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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00:00 Jérôme Béglé, Georges Fenech, Philippe Guybert, Judith Vintraud, bonsoir à tous les quatre.
00:00:04 Joyeux Noël !
00:00:06 Une icône n'a pas d'âge.
00:00:08 Une icône n'a pas d'âge.
00:00:09 Comme les fées.
00:00:10 Exactement.
00:00:11 Une icône, elle est éternelle.
00:00:13 Donc une icône n'a pas d'âge, mais quand une icône donne de ses nouvelles,
00:00:17 eh bien ça fait toujours plaisir.
00:00:19 Alain Delon est en famille et c'est son fils Alain Fabien
00:00:21 qui a publié les images de l'icône française en plein réveillon.
00:00:24 Une famille soudée, adouchie dans le Loiret,
00:00:27 avec Alain Delon un peu plus amégré, mais souriant.
00:00:30 Le calme après la tempête, dirons-nous.
00:00:32 Le 7 juillet dernier, les enfants de l'acteur ont déposé une plainte contre Hiromi Rollin
00:00:37 pour violence volontaire et séquestration sur personnes vulnérables,
00:00:40 abus de faiblesse et harcèlement moral.
00:00:43 D'ailleurs, Hiromi Rollin a elle aussi porté plainte.
00:00:47 Mais ces images font plaisir, elles font du bien,
00:00:50 nous rassurent en quelque sorte.
00:00:52 Jérôme Béglé, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu de nouvelles d'Alain Delon ?
00:00:55 Oui, ça faisait à mon avis 3-4 mois qu'on n'avait pas vu de photos.
00:00:58 Il y avait des rumeurs qu'il annonçait en très mauvais état.
00:01:02 Ce qu'on voit là, n'oublions pas qu'il vient d'avoir 88 ans.
00:01:06 Heureusement que j'ai qu'une icône n'a pas d'âge.
00:01:07 Oui, mais il faut quand même expliquer son visage.
00:01:10 Mais non, Jérôme !
00:01:11 Il a eu 88 ans début novembre.
00:01:13 Il a la tête d'un monsieur de 88 ans.
00:01:15 Il est maigre, mais il n'a jamais été obèse non plus.
00:01:19 Je trouve cette photo très intéressante, très amusante.
00:01:22 Il est avec ses deux fils, ses deux petites filles.
00:01:26 On voit déjà que les gènes dans une famille, ça compte,
00:01:28 parce que tout le monde est beau sur la photo.
00:01:30 Les petites filles, les deux enfants.
00:01:33 Et voilà, c'est intéressant.
00:01:35 Il trinque.
00:01:37 Cette photo, elle ressemble à la photo de centaines de milliers,
00:01:40 de millions de repas de Noël ou de près Noël qu'il y a eu dans les familles françaises
00:01:45 autour du grand-père, du patriarche, du grand-oncle, appelons ça comme on veut.
00:01:49 Et voilà, je la trouve émouvante, belle et rassurante.
00:01:52 Et c'est pour ça que je voulais commencer par cette photo.
00:01:54 Et on salue évidemment Alain Delon, sa famille.
00:01:57 On pense très fort à eux et on pense aux millions de Français
00:02:01 qui ont célébré Noël hier soir autour de leur famille.
00:02:04 Ça se transmet en génération.
00:02:07 Et c'est une bonne nouvelle.
00:02:09 Là, c'est l'actualité très intéressante.
00:02:11 Elle me plaît, cette actualité.
00:02:12 Je suis sûr qu'elle va vous plaire.
00:02:14 Est-ce que vous connaissez Didier Gonzalès ?
00:02:17 Vous ne me dit rien, Didier Gonzalès ?
00:02:18 C'est le maire de...
00:02:20 Exactement, Villeneuve-le-Roi.
00:02:22 Il va être au cœur de l'actualité dans les prochaines heures,
00:02:26 j'en suis sûr et certain, parce qu'il a refusé d'accorder un chèque de Noël
00:02:31 à une maman dont le fils a été condamné pour avoir participé aux émeutes.
00:02:35 Il faut savoir que ce maire, Didier Gonzalès,
00:02:38 il ne peut plus honorer ses rendez-vous dans la partie centrale de la mairie
00:02:43 parce que la mairie a été saccagée.
00:02:45 Donc, il est dans une annexe.
00:02:47 Il faut savoir qu'à Villeneuve-le-Roi, pendant les émeutes,
00:02:50 le poste de police a également été attaqué.
00:02:52 Que cet émeutier, parce que moi je ne vais pas parler d'un jeune,
00:02:56 il a 19 ans, il est certes jeune, mais il est surtout condamné.
00:02:59 Donc c'est un délinquant, c'est un émeutier.
00:03:01 On est d'accord ?
00:03:02 Il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.
00:03:04 Il n'a donc pas fait un jour de prison.
00:03:05 Et sa maman a décidé de venir pour récupérer ce chèque de Noël.
00:03:11 Le maire a dit non.
00:03:12 On écoute le maire, il a été interrogé il y a quelques instants.
00:03:14 L'une de ses familles, donc d'un des délinquants en question,
00:03:20 a demandé cette aide.
00:03:22 Et donc il nous a paru parfaitement inadmissible
00:03:26 que l'on puisse donner cette aide,
00:03:29 alors même que le fils en question doit effectuer
00:03:34 une dizaine de jours de travaux d'intérêt généraux
00:03:38 et a été condamné.
00:03:40 Donc c'était parfaitement illisible de lui payer ses cadeaux de Noël.
00:03:45 C'est quand même incroyable.
00:03:47 Incroyable.
00:03:48 Bonne initiative ou pas ?
00:03:49 C'est le bon sens.
00:03:50 Le bon sens, oui, mais on ne l'a pas tous ce bon sens.
00:03:53 Je ne l'ai pas forcément.
00:03:54 Le maire, non, mais moi je pense qu'il a tout à fait raison.
00:03:57 Et qui plus est, on devrait même demander aux parents,
00:04:00 sur leur denier personnel,
00:04:02 de participer effectivement à la réfection de la mairie.
00:04:07 Tu casses, tu payes.
00:04:08 Vous cassez, vous payez.
00:04:09 Alors je ne sais pas, il était déjà majeur.
00:04:11 Oui, il a 19 ans.
00:04:12 Et d'ailleurs il le dit...
00:04:13 Les parents ne sont pas civilement responsables.
00:04:14 Bon, je n'ai rien cassé, ce n'est pas parce que j'ai fait une bêtise
00:04:17 que ma mère doit payer les conséquences.
00:04:19 Si c'est un mineur, c'est aux parents de payer.
00:04:21 Intéressant d'ailleurs de dire ça.
00:04:23 Je suis majeur et c'est à moi d'en payer les frais.
00:04:25 Bon, eh bien...
00:04:26 Je ne sais pas, il nous manque beaucoup d'informations
00:04:28 pour vraiment juger.
00:04:29 Quelle a été l'attitude des parents ?
00:04:32 Quel est le montant de ce chèque de Noël ?
00:04:34 60 euros, je peux vous le donner.
00:04:35 La situation de la famille ?
00:04:37 Est-ce que cette aide est donnée en fonction de critères de revenus ou pas ?
00:04:40 Je n'en sais rien.
00:04:41 Mais moi, je n'aime pas tellement,
00:04:43 ce n'est pas très esprit de Noël ça.
00:04:44 Ah, ce n'est pas très esprit de Noël.
00:04:46 Non, mais les émeutes non plus n'étaient pas très esprit de Noël.
00:04:48 Non, ils n'étaient pas en Noël.
00:04:49 Effectivement.
00:04:50 Je trouve que c'est un peu mesquine.
00:04:51 Je trouve que c'est trop mesquine.
00:04:53 Extraordinaire.
00:04:54 On a érigé en principe quasi droit tangible celui du pollueur-payeur.
00:04:58 Oui, casseur-payeur.
00:04:59 En disant, puisque vous rejetez dans l'atmosphère telle chose,
00:05:02 vous devez payer.
00:05:03 Bon, je ne suis pas fou de ça, mais enfin pourquoi pas.
00:05:05 Et là, le casseur ou la famille du casseur ne seraient pas le payeur.
00:05:10 Moi, je pense que les droits des devoirs, ça se compense.
00:05:13 Donc, puisque vous avez fait une bêtise,
00:05:15 il faut la réparer d'une manière ou d'une autre.
00:05:17 Alors, visiblement, il n'a pas fait de prison.
00:05:18 Visiblement, il n'a pas fait tous ses ordres d'intérêt généraux.
00:05:20 Donc, à un moment donné, Colomère disait,
00:05:22 non seulement ça me coûte cher,
00:05:23 non seulement il n'a pas été condamné comme je le voulais,
00:05:27 mais en plus, il faut que je sorte un chèque de 60 euros.
00:05:30 C'est symbolique, 60 euros.
00:05:31 Moi, je trouve ça plutôt bien et plutôt pas mal.
00:05:33 Encore une fois, pollueur-payeur, casseur-réparateur.
00:05:37 73 % des Français, c'était un sondage en juillet dernier,
00:05:40 7 Français sur 10, c'est toujours le même bloc d'ailleurs.
00:05:43 Il faudrait peut-être qu'au sein de la Macronie,
00:05:45 on se réveille un peu et qu'on arrive à voir ces 7 Français sur 10
00:05:48 qui ont des positions extrêmement fermes
00:05:50 sur les questions de sécurité, sur les questions d'immigration,
00:05:52 mais c'est aussi sur les questions de retraite, du pouvoir d'achat, etc.
00:05:55 Ils étaient favorables à la suppression des aides sociales
00:05:58 pour les familles des médecins.
00:05:59 Oui, alors le maire...
00:06:01 Là, attention, Didier Gonzalès,
00:06:03 il va se faire attaquer de toutes parts, partout.
00:06:07 Il sera réélu.
00:06:08 Les associations, les ONG, les ligues.
00:06:10 Je vois déjà la LDA, je vois les manifestations devant son hôtel de ville.
00:06:14 Il y a le droit de ne pas être d'accord.
00:06:15 Bien sûr, mais je vous dis ce qui peut se passer.
00:06:17 En fait, les maires ont très peu de pouvoir en matière d'aide sociale.
00:06:22 Il y en a quelques-unes, notamment de réduction, de suppression d'ailleurs,
00:06:26 des cotisations pour les clubs sportifs, des choses comme ça.
00:06:30 Et souvent, ça concerne des équipements municipaux.
00:06:33 Et on a vu après les émeutes, les dernières émeutes,
00:06:36 après la mort de Noël, que les équipements municipaux
00:06:40 constituaient une cible privilégiée des casseurs.
00:06:44 Certains maires extrêmement courageux,
00:06:46 alors je ne sais pas si celui-là en fait partie,
00:06:49 ont décidé de supprimer les aides aux cotisations pour clubs de sport
00:06:55 et autres équipements communaux aux familles des casseurs.
00:06:59 On tourne autour de cette idée de responsabiliser les parents des casseurs
00:07:04 sans cesse, sans que rien ne se passe.
00:07:06 Voilà enfin des gens qui agissent et qui prennent des risques d'ailleurs,
00:07:09 parce que contrairement aux députés, eux, ils sont,
00:07:12 selon l'expression consacrée, à portée de gifle de leurs administrés.
00:07:17 Donc s'il y a répercussions, il doit y avoir.
00:07:20 - Ah, mais je peux vous dire que là, vous avez entièrement raison.
00:07:22 C'est-à-dire que lui, il est en première ligne.
00:07:25 Souvenez-vous de la maire de Romand-sur-Isère,
00:07:28 qui n'est pas rentrée dans la démagogie d'une certaine gauche,
00:07:34 qui criait au loup, qui criait à l'ultra-droite et qui a dit
00:07:37 "Attendez les amis, nous à Romand-sur-Isère,
00:07:39 c'est pas l'ultra-droite le problème, c'est la délinquance.
00:07:42 C'est la délinquance dans le quartier de la Monnaie.
00:07:45 Protection policière, menacé de mort."
00:07:47 - Mais les députés sont aussi à portée de gifle, ils font des visions des parents.
00:07:51 Mais je reviens sur le principe de "pollueur-payeur".
00:07:54 Moi, je suis d'accord sur le fait qu'on fasse payer les gens
00:07:57 quand c'est une responsabilité clairement identifiée.
00:08:01 Mais c'est de la démagogie de dire qu'on va payer la restauration
00:08:05 de tous ces équipements publics qui ont été détruits ou abîmés
00:08:09 avec l'argent des gens, parce que les montants ne sont absolument pas comparables.
00:08:12 - Eh ben c'est avis.
00:08:13 - Ne faisons pas croire.
00:08:14 - Les petites, c'est du triviaire pour les grands.
00:08:17 - Non, c'est pas vrai.
00:08:18 - C'est parce qu'il n'y a pas de proportionnalité que ça devient démagogique.
00:08:21 Bah dites donc.
00:08:22 - Je vous ai dit que j'étais favorable quand les responsabilités se sont établies.
00:08:25 Mais arrêtons de faire croire qu'on va payer la restauration de ces équipements.
00:08:30 - C'est ce qu'on laisse entendre.
00:08:32 - Non, je pense que c'est impossible.
00:08:33 - C'est ce qu'on laisse entendre.
00:08:34 - Quand on touche au portefeuille, ça fait mal.
00:08:36 - Ça change tout.
00:08:37 - Et moi je me souviens, on avait voté par exemple à l'époque pour l'absentéisme scolaire.
00:08:41 À la troisième avertissement, l'enfant retournait à l'école.
00:08:47 - Mais comme tu le disais toi-même.
00:08:48 - Les parents, parce que c'était suppression des allocs.
00:08:49 - Première décision de François Hollande, élu, annuler cette disposition.
00:08:52 - Mais comme tu le disais toi-même, il ne s'agit pas d'un enfant, il s'agit d'un majeur.
00:08:59 - Et donc quelle est la responsabilité de la famille par rapport à ces agissements ?
00:09:03 - Non mais là on parle de Cabo Noël.
00:09:04 - Il ne savait rien.
00:09:05 - Il est sous le toit familial.
00:09:06 - Oui, mais comment tu contrôles un enfant majeur ? Comment tu l'empêches de sortir ?
00:09:13 - Écoutez, la réalité c'est qu'on n'a rien compris et rien appris et qu'on n'a rien avancé
00:09:19 sur la question des émeutes urbaines.
00:09:22 Je vais vous donner l'exemple de Tours.
00:09:24 À Tours, il s'est passé une actualité.
00:09:26 Ah bah vous allez voir ce qu'il s'est passé à Tours.
00:09:28 Une actualité dramatique puisque vous avez un jeune pour le coup qui est mort.
00:09:33 Le contexte est encore flou.
00:09:37 Les premiers témoignages indiquent que l'homme se serait jeté sur un véhicule de police.
00:09:41 Vous avez des véhicules qui ont été incendiés, des feux de poubelle, des jets de mortier.
00:09:45 Ça se passe dans la ville de Saint-Pierre-des-Cors près de Tours.
00:09:47 C'est une ville qui a été souvent le théâtre de tensions et notamment pendant...
00:09:51 - Une ville ouvrière qui a longtemps été détenue par le Parti communiste.
00:09:53 - Mais depuis des années...
00:09:54 - Je ne fais aucune relation entre l'un et l'autre.
00:09:57 - Je sais, simplement...
00:09:58 - C'est une ville...
00:09:59 - L'agent de la SNCF.
00:10:00 - L'agent de la SNCF.
00:10:01 C'était le grand nœud ferroviaire de...
00:10:04 - Michel Auboin, qui était notre invité ce matin et qui est préfet, nous parlait
00:10:08 de cette ville-là.
00:10:10 Dès les années 90, quand il y a eu le début de ces émeutes urbaines, à Saint-Pierre-des-Cors,
00:10:16 il y avait déjà des premières tensions.
00:10:17 Voyez le sujet de Donnay-la-Tingour.
00:10:20 Les faits se sont déroulés samedi très tôt, vers 7h du matin, à Saint-Pierre-des-Cors,
00:10:26 près de Tours.
00:10:27 Alors qu'il traversait la rue, un jeune homme âgé de 19 ans a été mortellement percuté
00:10:33 par un véhicule de police.
00:10:34 Selon les premiers témoins, l'homme était dévêtu et se serait jeté sur la voiture.
00:10:40 Dans un communiqué, la procureure de la République de Tours, Catherine Sorita-Minard, évoque
00:10:45 une consommation de stupéfiants, mais aussi les antécédents psychiatriques de la victime.
00:10:51 Cet après-midi, le père de la victime a été entendu, ainsi que trois témoins.
00:10:55 Ils évoquent des troubles psychiques manifestés par la victime depuis quelques temps, avec
00:10:59 des manifestations paranoïaques.
00:11:01 Même si une enquête a été ouverte pour homicide involontaire par conducteur, l'accident
00:11:07 mortel a créé l'émoi dans la ville.
00:11:09 Une vingtaine de véhicules ont été incendiés dans la nuit de samedi à dimanche.
00:11:14 Des CRS ont été déployés, trois mineurs ont été interpellés.
00:11:19 De son côté, la policière qui était au volant indique n'avoir pas vu l'individu et n'avoir
00:11:25 pas pu éviter le choc.
00:11:27 "Donc il faut laisser l'enquête se poursuivre pour comprendre ce qu'il s'est passé.
00:11:32 En revanche, ce qui est factuel, c'est que chez les délinquants, chez les émeutiers,
00:11:37 il y a une jurisprudence.
00:11:38 Un drame, on brûle tout.
00:11:40 Et qui sont les premières victimes ? Ce sont les habitants de ces quartiers.
00:11:44 Vous croyez que là, ces pauvres gens qui vont retrouver leur voiture, ils ont une assurance
00:11:47 que souvent c'est des vieilles voitures, ils n'ont rien récupéré.
00:11:52 Donc ils vont rentrer.
00:11:53 Et ces voitures, ils les utilisent évidemment pour aller au travail.
00:11:57 Vous imaginez le contexte ? Jurisprudence émeute, on n'a rien appris, on n'a rien compris.
00:12:00 On a mis un CNR qui n'a servi à rien et on se retrouve avec des jeunes qui n'ont pas peur.
00:12:05 On brûle tout.
00:12:06 Qu'est-ce qu'on fait, Georges Fenech ?
00:12:07 Qu'est-ce qu'on fait ?
00:12:08 Ben oui, qu'est-ce qu'on fait ? On se regarde dans le blanc des yeux.
00:12:11 Non mais de toute façon, quel que soit le motif, l'accident, les circonstances, ça
00:12:16 ne justifie en rien, ça n'excuse en rien qu'on aille brûler des voitures et casser
00:12:22 de cette façon-là.
00:12:23 Donc ce qu'on a vécu l'été dernier, cet incident nous rappelle que ça peut se reproduire
00:12:29 même puissance 10, voyez-vous.
00:12:30 Je crois qu'on n'a pas encore tiré les conséquences de ce qui s'est passé en juin et juillet.
00:12:34 Ils ont mis six mois avant qu'on a un diagnostic qui était...
00:12:37 Donc qu'est-ce qu'on fait ?
00:12:38 Ben oui.
00:12:39 Attendons de voir maintenant qui va être interpellé, combien vont être identifiés.
00:12:43 Je ne doute pas que la police fera le maximum.
00:12:46 Et ensuite, quelles seront les peines qui seront prononcées ?
00:12:48 Toujours la même question.
00:12:51 On est dans un climat d'insécurité parce qu'il y a de l'impunité, voyez-vous.
00:12:56 Alors pour le coup, concernant les peines, j'ai une petite idée puisque le syndicat
00:12:59 de la magistrature a participé à la fête de l'Huma et lors de cette fête, il y avait
00:13:04 eu une sorte de débat qui pouvait s'engager avec des responsables du syndicat de la magistrature
00:13:10 qui expliquaient qu'on ne disait pas "émeutier".
00:13:11 Révolter.
00:13:12 Révolter.
00:13:13 Il y a une dame qui a dit "mais attendez pour les émeutes là".
00:13:15 Qu'est-ce qu'on fait ?
00:13:16 Parce qu'il y a quand même eu des tensions.
00:13:17 Vous voulez dire les révolter, madame ?
00:13:19 Il faut rappeler quand même que les sanctions judiciaires au moment des émeutes ont été
00:13:28 assez sévères.
00:13:29 Je demande à quoi ?
00:13:31 Vous avez les condamnations ? Vous avez l'exécution de ces condamnations ?
00:13:36 D'accord, mais surtout les prononcées de peine au moment des émeutes.
00:13:41 Je crois que tu étais avec nous pour souligner qu'elles avaient été rapides et assez sévères.
00:13:47 Oui, sauf qu'il y a eu aussi une contre-circulaire du syndicat de la magistrature contre celle
00:13:51 de M.
00:13:52 Dupond-Moretti pour dire qu'il ne faut pas de fermeté et de sanctions.
00:13:56 Je sais que la justice n'est quand même pas dédiée par le syndicat de la magistrature.
00:13:59 30% des magistrats syndiqués, parmi les syndiqués, 1 sur 3 syndicats de la magistrature.
00:14:05 Donc vous lancez la pièce, vous avez une chance sur 3 de tomber sur un.
00:14:08 Ça va au-delà des 30%.
00:14:11 Ah, bah alors !
00:14:13 C'est 30% parmi les syndiqués et ils ne sont pas tous syndiqués.
00:14:16 Mais je trouve absolument scandaleux qu'un syndicat puisse faire une contre-mesure,
00:14:24 une contre-circulaire, en tout cas démentir ce que dit la place Beauvau.
00:14:30 Pendant les émeutes, ils ont réédité le guide du manifestant.
00:14:36 Comment vous vous comportez si vous êtes interpellé par la police ?
00:14:39 Édité depuis 2002, je crois.
00:14:40 Le guide du manifestant arrêté.
00:14:43 Donc on voit bien de quel côté ces magistrats se placent.
00:14:46 Oui, mais genre.
00:14:47 Pour eux, si vous voulez, ces émeutes, c'est la nouvelle forme de lutte d'éclat.
00:14:52 Je rappelle que le syndicat de la magistrature, et je vais fermer la parenthèse après, a
00:14:55 publié un tweet la semaine dernière pour expliquer que la loi immigration était un
00:14:58 scandale et qu'il fallait la retirer.
00:15:01 Oui, oui, mais le syndicat de la magistrature, ils ont fait le mur des clés.
00:15:06 Ils ont fait ça.
00:15:07 On aurait même dû, selon moi, les dissoudre.
00:15:11 Mais c'est très perpétuel.
00:15:12 Vous allez avoir des problèmes.
00:15:13 Vous trouvez ça normal que dans un local administratif, on mette 40 têtes, j'entends
00:15:20 rien demander et on dit voilà les cibles ?
00:15:23 J'ai des visées simples, Jérôme.
00:15:25 Jérôme, s'il vous plaît.
00:15:26 Dissoudre le syndicat de la magistrature.
00:15:29 Je suis seul à penser que le mur des cons suffit pour discréditer ceux qui nous regardent.
00:15:33 Et ça s'est quand même passé dans un local.
00:15:35 Un syndicat qui ne respecte pas la séparation des pouvoirs, qui appelle à faire battre
00:15:40 un candidat à la présidence de la République, qui manifeste dans la rue.
00:15:44 Il outre pas ses fonctions.
00:15:45 Est-ce que ça ne mérite pas quelque part une réaction des pouvoirs publics ?
00:15:49 Mais attendez.
00:15:50 Vous avez dit "mais je suis impuissant, je ne peux rien faire".
00:15:53 Comment vous pouvez rien faire ? Il n'y a pas des sanctions disciplinaires ?
00:15:56 Il pouvait et à chaque fois, je pense notamment à Sarkozy mais pas à lui seul, à chaque
00:16:01 fois qu'un justiciable a essayé de faire récuser un juge au motif précisément qu'il
00:16:07 appartenait au syndicat de la magistrature, il n'a pas réussi.
00:16:10 Ce n'est pas une raison.
00:16:11 Si je peux me permettre.
00:16:12 Or, à doute sérieux, Pètre…
00:16:14 C'est intéressant ça.
00:16:15 Attendez, je lui dis que si demain, par exemple, vous êtes devant les tribunaux, vous êtes
00:16:20 devant trois juges et vous savez que les trois juges sont du syndicat de la magistrature.
00:16:23 Vous ne pouvez pas dire…
00:16:24 Non, vous pouvez essayer…
00:16:26 Moi j'aurais, comme dirait ma grand-mère, j'aurais le trouilleau maître à 0.
00:16:29 La liberté syndicale comprend la liberté d'opinion.
00:16:32 On n'a pas le droit d'être d'accord avec lui.
00:16:34 Jusqu'où ?
00:16:35 Attends, je termine.
00:16:36 Et donc, jusqu'où ? Jusqu'à l'expression de tes opinions.
00:16:39 Je voudrais quand même rappeler…
00:16:40 Et ne pas garder ta photo sur le syndicat, ça fait partie de l'opinion.
00:16:44 Le syndicat de police Allianz…
00:16:45 Et après juger et ensuite inscrire sur des personnes qui ont été épinglées.
00:16:49 Le syndicat de police Allianz a aussi fait des déclarations pendant les émeutes qui
00:16:51 étaient tout à fait irresponsables.
00:16:52 Mais ce n'est pas mieux, non ?
00:16:53 Permettez-moi, il vaut mieux ne pas comparer le syndicat Allianz avec le syndicat de la
00:16:58 police de Paris.
00:16:59 Ce n'est pas fait d'une irresponsabilité.
00:17:00 Il n'est pas la même chose.
00:17:01 Permettez de poser une question à notre ami Gilbert.
00:17:02 Posez-moi une question.
00:17:03 Oui, j'ai envie d'une union, liberté d'expression, cher Philippe.
00:17:07 Oui.
00:17:08 Vous trouvez normal qu'un syndicat puisse effectivement considérer et faire des contres
00:17:15 circulaires ?
00:17:16 Non.
00:17:17 Ah, donc là, il y a quand même une limite, vous voyez bien.
00:17:20 Évidemment, ce n'est pas une syndicat.
00:17:21 C'est le respect de son statut.
00:17:23 Oui, oui.
00:17:24 Je suis d'accord.
00:17:25 Sous prétexte de liberté syndicale, vous ne pouvez pas enfreindre les règles.
00:17:27 Les règles de séparation des pouvoirs.
00:17:28 Ce n'est pas des contres circulaires.
00:17:29 Je suis d'accord avec vous.
00:17:30 Nous sommes d'accord.
00:17:31 Mais néanmoins, le problème des juges dans ce pays, c'est quand même la régulation
00:17:35 des places de prison.
00:17:36 Tout le monde le sait.
00:17:37 Mais pas du tout.
00:17:38 Ah bon ?
00:17:39 C'est le bout de la lorgnette.
00:17:40 Mais pas du tout.
00:17:41 Ils n'en veulent pas de la prison.
00:17:42 Ce n'est pas un problème de place de prison.
00:17:44 Ils n'en veulent pas du tout de la prison.
00:17:46 On a battu les records, Georges, quand même.
00:17:47 On a battu les records de détention en prison.
00:17:49 Mais ça n'a rien à voir.
00:17:50 Non, ça n'a pas rien à voir.
00:17:51 Ça n'a rien à voir.
00:17:52 Il n'y a pas assez de places.
00:17:53 Il en faudrait 150 000.
00:17:54 Parce que moi, je vous propose un truc.
00:17:55 Vous n'allez pas les construire en 15 jours.
00:17:56 Donc vous régulez les places de prison.
00:17:57 Non, mais vous aviez pris une promesse de 15 000 places de prison, si je ne m'abuse.
00:17:58 C'est 15 000, hein ?
00:17:59 En 2017.
00:18:00 Oui.
00:18:01 D'accord ?
00:18:02 On est en 2020.
00:18:03 D'accord, mais entre temps.
00:18:04 Puisque vous ne les avez pas construites, vous régulez les places de prison.
00:18:05 Ça n'a rien à faire.
00:18:06 Ce n'est pas une volonté de la construire.
00:18:07 Par idéologie.
00:18:08 Quand bien même, on les construira, il faudrait quelques années.
00:18:09 Cher Philippe, quand vous pouvez confiner 70 millions de personnes en 24 heures, vous
00:18:10 pouvez construire 15 000 places de prison très rapidement.
00:18:24 Le confinement prend une décision de 5 minutes.
00:18:27 Construire les places de prison, ça prend 5 à 10 ans.
00:18:30 Vous comparez quelque chose qui n'est pas tout à fait...
00:18:32 Ah si, si.
00:18:33 Ce que je veux dire, c'est très simple.
00:18:34 C'est quand on veut, on peut.
00:18:35 C'est aussi simple que ça.
00:18:36 Voilà.
00:18:37 Donc, vous êtes toujours le lendemain, vous confinez 70 millions de personnes, je pense
00:18:40 que rapidement, vous pouvez en construire des places de prison.
00:18:42 Pas en 15 jours en tout cas.
00:18:43 Donc, entre temps, vous faites de la régulation de places de prison.
00:18:45 Entre 7 ans et 15 jours, il y a peut-être un juste milieu.
00:18:48 D'ailleurs, on va essayer de le trouver pendant la publicité, ce juste milieu.
00:18:53 C'est une courte publicité.
00:18:54 On revient dans un instant et je le dis au téléspectateur, ensuite, on est ensemble
00:18:57 jusqu'à quasiment 21h15.
00:18:59 On joue les prolongations.
00:19:01 Regardez, Jérôme.
00:19:02 Qu'est-ce que vous dites, vous ?
00:19:03 C'est long.
00:19:04 C'est long.
00:19:05 C'est quoi ?
00:19:06 C'est long.
00:19:07 Merci Jérôme Béglé.
00:19:08 Qu'est-ce qu'il est agréable pour un 25 décembre.
00:19:11 Vous êtes très élégant, Jérôme Béglé.
00:19:13 Ça vaut très bien le pull comme ça.
00:19:14 Il y a un côté Sébastien Lecornu.
00:19:16 Je pense qu'il se fout de ma gueule.
00:19:17 Non, pas du tout.
00:19:18 Pas du tout.
00:19:19 Il y a un côté British.
00:19:20 On parlera du roi.
00:19:21 Côté Pompidou un peu.
00:19:22 Oui, Pompidou.
00:19:23 Moi, j'ai dit Lecornu, Pompidou, British.
00:19:24 Allez, la pub.
00:19:25 Vous avez dit quelque chose de très intéressant en tant que président.
00:19:33 Pendant la publicité.
00:19:34 Il se passe des choses en fait.
00:19:35 Il se passe beaucoup de choses.
00:19:36 Très importantes.
00:19:37 Mais vous avez parlé de votre ouvrage.
00:19:39 On parlait de la justice politisée ou non.
00:19:41 Et vous avez dit qu'il faudrait une commission parlementaire pour se rencarder, pour comprendre
00:19:47 et savoir s'il y a une politisation de la justice.
00:19:52 Parce que je voulais rebondir sur ce qu'a dit Jérôme en parlant de dissolution du
00:19:55 syndicat.
00:19:56 Moi, j'ai dit sans aller jusque là, je pense qu'il serait temps quand même qu'il y ait
00:20:01 une commission d'enquête parlementaire.
00:20:03 C'est ce que je réclame pour analyser ce phénomène de politisation de la justice
00:20:07 qui ne devrait pas exister.
00:20:09 Un juge est impartial.
00:20:10 À partir du moment où il promeut des idées, une idéologie, où il s'oppose à la politique
00:20:15 pénale du pays voulue par le suffrage universel, il y a une atteinte grave au suffrage.
00:20:20 Mais j'entends.
00:20:21 Moi, je pense qu'il serait temps, courageux, de mettre en place une commission d'enquête
00:20:25 pour analyser ce phénomène.
00:20:26 Mais bien sûr.
00:20:27 Et surtout, trouver les moyens d'extirper ce venin, ce poison.
00:20:31 Mais vous avez entièrement raison.
00:20:33 Vous avez la confiance.
00:20:34 Et c'est pour ça qu'on a mis l'immigration et la sécurité de la République des juges.
00:20:37 On a deux grands sujets sur cette année 2023 qui, quand même, posent des questions.
00:20:43 Vous avez le tweet la semaine dernière du syndicat de la magistrature contre la loi
00:20:47 immigration.
00:20:48 Vous avez également une honte.
00:20:51 Et également, leurs implications ont du moins ce qu'ils ont pu dire pendant les émeutes.
00:20:57 Ce n'est pas des émeutiers, mais des réultés.
00:20:59 Les militaires n'ont pas le droit d'être syndiqués parce qu'ils ne peuvent pas exprimer
00:21:02 de position politique, quelle qu'elle soit, dans l'exercice de leurs fonctions.
00:21:05 Très bien.
00:21:06 Mais est-ce qu'on ne pourrait pas appliquer cette jurisprudence, si je puis dire, aux
00:21:13 juges et aux policiers ?
00:21:14 Je vais vous en parler.
00:21:15 Pourquoi et aux policiers ?
00:21:16 Vous l'avez dit.
00:21:17 J'ai dit et aux policiers.
00:21:18 Je vous en félicite, Jérôme.
00:21:19 Je suis d'accord avec vous.
00:21:20 Parce que, d'une certaine façon, le travail fourni par les policiers ressemble à celui
00:21:24 des soldats.
00:21:25 Jérôme, je suis d'accord.
00:21:26 Est-ce qu'on ne pourrait pas élargir ça ?
00:21:27 Si vous permettez, vous apprenez peut-être quelque chose que vous ignorez, c'est qu'en
00:21:29 fait, le syndicalisme n'était pas autorisé dans la justice.
00:21:33 Il y a eu, de fait, la création du syndicat en 1968 et en 1972, il y a eu une jurisprudence,
00:21:41 une simple jurisprudence du Conseil d'État qui a reçu le syndicat d'administration
00:21:44 en partie civile.
00:21:45 Et à partir de là, le syndicat a existé.
00:21:48 Donc, ce n'est même pas la loi.
00:21:49 Ce n'est même pas le statut.
00:21:50 C'est l'usage.
00:21:51 C'est une jurisprudence.
00:21:52 Eh bien, élargissons.
00:21:53 Je ne vois pas pourquoi.
00:21:54 Il y aurait deux traitements de mesures, deux points de vue.
00:21:59 Je vais vous dire pourquoi.
00:22:01 Parce qu'il n'y a pas de mur des cons au syndicat de policiers.
00:22:03 Oui.
00:22:04 Non, mais…
00:22:05 Je vais vous dire autre chose.
00:22:06 Heureusement.
00:22:07 Non, non, non.
00:22:08 Mais si vous voulez une proposition qui soit efficace, il faut l'appliquer à l'ensemble
00:22:11 des professions de sécurité de la police politique.
00:22:14 Ces dernières années, alors que vous avez des responsables politiques, des partis qui
00:22:20 nous expliquaient que la police tue, qui nous expliquent qu'il y a un racisme systémique
00:22:24 dans la police, qui nous expliquent qu'il y a des violences policières.
00:22:27 Heureusement qu'il y avait des responsables syndicaux du côté de la police pour justement
00:22:32 répondre.
00:22:33 Et je trouve que c'est dommage qu'il n'y ait pas suffisamment de policiers, blessés,
00:22:38 victimes, etc., qui prennent la parole.
00:22:40 Vous les avez vus.
00:22:41 Ils ont été défendus par leur administration.
00:22:42 Ce n'est pas la même chose.
00:22:43 Je vous donne un exemple, Philippe.
00:22:45 Je vous donne juste un exemple.
00:22:46 Le policier qui a fini en torche humaine le 1er mai dernier à Paris.
00:22:49 Vous l'avez entendu ?
00:22:50 Non.
00:22:51 Et pourquoi ?
00:22:52 J'imagine pour devoir de réserve ou quelque chose comme ça qui s'applique aux fonctionnaires.
00:22:58 Les 10 000 policiers et gendarmes qui sont blessés chaque année.
00:23:01 A minima.
00:23:02 Vous les avez entendus ?
00:23:03 Parfois, oui.
00:23:04 Est-ce que vous aimeriez les devinettes ?
00:23:08 D'abord Philippe et ensuite la devinette.
00:23:10 Je peux vous poser une devinette.
00:23:12 Allez-y, Philippe.
00:23:13 Non, mais je me rallie à la proposition de l'excellent Jérôme Béglé, toujours remarquable,
00:23:18 parce que les syndicats de policiers font quand même un peu de politique, Eliott.
00:23:23 Mais ils n'ont pas le pouvoir.
00:23:24 Il faut arrêter la blague.
00:23:25 Ils n'ont pas le pouvoir.
00:23:26 Donc ils font de la politique.
00:23:27 Les juges ont un pouvoir.
00:23:28 Je suis tout à fait d'accord avec toi pour dire que ni les magistrats ni les policiers
00:23:32 n'ont à exprimer publiquement des positions politiques.
00:23:35 Ma devinette, si vous permettez.
00:23:37 Allez-y.
00:23:38 Qui a dit "Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie et ils finiront par tuer la République" ?
00:23:44 François Mitterrand, dit-on au dernier conseil du ministre avant de quitter...
00:23:48 Avant de tuer la République.
00:23:50 On avance un petit peu.
00:23:51 On s'est placé à la séparation des pouvoirs.
00:23:52 Évidemment, on est le 25 décembre et on va parler un tout petit peu de Noël, mais de la sémantique.
00:23:57 Pourquoi il y a un problème avec Noël ?
00:23:59 Pourquoi dire "Joyeux Noël" en France, ça pose un problème ? Pourquoi ça dérange ?
00:24:03 Pourquoi il y en a certains qui vont se dire "Oh, en parlant de Noël..." ?
00:24:06 Je vous dis, je peux vous...
00:24:07 Je peux vous casser la baraque.
00:24:09 Je pense que c'est une fausse polémique parce que ça dérange que 20 personnes ou 50 personnes
00:24:13 dans les médias, mais dans le cœur profond de la France, ça dérange pas.
00:24:16 C'est parce qu'il y a une mer de Nantes bizarre.
00:24:20 Mais je pense qu'on n'a jamais autant fêté Noël qu'en France.
00:24:24 Donc ça dérange des gens qui ont la parole, mais profondément, Noël est parfaitement ancré chez Noël.
00:24:30 J'ai retrouvé un échange.
00:24:32 Merci, merci parce qu'en fait, vous avez tendu le bâton.
00:24:36 Non pas pour vous faire battre, bien sûr, je ne me permettrai jamais Jérôme Béglé,
00:24:39 mais j'ai retrouvé un échange très intéressant en décembre 2021.
00:24:43 Éric Ciotti qui souhaite un joyeux Noël, d'accord, avec marqué "racines chrétiennes".
00:24:48 Fier de nos racines, pardonnez-moi, Prisca Thévenot.
00:24:52 Prisca Thévenot, ce n'est pas n'importe qui, puisqu'elle est désormais secrétaire d'État
00:24:55 chargée de la jeunesse et du service universel.
00:24:58 Cher Éric Ciotti, très joyeux Noël à vous aussi.
00:25:01 En ce jour de Noël, il serait peut-être bon d'arrêter de diviser les Français.
00:25:04 Je n'ai pas de racines chrétiennes et je suis pourtant une Française bel et bien ancrée à son pays.
00:25:10 Excusez-moi, en quoi de souhaiter joyeux Noël, de dire fier de nos racines,
00:25:14 ce serait diviser les Français ?
00:25:16 C'est une poignée d'imbéciles ou de gens qui n'ont pas compris.
00:25:19 J'espère que vous ne dites pas que c'est...
00:25:21 Jamais de gens qui ne connaissent pas bien l'histoire de France.
00:25:25 Encore une fois, dans les familles, dans ce qu'il fait, le CEL, le Corps Social de la France,
00:25:32 on ne se dit pas "mon Dieu, je ne vais pas fêter Noël cette année parce que j'ai peur que mon sapin ou ma crèche, mon Noël..."
00:25:38 Vous avez une secrétaire d'État qui a repris Éric Ciotti en disant "vous divisez les Français"
00:25:42 en disant "Joyeux Noël et fiers de nos racines".
00:25:44 Cette façon de considérer qu'on offense des gens qui ne seraient pas nés en France
00:25:50 ou dont les parents ne seraient pas nés en France,
00:25:53 en les englobant dans nos traditions culturelles et religieuses,
00:25:59 est d'abord racisante, discriminante, c'est une assignation à identité sans leur demander leur avis.
00:26:11 Et on oublie que dans le beau mot d'assimiler, il y a deux notions.
00:26:18 Assimiler, ce n'est pas simplement passif, ce n'est pas assimiler quelqu'un,
00:26:22 c'est quelqu'un qui assimile, qui fait sien des traditions, la culture, le mode de vie
00:26:27 dans lequel il est plongé parce qu'il a choisi de vivre dans ce pays-là.
00:26:31 C'est l'excellent Vincent Roy ce matin qui était sur notre plateau,
00:26:34 qui me parlait de cette séquence où Prisket et Fnaux avaient sous-entendu que
00:26:39 de dire "Joyeux Noël" ça pouvait diviser les Français...
00:26:41 Non, sur le côté "fiers de nos racines" ça pouvait diviser les Français.
00:26:45 Pardonnez-moi, je n'y croyais même pas, je pensais qu'il avait été tombé sur une fake news
00:26:49 et c'est pour ça que je me suis permis de vous remettre ce message.
00:26:52 Le tacle de Noël, il est l'oeuvre de Franz-Olivier Gisbert.
00:26:55 Vous l'avez entendu ce matin ? Il a décerné un prix, le prix de la bêtise.
00:26:59 Ah ben, on va l'écouter. A qui est-il décerné ce prix ?
00:27:04 J'ai plutôt le sentiment qu'il y a un retour de Noël.
00:27:09 Alors vous avez raison, s'il y avait un prix de la bêtise, il faudrait l'attribuer
00:27:12 sans conteste à la mairie de Nantes, évidemment pour ce bel hiver à la place de Joyeux Noël.
00:27:18 Mais puis vous retrouvez à peu près le même phénomène dans toutes les mairies
00:27:22 dirigées par les escrologistes, il faut les appeler comme ça, les escrologistes,
00:27:26 c'est comme ça que je les appelle parce que ce sont des escrocs intellectuels pour la plupart.
00:27:28 Et je pense que c'est un problème qui est dans la tête de personnalités politiques
00:27:33 marquées souvent très à gauche, mais je ne crois pas que c'est un phénomène général.
00:27:37 Je pense qu'il y a plutôt un retour de Noël.
00:27:39 On va inviter les téléspectateurs à lire ces trois tomes,
00:27:42 "L'histoire intime de la Vème République", absolument passionnant.
00:27:45 Et les escrologistes, vous disiez, c'est une une du point à l'époque ?
00:27:49 Je peux vous dire, c'est un conseiller départemental des Hautes-Alpes,
00:27:52 qui s'appelle Christian Hubot, à qui je peux rendre hommage,
00:27:56 qui un jour m'a soufflé ce mot, je me suis dit "C'est formidable".
00:27:59 Et puis quelques semaines, quelques mois après, je l'ai mis sur une accroche de une du point.
00:28:04 Et France le fait sien, il a raison, mais je préfère rendre à Christian Hubot,
00:28:09 qui nous écoute peut-être, ce qui appartient à Christian Hubot.
00:28:12 Philippe, le prix de la bêtise ?
00:28:14 Moi j'apporte juste une précision factuelle.
00:28:17 Il y a un marché de Noël à Nantes, renseignement pris,
00:28:20 et il y a un immense Père Noël, et personne n'est empêché de se souhaiter...
00:28:25 Voyage en hiver ?
00:28:27 J'avoue, je peux vous parler franchement...
00:28:31 Il est nanteux, c'est pour ça que je l'interpelle.
00:28:35 Et alors ?
00:28:36 Non, pardon ?
00:28:37 Et alors ?
00:28:38 Et alors, voyage en hiver ?
00:28:39 Je ne fais pas ça, si vous voulez, je n'arrive pas à faire une polémique là-dessus.
00:28:42 Alors moi, ce n'est pas une polémique que je vais vous faire,
00:28:44 c'est juste remettre l'église au milieu du village.
00:28:46 C'est la fête de Noël, parce que c'est nos codes, notre tradition, notre culture.
00:28:49 Voyage en hiver, ça ne veut rien dire.
00:28:51 Ça ne veut rien dire, voyage en hiver.
00:28:53 Parce que vous n'avez pas vu l'exposition.
00:28:55 Voyage en hiver...
00:28:56 Moi non plus d'ailleurs.
00:28:57 Mais si la mairie a envie de faire un truc...
00:29:00 Et la mère Noël, ça vous plaît ?
00:29:02 Non, je trouve ça pas terrible.
00:29:04 C'est à Nantes aussi, voyage en hiver.
00:29:06 Donc personne n'est empêché à Nantes de se souhaiter Joyeux Noël.
00:29:09 Oui, mais la mairie, elle est exactement...
00:29:11 La mairie, elle représente les Nantais quand même.
00:29:14 Ça parle au nom des Nantais.
00:29:16 Une polémique qui n'a pas une importance considérable.
00:29:21 À la Une ce lundi, là c'est très important.
00:29:24 Vous n'avez pas tort.
00:29:25 Pardon ?
00:29:26 Là, on est sur la partie du 1 en même temps.
00:29:29 Mais non, mais non, mais non.
00:29:31 Si, si, vous êtes plus en même temps.
00:29:33 Les 1 en même temps, tous.
00:29:35 De même, la polémique sur la Une de Paris Match,
00:29:37 je pense qu'en ce moment, est une polémique à moins de 2 balles.
00:29:39 Je ne voulais pas trop aborder le sujet.
00:29:42 Il y a un numéro de Paris Match sur le quai.
00:29:46 Il y a un économiste qui avait fait sa Une avec une crèche.
00:29:51 Oula !
00:29:52 C'est pas vrai.
00:29:53 Cette semaine.
00:29:54 Non.
00:29:55 Si, je vous jure.
00:29:56 C'est extraordinaire.
00:29:57 On parle des...
00:29:58 L'économiste qui n'est pas n'importe qui.
00:29:59 À la Une ce lundi, et là c'est une information qui est préoccupante.
00:30:03 On savait que nos frontières, que l'Europe était une passoire.
00:30:06 En revanche, si nos CRAS, nos centres de rétention administrative
00:30:09 commencent à le devenir, là ça commence à être un peu plus inquiétant.
00:30:13 Ce qui est fascinant, c'est que cette actualité,
00:30:16 elle devrait être traitée, et ça devrait être une actualité majeure
00:30:20 aujourd'hui, dans tous les médias.
00:30:22 Mais on laisse, c'est pas grave.
00:30:24 Vous avez 11 personnes qui s'évadent d'un CRAS,
00:30:28 c'est les centres de rétention administrative.
00:30:32 11 personnes qui s'évadent, et on s'en fiche.
00:30:35 C'est pas bien grave, écoutez, c'est des gens qui n'avaient plus rien à faire chez nous
00:30:38 et qui devaient quitter le territoire.
00:30:40 C'est pas grave, écoutez, 11 personnes.
00:30:42 On va voir le sujet, mais bon, pas très intéressant.
00:30:45 Aucune alarme n'a retenti ce matin à 9h,
00:30:50 lorsque 11 étrangers du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes
00:30:54 ont forcé une fenêtre pour s'évader.
00:30:57 Ce groupe d'individus a réussi à sectionner le grillage qui entoure l'établissement.
00:31:01 Ce bâtiment, qui compte 235 places,
00:31:04 est pourtant surveillé 24h/24 par la police.
00:31:07 Reda Bellage, unité SGP Police, Île-de-France,
00:31:11 dénonce leur situation de travail.
00:31:13 Notre organisation syndicale ne cesse de dénoncer le fait que les locaux sont vétustes,
00:31:18 qu'il y a un manque de sécurité pour les collègues
00:31:21 et qu'il y a un grand manque d'effectifs sur place.
00:31:24 Ce qui peut expliquer déjà en grande partie la problématique des évasions.
00:31:30 Un événement qui survient deux jours après un incendie de matelas dans une chambre,
00:31:34 qui avait déjà provoqué une tentative d'évasion de 50 placés du centre.
00:31:38 Ces 11 évadés ne sont pas fichés au titre de la radicalisation.
00:31:42 Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre
00:31:45 qui ont renforcé la surveillance sur le site.
00:31:48 Imaginez un seul instant que parmi ces 11 évadés,
00:31:51 il y en ait, et ce n'est pas le cas heureusement,
00:31:55 mais qui devaient quitter notre territoire parce que radicalisés,
00:31:59 parce que dangereux, parce que terroristes en puissance.
00:32:03 Le miracle c'est déjà qu'ils aient été encrats.
00:32:06 Oui, c'est pas faux ça.
00:32:08 Il y a 100 000 OQTF qui sont prononcés, un peu plus de 100 000 chaque année.
00:32:13 Il y a environ 2000 places de centres de rétention administrative.
00:32:17 Et la cour d'appel de Versailles, qui lève une décision de rétention administrative
00:32:22 pour un terroriste condamné à 9 ans et qui faisait l'objet d'une OQTF,
00:32:27 ils n'ont pas renouvelé la rétention administrative,
00:32:30 ils l'ont assignée à résidence, ça veut dire qu'il peut sortir.
00:32:33 Il n'a même pas de bracelet.
00:32:34 Donc oui, il n'y a même pas besoin de s'évader.
00:32:36 On parle d'immigration depuis deux semaines, de la loi immigration,
00:32:40 avec un gouvernement qui nous promet la fermeté,
00:32:43 qui nous promet que ça va révolutionner la question migratoire avec ce projet de loi,
00:32:50 qu'on travaille main dans la main avec Bruxelles,
00:32:53 que les frontières européennes seront mieux protégées.
00:32:56 Et on se retrouve avec un crâ, où vous avez 11 personnes qui s'évadent.
00:33:01 Et ce n'est pas la première fois que ça arrive.
00:33:03 Ce que disait la personne qui était interrogée me semblait le plus révélateur.
00:33:08 C'est-à-dire que c'est l'état de non-entretien, de non-soutien
00:33:14 et d'absence de moyens de ces centres de rétention administrative.
00:33:17 Ce que révèle cette affaire,
00:33:19 c'est que j'espère et je pense que ces 11 personnes vont vite être retrouvées.
00:33:24 On espère tous bien sûr, puisqu'elles n'ont rien à faire sur notre sol.
00:33:29 Je pense qu'elles seront retrouvées assez rapidement.
00:33:31 Elles vont être recherchées activement et vont être retrouvées.
00:33:34 Mais quand vous êtes dans un crâ, c'est souvent que vous avez dû commettre des délits.
00:33:39 La leçon sans doute qu'il faut retenir de cette affaire,
00:33:42 c'est le manque de moyens, le manque d'entretien de ces centres de rétention.
00:33:47 Le manque de bras et peut-être le flux qui est trop important.
00:33:50 Vous savez combien il y a de centres en France ?
00:33:54 Il y a moins de 2000 places de centres de rétention administrative.
00:33:57 Pour quelques 100 000 au QTF.
00:33:59 Donc vous voyez.
00:34:00 Il n'y en a pas assez.
00:34:01 Et souvent quand au QTF, si je ne me trompe pas, Georges,
00:34:05 c'est que ce migrant qui était illégalement sur notre territoire a commis des délits.
00:34:14 Pas forcément.
00:34:16 Pas forcément.
00:34:17 Il est en situation irrégulière, on lui refuse un titre de séjour,
00:34:20 on lui délivre une obligation de quitter le territoire.
00:34:22 On connaît la dangerosité de ces 11 individus.
00:34:25 Elle n'est pas précisée, mais on comprend qu'elle est pas extrême.
00:34:28 Vous avez dit qu'ils n'étaient pas radicalisés.
00:34:29 C'est parce que vous n'êtes pas radicalisé que vous n'êtes pas dangereux.
00:34:31 Vous pouvez être radicalisé et si vous avez tué deux personnes sans être radicalisé,
00:34:34 vous allez quand même...
00:34:35 Apparemment ce n'est pas le cas.
00:34:37 S'ils avaient tué des personnes, ils seraient en prison.
00:34:39 Je suis assez d'accord avec Philippe, ils seront attrapés assez vite.
00:34:44 Le problème c'est qu'on est sous-taillé pour accueillir ou mettre en rétention administrative ce genre de personnes.
00:34:54 C'est le même débat sur les places de prison.
00:34:57 Il n'y a pas assez en France de places pour garder, accueillir, punir...
00:35:03 Pas tout à fait, parce qu'à 100 000 OQTF prononcés chaque année, on n'aura jamais assez de places.
00:35:10 Il est hors de question qu'on construise 100 000 places de grâces.
00:35:13 Entre 2000 et 100 000, il y a une petite...
00:35:16 C'est comme les places de prison, entre deux semaines et sept ans, on peut peut-être trouver un delta également.
00:35:20 Il y a un projet jusqu'à 3000 pour la 2027.
00:35:23 3000 places de grâces, non mais...
00:35:25 Ça ne changera pas grand chose.
00:35:26 Voilà, donc ce que ça veut dire c'est qu'il faut intervenir avant et donc externaliser les demandes.
00:35:31 On a encore beaucoup de sujets à traiter.
00:35:33 Ce que je vous propose c'est d'écouter une nouvelle fois François-Olivier Gisbert
00:35:37 qui revient, qui porte un regard sur les prochaines élections et notamment l'élection présidentielle.
00:35:44 On en est loin évidemment, mais sur les questions de sécurité, d'immigration, de pouvoir d'achat,
00:35:49 de santé, les préoccupations des Français s'intensifient
00:35:52 et la réponse politique n'est pas à la hauteur des aspirations des Français.
00:35:56 François-Olivier Gisbert voit en l'absence de cap de la Macronie un boulevard, un boulevard pour Marine Le Pen.
00:36:04 Elle avance, ça rappelle un peu d'ailleurs l'attitude de Mitterrand dans les années 70,
00:36:09 c'est-à-dire qu'elle avance vers le pouvoir en faisant pas grand chose.
00:36:12 Elle avance lentement mais sûrement.
00:36:14 La tête d'un parti attrape tout.
00:36:16 Bon, il y a beaucoup d'ambiguïté d'ailleurs parce que la politique économique de Mitterrand en 1981,
00:36:24 si ça donne les mêmes résultats ce ne sera pas terrible,
00:36:26 elle a peut-être intérêt à travailler là-dessus, mais enfin c'est clair qu'elle avance.
00:36:29 Vous croyez à son élection en 2027, c'est possible ?
00:36:32 Je pense que c'est possible mais ce n'est pas certain.
00:36:35 Je pense que c'est possible.
00:36:36 Je pense que ce qu'elle a en handicap, je le répète, c'est sa politique économique,
00:36:40 sa conception économique, c'est-à-dire qu'on ne s'est pas envie dans les caisses,
00:36:44 il n'y a plus d'argent dans les caisses de toute façon,
00:36:46 donc maintenant on va s'en déter encore plus.
00:36:48 Qu'est-ce qui peut arrêter Marine Le Pen sur les trois prochaines années ?
00:36:51 C'est sûr qu'aujourd'hui elle a un boulevard devant elle,
00:36:54 on a l'impression que chaque fois que le gouvernement ou l'opposition font des fautes,
00:37:01 c'est des dizaines de milliers de voix qu'on livre au Rassemblement national.
00:37:05 Moi je crois qu'elle a trois handicaps.
00:37:06 Gisbert l'a très bien dit, d'abord la politique économique,
00:37:09 qui est une politique économique quasi-mélenchoniste et de toute façon totalement illisible,
00:37:13 qu'elle sera obligée d'amender d'ici les élections de 2027.
00:37:19 Deuxièmement, je pense qu'elle n'a pas encore autour d'elle des personnalités,
00:37:24 des barons si j'ose dire, suffisamment solides,
00:37:27 comme l'EPS en eut, comme les Républicains en ont, comme la Macronie en a quand même.
00:37:33 Mettez-moi la liste concernant la Macronie s'il vous plaît.
00:37:36 Non mais il y a quand même des gens qui savent gérer un pays.
00:37:39 Ils ont été les chercher chez les LR.
00:37:41 Ils ont été les chercher chez les LR et un peu au Parti solide.
00:37:43 Troisièmement, et ça je pense qu'on l'a vu,
00:37:46 puisque ce sera la quatrième fois qu'elle se présente,
00:37:48 elle n'est pas très bonne en campagne.
00:37:50 Elle a toujours montré qu'au dernier moment, dans le Money Time,
00:37:53 si je puis dire, elle a plutôt perdu des voix qu'elle en a gagnées.
00:37:56 Sans doute a-t-elle progressé, mais là a-t-elle suffisamment progressé ?
00:38:01 J'en sais rien. Voilà à mon avis ces trois zones de faiblesse à date.
00:38:04 J'en rajoute un quatrième.
00:38:06 Ça m'aurait étonné.
00:38:07 J'en rajoute un quatrième, c'est quand même qu'effectivement,
00:38:09 il faut qu'elle travaille un programme,
00:38:10 parce que je trouve que l'URN est très bon dans l'indignation,
00:38:13 mais dans la proposition, je trouve ça d'une grande faiblesse.
00:38:16 Pardonnez-moi.
00:38:17 Libre à, évidemment, d'avoir cette opinion
00:38:21 qui n'est pas partagée par les Français, j'ai l'impression.
00:38:23 Attendez un peu les transformations qui vont émerger.
00:38:24 Avant lesquelles ?
00:38:25 Ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
00:38:27 On parle encore un peu de politique avec eux.
00:38:30 C'est une séquence qui est…
00:38:31 Les LR, ce sont un peu surprenantes.
00:38:32 Qui veut ? Non mais attendez.
00:38:33 Ah, ils parlaient des Républicains.
00:38:35 Beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:38:36 Vous parliez des LR.
00:38:37 Les LR, ils ont été les mecs.
00:38:38 On est d'accord, on est d'accord.
00:38:40 J'étais absolument…
00:38:41 Sur un sujet sur lequel on le reprochait de leur lâcheté, de leur abandon, etc.
00:38:45 Ne soyez pas chiants.
00:38:46 C'est très intéressant de voir l'ambiance qu'il peut y avoir dans un parti ou dans un groupe.
00:38:51 Et force est de constater qu'après la loi immigration, il y a quand même quelques turbulences en terre macronienne.
00:38:58 C'est l'indiscret du JDD qui a fait beaucoup de remous.
00:39:02 On comprend qu'au sein, je le disais, de la macronie, ça se passe mal.
00:39:05 C'est-à-dire que vous avez en off des proches du président ou alors des ministres
00:39:10 qui donnent des informations aux journalistes, mais qui gardent ces informations en off.
00:39:15 L'information qui était que finalement Aurélien Rousseau qui a quitté le gouvernement,
00:39:21 ministre de la Santé au moment de la loi immigration, il s'en est servi comme d'un prétexte.
00:39:25 Voilà.
00:39:26 Pas d'intérêt.
00:39:27 Ça on le savait, oui.
00:39:28 Non mais…
00:39:29 On le savait, c'est-à-dire…
00:39:30 Il avait été…
00:39:31 Attendez, il a le droit d'avoir des convictions.
00:39:32 Il avait été directeur de cabinet d'Elisabeth Borne et au bout de deux mois, il ne pouvait plus la souffrir.
00:39:36 Si je puis dire.
00:39:37 Non mais attendez…
00:39:38 Et donc il était parti…
00:39:39 Ce n'est pas ce qu'il dit.
00:39:40 Ce n'est pas ce qu'il dit.
00:39:41 Et attendez…
00:39:42 En tout cas, il n'en pouvait plus.
00:39:43 Philippe vous répond.
00:39:44 Edouard Philippe vous répond.
00:39:45 Il n'est pas très tendre.
00:39:46 Il ne répond pas sur Borde, il répond quand il n'était pas premier à l'Asie.
00:39:48 Il n'est pas très tendre avec vous.
00:39:49 Non, il répond sur Borde.
00:39:50 Je ne sais pas quelle est la brutique qui raconte cette histoire sur Aurélien Rousseau.
00:39:54 Ce n'est pas la même histoire.
00:39:56 C'est minable.
00:39:57 Mais ce n'est pas la même histoire.
00:39:58 Aurélien Rousseau a été…
00:39:59 On voit bien votre journalisme facile et de mal garde.
00:40:02 Aurélien Rousseau a été remarquable pendant cette période de Covid et il mérite mieux,
00:40:06 mille fois mieux que ses attaques anonymes et misérables, amitié et respect à lui,
00:40:11 puisque effectivement…
00:40:13 Aurélien Rousseau était patron de l'ARS d'Ile-de-France.
00:40:14 Vous ne me laissez même pas terminer.
00:40:15 Vous pouvez vous détailler quand même bien.
00:40:16 Après, vous pouvez m'expliquer.
00:40:17 Non, mais ce n'est pas grave.
00:40:18 Moi, je retiens quand même que c'est faux et minable.
00:40:21 Attendez.
00:40:22 Pendant qu'Edouard Philippe était premier ministre d'Emmanuel Macron, Aurélien Rousseau
00:40:27 était président de l'ARS d'Ile-de-France.
00:40:29 Ile-de-France.
00:40:30 Directeur de l'ARS d'Ile-de-France.
00:40:31 Oui.
00:40:32 Et il a été un des interlocuteurs privilégiés du premier ministre, qui visiblement n'a
00:40:34 qu'à s'en féliciter.
00:40:35 Puis, quand il a quitté l'ARS d'Ile-de-France, il a été nommé directeur du cabinet d'Elizabeth
00:40:40 Borne, première ministre, et ça s'est mollement bien passé.
00:40:43 Et quand il y a eu un énième remaniement, on l'a bombardé ministre de la Santé.
00:40:48 Et dès le début, ça n'avait pas l'air d'être l'entente cordiale avec quelques-uns
00:40:53 de ses…
00:40:54 En attendant.
00:40:55 …coréligionnaires, et en tout cas sa patronne.
00:40:56 Et du coup, on peut estimer qu'il a pris la première occasion qui passait, et la loi
00:41:01 d'immigration a été une, pour dire « bye bye ».
00:41:03 Et le premier ministre, il le dit absolument.
00:41:05 Et ben Aurélien… Non, Aurélien Rousseau vous répond.
00:41:08 C'est un point les indiscrets, oui.
00:41:10 Ben non, Aurélien Rousseau vous répond.
00:41:12 Élégance, classe et surtout respect des désaccords.
00:41:14 Vous croyez que c'est Aurélien Rousseau, moi-même ?
00:41:15 Je pars.
00:41:16 Politique illustrée par beaucoup et certains, comme souvent dans ces cas, on préfère
00:41:21 des arguments assez minables au débat.
00:41:24 Je préfère aujourd'hui avoir des pensées pour les soignants qui sont sur le pont.
00:41:28 Gardez ça, parce que je vais lire ce qu'il disait.
00:41:30 « Pour beaucoup des collègues d'Aurélien Rousseau, il aurait saisi l'opportunité
00:41:34 de la loi immigration pour démissionner d'un poste, ministre de la Santé, pour lequel
00:41:38 il n'était pas taillé.
00:41:39 Certains rappellent qu'il avait quitté son poste du directeur de cabinet d'Elisabeth
00:41:42 Borne parce qu'il était épuisé.
00:41:44 D'autres se souviennent qu'en pleine explosion du Covid, alors qu'il était directeur
00:41:48 de l'ARS Île-de-France, il avait fondu en larmes dans les bureaux d'Edouard Philippe
00:41:53 en lâchant ces mots « on n'y arrivera jamais, il va y avoir des morts ».
00:41:56 Tous les guillemets, ce sont des proches des Élysées.
00:41:59 - Elliot, Elliot.
00:42:00 - On l'a compris.
00:42:01 - Vous lui donnez des gens de l'envers.
00:42:02 - Mais non.
00:42:03 - Minable, minable.
00:42:04 - Est-ce qu'on peut dire, quand même, que contrairement aux trois ou quatre de ses
00:42:10 collègues, je pense à Arima, Abdul Malak, ministre de la Culture, je pense à Clément
00:42:15 Rondebouw, ministre des Affaires européennes, je pense à Sylvie Rotaillot.
00:42:19 J'ai proposé ma démission, elle m'a été refusée.
00:42:23 - C'est la première fois.
00:42:24 - Il y a des gens qui viennent obligés de rester.
00:42:25 - Sylvie Rotaillot.
00:42:26 - Au-delà du cadre personnel.
00:42:27 - Au-delà du cadre personnel.
00:42:29 - Au moins, Aurélien Rousseau a eu la cohésion.
00:42:31 - Vous l'avez reçue, vous avez raison.
00:42:33 - Madame Rotaillot, qu'on n'avait pas vue au moment des émeutes, lorsque les universités
00:42:38 étaient saccagées, l'université de Bordeaux avait mis dix jours pour condamner ce qui
00:42:42 se passait, elle n'était même pas capable d'aller à Bordeaux, dès la première journée
00:42:47 d'invasion dans cette université, c'est des centaines de milliers d'euros.
00:42:51 - Ce n'est pas de sa faute, on la retient minime.
00:42:53 - L'euromanie, non, justement.
00:42:54 - C'est le cas personnel de monsieur Rousseau, ce qui me paraît vraiment...
00:42:57 - C'était un confiniste.
00:42:58 - Un confiniste.
00:42:59 - Un confiniste.
00:43:00 - Un confiniste.
00:43:01 - Les confinements...
00:43:02 - Je pense qu'il a fait un très beau film.
00:43:05 - Il a l'articule bien.
00:43:06 - Non mais l'articule marre.
00:43:08 - Parce que...
00:43:09 - On a juste compris la même chose.
00:43:13 - Non, mais pas du tout.
00:43:15 - Je suis un confineur.
00:43:18 - Mais non, moi je préfère le confiniste, c'est-à-dire vraiment c'est la philosophie
00:43:21 du confineur.
00:43:22 - C'est un.
00:43:23 - Il peut être vraiment minable.
00:43:25 Faites attention.
00:43:26 - Il est quand même de notoriété publique de chose qu'Elizabeth Borne...
00:43:29 - J'allais pas dire la phrase.
00:43:30 - Mais là, je l'ai dit drôle, pardonnez-nous.
00:43:32 - Elizabeth Borne, c'est très difficile de travailler avec elle, elle n'est pas le seul
00:43:36 qui s'en est lassé.
00:43:37 Et d'autre part, tout le monde, tout le monde quand même reconnaît un Rollin Rousseau,
00:43:41 une certaine capacité.
00:43:43 - Il voulait nous confiner, il était pro-confinement.
00:43:45 - Et alors ?
00:43:46 - Et alors ?
00:43:47 - Écoutez, tous ceux qui ont voulu le confinement toujours, tout le temps, loin de moi, s'il
00:43:52 vous plaît.
00:43:53 - Vous êtes un traumatisé.
00:43:54 - J'ai peur que ça soit...
00:43:55 - Elliot.
00:43:56 - C'est pas moi qui suis traumatisé, mais en revanche, en ayant rencontré des jeunes
00:44:01 après les deux confinements, les trois confinements, ils étaient quasiment dans une classe 80%
00:44:06 déprimés.
00:44:07 - On est le pays où on a le moins de confinés.
00:44:08 - Non, simplement, au-delà du cas, si vous permettez, mes chers amis, au-delà du cas
00:44:12 personnel, monsieur Rousseau, ce que je trouve dommageable, c'est qu'en sept ans, il y a
00:44:15 eu six ministres de la Santé.
00:44:17 Compte tenu de l'état de notre système de santé, des autres...
00:44:20 - Vous savez qu'il n'y avait que des ténors en Macronie ?
00:44:22 - Mais non, mais ça fait quand même beaucoup.
00:44:24 - Oui, c'est vrai que ça fait pas mal.
00:44:25 607 ans.
00:44:26 Vous avez entièrement raison.
00:44:27 - C'est ça.
00:44:28 - Moi, j'écoute religieusement Jérôme Béglé qui nous explique qu'en Macronie, contrairement
00:44:33 au Rassemblement National, on a des ténors.
00:44:35 Et notamment dans la santé.
00:44:36 - Il dit des barons.
00:44:37 - Il y en a tellement...
00:44:38 - J'ai dit des barons, pas des ténors, d'abord.
00:44:39 - Des barons, des barons.
00:44:40 Et dans la santé, dans le secteur de la santé, on a tellement des barons qu'en sept ans,
00:44:43 on a changé six fois de ministre de la Santé.
00:44:45 - Il a une façon de déformer.
00:44:46 Je ne sais pas s'il le fait exprès.
00:44:47 - Moi ?
00:44:48 - Je déforme vos...
00:44:49 - On a compris ce qu'il y a à vous dire.
00:44:50 - Bon, sujet suivant.
00:44:51 - Eh bien justement, le remaniement.
00:44:52 Elodie Huchard.
00:44:53 - Il y a trois questions.
00:44:54 Quand, pourquoi et qui ?
00:44:55 D'abord, le quand.
00:44:56 On sait que le premier Conseil des ministres aura lieu le 3 janvier, mais la fourchette
00:44:57 serait plutôt dans la première quinzaine de janvier.
00:44:58 Pourquoi d'abord il y a des ajustements à faire puisqu'on a vu par exemple qu'Aurélien
00:44:59 Rousseau, ministre de la Santé, a démissionné son poste et donc a pourvoir, même si pour
00:45:00 l'instant, c'est un peu plus compliqué.
00:45:01 Il y a aussi des ministres qui sont un peu à bout de souffle ou qui ont été eux-mêmes
00:45:22 repris par le président de la République après des erreurs.
00:45:24 On peut citer par exemple Rima Abdoulmalak, la ministre de la Culture, qui s'est exprimée
00:45:28 sur l'affaire de Pardieu et a été corrigée directement par le chef de l'État.
00:45:32 Ce qui n'est jamais bon signe.
00:45:33 Emmanuel Macron aussi, qui a vu ces ministres qui ont été peu solidaires au moment de
00:45:37 la loi Immigration, ces ministres de l'aile gauche qui ont dit qu'ils voulaient démissionner.
00:45:41 Le chef de l'État n'aurait pas apprécié cette pression.
00:45:44 Et puis surtout, il y a une volonté aussi de donner un nouveau souffle après cet épisode
00:45:48 compliqué de la loi Immigration.
00:45:50 Et toute la question, c'est aussi le qui et quelle ampleur finalement pour ce remaniement.
00:45:55 Est-ce qu'Elisabeth Borne sera toujours présente ?
00:45:57 Il y a vraiment deux versions pour répondre à cette question.
00:46:00 Ceux qui disent qu'elle a quand même été abîmée par cet épisode de la loi Immigration.
00:46:03 Mais ce n'est pas la première fois qu'elle est sur la sellette.
00:46:06 De son côté, la première ministre, comme à son habitude, se projette sur l'avenir,
00:46:10 explique qu'elle n'est pas à dépositaires de son poste.
00:46:12 Et puis surtout, c'est toujours extrêmement compliqué.
00:46:14 Il faut veiller à la parité.
00:46:16 Il faut faire en sorte que tous les équilibres au sein de la majorité soient respectés.
00:46:20 Un casse-tête pour le président de la République, comme à chaque remaniement.
00:46:24 Il faut faire attention parce qu'il y a un certain nombre de périodes dans l'année
00:46:27 où on s'attend aussi à un remaniement, notamment après les élections européennes
00:46:30 ou bien après les Jeux Olympiques.
00:46:32 Il ne faut donc pas qu'Emmanuel Macron grille toutes ses cartouches dès le mois de janvier.
00:46:35 Bon, remaniement, oui ou non ?
00:46:38 Je n'ai pas l'impression que ça changera quelque chose.
00:46:40 Remaniement, changement de gouvernement plutôt.
00:46:42 Changement de gouvernement, c'est-à-dire ?
00:46:43 La différence entre remanier un gouvernement et changer de gouvernement.
00:46:47 Changement de gouvernement, c'est le changement de Premier ministre.
00:46:49 C'est un nouveau gouvernement.
00:46:51 Mais attendez, excusez-moi, si vous prenez un Premier ministre qui est déjà dans la Macronie,
00:46:54 ça ne change strictement rien.
00:46:55 Ah si, ça change.
00:46:56 Ah bon ?
00:46:57 C'est un nouveau Premier ministre.
00:46:58 Ah oui, vous avez raison.
00:46:59 Il ne sera peut-être pas pris forcément dans la Macronie.
00:47:02 Tu as des informations, Georges ?
00:47:04 Non, là, vous avez raison.
00:47:05 Il y a autre chose.
00:47:06 Changer de Premier ministre pour remettre un Premier ministre qui n'aura pas de majorité
00:47:09 à l'Assemblée, là, ça ne sert à rien.
00:47:11 Donc le seul changement de Premier ministre qui aurait du sens, c'est avec une majorité
00:47:15 à l'Assemblée.
00:47:16 Il y a deux façons de faire une majorité à l'Assemblée.
00:47:18 Une dissolution, Emmanuel Macron n'en veut pas.
00:47:20 Des accords de parti, Emmanuel Macron n'en veut pas.
00:47:23 Et d'ailleurs, le voudrait-il que les Républicains le refuseraient ?
00:47:27 Oui, il reste que...
00:47:28 C'est l'état actuel des choses.
00:47:29 Il reste d'essayer peut-être quelqu'un d'autre, de constituer une nouvelle majorité.
00:47:33 Bon, bah écoutez, vous laissez planer un doute, je n'ai pas l'impression, mais c'est
00:47:36 des suppositions.
00:47:37 Non, il y aura un remaniement.
00:47:38 Emmanuel Macron a promis un grand rendez-vous avec la Nation en 2024, on attend de voir.
00:47:43 Non, il faut vraiment qu'il se garde la cartouche essentielle pour...
00:47:47 Laquelle ?
00:47:48 La cartouche du remaniement pour après des Européennes, qui alors là pour le coup,
00:47:52 sauf énorme surprise, se traduiront par l'arrivée en tête du Rassemblement National.
00:47:57 Ah bah effectivement, ça risque...
00:47:58 Si il continue comme il le font en ce moment, c'est-à-dire 8 ans avant sur les questions
00:48:04 régaliennes, vous pouvez être certain que ça va être un triomphe romain pour le Rassemblement
00:48:09 National aux Européennes.
00:48:10 Et la suite, on verra.
00:48:11 La suite d'ailleurs, dans un instant, c'est le point sur l'information avec Simon Guilain.
00:48:15 Et je le dis aux téléspectateurs, on reste encore...
00:48:18 J'vous laisse prolongation, quelques dizaines de minutes, on a encore des très très bons
00:48:21 sujets à vous proposer.
00:48:22 Très bon commentaire.
00:48:25 Après 4 jours d'immobilisation dans la Marne, l'Airbus A340 a pu redécoller cet après-midi
00:48:31 direction Bombay avec 276 passagers à son bord.
00:48:34 27 sont restés en France, 25 ont déposé une demande d'asile.
00:48:38 L'appareil arrivait jeudi à Vattry pour une escale technique et restait immobilisé
00:48:42 en raison d'un signalement anonyme faisant état de soupçons de traite d'êtres humains.
00:48:46 Pour son deuxième déplacement dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le
00:48:51 Premier ministre israélien a promis une intensification de l'offensive militaire dans l'enclave palestinienne.
00:48:56 Devant ses soldats, Benhamin Netanyahou s'est montré inflexible.
00:48:59 "Nous ne nous arrêterons pas, la guerre se poursuivra jusqu'à la fin", a-t-il affirmé
00:49:04 aujourd'hui.
00:49:05 Et puis à l'occasion de son traditionnel discours de Noël, le pape François a appelé
00:49:09 à la paix et dénonce la situation humanitaire désespérée à Gaza.
00:49:12 Le souverain pontife appelle également à la libération des otages toujours détenus
00:49:16 par le Hamas et demande un arrêt immédiat des opérations militaires sur place, élote.
00:49:21 "Dans l'actualité ce lundi, franchement c'est véritablement scandaleux et c'est
00:49:27 là où on comprend et que ça participe à cette fameuse décivilisation.
00:49:31 En Isère, un entrepôt du secours populaire a été cambriolé et mis à sac.
00:49:35 Les dégâts sont estimés à plus de 300 000 euros.
00:49:38 Vous voyez les images.
00:49:40 L'antenne des Firol, elle prend en charge 30 000 personnes.
00:49:44 Vous allez cambrioler cet endroit-là ? Mais qui sont ces gens ? Qui sont ces gens ?
00:49:50 Alors écoutez le responsable du secours populaire qui en parlait sur notre antenne.
00:49:54 "On a vraiment touché le cœur du secours populaire, le cœur de la solidarité, en
00:49:59 période où la population a vraiment besoin d'une solidarité, de la population, de
00:50:05 l'ensemble des citoyens.
00:50:06 Et on trouvait que c'est la première fois au secours que tout le monde en parle, entre
00:50:12 nous on en parle.
00:50:13 C'est la première fois qu'on vit vraiment ça, parce que tout le monde est choqué,
00:50:16 tout le monde est ému.
00:50:17 Parce qu'il y a du vol, il y a de la dégradation, il y a des saccages, des camions abîmés,
00:50:23 déchirés, la toile déchirée, au sens propre du mot déchiré.
00:50:26 Les photos sont impressionnantes et quand on rentre dedans, tout le monde reste… il
00:50:31 n'y en a pas un qui sort sans les larmes aux yeux parce qu'il me dit « ce qui arrive
00:50:35 ce n'est pas normal ».
00:50:36 Quelle honte !
00:50:37 Ce n'est pas un cambriolage, c'est du vandalisme, c'est gratuit.
00:50:41 Il y a eu du vol, il y a eu du saccage, il y a eu tout.
00:50:44 Ils ont tout détruit.
00:50:45 Mais qu'est-ce qu'ils vont faire de ces jouets ? Qu'est-ce que ça va leur apporter
00:50:48 au fond ? C'est vraiment un acte gratuit, scandaleux et tout à fait…
00:50:54 Et c'est que vous n'avez plus aucune limite.
00:50:56 C'est-à-dire que maintenant vous vous attaquez au Secours Populaire.
00:50:58 Vous avez l'air sceptique, Philippe.
00:51:00 Non, non, je trouve ça… je cherchais le bon terme pour…
00:51:04 Dégueulasse ?
00:51:05 C'est des abrutis, des abrutis.
00:51:06 C'est absolument dégueulasse.
00:51:07 C'est abruti.
00:51:08 C'est d'un degré de bêtise ou de saloperie si vous me permettez un terme un peu limite.
00:51:14 Écoutez, il est passé 21 heures, vous avez le droit.
00:51:16 Non, non, mais c'est plus que lamentable.
00:51:18 Le Vaucluse à présent, le département du Vaucluse qui a décidé depuis plusieurs semaines
00:51:24 de… alors c'est sûr la question, on revient à la question migratoire.
00:51:26 Vous avez des départements aujourd'hui qui face à cet afflux, à cette submersion
00:51:30 migratoire ne peuvent plus accueillir.
00:51:32 Ils n'y arrivent plus, ils n'ont plus les moyens, ils n'ont plus de place.
00:51:35 Et donc pour éviter de faire comme dans certaines grandes métropoles, c'est-à-dire mettre
00:51:38 la poussière sous le tapis en disant "mais nous, ce n'est pas de notre faute, il faut
00:51:41 demander au préfet", là vous avez des départements qui disent "stop, on arrête d'accueillir".
00:51:47 On arrête d'accueillir notamment dans le Vaucluse des mineurs isolés.
00:51:49 Voyez le sujet de ces news.
00:51:51 Une décision prise jusqu'à nouvel ordre.
00:51:55 Le service d'accueil des mineurs étrangers non accompagnés est fermé depuis plusieurs
00:51:59 semaines dans le Vaucluse.
00:52:00 En cause, une poussée importante du nombre de dossiers selon le département, comme le
00:52:06 précise Dominique Santoni, la présidente du conseil départemental du Vaucluse.
00:52:10 "Notre capacité d'hébergement est à saturation".
00:52:13 Le département explique accueillir actuellement 135 mineurs isolés, soit plus que les 90
00:52:18 prévus réglementairement dans son engagement avec l'Etat.
00:52:22 Or, pour les collectifs soutenant ces jeunes migrants, cette décision n'est pas justifiée,
00:52:27 indique Chantal Raffanel, la référente de la commission juridique du collectif Romerta
00:52:31 qui vient en aide aux migrants.
00:52:33 Le dispositif n'est pas plus saturé maintenant qu'il y a trois mois.
00:52:37 Jeudi, le tribunal administratif de Lyon a suspendu une décision similaire du conseil
00:52:42 départemental de Lens.
00:52:43 L'argument de la responsable d'association qui dit "mais c'était déjà saturé il
00:52:50 y a trois mois, donc pourquoi est-ce que ça ne durerait pas comme ça", c'est fabuleux.
00:52:54 Une question que je me pose toujours, j'ai pas de réponse.
00:52:57 On ne peut pas expulser des mineurs.
00:53:00 Mais doit-on garder ? Pourquoi on ne les rend pas à leur famille ? Pourquoi doit-on les
00:53:07 garder chez nous et les retirer à leur famille ?
00:53:10 On doit identifier les parents, ça c'est un travail consulaire avec les pays sources,
00:53:17 et ce sont des mineurs qui doivent être restitués.
00:53:20 Alors pourquoi les garder chez nous alors qu'en plus on sait qu'ils ne supportent
00:53:25 pas les hébergements, qu'ils s'évadent, que malheureusement une partie d'entre eux
00:53:29 commettent des délits ? D'ailleurs les prisons pour mineurs sont remplies, je crois
00:53:33 à 40 ou 50% de ces mineurs.
00:53:35 Ils sont utilisés par des réseaux.
00:53:37 Qu'est-ce qu'on attend ?
00:53:38 Il ne s'agit pas de les expulser, il s'agit de les faire retourner dans leur famille.
00:53:41 Alors souvent ils arrivent sans papiers d'identité et sans qu'on en connaisse la nationalité.
00:53:46 Donc déjà, compliqué.
00:53:47 Il faut les identifier.
00:53:48 Oui, alors comment on fait ? Deuxièmement, les familles sont souvent restées dans les
00:53:51 pays et donc si vous n'avez pas l'autorisation des pays d'accueil d'où ils sont partis
00:53:56 pour...
00:53:57 Pour bien comprendre le sujet, il faut voir que l'accueil et l'entretien des mineurs
00:54:03 isolés est à la charge des départements.
00:54:05 1 milliard de 100 millions par an.
00:54:06 Et l'État rembourse.
00:54:07 Alors je crois savoir que l'État rembourse à l'euro près, il n'y a pas de problème,
00:54:10 mais qui est en première ligne, c'est le département.
00:54:13 Et dans une ville par exemple, vous connaissez bien comme Brianson, les retours d'accueil,
00:54:16 elles sont sursaturées et ça commence à créer des troubles de voisinage, appelons
00:54:20 ça comme ça, ce qui fait qu'il y a des véritables...
00:54:23 Les habitants disent "OK, ça va, cette maison, pouvons-nous la recueillir 25, ils sont 70,
00:54:28 ça commence à suffire, les bâtiments sont en train de se délabrer, donc on ferme une
00:54:31 à une les installations et là aussi, qu'est-ce qu'on fait ? On réquisitionne des appartements
00:54:35 vides, on réquisitionne éventuellement des hôtels, c'est possible hors saison mais
00:54:38 ça ne l'est pas pendant les vacances, donc les problèmes, ils sont absolument infinis.
00:54:42 Et vous pensez que ces personnes-là, ils votent pour qui après ? Ils vont voter pour
00:54:46 qui dans les prochains mois ?
00:54:47 J'en sais rien.
00:54:48 Mais je ne sais pas faire de...
00:54:49 Non, non, c'est une...
00:54:50 Non, mais ils vont voter pour les personnes qui prennent la question migratoire au sérieux,
00:54:56 qui répondent aux attentes des Français.
00:54:58 Ils n'ont pas que ce problème à régler.
00:54:59 Bien sûr, c'est pas vrai, et ça, c'est entièrement raison.
00:55:03 Dans l'échelle des priorités, il y en a peut-être certains.
00:55:04 Le pouvoir d'achat arrive en tête dans tous les sondages, c'est le pouvoir d'achat number
00:55:09 one.
00:55:10 Ah oui, mais c'est pas pour autant que l'immigration, la sécurité, ça n'arrive pas.
00:55:14 Vous parlez d'échelle des priorités, je mets le premier barreau qui est celui du pouvoir
00:55:16 d'achat.
00:55:17 Et la force de Marine Le Pen est d'avoir assisté autant sur le pouvoir d'achat que sur la sécurité.
00:55:20 On n'est pas de Marine Le Pen forcément.
00:55:21 Si, si, vous pensez à Marine Le Pen, vous savez que...
00:55:24 Vous avez raison d'ailleurs.
00:55:25 Non, non, non, mais là vous interprétez quelque chose, Philippe Gibert, que je n'ai pas dit.
00:55:30 Vous avez des talents que je ne connaissais pas de mentaliste.
00:55:34 Non, non, non, mais répondez-moi.
00:55:35 Judith, prenez-nous pour des imbéciles.
00:55:36 Je ne vous en mettrai pas à beaucoup.
00:55:39 Judith veut parler, s'il te plaît.
00:55:41 Un petit peu, un petit peu.
00:55:42 Jérôme, c'est incroyable.
00:55:43 La question était pour qui sont bons votés ces gens-là.
00:55:46 Il se trouve que j'ai mené il n'y a pas longtemps une enquête sur les habitants de
00:55:52 petites villes et de zones rurales auxquelles on colle soit des migrants adultes selon un
00:55:59 plan de répartition auquel les élus ne sont jamais associés, soit des mineurs non accompagnés.
00:56:06 Ça, c'est le préfet qui décide.
00:56:08 Et rappelez-vous, vous en avez fait largement état, je vous en remercie, l'exemple de Châteauneuf-Grâce.
00:56:13 C'est un exemple parmi d'autres de 2600 habitants qui a vu se transformer le seul hôtel de
00:56:25 la ville en centre d'hébergement d'urgence pour mineurs non accompagnés, le temps de
00:56:30 vérifier qu'ils étaient effectivement mineurs.
00:56:33 C'est-à-dire que ça tourne tout le temps.
00:56:35 Donc, impossible d'établir des règles de discipline.
00:56:38 Ils vont voter pour qui alors ?
00:56:39 Voilà, à votre avis ?
00:56:40 C'est la question qui était posée.
00:56:42 Ils ne vont pas voter pour le candidat qui briguera la succession d'Emmanuel Macron
00:56:53 dans la Macronie.
00:56:54 Et il y a peu de chances qu'ils votent pour la droite ou la gauche.
00:56:56 Allez, il nous reste une bonne dizaine de minutes ensemble, s'il vous plaît.
00:57:00 Et on a encore quatre sujets à traiter.
00:57:02 C'est tellement minable que je ne suis même pas sûr qu'il faille le traiter.
00:57:06 Ce qui me surprend, non mais vous allez comprendre pourquoi je vous dis ça, parce que c'est
00:57:10 absolument scandaleux.
00:57:11 Mais ce qui me surprend, c'est que là aussi, c'est sous-traité.
00:57:15 Imaginez un seul instant, un député des Républicains du Rassemblement national dire
00:57:21 à un autre député du PS "nègre de maison".
00:57:26 Imaginez juste cet instant-là et vous savez exactement ce qui se passerait dans tous les
00:57:32 médias à juste titre d'ailleurs, parce que c'est un scandale absolu de parler comme
00:57:35 ça.
00:57:36 Comparé à un nègre de maison par son collègue de LFI, Mansour Kamardine, député LR de
00:57:41 Mayotte, réclame des excuses.
00:57:44 Mansour Kamardine a été comparé à un nègre de maison par l'élu LFI, Jean-Philippe
00:57:48 Nylor.
00:57:49 Il faut le citer, cet homme qui parle de nègre de maison.
00:57:51 C'est M.
00:57:52 Nylor, élu de Martigny, qui après avoir pris la tête d'une nouvelle commission d'enquête
00:57:56 sur les catastrophes naturelles en Outre-mer.
00:57:58 Nègre de maison, donc voilà comment Jean-Philippe Nylor, député LFI, parle de son collègue,
00:58:06 député de Mayotte.
00:58:07 "Jamais je n'accepterai les insultes à caractère racial, qu'elles viennent d'un
00:58:12 ultramarin ou d'un métropolitain", réagit-il.
00:58:14 M.
00:58:15 Jean-Philippe Nylor a tenu jeudi 21 décembre dans la presse nationale et antillaise des
00:58:19 propos à mon endroit qui sont insultants et attentatoires à mon honneur et ma considération.
00:58:24 Il faut porter plainte.
00:58:25 Mais ça va même encore plus loin.
00:58:26 Il faut porter plainte.
00:58:27 Il faut porter plainte.
00:58:28 Il faut porter plainte.
00:58:29 Il faut porter plainte.
00:58:30 Il faut porter plainte.
00:58:31 Il faut porter plainte.
00:58:32 Il faut porter plainte.
00:58:33 Il faut porter plainte.
00:58:34 Il faut porter plainte.
00:58:35 Il faut porter plainte.
00:58:36 Mais ça va même encore plus loin.
00:58:37 Il faut porter plainte.
00:58:38 Il faut porter plainte.
00:58:39 Il faut porter plainte.
00:58:40 Il faut porter plainte.
00:58:41 Il faut porter plainte.
00:58:42 Il faut porter plainte.
00:58:43 Il faut porter plainte.
00:58:44 Il faut porter plainte.
00:58:45 Il faut porter plainte.
00:58:46 Il faut porter plainte.
00:58:47 Il faut porter plainte.
00:58:48 Imaginez un député RN.
00:58:49 Est-ce que je peux juste vous expliquer ce que je dis ?
00:58:52 Ce débat n'est pas tenu.
00:58:53 Oui, écoutez, c'est vrai.
00:58:54 Je ne sais pas quoi faire.
00:58:55 Oh, vous plaisantez, vous plaisantez.
00:58:56 Je vous présente mes excuses, Judith.
00:58:57 Merci.
00:58:58 Madame Parley.
00:58:59 En plus, c'est toujours plus pertinent que de ce côté-là.
00:59:00 Alors, je vous présente vraiment mes excuses.
00:59:01 Ça, c'est gratuit.
00:59:02 Philippe, allez-y.
00:59:03 Non, pardon.
00:59:04 Vous êtes confiée quand même.
00:59:05 Vous êtes une impolicienne.
00:59:06 C'est une blague.
00:59:07 Je vous présente mes excuses.
00:59:08 Vous êtes une impolicienne.
00:59:09 Vous êtes une impolicienne.
00:59:10 Vous êtes une impolicienne.
00:59:11 C'est une blague.
00:59:17 Non, j'essayais juste de dire que pour des gens qui essayent de prendre une position
00:59:24 courageuse et qui sont en plus pas blancs ou pas gato, c'est deux fois plus dur que
00:59:32 pour n'importe qui d'autre parce qu'en plus de l'accusation de racisme, ils ont
00:59:38 à endosser une accusation de trahison.
00:59:41 Et ça, c'est absolument terrible.
00:59:42 Je pense à Linda Kebab qui avait été traité d'arabe de service, qui a réussi à faire
00:59:47 condamner la personne qu'il avait traité d'arabe de service, etc.
00:59:52 Comment s'appelait ce...
00:59:53 Il a failli être député qui avait dit arabe de service.
00:59:56 Oui.
00:59:57 J'ai oublié son nom, moi aussi, qui était de proche.
01:00:00 Ta Bouaf, voilà, qui avait parlé d'arabe de service à propos de madame Linda Kebab.
01:00:05 Ce que je voulais dire à propos de cette insulte lamentable, c'est que pour El-Effi,
01:00:11 pour une partie de la gauche, il y a une assignation à la couleur de peau à l'origine.
01:00:15 Et donc quand on a une certaine origine, une certaine couleur de peau, voire parfois une
01:00:21 certaine religion, on ne doit avoir qu'une série d'opinions qui sont proches de celle
01:00:25 d'El-Effi.
01:00:26 Et que cette assignation identitaire des gens "vous êtes noir donc vous devez être sur
01:00:32 une certaine ligne politique" est une catastrophe politique.
01:00:37 C'est du racialisme.
01:00:38 C'est du racialisme et c'est la négation de l'universalisme de la République.
01:00:42 Et ce qui est d'autant plus insupportable, c'est que personne n'en parle.
01:00:45 Et surtout de la liberté individuelle.
01:00:47 Évidemment.
01:00:48 Quand Grégoire de Fournasse du RN avait dit "rentre chez toi", c'était quoi ?
01:00:56 Qu'il retourne en Afrique.
01:00:57 Ce n'était pas terrible.
01:00:58 Mais personne ne vous dit le contraire.
01:00:59 En parlant du bateau.
01:01:00 Non, pardon.
01:01:01 Il parlait du bateau.
01:01:02 Mais qu'il parle du bateau, c'est une manière de parler dans l'hémicycle qui n'est pas
01:01:08 forcément la bonne.
01:01:09 Qu'il retourne en Afrique, on ne dit pas des choses comme ça.
01:01:12 On n'est pas obligé de le dire de cette manière-là.
01:01:14 Je ne dis pas que c'était forcément la meilleure des manières.
01:01:17 Je dis simplement qu'ensuite dans les médias, on en a fait l'affaire du siècle.
01:01:20 C'était l'affaire de l'été.
01:01:21 Ça y est, le retour de la peste brune dans l'hémicycle.
01:01:24 Parce que quelqu'un avait dit qu'il retourne en Afrique en parlant du bateau.
01:01:27 D'ailleurs, il avait été, rappelez-vous, sanctionné à l'Assemblée nationale.
01:01:31 Non pas pour ses propos, mais pour tumulte.
01:01:34 Le tumulte qu'il avait provoqué.
01:01:36 Ça mériterait, je suis d'accord avec vous, une sanction.
01:01:39 Oui, mais j'ai l'impression que...
01:01:42 Ça va, Jérôme ?
01:01:43 Je me disais, en parlant de tumulte, si on devait sanctionner chaque député de la NUPES
01:01:48 pour le tumulte qu'il provoque, pour le tumulte qu'il provoque, mais alors il serait sanctionné
01:01:54 dix fois par jour.
01:01:55 Dix fois par jour.
01:01:56 Pas que LFI, il y a aussi un peu de renforts économiques.
01:01:58 Non mais vous êtes des génies, les deux !
01:01:59 Mais bien évidemment, la NUPES est blanche comme neige à l'Assemblée.
01:02:04 Tout va bien.
01:02:05 Il n'y a que la France insoumise qui pose un problème.
01:02:06 Ah bon ?
01:02:07 C'est surtout la France insoumise.
01:02:08 Les abeningues de Sandrine Rousseau et consorts, ça vous...
01:02:12 Les écolos aussi.
01:02:13 Ah d'accord, ok.
01:02:14 Aymeric Caron, tout va bien.
01:02:15 Non mais si on devait, si on devait les sanctionner à chaque fois qu'ils créent du tumulte,
01:02:20 non mais il serait viré de l'Assemblée nationale.
01:02:22 C'est pour ça qu'il y a quand même peu de points de mesure quand on sanctionne les
01:02:25 députés.
01:02:26 Tout autre sujet à présent, tout autre sujet et très important à présent au 80e jour
01:02:32 de guerre en Israël.
01:02:36 Comment revivre après avoir été kidnappés ? Vous savez que sur les 250 civils et militaires
01:02:45 qui ont été kidnappés et pris en otage par les terroristes du Hamas, seulement 110,
01:02:51 un peu plus de 100, qui ont pu rentrer chez eux.
01:02:54 Souvent dans des conditions, d'ailleurs, ils ont vécu cette captivité, dans des conditions
01:02:58 absolument atroces.
01:02:59 Je vous propose de voir le sujet de Marine Sabourin.
01:03:01 48 jours de captivité et toute une vie à reconstruire pour les 110 otages libérés
01:03:09 lors de la trêve entre le Hamas et Israël.
01:03:12 Des otages libérés au visage marqué et au regard vide, après avoir affronté la mort
01:03:17 de longues semaines.
01:03:19 Herez et Sahar sont deux franco-israéliens de 12 et 16 ans libérés le 27 novembre dernier,
01:03:25 actuellement dans une attente insoutenable.
01:03:27 Leur père est toujours retenu par les terroristes.
01:03:30 Habitant dans le kiboutz de Niros, ils ont déménagé avec leur mère à Elat, au sud
01:03:35 de l'Etat hébreu, et disent continuer à se battre pour refaire leur père.
01:03:40 Miachem, autre franco-israélienne libérée, a regagné sa maison familiale début décembre
01:03:48 aux côtés de sa mère, ses frères et soeurs.
01:03:50 Soignée dès sa libération, la jeune femme pourrait cependant garder d'importantes séquelles
01:03:55 de sa blessure au bras, selon des informations du Parisien.
01:03:59 Puis il y a ses familles qui vivent dans l'angoisse permanente car leurs proches sont toujours
01:04:04 en captivité dans la bande de Gaza.
01:04:06 La famille Bibas, dont quatre membres sont toujours retenus et notamment Kfir, bébé
01:04:10 de dix mois, assure à nos confrères du Parisien ne pas avoir eu une seule nouvelle de leurs
01:04:14 proches.
01:04:15 Comment se reconstruire après avoir vécu le pire ? Israël a déclenché son protocole
01:04:21 6C qui permet d'apporter les premiers secours psychologiques aux civils et aux témoins.
01:04:25 Mais l'Etat hébreu s'attend déjà à ce que ses citoyens, kidnappés par le Hamas,
01:04:30 développent de lourds stress post-traumatique.
01:04:32 Et dans les colonnes de Paris Match cette semaine, vous aurez un entretien ?
01:04:39 Jeudi, on a suivi Mia Shem, qui est la franco-israélienne qui fait partie de la centaine d'otages
01:04:46 qui a été libérée.
01:04:47 On l'a suivie pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, notamment l'opération qu'elle
01:04:51 a subie pour une blessure au bras.
01:04:52 Et elle raconte comment on réapprend à vivre finalement.
01:04:56 Comment par exemple prendre une douche, ce n'est pas quelque chose d'anodin quand vous
01:05:00 avez été privé de liberté pendant un mois.
01:05:02 Plus, c'était 55 jours, je crois, de captivité.
01:05:05 Un peu plus d'un mois, un mois et demi.
01:05:06 Les photos sont absolument bouleversantes et son témoignage, en partie, elle qui parle,
01:05:13 ouvrez les guillemets, c'est très poignant et on voit que se réacclimater à la liberté,
01:05:19 ce n'est pas quelque chose de simple, ce n'est pas une évidence.
01:05:22 Et elle le raconte.
01:05:23 Je vous propose une autre séquence, cette fois-ci politique, puisque Benjamin Netanyahou
01:05:28 a été en quelque sorte chahuté, il était présent à la Knesset, si je ne m'abuse,
01:05:33 et il y avait des familles d'otages qui l'ont interpellé, regardez.
01:05:37 Il y a eu des manifs très importantes.
01:05:39 Je tiens à vous dire, messieurs les législateurs et chères familles, que nous n'aurions pas
01:05:48 réussi à libérer plus de 100 otages sans la pression militaire.
01:05:51 Toutes les pressions que nous exerçons, politiques, de renseignements, beaucoup d'autres efforts,
01:06:01 n'auraient pas abouti sans la pression militaire, opérationnelle, politique.
01:06:05 Et nous ne parviendrons pas à libérer tous les otages sans la pression militaire.
01:06:09 C'est pourquoi il y a une chose que nous ne ferons pas, nous ne cesserons pas de nous
01:06:12 battre.
01:06:13 - Judith Vintraud, effectivement, Benjamin Netanyahou qui doit composer avec cet enjeu
01:06:21 qui est majeur, c'est-à-dire que vous avez encore des dizaines de civils israéliens,
01:06:26 mais pas que, il y a encore trois français qui sont pris en otage, donc vous avez aussi
01:06:30 des otages internationaux, et une pression des familles qui disent maintenant qu'il
01:06:34 faut qu'on les ramène à la maison le plus rapidement possible.
01:06:37 - Bien sûr, mais pour Netanyahou et surtout pour le cabinet de guerre, donc il ne faut
01:06:42 jamais oublier que c'est lui qui décide de la tenue des opérations militaires d'Israël
01:06:52 à Gaza.
01:06:53 Le cabinet de guerre qui associe toutes les tendances politiques israéliennes, donc il
01:06:58 faut arrêter de pointer Netanyahou, si les autres n'étaient pas d'accord, Netanyahou
01:07:02 ne pourrait pas continuer.
01:07:04 C'est vrai qu'il y a des dissensions, Israël est une démocratie, mais néanmoins c'est
01:07:10 un consensus.
01:07:11 Que peut-il faire ? Il y a quelques heures, le Hamas et Al-Qaïda, et le djihad islamique
01:07:21 ont refusé le plan qui avait été négocié en Égypte, qui comprenait cesser le feu,
01:07:30 libération des otages, et prise en charge de la gestion directe de la bande de Gaza
01:07:36 par une coalition palestinienne excluant le Hamas.
01:07:40 Yair Sinwar, qui est le numéro un du Hamas à Gaza, est sorti de son silence, il n'avait
01:07:47 rien dit depuis le 7 octobre, pour dire dans une vidéo qui a été publiée par Al Jazeera,
01:07:52 puis retirée par Al Jazeera, parce qu'il disait deux choses dans cette vidéo, il disait
01:07:56 "nous sommes en train de vaincre l'armée israélienne" en annonçant des chiffres
01:08:01 de soldats israéliens tués, de matériels israéliens détruits tellement aberrants
01:08:06 que c'est pour ça qu'Al Jazeera a finalement retiré la vidéo, mais en disant aussi "jamais
01:08:11 nous ne négocierons à aucune condition avec l'occupant".
01:08:16 Donc on ne peut pas compter sur le Hamas pour arrêter les hostilités.
01:08:22 Il nous reste deux petites minutes, pensées évidemment à ces familles qui vivent depuis
01:08:28 maintenant 80 jours dans cette angoisse, cet enfer, ces familles d'otages.
01:08:32 Je voudrais qu'on a commencé par Noël, terminons par un dernier message de Noël
01:08:40 et un dernier message de vœux, celui du roi Charles III.
01:08:43 Ça vous plaît ça ? Le roi Charles III, discours de rassembleur pour son second message
01:08:48 de Noël.
01:08:49 En tant que souverain, le roi Charles III a décidé de miser sur une sorte de corde
01:08:53 sensible, écoutez ce qu'il a dit.
01:08:56 C'est aussi un moment où nous nous souvenons de ceux qui ne sont plus parmi nous et où
01:09:01 nous pensons à ceux qui continuent à s'occuper des autres, même en ce jour spécial.
01:09:05 L'attention et la compassion que nous portons aux autres est l'un des thèmes de l'histoire
01:09:12 de Noël, en particulier lorsque Marie et Joseph se sont vus offrir un abri par des
01:09:16 étrangers alors qu'ils étaient dans le besoin et qu'ils attendaient la naissance
01:09:20 de Jésus.
01:09:21 Pourquoi vous dites "offensif" Jérôme ? D'abord, signale donc que c'est son premier
01:09:26 discours de Noël de roi couronné.
01:09:28 Sa mère excellait dans l'exercice donc il était un peu attendu au tournant.
01:09:33 Alors sa mère, elle parlait des années difficiles, elle parlait de la monarchie.
01:09:37 Lui, il a décidé d'aller, on l'appelle un peu le roi, il est plutôt catalogué à
01:09:43 gauche si je puis dire.
01:09:44 Le roi progressiste.
01:09:45 Le roi progressiste.
01:09:46 Il est allé directement sur les sans-abri, les gens de peu, etc.
01:09:51 Ce qui contraste avec le discours beaucoup plus rassembleur et beaucoup plus, comment
01:09:57 dirais-je, sans risque de la reine, sa mère, jusqu'ici.
01:10:01 Voilà pourquoi je dis que c'est un discours plutôt offensif.
01:10:04 N'oublions pas que tout le monde pense que le roi d'Angleterre ou la reine d'Angleterre
01:10:07 n'ont pas de pouvoir.
01:10:08 Ils ont un pouvoir moral et un pouvoir de discours absolument considérable.
01:10:12 Vous trouvez ça injuste avec la reine et sa mère, rappelez-vous.
01:10:14 J'adore, je ne dis pas injuste, mais ce n'est pas le même genre, ils ne disent pas la même
01:10:18 chose.
01:10:19 Rappelez-vous son message subliminal avant le Brexit, quand elle avait montré qu'elle
01:10:25 s'opposait au département de l'Intérieur.
01:10:27 Oui, mais là, lui, il est vraiment sur le...
01:10:29 Il est très travailliste dans son discours, si je puis dire.
01:10:32 Ce qui n'était pas le cas de sa mère.
01:10:34 Chers amis, quasiment terminé.
01:10:36 Juste, je vais prendre 20 secondes pour l'image d'une autre dernière image au Pérou.
01:10:43 Un Père Noël.
01:10:44 Regardez quelle est belle cette image.
01:10:45 Se déguiser en Père Noël pour passer inaperçu.
01:10:47 C'est l'idée qu'a eu une équipe de policiers, c'est très sérieux, péruviens, au nord
01:10:54 de Lima, pour arrêter un gang de dealers.
01:10:57 Ils se sont déguisés.
01:10:59 Ces agents ont réussi à surprendre deux hommes vendant du crack et de la marijuana
01:11:03 dans la maison.
01:11:04 Les haches, carrément.
01:11:07 Ils les ont interpellés.
01:11:09 Vous avez un déguisement de Père Noël ?
01:11:12 J'ai déjà un peu celle-là.
01:11:13 Une barbe, une usurpation d'identité.
01:11:17 C'est une usurpation d'identité.
01:11:19 Vous imaginez que c'est le Père Noël, en fait, c'est la police.
01:11:22 Donc si ça tape ce soir à la porte, vous voyez une barbe blanche, faites attention
01:11:26 à vous.
01:11:27 Merci à tous les téléspectateurs.
01:11:29 Merci d'être à tous les quatre.
01:11:30 C'était un plaisir d'être avec vous ce soir.
01:11:32 Je vais juste remercier Alexandre Praet qui était à la réalisation, Maurice Pierre
01:11:38 à la vision.
01:11:39 Au son, c'était Zaven, Benjamin a préparé cette émission ainsi que Benoît Bouteille
01:11:45 et Lucas Buzutil.
01:11:46 Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
01:11:49 On se retrouve demain matin.
01:11:51 D'ici là, puisqu'il reste encore un peu plus de deux heures, joyeux Noël.
01:11:55 Merci.
01:11:56 Merci.