Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Au suivant, au suivant, tout nu dans ma serviette, qui me servait de pagne, j'avais le rouge
00:14au front et le savon à la main, au suivant, mon dieu, mon dieu Véronique Jacquier, bonsoir,
00:23Gilles-William Golnadel, Louis de Ragueneuf, Philippe Guibert, Yoann Ouzaïe, j'ai l'impression
00:32que nous allons, on va essayer de ne pas faire la même émission qu'hier, tant qu'à faire.
00:37Pourquoi, elle était bien celle-là, c'est vrai, c'est sincèrement, franchement.
00:44On devrait écrire notre lumière, on devrait écrire les dialogues, c'est bon, bien joué.
00:50Et donc, vous disiez ?
00:52Non mais, alors bon, vous avez compris que rien n'a changé depuis hier, et alors pourquoi au suivant ?
00:57Parce qu'un nouveau nom est sorti du chapeau, un homme extrêmement gai et joyeux, Michel Barnier,
01:04ça nous ferait plaisir s'il était, pourquoi pas Premier ministre, c'est quelqu'un qui a de la vigueur.
01:09Un boutante.
01:11Exactement, donc tout ça est effectivement, tout ça est sidérant, parce que ça fait plus de 50 jours,
01:20ça fait deux mois, en fait on est le dimanche chez Julien.
01:22Ça fait 50 jours, aujourd'hui, ça fait 50 jours que le gouvernement a démissionné.
01:25Voilà, et ce qui est intéressant c'est Emmanuel Macron là-dedans, parce que le roi est nu, il veut tout faire.
01:30Et Emmanuel Macron préfère perdre en étant au centre, que gagner en étant à l'extérieur.
01:38Donc ça c'est quand même des drôles de personnalités.
01:40Parce qu'il aurait pu faire tout à fait autre chose, qu'est-ce qu'il aurait pu faire, depuis deux mois ?
01:45Accepter que c'est le Parlement qui a le dernier mot, et prendre de la hauteur, et commencer à nommer.
01:51Vous êtes arrivé en tête, messieurs de la gauche, on nomme Mme Castex, c'est censuré au bout de trois jours,
01:57et puis faire comme un président de la 4ème République, nommer, lever les hypothèques au fur et à mesure,
02:03on aurait fini par aboutir à un gouvernement.
02:05Mais comme il a voulu décider, à la place du Parlement, de qui serait celui qui serait le plus stable,
02:11et bien il constate, nous sommes le 4 septembre, que personne n'est certain d'être stable.
02:15Et là il se retrouve prisonnier, ligoté d'une méthode, où il a voulu tout décider et tout vérifier lui-même.
02:21Alors qu'il aurait dû faire partager cette responsabilité à l'Assemblée nationale.
02:25Moi je trouve cette analyse intéressante, parce qu'elle va sur la psychologie,
02:30et la psychologie c'est toujours plus important qu'on ne pense.
02:33D'ailleurs c'est le 4 septembre aujourd'hui, vous l'avez dit, c'est la proclamation de la République.
02:36En 1870, hein ?
02:3771.
02:3871 ?
02:3971.
02:4071.
02:41Et...
02:4370.
02:4370.
02:4470, je crois que c'est 70.
02:4570, peut-être.
02:46Bon, mais en tout cas, la psychologie d'Emmanuel Macron, c'est d'être au centre de tout.
02:52Et c'est pour ça que la dissolution a eu lieu, parce que le soir des élections européennes,
02:57il n'est pas au centre, par définition, et il reprend le centre en venant à 22h et dire...
03:02C'est plus que ça, c'est pas aller au centre.
03:04On lui a enlevé son hochet.
03:06Il a un mécontentement et il n'aime pas...
03:10La psychologie c'est très important pour comprendre M. Macron,
03:13il n'aime pas qu'on lui enlève son hochet.
03:15C'est quand même, pardon, j'essaye d'être respectueux envers les intuitions,
03:19c'est quand même puéril et narcissique.
03:22On ne peut pas ne pas comprendre cela, si on veut essayer de comprendre.
03:26Alors, il y a l'article 16, hein, en filigrane.
03:30Mais oui, l'article 16...
03:32L'article 16, ce n'est pas du tout les chars dans la rue.
03:34Bien sûr, c'est beaucoup plus léger que vous ne pensez, d'une certaine manière.
03:37Il faut qu'il y ait la rupture de la continuité de l'action de l'État en France.
03:41Eh bien, on en est là.
03:42Non, il n'y a pas de rupture de continuité de l'action de l'État.
03:45Je demande d'ailleurs à notre ami Benjamin Naud de me sortir l'article 16.
03:49Et avant cela, je vous propose peut-être d'écouter Jean-Michel Blanquer sur Emmanuel Macron.
03:53Il sera avec nous d'ailleurs, Jean-Michel Blanquer, demain matin.
03:55Parce que, évidemment que la psychologie de tous les présidents de la République a été un sujet.
04:02On cherchait à savoir, De Gaulle, peut-être moins Pompidou d'ailleurs,
04:06Giscard bien sûr, Mitterrand n'en parlant pas, personnage de roman...
04:09Nicolas Sarkozy.
04:10Mais je crois que le président Macron, c'est celui sur lequel le rapport entre la psychologie et l'action
04:18est le plus à déterminer, si j'ose dire.
04:22Et c'est peut-être ça qui va finir par l'emporter.
04:24Parce qu'en fait, ce qu'on est en train de vivre,
04:27moi, l'impression que j'ai, c'est qu'il y a un poison lent qui est en train de se diffuser partout.
04:33Et in fine, Emmanuel Macron est en train de provoquer, accélérer la crise de régime.
04:37Alors que quand il a pris le pouvoir en 2017, il n'y avait aucune crise de régime.
04:41Et la question maintenant qui va se poser, c'est est-ce qu'il reste ou pas ?
04:46C'est l'article musique qui est en train de monter.
04:47Est-ce qu'il doit rester ou pas ?
04:49C'est-à-dire qu'au moins, il trouve des solutions.
04:50Et voilà, parce qu'il s'est mis au centre de tout.
04:52Et même Édouard Philippe l'évoque.
04:55Mais Édouard Philippe, c'est...
04:56Il évoque le possible départ.
04:57Bien sûr, bien sûr, c'est Édouard Philippe.
05:01On en parlera tout à l'heure.
05:02Tout quoi, quoi, mi-Philippe.
05:04Excellent.
05:06Tout quoi, quoi, mi-Philippe.
05:07Pas mal.
05:08Exactement.
05:09C'est terrible.
05:10Bon, écoutons.
05:13Écoutons Monsieur Blanquer sur Emmanuel Macron.
05:19Vous savez, la pente de tout pouvoir, et c'est le sens du titre du livre,
05:22qui a d'ailleurs plusieurs sens, mais le premier des sens,
05:24c'est le risque de refermement sur soi de tout pouvoir.
05:27Je veux bien tout voir.
05:27Réfléchissons à tous les présidents de la cinquième, par exemple.
05:30Ils ont tous eu un peu ce problème à un moment donné.
05:32Mais certains plus que d'autres.
05:34Et donc, on voit quelque chose d'assez lumineux
05:36dans tous les débuts du mandat d'Emmanuel Macron,
05:38avec le premier quinquennat.
05:39Et puis, quelque chose qui s'assombrit.
05:41Ça se sent d'ailleurs, même au moment de la réélection.
05:44Et c'est concomitant à une forme de recroquevillement sur l'Élysée.
05:48Et vous savez, les entourages sont toujours...
05:50À l'entourage, c'est des conseillers qui vous disent
05:52le reste du monde a tort et nous, on a raison.
05:54C'est à peu près ça, la logique à laquelle on arrive.
05:57C'est la dévalorisation de la fonction ministérielle,
06:00parce que les conseillers prennent un point important.
06:02C'est le conseiller qui arrive à 23h et qui vous dit
06:04ça, c'est une idée géniale de faire la dissolution.
06:07Alors que si vous en parliez avec les présidents des assemblées,
06:10vous pourriez aisément comprendre que ce n'est pas la chose à faire.
06:13C'est donc ce risque de citadélisation qui a été couru.
06:17Il est clairement devant nos yeux.
06:19Et en le montrant, et je le montre avec le sens de l'équilibre,
06:22puisque je ne cache rien aussi des lumières et des qualités
06:26qu'il y a dans le travail d'Emmanuel Macron,
06:28c'est en mettant sans lumière que j'essaie de faire
06:31un exercice démocratique, politique, pour qu'on soit lucide
06:34par rapport au risque.
06:35Mais ce risque, tout le monde le court.
06:36Ce qui revient toujours, c'est qu'Emmanuel Macron,
06:40les autres sont des imbéciles.
06:41Il n'y a que lui qui sait.
06:43Les ministres, on ne leur parle pas.
06:46C'est compliqué.
06:46Il a tout concentré pendant ce temps.
06:48Il avait déjà donné le la au début de son quinquennat
06:51quand il avait boudé et méprisé les maires.
06:53Souvenez-vous, les deux premières années,
06:54il n'était pas allé à la réunion des maires de France.
06:57Ça avait fait un tollé à l'époque.
06:58Au départ, ce n'est pas un élu.
07:00Emmanuel Macron, il lui manque quand même cette humilité du terrain.
07:03Il lui manque d'avoir écouté les gens dans des permanences.
07:06Il lui manque tout ça.
07:06Mais tu peux apprendre dans la vie.
07:07On a l'impression que c'est...
07:08Oui, on peut apprendre, mais souvenez-vous,
07:11lui, il a eu la morgue du nouveau monde quand même.
07:13Et là, d'ailleurs, ce qui est amusant, mais ce qui est tragique,
07:15c'est de voir que c'est l'ancien monde qui revient.
07:16On a l'impression que c'est un homme qui n'apprend rien.
07:18Mais l'Elysée est un endroit où on peut apprendre.
07:21Moi, je pense qu'on peut toujours apprendre dans la vie.
07:23On peut toujours apprendre un peu de ses erreurs et ne pas...
07:26Là, par exemple, cette séquence, c'est...
07:28Oui, mais je pense très sincèrement qu'il agit aussi par foucade
07:33et qu'un autre soir, il n'aurait peut-être pas dit ça.
07:35Je ne crois pas.
07:36Je ne crois pas parce que cette décision...
07:38Non, parce que la décision de la dissolution était actée plus d'un jour.
07:42C'est ça.
07:43Je suis désolé de le rappeler.
07:44Nous, on nous l'a rendu.
07:46Ils ont vendu à Emmanuel Macron
07:50dissolution, cohabitation avec le Rassemblement national.
07:54Et pendant deux ans, vous allez pouvoir sortir mieux du quinquennat.
07:58Ils lui ont vendu clé en main, les conseillers.
08:00Ce scénario, je ne peux pas vous dire autrement,
08:02puisque 15 jours avant, nous l'avons su.
08:05Ça nous a été vendu.
08:06On avait pas prévu tout à fait des résultats à cette hauteur-là.
08:09Ça ne s'est pas du tout passé.
08:10Mais ça ne s'est pas du tout passé.
08:11Comme ça, Gilles-Williams...
08:13Pardon ?
08:14Ce que vous dites n'a pas de sens.
08:16Les conseillers, ils avaient imaginé.
08:19Les conseillers, ils se sont trompés sur tout dans ce quinquennat
08:21et dans ce septembre.
08:22Surtout, ils ont expliqué il y a deux ans qu'il y aurait 100 députés de plus.
08:26C'est une catastrophe, le bilan.
08:28Moi, personne ne m'avait donné trois jours à l'avance
08:30une telle victoire du Rassemblement national aux Européennes.
08:34Personne ne m'avait...
08:37Mais ce n'est pas un coup de tête, cette dissolution.
08:39Il faut bien avoir ça.
08:40Ce n'est pas du tout un coup de tête.
08:40Ça a été réfléchi.
08:41Ça a été pensé.
08:43Emmanuel Macron, il semble qu'il était même très fier de cette idée-là.
08:46Il disait, je vais tous les avoir.
08:49Ça va leur faire les pieds aux oppositions.
08:51Ils veulent la dissolution.
08:52Le Rassemblement national demande la dissolution.
08:54Eh bien, je vais dissoudre.
08:55Et ça, c'était extrêmement réfléchi.
08:57Mais je crois effectivement qu'il souhaitait à ce moment-là
09:00une cohabitation avec Jordan Bardella.
09:03Parce qu'il considérait que pour finir son quinquennat,
09:05c'était la meilleure hypothèse.
09:07Être le garant des institutions, être un peu au-dessus de la mêlée,
09:10le protecteur de la République face à un Jordan Bardella
09:14qui aurait été à Macron.
09:15C'est ça qui a été vendu.
09:16Et ce cynisme-là a été percuté par les résultats.
09:20Puisque le Rassemblement national et Gabriel Attal,
09:23c'est pour ça qu'Emmanuel Macron en veut beaucoup à Gabriel Attal.
09:29Puisqu'effectivement, il a inventé ce front républicain.
09:32Et puis, on en est là ce matin.
09:33Effectivement, dans notre sévérité, pardon de le dire,
09:37M. Gabriel Attal qui a favorisé, alors que c'est contraire à ses idées,
09:41les plus extrémistes parmi les extrémistes à gauche,
09:44ce n'est pas terrible non plus.
09:45Ce n'est pas une sortie très glorieuse.
09:46Parce que Gabriel Attal, sa conviction, elle n'est pas très puissante.
09:51Attal, il est attaliste.
09:53Il pense à lui.
09:54Écoutez, il pense à lui.
09:55Et il pensait que ce positionnement-là allait le servir pour 2027.
10:00Je pense qu'il était sincèrement inquiet aussi
10:02par la perspective de l'arrivée à Matignon
10:04au gouvernement du rassemblement.
10:06Et en favorisant le deuxième tour, mais ce n'est pas non fichier.
10:10Ce qui peut arriver à des gens très bien.
10:12Mais écoutez, et c'est pour ça d'ailleurs qu'Emmanuel Macron
10:14prend son téléphone pour appeler Marine Le Pen.
10:17Vous êtes sérieux ? Et pour négocier avec elle ?
10:20Arrêtez.
10:20Si c'est le diable, on ne prend pas son téléphone et on ne parle pas.
10:24Il s'est remis les mains dans celle de Marine Le Pen.
10:27Non, arrêtez.
10:28Là, vous n'êtes pas sérieux.
10:30Si on revient aujourd'hui, ce qui est stupéfiant,
10:32c'est qu'en l'espace de cinq jours,
10:34on est passé de Thierry Baudet, très à gauche.
10:37C'était fait, Thierry Baudet.
10:38Il lui a dit ce week-end, vous êtes Premier ministre.
10:40Bien sûr, on a eu Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, David Lyssenaar.
10:44Que des choix très, très différents.
10:46Et ça montre une chose, c'est que le président a un problème de diagnostic.
10:50Je pense qu'il n'arrive pas à voir ce qu'il peut faire.
10:52Et deuxièmement, il ne sait pas où il veut aller.
10:54Thierry Baudet, David Lyssenaar, ce n'est absolument pas la même politique.
10:58Mais depuis le départ, vous avez un président,
11:00et c'est souvent ce que dit Gilles William,
11:01qui aura dit tout et son contraire.
11:03Quand tu nommes Blanquer et quand tu nommes après M. Ndiaye,
11:07il n'y a aucun rapport.
11:09C'est un homme qui n'a pas de colonne vertébrale.
11:12En l'espace de deux jours.
11:13C'est un homme qui, un jour, dit qu'il n'y a pas de culture française.
11:15Le lendemain que la France a fait des crimes contre l'humanité en Algérie.
11:20Vous voulez que je vous fasse le bilan ?
11:21Qui dit qu'il y a des hommes qui ne sont rien.
11:23Vous voulez qu'on fasse le bilan ?
11:24Et on pensait que ce serait le Mozart de la finance.
11:26Et à l'arrivée, il a écrit un requiem.
11:28On est à je ne sais combien de milliards.
11:32Enfin, je veux dire, le bilan est effrayant, débat de M. Macron.
11:36Effrayant, c'est effrayant.
11:38Et en plus, maintenant, il y a une crise politique majeure.
11:41Il y a une crise de régime.
11:42Une crise de régime.
11:43Donc, ça commence à faire beaucoup.
11:44Moi, je veux bien que ce soit un génie.
11:46Il n'est pas provoqué par le contexte,
11:47provoqué par des hommes, par un homme.
11:49C'est extravagant quand même.
11:50Et on en est là, en train de chercher un Premier ministre.
11:52On ne sait toujours pas qui va arriver.
11:54Donc, je vous propose d'écouter.
11:56Edouard Philippe, en pleine séquence.
11:59C'est eux qui sont plus durs que n'importe qui.
12:02Edouard Philippe, il a été son Premier ministre.
12:04Et il dit, je vais me présenter.
12:05Sous-entendu, il faut qu'il y ait une présidentielle anticipée.
12:07Il est furieux, Emmanuel Macron.
12:09Je crois que vous avez fait un petit message sur X,
12:12rappelant qu'Emmanuel Macron avait fait bien pire à François Hollande.
12:16La trahison est au cœur de la vie politique.
12:19C'est le darwinisme qui régit la règle de ces gens-là.
12:23Le petit est mangé par le grand.
12:25Le faible est mangé par le fort.
12:27Bon, c'est ce qui se passe aujourd'hui.
12:29Ils sont en train de manger.
12:31C'est horrible.
12:34Mais bon, on va écouter quand même M. Blanquer.
12:36Ça, c'est cynique.
12:37Oui, mais je pense, j'ai la faiblesse de penser
12:39que tous les hommes politiques ne sont pas comme ça.
12:42Vous avez tant faim de...
12:43Non.
12:45Alors, c'est peut-être...
12:45Pas tous, non.
12:46Je suis peut-être candide, mais je ne pense pas que tous soient comme ça.
12:49Pas tous.
12:50Je suis d'accord.
12:50Elle a souvent été au corps des gens.
12:51Quand ils sont de véritables hommes d'État,
12:53ils ne sont peut-être pas comme ça.
12:54Mais c'est quand même quelque chose qu'on retrouve
12:56chez plusieurs chefs d'État, même dans l'histoire.
12:58Écoutons, en revanche, si vous le voulez bien,
13:00M. Blanquer, cette fois sur Édouard Philippe.
13:05Ça paraît bizarre, comme ça,
13:06quand on voit une annonce dans un moment comme celui-là,
13:08mais il a le droit de considérer que c'est le bon moment.
13:11Il a sûrement ses raisons.
13:12Incontestablement, il a montré des qualités
13:14dans la direction des affaires publiques.
13:16Donc, il fait partie des hommes et des femmes
13:20qui peuvent prétendre à de grandes responsabilités.
13:25C'est vrai que ce n'est pas très clair,
13:28sans doute de la part d'Édouard Philippe,
13:31parce qu'il doit tout à Emmanuel Macron.
13:33Oui, naturellement.
13:33Comme Emmanuel Macron devait tout à François Hollande.
13:36Absolument.
13:36Et Philippe fait à Macron.
13:38Édouard Philippe a intérêt à Emmanuel Macron.
13:40Et en même temps, est-ce qu'Édouard Philippe
13:42peut incarner l'avenir ?
13:43Moi, je ne crois pas.
13:44Je crois que tous ceux qui ont participé
13:46à un quelconque gouvernement depuis 2017,
13:48s'ils souhaitent être candidats à l'élection présidentielle,
13:50partiront avec un handicap qui sera un handicap lourd
13:52parce qu'ils vont devoir assumer une partie,
13:55pas tout le bilan, mais une partie du bilan.
13:56Et ce bilan, vous l'avez dit,
13:58aux yeux des Français et à mes yeux,
14:00il est quand même très loin d'être satisfaisant.
14:02Alors, tu quoquo emi Philippe,
14:04je le dis pour ceux qui ne connaissent peut-être pas
14:05cette locution latine,
14:06c'est César disant à Brutus, tu quoquo emi Philippe,
14:09toi aussi mon fils.
14:10Et là, évidemment, nous avons mis tu quoquo emi Philippe.
14:13Et chacun aura compris cette allusion subtile.
14:16Moi, je pense qu'il y a beaucoup d'électeurs de droite
14:18qui ne pardonnent pas Édouard Philippe
14:21le fait de demander à voter pour un candidat communiste
14:24aux dernières élections,
14:25qui ne pardonnent pas le 80 km heure.
14:27Je vous rappelle que ça a laissé quand même beaucoup de traces
14:29à l'époque.
14:29Et surtout, c'est encore une nouvelle forme
14:31de en même temps ce qui nous attend avec Édouard Philippe,
14:33c'est-à-dire la constitution d'un grand centre.
14:36Il est toujours...
14:37Il était beaucoup plus dur, Édouard Philippe,
14:38il voulait fermer le Puy-du-Fou.
14:39Oui.
14:40Il y a là, on se détache.
14:41Pendant le Covid, c'était un enfermiste XXL.
14:44Il ne faut pas oublier quand même
14:45que c'est le fils spirituel d'Alain Juppé.
14:48Si on fait le bilan d'Alain Juppé
14:49par rapport à la droite française...
14:52Mais si on fait le bilan d'Édouard Philippe tout court,
14:54il a un bilan, il a été Premier ministre.
14:56Oui, bien sûr, si on fait son bilan tout court.
14:59Je trouve que vous vous emballez un peu
15:00parce que là, il marque une rupture forte avec Emmanuel Macron.
15:02Non mais j'entends bien, il a gouverné.
15:05Quelle rupture forte ?
15:07Déjà de poser sa candidature en pleine crise politique,
15:10en disant clairement qu'il anticipe une présidentielle.
15:14Non mais d'accord, mais il a gouverné.
15:16Si on veut un Emmanuel Macron...
15:17Tout le monde ricanait sur le timing.
15:19Le timing est parfait pour Edouard Philippe.
15:21Il a lancé cette petite musique.
15:23Après, je ne vois pas de rupture forte, pardonnez-moi.
15:25Comme Pompidou, on se reste à neuf.
15:27Oui, exactement.
15:29Tout le monde a oublié son nom, il a complètement raison.
15:32C'est tout à fait vrai.
15:34Je suis disponible pour un jour président de la République.
15:36C'est-à-dire que les Français ont compris
15:38qu'après De Gaulle,
15:39il peut y avoir un successeur et que c'est Pompidou.
15:41C'est une trahison.
15:42C'est là, exactement.
15:43Alors vous avez 100% raison.
15:44Et c'est ce qui fait d'ailleurs que Pompidou
15:46ne verra jamais le corps de De Gaulle.
15:49De Gaulle, Pompidou, n'avait jamais accepté.
15:52Sauf que là, pardon...
15:54Madame De Gaulle a toujours refusé que Pompidou voie De Gaulle.
15:57La déclaration de candidature d'Edouard Philippe,
15:59ce n'est absolument pas une surprise.
16:01C'était attendu par...
16:01Oui, et pas ce jour-là.
16:02C'était attendu par 100% des Français.
16:04Non, non, ce n'est pas vrai.
16:06Là, il a vraiment choisi le summum de la question.
16:09Ce qu'il essaie de montrer, c'est Emmanuel Macron,
16:11lui, est en train de s'embourber dans ses tripatouillages.
16:14Et lui, il essaie de montrer, Edouard Philippe,
16:16j'ai un cap clair, j'ai une ambition
16:18et je regarde devant.
16:19À la une du courrier international,
16:20vu de l'étranger, le déficit public de la France dérape
16:22et personne n'est là pour s'en occuper.
16:24Les craintes sont vives dans la presse étrangère
16:26quant à la situation financière de la France,
16:27encore plus inquiétante que prévue
16:29et sans même un gouvernement pour s'attaquer
16:31à la périlleuse épreuve de la...
16:34Redresser.
16:35Ça se finira avec le FMI.
16:38Le Mozart de la finance aura le FMI...
16:40Il faudra regarder les taux d'intérêt,
16:42en tout cas dans les prochains jours,
16:43parce qu'il risque de grimper.
16:44Bon, M. Roussel s'est exprimé également
16:46sur Edouard Philippe et écoutons-le.
16:50On n'a même pas encore réglé les élections législatives
16:52que certains se projettent dès ça, sur 2027.
16:55Edouard Philippe a été le premier Premier ministre
16:58d'Emmanuel Macron,
16:59celui qui a supprimé l'ISF,
17:01baissé la fiscalité sur les revenus financiers
17:04et les dividendes.
17:04C'est lui qui a mis en place Parcoursup,
17:06la taxe carbone, la hausse de la CSG.
17:09Il a un bilan gros, long comme mon bras.
17:12Eh bien écoutez, c'est pas moi qui choisis le timing
17:15de se déclarer à l'élection présidentielle.
17:17Il décide de le faire maintenant,
17:18sur tout ce qui va compter,
17:19c'est ce qu'il va mettre en œuvre pour les Français,
17:21c'est ce qu'il va proposer aux Français.
17:23Et son bilan, il est lourd.
17:26Bon, et en même temps, c'est un bilan
17:28qui était un des éléments de programme
17:29de la campagne d'Emmanuel Macron.
17:31C'est un bilan dont Edouard Philippe est fier.
17:33Ça dépend d'où on se place, en fait.
17:35Oui, mais c'est des gens qui, franchement,
17:38qui excluent toute responsabilité
17:39sur les choses qui arrivent.
17:40Non, mais sur des éléments, je ne sais pas,
17:41la suppression de l'ISF,
17:43Edouard Philippe est très fier de ça.
17:45Non, mais en fait, je comprends
17:47que Fabien Roussel, qui est communiste,
17:49dénonce ça, mais ce sont autant
17:51d'éléments de fierté pour Edouard Philippe.
17:52Mais c'est pour ça que pour Emmanuel Macron,
17:55on a l'impression d'un gâchis
17:56parce que ça aurait pu être mieux.
17:57Oui, bien sûr.
17:58C'est ça le sentiment.
18:00C'est comme un...
18:01Voilà, c'est comme Djokovic
18:03quand il n'a jamais gagné un grand tournoi.
18:06On a le sentiment qu'Emmanuel Macron,
18:07il avait potentiellement...
18:09Mais il avait l'ordre dans les doigts.
18:12Non, mais il pouvait faire ce qu'il voulait.
18:13Qu'est-ce qui se passe, Gélo ?
18:14Vous avez l'air...
18:16Non, non, non, non.
18:17Je n'ai rien à ajouter, c'est tout.
18:18Quand je parle trop, je me fais gourmander.
18:21Quand je prends justement une attitude de...
18:23Retenu, c'est encore chouette ici.
18:24Alors, allez-y.
18:25Ici, je suis perdant-perdant.
18:27Il est vexé.
18:28Mais non, j'avais l'impression
18:29que vous souffliez.
18:30Sans prendre une pose victimaire,
18:32il y a quand même un acharnement particulier contre moi.
18:35Mais non !
18:36Toute la France en est témoin.
18:38Mais au contraire, j'avais l'impression
18:40que vous souffliez.
18:41Alors, je vous...
18:42Maintenant, pour être très franc,
18:44je pense qu'on a tout dit sur cette situation.
18:47C'est tout ce que je voulais dire.
18:48On n'a pas parlé pour parler.
18:49Voilà, c'est tout.
18:50Ça tombe bien puisqu'on va en publicité.
18:52Eh bien, voilà.
18:52Vous avez revendu votre costume d'hier ?
18:55Mon quoi ?
18:56Votre costume d'hier.
18:58Ne recommencez pas.
18:59Je vous assure que vous allez me le rebourser,
19:01ce costume-là.
19:02Non, mais c'est pas...
19:03Il m'envoie chez son faiseur.
19:05Je l'achète à grand prix.
19:06Et après, il se moque de moi devant la France entière.
19:09C'est encore correct, ça.
19:11Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
19:12Bon, on va parler des rudiments
19:13qui sont de retour.
19:14Et puis, on parle à tiens d'un petit tweet
19:16de Jean-Luc Mélenchon,
19:17qui nous a fait réagir également sur Salvatore Allende.
19:21Vous ne l'avez pas vu, ce qu'il a dit ?
19:23À tout de suite.
19:27Je vous disais que Jean-Luc Mélenchon
19:28avait tweeté ce matin, le 4 septembre 1970.
19:31Salvador Allende a été élu président du Chili
19:34avec 37% des voix.
19:35La droite refuse sa légitimité.
19:37Elle le fera jusqu'à son assassinat.
19:39Puis, le libéralisme des Chicago Boys
19:42s'appliquera pour la première fois
19:43comme politique économique.
19:44Reagan, Thatcher, Blair, Schröder et Macron ont continué.
19:47Le malheur du monde a commencé
19:48avec la négation d'une victoire de la gauche.
19:52Ce n'est pas faux.
19:54Ce n'est pas faux, ce qui s'est passé au Chili
19:55dans les années 70.
19:57Et peut-être, pour mettre la fin du message,
19:58c'est peut-être l'histoire du monde.
20:00Le malheur du monde a commencé
20:03avec la négation d'une victoire de la gauche.
20:06Le malheur du monde a commencé avec...
20:07Le malheur du monde, mais par contre,
20:09c'est une vraie dictature.
20:10Si vous me permettez,
20:12le tournant libéral de Reagan et Thatcher
20:16a été d'une efficacité.
20:18Et dans le même temps, nous, on choisissait
20:19François Mitterrand en 80.
20:21Ça a été moins douloureux en France.
20:23Oui, vous avez raison,
20:24ça a été peut-être moins douloureux.
20:25Il y a eu moins de réformes.
20:26On a vu les différences
20:29et on a vu les politiques aux Etats-Unis
20:31et en Angleterre, combien elles ont été
20:33peut-être plus efficaces dans cette période.
20:35Moi, j'ai trouvé un peu obscène
20:38cette comparaison implicite
20:40avec la situation actuelle.
20:41Oui, un petit peu obscène,
20:43mais bon, elle n'est pas pour m'étonner non plus.
20:46Les deux rugbymanes français inculpés
20:47de viol en Argentine sont arrivés en France
20:49il y a un peu plus d'une heure.
20:50Je ne sais pas si on a des images.
20:51D'ailleurs, Benjamin Nau,
20:53ils sont passés par une porte dérobée.
20:54On me dit, Benjamin, on n'a pas pu les voir.
20:57La justice argentine les a autorisés
20:58à quitter le pays.
20:59Les deux rugbymanes ont pris un avion
21:00depuis Buenos Aires.
21:02Selon leurs avocats,
21:02ils ont vécu l'horreur pendant deux mois.
21:04Leur retour en France ne signifie pas
21:06qu'ils sont innocents.
21:06C'est ça que je trouve assez étrange, d'ailleurs,
21:09puisqu'ils sont toujours...
21:10Alors, on ne dit pas mis en examen en Argentine.
21:12On dit inculpés.
21:14Hugo Horadou et Oscar Gégou,
21:17tous les deux ont 21 ans.
21:19Ils sont inculpés de viol aggravé en Réunion.
21:22Ça qui est étrange.
21:23Pourquoi ils continuent d'être inculpés
21:24alors qu'on les laisse rentrer ?
21:25C'est dire qu'on n'est pas terminés.
21:27On les a inculpés.
21:29Évidemment, il y a eu une très bonne nouvelle,
21:31à savoir qu'ils ont été élargis.
21:33Maintenant, ils rentrent en France,
21:34ce qui montre...
21:35Et le parquet, encore une fois, argentin,
21:37a été très souple et même doutait,
21:41doutait des accusations.
21:43Donc, en vérité, de vous à moi,
21:45la cause est entendue.
21:46Mais sur le plan strictement judiciaire,
21:48ça peut encore attendre trois ans.
21:50La réalité, elle est là.
21:53Je vous propose d'écouter Antoine Veil,
21:55puisqu'il était hier soir sur Europe 1
21:58et il parlait de l'enquête.
22:01Très vite quand même,
22:02au regard du profil des explications données,
22:04ils n'ont déjà pas été placés en détention,
22:06ce qui était un signal positif,
22:08parce que ça voulait dire qu'on donnait du crédit
22:11à leur parole, à leur profil et à ce qu'ils disaient.
22:15Très vite sont apparus au dossier de l'enquête
22:17des éléments objectifs qui étaient très disculpants.
22:19Les vidéosurveillance notamment,
22:21où on voyait bien que cette femme
22:22n'avait pas été prise par les cheveux
22:24pour être conduite dans une chambre.
22:25La chronologie aussi,
22:26elle est restée trois heures dans la chambre.
22:28Le deuxième joueur arrive une heure plus tard,
22:30la chambre n'est pas fermée, etc.
22:32Et puis, au fil de l'enquête,
22:34des éléments disculpants complémentaires sont apparus,
22:37et notamment une expertise médico-légale
22:40qui dit en substance que le récit qui est fait par la plaignante
22:44n'a pas pu se produire,
22:45parce qu'elle dit qu'elle a été attrapée par les cheveux,
22:47tirée au sol, asphyxiée, strangulée.
22:49Et l'expert médical dit qu'il n'y a pas eu de marques
22:54qui correspondent à ça.
22:55Puis d'autres éléments,
22:56le fait que la plaignante n'avait pas dit
22:58qu'elle était atteinte d'une maladie
22:59qui l'empêche de coaguler,
23:00et donc que ces marques qu'on avait vues sur sa peau
23:03étaient dues à cette maladie,
23:05davantage qu'à des blessures
23:07comme l'avocate de la plaignante
23:08a cherché à le faire croire dans la presse.
23:10Bon, ça c'est une première chose,
23:12et évidemment ce sont des éléments factuels
23:15que donne Antoine Veil.
23:16La deuxième chose est plus intéressante,
23:17c'est le rôle de la presse.
23:19Et j'en parlais ce matin,
23:21Envoyé Spécial,
23:22qui mène une croisade,
23:24MeToo,
23:25a décidé de faire un spécial le 12 septembre
23:28et a commencé à mettre des images
23:31de sept affaires dramatiques
23:34avec le témoignage de la plaignante.
23:36Uniquement le témoignage de la plaignante.
23:38Madame Lucet s'est emparée de ce thème,
23:42et pour elle la justice argentine
23:44n'existe pas, manifestement.
23:46Alors écoutons ce qu'a dit Antoine Veil à ce sujet.
23:49Et après on pourra lire effectivement
23:51ce témoignage de la plaignante,
23:54qui pourra intervenir dans l'émission
23:57Envoyé Spécial.
23:59Il m'a attrapé le cou,
24:00je l'ai mis sur le lit,
24:01il m'a déshabillé comme une brute,
24:02il m'a tiré hors du lit alors que j'étais nu
24:04et il m'a soulevé par le cou à tel point
24:06que je n'avais plus d'oxygène.
24:07J'ai essayé de réagir en le giflant
24:09au lieu de l'arrêter.
24:10Cette gifle a incité à continuer.
24:11Ça c'est ce qu'elle dit,
24:12d'ailleurs c'est sur les réseaux sociaux,
24:13puisque c'est un extrait d'une bande-annonce
24:15de l'émission de Madame Lucet.
24:19Mais effectivement,
24:20la parole d'une femme n'est pas sacrée.
24:22Écoutons ce que dit Antoine Veil,
24:25je vous donne la parole tout de suite.
24:27Et nous on a vécu à la fois
24:29une enquête qui progressait
24:31et qui objectivement marquait
24:32l'absence de culpabilité des joueurs
24:34et en même temps une campagne médiatique
24:36qui faisait passer tout un tas
24:37de fausses informations à droite, à gauche
24:39et qu'il fallait...
24:40Vous allez vous retourner contre la presse ?
24:41Mais on ne peut pas.
24:42Et d'ailleurs on ne veut pas
24:44parce que la presse c'est comme les juges,
24:45on en a besoin.
24:46Donc si vous voulez,
24:47l'idée ce n'est pas...
24:48Quand vous dites par exemple les juges,
24:50les juges quand ils vous accusent,
24:51c'est dur,
24:52mais c'est aussi eux qui vous libèrent.
24:54Et aujourd'hui,
24:55il y a des juges qui ont libéré
24:56ces deux joueurs.
24:58Je ne suis pas d'accord
24:59avec tout ça.
25:00Je ne suis pas d'accord
25:01avec mon confrère.
25:02D'ailleurs j'étais avec lui hier.
25:03Mais même vous,
25:04monsieur Pro,
25:07pardon de vous dire
25:08plusieurs fois,
25:09vous nous avez asséné
25:12les témoignages unilatéraux
25:15d'actrices
25:16qui se plaignaient
25:18de comportements
25:19datant de 30 ans
25:20de metteurs en scène.
25:22Je n'entendais pas
25:23la version du metteur en scène.
25:26C'était unilatéral.
25:27Et quand je me permettais même
25:29d'ériger en doute
25:30certaines choses,
25:31vous étiez un peu sévère.
25:33La réalité,
25:34elle est là.
25:35Je vous le dis,
25:36moi,
25:37dans ces affaires-là,
25:38je le prône
25:39sans aucune chance.
25:40Je suis pour interdire
25:43les commentaires médiatiques
25:46avant au moins
25:47la mise en examen.
25:48Sinon,
25:49ces gens-là
25:50sont morts médiatiquement.
25:51Même lorsqu'ils sont relaxés
25:53comme le musicien Ibrahim Malek,
25:55Ibrahim Malouf,
25:56ils sont encore coupables.
25:57Donc,
25:58pardon,
25:59mais on n'est pas,
26:00nous ne sommes pas
26:01dans un monde rationnel.
26:02La réalité,
26:03elle est là.
26:04Est-ce que vous me permettez
26:05de répondre ?
26:06Très brièvement.
26:07La différence,
26:08c'est le nombre
26:09de témoignages.
26:10Bien sûr.
26:11Quand vous avez
26:1230 femmes
26:13qui disent
26:14la même chose
26:15sur une même personne
26:16sur une période
26:17de 10 ans,
26:1820 ans,
26:19c'est pas la même chose
26:20que lorsque vous avez
26:21une seule femme
26:22qui dit
26:23sur un événement
26:24un témoignage
26:25ou livre un témoignage.
26:26C'est ça.
26:27Oui,
26:28mais je veux quand même,
26:29ça me plaît quand même
26:30d'entendre la réponse
26:31du mis en cause.
26:32Ça m'intéresse
26:33de savoir ce qu'il dit.
26:34Mais,
26:35il ne va pas vous dire
26:36j'ai abusé d'une femme.
26:37Jamais il ne vous dira
26:38la vérité.
26:39C'est des comportements
26:40qui se passaient
26:41avant MeToo.
26:42Il ne vous dira jamais.
26:43Donc,
26:44du coup,
26:45vous prévoyez à l'avent
26:46il pourrait avoir
26:47des arguments.
26:48Il va dire quoi ?
26:49Je me suis mal conduit
26:50avec les femmes
26:51pendant 20 ans ?
26:52Toutes les femmes
26:53que la plaignante
26:54et vous nous expliquez
26:55de toute manière
26:56les accusés
26:57ils ne vont pas dire
26:58le contraire
26:59qu'ils sont abusés.
27:00Je vous dis que
27:01d'abord,
27:02ce qui fait la différence
27:03c'est qu'aucune
27:04de ces affaires
27:05ne ressemble à une autre.
27:06C'est vrai.
27:07L'affaire Harry Habitant
27:08comme toutes les affaires.
27:09L'affaire Harry Habitant
27:10c'est un témoignage.
27:11Et puis,
27:12je ne veux pas citer
27:13d'autres personnes
27:14ou d'autres personnalités
27:15mais parfois
27:16ce n'est pas un témoignage.
27:17C'est 5, 10, 15, 20, 30, 40.
27:18Je suis sensible
27:19à certains arguments là.
27:20Figurez-vous.
27:21Ça oui.
27:23Il y a peut-être
27:24plus de 30 actrices
27:25qui disaient
27:26du mal d'eux.
27:27Personnellement.
27:28Je n'ai pas vu ça.
27:29En tout cas,
27:30en voyage spécial,
27:31le fait qu'ils enquêtent
27:32là-dessus,
27:33ça montre quand même
27:34qu'une partie de la presse,
27:35une partie des pseudo-féministes
27:36penseront toujours
27:37quoi qu'il arrive
27:38que la parole des femmes
27:39vaut plus que
27:40la parole des victimes.
27:41Sandrine Rousseau
27:42si vous l'interrogez ce soir
27:43à mon avis
27:44elle vous le dira toujours
27:45par principe,
27:46je crois d'abord
27:47et avant tout
27:48la parole des femmes.
27:49Pourquoi vous avez dit
27:50la parole des femmes
27:51et des paroles des...
27:52des hommes.
27:53Mais c'était révélateur.
27:54Je pense qu'ils pensent
27:55que les hommes
27:56sont des victimes.
27:57Non mais c'est très dangereux
27:58comme idéologie quand même
27:59parce que vous pouvez
28:00décréter de la mort sociale
28:01de quelqu'un
28:02en claquant des doigts
28:03avec cette idéologie-là.
28:04Et c'est ce qui s'est passé
28:05manifestement à Lié.
28:06Je veux dire,
28:07ça va même plus loin que ça.
28:08Mai Houen,
28:09au festival de Deauville,
28:10elle a simplement
28:11fait tourner
28:12Johnny Depp
28:13dans le film
28:14Madame Dubarry.
28:15Et Johnny Depp
28:16était un des acteurs
28:17qui a fait tourner
28:18Johnny Depp
28:19dans le film
28:20Madame Dubarry.
28:21Et Johnny Depp
28:22était en procès
28:23avec Amber Hart.
28:24Donc elle n'a pas servi
28:25la cause féministe
28:26et elle est écartée.
28:27Mais ce qui est terrible,
28:28c'est à la limite
28:29c'est même pas le choix du jury.
28:31Le choix de l'organisateur.
28:33Les membres du jury,
28:35ils pourraient réagir.
28:36Non mais non.
28:37Mais vous n'avez pas entendu
28:38lorsque l'émission
28:39C'est ça qui était absolument fou.
28:40L'émission
28:41sur les services publics
28:42quand Johnny Depp
28:43a été acquitté.
28:45Il était acquitté.
28:46Les réactions
28:47de Laura Adler
28:48et autres.
28:49Oui.
28:50Elles se moquaient même
28:51de leur physique
28:52et du fait
28:53qu'il avait vieilli.
28:54Moi je veux bien.
28:55Entre nous soit dit
28:56sans remettre.
28:57Je ne pense pas
28:58que Johnny Depp
28:59a dû s'en remettre
29:00de tout ça.
29:01Ah non non.
29:02Attendez.
29:03Il ne va pas s'en remettre.
29:04Il a une carrière au cinéma.
29:05Faites tourner Johnny Depp
29:06vous.
29:07Faites tourner Johnny Depp
29:08dans un film.
29:09C'est fini.
29:10J'avais l'impression
29:11qu'il continuait sa carrière.
29:12Qu'est-ce qu'il a tourné depuis ?
29:13Il n'a rien tourné.
29:14Souvent ça met quand même
29:15un énorme stop
29:16à leur carrière.
29:17Mais tu ne peux plus.
29:18Ibrahim Malouf
29:19c'est très intéressant.
29:20Il a été relaxé.
29:21Je suis d'accord.
29:22Ecoutez.
29:23Voilà ce qu'on pouvait dire
29:24sur ce sujet.
29:25Sauf si vous avez
29:26quelque chose à ajouter
29:27Véronique ou Philippe.
29:28Moi ce qui me marque
29:29dans cette affaire
29:30où ces deux hommes
29:31sont mis en cause
29:32c'est qu'il y a effectivement
29:33quelque chose
29:34de complètement irrationnel.
29:35C'est-à-dire qu'on devient
29:36tous fous
29:37pour la simple et bonne raison
29:38que cette femme
29:39est quand même venue
29:40dans la chambre
29:41avec ses hommes.
29:42Donc après qui a tort
29:43qui a raison
29:44qui commence ça.
29:45Donc il y a effectivement
29:46une mise en cause
29:47de la parole masculine
29:48et depuis Me Too
29:49on est complètement paralysé.
29:51Et moi en tant que femme
29:54effectivement
29:55j'ai plutôt tendance
29:56à être comme Gilles William
29:57et à prendre
29:58la défense des hommes
29:59et à dire silence radio
30:00tant qu'il n'y a pas
30:01de mise en examen
30:02parce que ça flingue
30:03trop de carrière.
30:04Même si bien entendu
30:06pour certains prédateurs
30:07quand il y a récurrence
30:09des plaintes
30:10bon là on est en droit
30:11de se dire ok.
30:12Donc en fait
30:13vous avez tous les deux raisons.
30:14Vous avez tous les deux raisons.
30:16Quand il y a 30 patientes
30:19qui se plaignent
30:20d'un hypnotiseur
30:21je ne veux pas non plus.
30:23Oui par exemple
30:24vous êtes contre le nom.
30:25Mais bien sûr.
30:26L'affaire Gérard Miller
30:27est intéressante
30:28puisque vous la citez bien sûr.
30:29D'ailleurs il a disparu
30:30des écrans.
30:31Ce n'est pas la même chose.
30:32Bien sûr que ce n'est pas
30:33la même chose.
30:34D'empêcher toute parole
30:35avant une mise en examen
30:36ça veut dire
30:37qu'il y a beaucoup
30:38d'efferts qui sont étouffés.
30:39Parce que tu sais très bien
30:40que dans ce domaine
30:41s'il n'y a pas
30:42une autre prise de parole
30:43Oui mais sauf qu'en ce moment
30:44il y a trop de femmes
30:45qui n'ont pas
30:46une prise de parole publique
30:47ces affaires sont effrayées.
30:48C'est ce qui se passe.
30:49Mais après la mise en examen
30:50tu en parles.
30:51La mise en examen
30:52dans ces affaires.
30:53N'importe qui
30:54une mise en examen
30:55avec la justice
30:56il y a souvent
30:57une prise de parole publique.
30:58Johnny Depp me dit-on
30:59et c'est vrai
31:00vient de tourner
31:01la pub eau sauvage.
31:02Et puis je voulais revenir
31:03parce qu'il y a beaucoup de gens
31:04qui ont réagi sur le tweet
31:05de Jean-Luc Mélenchon
31:06on peut peut-être le voir d'ailleurs
31:07parce qu'effectivement
31:08il n'a pas été assassiné
31:09Salvador Allende.
31:10Il s'est suicidé.
31:11Au moment où il allait être pris
31:12par l'armée chilienne
31:13Putschiste
31:14l'armée chinochère
31:15il a préféré
31:16se suicider
31:17plutôt que d'être
31:18victime.
31:19Et vous savez avec quoi
31:20il s'est suicidé ?
31:21Il s'est suicidé
31:22avec l'arme
31:23que lui avait donnée
31:24à Castro.
31:25Il avait une mitraillette
31:26avec lui.
31:27Avec l'arme
31:28que lui a donnée
31:29à Castro.
31:30Je salue Dominique Grimaud
31:31parce que
31:32je ne veux pas faire
31:33c'est lui qui m'a donné
31:34cette information.
31:35Castro lui avait offert
31:36c'est des savants de la veille
31:37je vous ai souvent parlé de ça.
31:38C'est lui qui m'a donné
31:39cette information.
31:41Proust avait une expression
31:42pour ceux qui savent
31:43quelque chose
31:44depuis quelques minutes
31:45ou depuis quelques jours
31:46ils le disent à tout le monde.
31:47Comme s'ils le savaient
31:48depuis toujours.
31:49Et il appelait ça
31:50les savants de la veille.
31:51C'est génial.
31:52Et c'est génial.
31:53On en connait beaucoup.
31:54Il y en a beaucoup
31:55dans notre métier d'ailleurs.
31:56Donc là
31:57il faut rendre à César
31:58ce qui appartient à Brutus
32:00et je la donne
32:01donc à l'ami
32:02Dominique Grimaud.
32:04Au lendemain du naufrage
32:05dans la Manche
32:06où au moins 12 migrants
32:07ont perdu la vie
32:08le maire de Calais
32:09demande un bras de fer
32:10avec l'Angleterre.
32:11Elle déplore la législation
32:12du travail dans ce pays
32:13et l'existence
32:14des passeurs britanniques.
32:15Je vous propose
32:16de voir le sujet
32:17de Marine Sabourin.
32:22Avec ce naufrage
32:23au moins 37 personnes
32:24ont perdu la vie
32:25dans ces traversées
32:26depuis janvier 2024.
32:27Un chiffre
32:28qui a doublé
32:29depuis 2023.
32:30C'est un échec collectif
32:32en termes de prévention
32:34des départs
32:35et puis d'investigation.
32:37En 2021
32:3830 migrants ont péri
32:39dans la Manche
32:40dont 27
32:41dans un même naufrage.
32:42Pourtant
32:43deux types d'actions
32:44pour éviter ces drames
32:45sont déjà en place.
32:46Un dispositif
32:47de prévention des départs
32:48des mises à l'eau
32:49de prévention
32:50des mises à l'eau
32:51donc voilà
32:52c'est tout un dispositif
32:53de surveillance terrestre
32:54et aérienne
32:55qui engage
32:56environ 800 personnels
32:58jour et nuit
32:59à terre
33:00plus
33:01les 6 à 7 bateaux
33:04qui assurent
33:05la surveillance maritime.
33:07Pour cet ancien directeur
33:08central de la police
33:09aux frontières
33:10il faut renforcer
33:11les liens
33:12entre la France
33:13et la Grande-Bretagne.
33:14Les Anglais
33:15n'ont plus accès
33:16au système
33:17d'information Schengen
33:18c'est un pays tiers
33:19aujourd'hui
33:20la Grande-Bretagne
33:21comme à n'importe quel pays
33:22tiers.
33:23Les autorités britanniques
33:24ont décompté
33:25l'arrivée
33:26par ces embarcations
33:27de 21 615 migrants
33:28depuis le mois de janvier.
33:29Et aujourd'hui
33:3020 migrants
33:31sont portés disparus
33:32à la suite du naufrage
33:33d'une embarcation
33:34en Méditerranée
33:35près de l'île italienne
33:36les survivants
33:37des Syriens
33:38ont été secourus
33:39par les gardes-côtes
33:40italiens.
33:41C'est un sujet
33:42absolument dramatique.
33:43Oui
33:44mais qui sont
33:45les responsables moraux ?
33:46Moi très clairement
33:48les responsables moraux
33:50sont ceux qui incitent
33:53les migrants
33:54à prendre la eau.
33:55Ce sont
33:56les associations
33:57immigrationnistes
33:58ce sont les passeurs
34:00et puis c'est l'ensemble
34:02d'un certain personnel politique
34:04qui explique
34:05qu'ils ont raison
34:06d'aller sur l'eau.
34:07Donc c'est très triste.
34:08C'est très triste
34:09ce qui arrive
34:10à ces gens-là
34:11surtout qu'il y a
34:12peut-être des enfants
34:13parce qu'après tout
34:14les adultes sont adultes
34:15mais il y a peut-être
34:16des enfants à l'intérieur.
34:17Mais je pointe
34:18la responsabilité
34:19de gens
34:20qui participent
34:21à l'immigration
34:22invasive
34:23dont nous sommes
34:24nous-mêmes
34:25les victimes.
34:26Est-ce que je peux me permettre
34:27une nuance
34:28par rapport à ce que tu dis ?
34:29Très volontiers.
34:30Tu as complètement raison
34:31sur les passeurs
34:32mais la raison profonde
34:33de l'immigration
34:34elle est qu'aujourd'hui
34:35avec les moyens
34:36de transport
34:37et de communication
34:38tu sais comment
34:39fuir une situation
34:40où tu ne vois
34:41aucune perspective
34:42pour toi
34:43et la cause
34:44de l'immigration
34:45elle est économique
34:46en Afrique du Nord
34:47elle va être politique
34:48dans d'autres pays
34:49parce que tu risques
34:50ta peau
34:51et aussitôt que tu as
34:52quelques petits moyens
34:53de partir
34:54tu pars.
34:55Et la cause fondamentale
34:56elle est là.
34:57Précisez évidemment
34:58ce que vous disiez
34:59quand vous disiez
35:00ce sont des enfants
35:01qui meurent
35:02ce sont des adultes
35:03qui meurent
35:04c'est également horrible
35:05évidemment que ce soit
35:06des enfants
35:07des adultes
35:08c'est dans tous les cas
35:09quelque chose
35:10de dramatique
35:11et d'horrible.
35:12Vous me permettrez
35:13de vous dire
35:14que l'adulte
35:15prend une décision
35:16c'est sa responsabilité
35:17l'enfant lui
35:18lui alors
35:19il est complètement
35:20le jouet de l'adulte
35:21je fais quand même
35:22une différence
35:23entre les deux
35:24même si c'est triste
35:25pour tout le monde
35:26mais pardon de le dire
35:27d'abord
35:28je te rends hommage
35:29dans le sens où
35:30tu reconnais
35:31que c'est la situation
35:32économique
35:33parce que pour
35:34l'économique
35:35et la politique
35:36ça dépend
35:37mais pour la plupart
35:38du gens
35:39ils sont tous victimes
35:40ils sont tous victimes
35:41qui de la dictature
35:42qui de l'homophobie
35:43etc.
35:44L'explication
35:45est économique
35:46si c'est pour autant
35:47tuer notre propre économie
35:48ça n'est pas non plus
35:50un intérêt
35:51et puis aussi
35:52ils tuent
35:53leur propre économie
35:54souvent ce sont
35:55souvent ce sont
35:56les plus dynamiques
35:57avant
35:58ça dépend
35:59mais pardon
36:00c'est ceux qui ont
36:01le droit en tout cas
36:02de payer le transport
36:03et de payer les passeurs
36:04mais il y a quand même
36:05une cohérence
36:06entre parfois
36:07entre les associations
36:08et les passeurs
36:09la frontière
36:10est quand même
36:11très étroite
36:12parce que
36:13le problème de fond
36:14en France
36:15et en Europe
36:16de manière générale
36:17c'est que les ministères
36:18de l'intérieur
36:19ont délégué
36:20la fonction
36:21de s'occuper des migrants
36:22et de leur prise en charge
36:23à des associations
36:24et c'est ça
36:25qui est totalement absurde
36:26et moi je pense que
36:27ce qu'il faudrait
36:28c'est que le ministère
36:29de l'intérieur
36:30s'occupe de la qualité
36:31de l'accueil
36:32du traitement des migrants
36:33alors écoutez un migrant
36:34je voulais simplement
36:35vous faire écouter
36:36la parole d'un migrant
36:37parce qu'effectivement
36:38ce que disait Philippe tout à l'heure
36:39si vous êtes à leur place
36:40sans doute vous feriez
36:41la même chose
36:42moi je pense souvent
36:43à la phrase
36:44de Nicolas Sarkozy
36:45l'immigration n'a pas commencé
36:46je pense que
36:47effectivement
36:48c'est
36:49à la soixante-dix personnes
36:50c'est peut-être
36:51l'histoire
36:52des cinquante prochaines années
36:53écoutez ce témoignage
36:55Nous essayons donc
36:56de traverser la frontière
36:57avec le Royaume-Uni
36:58à bord d'un bateau
36:59nous étions environ
37:00soixante-dix
37:01ou quatre-vingt personnes
37:02nous sommes montés
37:03sur le bateau
37:04ma mère ne pouvait pas monter
37:05alors mes sœurs et moi
37:06nous sommes montés
37:07sur le bateau
37:08et il y avait vraiment
37:09beaucoup de monde
37:10et tout le monde
37:11nous marchait sur les pieds
37:12et personne ne pouvait bouger
37:13ma sœur allait vomir
37:14et mon autre sœur
37:15ne pouvait pas respirer
37:16alors j'ai pensé
37:17que ce n'était pas bon
37:18nous avons donc
37:19décidé d'aller
37:20à l'hôpital
37:21et on est allés
37:22à l'hôpital
37:23et c'était pas bon
37:24nous avons donc fait signe
37:25au secouriste
37:26de venir nous chercher
37:27ils sont arrivés
37:28et nous ont emmenés
37:29mes sœurs et moi
37:30Ils veulent partir en Angleterre
37:31parce qu'ils pourront
37:32travailler sans papiers
37:33bien souvent
37:34Personne ne reste
37:35insensible à cela
37:36évidemment c'est dramatique
37:37et ça nous émeut tous
37:38naturellement
37:39mais on peut aussi
37:40prendre le problème
37:41d'une manière différente
37:42parce que s'il y a eu
37:43ces personnes noyées
37:44dans la Manche
37:45c'est parce que d'abord
37:46elles ont réussi
37:47à entrer en France
37:48si elles sont allées
37:49en Angleterre
37:50c'est parce qu'elles ont
37:51réussi à entrer en France
37:52si elles sont arrivées
37:53jusqu'à la Manche
37:54c'est parce qu'elles ont
37:55pu traverser l'ensemble
37:56des frontières
37:57sans aucun problème
37:58et ça montre que
37:59ces frontières
38:00ce n'est rien
38:01qu'une passoire
38:02et il y a une responsabilité
38:03vous parliez des responsabilités
38:04la responsabilité principale
38:05elle incombe quand même
38:07au gouvernement français
38:08aux différents gouvernements
38:09européens
38:10qui sont incapables
38:11de réguler
38:12le sujet il est assez simple
38:13et de réguler
38:14cette immigration
38:15le sujet il est très simple
38:16c'est que quand vous êtes
38:17à la tête
38:18vous gérez la Grèce
38:19vous vous en fichez totalement
38:20des gens qui passent
38:21parce que vous savez
38:22très bien qu'ils ne veulent
38:23pas rester
38:24quand vous êtes la France
38:25vous êtes un pays
38:26de destination
38:27et là ça devient
38:28beaucoup plus embêtant
38:29parce qu'on a délégué
38:30le contrôle de nos frontières
38:31en fait à l'extérieur
38:32de l'Union Européenne
38:33et donc on a des intérêts
38:34différents
38:35donc pour moi
38:36le seul
38:37la seule solution
38:38qui peut être mise
38:39en place
38:40et que Bernard Cazeneuve
38:41avait rétabli
38:42après les attentats de Paris
38:43c'est le rétablissement
38:44du contrôle systématique
38:45aux frontières
38:46pendant le temps
38:47qui permettra
38:48de maîtriser à nouveau
38:49la situation
38:50il y a deux choses
38:51il y a le New York Post
38:52et il y a un compte
38:53que je suis sur Twitter
38:54qui est intéressant
38:55qui s'appelle
38:56Destination Télé
38:57je ne sais pas si vous connaissez
38:58ce compte
38:59et qui a posté
39:00il y a quelques heures
39:01une du New York Post
39:02New York Post
39:03ce n'est pas
39:04n'importe quel journal
39:05ce jour
39:06trois personnes
39:07arrêtées sur quatre
39:08à Midtown
39:09New York
39:10sont des migrants
39:11et il souligne
39:12il dit
39:13on imagine
39:14les réactions
39:15si un journal français
39:16osait ce genre de une
39:17Gérald Darmanin lui-même
39:18a fait
39:19trois personnes
39:20arrêtées sur quatre
39:21sont des migrants
39:22et c'est la une
39:23du journal New York Post
39:24bon voilà
39:25ce qu'on pouvait dire
39:26je voulais vous faire réécouter
39:27simplement ce que disait
39:28Mitterrand en 1991
39:29parce qu'on voit bien
39:30que là aussi
39:31la gauche a évolué
39:32sur tous ces
39:33sujets-là
39:34et qu'effectivement
39:35peut-être que
39:36François Mitterrand
39:37avait la bonne parole
39:38à cette époque-là
39:39il est bien normal
39:40que les immigrés
39:41clandestins
39:42savent
39:43que
39:44cet état
39:45qu'ils désiraient être dans
39:46se trouve
39:47dans une situation
39:48se trouve
39:49dans l'obligation
39:50parfois morale
39:51et en tout cas
39:52légale
39:53de les faire
39:54retourner
39:55chez eux
39:56c'est
39:57la politique
39:58très simplement exprimée
39:59que
40:00nous entendons défendre
40:01et dont on en dit
40:02que jamais
40:03nous n'avons accepté
40:04pour ce qui nous concerne
40:05et moi le premier
40:06les raisonnements
40:07en connotation
40:08raciste
40:09dont on peut user
40:10électoralement
40:11mais qui ne
40:12correspondent
40:13à l'intérêt
40:14de personne
40:15bon ben
40:16c'est vrai que
40:17la situation
40:18du monde
40:19a changé
40:20il avait dit aussi
40:21les étrangers
40:22sont chez eux
40:23en France
40:24non
40:25il avait parlé
40:26de seuil
40:27il y a quand même
40:28un sujet intéressant
40:29c'est effectivement
40:30la question
40:31du retour
40:32chez eux
40:33et la Grande-Bretagne
40:34commence à se la poser
40:35puisque le nouveau
40:36premier ministre
40:37a abandonné
40:38l'idée
40:39d'externaliser
40:40les demandes d'asile
40:41avec le Rwanda
40:42ça s'est tombé
40:43à l'eau
40:44mais en revanche
40:45il est en train
40:46de vendre l'argent
40:47aux pays en question
40:48c'est à dire
40:49par exemple
40:50l'Irak
40:51l'Albanie
40:52le Vietnam
40:53l'Ethiopie
40:54et il est déjà
40:55acté de renvoyer
40:5614 500 migrants
40:57dans les 6 prochains mois
40:58donc ça c'est quelque chose
40:59que commence à assumer
41:00ce pays
41:01500 000
41:02et c'est un signal
41:03quand même
41:04qui est envoyé
41:05même si c'est un petit signal
41:06par rapport à tout
41:07qui arrive
41:08500 000
41:09500 000 parents
41:10légaux
41:11ou semi-légaux
41:12en France
41:13500 000 personnes
41:14légaux ou semi-légaux
41:15si j'ose dire
41:16que je voulais
41:17comment
41:18qu'est-ce que vous vouliez dire
41:19quand vous connaissez un peu
41:20la situation des pays
41:21d'Afrique
41:22je veux dire
41:23tant que vous
41:24ces pays-là
41:25n'auront pas redistribué
41:26des richesses
41:27mais Philippe
41:28il y a aussi la situation
41:29des Français
41:30non mais c'est
41:31le fatalisme
41:32est-ce que tu te rends compte
41:33de ce que tu dis
41:34oui bien sûr
41:35tu es en train
41:36de nous expliquer
41:37alors que l'Afrique
41:38est en train de sombrer
41:39comme jamais
41:40entre les mains
41:41soit des généraux
41:42soit des djihadistes
41:43soit des deux
41:44il faut nous expliquer
41:45qu'il faut attendre
41:46que l'Afrique se redresse
41:47pour que peut-être
41:48on espère être sauvés
41:49il n'est pas question
41:50de pouvoir prendre
41:51notre destin
41:52entre nos mains
41:53on est condamné
41:54à l'impuissance
41:55mais enfin
41:56ça n'a pas de sens
41:57c'est pas facile
41:58de bloquer
41:59la Méditerranée
42:00c'est sûr
42:01que quand l'Europe
42:02explique
42:03avec l'ancien
42:04de Frontex
42:05on avait un ancien
42:06de Frontex
42:07qui justement
42:08était volontariste
42:09il en faisait trop
42:10il est viré
42:11c'est sûr
42:12qu'on peut pas
42:13s'en sortir
42:14de toute façon
42:15sur tous les sujets
42:16il y a deux personnes
42:17sur tous les sujets
42:18autour de cette table
42:19sur lesquelles
42:20on ne peut jamais
42:21rien faire
42:22c'est Philippe Guibert
42:23et Georges Fedec
42:24d'ailleurs ils sont
42:25très amis
42:26c'est-à-dire que
42:27ils sont
42:28on ne peut
42:29rien
42:30c'est ce que vous dites
42:31c'est pas facile
42:32de bloquer
42:33la Méditerranée
42:34et bien si
42:35je vais vous dire
42:36Philippe
42:37je vais vous dire
42:38Philippe
42:39non parce que
42:40on lui reste 5 minutes
42:41donc il n'y a pas
42:42de problème
42:43quand on veut
42:44on peut
42:45moi j'ai vu
42:46les Jeux Olympiques
42:47à Paris
42:48quand on veut
42:49on peut
42:50si je ne retiens
42:51qu'une leçon
42:52des Jeux Olympiques
42:53j'ai vu des policiers
42:54tous les 200 mètres
42:55et une délinquance
42:56qui baisse
42:57dans Paris
42:58quand on veut
42:59on peut
43:00c'est un choix politique
43:01après le reste
43:02c'est du baratin
43:03on suivra la discussion
43:04une autre fois
43:05c'est du baratin
43:06peut-être
43:07on parlera
43:08c'est du baratin
43:09en revanche
43:10dans les petites infos
43:12il est très bien
43:13il est vraiment merveilleux
43:14dimanche
43:15il fait une interview
43:16pour dire qu'il
43:17n'invitera pas
43:18d'homme politique
43:19et mercredi
43:20il invite
43:21François Hollande
43:22bon
43:23c'est formidable
43:24d'ailleurs
43:25mais François Hollande
43:26il aurait dû être
43:27finalement
43:28chroniqueur
43:29éditorialiste
43:30journaliste
43:31etc
43:32il aurait dû faire
43:33tout sauf
43:34président de la République
43:35parce que
43:36d'abord il doit faire
43:37de l'audience
43:38il est plutôt rigolo
43:39manifestement
43:40quand il vient
43:41il se l'adore
43:42c'est ce qu'on appelle
43:43un bon guérin
43:44il se l'adore
43:45il fait rire
43:46les salles entières
43:47il se fiche de la tête
43:48de tout le monde
43:49c'est son truc
43:50il se fiche de la tête
43:51des gens
43:52mais comme il n'est pas
43:53très gentil
43:54et comme il a beaucoup
43:55d'esprit
43:56ça marche
43:57et puis il a raison
43:58mais il aurait dû
43:59en faire un métier
44:00c'est ça son vrai métier
44:01en fait
44:02François Hollande
44:03son vrai métier
44:04c'est un problème
44:05d'orientation
44:06son vrai métier
44:07c'est ça
44:08je vous assure
44:09et je le dis
44:10c'est un problème
44:11politique
44:12parce que
44:13quand il en a fait
44:14ça n'a pas bien marché
44:15donc ça
44:16il était ce soir
44:17sur Quotidien
44:18il peut venir nous voir
44:19évidemment
44:20il ne veut pas venir
44:21la dernière fois
44:22qu'il était venu
44:23il avait dit à Jean-Pierre Lacan
44:24je viens pour vous
44:25mais sur ces news
44:26je n'aime pas ça
44:27ça ne sent pas bon
44:28etc.
44:29bon
44:30un qui n'a pas été sympa
44:31non plus
44:32alors que très souvent
44:33il nous arrive
44:34de dire
44:35du bien de lui
44:36et je suis vraiment
44:37très déçu
44:38de ce qu'il a dit
44:39d'abord
44:40ça m'a fait de la peine
44:41pour Jean-Jacques Bourdin
44:43plus que
44:44pour autre chose
44:45parce que c'est
44:46la liberté d'expression
44:47il y a une chaîne en moins
44:48il devrait
44:49comment dire
44:50ne pas s'en réjouir
44:51et
44:52voilà
44:53il a dit ça
44:54ce matin
44:55sur une interview
44:56télé
44:57je vous propose
44:58de l'écouter
44:59ce qu'il a dit
45:00sur C8
45:01et Cyril Hanouna
45:02voilà
45:03une chaîne
45:04et Hanouna le premier
45:05qui est sans arrêt
45:06en train de dénoncer
45:07la justice
45:08il a dérogé
45:09ses règles
45:10dans la vie
45:11et ces règles
45:12dans la vie
45:13on les suit
45:14on les observe
45:15il a dérogé
45:16à ces règles-là
45:17il est sanctionné
45:18ça me paraît
45:19totalement logique
45:20mais la sanction
45:21est-elle pas un peu
45:22trop lourde ?
45:23oui c'est la première
45:24chaîne de la TNT
45:25C8
45:26mais et alors ?
45:27il faut aussi de la concurrence
45:28il faut un Yann Barthez
45:29il faut un Cyril Hanouna
45:30mais si Yann Barthez
45:31était sanctionné
45:32et
45:33peut-être pourrait-il l'être
45:34je ne sais pas
45:35moi je ne suis pas l'arc-homme
45:36si Yann Barthez
45:37était sanctionné
45:38je dirais exactement
45:39la même chose
45:40c'est pas Yann Barthez
45:41ou c'est pas
45:42Cyril Hanouna
45:43c'est qu'il y a
45:44des règles à respecter
45:45il a dépassé
45:46les règles
45:47il est sanctionné
45:48ça me paraît logique
45:49mais malgré tout
45:50c'est vrai qu'il y a
45:51des millions de téléspectateurs
45:52qui regardent C8
45:53mais sinon
45:54on peut tout faire
45:55c'est-à-dire qu'on peut
45:56tout dire
45:57on peut tout faire
45:58au mépris
45:59de la loi
46:00je ne veux pas rentrer
46:01la loi d'abord
46:02et l'arc-homme
46:03effectivement
46:04c'est un organisme
46:05réglementaire
46:06et puis
46:07c'est une chaîne
46:08qui est la première
46:09chaîne de la TNT
46:10qui tous les soirs
46:11bat des records
46:12et je salue d'ailleurs
46:13tous nos amis
46:14Vincent Pujol
46:15Franck Capietto
46:16Alexandre Israël
46:17tous ceux qui organisent
46:18cette chaîne C8
46:19et qui sont aujourd'hui
46:20quand même
46:21en très grande difficulté
46:22ces 300 personnes
46:23qui se demandent
46:24qui ont passé
46:25des vacances
46:26difficiles
46:27et qui se demandent
46:28comment ils vont pouvoir
46:29travailler
46:30c'est-à-dire que
46:31d'un trait de plume
46:32t'arrêtes une chaîne
46:33sur une marche
46:34qui marche
46:35c'est le fait de l'audience
46:36je ne parle pas
46:37des téléspectateurs
46:38évidemment
46:39qui ne verront plus
46:40ces programmes
46:41donc que quelqu'un
46:42du métier
46:43comme Jean-Jacques Bourdin
46:44vienne dire
46:45vienne faire la leçon
46:46Non mais
46:47on parle
46:48d'une disparition
46:49d'une chaîne
46:50on parle de sanctions
46:51qu'il considère
46:52comme justifiées
46:53je sais d'autres
46:54chaînes de service public
46:55qui ne sont pas sanctionnées
46:56à la même aune
46:57et moi je vous dis
46:58que quand
46:59Monsieur Bourdin
47:00est parti
47:01d'une certaine chaîne
47:02j'étais le premier
47:03à le dire
47:04parce que
47:05je trouvais ça injuste
47:06voilà ce que je pense
47:07et j'avais trouvé
47:08lamentable
47:09Valérie Pécresse
47:10lorsqu'elle avait fait
47:11cette petite incise
47:12au début
47:13d'une interview
47:14où il était
47:15en difficulté
47:16Jean-Jacques Bourdin
47:17et j'avais trouvé
47:18ça en disait
47:19beaucoup
47:20ce jour-là
47:21de ce qu'était
47:22hélas
47:23Madame Pécresse
47:24parce que
47:25c'est tellement
47:26facile
47:27dans ces cas-là
47:28quand un homme
47:29est à terre
47:30de porter
47:31l'estocade
47:32un mot
47:33un mot
47:34sur Sciences Po
47:35parce que
47:36est-ce que
47:37Sciences Po
47:38va faire
47:39sa révolution
47:40je sais que
47:41Jean Bastière
47:42qui est le directeur
47:43de Sciences Po
47:44a pris la parole
47:45et ça
47:46ça va vous intéresser
47:47parce que
47:48qu'on ne retrouve pas
47:49ce qui s'est passé
47:50l'année dernière
47:51et que
47:52les sujets politiques
47:53notamment
47:54qui
47:55sont exportés
47:56du conflit
47:57israélo-palestinien
47:58ne viennent pas
47:59comme
48:00il s'est passé
48:01l'année dernière
48:02ne viennent pas
48:03comme ce fut le cas
48:04polluer
48:05les cours
48:06c'était la rentrée
48:07aujourd'hui
48:08à Sciences Po
48:09l'école assure
48:10vouloir désormais
48:11mieux former
48:12les uns et les autres
48:13sur le conflit
48:14israélo-palestinien
48:15au printemps
48:16l'établissement
48:17a été secoué
48:18par des polémiques
48:19liées aux mobilisations
48:20d'étudiants
48:21le 12 mars dernier
48:22l'amphi avait été occupé
48:23par des étudiants
48:24écoutez Jean Bastière
48:25qui est le directeur
48:26de Sciences Po
48:27c'est la vocation
48:28de notre université
48:29de mieux former
48:30et de mieux informer
48:31les étudiants
48:32qui ont beaucoup d'intérêt
48:33mais pour lesquels
48:34ils n'ont pas forcément
48:35aujourd'hui
48:36tous les éléments
48:37pour en comprendre
48:38les déterminants
48:39par ailleurs
48:40nous allons bien sûr
48:41renforcer
48:42le dispositif
48:43de lutte
48:44contre les discriminations
48:45le racisme
48:46et l'antisémitisme
48:47vis-à-vis desquels
48:48on a naturellement
48:49une tolérance zéro
48:50et on va sortir
48:51un module
48:52qui va être obligatoire
48:53aussi pour tous les étudiants
48:54pour les sensibiliser
48:55à ces questions
48:56donc tout un ensemble
48:57de programmes
48:58des expérimentations aussi
48:59pour développer
49:00ce qui a pour objectif
49:01de faire en sorte
49:02qu'on apprenne
49:03à nouveau
49:04à mieux dialoguer
49:05débattre
49:06vous avez une situation
49:07de rentrée à Sciences Po
49:08qui se passe
49:09de manière assez sereine
49:10je rencontre beaucoup
49:11d'étudiants
49:12qui sont ravis
49:13de rejoindre Sciences Po
49:14qui sont pressés
49:15d'engager leur formation
49:16mais vous avez aussi
49:17une mobilisation
49:18qui restera
49:19de la part
49:20d'étudiants
49:21pro-palestiniens
49:22et donc
49:23il faut que nous
49:24on ait les actions
49:25qui sont celles
49:26qu'on a décrites
49:27ce matin
49:28pour que cette culture
49:29soit au coeur
49:30de notre projet
49:31pédagogique
49:32moi j'espère
49:33que tout ce qu'on met
49:34en place
49:35c'est de la nature
49:36à pacifier les relations
49:37encore une fois
49:38le désaccord
49:39il est légitime
49:40mais on doit apprendre
49:41collectivement
49:42à être en désaccord
49:43et c'est la vocation
49:44de notre université
49:45ce qu'on va essayer
49:46de faire davantage
49:47cette année
49:48honnêtement
49:49c'est plus une question
49:50d'autorité
49:51que de formation
49:52la réalité est là
49:53la précédente
49:54direction de Sciences Po
49:55était en dessous de tout
49:56parce qu'elle a refusé
49:57de prendre les décisions
49:58qu'il fallait
49:59quand il y a eu
50:00des actes invraisemblables
50:01je vous signale
50:02qu'aujourd'hui à Toulouse
50:03dans un établissement
50:04de l'université de Toulouse
50:05vous avez un prof de maths
50:06un prof de maths
50:07qui...
50:08on vérifie l'info
50:09pardon ?
50:10ah bah je l'ai entendu
50:11ah bah monsieur Luc Ferry
50:12m'a envoyé le...
50:13oui
50:14on l'a vérifié cette info
50:15c'est pour ça que
50:16nous n'en parlons pas
50:17je vous demande
50:18de pas en parler
50:19vous l'avez vérifié ?
50:20je sais pas
50:21je fais confiance à Luc Ferry
50:22et bah oui
50:23justement
50:24ah bon d'accord
50:25parce que vous êtes pas
50:26étonné que je n'en parle pas ?
50:27non
50:28autrement on en aurait parlé
50:29bien évidemment
50:30vérifiez qu'on en parle demain
50:31on ne sait pas
50:32si c'est un fake
50:33F A K E
50:34ou pas
50:35je pense que c'est plutôt
50:36et c'est pour ça
50:37que je ne veux pas en parler
50:38ce soir
50:39que c'est plutôt avéré
50:40parce qu'il y a eu une sanction
50:41il y a eu une sanction
50:42oui
50:43il a été sanctionné
50:44oui
50:45vous avez parfaitement raison
50:46mais on s'est posé la question
50:47vous savez
50:48on est très prudent
50:49parce qu'autrement
50:50je vous aurais fait écouter
50:51ce qu'il dit
50:52je vous aurais fait écouter
50:53cet universitaire
50:54ce qu'il dit
50:55on en parle demain
50:56d'accord
50:57c'est terminé
50:58messieurs
50:59monsieur
51:01d'abord je vous félicite
51:02parce que hier
51:03vous étiez
51:04première chaîne info
51:05tous les deux
51:06à bon travail
51:07nous on joue à la belote
51:08bah oui
51:09non je m'en fous de vous
51:10vous avez encore perdu
51:11alors je ne voulais pas
51:12vous en parler
51:13respect aux aînés
51:14Pascal
51:15vous savez très bien
51:16je suis d'accord avec vous
51:17mais bon
51:18la saison reprend
51:19vous avez perdu la première saison
51:20vous perdez la deuxième saison
51:21et là vous êtes déjà
51:22amené 2-0
51:23c'est comme au golf
51:24j'aime avoir mon petit handicap
51:25vous avez perdu la première chaîne
51:26d'info hier
51:27entre 21h et 23h45
51:28parce que maintenant
51:29vous avez fait
51:303h d'antenne
51:31c'est bon pour nous ça
51:32ça ne risque pas
51:33de nous faire de l'ombre
51:34il voit son intérêt personnel
51:35qu'est-ce que c'est bon pour nous
51:36c'est un projet collectif
51:37c'est l'inverse
51:38vous êtes sérieux ou quoi
51:39je ne sais pas moi
51:40c'est l'inverse
51:41c'est l'inverse
51:42si vous êtes bon
51:43si vous vous êtes bon
51:44nous derrière
51:45on est facile
51:46c'est collectif
51:47c'est news
51:48il y a eu l'effet retour
51:49je préfère
51:50à ce rond de serviette
51:51je préfère me renseigner
51:52vous savez que moi
51:53j'avais un centre de football
51:54qui préférait
51:55marquer 3 buts
51:56dans un match
51:57et que leur équipe
51:58perde
51:59plutôt que gagner le match
52:00alors qu'ils n'avaient pas
52:01marqué de but
52:02d'accord
52:03et vous vous préférez quoi
52:04moi je joue collectif
52:05mais vous vous marquez jamais
52:06je marque les esprits
52:07bon
52:08oui pardon
52:09non mais c'est vrai
52:10mais c'est très intéressant
52:11c'est ce qu'on appelle
52:12les sams
52:13vous savez ce que c'est
52:14qu'un sam
52:15c'est un sable
52:16c'est un sable
52:17c'est un sable
52:18c'est un sable
52:19c'est un sable
52:20c'est un sable
52:21c'est un sable
52:22vous savez ce que c'est
52:23qu'un sam
52:24seul au monde
52:25ah d'accord
52:26donc un sam
52:27il se met par exemple
52:28et il y a également
52:29les tp
52:30tpmg
52:31tout pour ma gueule
52:33ouais
52:34par exemple
52:35Emmanuel Macron
52:36dit de
52:37Gabriel Attal
52:38que c'est un tpmg
52:39je pense qu'il lui répond
52:40la réciproque
52:41mais bon
52:42mais un égoïste
52:43c'est quelqu'un
52:44qui ne pense pas à moi
52:45c'est marrant
52:46la passion des initiales
52:47non mais c'est
52:48la passion des initiales
52:49et des acronymes
52:50c'est extraordinaire
52:51par initiales
52:52réfléchissez à ça
52:53ça a tué la musique
52:54non mais c'est vrai
52:55on va faire le tiste
52:56parce qu'il est 21h02
52:57revenez quand vous voulez
52:58bon merci
52:59vous aussi
53:00écoutez
53:01c'est JP et OB
53:02oui JP
53:03c'est ça
53:04non en tout cas
53:05on sera avec HG
53:06qui viendra
53:07Henri Guaino
53:08qui viendra nous voir
53:09dans un instant
53:10pour commenter
53:11cette actualité politique
53:1250 jours quand même
53:1350 jours
53:14et oui mais c'est
53:15et demain on sera à 51
53:16j'ai vu qu'il y a eu
53:17l'appellement
53:18on sera à 21
53:19d'abord on salue
53:20Elodie Huchard
53:21qui a mis
53:22un petit tweet
53:23assez épuisant
53:24et qui a dit
53:25je pense qu'on aura
53:26retrouvé
53:27Dupont de Ligonnès
53:28avant le premier ministre
53:29oui c'est bien dit
53:30c'est un peu le jour
53:31sans fin cette affaire
53:32quand même
53:33ça devient épuisant
53:34c'est un peu éculé
53:35le jour sans fin
53:36c'est un peu quoi ?
53:37éculé
53:38ah bon ?
53:39le jour sans fin
53:40d'accord
53:41une métaphore
53:42que vous pouvez
53:43renouveler demain
53:44je vous ferai la réflexion
53:45quand vous me ferez
53:46vos blagues
53:47que vous me faites
53:48depuis 20 ans
53:49il y a quand même
53:50un mauvais climat
53:51bon Kylian Salé
53:52a été avec nous
53:53Jean-Luc Lombard
53:54je le salue
53:55Philippe était à la vision
53:56Rodrigues
53:57Le Prado
53:58était au son
53:59Benjamin Nau
54:00était là
54:01et Kylian Salé
54:02j'ai lancé
54:03manifestement
54:04un débat
54:05sur la mort
54:06de Allende
54:07parce que certains disent
54:08qu'il a été tué
54:09par
54:10non non non
54:11ça a été raconté
54:12il y a longtemps
54:13il s'est suicidé
54:14c'est un suicide romain
54:15avant d'être pris
54:16par l'armée chélienne
54:17il s'est suicidé
54:18avec son arme
54:19juste avant
54:20bon
54:21en tout cas
54:22j'ai lancé
54:23un débat
54:24parce que
54:25je salue
54:26je salue également
54:27je salue également
54:28Caroline Diamant
54:29qui me faisait dire
54:30sur un des sujets
54:31personne sur ton plateau
54:32n'a précisé
54:33que la plaignante
54:34des rugbymans
54:35est couverte de bleu
54:36on peut suivre
54:37un ou des hommes
54:38dans une chambre
54:39pour s'amuser
54:40sans finir couverte de bleu
54:41je me permets cette précision
54:42a dit Caroline Diamant
54:43il a expliqué
54:44mon conflit
54:45avec les gens
54:46il a expliqué
54:47mon confrère Vey
54:48qu'elle a une maladie
54:49particulière
54:50qu'elle a cachée
54:51je salue ceux
54:52qui nous écoutent
54:53et je les remercie
54:54à demain
54:55matin