• il y a 2 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:0020h06 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros, Gilles-William Golnadel,
00:05Louis de Ragnel, Sabrina Medjeber, Paul Melun, Michel Chevalet, bonsoir à tous les cinq.
00:11Très heureux de vous retrouver cher Louis de Ragnel, c'était très intéressant ce
00:17que vous étiez en train de raconter avant la prise d'antenne, que vous avez reçu quelques
00:20conseils de médiatraining de Gilles-William Golnadel.
00:25Il en était assez avide.
00:27C'était quoi ? C'est-à-dire ? C'est prendre le micro et de l'accaparer ?
00:32Je m'en suis défait mais j'observe que Gilles-William Golnadel continue d'utiliser
00:35cette technique, sauter à la gorge, parler sans s'arrêter jusqu'à ce qu'on vous
00:39arrête.
00:40Ah bah oui, effectivement.
00:41Donc au fait, il faut stopper la prise de parole de Gilles-William.
00:44C'est une école.
00:45Il faut très vite.
00:46C'est une école.
00:47Elle a une gratitude.
00:48Elle ne ferait rien sans moi.
00:50Oh là là.
00:52Ça commence fort.
00:53Bon, dans un instant, on va revenir.
00:56Michel, c'est un plaisir de vous avoir sur ce plateau.
00:58Et on va revenir dans un instant sur ces inondations meurtrières en Espagne.
01:01Mais avant cela, on était avec Benjamin et Félix pour préparer cette émission et
01:06on est tombé sur cette information absolument sidérante.
01:09Et évidemment, il faut parfois lever la tête, voir ce qui peut se passer ailleurs, et notamment
01:15en Afghanistan.
01:16Je ne sais pas si vous avez vu passer cette information, mais les femmes sont désormais
01:20complètement cadenassées en Afghanistan.
01:23Les talibans interdisent désormais aux femmes de se parler entre elles.
01:28Depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021, les restrictions envers les femmes ne
01:32cessent de se renforcer.
01:33Désormais, je le disais, elles ne peuvent plus s'exprimer entre elles, ni être entendues
01:39des autres femmes.
01:40Ça fait déjà quelques semaines que la loi a été votée au grand silence de la communauté
01:47internationale et des féministes occidentales qui préfèrent s'occuper de la masculinité
01:51toxique, de l'écriture inclusive et du patriarcat du barbecue.
01:55C'est une dystopie absolument orwellienne et la moitié de l'humanité est complètement
02:01annulée.
02:02Leur existence doit cesser et dans un silence assourdissant de la communauté, pas simplement
02:10des femmes.
02:11Ce qui se passe est évidemment très grave et je me souviens qu'au moment où cette
02:14loi a été votée, nous avions une championne ici en France qui a été menacée de mort
02:19en France lorsqu'elle critiquait les talibans.
02:22Sous protection policière, qui pensait avoir quitté l'enfer des talibans pour retrouver
02:28un pays serein et qui se rend compte que sur notre sol, sa vie est en danger.
02:33Cette restriction a été officiellement publiée comme loi, écoutée bien par le ministre
02:37afghan de la promotion de la vertu.
02:40En Afghanistan, il y a un ministre de la promotion de la vertu et de la prévention du vice.
02:45Ils ont souligné plusieurs médias, celui-ci a d'ailleurs ajouté qu'en ce sens les
02:51afghanes n'ont plus le droit d'entendre la voix de leurs consœurs, devant ainsi
02:56privilégier le chuchotement lors de leur prise de parole.
02:59Ça permet à ceux qui doutaient du fait que la charia a posé des choses terrifiantes
03:05aux femmes, à toutes sortes de minorités, etc. que c'est le réel.
03:08J'avais entendu, lorsqu'il y avait eu les événements en Afghanistan, certains nous
03:11dire que ce sont des talibans modérés.
03:13Il existe des talibans modérés.
03:14On disait ça dans certains camps progressistes en France.
03:17Et encore plus récemment, j'ai lu dans Libération une tribune de quelqu'un qui nous dit qu'il
03:21faut prélever dans le Coran et qu'on peut y trouver un certain nombre de choses pour
03:23aider à résoudre les discriminations, notamment les discriminations femmes-hommes.
03:27Je cite un peu le texte.
03:28Donc vous voyez, il y a des œillères de la part de l'Occident, et c'était ce que
03:33disait aussi Sabrina, qui font qu'on ne veut pas voir le réel sous le joug de l'islam politique.
03:38Et c'est bien de pouvoir le voir, de pouvoir le commenter et de pouvoir dire que lorsque
03:43la charia arrive au pouvoir, c'est comme ça que ça se passe.
03:47William Golnadel, où sont ces courageux experts de l'ONU qui, cette semaine, expliquaient
03:52que la France participait à une discrimination islamophobe, en quelque sorte, parce qu'en
04:00France, on interdit, par exemple, le hijab dans le sport.
04:02Et ils demandaient, ces fameux experts, de revenir sur cette interdiction.
04:07Là, on les entend, les experts de l'ONU.
04:09Les experts de l'ONU ou les associations féministes, comme le disaient très bien
04:15Sabrina et Paul, ne s'occupent que d'une seule chose.
04:19Le seul mal détestable, c'est le mal blanc.
04:24Si vous n'êtes pas un mal blanc, vous pouvez violer impunément, il n'y aura pas une
04:30couverture médiatique extraordinaire, et vous pouvez faire ça en Afghanistan sans
04:34craindre le courroux des féministes ou de l'ONU.
04:38Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette information.
04:41L'information du jour, ce sont évidemment, et c'est pour ça que vous êtes avec nous,
04:43cher Michel, parce qu'on a besoin d'y voir plus clair, ces inondations meurtrières
04:47en Espagne, dans la région de Valence.
04:50Le bilan, à cette heure, fait état de 95 morts.
04:53Un an de pluie, en une heure, sont tombés dans la région.
04:57C'est un deuil national qui a été décrété, un deuil national de trois jours.
05:01Voyez le sujet de Sarah Vargny et ensuite, on va se poser quelques questions avec vous,
05:04Michel.
05:07Sur ces images, un homme suspendu dans les airs sur une plateforme.
05:11Il vient d'être sauvé des eaux par les secours à Catarroja.
05:15Même scène du côté de Sote de Echera, où la garde civile espagnole aide un homme de
05:1896 ans en fauteuil roulant à monter dans un hélicoptère.
05:22Les secours sondent les zones frappées par les inondations et tentent de retrouver les
05:27personnes disparues.
05:29À l'étour, l'une des villes les plus touchées, les pluies torrentielles ont détruit
05:33certaines maisons. Il ne reste que des gravats et des arbres arrachés.
05:36La crue soudaine a tout emporté.
05:39La région de Valence a été la plus durement touchée par les précipitations.
05:43L'une des pires crues éclairées à avoir frappé l'Espagne ces 30 dernières années et
05:46qui a pris de court les habitants.
05:50J'étais en panique, en panique parce que j'ai vu les voitures et je ne savais pas s'il
05:54y avait des gens à l'intérieur.
05:58Je ne savais pas, je ne connais que la femme que mes compagnons ont sauvé et qu'ils ont
06:02amené à l'intérieur du bus.
06:05Et deux ou trois minutes après qu'il ait récupéré, la voiture a été submergée.
06:08Plusieurs ravins inondés ont provoqué l'inondation de notre zone industrielle et des
06:16personnes ont été prises au piège dans les entreprises cette nuit sans qu'il soit
06:20possible de les sauver.
06:22La même chose s'est produite dans les autres villes aux alentours de Valence.
06:26Un millier de militaires soutenus par les hélicoptères se sont rendus sur zone afin
06:30de prêter main forte aux services de secours.
06:32Les autorités demandent aux habitants de ne pas se déplacer par la route.
06:36Une cellule de crise a été mise en place par le gouvernement central ainsi qu'une
06:39ligne téléphonique réservée aux personnes à la recherche de proches portés disparus.
06:44Le gouvernement espagnol a annoncé un deuil national de trois jours et ajoute que le
06:48premier ministre Pedro Sanchez se rendra sur place.
06:51Première question Michel Chevalet, à quel point cette catastrophe est historique ?
06:56Alors, il faut bien situer les choses dans ces catastrophes, tout le monde est d'accord
07:00là-dessus, mais ce n'est pas un phénomène anormal, ça s'est déjà produit à plusieurs
07:06reprises, en 49, en 57 officiellement, il y en a eu plus de 80 morts, donc on connaît
07:14ces phénomènes qu'on appelle Cévenols parce qu'ils touchent les Cévennes, enfin
07:18le bassin méditerranéen, c'est-à-dire le conflit de masse d'air en cette période
07:22de l'année.
07:23Donc c'est ça, mais malheureusement, a joué à une amplification du phénomène avec
07:31ce qu'on appelle le phénomène de goutte froide, alors là tout le monde découvre
07:34ça, c'est très sérieux la goutte froide, vous avez le conflit entre le chaud et le
07:38froid, vous avez de l'air très froid qui descend des pôles, l'hiver commence si vous
07:43voulez, puis c'est la nuit aussi, et vous avez à 10 000 mètres d'altitude, là où
07:47volent les avions, vous avez moins 65 degrés, et au niveau du sol, vous avez de l'air
07:53chaud et très humide, parce que la méditerranée est très chaude, qui va aller à la rencontre.
07:58Le conflit s'appelle des orages très violents, mais il y en a eu des orages, mais seulement
08:05là le problème c'est qu'une partie de la masse d'air froide s'est trouvée isolée
08:11par le courant de jet, c'est-à-dire, on le voit très bien sur le courant de jet,
08:15ça va isoler une masse d'air, on appelle ça une lentille, une goutte froide, ça fait
08:22presque 1 000 kilomètres et 2 à 3 kilomètres d'épaisseur, et elle n'échange pas avec
08:27l'extérieur, c'est très important, elle est là, stationnaire, et l'air chaud arrive
08:34et humide, c'est le couvercle que l'on met sur la casserole en train de bouillir, et
08:39donc ça pisse sur place, parce qu'en plus le système est bloqué parce qu'il y a les
08:44montagnes derrière, et des montagnes qui ont connu la sécheresse pendant 3 ans, donc
08:51le sol très dur, donc toutes ces eaux énormes qui tombent ravinent, redescendent, voilà
08:58l'emballement.
08:59Autre question, parce que là on est en Espagne dans la région de Valence, est-ce que, et
09:03je pense aux téléspectateurs français, on pourrait avoir le même phénomène dans
09:07une ville comme Paris ou comme Nice ?
09:10Alors Paris, non, parce qu'on n'a pas les conditions, à la fois le conflit de masse
09:14d'air, on peut en avoir, mais on n'a pas la Méditerranée, parce qu'il faut de l'air
09:18chaud et très humide, et puis on n'a pas le relief, c'est un bassin, par contre, vous
09:23avez raison, le pourtour méditerranéen peut connaître des phénomènes aussi importants
09:29que cela, vous ne vous souvenez pas ce qui s'était produit dans le Gard ?
09:33Mais encore la semaine dernière, les inondations qu'on a pu avoir…
09:39Et la Vésubie, la Vésubie, c'est cataclysmique ce qui s'est passé, donc réponse, oui,
09:45on devait être touché par ce type de phénomène.
09:46On écoute le roi Philippe VI qui a réagi il y a quelques heures.
09:50L'essentiel est d'exprimer mes condoléances et ma tristesse pour la perte de tant de vies.
10:00Il y a également eu une énorme destruction des infrastructures et des biens matériels
10:09de nombreuses personnes.
10:10Il y a encore des difficultés d'accès à certaines localités, donc il n'y a pas
10:18encore d'informations complètes sur l'impact, l'étendue des dégâts et même les victimes
10:22possibles.
10:23Michel, si je résume, vous avez dit que ce n'est pas la première fois que ça arrive,
10:28il faut faire attention avec la côte méditerranéenne parce qu'en France, on peut avoir la même
10:33situation et on l'a même vécu dans la vallée de la Vésubie.
10:36La troisième question qu'on se pose, et ce sera la dernière, est-ce qu'on peut anticiper
10:41ces phénomènes-là ou en fait, il nous faut un peu d'humilité, l'homme face à la nature
10:47ne peut pas faire grand-chose ?
10:49Alors, face au déploiement de telles sources d'énergie, non, il y a les bras ballants.
10:55Anticiper, oui, mais c'est très long.
10:59Pourquoi ? Parce que vous avez des conflits de masse d'air et surtout des volumes d'eau
11:04qui arrivent en très peu de temps.
11:06La rivière qui a débordé, qui a été canalisée, qui a été déplacée depuis 1957, elle est
11:12revenue dans son lit, elle a tout dévasté.
11:15Elle était à sec, ce torrent était à sec et en l'espace de quelques heures, il y a
11:22quatre fois le volume d'eau de la Loire.
11:25La Loire, c'est 1 000 m3 d'eau.
11:27Un an de pluie, un an de pluie en une heure.
11:28Là, vous ne pouvez rien faire.
11:30Alors, le problème, c'est…
11:31Un dernier mot là-dessus.
11:32Le problème, c'est de modifier la géographie.
11:36Là, l'homme peut agir.
11:38Il a agi dans le mauvais sens, par l'urbanisation, par l'agriculture, par la déforestation,
11:44etc.
11:45Il faut revenir en arrière, faire des zones inondables.
11:49On peut limiter les effets.
11:51On ne peut pas les empêcher, mais on peut limiter les effets.
11:54Et ça, c'est des trucs à long échéant et ça coûte beaucoup, beaucoup d'argent.
11:59Merci beaucoup, Michel Chevalet, pour toutes ces précisions.
12:02C'était évidemment l'information du jour et c'était important de la traiter.
12:06Dans l'actualité également, et on revient à l'actualité française, Emmanuel Macron
12:10a donc quitté le Maroc après trois jours d'un déplacement historique qui a permis
12:15de renouer le lien avec un pays ami, qui a aussi eu des conséquences sur la coopération
12:20économique avec 10 milliards d'euros de contrats.
12:22Et puis, il y a eu cette polémique et c'est tout de même la présence de Yassine Belattar,
12:28Thomas Bonnet, journaliste CNews, qui a signalé la présence de M.
12:33Belattar dans la délégation, a tendu le micro aujourd'hui à Yassine Belattar.
12:38Si M.
12:39Belattar est serein, il répond.
12:41Qu'a fait M.
12:42Belattar ? Réponse.
12:43Vous répondez à l'idée qu'il dit, adhésion ou pas adhésion, c'est vrai ?
12:51Je ne réponds pas à CNews.
12:53En revanche, il va répondre à l'agence France Presse.
12:57Je précise qu'en 2019, il était très content d'être sur ce plateau face à Éric Zemmour
13:02avec comme animateur Pascal Praud.
13:04Mais là, il ne répond pas à CNews, il ne répond plus à CNews.
13:07Il a réagi au micro de l'agence France Presse.
13:10C'est trois minutes trente d'intervention.
13:13Sur trois minutes trente, il exprime six fois le terme extrême droite.
13:16On a compris qu'elle était la cible.
13:17Première déclaration d'Yassine Belattar, je ne suis pas un islamiste.
13:22Madame, je ne sais pas comment on qualifie d'islamiste.
13:24Ce que je peux vous répondre, c'est que je ne le suis pas
13:26et que cette insulte glisse sur moi depuis des années.
13:28Vous faites offense à nos services policiers.
13:32Est-ce que vous pensez vraiment qu'on laisserait quelqu'un de près ou de loin
13:35qui est affilié à ce genre d'hérésie,
13:37qui est l'islamisme ou n'importe quel extrémisme, monter dans un avion ?
13:40Soyons sérieux un petit peu.
13:42Et franchement, je vous le dis, vous êtes des journalistes.
13:44Vraiment, vous avez un pouvoir de réconciliation sur notre pays qui est déterminant.
13:47Et vous ne pouvez plus suivre l'extrême droite dans des éliminations comme ça,
13:52qui concerne souvent, sachez-le, des Arabes et des Noirs.
13:54On est sortis du débat public, vous le voyez bien.
13:56Et aujourd'hui, on a un président de la République.
13:59Moi, j'ai des désaccords profonds avec des gens avec qui je suis monté dans l'avion.
14:02Mais pour vous dire, ça s'est tellement bien passé,
14:04j'ai vu Rotaïo manger du couscous.
14:05Donc comme quoi, vous voyez, les gens changent.
14:07Je ne sais pas si c'est un islamiste.
14:09En revanche, sa proximité avec le CCIF n'est plus à démontrer.
14:14CCIF ?
14:15Il avait été documenté par des notes de police à l'époque.
14:17Ah, c'est intéressant.
14:18Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Qu'il était sous surveillance ?
14:21Non, pas sous surveillance, mais les services de police…
14:23Vous n'étiez pas fiché, est-ce ?
14:24Non.
14:25Vous n'allez pas me dire qu'on avait…
14:26Mais d'abord, il s'étonnait de la présence de Yassine Belattar
14:29avec des membres actifs du CCIF.
14:31Il s'étonnait de voir ses prises de parole.
14:34Donc forcément, ça finit par intéresser les services de police,
14:38les services d'enseignement, qui ont voulu savoir quel rôle il jouait avec le CCIF.
14:43Donc peut-être que…
14:45Alors M. Belattar a beau jeu de se défendre en disant
14:49qu'on ne laisserait jamais monter quelqu'un de dangereux dans l'avion du président.
14:51Le sujet n'est pas là.
14:52En fait, il y a plein d'islamistes qui, en soi,
14:54ne vont pas se faire exploser dans l'avion du président.
14:56Il y a des islamistes, entre guillemets, pacifiques,
14:58mais qui profèrent des messages beaucoup haineux
15:01et qui incitent à la haine raciale, au terrorisme.
15:04Le sujet, ce n'est pas la dangerosité en elle-même de Yassine Belattar.
15:07C'est là où, vraiment, il nous prend pour des imbéciles.
15:09C'est quand même quelqu'un qui a été condamné à 4 mois de prison avec sursis…
15:13Pour menace de mort.
15:14Pour menace de mort.
15:15C'est quelqu'un qui a quitté le conseil présidentiel des villes
15:19qui avait été créé par Emmanuel Macron pour une seule raison.
15:22C'est parce que Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale,
15:25avait dit que le port du voile à l'école n'était pas souhaitable.
15:28Je trouve que ça fait quand même un faisceau d'indices,
15:31suffisamment important pour considérer que Yassine Belattar,
15:35objectivement, est quelqu'un de dangereux pour le pays
15:38et, je pense, n'avait pas sa place dans cet avion et au Maroc.
15:41Je suis très inquiet.
15:42C'est 20h21, et Gilles-William Galnadel a très peu parlé.
15:47Êtes-vous malade, William ?
15:49Êtes-vous fatigué ?
15:50Que se passe-t-il ?
15:51Que se passe-t-il ?
15:52Non, mais Louis Dragnel a presque tout dit.
15:56Il faut rajouter déjà au palmarès de M. Belattar
16:03qu'il a dit qu'il n'était pas Charlie
16:07et c'est quelqu'un qui, lors des émeutes,
16:10a conseillé irodiquement à M. Finkielkraut
16:13de ne pas sortir de chez lui.
16:15Il avait conseillé à M. Blanquer de ne pas aller en Seine-Saint-Denis un peu plus tôt.
16:20Il est dans cette thématique-là qui est quand même assez racialiste.
16:26Je ne sais pas s'il est islamiste ou pas,
16:30mais dans le cadre d'une délégation présidentielle
16:34pour aller au Maroc pour montrer le meilleur de la France,
16:38je ne suis pas sûr qu'il soit très décoratif.
16:41On l'écoute une nouvelle fois.
16:43On ne parle pas, on ne négocie pas avec l'extrême droite.
16:47J'ose croire que les journalistes de ce pays,
16:49vous allez faire un travail remarquable
16:51parce que la séquence entre les deux pays, elle l'est.
16:53C'est une réconciliation majeure pour nos deux continents.
16:55Je ne parle même pas de pays.
16:57C'est entre l'Europe et l'Afrique et les conséquences que ça peut avoir.
17:00Et croyez-moi que ça me dérange vraiment qu'on se focalise sur moi.
17:04Mais voilà, c'est l'état de mon pays.
17:06Le résultat des dernières élections prouve que de toute manière,
17:09l'extrême droite a pris confiance
17:11et malheureusement, je vois que vous les suivez.
17:14Je pense que le temps qui avance,
17:16je suis de ceux qui diraient toujours
17:18qu'on ne parle pas et on ne négocie pas avec l'extrême droite.
17:22Je pense que notre pays a des valeurs nobles
17:24et je n'attends pas, moi, les Jeux Olympiques
17:26pour parler de diversité.
17:28Mais la vérité, c'est qu'aujourd'hui,
17:30l'extrême droite a un poids médiatique
17:32et un poids consternant dans le monde médiatique.
17:34Donc c'est à nous de changer la donne
17:36et de faire en sorte, justement,
17:38de ne pas les suivre quand ils lancent ce genre de polémiques.
17:40Et pour aller plus loin,
17:42je vous rappelle que l'extrême droite est en procès aujourd'hui
17:44et un procès majeur qui pourrait prouver
17:46que ce parti détourne des fonds publics.
17:48Moi, je n'ai pas l'impression qu'on m'a venu ici
17:50et détériorer les finances de notre pays.
17:52Mais il a raison, il faut combattre les extrémistes
17:54et les extrémismes.
17:56Il faut combattre l'extrême droite
17:58comme il faut combattre l'islam politique également.
18:00L'islamisme, du moins.
18:02Mais ça, il ne le précise pas.
18:04Il est moins police là-dessus.
18:06Dans sa bouche, l'extrême droite,
18:08c'est Cenius.
18:10Évidemment.
18:12Vous êtes sûr.
18:14Vous êtes sûr.
18:16C'est une très mauvaise langue.
18:18Je ne comprends pas.
18:20On ne fait pas de cadeau à M. Bellatar
18:22mais de là à penser qu'il nous associe à l'extrême droite,
18:24c'est une idée qui me...
18:26Pour vous rassurer, je pense qu'il n'y a pas que Cenius
18:28qui est un extrême droite.
18:30Je pense qu'il a une liste très large de l'extrême droite
18:32puisqu'il accuse des journalistes, en l'occurrence qui l'interrogent,
18:34de verser vers l'extrême droite.
18:36Par contre, il était difficile, sur cette chaîne,
18:38de plus être dite irambique,
18:40emballé par le voyage
18:42du président de la République,
18:44l'idée d'aller au Maroc.
18:46Le regard que nous avons porté sur le Maroc,
18:48je pense que c'était difficile
18:50de faire davantage que nous.
18:52Il a pu arriver,
18:54à certains d'entre nous,
18:56de comparer à l'avantage du Maroc
18:58ce pays
19:00avec son pays voisin,
19:02lui, l'Algérie, pour ne pas la nommer,
19:04qui, au contraire du Maroc,
19:06qui est ami,
19:08est bâti
19:10sur le ressentiment à l'égard de la France
19:12qui explique sa faillite économique,
19:14sa faillite politique,
19:16sa faillite démocratique.
19:18D'expliquer que
19:20c'est monté de toutes pièces par l'extrême droite,
19:22c'est une position
19:24victimaire qui est parfois
19:26théorisée par certains.
19:28Cette rhétorique-là
19:30victimaire,
19:32c'est la rhétorique des frères musulmans,
19:34qui estiment que
19:36ils sont les damnés de la terre,
19:38qu'ils sont la classe désopprimée
19:40et qu'à partir du moment où
19:42on pointe un minimum de lucidité
19:44sur leur jeu, et leur jeu s'appelle la taquilla,
19:46c'est-à-dire avancer sous la forme
19:48de la dissimulation, là, évidemment,
19:50ils exaltent tous les poncifs de la victimisation.
19:52C'est parce que je suis noire,
19:54c'est parce que je suis arabe,
19:56c'est parce que je viens des quartiers.
19:58C'est la composante rhétorique
20:00de l'entrepreneur identitaire
20:02qu'incarne parfaitement M. Bellatar.
20:04On écoutera une dernière fois M. Bellatar
20:06après la publicité qui a exprimé
20:08sa fierté d'être français.
20:10On écoutera Emmanuel Macron
20:12qui a réagi.
20:14On avait fait un pari,
20:16je crois, hier.
20:18Vous ne payez jamais vos paris.
20:20J'apprends des meilleurs.
20:22La pub.
20:28Yassine Bellatar, qui qualifie sa présence au Maroc
20:30de légitime humoriste,
20:32je le rappelle condamné pour
20:34menace de mort, était présent au dîner d'Etat
20:36hier soir. Emmanuel Macron
20:38a réagi également, mais avant ça,
20:40une toute dernière déclaration de Yassine Bellatar
20:42qui se dit très fier d'être français.
20:46Moi-même, j'ai souvent des mots très durs
20:48à l'égard de Rotaïo,
20:50mais, vous savez, pour notre pays,
20:52on transcende
20:54certaines petites guéguerres médiatiques.
20:56Ce qui est le plus important pour moi,
20:58c'est d'arriver avec un avion
21:00avec le logo de mon pays
21:02et me dire que je suis très fier d'être français.
21:04Je n'ai pas marqué à la Coupe du Monde.
21:06Je n'ai pas ramené une médaille olympique.
21:08Mais chaque jour qui passe, quand je me réveille,
21:10je suis un imposable français.
21:12Mes enfants sont français.
21:14Mon grand-père était tirailleur marocain.
21:16J'en ai perdu ma voix parce que recevoir
21:18des messages de France toute la journée
21:20qui disent « mais qu'est-ce qui s'est passé ? »
21:22C'est vrai, qu'est-ce qui s'est passé ?
21:24Vous me posez la question de savoir pourquoi je suis là.
21:26Objectivement, c'est un très beau déplacement.
21:28Il y a des contrats, il y a des négociations
21:30et c'est ça le plus important.
21:32Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est qu'il a été condamné.
21:34Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est qu'il était proche du CCIF.
21:36Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est qu'il n'est pas Charlie,
21:38qu'il n'est pas Nice.
21:40Et par ailleurs, qu'est-ce qui s'est passé ?
21:42Il s'est passé qu'il n'était pas prévu,
21:44qu'il n'était pas officiellement dans la délégation,
21:46que grâce à CNews, on a su qu'il était officiel,
21:48que finalement, la composition de la délégation officielle
21:50a changé, qu'ensuite, il ne cesse de parler.
21:52Moi, je trouve, il y a un point sur lequel
21:54je suis d'accord avec lui, c'est que cette rencontre
21:56est historique, elle est essentielle
21:58et ce qui est dommage, c'est qu'on passe à côté
22:00du vrai sujet, qui est la France.
22:02C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'influence
22:04sur la France.
22:06Il est essentiel et ce qui est dommage, c'est qu'on passe à côté
22:08du vrai sujet, qui est la réconciliation
22:10entre la France et le Maroc.
22:12Mais ce que je suis le premier à déplorer
22:14par ailleurs, c'est qu'il ne cesse
22:16de polluer le déplacement.
22:18Il n'arrête pas de parler !
22:20J'aurais préféré entendre Gérard Darmon,
22:22J'aurais préféré entendre
22:24Djamel Debout,
22:26Teddy Rayner,
22:28les grands patrons qui étaient présents...
22:30Donc, il n'arrête pas de parler,
22:32il sature la bande passante, un peu comme Golnadel ce soir...
22:34Non, non, il est très sage ce soir, M. Goldenberg.
22:37Et je veux terminer par dire, même Retailleau a mangé un couscous.
22:41Honnêtement, c'est grotesque.
22:43Ce n'est pas du niveau d'un déplacement officiel au Maroc.
22:47Mais lui, il n'est pas critiquable.
22:49Celui qui est critiquable, c'est la personne qui a décidé de l'inviter.
22:53Vous voulez dire son frère ?
22:55Il le présente comme son frère.
22:57Il le présentait comme ça, son frère.
22:59Vous voulez qu'on écoute son frère du Mans aux yeux d'Yacine Bellatar ?
23:02Eh bien, écoutez son frère.
23:04Le roi du Maroc était content de voir ce garçon-là en survêtement et en basket.
23:10Je ne peux pas vous le dire.
23:11En revanche, je peux vous faire écouter son frère.
23:13Il le présentait ainsi, à savoir la relation très forte entre Emmanuel Macron et Yacine Bellatar.
23:21Emmanuel Macron qui a été interrogé sur sa présence.
23:25Alors, qu'est-ce qu'il a dit le président de la République ?
23:28Je ne ferai aucune remarque sur des choses qui n'ont aucun intérêt
23:31et qui sont très anecdotiques quand on regarde.
23:33Je suis fasciné que vous avez un pays et des compatriotes qui disent
23:36que c'est historique qu'on ouvre un chantier nouveau.
23:39Et donc, je ne m'intéresse pas aux anecdotes.
23:42Alors, anecdotique, aucun intérêt véritablement ?
23:45Si ça n'avait aucun intérêt, il ne serait pas là en train de réagir.
23:48Ou même, on ne l'aurait pas rajouté dans cette fameuse liste.
23:52Par rapport au cœur du déplacement, c'est anecdotique.
23:54Évidemment, il a raison de dire ça le président.
23:56Mais par ailleurs, c'est lui, en ne dévoilant pas l'identité d'Yacine Bellatar
24:00dans la délégation, c'est Emmanuel Macron qui crée l'événement Yacine Bellatar.
24:04C'est tout sauf anecdotique lorsqu'on invite quelqu'un comme Yacine Bellatar
24:08dans une cérémonie aussi prestigieuse.
24:10Ça n'a absolument rien d'anecdotique.
24:12La preuve en est que tout le monde en parle justement
24:15parce que ça a créé une onde de choc dans l'opinion publique d'inviter une personne.
24:18Ça a été une bombe à retardement, pardonnez-moi.
24:20Parce qu'au départ, les médias, il y avait 50 journalistes sur place.
24:24Deux ont signalé, Jacques Sered, européen, Thomas Bonnet de CNews.
24:28Et il a fallu 24 heures pour que certains médias en parlent
24:32et que dans ces médias-là, on vous explique qu'il y avait une forme d'instrumentalisation,
24:36que c'était la peste brune qui parlait de M. Bellatar.
24:41Il faut reconnaître que l'audiovisuel de service public...
24:44Ah, ils en ont parlé ce matin ?
24:45Ah non.
24:46Ils ont été d'une discrétion, d'une délicatesse sur le sujet exceptionnelle.
24:52Vous voulez qu'on fasse un autre pari ?
24:54La semaine prochaine sur France Inter, est-ce qu'il y sera invité ?
24:58M. Bellatar ?
24:59Bah oui, pas ma grand-mère.
25:01Non, franchement, je ne suis pas sûr.
25:03Ok, on garde le pari.
25:05Je n'avais pas terminé, M. Ragnel, s'il vous plaît.
25:09M. Deval vient de Londres.
25:10On a le droit d'échanger avec M. Gall.
25:12J'ai été interrompu assez grossièrement.
25:14Ce que je veux dire, anecdotes ou pas, parce qu'il y a des anecdotes qui tuent,
25:18le fond du problème, c'est qu'on s'aperçoit,
25:21c'est que M. Bellatar est un conseiller écouté du président de la République.
25:26Il est écouté lorsque le président de la République dit qu'un mâle blanc
25:29n'a pas à commander un rapport dans les banlieues sur les autres mâles blancs.
25:32Il est écouté quand on lui dit que ça ne serait pas bien d'aller marcher contre l'antisémitisme.
25:40Et là, apparemment, il est écouté encore au Maroc.
25:43Donc, si vous voulez, c'est une anecdote assez désagréable.
25:47On écoute à présent Emmanuel Macron qui, en quelque sorte,
25:52a peut-être répondu à la polémique Bellatar, Yacine Bellatar, un peu plus tard,
25:57dans un discours où il dit « ne c'était rien au ventre mauvais ».
26:03Je suis très fier d'avoir devant moi beaucoup de femmes et d'hommes
26:07qui sont fièrement et résolument français
26:10et pour certains peut-être en même temps fièrement et résolument marocains.
26:15Ça n'enlève rien à l'autre.
26:25Et quels que soient les vents mauvais qui souffrent et qui soufflent,
26:30n'y cédez rien parce que je crois qu'ils ne ressemblent pas à la France,
26:34ni dans son histoire, ni dans son présent et ni dans son avenir.
26:39Croyez-moi.
26:40Et ça m'a fait penser à la déclaration de M. Bellatar,
26:42il faut lutter contre l'extrême droite, etc.
26:44Évidemment qu'il ne faut rien céder au vent mauvais.
26:47Je répète ce que j'ai dit tout à l'heure,
26:49l'antisémitisme est un vent mauvais, le racisme est un vent mauvais,
26:53l'islamisme est un vent mauvais.
26:55Donc, bravo Emmanuel Macron d'avoir rappelé peut-être une évidence.
26:58Dans la bouche de Yacine Bellatar, c'était quand même plus clair et je le déplore.
27:01Emmanuel Macron, là, n'est pas très clair.
27:03Les vents mauvais, ça peut être un peu tout et n'importe quoi
27:05et ça peut venir d'un peu partout.
27:06Donc, je me garderai bien de faire l'exégèse de ce propos
27:09qui me paraît un peu compliqué.
27:10C'est trop compliqué pour moi, on va dire.
27:12Par contre, Yacine Bellatar, il est beaucoup plus simple à comprendre,
27:14pour ne pas dire simpliste.
27:15Et quand il évoque l'extrême droite, il met une cible sur le dos
27:18d'absolument tout le monde.
27:19Ça, effectivement, on ne l'a pas encore dit.
27:20Et il est vrai que c'est comme quand on vous dit d'islamophobe.
27:22C'est une façon pour lui de dire,
27:24tous ceux qui oseraient me contredire,
27:26tous ceux qui oseraient rappeler ce qui a été très bien rappelé ici
27:28par mes camarades, à savoir ses condamnations judiciaires,
27:30ses outrances, etc.
27:32seraient taxables d'extrême droite ou d'islamophobe.
27:34Et donc, il pourrait lâcher ses sbires
27:36pour aller lui régler son compte au coin d'une rue.
27:38Puisque c'est un peu ça, souvent, la rhétorique qu'il y a derrière.
27:41Donc, je trouve que ces propos sont éminemment dangereux.
27:44Et je trouve que, comme image de la France,
27:47même si, effectivement, il est une anecdote
27:48à l'échelle des relations franco-marocaines, je l'espère,
27:50on aurait pu trouver mieux.
27:52André Malraux se déplaçait avec la Joconde
27:54quand il allait sur le continent américain.
27:55Nous, on se déplace avec Bellatar.
27:57Je pense qu'on peut peut-être faire mieux.
27:59Et pour répondre au vent mauvais,
28:01je ne suis pas sûr que notre président bien-aimé
28:04n'ait pas cédé au vent mauvais
28:06lorsqu'il écoute.
28:08Finalement, il semble imiter
28:10un parti antisémite d'extrême gauche
28:12qui passe son temps à vouloir
28:14transformer en barbare
28:16un pays démocratique agressé.
28:18Emmanuel Macron, justement,
28:20qui rentre avec un nouveau record.
28:22Un record d'impopularité.
28:2417% de Français
28:27considèrent, quand même,
28:29et soutiennent le président de la République.
28:32C'est son niveau le plus bas depuis 2017.
28:34Alors, la question qu'on peut se poser,
28:36c'est que reste-t-il ?
28:38Qui sont ces 17% ?
28:40Qui sont les 17% qui considèrent
28:42que le bilan d'Emmanuel Macron peut être...
28:44Alors, justement, je me pose cette question
28:46et je me tourne tout de suite vers vous, Sabrina.
28:48C'est-à-dire qu'il faut se poser
28:50cette question-là.
28:52Il est à son niveau.
28:54Ce qui est plus intéressant, plus sérieusement,
28:56c'est que c'est son niveau le plus bas
28:58et qu'il y a quand même eu la crise des gilets jaunes,
29:00qu'il y a quand même eu les Jeux Olympiques
29:02qui devaient redorer le visage de la France
29:04et aussi l'image du président de la République.
29:06Ça n'a rien changé.
29:08Oui, et puis un bilan qui annonce
29:10que toutes les institutions
29:12ou toutes les corporations de notre pays
29:14sont en lambeau depuis son mandat admis.
29:16C'est-à-dire l'école, l'hôpital,
29:18la crise migratoire qui est la nôtre,
29:20le nombre de QTF qui n'a pas été exécuté,
29:22l'augmentation des vols,
29:24l'augmentation des violences
29:26en règle générale,
29:28l'ultra-violence des mineurs,
29:30les narcotrafics, la crise institutionnelle
29:32et les gilets jaunes, comme vous l'avez indiqué.
29:34Tout ça concourt à une baisse
29:36de sa cote de popularité.
29:38Ce n'est pas du tout étonnant qu'elle soit au niveau le plus bas
29:40puisqu'en amont, il a toujours annoncé
29:42qu'il allait entrer dans une dynamique
29:44d'amélioration, une dynamique perforative
29:46de sa politique.
29:48Un mandat admis plus tard,
29:50le bilan est le sien.
29:52Le record man absolu, il s'appelle François Hollande.
29:54François Hollande, vous dites
29:56indétrônable, vous avancez.
29:58Il reste trois ans pour le faire par Emmanuel Macron.
30:00Combien il avait, monsieur François Hollande ?
30:0211%.
30:04C'est 13% pour l'IFOP.
30:06C'était 11% ou 12% pour le baromètre
30:08du Figaro magazine.
30:10Honnêtement, c'est un problème.
30:12C'est un vrai problème, pas uniquement
30:14pour Emmanuel Macron, c'est un problème pour le pays d'avoir
30:16un président aussi impopulaire parce qu'on est
30:18dans une période extrêmement instable
30:20et quand vous n'avez pas au-dessus de la mêlée,
30:22c'est quand même l'esprit de la Ve République,
30:24un président suffisamment fort pour entraîner
30:26le pays, globalement
30:28c'est très compliqué, donc on est encore
30:30plus vulnérable, on est encore plus fragilisé
30:32et je pense qu'Emmanuel Macron
30:34devrait vraiment se concentrer, non pas pour
30:36lui-même mais pour le pays,
30:38à l'idée de vraiment renouer avec la France.
30:40Vous parlez de la Ve République, Louis, moi je dirais
30:42aussi que le quinquennat
30:44renouvelable fait partie de ce désamour, ça n'a rien à voir
30:46pour le coup avec le président Macron, c'est qu'effectivement
30:48un septennat non renouvelable serait
30:50peut-être mieux par rapport à cette situation
30:52parce qu'il y a une impopularité chronique désormais
30:54des présidents, il y a une usure du pouvoir
30:56lui a été réélu, mais après il y a eu
30:58les complications qu'on connaît à l'Assemblée nationale
31:00Et puis on ne va pas refaire l'histoire de l'élection
31:02de 2022, il y a quand même une bascule
31:04qui s'appelle la guerre en Ukraine
31:06qui a peut-être aussi changé la donne
31:08mais bon, on ne va pas refaire l'histoire
31:10moi ce qui m'intéresse c'est 17%,
31:12est-ce que quand vous touchez le fond vous pouvez creuser
31:14encore un peu plus ?
31:16Au-delà du chiffre assez minable
31:18Sabrina a oublié
31:20dans son inventaire
31:22la faillite économique du pays
31:24et d'autre part, et pour rebondir
31:26sur ce qu'a dit Louis
31:28le chef de l'État ne s'est pas
31:30contenté de dissoudre
31:32l'Assemblée nationale
31:34il a dissous aussi l'autorité de l'État
31:36et c'est infiniment plus grave
31:38sinon pour lui, au moins pour nous
31:40Et d'ailleurs c'est pour ça que 78%
31:42des Français ne lui font pas confiance
31:44pour régler justement
31:46les problèmes qui se posent en France
31:48actuellement, dont la question de sécurité
31:50dont également la question d'immigration
31:52mais on y reviendra dans un instant
31:54Hier je vous faisais écouter peut-être la déclaration
31:56la plus surprenante
31:58qui a été sous-traitée médiatiquement
32:00de ce déplacement au Maroc
32:02Emmanuel Macron qui va réagir
32:04sur l'ère Andalouse
32:06C'est fondamental
32:08C'est fondamental vous dites, c'est intéressant
32:10C'est fondamental, personne n'en parle
32:12La paresse intellectuelle
32:147 siècles
32:16vous avez entièrement raison
32:187 siècles durant lesquels la péninsule ibérique
32:20était sous domination musulmane
32:22réécoutons Emmanuel Macron
32:24et puis ce matin on était avec un historien
32:26pour lui demander est-ce que sur le fond et la forme
32:28il a raison, collons les deux
32:30vous allez entendre Emmanuel Macron et Jean-Marc Albert
32:32l'historien
32:34Les années de l'Andalouse
32:36ont fait de l'Espagne et du Sud de la France
32:38un terreau d'échanges avec votre culture
32:40la Giralda de Séville
32:42les éliches bleues et les patios ouvragés du Sud
32:44en restent toujours le son de témoignages
32:46architecturals
32:48mais parce que nos poètes même l'ont placé
32:50au coeur de nos imaginaires
32:52c'est une erreur
32:54à la fois sur la forme et le fond
32:56la forme parce qu'il a repris en effet
32:58un poncif qui est éculé dans l'Emmanuel de Secondes
33:00depuis maintenant 30 ans
33:02selon lequel le vivre ensemble
33:04aurait trouvé cité entre
33:06le 8ème et le 15ème siècle
33:08puis une erreur aussi sur la forme parce qu'aujourd'hui
33:10les seuls qui reprennent le thème à l'Andalouse
33:12hormis Emmanuel Macron
33:14ce sont les djihadistes
33:16vous avez même un groupe qui s'appelle le groupe Al-Andalus
33:18djihadiste qui a commis un certain nombre d'attentats
33:20en Espagne
33:22et pour eux la notion du vivre ensemble
33:24est sans doute pas celle à laquelle croit Emmanuel Macron
33:26ce qui veut dire que reprendre la thématique
33:28d'Al-Andalus sur le plan de la forme
33:30c'est à la fois envoyer
33:32un signal qui est extrêmement mauvais
33:34vis-à-vis de ceux qui ont la haine de l'Occident
33:36et puis en plus c'est quelque chose qui sur le fond
33:38est faux historiquement
33:40Il a tout dit Jean-Marc Albert mais vous avez dit que c'est une déclaration fondamentale
33:42bien plus importante que la polémique de l'Attaque
33:44Oui parce que je me dis comment
33:46le président de la République dont je peux quand même faire crédit
33:48de l'intelligence et de la connaissance historique
33:50peut dire une pareille baliverne
33:52c'est-à-dire que ce qui s'est passé entre le 8ème siècle
33:54et la prise de Grenade en 1492
33:56c'est une colonisation, il faut dire les mots
33:58c'est une colonisation, les chrétiens
34:00ont été persécutés, maltraités
34:02chassés, on a effondré des églises
34:04pour y faire des mosquées
34:06et en 1496 effectivement à Grenade
34:08il y a eu un massacre juif terrifiant
34:10d'une violence terrible, le sang coulait
34:12donc si vous voulez ça n'a pas été
34:148 siècles de bonne entente et de vivre ensemble
34:16ça a été 8 siècles de colonisation
34:18particulièrement barbare
34:20qui s'est étendue d'ailleurs pendant aussi certaines décennies
34:22jusqu'à la France avec l'équivalent du Languedoc-Roussillon
34:24donc si vous voulez
34:26je suis très surpris de cette déclaration
34:28à l'Andalouse ce n'était pas un âge doré
34:30peut-être sur l'architecture mais à ce moment-là il faudrait ouvrir un débat
34:32sur le positif de la colonisation
34:34et nous dire que peut-être des régimes autoritaires
34:36j'écoute, vous savez
34:38j'écoute religieusement le Président de la République
34:40et j'ai le souvenir que
34:42sur l'Algérie il expliquait que c'était un crime
34:44contre l'humanité
34:46donc je l'écoute religieusement
34:48pardon
34:50Paul, ton étonnement
34:52m'étonne
34:54il considère
34:56comme positif
34:58magnifique le fait
35:00qu'une terre chrétienne
35:02ait été conquise
35:04par
35:06des arabes ou des berbères musulmans
35:08avec des conversions
35:10forcées
35:12la réalité c'est que
35:14le même Président
35:16ne considère pas comme quelque chose d'extrêmement
35:18négatif ce qui nous arrive
35:20nous-mêmes
35:22donc moi il ne m'étonne pas du tout
35:24là il fait référence à l'architecture
35:26aux constructions etc
35:28il n'a pas la sensibilité
35:30que d'autres ont
35:32de penser que nous risquons de perdre
35:34notre indépendance
35:36notre liberté ou nos vies
35:38c'est une question de sensibilité
35:40au contraire il est extatique
35:42et bien moi je ne suis pas étonné
35:44autre sujet à présent
35:46on va parler de la question migratoire
35:48Louis Dragnel, on découvre que la France
35:50a expulsé 41
35:52clandestins dans un vol
35:54groupé
35:56donc la France qui organise ce mercredi un vol groupé
35:58pour exclure ces 41
36:00clandestins albanais en situation irrégulière
36:02dont 17 majeurs
36:04et 24 mineurs
36:06c'est la troisième opération du genre depuis l'entrée
36:08en fonction de Bruno Rotaillot
36:10ministre de l'intérieur, alors ils appellent ça
36:12des vols groupés, on va
36:14traduire ça s'appelle les charters
36:16la question
36:18donc tout ça s'est fait dans le cadre d'un mandat
36:20qui était délivré par Frontex
36:22qui est la police aux frontières
36:24européenne, donc le premier vol
36:26avait eu lieu peu de jours d'ailleurs
36:28après l'entrée en fonction de Bruno Rotaillot
36:30c'était de Mayotte vers la république démocratique
36:32du Congo, le second vol avait lieu
36:34de la France, la métropole vers la
36:36Géorgie et donc là vers l'Albanie
36:38la question qu'on se pose c'est
36:40aujourd'hui est-ce que ces trois
36:42vols sont le signe
36:44que Bruno Rotaillot veut vraiment mettre
36:46en place et systématiser
36:48ce type de vol pour aller beaucoup
36:50plus vite et être plus efficace dans les expulsions
36:52ou est-ce que voilà
36:54c'est de la communication
36:56excusez-moi, est-ce que en faisant trois
36:58vols, on prend une cuillère
37:00pour vider un océan ou est-ce que
37:02en faisant ça, ça met peut-être fin
37:04à un petit appel d'air ? Alors quand vous rentrez dans le détail
37:06un, ça montre que c'est possible
37:08et donc ça c'est vrai
37:10prendre l'avion c'est possible
37:12jusqu'à il y a encore 10 mois on vous disait
37:14que ce n'était pas possible, d'accord
37:16c'est possible, deuxièmement vous rentrez encore
37:18dans le détail, il y a des mineurs
37:20oui c'est vrai, il y a plus d'ailleurs de mineurs que de majeurs
37:22donc il est possible d'expulser des mineurs
37:24vers ces pays-là
37:26et donc des pays avec lesquels on a des relations
37:28diplomatiques et donc moi j'y vois
37:30un message d'espoir
37:32franchement et je m'accroche
37:34à cet espoir-là et je me dis
37:36qu'avec énormément de pays avec
37:38lesquels on entretient des relations diplomatiques cordiales
37:40normales et respectueuses
37:42et bien on est en mesure de faire ça
37:44donc je souhaite que Bruno Retailleau
37:46ensuite élargisse à d'autres
37:48pays pour qu'on aille plus vite et qu'on soit plus
37:50efficace. J'ai quand même l'impression qu'on se raccroche
37:52à des espérances qui sont extrêmement
37:54fines pour mon mec. Vous avez raison
37:56vous avez raison, c'est excellent
37:58mais voilà, ça existe
38:00et par le passé ça n'existe pas
38:02et donc on pourra plus nous dire que ce n'est
38:04pas possible, que c'est compliqué
38:06Oui mais enfin pardonnez-moi de vous dire
38:08ça de manière aussi directe, il y a 7
38:10à 8 français sur 10 qui voudraient
38:12une révolution sur la politique migratoire
38:14qui veulent que les lois nationales soient
38:16supérieures aux lois et à la jurisprudence
38:18européenne, ils veulent juste que ça bouge
38:20Éliott quand vous construisez une maison vous commencez toujours par une
38:22toute petite pierre et après vous
38:24Merci monsieur l'architecte
38:26Mais vous avez raison
38:28Vous commencez toujours petit, ne vous attendez pas
38:30à 40 000 personnes expulsées en deux semaines
38:32Mais j'ai pas dit le compte
38:34Ça arrivera peut-être dans deux mois mais...
38:36Justement, puisque vous faites allusion
38:38à la volonté populaire
38:40ce qui change aussi
38:42beaucoup et que je trouve
38:44personnellement comme très positif
38:46c'est qu'il y a encore 10 ans
38:48il y aurait eu
38:50des gens qui auraient hurlé
38:52qui auraient hurlé
38:54contre ce qui vient de se passer
38:56Maintenant je peux vous dire
38:58que on n'entendra pas
39:00beaucoup de monde
39:02s'en plaindre ou m'origine
39:04Je taquinais un peu Louis, il a entièrement raison
39:06Moi même quand j'ai découvert
39:08l'information
39:10ce qui m'a surpris c'est que je me suis dit
39:12il est possible donc
39:14que 17 majeurs
39:16mais surtout 24 mineurs
39:18puissent être expulsés
39:20Donc les mineurs en situation
39:22irrégulière, on a la possibilité
39:24de les expulser. Je voudrais vous faire écouter
39:26David Lysnard ce matin parce qu'on parle
39:28beaucoup de l'immigration irrégulière
39:30Là aussi on y va petit à petit
39:32Mais il y a aussi l'immigration légale
39:34Bien sûr
39:36Non mais l'immigration légale
39:38David Lysnard il est clair
39:40Lui il dit on divise l'immigration légale
39:42non pas par 1, par 2, par 8
39:44David Lysnard
39:46Un pays doit pouvoir maîtriser son peuplement
39:48et vous devez
39:50comme toutes les grandes démocraties
39:52le Canada et autres
39:54on ne peut pas avoir d'immigration zéro
39:56il ne faut pas et on ne peut pas, ça n'a jamais existé
39:58En revanche il faut diviser par 8
40:00l'immigration légale parce que l'année dernière
40:02c'était une fois et demi la population de la Corse
40:04qui a eu un titre de séjour et on importe en plus
40:06une immigration très pauvre qui pose des problèmes
40:08aussi de mode de vie et vous parlez avec des immigrés
40:10qui sont bien intégrés et assimilés
40:12moi je ne vois pas comme des immigrés comme des français
40:14eux même vous disent il faut couper le robinet de l'immigration
40:16elle est excessivement importante
40:18mais ça nécessite un boulot diplomatique
40:20de la justice, de l'intérieur
40:22c'est comme la lutte contre le narcotrafic
40:24c'est pas un seul ministère qui peut porter ça
40:26Immigration légale
40:28C'est ce que disait en 1981
40:30Georges Marchais qui disait nous mettrons fin à l'immigration légale
40:32et clandestine
40:34Et qu'est-ce qui s'est passé entre 1981 et aujourd'hui ?
40:36Aucun gouvernement
40:38La politique
40:40Les portes ouvertes
40:42Le nombre
40:44Le nombre bien sûr
40:46Je viens de voir cette information qui va vous intéresser
40:48Si on rentre dans le détail
40:50Très vite parce qu'il nous manque du temps
40:52L'immigration illégale, il y a beaucoup de gens
40:54qui font partie de l'immigration illégale
40:56qui ont été légaux à un moment donné
40:58Et dans l'autre sens
41:00Vous savez combien il y a de titres de séjour qui se renouvelaient chaque année ?
41:02Je dirais 180 000
41:044 millions
41:06Le nombre actuel de titres de séjour en France
41:08c'est 4 millions
41:10Et les premiers titres de séjour délivrés l'an dernier
41:12323 000
41:14Euronaval, Israël salue la décision importante
41:16de la justice française
41:18d'autoriser les sociétés israéliennes
41:20Donc c'est la justice française
41:22qui a donc décidé
41:24de réintégrer
41:26ces entreprises qui avaient été mises au banc
41:28d'Euronaval
41:30par les autorités
41:32C'était pas Eurosatory le salon d'art ?
41:34J'ai écrit noir sur blanc
41:36mais si vous voulez je vous passe les dépêches AFP
41:38Je me souviens du salon de l'armement
41:40Avançons un tout petit peu
41:42Autre sujet
41:44Il n'y aura, vous le savez, pas de publicité
41:46pour le livre de Jordan Bardella dans les gares
41:48On en parle depuis maintenant quelques jours
41:50C'est la société Médiatransport
41:52l'entreprise qui gère les panneaux publicitaires
41:54qui rappelle qu'il entend faire respecter
41:56le principe de neutralité
41:58Je vais vous montrer une séquence
42:00Il faut dire à Patrick Cohen de garder son sang froid
42:02son calme
42:04parce qu'il était quand même très en colère
42:06face à Eric Ciotti
42:08Très en colère
42:10Alors ça a duré 4 minutes
42:12malheureusement je n'ai le droit qu'à 1 minute
42:14Je vous invite à voir la séquence en long
42:16Monsieur Cohen face à Eric Ciotti
42:18Moi je crois qu'interdire
42:20la publicité d'un livre
42:22parce qu'on ne partage pas les convictions
42:24de son auteur n'est pas interdit
42:26Je ne comprends pas pour un homme
42:28comme vous qui êtes attaché aux libertés
42:30J'allais dire un homme de gauche
42:32mais je ne sais pas ce que vous pensez
42:34Mais quand même, défendre cette interdiction
42:36qui est inscrite dans les conditions
42:38de vente de l'entreprise
42:40Monsieur Ciotti
42:42Est-ce que vous pouvez m'entendre ?
42:44Est-ce que c'est inscrit dans les conditions
42:46de contractuel ?
42:48C'est inscrit dans les conditions contractuelles
42:50Vous comprenez le français ?
42:52On ne sera pas d'accord
42:54Mais ce n'est pas une question d'accord
42:56C'est une question de fait
42:58Il faut se mettre d'accord sur un fait
43:00Il y a des marges d'interprétation
43:02Qui ont bénéficié à qui dans le passé ?
43:04Qui peuvent bénéficier à d'autres
43:06et je vous fais le pari
43:08que si Monsieur Mélenchon avait écrit ce livre
43:10il aurait vu sa trombine
43:12Et si ma grand-mère faisait du vélo
43:14elle pénètrerait dans les gares
43:16Qu'est-ce qu'il lui prend Monsieur Cohen ?
43:18Il faut lui offrir une camomille
43:20La réalité
43:22c'est qu'à la fin
43:24Monsieur Ciotti a la bonne argumentation
43:26parce que les gens
43:28qui se sont occupés
43:30de ce livre
43:32de Monsieur Bardella
43:34ce sont des syndicats CGT
43:36ce sont les syndicats
43:38Sud Rail
43:40qui ont expliqué
43:42qu'il n'était pas question
43:44qu'un livre d'extrême droite
43:46soit affiché
43:48dans les gares
43:50Jamais on n'aurait eu un communiqué
43:52de la CGT au défaut
43:54C'est Jean-Luc Mélenchon
43:56avec Antille
43:58Si ça avait été le livre de Jean-Luc Mélenchon
44:00on aurait eu un peu de polémique
44:02S'il vous plaît
44:04Regardez la promotion gratuite
44:06que font les détracteurs
44:08de Jean-Denis Bardella
44:10C'est incroyable
44:12Tout le monde connait l'existence de ce livre
44:14Ce qui m'intéresse
44:16c'est la manière
44:18pardonnez-moi Paul
44:20ce qui m'intéresse
44:22c'est l'échange qu'il peut y avoir
44:24Je ne suis pas sûr
44:26que Patrick Cohen soit très respectueux
44:28lorsqu'il s'adresse comme ça
44:30à Monsieur Ciotti
44:32C'est un débat
44:34Ce n'est pas une interview
44:36C'est un débat d'opinion
44:38Faites pas des débats
44:40quand vous interviewez
44:42Jamais
44:44Je vous écoute attentivement
44:48C'est bien Patrick Cohen donne son avis
44:50En face de lui, Eric Ciotti donne un avis différent
44:52Vous avez vu comme il est agressif
44:54Il se regarde et il dit quoi
44:56Le plus important
44:58c'est pas de juger les autres
45:00Le plus important c'est le fond
45:02et le fond c'est que c'est dommage pour les lecteurs
45:04de ne pas avoir de publicité des livres des hommes politiques
45:06que ce soit Jordan Bardella
45:08comme Jean-Luc Mélenchon
45:10C'est intéressant d'avoir tous les livres
45:12Monsieur Cohen qui est un journaliste
45:14éminent journaliste
45:16est souvent très délicat
45:18Il ne peut plus s'emporter comme ça
45:20Lorsqu'il a en face de lui M. Hollande
45:22Lorsqu'il a en face de lui M. Faure
45:24Lorsqu'il a en face de lui
45:26que sais-je
45:28Au-delà du succès du livre de M. Bardella
45:30la réalité
45:32c'est une démonstration
45:34de plus
45:36de l'esprit de censure de l'extrême gauche
45:38Moins ils ont d'idées
45:40plus ils sont méchants
45:42Concernant les sujets
45:44l'émotion était plus mal fabriquée
45:46le discours était plus famélique
45:48lorsqu'il s'agissait de commenter
45:50l'assassinat de Thomas Acrépole
45:52Si mes souvenirs sont bons
45:54vous avez bien fait de le rappeler Sabrina
45:56Si mes souvenirs sont bons
45:58l'ARCOM avait
46:00en quelque sorte rattrapé
46:02pas sanctionné
46:04elle avait rattrapé, alerté
46:06en disant un peu plus de mesures
46:08un peu plus d'équilibre M. Cohen
46:10Eric Ciotti encore
46:12qui était présent
46:14à nos confrères de Sud Radio ce matin
46:16Eric Ciotti veut s'attaquer
46:18à une institution
46:20et faites attention à ce que vous allez dire
46:22à plusieurs institutions
46:24pour faire des économies
46:26le CESE, il explique
46:28qu'il y a des organismes de l'État
46:30qui coûtent un pognon de dingue
46:32pour citer l'autre
46:34et qui aujourd'hui mériteraient d'être coupés
46:36Eric Ciotti
46:38Supprimer l'ARCOM
46:40Supprimer le CESE
46:42Supprimer le CESE
46:44Privatisation de l'audiovisuel public
46:46Partiellement
46:48en tout cas
46:504 milliards d'euros d'argent public
46:52pour l'audiovisuel public
46:54je pense que c'est
46:56aujourd'hui excessif
46:58donc il faudra voir de France 2, de France 3
47:00laquelle reste
47:02dans le service public
47:04On supprime France 2 ou France 3 ?
47:06Sans doute, après c'est à définir
47:08mais moi je suis choqué par ces
47:104 milliards d'euros
47:12sur l'audiovisuel public
47:14On supprime l'une des deux chaînes
47:16C'est une source d'économie
47:18Il s'attaque à des mammouths
47:20France Télévisions, 4 milliards d'euros pour l'audiovisuel public
47:22et puis aussi l'ARCOM
47:24On va redresser les comptes publics
47:26C'est un peu démago
47:28Il y a deux sujets
47:30Parce que c'est des petites
47:32Par rapport au budget de l'État
47:34Laissez le répondre
47:36Vous avez dit c'est démago, pourquoi c'est pas démago ?
47:38Je pense que
47:404 milliards pour l'audiovisuel
47:42du service public
47:44ça n'est pas rien
47:46Il ne propose pas de supprimer les 4 milliards
47:48Je pense quand même
47:50alors même que cet audiovisuel de service public
47:52notamment France Inter
47:54dont on n'y parle pas
47:56ne respecte pas son cahier des charges
47:58en matière de respect de pluralisme
48:00je mettrais bien un petit coup de rabot
48:02Oui mais ce n'est pas une question financière
48:04Ou de ligne
48:06On est bien seul à droite
48:08pour pouvoir y songer
48:10Il y a un esprit de suicide
48:12à droite et au centre
48:14que j'ai du mal à analyser
48:16Une dernière information, elle nous vient des États-Unis
48:18à 7 jours des élections
48:20ça pourrait être un tournant
48:22C'est une déclaration de Joe Biden
48:24qui a attaqué
48:26et insulté les sympathisants
48:28de Donald Trump
48:30et d'ailleurs tous les démocrates se détachent de la déclaration
48:32de Joe Biden
48:34parce que
48:36vous savez que dans la dernière ligne droite
48:38le petit détail peut faire la différence
48:40et on sait à quel point
48:42Kamala Harris et Donald Trump sont au coude à coude
48:44Ecoutez Joe Biden
48:48L'autre jour, un orateur
48:50lors d'un meeting de Donald Trump
48:52a qualifié Puerto Rico d'île flottante remplie d'ordures
48:54Permettez-moi de vous dire une chose
48:56Je connais les Puerto Ricains de chez moi
48:58dans mon état du Delaware
49:00Ce sont des gens bons, décents et honorables
49:02Les seules ordures que je vois circuler
49:04c'est les supporters de Trump
49:06Sa diabolisation des Latinos
49:08est inadmissible et anti-américaine
49:10C'est totalement contraire
49:12à tout ce que nous avons fait
49:14à tout ce que nous avons été
49:16Ce proche de Donald Trump s'appelle
49:18Tony Inchleaf
49:20Il avait qualifié Puerto Rico de territoire américain
49:22d'île flottante
49:24Un humoriste monsieur
49:26Laissez-moi terminer
49:28Vous êtes à l'art-com désormais ?
49:30Que vous n'aimiez ou n'aimiez pas
49:32ce n'est pas le problème, je termine ma phrase
49:34Merci maître
49:36Effectivement c'est un humoriste
49:38d'île flottante
49:40Des propos dont Donald Trump s'est distancié
49:44Est-ce que ça peut être
49:46On se souvient par exemple
49:48de la petite phrase de Lionel Jospin
49:50qui avait peut-être basculé la campagne présidentielle
49:52en France
49:54Est-ce qu'on peut répercuter ce qui se passe
49:56au détail ? Non mais on voit que
49:58ça ne se joue à rien
50:00Ils sont dans un mouchoir de poche
50:02et je ne suis pas sûr qu'insulter les électeurs de Donald Trump
50:04soit la bonne technique, ça n'a pas marché en France
50:06et c'était d'ailleurs assez odieux pendant des années
50:08d'entendre dire que les électeurs du Front National
50:10à l'époque étaient tous d'extrême droite, des nazis
50:12ça ne fonctionnera pas là-bas non plus
50:14ils sont dans un mouchoir de poche
50:16et il est même possible que Donald Trump l'emporte
50:18donc je ne suis pas sûr que ce type de déclaration
50:20serve la candidature
50:22Je ne sais pas si vous avez entendu Donald Trump
50:24il y a 48 heures se justifier
50:26en disant je ne suis pas nazi
50:28On ne peut pas dire non plus
50:30que M. Trump
50:32soit un exemple de modération
50:34ou un langage
50:36très châtié
50:38Moi très sincèrement
50:40M. Trump m'inspire des sentiments mélangés
50:42ce que je ne supporte pas
50:44c'est l'anti-trumpiste
50:46primaire
50:48notamment en France
50:50et j'ai l'impression que c'est l'anti-trumpiste
50:52qui peut faire gagner Trump
50:54C'est terminé
50:56et c'était un plaisir d'être avec vous
50:58dans un instant c'est
51:00Julien Pasquet qui va prendre le relais
51:02et j'avais une surprise pour vous Julien
51:04parce qu'on a retrouvé une image
51:06Bonsoir cher Julien
51:08Regardez cette image
51:10une ambiance de feu dans un stade
51:12Je sais ce que vous allez montrer
51:14C'est trop fort
51:16Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
51:18C'est un stade en fusion
51:20C'était pas le derby
51:22Final retour de la Copa Libertadores
51:24entre River Plate
51:26et l'Atletico Minero
51:28le stade argentin
51:30qui s'est littéralement embrasé
51:32Paul Melun n'y connait rien en football
51:34en revanche j'ai une information
51:36qui peut...
51:38encore pire
51:40Messieurs j'ai une information
51:42sportive
51:44qui pourrait vous interdire
51:46Nathalie Portman révèle
51:48qu'elle est supportrice du Paris Saint-Germain
51:50Bon on va peut-être se retrouver tout à l'heure
51:52On va peut-être aller au Parc des Princes plus souvent
51:54Des places dans le carré je pense qu'on va l'apercevoir
51:56Bah écoutez on va tout faire
51:58J'en connais un qui...
52:00Il avait raison il va nous donner une place
52:02Je ne lui donnerai pas de nom
52:04Elle ne veut pas la bourgeois
52:06Julien Pasquier
52:08On va se retrouver dans 3 minutes évidemment
52:10pour 100% politique
52:12On va vous accompagner jusqu'à minuit
52:14On va essayer de la conclure cette polémique
52:16parce qu'elle commence à être fatigante
52:18Cette présence est anecdotique
52:20Lui se défend auprès de certains de nos confrères
52:22mais surtout pas au micro de CNews
52:24On parlera d'Emmanuel Macron
52:26dont la cote de popularité je crois que vous l'avez évoqué
52:28est au plus bas. S'il continue comme ça il va battre
52:30François Hollande qui avait atteint un record
52:32de manque de confiance en 2016
52:34Donc on va analyser tout ça avec nos invités
52:36en plateau. Un jour férié en moins !
52:38Tiens ça c'est la bonne idée pour faire des économies
52:40par-ci par-là. Est-ce que vous êtes prêts à abandonner
52:42encore une fois un jour farié
52:44et de travailler gratuitement pour remplir les caisses de l'Etat
52:46On se posera cette question
52:48dans quelques minutes. Qu'est-ce qu'il y a Louis ?
52:50Il a dit le 1er mai mais alors pas celui-là
52:52Ça tomberait parfaitement. Le jour de la fin du travail
52:54On va tous se bosser. C'est parfait
52:56Et puis qu'est-ce qu'on va évoquer également
52:58parmi tous nos thèmes ? Bien sûr l'immigration
53:00Le bilan de la visite
53:02du chef de l'Etat
53:04et notamment de Bruno Retailleau au Maroc
53:06Qu'ont-ils obtenu ? Quelles garanties
53:08ont-ils obtenu notamment sur
53:10les OQTF et la délivrance de l'essai passé consulaire
53:12On répondra à toutes ces questions
53:14Merci beaucoup Julien Pasquet
53:16La réalisation c'était Jean-Luc Lombard
53:18La vision Yannis, au son Marc Fontaine
53:20Benjamin Nau et Robin Pietre ainsi que Félix Perola
53:22ont préparé cette émission
53:24et je les remercie
53:26de cette semaine passée
53:28avec eux
53:30ce début de semaine. Merci encore une fois à tous les 4
53:32Demain nous avons le plaisir
53:34de retrouver Pascal Praud
53:36pour l'heure des pros
53:38On l'embrasse chaleureusement, tendrement
53:40Merci à vous
53:42Merci à vous
53:44Merci à vous Paul Melun
53:46Merci à vous Eliott
53:48Merci à vous Eliott
53:50Je ne serai pas avec vous dimanche
53:52Mais non, je ne serai pas là
53:54C'est Thomas Bonnet qui va prendre le rôle
53:56Je vous préviens
53:58Non, je penserai à vous très fort

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