• il y a 22 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Heureux de vous retrouver en ce lundi avec Sabrina Medjaber, Gilles, William, Golnadel, Geoffroy Lejeune, Olivier D'Artigolle, Yoann Ouzaï et si tout va bien à la fin de l'émission, on aura une surprise.
00:09Et quand je dis une surprise, il est possible qu'un couple nous rende visite.
00:14Vous en avez trop dit.
00:15Un couple, je vais distiller, mais un couple célèbre. Célèbre ! Je vous le dis, restez jusqu'à la fin de l'émission.
00:23Éric Coquerel m'a la laisse sur la question de l'islamisme pour le moins.
00:28Il était interrogé ce matin sur Sud Radio.
00:31Écoutez la question de notre confrère Bourdin et la réponse de M. Coquerel qui, je le rappelle, est député de la France Insoumise.
00:41Est-ce qu'un islamiste est un ennemi de l'intérieur ?
00:45Je vous pose la question.
00:48Je ne vais pas vous répondre à cette question, Jacques Bourdin, parce que j'ai eu trop tendance depuis un temps à savoir que derrière le mot islamiste, en réalité, c'est musulman.
00:58Mais derrière le mot islamiste, c'est musulman.
01:01Ce n'est pas ce que je viens de vous dire.
01:03C'est que ceux qui utilisent la rhétorique que vous êtes en train d'utiliser et de concentrer l'interview sur ce sujet...
01:08Vous, vous ne faites pas la différence.
01:11Et moi, je vous pose la question.
01:13Est-ce qu'un islamiste est un ennemi de l'intérieur ?
01:16Qu'est-ce qu'un islamiste ?
01:18C'est quelqu'un qui prône la charia.
01:20C'est quelqu'un qui prône la religion supérieure à l'état de droit et aux lois de la République.
01:24Vous êtes en train de m'expliquer.
01:26Un islamiste, pour vous, j'entends.
01:28Vous êtes d'accord avec moi ou pas ?
01:30C'est un intégriste.
01:32Tous les intégristes, pour moi, c'est des adversaires politiques.
01:36Est-ce que ce sont des ennemis de l'intérieur ?
01:38Mais c'est vous qui avez employé l'expression, ce n'est pas moi.
01:41Je vous dis que...
01:43Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
01:45Je vous dis une chose.
01:47Depuis quelque temps, on fait de l'arabo-musulman un ennemi de l'intérieur.
01:52C'est ce que certains font, c'est ce que certains imaginent.
01:55Et notamment du côté du racisme national,
01:57qui a largement déteint, malheureusement, sur d'autres formations politiques.
02:00Voilà ce que je vous dis.
02:01Je vous dis souvent la même chose.
02:03Mais ça me fait vraiment de la peine, le niveau politique.
02:06Aujourd'hui, un député ne peut pas répondre à une question aussi simple.
02:11Est-ce qu'un islamiste est un ennemi de l'intérieur ?
02:14Ce n'est pas une question au niveau politique.
02:17Pas du tout.
02:18C'est une question idéologique.
02:20Vous comprenez bien qu'on a grandi dans une France où ce type...
02:23Mais ça n'a rien à voir.
02:24Mais je termine.
02:25On n'a pas compris ce que vous vouliez dire.
02:27Alors parlez.
02:28On peut terminer.
02:29On a grandi dans une France où ce type d'intervention n'existait pas.
02:32C'est bien une intervention politique.
02:34Cette idéologie-là était beaucoup plus présente avant.
02:36Peu importe.
02:37Ça n'existait pas.
02:38J'ai le droit d'avoir de la peine.
02:39Si ça existe aujourd'hui, c'est que cette idéologie est en train de gangréner le pays.
02:43Et qu'elle a gangréné la classe politique.
02:45Mais j'ai le droit d'avoir simplement de la peine en écoutant ça.
02:48On a le droit d'avoir de la peine pour la France.
02:50Oui, c'est tout ce que je vous dis.
02:51Ce n'est pas une question de niveau politique.
02:54M. Coquerel est loin d'être le plus imbécile parmi les insoumis.
03:00C'est même l'un des plus intelligents, sans doute.
03:02Je ne dis pas que le niveau est très haut.
03:04La réalité, c'est que M. Coquerel...
03:06Vous ne pouvez jamais dire ça, parce que vous les flattez en disant ça.
03:08Pourquoi ?
03:09Parce que vous les flattez.
03:10Ce n'est pas une preuve d'intelligence.
03:12Je suis désolé de vous le dire.
03:13Je vous dis simplement, M. Coquerel est tenu.
03:17Il s'interdit de mécontenter sa clientèle.
03:21Et au-delà de son clientélisme, il est l'insoumis.
03:26C'est très méprisant pour ce que vous appelez le clientélisme.
03:28C'est très méprisant pour les musulmans.
03:30Pardonnez-moi de le dire.
03:32Je ne comprends pas ce que vous me dites.
03:34Vous dites que c'est sa clientèle.
03:36C'est très méprisant.
03:38S'il pense que tous les musulmans sont sur sa ligne, je ne le crois pas du tout.
03:42Je vous dis simplement ce qui se passe dans la tête de M. Coquerel.
03:47D'ailleurs, M. Retailleau, pardonnez-moi de vous couper.
03:49On allait savoir ce que vous disiez.
03:52M. Coquerel démontre ici qu'il confond précisément les islamistes
03:55avec lesquels les élus de la France insoumise pactisent
03:57et les musulmans dont il souhaite obtenir les suffrages.
03:59Après la PPL de la honte visant à abroger l'apologie du terrorisme,
04:03la collusion de LFI avec les ennemis de la France s'affiche au grand jour
04:06avec un cynisme effroyable.
04:08M. Retailleau a trouvé les mots justes.
04:10Sur le plan commercial, M. Coquerel, malheureusement,
04:14je vous le dis, n'a pas tort.
04:16Il ne veut pas mécontenter sa clientèle.
04:18Et au-delà même de son clientélisme, il est tenu, M. l'insoumis,
04:23et dans la soumission.
04:25Donc, il est hors de question qu'il sorte de son cadre.
04:28C'est tout. C'est triste, mais c'est concret.
04:33Ben écoutez, Gilles William a raison, c'est vrai.
04:35C'est une clientèle pour la France insoumise, mais pas une clientèle.
04:38Parce qu'en fait, ce que fait la France insoumise,
04:40c'est une OPA sur les musulmans en les ostracisant comme étant,
04:43de façon essentialisante, tous des islamistes.
04:46C'est lui qui précisément fait le jeu de l'essentialisation
04:49avec cette dialectique-là qui vise à contraindre
04:52tous les musulmans comme étant des terroristes.
04:54D'ailleurs, ça fait quelques années qu'ils agitent
04:56toutes les variables de l'islamité.
04:57On a eu le droit au CCIF, on a eu le droit à l'islamophobie,
05:00et maintenant, nous avons le droit au terrorisme islamique.
05:02Donc, excusez-moi, l'interview de M. Coquerel démontre
05:05parfaitement une alliance clairement méthodique,
05:08objective, avec les frères musulmans.
05:10Les payantes, parce que je vous signale que ça marche.
05:15Vous regardez les sondages dans les banlieues,
05:18islamisés ou islamistes, ça marche.
05:21D'ailleurs, un mot, si vous permettez, pour dire,
05:23parce que le renseignement territorial a très bien démontré ça
05:26lors de la dernière élection présidentielle,
05:28c'est-à-dire que les islamistes ont particulièrement bien réussi
05:32à orienter le vote des musulmans.
05:34Il ne s'agit pas de dire que tous les musulmans sont des islamistes,
05:36ça n'est pas le cas.
05:37Mais les islamistes orientent particulièrement bien
05:40le vote des musulmans.
05:41Et c'est d'ailleurs M. Coquerel qui était la cheville ouvrière
05:44lors des présidentielles précédentes,
05:46qui a orienté M. Mélenchon à capter...
05:49Nous savons tout ça et on l'a dit de nombreuses fois.
05:51Je vous propose d'écouter Thibaut de Montbrial,
05:53qui était là ce matin sur l'islamisme.
05:56La France est dans une situation qui est catastrophique.
05:59Il y a deux grands...
06:00L'effondrement de l'autorité de l'État amène à des faiblesses
06:04qui sont exploitées par deux grands courants.
06:06Il y a l'islamisme, exactement ce dont on est en train de parler,
06:09et le narcotrafic et le crime organisé.
06:11On en parlera peut-être après.
06:12Donc là, c'est l'islamisme.
06:14C'est une idéologie mortifère qui se développe sur la base
06:20d'une immigration dont nous avons complètement perdu le contrôle
06:24qui est majoritairement arabo-musulmane
06:27et dont une fraction, évidemment pas en entier,
06:29mais dont une fraction est manipulée par les salafistes
06:33et les frères musulmans dans une logique de stratégie
06:36de conquête islamiste.
06:37Tout ça est écrit, théorisé, il n'y a aucun débat.
06:40Il a raison. J'ajouterai le mot important.
06:43Une fraction importante.
06:45Je vous propose d'écouter un deuxième passage
06:48parce que c'était un festival de monsieur Coquerel
06:50ce matin sur Sud Radio.
06:52On lui a parlé d'Elias, d'Imzalen.
06:55Je rappelle qu'il était juste à côté de lui l'autre jour.
06:57Juste à côté de lui.
06:59Et il a dit que cet homme était plus respectable
07:02que Bruno Retailleau.
07:04Et là, il t'explique qu'il ne sait pas qui c'est.
07:06Monsieur Coquerel.
07:10Lui, je l'ai dit, je ne savais pas qui il était.
07:12D'accord ?
07:13Je ne savais pas qui il était.
07:14Je sais, je l'ai croisé dans les manifestations,
07:15j'ai vu son visage, je sais qui il était.
07:16Voilà, c'était la réalité.
07:17Je ne savais pas qui il était.
07:18On me dit est-ce que vous êtes d'accord ?
07:21Non.
07:22On me dit est-ce que vous êtes d'accord
07:23avec sa déclaration sur l'intifada à Paris ?
07:24Je dis non, nous ne sommes pas en accord
07:26absolument pas avec cette déclaration.
07:28Et on me dit après, que ce que vous faites là ?
07:29Je dis, j'explique, qu'il m'arrive d'aller
07:31dans des manifestations sur des causes justes
07:33et de ne pas toujours être à côté de quelqu'un
07:35qui est de mes opinions.
07:36Donc j'ai cité monsieur Retailleau
07:37parce que je me suis retrouvé dans un meeting
07:39sur les Kurdes absolument nécessaire.
07:40Monsieur Retailleau était à côté,
07:41je ne suis pas d'accord avec lui,
07:42mais il était là.
07:43Ce monsieur dont vous parlez, c'était la même chose.
07:45Je ne l'ai même pas vu qui était derrière moi.
07:46Donc voilà comment j'ai répondu.
07:47Et je ne partage pas sa déclaration.
07:49Est-ce qu'il doit être poursuivi ?
07:50Et ça c'est à la justice de le dire.
07:52Bon, il était, vous allez voir la photo,
07:54il était juste à côté.
07:55Donc en plus, il nous prend pour des imbéciles.
07:58Il était juste à côté.
07:59Et le nom de monsieur Dimzalem
08:01était très présent dans l'actualité
08:03puisque c'était après son passage,
08:06d'ailleurs, devant le tribunal.
08:08Monsieur Coquerel ne le connaît peut-être pas,
08:09je n'en crois pas un mot,
08:10mais Hercilia Soudé,
08:11qui est également sur la photo,
08:12qui est l'autre députée de la France insoumise,
08:14le connaît très bien
08:15puisqu'elle a acclamé monsieur Dimzalem
08:17quand il appelait à l'intifada dans les rues de Paris.
08:19Hercilia Soudé était là,
08:21elle l'applaudissait.
08:22Et elle était présente au commissariat.
08:24Elle est allée le voir au commissariat.
08:26Donc en fait, effectivement,
08:28le procès en mensonge, en menteurie
08:30peut être dressé contre monsieur Coquerel.
08:34Et dernier passage.
08:36Alors celui-là est extraordinaire.
08:37Celui-là vraiment frôle l'ignominie.
08:41C'est-à-dire que monsieur Bourdin
08:43lui parle de Boalem Sansal
08:45et il feint de ne pas savoir qui c'est.
08:48Il feint de ne pas savoir de qui on parle.
08:50Éric Coquerel, député de la République,
08:53écoutez ce passage.
08:55– Éric Coquerel, est-ce que vous demandez
08:57la libération immédiate de Boalem Sansal ?
09:00– De qui, excusez-moi ?
09:02– De Boalem Sansal.
09:04– J'avoue mon ignorance.
09:06– Vous ne savez pas qui est Boalem Sansal ?
09:08– En Algérie, vous l'avez dit ?
09:10– Oui.
09:11– Qui est Boalem Sansal ?
09:12– Un écrivain, oui.
09:13– Un écrivain.
09:14– Moi j'estime que tout écrivain,
09:16la liberté d'expression est importante,
09:18la liberté de créer d'expression est importante.
09:21Et bien évidemment, il me semble qu'un écrivain
09:24n'a rien à faire dans des géoles d'un État.
09:27– Surtout un écrivain qui dénonce l'islamisme.
09:30– Qu'il dénonce l'islamisme ou pas l'islamisme,
09:32pour moi la liberté d'expression est fondamentale.
09:34– Donc vous demandez sa libération.
09:35– Oui, bien sûr.
09:36– Non, je vous dis ça parce que j'avais pas entendu LFI
09:38sur cette question.
09:39– On m'a interrogé l'autre jour, j'ai dit la même chose.
09:41– Je suis toujours en accord, ok.
09:42– Et c'est vrai qu'il fait, alors il doit, il comprend quand même
09:45qu'il ne peut pas se fisse longtemps de M. Bourdin,
09:48donc il se dit quand même, je ne peux pas aller très loin
09:51et il rétropédale immédiatement.
09:53Mais il y a quelque chose quand même.
09:55– Il ne veut pas mécontenter sa clientèle algérienne.
09:58Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
10:00– Alors Boalem Sansal, on va ouvrir le débat
10:02et notamment avec cette émission qui fait tant parler
10:04sur le service public depuis hier.
10:06Boalem Sansal, d'abord aujourd'hui,
10:08il y a le soutien de l'Académie française.
10:10Je trouve que d'ailleurs, ce serait formidable
10:12s'il pouvait entrer à l'Académie française directement.
10:15Ça, ce serait un geste fort.
10:16Vous voyez, c'est-à-dire qu'il ne passerait pas par l'élection
10:23et il serait élu, ça serait un signe.
10:25L'Académie française, franchement, ça serait un signe extrêmement fort
10:29de passer outre l'Académie française,
10:31qui pourrait avoir un rôle politique en ce sens
10:34qui serait intéressant.
10:36Il y a une tribune du Figaro, on était ce matin d'ailleurs
10:38avec Camille Pascal, tribune signée par des écrivains
10:42qui soutiennent bien sûr, d'ailleurs ce sont des écrivains
10:47qui ont eu le grand prix de l'Académie française.
10:49Je vous propose de voir le sujet d'Audrey Bertheau.
10:54– Ses proches sont sans nouvelles depuis son arrestation.
10:57Ce lundi, l'avocat de Boalem Sansal prend la parole
11:00pour la première fois.
11:02Son client sera présenté à un procureur dans la journée.
11:05– Jusqu'à présent, il n'a pas eu accès à une défense.
11:08Un avocat devrait lui être désigné par le bâtonnier d'Alger
11:12avec lequel je me suis entretenu hier.
11:15Et c'est très important qu'il soit désigné par un avocat,
11:18qu'il soit défendu par un avocat algérien
11:21et si possible un avocat de son choix.
11:23– Selon Maître Zimré, Boalem Sansal risque de finir ses jours en prison.
11:27– Bien sûr qu'il y a un risque, mais au-delà de ça,
11:30il y a un risque pour les libertés,
11:33il y a un risque pour les principes fondamentaux,
11:35il y a un risque aussi pour l'image que l'Algérie veut renvoyer dans le monde.
11:41– Interrogé sur CNews, Arnaud Klarsfeld demande sa libération.
11:45– Son seul tort, c'est de s'opposer à un régime autoritaire
11:49et à l'expansion de l'islamisme radical.
11:53Ça ne nécessite pas qu'il soit en prison, il devrait être libéré.
11:58– Interrogé ce lundi matin, Dominique Deville,
12:00pas ancien Premier ministre, appelle à la mobilisation.
12:03– Il faut se mobiliser, nous devons défendre la liberté d'expression.
12:07Boalem Sansal a été naturalisé par le Président de la République
12:10il y a quelques mois, c'est un écrivain reconnu, salué en France,
12:17il est donc essentiel de travailler à cette libération.
12:21– Son lieu et ses conditions de détention restent inconnues à ce stade.
12:26– Je vous propose d'écouter, vous l'avez entendu dans ce sujet,
12:29M. Zimré qui est l'avocat et qui parle de la vigilance de Boalem Sansal.
12:34– Aucune nouvelle précise, ce que nous devons faire à ce stade,
12:38c'est être très vigilants avec les autres avocats
12:42qui se joindront très certainement à cette démarche
12:45quant au respect des principes fondamentaux du droit.
12:49– Là ils sont un peu affoués déjà.
12:51– Oui, il semble-t-il, tel que l'Algérie les a souscrits
12:57dans les engagements internationaux ratifiés par ce pays.
13:01Il y a des procédures, des procédures internationales pour faire respecter,
13:05pour rappeler un pays à ses devoirs.
13:07J'espère ne pas avoir à les mettre en œuvre.
13:11– On n'a pas d'informations ce soir, pas davantage que ce matin.
13:14On sait une seule chose, c'est qu'il a été présenté à un juge et un procureur.
13:18Ce qui est terrible, c'est que la droite réagit et la gauche, il n'y a pas un mot.
13:22Je ne sais même pas si François Hollande, ancien Président de la République,
13:25a fait un mot, a tweeté.
13:27– Je n'ai pas vu mais… – Pas un mot.
13:29Je ne parle même pas du monde artistique.
13:32Je ne parle même pas, je ne vais pas vous faire le coup des footballeurs
13:36qui ne disent pas un mot.
13:38Enfin c'est incroyable, incroyable.
13:41Le silence, c'est-à-dire que maintenant il y a des sujets de droite et des sujets de gauche.
13:45Comme si M. Sanzal c'était un sujet de droite.
13:48– Oui, alors que tout le monde devrait réagir, se mobiliser.
13:53C'est étonnant qu'il n'y ait pas de mobilisation devant l'ambassade algérienne.
13:57– Mais l'idéologie est plus forte que tout.
13:59La dictature algérienne n'est pas pour ces gens-là une ennemie.
14:06Et le régime algérien a depuis toujours suscité, créé un fort…
14:15est bâti sur le ressentiment contre la France.
14:19Et le pire c'est que les Français n'ont pas combattu ce ressentiment.
14:25Ils ont au contraire d'une certaine manière plié la tête.
14:29On paye d'une certaine manière 30 ans de soumission intellectuelle et idéologique
14:36de la détestation de la France.
14:38Et M. Boilem Sanzal est un écrivain qui ose écrire et bien en français.
14:43– Alors on va écouter cette émission de France 5 hier soir.
14:47Il y avait Benjamin Stora, historien, en tout cas, qui se présente comme tel.
14:52– Non, Benjamin Stora est un historien.
14:55Vous pouvez contester des engagements qu'il a comme citoyen,
15:01mais il est historien.
15:03– C'est un historien engagé.
15:05Et puis il y avait un homme que personne ne connaissait,
15:11Najib Sidi Moussa, qui est docteur en sciences politiques
15:14et qui est enseignant et qui est professeur dans les lycées quand même,
15:19de manière vacataire, et puis professeur à l'université.
15:22Et je vous assure, quand on voit, je pense qu'en plus il est assez représentatif
15:25des enseignants qui existent aujourd'hui en France,
15:28on est quand même inquiet pour l'enseignement en France.
15:30Parce que là on a affaire à des militants, des gens extrêmement engagés.
15:33Et ce qui s'est passé hier dans cette émission est une honte.
15:36Tout simplement, une honte.
15:38C'est-à-dire qu'on a expliqué que M. Sanzal était un homme d'extrême droite.
15:43Et c'est fait sur France 5.
15:45Aucune réaction d'ailleurs de Mme Ernaute.
15:48Pas de réaction, j'ai l'impression, du ministère de la Culture.
15:51Pas encore de réaction de l'ARCOM.
15:52L'ARCOM qui vise très souvent C8 et Cnews.
15:54Vous avez un présentateur qui était aux abonnés absents hier.
15:57On parle toujours du rôle de modérateur et tout ça.
15:59Et ce monsieur que vous allez entendre a pu dire ce qu'il a dit
16:03et qui est ignoble, disons-le ignoble,
16:06alors qu'il y a un homme qui est dans les geôles de l'Algérie.
16:09Écoutons-le.
16:11Il se trouve que Boalem Sanzal, depuis quelques années,
16:14alimente un discours hostile à l'égard des immigrés, des musulmans
16:19et reprend tous les thèmes d'Éric Zemmour.
16:22Vous avez montré un entretien.
16:24On aurait pu prendre un extrait d'un entretien qu'il a donné à Frontières,
16:28qui est un média d'extrême droite.
16:30On va l'écouter. On va le regarder aussi.
16:32C'est quand même choquant.
16:34Je ne dis pas que ça justifie un emprisonnement.
16:37Encore une fois, je répète, mes principes sont clairs là-dessus.
16:40Quand je vois que des militants des droits de l'homme,
16:43des militants antiracistes, des intellectuels du milieu culturel parisien
16:47le présentent comme un homme des lumières,
16:50un homme qui défend les grandes causes,
16:52je suis désolé, mais ils se trompent complètement.
16:54Ou alors ils sont aveugles, ou alors ils sont complices.
16:56Pour comprendre aussi le malaise qui est le mien,
16:58mais qui est aussi celui de beaucoup de gens qui connaissent l'Algérie,
17:00qui connaissent la France, je pense qu'il faut rétablir les faits.
17:03Et encore une fois, ça ne justifie en aucune manière
17:05la répression de la part d'un État.
17:07Mais je pense qu'il faut aussi respecter la vérité.
17:10Benjamin Stora, vous dites qu'il est historien.
17:12Il est sur le plateau. Il n'ouvre pas la bouche.
17:14Il ne dit rien.
17:16Thomas Snégaroff, qui est le présentateur, ne dit pas un mot.
17:19Ce que dira l'ARCOM.
17:22Puisque l'ARCOM, vous m'entendez souvent dire modéré,
17:26faire ce rôle de modérateur.
17:29Que les choses soient claires, la liberté d'expression.
17:33Bien sûr, c'est juste l'argent des Français.
17:35Et cette émission, tous les soirs,
17:37c'est une émission engagée politiquement.
17:39Quand je dis à gauche, elle n'est même plus à gauche,
17:40elle est à l'extrême gauche.
17:42Non mais là, écoutez, je suis un avocat très modéré
17:45de l'audiovisuel de services publics.
17:48Mais là, je peux vous dire que même dans ma pire imagination,
17:52ils ont touché le fond.
17:55Ils ont touché le fond parce qu'effectivement,
17:58M. Snégaroff n'a pas du tout fait le modérateur d'une part.
18:04Non mais, pardon, j'ai trouvé...
18:07Non, non, pas du tout.
18:08Et on n'a pas entendu Geoffroy encore
18:10depuis le début de l'émission.
18:12Non, mais c'est une carte blanche.
18:14Non, mais c'est tout.
18:16Geoffroy n'a pas parlé.
18:18Non mais, si je peux terminer quand même, je vais lire.
18:22Mais comme c'est la fin de l'émission.
18:24Je ne sais pas à quoi vous le dire.
18:26Ce qui est terrible, c'est au niveau de le délit d'inhumanité.
18:31Il est en prison.
18:33Il risque sa vie.
18:35La moindre des choses, c'est de fermer sa gueule.
18:38La moindre des choses.
18:40En fait, je vais dire pareil que William.
18:42Pascal, je vais vous mettre en situation
18:44de jouer votre rôle de modérateur.
18:46Si je dis maintenant, la France a été exceptionnelle
18:50dans la colonisation algérienne.
18:53Ce qui n'est pas la position du général de Gaulle.
18:55Je vais déjà vous répondre.
18:57Le général de Gaulle, vous savez ce qu'il a dit un jour
19:01et c'est rapporté par Perfit.
19:03Il a dit que l'Algérie n'a jamais été française.
19:05C'était la position de de Gaulle.
19:07Alors que c'était un département, je le rappelle, l'Algérie.
19:11Mais de Gaulle a été très clair.
19:13Il fallait décoloniser.
19:15Que la France n'avait rien à faire en Algérie.
19:17Et qu'il fallait partir.
19:19Il aurait pu le dire en 1958.
19:21Il y a une ambiguïté.
19:23Je vous ai compris.
19:25Et puis il avait dit un autre jour, vive l'Algérie française.
19:27Mais il avait dit que ça lui avait échappé.
19:29Je prends un autre rôle.
19:31Je fais tout ça pour vous permettre de le faire.
19:35Et le partage des frontières entre l'Algérie et le Maroc
19:40a été favorable à l'Algérie grâce à la France.
19:44C'est ce qu'a dit au Média Frontière William Sossal.
19:48Au mot près.
19:50C'est exactement la raison pour laquelle
19:52il a été emprisonné.
19:54Vous venez de faire la preuve du rôle de modérateur.
19:58Pour l'Arkham, vous êtes tranquille.
20:00Mais ce qui est intéressant, c'est que ça justifie
20:02ce que je viens de dire là maintenant.
20:04Ça justifie l'emprisonnement en Algérie.
20:08On va marquer une pause.
20:10Je rappelle que Benjamin Stora et Amélie Tantroud-Skist
20:16au départ, je le dis, il a le droit.
20:18Mais c'est important de mettre en perspective.
20:20Il a tous les droits.
20:22Mais vous ne verrez jamais un historien
20:24qui a été au GUD.
20:26Ça n'est jamais arrivé.
20:28Celui-là, il n'a pas le droit de venir.
20:30Il a été choisi par M. Macron
20:34pour faire un rapport sur l'histoire
20:36entre la France et l'Algérie.
20:38Encore un choix judicieux.
20:40Et quand, je me souviens,
20:44il y avait certains hommes politiques
20:46qui avaient appartenu au club de l'horloge.
20:48Et c'était l'infamie.
20:50Ils avaient dû passer au club de l'horloge
20:52au début de leurs jeunes années.
20:54J'ai fait mes études universitaires
20:56à Bordeaux 3, Michel de Montaigne,
20:58fin des années 80.
21:00Ce n'était pas vraiment une université de gauche.
21:02J'avais des enseignants très marqués
21:04poétiquement à droite de la droite.
21:06Je peux vous dire que c'était avant.
21:08Il passait souvent sur le service public.
21:10C'était avant.
21:12J'ai quelques souvenirs.
21:14On va marquer une pause.
21:16Ce monsieur Snigaroff,
21:18qui est une oeuvre d'art,
21:20qui nous a expliqué que Kamala Harris
21:22était exceptionnelle,
21:24présidente des Etats-Unis,
21:26qui s'est trompé sur tout,
21:28qui est un teaser de bonne aventure
21:30plus qu'un historien de l'Amérique.
21:32Il dit à peu près
21:34ce qu'il voudrait que les choses
21:36telles qu'elles soient.
21:38Il n'y a pas de réaction.
21:40Cette émission, vous pouvez la regarder
21:42tous les soirs.
21:44On écoutera après la pause
21:46Rachel Bignas qui a été l'honneur
21:48de cette émission,
21:50qui est journaliste pour Marianne,
21:52qui a pris la parole et qui a défendu
21:54un homme qui est en prison.
21:56Aujourd'hui, Mme Béarnotte,
21:58ça n'a aucune réaction.
22:00Ces gens sont indignes.
22:02C'est ça la réalité.
22:04La pause.
22:06On a évidemment une pensée
22:08particulière ce soir pour Boalem Sansal.
22:10Nous parlons de cette émission
22:12et je vous propose d'écouter Rachel Bignas
22:14qui est journaliste pour Marianne
22:16et qui a pris la défense de M. Sansal
22:18sur ce plateau
22:20et qui a sauvé d'une certaine manière
22:22l'honneur
22:24des journalistes présents sur le plateau.
22:26Je tiens à dire déjà
22:28qu'il n'y avait pas de piège.
22:30Je savais qui était invité.
22:32J'ai accepté l'invitation avec plaisir
22:34et je n'ai aucun regret quant à cette émission.
22:36Je considère que j'étais à ma place.
22:38Ensuite, oui,
22:40il y a des propos qui ont été tenus
22:42qui m'ont fait réagir.
22:44La parole m'a été donnée à chaque fois
22:46que je l'ai demandé.
22:48Si vous voulez,
22:50on sent bien ces symptomatiques
22:52d'un malaise qui touche la France
22:54et certains intellectuels,
22:56certains politiques
22:58en France préfèrent
23:00plutôt que de défendre Boalem Sansal
23:02faire le procès de la France
23:04en utilisant Sansal.
23:06C'est selon moi ce qui s'est exprimé.
23:08Ceci étant dit,
23:10j'ajoute que ce plateau,
23:12vous l'avez vu, était pluriel.
23:14Il y a des opinions qui peuvent choquer
23:16et qui ont été prononcées.
23:18C'est aussi la force de la France.
23:20C'est la pluralité.
23:22On n'emprisonne personne
23:24et on ne condamne personne
23:26parce qu'on n'est pas d'accord.
23:28C'est aussi ce qu'aurait voulu
23:30certainement bénéficier Boalem Sansal
23:32qui n'était pas là sur ce plateau
23:34pour se défendre,
23:36il me semblait d'ailleurs
23:38qu'il s'agissait là d'une question
23:40de principes qui se jouent et pas d'opinions.
23:42On peut apprécier ou pas Boalem Sansal.
23:44Ce qui lui arrive aujourd'hui,
23:46c'est que ça concerne la France.
23:48Ça concerne les principes français
23:50et chaque citoyen doit se sentir
23:52concerné par le sort
23:54qui lui est réservé.
23:56Chacun, évidemment, se fera son opinion
23:58à l'issue de cette séquence.
24:00Nouvelle polémique après une proposition de la France insoumise.
24:02Un député insoumis, Hugo Bernalicis,
24:04a déposé mardi dernier à l'Assemblée nationale
24:06une proposition de loi visant à abroger
24:08le délit d'apologie du terrorisme.
24:10Ça commence à faire beaucoup.
24:12Je veux dire,
24:14vous savez,
24:16ce que je sais, c'est que ça ne changera
24:18rien pour les gens de gauche.
24:20Ça ne changera rien.
24:22C'est-à-dire que la prochaine fois,
24:24je vous l'avais dit d'ailleurs.
24:26C'est un effondrement moral.
24:28Une partie de la gauche
24:30ne pourrait pas sortir de ses griffes.
24:32Mais elle est effondrée.
24:34Vous vous souvenez
24:36de nos discussions avant ?
24:38Je vous avais dit que ce n'était pas possible
24:40après les européennes, que je ne voyais pas...
24:42Et qu'est-ce qui s'est passé ?
24:44Vous avez eu raison sur la séquence.
24:46Et je vous dirai la même chose.
24:48Sur la question d'apologie,
24:50abrogation de l'apologie du terrorisme,
24:52il y a des voix de gauche qui se sont exprimées.
24:54Peu importe, parce qu'elles ne valent rien.
24:56Vous savez pourquoi elles ne valent rien ?
24:58Elles ne valent rien
25:00parce qu'on n'est pas en période d'élection.
25:02Les masques tombent en période d'élection.
25:04Pour le moment,
25:06c'est du cirque.
25:08Ce que dit M. Attal,
25:10tout ça c'est du cirque.
25:12Ils iront comme à la soupe.
25:14Et je vous le dis comme je le pense.
25:16Et convenez que je vous l'avais déjà dit
25:18au mois de mai-juin.
25:20Tout ça c'est du cirque.
25:22En revanche, je vous propose de voir le sujet
25:24d'Adrien Spiteri
25:26sur cet après-midi.
25:28Voici l'une des rares propositions
25:30de loi de la France Insoumise
25:32abrogée le délit d'apologie du terrorisme.
25:34Le texte a été déposé
25:36mardi par le député
25:38Hugo Bernalicis.
25:40Cette proposition de loi s'inscrit
25:42dans une volonté de préserver
25:44la liberté d'expression
25:46et singulièrement le débat politique
25:48de toute intrusion des institutions répressives.
25:50Cette proposition a immédiatement
25:52fait réagir les membres du gouvernement
25:54de la France Insoumise.
25:56Difficile de faire plus ignoble
25:58dit le ministre de l'Intérieur.
26:00Honte à ceux qui font honte à la France
26:02et qui désormais dépassent
26:04toutes les bornes
26:06puisqu'ils viennent de déposer
26:08à l'Assemblée nationale
26:10sur le bureau de l'Assemblée nationale
26:12cette proposition de loi
26:14pour abroger le délit d'apologie
26:16de terrorisme.
26:18Une indignation partagée
26:20par certaines personnalités de gauche.
26:22Ces propos sont ignobles, indignes
26:24d'un responsable politique,
26:26indignes d'un député.
26:28Allez voir les Françaises et les Français
26:30dont les proches ont été victimes
26:32du Bataclan, victimes du 13 novembre.
26:34De son côté, le Rassemblement national
26:36accuse la FI de vouloir échapper
26:38à toute poursuite judiciaire
26:40et rappelle que plusieurs membres du parti
26:42ont été entendus par la justice pour ce délit
26:44comme Rima Hassan ou Mathilde Panot.
26:46En France, l'apologie du terrorisme
26:48est passible de 5 ans de prison
26:50et 75 000 euros d'amende.
26:52Ecoutez M.Bompard
26:54qui était ce matin au cadre de l'héritier.
26:56Donc en quelques mots,
26:58je vais rappeler quel est le coeur
27:00de notre proposition. En 2014, il y a eu
27:02un changement de la loi, c'est-à-dire que
27:04ce délit d'apologie du terrorisme a été
27:06introduit dans le code pénal.
27:08Depuis lors, un certain nombre
27:10de personnalités, un certain nombre d'autorités
27:12morales, un certain nombre de comités internationaux,
27:14le comité des droits de l'homme de l'ONU,
27:16l'ancien défenseur des droits, M.Toubon,
27:18l'ancien juge antiterroriste
27:20M.Trévidique disent qu'il y a un problème,
27:22il y a des dérives sur le fait que
27:24depuis que ce délit d'apologie du terrorisme
27:26a été mis dans le code pénal, il y a des gens qui sont poursuivis,
27:28qui sont convoqués devant la police
27:30pour des faits qu'on ne peut pas
27:32considérer comme étant des faits d'apologie
27:34du terrorisme. Et donc la proposition que nous faisons
27:36elle est simple, nous suivons par là-même les recommandations
27:38qui ont été faites par exemple par le comité
27:40des droits de l'homme de l'ONU,
27:42on le ramène dans le droit de la presse.
27:44Alors quand on dit le droit de la presse,
27:46les gens croient que ça ne concerne que les journalistes,
27:48le droit de la presse, ça concerne toutes les formes
27:50de communication publique.
27:52Et cette proposition de loi est d'ailleurs présentée
27:54par Andy Kerbrat, notamment
27:56le fameux Andy Kerbrat, il est dans
27:58la liste, l'homme qui a été pris
28:00en flagrant délit d'acheter...
28:02Non mais M.Bonpart se fout du monde.
28:04Parce que s'il n'y a pas
28:06apologie, il n'y a pas apologie.
28:08Donc il dit n'importe quoi.
28:10La réalité, c'est que
28:12l'insoumis
28:14est fort en gueule,
28:16on voit M.Porte parler
28:18à la manière d'une petite frappe
28:20à l'Assemblée, mais il n'est pas courageux.
28:22Il n'est pas courageux l'insoumis.
28:24Or, effectivement,
28:26on a fait en sorte que le délit d'apologie
28:28ça ne soit pas un banal délit de presse.
28:30Que ça soit plus grave. Or,
28:32par exemple, la vocation aux frontières, on doit
28:34poursuivre directement 5 ou 6
28:36députés insoumis. Et là,
28:38ils risquent relativement gros.
28:40Ils veulent avoir tous les droits
28:42sans aucune obligation. C'est dans
28:44l'ADN de l'extrême-gauche.
28:46C'est marrant quand même, parce que la France insoumise
28:48s'appuie tout le temps sur ce comité
28:50des droits de l'homme de l'ONU, qui est sans doute
28:52le comité le plus islamisé de l'ONU.
28:54C'est par exemple ce comité-là qui avait
28:56dit à la France, vous n'avez pas le droit d'interdire
28:58la burqa dans la rue. C'est ce comité-là
29:00qui a dit qu'il fallait arrêter de livrer
29:02des armes à Israël. Enfin, j'en passe à des meilleurs.
29:04Mais tout ça pour vous dire que ça n'est pas un hasard.
29:06La réalité, c'est que si
29:08M.Bompard veut supprimer
29:10l'apologie du terrorisme,
29:12c'est parce que certains, évidemment, au sein de la France insoumise
29:14font l'apologie du terrorisme,
29:16parce que certains soutiennent
29:18les terroristes. Je pense à Rima Hassan,
29:20qui factuellement soutient les terroristes.
29:22M.Porte, naturellement.
29:24On parlait des islamistes tout à l'heure.
29:26Mais la France insoumise est complice
29:28de ces islamistes. C'est plus précis que ça,
29:30Yoann. Cette loi,
29:32elle n'a qu'un but, un seul, pas deux,
29:34de pouvoir dire que le Hamas
29:36est un mouvement de résistance.
29:38Point. C'est la seule
29:40chose.
29:42Le terrorisme, c'est même pas terrorisme, c'est
29:44le Hamas est un mouvement de résistance.
29:46C'est le pogrom, pas seulement le Hamas.
29:48Mais ils ont chanté
29:50à la gloire du pogrom.
29:52Oui, chantant bien. Mais aujourd'hui,
29:54et on l'avait vu avec Mme Obono, on l'avait vu avec Mme Pannot,
29:56pour eux, le Hamas est
29:58un mouvement de résistance.
30:00Et ils veulent le dire. Donc, ils veulent dire,
30:02clairement, Israël n'a pas sa place là où est Israël.
30:04Je fais le lien avec
30:06l'islamisme. Je voudrais simplement dire
30:08un mot pour terminer. C'est qu'il y a encore
30:10quelques mois, je trouvais le débat
30:12sur faut-il interdire la France insoumise
30:14absolument ridicule. Je crois que la question
30:16de l'interdiction de ce parti, tant il est devenu
30:18un parti politique, et je mesure bien
30:20mes mots, un parti politique
30:22admis de la France, la question de l'interdiction
30:24finira tôt ou tard par se poser.
30:26J'en suis de plus en plus convaincu.
30:28Geoffroy Lejeune. En fait, vous avez parlé
30:30de Mme Obono et moi, j'ai malheureusement
30:32une histoire avec elle.
30:34J'ai été au tribunal face à elle
30:36pour une histoire de...
30:38La Une de Valeurs et Caricatures.
30:40Ce n'était pas La Une.
30:42En esclave, Mme Obono.
30:44C'était une banale
30:46caricature à l'intérieur
30:48du journal qui n'était pas La Une.
30:50Et en fait,
30:52je me suis retrouvé au tribunal face à
30:54la France insoumise avec Raquel Gardeau
30:56qui était l'avocate de la France insoumise
30:58qui elle-même défendait
31:00LFI
31:02qui par la suite
31:04était banni du procès parce que
31:06ils n'avaient rien à faire là.
31:08J'ai entendu à l'époque tous leurs arguments
31:10pour expliquer
31:12qu'il fallait
31:14interdire beaucoup d'expressions, etc.
31:16Aujourd'hui, leurs arguments
31:18pour expliquer qu'il faudrait
31:20que l'apologie du terrorisme ne soit pas un problème
31:22est en contradiction
31:24absolue avec
31:26ce qu'ils disaient à l'époque.
31:28J'ai un énorme problème avec ça.
31:30Je suis d'accord pour qu'il y ait des lignes rouges.
31:32C'est ce que j'appelle la justice
31:34à sens unique.
31:36Eux, ils ont tous les droits, mais ils sont
31:38non seulement prêts à te censurer,
31:40mais s'ils pouvaient t'amener en taule, ils t'enverraient en taule.
31:42Je vous rappelle que ce week-end,
31:44il y avait le congrès
31:46du syndicat de la magistrature
31:48et que M. Bernalicis
31:50était présent
31:52à ce congrès.
31:54Et il a expliqué qu'il avait plein de liens
31:56avec le syndicat de la magistrature.
31:58Ce qui en dit beaucoup, le jour où
32:00jugez-vous par exemple dans une affaire telle
32:02que vous venez de décrire,
32:04le jour où c'est un magistrat
32:06du syndicat de la magistrature.
32:08Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
32:10Je veux bien avoir
32:12confiance en la justice,
32:14mais si par malheur
32:16je me retrouvais devant un tribunal
32:18et que ce magistrat
32:20soit issu du syndicat
32:22de la magistrature, je ne suis pas sûr
32:24qu'il y aurait
32:26toute objectivité
32:28et partialité.
32:30Un petit mot
32:32sur
32:34l'ancien Premier ministre
32:36Gabriel Attal.
32:38Gabriel Attal a condamné
32:40cette loi.
32:42Il a dit que c'était une honte
32:44et que c'était même une insulte
32:46pour les victimes du terrorisme.
32:48Le même Gabriel Attal qui appelait à faire barrage
32:50au RN, même avec un bulletin LFI.
32:52Quand je vous dis que les masques tombent,
32:54mais ils referaient la même chose.
32:56Ce qui voudrait dire que depuis
32:58cette position politique
33:00que vous rappelez à l'envie
33:02de Gabriel Attal lors du second tour des élections
33:04législatives, sa parole est totalement
33:06discréditée pour les années qui viennent.
33:08Non, pas du tout.
33:10Il a raison de dire ce qu'il dit aujourd'hui, Pascal.
33:12Il a raison.
33:14Et il vaut mieux additionner les voix,
33:16les paroles, les positions publiques
33:18des personnes à gauche ou à droite
33:20qui disent...
33:22Non, pour la raison que je vous ai dite.
33:24Non, non, non.
33:26Olivier Dardigolle, non.
33:28Cette parole aujourd'hui ne vaut rien
33:30parce qu'elle est sans effet.
33:32Les masques tombent à l'élection.
33:34Si demain il y a une élection législative,
33:36il dira la même chose
33:38et ils repartiront.
33:40Nous ne pouvons plus commenter la vie politique nationale
33:42d'ici les prochaines élections.
33:44Je ne sais pas, moi je peux vous dire
33:46quand ce qui me concerne,
33:48j'aimais bien M. Attal,
33:50je ne lui pardonnerai jamais
33:52cette alliance
33:54avec ce mouvement.
33:56Cela ne nous exonère pas
33:58de prêter attention à ce que la classe politique peut dire.
34:00Mais qu'est-ce qu'il y a à voir avec ça ?
34:02On a le droit de la commenter.
34:04Oui, mais là on commente ce que dit M. Attal.
34:06Chaque fois on doit ramener au positionnement des législatives.
34:08On a le droit de la voir.
34:10La censure, ça va être intéressant
34:12parce que la censure, alors deux choses
34:14parce que les gens disent évidemment n'importe quoi.
34:16Si le budget n'est pas voté, la France ne s'arrête pas.
34:18Non.
34:20Ça n'existe pas.
34:22Donc tout ça est n'importe quoi.
34:24C'est le budget de cette année.
34:26Et on ne sera pas dans la situation de la Grèce.
34:28Donc tout ça est n'importe quoi.
34:30S'il n'est pas voté, simplement
34:32il y aura le budget de l'année prochaine, de l'année dernière.
34:34Ça peut être un peu plus compliqué que ça.
34:36C'est le budget de l'année dernière.
34:38Ce qui veut dire qu'il y a 7%
34:40à ce moment-là de déficit.
34:42Il n'y a pas d'économie.
34:44Ça veut dire surtout,
34:46c'est une possibilité,
34:48c'est le niveau abyssal de la dette française.
34:50Le risque, c'est que cette dette soit attaquée.
34:52Et que la France perde énormément d'argent.
34:54Nous sommes d'accord.
34:56Mais il faut arrêter d'expliquer.
34:58Parce que les gens, comme tout le monde, disent à peu près n'importe quoi.
35:00C'est important de dire que la Constitution,
35:02qui est formidable d'ailleurs.
35:04La Ve République est formidable.
35:06Et une nouvelle fois, elle a tout prévu.
35:08Et elle a prévu, effectivement.
35:10Ben oui, elle a tout prévu.
35:12Alors écoutez Marine Le Pen,
35:14puisqu'on se dirige vers une censure.
35:16Là, clairement, Marine Le Pen a dit
35:18il y aura censure.
35:20Il n'y aura rien obtenu ce matin.
35:22Il y aura censure a priori.
35:24C'est la position du RN visiblement.
35:26Si le budget reste en état,
35:28nous l'avons toujours dit.
35:30Encore une fois, nous ne prenons personne de court.
35:32Nous avons dit la même chose
35:34depuis 3 mois.
35:36Nous avons exposé quels étaient pour nous
35:38les éléments non négociables.
35:42Je crois que nous sommes vraiment loyaux
35:44dans la démarche politique
35:46qui est la nôtre.
35:48Nous défendons les Français.
35:50Nous ne renoncerons pas à défendre les Français.
35:52Et le petit discours, la petite musique
35:54reprise par l'intégralité des médias
35:56et diffusée directement
35:58de Matignon,
36:00consistant à dire
36:02pour rendre compte si jamais
36:04ce budget est refusé,
36:06s'il y a une censure, ça va être dramatique,
36:08ça va être le chaos,
36:10ça va être la chianlie, etc.
36:12Je veux dire,
36:14si ce budget ne passe pas,
36:16c'est le budget de l'année dernière qui s'appliquera.
36:18Il est plutôt moins mauvais que celui-là
36:20puisqu'il y a moins d'impôts
36:22qui pèseront sur les classes populaires
36:24et les classes moyennes.
36:26Elle a raison.
36:28La France insoumise dit quasiment la même chose.
36:30Elle a raison.
36:32Dans le sens où il y aura un budget,
36:34c'est une évidence.
36:36Mais encore une fois, il y a un risque sur les marchés.
36:38On ne peut pas en faire abstraction.
36:40Monsieur Bardella,
36:42écoutez ce qu'il a dit là-dessus
36:44sur la possibilité de censure.
36:46Ça fait maintenant plusieurs semaines
36:48voire plusieurs mois que nous avons émis un serpent
36:50de lignes rouges. Le gouvernement n'entend rien
36:52ni personne. Il est sourd aux souffrances du pays
36:54et aux souffrances de milliers de nos compatriotes
36:56partout dans le pays. Donc en l'état actuel
36:58des choses, je crains que le gouvernement
37:00ne passe pas Noël, effectivement.
37:02C'est ce que vous demandent les électeurs qui sont là ?
37:04Est-ce que c'est ce que vous demandent de faire tomber le gouvernement ?
37:06Les électeurs nous font confiance.
37:08J'ai dit que dans l'intérêt du pays,
37:10nous étions prêts à avancer, à soutenir ce qui pouvait aller
37:12dans le bon sens. Mais que si ce gouvernement
37:14qui n'a aucune légitimité démocratique
37:16et aucune majorité parlementaire pour agir
37:18refusait de travailler avec l'opposition à l'Assemblée nationale,
37:20alors à ce moment-là, ce gouvernement
37:22ne vivrait pas. Il y a 11 millions de Français
37:24qui se sont exprimés pour le changement lors des élections
37:26législatives en votant pour le rassemblement national
37:28qui est arrivé en nombre de voix
37:30en tête de ces élections législatives.
37:32Si ce gouvernement poursuit la politique d'Emmanuel Macron,
37:34alors moi je suis disposé
37:36à appuyer sur le bouton.
37:38Je vous ai promis une petite surprise. Nous attendons un couple
37:40assez célèbre. Il sera là dans une
37:42dizaine de minutes. Simplement bon,
37:44il y a peut-être des gyrophares dans la ville,
37:46des places,
37:48et une escorte, pourquoi pas,
37:50pour que ce couple
37:52vienne sur ce plateau. Alors écoutez
37:54monsieur Attal, parce qu'effectivement,
37:56on est dans le jeu politicien. C'est-à-dire que Gabriel Attal,
37:58il dit que c'est de la responsabilité
38:00de Marine Le Pen. Bon, t'as envie de lui dire,
38:02c'est la dissolution, c'est pas Marine Le Pen.
38:04C'est pas elle qui a déclenché
38:06tout cela. Donc écoutez
38:08monsieur Attal, qui est dans son rôle
38:10classique, j'ai envie de dire, d'homme politique.
38:14Je crois que Madame Le Pen a revêtu
38:16son costume favori.
38:18C'est celui de la petite
38:20politique politicienne. C'est une spécialiste
38:22en petits coups de politique politicienne.
38:24Moi, chacun sait les doutes que j'ai
38:26sur ce budget. Et notamment sur
38:28le choix d'augmenter le coût du travail
38:30pour la première fois depuis 30 ans dans notre pays,
38:32alors que la compétition internationale
38:34fait rage, que Donald Trump va prendre ses fonctions,
38:36que la Chine investit massivement dans son économie.
38:38Augmenter le coût du travail, je l'ai dit,
38:40me semble être une mauvaise idée. Et surtout, il y a
38:42d'autres chemins, plutôt qu'augmenter le coût du travail
38:44pour nos boulangers, nos artisans, nos commerçants,
38:46nos industries. Par exemple,
38:48faire la réforme de l'assurance chômage que j'avais prévue
38:50pour qu'il y ait davantage de Français au travail.
38:52Maintenant, une fois que j'ai dit ça,
38:54la position qui est tenue par Madame Le Pen
38:56est totalement irresponsable.
38:58On joue pas à pile ou face avec l'avenir du pays.
39:00Mais Gabriel Attal, il nous prend pour des imbéciles.
39:02C'est lui-même qui l'a enlevé,
39:04l'assurance chômage.
39:06Il a fait une réforme, il a durci les comptes.
39:08Non, mais il l'a enlevé. Il l'a annulé.
39:10Il l'a annulé. C'est son dernier
39:12acte de matignon.
39:14Mais enfin, il nous prend
39:16pour des imbéciles.
39:18Gabriel Attal,
39:20la magie est finie.
39:22La magie ne marche plus.
39:24La magie ne marche plus.
39:26Et parce qu'effectivement, sympathie,
39:28intéressant, intelligent,
39:30prête à tout.
39:32Et à dire tout et son contraire.
39:34Donc, ça, ça marche pas.
39:36Nulle part, aujourd'hui, ça marche.
39:38Et là, c'est un exemple. Il vous parle de l'assurance chômage.
39:40Il l'a enlevé lui-même. C'est son dernier acte de Premier ministre.
39:42Enfin...
39:44Je n'inventerai rien.
39:46Il a enlevé le durcissement qu'il avait décidé.
39:48Il a enlevé la réforme.
39:50Il a enlevé la réforme qu'il dit.
39:52Non, mais Dieu merci.
39:54Vous savez,
39:56c'est toujours pareil.
39:58Une carrière politique, c'est comme plein de carrières publics.
40:00C'est des petites...
40:02Et là, on a compris.
40:04Les bottes de paille avec les agriculteurs.
40:06Tout ça, c'est de la fumée.
40:08Voilà.
40:10On a terminé sur la censure.
40:12Sauf si vous voulez dire un mot. Non.
40:14Parce qu'on est un peu pressé à 20h50.
40:16Et je voulais qu'on termine, évidemment, avec Mazan.
40:18L'accusation a requis, ce lundi, la peine maximum,
40:20soit 20 ans de réclusion criminelle contre Dominique Pellicot.
40:22La magistrate a estimé que celui-ci
40:24était à la recherche de son propre plaisir.
40:26Il y a la soumission, l'humiliation,
40:28voire l'assouplissement de son épouse.
40:30Je vous propose d'écouter Stéphanie Rouquier.
40:34C'est la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle
40:36qui a été requise à l'encontre de Dominique Pellicot.
40:3820 ans, c'est beaucoup.
40:40Et c'est à la fois peu, au regard de la gravité
40:42des faits commis et répétés, a déclaré
40:44l'avocate générale. Dominique Pellicot
40:46est resté stoïque dans son box.
40:48Il n'a quasiment eu aucune réaction.
40:50Son avocate nous a précisé qu'il s'y attendait.
40:52Les deux représentants du ministère public
40:54ont ensuite enchaîné les réquisitions.
40:56Les 50 co-accusés
40:58se sont succédés à la barre.
41:0010 ans de réclusion requise pour la plupart.
41:0217 ans pour Jean-Pierre M.
41:04Il est le seul qui ne s'était pas rendu
41:06au domicile des Pellicot,
41:08mais le seul qui avait reproduit l'effet de viol
41:10sous soumission chimique sur sa propre femme,
41:12guidée et accompagnée
41:14par Dominique Pellicot en personne.
41:16Ces réquisitions devraient se poursuivre
41:18jusqu'à mercredi.
41:20Il y a eu un débat
41:22fait divers, fait de société.
41:24Il y avait encore ce matin
41:26sur France Inter des gens
41:28qui nous expliquaient que M. Pellicot
41:30c'était un homme
41:32et c'était le défaut du masculinisme.
41:34Ce n'est pas vraiment l'orientation
41:36de France Inter sur la couverture de ce mosaic.
41:38J'observe simplement
41:40la meurtrière de Lola.
41:42La meurtrière de Lola
41:44qui a torturé Lola
41:46avant de l'assassiner. Est-ce que quelqu'un
41:48a eu l'idée maléfique de penser
41:50qu'elle incarnait toutes les femmes ?
41:52Je pose la question, simplement.
41:54C'est tout ?
41:56Ce procès, il est
41:58très important.
42:00Sur la question, on en vient là,
42:02sur le dernier jour du procès, sur le consentement,
42:04vous vous rendez compte que certains
42:06co-accusés disent qu'il y avait un consentement
42:08par procuration donné par le mari ?
42:10C'est ça les éléments de la défense ?
42:12Donc c'est très bien
42:14qu'on ait pu parler de ce procès-là.
42:16Parce que moi, je reste sur le procès.
42:18Et je trouve que c'est un procès
42:20grâce à Mme Pellicot
42:22qui a amené beaucoup de choses
42:24pour notre société, il me semble.
42:26Lesquelles ?
42:28Le fait que, par exemple, la notion de consentement
42:30puisse être réévaluée.
42:32Ça, c'est très bien.
42:34Oui, oui, sur la notion juridique du viol.
42:36Ça va empêcher M. Pellicot d'être condamné
42:38et les autres d'être condamnés.
42:40Je sais que ça fait débat entre nous.
42:42Mais quand Mme Pellicot,
42:44elle, parle d'une société
42:46patriarcale dans certaines dimensions
42:48qui subsiste toujours aujourd'hui,
42:50en 2024, c'est une réalité.
42:52Je considère Mme Pellicot comme une victime
42:54qui n'est pas pour autant
42:56totalement habilitée.
42:58Mais quand il y a d'autres victimes qui, elle,
43:00parlent de la société, ça, ça vous va ?
43:02Je ne sais pas à quoi vous faites allusion.
43:04C'est subtil comme raisonnement
43:06parce que je ne sais pas à quoi vous...
43:08Il y a une volonté d'instrumentaliser
43:10forcément tout aujourd'hui.
43:12Toutes les affaires, tous les faits divers,
43:14tous les faits de société.
43:16Non, pas de part et d'autre.
43:18Parce qu'effectivement,
43:20quand des jeunes gens sont tués
43:22dans la rue avec des coups de couteau,
43:24en fait, c'est tous les jours.
43:26Donc ça, ce n'est pas un fait divers.
43:28En revanche...
43:30Et une femme meurt sur les coups
43:32de son ex-compagnon tous les trois jours.
43:34Mais ça n'a pas de rapport avec ce projet.
43:36Si, je vous parle de l'état de la société.
43:38Ça n'a aucun rapport.
43:40Mais ça n'a rien à voir.
43:42Je pense que ce procès
43:44est une vertu pédagogique.
43:46Pour aller dans le sens de Pascal,
43:48honnêtement, quand j'ai vu
43:50des féministes au début du procès dire
43:52« nous sommes toutes Gisèle Pellicot »,
43:54je me suis dit « elles instrumentalisent ».
43:56Parce que toutes les femmes victimes
43:58des hommes ne sont pas Gisèle Pellicot.
44:00Gisèle Pellicot, c'est quelque chose
44:02de particulier, c'est sordide, c'est atroce.
44:04C'est quelque chose que personne
44:06ne peut imaginer.
44:08C'est quelque chose qu'on n'avait pas envisagé.
44:10Qu'on n'avait jamais vu.
44:12Les féministes, c'est intéressant,
44:14ont voulu le récupérer.
44:16Comme on a accusé les gens
44:18énervés sur l'immigration
44:20de vouloir récupérer le meurtre de Lola.
44:22Du coup, ça a été une récupération.
44:24C'est une tentative de récupération.
44:26Malheureusement, elle n'a pas lieu d'être.
44:28On va changer de sujet.
44:30Vous connaissez en plus
44:32nos différences parfois sur ces sujets-là.
44:34Très souvent,
44:36vous parlez de la société telle qu'elle existait
44:38et elle existe encore toujours
44:40avec les différences et les violences
44:42qui sont faites.
44:44Mais là, c'est un pur fait divers.
44:46C'est quelque chose d'invraisemblable,
44:48de monstrueux, d'horrible.
44:50Vous ne pouvez pas, me semble-t-il,
44:52en tirer une conclusion.
44:54Des hommes qui pensent que leur femme est leur propriété.
44:56Des hommes qui pensent aujourd'hui,
44:58sans aller vers ce que nous avons commenté.
45:00Mais des hommes qui pensent aujourd'hui
45:02que leur femme est leur propriété,
45:04et ce n'est pas le cas.
45:06Mais on n'est pas du tout d'accord.
45:08Mais ça n'a rien à voir avec ça.
45:10Pardonnez-moi, me semble-t-il.
45:12Peu importe, je vous avais promis.
45:14Venez à côté de moi.
45:16Il va falloir libérer des places.
45:18Vous voyez, c'est l'alliance.
45:20Vous allez mettre les petits à l'avant.
45:22C'est normal.
45:24Je peux faire ça.
45:26Levez-vous.
45:28C'est de la faute de
45:30ou de la responsabilité de Sabrina et d'Olivier
45:32de Sabrina et d'Olivier parce que vous êtes arrivés tout à l'heure, vous avez dit j'ai
45:34un spectacle formidable, j'ai vu un spectacle formidable au Théâtre des deux âmes avec
45:37Emmanuel Macron et Brigitte Macron, donc j'ai dit, puisqu'ils sont là, faites-les rentrer.
45:42Donc ils sont venus avec vous, vous m'avez dit c'est formidable, c'est au Théâtre des
45:45deux âmes, ça tombe bien, j'ai rencontré Jacques Maillot vendredi soir par hasard dans
45:49un restaurant et je lui ai dit de venir, Jacques Maillot, et il va venir avec Pierre-Douglas
45:52d'ailleurs dans quelques jours.
45:53Brigitte Macron et Emmanuel Macron sont avec nous, vous avez compris évidemment que c'est
45:57des imitateurs et que c'est imitateurs, le duo d'imitateurs entre Emma Gattuso et
46:02Thibaut Choplin.
46:03Comme l'actualité est souvent rude, moi j'ai trouvé effectivement que vous êtes
46:08venus, que vous êtes entournés un peu partout, je me suis dit qu'on pouvait terminer avec
46:13un sourire, d'autant que vous faites donc sur scène Emmanuel Macron et Brigitte Macron,
46:18bonjour Thibaut Choplin, bonjour Emma Gattuso, parce qu'Emmanuel Macron, personne n'imite
46:23Emmanuel Macron.
46:24C'est vrai, il est très peu imité.
46:25Alors comme il n'est jamais venu sur ce plateau, ça me fait plaisir d'avoir non pas le vrai
46:30mais le faux.
46:31Monsieur le Président, bonsoir.
46:32Au revoir Emmanuel Macron, c'est surtout dans le regard que ça se passe, parce qu'il est
46:35très persuasif, le regard est fixe et je suis très heureux, merci mes amis, c'est
46:42un réel bonheur que de me retrouver enfin ce soir face à vous, mon cher Pascal Praud,
46:48je sais que vous m'avez invité à maintes et maintes reprises, n'est-ce pas ma belle
46:53Brigitte ?
46:54Oui, ça fait plaisir, on est toujours contents d'être à Paris, on me dit toujours à propos
47:00de Paris, toi au moins, t'es un minou, tu n'as pas besoin de visiter la tour Eiffel
47:05pour grimper sur la vieille dame.
47:07Oh non, soyez gentil, en tout cas on voulait vous faire un clin d'œil, alors la voix
47:13de Brigitte Macron, on ne la connait pas forcément, mais du rire, des imitations et des parodies
47:19puissantes, c'est vrai qu'il est dur à imiter sans doute le Président Macron et que c'est
47:23pas facile, je trouve que vous le tenez plutôt bien.
47:25Merci beaucoup, il faut se mettre vraiment dans l'élément de la psychanalyse presque
47:28du personnage.
47:29Ah bon ? Mais donnez-nous des éléments de psychanalyse par exemple, ça ça m'intéresse,
47:34parce que vous savez que tous les présidents, on a toujours cherché le fonctionnement d'un
47:38président de la République, mais c'est vrai que lui plus qu'un autre, on cherche la clé
47:43de psychologie.
47:44On a du mal à le cerner, mais on essaie vraiment de faire rire.
47:47Disons que nous, il arrive aussi à un temps, le couple Macron arrive à un temps assez
47:50stratégique du spectacle, parce qu'on a un spectacle avec beaucoup d'imitations, politiques
47:55mais aussi de chanteurs, mais c'est aussi un spectacle qui est surtout sociétal et
47:59qui parle de toutes les fractures de notre société.
48:01En fait, on oppose une vision nostalgique de la France d'avant, à travers le regard
48:05de Thibault, qui joue un jeune homme plutôt conservateur, qui ne reconnaît plus son pays,
48:09et celui d'une jeune femme woke et progressiste tournée vers la France de demain.
48:13Et en fait, on se clashe dans ce spectacle sur absolument tous les sujets qui font débat
48:17auprès des Français.
48:19Nous allons sur l'insécurité, l'écologie, Me Too balance ton port, nous allons sur l'immigration,
48:23on va sur les silences choisies, nous allons sur les différents conflits, on va assez
48:27loin dans ce spectacle.
48:28C'est assez rentre-dedans, on va dire.
48:29Et les imitations servent à appuyer notre propos.
48:32Alors Sabrina, vous l'avez vu, Sabrina et Olivier, vous étiez en France, je ne me
48:36regarde pas, mais vous étiez, les amitiés se forment, je veux dire, bon, je sais qu'à
48:42tourner Manège, ils ont marié des gens, peut-être que nous, on va marier des gens
48:46également, peut-être, je ne sais pas.
48:48Quelqu'un s'est donné envie.
48:49Et alors vous l'avez vu, vous l'avez vu quand, vous l'avez vu quand ?
48:54Il y a un mois.
48:55Il y a un mois, oui.
48:56Et puis vous êtes venu ce soir, alors nous on a comme une grande liberté dans cette
48:59émission, je vous ai vu dehors, je vous ai dit écoutez, venez nous dire bonjour à
49:02la fin de l'émission.
49:03C'est ça qui est fantastique chez vous, c'est que tout peut arriver en fait.
49:06Il y a une liberté.
49:07Oui, tout peut arriver, mais ce qui n'arrive jamais, c'est que le président Macron vienne
49:10ce soir.
49:11Il y en aura, il va continuer.
49:12Je ne sais pas, peut-être.
49:14Bon, en tout cas, c'est pas tous les soirs manifestement ?
49:17Non, c'est jeudi prochain, donc ce jeudi, et il nous restera encore une date le jeudi
49:2119 décembre.
49:22D'accord.
49:23Et c'est au Théâtre des Deux-Ânes qui se trouve dans le ?
49:25Boulevard de Clichy.
49:26Boulevard de Clichy.
49:27Joux-le-Moulin-Rouge.
49:28Voilà.
49:29En fait, on est en tournée dans toute la France avec ce spectacle.
49:31Je salue.
49:32Alors, vous allez être en tournée, vous serez où ?
49:34A Arras, la veille des Deux-Ânes.
49:35Je vois que vous serez à Saint-Nazaire, par exemple.
49:37Saint-Nazaire, c'est passé.
49:38Saint-Nazaire, c'est passé.
49:39Mais là, on viendra à Saint-Riquier.
49:40Voilà.
49:41Saint-Riquier.
49:42Ou Clermont-Ferrand.
49:43Bon, voilà, je vous serai à Tours, à Metz, à Annecy, à Bayonne.
49:47Ça tourne.
49:48Bon, écoutez, bonne chance à vous, parce que c'est… Et vous êtes canois ?
49:53On est canois, on vit à Cannes.
49:54On vit à Cannes, absolument.
49:55Vous avez de la chance.
49:56Et demain, David Lissnard sera avec nous à 9h.
49:58On va l'embrasser de notre part.
49:59Bien sûr.
50:00Vous savez très bien, David Lissnard.
50:01Notre émail.
50:02Écoutez, David Lissnard, il sera demain matin.
50:04Ah oui, effectivement, j'ai toutes les salles là.
50:05Vous serez à Nantes bientôt ?
50:06Non, c'est passé ?
50:07Non, c'est passé.
50:08C'est au Théâtre…
50:09Avec Mathilde ?
50:10Non, à l'autre.
50:11Le Théâtre est formidable.
50:12Le page Grala.
50:13Ah, le page Grala.
50:14Parce qu'au moment, il y a Mathilde Moreau qui est accompagniste du Théâtre.
50:17Formidable, bien évident.
50:18Saint-Galmi, je ne sais pas où c'est.
50:19Ah, Saint-Galmi, c'est un théâtre génial.
50:20C'est vrai ?
50:21L'UKFT, c'est…
50:22Source de la Badoine.
50:23Trinité.
50:25Bon, c'est bien, vous êtes bien, là ?
50:26Oui, mais je ne sais pas comment ça se passe.
50:29C'est la tour de contrôle.
50:31Regardez, tout est écrit.
50:34Pour une analyse orthologique.
50:36Je vous en prie.
50:39Bon, il faut que les gens regardent ce qu'ils font sur Internet parce qu'en fait, ils
50:43sont vraiment, vraiment très drôles.
50:44Et moi, vous m'avez écrit gentiment et j'ai regardé vos vidéos, etc.
50:48Et j'ai très envie de venir vous voir.
50:5148 secondes de votre spectacle.
50:54Vous m'imitez, moi ?
50:57Mais attendez, comment vous m'imitez ?
51:00Mais comment vous m'imitez ?
51:01Eh bien, bonsoir à tous.
51:03Je suis très heureux d'être ce soir dans…
51:05Vous trouvez que je zozote comme ça ?
51:07Avec Olivier d'Artigolles.
51:08Absolument, Olivier.
51:09Vous zozotez plus que moi.
51:10Eh oui, Sabrina Medjeber.
51:12Mais comment va ma Christine Kelly ce soir ?
51:14Tout à fait, mon cher Pascal.
51:16Je suis ravie d'être avec vous ce soir.
51:18Une petite heure pour prendre ensemble un petit peu de hauteur.
51:22Je suis sûre.
51:25Et puis, c'est vrai, je vois qu'il y a Geoffroy Lejeune qui est là.
51:28CNews, c'est un peu la maison, puisqu'il manque Eliott Deval.
51:36Bon, non, c'est bon, c'est bon.
51:38Superbe.
51:39Bon, alors, on est très en retard.
51:40On voulait passer un extrait, mais on a eu un extrait en direct.
51:43Bon.
51:46Cher ami.
51:48Ah ben oui, ben c'est…
51:50Je peux vous demander Aznavour ?
51:51Parce qu'Olivier dit que c'est votre meilleure imitation.
51:53Ah, Charles Aznavour, oui.
51:54Parce qu'il est fan de Charles Aznavour.
51:55C'est vrai que…
51:56Oui, on peut faire quelle chanson ?
51:58Dans le petit bois de trousse-chemise.
52:00Quand la mer est grise et qu'on l'éteint un peu.
52:03Dans le petit bois de trousse-chemise.
52:05On fait des bêtises.
52:06Souviens-toi, nous deux.
52:08On était partis à trousse-chemise.
52:10Y étaient par les vieilles, derrière leur volet.
52:12On était partis, la fleur à l'oreille.
52:15Avec deux bouteilles de vrai muscadet.
52:18Vous savez que moi, je fais l'imitation la plus courte du monde.
52:20Ah oui ?
52:21C'est vrai ?
52:22Oui, j'imite Pierre Frenet.
52:23Mais c'est l'imitation la plus courte du monde.
52:25Je m'appelle Pierre Frenet.
52:26C'est tout ce que je sais dire.
52:27Non, il est bon comme milieu.
52:28C'est vrai qu'il est bon.
52:29C'est l'imitation la plus courte du monde.
52:30Il est moyen, mais comme milieu, il est bon.
52:34Gilles William, il faut que je travaille encore un peu.
52:36Ah, Gilles William.
52:38Il est inimitable.
52:39Oui, il est inimitable.
52:41Bon.
52:42Là, on est très en retard.
52:44Je ne voudrais pas casser l'ambiance, mais c'est génial.
52:47Sur le 21h, 22h, vous serez content demain.
52:51Oui, oui, oui, j'en suis sûr, cher ami.
52:54Donc, on va se retrouver.
52:56Merci.
52:59Je remets mon masque de sérieux.
53:01C'est parce que j'ai quand même des sujets importants.
53:03Le procès de Dominique Pellicot, avec ce réquisitoire extrêmement lourd,
53:07mais certainement très juste également, demandé par le parquet.
53:11Aujourd'hui, on va y revenir.
53:13On est revenu largement sur ce délit d'apologie du terrorisme
53:16que la France insoumise veut abroger.
53:19Là encore, il y a des choses à dire.
53:21Et puis, la censure.
53:22Est-ce qu'il passera Noël, M. Barnier et son équipe ?
53:25Est-ce qu'ils passeront Noël ?
53:26Rien n'est moins sûr.
53:27Si on écoute Marine Le Pen.
53:28Comment ?
53:29Ce qui passera Noël, c'est politiquement.
53:30Mais évidemment.
53:31Je pense que ce n'est pas la peine de le préciser.
53:32Mais merci de l'avoir fait.
53:33Christophe Droyau était à la réalisation.
53:36Félix Perola, bien sûr, je le remercie.
53:38Ludovic Liébert était à la vision.
53:40Il y a Marc Fontaine qui était au son.
53:41Benjamin Naud, Lucas Consalves.
53:43Astrig Yalig.
53:45Et c'est la première fois qu'elle est avec nous ce soir.
53:47On la salue, Astrig Yalig.
53:49Elle est avec nous et elle va apprendre ce métier.
53:52Comme souvent, ces news accueillent des nouveaux talents.
53:56Donc, bienvenue à elle.
53:57Félix Perola, bien sûr.
53:58Toutes ses émissions sont à retrouver sur cesnews.fr.
54:01Et à l'instant, un ancien talent.
54:04Toujours, évidemment, au top.
54:06Julien Pasquet.
54:07A demain.

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