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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Bonsoir à tous, je suis François Lejeune, Olivier Dardigolle, Gilles William, Golden Adel, Philippe Bilger et Yoann Ouzaï.
00:05 Bonjour Yoann, je vais commencer puisque ce matin l'ambassade d'Israël en France a montré à des journalistes
00:11 ces images prises lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre et les massacres dans les kiboutz il y a exactement un mois.
00:17 Pour mieux faire comprendre sans doute la violence qui s'était échaînée ce jour-là, le film dure plus de 40 minutes,
00:22 il a principalement été tourné par des caméras GoPro. Je ne sais pas si j'aurais eu le courage ou le désir de voir ces images que vous avez vues ce matin.
00:33 Bon quand on ressort de cette projection, effectivement on ne se sent pas très bien, il faut un petit moment pour récupérer
00:40 parce que ce sont des images d'une violence absolument inouïe.
00:43 143 minutes d'images effectivement qui proviennent principalement des GoPro des terroristes parce qu'ils ont mis beaucoup de cœur à se filmer.
00:50 D'ailleurs on entend dans le film "est-ce que tu as bien filmé ? Est-ce que tu filmes bien ? Est-ce que tu es bien en train de filmer ?"
00:55 Donc ils avaient cette obsession de filmer pour laisser une trace, pour que le monde entier voit ce qu'ils ont commis
01:01 et des caméras de surveillance des maisons dans lesquelles ils ont réussi à pénétrer.
01:05 Alors ce qui frappe le plus d'abord ce sont les vidéos, les photos de ces enfants, de très jeunes enfants qui baignent dans leur sang,
01:12 qui sont carbonisés, certains ont été brûlés, l'enchevêtrement de dizaines de corps qui là aussi baignent dans des mars de sang.
01:20 Ce qui frappe c'est la joie de ces terroristes, l'exaltation de ces terroristes en permanence qui se prennent en selfie,
01:27 qui se filment à côté de ces cadavres en faisant des grands sourires,
01:31 qui vivent là, manifestement d'après ce que j'ai vu, le plus beau jour de leur vie.
01:36 Et ils crient en permanence "Allah o Akbar, Allah o Akbar".
01:39 Ils demandent même aux victimes qu'ils vont tuer avant de les tuer, de crier elles-mêmes "Allah o Akbar".
01:44 Allah est présent en permanence, ce qui prouve bien que ce n'est pas un conflit de territoire,
01:48 je crois qu'il faut le répéter en permanence, on est là dans autre chose.
01:52 On a vu 45 minutes d'horreur, évidemment je ne vais pas tout vous décrire.
01:55 J'ai en tête par exemple des terroristes qui pénètrent dans les kibbutz,
02:00 qui vont chercher les habitants dans leur maison et se perdent famille avec ces deux enfants,
02:05 qui essaient de les protéger, qui vont les cacher, ils vont se cacher tous les trois dans un abri de jardin.
02:11 Les terroristes les retrouvent, jettent une grenade dans l'abri de jardin,
02:15 ce qui fait que ce père de famille sort avec ses deux enfants.
02:17 Il est immédiatement abattu sous les yeux de ses enfants par les terroristes.
02:21 Et on sait aujourd'hui que ces deux enfants sont prisonniers, retenus en otage dans la bande de Gaza.
02:28 L'autre chose qui frappe, c'est qu'il ne s'agit pas que de tuer pour ces terroristes.
02:32 Il y a véritablement une volonté d'annihiler ces Juifs parce qu'ils sont Juifs.
02:37 D'ailleurs, ils ne disent jamais "tue cet homme, tue cette femme, tue ce Juif".
02:41 Les Juifs qu'ils appellent les chiens par ailleurs dans la vidéo.
02:45 Je dis les annihiler parce qu'ils s'en prennent y compris aux cadavres.
02:49 On voit dans la vidéo, dans une de ces vidéos,
02:53 un terroriste essayant de décapiter un cadavre avec une pioche.
02:57 On voit des dizaines de terroristes sauter en même temps sur un seul cadavre.
03:03 Il crachait dessus comme s'il voulait lui faire mal alors qu'il est déjà mort.
03:07 Voilà, ce sont 43 minutes qui s'enchaînent comme ça,
03:11 avec des images toutes plus épouvantables les unes que les autres.
03:18 La presse française avait accès à ces images.
03:21 C'est l'ambassade d'Israël.
03:23 Qui a souhaité les diffuser à la presse.
03:28 Qui va les diffuser à la presse dans l'ensemble de ces ambassades du monde.
03:33 Parce qu'Israël est confronté à beaucoup de fake news,
03:37 à des gens qui remettent en cause ce qui s'est passé,
03:39 à des gens qui nient ce qui s'est passé.
03:41 Et Israël a besoin de montrer des preuves.
03:45 C'est une question que chacun peut se poser.
03:48 Les journalistes que nous sommes peuvent se la poser.
03:51 Est-ce qu'on devrait montrer ces images-là au public ?
03:53 Elles ne sont pas diffusables, je ne crois pas.
03:56 Elles ne sont pas diffusables.
03:58 C'est d'une telle violence, c'est d'une telle barbarie
04:02 qu'on ne peut pas diffuser ça à une heure de grande écoute.
04:04 Le procès de Nuremberg a commencé par la vision du film.
04:08 Ne serait-ce que pour les familles qui, je pense, n'ont pas forcément envie.
04:12 J'entends bien, mais avec les précautions d'usage,
04:14 de dire "attention, ce que vous allez voir est absolument abominable".
04:18 Les jeunes enfants notamment.
04:20 Mais c'est une vraie question, en tout cas.
04:21 Je trouve que cette question se pose.
04:23 Est-ce qu'on doit montrer l'horreur ou pas ?
04:26 Je n'ai pas la réponse pour tout vous dire à cette question.
04:29 Je vois qu'il y a des arguments dans les deux camps qui pourraient être recevables.
04:34 Le montrer à ceux qui nient le caractère terroriste,
04:36 à ceux qui minimisent ce qui s'est passé là-bas.
04:38 Il faut que ces gens-là le voient.
04:40 Ce que je retiens de ce que vous dites, d'ailleurs, ce qui est très fort,
04:42 c'est combien c'est un combat religieux.
04:44 C'est ça que vous dites.
04:45 À l'âge, c'est toutes les 30 secondes en permanence.
04:46 Ça, c'est extrêmement important.
04:48 Puis quand vous dites la joie, la joie, la joie de ce soir, Pascal.
04:52 Oui, l'exaltation.
04:53 Le plus beau jour de leur vie, véritablement.
04:56 Véritablement.
04:57 Mais par rapport à la question que vous posez,
04:59 le fait que des journalistes puissent avoir visionné cette horreur et nous en parlent,
05:05 ça répond en partie à l'objectif qu'on peut avoir par rapport aux personnes
05:09 ou alors qui ne dénoncent pas ou alors qui ne le qualifient pas.
05:12 Ce que vous faites ce soir nous permet d'apporter une réponse à Pascal.
05:18 Il y a une autre dimension.
05:20 Moi, je suis, j'étais très ému par la manière dont,
05:23 dont ce que je viens d'entendre.
05:28 Pardon d'être encore dans une manière de révolte.
05:31 Pour ceux que il y en a qui ne veulent pas plus aveler que celui qui ne veut pas voir
05:37 et qui dira peut être que c'est un trucage.
05:39 Il y a toute une partie de la population qui sera hermétique
05:44 quand bien même on lui mettrait sous le nez.
05:46 Moi, dans ce moment où je vous parle, à un mois, à un mois du grand massacre,
05:56 y compris de 40 Français.
06:01 Peut être qu'on aurait pu imaginer un deuil particulier
06:04 quand 40 Français sont massacrés de la sorte.
06:07 D'autre part, je vous dis très franchement,
06:10 il me semble que le souvenir commence à s'estomper
06:13 et je suis révolté est un mot, est un mot faible
06:17 pour dire, pour dénoncer l'équivalence qui est faite maintenant
06:22 entre ce qui vient d'être dit et les dégâts sur les civils agacés.
06:26 Justement, on va écouter dans une seconde et je pense que ça vous fera réagir.
06:29 Dominique de Villepin, simplement.
06:31 Stéphanie Roquet est sur place à Tel Aviv
06:34 et je voulais que nous soyons avec elle ce soir
06:36 pour qu'elle nous dise ce qui s'est passé dans cette journée particulière.
06:41 Ce mardi soir, plusieurs centaines d'Israéliens se sont rassemblés à Tel Aviv
06:44 sur la place rebaptisée la place des otages
06:47 pour commémorer les 1400 personnes qui ont perdu la vie
06:50 dans les attaques il y a tout juste un mois,
06:52 mais aussi pour penser aux 240 otages qui sont toujours retenus
06:56 par le Hamas dans la bande de Gaza, des familles de victimes,
06:59 des amis ou simplement des habitants de Tel Aviv
07:01 qui avaient besoin de se rassembler, de se retrouver.
07:04 Ils vivent encore dans la douleur, nous ont-ils expliqué.
07:07 Une douleur, mais aussi une colère qui grandit auprès de nombreux habitants.
07:12 Beaucoup nous ont expliqué qu'ils souhaitent la démission du gouvernement
07:15 car ce gouvernement a été incapable de les protéger de ces attaques.
07:18 Un gouvernement qui aussi, selon eux, gère mal cette guerre,
07:22 mais aussi le retour des otages.
07:24 Alors concernant justement le retour de ces 240 personnes,
07:27 eh bien ces Israéliens nous ont tous expliqué
07:30 que la seule solution valable, eh bien c'est l'opération terrestre
07:33 qui est en cours par l'armée israélienne.
07:35 La moins pire des solutions, nous ont-ils précisé,
07:38 car bien sûr ils pensent aux civils Gazaouis qui perdent la vie
07:42 dans la bande de Gaza, mais il n'y a pas d'autre solution
07:45 pour sortir de terre littéralement ces terroristes du Hamas
07:49 et enfin ramener leurs proches à la maison.
07:52 - Bon, a priori l'ultra-gauche semble pro-palestinienne,
07:56 la Macronie a une forme de neutralité,
08:01 je ne sais pas si je dois le dire comme ça.
08:03 - Une neutralité qui évolue, de mon point de vue,
08:06 dans le mauvais sens chaque jour que Dieu fait.
08:08 - Et à droite, il y a une voix discordante,
08:12 puisque Dominique De Villepin semble...
08:15 Alors comment le définir ?
08:16 Est-ce qu'il est pro-palestinien ? Est-ce qu'il est neutre ?
08:20 Je ne sais pas comment vous pouvez...
08:22 - Il est aussi neutre que moi, M. De Villepin.
08:25 - Il est à peu près la même neutralité.
08:28 - Je ne pense pas qu'il ait la position historique,
08:30 mais on va en parler, je ne dirai pas qu'il ait la position historique.
08:33 Mais bon, on va l'écouter, M. De Villepin,
08:36 et puis on va pouvoir en parler, parce que ses propos peuvent,
08:39 je dis bien peuvent, choquer.
08:41 Il était ce matin sur France Info. Dominique De Villepin.
08:45 - Nous sommes essentiellement aujourd'hui,
08:47 de la part du gouvernement Netanyahou,
08:49 dans une politique de vengeance.
08:50 Israël a droit à sa légitime défense,
08:53 mais une légitime défense, ce n'est pas un droit indiscriminé
08:56 à tuer des populations civiles.
08:58 - Et là, on est dans la riposte indiscriminée.
09:01 - Mais vous le voyez bien, quand on cible une ambulance,
09:04 on peut toujours imaginer que dans une des ambulances,
09:06 il y avait un terroriste ou pas.
09:10 Mais le résultat, c'est qu'il y a des enfants, des femmes qui meurent.
09:14 Et ce résultat, il est vu par la communauté internationale tout entière.
09:17 - Et pourquoi ça ne réagit pas ? - Et qu'est-ce qui se passe ?
09:19 C'est que dans ce contexte, chaque enfant, chaque femme tuée,
09:24 ce sont plus de terroristes.
09:26 Donc l'objectif d'Israël, ce qu'il atteint,
09:29 c'est exactement l'inverse de ce qu'il souhaite.
09:31 - Bon, ça, je ne suis pas sûr d'abord qu'il ait raison sur cette dernière phrase,
09:34 mais le mot politique de vengeance peut heurter et même heurte.
09:39 - Je n'aurais pas utilisé le terme vengeance.
09:42 D'ailleurs, on ne m'aurait pas questionné.
09:45 J'aurais plutôt évoqué une légitime défense,
09:49 mais la grande différence, et pardon pour cette banalité
09:53 qu'on répète depuis le 7 octobre,
09:57 c'est que les Israéliens, même dans les morts et les blessés
10:01 qui sont créés à l'heure actuelle,
10:04 ne les ont pas désirés en tant que tels.
10:06 C'est fondamental.
10:08 C'est impensif de le redire, mais c'est...
10:12 qui ne nous interdit pas ensuite de juger la politique d'Israël
10:16 après que nous ayons, nous avons clairement stigmatisé
10:22 la barbarie du 7 octobre sans la moindre nuance.
10:25 - Pourquoi cette position selon vous de Dominique de Villepin ?
10:28 Pourquoi ?
10:29 - Il est très lié au Qatar déjà pour commencer.
10:31 - Il a toujours été comme ça.
10:32 Non, non, attendez.
10:34 - Non, mais c'est sûr.
10:35 Il est sur la politique arabe historique,
10:39 premièrement, ensuite, ses liens aujourd'hui
10:41 sont au Qatar ou dans des pays arabes,
10:42 donc il défend leur position.
10:44 En réalité, il y a une chose qui me dérange.
10:45 - Quand il est lié au Qatar, les gens qui nous écoutent...
10:47 - Il a le travail là-bas, il a le travail au Qatar.
10:49 - Oui, il est là.
10:50 - Mais après, c'est son droit.
10:51 Mais moi, ce que je trouve gênant dans cette histoire,
10:53 c'est qu'il parle en France au réolé de son statut
10:56 de l'homme du discours à l'ONU de 2003.
10:58 C'est l'homme qui va expliquer,
11:00 et moi, je suis d'accord avec cette position,
11:01 encore plus aujourd'hui, mais déjà à l'époque,
11:03 j'étais fier de mon pays,
11:04 que les États-Unis ne doivent pas riposter deux ans après
11:08 contre l'Irak qui avait rien demandé à personne
11:10 sur la base de fausses preuves.
11:11 Ça, c'est ce qu'il dit à l'époque.
11:12 Aujourd'hui, il explique que les Israéliens
11:14 ne doivent pas riposter contre leurs réels agresseurs,
11:17 puisque là, en l'occurrence, il n'y a pas de doute
11:18 sur l'origine des terroristes,
11:21 avec des arguments qui vont dans le sens de ses clients.
11:23 Pardon, c'est ça qui me dérange un peu plus aujourd'hui.
11:25 - Justement, vous demandiez s'il était neutre.
11:29 Je vous dis, par boutade, il est aussi neutre que moi.
11:32 Personne n'ignore mes liens avec Israël.
11:36 Je suis même président d'honneur de France-Israël.
11:39 Je pense que si j'étais devant une antenne du service public,
11:44 on me présenterait, d'accord ?
11:46 On ne me considérerait pas.
11:47 Je m'essaye à l'honnêteté, mais je suis engagé dans un camp.
11:50 Je ne l'ai jamais caché.
11:52 Je ne reproche pas, donc Dominique de Villepin
11:54 est l'avocat du Qatar, la moindre déontologie,
11:58 la moindre déontologie, quand on entend en plus ce discours
12:03 qui est tout à fait discutable, comme le disait Philippe,
12:05 c'est la différence entre ce que fait Israël
12:09 et ce que fait le Hamas, c'est la différence
12:12 entre l'homicide involontaire et l'homicide volontaire,
12:15 avec torture.
12:17 Mais ce que je veux dire, la moindre honnêteté,
12:19 c'est de rappeler les liens entre le monsieur de Villepin
12:23 et le Qatar.
12:23 - Mais Biden n'est pas l'avocat du Qatar.
12:26 Et pourtant, c'est le président américain qui a dit aux Israéliens
12:30 n'ayez pas la même attitude que nous après le 11 septembre.
12:34 Ce que dit simplement Dominique de Villepin,
12:36 c'est que la politique de la force et uniquement la politique
12:39 de l'accord de la force ne peut pas amener la paix et la sécurité.
12:43 Il faut y ajouter la justice.
12:46 Il faut y ajouter la justice.
12:47 Il va beaucoup plus loin que ça.
12:48 On peut contester ou pas sa parole,
12:50 mais on ne peut pas la disqualifier en disant
12:52 qu'il est le représentant du Qatar.
12:53 Il faut le rappeler.
12:54 Il amène dans le débat public des sujets qui méritent discussion.
12:59 - Ça intéresse peut-être ceux qui l'écoutent de le savoir.
13:02 Et d'autre part, ils se contentent pas de répéter
13:05 comme M. Biden.
13:07 Il dit que la réponse n'est pas proportionnée.
13:10 La réponse proportionnée, ça serait de découper
13:12 les bébés de Gaza en morceaux.
13:15 - Avançons Gilles William.
13:17 Avançons Gilles William.
13:18 Je précise parce qu'on est très écouté.
13:20 Et c'est une réflexion que vous avez eue tout à l'heure,
13:23 qui est intéressante.
13:24 C'est vrai qu'un observateur me rappelle en général
13:27 qu'en 40, France 7 meurt à la suite d'un événement violent.
13:29 Effectivement, on observe un deuil national.
13:31 C'est quelque chose qui est mis au circuit.
13:34 - Je crois qu'il y a un ministre qui a cherché à expliquer
13:36 en disant que le président de la République le prévoyait,
13:40 mais qu'il attendait pour des raisons de prudence
13:43 par rapport aux autres.
13:44 - Un deuxième passage de Dominique de Villepin.
13:46 Comment peut-on critiquer Netanyahou
13:51 en étant en même temps en empathie avec ce qui s'est passé ?
13:55 D'ailleurs, les Israéliens sont les premiers.
13:57 Ils sont extrêmement sévères.
13:58 C'est ce que nous disait Stéphanie Rouquier tout à l'heure
13:59 sur Netanyahou.
14:01 Écoutez Dominique de Villepin ce qu'il a dit
14:02 de Benjamin Netanyahou.
14:05 - C'est surtout une incapacité à tirer les leçons de l'histoire.
14:11 C'est la cinquième guerre de Gaza et avec Ker el Zuta,
14:16 avec à chaque fois plus de violence,
14:19 à chaque fois plus de danger pour Israël.
14:22 Il est temps que le gouvernement israélien ouvre les yeux.
14:25 Et pour cela, il faut partir du point de départ.
14:28 Le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou
14:31 a échoué le 7 octobre et il a échoué doublement
14:35 dans la capacité à assurer la protection du peuple israélien
14:39 en laissant faire des massacres qui sont une abomination.
14:44 Et il porte une responsabilité directe dans ce qui s'est passé.
14:48 - C'est quand même étrange.
14:49 On rappelle que le Hamas, dans sa charte,
14:51 a la destruction d'Israël.
14:55 Dans sa charte.
14:56 Donc quand il dit c'est la cinquième guerre,
14:59 d'abord c'est une réponse à ce qui s'est passé le 7 octobre.
15:03 Et je trouve que c'est une analyse qui est quand même étonnante,
15:06 qui n'est pas vraiment la position française, me semble-t-il.
15:08 - La réalité, c'est la première fois qu'Israël se résout
15:14 justement à une opération terrestre
15:17 qui est forcément meurtrière pour les deux côtés.
15:20 Donc ça n'est pas bien connaître le dossier.
15:24 - Je suis toujours surpris par ces responsables politiques,
15:27 pas par la France insoumise,
15:28 mais qui tronquent en permanence la réalité.
15:30 Que la France insoumise le fasse, on n'est plus surpris.
15:33 Mais qu'un ancien Premier ministre,
15:35 dans une déclaration comme celle-ci,
15:37 ne rappelle pas qu'effectivement les responsables du Hamas
15:40 ont redit encore il y a quelques jours
15:42 qu'il y aurait un deuxième, un troisième et un quatrième 7 octobre,
15:46 qu'ils voulaient détruire Israël.
15:48 Ils l'ont redit il y a quelques jours,
15:49 ça n'est pas que dans la charte.
15:51 Ils omaient de dire qu'Israël, tous les jours,
15:54 reçoit encore des centaines de requêtes
15:56 et que s'il n'y avait pas le dôme de fer,
15:57 il y aurait encore tous les jours des centaines de victimes.
16:00 Donc ils tronquent la réalité en permanence.
16:03 - La commission d'enquête en Israël sera plus dure encore que Villepin.
16:06 - Non mais ça peut être,
16:08 mais on doit dire les choses telles qu'elles sont.
16:10 On ne peut pas omettre cette vérité-là,
16:12 qui est que le Hamas n'a pas du tout cessé le feu, au contraire.
16:15 - Il a surtout omis de dire que les dirigeants du Hamas sont au Qatar.
16:19 Il a oublié ça.
16:21 - On va marquer une pause dans quelques secondes.
16:22 Mais je sais qu'aujourd'hui, c'est de l'antisémitisme, évidemment.
16:28 En France, il y aura une marche d'ailleurs.
16:30 Gérard Larcher et Yael Broun-Pivet pour la République
16:32 et contre l'antisémitisme marchons
16:35 face à la recrudescence d'actes antisémites en France.
16:37 Le président du Sénat et la présidente de l'Assemblée nationale
16:39 appellent à l'organisation d'une grande marche
16:41 chez Vite dimanche après-midi à Paris.
16:42 Je sais également que des sportifs,
16:44 à l'initiative notamment de Pierre Friedenreich et d'Akouri,
16:50 vont pouvoir se rendre à Auschwitz-Birkenau
16:54 ces prochaines semaines.
16:55 Je pense que ce sera début janvier.
16:56 Mais je voulais juste vous faire écouter
16:58 un témoignage d'Olivier Madinien à Lyon avec Claude Bloch,
17:03 qui raconte l'arrestation en 1942-1944
17:10 de ceux qui sont venus le chercher
17:11 et qui l'ont emmené dans les camps de la mort.
17:14 Parce que pour ces gens aujourd'hui qui ont 90 ans,
17:17 c'est un cauchemar.
17:18 C'est-à-dire qu'ils sont nés au cœur de l'antisémitisme,
17:22 antisémitisme historique, j'ai envie de dire,
17:24 et ils vont mourir avec cet antisémitisme
17:27 qui aujourd'hui a le visage de l'islamisme.
17:29 Et il y a quelque chose de sidérant
17:31 dans cette histoire qui revient.
17:33 Et je vous propose d'écouter Claude Bloch à Lyon,
17:35 qui raconte son arrestation.
17:38 C'était un jeudi.
17:40 Donc on voit arriver deux hommes,
17:45 vers midi moins qu'hier,
17:46 qui nous demandent,
17:48 le propriétaire qui était au rez-de-chaussée,
17:50 on était au premier étage,
17:51 il leur dit, ils sont en haut,
17:52 ils montent tous les deux.
17:54 Voilà.
17:55 L'un d'eux pose son revolver sur la table.
17:58 Je reconnais très beaucoup plus tard,
18:01 au début des années 70,
18:02 mais par des photos qui vont apparaître
18:04 dans la presse de la période 44,
18:07 que cet homme qui a déposé son revolver sur la table
18:10 était Paul Touvier,
18:12 même si ça n'a pas été contesté par la suite.
18:15 Donc il nous arrête,
18:16 prépare une valise,
18:17 on vous emmène,
18:18 mon grand-père, ma mère et moi,
18:21 et nous amène au siège de la Gestapo à Belcourt.
18:24 Témoignage absolument bouleversant de cet homme
18:26 qui est le dernier rescapé de la Shoah à Lyon.
18:29 Écoutez l'arrivée.
18:33 Le 3 août, de bonne heure le matin,
18:36 ce train s'arrête.
18:38 On entend des cris, des aboments de chien.
18:40 On se demandait où on arrivait.
18:42 On ne voyait rien, ce wagon était fermé.
18:45 Tout à coup, les portes se sont ouvertes
18:48 et on a vu apparaître des hommes curieusement habillés
18:50 en costume rayé bleu et gris
18:53 qui nous ont dit en français,
18:55 et ils avaient sélectionné,
18:57 parce qu'en réalité on arrivait à la Birkenau,
19:00 qui est autour de Schieds 2,
19:01 donc c'était des détenus de Birkenau français
19:04 qui nous accueillaient
19:05 et qui nous ont dit
19:07 "Vous sautez du wagon,
19:10 les hommes à gauche, les femmes et les enfants à droite."
19:13 Et cet homme a 95 ans
19:15 et il le rappelait, je vous le disais,
19:16 c'est le dernier témoin dans la ville de Lyon.
19:21 À Lyon, je suis le dernier témoin.
19:23 Et la dame qui était avant moi,
19:26 elle est décédée l'année dernière,
19:28 en 1922.
19:30 Elle avait 101 ans,
19:32 elle n'allait pas témoigner.
19:34 Donc ça fait assez longtemps que je suis le seul à témoigner
19:38 sur Lyon,
19:39 avec monsieur Rochetagne,
19:42 qui est décédé en février 1921.
19:46 Alors depuis février 1921, je suis vraiment le seul
19:49 pour Auschwitz.
19:51 - Un témoignage sidérant, émouvant
19:53 de cet homme, Claude Bloch,
19:54 qui nous écoute peut-être ce soir.
19:55 Et je remercie Olivier Madinier
19:57 d'avoir rapporté ces images
19:58 et on peut le saluer,
19:59 saluer la mémoire de tous ceux qui sont morts
20:02 dans les camps de la mort.
20:03 On va marquer une pause, bien évidemment,
20:05 et on va revenir sur l'antisémitisme en France,
20:08 aussi présent.
20:10 Je vous ai parlé tout à l'heure de cet appel à une marche
20:17 face à la recrudescence d'acteurs antisémites en France,
20:19 président de l'Assemblée nationale,
20:20 président du Sénat.
20:22 Et vous avez un tweet de Jean-Luc Mélenchon,
20:24 qui, évidemment, sera très commenté.
20:27 "Dimanche, manif de l'arc républicain,
20:29 du Rassemblement national à la Macronie de Braun-Pivet
20:32 et sous prétexte d'antisémitisme,
20:34 ramène Israël-Palestine sans demander le Celsieux,
20:38 sans demander le Celsieux,
20:39 les amis du soutien inconditionnel au massacre
20:42 ont leur rendez-vous."
20:43 Je répète cette phrase que je trouve tellement incroyable,
20:47 que je n'ai jamais vue dans l'espace politique.
20:49 Jamais même ceux qu'on accusait d'être en dehors de l'arc républicain,
20:54 je pense à Jean-Marie Le Pen dans les années 80,
20:56 jamais je n'ai vu des phrases aussi incroyables
20:58 que "les amis du soutien inconditionnel au massacre
21:01 ont leur rendez-vous."
21:03 Jusqu'à quand ?
21:05 Il a des informations comme quoi socialistes, communistes et verts
21:08 ne seront pas du rassemblement dimanche ?
21:10 On verra.
21:12 C'est-à-dire de nouveau, il sera absolument isolé
21:14 dans le paysage politique.
21:16 C'est honteux, c'est inadmissible.
21:19 C'est incroyable.
21:20 C'est plus que ça, c'est insultant.
21:21 C'est insultant pour les...
21:22 Nos 600 000 compatriotes juifs qui vivent dans la peur tous les jours,
21:25 qui n'osent pour certains plus sortir,
21:27 qui ont peur d'envoyer leurs enfants à l'école,
21:30 qui ne portent plus aucun symbole juif.
21:32 Et Jean-Luc Mélenchon parle d'un prétexte de l'antisémitisme.
21:36 Mais ce monsieur est devenu la honte.
21:40 Il faut que tout le monde se rende compte
21:42 qu'il est devenu la honte de notre pays.
21:44 Mais je me demande si on ne lui fait pas beaucoup d'honneur
21:47 en l'analysant sur le plan politique.
21:49 Je me demande.
21:50 Il ne faut pas faire un dérèglement de l'interdiction.
21:54 Mais là où Johan a raison, sous prétexte...
21:56 Sous prétexte d'antisémitisme.
21:58 C'est extrêmement important ce qu'il dit.
22:01 Sous prétexte, c'est sûr.
22:02 Parce qu'en plus, l'intitulé de la manifestation,
22:05 ce que je déplore personnellement,
22:07 j'aurais vu contre l'antisémitisme et pour Israël,
22:11 ou contre le Hamas, vous voyez ?
22:12 Même pas.
22:13 L'intitulé d'une grande sobriété de l'appel à la manifestation
22:19 lui sert malgré tout de prétexte pour cracher son venin.
22:23 Mais contrairement à ce que dit Philippe,
22:25 au moins, au moins,
22:27 ayons la satisfaction intellectuelle et politique,
22:31 d'une certaine manière,
22:32 de le renvoyer réellement dans les poubelles.
22:38 Pour la République et contre l'antisémitisme.
22:40 "Marchons", c'est effectivement l'intitulé qui est...
22:43 - Oui, c'est un peu... - Il faisait chaque mot.
22:44 - Ah ben oui, c'est timide. - Bien évidemment.
22:47 Alors je voudrais qu'on voit un échange à l'Assemblée nationale
22:49 aujourd'hui qui s'est passé entre M. Tanguy,
22:52 du Rassemblement national et M. Véran.
22:55 Parce que je ne suis pas sûr que la réponse de M. Véran
22:57 soit également à la hauteur de la question de M. Tanguy.
23:00 Alors que le peuple israélien a subi les pires atrocités,
23:05 nous devons constater, hélas,
23:07 que le soutien indéfectible qu'aurait dû recevoir Israël
23:10 est meurtri par un effroyable relativisme
23:13 et une ignoble flambée d'antisémitisme.
23:15 L'hydre antisémite s'abreuve encore dans le caniveau des extrémismes.
23:20 Mais sa source essentielle, sa source cardinale,
23:23 est désormais l'islamisme.
23:25 L'islamisme au souterrain que les nations ont laissé s'infiltrer,
23:29 jaillit à nos visages et peut nous submerger,
23:32 faute de réaction à la hauteur de la catastrophe.
23:34 Dans nos rues, nos écoles, au sein des médias,
23:37 du sport, de la culture et même des plus grandes universités,
23:40 la haine des juifs est partout, de l'insulte jusqu'au meurtre.
23:44 Dans un tel moment, aucune division n'est tolérable.
23:47 L'antisémitisme qui s'exprime sur les frontons de nos maisons,
23:51 sur les portes des immeubles,
23:53 dans les injures qui peuvent être lancées dans les rames de métro,
23:56 cet antisémitisme qui fait qu'une partie de nos concitoyens
23:59 n'ose plus faire ses courses normalement,
24:02 n'ose plus mettre ses enfants dans les écoles normalement,
24:05 n'ose plus aller au travail normalement,
24:06 n'ose plus prendre des transports en commun normalement.
24:09 Monsieur le député, nous combattons cet antisémitisme,
24:11 tous ici dans cet hémicycle.
24:13 Monsieur le député, vous pointez l'extrême gauche,
24:16 je vais vous pointer vous.
24:17 Vous êtes le parti de la flamme.
24:19 Il n'y a pas un bon et un mauvais antisémitisme.
24:22 Il n'y a qu'un antisémitisme.
24:23 Et quand le président de votre parti politique,
24:25 il y a deux jours, refuse de reconnaître
24:27 que le président fondateur de votre parti,
24:29 le Front National, a été condamné par la justice française
24:33 pour antisémitisme, vous ne servez pas la cause
24:35 que vous prétendez servir.
24:37 Comment peut-on comparer ce qui se passe aujourd'hui
24:41 à l'ultra-gauche avec l'islamisme qui fabrique
24:45 de l'antisémitisme par milliers, par centaines de milliers
24:48 et par millions, avec ce qu'aurait dit
24:50 Jean-Marie Le Pen il y a 40 ans, qui n'est plus d'actualité ?
24:54 La déclaration de M. Tanguy,
24:56 elle était très sincèrement impeccable et émouvante.
25:00 Et M. Véran était à la hauteur de M. Véran.
25:04 Elle est d'une médiocrité intellectuelle
25:08 et politique invraisemblable.
25:10 Du début à la fin, tout s'est à jeter dans ce qu'il a dit.
25:13 Le paradoxe, Pascal, c'est que même dans un sujet,
25:18 une question fondamentale qui pourrait réunir tout le monde,
25:23 on a des ministres qui, avec talent parfois,
25:27 éprouvent le besoin de mettre tout le temps
25:30 du politicien et de la fracture.
25:32 C'est exaspère.
25:33 Est-ce que vous pensez que nos 600 000 compatriotes juifs
25:36 aujourd'hui ont peur de l'antisémitisme d'extrême droite ?
25:38 Vous pensez que c'est ça leur problème ?
25:40 Mais il n'y en a pas un qui a peur de l'antisémitisme d'extrême droite.
25:43 Tous redoutent les islamistes et les islamo-gauchistes,
25:46 qui sont d'ailleurs maintenant représentés à l'Assemblée nationale.
25:48 Mais c'est pourquoi je suis surpris de la réponse de M. Véran.
25:54 Alors Marion Maréchal était ce matin l'invité de Sonia Macbrook.
25:58 D'ailleurs, on peut voir le tweet de Jordane Bardella,
26:02 qui d'une certaine manière a répondu à M. Véran.
26:04 Avant d'écouter Marion Maréchal, au lieu de raconter des insanités
26:07 à l'Assemblée nationale, pourquoi vous refusez le face-à-face
26:10 proposé par France 2 ce jeudi sur la loi immigration ?
26:12 Les Français en ont assez des faux-fuyants.
26:14 Ils veulent des dirigeants qui assument enfin leurs responsabilités.
26:17 Ce qui ne nous empêche pas d'ailleurs de dire clairement
26:19 que Jordane Bardella aurait dû faire une réponse beaucoup plus précise
26:22 à la question qui lui était posée et rappeler que ce qu'avait dit
26:25 Jean-Marie Le Pen en son temps était parfaitement inadmissible et au-delà,
26:29 et qu'il avait été condamné précisément pour ces propos-là.
26:33 Écoutons Marion Maréchal sur Jean-Marie Le Pen.
26:35 C'était ce matin. Je rappelle que Marion Maréchal, c'est son grand-père, Jean-Marie Le Pen.
26:40 - Moi, c'est très simple. Vous savez, c'est mon grand-père.
26:43 Donc j'ai eu l'occasion de le fréquenter, y compris sur le plan personnel.
26:47 Et je n'ai jamais entendu de propos antisémites de sa part dans le cadre privé.
26:54 Maintenant, je trouve, je l'ai dit, je lui ai même dit en face,
26:57 et je l'ai dit quand il faisait encore de la politique et où il pouvait encore répondre.
27:00 Il y a eu un certain nombre de choses que je ne partageais pas du tout,
27:03 sur lesquelles j'étais en profond désaccord.
27:05 Maintenant, j'essaye d'être juste.
27:07 - Mais vous ne répondez pas à la question.
27:08 - Mais si, je vous réponds. J'essaye d'être juste.
27:10 Jean-Marie Le Pen, c'est un homme qui a 50 ans de vie politique.
27:13 Donc j'essaye d'être juste.
27:14 Il y a des choses, en effet, que je ne partage pas et qui sont condamnables.
27:18 Mais il y a eu aussi beaucoup.
27:20 Il a été, à certains égards, un visionnaire.
27:22 Et une fois de plus, je vous le redis, s'il avait été écouté,
27:24 probablement il y aurait moins d'actes antisémites aujourd'hui dans notre pays.
27:28 - C'est intéressant ce qu'elle dit.
27:30 Il a été un visionnaire.
27:31 Et après, chacun pense ce qu'il veut.
27:33 Moi, j'ai passé plusieurs fois, ce qu'a dit Jean-Marie Le Pen,
27:35 avec une interview de Pierre-Luc Séguin en 1990 ou 1991.
27:40 Personne ne contestera que ce qu'il dit ce jour-là de l'islam
27:43 n'est pas arrivé 30 ans plus tard.
27:45 C'est une vérité.
27:46 C'est ce qu'il dit.
27:48 - C'est arrivé.
27:49 - Oui, c'est comme cela.
27:51 - On peut même aller plus loin en disant que si on l'avait écouté sur la question de l'immigration,
27:54 on n'aurait peut-être pas tous ces problèmes d'antisémitisme aujourd'hui.
27:56 - Bon, écoutons.
27:58 - Parce qu'on aurait dit des bêtises, on l'aurait mieux écouté encore.
28:00 - Mais c'est ce que nous avons dit.
28:02 C'est au-delà des bêtises.
28:04 - Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé.
28:06 Je n'ai pas pu moi-même en voir et je n'ai pas étudié spécialement la question.
28:12 Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
28:15 La question qu'il lui est posée après 6 millions de morts,
28:18 c'est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire ?
28:21 C'est une obligation morale ?
28:23 Ce n'est pas une bêtise.
28:24 - Mais tout le monde...
28:25 Mais il a été condamné et sorti ?
28:27 - Oui, j'ai vu ça.
28:28 - Bon, donc...
28:29 Mais laissons cela, je vous assure.
28:31 - Non, je ne laisse pas cela.
28:32 Je ne laisse pas cela parce que Jordan Bardella, qui est un acteur de la vie politique,
28:36 nous a dit que Jean-Marie Le Pen n'était pas un antisémite.
28:39 Ce n'est pas moi qui ai remis une pièce dans la machine, Pascal Praud.
28:43 C'est Jordan Bardella.
28:44 - On dirait que ça vous plaît.
28:45 - Ah non, ça m'inquiète.
28:46 - Mais si, on dirait vraiment que ça vous plaît.
28:48 Ce n'est pas le sujet, pardonnez-moi, de la France de aujourd'hui.
28:51 - Le fait que Jordan Bardella ait répondu cela, ça fait partie du sujet.
28:56 - Je pense qu'effectivement, vous ne voyez pas les choses.
28:58 Mais ça ne m'étonne pas.
29:00 Parce que le sujet numéro un, c'est effectivement l'antisémitisme de ce genre d'huile.
29:04 - C'est totalement lié.
29:05 En fait, c'est vraiment le sujet.
29:06 Olivier a raison de dire que c'est le sujet.
29:07 C'est sur cette phrase qu'Olivier a lue avec délectation, en effet,
29:11 que la gauche a... - Quoi délectation ?
29:13 - Parce que vous êtes trop heureux qu'elle ait existé.
29:15 - Je vous rafraîchis à mémoire.
29:17 - Attends, parce que moi je ne t'ai pas coupé.
29:18 Que vous avez prospéré pendant 50 ans.
29:20 Elle a été prononcée il y a une cinquantaine d'années.
29:22 Et depuis ce moment-là, l'extrême droite a été diabolisée.
29:26 - Enfin, la révolte en 2015.
29:27 - Le Rassemblement National a été diabolisé.
29:28 Oui, mais d'ailleurs, c'est intéressant qu'on lui fasse répéter en 2015.
29:30 On n'imagine pas, OK.
29:31 La droite a été diabolisée.
29:33 La droite de gouvernement n'a pas pu s'allier avec Jean-Marie Le Pen.
29:36 Donc elle a été minoritaire dans les urnes, à beaucoup de reprises, à votre bénéfice.
29:40 Et c'est au nom de cette époque-là
29:42 qu'on s'est empêchés de traiter la question migratoire à cause d'un complexe.
29:45 Vous n'êtes vivant aujourd'hui électoralement que grâce à l'exploitation de cette histoire-là.
29:50 Donc je comprends que tu aies envie de servir...
29:51 - Ce que je vous propose c'est d'écouter sur la marche, en tout cas,
29:53 M. Bompard, qui est de la France Insoumise.
29:55 Et ensuite, nous parlerons effectivement de cette réaction.
30:00 Vous pourrez commenter ce qu'il a dit.
30:02 - Je trouverais particulièrement incongru de manifester contre l'antisémitisme
30:07 avec le Rassemblement national qui a d'ores et déjà annoncé
30:10 qu'il avait l'intention de s'y rendre.
30:12 Il y a, par exemple, dans les rangs des députés du Rassemblement national,
30:17 un ancien libraire qui vendait des livres négationnistes.
30:21 J'ai un peu de mal à imaginer manifester contre l'antisémitisme à ses côtés.
30:25 Je crois que tout le monde pourrait le comprendre.
30:26 Je ne suis pas sûr que l'ensemble des Français de confession juive,
30:28 puisque c'est la question que vous vous posez,
30:31 aient envie d'une manifestation contre l'antisémitisme
30:34 avec des représentants d'un parti politique
30:37 qui a été fondé par des gens dont les opinions antisémites étaient avérées.
30:44 - Alors, je peux vous dire, en tant que membre de la confession juive,
30:48 et de bien connaître cette communauté, qu'aujourd'hui,
30:51 aujourd'hui, après bien des errements,
30:53 ces membres-là préfèrent mille fois, je vous dis bien,
30:56 mille fois marcher à côté du Rassemblement national
31:00 qu'avec les gens de M. Mélenchon,
31:03 qui sont les fourriers de l'antisémitisme islamiste.
31:07 Ce sont eux qui l'animent.
31:09 Donc M. Bonpart, il fait semblant de se faire des illusions.
31:14 - Et c'est vrai que c'est intéressant de demander aux Juifs ce qu'ils en pensent.
31:16 - Ah ben, vous connaissez le sujet là.
31:18 - Et pour qui je parle ?
31:18 - Et je pense que les Juifs, ils ne sont pas aujourd'hui ni à gauche,
31:22 ni évidemment à l'extrême gauche.
31:24 - Le président Ducriff s'est exprimé sur le R.
31:28 - Et qu'ils ont compris d'où vient le danger.
31:30 Croyez-moi, ils l'ont bien compris.
31:32 - Quand on voit la constat récente de Jérôme Fourquet,
31:35 c'est tout de même très éclairant.
31:37 Vous le disiez, Pascal, moi, je ne parviens pas à détester humainement tous ces gens-là.
31:44 Manuel Bonpart, je l'appréciais par certains côtés,
31:49 mais l'idéologie gangrène complètement leur intelligence.
31:53 - Oui, l'idéologie et l'intérêt aussi.
31:54 - Non, mais il faut bien que Manuel Bonpart trouve une excuse pour ne pas y aller.
31:57 Parce qu'il ne peut pas y aller.
31:58 S'il y va dans la seconde, il est sifflé, il est insulté, il est exfiltré de la manifestation.
32:02 Personne ne veut défiler à ses côtés, effectivement, dans la communauté juive.
32:05 Donc, c'est une excuse, ni plus ni moins.
32:07 - Je lui ai des conseils, à fond.
32:08 - Mais évidemment.
32:09 - Ils ne peuvent pas y aller.
32:10 - Je pense que...
32:10 - Ah, mais bien sûr.
32:11 - Le ami avec une députée qui a qualifié le Hamas de mouvement de résistance.
32:15 Je veux dire, il faut quand même se rappeler ça.
32:16 Et vous remarquez quand même que c'est très intéressant.
32:18 Le débat se déplace sur l'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen,
32:21 qui a disparu des radars depuis six mois,
32:23 qui est quand même rangé des bagnoles, comme on dit.
32:25 C'est exceptionnel, le tour de force de réussir à imposer...
32:29 - Mais personne n'est dû.
32:30 - On exagère.
32:31 - Comme la position de Olivier, personne n'est dû.
32:33 - Vous n'êtes pas dupe.
32:34 - Ce n'est pas moi qui remise ça dans le livre.
32:36 - Ecoutez, Olivier, franchement.
32:37 Allez, soyons sérieux.
32:39 En revanche, on va écouter un échange,
32:42 alors on va un peu changer de sujet,
32:44 et même beaucoup changer de sujet,
32:46 puisque tous les jours, nous avons un épisode du feuilleton Meurice.
32:48 Et qu'aujourd'hui, on a donc appris...
32:53 Qu'est-ce qu'on a appris de nouveau ce matin ?
32:55 Donc l'avertissement, effectivement.
32:56 On en a parlé hier soir, il allait se pourvoir en justice.
33:00 Je vous propose d'écouter cet échange
33:01 entre M. Jacques Obéli et Mme Abdoul Malak,
33:05 qui visiblement ne traite pas France Inter comme elle vous traite, vous,
33:07 cher Geoffroy Lejeune.
33:09 Et pourtant, vous vous êtes dans le privé.
33:11 Mme Abdoul Malak s'occupe...
33:14 On lui a demandé parfois de répondre à France Inter.
33:18 Alors, elle avait écrit ça, par exemple, lorsque vous aviez pris le journal du dimanche.
33:22 "Mon rituel du dimanche, c'était de me réveiller avec le JDD.
33:24 Aujourd'hui, il ne paraît pas.
33:25 Je comprends les inquiétudes de sa rédaction.
33:27 En droit, le JDD peut dire ce qu'il veut, tant qu'il respecte la loi.
33:30 Mais pour nos valeurs républicaines, comment ne pas s'alarmer ?
33:33 Les valeurs républicaines, elles sont mises à mal depuis le 5 août,
33:38 le premier numéro du journal du dimanche.
33:39 Soyons sérieux, s'il vous plaît."
33:41 Mais Mme Rima Abdoul Malak,
33:43 vous allez voir comment elle répond sur France Inter.
33:45 Elle dit "Pronce-pilates, là, c'est pas moi.
33:47 Non, mais c'est pas nous.
33:48 C'est pas nous. Moi, je ne fais pas.
33:49 C'est comme la FP.
33:50 Je n'entre pas ni dans la FP, ni dans France Inter.
33:53 Mais je rentre dans le JDD.
33:54 - L'Arkham ne s'éloigne pas.
33:55 - Mais je rentre dans le JDD.
33:56 Parce que les valeurs républicaines, vous comprenez,
33:58 vous êtes quand même limite fasciste.
33:59 - Je l'ai croisé cet été dans un théâtre.
34:02 On allait saluer des comédiens que je connaissais,
34:06 puis qu'elle connaissait aussi, manifestement, après une représentation.
34:08 Et je lui ai dit "Vous inquiétez pas, bientôt,
34:10 vous allez vous réveiller avec le JDD."
34:11 Et ça lui a fait moyennement plaisir.
34:12 - Oui, mais parce que...
34:13 - Elle n'a pas de sens de l'humour, en fait.
34:15 - Ah, alors ces gens-là n'ont jamais le sens de l'humour.
34:17 C'est la base.
34:18 Ils n'ont jamais le sens de l'humour.
34:20 Mais on va écouter sa réponse,
34:23 et puis la question qui a été posée
34:25 avec monsieur Jacob Ely du Rassemblement national.
34:27 Écoutez cet échange.
34:28 - Guillaume Meurice a récolté d'un simple avertissement.
34:33 Ce n'est évidemment pas la hauteur du mal qui ronge notre société.
34:36 Votre mutisme non plus, d'ailleurs.
34:38 Pas étonnant, vous n'aviez rien dit
34:40 pour condamner l'emploi de journalistes antisémites sur France 24.
34:43 Ni même quand l'AFP refusait de qualifier le Hamas
34:45 de mouvement terroriste, ce qu'il est.
34:47 Après ce nouveau scandale, allez-vous rester encore mutique ?
34:51 Ou allez-vous enfin prendre des mesures concrètes
34:54 pour chasser cet antisémitisme
34:56 qui se cache dans certains recoins sombres
34:58 du service public de l'audiovisuel français ?
35:00 - Je rappelle, dans des places au Rassemblement national,
35:04 que la presse est indépendante dans notre pays,
35:06 qu'il y a une liberté éditoriale totale
35:09 de l'audiovisuel public comme privé.
35:11 Qu'est-ce qui s'est passé dans ce cas précis ?
35:16 Ne réduisez pas trois mots d'un animateur humoriste
35:21 à l'ensemble de la politique de l'audiovisuel
35:23 qui est menée sous la houlette de la présidente Sibyl Veil.
35:27 L'Arcom a été saisi.
35:29 Oui, monsieur le député, l'audiovisuel est régulé
35:32 par une autorité indépendante dans notre pays,
35:34 pas par le politique.
35:36 Dans un État de droit,
35:38 ce n'est pas à la ministre de la Culture
35:40 de choisir les animateurs, les chroniqueurs,
35:43 ni de contrôler leurs propos ou de les sanctionner.
35:46 L'Arcom rendra sa décision.
35:49 Et évidemment, pour ce qui est de mon engagement total
35:52 dans la lutte contre l'antisémitisme
35:53 aux côtés de tous mes collègues du gouvernement,
35:55 je ne reviens pas là-dessus,
35:56 nous continuons ce combat tous les jours.
35:59 - Madame la ministre, vous avez l'indignation sélective.
36:02 Vous étiez plus loquace pour condamner
36:05 la nomination d'un nouveau rédacteur en chef
36:07 pour un journal privé.
36:09 Vous étiez plus loquace pour condamner
36:10 une chaîne d'information privée.
36:12 Vous étiez plus loquace pour condamner
36:14 une émission de divertissement d'un groupe privé.
36:17 Mais là, par hasard, lorsqu'il s'agit de condamner
36:20 l'antisémitisme du service public,
36:21 il n'y a plus personne qui, inaudiblement, consente.
36:24 C'est votre responsabilité, madame la ministre,
36:27 et vous ne l'assumez pas.
36:28 - Il reste du temps ?
36:29 (Applaudissements)
36:30 - Merci, monsieur le député. Madame la ministre.
36:33 (Applaudissements)
36:34 - Monsieur le député, c'est vous qui avez l'insulte sélective.
36:37 Moi, quand j'interviens,
36:40 jamais, vous pouvez reprendre tous mes tweets,
36:41 toutes mes interactions, je n'ai jamais commenté
36:43 les propos de Conanimateur à aucun moment.
36:45 Je rappelle à chaque fois le cadre de la loi,
36:47 les obligations qu'une chaîne, notamment de la TNT,
36:50 chaîne gratuite, doit respecter.
36:52 Et c'est à l'Arc-com, autorité indépendante,
36:54 de faire son travail.
36:55 Et dans le cas présent, elle est en train de le faire.
36:58 - Je le rappelle à chaque fois, ancienne collaboratrice
37:00 de "Clowns sans frontières", madame Rima Abdul-Malak.
37:03 Et je rappelle ce tweet, puisqu'elle dit
37:05 qu'elle n'a jamais pris parti.
37:06 Ben, elle ne dit pas la vérité, manifestement.
37:08 - On n'a même pas le courage de la dire, c'est une progression.
37:11 - Mais madame Rima Abdul-Malak aime bien le théâtre,
37:14 il y a un rôle parfait chez elle, chez Molière.
37:16 Tartuffe, elle peut reprendre le rôle.
37:18 Tartuffe, mon rituel du dimanche,
37:20 c'était de me réveiller avec le JDD.
37:22 Aujourd'hui, il ne paraît pas.
37:23 Je comprends les inquiétudes de sa rédaction.
37:24 Jusqu'ici, je n'ai rien à dire.
37:25 Androal, le JDD peut devenir ce qu'il veut,
37:28 tant qu'il respecte la loi, pourquoi pas.
37:30 Mais pour nos valeurs républicaines,
37:31 comment ne pas s'alarmer ?
37:33 Ce n'est pas un commentaire, ça, madame Rima Abdul-Malak ?
37:35 Vous pouvez venir d'ailleurs sur ce plateau.
37:36 Je vous rassure, vous ne viendrez pas.
37:38 - Mais l'intervention de monsieur Jacob...
37:39 - En tout cas, je vous devine, vous ne viendrez pas.
37:41 Vous allez parler, bien sûr.
37:43 - J'aurais été curieux de les entendre définir sur le plateau.
37:45 - Mais ils ne viendront jamais !
37:48 Mais jamais sur un plateau !
37:50 - Oui. - Comment ?
37:51 - L'intervention de monsieur Jacob est remarquable
37:53 et je manifesterai volontiers avec lui contre l'antisémitisme.
37:57 - Mais bien sûr, mais évidemment, mais évidemment.
38:00 Nous le savons.
38:02 - Qu'est-ce que vous en pensez ?
38:03 - Qu'il faut être le plus nombreux possible dimanche dans les rues de Paris.
38:08 Que ce soit une...
38:09 - Mais sur Murine, parce qu'on peut...
38:11 - Je trouvais ça détestable, je vous le dis.
38:14 - Mais quelle est la position de la ministre de la Culture ?
38:16 Vous n'êtes pas étonné qu'elle ne donne pas son avis ?
38:17 - Je trouve qu'elle est fuyante,
38:19 qu'elle ne fait pas de politique ou de la pire des manières
38:23 et qu'elle n'assume pas et qu'elle n'est pas en situation d'autorité
38:26 par rapport à France Inter.
38:29 Je vous l'ai dit déjà, tout ça.
38:31 - Ces gens ne sont pas très crédibles, quand même.
38:33 Et ça pose un problème.
38:35 - Macron avait dit "soyez fiers d'être des amateurs", c'est le cas.
38:40 Il y a de l'amateurisme dans la réponse.
38:42 Et un manque de courage politique.
38:44 - C'est plus de la duplicité.
38:45 - Oui, mais il y a les deux.
38:46 - Il y a de l'idéologie.
38:48 Il y a beaucoup d'idéologie.
38:49 - Il y en a partout de l'idéologie.
38:51 - Il y a de l'idéologie partout.
38:53 - Je vous assure.
38:54 - Mais ce n'est pas un mauvais mot, l'idéologie.
38:56 - Eh bien non.
38:58 Je suis désolé de vous le dire.
38:59 Le libéralisme est une idéologie.
39:00 On a déjà eu le...
39:02 - Mais justement, je ne suis pas un libéral.
39:04 - Je ne sais pas ce que vous êtes exactement.
39:07 - En tout cas, je pense qu'il y a des endroits où au moins,
39:09 il y a des tas mieux sait.
39:10 Et puis, il y a des endroits où je trouve que c'est pas mal,
39:12 qu'il y ait pas mal d'États.
39:13 - Il faut que vous repreniez un passage de De Gaulle
39:15 qui circule un peu sur "le marché ne peut pas tout régler".
39:18 - Mais il a raison.
39:19 Mais il a raison, le marché ne peut pas tout régler.
39:21 Mais bien sûr, je vous l'ai dit 50 fois,
39:25 la SNCF, c'est plutôt un monopole d'États.
39:27 L'énergie, c'est plutôt un monopole d'États.
39:30 Je ne suis pas un libéral là-dessus.
39:32 C'est une question de bon sens, un peu.
39:33 Mais effectivement, dans l'entreprise privée,
39:35 moins il y a d'États, mieux ça marche.
39:37 France Inter a autant le budget de Radio France,
39:41 c'est autant que toutes les radios réunies.
39:44 C'est-à-dire qu'il y a des gens que tu n'as jamais vus,
39:46 que tu ne sais pas qui vous est lancé.
39:48 - Bien sûr, parce qu'effectivement, je pense qu'il faut plutôt...
39:50 Je pense que la privatisation dans certains domaines
39:53 est plutôt plus efficace, me semble-t-il.
39:57 - Pour revenir aux médias,
39:58 juste que vous voyez quand même l'impact sur la société qu'ont les médias
40:01 et que vous voyez la manière dont sont traités les médias de gauche
40:03 et dont sont accaparés les médias publics par la gauche en règle générale.
40:06 - Oui, mais il y a quelque chose qui a changé quand même, disons-le.
40:08 - Ah bah il y a ces news, c'est d'accord.
40:10 - Je pense que c'est News.
40:11 - Oui, mais c'est News.
40:12 - La chaîne entièrement,
40:15 et c'est le moment d'ailleurs de parler de Serge Neidjar,
40:17 qui effectivement, elle a changé le débat politique public.
40:23 - Attendez, je suis parfaitement d'accord avec vous.
40:25 - Là c'est incontestable.
40:26 - Incontestable.
40:26 - Voilà, parce que ce qui se disait ne peut pas se dire de la même manière
40:30 parce qu'effectivement, il y a parfois des voix qu'on n'entendait pas.
40:34 - Il n'y a plus le monopole de la pensée.
40:36 - Et qui peuvent être entendues avec un débat contradictoire, bien sûr.
40:39 Contradictoire.
40:40 - Oui, il semble que jamais on n'ait pu me dire
40:43 "ça tu peux parler, ça tu peux le dire, ça tu peux pas le dire".
40:45 - Contradictoire, mais effectivement...
40:47 - C'est plus facile de le dire par rapport à l'animation du débat,
40:51 mais j'y arrive toujours.
40:52 - Je termine, mais sur le service public, il n'y a pas contradiction.
40:55 - On est d'accord.
40:56 - C'est ça que je veux dire.
40:57 - Moi je suis parfaitement d'accord avec vous,
40:58 et ces news est un miracle pour le paysage audiovisuel français
41:02 parce que ça a changé beaucoup de choses.
41:04 Mais attendez, avec de l'argent privé,
41:06 avec donc une obligation de résultat,
41:08 là où le service public fait,
41:10 et puis par ailleurs, il y a des attaques sur ces news
41:12 qui sont extrêmement violentes,
41:14 vous en avez été victime il n'y a pas longtemps.
41:15 Le service public, pardonnez-moi, c'est l'argent des Français.
41:18 Quand ils sont attaqués, il n'y a pas de responsabilité.
41:20 Guillaume Meurice, tout va bien pour lui.
41:21 - Avançons !
41:22 - Ben non mais...
41:23 - Benjamin Nau me dit d'avancer.
41:25 - C'est le chef, Benjamin Nau.
41:27 - Juste une ex-collaborateur.
41:28 On ne va pas vous montrer cette image,
41:30 parce que cette image, c'est mettre une cible sur cette dame.
41:32 Et moi je ne veux pas mettre cette...
41:34 Non, je ne veux pas.
41:35 Mais toutes les réseaux sociaux l'ont vue,
41:37 peut-être que ceux qui nous écoutent...
41:38 - Vous pouvez aller sur mon site Twitter, ils le verront.
41:40 - Bon.
41:41 Une ex-collaboratrice.
41:42 - On vous a publicité clandestine.
41:43 - Attendez, soyez gentils.
41:44 Une ex-collaboratrice des Affaires étrangères
41:47 arrachant des images.
41:48 Une enquête administrative a été ouverte sur le recrutement
41:51 d'une ex-collaboratrice du ministre des Affaires étrangères
41:54 vue à Paris arrachant le portrait d'otages israéliens
41:56 détenus par le Hamas à Gaza.
41:57 C'est un communiqué du Quai d'Orsay de ce mardi.
42:00 Le ministère affirme une ancienne collaboratrice contractuelle
42:03 du ministre des Affaires étrangères
42:05 identifiée arrachant le portrait d'otages.
42:07 Il précise parmi ces otages figurent plusieurs ressortissants français,
42:10 dont très probablement des mineurs.
42:13 Le Quai a dénoncé la vidéo diffusée ce jour,
42:16 montre une attitude, un comportement
42:17 et des propos totalement indignes
42:19 qui disqualifient entièrement cette personne
42:21 pour entretenir la moindre relation de travail.
42:23 Christine Colonna réaffirme avec la plus grande fermeté
42:26 que la haine...
42:27 Christine...
42:28 Catherine.
42:29 - Catherine.
42:30 - Catherine Colonna, pardonnez-moi,
42:31 réaffirme avec la plus grande fermeté que la haine,
42:33 l'extrémisme et la violence sont par définition incompatibles
42:36 avec la participation directe ou indirecte
42:38 à la conduite de la politique étrangère de la France.
42:40 Et je rappelle qu'elle est ministre des Affaires étrangères.
42:43 Donc voilà qui est clair, mais je ne vous montrerai pas l'image.
42:46 Vous l'avez peut-être vue, cette image,
42:48 vous pouvez aller sur les réseaux sociaux.
42:50 Je pense qu'il faut...
42:51 C'est compliqué de la montrer, pour les raisons que je vous ai dites.
42:53 - Oui, bon, enfin bref.
42:54 On voit la haine, mais là, cette dame-là
42:57 ressemble vraiment à ses idées.
43:00 Elle arrache des photos d'otages
43:04 en exprimant toute sa haine pour Israël.
43:07 Non seulement elle travaillait, ça donne l'idée,
43:10 pour le ministère des Affaires étrangères,
43:12 mais également pour le monde diplomatique.
43:14 - Tiens.
43:15 - Ah oui, elle envoyait des articles au monde diplomatique.
43:18 Si vous voulez, ça donne quand même...
43:20 Ça explique quand même ce qu'on lit.
43:23 - Oui, bien sûr, mais c'est là que ce décryptage a été fait,
43:28 notamment régulièrement sur cette antenne,
43:32 de décrypter d'où on parle, comme disent les marxistes.
43:36 Un mot sur Vianney.
43:37 Vianney, comment ?
43:39 - Très bien.
43:40 - Mais non, mais d'où on parle ?
43:41 - Oui, oui.
43:42 - Il a raison.
43:43 - Il a fait le termino.
43:44 - Il a fait le termino.
43:45 - Mais nous tous, Pascal.
43:46 - Mais moi, je vois parfois des gens sur les résistances publiques
43:47 qui sont présentés...
43:48 - Pas les pires.
43:49 - On dit, il est, je sais pas, universitaire, etc.
43:53 Il n'est pas du tout universitaire,
43:55 il est militant, gauchiste, ultra-gauchiste, quelque part,
43:58 et il arrive sous prétexte avec...
44:00 - Il peut faire les deux.
44:01 - Oui, mais on préfère...
44:03 Vous voyez ?
44:04 Donc c'est ça qui m'amuse.
44:05 - Toujours.
44:06 - Bon, Vianney, il était l'invité de Léa Salamé sur France 1 Terra.
44:09 Ce qu'il a dit est vraiment très beau.
44:11 Au cours de cet entretien, il a dévoilé avoir reçu
44:13 de nombreuses menaces de mort à son encontre.
44:15 Il va vous expliquer pourquoi, mais il a la grâce, Vianney.
44:17 C'est une belle personne, et c'est vrai qu'on l'écoute
44:20 sur ce sujet avec intérêt.
44:22 - Quand il y a eu l'attentat du 7 octobre,
44:26 j'ai partagé un hommage.
44:29 Mais ça me paraissait normal.
44:31 Je veux dire, je n'ai pas réfléchi.
44:33 À un moment donné, il y a des gens qui sont décapités,
44:36 éventrés, tués.
44:38 Ça ressemble quand même étrangement à un truc
44:40 qu'on a vécu, nous, pour lequel la planète s'est mobilisée,
44:43 au Bataclan.
44:45 Donc forcément, je partage un hommage.
44:47 Derrière, j'ai reçu des milliers de menaces de mort,
44:50 de viols de ma femme.
44:53 Donc en fait, il y a quand même une violence dingue.
44:56 C'est pour ça que je comprends, j'allais dire,
44:59 j'essaie de comprendre mes collègues.
45:01 Oui, qu'on aurait du mal à s'exprimer.
45:03 Je comprends la peur.
45:05 Mais par contre, je pense que demain,
45:07 il faut savoir qui est capable d'aller au-delà de cette peur
45:10 et qui ne le sent pas.
45:12 Moi, je considère que quand même, notre rôle,
45:14 je ne veux certainement pas faire de politique.
45:16 En revanche, s'il y a de l'émotion palpable en face de nous,
45:19 on est des empathiques.
45:21 C'est ce qui fait qu'on écrit des chansons.
45:23 Si on a un peu d'empathie,
45:25 on est terrifié.
45:27 Donc on s'exprime.
45:29 Moi, je n'ai pas réfléchi, mais je crois que la peur,
45:31 je la mets de côté.
45:33 Les réseaux sociaux en sont une horreur.
45:35 Bien sûr qu'il est parfait.
45:37 Mais les réseaux, on a découvert l'âme noire.
45:41 En même temps, c'est un révélateur.
45:43 Tous les artistes, tous les gens qui ont communiqué là-dessus,
45:46 qui n'étaient pas des politiques, vous disent,
45:49 Tanguy Pastureau a dit qu'il avait reçu des menaces de mort
45:51 de la même manière, l'humoriste.
45:53 Moi, j'ai eu la discussion avec Philippe Lelouch,
45:55 qui est un des rares comédiens à s'être engagé vraiment.
45:57 Il m'a raconté l'enfer que c'était devenu.
45:59 Et finalement, tous, ils disent la même chose que Vianney.
46:01 C'est qu'ils comprennent très bien que vous n'ayez pas envie
46:03 de vous mettre là-dedans.
46:05 Les gens pensent à un public.
46:07 Ils n'ont pas l'habitude de ça non plus.
46:09 Donc les réseaux sociaux, c'est l'enfer, certes.
46:11 Mais les réseaux sociaux, ça ne vient pas de nulle part.
46:13 Ce ne sont pas des algorithmes.
46:15 Il y a des gens derrière qui sont soit des malades mentaux,
46:17 soit dans une dérive idéologique gravissime.
46:21 La réaction d'Adèle Haenel et des autres artistes
46:24 gauche à gauche en faveur de Gaza,
46:27 je pense qu'elle n'a pas reçu la même détestation.
46:31 Dans l'actualité également, la députée de la France insoumise
46:35 de Seymsan Irak El-Ghiraïdo a été sanctionnée hier
46:38 par son groupe parlementaire.
46:40 Elle ne pourra plus prendre la parole au nom de celui-ci
46:42 pendant quatre mois à l'Assemblée nationale.
46:44 Elle a été l'invitée tout à l'heure, je crois, de France 5.
46:46 Je vous propose de l'écouter.
46:48 - Je suis un peu à la hauteur de la question.
46:51 Je suis un peu à la hauteur de la question.
46:53 Je suis un peu à la hauteur de la question.
46:55 Je suis un peu à la hauteur de la question.
46:57 Je suis un peu à la hauteur de la question.
46:59 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:01 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:03 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:05 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:07 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:09 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:11 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:13 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:15 Je suis un peu à la hauteur de la question.
47:17 Je ne suis pas un parti personnel.
47:19 Je suis une ardente militante du programme.
47:22 Moi, aujourd'hui, parce que je suis une vieille de la vieille,
47:25 j'ai 30 ans, mais c'est une vie 30 ans consacrée
47:28 à faire les campagnes de Jean-Luc Mélenchon, à le soutenir.
47:31 J'ai été son avocate. Il n'y a pas plus loyal que moi.
47:34 Jean-Luc Mélenchon, il sera toujours là.
47:36 C'est ce que je lui ai dit.
47:38 C'est lui qui doit déterminer la façon dont il est utile à la collectivité.
47:41 Il ne peut pas y avoir, dans une société démocratique,
47:43 ni au niveau de l'Etat, ni dans les partis,
47:45 de crime de lèse-majesté.
47:47 - Madame Garrideau, à mes yeux, n'est pas crédible.
47:49 Elle savait qui était Jean-Luc Mélenchon depuis toujours.
47:51 Elle ne l'a pas découvert.
47:53 Elle-même, pendant un temps, ça a servi ses intérêts.
47:55 Et puis aujourd'hui, elle est dans la phrase célèbre
47:58 sur 10 conseillers du prince. 9 ont été pendus.
48:00 - Elle pourrait en plus partir.
48:02 Pourquoi ne part pas de la France insoumise ?
48:04 - Ce n'est pas Félipe Lévi.
48:06 - Je ne suis pas sévère.
48:08 - Parce que le discernement, ça existe.
48:12 Elle savait qui était Jean-Luc Mélenchon.
48:14 - Il n'y a pas tant d'éclairs de lucidité à El-Effi
48:19 pour qu'on puisse tourner en dérision Raquel Garrideau.
48:23 - Je ne la tourne pas en dérision.
48:25 - Non, mais un petit peu.
48:27 - Ce n'est pas ma dérision. C'est ma DN.
48:29 - Elle a tout de même dit, ces derniers jours,
48:31 des phrases qu'on aurait aimé entendre d'autres personnalités.
48:34 Lorsqu'elle dit que Jean-Luc Mélenchon
48:36 est nuisible depuis quelques temps aux partis,
48:39 je trouve que ce n'est pas médiocre.
48:41 - Jean-Luc Mélenchon n'a pas toujours fonctionné
48:43 tel qu'il fonctionne aujourd'hui.
48:45 Quand il était au Parti socialiste,
48:47 il pouvait bénéficier du droit à la diversité
48:49 à l'opposition interne.
48:51 Le parti de gauche ne fonctionnait pas
48:53 comme aujourd'hui fonctionne la France insoumise
48:55 puisqu'il n'y a plus de direction élue.
48:57 On ne peut pas dire qu'on peut avoir des désaccords avec elle.
48:59 Mais ce qu'elle dit là est la réalité.
49:01 Quand elle commence son itinéraire politique
49:03 avec Jean-Luc Mélenchon, ça fonctionne différemment aujourd'hui.
49:05 - Quand il y a eu des purges, elle n'a pas bougé.
49:07 - Oui, c'est vrai.
49:09 - C'est différent.
49:11 - Quand c'est un autre, c'est différent.
49:13 - Surtout, elle choisit de rester à la France insoumise.
49:15 La France insoumise qui est un parti anti-sioniste.
49:17 Je ne peux pas aller au-delà,
49:19 j'aurais peur d'être condamné.
49:21 En tout cas, un parti nauséabond,
49:23 ça c'est sûr.
49:25 Tous ceux qui restent dans ce parti,
49:27 qui cautionnent ce parti, doivent être considérés
49:29 comme tels anti-sionistes et plus.
49:31 - Et Yohann ?
49:33 - Il est 20h57, on va terminer avec le prix Goncourt.
49:35 Je vois notre ami Olivier Benkemoun
49:37 qui est là et qui était
49:39 chaque année d'habitude
49:41 au restaurant Drouant.
49:43 Aujourd'hui, les jurés du prix Goncourt se sont réunis
49:45 et ont donné à Jean-Baptiste Andréa
49:47 pour son livre "Veiller sur elle".
49:49 Son livre, il est déjà écoulé à 56 000 exemplaires.
49:51 C'est vrai que
49:53 c'est la tradition
49:55 du roman romanesque,
49:57 de l'épopée.
49:59 On raconte une histoire
50:01 et il le fait, il l'a bien fait.
50:03 Depuis 2017,
50:05 Jean-Baptiste Andréa publie un roman tous les deux ans.
50:07 C'est au...
50:09 Quel éditeur ?
50:11 - L'Iconoclast.
50:13 - Ça doit être la première fois
50:15 que cette maison...
50:17 - Vous êtes rentré hier.
50:19 - J'avais lu le JDD.
50:21 J'avais dit que c'était Eric Renard
50:23 qui cochait les gars.
50:25 - Il en est à dénoncer les amis.
50:27 - Mais vous savez que le premier prix Goncourt a été donné le 21 décembre 1903 à 22h.
50:35 Le premier prix Goncourt. Donc il y a 100 ans.
50:37 Nous sommes d'accord. Et qui a gagné ?
50:39 - En quelle année ?
50:41 - En 1903, le premier prix Goncourt.
50:43 Et c'est John Antoine Naud
50:45 qui décroche le prix pour son roman "Force ennemie".
50:47 Et qui est ce soir
50:49 en régie avec nous ?
50:51 Que je cite tous les soirs, c'est Benjamin Naud.
50:53 - L'arrière.
50:55 - C'est son arrière arrière arrière petit fils.
50:57 C'est ce que je disais tout à l'heure.
50:59 John Antoine Naud. Son arrière arrière.
51:01 C'est fou. Est-ce qu'il m'entend ?
51:03 Est-ce que je peux parler avec Benjamin Naud ?
51:05 Benjamin vous pouvez parler dans le...
51:07 - Oui tu peux parler.
51:09 - Benjamin vous confirmez que ce que j'ai dit est faux ?
51:11 - Oui mais ils ne vont pas leur appeler.
51:13 - Bon alors.
51:15 C'était une belle histoire.
51:17 J'avais envie de terminer par une belle histoire.
51:21 - Les gens ne savent plus mentir.
51:23 - Mais non mais Bob.
51:25 Alors John,
51:27 j'ai trouvé que cette histoire était trop belle.
51:29 John Antoine Naud.
51:31 - Ça s'écrit pareil.
51:33 - On a eu une émotion qui a duré 10 secondes.
51:35 - Alors la première Académie.
51:37 Est-ce que vous pourriez, on va voir si vous êtes fort.
51:39 Citez-moi un seul jury
51:43 de la première Académie Goncourt.
51:45 Un seul jury.
51:47 Je ne vous en demande pas 50.
51:49 Un seul jury.
51:51 - Les frères Goncourt.
51:53 - Non ils ne sont pas parce qu'ils sont morts justement.
51:55 C'est pour ça que le prix Goncourt a été...
51:57 - Je verrais bien un prix portant mon nom.
51:59 - Oui ils étaient morts.
52:01 C'est pour ça que le prix Goncourt.
52:03 Alors, Philippe Bilger.
52:05 - On est en quelle année ?
52:07 - 1903, un littéraire en 1903.
52:09 - Paul Bourget ?
52:11 - Pas le Bourget.
52:13 Non Paul Bourget c'est plus tard.
52:15 Mais personne ne lit Paul Bourget.
52:17 On y fait parfois décoller des avions.
52:19 - Proust ?
52:21 - Pas Proust dans 1903 dans un jury.
52:23 - Pourquoi ?
52:25 - Il n'a pas écrit un livre en 1903.
52:27 - Ça m'étonnerait.
52:29 Il s'occupait de l'affaire Dreyfus.
52:31 - Il n'y est pas là.
52:33 - Il y a plein d'écrits.
52:35 - Léon Daudet était là.
52:37 Lucien Descaves.
52:39 Octave Mirbeau.
52:41 Joris Carl Huisman.
52:43 On est très en retard.
52:45 Olivier Benquemoun.
52:47 - C'est bien pour toi que tu aies une bonne conversation.
52:49 - Voyage au bout de la nuit n'avait pas été donné en 1932.
52:51 C'était Guy Maslin qui avait écrit pour les loups.
52:53 - Guy Maslin.
52:55 - Ami.
52:57 - Si ça avait été à 22h, on aurait fait une petite émission.
52:59 On aurait fait un petit direct.
53:01 J'aurais aimé que ce soit le soir.
53:03 Qu'on remette le Goncourt le soir.
53:05 C'est tellement plus fou qu'à midi à 13h.
53:07 C'est pour être dans les 20h.
53:09 C'est le seul jour où les livres
53:11 et les éditeurs sont à la une.
53:13 Il n'y a pas eu une énorme couverture médiatique.
53:15 On ne va pas se mentir.
53:17 On va revenir dans un instant
53:19 sur ce mois.
53:21 Les propos absolument hallucinants
53:23 de Jean-Luc Mélenchon.
53:25 Les amis du soutien inconditionnel au massacre.
53:27 On leur rendez-vous.
53:29 Ils parlent de la manifestation dimanche.
53:31 Dans un instant, vous aurez le vice-président du CRIF
53:33 qui sera là et qui va réagir.
53:35 On en parlait juste avant de rentrer en studio.
53:37 C'est un rendez-vous important.
53:39 Ça fait un mois. Il n'y a rien eu de particulier.
53:41 Il n'y a pas eu d'hommage. Il y a 40 morts.
53:43 Dimanche, c'est important.
53:45 Ça va être le premier rendez-vous.
53:47 Vous avez la fille qui détruit tout, comme souvent.
53:49 La parole du CRIF est très importante.
53:51 - Sous prétexte d'antisémitisme.
53:53 C'était la phrase qu'avait également souligné Johan.
53:55 Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
53:57 Philippe était à la vision.
53:59 Jean-François Couvelard était au son.
54:01 Benjamin Nault, l'arrière-arrière-arrière-petite-fils
54:03 qui n'est pas celui de John Antoine Nault.
54:05 - Je ne vois pas pourquoi il a un nom sur la page.
54:07 - Marwan, ça y est. Il aime la page.
54:09 Toutes ces émissions seront retrouvées
54:11 sur cnews.fr. Dans une seconde,
54:13 Olivier, entre 22h et minuit,
54:15 ce sera l'ami Julien Pasquet.
54:17 Demain matin, Romain Desarbres.
54:19 A demain !
54:21 !

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