Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Véronique Jacky est avec nous ce soir, Paul Melun, Georges Fenech, Johan Ouzaï et Gilles William.
00:07Absolument.
00:08Goldnadel qui est avec nous, merci bien sûr d'être avec nous avec ce soir beaucoup d'actualité.
00:13Actualité toujours effrayante avec à Cavaillon ce qui s'est passé dans le Vaucluse où la CRS 81 est arrivée pour lutter contre les violences urbaines dans la commune.
00:24Bruno Retailleo a pris la parole dès ce matin.
00:28L'État ne se laissera pas intimider, nous allons intensifier notre lutte contre le narco-banditisme.
00:33Je placerai la lutte contre le crime organisé au centre de mes préoccupations parce qu'il constitue une attaque contre nos institutions.
00:40Rudy Mana, que vous entendez régulièrement du syndicat Alliance Police Nationale, la France 2024, la France qui brûle, la France sans autorités, la France sans sanctions, soutien aux collègues d'eux.
00:52Cavaillon dit-il et c'est vrai que ces images interpellent et ce qui s'est passé cette nuit forcément nous interroge.
00:59Voyez le sujet de Sarah Fenzary.
01:02Des voitures de police en feu devant le commissariat de Cavaillon.
01:06Dans la nuit vers 4h53, quatre véhicules, trois véhicules sérigraphiés, un véhicule banalisé de police ont été détruits par le fait d'un incendie criminel.
01:17Un homme blessé n'est à déplorer malgré de légères dégradations sur les façades.
01:23D'après nos informations, cet incendie pourrait être l'une des conséquences d'une importante opération antistupéfiant qui s'est déroulée la semaine dernière, comme le confirme le directeur interdépartemental de la police du Vaucluse.
01:35L'enquête le dira, mais certainement en représailles à toutes les actions de police qui ont été menées ces dernières semaines sur Cavaillon,
01:44notamment une place nette la semaine dernière.
01:47Un des policiers présents sur place a eu le temps de filmer la propagation du feu.
01:51Les images sont impressionnantes, comme en témoigne Grégory Laurian, représentant du syndicat Allianz.
01:57Du moment ils ont terrorisé, on voyait les flammes à travers les fenêtres ici des bureaux, en bas ainsi que ceux de l'accueil.
02:03Le sinistre n'a fait aucun blessé, le montant du préjudice est en cours d'évaluation et l'enquête a été confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée d'Avignon.
02:13Le parquet d'Avignon a mis en oeuvre une enquête de flagrance du crime de destruction aggravée commise en bande organisée au préjudice d'une personne dépositaire de l'autorité publique.
02:29Pour le moment, aucune interpellation n'a eu lieu à ce stade de l'enquête.
02:34Je vais vous faire une confidence qui ne me grandit pas, mais c'est comme ça.
02:39J'ai demandé à un de vos collaborateurs il y a quelques minutes de quoi allait-on parler, il m'a parlé de ça.
02:46J'ai dit mais qu'est-ce qu'il y a de spécial ?
02:48Mon premier réflexe c'était de ne pas être étonné.
02:53On est en train de s'habituer à tout.
02:56La réalité elle est là.
02:58Après quand on réfléchit c'est évidemment terrible.
03:01C'est mon réflexe.
03:03Il n'y a pas des commissariats heureusement qui sont attaqués toutes les nuits.
03:05C'est un témoignage.
03:07Là où il y a peut-être une nouveauté aussi c'est quand même dans le fait, c'était dit dans le reportage, que là c'est en représailles à des actions de police.
03:14Donc si on le lit positivement, ce qui n'est pas évident, j'en conviens avec ce type de fait, on peut se dire que parce que l'État tente de reprendre le monopole de la violence légitime,
03:22il y a des malfrats qui s'en viennent détruire les représentations de l'État.
03:26Et que c'est parce que peut-être le ministère de l'Intérieur a moins la main qui tremble qu'il y a dix ans que ces malfrats s'en prennent aux représentations de l'État.
03:33Il faut se dire qu'il y a un peu plus d'un an on a brûlé des commissariats, on a brûlé des mairies, on a brûlé des écoles, on a brûlé des émeutes.
03:41Bruno Retailleau en tout cas paraît décidé et à chaque fois qu'il prend la parole c'est avec fermeté.
03:48Je vous propose de l'écouter.
03:51La première mesure, la première réponse, c'est l'envoi d'une section de la CRS 81 qui est basée à Marseille.
03:56Mais il va falloir une autre réponse, beaucoup plus ample.
03:59C'est une guerre contre le narcotrafic qu'il va falloir mener dans le temps, dans la durée et dans la plus grande fermeté avec sans doute de nouveaux outils législatifs.
04:08Mais on voit bien que le narcotrafic est en train de gangréner une partie de nos territoires et il faut y répondre de façon la plus ferme.
04:15Pourquoi c'est intéressant ? Parce qu'il parle de guerre et les mots ont un sens.
04:23Bien sûr que c'est un commissariat qui est incendié mais en fait c'est une guerre.
04:28C'est une guerre des narcotraficants contre l'état français, contre la police, etc.
04:34Et je trouve, ce que j'aime bien chez Bruno Retailleau, c'est qu'il dit des mots.
04:38C'est le premier qui dit quoi ? Peut-être que d'autres l'ont dit mais il dit c'est une guerre.
04:43Ça a été dit, ça a été dit et redit par les premiers ministres, par tous les ministres de l'intérieur.
04:47Gérald Darmanin je crois l'avait dit.
04:49Oui c'est possible.
04:50C'est possible, c'est possible, c'est possible.
04:52Mais ça n'a jamais vraiment volontarisme à la livrer cette guerre.
04:54On a gênement.
04:55Comment on se trie les moyens de faire cette guerre ?
04:57Et les questions de moyens précisément.
04:59Nous avions hier soir sur le plateau de Julien Pasquier un syndicaliste policier qui nous disait
05:04mais les narcotrafiquants ont des moyens que vous ne soupçonnez pas.
05:07À côté, nous n'avons pas les armes pour lutter, nous n'avons pas suffisamment d'outils technologiques, etc.
05:11Mais c'est Ruedi Manin qui dit ça.
05:13Dans la lutte contre le narcotrafic notamment, mais dans la délinquance et la criminalité en règle générale,
05:18on prend là vraiment conscience, me semble-t-il, des conséquences d'un endettement colossal de la France.
05:24Nous sommes à ce point endettés que demain le budget va être présenté, ça sera un budget de rigueur,
05:28il va y avoir des coups budgétaires dans tous les ministères.
05:31L'endettement aujourd'hui...
05:32Mais c'est plus un point de volonté.
05:34Nous n'avons pas les moyens de mener cette guerre.
05:36Moi je pense que c'est plus un sujet de volonté.
05:37Il faudrait un budget colossal.
05:38On sait les trouver les moyens.
05:40Il faudrait l'augmenter drastiquement.
05:43On n'a plus les moyens de le faire.
05:45C'est la phrase clé.
05:47On paie toutes les factures en même temps.
05:50C'est la phrase clé.
05:51Nous en sommes là.
05:53Dans tous les domaines, il faut dépenser.
05:55Véronique Jacquet.
05:56Il y a deux choses.
05:57Il y a le ministre de l'Intérieur qui parle en réaction,
06:00et le problème c'est que depuis 40 ans on est toujours en train d'agir en réaction,
06:03et on ne s'attaque pas aux mots.
06:05Et là je pense qu'on a changé d'échelle.
06:07Les mots, c'est qu'on a affaire à une contre société.
06:11Ce n'est pas simplement du narcotrafic.
06:13C'est une contre société qui s'est mise en place.
06:15Avec ces lois, avec ces moyens qui sont maintenant plus importants que ceux de la police.
06:19On va le voir, on va sans doute en parler avec des enfants soldats maintenant,
06:23qui sont envoyés à Marseille.
06:25Qu'est-ce qu'on fait ?
06:26Il faut changer de logiciel.
06:28Il faut agir sur la cause,
06:30avec aussi l'appartenance ethnique,
06:34qui est quand même, dont on ne parle jamais,
06:36dans le narcotrafic et dans le trafic de drogue.
06:38Souvenez-vous Gérald Darmanin qui osait pointer du doigt les Nigérians,
06:42l'impact de la mafia nigérienne à Marseille.
06:45On en parle trop peu à mon goût.
06:47J'aimerais bien savoir qui est incriminé.
06:49Je commencerais à y croire un petit peu,
06:52quand on nous annoncera la compréhension immédiate des mineurs,
06:56la fin d'excuses de minorités...
06:58Mais vous parlez, ça va changer quelque chose.
07:02Vous êtes sérieux ?
07:04Vous êtes sérieux ?
07:06Je vous parle d'expérience.
07:08Quand vous sanctionnez au premier fait,
07:12vous pensez que les narcotrafiquants...
07:16La fin d'excuses de minorités...
07:18Ça va changer.
07:20Vous voulez aller au Salvador, c'est ça ?
07:24Je ne dis rien.
07:26Il habite au Salvador.
07:28Raisonnable.
07:30Je ne dis rien.
07:32Je vous dis que rien ne changera.
07:34Ça vous va ?
07:36On fait un pari.
07:38Rien ne changera.
07:40Avec le garde des Sceaux actuel, je suis d'accord avec vous.
07:42Tu n'as pas de moyens, tu n'as rien.
07:44Il y a des moyens d'agir.
07:46Il y a des moyens d'agir.
07:48Tu as vu comment la police est équipée.
07:50Tu es rentré dans un commissariat de France.
07:52Mais enfin les amis,
07:54c'est la tiers-mondisation de ce pays.
07:56Vous me parlez de l'excuse de minorités de 14 ans.
08:00On s'est laissé faire.
08:02Je voudrais ajouter à ce triste et juste panorama,
08:06un petit détail en plus,
08:08c'est qu'en plus,
08:10les policiers ont un handicap.
08:12Ils n'ont pas les mêmes droits que les bandits.
08:16Ils n'ont pas le droit, par exemple,
08:18de sévir complètement
08:20en matière de refus d'obtempérer.
08:22Maintenant, il reste l'arme au pied.
08:24C'est peut-être le pire des handicaps.
08:28– Et je l'ai vu que d'ailleurs,
08:30M. Retailleau souhaite la légitimité de…
08:34– La présomption de légitimité.
08:36– Exactement.
08:38À Marseille, le sondage excuse de minorités,
08:40c'est bien le sondage excuse de minorités.
08:42Évidemment que c'est une bonne chose.
08:44Il y a 86% des Français qui sont pour, à juste titre.
08:46Évidemment que ça n'existe plus.
08:48Maintenant, tu juges tout le monde de la même manière.
08:50C'est ça le bon sens.
08:52– Mais à partir de 14 ans,
08:54quelqu'un qui juge à 14 ans,
08:56écoutez, mais même vous,
08:58vous voyez, on y arrivera.
09:00– Georges.
09:02– Je dis en tout cas à partir de 16 ans.
09:04– Mais en tout cas à 14 ans.
09:06– Mais 14 ans aujourd'hui, c'était 18 ans il y a 30 ans.
09:08– Et M. Migaud, notre ami M. Migaud, si j'ose dire.
09:10– C'est vrai qu'il y a,
09:12quand il s'exprime, il y a quelque chose d'étonnant.
09:14C'est vrai, il y a une perception,
09:16il y a toujours un peu le sourire,
09:18comme ça, de la foi.
09:20Oui, il y a quelque chose.
09:22– Un dédain.
09:24– Moi, je trouve qu'il a une manière de s'exprimer.
09:26Ça compte quand même la peur.
09:28– Moi, je vais vous apprendre comment ça se passe.
09:30– Ça compte, alors. Peut-être est-ce personnel,
09:32je me trompe, mais c'est parfaitement subjectif.
09:34– Mais je le partage. Le problème, c'est pas personnel,
09:36parce que je le partage.
09:38– Mais là, tu as toujours besoin d'un sourire.
09:40Écoutons-le, M. Migaud.
09:42– La criminalité organisée
09:44prend une ampleur inquiétante
09:46et j'en suis parfaitement conscient.
09:48Des événements récents
09:50que vous avez rappelés
09:52ne font que le confirmer
09:54ainsi que l'a souligné
09:56d'ailleurs très justement
09:58le procureur de la République
10:00Nicolas Besson.
10:02Le phénomène est grave.
10:04Il se développe.
10:06Et c'est vrai que nous devons
10:08être à la hauteur
10:10pour formuler un certain nombre
10:12de propositions
10:14dans les meilleurs délais.
10:16Alors, des travaux avaient été
10:18entrepris par l'ancien gouvernement.
10:20Parallèlement des travaux au Sénat
10:22sur le narcotrafic
10:24ont conduit à formuler un certain nombre
10:26de propositions.
10:28La proposition de loi
10:30qui en est résultée
10:32est seulement reportée.
10:34Son examen,
10:36tout simplement pour nous permettre
10:38avec le ministre de l'Intérieur
10:40d'expertiser
10:42l'ensemble des propositions qui sont faites
10:44parce que nous souhaitons
10:46nous aussi avancer sur ce sujet
10:48et ce, dans les meilleurs délais.
11:14Mais par rapport à l'urgence de la situation
11:16qu'on décrivait il y a quelques instants,
11:18on attendrait peut-être plus de célérité.
11:20Mais il a l'air satisfait.
11:22Mais vous avez parfaitement raison.
11:24Je suis d'accord avec vous, il a l'air satisfait.
11:26Mais pas du tout méchant.
11:28Je suis d'accord avec vous.
11:30Je trouve que c'est étrange
11:32de le voir, de l'écouter.
11:34Alors qu'il a dit hier
11:36que le budget de la justice ne serait pas satisfaisant.
11:38Alors, monsieur Aubertone,
11:40ça c'est plus précis.
11:42On en a parlé hier, alors Aubertone,
11:44quand il a écrit La France Orange Mécanique en 2013,
11:46il s'est fait onir,
11:48oxyre, par toute
11:50la presse française, par tout l'espace médiatique.
11:52Aujourd'hui, il est en dessous de la réalité.
11:54Ce qui était écrit en 2013 est en dessous de la réalité.
11:56Et il nous a parlé de Marseille ce matin.
11:58Il est avec nous. Je vous propose de l'écouter.
12:02On a eu la démonstration avec l'affaire Mohamed Amra,
12:04que tout le monde a déjà à peu près oublié.
12:06Mais aux yeux de la France entière,
12:08du monde entier, on a vu
12:10un commando armé décimer
12:12des gardiens de la pénitentiaire,
12:14partir avec leur objectif.
12:16Et on ne sait pas où il est.
12:18Et il tient en échec la police de ce pays.
12:20Là, on parle vraiment d'une petite
12:22organisation criminelle.
12:24Mais il y en a plein le pays aujourd'hui.
12:26Toutes ces villes, ces quartiers,
12:28les quartiers nord de Marseille,
12:30sont des réseaux criminels inextricables.
12:32Les policiers n'ont pas du tout
12:34les moyens d'y faire face.
12:36Donc ça, c'est un autre discours.
12:38Et puis le bilan d'Emmanuel Macron
12:40en matière de sécurité. Écoutez.
12:46Ce qui est arrivé, c'est quand même
12:48quelque chose de pas normal en fait.
12:50Là, il y a une erreur manifestement.
12:52On va écouter Laurent Bertone, qui était avec nous ce matin,
12:54qui est un journaliste,
12:56et qui a produit beaucoup d'enquêtes
12:58sur la sécurité en France ces dernières années.
13:00Et qui nous rapportait
13:02le bilan d'Emmanuel Macron. Si on peut l'écouter,
13:04Benjamin Nau.
13:06Les chiffres le démontrent parfaitement.
13:08On a une augmentation continue.
13:10C'est-à-dire que chaque année,
13:12depuis 11 ans, on bat le record
13:14des violences aux personnes de l'année précédente.
13:16Et il n'y a eu aucun coup d'arrêt.
13:18Tout le quinquennat Macron,
13:20c'est ça. C'est chaque année
13:22un nouveau record absolu dans les violences aux personnes,
13:24dans les violences sexuelles,
13:26dans les homicides et tentatives, dans les cambriolages.
13:28Le tableau est totalement,
13:30j'allais dire, rouge cramoisi,
13:32même noirâtre.
13:34Ce qui me fascine,
13:36quand chaque année,
13:38c'est de pire en pire.
13:40Peut-être qu'il faut se dire
13:42on va changer.
13:44Il n'y a jamais eu de rupture.
13:46Il y en a qui contestent
13:48même le fait que c'est de pire en pire.
13:50Il n'y a jamais eu de rupture dans la politique pénale
13:52de ce pays, que ce soit
13:54à gauche et y compris à droite.
13:56Quand vous imaginez qu'il y a
13:5880 000 détenus
14:00aujourd'hui en France pour
14:0292 000 places de prison,
14:04qu'est-ce que vous voulez faire avec ça ?
14:06Mais convenez que votre solution, elle n'est sans doute
14:08pas bonne, d'excuses de minorité,
14:10etc. C'est-à-dire que le Salvador
14:12avait construit 400 000 places
14:14de prison, 400 000 places en un an.
14:16Peut-être faut-il en construire
14:18150 000 chez nous ?
14:20Moi je vous le dis, il nous en manque au bas mot 40 000.
14:22Si on avait 40 000 places
14:24de plus, on serait au seuil britannique.
14:2696 000 places en prison.
14:28Et le Salvador n'est pas forcément un modèle.
14:30Je ne vous dis pas que c'est un modèle ou pas,
14:32je vous dis que rien ne change.
14:34Donc les peines ne sont pas exécutées, c'est ce que je suis en train de vous expliquer.
14:36Oui mais vous voulez rien changer.
14:38Mais il faut construire des places de prison.
14:40C'est ce que propose Jean.
14:42Mais il faut trouver des solutions.
14:44C'est ce qu'on a engagé avec Nicolas Sarkozy en 2012,
14:46lorsqu'il y a eu l'arrivée de la gauche
14:48et Madame Taubira qui a arrêté ce programme.
14:50Et suppression des peines planchers
14:52et tout le reste. Mais c'est vrai qu'il faut réfléchir
14:54à mon avis aussi comme une démocratie libérale.
14:56C'est-à-dire que la preuve du Salvador, c'est que eux,
14:58ils réfléchissent à ces solutions-là, ils ne se sont pas embarrassés
15:00ni des droits minimums des détenus,
15:02ni des droits de l'homme, etc.
15:04Et il n'y a pas effectivement de comparaison
15:06dans des grandes démocraties
15:08de méthodes qui ont si bien fonctionné.
15:10Donc il n'y a pas que la France qui est en galère
15:12face au narcotrafic. Il y a beaucoup de pays européens
15:14notamment. Donc il faut qu'on trouve des solutions françaises.
15:16Je vais vous dire, il y a quelque chose
15:18qui n'est pas encore arrivé, c'est la corruption.
15:20C'est pas encore arrivé.
15:22Vous avez raison.
15:24Je préfère dire que c'est pas arrivé.
15:26Je ne veux pas imaginer
15:28que les magistrats, les policiers, les hommes politiques
15:30soient corrompus.
15:32Je ne veux pas l'imaginer.
15:34Mais évidemment,
15:36on connaît la nature humaine.
15:38Un jour, on est aux portes
15:40de la mexicanisation en fait de la France.
15:42C'est ce que disaient les magistrats
15:44que Éric Dupond-Morettier a voulu faire taire.
15:46Parce que la corruption qui arrive
15:48et qui est déjà arrivée à Marseille,
15:50elle est accouplée à la menace.
15:52C'est-à-dire que quand on vous
15:54demande à choisir entre une carotte
15:56et un bâton, vous préférez la carotte.
15:58La réalité, elle est là.
16:00C'est encore plus terrible.
16:02Rappelons quand même qu'il y a un modèle
16:04de prison qui donne des résultats.
16:06C'est le modèle des Pays-Bas, avec des peines de prison courte.
16:08Et les Pays-Bas ferment des prisons.
16:10C'est-à-dire que ça marche tellement bien
16:12qu'il y a certaines prisons
16:14qu'on ferme parce que les peines courtes...
16:16On n'en est pas là.
16:18Sur le narco-trafiquant, à mon avis, on n'en est pas là.
16:20Vous savez que l'homme qui avait été tué
16:22par ce jeune homme de 14 ans a été hier inhumé.
16:24Je vous propose d'écouter
16:26l'imam de la mosquée,
16:28Boalem Katir,
16:30qui s'interroge
16:32sur la place des parents
16:34de ce jeune adolescent de 14 ans.
16:38Je me demande déjà,
16:40ils sont où les parents du petit?
16:42Qu'est-ce qu'ils font? Est-ce qu'il a déjà des parents?
16:44Si oui, ils sont où?
16:46C'est quoi leur rôle?
16:48Parce que ça reste quand même un gamin.
16:50Même s'il est quand même responsable
16:52de ses actes.
16:54Et après,
16:56je tiens à dire un mot à tous les parents.
16:58Tenez vos enfants.
17:00Et puis il y a eu beaucoup de réactions.
17:02Je vous propose d'écouter le maire adjoint
17:04de Marseille, Ahmed Edad.
17:06Ce qui est arrivé,
17:08c'est quand même quelque chose de pas normal.
17:10C'est pas normal. L'imam a eu des mots justes.
17:12Il a juste rappelé
17:14qu'il fallait se ressaisir
17:16et qu'il fallait que tout le monde
17:18soit rassemblé pour que
17:20ça ne se produise plus.
17:22Je ne veux pas dire qu'on est tous comptables,
17:24mais à un moment donné,
17:26il y a des jeunes, des moins jeunes,
17:28les générations changent, la criminalité augmente.
17:30Elle est de plus en plus violente aujourd'hui.
17:32Vous ne pouvez plus marcher
17:34dans les quartiers populaires
17:36comme vous le marchiez avant.
17:38Et Sandra Buisson, que vous connaissez du Service Police-Justice,
17:40m'apporte précisément la réponse.
17:42Où sont les parents? Ils sont en prison.
17:44Ils sont en prison pour des affaires
17:46de stupéfiants. L'enfant était placé
17:48depuis ses 9 ans.
17:50C'est ça qui est intéressant aussi.
17:52Bien sûr que
17:54nous avons eu la chance
17:56d'avoir nos parents qui nous ont
17:58accompagnés et qui nous ont permis
18:00d'être évidemment ce que vous êtes,
18:02ce que nous sommes devenus. C'est une chance.
18:04Que serions-nous devenus si à l'âge de 7 ans,
18:068 ans, 9 ans, nos parents nous avaient
18:08laissés dans la rue, libres,
18:10livrés à nous-mêmes, bien sûr.
18:12Mais une fois qu'on a dit ça,
18:14on doit protéger la société.
18:16Bien sûr que chaque parcours
18:18a sinon des excuses,
18:20du moins des explications,
18:22mais on doit protéger la société.
18:24C'est ça qui est
18:26toujours au cœur de l'action
18:28politique, me semble-t-il.
18:30Écoutez un habitant de Marseille,
18:32un témoignage parmi d'autres.
18:38C'est un jeune travailleur,
18:40père de famille, qui a choisi
18:42le bon chemin et même lui,
18:46il a été assassiné lâchement,
18:48malheureusement.
18:50L'émotion, madame, c'est triste,
18:52c'est regarder le monde qu'il y a.
18:54Tout le monde en a marre ?
18:56Bien sûr.
18:58Ce qui fait l'effroi aussi,
19:00c'est pas uniquement le jeûnage.
19:02C'est un crime gratuit.
19:04Ce pauvre chauffeur de taxi
19:06n'avait rien à voir avec le trafic.
19:08C'est une exécution à bout
19:10d'un comportement gratuit.
19:12C'est ça qui est effrayant.
19:14Parce qu'il avait refusé
19:16l'ordre qui lui était donné.
19:18Oui, mais il n'était pas lié au trafic.
19:20C'était à 14 ans.
19:22C'est encore pire.
19:24Il est doublement victime.
19:26Il avait refusé l'ordre qui lui était donné.
19:28Je me permets d'indiquer à ce stade du débat
19:30qu'on peut quand même questionner
19:32l'immigration.
19:34Je pense.
19:36C'est pas totalement absurde.
19:38Les immigrés eux-mêmes sont les premières victimes.
19:40Les victimes, en l'occurrence,
19:42sont les premières victimes de ça.
19:44Et les immigrés de la 2e ou 3e génération
19:46ne supportent pas
19:48l'arrivée des immigrants.
19:50Les immigrés, c'est des Français.
19:52Les Français issus de l'immigration.
19:54Il n'y a pas besoin de modérer ce propos.
19:56Je parle du phénomène global
19:58d'immigration
20:00et de l'immigration
20:02qui continue
20:04avec des migrants
20:06qui apportent
20:08de la drogue.
20:10Je veux dire simplement
20:12ce petit témoignage
20:14à 8h40
20:16sur France Inter.
20:18Il y avait quelqu'un qui expliquait
20:20que l'immigration, c'était une chance formidable
20:22pour la France.
20:24Mais puisque vous parlez de France Inter,
20:26un dossier va arriver à l'Assemblée nationale ?
20:28Merci de me le dire.
20:30Il se trouve
20:32qu'à la fin du mois d'octobre,
20:34vous savez bien
20:36que l'audiovisuel
20:38de services publics
20:40vit de subventions fiscales.
20:42L'impôt que nous payons.
20:44Et on va devoir voter
20:46sans doute à la fin du mois d'octobre
20:48les subventions de l'année.
20:50Le citoyen
20:52contribuable que je suis
20:54souhaiterait qu'on adosse
20:56ces subventions-là
20:58à des garanties véritables
21:00de pluralisme qui n'existent pas.
21:02Je sais d'autres antennes
21:04privées pourtant qui ont fait l'objet
21:06par exemple de commissions d'enquête.
21:08Je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas une commission d'enquête
21:10sur l'absence ou pas
21:12de pluralisme au sein de l'audiovisuel de services publics.
21:14Je m'adresse
21:16au moins à la droite et au centre.
21:18Et je pense qu'il y a une majorité
21:20sur ce terrain
21:22pour justement
21:24subordonner
21:26la fiscalité.
21:28C'est possible.
21:30Non mais...
21:32La privatisation est
21:34une option mais
21:36elle n'est pas à l'ordre du jour.
21:38Le droit de tirage de chaque groupe politique
21:40à l'Assemblée nationale fait que chacun peut demander
21:42une commission d'enquête sur ce qu'il souhaite.
21:44Oui mais est-ce que les subventions
21:46peuvent être liées
21:48à un pluralisme
21:50de traitement de l'information ?
21:52Il faudrait que ce soit voté.
21:54Mais à Radio France, les connaissants, ils vont vous répondre
21:56libèrement d'informer indépendamment
21:58de la rédaction.
22:00Quand vous touchez aux services publics
22:02de toute façon...
22:04Non mais c'est intéressant.
22:06Certaines chaînes sont regardées, peut-être plus que d'autres.
22:08Et donc ce que vous dites
22:10peut susciter
22:12un certain intérêt.
22:14Nous marquons une pause.
22:16On va parler de la maire de Rennes
22:18qui refuse d'armer sa police municipale.
22:20Et évidemment les policiers municipaux
22:22sont en très grand danger.
22:24On parlera également de l'insécurité
22:26à Paris et de Gad Elmaleh
22:28qui a peut-être racheté...
22:30Michou !
22:32Ah oui !
22:36Cher Gilles-William Gondadel,
22:38quelque chose qui va vous faire plaisir et que vous ne manquerez pas
22:40sans doute, complément d'enquête
22:42sera consacré à un numéro spécial
22:44sur Stanislas.
22:46Les dérives d'une école d'excellence.
22:48On pourrait imaginer que complément d'enquête
22:50fasse un reportage sur Sciences Po.
22:52Pourquoi pas ? Ou les universités françaises
22:54qui sont filtrées
22:56par le wookisme extrême-gauche.
22:58Non !
23:00Stanislas ! Pourquoi Stanislas ?
23:02Parce que l'argent, bien sûr.
23:04Argent.
23:06Paris.
23:08Donc ça c'est le triptyque
23:10pour l'extrême-gauche en France
23:12et la presse française.
23:14La presse de services publics.
23:16Non pas que.
23:18Pas que.
23:20Le monde ce n'est pas le service public.
23:22Le monde libération.
23:24C'est la même idéologie.
23:26Le monde a le droit.
23:28C'est vrai que
23:30c'est un choix éditorial
23:32comme un autre.
23:34Ce n'est pas moi qui vais critiquer
23:36liberté d'expression.
23:38Vous auriez pu dire pourquoi pas Sciences Po.
23:40Mais parce que beaucoup de journalistes
23:42de France Télévisions
23:44et j'ai quelques amis qui travaillent
23:46beaucoup de journalistes de France Télévisions
23:48partagent l'avis des élèves de Sciences Po.
23:50Et ceux qui ne partagent pas cet avis-là
23:52les journalistes qui ne le partagent pas
23:54j'en connais un certain nombre, n'osent pas le dire.
23:56Ils sont obligés de faire croire que oui
23:58ils partagent bien cet avis-là même si ça n'est pas vrai.
24:00Ils n'osent pas le dire, je vous assure.
24:02Mais au-delà de ces considérations
24:04parce qu'il y a quand même quelque chose
24:06qui me paraît gravissime, c'est qu'il y a des attaques
24:08qui se multiplient contre l'enseignement catholique.
24:10Il n'y a pas que Stanislas
24:12le proviseur d'un grand lycée
24:14de Pau qui a été mis sur la touche.
24:16Parce que qu'est-ce qu'on reproche à ces établissements
24:18avant tout d'être catholiques
24:20et de faire un enseignement proprement catholique.
24:22Vous allez voir dans les années qui viennent
24:24ça va être de pire en pire.
24:26On connaît tous quelques parents
24:28qui ont des enfants à Stanislas
24:30ils sont plutôt contents
24:32de l'enseignement, visiblement.
24:34C'est plutôt une école qui prépare assez bien
24:36avec de la discipline.
24:38Vous trouvez toujours des témoignages
24:40bien évidemment si vous voulez faire
24:42je sais comment les journalistes travaillent
24:44on peut faire sur n'importe quel sujet
24:46on va trouver quelqu'un
24:48qui ne sera pas content, un parent qui ne sera pas content
24:50un enfant qui aura été maltraité
24:52sur mille élèves
24:54par an et sur les dix dernières années
24:56vous trouverez forcément quelqu'un
24:58qui expliquera que ça s'est mal passé.
25:00Ça c'est sûr.
25:02Mais c'est le service public.
25:04Mais la guerre privée-publique ?
25:06Oui alors
25:08il y a ça mais il n'y a pas que ça.
25:10Il y a aussi la volonté d'attaquer
25:12ce qu'a dit Véronique, l'enseignement catholique
25:14l'enseignement d'élite
25:16et l'enseignement favorisé
25:18avec l'argent, bien sûr.
25:20Un mot sur la police municipale de Rennes
25:22puisque
25:24la maire de Rennes, alors ça c'est l'idéologie
25:26pure et dure
25:28c'est-à-dire que ça canarde dans toute la ville de Rennes
25:30comme à Nantes d'ailleurs mais
25:32les policiers on ne leur donne pas les moyens de répliquer
25:34ce que vous disiez tout à l'heure.
25:36Alors ils ne sont pas très en colère les policiers municipaux
25:38ils ont manifesté. Voyez le sujet de Michael Chailloux
25:40et de Jean-Michel Decaze.
25:42La mobilisation est à la hauteur
25:44de la colère. Trois quarts des
25:4685 policiers municipaux
25:48en exercice à Rennes ont répondu
25:50à l'appel. Première revendication
25:52une arme létale pour travailler
25:54les municipaux craignent
25:56pour leur sécurité et se sentent
25:58bridés dans leur mission.
26:00Dès qu'il y a des coups de feu on nous demande d'éviter le secteur
26:02donc pour moi on nous demande de ne pas
26:04protéger la population directement. Ils ont tous des
26:06couteaux voire des armes à feu tout ça
26:08donc pour moi le pistolet à impulsion électrique c'est clairement
26:10pas suffisant sachant qu'il faut savoir que tous les équipages
26:12enfin sur un équipage de quatre
26:14personnels seulement deux auront un pistolet à impulsion électrique.
26:16Quatre fusillades ces dix derniers jours
26:18dans la capitale bretonne.
26:20Rennes n'échappe pas au règlement de compte
26:22sur fonds de trafic de stupéfiants.
26:24Depuis 2016 le syndicat
26:26force ouvrière réclame à la
26:28maire socialiste de Rennes une arme
26:30de poing. C'est politique la maire de Rennes
26:32ne veut pas faire évoluer l'armement
26:34les fusillades aujourd'hui ont lieu sur
26:36tout n'importe quel quartier Rennes et sur tous les quartiers
26:38où interviennent les policiers municipaux.
26:40Tôt ou tard de toute façon ils seront exposés
26:42et l'anneau tombera tôt ou tard.
26:44C'est une évidence, c'est juste une question de temps.
26:46Dans ce contexte les policiers municipaux
26:48rennais demandent une hausse de leur salaire
26:50et l'embauche d'une vingtaine
26:52d'agents supplémentaires.
26:54Je n'irai pas jusqu'à dire
26:56que pour madame Apéré la maire de Rennes
26:58les policiers municipaux
27:00sont de la chair à canon. Je n'irai pas
27:02jusqu'à dire cela. Et je ne le dirai pas.
27:04Mais convenez qu'on...
27:06Pourquoi faut-il...
27:08Convenez qu'on peut quand même réfléchir
27:10si vous êtes policier municipal à Rennes
27:12avec une... On rappelle qu'à Nice
27:14si les policiers n'étaient
27:16pas armés...
27:18C'est ce que je voulais vous dire.
27:20La police
27:22municipale c'est la police
27:24des primo-intervenants. Ceux qui sont
27:26premiers parce qu'ils sont sur le terrain. C'est un peu la police
27:28de proximité. Et vous avez raison de rappeler
27:30Nice. Si la police municipale n'était
27:32pas aux abords de l'église où il y a eu cet attentat
27:34terroriste, il y aurait eu beaucoup plus
27:36de victimes. Et en plus
27:38le policier municipal qui est habillé en bleu
27:40vous savez, le truand
27:42il ne fait pas la différence. Il est une cible.
27:44Il est une cible. Et on a eu des policiers
27:46municipaux qui sont morts. Ils n'étaient pas
27:48armés. Donc vraiment je trouve
27:50ça dans une grande ville en plus. L'idéologie.
27:52L'idéologie.
27:54Bien sûr. Le réel
27:56n'existe pas. Bien sûr.
27:58Nantes et Rennes sont dans un état de sécurité
28:00déficient.
28:02A Nantes non plus. D'ailleurs je crois qu'ils n'ont pas le droit.
28:04Il n'y a pas d'arme létale pour la police municipale.
28:06Mais je crois qu'il y a chez les écologistes
28:08et les maires écologistes et certains socialistes
28:10un impensé sur le sujet sécuritaire.
28:12Bon, nous avons peut-être la gauche la plus
28:14bête d'Europe. Parce que quand je vois ce qui se fait par exemple
28:16au Danemark, au Royaume-Uni avec M. Starmer
28:18ou avec Mme Wagenknecht
28:20en Allemagne, il y a des gens de gauche en Europe qui pensent
28:22le sujet de l'insécurité. Qui se disent
28:24qu'éventuellement ça peut aussi toucher les catégories
28:26populaires. Non pas pour les maires écolos
28:28qui eux préfèrent faire des pistes cyclables
28:30non genrées ou des copeaux de bois dans les cours de récréation.
28:32L'impensé Paul, c'est pas uniquement le sujet.
28:34L'impensé c'est pas uniquement le sujet sécuritaire.
28:36Les pistes cyclables non genrées. Je vous jure ça existait.
28:38L'impensé.
28:40Je crois que c'est agronome. L'impensé
28:42véritable, c'est que dans leur inconscient
28:44tourmenté, le
28:46policier, il incarne le français.
28:48Oui, oui. Mais elle était, Mme
28:50Aperrey, je l'ai dit dix fois, elle était l'année
28:52dernière à un colloque, la police
28:54tue. Oui, voilà. Elle était au premier
28:56rendez-vous qui alarme sa police municipale.
28:58Elle est sur la position de la France insoumise.
29:00Et du syndicat de la magistrature.
29:02Mais c'est son droit d'ailleurs.
29:04Mais bien sûr.
29:06Et elles seront, et Nantes, et Rennes
29:08sans doute réélues
29:10la prochaine fois parce que
29:12les villes sont aujourd'hui...
29:14Regardez Grenoble, regardez Lyon,
29:16Paris peut-être, regardez.
29:18Ah bah Paris puisque vous en parlez justement.
29:20Le sketch Dati Hidalgo,
29:22épisode je ne sais combien,
29:24Mme Dati a taclé
29:26à Hidalgo aujourd'hui. Écoutez.
29:28La ville est sale,
29:30la ville est insécure
29:32et on le voit encore tous les jours
29:34les agressions sexuelles, pour ne pas dire
29:36les viols, qui surviennent
29:38sur le champ de Mars. En particulier
29:40pour les plus vulnérables
29:42et notamment les femmes parce que
29:44Mme Lamère, on ne vous a pas beaucoup entendu
29:46sur les agressions sexuelles et les femmes violées
29:48sur le champ de Mars ou sur
29:50l'assassinat de la jeune Philippine.
29:52Elle a raison.
29:54Non seulement ce n'est pas faux, mais c'est vrai.
29:56Ce que dit Rachida Dati.
29:58En revanche, je vous propose d'écouter, c'est non pas
30:00la réponse de Mme Hidalgo directement à Mme Dati,
30:02c'est un passage dans le Conseil
30:04de Paris où elle parle précisément
30:06de Philippines et c'est quelques minutes
30:08après l'intervention de Rachida Dati.
30:12Oui, il y a le sujet
30:14du meurtre
30:16de Philippines
30:18Lenoir de Garland
30:20par une personne qui avait déjà
30:22commis un acte
30:24de cette nature et qui était en OQTF.
30:26Et ça, ça doit se
30:28réprimer, ça doit se condamner
30:30et moi je suis pour qu'on fasse
30:32respecter la loi sur notre territoire.
30:34Je n'ai rien à redire à cela.
30:36Mais il y a dans le débat
30:38public et dans le débat médiatique
30:40une tentative
30:42de confusion
30:44comme si tous
30:46les agresseurs
30:48notamment
30:50les féminicides étaient
30:52des personnes en OQTF.
30:54J'en veux pour preuve une campagne
30:56de communication et d'affichage
30:58qui m'a, mais vraiment, glacée
31:00sur
31:02les murs de notre capitale
31:04avec
31:06ce dessin
31:08du portrait de Philippines
31:10et des propos
31:12d'un racisme avéré,
31:14très inquiétant, qu'on ne peut pas
31:16accepter non plus
31:18que cet amalgame n'est pas
31:20acceptable.
31:22Je ne sais pas à quoi elle fait allusion.
31:24Je ne sais pas où est-ce qu'elle en est pas.
31:26Les gens disaient que toutes les personnes sous OQTF
31:28violaient des femmes. Je ne sais pas qui a dit ça.
31:30Elle est sur la ligne du syndicat de la magistrature
31:32qui avait dit ça et qui avait sorti un communiqué
31:34après la mort de Philippines.
31:36Donc elle est dans l'idéologie pure, encore une fois.
31:38Elle est dans le déni de réalité.
31:40C'est très clair, la gauche
31:42a toujours refusé de faire un lien
31:44entre immigration, délinquance
31:46et criminalité. Pour la gauche,
31:48tous ceux qui font ce lien-là sont des
31:50racistes, des xénophobes
31:52et des extrémistes. Seulement là,
31:54le lien entre immigration et délinquance, il a un visage,
31:56il a un prénom, il s'appelle Philippines.
31:58Donc ça saute au visage de la gauche, ça leur saute
32:00aux yeux. Donc ils veulent invisibiliser
32:02Philippines parce que ça vient les contredire
32:04directement.
32:06Le lien, il est en immigration
32:08irrégulière, en cours
32:10d'expulsion.
32:12Mais regardez,
32:14regardez comment
32:16elle en parle. C'est intéressant parce que
32:18c'est là que
32:20vraiment chacun a des indignations sélectives.
32:22Moi, ce n'est pas ça qui me glace.
32:24Ce n'est pas ça qui me glace.
32:26Tuer par un migrant, ce qui me glace, c'est la mort de Philippines.
32:28C'est raciste ça ?
32:30En plus, l'affiche en l'occurrence,
32:32elle rappelle des faits. Je ne dis pas que...
32:34Mais il n'y a pas...
32:36Madame Hidalgo, c'est pour ça
32:38que chacun a ses indignités
32:40qu'il veut. Pour elle, cette assise
32:42affiche la glace. Moi, elle ne me glace pas cette affiche.
32:44Elle ne me glace pas.
32:46C'est raciste ça ?
32:48Non, mais tout est raciste pour
32:50Madame Hidalgo. Le simple fait
32:52c'est d'être raciste.
32:54Et on utilise ces mots
32:56qu'on a tellement entendus. Elle aurait pu dire
32:58nauséabond aussi. Vous voyez tous ces mots
33:00qui sont donnés. Nauséabond, glaçant
33:02etc. Bon, ça effectivement
33:04c'est la pensée de Madame Hidalgo.
33:06Tourcoing,
33:08je vous propose... Alors, il y avait
33:10lui. Il aurait dû avoir
33:12la comparution immédiate.
33:14Mais ça a été renvoyé parce que
33:16en comparution immédiate, le prévenu a
33:18le droit, c'est un droit, à demander
33:20le repos au temps de préparer sa défense.
33:22Mais il est sous contrôle judiciaire.
33:24Et je peux vous dire ce que j'en pense ?
33:26Il est dévoyé.
33:28Cette comparution immédiate. C'est dilatoire.
33:30C'est dévoyé.
33:32En revanche,
33:34si quand
33:36on renvoie la personne
33:38restée en prison, il y aurait peut-être
33:40plus de comparution immédiate.
33:42Parce que là, c'est dévoyé.
33:44C'est une bonne remarque.
33:46Une remarque de bon sens.
33:48Je vais vous dire, la comparution immédiate, c'est bidon.
33:50Parce qu'elle n'arrive jamais en fait.
33:52Donc la dame, elle ne voulait surtout pas passer en...
33:54C'est vraiment du en même temps.
33:56On te fait une loi, mais en fait, elle n'est jamais appliquée.
33:58C'est bidon complet.
34:00C'est une comparution immédiate différée.
34:02C'est immédiat,
34:04immédiat différée.
34:06C'est un oxymore immédiat différé, cher ami.
34:10C'est un immédiat différé.
34:12Ça s'appelle un oxymore.
34:14Ça, c'est une fenécri.
34:16C'est exactement ça.
34:18C'est exactement ça, une fenécri.
34:20C'est exactement ça.
34:22C'est immédiat différé.
34:24Écoutez l'avocate de l'enseignante
34:26d'abord,
34:28qui s'est exprimée enseignante qui avait été frappée.
34:32On se pose une question, parce que là, c'est merveilleux
34:34avec les réseaux sociaux, c'est que dès maintenant
34:36sur TikTok, elle est l'objet
34:38déjà, on a dit son nom, son nom a circulé
34:40sur les réseaux sociaux.
34:42Il y en a certains qui vont prier
34:44pour
34:46l'auteur des violences.
34:48Manifestement, depuis un certain temps,
34:50les professeurs,
34:52les enseignants, le corps enseignant et bien d'autres
34:54corps professionnels
34:56sont toujours victimes de violences
34:58dès lors qu'on s'oppose,
35:00dès lors qu'on veut faire respecter
35:02une règle de droit, un principe
35:04des règles de sécurité et autres.
35:06Et puis, dès lors qu'on oppose
35:08une réaction,
35:10on est victime de violences.
35:12Je crois qu'aujourd'hui,
35:14le corps enseignant a bien réagi
35:16en faisant preuve de retrait
35:18et en n'assumant pas
35:20les cours aujourd'hui.
35:22Je pense que c'est une solidarité
35:24et qu'il faut marquer les esprits, parce qu'au bout d'un moment,
35:26il faut réagir. Si on ne réagit pas,
35:28les règles de sécurité sautent.
35:30On restera à juger le 11 décembre.
35:32Et je vous propose
35:34d'écouter cette fois l'avocate
35:36de l'élève qui avait
35:3818 ans.
35:40C'est une jeune fille
35:42qui n'aurait jamais dû faire l'objet d'une comparution
35:44immédiate. C'est une procédure, je le rappelle,
35:46uniquement pour les personnes qui ont des antécédents
35:48judiciaires. Ce n'est pas son cas.
35:50C'est un dossier qui mérite de la sérénité
35:52et beaucoup de temps. On espère que la pression
35:54médiatique pourra retomber et qu'elle puisse arriver sereinement
35:56à son débat.
35:58On verra ce qu'il en est
36:00lors du débat. C'est un
36:02dossier extrêmement violent pour elle,
36:04parce qu'encore une fois, toute cette pression médiatique n'aurait
36:06jamais dû avoir lieu. Maintenant, on sera présent
36:08au mois de décembre pour préparer son audience.
36:10Pour rectifier un petit erreur de procédure,
36:12il n'y a pas besoin d'avoir des antécédents
36:14judiciaires pour faire l'objet d'une comparution immédiate.
36:16Une comparution immédiate s'impose lorsqu'il y a, par exemple,
36:18un trouble à l'ordre public.
36:20Il faut quand même le rappeler.
36:22Ou alors des risques de fuite, pas de domicile connu.
36:24C'est une jeune fille qui porte un voile
36:26alors que c'est interdit et qui frappe...
36:28C'est un trouble à l'ordre public.
36:30Il méritait effectivement un déferlement
36:32immédiat devant la justice.
36:34Quelques élèves interrogés à Tourcoing
36:36et on va pouvoir les écouter.
36:38Ça m'a vraiment choqué.
36:40Pourquoi une telle violence
36:42pour un simple voile
36:44alors que la professeure
36:46aurait très bien pu demander à la jeune fille
36:48très calmement
36:50d'enlever son voile
36:52comme une adulte.
36:54C'est mon avis personnel
36:56mais religieusement, oui, ça me dérange.
36:58Après, bien sûr, on est dans un établissement laïc.
37:00On sait qu'on doit l'enlever.
37:02On ne peut pas aller contre
37:04le règlement intérieur du lycée.
37:06C'est une prof super gentille.
37:08Elle écoute tout ça.
37:10On n'a jamais eu de problème avec elle.
37:12Elle est tout le temps là pour nous aider.
37:14C'est une prof incroyable.
37:16Elle ne mérite pas de se faire frapper.
37:18C'est peut-être pas la même chose,
37:20mais regarde Samuel Paty.
37:22Au final, il s'est fait engorger.
37:24Imaginez qu'il arrive la même chose à la prof,
37:26que les parents s'apparentent en vrille
37:28et qu'il se passe un truc similaire.
37:32Tout le monde est caché là.
37:34Personne n'a pas le droit
37:36à un visage découvert.
37:38Visiblement, il y a des mineurs.
37:40C'est vrai que vous êtes
37:42des témoignages aujourd'hui.
37:44Dans ce type d'affaires, même quand ils sont majeurs,
37:46régulièrement je sais qu'ils demandent
37:48à être masqués parce qu'ils ont peur des représailles.
37:50Ce qu'on a dit hier soir, je vous en prie.
37:52Est-ce que je peux vous dire un mot de Mme Jeuneté ?
37:54Son cabinet nous annonçait hier soir
37:56qu'elle devait être ce matin
37:58dans ce lycée pour aller soutenir
38:00les enseignants, etc.
38:02Vous avez constaté qu'elle ne s'y est pas rendue.
38:04J'imagine que si elle ne s'y est pas rendue,
38:06c'est en réalité parce qu'elle ne voulait pas
38:08affronter les élèves qui avaient prévu
38:10précisément de se rassembler
38:12en soutien à l'élève incriminé
38:14et pas en soutien à la professeure.
38:16Elle n'a pas voulu les affronter.
38:18Elle n'a pas voulu affronter non plus les profs.
38:20Parce qu'il y a certains profs
38:22qui soutiennent l'élève.
38:24Elle y va de main naturellement.
38:26Bien sûr.
38:28Parce qu'en fait, si j'ai bien compris,
38:30c'est à expertiser, mais les profs n'ont pas
38:32demandé le droit de retrait.
38:34C'est le lycée qui a été fermé.
38:36Parce qu'en fait,
38:38les professeurs...
38:40Je ne veux pas dire que c'est inéluctable.
38:42Moi, en provocation, je dis parfois dans 5 ans
38:44le voile sera autorisé à l'école.
38:46Elle aurait pu y aller aujourd'hui.
38:48Sa place était là-bas aujourd'hui pour les affronter.
38:50Elle y va de main.
38:52Mais Mme Joneté,
38:54manifestement, elle n'a pas les codes
38:56de l'éducation nationale.
38:58Elle n'a pas de parcours qui justifie
39:00sa position aujourd'hui.
39:02Il y a eu beaucoup de bons ministres de l'éducation nationale
39:04qui n'étaient pas enseignants.
39:06Mais c'est surtout qu'elle n'a pas, à mon avis,
39:08le courage d'aller affronter cela.
39:10Parce que sinon, vous concédez des victoires
39:12à l'islam politique.
39:14Je ne veux pas parler des Chines face à l'antrisme islamique,
39:16islamiste, à l'école.
39:18Parce que nous craignons toujours cela.
39:20Et je crois que cette couardise-là, nous la paierons très cher.
39:22Écoutez Bilal, qui est lycéen.
39:26En France, c'est un pays
39:28de laïcité.
39:30Il y a ces libertés, égalité, fraternité.
39:32Je pense qu'elle le sait qu'à partir
39:34du moment où elle est rentrée
39:36dans l'établissement avec le voile, je pense qu'elle le sait
39:38qu'elle a fait une erreur.
39:40Maintenant, elle n'a pas voulu prendre cette erreur
39:42pour se rendre compte.
39:44Moi, je la connais, ça ne lui ressemble pas du tout.
39:46C'est une fille, elle parle avec tout le monde.
39:48Elle rigole avec tout le monde.
39:50Il n'y a pas de problème pour ça.
39:52Je pense qu'il y a eu un malentendu entre les deux personnes.
39:54Et maintenant,
39:56elle a fait ce qu'il ne fallait pas faire.
39:58Et je pense qu'elle se rend compte
40:00que c'est très grave.
40:02Le plus grand des hasards,
40:04l'affaire de Creil, a pile 35 ans.
40:06Il y a 35 ans,
40:08souvenez-vous, ces trois jeunes femmes
40:10arrivent dans un lycée, qui sont voilées
40:12et qui sont exclues par un proviseur.
40:14Ça devient une affaire nationale.
40:16On va écouter Lionel Jospin,
40:18ce qu'il disait à l'époque.
40:20Et je vous invite à relire,
40:22et c'est très facile sur Internet,
40:24ce qu'a écrit en novembre 1989
40:26Elisabeth Badinter,
40:28Alain Finkielkraut
40:30et Regis Debray.
40:32Ils avaient tout vu, tout compris, tout dit.
40:34Ils ont tout dit.
40:36Les hommes politiques ne les ont pas suivis.
40:38Et aujourd'hui, sur ce sujet-là,
40:40comme sur d'autres, nous payons
40:42toutes les factures.
40:44Écoutez ce que disait Lionel Jospin,
40:46qui avec Malek Bouti, qui était à l'époque
40:48vice-président d'SES Racisme,
40:50avec Daniel Mitterrand, la femme du président de la République,
40:52c'était venez comme vous êtes,
40:54et il n'était pas question d'exclure
40:56ces enfants.
40:58Écoutez celui qui était le Premier ministre à l'époque.
41:00Non.
41:02Ce sont des affaires difficiles,
41:04parce que les avis divergent,
41:06et fonctionnent forcément des clivages politiques.
41:08Alors, quelle est la position du ministre de l'Éducation
41:10sur une affaire comme celle-ci ?
41:12D'abord, je voudrais quand même
41:14dire que ces affaires sont limitées.
41:16C'est-à-dire que de nombreux
41:18enfants d'immigrés
41:20ou d'origines
41:22par ailleurs confessionnelles différentes
41:24sont accueillis par les écoles,
41:26et notamment par l'école publique, sans problème.
41:28Et j'ai envie d'ajouter une deuxième chose.
41:30Je ne suis pas sûr.
41:32Bon, on a posé des questions de principe, c'est sûrement utile,
41:34mais je ne suis pas sûr qu'on ait intérêt
41:36à braquer les médias
41:38à chaque fois qu'il y a une petite fille
41:40qui va avec un foulard sur la tête dans une école.
41:42J'ai l'impression qu'il faut traiter ces problèmes
41:44avec calme et avec discrétion.
41:46Si à chaque fois on en fait une affaire nationale,
41:48on ne nous aidera peut-être pas à les résoudre.
41:50L'école, en France, doit accueillir tous les enfants.
41:52L'école ne doit pas être un lieu de refus ou d'exclusion.
41:54Et, à mon avis,
41:56le fait qu'un enfant arrive avec un foulard
41:58ne doit pas être un motif pour l'exclure
42:00ou pour ne pas l'accepter à l'école.
42:02Alors, évidemment, Régis Debray...
42:04Papa Ndiaye, sur la baïa,
42:06il avait dit la même chose.
42:08Il a dit ça plus récemment.
42:10Que chaque proviseur s'occupe de son problème.
42:12Il n'avait pas la peine d'en faire un au chef d'établissement.
42:14C'était du même ordre.
42:16Oui, mais alors Régis Debray et Elisabeth Bannater
42:18évidemment n'étaient pas sur cette ligne-là.
42:20Ils disaient, voilà, l'école c'est fait pour s'émanciper,
42:22justement, précisément.
42:24Mais ce qu'ils n'avaient pas vu, monsieur Jospin,
42:26c'est la première fois en 1989
42:28que l'islam entre dans la société.
42:30Il n'en est plus jamais sorti.
42:32Et ce que ne voit pas monsieur Jospin,
42:34ce n'est pas une question de république ou de laïcité,
42:36c'est l'islam qui fait son entrée
42:38dans le débat public.
42:40Et qui va, peu à peu, infuser dans la société française.
42:42C'est ça qu'il ne voit pas.
42:44C'est le plus grave.
42:46On aurait été en droit d'attendre d'un homme
42:48c'est quelqu'un qui est cultivé, monsieur Jospin,
42:50qui est intelligent, on aurait été en droit d'attendre
42:52de lui, de la vision prospective,
42:54le général de Gaulle, penser la France dans un siècle.
42:56Là, il n'a pas pensé en un siècle.
42:58Vous êtes l'avocat de monsieur Jospin.
43:00On est donc en 89.
43:02On n'a pas le nombre
43:04d'immigrés que nous avons maintenant.
43:06En 89, on dirait qu'il n'était pas
43:08très visionnaire, monsieur Jospin.
43:10Donc ce n'est pas terrible.
43:12Mais ça n'a rien à voir avec la position
43:14de Pape Ndiaye, qui est moralement criminel
43:16en 2023.
43:18C'est vrai. Vous avez parfaitement raison.
43:20C'est vrai, mais il faut peut-être
43:22souligner quand même qu'on brandit
43:24toujours comme un étendard la laïcité à la française.
43:26La laïcité à la française,
43:28c'est tirer l'évangile,
43:30rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
43:32On oublie toujours la deuxième partie de la phrase,
43:34rendre à Dieu ce qui est à Dieu.
43:36Or, justement, les jeunes filles qui ont entrevoilé
43:38dans l'établissement, c'est pour lancer
43:40ce message-là et le vivre pleinement.
43:42Donc elles affichent de toute façon que
43:44le voile est complètement contraire
43:46à notre laïcité. Il y a une forme de guerre
43:48qui est déclarée et on a nos hommes politiques
43:50qui sont encore et toujours dans le déni.
43:52Ça a commencé avec Lionel Jospin, c'est toujours pas fini.
43:54Un mot sur
43:56ce qui se passe en Macronie.
43:58Qu'est-ce qui va se passer ?
44:00Parce que j'ai vu qu'il y avait une menace de
44:02censure. C'est M.
44:04Odule, je crois, qui a dit ça.
44:06Alors, ils ont dit
44:08que si les
44:10retraites
44:12n'étaient pas indexées,
44:14à partir du 1er janvier,
44:16il y avait possibilité...
44:18Donc les retraités
44:20peuvent être tranquilles a priori.
44:22Le gouvernement ne touchera pas.
44:24L'autre chose que j'ai vue, les collectivités
44:26locales... Alors, vendez-vous
44:28faire des économies. Ils sont 72
44:30dans tous les services de ces communications.
44:32C'est là qu'il y en a le plus à faire.
44:34La Cour des comptes, son rapport est très clair, c'est les collectivités.
44:36Allez
44:38dans les collectivités locales.
44:40Le rapport de la Cour des comptes est précis.
44:42Allez dans les services de communication des
44:44collectivités locales. On aurait dû faire ça.
44:46Tranquille le matin, doucement l'après-midi.
44:48Allez-y.
44:50Vraiment, il n'y a pas de soucis.
44:52Je vais me faire des amis.
44:54Personne ne veut faire des économies.
44:56Il y a des économies à faire.
44:58Personne ne veut en faire.
45:00Les mairies...
45:02Pascal Praud, c'est des sacerdotes.
45:04Je ne vous ai pas dit les mairies.
45:06Je vous ai dit les collectivités locales.
45:08C'est les départements.
45:10Je ne visais pas les mairies.
45:12Je ne visais pas les mairies.
45:14Je visais les conseils régionaux.
45:16Les services de communication très étoffés.
45:18Les conseils régionaux.
45:20Il y a 55 000 fonctionnaires de Paris.
45:2255 000.
45:24Ça a explosé sous Hidalgo.
45:26Il n'y en avait pas autant avant.
45:28A l'Amérique de Paris, c'est la Gabgi.
45:30Vous avez vu le déficit de l'Amérique de Paris ?
45:32On a bien vu.
45:34L'équipe de France qui va jouer
45:36contre Israël.
45:38C'est un match.
45:40C'est Israël-France.
45:42Le match a lieu en Hongrie.
45:44Le match retour qui est prévu en novembre
45:46au stade de France.
45:48On ne sait toujours pas s'il aura lieu précisément
45:50au stade de France.
45:52Et on ne sait pas s'il aura lieu à huis clos ou non.
45:54Ce serait honteux qu'il n'ait pas lieu au stade de France.
45:56Je suis bien d'accord avec vous.
45:58Ça serait gravissime.
46:00Mais je vous rappelle que le match Belgique-Israël
46:02n'avait pas eu lieu en Belgique.
46:04Il avait eu lieu à Drebresen en Hongrie.
46:06En revanche, l'équipe de France,
46:08on a parlé hier.
46:10C'est un épis de sketch.
46:12C'est arrivé.
46:14Quel joueur ?
46:16Konaté.
46:18Je trouve ça...
46:20Evidemment,
46:22ça fait sens sur l'époque.
46:24C'est le tout à l'ego.
46:26Ça n'existait pas il y a 30 ans.
46:28C'est un dernier dans l'espace public.
46:30On n'a pas le droit de dissimuler son visage.
46:34Les joueurs se déguisent
46:36en mannequins.
46:38On avait vu l'image de Konaté
46:40qui était venue en jupe.
46:42Mais alors, Samy Koundé.
46:46Pour tout dire,
46:48ils me font plutôt sourire.
46:50Samy en pétard.
46:52Pardonnez-moi.
46:54Mon ami Jean-Michel Larquet
46:56avec qui j'ai longtemps travaillé.
46:58Si Thierry Roland était là,
47:00il aurait du mal à reconnaître les joueurs.
47:02Ils se sont exprimés tous les deux
47:04sur une radio RMC.
47:06Je vous propose de voir cet échange
47:08parce que visiblement, Jean-Michel n'était pas content.
47:14Mais ça, c'est un cirque.
47:16C'est un homme.
47:18C'est incroyable d'accepter ça
47:20quand t'es Didier Deschamps.
47:22Quand tu sais comment lui, il s'habille.
47:24C'est symptomatique des préoccupations
47:26de ces garçons-là.
47:30Où vous arrivez ?
47:32Il fait beau, vous arrivez en survête.
47:34S'il ne fait pas beau, vous arrivez en survête
47:36par cas par dessus.
47:38Ce qui est préoccupant,
47:40ce n'est pas d'arriver à Clairefontaine
47:42pour représenter l'équipe de France
47:44et pour enfiler le maillot
47:46de l'équipe de France.
47:48Leur première préoccupation
47:50avant d'arriver à Clairefontaine,
47:52c'est comment je vais me déguiser.
47:56Il est en colère.
47:58Je connais Jean-Michel, je peux vous dire qu'il est en colère.
48:00Il ne blague pas.
48:02Il est à l'ancienne Jean-Michel.
48:04L'arrivée en survêtement.
48:06L'arrivée en survêtement et en parkas.
48:08J'ai d'autres sujets d'indignation.
48:10Quelqu'un m'écrit
48:12« Quelle indignité en parlant de moi.
48:14J'ai passé plus de 5 ans à la dire com
48:16de la région Île-de-France et j'ai bossé
48:18plus de 80 heures par semaine sans jamais prendre de vacances. »
48:20C'est curieux.
48:22C'est la dernière action, c'est pour ça.
48:24Je veux bien le croire.
48:26Il est souhaitable
48:28de supprimer le statut de fonctionnaire.
48:30Trouver un journaliste de CNews
48:32qui dort 3 heures par nuit
48:34par esprit de service public.
48:36S'il a travaillé 80 heures par semaine
48:38qui dormait 3 heures par nuit,
48:40qui n'a pas pris de vacances pendant 10 ans,
48:42c'est un surhomme.
48:44Il y a un rapport de la Cour des comptes.
48:46Bruno Le Maire l'avait dit en son temps.
48:48J'ai stigmatisé un petit peu.
48:50Bien évidemment.
48:52Est-ce que je peux vous faire
48:54écouter une petite chanson ?
48:56Le tweet de Koundé.
48:58Koundé, c'est un joueur qui a répondu à Jean-Michel Larcher.
49:00Il a remporté de la soeur.
49:02Pour si peu, face à cette abondance de bienveillance,
49:04nous n'avons plus le choix.
49:06Le prochain rassemblement, c'est premier.
49:08On arrivera tous avec le survêtement,
49:10les grandes pompiers, sans oublier la parka.
49:12S'il pleut, M. Larcher.
49:14Ils sont rigolos.
49:16Est-ce que je peux vous faire écouter
49:18une petite chanson ?
49:20Laquelle ?
49:22Parce que j'ai des petits,
49:24on m'appelait Mimi.
49:26Mais quand j'ai grandi,
49:28on m'appelait Michou.
49:30Après les années 50, ça non ?
49:32Ça fait chansonnier.
49:36C'est Michou.
49:38J'ai oublié les michettes.
49:40Gad Elmaleh va acheter le cabaret
49:42de transformiste parisien chez Michou.
49:44Il avait joué Chouchou.
49:46Et bien de Chouchou à Michou.
49:48Il promet d'en faire un lieu de comédien d'humour
49:50tout en gardant l'âme des lieux.
49:52L'acteur n'a pas racheté la marque chez Michou.
49:54Et Michou est mort en 2020.
49:56Son cabaret a été mis en liquidation judiciaire.
49:58Donc on voulait terminer avec...
50:00Michou voulait que ça fasse sa mort.
50:02Vous êtes allé dîner chez Michou ?
50:04J'y suis allé une ou deux fois.
50:06Je le voyais de temps en temps dans des restaurants.
50:08C'était toujours en bleu.
50:10Un type d'une gentillesse.
50:12On l'avait reçu.
50:14C'était un personnage de Marc Rune et Martyre.
50:16Un international.
50:18Connu dans le monde entier.
50:20Tout le monde allait chez Michou.
50:22Et dans la première scène de La Bonne Année,
50:24on voit qu'il quitte la prison.
50:26Il va chez Michou.
50:28Il donne un rendez-vous à je ne sais qui.
50:30Et il y a Mireille Mathieu qui est là.
50:32C'était en 72.
50:34Pourquoi vous souriez, Julien ?
50:36On ne peut pas le dire.
50:38C'est une complicité vis-à-vis.
50:40Vous êtes jaloux ?
50:42Qui s'exerce contre nous, on dirait.
50:44C'est une belle complicité avec Yoann.
50:46On se connaît depuis tellement de temps.
50:48C'est vrai.
50:50Vous alliez chez Michou ensemble.
50:52Pas seulement.
50:56Je n'irai pas jusqu'à dire
50:58que vous vous ressemblez.
51:00Il y a un cousinage dans vos physiques.
51:02Il faudrait qu'on fasse des tests ADN.
51:04Je suis quand même bien plus beau.
51:06Je trouve que vous avez
51:08ces beaux physiques
51:10de la jeunesse resplendissante.
51:12C'est quelqu'un qu'on partage avec vous aussi.
51:14Vous êtes un Apollon des temps anciens.
51:16Des temps anciens.
51:18La pique-pique.
51:20On ne vous rappellera pas
51:22que vous avez encore perdu à 19h.
51:24Je vous soupçonne d'avoir posé
51:26un champ magnétique autour de la cible.
51:28Mais bon, c'est un autre sujet.
51:30Le programme, chers camarades.
51:32Le programme de 100% politique.
51:34On se retrouve pour 3 heures de direct
51:36avec nos invités.
51:38On va revenir sur ce commissariat incendié
51:40à Cavaillon, un nouveau cap franchi
51:42dans la défiance des forces de l'ordre.
51:44On en parlera notamment
51:46avec des représentants des forces de l'ordre
51:48qui seront avec nous en plateau.
51:50Anne Hidalgo, vous en avez parlé.
51:52Ce qu'elle dit de l'affiche de Philippines.
51:54Franchement, c'est une honte.
51:56On débattra de ça avec les invités en plateau.
51:58On viendra aussi sur ce clash.
52:00On attendait la rentrée du Conseil de Paris.
52:02Les clashes d'Anne Hidalgo, on s'en régale.
52:04La dernière question qu'on va se poser
52:06et elle est de taille, c'est quel budget ?
52:08Que va-t-il être présenté demain
52:10en Conseil des ministres
52:12de loi finance tant attendue ?
52:14Première grosse étape pour Michel Barnier
52:16qui semble un peu seul contre tous
52:18pour cet exercice.
52:20On en discute également aux alentours de 22h30
52:22avec Nicolas Bouzou, économiste qui va nous éclairer.
52:24Posez-lui des questions.
52:26Comment faire des économies dans ce pays ?
52:28C'est prévu, Pascal.
52:30Alexandre Pratt était à la réalisation.
52:32Nicolas était à la vision.
52:34Merci à Raphaël Lissac qui est de retour
52:36avec nous désormais.
52:38Benjamin Naud était là aussi.
52:40Il est 21h03.
52:42Il a passé une excellente
52:44après-midi.
52:46Une excellente soirée.
52:48Très bonne matinée à tous.
52:50Je termine avec
52:52cette info qui va faire
52:54réagir. Le Paris Football Club
52:56est vendu
52:58à la famille Bernard Arnault
53:00et Red Bull également.
53:02Je peux vous dire que c'est une information
53:04très importante parce que
53:06ça veut dire qu'il va y avoir un deuxième club
53:08important à Paris
53:10avec le PSG.
53:12C'est le club de mon enfance.
53:14J'y ai joué. C'est le club de mon quartier.
53:16Je ne suis pas mécontent.
53:18Le racing aussi.
53:20Ça existe encore, je suis désolé.
53:22Renseignez-vous.
53:24Le racing à Colombes,
53:26c'était il y a 60 ans.
53:28Vous parlez comme Didier Migo.
53:32On dirait Didier Migo.
53:34Bonne soirée.