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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy, Georges Fenech, Joseph Macescaron,
00:04Yoann Ouzaï et Gilles-William Gognadel qui est venu ce soir sans son livre et on l'en remercie.
00:10Je suis quand même premier sur le mazout, je suis désolé, ça m'embête de vous le dire.
00:18Bon, une nouvelle qui nous a réjouis pour notre ami Philippe Devilliers
00:23puisque le Puy du Fou est désormais éligible au passe culture et Anne Sicard,
00:28ce qui est la moindre des choses d'ailleurs, le Puy du Fou est désormais éligible au passe culture.
00:32Ce qui était quand même une évidence qu'il ne le soit pas était une anomalie.
00:35Grâce à notre alerte et à notre mobilisation, la ministre de la Culture Rachida Dati
00:40annonce aujourd'hui que le Puy du Fou était désormais éligible au passe culture,
00:43ce qui permet aux jeunes de venir et de payer un peu moins cher.
00:46Alors Alexis Corbière a réagi de la France soumise, le roman national réactionnaire,
00:52c'était hier, le roman national réactionnaire du Puy du Fou n'a pas plus de valeur historique
00:57qu'un village gaulois du parc Astérix.
00:59Bon, ce n'est pas faire injure à Alexis Corbière de dire qu'il n'est pas ni Georges Duby ni François Furet.
01:04Il n'a jamais lu un roman.
01:06Non mais il est preuve d'histoire.
01:07Il est preuve d'histoire.
01:08Oui, mais ça ne veut rien dire ça.
01:08Ah, ça ne veut rien dire, il ne faut pas dépriser les preuves d'histoire.
01:12C'est pour dire que vous êtes le premier Français, c'est pour le dire.
01:14Vous n'avez pas une référence, vous.
01:15Mais ce n'est pas une farde de l'histoire contemporaine d'Alexis Corbière.
01:19Nous sommes les premiers profs de l'économie, donc ce n'est pas faux.
01:22De dire ça, donc qui est-il, c'est toujours pareil.
01:25Qui sont ces gens pour parfois juger les autres ?
01:28Qu'est-ce qu'a fait Mme Tondelier pour juger un grand patron ?
01:31Qu'est-ce qu'a fait M. Corbière pour juger Philippe de Villiers ?
01:34C'est quand même une bonne question, ça, qu'on peut se poser.
01:36Non, mais vous ne pouvez pas soumettre le jugement à la possibilité de la critique
01:42au fait que vous soyez…
01:42Et on a le droit de critiquer les critiques.
01:44On a le droit de critiquer les critiques, mais dire qu'il n'a pas le droit de critiquer ceci ou cela,
01:49d'avoir son opinion, il a le droit à la bêtise, bien sûr.
01:54Il a peut-être le droit au ressentiment, à la rancœur, à l'aigreur, M. Corbière.
01:59Le roman national réactionnaire du Putufu n'a pas plus de valeur historique qu'un village gaulois du parc Astérix.
02:04Et c'est court à lui.
02:06Ils ont plus de valeur que le parc Astérix.
02:09Il n'est jamais allé au Putufu.
02:11Ce qui est marrant, c'est que le roman national…
02:12Il y est allé au Putufu, il a raison.
02:15Ce qui est intéressant, c'est que le roman national soit l'enjeu en réalité.
02:18On voit bien, soit l'enjeu d'une véritable querelle encore.
02:21On n'est pas d'accord sur que c'est que le roman national.
02:24Il ne critique pas le fait que la fête de l'Humain ait le droit au passe-culture.
02:27Il n'est jamais allé, c'est ça qui est terrible.
02:30Il n'est jamais allé, il parle, il est un historien, il n'est jamais allé.
02:35Qu'il y aille, moi je serais Philippe de Villiers, j'inviterais Alexis Corbière.
02:39Vous allez loin quand même.
02:40Mais si, il va le faire.
02:41Moi je serais, franchement, Philippe de Villiers devrait le faire.
02:44Et Alexis Corbière, si il a du tempérament, il accepte.
02:51C'est un genre de garçon, c'est véritable.
02:53Honnêtement, c'est un genre de garçon.
02:57Il ne manquerait plus qu'il morde.
02:59Non, il y en a, je peux vous en trouver des mauvais.
03:01Je termine.
03:03Donc, s'il avait vraiment le tempérament, il accepterait.
03:06Et puis s'il trouve que c'est…
03:08Il ne changera pas d'avis.
03:10Pourquoi ?
03:11Ce qui est intéressant, c'est qu'ils disent Astérix.
03:14Le pire là-dedans, c'est qu'en effet, Corbière est une personne qui connaît l'histoire.
03:22On peut lui faire tous les reproches.
03:24Mais qu'il y aille alors.
03:25Non, mais attendez, je vais jusqu'au bout.
03:27En fait, ce qu'il dit, il ne croit pas ce qu'il dit.
03:30Il le dit tout simplement pour donner des gages, parce qu'il est aujourd'hui en difficulté dans son ex-famille politique qui était des Insoumis.
03:37Donc, il donne des gages, gratuitement.
03:39Corbière ne croit pas un mot de ce qu'il dit.
03:41Alors, je ne crois pas, moi.
03:43Désolé, il y a quand même, sur la Révolution française, il y a un point aveugle.
03:46Chez beaucoup de gens de gauche, je suis navrée, sur la Vendée, sur la Révolution française,
03:50ils considèrent qu'il y a un discours, un récit qu'ils ne veulent pas entendre.
03:54Il y a quand même ça aussi.
03:56Ce n'est pas un Robespierre.
03:58Ils n'ont qu'à lire le discours de Robespierre à la Convention.
04:02Oui, c'est vrai.
04:04Il dit, des Vendéens, il ne faut plus…
04:06Un Vendéen s'appelle…
04:08Un génocide.
04:10En tout cas, on veut tuer les Vendéens parce qu'ils sont Vendéens.
04:12C'est pire encore que ça.
04:14Le simple récit de l'histoire de France est maudit.
04:18C'est à la façon de…
04:20Comment vous l'appelez ?
04:22Notre grand historien qui a fait les Jeux olympiques.
04:26Monsieur Joly ?
04:28Non, Boucheron.
04:30Boucheron déteste l'histoire de France.
04:32Il ne pète que Mondial.
04:34Il n'y a plus d'histoire de France.
04:36C'est plutôt dans ce mouvement intellectuel-là.
04:38Enfin, si j'ose dire.
04:41Une lycéenne a été tuée.
04:4320 élèves ont été blessés dans un accident de car scolaire
04:45qui s'est couché sur la voie, ce matin,
04:47près de Châteaudun, dans l'Eure-et-Loire.
04:49Le conducteur était âgé de 26 ans.
04:51Et on a appris cette chose absolument incroyable
04:53qu'à 8h30 du matin,
04:55un premier test salivaire aux stupéfiants
04:57s'est révélé positif.
04:59C'est à la fois stupéfiant, ahurissant,
05:01et en même temps, ça montre,
05:03ça illustre, ce qu'on dit sans arrêt,
05:05c'est que la drogue touche tout le monde, bien évidemment,
05:07et qu'elle est partout,
05:10et qu'elle touche toutes les professions.
05:12Mais bien sûr, ce soir, c'est d'abord
05:14la mort de cette jeune fille,
05:16de 14 ans,
05:18qui nous interpelle,
05:20et on peut avoir une pensée pour ses parents,
05:22pour sa famille,
05:24qui, ce matin, ont perdu leur enfant.
05:26Je vous propose de voir le sujet d'Anaïs Bochet.
05:30Couché sur le bas-côté de la route
05:32depuis 7h40 ce matin,
05:34le bus scolaire est lentement extirpé du fossé.
05:36Chargé du ramassage scolaire,
05:39il transportait une trentaine d'élèves
05:41quand il s'est renversé,
05:43causant la mort d'une jeune lycéenne de 15 ans
05:45et une vingtaine de blessés.
05:47Face à ce drame, élèves et parents sont choqués.
05:49C'est surtout triste pour ses parents,
05:51et aussi pour nous,
05:53parce qu'à notre âge,
05:55on peut se dire que demain aussi,
05:57ça pourrait être nous.
05:59Ça fait peur, un petit peu, maintenant,
06:01de prendre le bus.
06:03C'est atroce. Moi, je n'ai pas de mots.
06:05Suite à l'accident, une quarantaine de pompiers
06:08a été prise en charge sur place par le SAMU.
06:10Il y a eu un signalement qui a été fait,
06:12pas par moi, mais par un collègue.
06:14Oui, la route a une dangerosité.
06:16On aimerait...
06:18Je pense à l'entrée sud de Châteaudun.
06:20J'avais alerté côté route de Blois,
06:22où on pense mettre un haricot
06:24pour la sécurité routière.
06:26On est proche de deux autres lycées de Châteaudun.
06:28Une enquête a été ouverte
06:30pour déterminer les causes de l'accident.
06:32Testé positif aux stupéfiants,
06:34le chauffeur de bus a été mis en garde
06:37Il faut absolument que des explications
06:39soient données.
06:41Il faut aussi, bien évidemment,
06:43s'il y a des manquements,
06:45s'il y a des fautes graves,
06:47qu'elles soient très lourdement
06:49prises en compte et sanctionnées.
06:51Une cellule psychologique a été mise en place
06:53au sein du lycée Émile Zola,
06:55où était scolarisée la jeune lycéenne.
06:57La ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne,
06:59a annoncé sur X qu'elle se rendrait au lycée
07:01lundi prochain.
07:03Philippe Tabarro est le ministre des Transports.
07:05Il a pris la parole.
07:07Nous allons mener
07:09un certain nombre d'actions
07:11pour opérer
07:13des contrôles de plus en plus importants
07:15et que très probablement,
07:17malheureusement, ce qui avait été
07:19fait au niveau
07:21d'une action contre l'alcool
07:23auprès d'un certain nombre de chauffeurs
07:25il y a quelques années, devra se faire
07:27au niveau des stupéfiants.
07:29Il y a un accident
07:31sur cinq, je dirais,
07:33hors transports scolaires,
07:35bien sûr, mortels sur la route,
07:37de conducteurs qui sont positifs
07:39aux stupéfiants.
07:41Le car scolaire, c'est la hantise des parents.
07:43Quand vous mettez votre enfant
07:45dans le car, vous ne dormez pas,
07:47vous ne vivez pas,
07:49tant que le car n'est pas arrivé
07:51à destination pour une classe de mer,
07:53une classe de neige, une classe de campagne, etc.
07:55Maintenant, il y a les portables.
07:57Avant, il n'y avait pas les portables.
07:59Et CNews a écouté
08:01un père de famille
08:03qui, après ce drame,
08:05dit qu'il
08:07n'emmènera plus sa fille
08:09dans un car scolaire.
08:13J'ai appris ça ce matin, j'étais au travail,
08:15je suis un artisan,
08:17et puis j'ai dit non, je vais la chercher ce soir,
08:19parce que je n'ai pas envie
08:21qu'elle prenne le bus, et puis le matin,
08:23elle le prend, et je vais la déposer à l'école le matin.
08:25Comme ça, au moins, je sais
08:27que c'est moi qui la dépose.
08:29S'il y a un problème, comme j'ai dit,
08:31le monsieur
08:33qui prend des stupéfiants,
08:35il fait ce qu'il veut,
08:37mais il ne joue pas avec la vie des enfants.
08:39J'ai appelé le maire,
08:41je lui ai dit pourquoi il n'y a pas quelqu'un
08:43qui s'occupe de mettre les ceintures de sécurité, déjà.
08:47Il y a 40 enfants
08:49qui sont dans le car,
08:51et il n'y a personne
08:53qui surveille s'ils ont la ceinture.
08:55Il y en a qui répondent
08:57qu'on ne peut pas tous surveiller,
08:59vous mettez deux personnes de plus.
09:01C'est à l'état de voir,
09:03ce n'est pas aux parents d'élèves.
09:05C'est l'État qui doit voir tout ça,
09:07ce n'est pas moi qui viens chercher
09:09mes enfants ou ma femme.
09:11C'est triste.
09:13Franchement, c'est triste.
09:15Ce que dit ce monsieur est vrai,
09:17les enfants ne mettent pas les ceintures de sécurité.
09:19Sur Europe 1, à l'heure du déjeuner,
09:21on a eu un ou deux témoignages
09:23d'un chauffeur de car qui dit
09:25je demande aux enfants de mettre la ceinture de sécurité,
09:27ils ne la mettent pas.
09:29Parce qu'il y a du chahut, parce que c'est le matin,
09:31parce que le transport est assez court,
09:33généralement ce n'est pas très...
09:35Alors là, c'est un sujet grave.
09:37Par respect peut-être pour cette famille,
09:39on ne pourrait ne pas parler d'autre chose
09:41que la mort de cet enfant,
09:43et en même temps il y a cette polémique
09:45qui est arrivée sur le chauffeur
09:47qui était sous stupéfiants,
09:49je ne sais pas si c'était cocaïne
09:51ou autre chose qui est stupéfiante
09:53à 8h30 du matin.
09:55Alors ça il faut faire attention,
09:57parce qu'on peut être contrôlé
09:59pendant plusieurs jours après la consommation de stupéfiants,
10:01ce qui est un problème de ces contrôles d'ailleurs,
10:03le contrôle d'alcoolémie est immédiat,
10:05il teste votre état à ce moment-là.
10:07Cela dit, un chauffeur d'autocar
10:09ne devrait pas avoir fumé de joint
10:11la semaine d'avant non plus,
10:13mais ça ne veut pas dire forcément
10:15qu'il a pris de la drogue avant,
10:17ça ne veut pas forcément dire ça.
10:19Le but je pense dans cette émission
10:21c'est de ne pas accuser à tort et imprudemment.
10:23Pour l'instant,
10:25et le parquet demande à ce qu'on soit très prudent,
10:27ça n'est qu'un test salivaire.
10:29Il va y avoir un test sanguin.
10:31Donc premièrement.
10:33Deuxièmement, malheureusement,
10:35là on fait le procès des écarts scolaires,
10:37mais malheureusement vous pouvez être
10:39dans un véhicule individuel
10:41et qu'un autre type qui a pris des stupéfiants
10:43vous rentre dedans.
10:45Nous vivons des temps dangereux.
10:47Il y a une dizaine de personnes en France
10:49qui fument régulièrement du cannabis.
10:51Ça fait disons un conducteur sur cinq en réalité.
10:53Non mais là on parle de transport scolaire.
10:55Un chauffeur de transport scolaire
10:57qui s'adonne aux stupéfiants.
10:59Qui s'adonnerait.
11:01Donc ça veut dire qu'il manque des contrôles.
11:03Il devrait y avoir des contrôles plus souvent
11:05et probablement aussi des contrôles inopinés.
11:07Parce que vous comprenez,
11:09on ne va pas attendre l'accident
11:11pour savoir s'il était sous...
11:13Il faudrait des contrôles a priori inopinés
11:15sur le transport scolaire.
11:17Les Français ont été suffisamment frappés
11:19par un événement qui a
11:21dans l'actualité
11:23qui a eu une importance
11:25qui a été l'affaire Palmad.
11:27Pardonnez-moi.
11:29Je parle de ça et qu'on a l'impression
11:31de toute manière
11:33qu'à partir de là,
11:35la personne a été jugée
11:37mais qu'il n'y a pas eu de conséquences
11:39en termes de décision de l'exécutif.
11:41Il n'y en a pas eu.
11:43Il n'y en a pas eu.
11:45Vous ne pouvez pas contrôler tout le monde.
11:47Vous ne pouvez pas faire une loi
11:49à chaque fois qu'il y a un fait
11:51qui frappe l'opinion.
11:53On en parle matin, midi et soir.
11:55Vous ne pouvez pas contrôler
11:57tout le monde.
11:59Il ne s'agit pas de contrôler tout le monde.
12:01Il s'agit, lorsqu'on se drogue
12:03avant de prendre le volant,
12:05il se pose la question
12:07d'être complice
12:09ou pas d'un homicide volontaire.
12:11– J'entends ce que vous dites.
12:13– Voilà, c'est tout.
12:15– Donc vous changez la loi,
12:17c'est-à-dire que vous mettez aujourd'hui
12:19ceux qui sont contrôlés sous drogue
12:21ou sous alcool,
12:23vous les mettez directement à la case prison ?
12:25– Écoutez, à partir du moment
12:27où ils ont un volant entre les mains,
12:29moi je ne comprends pas.
12:31– Ça se produit régulièrement
12:33dans les tribunaux.
12:35– Non, régulièrement.
12:37– Si il y a un accident.
12:39– Si il est en état de récidive.
12:41– Si il y a contrôle sans accident,
12:43qu'est-ce que vous faites ?
12:45– Il est comparé devant un tribunal,
12:47il est condamné avec du sursis,
12:49amende et suppression du permis.
12:51Et si il est récidive, il va en prison.
12:53– Non.
12:55– Ça a peut-être changé maintenant.
12:57– Malheureusement, dans certains départements,
12:59tu peux être trois fois récidiviste,
13:01ne pas avoir de permis de conduire
13:03et ressortir libre.
13:05– C'est pas normal.
13:07– Pas normal, c'est pas normal.
13:09– Pascal, j'ai intérêt à une campagne juste.
13:11Vous n'allez pas contrôler tout le monde, tout le temps.
13:13– Mais tout le monde sait que la drogue au volant,
13:15tout le monde sait que c'est irresponsable
13:17et que ça peut avoir des conséquences dramatiques.
13:19On n'a pas besoin de campagne,
13:21je crois que tous les Français le savent.
13:23Ceux qui prennent le risque de consommer
13:25des stupéfiants avant de prendre le volant
13:27sont des irresponsables,
13:29qui savent très bien ce qu'ils font.
13:31– Non, d'ailleurs, ils le savent,
13:33vous voyez ce que je veux dire.
13:35– Mais c'est pour ça que je vous dis,
13:37qu'est-ce que vous faites pour les contrôles
13:39qui n'ont pas débouché sur un accident ?
13:41– Des sanctions extrêmement fermes.
13:43– Extrêmement fermes, même s'il n'y a pas eu d'accident ?
13:45– Mais bien sûr.
13:47– Quelqu'un qui prend de la drogue au volant,
13:49il a une arme entre les mains.
13:51– Mais extrêmement fermes, ça veut dire plutôt la casse-prison.
13:53– Mais oui, pourquoi pas, oui.
13:55– D'accord.
13:57– C'est dans la loi.
13:59– Il y a peut-être des endroits où c'est pas possible.
14:01– Je parle vraiment, je précise,
14:03c'est tellement dramatique, c'est tellement irresponsable,
14:05bien sûr qu'il faut des sanctions fermes.
14:07– En tout cas, au-delà de ça, il peut y avoir,
14:09je le répète, pour ces familles,
14:11cette petite fille, cette jeune fille,
14:13– Petit enfant.
14:15– Qui est morte aujourd'hui.
14:17– L'addiction à la drogue est un phénomène massif.
14:21C'est tout.
14:23– La censure, et on ouvre le chapitre politique,
14:27la menace de censure a toujours été sérieuse.
14:29Et alors ça, Yoann Ouzaï,
14:31je pensais qu'elle était écartée, cette menace.
14:35Alors je ne comprends rien à cette affaire d'électricité.
14:37Parce que, vraiment, ils ne sont pas malins.
14:39Je n'imagine pas qu'en l'OUSD, si j'ose dire,
14:43François Bayrou ait voulu faire passer une taxe sur l'électricité,
14:49une hausse des prix de l'électricité, c'est bien ça ?
14:51Alors que c'est une ligne rouge pour le Rassemblement national
14:53où ces gens sont des amateurs ou des suicidaires.
14:55Donc on écoute Jean-Philippe Tanguy,
14:57et vous me dites ce que vous en pensez.
15:01– Cet article 4 révèle ce que Jordan Bardella avait dit.
15:05Le gouvernement a menti sur la réforme des tarifs
15:09et de la tarification des prix européens d'électricité.
15:13Les situations vont être aggravées.
15:15Les centrales nucléaires françaises
15:17vont être mises au pot commun du marché européen.
15:21C'est une perte de souveraineté
15:23et c'est surtout une promesse d'explosion des factures.
15:25La menace de censure a toujours été sérieuse.
15:29Ce que vous voulez, le RN a sans doute beaucoup de défauts,
15:33mais on a une qualité, c'est qu'on dit ce qu'on fait,
15:35et on fait ce qu'on dit.
15:37On n'a pas censuré le gouvernement, monsieur Bayrou,
15:39comme nous l'avions annoncé pour lui laisser le temps de faire ses preuves.
15:41Les consultations sont meilleures, il y a un respect,
15:44mais sur le fond, ça n'avance pas.
15:46Donc la censure est sérieuse.
15:49– Vous allez nous expliquer si la censure est sérieuse.
15:52L'article 4, c'est un peu compliqué.
15:54Il prévoit un nouveau dispositif visant à remplacer la REN,
15:58l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique, en 2026.
16:03Et cette disposition peut avoir un effet sur les tarifs de l'électricité.
16:06Vrai ou faux ?
16:07– L'article 4 aura un impact sur la tarification de l'électricité
16:14produite à partir du nucléaire.
16:16Donc ça peut potentiellement engendrer un surcoût supplémentaire
16:20pour les consommateurs.
16:21C'est pourquoi le Rassemblement national s'y oppose.
16:23Maintenant, la commission mixte paritaire sera sans doute conclusive lundi,
16:27ça veut dire que députés et sénateurs vont se mettre d'accord.
16:30Cet article 4 va probablement rester dans le texte,
16:33mais le gouvernement pourra retirer cet article.
16:36– Mais là, il surjoue, M. Tanguy ?
16:39– C'est une manière de mettre la pression sur le gouvernement.
16:41– Mais c'est une réalité que l'électricité pourrait augmenter ?
16:44– C'est une réalité, oui, bien sûr, c'est une réalité.
16:46– La commission a commencé ses travaux à 9h30,
16:48la commission mixte paritaire devrait poursuivre vendredi matin.
16:52– Jusqu'à lundi même.
16:53– Elle est dominée par les soutiens du Premier ministre François Bayrou
16:55avec 8 parlementaires issus des rangs du socle commun.
16:58– Oui, ça veut dire que la droite et les macronistes ont la majorité.
17:01Donc probablement le texte sera adopté en commission mixte paritaire.
17:04– Mais pourquoi ?
17:05– Si M. Bayrou est un peu malin,
17:07compte tenu de ce qui est arrivé à Michel Barnier il y a seulement quelques semaines,
17:11à l'issue de cette commission mixte paritaire,
17:13il retirera cet article 4 pour qu'il n'y ait plus de lignes rouges
17:17du côté du Rassemblement national.
17:19Pourquoi aller jusqu'à…
17:21Pourquoi créer ce psychodrame si c'est pour l'enlever au dernier moment ?
17:25– Parce que là ce sont les députés et les sénateurs qui se sont mis d'accord entre eux.
17:29– Ces gens-là ne parlent pas.
17:31– La commission mixte paritaire c'est la réunion des députés et des sénateurs.
17:34– Oui, mais proche de François Bayrou.
17:36– Oui, je suis d'accord, mais ils se sont sans doute dit…
17:38– Proche c'est plus compliqué, c'est-à-dire qu'ils ne contrôlent pas.
17:41– J'imagine des téléspectateurs écoutant ce dialogue.
17:46– Peut-être se sont-ils dit ça va passer tranquillement, je ne sais pas.
17:49– Oui, mais ça ce n'est pas possible cette version-là.
17:52– Mais en tout cas…
17:53– Votre pronostic ?
17:54– Mon pronostic c'est…
17:55– Votre pronostic c'est qu'il n'y aura pas de censure ?
17:56– Ils le retireront.
17:57– C'est que le gouvernement va le retirer.
17:58– Ils le retireront.
17:59– Ou alors c'est suicidaire, si François Bayrou ne le retire pas…
18:01– Et le votre pronostic c'est qu'il n'y aura pas de censure lundi ?
18:04– Moi je crois qu'il n'y aura pas de censure sur le budget.
18:07Mais attendez, c'est de la politique, rien n'est jamais certain.
18:10J'avais dit que Michel Barnier serait censuré,
18:13là je suis plutôt sur le fait que Monsieur Bayrou ne sera pas censuré.
18:18– Il n'y a pas que l'électricité et le nucléaire,
18:22il y a aussi la question de l'AME qui pose un vrai sujet, comme ligne rouge.
18:27Donc moi j'entends la petite musique de Marine Le Pen, de Sébastien Chenu, de Tanguy,
18:32tous les trois nous disent attention censure.
18:34On nous prépare à l'idée d'une censure, franchement.
18:36– C'est-à-dire que l'AME, il faut l'expliquer,
18:38c'est-à-dire que l'AME n'est pas annulée par le gouvernement Bayrou.
18:41Et vous pensez que le Rassemblement National souhaiterait que l'aide médicale d'État
18:45soit supprimée, et vous pensez que c'est une ligne rouge,
18:48si elle n'est pas supprimée il y aurait censure.
18:50– Là ils n'en font pas une ligne rouge.
18:52– Oui ils n'en font pas, ça c'est dans votre…
18:54– Non mais d'accord, pour l'instant ils ne le disent pas.
18:57– Moi je pensais qu'ils en faisaient quand même.
18:59– Oui mais vous pensez…
19:00– Dans l'état actuel des choses ça n'est pas une ligne rouge.
19:03– Ou alors vous avez des infos.
19:05– Non mais j'ai cru qu'ils en faisaient également une ligne rouge.
19:08– Oui mais où ?
19:09– Il y avait trois sujets qui posaient problème avec l'URL,
19:13l'électricité, l'AME…
19:14– On va marquer une pause.
19:15– Ça vaut mieux.
19:16– On va marquer une pause à l'émission.
19:18– Je crois que c'est bien.
19:19– Cette émission, il s'est passé quelque chose d'assez étonnant
19:21puisque depuis trois minutes, Georges Gilles-Williams-Golnadel n'a pas parlé.
19:25– Et ça on va le payer.
19:27– Je ne tiens pas à aggraver l'électricité.
19:33Je ne rajoute pas la crise à la crise.
19:35– C'est l'occasion.
19:36Alors c'est dommage que Noël soit passé
19:37parce qu'on aurait pu offrir vos livres le soir des réunions.
19:40– Il n'est pas trop tard.
19:41– Mais il y a des anniversaires.
19:42– Il n'est pas trop tard.
19:43– On peut l'ouvrir pour des fêtes religieuses, pour faire un présent, un cadeau.
19:47– Faire plaisir.
19:48Ça référerait à la clientèle, on en voit en masse.
19:51– Joie d'offrir.
19:52– Plaisir de recevoir.
19:54– Ou 5% de réduction, un petit quelque chose, un beau geste.
19:59– Pas trop non plus.
20:02– On marque une pause et nous parlons de l'immigration,
20:06on parle de Mayotte, on parle de Doualène
20:08et on parle de tous ces sujets du jour.
20:11À tout de suite.
20:17Dans une seconde, on va parler évidemment des otages qui ont été libérés,
20:21des otages israéliens.
20:22Mais pour terminer sur le chapitre censure,
20:24vous avez une analyse à produire.
20:27Joseph Massé-Faron.
20:29– Oui, une analyse qui va me faire des foudres, mais ce n'est pas grave.
20:32L'analyse est la suivante, c'est que je ne pense pas
20:35que le Rassemblement national veuille la censure.
20:39Pourquoi ? Parce que je pense que le Rassemblement national
20:42veut attendre la dissolution.
20:44Ils veulent attendre la dissolution, d'ailleurs,
20:46c'est ce qui se dit au sein du Rassemblement national.
20:48Pourquoi ? Parce que si d'aventure Marine Le Pen était sanctionnée par les juges,
20:53ce qui est possible, il y a une possibilité sur deux qu'elle le soit,
20:56donc sanctionnée par l'inégibilité, à ce moment-là,
20:59Marine Le Pen pourrait être en situation d'apparaître,
21:02en cas de dissolution, comme une possible première ministre.
21:05– Donc ils veulent surtout attendre le 31 mars ?
21:07– Voilà, absolument.
21:08– Avant la dissolution, ils veulent attendre la décision de Marine Le Pen ?
21:11– Voilà.
21:12– Pardon, mais pour qu'il y ait une nouvelle dissolution,
21:13il faut que quelque chose provoque cette dissolution,
21:15a priori, devant une nouvelle censure, non ?
21:17– Oui, mais avant…
21:19– En fait, ils veulent attendre le 31 mars.
21:22– Absolument, tout à fait.
21:23– Et le sort qui sera réservé à Marine Le Pen ?
21:25– Le sort qui sera réservé à Marine Le Pen.
21:26– C'est pour ça que vous dites qu'il n'y aura pas de censure avant ?
21:28– Voilà, site d'aventure Marine Le Pen.
21:30– Mais ça, ce n'est pas une analyse que vous portez,
21:32c'est plus le fruit d'informations, de conversations que vous pouvez avoir.
21:37– C'est d'informations, oui.
21:39– De contacts.
21:40– Oui, de contacts, et ça donne aussi, bien sûr, une analyse.
21:42C'est-à-dire que ce qu'on oublie, c'est qu'être frappé d'ingénuité ne…
21:46– N'empêche pas d'être ministre.
21:48– N'empêche pas d'être premier ministre.
21:49– Imaginez l'image de la France, mettre un premier ministre…
21:51– Et l'image des juges.
21:55– L'image des juges qui auront fait ça ne sera pas géniale non plus.
21:58– C'est possible, légalement, juridiquement, c'est possible.
22:00– Je rejoins ce que dit Elisabeth.
22:02– L'image des magistrats qui auront fait ça, franchement…
22:06– Les magistrats font ce qu'ils veulent en France.
22:08Mais si les magistrats rendent Marine Le Pen inéligible…
22:12– Ça n'est pas elle qui sera déshonorée.
22:15– Il peut y avoir quelques petits mouvements dans l'opinion.
22:18– Ils en sont parfaitement capables.
22:19– Et s'il y a…
22:20– Oui, je n'en doute pas.
22:21– C'est pas elle qui sera…
22:22– Voilà.
22:23– Elle se sera bien piénée.
22:24– Ils n'ont aucun compte à rendre.
22:25Ils s'en sont parfaitement capables.
22:26– Je n'en doute pas.
22:27– D'être ministre, d'être premier ministre,
22:28de faire un pied de nez aux juges.
22:29– Et si après ça, il y a une législative anticipée,
22:30il est possible en effet que les électeurs sanctionnent.
22:32– Oui.
22:33– Pas le Rassemblement national.
22:34– Je n'en doute pas.
22:35– Non.
22:36– On va voir…
22:37Vous avez vu ces images terribles et choquantes,
22:39pour tout dire, de la libération des otages
22:41qu'a fait réagir d'ailleurs Benjamin Netanyahou.
22:43Je vous propose de voir le sujet de Michael Dos Santos.
22:47– Après 482 jours de captivité,
22:50Agam Berger ne cache pas sa joie et son émotion
22:53au moment de retrouver ses parents.
22:57Cette soldate de 20 ans avait été enlevée le 7 octobre dernier
23:00par les terroristes du Hamas.
23:02Elle effectuait son service militaire près de la bande de Gaza.
23:07À bord d'un hélicoptère, elle s'est ensuite rendue
23:09à l'hôpital pour recevoir des soins médicaux.
23:11L'occasion aussi pour elle de retrouver des proches
23:14et quatre autres soldats libérés samedi dernier.
23:19Agam Berger avait été remise à la Croix-Rouge
23:21dans la matinée à Jabalia.
23:23Dans la foulée, après un hommage devant la maison
23:25de Yahya Sinwar, chef du Hamas tué en octobre dernier,
23:28les terroristes ont relâché sept autres otages
23:30à Hanyounès, au sud de l'enclave.
23:32Cinq Thaïlandais, mais aussi deux personnes
23:34enlevées dans le kiboutz de Niros.
23:36Gadi Moses, Israélo-Allemand de 80 ans
23:39et Arbel Yehoud, Israélienne de 29 ans.
23:42Sur ces images, cette dernière apparaît
23:44le visage inquiet, effrayé par le chaos environnant.
23:47Inadmissible pour le Premier ministre Benyamin Netanyahou.
23:51Je vois avec effroi les scènes choquantes
23:53de la libération de nos otages.
23:55C'est une preuve supplémentaire de la cruauté
23:57inimaginable de l'organisation terroriste du Hamas.
24:00J'exige que les médiateurs fassent en sorte
24:02que de telles scènes d'horreur ne se renouvellent pas
24:05et qu'ils garantissent la sécurité de nos otages.
24:08Quiconque causera faire du mal à nos otages
24:10n'en payera le prix.
24:11En réponse, le gouvernement israélien
24:13avait suspendu temporairement la libération
24:15des cent dix détenus palestiniens.
24:17Ils ont finalement quitté la prison d'offert.
24:21C'est terrible.
24:23Inadmissible.
24:25Pardon, mais ça ne devrait pas être inadmissible
24:29uniquement pour le Premier ministre israélien.
24:31Ça devrait être inadmissible pour le président
24:33de la République qui a la déclaration facile.
24:35Ça devrait être inadmissible pour l'ONU.
24:39Je veux dire, la môme, la gamine,
24:41elle était terrorisée.
24:43Ensuite, il y a eu un vieillard de 80 ans
24:46qui ne pouvait pas marcher à l'intérieur
24:49de ces gens qui faisaient la fête.
24:51Les civils de Gaza,
24:53sur les innocents civils de Gaza,
24:56il y a à boire et à manger.
24:58Il fallait voir comment ils se réjouissaient, là.
25:01On a interrogé des civils,
25:04des journalistes palestiniens
25:06qui intervievaient des civils,
25:08qui disaient que c'était eux
25:10qui étaient les geôliers des otages
25:13à l'intérieur de Gaza.
25:15Mais pardon de vous le dire,
25:17les Israéliens ne sont pas non plus des génies
25:19du discours.
25:21Moi, si j'étais à leur place,
25:23quand je libérais les terroristes,
25:27que d'ailleurs, sur France Info,
25:29on parle d'un héros de la résistance palestinienne
25:32qui a été libéré, je l'ai tweeté
25:34avec l'heure exacte sur France Info,
25:36qu'on me poursuive si je mens.
25:38Mais si j'étais l'Israélien,
25:40à chaque fois que je libérais un terroriste,
25:42pareil, je l'exhiberais,
25:44et derrière, je mettrais les photos
25:46de ses victimes et les noms de ses victimes.
25:48Je suis désolé.
25:50La guerre des images est perdue
25:52sans être même livrée.
25:54– Elle est perdue de toute façon.
25:56– Sans être livrée.
25:58– Non, non, mais moi, je voudrais quand même
26:00juste parler dans ton sens.
26:02Quand Benjamin Netanyahou dit
26:04qu'il n'y a pas d'action terroriste du Hamas,
26:06malheureusement, pas qu'eux.
26:08Cette démonstration de force dégoûtante
26:10au moment de leur libération d'otages,
26:12on se dit, mais c'est avec eux,
26:14qu'on demande aux Israéliens
26:16de faire la paix avec eux.
26:18On demande aux Israéliens
26:20de cohabiter paisiblement avec eux
26:22et de construire une belle démocratie avec eux.
26:24Excusez-moi, moi, je comprends
26:26que les Israéliens, quand ils voient ces images,
26:28ils se disent, jamais,
26:30beaucoup d'Israéliens se disent
26:32qu'ils ne seront jamais, tant qu'une génération nouvelle
26:34ne sera pas arrivée.
26:36C'est terrible.
26:38Et les otages ont été, c'est vrai,
26:40aussi gardés beaucoup par la population.
26:42Alors ça, il faut aussi le rappeler.
26:44Mais il y a aussi des enfants, il y a aussi des innocents.
26:46– Il faut dire que les civils
26:48ont directement participé au pogrom du 7 octobre.
26:50– Bien sûr, c'est vrai.
26:52– C'est une évidence, ça a été documenté,
26:54il n'y a aucun débat là-dessus.
26:56– Des civils, des civils.
26:58– Des civils, entre guillemets.
27:00– Il y a des journalistes et des partis politiques
27:02qui sont plus encore ramasse que le ramasse.
27:04C'est difficile que les civils palestiniens
27:06fassent leur examen de conscience.
27:08C'est ça aussi le problème.
27:10– Ces images, c'est vraiment du jamais-vu
27:12dans la libération d'otages.
27:14– Non, c'est vrai.
27:16– Jamais, jamais on n'a vu ça.
27:18Jamais on n'a vu ces scènes de liesse,
27:20de propagande dans une libération d'otages.
27:22Jamais.
27:24– Retour en France avec Estelle Youssoupha
27:26qui était ce matin chez Sonia Mabrouk
27:28et qui a parlé de Mayotte.
27:30Mayotte qui est testée comme un ballon de football,
27:32dit-elle.
27:34– Je vois bien
27:36qu'on utilise Mayotte comme un ballon de football
27:38pour faire ses jouts oratoires,
27:40faire ses postures, essayer de gagner quelques semaines
27:42à Matignon.
27:44Mais que le sujet migratoire
27:46à Mayotte, c'est la moitié de la population
27:48qui est étrangère, en grande partie en situation irrégulière.
27:50Ça n'a rien à voir avec aucun autre département.
27:52Par contre,
27:54effectivement, on sent bien que
27:56vu la difficulté des négociations
27:58avec les socialistes, le Premier ministre
28:00va vers l'extrême droite
28:02et c'est son jeu politique.
28:04Mais moi ça ne change rien
28:06à la situation à Mayotte.
28:08– Et puis elle a parlé des Comores
28:10et de la France qui se met à genoux.
28:12– Moi ce que je constate
28:14c'est qu'on est a priori
28:16normalement toujours une grande puissance
28:18et qu'on est réduit à
28:20serrer la main, baiser les pieds
28:22d'un minuscule pays
28:24ultra-corrompu qui envoie
28:26sa population à la mort
28:28pour prendre le contrôle de notre département.
28:30Alors évidemment,
28:32il y a les restes de la France-Afrique.
28:34Visiblement, un pays
28:36qui rend service à la France,
28:38j'aimerais bien savoir lesquels, mais de toute façon
28:40ce n'est pas le sujet, c'est que
28:42ces services que rendraient les Comores à la France
28:44ont un prix, c'est une partie du territoire national.
28:46Et ça c'est inacceptable.
28:48Moi je veux bien toute la petite cuisine
28:50qu'il peut y avoir entre deux États.
28:52C'est la raison d'État
28:54certainement, mais l'État c'est quand même
28:56respecter nos frontières,
28:58c'est inscrit dans la Constitution.
29:00– Bon Georges, on avait parlé de ces territoires ultramarins,
29:02on avait fait un parallèle entre la Nouvelle-Calédonie,
29:04entre les Antilles,
29:06entre aujourd'hui Mayotte,
29:08il y a eu beaucoup d'incidents très différents d'ailleurs,
29:10parfois une tornade, parfois une guerre
29:12civile et de ça,
29:14mais il y a un point commun, c'est que la métropole,
29:16la France est incapable d'assurer la sécurité
29:18et la prospérité.
29:20Et qu'est-ce qu'on va faire de ces territoires
29:22ultramarins sur 10 ans, 20 ans, 30 ans ?
29:24– Oui, c'est le point commun
29:26de tous les territoires et départements d'outre-mer.
29:28Moi j'en connais particulièrement la Guadeloupe,
29:30j'y ai vécu, j'y ai travaillé.
29:32C'était déjà comme ça à l'époque.
29:34En 40 ans il n'y a pas eu d'évolution positive
29:36si vous voulez.
29:38Donc je ne sais pas ce qu'il faudrait faire,
29:40il y a un ministre d'État maintenant, ministre d'État des Outre-mer,
29:42M. Maniobas, il connaît très bien…
29:44– On n'a pas les moyens d'assurer cette prospérité
29:46et cette sécurité, on n'a pas les moyens.
29:48– Parce qu'on ne se les donne pas, les moyens.
29:50On ne se les donne pas.
29:52– Oui, vous avez évidemment raison,
29:54on n'a plus les moyens.
29:56– Regardez ce qu'il se passe en Nouvelle-Calédonie,
29:58par exemple, avec des ingérences en plus
30:00de l'Azerbaïdjan.
30:02– Mais en fait, si on se dit des choses,
30:04ces territoires, j'espère ne choquer personne,
30:06sont héritiers d'une période de colonisation.
30:08– Pas 10 ans.
30:10– Mais il y a eu des référendums,
30:12il y a eu des référendums en Martinique…
30:14– J'entends bien.
30:16– Ils veulent tous rester français.
30:18– Mais j'entends bien, je les comprends,
30:20ils sont français.
30:22– Ne parlez pas de colonisation.
30:24– Oui, je dis que c'est héritier d'une période
30:26et vous êtes aujourd'hui dans une très grande difficulté
30:28pour assurer, je le répète, sécurité et prospérité.
30:30– Vous n'y arrivez pas en France,
30:32déjà, la sécurité.
30:34– Oui, alors…
30:36– Non mais déjà, vous n'arrivez pas à garder vos frontières.
30:38– C'est pas au même niveau, aller en Guyane…
30:40– Je vous parlais des frontières,
30:42vous n'arrivez pas à garder vos frontières en France.
30:44– C'est l'électricité.
30:46– Oui, je parlais juste, vous avez raison,
30:48je parlais juste des frontières, vous n'y arrivez pas.
30:50– Par exemple, si on est tout l'arc-en-tillet,
30:52de Cuba jusqu'à…
30:54les îles les plus quand même prospères,
30:56c'est l'île de la Martinique.
30:58– Mais vous avez raison.
31:00– Et l'île de la Guadeloupe.
31:02C'est là où on est quand même garanti
31:04d'un minimum de sécurité,
31:06d'un minimum d'aide sociale qui n'existe pas sur l'île.
31:08– Vous allez à Haïti, effectivement.
31:10– Haïti, c'est le pays le plus pauvre du monde.
31:12Haïti, c'est incroyable.
31:14– Je ne suis pas sûr que la population de ces territoires
31:16soit tout à fait consciente, justement,
31:18de cette différence. Je ne suis pas sûr.
31:20C'est parce que j'ai constaté…
31:22– En fait, elle est ambivalente.
31:24Elle dit, à juste titre,
31:26pourquoi nous n'avons pas le même niveau
31:28de prospérité et de sécurité que la métropole.
31:30– Même la métropole, ils n'ont pas conscience
31:32non plus du niveau de la prospérité de la France.
31:34Donc ça tombe bien.
31:36Du point de vue là, le mécontentement général
31:38est en harmonie des deux côtés.
31:40– Mais quand Emmanuel Macron a dit ça,
31:42tout le monde lui est tombé dessus.
31:44– Il l'a dit à Mayotte.
31:46– Quand il a dit à Mayotte…
31:48– Il n'a pas tort.
31:50– C'était peut-être pas très, comment dire…
31:52– C'était pas très à voir.
31:54– Mais il avait raison.
31:56Et tout le monde lui est tombé dessus.
31:58C'est pas bien de dire ça.
32:00– Le membre du gouvernement en charge
32:02de la coopération, du développement et de la francophonie
32:04m'écrit André Vanini.
32:06Je me suis rendu au Comores.
32:08Je salue André Vanini, que j'ai vu hier soir
32:10d'ailleurs avec notre ami Gauthier Lebrecht.
32:12– Mais la députée de Mayotte
32:14pose une vraie question,
32:16auquel André pourrait lui-même répondre,
32:18c'est pourquoi est-ce que nous sommes
32:20aussi négligents,
32:22pourquoi est-ce qu'on accepte
32:24tout des Comores ?
32:26Je comprends pas, il y a certainement peut-être…
32:28– Pourquoi on accepte tout de l'Algérie ?
32:30On va en parler dans une seconde,
32:32parce que Marine Le Pen, c'est la question qu'elle pose.
32:34– Un vrai complexe pathologique occidental.
32:36– Doualemne, écoutez Gérald Darmanin
32:38qui a réagi sur la décision
32:40du tribunal administratif.
32:42Explication. – Ah, intéressant.
32:44– La justice administrative a considéré
32:46que la procédure
32:48mise en place par le ministère de l'Intérieur,
32:50qui est dite celle de l'urgence, pour être très précis,
32:52n'était pas la bonne procédure.
32:54Donc il s'agit d'un travail entre les tribunaux
32:56administratifs et les représentants de l'État.
32:58Je n'ai pas à le commenter.
33:00Je veux dire qu'évidemment, tout en respectant
33:02bien sûr les décisions des tribunaux
33:04et les droits français, je partage profondément
33:06la volonté du ministre de l'Intérieur
33:08de pouvoir mettre fin,
33:10non seulement à la présence sur notre sol
33:12de personnes irrégulières qui se maintiennent irrégulièrement,
33:14mais bien sûr de lutter contre
33:16des influences,
33:18on pourrait qualifier ça d'ingérence étrangère.
33:20Quand on est sur le sol français,
33:22et quelle que soit sa nationalité,
33:24c'est pas un problème particulièrement avec l'Algérie
33:26qui est un immense pays avec lequel nous devons avoir
33:28de bonnes relations bien sûr, quelle que soit sa nationalité,
33:30on doit respecter les règles
33:32sur le sol de la République.
33:34Il a tout dit et rien dit, pardon.
33:36Il a tout dit et rien dit.
33:38Il a dit quoi ? Il a dit je respecte
33:40les directions administratives et je comprends
33:42le ministre de l'Intérieur.
33:44Une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait ?
33:46Une autre opinion là-dessus.
33:48J'ai déjà partagé, j'ai vu ce matin par Philippe Bilger.
33:50Je suis assez scandalisé par cette décision,
33:52je le dis très clairement.
33:54Quand vous lisez la décision,
33:56dans le même argumentaire,
33:58le tribunal dit
34:00qu'il y a risque de trouble
34:02en public,
34:04ça mérite le retrait du titre de séjour,
34:06mais on peut prendre son temps.
34:08C'est ce qu'il dit.
34:10C'est quand même un sacré désaveu pour le ministre de l'Intérieur.
34:12Et interrogez-vous sur le pourquoi de cette décision.
34:14Parce qu'un juge, il peut tout dire finalement.
34:16La jurisprudence, elle s'interprète.
34:18Si je passe mon temps à le dire,
34:20que les juges font ce qu'ils veulent,
34:22donc ne venez pas sur le terrain.
34:24Je suis content que ce soit vous qui le disiez,
34:26parce que moi je dis que c'est pile ou face,
34:28toutes les juridictions,
34:30qu'elles soient administratives, judiciaires,
34:32financières, conseils constitutionnels,
34:34sont royautés.
34:36Très bien.
34:38Par qui ?
34:40Par un courant idéologique.
34:42C'est rassurant.
34:44Vous avez vu les noms qui circulent pour le Conseil constitutionnel ?
34:46Quel nom circule ?
34:48Eric Dupond-Moretti.
34:50Vous avez M. Jean-Denis Combroxelle
34:52qui était son directeur de cabinet.
34:54Mais heureusement,
34:56M. Dupond-Moretti est sur scène désormais.
34:58Il est à Marigny.
35:00Mais visiblement,
35:02Didier Migaud, c'est un nom qui circule.
35:04Votre préféré.
35:06Je sais que vous l'aimez bien.
35:08Juste un mot sur le Conseil.
35:10La section du contentieux
35:12du Conseil d'État.
35:14Vous savez ce que c'est ?
35:16Le président de cette section, c'est l'équivalent du premier président
35:18de la Cour de cassation.
35:20Non, c'est M. Christophe Champeutot
35:22qui était directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault.
35:24Tout est noyauté.
35:26Il y a un problème.
35:28Les juges sont indépendants.
35:30C'est un problème de formation,
35:32d'idéologie.
35:34Leur vision littéralise du droit.
35:36On l'a dit 50 fois.
35:38On l'a dit 50 fois.
35:40Ils refont la même chose 50 fois.
35:42Apparemment, ils ne nous écoutent pas assez.
35:44C'est un désaveu de notre pays.
35:46Une analyse idéologique. Il a complètement raison.
35:48La gauche nous fait un procès aux Etats-Unis
35:50pour la composition de la Cour suprême
35:52des Etats-Unis avec des conservateurs.
35:54Je rêverais un tel pluralisme en France.
35:56Écoutez Marine Le Pen.
35:58Écoutez Marine Le Pen.
36:00Elle était hier
36:02chez nos amis d'ETCI.
36:04Elle a parlé de l'Algérie.
36:06Marine Le Pen.
36:08Marine Le Pen.
36:10Marine Le Pen.
36:12Marine Le Pen.
36:14Écoutez Marine Le Pen.
36:16Je ferai exactement ce qu'a fait
36:18Donald Trump avec la Colombie.
36:20Exactement.
36:22C'est-à-dire que vous ne reprenez pas
36:24vous ne respectez pas le droit international.
36:26Il n'y a plus aucun transfert d'argent
36:28vers l'Algérie.
36:30Il n'y a plus un seul visa.
36:32Il y a évidemment la dénonciation, mais ça de toute façon
36:34il faut le faire, nonobstant le comportement
36:36d'Algérie de la Convention de 68.
36:38Il n'y a aucun visa non plus pour les dirigeants
36:40algériens.
36:42Il y a effectivement une attention
36:44portée aux biens détenus
36:46par les dirigeants
36:48algériens.
36:50Il y a des mesures, ce qu'on appelle des mesures
36:52de rétorsion qui sont
36:54tout à fait naturelles. C'est une
36:56question de respect de la France,
36:58de respect de notre souveraineté, du respect
37:00du droit international. Enfin,
37:02pourquoi fait-on preuve d'une telle faiblesse
37:04avec des pays qui nous crachent
37:06au visage matin, midi et soir ?
37:08C'est de bon sens.
37:10C'est de bon sens.
37:12Qui ne serait pas d'accord ?
37:14Pourquoi est-ce qu'on le fait en fait ?
37:16Moi, je n'arrive pas à comprendre de quoi on a peur.
37:18Non mais vraiment, je n'arrive pas à comprendre
37:20On a peur de la réaction
37:22d'une partie des Français.
37:24Alors, d'accord, on a peur de la réaction d'une partie des Français.
37:26Très bien, donc il faut le dire.
37:28Donc, on va se coucher tout le temps.
37:30Quand M. Darmanin
37:32a parlé du tribunal, il est obligé
37:34au milieu de sa phrase de dire
37:36l'Algérie c'est un grand pays, mais il faut leur parler
37:38comme il nous parle.
37:40Ça suffit de s'écraser à chaque fois.
37:42Non, mais la réalité c'est que
37:44les politiques français ont plus peur
37:46de certains Algériens en France que M. Trump
37:48de certains Colombiens aux Etats-Unis.
37:50Il n'y a pas que ça.
37:52Vous pouvez ajouter à ça
37:54le gaz algérien.
37:56Pardonnez-moi.
37:58On peut s'en passer.
38:00Je ne suis pas sûr qu'on puisse s'en passer.
38:02Le gaz algérien représente 8%
38:04de gaz consommé en France.
38:06On considère en tout cas à Bercy
38:08qu'on ne peut pas s'en passer.
38:10On a des moyens de rétorsion.
38:12Les politiques disent toujours
38:14qu'on ne peut pas.
38:16Ce n'est pas pour justifier le fait
38:18qu'on ne puisse pas, c'est pour dire qu'il y a d'autres éléments.
38:20Le terrorisme.
38:22En termes d'influence sur l'Algérien,
38:24il y a le terrorisme et puis il y a le quai d'Orsay.
38:26Parce que s'il y a un temple
38:28où on s'incline
38:30de la soumission
38:32qu'il s'agisse des Comores
38:34ou d'autre chose,
38:36un nom ça s'appelle
38:38le quai d'Orsay.
38:40Je voudrais qu'on parle d'Harry Habitant.
38:42Ah oui.
38:44Quel soulagement.
38:46J'aimerais que les médias
38:48consacrent autant
38:50d'espace
38:52à Harry Habitant
38:54qui est innocenté définitivement
38:56puisque la cour d'appel de Paris
38:58a enterré ce jeudi le non-lieu
39:00dont a bénéficié l'humoriste
39:02Harry Habitant. L'affaire faisait suite
39:04à une plainte pour viol déposée par une femme
39:06fin 2021.
39:08Harry, il se trouve que je le connais un peu.
39:10C'est un homme formidable.
39:12Chantier spame.
39:14Exactement. C'est un homme qui a
39:16beaucoup de talent et ce qu'il a vécu c'est l'enfer.
39:18C'est l'enfer
39:20puisqu'il a été accusé
39:22à tort et la justice
39:24l'a reconnu aujourd'hui.
39:26La justice a considéré qu'Harry Habitant est innocent.
39:28Après une instruction de plus de 3 ans,
39:30les 7 magistrats qu'ont eu à statuer
39:32sur ce dossier sont unanimes désormais.
39:34Il n'y a aucune place ou doute
39:36sur l'innocence de mon client s'est félicité
39:38maître Caroline Tauby. Qu'est-ce qui s'est passé
39:40quand l'affaire est sortie ?
39:42Il était pour M6 à ce moment-là.
39:44Il était présenté pour
39:46un feuilleton ou une série.
39:48Dans la journée, et je le sais
39:50puisqu'à l'époque j'étais RTL,
39:52les gens ont appelé
39:54les dirigeants d'M6, les gens avec
39:56qui ils tournent, pour dire attention
39:58je ne veux pas tourner avec Harry Habitant.
40:00C'est ça qui se passe.
40:02Ils n'avaient rien contre lui d'ailleurs.
40:04Ils n'avaient rien contre lui.
40:06Il devenait toxique.
40:08Et quand tu deviens toxique, les gens ont peur.
40:10Peur d'être associé
40:12à l'image et
40:14ses courages fuyants.
40:16Malheur à qui le scandale arrive.
40:18Qui va réparer ces 2 ou 3 ans
40:20de l'incharge ?
40:22Qui va les réparer ?
40:24Est-ce que ça va s'arrêter ?
40:26Je pense que ça tourne un peu.
40:28Le vent tourne un peu.
40:30J'espère.
40:32Il est remonté sur scène régulièrement.
40:34Grâce aussi
40:36à Monsieur Coulier,
40:38Gilbert Coulier, son producteur,
40:40qui l'a aidé, qui ne l'a pas lâché.
40:42Parce qu'il y a quand même toujours des gens courageux
40:44et honnêtes.
40:46Gilbert Coulier et Nicole Coulier l'ont aidé,
40:48l'ont produit
40:50et évidemment ça crée des liens
40:52quand tu es en difficulté
40:54et que les gens t'aident à ce moment-là.
40:56Il est remonté sur scène et effectivement
40:58il est remonté sur scène régulièrement.
41:00C'est plus dur quand vous faites du cinéma.
41:02Pourquoi ?
41:04Parce que dans le cinéma,
41:06vous n'avez pas seulement besoin d'un producteur courageux,
41:08d'un patron de théâtre courageux,
41:10tous les cas qui acceptent d'affronter 10 manifestantes.
41:12Vous avez les plateformes américaines,
41:14vous avez des grandes chaînes de télé
41:16et là,
41:18pratiquement, c'est impossible
41:20même pour quelqu'un qui...
41:22Mais le milieu artistique...
41:24Le cinéma c'est très loin.
41:26Je pense à la figure de Kevin Spacey.
41:28Qui a été franchement martyrisé.
41:30Terminé.
41:32Lessivé.
41:34Tué socialement.
41:36Alors qu'il a été acquitté.
41:38Son dos apparaissait.
41:40On l'enlevait.
41:42C'est juste fou.
41:44En tout cas, vous connaissez,
41:46on a souvent parlé ici de sujets
41:48et souvent nous avons eu des paroles dures
41:50pour ceux qui sortent en dehors du clou.
41:52C'est bien normal.
41:54Vous avez eu des paroles dures ?
41:56C'est la moindre des choses.
41:58Il faut protéger.
42:00Bien sûr.
42:02Et notamment les femmes.
42:04Il faut définir les clous aussi.
42:06Mais quand,
42:08de l'autre côté,
42:10un homme innocent,
42:12non seulement il faut le dire,
42:14mais il faut le redire, le montrer
42:16et consacrer autant de temps dans les médias
42:18que lorsqu'il avait été acquitté.
42:20Évitez d'en parler
42:22avant que l'affaire arrive.
42:24C'est un drap.
42:26C'est un vope.
42:28Vous ne pouvez pas...
42:30Ou vous mettez une loi nouvelle...
42:32Interdiction d'évoquer une affaire
42:34avant au moins la mise en examen.
42:36Ça serait tellement nul.
42:38Pardonnez-moi,
42:40dans l'affaire ça n'aurait pas marché.
42:42Il a été mis en examen le matin même.
42:44Ça n'aurait pas marché.
42:46Si j'osais, avant le renvoi,
42:48devant le tribunal correctionnel.
42:50Les gens ne font plus leur travail.
42:52Ça n'a pas de sens.
42:54Vous ne parlez plus d'aucune affaire criminelle.
42:56Vous ne parlez plus
42:58d'aucune affaire criminelle.
43:00Je parle uniquement
43:02des affaires sexuelles.
43:04Je parle uniquement
43:06des affaires sexuelles.
43:08Ça ne concerne que les gens connus.
43:10Écoutez, continuez
43:12à fabriquer
43:14des massacres d'innocents.
43:16C'est tout.
43:18Il y a aussi des gens qui sont coupables.
43:20M. Harry Habitant
43:22a été massacré
43:24professionnellement
43:26alors qu'il est innocent.
43:28Ça fait à peu près 3 ans que je hurle là-dessus.
43:30Il y a beaucoup de gens condamnés
43:32à la mort sociale comme ça.
43:34Qui a été condamné à la mort sociale?
43:36C'est des procès.
43:38Nicolas Bedos a renoncé à faire appel.
43:40Sa carrière au cinéma va être
43:42à mon avis finie.
43:44J'espère que non.
43:46Il a renoncé à faire appel
43:48à cause de tout ça.
43:50Il ne veut pas remettre de l'argent dans la machine.
43:52J'espère que Nicolas Bedos,
43:54que son grand talent lui permettra
43:56de revenir
43:58au devant de la scène.
44:00Je l'espère.
44:02C'est pas gagné.
44:04J'espère qu'il n'est pas mort
44:06socialement.
44:08J'espère aussi.
44:10Il y a des hiérarchies dans tout cela.
44:12M. Gauthier Lebré
44:14qui est là. Je vous ai vu hier.
44:16Je vous regarde le soir.
44:18Faites bien.
44:20Comme beaucoup de monde.
44:22Avec M. André Valigny.
44:24Sur le délit de séjour irrégulier.
44:26C'était un passage
44:28un peu chaud.
44:30Est-ce que le jeune homme que vous êtes
44:32connaît Marianne Fessoul?
44:34Non.
44:36Tout à l'heure, Benjamin Manot.
44:38Johan non plus ne connaissait pas.
44:40On se dit tout.
44:42On travaille
44:44l'un en face de l'autre.
44:46Il est 19h27.
44:48Il me regarde et dit
44:50Marianne Fessoul, ça vous dit quelque chose?
44:52Oui, évidemment.
44:54Benjamin.
44:56Les jeunes d'aujourd'hui sont incultes.
44:58Non, c'est normal.
45:00Johan ne savait pas qui c'était il y a 15 minutes.
45:02Marianne Fessoul.
45:04C'est l'icône.
45:06C'est l'icône
45:08des années 70.
45:10Qui est souvent associée
45:12d'ailleurs à Mick Jagger.
45:14C'est la chanteuse à crise britannique
45:16Marianne Fessoul.
45:18Connue pour sa chanson
45:20Haste is goodbye.
45:22Elle est décédée.
45:24Elle avait 78 ans.
45:26C'est vrai qu'elle a
45:28eu une vie
45:30tumultueuse.
45:32Des gaines fabuleuses.
45:34Bien sûr.
45:36Il y a quelque chose
45:38de libre
45:40et de
45:42charmant
45:44dans cette période-là.
45:46Et dans les infos
45:48que je voulais vous donner
45:50également
45:52je voulais vous dire deux choses.
45:54D'abord que l'ancien joueur de l'OM
45:56et international sénégalais Abib Bey
45:58qui est consultant canal.
46:00Il vient de signer un nouvel entraîneur du Stade Rennais.
46:02Stade Rennais qui est en position
46:04dès qu'on parle football vous vous décrochez.
46:06J'étais pratiquement parti.
46:08Abib Bey était dans l'équipe d'Hervé Matou.
46:10D'ailleurs on salue toutes nos équipes de canal.
46:12Parce qu'hier soir le multiplex
46:14était formidable sur canal.
46:16Je zappais.
46:18J'ai eu un instant de frayeur.
46:20Je fais comme Michel Drucker maintenant.
46:22Je dis je vous ai vu hier soir
46:24et tous les gens que je rencontre
46:26derrière Hervé Matou je dis je t'ai vu aussi hier soir.
46:28C'était formidable.
46:30Avec Eric Bénard, Hervé Matou,
46:32toute l'équipe de canal, le multiplex
46:34était extraordinaire.
46:36Le meilleur du foot aujourd'hui c'est la Ligue des champions
46:38et c'est sur canal.
46:40Le meilleur du foot c'est vraiment sur canal+.
46:42La nouvelle formule est pas mal d'ailleurs.
46:44Elle était un peu compliquée mais à l'arrivée
46:46elle est pas mal et elle permet d'avoir des matchs absolument
46:48extraordinaires. Donc bonne chance à Abib Bey.
46:50Il ne sera plus consultant sur canal.
46:52Même la boxe c'est pas mal sur canal.
46:54Tout est bien sur canal.
46:56La formulant.
46:58Avant de demander le programme je voulais dire
47:00bonsoir à notre ami Jacques Vendreau.
47:02Parce qu'il a eu un petit souci de santé.
47:04Tout va bien.
47:06Il a passé quand même une nuit
47:08à l'hôpital
47:10pour des
47:12examens pour vérifier que tout
47:14aille bien. J'en parle avec son
47:16autorisation, bien évidemment. Autrement
47:18j'en aurais pas parlé.
47:20Tous ses amis
47:22qui sont nombreux
47:24pensent à lui, lui disent qu'il l'aime
47:26et puis
47:28ça va aller. Il ne sera pas
47:30avec nous vendredi pour Vendredi Vendreau
47:32mais il est sans doute devant la télévision
47:34Jacques et on l'embrasse fortement.
47:36Tendrement.
47:38Le programme.
47:40Est-ce que vous ne me lancez jamais vous ?
47:42Il y a toujours un temps de latence.
47:44On s'endrait tous ensemble.
47:48C'est comme ça que vous interprétez ça.
47:52Un jour il nous donnera des ordres.
47:54Je vous le dis.
47:56C'est pratiquement déjà le cas.
47:58Un jour il perdra notre retraite.
48:04Je n'aurai pas de problème à vouloir bien la payer.
48:08Tu sais ce que disait Thierry Roland ?
48:10Si les petits cochons ne mangent pas, il ira loin.
48:12Mais si les petits cochons ne mangent pas,
48:14vous voyez ce que je veux dire ?
48:16Carrière c'est long.
48:18Où sont ces petits cochons ?
48:22Le message est passé.
48:24C'est long.
48:26C'est duré bien sûr.
48:28Regardez.
48:30Laurence Ferrari fait ce métier depuis
48:32quelques années au plus haut niveau.
48:34Un haut degré de notoriété.
48:36Et de professionnalisme.
48:38Elle ne l'a pas éclos à la fin.
48:40C'est connu tout du long.
48:50Sachant que la notoriété n'est pas au-dessus de toi.
48:52Quand même.
48:54J'étais sûr.
48:56Il est plus fou que je ne pensais.
49:02On va parler de l'immigration.
49:04De Marine Le Pen.
49:06Elle a dit qu'elle ferait avec l'Algérie
49:08ce que Donald Trump a fait avec la Colombie.
49:10Du droit du sol à Mayotte.
49:12Va-t-il être enfin supprimé ?
49:14Et Stéphane Youssoupha
49:16était ce matin chez Sonia Mabrouk.
49:18Et enfin, on aura tout à l'heure
49:20un député du Likoud qui est exceptionnellement
49:22à Paris.
49:24Et on parlera évidemment avec lui
49:26de la libération des otages aujourd'hui.
49:28Je salue Philippe Devilliers qui nous écoute.
49:30On a commencé avec cette info
49:32qui nous a intéressé.
49:34Le Pen est accessible
49:36aux pages culture.
49:38J'avais dit qu'il l'invite.
49:40Philippe a répondu
49:42Ok, je l'invite.
49:46Il est trop sensible à vos pressions.
49:48Bien sûr.
49:50C'est très sympa.
49:52Un petit peu de panache.
49:56Voilà, il irait là-bas.
49:58Il irait sur place.
50:00Et Philippe Devilliers, ça serait une image
50:02intéressante entre deux hommes.
50:04Il est capable de le faire.
50:08Invitez quelqu'un qui vous insulte.
50:10Ce n'est pas une insulte non plus.
50:14Le parc réactionnaire,
50:16ce n'est pas quelque chose d'anical non plus.
50:18Le parc réactionnaire du Puy-du-Fou
50:20n'a pas plus de valeur historique qu'un village gaulois du passé.
50:24Ce n'est pas une insulte.
50:26C'est pour ça d'ailleurs.
50:28Le panache.
50:30C'est le Cyrano de Bergerac.
50:32Jean-Marc Lelouch
50:34était à la réalisation.
50:36David de Tonnelly était à la vision.
50:38Raphaël Lissac était au son.
50:40Benjamin Naud
50:42et Lucas Busutil.
50:44Félix Perola dans quelques instants.
50:46Toutes ces images
50:48pourries sur ces news.
50:50C'est super.

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