• il y a 3 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous et bienvenue à Sabrina Medjaber, à Caroline Diamant que j'ai citée jeudi soir et qui a eu un échange alors qu'elle n'était pas sur le plateau.
00:12Elle m'a dénoncé auprès de vous, de manière anonyme, c'est pas très agréable.
00:17Je n'ai pas encore présenté Gilles-William Goldadel mais on n'a pas besoin de le présenter pour qu'il prenne la parole bien évidemment.
00:23D'ailleurs nous sommes première chaîne info de tout le mois, c'est news, c'est un peu grâce à vous aussi.
00:37Voilà c'est ce que je voulais vous dire mais pas qu'à vous, il y a d'autres gens sur la chaîne.
00:41Vous comprenez notre émission avec Monsieur Drey.
00:43Oui bien sûr, bien sûr Monsieur Drey.
00:45Vous me disiez tout à l'heure que ce n'était que votre faire-valoir.
00:47Non, c'était pour rire.
00:49Il me donne une agréable réplique.
00:52Il y a une part de second degré évidemment chez notre ami Gilles-William.
00:56En tout cas, c'est news, c'est la première chaîne info durant le mois de septembre avec un écart qui se creuse.
01:03Donc on peut nous applaudir et surtout applaudir les téléspectateurs qui nous écoutent tous les soirs.
01:08Geoffroy Lejeune est avec nous également, Olivier Dartigolle et Yoann Ouzaï avec qui je vais commencer dans une seconde.
01:15Sachez qu'à 20h30, Sarah Knafou sera avec nous.
01:18Sarah Knafou de Reconquête pour évoquer à la fois Reconquête, bien sûr, l'avenir de Reconquête et les principaux sujets d'actualité.
01:25Mais demain, c'est le grand jour.
01:27C'est le grand jour.
01:28Très attendu.
01:31Alors d'abord, est-ce que le Premier ministre Barnier demandera la confiance ?
01:36Non, évidemment non.
01:38Parce qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
01:40Donc ce serait quelque part souci d'air de demander un vote de confiance à l'Assemblée.
01:44Il n'y aura pas de vote de confiance, non.
01:46Mais il n'y aura pas de motion de censure non plus ?
01:48Alors il y aura une motion de censure qui sera déposée par l'ENFP, le Nouveau Front Populaire.
01:52Mais dès demain, même à l'issue d'un discours ?
01:54Alors ça ne sera pas débattu demain, mais ça sera déposé immédiatement par l'ENFP.
01:58Et ça sera débattu, j'imagine, peut-être en début de semaine prochaine.
02:01Est-ce qu'on sait ce qu'il va dire ? Est-ce que vous avez des pistes ?
02:03Est-ce qu'il fait des hausses d'impôts ?
02:06La première chose que fait la droite dans ce pays, c'est faire des hausses d'impôts.
02:10Alors que le président Sarkozy ce matin a expliqué que non.
02:12Même le MEDEF aurait imaginé des hausses d'impôts.
02:16Je pense que ce ne serait pas une bonne mesure.
02:19Il y a un bon signal d'envoyer.
02:21Moi j'ai du mal à y croire.
02:22Il n'y a vraiment rien qui fuite de Matignon.
02:24Il garde vraiment ça très très secret.
02:26C'est rare, d'habitude, on a toujours des fuites quelques jours avant, les conseillers, etc.
02:29On a des briefs téléphoniques.
02:30Là, il n'y a absolument rien.
02:31Là, l'Elysée est en dehors, donc il y a moins de fuites.
02:33Ce n'est pas faux.
02:35J'ai du mal à y croire.
02:37Pour beaucoup, c'est une ligne rouge.
02:40Il y a eu des mises en garde nombreuses, encore par Gérald Darmanin hier,
02:43qui a dit que nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir des hausses d'impôts.
02:46Je crois que le Premier ministre prendrait un grand risque d'annoncer une hausse d'impôts,
02:51ne serait-ce que pour une partie infime de la population.
02:53Je crois que ça ne passerait pas.
02:54Je ne parle pas dans l'opinion, mais même à l'Assemblée,
02:58au-delà de la légitimité de la mesure, ça peut passer ?
03:01Je crois que ça ne passerait pas, y compris à l'Assemblée.
03:03Il y a un très bon papier ce matin de Nicolas Baverez dans Le Figaro
03:07qui cite énormément de chiffres.
03:10Mais moi, j'en ai retenu simplement un.
03:12Les prélèvements obligatoires pour les entreprises sont de 19 %.
03:16Dans l'OCDE, c'est les 38 pays qui sont dans les pays développés.
03:24C'est douce.
03:26Ça veut dire que nos entreprises partent avec un boulet au pied.
03:30Évidemment, M. Tartigol va vous expliquer qu'il y a 200 milliards d'aides aux entreprises par an.
03:37Par exemple, sur le crédit-impôt-recherche, on peut regarder la manière dont c'est utilisé.
03:41Mais on peut tout faire.
03:43Vous n'êtes pas intéressé au changement fiscal.
03:46Je ne suis pas intéressé au changement fiscal quand on est le pays où il y a le plus de prélèvements.
03:50C'est Michel Barnier qui dit qu'une contribution exceptionnelle est en cours.
03:53Mais il dit ce qu'il veut, M. Barnier.
03:54Mais il ne vient pas. Ce n'est pas un insoumis.
03:56Je ne vous dis pas ça. Je pense qu'effectivement, c'est une erreur.
03:58Et en plus, c'est une erreur si ça marchait.
04:01Mais pardonnez-moi de le dire comme ça.
04:03Vous ne connaissez rien à l'économie.
04:05Oui. Vous, par contre.
04:06Non, pas moi.
04:07Si, si. Ils ont fait que je vous nommais à Bercy.
04:09Mais ce n'est pas vous, Olivier Tartigol.
04:12Ce n'est pas vous, Olivier Tartigol.
04:14C'est le courant que vous représentez.
04:16Il est contre-productif.
04:18Depuis 2017.
04:20Mais vous avez appauvri le monde entier avec vos systèmes.
04:23Du Chili jusqu'au partout.
04:27Je veux dire, vous avez appauvri le monde entier.
04:31On ne discute pas du réel et de la situation actuelle.
04:34Vous faites ça chaque fois qu'on ne parle pas de l'échec du capitalisme financier mondialisé.
04:40L'échec.
04:41La gauche aime tellement les pauvres qu'elle les multiplie.
04:45Oui, mais bien sûr.
04:46C'est intéressant de voir les annonces.
04:49Ça me fait rire.
04:50Vous prouvez le sujet comme s'il s'agissait d'une actualité sous la 4ème République.
04:54Mais est-ce qu'il y aura censure ?
04:57Si c'était efficace, je vous dirais bravo.
05:00C'est contre-productif, c'est que tout le monde est plus pauvre.
05:03J'ai lu Bavérez ce matin.
05:05Pas que Bavérez, mais là-dessus.
05:07Nous ne touchons à rien.
05:08Il y a une question.
05:09Quand est-ce que ça a marché ?
05:12Ce que je sais, c'est que la politique de l'offre enlève chaque année 60 milliards d'euros en recettes fiscales à notre pays.
05:19Je sais que pour atteindre vos 3%, puisque vous êtes favorable aux 3%,
05:22on a 80 milliards à aller chercher.
05:25Voilà ce que je sais.
05:26Quand est-ce que ça a marché, l'autre politique ?
05:29La politique de la demande, la fiscalité, etc.
05:32Parce qu'elle n'a pas réellement été menée.
05:34C'est le communisme.
05:36C'est formidable.
05:38C'est toujours la même chose.
05:39Les communistes, quand on leur dit que ça ne marche pas, il y a 50 millions d'euros.
05:42Oui, mais c'est le moment.
05:45Ce n'est pas grave.
05:46C'est pour demain.
05:47C'est intéressant parce que c'est une argumentation qui montre une très grande fébrilité.
05:52C'est-à-dire que vous ne voulez rien toucher.
05:54Les millions de morts, etc.
05:57Vous ne voulez rien toucher.
05:58On dit pareil sur l'Europe.
05:59On dit que l'Europe, ça ne marche pas parce qu'on n'a pas fait assez d'euros.
06:01C'est toujours la même chose.
06:03On était avec Anna Madeleine ce matin qui dit que c'est une usine à gaz de l'Europe
06:06et il n'a pas tout à fait tort sur certains points.
06:08La société multiculturelle, c'est ce qu'a dit M. Retailleux.
06:11Je voulais vous interroger là-dessus.
06:12Je pense qu'une société multiculturelle comporte des risques de devenir une société multiraciste.
06:17Dans l'espace public, c'est la République.
06:19Et il a également dit une phrase qui fait beaucoup parler sur l'état de droit.
06:23L'état de droit, ce n'est pas intangible ni sacré dans le journal du dimanche.
06:30C'est un ensemble de règles, une hiérarchie des normes, un contrôle juridictionnel, une séparation des pouvoirs.
06:34Mais la source de l'état de droit, c'est la démocratie.
06:37C'est le peuple souverain.
06:38Là encore, on peut être d'accord avec lui.
06:40C'est assez courageux, comme je trouve.
06:43Oui, c'est assez courageux de dire ça.
06:45Pour la première fois, vous avez en face de vous, je parle à Olivier,
06:48quelqu'un qui a réfléchi au sujet avant d'arriver en poste à Beauvau.
06:52Il y a deux ans, il organisait au Sénat un colloque sur l'état de droit
06:55avec des grands intellectuels qui sont venus réfléchir.
06:57Et il pose ce diagnostic qui était écrit en gros sur l'écran.
07:01C'est-à-dire que la source de l'état de droit, c'est la démocratie.
07:03Donc, c'est poser la question de qu'est-ce que l'État doit aux citoyens.
07:06En l'occurrence, la protection.
07:08Et ça vous fait hurler.
07:09Le simple fait qu'on puisse envisager de retirer des protections aux délinquants
07:12pour en accorder une nouvelle aux citoyens qui n'ont rien demandé à personne,
07:15comme la Petite-Philippine, par exemple, ça fait hurler des gens.
07:17Ça, ça me fascine.
07:18Mais sommes-nous d'accord pour dire que dans l'état de droit actuel,
07:21on aurait pu ne pas vivre les dysfonctionnements administratifs et judiciaires
07:25concernant le dossier FIM ?
07:28Deuxième chose, si vous ne souhaitez pas...
07:30L'état de droit, c'est que la puissance publique puisse exercer,
07:33avec le respect de la loi, la séparation des pouvoirs,
07:36l'égalité des citoyens devant la loi et la hiérarchie des normes.
07:38Si vous ne voulez pas de ça, vous le remplacez par quoi ?
07:41Sauf que l'état de droit, c'est ce que, aujourd'hui,
07:43la gauche de l'hémicycle de l'Assemblée nationale...
07:45Autoritaire ?
07:46Non, juste, c'est très intéressant parce que c'est toujours le piège
07:48dans lequel les gens comme vous essayent de nous emmener.
07:50Personne ne dit qu'il faut arrêter avec l'état de droit.
07:52Juste l'état de droit, c'est un cadre à l'intérieur duquel on peut bouger les curseurs.
07:56Ça, c'est dit différemment.
07:58C'est ce que dit Retailleau.
07:59Non, cette phrase-là, non.
08:01J'adhère complètement à ce que tu dis, mais je n'adhère pas à ce que dit...
08:05Il y a eu beaucoup de réactions.
08:06Agnès Pannier-Runacher.
08:07Oui, le droit doit savoir évoluer et s'adapter,
08:09mais l'état de droit dans une démocratie est intangible
08:11pour assurer l'égalité de chacun face à la loi.
08:13Il n'a pas dit non plus le contraire.
08:14Sacha Houllier, consterné par la grévalité et l'accumulation
08:17des déclarations scandaleuses du nouveau ministre de l'Intérieur.
08:19Bon, tout.
08:20Le problème, c'est que tous ces gens sont souvent dans la posture.
08:22Ce n'est pas ce qu'il dit.
08:23Il ne dit pas ça, en fait.
08:24Et c'est très intéressant ce qu'il dit, d'ailleurs.
08:26Un mot là-dessus ?
08:28D'abord, la société multiculturelle
08:34qui deviendrait raciste, oui.
08:37Lorsqu'on a l'obsession de la race, comme on l'a à gauche.
08:41On n'avait pas le droit de parler de race avant.
08:43Et quand, en plus, on a des conceptions racisées
08:46qui débouchent, en vérité, sur un racisme anti-blanc
08:49qu'on n'ose pas dire, effectivement, ça débouche sur le racisme.
08:52Sur la formulation de l'état de droit, ça n'est pas intangible.
08:56Je ne la trouve pas merveilleuse.
08:58Il veut dire, bien entendu, qu'on a le droit de changer le droit.
09:01C'est tout.
09:02Caroline Diamant est avec nous.
09:04Et ceux qui suivent notre émission étaient peut-être là jeudi soir.
09:08Et c'est vrai que nous avons souvent, tous les deux,
09:11des échanges sur la place des hommes dans la société.
09:14Et souvent, je peux ne pas être tout à fait d'accord avec vous.
09:18Mais vous êtes un homme d'une autre génération.
09:21Donc, il y avait le procès Nicolas Bedos.
09:28Et puis, vous avez eu un petit échange.
09:31Vous disiez que certains hommes, au fond,
09:34c'est parce qu'ils sont connus qu'ils sont attaqués
09:37et peut-être plus sévèrement jugés que d'autres.
09:40Je voudrais qu'on revoie juste ce petit échange.
09:42Et après, je donne la parole, évidemment, à Caroline,
09:44que vous connaissez, qui est une figure connue de l'espace médiatique.
09:47Elle ne me connaît pas, mais ce n'est pas grave.
09:49Et qui a notamment travaillé longuement dans l'émission
09:53On a Tout Essayé, il y a quelques années, avec Laurent Henry.
09:56Et que je connais personnellement et qui est merveilleuse d'intelligence,
09:59de subtilité et aussi de drôlerie.
10:02Et de charme et de charisme.
10:05Ce qui est quand même agréable, c'est d'avoir des gens
10:07qui ont un peu d'esprit et d'humour.
10:09Retrouvons cette séquence jeudi soir.
10:12Vous nous expliquez que la barre est beaucoup plus haute
10:14parce qu'on est connu, mais ça va beaucoup plus loin.
10:17C'est parce que ces gens-là sont connus,
10:19souvent qu'on leur cherche une oise.
10:21Ah bah tiens !
10:23Alors votre paranoïa, je vous la laisse.
10:26C'est pas du tout de la paranoïa.
10:29On a envie de se faire la peau des gens connus.
10:32Caroline Diamant, elle me dit, moi je ne suis pas jeune,
10:34mais Elisabeth Lévy est choquante et Golden Adel aussi.
10:37Et c'est Caroline Diamant que vous connaissez.
10:39Mais c'est incroyable !
10:41Mais Pascal, on choque des gens, ça ne veut pas dire qu'on a tort.
10:44C'est pas parce qu'on choque des gens.
10:46Non mais arrête.
10:47Moi je la connais, elle est très bien.
10:49Mais c'est pas parce qu'on choque des gens, Pascal, qu'on a tort.
10:52Mais ça ne veut pas dire qu'elle a raison pour autant.
10:54C'est pas un argument de dire qu'on choque des gens.
10:56On parait qu'il y a des gens qui disent que ce qu'on dit c'est bien ?
10:59Ah mais il y en a sûrement.
11:00Non mais vous sentez un truc, Caroline Diamant ?
11:01On parait qu'il y a des gens qui pensent que ce qu'on a dit c'est formidable ?
11:07Enfin voyons !
11:09Bon, il y a deux personnes qui m'envoient régulièrement des textos sur nos sujets.
11:13Je la salue, c'est Valérie Exper.
11:15Elle est pareille, elles sont pareilles les deux.
11:18Et Caroline Diamant, pareil, qui m'envoie régulièrement.
11:23Et comme vous voyez régulièrement notre émission,
11:25et que vous connaissez tous les intervenants,
11:29je voulais que vous donniez votre sentiment.
11:31Alors je vais vous donner mon sentiment.
11:32D'abord, sachez que le diamant a beaucoup plus de valeur que le saphir.
11:36Ça c'est une première chose.
11:37Ça me semble un point important à préciser.
11:40Je suis déjà sans voix.
11:41Après, je sais comment vous avez commencé votre débat
11:44sur le fait qu'effectivement Nicolas Bedos allait avoir certainement sa carrière
11:49qui va connaître un stop monstrueux.
11:52Et ça, vous avez raison, c'est vrai.
11:54C'est un garçon talentueux, c'est un garçon intelligent,
11:56tout ce que vous voulez, c'est vrai.
11:57Mais vous ne vous rendez pas compte, quand vous avez le nez sur la vitre,
12:00et nous quand on vous regarde, on a le nez loin de la vitre,
12:03que tout à coup, à force d'enchaîner des arguments pour défendre Nicolas Bedos,
12:09vous jetez l'opprobre sur la jeune fille.
12:11Et la jeune fille, ça n'est jamais qu'une jeune fille.
12:14Et quand on voit les faits à posteriori, on ne sait jamais ce qui s'est passé.
12:18Vous dites, soi-disant, son regard, lui dit qu'il avait le regard vide, etc.
12:23Mais quand on analyse les faits avec du recul,
12:27on n'est jamais dans le moment où quelqu'un regarde quelqu'un et a peur.
12:31On n'a pas le droit de juger la peur qu'elle a peut-être eue.
12:33Personnellement, effectivement, ça avait été ma fille,
12:35je lui aurais dit de ne pas porter plainte.
12:37Mais peut-être que si il y a 30 ans, j'avais porté plainte,
12:40à chaque fois qu'on m'a mis une main à un endroit où il ne fallait pas la mettre,
12:43peut-être que des jeunes filles n'auraient pas vécu ça aujourd'hui.
12:47Et donc, je voulais juste vous dire que vous avez des propos,
12:51je ne vais pas dire le contraire, intelligents, puisque vous êtes intelligents.
12:54Vous êtes avocat, donc vous avez la rhétorique.
12:57Et en revanche, parfois, quand vous poussez tous le curseur trop loin,
13:02on sent un malaise parce qu'on a l'impression que le camp du bien devient le camp du mal.
13:09Et il n'y a ni camp de bien ni de camp de mal.
13:11Et j'aime beaucoup Nicolas Bedos, ça n'a rien à voir avec lui.
13:14C'était sur le sujet, voilà ce que je voulais dire.
13:16Et quand il disait en régie, ils sont choqués,
13:18et Elisabeth Lévy a dit, ils sont jeunes,
13:21et je voulais préciser, je sais que ça se voit, n'opinez pas,
13:24que je ne suis pas jeune et ça m'avait choqué aussi.
13:27Il y a plusieurs choses.
13:29D'abord, mon grand ennemi, ce n'est pas vous, c'est M. Praud,
13:32qui fait montre d'un sexisme particulier tout au long de l'année.
13:37Il est dans une théorie plutôt gauchisante,
13:40que ce sont les hommes qui ont tort.
13:43Je ne dis pas ça.
13:45La France entière vous juge sévèrement.
13:48Je le regarde souvent.
13:50Il fait le procès largement de la massivité.
13:53C'est la première personne qui dit que je suis plutôt de gauche.
13:55Il y a un excellent article aujourd'hui dans Le Monde,
13:58je ne devrais pas en faire la publicité,
14:00de Sofia Gassensky, qui dit ça, pas sur vous, mais de manière générale.
14:05Moi j'ai réagi, à la fois en homme, mais beaucoup en tant qu'avocat.
14:10Peut-être un mois avant, ou moins d'un mois avant,
14:13quelqu'un est venu me voir.
14:15Il est riche, il est connu.
14:17Il m'explique qu'il fait l'objet d'un chantage avec une ancienne fiancée
14:23qui menace faussement de porter plainte pour viol s'il ne casque pas.
14:29Et il est très embêté parce qu'il ne sera pas condamné.
14:34Il ne sera pas condamné, le type.
14:36Non, il sait que le tribunal public va le condamner.
14:38Vous avez raison, mais pardonnez-moi,
14:40pourquoi les policiers et les avocats des victimes
14:43font fuiter ces informations à la presse ?
14:45Parce qu'on devrait pouvoir porter plainte ?
14:47Madame, je passe mon temps ici à dire que la seule manière de s'en sortir,
14:54c'est dans ce type d'affaires, de proscrire la publicité
14:59avant au moins la mise en examen.
15:01En tant qu'avocat, vous êtes plus à même de pouvoir...
15:04Je peux vous dire que je n'ai pas fait l'unanimité.
15:06Qu'est-ce qu'il va faire ? Vous lui avez conseillé quoi, votre ami riche ?
15:10De vous à moi, ça ne me ressemble pas beaucoup,
15:15j'étais très dubitative parce que je lui ai dit d'une part,
15:19si on y va, évidemment on va gagner,
15:25mais le temps qu'on y aille, tu vas perdre.
15:28Et s'il prend les devants ?
15:29S'il lui fait une interview en disant, voilà, on me menace ?
15:32Non, ce n'est pas comme ça que ça se passe.
15:35Pourquoi ?
15:36Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe.
15:37Mais pourquoi ?
15:38Si lui, demain, fait une interview, s'il est riche et célèbre,
15:40il dit, voilà ce qu'on me dit.
15:42Il prend un coup d'avance, ça s'entend ce que je dis.
15:45Mais la fille dira qu'effectivement, elle a prise de vitesse,
15:48elle aura des témoignages, elle aura des témoignages,
15:51elle aura des témoignages antérieurs.
15:54Mais donc, il y a plusieurs personnes qui vont...
15:56En tout cas, bon, laissons ça.
15:58Non, mais il y a autre chose.
16:00Dans l'affaire Nicolas Bedos, ce qui est terrible quand même,
16:04c'est que ça se passe dans une boîte de nuit
16:07et elle n'arrive pas à trouver un seul témoin
16:11qui corrobore sa seule accusation.
16:14Pardon de vous le dire.
16:16Il n'y a pas d'élément matériel.
16:17C'est dans une boîte de nuit.
16:19Vous avez raison.
16:21La seule chose, c'est que je dis...
16:23Vous avez raison, s'il n'y a pas d'élément matériel,
16:25il n'y a pas d'élément...
16:26Mais il me semble que vous avez commencé en préambule,
16:28en expliquant, quand vous parliez de cette affaire-là,
16:30qu'un videur l'avait mis dehors.
16:32Pourquoi un videur l'avait mis dehors ?
16:34C'est parce que c'est l'atmosphère d'aujourd'hui.
16:36Si une femme vient vers un videur dans une boîte de nuit
16:38en disant « il m'a touché »,
16:39aujourd'hui le videur, il vide.
16:40Mais s'il s'est excusé après,
16:42est-ce que vous vous excusez ?
16:43Je pense que c'est l'atmosphère d'aujourd'hui.
16:45En plus, le procès,
16:46ce qui a été assez étonnant dans la salle,
16:48c'est que Mme Minkowski,
16:50qui est l'avocate,
16:51elle n'a pas dit un mot.
16:52Elle l'a laissé un peu seule dans sa défense.
16:55Alors, c'est peut-être une stratégie.
16:57C'est une bonne avocate.
16:58Oui, mais elle n'est pas allée au combat.
17:00C'est déroutant.
17:01C'est-à-dire que si vous vous êtes dans la salle,
17:02vous vous prenez...
17:03Alors, c'est peut-être une stratégie.
17:05Pendant l'interrogatoire,
17:06l'avocate n'a pas coutume d'interrompre.
17:08Je suis désolé.
17:09Oui, mais alors tu es tout seul à ce moment-là.
17:11Je vous en supplie.
17:12Non, ce que je dis...
17:13Comment ?
17:14Non, mais il y a des avocats qui montent au créneau.
17:16Il y a l'impression que Mme Minkowski était absente.
17:18J'en ai parlé avec Pascal hier
17:19et j'ai répondu à Pascal.
17:21Moi, pour avoir été prévenu une fois ailleurs
17:22dans la même salle,
17:23je m'étais trouvé tout seul
17:24et mon avocat m'avait expliqué
17:25qu'il ne pouvait pas réagir.
17:26Il y a des avocats qui montent au créneau
17:28et qui vont face au président.
17:30Peu importe.
17:31En tout cas, d'une manière générale,
17:33ce qui est intéressant d'entendre...
17:36Moi, je retiens une chose de ce que dit Caroline.
17:38C'est d'abord que, manifestement,
17:40ce type de geste est arrivé régulièrement sur vous
17:42pendant des années.
17:43C'est ce que vous dites.
17:44Bien sûr.
17:45C'est quand même la vie quotidienne des femmes.
17:47Pardonnez-moi.
17:48C'est tout ce que je dis.
17:50Ce n'est pas un raisonnement mosquée.
17:51Parce que c'est arrivé à Caroline Diamant.
17:53Mais c'est arrivé à toutes les femmes.
17:54Il faut le faire payer à Bedos.
17:55Mais non, mais ce n'est pas ce qu'on dit.
17:57C'est ce que vous venez de me faire.
17:59Mais ce n'est pas ce qu'on dit.
18:00La démonstration par l'exemple...
18:01Caroline Diamant.
18:03Vous n'êtes pas de bonne foi sur ce coup-là.
18:05Je crois vraiment que...
18:06Je vais vous expliquer pourquoi.
18:08La question n'est pas moi.
18:10La question n'est même pas la Nicolas Bedos.
18:12Et ne faites pas payer à Nicolas Bedos
18:14ou à la victime qui a porté plainte
18:16tous les autres procès de femmes
18:18et de femmes intéressées
18:19qui se conduisent mal.
18:20Le problème n'est pas là.
18:22Cela étant dit,
18:24ce n'est pas normal.
18:26On a accepté pendant des années,
18:28beaucoup de femmes et moi-même,
18:30des gestes inappropriés.
18:32Mais je reconnais,
18:34et c'est là que les féministes d'aujourd'hui
18:36vont trop loin, vous avez raison,
18:38c'est que nous avions peur
18:40de nous faire violer dans la rue,
18:42le soir, dans un parking.
18:44Ce n'était pas...
18:46Mais en fait, elles nous apprennent
18:47à réfléchir différemment.
18:49Moi, j'ai une fille de 29 ans.
18:51Elle m'enseigne à réfléchir différemment.
18:53Écoutons-les, parce qu'ils nous prennent
18:55tous pour des vieux cons.
18:57En tout cas, merci.
18:59On est des grands envolés.
19:01Mais non, mais c'était intéressant,
19:03parce que c'est vrai qu'avoir
19:05une pensée différente...
19:07Unique, peut-être.
19:09Non, mais nuancée.
19:11Moi, je me posais la question
19:13quand vous parliez des curseurs,
19:15notamment du fait qu'on pouvait
19:16parfois être trop véhéments.
19:17Votre discours n'est pas du tout...
19:19Nous, on est peut-être en réponse
19:20à des discours parfois un peu hystériques.
19:22En l'occurrence, ce n'est pas votre cas.
19:23Je retire le mot hystérique,
19:24qui n'est pas convenable aujourd'hui
19:26d'être utilisé.
19:27Le mot hystérique,
19:28on n'a pas le droit non plus.
19:30Il se rapproche parfois,
19:32s'il est accolé.
19:33Voilà, s'il est accolé au...
19:35Vous voulez vraiment
19:36que je vous colle un procès ?
19:37Oui, oui.
19:39Vous le prendrez comme bon.
19:41Merci, chère Caroline.
19:43Mais non, je vous en prie.
19:46J'ai vu sa lumière.
19:47Mais évidemment, évidemment.
19:49Bon, Sarah Knafo dans une seconde
19:50pour parler de l'actualité.
19:52De son actualité, Reconquête.
19:54Les gens s'interrogent quand même.
19:55Reconquête, quel avenir pour Reconquête ?
19:57Merci Caroline, à tout de suite.
19:59Merci.
20:00Superbe.
20:03Sarah Knafo, bonsoir.
20:04Bonsoir, Patrick Lepreux.
20:05Et merci, vous êtes secrétaire générale
20:06de Reconquête,
20:07et vous êtes évidemment
20:08une figure marquante de Reconquête.
20:10Il y a un paradoxe pour Reconquête.
20:13Lorsque je lis
20:15le nouveau ministre de l'Intérieur,
20:17M. Retailleau, je me dis que
20:19finalement, il pourrait être à Reconquête.
20:21C'est-à-dire que l'immigration n'est pas une chance,
20:22dit-il, ni pour les migrants qu'on ne peut pas
20:24accueillir décemment, ni pour les Français.
20:26Il dit également, je pense qu'une société
20:27multiculturelle comporte des risques
20:29de devenir une société multiraciste.
20:31Et le paradoxe, il est là.
20:33C'est-à-dire que Reconquête a sans doute,
20:34et Éric Zemmour, disons-le,
20:36influencé le débat de la société française.
20:38Et nul ne peut le nier.
20:40Et en même temps, Reconquête
20:42aujourd'hui est face à un mur parce que
20:44le vote utile est un ami noir,
20:46parce qu'il faut choisir
20:48et qu'entre le Rassemblement
20:50national, Reconquête et
20:52les LR, les gens
20:54vont à celui qui est sans doute
20:56le plus capable de gagner, pour faire simple.
20:58Donc comment sortir
21:00de ce paradoxe ?
21:02La première des choses, c'est de le voir par étapes.
21:04C'est-à-dire qu'il faut considérer que la victoire
21:06politique est toujours précédée par une victoire
21:08culturelle. C'est ce que la gauche a parfaitement
21:10compris. Elle qui a d'abord infusé
21:12les esprits, qui a d'abord conquis l'université,
21:14les médias, les radios, etc.
21:16Et qui ensuite a pris le pouvoir
21:18avec l'arrivée de François Mitterrand. Ça faisait 20 ans
21:20qu'elle préparait son arrivée au pouvoir.
21:22Nous, ça a mis moins de temps, sauf si on considère
21:24les débuts de la carrière d'Éric Zemmour, il y a 30 ans,
21:26qui en effet a réussi à infuser,
21:28d'ailleurs ça fait plaisir de l'entendre redire,
21:30je l'entends de plus en plus, à chaque fois que quelqu'un
21:32prend la parole, on se rappelle qu'en effet, ces thèmes
21:34ont d'abord été portés par lui il y a 30 ans.
21:36Alors c'est plus compliqué que ça parce qu'ils étaient portés aussi avant
21:38par le RPR, qui les avait délaissés.
21:40Alors tout dépend. C'est-à-dire que quand on voit
21:42les assises de ville peintes dont je parle très souvent...
21:44Alors tout dépend,
21:46si vous voulez, ça dépend des thèmes.
21:48Si vous parlez uniquement de l'immigration,
21:50une certaine droite en avait déjà parlé.
21:52Mais si vous prenez aujourd'hui, c'est un sujet,
21:54l'État de droit. En 1997,
21:56il y a un homme qui a écrit un livre qui s'appelle
21:58Le coup d'État des juges. Cet homme, c'est Éric Zemmour.
22:00Si vous prenez la déconstruction de l'homme et de la femme,
22:02un homme écrit un livre en 2008, Le premier sexe,
22:04Éric Zemmour. Sur plein d'autres sujets
22:06que sur le seul sujet migratoire,
22:08il a écrit bien avant tous les autres
22:10et aujourd'hui c'est des sujets qui apparaissent évidents,
22:12qui font l'actualité tous les jours
22:14et je remarque que de plus en plus de gens
22:16reconnaissent à quel point il a eu un impact.
22:18Moi je vois ça comme une étape.
22:20C'est très bien d'être une sorte de
22:22think tank de la droite et c'est déjà
22:24à mon avis une très belle victoire,
22:26une très belle fierté. Je pense qu'aucun autre parti
22:28peut en dire autant. Quel autre parti a eu
22:30un tel impact sur les idées ? J'en connais pas beaucoup,
22:32je rappelle qu'on a deux ans d'existence, mais je le vois
22:34comme une étape. C'est-à-dire que c'est très bien
22:36d'emporter la bataille des idées, c'est très bien
22:38de voir nos idées infusées, de voir
22:40parfois même nos mots qui sont repris.
22:42Mais Reconquête est seul, il n'y a pas d'annéance, personne
22:44veut travailler avec vous. Maintenant on veut des actes.
22:46Vous disiez Bruno Retailleau aurait pu être chez Reconquête,
22:48il aurait pu, c'est vrai. Cette phrase-là, pas lui d'ailleurs,
22:50cette phrase-là, je ne sais pas s'il doit être content
22:52s'il se dit, mais cette phrase-là.
22:54Ça aurait pu être un discours porté par Reconquête,
22:56mais il a une chance qu'on n'a pas aujourd'hui,
22:58c'est que lui est au pouvoir.
23:00Je l'envie pour ça. Lui, il est au pouvoir.
23:02C'est-à-dire que maintenant il peut agir.
23:04Ce que je remarque, c'est que ce qu'il a dit hier
23:06a suscité
23:08un immense engouement à droite, et je trouve que ça en dit long.
23:10Ça en dit long parce que ce qu'il a dit hier,
23:12il n'a même pas encore déplacé une virgule,
23:14il n'a même pas encore pris une seule décision,
23:16mais il nous a rendus heureux. Pourquoi ?
23:18C'est dire à quel point
23:20les gens sont malheureux de se voir mentir
23:22toute la journée, à quel point on se sent
23:24torturé quand on a des gens qui nous gouvernent
23:26et qui ne nous disent pas la vérité.
23:28Hier, le ministre de l'Intérieur a dit tout simplement
23:30ce que tous les Français voient,
23:32ce que tous les Français ressentent, ce que tous les Français
23:34ont compris depuis dix ans, et on est heureux.
23:36Sans doute pas tous, parce qu'il y a ceux du Nouveau Front Populaire,
23:38ils ne pensent pas ça.
23:4080% des Français pensent ça sur tous les sujets.
23:42On peut les prendre, le regroupement familial,
23:44est-ce que le multiculturalisme est une chance ?
23:4680% des Français, à chaque fois, sont d'accord sur ça.
23:48Et là, on se dit parfois, il faut être fou pour ne pas voir ça.
23:50Là, on est content, on se dit peut-être que l'homme
23:52qui est à place, Beauvau, n'est pas fou.
23:54Autre question que je voulais vous poser,
23:56après je donnerai évidemment la parole à mes petits camarades
23:58qui ont plein de questions
24:00à vous poser, c'est
24:02l'Algérie, qui a annoncé qu'elle portait
24:04plainte contre vous pour diffusion
24:06de fake news, et
24:08un tweet, sans doute, est peut-être à l'origine
24:10de cela, vous aviez écrit, nous donnons 800 millions d'euros
24:12à l'Algérie et 120 millions d'euros d'aide
24:14au développement à la Chine, la première puissance
24:16économique du monde, on l'aide à se développer pendant
24:18ce temps-là en France, on fait des appels aux dons
24:20pour financer nos hôpitaux, et
24:22visiblement, nous donnons 800 millions,
24:24alors, c'était par an ou c'est depuis ?
24:26Je me suis trompée, ce n'était pas 800 millions,
24:28c'était 842 millions.
24:30Mais c'est sur une longue période, ce n'est pas chaque année.
24:32C'est sur cinq ans, c'est le quinquennat, le premier quinquennat
24:34d'Emmanuel Macron.
24:36D'ailleurs, je l'ai dit, ils ont porté plainte sur le tweet
24:38où je le précis. Et pourquoi ?
24:40Vous faites la une des journaux en Algérie, je crois.
24:42Oui, ça fait un peu peur d'entendre son nom
24:44dans des JT algériens, ils ont l'air très
24:46hargneux contre moi. On se pose une question,
24:48c'est qu'ont-ils à cacher ? Pourquoi ça les énerve
24:50tant que ça que je dévoile un chiffre qui est public ?
24:52Vous allez sur le site du gouvernement, le site
24:54de l'Agence française de développement, c'est un site
24:56gouvernemental, je n'ai pas inventé ces chiffres,
24:58je n'aurai pas la capacité de les inventer.
25:00Et ils portent plainte contre ça, donc on se demande ce qu'ils ont à cacher.
25:02Moi, ce que je pense, c'est que
25:04c'est de l'intimidation. Je pense que l'Algérie
25:06veut intimider les gens qui parlent
25:08des privilèges exorbitants qu'ils ont
25:10en France. Parce que maintenant, ça me donne
25:12envie de creuser, je ne vais pas me laisser intimider.
25:16J'ai une liste de ce qu'on donne à l'Algérie
25:18et on va établir la facture, on va s'amuser.
25:20Puisque manifestement, ils ont quelque chose à cacher,
25:22je vais aller creuser. Et creuser dans ce que
25:24l'Union européenne leur donne, et creuser dans
25:26ce qu'il nous coûte avec le nombre de visas
25:28qu'on leur donne, ce qu'il nous coûte à l'APHP,
25:30avec le nombre de ressortissants, des élites
25:32algériennes qui viennent se faire soigner chez nous
25:34et qui parfois, d'ailleurs, ne payent même pas.
25:36Qui repartent sans payer. Le nombre des...
25:38On va porter des preuves forcément à tous.
25:40Et ce procès, on sera à l'occasion et je suis
25:42fière d'avoir de très bons avocats à mes côtés.
25:44Sur Reconquête,
25:46qui veut prendre la parole, peut-être
25:48pour interroger Sarah Knafo ?
25:50Sabrina Madjaber.
25:52Moi, ce n'est pas une question sur
25:54votre parti politique précisément, mais
25:56lorsque j'entends Bruno Retailleau nous parler
25:58de multiculturalisme qui engendre
26:00un multiracisme, sous-entendu
26:02une multiconflictualité,
26:04c'est très bien. On sait
26:06que le multiculturalisme, c'est un
26:08heurt anthropologique entre l'individualisme
26:10sécularisé de nos démocraties
26:12occidentales versus
26:14communautarisme islamique.
26:16C'est l'égalité homme-femme
26:18versus infériorisation de la femme
26:20dans certaines cultures.
26:22C'est également le
26:24primat de l'individu
26:26au-dessus ou en dessous
26:28du clan. C'est tout un tas de logiques
26:30anthropologiques. Comment est-ce que vous feriez
26:32pour rendre implacable
26:34l'assimilation qui permet précisément
26:36l'anti-essentialisation
26:38et donc l'anti-racisme ?
26:40Très vaste question. La question est
26:42comment est-ce qu'on fait avec ceux qui sont aujourd'hui
26:44chez nous et qui en effet ne partagent pas nos valeurs.
26:46Il y a eu un grand débat qui avait été
26:48est-ce que l'islam est compatible
26:50avec la France ? Est-ce que l'islam est compatible
26:52avec ce que nous sommes ? Je pense que vous venez de répondre
26:54par la négative en nous prouvant tout ce qui
26:56nous différenciait effectivement de la
26:58culture islamique.
27:00La première des choses, Sonia Mabrouk
27:02l'a redit récemment, Éric Zemmour le dit depuis longtemps,
27:04c'est évidemment le nombre. On ne peut
27:06pas assimiler tout un peuple. Et quand on
27:08voit que chaque année on accueille encore
27:10aujourd'hui, alors qu'on a déjà pris conscience
27:12du problème qu'on avait avec ceux qui sont
27:14déjà là, quand on voit que chaque année on
27:16accueille un demi-million de personnes supplémentaires,
27:18c'est-à-dire qu'en un quinquennat on accueille
27:20la ville de Paris, on peut déjà se dire
27:22que la première étape... Ils sont d'origine multiple
27:24qui ne sont pas forcément... En grande partie
27:26de pays musulmans. Si on prend
27:28la liste des pays de provenance
27:30presque plus de 70% en provenance
27:32de pays musulmans, déjà la première réponse
27:34c'est arrêter d'accueillir. Ensuite avec ceux qui sont
27:36déjà là, il ne faut pas éluder la question,
27:38la première des choses c'est la
27:40tolérance zéro. C'est-à-dire ce qui est
27:42possible aujourd'hui d'un
27:44point de vue sécuritaire, c'est
27:46d'empêcher ces gens de se dire
27:48qu'on peut vivre en dehors des lois de la France,
27:50parfois contre les lois de la France,
27:52parce que ça les entretient dans ce que vous
27:54appelez le communautarisme, c'est ce qui crée
27:56des enclaves étrangères sur notre territoire.
27:58Tolérance zéro d'un point de vue judiciaire,
28:00d'un point de vue sécuritaire. Ensuite,
28:02à mon avis, ce qu'il faut c'est revenir
28:04sur l'attractivité sociale de la France.
28:06On a aujourd'hui des gens qui nous détestent,
28:08qui vivent chez nous, qui aimeraient pour partie
28:10retourner vivre chez eux, mais qui ont trop
28:12à perdre à retourner chez eux.
28:14Il faut enlever cet élément
28:16de leur calcul, c'est-à-dire qu'il faut leur dire
28:18chez nous vous ne gagnerez rien.
28:20Dans l'actualité, évidemment on va parler
28:22de Philippines, je me permets
28:24simplement dans
28:26l'expression que vous avez quand vous dites
28:28ceux qui sont chez nous,
28:30ce peuple, etc.
28:32Il y a parfois quelque chose, les gens entendent
28:34quelque chose de péjoratif dans ces formulations-là.
28:36Ce sont des jeunes français,
28:38ce sont des français nés
28:40sur le territoire de France, et effectivement
28:42on sent qu'il y a
28:44chez certains, et c'est ça qui est aussi
28:46compliqué, chez certains une difficulté
28:48d'adhérer complètement
28:50au modèle occidental
28:52pour le faire couvre.
28:54Le problème c'est que ces certains sont plus
28:56que majoritaires. Quand 82%
28:58des jeunes musulmans nous disent
29:00qu'ils placent la charia au-dessus des lois de la République,
29:02il devient difficile...
29:04Ça fait partie des choses qui nous interroge,
29:06évidemment, et la responsabilité aussi de
29:08la France, en l'espèce qui a
29:10mal intégré, mal assimilé,
29:12et mal travaillé,
29:14peut être posée. Premier élément, qui a trop
29:16accueilli, c'est-à-dire que même un pays qui s'est
29:18assimilé, qui s'est intégré, qui a gardé une identité
29:20forte, tout ce que nous ne sommes plus,
29:22n'arriverait pas à assimiler autant
29:24de flux. Regardez les Etats-Unis, un pays
29:26où l'identité est forte. Le drapeau, ça signifie
29:28encore quelque chose. L'hymne national,
29:30il y a encore des gens qui ont les larmes aux yeux quand ils chantent
29:32l'hymne national américain. Et pourtant, même eux,
29:34face à la force du nombre,
29:36n'arrivent plus à assimiler. Et c'est des grandes
29:38questions qui se posent aujourd'hui aux Etats-Unis.
29:40Qu'est-ce qu'être américain ? Et la
29:42question devient prégnante,
29:44alors qu'elle était évidente,
29:46parce que justement, ils ont trop accueilli.
29:48Et c'est ce qui nous arrive. Donc il ne faut pas toujours
29:50mettre la faute sur nous, et nous dire
29:52on n'a pas réussi, on est mauvais,
29:54on les a parqués, on les a ghettoisés. Tout ça, ce sont des excuses
29:56qui visent, à mon avis, encore à nous flageoler.
29:58On ne pouvait pas accueillir autant de monde
30:00et penser qu'on allait les assimiler.
30:02Le drame de Philippines, avec cette jeune
30:04fille qui a été tuée la semaine dernière. Je pense à Philippines,
30:06ça c'est l'ancienne victime qui a écrit ce matin,
30:08notamment à l'AFP,
30:10et qui a voulu prévenir
30:12peut-être de qui était Ta-a-o,
30:14qui était son agresseur. Je pense à
30:16Philippines et à sa famille, et je suis immensément
30:18triste. J'aimerais les réconforter,
30:20la réconforter, mais je ne fais
30:22pas ce Covid insupportable laissé par sa mort.
30:24Pourquoi le système pénitentiaire
30:26a-t-il failli à prévenir
30:28cette récidive ? Pourquoi n'a-t-on pas su arrêter
30:30cette escalade de la violence jusqu'au
30:32meurtre d'une jeune femme ? Le dysfonctionnement
30:34de l'EQTF
30:36ne doit pas oblitérer la
30:38question primordiale de la récidive.
30:40J'ai porté plein de tenues bons au cours des deux années
30:42d'enquête, d'instruction, puis du procès,
30:44en me disant que ma démarche protégerait
30:46d'autres femmes. Et ça, ce sont des questions
30:48qui sont dans la société française. J'ai William Koldadel.
30:50Oui, mais
30:52la réalité, c'est que
30:54Philippine,
30:56nous allons oublier Philippine.
30:58C'est dramatique. Nous allons
31:00l'oublier. Une autre
31:02victime, dans 15 jours
31:04ou dans 3 semaines,
31:06oubliera Philippine,
31:08fera oublier Philippine, et nous
31:10serons toujours dans le même système
31:12totalement irresponsable
31:14où vous avez des juges qui ont
31:16la possibilité, je suis désolé
31:18de le dire, ce juge-là
31:20avait la possibilité de garder
31:22encore la main sur
31:24ce violeur
31:26patenté, et il
31:28reconnaît dans son ordonnance
31:30la dangerosité.
31:32Donc, si vous voulez,
31:34notre système
31:36doit être regardé, pardon de vous le dire,
31:38sous un angle psychiatrique.
31:40On ne peut pas comprendre
31:42notre système actuel sans comprendre
31:44justement la pathologie
31:46de la société,
31:48et notamment, pardon de vous le dire,
31:50cette préférence pour l'autre
31:52par rapport à nous-mêmes.
31:54Ce qu'il y a de
31:56tragique, Gilles-Williams le dit,
31:58c'est qu'on a tellement de victimes
32:00que quand on relit la liste,
32:02on se dit, mais c'est atroce,
32:04on avait oublié que c'était presque les mêmes
32:06circonstances, toujours les mêmes assassins,
32:08toujours les mêmes victimes. Disons d'ailleurs
32:10qu'aujourd'hui on a un jeune homme qui s'appelle Kylian,
32:1217 ans, qui a été assassiné
32:14par un Algérien de 24 ans en boîte de nuit.
32:16On ne peut plus avoir une vie normale, on s'imagine ça en permanence.
32:18Kylian Binard, jeune boxeur
32:20talentueux de 17 ans
32:22qui a tragiquement perdu la vie à la sortie d'une discothèque
32:24après avoir été poignardé
32:26dans la ville de Saint-Lô.
32:28Et ce qu'il y a de glaçant,
32:30c'est qu'on peut affirmer
32:32que ces meurtres auraient pu être évités.
32:34Si on prend le cas de Philippines,
32:36il aurait pu être évité à toutes
32:38les étapes du processus.
32:40Ce jeune homme arrive à 17 ans par le dispositif
32:42des mineurs isolés. Il faut évidemment
32:44supprimer ce dispositif. La place d'un mineur
32:46est chez ses parents. Imaginez si vous trouvez
32:48un Français au Maroc, le premier réflexe c'est de le renvoyer
32:50à ses parents. Vous allez le garder au Maroc ?
32:52Retenir un mineur, c'est absurde. La place
32:54des mineurs sont chez leurs parents dans leur pays d'origine.
32:56Première chose qu'on aurait pu éviter.
32:58Il passe par l'Espagne avec un visa Schengen.
33:00Évidemment que ce n'est pas un Marocain
33:02de pouvoir passer d'un pays
33:04à l'autre dans l'espace Schengen. Seuls des Européens
33:06doivent pouvoir traverser nos frontières.
33:08Ensuite, il est déjà accusé
33:10de viol. Il prend 5 ans
33:12alors qu'il aurait dû prendre beaucoup plus.
33:14Il prend le max. Il prend 7 ans
33:16et demi quasiment. Mais avec les remises de peine,
33:18il sort au bout de 5 ans.
33:20Mais effectivement, il a pris le maximum
33:22parce qu'il était mineur
33:24et il y avait l'excuse de minorité. J'ai entendu Marlène Schiappa
33:26nous dire qu'il aurait pu prendre plus et que
33:28c'était elle qui avait modifié la loi pour que
33:30les violeurs puissent prendre davantage.
33:32On aurait pu lever l'excuse de minorité.
33:34Mais à mon avis,
33:36il aurait même dû quitter le territoire immédiatement.
33:38Pourquoi est-ce qu'on s'embarrasse d'un Marocain
33:40violeur chez nous ? Il est évident que sa place
33:42est dans son pays. Tout simplement parce qu'il y a un dysfonctionnement
33:44administratif qui fait qu'à la fin de son incarceration
33:46et juste à la fin, la demande
33:48d'obligation de quitter le territoire français
33:50est émise alors qu'on aurait pu
33:52le faire bien en amont.
33:54Donc l'état de droit actuel
33:56permettrait de répondre à ce cas précis.
33:58100% d'accord. C'est plus qu'un dysfonctionnement,
34:00c'est une faute. Quand quelqu'un passe 5 ans en prison,
34:02l'administration pénitentiaire, c'est son rôle
34:04de prévoir la sortie. Il a
34:06déjà 5 ans auparavant une interdiction de territoire
34:08français. L'administration pénitentiaire
34:10aurait dû prévoir bien en amont sa sortie
34:12et qu'il soit expulsé le lendemain. Il aurait dû sortir
34:14de prison pour monter dans l'avion.
34:16Pour reprendre l'expression
34:18qu'a utilisée Gilles William qui dit
34:20la préférence des autres par rapport à nous-mêmes.
34:22Ça c'est quelque chose qui peut
34:24vraiment tuer ce pays et c'est
34:26un projet politique porté par l'extrême-gauche.
34:28Souvenez-vous de la réaction de Sandrine Rousseau
34:30le soir de la mort
34:32tragique de cette
34:34jeune fille. Elle dit
34:36bien sûr cet homme il est dangereux mais
34:38il est en France, il a tué une française
34:40il aurait été au Maroc, il aurait tué une Marocaine.
34:42C'est pas sûr.
34:44Pardon, ça n'est même pas sûr
34:46puisque le regard sur certaines
34:48personnes, sur une femme
34:50blanche n'est pas le même que le regard sur une femme
34:52que l'on estime devoir respecter.
34:54J'entends ce que vous dites mais une partie de la gauche considère
34:56que nous avons le devoir d'accueillir tout le monde
34:58et éventuellement de soigner tout le monde
35:00et c'est quelque chose qui naturellement peut
35:02tuer ce pays littéralement
35:04et je crois qu'une partie
35:06des français ne se rend pas compte
35:08sincèrement de ce qui est en train de se passer.
35:10Je crois qu'une partie
35:12des français n'a pas conscience
35:14de ce qui se joue en ce moment dans le débat politique.
35:16Dans le débat politique tu as raison
35:18mais dans le plébiscite populaire tu as tort.
35:20Il y a énormément de français qui prennent absolument en considération
35:22tous les dangers justement de cette préférence
35:24étrangère exaltée par la France insoumise.
35:26Et pour terminer sur
35:28Philippine et le drame, cette séquence
35:30qui a évidemment été regardée
35:32par beaucoup de français
35:34cette minute perturbée
35:36vous avez des jeunes gens quand même
35:38qui ont perturbé la minute de silence
35:40et effectivement c'est cette
35:42extrême gauche qui est très présente
35:44en France dans l'espace médiatique
35:46notamment. On peut la voir cette séquence.
36:00On a vu également
36:02des photos de
36:04Philippines enlevées dans Sciences Po
36:06par des jeunes étudiants
36:08et j'imagine qu'il n'y aura pas de sanctions
36:10ce qui est parfaitement intolérable.
36:12On pourrait imaginer qu'il y ait des sanctions.
36:14C'est une jeune femme qui enlevait
36:16des photos.
36:18Mais on revient à ce que vous avez dit tout à l'heure
36:20et qui est sans doute essentiel, c'est la bataille des idées.
36:22Vous parliez de François Mitterrand
36:24de 68 à 80 qui prépare le terrain.
36:26Je ne sais pas comment vous faites
36:28dans la société d'aujourd'hui
36:30dans une société médiatique qui est quasiment corsetée partout.
36:32Je parle souvent de l'art com ici.
36:34Par exemple, ce soir je vous reçois.
36:36Je n'ai pas le droit de vous recevoir régulièrement
36:38parce que vous avez un temps de parole qui est extrêmement limité.
36:40C'est vrai aussi pour Éric Zemmour.
36:42Vous avez, entre guillemets,
36:44contre vous, si j'ose dire,
36:46tout l'espace médiatique, à peu près tous les journalistes de France.
36:48Aucun ne vote pour reconquête.
36:50Pourquoi pas, mais aucun n'a ces idées.
36:52Tous les artistes de France.
36:54Vous avez tous les
36:56personnalités importantes
36:58médiatiques de France.
37:00Les sportifs.
37:02J'observe qu'aucun joueur de l'équipe de France
37:04n'a fait un tweet sur Philippine.
37:06Vous avez entièrement raison.
37:08Aucun joueur de l'équipe de France.
37:10C'est très intéressant parce que
37:12c'est ça l'espace médiatique.
37:14Quand Nahel meurt,
37:16il y a des tweets des joueurs de l'équipe de France.
37:18Quand Philippine meurt, il n'y en a pas.
37:20Pourquoi ? Posez-vous la question simplement.
37:22Pourquoi ?
37:24Elle est essentielle, cette question.
37:26Pourquoi ?
37:28Je vous réponds sur la première partie de votre phrase.
37:30On a déjà vu,
37:32dans l'histoire, dans l'histoire récente,
37:34dans l'histoire politique,
37:36des hommes, des partis qui avaient tout contre eux
37:38et qui y sont arrivés quand même.
37:40Je peux évidemment vous citer Donald Trump.
37:42Je peux vous citer Georgia Meloni.
37:44Mais je vais vous citer autre chose.
37:46Je vais vous citer des gens qui avaient pire que ça devant eux.
37:48Jean-Paul II. Là, je vais à l'ESA.
37:50Ils ont réussi à abattre le système communiste.
37:52Ils avaient tout contre eux.
37:54Nelson Mandela.
37:56Tout le monde. On pourrait en citer des dizaines.
37:58Ils avaient tout contre eux et ils ont réussi.
38:00Pourquoi ? Il y avait un souffle.
38:02Ils y croyaient. Ils étaient déterminés.
38:04Et à la fin, ils ont réussi.
38:06Moi, je ne vais pas m'arrêter à ça.
38:08Ce ne sont pas des footballeurs qui vont me faire peur
38:10parce qu'ils n'ont pas fait trois tweets et je vais me dire
38:12qu'on n'y arrivera jamais parce que les footballeurs ne sont pas avec nous.
38:14Je pense qu'il faut gagner contre ceux qui n'aiment pas la France.
38:16Je m'intéresse toujours sur l'espace fanatique. Pourquoi ?
38:18Je connais, j'ai quelques raisons.
38:20Il y a des gens qui ont peur.
38:22Mais surtout, il y a beaucoup de postures.
38:24Il faut que la peur change de camp.
38:26Il y a beaucoup de postures.
38:28On ne va pas se raconter de salades sur ces sujets-là.
38:30J'ai une question un peu politicienne
38:32mais qui est un peu le prolongement de votre question.
38:34Vous êtes aussi un peu isolé dans la classe politique.
38:36Tout à l'heure, Pascal a dit que personne ne voulait travailler avec vous,
38:38qu'il n'y avait pas d'alliance.
38:40Sarah Knafo, on ne le sait pas beaucoup
38:42parce qu'elle est présente médiatiquement depuis peu de temps.
38:44Mais avant d'être une élue et une intellectuelle,
38:46en tout cas engagée sur le débat intellectuel,
38:48c'est une stratégie.
38:50C'est vous qui avez imaginé la campagne d'Éric Zemmour en 2022.
38:52Et surtout, moi je vous connais depuis une dizaine d'années.
38:54Vous êtes très douée
38:56pour faire du réseau
38:58avec beaucoup de monde,
39:00y compris dans l'écosystème à droite, etc.
39:02Et avant d'être en politique,
39:04vous connaissiez beaucoup de gens chez Les Républicains,
39:06au Rassemblement National.
39:08Et aujourd'hui que vous êtes en politique, ces gens-là ne veulent plus vous parler.
39:10Ma question est simple.
39:12Justement, c'est pour ça que je vous demande.
39:14Est-ce que vous avez un plan ?
39:16Je ne vais pas dire la vérité.
39:18C'est le courage de la vérité.
39:20Je pense qu'aujourd'hui, on en est les parfaits représentants
39:22chez Reconquête.
39:24On prenait tout à l'heure l'exemple de l'État algérien
39:26qui porte plainte contre moi.
39:28Nous, on y va.
39:30Et on est nombreux chez Reconquête à se dire
39:32qu'on va y aller et qu'on n'a pas peur.
39:34Le sujet de l'école, typiquement, avec les parents vigilants.
39:36Chez Reconquête, on est nombreux à se dire
39:38qu'on affronte le système de l'éducation nationale,
39:40qu'on affronte la presse d'extrême gauche,
39:42vous avez raison, qui ne nous fait aucun cadeau
39:44alors qu'on ne fait que porter la parole des parents d'élèves.
39:46Bien sûr qu'on a un plan.
39:48C'est-à-dire qu'on a des actions très claires
39:50qui couvrent tous les champs
39:52qui intéressent les Français aujourd'hui.
39:54On a une attitude qui, je crois,
39:56nous distingue.
39:58Peut-être qu'Éric Zemmour sera candidat
40:00à l'élection présidentielle dans deux ans ?
40:02Moi, j'espère qu'il le sera.
40:04Je crois qu'il l'a envie,
40:06mais ce serait à lui de vous répondre sur votre plateau.
40:08Mais je crois qu'on a une chance.
40:10Mais vous qui incarnez une figure nouvelle,
40:12qui vous unisse à Éric Zemmour,
40:14et je ne souhaite pas mettre entre vous
40:16une chamaillerie...
40:18Alors ne le faites pas !
40:20Prenez un grand risque !
40:22Mais est-ce que, par exemple,
40:24vous qui êtes une incarnation différente,
40:26nouvelle, plus jeune, féminine,
40:28est-ce que la question peut se poser
40:30que ce soit vous, dans deux ans,
40:32qui portiez les idées
40:34de reconquête,
40:36peut-être plus qu'Éric Zemmour ?
40:38Sincèrement, je pense qu'on n'aura pas deux fois
40:40la chance d'élire quelqu'un comme Éric Zemmour.
40:42Tout à l'heure, j'y réfléchissais,
40:44et je me disais, dans 60 ans,
40:46vous ne serez plus là, Pascal.
40:48Je ne vous le souhaite pas.
40:50C'est pas pessimiste.
40:52On n'aura plus Gilles William,
40:54on n'aura plus Éric Zemmour,
40:56on n'aura plus Philippe Devilliers.
40:58Les grandes figures se seront éteintes.
41:00On a déjà perdu Patrick Buisson.
41:02Et je crois qu'à ce moment-là, on se dira...
41:04Il y avait un homme qui avait prévu des choses
41:06bien longtemps à l'avance...
41:08Vous n'en savez rien ?
41:10Georgia Meloni était à 2 %,
41:124 ans plus tard, elle est devenue
41:14Premier ministre.
41:16Pour aller à l'élection présidentielle,
41:18il faut une équipe autour de soi,
41:20il faut des cadres.
41:22Vous êtes très seul, sincèrement.
41:24Je vous assure que pour le coup,
41:26des cadres, des gens réfléchis,
41:28motivés, etc.
41:30Et beaucoup vous ont quittés.
41:32Je précise qu'on rencontre
41:34tous les hommes politiques du pays.
41:36Vous êtes aujourd'hui
41:38la seule parlementaire
41:40de partir au Concat
41:42depuis le départ du sénateur Ravier.
41:44Pourquoi autant de personnes sont parties ?
41:46Pourquoi vous avez une difficulté
41:48à maintenir...
41:50Que s'est-il passé
41:52auprès d'Éric Zemmour et de vous
41:54pour que les gens partent ainsi ?
41:56Mais vous n'êtes pas isolé
41:58sur le plan européen,
42:00puisque vous siégez dans le même groupe
42:02que l'AfD, qui vient de remporter
42:04des résultats importants
42:06dans les élections régionales en Allemagne.
42:08Est-ce que vous diriez que l'AfD,
42:10pour vous, est un parti d'extrême droite ou pas ?
42:12Et avez-vous pu discuter avec eux
42:14concernant une affaire qui était sortie
42:16en début d'année, concernant leur projet
42:18de remigration pour 2 millions d'Allemands
42:20qu'ils souhaitaient voir partir ?
42:22Il y a plein de questions.
42:24D'abord, pourquoi est-ce que des gens nous ont quittés ?
42:26Malheureusement, la réponse est simple
42:28et elle ne fait pas honneur à la politique.
42:30Ce sont des gens qui nous ont rejoints
42:32dans les sondages et qui sont partis
42:34quand il a baissé dans les sondages.
42:36C'est mathématique, ça se prouve,
42:38les événements le montrent.
42:40Des gens qui avaient déjà trahi ailleurs.
42:42Ils ne pouvaient pas vous inspirer
42:44une confiance totale.
42:46On aurait pu être moins naïfs,
42:48mais voilà, on commençait,
42:50on a fait plein d'erreurs.
42:52Quand on a créé ce parti,
42:54j'avais 28 ans, on a découvert en marchant.
42:56On s'est construits de manière
42:58en courant.
43:00On a fait des erreurs,
43:02on a fait confiance à des gens
43:04qui nous ont trahis, c'est vrai.
43:06On le regrette, mais on a appris
43:08énormément de choses. Je pense que rares sont
43:10les gens qui ont eu un parcours initiatique
43:12en politique aussi complet
43:14et riche que ce qu'on a vécu en deux ans.
43:16Mais voilà, c'est fait, c'est fait.
43:18Je pense que tout le monde comprend pourquoi ils sont partis,
43:20à quel moment ils sont partis.
43:22Les faits parlent d'eux-mêmes.
43:24Pour l'AFD, non,
43:26je ne dirais pas extrême droite
43:28dans le sens où c'est exactement ce qui est en train
43:30de se passer un peu partout en Europe.
43:32Vous le voyez, de même qu'on ne dira pas
43:34extrême droite pour le Rassemblement National,
43:36je ne dirais jamais ça. Vous le voyez
43:38en Autriche, vous le voyez en Italie,
43:40vous le voyez en République tchèque, vous le voyez partout en Europe,
43:42vous le voyez aux Etats-Unis. Si on appelle tout ça
43:44extrême droite, il faut croire que la planète est peuplée
43:46d'extrémistes. Et sur ce projet de remigration ?
43:48Sur le projet de remigration,
43:50c'est très simple, c'est-à-dire qu'il faut inverser
43:52les flux migratoires. Il faut non seulement
43:54stopper la machine infernale qui fait
43:56qu'ils arrivent chez nous, mais il va falloir
43:58aussi commencer à penser à un retour.
44:00Quand on parle des OQTF, il s'agit
44:02de retours massifs. On parlait de charters,
44:04j'entendais Nicolas Sarkozy ce matin qui parlait des charters.
44:06Il a 100% raison, ce n'est pas un extrémiste,
44:08Nicolas Sarkozy. C'est ça la remigration,
44:10c'est qu'ils repartent chez eux. Il y a la immigration, la remigration.
44:12Vous savez que dans la remigration, l'AFD parlait aussi
44:14citoyennement d'origine étrangère.
44:16Non, mais Sarah Knafo, si vous me permettez,
44:18le problème, ce n'est pas tant la remigration,
44:20le problème et qu'on
44:22peut exister, c'est qu'effectivement,
44:24vous avez sur le sol de France
44:26des Français, je le répète,
44:28qui sont en rupture avec
44:30notre modèle occidental.
44:32Vous avez raison. Et là, qu'est-ce que
44:34vous faites ? Alors, des Français
44:36qui sont en rupture. Parce que l'école, il faut reprendre
44:38sans doute tout à zéro à l'école, bien sûr,
44:40mais vous avez une génération, idéalement,
44:42il faudrait reprendre sans doute tout, parce que
44:44les profs disent qu'il y a des sujets qu'on ne peut même pas aborder.
44:46Oui, bien sûr, la Shoah, c'est impossible.
44:48Donc c'est quand même compliqué
44:50si on ne peut pas aborder ce type de sujet.
44:52Mais comment vous faites
44:54avec ces Français, comme vous
44:56et moi, qui n'ont pas le même
44:58attachement à notre culture ?
45:00C'est la question de fond. On en parlait
45:02tout à l'heure avec vous, madame, c'est la question de fond.
45:04Premièrement, beaucoup
45:06de ces Français ont une double nationalité.
45:08Vous savez que quand vous venez d'un pays du Maghreb,
45:10vous obtenez directement de vos parents
45:12la nationalité du pays d'origine.
45:14Mais ils n'ont pas envie de repartir.
45:16Ils n'ont pas du tout envie de repartir.
45:18Ça ne sera plus à eux de décider.
45:20Ah, c'est intéressant. Vous les faites partir.
45:22Écoutez, quand vous avez un délinquant
45:24qui a une double nationalité, vous êtes en droit
45:26de le renvoyer dans le pays d'origine de ses parents.
45:28S'il a une double nationalité, vous savez ?
45:30Quelqu'un qui est né ici,
45:32qui a la double nationalité,
45:34et qui a 19 ans,
45:36vous allez le renvoyer dans un pays dans lequel
45:38il n'a jamais mis les pieds ?
45:40S'il a la double nationalité, bien sûr.
45:42C'est vraiment prévu dans le Code pénal, en plus.
45:44Mais bien sûr. Attendez, même François Hollande voulait faire ça,
45:46Pascal, vous n'êtes pas plus à gauche que François Hollande.
45:48Ça peut lui arriver.
45:50Ça peut lui arriver sur des sujets de société.
45:52En tout cas, si vous me permettez,
45:54sur la majorité
45:56des gens dont je parle,
45:58évidemment, vous n'avez pas des criminels ou des délinquants.
46:00Vous avez simplement des gens qui
46:02n'adhèrent pas forcément
46:04à ce modèle.
46:06Ils sont sans doute majoritaires.
46:08Tout à l'heure, je disais que la tolérance zéro pourrait calmer les autres.
46:10Quand vous avez un cousin à qui la France
46:12a montré qu'elle devenait intraitable,
46:14que commettre un crime, un délit
46:16sur son sol, ça voulait dire mériter l'expulsion.
46:18Croyez-moi que ça calmera les autres.
46:20Au bout d'un moment, il va falloir quand même commencer à montrer des exemples.
46:22Aujourd'hui, on leur montre
46:24que tout est permis.
46:26Ils cassent, on repaye, sans vouloir parler comme Gabriel Attal.
46:28La politique de la ville
46:30va tout rembourser.
46:32Ils sont délinquants, les allocations sociales continuent de tomber.
46:34Ils cassent un HLM,
46:36ils ont quand même le droit à un HLM.
46:38Ce n'est pas comme ça qu'on donnera un exemple.
46:40Il nous reste deux ou trois minutes.
46:42Demain, c'est le discours de politique générale.
46:44Il y a quelque chose de M. Barnier,
46:46notamment sur la hausse d'impôts, dont on n'a pas parlé.
46:48Vous êtes sans doute reconquête
46:50le parti le plus libéral
46:52de l'échiquier politique.
46:54En tout cas, on est le parti qui propose
46:56les plus fortes baisses d'impôts.
46:58C'est l'IFRAP qui l'avait montré en étudiant notre programme.
47:00Ça, c'est une évidence.
47:02Est-ce que j'en attends quelque chose ? Oui, bien sûr.
47:04Il dirige le gouvernement de mon pays, donc j'espère que ça ira mieux.
47:06Ce que je détesterais entendre,
47:08c'est parler de hausse d'impôts.
47:10D'abord parce que je pense que ce serait une catastrophe économique,
47:12mais aussi parce que ça enverrait un signal,
47:14à mon avis délétère, qui est
47:16qu'on augmente les impôts parce qu'on ne veut pas toucher aux dépenses.
47:18Ça a été la recette de la gauche.
47:20Si M. Barnier se met à utiliser les recettes
47:22des socialistes, je m'inquièterais.
47:24Et dans les dépenses publiques, vous vous tranchez où ?
47:26Partout.
47:28Oui, mais l'essentiel...
47:30L'essentiel, les retraites.
47:32Vous n'allez pas toucher aux retraites.
47:34Je vais vous en donner plein, avant même de toucher aux retraites
47:36et à la protection sociale des Français.
47:3815 milliards d'euros d'aides publiques au développement
47:40tous les ans.
47:42177 millions d'euros au Sénégal.
47:44Dans le tweet que vous citiez tout à l'heure,
47:46on donne même 130 millions d'euros à la Chine.
47:48On est crésus. On a tellement d'argent qu'il faut aller aider
47:50la première puissance économique du monde.
47:52Mais pardon, mais ce n'est pas paradoxal
47:54ce que vous dites, parce que vous ne voulez pas que
47:56les migrants d'Afrique, notamment,
47:58viennent en Europe, mais si vous ne les aidez pas
48:00à rester chez eux en développant un peu leur pays...
48:02Vous avez l'impression que notre argent les aide à rester chez eux ?
48:04177 millions d'euros au Sénégal.
48:06Nicolas Sarkozy dit par exemple
48:08qu'il faut aller plus loin dans l'aide au développement
48:10et que c'est de cette manière-là que ces migrants resteront chez eux.
48:12Vous savez quels sont les projets les plus financiers
48:14dans l'aide publique au développement ?
48:16Le premier, projet environnemental et climatique.
48:18Le deuxième, égalité hommes-femmes.
48:20C'est comme ça qu'on va leur permettre de rester chez eux ?
48:22En tout cas, ces sommes-là,
48:24les gros budgets, c'est quand même
48:26un, la retraite. Deux, la protection sociale.
48:28Et j'ai peur. Moi, je suis comme vous.
48:30Souvent, je dis qu'il faut enlever ces oeuvres.
48:32Mais on sait que c'était le CIG,
48:34le service de formation du gouvernement.
48:36Ça fait cinq ans que je le cite.
48:38Là, je vous parle de 15 milliards d'euros.
48:40Il ne sert à rien.
48:4215 milliards d'euros à l'aide publique au développement.
48:4420 milliards d'euros,
48:46allocation sociale non contributive aux étrangers.
48:4823 milliards d'euros,
48:50les subventions publiques aux associations.
48:52Etats, collectivités territoriales.
48:54Mais vous n'allez pas toutes les enlever.
48:56Il y a des stades de football.
48:58On n'est peut-être pas obligés
49:00de subventionner la CIMAD, par exemple.
49:02Je suis d'accord.
49:04Sur SOS Méditerranée, la ville de Marseille
49:06qui vient de voter encore des centaines de milliers d'euros
49:08à SOS Méditerranée...
49:10Sur ces exemples-là, vous avez raison.
49:12SOS Méditerranée...
49:14Alors, il faut que l'État prenne en charge
49:16le survetage en mer.
49:18Mais non, SOS Méditerranée.
49:20Evidemment que ces associations, vous le savez bien,
49:22sont des associations d'extrême-gauche
49:24à qui tu donnes de l'argent depuis 40 ans.
49:26La politique publique doit donc
49:28prendre en main le survetage en mer.
49:30Le blocage des frontières.
49:32Si vous croyez que les Français sont aussi solidaires
49:34que vous le pensez...
49:36Ils feront des dons.
49:38Ce n'est pas à nous de payer pour que des associations
49:40attaquent l'État et aillent faire de la propagande à l'école.
49:42Je vous dis, ne passons pas par les associations.
49:44Que la politique publique prenne...
49:46Il reste une minute.
49:48Et c'est terminé.
49:50Alors, ce fameux Arcom...
49:52Vous savez que vous pouvez revenir demain ?
49:54Légalement.
49:56Parce qu'on repart à zéro demain.
49:58Là, aujourd'hui,
50:00on est le 30 septembre.
50:02Et l'Arcom,
50:04je crois que c'est sur...
50:06C'est sur un trimestre.
50:08Donc le temps de parole est terminé ce soir.
50:10Demain, vous avez le droit de revenir.
50:12Demain, je suis chez vos confrères de Frontières
50:14qui font leur première matinale.
50:16Frontières ?
50:18Excellent.
50:20Et je fais leur première matinale demain matin.
50:22Je vous ai vu aussi sur une chaîne concurrente
50:24assez offensive, avec un journaliste
50:26qui vous interrogeait.
50:28Bon, c'était un plaisir.
50:30Est-ce que vous aimez Mylène Farmer ?
50:32Moi, j'aime beaucoup.
50:34Notre ami Yoann Ouzaï est un fan.
50:36Nous sommes nombreux autour de cette table.
50:38Il a dormi, il a campé au Stade de France.
50:40Vendredi, samedi.
50:42Vendredi soir aussi.
50:44Est-ce que c'est ma vidéo,
50:46celle-là que j'ai donnée ?
50:48Alors ça, c'est que mes images que j'ai tournées.
50:50Regardez. Je ne sais pas si j'ai le droit de faire ça.
50:52Écoutez.
50:54Parce que j'étais dans le stade.
50:56Ah, on a vu la main d'une fiancée.
51:04C'était très calme à côté de vous, Pascal.
51:06Il y avait beaucoup plus d'ambiance.
51:08Il était en loge.
51:10Là où il était, il y avait beaucoup plus d'ambiance.
51:12Il était en loge.
51:14En tout cas, c'était pas évident. Vous avez adoré ?
51:16J'ai bien aimé, oui, bien sûr.
51:18Il était avec les populaires, si vous voulez.
51:20Ce n'est pas ça du tout.
51:22C'est parce qu'il a envie de partager une communion.
51:24C'est la fausse horreur.
51:26C'était la quatrième fois.
51:28C'est ça qui m'intéresse.
51:30Écoutez, j'ai vu des gens qui vont...
51:32Parce que demain, c'est son dernier concert.
51:34Elle ne chante plus jamais sur scène.
51:36Nevermore. C'est terminé.
51:38C'est ce qu'elle dit.
51:40J'ai vu des gens qui allaient aux trois concerts.
51:42Vendredi, samedi et demain, mardi.
51:44Mais qui font toute la tournée.
51:46Qui font tous les concerts.
51:48Et qui l'ont vu...
51:50Je ne sais pas, vous l'avez vu combien de fois ?
51:52Dizaines de fois.
51:54C'est ça qui est fou.
51:56Ce n'est pas beaucoup, dix fois.
51:58C'est quelque chose de rare.
52:00Ce que produit Bizet Farmer.
52:02Oui, c'est vrai, auprès de ses fans.
52:04Je n'ai pas un grand fan non plus.
52:06Je n'irai jamais camper devant le stade de France.
52:08Vous avez déposé une journée vendredi.
52:10Je vous donne un secret de DRH.
52:12Vous avez déposé une journée à CNews.
52:14Vous avez dit, je ne travaille pas.
52:16Vous auriez fait pareil, Pascal.
52:18Seulement, vous ne travaillez pas le vendredi soir.
52:20Moi, j'ai fait pareil, mais pour Serge Lama.
52:22Dix fois.
52:24Et grâce à vous, je l'ai rencontré.
52:26Vous l'avez vu dix fois, Lama ?
52:28Oui.
52:30Et on a fait une émission sympa.
52:32Merci beaucoup, Sarah Knafo.
52:34Je retiens de ce que nous avons dit.
52:36C'est que Eric Zemmour tentera,
52:38souhaitera...
52:40Il vous le dira.
52:42Je n'ai pas fait d'annonce.
52:44On a compris qu'il envisage.
52:46Ça va venir vite.
52:48Il s'est passé tellement de choses.
52:50Vous avez vu ce qui s'est passé en trois mois.
52:52Qui aurait imaginé que la vie politique
52:54serait ce qu'elle est aujourd'hui ?
52:56Ça va tellement vite.
52:58En tout cas, on peut retenir ça.
53:00Il y aura évidemment des 500 signatures
53:02qu'il faudra avoir.
53:0471 milliards aux agences gouvernementales
53:06et diverses autres agences,
53:08me dit Xavier Couture
53:10sur les économies possibles.
53:12On en a encore des dizaines.
53:14Vous savez, par exemple, qu'à la mairie de Paris,
53:16il y a 55 000 personnels administratifs,
53:18ce qui est plus que dans toute la préfectorale
53:20réunie sur tout le territoire français,
53:22qui ne compte que 30 000 agents.
53:24Juste la mairie de Paris.
53:26L'APHP,
53:28qui est le premier employeur
53:30de l'île de France,
53:32il y a 40 % des gens qui n'ont pas vu
53:34un malade de leur vie.
53:3630 000 personnels administratifs à l'APHP.
53:38Ils n'ont jamais vu un malade de leur vie.
53:40On est 10 % de plus
53:42en pourcentage
53:44que l'Allemagne.
53:46Sur le pourcentage administratif
53:48dans la santé.
53:50Donc les ARS, etc.
53:52Vous pouvez tout supprimer demain.
53:54Ce n'est pas une bagatelle, 30 milliards.
53:56C'est 10 fois plus que ce que pourraient rapporter
53:58l'ISF, la FlatTag,
54:00la suppression de la FlatBank.
54:02C'est pas la fiscalité du capital.
54:04C'est pas que le capital.
54:06Il faut baisser l'impôt sur le revenu aussi.
54:08Et oui.
54:10C'est fini.
54:12A chaque fois,
54:14vous entrez...
54:16C'est vous qui mettez
54:18les petites punaises.
54:20Vous entrez côté jardin.
54:22C'était K.O.
54:24Ça va ?
54:26Très bien. Ça vous a plu ?
54:28Le concert ?
54:30Très bien. C'était très émouvant.
54:32Le spectacle est sublime.
54:34La voix de Milène Farmer
54:36est intacte.
54:38Et l'émotion avec.
54:40Je vous fais le petit tease ?
54:42Rendez-vous dans un instant,
54:44sans transition,
54:46dans 100% politique.
54:48On va parler longuement tout à l'heure
54:50de ce procès qui s'est ouvert
54:52contre Marine Le Pen
54:54sur ses soupçons de détournement de fonds.
54:56Peut-il empêcher Mme Le Pen
54:58dans ses ambitions pour 2027 ?
55:00Restez avec nous à 22h30.
55:02C'est Laurent Jacobelli,
55:04porte-parole du RN,
55:06qui sera avec nous.
55:08Ce n'est pas un cadeau pour la France.
55:10C'est la Macronie qui s'étrangle
55:12depuis hier soir,
55:14après les propos du ministre de l'Intérieur.
55:16On parlera notamment de Philippine,
55:18cette jeune femme qui continue
55:20de toucher en plein cœur les Français
55:22et les différentes réactions qui vont avec.
55:24Benjamin Nau était avec nous.
55:26Qui réalisait ce soir ?
55:28Virginie Tayeb Leblon
55:30était avec nous.
55:32On peut citer nos amis du son
55:34qui étaient avec nous.
55:36Camille était avec nous aussi.
55:38Et Mathéo à la visio.
55:40Merci.
55:42Passez une excellente soirée.
55:44Merci Julien Pasquet.
55:46Merci Sarah Clafaut.
55:48Nous nous donnons rendez-vous
55:50demain matin.

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