert Hossein
12:39qui joue son mari dans cette scène
12:41et elle est bouleversante.
12:43M. Azadin-Vicius, c'était ce matin
12:45l'invité de France Inter.
12:47Être juif, l'époque me le désigne,
12:49dit-il.
12:53J'ai l'impression que
12:55l'époque me désigne.
12:57Il y a une phrase de Sartre
12:59qui dit que c'est l'antisémite qui fait le juif.
13:01C'est une phrase assez désagréable
13:03mais j'ai l'impression que je la comprends un peu maintenant.
13:05Cette tribune est venue
13:07d'une blague pour tout vous dire
13:09où j'avais l'impression
13:11que d'une minorité un peu comme les autres
13:13on était devenus
13:15le parangon du colonialisme
13:17ou du matérialisme, etc.
13:19Et en quelques semaines que j'étais devenu méchant
13:21donc cette blague c'était moi, Moïché, méchant
13:23et j'avais appelé comme ça
13:25ma tribune.
13:27Le monde n'a pas voulu garder le titre.
13:29Mais ce qui est dommage
13:31parce que cette tribune elle est sérieuse.
13:33Mais ce que vous ajoutez dans cette tribune
13:35et qui fait écho directement
13:37à votre travail sur le film
13:39vous ajoutez
13:41et pourquoi j'ai l'impression de plus en plus de gens ont un problème
13:43avec le simple fait de parler du génocide juif
13:45dans le pire des cas par négationnisme
13:47dans le moins pire par autocensure
13:49par peur des emmerdes.
13:51Oui, je vais vous dire
13:53il y a des petites choses
13:55qui me font
13:57peur ou mal
13:59ou qui m'inquiètent
14:01par exemple les quelques
14:03images, les quelques vingt-quatrièmes
14:05de secondes d'hésitation
14:07que beaucoup de gens ont
14:09avant de dire le mot juif ou le mot arabe
14:11ou le mot palestine ou le mot israël.
14:13On dit mais vous êtes juif
14:15ce petit E là, il est terrible en vérité.
14:17C'est à dire que
14:19il y a une
14:21surprotection, précaution
14:23il y a une peur
14:25de ces sujets là qui n'est pas normal
14:27parce que c'est pas grave d'être juif
14:29c'est pas grave d'être arabe, tout va bien.
14:31Et puisqu'on parlait de Claude Lelouch tout à l'heure
14:33il sera avec nous demain matin à 10h, c'est son 51ème film
14:35qui s'appelle finalement
14:37Lelouch qui est un enfant d'avant-guerre
14:39et c'est très présent la Shoah
14:41des films de Lelouch
14:43et nul doute qu'il demain
14:45on pourra parler de ce sujet.
14:47Je tiens à réagir parce que là vous parlez de France Inter
14:49vous parlez d'un article dans Le Monde
14:51je peux vous dire, je vous mets au défi
14:53hier il y a un tramway
14:55alors là les supporters ils sont partis, ils sont à Tel Aviv
14:57il y a un tramway qui a brûlé
14:59on traite les juifs de cancéreux
15:01j'ai pas vu un article dans Le Monde
15:03j'en ai pas entendu sur France Inter
15:05le monde très sentencieux n'a pas cru
15:07devoir consacrer
15:09n'a pas cru devoir consacrer un éditorial
15:11à la chasse aux juifs
15:13à Amsterdam
15:15c'est quand même un signe des temps
15:17donc autant je ne rejoins pas Elisabeth
15:19sur la réaction du peuple français
15:21autant c'est vrai que les médias de gauche
15:23ont été quand même assez calmes
15:25je conteste ce qui vient d'être dit
15:27puisque le journal Le Monde
15:29et la radio France Inter
15:31pour ce que j'en ai, Le Monde je suis certain
15:33France Inter je pense l'avoir à écouter
15:35c'est un journal sur des journaux que je peux écouter
15:37ont traité bien évidemment de cette information
15:39le tramway
15:41non je parlais des événements d'Amsterdam
15:43je parle du tramway
15:45je vous ai dit
15:47Francis quand vous me contredisez
15:49essayez de me contredire
15:51je parle du tramway de hier soir
15:53quand les supporters israéliens sont rentrés
15:55France, Israël
15:57je pensais que
15:59vous parliez d'Amsterdam
16:01vous n'avez pas parlé d'Amsterdam
16:03non mais ils ne se sont pas excités
16:05et je répète qu'ils n'ont pas consacré
16:07un éditorial sur le sujet
16:09ils ont consacré ce matin
16:11un éditorial sur le sujet
16:13France Israël demain soir
16:15Emmanuel Macron présent
16:17Nicolas Sarkozy présent
16:19c'est pas demain soir d'ailleurs c'est jeudi soir
16:21président de la république présent
16:23le président Sarkozy sera là
16:25et monsieur Hollande sera là également
16:27deux anciens présidents de la république
16:29et oui
16:31François Hollande d'ailleurs qui est le dernier
16:33à avoir rejoint
16:35après que
16:37Nicolas Sarkozy a annoncé sa présence
16:39alors cet après midi il y a eu un échange
16:41entre René Lioret du Rassemblement
16:43National et monsieur Retailleau
16:45sur ce sujet
16:47il semblerait
16:49qu'Amsterdam fasse désormais partie
16:51des capitales européennes où les juifs
16:53ne peuvent plus se déplacer en sécurité
16:55mais monsieur
16:57le ministre de l'intérieur vous le savez
16:59vous l'avez dit les juifs de France
17:01ne se sont pas épargnés
17:03avec près de 900 faits antisémites
17:05au premier trimestre 2024 soit 5 par jour
17:07une augmentation
17:09de 192% par rapport à 2023
17:11et vous l'avez dit
17:13les atteintes antisémites représentent
17:15les deux tiers des faits antireligieux en France
17:17alors que la communauté
17:19juive représente moins
17:21de 1% de la population française
17:23aussi nous ne pouvons qu'être
17:25très inquiets pour la rencontre France Israël
17:27qui aura lieu dans un peu plus de 48 heures
17:29les questions sont les suivantes
17:31monsieur le premier ministre
17:33pouvez-vous nous assurer que les supporters
17:35israéliens pourront venir supporter leur équipe
17:37en toute sécurité
17:39pouvez-vous nous assurer que nos compatriotes juifs
17:41pourront se déplacer en Ile-de-France
17:43aux abords du stade en toute sécurité
17:45vous me posez une question qui est très claire
17:47sur le match de jeudi prochain
17:49qui opposera l'équipe de France
17:51à l'équipe d'Israël
17:53avec le premier ministre Michel Barnier
17:55nous avons pris une décision
17:57à ce que ce match se déroule
17:59là où il devait se dérouler
18:01c'est-à-dire au stade de France
18:03pas question
18:05comme certains me l'ont demandé
18:07d'annuler, pas question
18:09comme certains me l'ont demandé
18:11de délocaliser, pas question que la France
18:13recule, que la France
18:15se soubette
18:17à tous les sommeurs de haine
18:19c'est mon pays, c'est notre pays
18:21et nous en sommes fiers
18:23madame Pannot vous allez écouter
18:25l'annulation du match
18:27nous demandons
18:29à ce que le match
18:31qui a lieu jeudi entre la France
18:33et Israël soit annulé
18:35évidemment
18:37puisque ça a beaucoup agité l'actualité
18:39nous déplorons toutes les violences physiques
18:41qui sont faites et je le redis
18:43nous condamnons toutes violences physiques
18:45mais nous déplorons aussi
18:47une lecture partielle politique
18:49et médiatique qui a été faite de la situation
18:51à Amsterdam
18:53en omettant complètement les violences racistes
18:55qui ont été commises par
18:57les supporters du Maccabit à la Vive
18:59notamment par l'agression d'un chauffeur
19:01de taxi plus par
19:03diverses provocations qui ont été faites
19:05et nous redisons qu'il est important
19:07puisque évidemment
19:09il y aurait un trouble très fort
19:11que ce soit par l'organisation et la tenue du gala
19:13mais aussi par le match
19:15France-Israël que ces événements
19:17ne puissent se tenir
19:19je veux dire qu'à aucun moment il n'y a évidemment
19:21la condamnation d'actes antisémites
19:23que les supporters
19:25du Maccabit ont été
19:27maltraités, insultés, tabassés
19:29parce qu'ils étaient juifs
19:31pour le pire
19:33c'est dû en même temps
19:35et que Mme Pannot dit effectivement
19:37au fond ils l'ont bien cherché
19:39c'est ça le sous-texte
19:41c'est une maladie, ils ne sont pas capables
19:43de dire
19:45c'est absolument
19:47scandaleux, impardonnable
19:49et donc malgré ça vous leur pardonnez
19:51vous imaginez
19:53vous leur pardonnez
19:55vous dites qu'il y a peut-être des gens
19:57qui ne sont pas bien attentifs
19:59je déteste le procédé
20:01vous voyez je suis
20:03persuadé qu'au sein du groupe
20:05LFI, il y a des députés
20:07qui sont horrifiés
20:09non, pourquoi vous en êtes persuadé
20:11vous n'en savez rien, qu'ils s'expriment
20:13est-ce que vous avez entendu
20:15un député dire à LFI
20:17vous êtes d'accord avec Mme Pannot
20:19je ne sais pas ce qu'il se passe
20:21dans les coulisses de LFI
20:23il y avait des communistes
20:25qui n'étaient pas staliniens
20:27en 53
20:29et c'est pas pour ça
20:31qu'il ne faut pas condamner le communisme
20:33attendez
20:35vous imaginez
20:37ces communistes
20:39qui n'étaient pas staliniens
20:41je les admire profondément
20:43mais ça ne nous empêchait pas de critiquer
20:45de manière générique le parti communiste de l'époque
20:47ce prix de gros en permanence
20:49est insupportable
20:51moi une chose est certaine
20:53vous imaginez
20:55c'est insupportable si vous me permettez
20:57ces positions de la FI
20:59mais alors qu'est-ce qu'il faut faire
21:01William par exemple
21:03propose vraiment
21:05de les dissoudre
21:07ce qui pour moi n'est pas une solution
21:09qu'est-ce qu'on doit faire
21:11vous êtes d'accord qu'il y a une partie de la population française
21:13qui est insupportable
21:15et ce n'est pas seulement les électeurs de la FI
21:17ce ne sont pas seulement les électorats
21:19vous imaginez simplement
21:21le jour de France-Algérie
21:23quand ils ont conspué la Marseillaise
21:25quand ils sont descendus
21:27des supporters de l'Algérie
21:29à Paris dans le stade
21:31ils ont sifflé la Marseillaise
21:33ils sont descendus sur le terrain
21:35vous imaginez la France insoumise
21:37accepter qu'ensuite
21:39on fasse une chasse aux arabes dans Paris
21:41au prétexte que
21:43c'est exactement la même chose
21:45ils expliquent
21:47qu'il y a des supporters israéliens
21:49qui se sont commis
21:51je dis que lors du match de France-Algérie
21:53il y a quelques années
21:55des supporters de l'Algérie
21:57ont sifflé la Marseillaise
21:59ils sont descendus
22:01sur le terrain violemment
22:03vous imaginez ensuite
22:05si on s'en est
22:07justement si on avait été pris
22:09si on avait fait une chasse aux arabes
22:11dans Paris exactement de la même manière
22:13comme ça s'est passé à Amsterdam
22:15vous imaginez la réaction des insoumis
22:17ils auraient approuvé
22:19je saisis mal votre parallèle
22:21et comme toujours le modérateur que je suis
22:23comment on peut modérer cet exemple
22:25j'ai pas terminé ma phrase
22:27on ne saura jamais sans doute
22:29je dis que cette parole vous appartient
22:31que c'est un commentaire
22:33votre parallèle ne me paraît pas très judicieux
22:35pour tout vous dire
22:37je pense qu'on va vous donner tort
22:39je pense qu'il y a beaucoup de gens
22:41qui sont en face
22:43qui comprennent très bien ce que je vous dis
22:45c'est possible
22:47on se met à faire
22:49si on fait appel aux réseaux sociaux
22:51quand on discute entre nous
22:53on ne peut pas se contenter de lire
22:55l'humanité et le monde tous les jours
22:57les réseaux sociaux
22:59les réseaux sociaux ont leur utilité
23:01je lis tous les journaux
23:03et tous les jours
23:05et depuis que je suis adolescent
23:07les réseaux sociaux permettent justement
23:09de lutter contre les autorités d'occultation
23:11Gilles William est tout seul aujourd'hui
23:13et ça l'a galvanisé
23:15la pause
23:17et nous revenons
23:19dans une seconde
23:21pour parler notamment du budget
23:23qui n'a pas été voté, des retraites
23:25et puis
23:27on pourra parler de Trump également
23:29à tout de suite
23:31Parfois à la mi-temps
23:33les entraîneurs redisposent
23:35l'équipe
23:37il y a eu quelques petites faiblesses
23:39en première mi-temps
23:41le 4-2-3-1
23:43devient 4-4-2
23:45et je dois passer la balle à qui ?
23:47Elisabeth Lévy a changé
23:49de côté
23:51moi j'étais bien tout seul
23:57je vous propose
23:59si vous en êtes d'accord
24:01de voir le sujet
24:03extrêmement intéressant
24:05d'Audrey Berto, pourquoi ?
24:07parce qu'il y a eu un tweet d'une personne
24:09qui s'appelle Ismail Boudjeh Kada
24:11qui est conseiller municipal de Grand Charmont
24:13et qui a écrit
24:15la police d'Amsterdam reconnaît bien que
24:17les pourritures israéliennes ont largement mérité ce qui est arrivé
24:19c'est pour ça que c'est intéressant
24:21si j'ose dire
24:23ce climat et de lire
24:25toutes les interventions parfois des uns et des autres
24:27donc il est conseiller municipal de Grand Charmont
24:29je le rappelle
24:31face à l'inaction de la justice
24:33lorsqu'il s'agit de voyous israéliens
24:35le contrat moral entre les citoyens et les institutions est souvent rompu
24:37non ce n'était pas un pogrom
24:39bandeux de lâches
24:41cet homme a été condamné le 20 juin 2024 pour apologie du terrorisme
24:43à 20 000 euros d'amende
24:45à 3 ans d'inégibilité
24:47mais manifestement il est toujours conseiller municipal
24:49non il n'est plus en France
24:51il est en Algérie
24:53est-ce que vous voulez voir
24:55le sujet d'Audrey Berthoud
24:57même si évidemment
24:59ça reste anecdotique cette personne-là
25:01oui
25:03il est quand même pas seul
25:05alors voyons le sujet
25:07et je vous donne la parole
25:11t'aurais rêvé d'être à Amsterdam ?
25:13tu sais quoi ?
25:15enregistre bien
25:17j'aurais aimé être à Amsterdam
25:19pour en faire courir quelques-uns
25:21des propos chocs tenus par un conseiller municipal
25:23en direct sur ses réseaux sociaux
25:25Ismaël Boudjekada
25:27élu à grand charmant dans le doux
25:29estime qu'à Amsterdam
25:31les juifs n'en ont pas pris assez
25:33il n'y a pas d'antisémitisme
25:35l'antisémitisme c'est un terme qui a été inventé
25:37tu penses quoi de ce qui s'est passé à Amsterdam ?
25:39je pense qu'ils n'en ont pas pris assez
25:41et croyez-moi que ce qui s'est passé à Amsterdam
25:43ça va continuer
25:45pour ce membre du comité directeur du CRIF
25:47des sanctions rapides doivent être prises
25:49le procureur de la république compétent
25:51la justice
25:53et le tribunal compétent
25:55doivent vite rendre une décision de justice
25:57à la hauteur
25:59de cette haine
26:01qui est portée
26:03mais cette haine qui est portée avec
26:05cette carapace
26:07d'être un élu de la république
26:09or être élu de la république ne permet pas tout
26:11et en tout cas certainement pas
26:13d'être un porteur de haine
26:15de cette manière
26:17Ismaël Boudjekada a été condamné fin juin
26:19par la psychologie du terrorisme
26:21à 20 000 euros d'amende et 3 ans d'inéligibilité
26:23il a fait appel de sa décision de condamnation
26:25l'élu peut donc toujours
26:27exercer son mandat
26:29il a également fait l'objet d'un autre
26:31signalement à la justice fin octobre
26:33pour avoir caractérisé le chef du Hamas
26:35de héros
26:37vous avez la réponse à votre question
26:39comme il a fait appel effectivement
26:41il peut toujours exercer son mandat
26:43ça reste heureusement une personnalité
26:45de ce type
26:47c'est une fonction élective
26:49avec cette violence là ça reste
26:51tout à fait
26:53oui anecdotique
26:55la violence
26:57et la virulence de cet homme
26:59et puis la personnalité de cet homme
27:01le met à part
27:03d'ailleurs je vais vous dire quelque chose
27:05nous l'avons fait condamné en premier instant
27:07nous allons utiliser maintenant ces nouveaux matériaux
27:09pour demander à la cour
27:11d'être encore plus sévère
27:13en cause d'appel
27:15moi je répugne à faire un peu
27:17de publicité à monsieur
27:19B
27:21parce que vous pouvez être sûr que grâce à cette publicité
27:23il va être beaucoup
27:25plus regardé sur les réseaux
27:27alors c'est nous qui avons tort
27:29c'est moi qui ai tort d'en parler
27:31et je vais vous dire vous avez raison
27:33mais souvent je dis ça et en même temps je le fais
27:35mais je pense qu'on ne devrait pas
27:37finalement faire état
27:39de ces personnalités
27:41moi je voudrais vous contredire
27:43derrière ce monsieur
27:45derrière tous ceux qu'on voit
27:47qu'on connait, qui font des tweets etc
27:49il y a des gens qui les écoutent
27:51et je voudrais juste terminer
27:53ce que je n'ai pas pu finir William
27:55je trouve ça important, j'ai envie de prendre date avec vous
27:57parce que je ne crois pas effectivement que les français
27:59soient devenus antisémites
28:01je crois simplement qu'il y a une sous réaction
28:03qui m'effraye, jour après jour
28:05nous apprenons des horreurs, il y a les tags
28:07à Lyon, il y a les déclarations
28:09de XYKZ, il y a les députés insoumis
28:11est-ce qu'on voit
28:13et je sens que chez certaines personnes
28:15il y a une lassitude d'entendre parler de sa pardon William
28:17je sais qu'on n'est pas d'accord
28:19mais on a le droit, et moi je suis inquiète
28:21je suis inquiète
28:23de ne pas voir une mobilisation générale
28:25sur ce sujet
28:27on n'a pas marché davantage pour Thomas
28:29la réalité c'est que tu as raison
28:31de constater une certaine
28:33apathie du peuple français
28:35mais cette apathie ne concerne pas malheureusement
28:37que le malheur juif
28:39ne concerne en général le malheur français
28:41le budget, on change de sujet
28:43le budget, l'assemblée nationale rejette le projet
28:45de loi réécrit du budget
28:47les députés ont rejeté
28:49tout ça, alors ce qui est terrible
28:51c'est que tout ça est écrit
28:53donc c'est du temps perdu
28:55écoutez
28:57je ne veux pas dire que c'est du cirque
28:59parce que je ne veux pas être désagréable
29:01c'est le parlement
29:03mais je suis d'accord avec vous, mais tout ça est écrit
29:05c'est à dire qu'il se passe ce qu'on avait
29:07imaginé depuis
29:09que cette assemblée est devenue
29:11ce qu'elle est, on sait qu'il n'y a pas de majorité
29:13parce que le Rennes a voté contre
29:15l'assemblée nationale rejette le projet de loi réécrit
29:17du budget, les députés ont rejeté par 360 voix
29:19contre 192 la partie recette
29:21de ce projet de loi
29:23seule la gauche a voté pour un texte qu'elle a largement
29:25contribué à réécrire et qui a été dénaturé
29:27selon la majorité
29:29alors qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
29:31je vous propose d'écouter Laurent Saint-Martin
29:33ministre chargé du budget
29:37surtout le gouvernement prend en acte qu'une majorité
29:39de députés est responsable pour dire que
29:41vous ne pouvez pas légiférer
29:43contre le droit, vous ne pouvez pas légiférer
29:45et adopter un certain nombre de
29:47mesures contraires à la fois à notre
29:49constitution, à notre droit national
29:51et à notre droit communautaire
29:53enfin madame la présidente pour conclure
29:55je voudrais simplement dire que j'ai
29:57confiance dans l'esprit de responsabilité
29:59collective du parlement dans son ensemble
30:01pour trouver un budget
30:03à notre pays, un budget
30:05qui permette de redresser nos côtes publiques
30:07mais un budget qui ne matraque pas nos concitoyens
30:09et nos entreprises par l'impôt et un budget
30:11tout simplement qui soit conforme au droit, je vous remercie
30:1349.3 est-ce que ça va tenir
30:15ou pas, mais 49.3, écoutez
30:17Elodie Euchard qui était présente à l'Assemblée Nationale
30:19C'est une situation
30:21inédite à laquelle on a assisté
30:23ce mardi après-midi ici
30:25au palais Bourbon puisque normalement
30:27le budget n'est voté que par les députés
30:29de la majorité et là on a vu
30:31exactement l'inverse, ce sont des députés
30:33de l'opposition, notamment ceux du Nouveau Front
30:35Populaire qui ont voté en faveur
30:37de cette première partie du budget
30:39la partie recette. Eric Coquerel
30:41rapporteur général expliquait lui qu'il
30:43se satisfaisait de je cite un budget
30:45NFP compatible et c'est d'ailleurs
30:47pourquoi le Socle Commun a voté
30:49contre ce budget. Michel Barny a voulu
30:51laisser se dérouler le débat parlementaire
30:53résultat des dizaines de milliards
30:55de recettes et donc d'impôts en plus
30:57le Rassemblement National a également
30:59voté contre le budget expliquant qu'il ne
31:01pouvait pas souscrire à je cite
31:03ce matraquage fiscal. Alors maintenant
31:05deux conséquences, la première c'est
31:07que comme les députés ont voté contre la première
31:09partie du budget, ils ne voteront pas
31:11et ils ne s'exprimeront pas sur la partie
31:13des dépenses et puis le texte va désormais
31:15maintenant partir au Sénat
31:17alors la version sera la version initiale
31:19du gouvernement même si Laurent Saint-Martin
31:21ministre du budget a expliqué que certains
31:23amendements seraient repris
31:25pour que le travail parlementaire n'ait
31:27servi à rien. Le ministre qui a dit
31:29devant les députés ressentir un petit peu
31:31de désolation face à ce rejet de ce budget.
31:33C'est une
31:35clarification concernant le Rassemblement
31:37National qui a voté contre un budget
31:39avec quelques marqueurs de gauche, ça répond
31:41d'une certaine manière à la question que vous avez posée à Jordan Bardella
31:43ce matin concernant
31:45son pédigré politique
31:47est-il de droite ou pas, d'autant plus
31:49que le Rassemblement National avait donné en commission
31:51quelques
31:53moments où il
31:55allait vers des propositions dites de gauche
31:57sur l'allègement et cotisation sociale patronale
31:59sur d'autres sujets, sur la taxation
32:01des revenus des entreprises.
32:03Et donc là vous avez un
32:05RN qui revient à la maison
32:07d'une droite
32:09c'est une clarification.
32:11Ils ont fait du zig-zag
32:13entre commission et initiative.
32:15On n'en a jamais douté.
32:17Sur le plan
32:19économique, qu'est-ce qui est intéressant ?
32:21De prendre les mesures
32:23qui favorisent les entreprises
32:25puisque seules les entreprises
32:27peuvent créer de l'emploi.
32:29Est-ce qu'on est d'accord là-dessus ?
32:31Oui, et après il faut répartir cette...
32:33La répartition est intéressante.
32:35Je vous assure, la redistribution...
32:37Les salariés dedans...
32:39On peut jouer...
32:41La redistribution,
32:43croyez-moi en France...
32:45La redistribution,
32:47elle circule. Elle circule plutôt bien
32:49la redistribution, il n'y a pas de soucis.
32:51Donc vous n'allez pas...
32:5317% du salarié privé qui est au SMIC.
32:55Vous n'allez pas
32:57alourdir
32:59les charges
33:01des entreprises ? Ce n'est pas raisonnable.
33:03Est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord là-dessus ?
33:05Vous n'allez pas alourdir
33:07les charges, notamment patronales
33:09des entrepreneurs ?
33:11Il y avait quelque chose d'intéressant
33:13vers un peu moins d'allègements
33:15de cotisations sociales patronales au niveau du SMIC
33:17parce que ça fait des trappes à bas salaire
33:19et être plus généreux justement
33:21sur les aides aux entreprises qu'on est à un SMIC
33:23cinq, deux SMIC. Il y avait une modulation
33:25en effet.
33:27Mais ça, ce n'était pas dans les lois proposées dans le budget.
33:29C'est la même proposition
33:31de M. Parmier.
33:33Mais ce qui a été
33:35retoqué, ce n'est pas l'essentiel.
33:37Ce que je veux vous dire, c'est que...
33:39Et après, dans des conditions exceptionnelles,
33:41des grandes entreprises, celles du CAC 40,
33:43voulaient faire un effort temporel.
33:45Ce qui m'étonne toujours sur l'économie,
33:47c'est qu'on a...
33:49Je vous assure.
33:51Si, il y en a. Je le vois.
33:53Mais ce n'est pas possible.
33:55En fait, vous êtes...
33:57On ne pourra jamais, effectivement,
33:59sur le plan économique, avoir une discussion sérieuse...
34:01Même Alain Munk le dit.
34:03Alors, il n'y a plus rien à dire.
34:09Peut-être qu'il y a-t-il
34:11après, peut-être qu'on peut
34:13rediscuter quand on produira de la richesse
34:15de la répartition, Olivier.
34:17Il faut encourager...
34:19C'est eux qui créent de l'emploi.
34:21Bon sang de bois.
34:23Il faut encourager la production
34:25de l'idée de faire croire aux gens,
34:27à tous les français,
34:29qu'on va pouvoir faire ces économies absolument indispensables
34:31sans faire de mal,
34:33en ne faisant de mal qu'aux autres,
34:35en ne touchant que les autres,
34:37les patrons ou les riches,
34:39ou x, y, ou z.
34:41En fait, on est dans un jeu où tout le monde
34:43dit pas moi, pas moi, pas moi.
34:45Ils sont les seuls qui payent des impôts, après tout.
34:47Parlons des retraites.
34:49M. Delegue, d'ailleurs, vient de déclarer
34:51qu'il n'avait pas insulté Mme Rohrberger
34:53et qu'il a dit
34:55qu'elle terminera dans les poubelles de l'histoire
34:57et ne la traite pas en paire de poubelles.
34:59C'est pas très gentil, non.
35:01Les retraites.
35:03Il y a plein de retraités
35:05qui nous écoutent. Vous avez compris, vous ?
35:07J'ai compris que
35:09M. Wauquiez a fait une mauvaise manière
35:11à l'exécutif.
35:13Vous avez compris qui va être
35:15revalorisé et qui ne le sera pas ?
35:17J'ai compris que les retraites
35:19à 1 000 euros allaient toucher 200 euros de plus
35:21sur l'année.
35:23En clair, les retraités,
35:25je parle à tous les retraités,
35:27les retraités qui gagnent,
35:29tous les retraités d'abord vont avoir
35:310,9 % le 1er janvier. Tous.
35:33De revalorisation.
35:35Et le 1er juillet,
35:37seuls les retraités
35:39qui sont en dessous du SMIC
35:41auront 0,9 % en plus.
35:43C'est-à-dire que les retraités
35:45qui gagnent plus de 1 500 euros...
35:47Il y en a quelques-uns.
35:49Vous savez,
35:51combien, à votre avis, de retraités
35:53gagnent moins de 1 500 euros en pourcentage ?
35:55Parce que ça en dit long aussi
35:57sur l'état de la France.
35:5944 %.
36:01Donc évidemment,
36:03ce sont des gens qui sont
36:05en très grande difficulté.
36:07Parce que quand tu as 1 500 euros de retraite
36:09bien sûr que la vie est difficile.
36:11T'as peut-être 70 ans et t'as eu la chance
36:13d'acheter déjà ton appartement ou ta maison.
36:15Si t'as 1 500 euros,
36:17c'est que tu devais gagner à peu près 2 000,
36:193 000 euros, j'imagine.
36:21Mais ça fait quand même
36:23des petits salaires. Mais en revanche,
36:25il y aura une baisse du pouvoir d'achat
36:27pour tous les autres retraités,
36:29puisque l'inflation allait de 2 %,
36:31et ils auront pris 0,9 % dans l'année.
36:33Nous sommes d'accord.
36:35Je ne sais pas si vous trouvez...
36:37Le gouvernement voudrait économiser comme ça 4 milliards.
36:39Il avait initialement annoncé
36:41le gel temporel de la revalorisation
36:43des retraites. Ce gel devait permettre
36:45d'économiser 4 milliards.
36:47Là, on va être...
36:49On ne sait pas exactement, d'ailleurs,
36:51le gain entre 500 millions et 1 milliard d'euros,
36:53le coût de la mesure.
36:55Et c'est M. Wauquiez qui l'a dit hier.
36:57Alors ça, c'est étonnant. Pourquoi est-il venu
36:59lui-même l'annoncer ?
37:01Il a grillé la politesse de Michel Barnier ?
37:03Ah, Michel Barnier, pardon.
37:05Il a fait passer cette mesure
37:07comme un apport de LR
37:09à la construction du budget.
37:11Ça reste quand même des petites sommes.
37:13Mais c'est de la politique de gribouille.
37:15Il a 4 milliards. Le jour férié,
37:17c'était de nouveau 4 milliards.
37:19Le petit sou !
37:21La politique de gribouille.
37:23Parce que la vraie politique,
37:25c'est de diminuer,
37:27évidemment, les dépenses publiques.
37:29Vous parlez de la redistribution
37:31et d'aller sur le social.
37:33Je suis désolé de vous le dire.
37:35C'est-à-dire qu'il faut
37:37peut-être changer,
37:39à la fois sur le chômage,
37:41à la fois sur beaucoup de choses,
37:43de changer l'argent
37:45qui est donné aux autres.
37:47Certaines aident aux entreprises.
37:49Le crédit impôt recherche.
37:51Peut-être que le jour férié,
37:53qui en fait fait un jour de production en plus
37:55pour les entreprises,
37:57peut-être que la situation du jour férié...
37:59Vous êtes beaucoup trop dogmatique.
38:01Travailler un jour de plus par an,
38:03c'est très grave.
38:05Je ne fais pas confiance
38:07aux hommes de gauche et très à gauche.
38:09C'est la gauche qui est au pouvoir.
38:11Je ne fais pas confiance aux hommes de gauche
38:13et très à gauche pour faire vivre
38:15des économies dans le monde.
38:17On a un peu de recul.
38:19Où est-ce que ça a marché ?
38:21Où est-ce que ça a marché ?
38:23Le capitalisme a sûrement
38:25beaucoup de défauts.
38:27Vous trouvez que le déficit,
38:29nous nous en sommes rendus
38:31avec ce libéralisme totalement débridé ?
38:33Michelin !
38:35Ce n'est pas le libéralisme !
38:37Le libéralisme débridé !
38:39Je vous assure !
38:41Le libéralisme débridé en France !
38:43C'est l'argent magique
38:45de M. Macron
38:47pour acheter les élections.
38:49Michelin avec la gauche magnifique.
38:51La gauche,
38:53elle est pour les pneus
38:55mais contre les voitures.
38:57J'ai vu Mme Castet
38:59arriver chez Michelin
39:01à défendre les pneus mais elle ne veut pas de voitures.
39:03On ne va vendre que des pneus.
39:05C'est formidable !
39:07C'est la schizophrénie de la gauche.
39:09On va voir l'échange
39:11entre
39:13Mathias Tavel
39:17et Astrid Panossian-Bouvet
39:19qui est la ministre du Travail.
39:21M. Mathias Tavel
39:23qui est un député de la France Insoumise.
39:25Pas du tout caricatural
39:27dans son expression sur ces sujets-là.
39:29Comme toujours. Ecoutez cet échange.
39:31C'était à l'Assemblée nationale cet après-midi.
39:331 million d'euros
39:35par licenciement.
39:37Ce n'est pas la prime que toucheront les salariés
39:39licenciés par Michelin à Vannes
39:41ou à Cholet. C'est les dividendes
39:43que toucheront les actionnaires de Michelin
39:45pour chaque licenciement.
39:47Licenciés, 1300 personnes.
39:49Empauchés,
39:511,4 milliard d'euros.
39:53Voilà la morale de votre monde.
39:55Alors vous annoncez d'autres plans de licenciement
39:57mais vous ne faites rien pour les empêcher.
39:59À quoi servez-vous ?
40:01Que faites-vous du pouvoir que vous usurpez
40:03par le coup de force de M. Macron ?
40:05Quand allez-vous interdire
40:07ces licenciements boursiers
40:09dans des entreprises profitables ?
40:11Quand allez-vous exiger le remboursement
40:13des aides publiques des entreprises qui licencient ?
40:15Il faut aussi, et vous avez raison,
40:17exiger l'exemplarité
40:19dans les plans de restructuration
40:21de la part des entreprises
40:23surtout quand elles font des bénéfices.
40:25Et M. le Premier ministre l'a rappelé,
40:27ces entreprises doivent rendre des comptes
40:29sur l'utilisation
40:31des aides publiques
40:33s'agissant du maintien
40:35de l'emploi dans notre pays.
40:37Il y a enfin la nécessité
40:39de continuer la bataille
40:41de la compétitivité,
40:43coûts et hors-coûts,
40:45notre montée en gamme,
40:47le soutien à la décarbonation
40:49et une réponse européenne ferme
40:51aux concurrents qui ne jouent pas le jeu
40:53du commerce international.
40:55Madame la Ministre,
40:57vous n'êtes pas la Ministre du Travail,
40:59vous êtes seulement la Ministre des Licenciements.
41:01Oh là là !
41:03Voilà cet échange qu'il y a eu
41:05aujourd'hui chez Michelin,
41:07mais on peut aussi penser
41:09à la difficulté de ce secteur automobile
41:11mais qu'on n'aide pas !
41:13Qu'on n'aide pas par une politique de la voiture !
41:15Qu'on n'aide pas !
41:17Qu'on l'aide pas,
41:19c'est qu'on lui met des bâtons dans les roues tout le temps !
41:21Avec les voitures électriques,
41:23on est en train de les tuer,
41:25pendant que les Chinois en fabriquent.
41:27C'est spécial !
41:29Et tout va dans le même sens
41:31sur la voiture.
41:33Dans Paris, j'ai vu qu'il y avait...
41:35Les SUV.
41:37Ils veulent supprimer dans Paris
41:39les SUV des voitures
41:41de plus de 1,8 tonnes.
41:43Une voiture de 1,8 tonnes,
41:45c'est pas un quart !
41:47Derrière ça, il y a que vous le vouliez ou non.
41:49Il y a les quarts de touristes,
41:51qui polluent bien plus.
41:53Que vous le vouliez ou non, il y a un peu la chasse aux riches.
41:55Mais supprimons les riches, ça ira plus vite !
41:57Il y a un peu de cela.
41:59Et même, je vais vous dire quelque chose,
42:01beaucoup de cela.
42:03Mais c'est ça qu'ils veulent faire, supprimer les riches,
42:05ça ira plus vite.
42:07L'éducation nationale, le brevet.
42:09Qu'est-ce que vous en pensez du brevet ?
42:11Parce que ça examin pour passer en seconde.
42:13C'est la première fois depuis 1947.
42:15C'est fou.
42:17C'est incroyable.
42:19Ça ne ressemble pas du tout à l'époque.
42:21On ne fait plus ça
42:23depuis 1947.
42:25Le brevet, fin de troisième.
42:27Si tu n'as pas le brevet, hop !
42:29Tu vas sur une classe.
42:31Dans la faillite de l'enseignement,
42:33les enseignants,
42:35les syndicats d'enseignants, ont un peu baissé le ton
42:37contre le système de sélection.
42:39Ils ont le verbe
42:41moins haut en ce qui concerne
42:43l'origine de la sélection.
42:45Vous en parlez comme ça non plus.
42:47Ils ont le verbe moins haut.
42:49Les profs,
42:51c'est vraiment les forces vives.
42:53Je parle des syndicats.
42:55Vous avez du mal à me comprendre aujourd'hui.
42:57Je vous parle des syndicats d'enseignement
42:59le mammouth qui ont détruit
43:01l'éducation nationale française.
43:03Il faudrait quand même que le niveau
43:05du brevet ne soit pas baissé
43:07de façon à ce que tout le monde l'ait.
43:09Parce que si le brevet
43:11est donné à tout le monde,
43:13ça n'a plus de sens.
43:15Il y aura 60% de contrôle continu
43:17et quand même 40% de brevet.
43:19C'est bien d'avoir un examen.
43:21Là aussi,
43:23c'est une démagogie, on l'a dit 10 000 fois,
43:25d'emmener toute une classe au bac.
43:27Tout le monde n'est pas fait
43:29pour faire des études.
43:31Tu n'es pas intelligent, loin de là.
43:33Et à la fin de la troisième,
43:35ceux qui sont les moins doués pour faire des études longues,
43:37c'est plutôt intelligent
43:39de leur donner un job.
43:41L'important, c'est d'avoir un job.
43:43Tu ne quittes pas l'enseignement en troisième.
43:45Pourquoi ?
43:47Il faut que tu ailles vers de l'apprentissage,
43:49vers une formation professionnelle.
43:51Des études longues, j'ai dit.
43:53Il faut que les parents l'acceptent.
43:55Je suis d'accord avec vous.
43:57Et les parents, ils ne veulent pas.
43:59Le gouvernement vient de taper
44:01sur le budget de l'alternance.
44:03C'est formidable.
44:05Il y a des jeunes qui font leur alternance.
44:07Ils sont souvent dans l'entreprise qui apprêt vers les employés.
44:09Mais je n'ai pas vu ça.
44:11C'est dommage parce que nous,
44:13on travaille avec beaucoup d'alternance.
44:15Ce soir, par exemple, en régie,
44:17je parle sous le contrôle de Benjamin.
44:19Regardez cette actualité.
44:21Un des jeunes, Félix Perola,
44:23il est avec nous ce soir.
44:25C'est lui qui a fait l'émission.
44:27Très bien.
44:29Le budget qui part au Sénat,
44:31c'est ce budget initial.
44:33L'alternance passerait de 6 000 euros à 4 500.
44:35Beaucoup d'employeurs disent
44:37surtout ne faites pas ça.
44:39C'est aussi un problème culturel.
44:41Tant que les gens considéreront
44:43que le travail manuel,
44:45que seul le travail
44:47qui se fait dans un bureau,
44:49le travail intellectuel est valorisé,
44:51les gens ne voudront pas que leurs enfants
44:53aillent apprendre la menuiserie.
44:55En Suisse, ça marche très bien
44:57cette affaire d'alternance.
44:59Dans tous les domaines,
45:01vous repassez la maturité
45:03mais vous entrez dans un système
45:05de formation entreprise.
45:07Les entreprises sont très contentes
45:09de recruter des gens qui sortent de là.
45:11C'est valorisé culturellement.
45:13On a tous entendu ça.
45:15Si t'es nul, t'iras en...
45:17Ce qui est vrai,
45:19c'est que quand tu as
45:2114, 15, 16 ans
45:23et que tu sors de la filière classique,
45:25tu dois en tirer
45:27sans doute un...
45:29Le mot complexe est peut-être un peu fort
45:31mais à cet âge-là,
45:33tu dois peut-être mal le vivre.
45:35Mais 20 ans plus tard,
45:37quand tout marche bien,
45:39quand t'as monté ta boîte,
45:41que t'es devenu artisan,
45:43que t'as trouvé ta voie,
45:45tu comprends qu'il n'y a pas que les études.
45:47C'est une question d'état d'esprit.
45:49Et que des étudiants en sociologie
45:51sont au chômage.
45:53Je me demande si les mentalités
45:55ne changent pas déjà.
45:57C'est un point très juste.
45:59Dans une famille où, sans doute,
46:01les études sont importantes,
46:03où le niveau culturel peut être au centre
46:05de l'éducation,
46:07dire à son fils
46:09ou à sa fille
46:11tu vas faire un CAP
46:13de je ne sais pas quoi,
46:15ça peut être mal vécu.
46:17Et les parents peuvent préférer
46:19payer une boîte à bacs.
46:21En même temps, on a besoin de coiffeurs
46:23partout et tout le temps.
46:25On a besoin de coiffeurs,
46:27de menuisiers, dans quelques pays que ce soit.
46:29Vous avez besoin de tous ces gens-là.
46:31Et puisque vous parlez de coiffeurs,
46:33on pense à notre ami Alexandre.
46:35Il a un petit souci en ce moment.
46:37On l'embrasse fort.
46:39Ça j'en suis...
46:41Manifestement, vous n'avez pas souvent le voir.
46:43Vous parlez de mes cheveux.
46:45On l'embrasse vraiment.
46:47En tant que modérateur adjoint.
46:49Exactement.
46:51Est-ce que vous voulez voir
46:53Donald Trump ?
46:55Je vais vous montrer quelque chose.
46:57La petite fille
46:59de Donald Trump.
47:01Elle s'appelle Kaye.
47:03Qu'est-ce qu'il se passe ?
47:05On a eu une petite conversation.
47:07Vous la retrouvez à l'émission
47:09si ça ne vous ennuie pas.
47:11Kaye Trump dévoile
47:13des images exclusives de la victoire de son grand-père
47:15à l'élection américaine. Elle a posté ça sur les réseaux sociaux.
47:17Elle a publié un vlog.
47:19Vous savez ce que c'est qu'un vlog ?
47:21C'est une vidéo-blog.
47:23Un vlog-vidéo.
47:25Sur la nuit des élections qui culmine à plus de
47:271,7 million de vues.
47:29Je pensais que c'était plus.
47:31Elle a sa propre chaîne YouTube. 197 000 abonnés.
47:33Elle est âgée de 17 ans.
47:35Elle est la fille de Donald Trump Junior
47:37et de Vanessa Trump.
47:39Vous allez voir comment on vit chez les Trump.
47:41La soirée électorale, c'est assez chic.
47:51...
48:03...
48:05...
48:07...
48:09...
48:33...
48:46...
48:48La famille en or.
48:51Donald Trump n'a pas encore...
48:54Vous avez dit qu'il y a 24 heures, c'est le président élu.
48:58Oui.
48:59Il y a les premières nominations.
49:01Oui.
49:02Ça y va.
49:04C'est-à-dire ?
49:05La personnalité qui sera responsable des frontières, par exemple,
49:08qui était déjà en responsabilité.
49:10Il y a quelqu'un qui a la main ferme.
49:12Nous verrons concernant Kennedy
49:15si véritablement il va vers la santé, vers les vaccins.
49:18Ce qu'il dit sur les pharmaciens ou l'univers pharmaceutique
49:24nous interroge.
49:26Oui.
49:27Qui est Kennedy ?
49:28Trump est la chef de la Maison Blanche,
49:31l'équivalent du secrétaire général de l'Elysée.
49:35Elle est une femme à poignes, très discrète.
49:37La femme de Glaff.
49:38Oui.
49:39Mais vous vous étonnez qu'un président...
49:42Non, il va faire ce qu'il va faire.
49:44Vous vous étonnez qu'un président...
49:46Je sais que ce n'est pas toujours le cas en France.
49:49Vous vous étonnez qu'un président applique son programme.
49:52Ça nous verrons.
49:53J'ai entendu ça dans une série.
49:54La politique, c'est de faire des promesses,
49:56pas de les tenir.
49:57En Europe, c'est souvent le cas.
49:59Ce que j'attends de voir, c'est sur les...
50:02Vous savez, il y a des choses qui se passent quand même.
50:05Mélanie, il n'y avait pas de pires critiques sur elle.
50:10Et puis elle est au pouvoir, et puis les critiques se sont eues.
50:13Et manifestement, je ne dis pas qu'elle réussit tout,
50:16mais oui, vous dites normaliser.
50:18Les opposants ne sont pas en prison.
50:20Est-ce qu'elle a...
50:22Les critiques.
50:23Trump, c'est le diable.
50:24Nous sommes d'accord pour la presse française,
50:26qui n'a rien vu venir, bien évidemment,
50:29et qui expliquait à longueur...
50:30Ça serait serré.
50:31Il y a gagné, j'ai vu...
50:32Nous aussi, on l'a dit.
50:33Il y a 100 députés...
50:35Oui, 100 députés des quarts.
50:37On est à 317, je crois, à 220.
50:39C'est le record pour les grands électeurs.
50:41Oui, j'ai dit députés et grands électeurs, bien évidemment.
50:44Les plus grandes sommités du pays étaient convoquées.
50:49Parfois, des gens en retraite qu'on sortait de leur...
50:52Qui venaient nous dire sur les plateaux ce qui allait se passer.
50:55Parfois, des gens qui ont peigné...
50:57C'est sûr, oui.
50:58Non, c'est pas vrai.
50:59Non, c'est pas vrai.
51:01Mais attendez, ils nous attaquent, donc je réponds.
51:03Je sais pas.
51:04Et à l'arrivée, il y a 100 grands électeurs de différence.
51:08Malheur à ceux qui sont soutenus par les artistes généreux.
51:11Alors ça, c'est vrai.
51:13Même en France.
51:14Et c'est contre-productif, complètement.
51:15Taylor Swift, on l'a dit, Taylor Swift...
51:17Biden l'était.
51:18Oui.
51:20La presse française.
51:21Taylor Swift se jette dans la campagne.
51:22Ça va changer, évidemment.
51:23Vous pensez, Jean, que l'électeur de Wisconsin, il est...
51:28Révolutif.
51:29Révolutif.
51:30Libération pensait que ça allait tout changer.
51:32Oui, mais parce que Libération...
51:33Alors que ça lui empêche pas d'avoir du talent.
51:37Julien Pastet est avec nous.
51:39Alors, il a bien changé, comme on dit très justement.
51:42Il est mieux.
51:43Puisque c'est notre ami Yohann Zahid.
51:46Comment allez-vous ? Je ne vous manque pas trop, ça va ?
51:49Si, votre place était là.
51:51Bien sûr.
51:52Vous nous manquez tellement que...
51:54Oui, je vois que ça permet à Gilles William de briller,
51:56puisqu'il était quasiment en majesté en première partie.
51:58On s'est permis de contredire à deux ou trois reprises.
52:01Je veux dire, votre siège est resté vide.
52:03C'est dire, si vous manquez...
52:05C'est pas question.
52:06Dans les clubs de football, parfois,
52:07quand un joueur a joué avec le numéro 5,
52:10qu'il prend sa retraite,
52:11on ne joue plus avec le numéro 5.
52:12Eh bien, c'était ce siège-là.
52:14On n'a pas voulu qu'il soit rempli ce soir.
52:16Vous êtes formidable.
52:18Précisément, en hommage à vous.
52:19Vous étiez encore avec nous.
52:20Mais Elisabeth Lévy ne respecte rien.
52:21Voilà, c'est ça.
52:22Bon, vous allez bien ?
52:24Ça va très bien, je vous remercie.
52:26Vous me manquez aussi, si ça peut vous rassurer, quelque part.
52:29Bien sûr.
52:30On peut rester ensemble, ce soir, jusqu'à minuit.
52:32Moi, je vais y aller.
52:33Le programme, ce soir, et évidemment,
52:36avec ce chiffre effroyable annoncé par Othmane Nassrou,
52:40les actes antisémites, multipliés par quatre en un an.
52:42On va en parler longuement, bien sûr, dans l'émission.
52:45À deux jours, maintenant, de ce match France-Israël.
52:48On verra d'ailleurs comment est-ce que le gouvernement
52:50se prépare à accueillir l'équipe d'Israël,
52:53qui est déjà en France, d'ailleurs.
52:55Sébastien Delogu a-t-il insulté Aurore Berger ?
52:58C'est la question qui, vous le savez,
52:59agite l'Assemblée nationale depuis cet après-midi.
53:02On tâchera d'y voir plus clair.
53:05Sébastien Delogu, en tout cas,
53:07on analysera quelque part son comportement,
53:09qui montre que la radicalisation de l'avis politique
53:14est bien en marche à l'extrême gauche.
53:16Et puis, nous parlerons du maire de Bordeaux.
53:18Vous en avez peut-être parlé.
53:19Pierre-Hermé, qui a vu la lumière,
53:21puisqu'il veut armer une partie de la police municipale.
53:24Eh bien, on espère, pourquoi pas,
53:25que la mairie de Nantes et la mairie de Rennes
53:28auront écouté également le maire de Bordeaux.
53:30Je vais terminer avec une note positive.
53:32Par exemple, il y a une personne qui nous écoute qui dit
53:34« Bonsoir, l'apprentissage, c'est l'intelligence des mains », dit-il.
53:3880 % des apprentis trouvent un job.
53:40C'est ça qui est important, de trouver un job, évidemment.
53:45Donc, c'est une note positive que celle-là.
53:50Nicolas Bayet était à la réalisation avec nous.
53:52Camacho était à la visite.
53:54Il y avait un joueur de football qui s'appelait Camacho.
53:58Excellent joueur.
53:59Thomas était au son.
54:00Benjamin Naud était avec nous aujourd'hui.
54:02Robin Piette est donc notre ami alternant, qui est là.
54:05Les alternants, c'est un million de personnes.
54:08J'ai reçu cette information également.
54:10Un million de personnes, ça touche tous les niveaux de formation
54:13jusqu'au niveau master, le million d'alternants.
54:16Et comme ça, on entre dans notre pays.
54:18Ça, c'est intelligent.
54:19Il faut l'encourager, bien évidemment.
54:22Passez une bonne soirée.
54:23Yoann Ouzaïe, rendez-vous demain matin.

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