Les Vraies Voix - Émission du 23 août

  • le mois dernier
Les Vraies Voix avec Philippe Bouriachi, conseiller régional Ile-de-France, commissaire aux sports et Jeux olympiques paralympiques, co porte-parole national d'"Écologie au Centre" ; Matthieu Hocque, secrétaire général du think tank Le Millénaire ; Aleksandar Nikolic, député européen et président du groupe RN au conseil régional du Centre-Val de Loire ; Christophe Lepetit, économiste du sport, responsable des études économiques du CDES ; Jonathan Hivernat, capitaine de l'équipe de France de rugby fauteuil.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-23##

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Transcript
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:00:05Bonjour à tous, les Vraies Voix de l'été et sa préparation du week-end.
00:00:11Repos, boulot, retour de vacances, rendez-vous festif, vous serez logés dans différentes enseignes, oui.
00:00:17Mais ici, avec nos 3 Vraies Voix, vous êtes sur un pied d'égalité.
00:00:21Quelles que soient vos idées, notre devise, sérieux et souriant.
00:00:24Et vous réagissez à propos de cette actualité via le standard de Sud Radio 0826-300-300.
00:00:31Ici, c'est du parlons vrai.
00:00:33Les Vraies Voix Sud Radio.
00:00:35Eh oui, vous allez voir, parce que quand je dis plusieurs univers politiques,
00:00:41nos Vraies Voix du jour viennent d'horizons différents.
00:00:45Philippe Bourgiaki, bonsoir Philippe.
00:00:48Je dis bonsoir, bonjour, on sait pas encore.
00:00:5017h, c'est pénible.
00:00:52Si je prenais l'antenne à 18h, je serais bien.
00:00:55On va sortir un décret.
00:00:57Vous êtes conseiller régional d'Ile-de-France,
00:00:59commissaire aux sports et aux Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:01:03coporte-parole nationale d'écologie au centre.
00:01:06Nous avons aussi un autre habitué des Vraies Voix de l'été,
00:01:10Mathieu Hoque, secrétaire général du Syntank le millénaire.
00:01:13Bon, on l'a dit, un peu plus à droite que Philippe Bourgiaki.
00:01:16Oui, on peut dire ça comme ça, bonsoir François Frédéric.
00:01:19Et puis alors encore un peu plus à droite, du coup,
00:01:21Alexandre Nikolic qui fait sa première député européen
00:01:24et président du groupe RN au conseil régional du centre Val-de-Loire.
00:01:29Bonsoir Alexandre.
00:01:30Et bonsoir à vous, les auditeurs.
00:01:31Bienvenue.
00:01:32Merci, merci pour cette invitation.
00:01:34Vous n'hésitez pas, parlons vrai.
00:01:36À votre place, lundi, il y avait une militante Europe Écologie des Verts.
00:01:40Vous voyez, tout le monde est bienvenu.
00:01:42C'est bien pour que tout le monde puisse s'exprimer.
00:01:44Du coup, vous allez vous régaler,
00:01:46parce qu'en plus, tous les trois, vous êtes des sportifs.
00:01:48Écoutez bien le programme, c'est parti.
00:01:50Ils sont multimillionnaires,
00:01:52ont assuré l'avenir de leur descendance sur plusieurs générations.
00:01:56Les joueurs de football survolent les problématiques financières de notre époque.
00:02:00Pour cela, les clubs doivent payer cher.
00:02:02Du coup, l'accès à la diffusion de leurs matchs vaut une fortune.
00:02:05Et au bout de la chaîne, monsieur et madame tout le monde,
00:02:07vous et nous, nous nous saignons pour regarder le foot à la télé.
00:02:11Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?
00:02:14Nous vous poserons la question à 17h30
00:02:16pour notre grand débat.
00:02:18Hashtag Droit TV.
00:02:20Avez-vous envie de regarder les matchs de lignes de football à la télévision ?
00:02:24Vous nous donnez votre avis sur le compte X de Sud Radio.
00:02:27Ça promet, et ça sera un débat passionné.
00:02:31Et puis, le défilé des partis politiques dans les jardins de l'Elysée
00:02:35se poursuit depuis ce matin.
00:02:37Le président de la République reçoit,
00:02:39pour évoquer le sujet qui taraude nos esprits,
00:02:41entre deux parenthèses olympiques,
00:02:43quel Premier ministre à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale ?
00:02:47D'où la question de notre coup de projecteur.
00:02:49Hashtag Premier ministre, ça sera à 18h40.
00:02:53Les rencontres avec les partis politiques peuvent-elles influencer
00:02:57le choix d'Emmanuel Macron ?
00:02:59J'en connais qui ont le sourire au lèvre.
00:03:01D'ailleurs, je regarde autour de la table, les trois sont pliés de rire.
00:03:03Bon, vous donnez dès maintenant votre avis sur la question
00:03:06sur le compte X de Sud Radio.
00:03:08Et puis, vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:03:12Tout comme l'a fait Hakim.
00:03:14Parce que c'est important, Hakim réagit.
00:03:16On l'a déjà eu il y a deux jours.
00:03:18Il réagit au débat d'hier.
00:03:20C'est une espèce de feuilleton. La parole à Hakim.
00:03:22Bonsoir à tous. Hakim, de vos jours.
00:03:25Je vous aime bien Sud Radio, c'est vrai.
00:03:27Sincèrement.
00:03:28Mais je suis tombé sur un milieu de conversation.
00:03:32Vous deviez sûrement parler de l'allocation de rentrée scolaire.
00:03:35Mais je trouve que dans le discours ambiant,
00:03:39il y a une espèce de défiance anti-pauvres.
00:03:41Je ne sais pas pourquoi on entend toujours
00:03:44cette espèce de rengaine.
00:03:46Oui, ils vont acheter des écrans plats avec les allocs.
00:03:48Mais franchement, intéressez-vous juste un petit peu
00:03:50à qui bénéficient ces allocs.
00:03:52Quand tout le tas de gens sur lesquels vous crachez votre haine,
00:03:55parce que moi, je la ressens sincèrement autrement,
00:03:58de cette manière-là, je suis quelqu'un de sensible de nature.
00:04:01Donc vraiment, je ressens cette haine-là dans le discours.
00:04:04Et quand je vous disais, parce que je suis le Hakim du message
00:04:07que vous avez diffusé hier, que la France est un pays qui se déteste,
00:04:10qui ne s'aime pas, en écoutant vos discours-là,
00:04:13c'est la vérité, vous me confirmez ce que je dis.
00:04:16Le beau, il est réservé à une élite.
00:04:18Et les pauvres, alors ils n'ont pas le droit d'acheter un gâteau au chocolat
00:04:20parce que ça leur fait plaisir.
00:04:22Vous le faites bien, vous.
00:04:24Bon, voilà, Hakim.
00:04:26Alors Hakim qui nous avait fait un très beau message
00:04:28en disant, j'ai l'impression qu'on ne s'aime pas entre Français,
00:04:30mais aimez-vous, on est dans un beau pays.
00:04:33Donc voilà, je resitue dans le contexte.
00:04:35Il y a eu effectivement ce débat sur l'allocation de rentrée scolaire
00:04:39et une majeure partie des auditeurs de Sud Radio ont dit
00:04:42qu'en fait, c'était utilisé, non pas à des fins
00:04:46de ce à quoi c'est censé servir,
00:04:49c'est-à-dire acheter des fournitures scolaires.
00:04:52Qu'en pensez-vous, cher Philippe Bouriaki ?
00:04:55Je pense que dans la majorité des cas,
00:04:57ça sert réellement pour acheter des fournitures scolaires.
00:05:00Effectivement, il y a toujours des gens à la marge
00:05:02qui fraudent et qui en font une autre destination,
00:05:05mais ils sont marginaux et c'est une minorité.
00:05:09Mais peut-être qu'il faudrait revoir ce dispositif
00:05:12et que ça soit des bons directement.
00:05:14Alors voilà, ça c'est intéressant.
00:05:16C'est notre feuilleton finalement, l'allocation de rentrée scolaire.
00:05:19Il a été évoqué cela, encore une fois, hier.
00:05:22Je crois que c'était Naïma M. Fadel d'ailleurs
00:05:24qui était assise à votre place, Philippe Bouriaki.
00:05:27Il a aussi été question, Mathieu Hoque,
00:05:30non pas en fait d'une rémunération,
00:05:33enfin d'une somme versée,
00:05:37mais plutôt d'une mise à disposition de matériel
00:05:40par les établissements eux-mêmes
00:05:44pour que ce soit plus transparent, votre point de vue ?
00:05:46C'est une bonne mesure, ça sera une mesure de bon sens, effectivement.
00:05:49Après, moi je ne suis pas forcément pour flécher les aides.
00:05:52Je pense qu'il faut revoir ce que ce débat dénonce dans notre société.
00:05:57C'est plutôt la question du modèle redistributif.
00:05:59C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on regarde en termes de décile
00:06:02qui contribue aux dépenses publiques par les prélèvements obligatoires
00:06:06et notamment par les prélèvements sur l'impôt sur le revenu
00:06:08qui n'est payé que par 50% des ménages,
00:06:10et quand on regarde qui en bénéficie,
00:06:12il y a effectivement les classes moyennes qui se sentent abandonnées
00:06:15parce que pas assez riches pour pouvoir bénéficier du système,
00:06:18mais pas assez pauvres également pour pouvoir bénéficier des prestations sociales.
00:06:21Mais également des dispositifs tels que la location rentrée.
00:06:28Et donc la question qui est posée, je pense plus globalement,
00:06:31au-delà de « est-ce qu'il faut flécher les aides ou pas ? »
00:06:33c'est plutôt de réévaluer ce dispositif pour qu'il soit beaucoup plus universel.
00:06:37Parce que la réalité, c'est que depuis 2012,
00:06:39depuis que François Hollande a sacrifié la politique familiale
00:06:42en enlevant l'universalité de la politique familiale,
00:06:45les classes moyennes n'ont plus accès à des prestations et des transferts de l'État.
00:06:50Et c'est bien problématique.
00:06:52Et là aussi, Mathieu Hoque, c'était un élément qui ressortait du débat.
00:06:55C'est important qu'on fasse le suivi.
00:06:57Alexandre Darnicolic, il y a effectivement ce message de Hakim
00:07:00qui nous dit « vous êtes un peu violents, est-ce qu'on est obligés ? »
00:07:04Il se trouve quand même que c'est de l'argent qui vient des collectivités,
00:07:07donc il y a forcément un tracé aussi.
00:07:10Oui, moi je suis plutôt pour qu'on cible, effectivement,
00:07:14soit par un système de dons,
00:07:16soit par un système de bons par dons,
00:07:19ou un système de matériel qui est fourni directement.
00:07:23Mais mettons en place un cercle vertueux.
00:07:25Le mieux, c'est d'avoir des bons pour des produits qui sont fabriqués en France,
00:07:29si on peut par exemple, pour recréer des industries
00:07:32avec des financements publics qui vont permettre ensuite
00:07:35de recréer de l'emploi à proximité,
00:07:37créer de la richesse, de la fiscalité supplémentaire d'ailleurs localement.
00:07:41Et c'est ce qui manque dans notre pays justement,
00:07:43cette désindustrialisation, ce déficit commercial,
00:07:45il a des vraies conséquences.
00:07:46Donc profitons par exemple d'aide
00:07:49et donc de dépenses de l'État,
00:07:51ciblées justement pour que ça profite à toute l'économie française.
00:07:54Par rapport à ce que disait Hakim, si je peux me permettre,
00:07:57en élargissant aussi effectivement,
00:07:59il y a aujourd'hui beaucoup de débats sur
00:08:02est-ce qu'il y a trop d'aides sociales en France globalement ?
00:08:05Là je sors de juste l'allocation de rentrée scolaire.
00:08:08Oui mais c'est un peu le thème au sens large de toute façon.
00:08:10Oui, moi je pense sincèrement qu'il faut arrêter de taper sur les pauvres,
00:08:14sur l'assistanat,
00:08:16le progrès ça doit nous permettre de collectivement vivre mieux.
00:08:21Le problème c'est qu'on ne peut pas avoir un système social
00:08:24qui va servir le monde entier sans limite.
00:08:27C'est pour ça que nous on dit, préservons notre système social,
00:08:30arrêtons de taper sur les pauvres,
00:08:32mais pour bénéficier des aides sociales dans notre pays,
00:08:35il faut soit être français, soit être étranger,
00:08:38mais avoir cotisé, travaillé pendant 5 ans
00:08:40pour avoir fait un effort qui nous permette ensuite
00:08:43de bénéficier du système social,
00:08:45je pense peut-être le meilleur au monde
00:08:47pour accompagner ceux qui sont le plus dans la difficulté notamment.
00:08:51Bon voilà la réponse chère Hakim de Vosjour,
00:08:54Vosjour c'est dans la Seine-Saint-Denis,
00:08:56c'est 93, c'est juste à la frontière de la Seine-et-Marne,
00:09:01vers Mitry-Maurit, Clésouilly, etc.
00:09:03C'est par là, oui oui.
00:09:05Oui oui, il connaît l'île de France le monsieur.
00:09:07Je vérifie, j'ai rien à douter.
00:09:11Merci en tout cas Hakim pour ce suivi,
00:09:14et nous avons, et c'est le principe dans les vraies voix chaque soir,
00:09:17un auditeur fil rouge,
00:09:19et c'est Sébastien de Strasbourg,
00:09:21bonsoir Sébastien.
00:09:22Bonsoir à vous.
00:09:23Merci d'être avec nous, vous êtes prêts,
00:09:25vous savez que tout à l'heure nous jouerons,
00:09:27il y aura un quiz, il faudra choisir le meilleur partenaire,
00:09:30ça sera un match de double,
00:09:32bon il faut connaître un peu la chanson,
00:09:34alors il y a des spécialistes autour de la table, on verra.
00:09:37En tout cas vous Sébastien,
00:09:39on commence par votre coup de gueule,
00:09:41ah très intéressant, vous revenez sur un vieux cheval de bataille français,
00:09:45la centralisation de la vie politique, on vous écoute.
00:09:49Oui alors je vais un petit peu plus loin,
00:09:51c'est un peu plus que la centralisation de la vie politique,
00:09:53c'est la centralisation de la vie française qu'il faut.
00:09:55J'ai l'impression aujourd'hui que ce soit en politique,
00:09:58ou que ce soit dans la vie quotidienne,
00:09:59avec l'évoquisme et toutes ces choses-là maintenant à la mode,
00:10:02qu'on a l'impression que c'est le mode de vie des français aujourd'hui,
00:10:04c'est la volonté des français aujourd'hui,
00:10:06alors que totalement pas,
00:10:07pour être rural de base,
00:10:09et maintenant vivre en ville,
00:10:11oui c'est quelque chose peut-être de très parisien,
00:10:13de très citadin,
00:10:14mais une fois sorti de là,
00:10:16c'est pas du tout l'envie des français,
00:10:18c'est pas du tout comme ça qu'on a envie de vivre,
00:10:20c'est pas ce qu'on pense,
00:10:21et aujourd'hui notre politique nous dicte des choses
00:10:24très centralisées sur la vie citadine et parisienne.
00:10:27Et c'est d'ailleurs intéressant ce que vous dites Sébastien,
00:10:30parce que même dans la vie politique,
00:10:32il y a des obligations quand même de respect,
00:10:34de représentativité du territoire,
00:10:36que ce soit dans les gouvernements,
00:10:38alors on parle souvent de la parité homme-femme,
00:10:40mais il y a aussi cet élément.
00:10:42C'est noté Sébastien,
00:10:43on essaiera de régler un petit peu la liaison téléphonique,
00:10:46parce que ça saute un petit peu,
00:10:48on se retrouve bien sûr pour le débat de 17h30,
00:10:52on rappelle que ça sera sur les droits du foot,
00:10:54alors Strasbourg, vous êtes de Strasbourg,
00:10:56le Racing Club de Strasbourg,
00:10:57Gros Club, etc.
00:10:59Bon Sébastien, merci, merci,
00:11:01on se retrouve dans un instant avec une meilleure connexion,
00:11:04et quant à nous, dans un instant,
00:11:06les trois mots de l'actu, à tout de suite.
00:11:17C'est mal fini.
00:11:18Eh bien les trois vraies voix sont là,
00:11:20ça discute, vous les entendez,
00:11:22c'est le problème du vendredi,
00:11:24en plus il y a un sujet foot tout à l'heure,
00:11:27donc évidemment, ça commence, ça commence,
00:11:30tu préfères quelle équipe, etc.
00:11:32Philippe Bourgiaki, Mathieu Hoque et Alexander Nikolic sont avec nous,
00:11:36et ils vont accueillir tous vous les auditeurs de Sud Radio,
00:11:39vous accueillez notre monsieur trois mots de l'actu, Antoine Mazère.
00:11:47Alors Antoine, vos trois mots de l'actu ce soir,
00:11:51eh bien réunion, pink,
00:11:53tiens donc vous faites un anglicisme,
00:11:55et disparition, allez-y.
00:11:57Eh oui, réunion, le premier mot,
00:11:58le nouveau Front Populaire accompagné de la candidate de l'Alliance de Gauche,
00:12:01Lucie Castel avait rendez-vous à l'Élysée ce matin avec Emmanuel Macron,
00:12:05des réunions organisées par le chef de l'État avec les chefs de partis
00:12:08pour tenter de trouver un consensus
00:12:10afin d'éviter une crise politique née depuis les législatives.
00:12:13À la suite de cette réunion, la gauche accentue la pression sur Matignon
00:12:17et espère qu'Emmanuel Macron prendra sa décision mardi,
00:12:20à la fin de tous les rendez-vous.
00:12:22On écoute Marine Tondelier, la présidente des écologistes,
00:12:24à la suite de cette réunion.
00:12:25Ce que nous avons trouvé extrêmement positif,
00:12:27c'est de pouvoir nous adresser à lui,
00:12:29pour lui dire que ce feuilleton institutionnel a des devoirs s'achever.
00:12:32Il finit ses consultations lundi,
00:12:34il nous faut une réponse mardi.
00:12:36Il y a des urgences,
00:12:37et laisser les semaines s'écouler sans s'y attaquer
00:12:40est grave et même irresponsable.
00:12:42Selon Olivier Faure,
00:12:43Emmanuel Macron a évoqué la nomination rapide d'un Premier ministre.
00:12:47Les consultations se sont poursuivies tout au long de la journée
00:12:49avec les chefs de partis du bloc macroniste,
00:12:51puis les Républicains,
00:12:53et également le groupe Lyott.
00:12:54Lundi, il recevra le Rassemblement national
00:12:56et son allié Éric Ciotti,
00:12:58ainsi que la présidente de l'Assemblée nationale,
00:13:00Yael Braun-Pivet,
00:13:02et le président du Sénat, Gérard Larcher.
00:13:04Évidemment, je vous le rappelle,
00:13:06à 18h40, nous aurons notre thématique,
00:13:10et vous commencez à y répondre sur le compte X de Sud Radio.
00:13:14Les rencontres avec les partis politiques
00:13:16peuvent-elles influencer le choix d'Emmanuel Macron
00:13:18concernant le Premier ministre ?
00:13:21On y reviendra avec nos trois vrais voix
00:13:23qui vont conserver également leurs arguments
00:13:26pour 18h40.
00:13:28Alors le deuxième mot, Pink.
00:13:30Oui, après quatre jours intenses,
00:13:32les démocrates ont mis fin à la Convention nationale du parti
00:13:36avec l'investiture de Kamala Harris.
00:13:38Cette élection est l'une des plus importantes
00:13:40de la vie de notre nation.
00:13:42A-t-elle lancé lors de son discours ?
00:13:44Kamala Harris a promis de conclure un accord
00:13:46pour une trêve dans la bande de Gaza.
00:13:48La candidate démocrate a pu compter
00:13:50sur de nombreux stars pour accepter
00:13:52son investiture à la présidentielle américaine,
00:13:54des shows exceptionnels,
00:13:56et notamment celui de la chanteuse américaine Pink.
00:13:58Ah, c'était ça alors, Pink !
00:14:00Exactement, venue sur scène accompagnée de sa fille,
00:14:02âgée de 13 ans.
00:14:04Toutes les deux ont interprété son tube de 2017.
00:14:06Est-ce que vous vous en rappelez, Frédéric ?
00:14:08C'est très émouvant, ça s'appelle
00:14:10What About Us. On écoute un extrait.
00:14:26Kamala Harris doit maintenant continuer de convaincre
00:14:28en affrontant son rival Donald Trump
00:14:30dans un débat qui constituera le premier face-à-face
00:14:32entre les deux candidats.
00:14:34C'est le point de vue de nos trois vrais voix.
00:14:36C'est quand même du show,
00:14:38les campagnes à l'américaine,
00:14:40Mathieu Hawke.
00:14:42Exactement, ça n'a rien à voir avec ce que nous
00:14:44on peut voir en France. Il faut quand même rappeler
00:14:46que Kamala Harris,
00:14:48depuis le retrait de Joe Biden,
00:14:50a levé plus de 300 millions de dollars
00:14:52pour donner un titre de comparaison.
00:14:54Une campagne électorale en France,
00:14:56ça coûte un peu moins
00:14:58d'une quinzaine de millions d'euros.
00:15:00Donc il y a véritablement un effet d'échelle
00:15:02qui est assez massif.
00:15:04Le plus dur reste à venir pour Kamala Harris.
00:15:06Kamala Harris, aujourd'hui, bénéficie
00:15:08d'un élan politique qui est lié à la convention
00:15:10des démocrates. De la même façon que Donald Trump
00:15:12bénéficiait au début
00:15:14du mois de juillet de l'élan
00:15:16lié à la convention républicaine,
00:15:18elle bénéficie d'un élan médiatique. En revanche,
00:15:20elle doit être face à Donald Trump
00:15:22et non plus juste convaincre son camp
00:15:24parce que Kamala Harris, au départ,
00:15:26était plutôt une personnalité impopulaire au sein des démocrates.
00:15:28Elle a réussi, pour le coup,
00:15:30à se faire une place. Maintenant, il va falloir affronter Donald Trump
00:15:32et elle a au moins trois enjeux clés
00:15:34à jouer.
00:15:36Le premier, c'est ce qu'on appelle le match
00:15:38des bilans, c'est-à-dire qu'elle incarne le bilan
00:15:40de l'administration Biden, qu'elle le veuille ou non,
00:15:42et ce bilan-là est jugé négativement par les Américains
00:15:44sur deux thématiques clés, l'économie
00:15:46et les sujets migratoires.
00:15:48Ensuite, après, elle doit gagner
00:15:50le match des récits, imposer une campagne
00:15:52progressiste et positive
00:15:54contre celle de Donald Trump, qui est plutôt négative,
00:15:56mais Donald Trump peut changer aussi
00:15:58son axe de campagne. Et puis ensuite,
00:16:00il y a un autre match qu'elle doit gagner, c'est le match des images.
00:16:02Et ce débat du 10 septembre
00:16:04sera l'occasion pour elle d'affronter Donald Trump,
00:16:06mais elle va faire face à un animal politique
00:16:08et un animal médiatique très fort.
00:16:10Ça me donne une idée de question, Alexandre Darnicolic,
00:16:12je le rappelle, membre du RN.
00:16:14Qui aura pour le premier
00:16:16président de la République Femme, la France
00:16:18ou les États-Unis, Alexandre Darnicolic ?
00:16:20Je ne sais pas qui l'aura en premier,
00:16:22mais en tout cas, je pense que...
00:16:24Ça, c'est ce qu'on appelle une question tordue, je vous l'accorde, mais bienvenue !
00:16:26C'est un peu le vin et son deur américain,
00:16:28donc je ne sais pas ce qu'il va se passer aux États-Unis.
00:16:30En revanche, oui, je pense qu'en
00:16:322027, on a de grandes chances d'avoir une présidente
00:16:34en France et qui
00:16:36vient de nos rangs, oui.
00:16:38Mais vous soutenez Kamala Harris ?
00:16:40Non, sur Marne ou sur Oise ?
00:16:44Non, plus sérieusement,
00:16:46c'est pas à moi de prendre position
00:16:48sur la politique américaine.
00:16:50On sait que c'est très différent de chez nous, où effectivement,
00:16:52c'est la musique, l'émotion
00:16:54globale, les tendances
00:16:56qui jouent beaucoup et qui influencent les résultats,
00:16:58même beaucoup, sur la personnalité
00:17:00des candidats. Est-ce qu'ils sont croyants ou pas ?
00:17:02Est-ce qu'ils aiment plus ou moins ça ?
00:17:04Est-ce que
00:17:08ils incarnent quelque chose qui peut plaire
00:17:10plus que les idées ?
00:17:12On sait que Kamala Harris, en 2021,
00:17:14elle avait eu du mal, un petit peu,
00:17:16sur certains débats,
00:17:18ce qui avait fait qu'elle avait été un petit peu écartée
00:17:20médiatiquement. On sait qu'elle est meilleure
00:17:22oratrice pour s'exprimer devant
00:17:24un public que quand il y a une opposition.
00:17:26Notamment, ça avait été le cas
00:17:28face à des journalistes ou face à d'autres débatteurs.
00:17:30Donc là, ce débat face à Donald Trump,
00:17:32ça va être un vrai challenge pour elle,
00:17:34et ça sera intéressant. Je pense que ça sera un moment important
00:17:36de l'élection américaine.
00:17:38Philippe Bourgiaki,
00:17:40c'est qui votre candidat préféré
00:17:42dans l'histoire ? C'est Trump ou c'est
00:17:44Harris ? Il n'y a pas photo, c'est Harris pour moi.
00:17:46Je parle sur
00:17:48les idées globales. Et l'intérêt pour la
00:17:50France, c'est ?
00:17:52Ce sera plutôt Harris que Trump. Pourquoi ?
00:17:54C'est un pro-russe,
00:17:56ça nous met dans une situation délicate
00:17:58par rapport à notre position sur l'Ukraine.
00:18:00C'est indéniable. Harris
00:18:02sera plus proche de nous que Trump.
00:18:04Ceci dit, ce n'est pas gagné.
00:18:06Ce n'est pas gagné, même si on sent qu'il y a une ferveur,
00:18:08il y a une poussée, parce qu'effectivement,
00:18:10tu l'as bien dit,
00:18:12après cette convention, on sent
00:18:14un élan, une ferveur, puis des
00:18:16stars sont en train de s'impliquer,
00:18:18plus sur le camp démocrate que sur le
00:18:20camp républicain, mais ça, c'est un petit peu culturel.
00:18:22Le problème aux Etats-Unis,
00:18:24l'élection, elle n'est pas une élection directe, mais une élection
00:18:26indirecte, et puis surtout, en fin de compte,
00:18:28Alexandre l'a dit,
00:18:30on s'adresse,
00:18:32lorsqu'on s'adresse au peuple américain,
00:18:34on ne s'adresse pas à un peuple uni.
00:18:36Comme c'est un Etat fédéral, tu t'adresses...
00:18:3851 Etats.
00:18:40Je ne parle pas de la même façon au Michigan que
00:18:42lorsque tu es en Louisiane, par exemple.
00:18:44Au Michigan, il faut que tu parles à plusieurs
00:18:46communautés. Alors que nous, on n'a pas,
00:18:48et j'espère qu'on n'arrivera jamais, nous,
00:18:50à avoir ce principe de communauté.
00:18:52Tu parles à la communauté latine, la communauté afro-américaine,
00:18:54la communauté texane, la communauté
00:18:56homosexuelle, la communauté lesbienne.
00:18:58Nous, en France, on parle à la nation
00:19:00entière. Donc, ce discours,
00:19:02il est un peu compliqué, un peu complexe.
00:19:04C'est vrai que ça change quand même, si je peux me permettre.
00:19:06Et notamment,
00:19:08on se souvient même d'Emmanuel Macron, qui avait
00:19:10dit sur les plans d'investissement
00:19:12en banlieue que ça ne pouvait pas être Jean-Louis Borloo parce qu'il
00:19:14était blanc. Et c'est du pur racialisme.
00:19:16Il a dit ça ?
00:19:18Bien sûr qu'il avait dit ça.
00:19:20C'est une erreur d'expression.
00:19:22Il a raison,
00:19:24ça ne peut pas être Jean-Louis Borloo.
00:19:26Parce qu'il est blanc ?
00:19:28Ce que je vous propose, messieurs, c'est
00:19:30les identités en France.
00:19:32Aux Etats-Unis, on reste en Amazone.
00:19:34Vous avez trouvé une thématique.
00:19:36Ça ne peut pas être Jean-Louis Borloo
00:19:38parce qu'il n'est pas issu du thème.
00:19:40C'est un débat différent.
00:19:42Mais ce n'était pas comme ça que ça avait été exprimé.
00:19:44Faites attention,
00:19:46parce qu'il y a trois mots dans l'actu,
00:19:48et là, on risque d'en avoir que deux.
00:19:50Comme Quentin Cabanis, notre réalisateur,
00:19:52me le rappelle. Troisième mot,
00:19:54et là, on va prendre un ton
00:19:56un peu plus triste.
00:19:58C'est le mot
00:20:00disparition, Antoine Mazère.
00:20:02On en a beaucoup parlé sur Sud Radio, suite à la disparition du jeune
00:20:04Rubiman français en Afrique du Sud,
00:20:06avec l'équipe de France des moins de 18 ans.
00:20:08Il y a un peu plus de deux semaines, la famille du jeune
00:20:10Rubiman, Mehdi Narjissi,
00:20:12emporté par de forts courants au large du Cap sud-africain,
00:20:14a annoncé avoir
00:20:16saisi le parquet d'Agen. L'objectif
00:20:18pour la famille, obtenir l'ouverture
00:20:20d'une procédure pour connaître les causes
00:20:22de la disparition. Ils cherchent à comprendre
00:20:24comment leur fils de 17 ans
00:20:26a-t-il pu être emporté par les vagues
00:20:28sous les yeux de leur entraîneur de l'équipe de France.
00:20:30L'avocat de la famille,
00:20:32Maître Edouard Martial, était l'invité ce matin de Benjamin Gley
00:20:34sur Sud Radio. Il est revenu sur
00:20:36l'incident avec l'incompréhension de savoir
00:20:38que sur place, il était impossible
00:20:40de prévenir les secours. On l'écoute.
00:20:42Je pense que tout le monde va rester bouchobé quand on saura
00:20:44que sur cette plage, aucun
00:20:46opérateur ne signale.
00:20:48C'est-à-dire que à cet endroit-là,
00:20:50à l'instant où on constate
00:20:52qu'il y a des problèmes et que des enfants
00:20:54peuvent être en difficulté dans l'océan,
00:20:56ce qui s'est passé, il est
00:20:58impossible de prévenir les secours.
00:21:00Heureusement, un des gardes
00:21:02du parc national,
00:21:04qui avait un poste d'observation au-dessus,
00:21:06sur la falaise, a vu que
00:21:08les enfants étaient en difficulté et a commencé
00:21:10à présenter les secours
00:21:12de telle manière que tout de suite,
00:21:14hélicoptères et dinghys
00:21:16puissent être actionnés
00:21:18sur l'océan lui-même. Le président de la
00:21:20Fédération française de rugby, Florian Gris, a quant à lui
00:21:22lancé une enquête interne précisant
00:21:24que le staff de l'équipe de France avait décidé
00:21:26d'aller à cet endroit et a décidé
00:21:28d'y mettre les joueurs à l'eau. C'est une incompréhension.
00:21:30Les règles n'ont pas été respectées.
00:21:32Une erreur a été commise. C'est une évidence.
00:21:34A-t-il déclaré sur TF1 le président ?
00:21:36Merci Antoine Mazère. Vous revenez
00:21:38tout à l'heure avec votre séquence.
00:21:40Ce soir, ça va être particulier. Vous nous avez
00:21:42amené chaque soir à 18h05
00:21:44un médaille olympique.
00:21:46Ce soir, vous nous faites le lien avec les Jeux
00:21:48paralympiques. Nous aurons un membre
00:21:50des équipes de France qui va participer
00:21:52aux Jeux paralympiques. Oui, on referme cette parenthèse
00:21:54un petit peu Jeux olympiques et on ouvre celle
00:21:56Jeux paralympiques à J-5 de la cérémonie d'ouverture.
00:21:58Ce sera le capitaine de l'équipe de France
00:22:00de rugby-fauteuil, Jonathan Hiberna, le
00:22:02Toulousain, qui sera en direct avec nous à partir de 18h05.
00:22:04Vous êtes attendu avec impatience.
00:22:06Alors nous, dans un instant,
00:22:08les vrais voix de Sud Radio,
00:22:10vous n'hésitez pas les auditeurs
00:22:12à nous appeler. Vous souhaitez regarder
00:22:14le championnat de France de football à la télévision ?
00:22:16Par exemple, sachez
00:22:18que depuis 1984, il a failli
00:22:20lui payer un abonnement. Seuls les
00:22:22passionnés déboursaient un budget. Depuis
00:22:24une dizaine d'années, les diffuseurs se livrent à
00:22:26une surenchère qui augmente le prix
00:22:28de l'abonnement et qui nécessite de changer
00:22:30de boxe, de télé,
00:22:32d'antenne, d'option, un vrai parcours
00:22:34du combattant. Depuis la rentrée,
00:22:36le principe dépasse l'entendement.
00:22:38Il faut souscrire à un double
00:22:40voire un triple abonnement onéreux
00:22:42insupportable. Vous n'êtes
00:22:44peut-être plus disposé à vous faire
00:22:46plumer. Dans un instant, notre
00:22:48grand débat est cette question.
00:22:50Hashtag DroitTV
00:22:52Avez-vous envie de regarder les
00:22:54matchs de L1 de football
00:22:56à la télévision ? Donnez-nous
00:22:58votre avis sur le compte X de Sud Radio
00:23:00Appelez-nous au 0826 300 300
00:23:02Nous aurons pour nous
00:23:04éclairer un grand spécialiste
00:23:06de l'économie
00:23:08du sport, Christophe Lepetit, qui sera
00:23:10avec nous. A tout de suite !
00:23:12Sud Radio
00:23:14Parlons vrai
00:23:16Les vraies voix Sud Radio
00:23:1817h-19h
00:23:20Frédéric Brindel
00:23:22Et c'est le moment du grand débat
00:23:24Vous n'hésitez pas à donner votre avis
00:23:26sur le compte X de Sud Radio
00:23:28Ça commence à bouger, c'est très intéressant
00:23:30tout cela. Je vous rappelle nos 3
00:23:32vraies voix ce soir. Philippe Bourghiaki, conseiller
00:23:34régional d'Île-de-France
00:23:36et coporte-parole national d'écologie au centre
00:23:38Mathieu Hoque, secrétaire général
00:23:40du Syntancle Millénaire. Alexander
00:23:42Nikolic, député européen et président
00:23:44du groupe RN au conseil régional du centre
00:23:46Val-de-Loire. Les 3 sont prêts
00:23:48pour le grand débat
00:23:50Les vraies voix Sud Radio
00:23:52Le grand débat du jour
00:23:54Ça fait 30 euros par mois
00:23:56même si vous payez déjà les 35 euros
00:23:58d'abonnement au bouquet Canal Sport
00:24:00Cette année, au bas mot
00:24:02il vous en coûtera 75 euros
00:24:04chaque mois pour ne rien
00:24:06manquer de la ligue 1 de football
00:24:08Après TPS, Orange,
00:24:10Médiapro, Amazon, voici Dazone
00:24:12qui injecte de l'argent sur
00:24:14un temps court juste pour montrer les muscles
00:24:16et briser l'hégémonie de la valeur
00:24:18sur Canal Plus. A chaque fois
00:24:20la vénale ligue de football succombe
00:24:22aux sirènes de l'argent éphémère
00:24:24Seulement depuis cet été, Canal Plus
00:24:26a dit stop. La partenaire infidèle
00:24:28doit se débrouiller différemment
00:24:30La ligue est sur le point
00:24:32de tout perdre et nous, les passionnés
00:24:34de ne plus rien suivre. Nous vous
00:24:36posons la question pour
00:24:38le compte X de Sud Radio
00:24:40et vous intervenez, vous nous donnez votre avis
00:24:42Hashtag Droit TV
00:24:44Avez-vous envie de regarder les matchs
00:24:46de ligue 1 de football à la télévision ?
00:24:48Parce que c'est ce qui va donner un peu la tendance
00:24:50Pour l'instant, vous nous dites non
00:24:52à 83%, ça veut dire que 17%
00:24:54disent oui. Alors évidemment,
00:24:56vous n'êtes pas tous passionnés de football
00:24:58mais n'hésitez pas, donnez-nous votre avis
00:25:00et puis surtout, intervenez
00:25:02au 0826 300 300
00:25:04De qui se moque-t-on ? Alors, pour bien
00:25:06comprendre, on a trois experts du sport autour
00:25:08de la table. Les trois vrais voix sont très branchés
00:25:10sport. Alexandre Darnicolic
00:25:12vient d'écrire une tribune
00:25:14dans Valeurs Actuelles. Vous,
00:25:16cher Philippe Bourgiaki, vous êtes à la commission
00:25:18sport de la région. Et vous, cher Mathieu Hoque,
00:25:20vous êtes un ancien
00:25:22stagiaire
00:25:24du SCO d'Angers en football.
00:25:26Et dans notre think-tank, pardon, on va sortir
00:25:28un rapport sur la politique sportive française.
00:25:30Une grande nation sportive.
00:25:32Mais il nous fallait quand même le repère économique
00:25:34et je salue un habitué, une référence
00:25:36Christophe Lepetit, économiste
00:25:38du sport, responsable des études économiques
00:25:40au CDES, l'école
00:25:42de référence à Limoges qui forme
00:25:44les managers, notamment des
00:25:46grands clubs. Bonsoir, Christophe.
00:25:48Bonsoir, Frédéric.
00:25:50Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu
00:25:52l'occasion de pouvoir échanger avec vous.
00:25:54J'ai une question tout de suite à vous poser
00:25:56parce que ça permettra à chacun de se
00:25:58positionner sur le débat. Est-ce que
00:26:00le modèle économique
00:26:02proposé par Dazone,
00:26:04donc on le rappelle, 30 euros par mois ou alors
00:26:06sans engagement 40 euros, est-ce qu'il
00:26:08est viable ? Est-ce qu'on a toutes les
00:26:10chances, enfin tous les risques, d'avoir
00:26:12un système qui meurt
00:26:14même avant la fin de la saison ?
00:26:16Je ne pense pas que
00:26:18le système meurt avant la fin de la saison.
00:26:20Je pense qu'en fait,
00:26:22ces offres de Dazone, elles ont été proposées
00:26:24après l'attribution
00:26:26des droits par la LFP
00:26:28à Dazone, qui est arrivée assez tardivement.
00:26:30Donc c'est une offre, je dirais, de lancement.
00:26:32Mais je pense
00:26:34quand même que les gens de chez Dazone, qui connaissent
00:26:36bien le marché de la télévision payante,
00:26:38parce qu'ils opèrent quand même dans beaucoup de pays,
00:26:40notamment en France, mais aussi dans beaucoup d'autres pays
00:26:42sur le marché de la télévision payante,
00:26:44ces personnes-là vont
00:26:46aussi se donner les moyens de réussir,
00:26:48parce que je pense que d'une part,
00:26:50ils ne sont pas là pour juste donner
00:26:52800 millions d'euros, c'est-à-dire 2 fois 400 millions
00:26:54d'euros cette année et l'an prochain à la LFP
00:26:56et s'en aller, et que d'autre part,
00:26:58s'ils voient que les abonnements ne décollent pas, ils auront
00:27:00la possibilité et la latitude, ainsi qu'une oreille
00:27:02attentive du côté de la LFP pour proposer
00:27:04des offres plus adaptées, plus
00:27:06ciblées, et qui plairont
00:27:08peut-être davantage aux consommateurs finaux.
00:27:10Votre discours
00:27:12est très intéressant, parce qu'il positive
00:27:14un petit peu sur
00:27:16l'amorosité ambiante, parce que, rappelons-le,
00:27:18à une semaine de la reprise
00:27:20de la Ligue 1,
00:27:22nous n'étions pas sûrs encore de savoir
00:27:24comment pouvoir regarder les matchs.
00:27:26A qui la faute, Philippe Bouriaki ?
00:27:28Est-ce que c'est la faute du football français
00:27:30qui s'est vu trop beau et qui demandait à chaque fois
00:27:32trop d'argent ?
00:27:34Non, c'est l'offre et la demande.
00:27:36Plus vous avez de gens qui demandent,
00:27:38plus l'offre augmente.
00:27:40Nous, les consommateurs,
00:27:42nous sommes responsables.
00:27:44J'ai trouvé une alternative avec des amis.
00:27:46On boycotte.
00:27:48Vous, vous boycottez, par exemple ?
00:27:50On boycotte, clairement.
00:27:52Je suis désolé, à ce prix-là, ce n'est plus possible.
00:27:54On aime d'autres sports,
00:27:56donc si à chaque fois il faut qu'on prenne des abonnements,
00:27:58on ne s'en sort plus, et donc le panier moyen
00:28:00il morfle réellement.
00:28:02On a aussi ce pouvoir de dire
00:28:04on ne va pas prendre d'abonnements, et puis les prix
00:28:06vont descendre naturellement, et on va revenir
00:28:08à des choses à la raison. Même sur l'éthique,
00:28:10je ne fais aucune critique
00:28:12pour les fans de foot.
00:28:14Ma fille est dingue de foot.
00:28:16Moi, je suis plutôt tout ce qui est pied-poing,
00:28:18sol, MMA, jiu-jitsu,
00:28:20et je considère que
00:28:22c'est des sports canalisateurs,
00:28:24c'est des arts martiaux qui sont ultra
00:28:26intéressants et qui ne sont pas valorisés,
00:28:28et qu'hormis quelques gros noms,
00:28:30les autres, ils mangent des cacahuètes
00:28:32et ils doivent payer
00:28:34eux-mêmes pour aller se fighter.
00:28:36En fait,
00:28:38c'est la règle de l'offre et de la demande,
00:28:40et le football,
00:28:42aujourd'hui, il s'aperçoit qu'il...
00:28:44Est-ce que la valeur du championnat
00:28:46a baissé Christophe Lepetit ? Parce que bien sûr,
00:28:48il y a le départ de Kylian Mbappé
00:28:50cette année pour le Real Madrid,
00:28:52mais il y a peut-être aussi
00:28:54les prestations des clubs français
00:28:56en Coupe d'Europe qui montrent
00:28:58peut-être que le niveau n'est pas
00:29:00aussi élevé que cela. Est-ce qu'il a perdu
00:29:02on va dire en valeur, ou est-ce que
00:29:04c'est le fait du jeu des uns et des autres
00:29:06et des investisseurs, Christophe Lepetit ?
00:29:08Je pense que
00:29:10j'ai eu l'occasion d'y réfléchir
00:29:12et de publier quelque chose récemment sur le sujet. Il faut
00:29:14distinguer ce qu'on appelle la valeur et le prix.
00:29:16La valeur, c'est la valeur intrinsèque
00:29:18d'un produit. Et là, nous,
00:29:20on parle plutôt du prix, du prix que
00:29:22Dazzo n'a payé et que Billingsport a payé
00:29:24pour pouvoir diffuser la Ligue 1.
00:29:26Ce prix, il est la résultante d'une situation
00:29:28de concurrence. C'est-à-dire
00:29:30que plus la concurrence est vive et forte
00:29:32entre des diffuseurs potentiellement intéressés
00:29:34pour acquérir vos droits, plus
00:29:36les prix ont tendance à s'envoler
00:29:38et moins la concurrence est forte,
00:29:40évidemment, moins les prix augmentent.
00:29:42Là, la situation dans laquelle
00:29:44la LFP a commercialisé les droits dans les
00:29:46derniers mois est une situation de concurrence
00:29:48quasiment à tonne, notamment du fait de la
00:29:50position de Canal+,
00:29:52qui est à la fois un éditeur de contenu
00:29:54avec ses chaînes, qui est également un distributeur
00:29:56et qui a pesé de façon indirecte
00:29:58notamment par cet aspect de distribution
00:30:00sur les négociations. Donc, il y a très
00:30:02peu de concurrence et donc, effectivement, des prix
00:30:04qui ont baissé. Mais je ne pense
00:30:06pas que ce soit un joueur qui fasse la valeur
00:30:08d'un championnat et on a beaucoup
00:30:10encore de très bons joueurs dans notre championnat, donc je crois
00:30:12vraiment que ce championnat conserve une vraie valeur
00:30:14et qu'il retrouvera un prix plus conforme
00:30:16à cette valeur-là dans les années qui viennent.
00:30:18Bon, cette histoire-là
00:30:20autour de Canal+, alors
00:30:22vous, Alexander Nikolic,
00:30:24il y a des habitudes, les gens
00:30:26s'abonnent.
00:30:28Il y a, on va dire,
00:30:30une réaction
00:30:32presque pavlovienne.
00:30:34Là, il y a peut-être
00:30:36un non-respect de ce diffuseur
00:30:38historique, Canal+,
00:30:40et c'est un retour
00:30:42de bâton. C'est La Ligue, là, qui est en cause.
00:30:44Non ? Oui.
00:30:46Vous savez qu'en plus, il y a des tensions
00:30:48fortes entre M. Labrune, qui dirige La Ligue,
00:30:50et Canal+, parce que, justement, il reproche
00:30:52à Canal+, de ne pas vouloir mettre
00:30:54plus d'argent, mais parce que je pense
00:30:56que La Ligue et beaucoup de
00:30:58clubs sont rentrés dans un cercle vicieux.
00:31:00Vraiment, je pense qu'ils ont besoin
00:31:02d'une manne financière
00:31:04par rapport aux droits télé, qui est devenue essentielle
00:31:06pour les clubs de foot aujourd'hui,
00:31:08parce qu'il n'y a aucun budget
00:31:10qui est équilibré naturellement, même avec
00:31:12un montant de droits télé aussi important.
00:31:14Là, la vente des joueurs,
00:31:16excepté pour le PSG, parce
00:31:18qu'ils sont soutenus par une puissance
00:31:20financière étrangère comme le Qatar,
00:31:22tous les clubs n'arrivent
00:31:24pas à équilibrer les budgets, sont obligés de vendre des joueurs.
00:31:26Enfin, on a un modèle économique qui n'est plus adapté.
00:31:28Pourquoi ? Parce qu'on est
00:31:30depuis la fin de la
00:31:32mise en place
00:31:34de l'arrêt Bausman, qui
00:31:36permet la libre circulation des joueurs de foot
00:31:38à travers toute l'Europe, et les
00:31:40accords de Cotonou qui permettent la libre circulation
00:31:42des joueurs africains dans toute l'Europe.
00:31:44La concurrence entre les clubs européens,
00:31:46avec des fiscalités différentes, elle est uniquement financière.
00:31:48Et on a, dans notre football,
00:31:50un handicap par rapport à d'autres pays.
00:31:52Ça a tué d'ailleurs une grande
00:31:54partie des clubs des pays de l'Est,
00:31:56ça a tué
00:31:58en grande partie les clubs des Pays-Bas,
00:32:00de Belgique, et nous aussi,
00:32:02on a du mal à être concurrentiels, excepté si des puissances
00:32:04étrangères se donnent des milliards,
00:32:06comme c'est le cas du Qatar, pour essayer d'équilibrer
00:32:08les choses. Et donc, pour survivre
00:32:10face à ça, vous avez
00:32:12aujourd'hui des clubs qui se disent
00:32:14qu'on est prêts à accepter tout et n'importe quoi,
00:32:16notamment cet accord aujourd'hui,
00:32:18moi je le dis franchement, je pense que ça va se finir
00:32:20comme Mediapro.
00:32:22De la même manière, Mediapro, en 2021,
00:32:24signé un accord comparable
00:32:26avec, justement,
00:32:28principalement que des droits de Ligue 1,
00:32:30et au final, au bout de quelques mois,
00:32:32comme ils n'avaient pas assez d'abonnés, ils ont fait faillite,
00:32:34ils n'ont pas pu payer. Et ça a été redonné
00:32:36ensuite à Canal+,
00:32:38pour un coût qui était moins des Canal+,
00:32:40a presque sauvé le foot français à ce moment-là.
00:32:42Oui, et même l'a développé,
00:32:44et l'a porté. Moi, je suis un ancien
00:32:46de Canal+, je suis totalement
00:32:48transparent, j'ai quitté
00:32:50ce groupe, mais j'ai
00:32:52une certaine neutralité, et c'est vrai que sans Canal+,
00:32:54le football français ne serait pas devenu
00:32:56ce qu'il est. Mathieu
00:32:58Hoque, est-ce qu'il est temps aussi
00:33:00de dire, attention, et je l'ai
00:33:02dit dans mon introduction,
00:33:04ils sont très très riches
00:33:06les footballeurs, ils ont assuré
00:33:08leur descendance
00:33:10pendant des générations, est-ce qu'au
00:33:12bout de ce processus-là,
00:33:14qui est en train de se mettre en place,
00:33:16il va y avoir un juste retour des choses, et arrêter
00:33:18de gagner des salaires ? Enfin, il y a eu un manque
00:33:20à gagner dans le contrat de Kylian Mbappé,
00:33:22c'est 55 millions ! Enfin,
00:33:24j'imagine, vous, les auditeurs,
00:33:26on écoute ça, mais 55 millions, c'est quoi ?
00:33:28Mathieu,
00:33:30il y a un moment où il faut que ça s'arrête.
00:33:32Est-ce que c'est possible ? Alors, la question que vous posez
00:33:34effectivement, c'est les conséquences
00:33:36de ce qui
00:33:38sera un fiasco, parce que je suis d'accord avec vous,
00:33:40économiquement, c'est pas tenable
00:33:42comme situation, et quelles vont
00:33:44être les conséquences, effectivement, sur
00:33:46les joueurs et sur les effectifs ? On voit déjà
00:33:48sur le mercato
00:33:50que c'est beaucoup plus difficile
00:33:52pour les clubs de foot français
00:33:54de pouvoir assumer des transferts onéreux,
00:33:56ce qui était de moins en moins le cas
00:33:58sur les dix dernières années,
00:34:00on avait des clubs français,
00:34:02je parle même pas du PSG, qui est dans une autre catégorie,
00:34:04mais on avait des clubs comme Marseille, Lyon,
00:34:06qui étaient capables,
00:34:08ou même Lille, Lens, on a vu Lens aussi mettre
00:34:10Monaco qui est un peu hors-jeu, parce que Monaco
00:34:12a sa propre...
00:34:14Pour les joueurs étrangers.
00:34:16Donc,
00:34:18il y avait, on va dire, un développement
00:34:20du football français qui allait vers ce sens-là.
00:34:22Or, aujourd'hui,
00:34:24la difficulté qui est posée, et c'est la Ligue
00:34:26qui est fautive sur ce sujet, c'est que
00:34:28la Ligue a surévalué
00:34:30le produit. Je suis désolé, la valeur
00:34:32de la Ligue 1 n'est pas celle
00:34:34qui correspond au prix aujourd'hui,
00:34:36et ce qui explique pourquoi les clubs français
00:34:38vont être en difficulté. Et la réalité,
00:34:40c'est que ce ne sont pas les clubs français qui sont...
00:34:42Enfin, les clubs français sont responsables
00:34:44d'une certaine façon, puisque c'est eux qui ont élu
00:34:46Vincent Labrune à la tête de la Ligue.
00:34:48Donc, il va falloir se poser la question aussi de leur côté,
00:34:50parce que ce seront eux qui vont perdre des revenus
00:34:52très prochainement. Ils ont déjà perdu
00:34:54entre 200 et 300 millions
00:34:56d'euros entre le précédent contrat
00:34:58et le contrat aujourd'hui avec la Ligue,
00:35:00sachant que quand même, que les clubs de football français
00:35:02dépendent à,
00:35:04hors budget transfert, c'est entre
00:35:0660 et 70% les droits télé.
00:35:08Donc, ils ont un vrai problème financier.
00:35:10Et ça va tuer le football français, cette histoire.
00:35:12Alors, justement, Christophe Lepetit, qui est avec nous,
00:35:14est-ce que
00:35:16on peut espérer, parce que
00:35:18c'est vrai que ça met tout le monde mal à l'aise,
00:35:20ces salaires, ces coûts
00:35:22exorbitants de transfert, est-ce que
00:35:24là, on est au début de quelque chose
00:35:26qui va désamorcer cette
00:35:28inflation
00:35:30terrible,
00:35:32ou parce qu'en Angleterre,
00:35:34parce qu'en Espagne, parce qu'en Allemagne,
00:35:36c'est open bar, on est loin
00:35:38de ça, et finalement, on va se retrouver
00:35:40nous, seuls, un petit peu comme le disait
00:35:42Alexander Nikolic, comme les Pays-Bas,
00:35:44comme la Bulgarie, ou je ne sais quoi.
00:35:46Alors,
00:35:48nos clients internationaux,
00:35:50ce n'est pas tellement open bar,
00:35:52en fait. Eux aussi connaissent quelques
00:35:54difficultés sur la cession des droits télé. On en parle moins
00:35:56parce qu'il n'y a pas eu la même situation qu'en France,
00:35:58mais on a une forme de plafonnement un peu partout
00:36:00de cette valeur de droit,
00:36:02ce qui fait qu'il y a des clubs avec aussi,
00:36:04je le dis en parallèle,
00:36:06un renforcement du contrôle financier dans beaucoup de ligues,
00:36:08en Angleterre, en Espagne, ce qui fait
00:36:10que les clubs étrangers nous achètent
00:36:12potentiellement moins de joueurs ou à des prix plus raisonnables,
00:36:14même si certains clubs sont encore capables de faire
00:36:16des gros achats. Donc, en fait,
00:36:18nos clients nous achètent
00:36:20un petit peu moins de joueurs et effectivement,
00:36:22nos ressources propres, notamment ces droits télé
00:36:24qui pèsent, comme ça a été rappelé pour certains clubs, 60 à
00:36:2670 % des produits, sont en baisse. Donc, de fait,
00:36:28il va falloir que les clubs ajustent
00:36:30leur structure de coût, ce qui peut être
00:36:32fait tout de suite, soit par des
00:36:34non-renouvellements de contrats, soit par des
00:36:36recrutements à des tarifs inférieurs,
00:36:38mais ce qui peut aussi prendre du temps, puisque les contrats de joueurs sont
00:36:40signés de façon pluriannuelle,
00:36:42ce sont des contrats à durée déterminée pluriannuelle,
00:36:44et donc, il peut y avoir un petit temps de latence.
00:36:46Et donc, pendant ce temps de latence, il va
00:36:48falloir que certains actionnaires
00:36:50jouent leur rôle en soutenant leur club
00:36:52et en faisant en sorte qu'il y ait une continuité d'exploitation,
00:36:54parce que sinon, effectivement,
00:36:56certains clubs pourraient être en grosse difficulté.
00:36:58Bon, alors, parlons. Est-ce que vous,
00:37:00les auditeurs de Sud Radio, finalement,
00:37:02cette Ligue 1, vous allez la laisser tomber ?
00:37:04Tout à l'heure, Philippe Bouriaki nous disait
00:37:06« Moi, je vais boycotter ». Finalement,
00:37:08la tendance s'accélère.
00:37:10C'est-à-dire, vous dites à
00:37:12« Avez-vous envie de regarder les matchs de Ligue 1
00:37:14à la télévision ? », vous dites non à 83 %.
00:37:16Vous allez sur le compte X de Sud Radio.
00:37:18Réaction au 0826-300-300,
00:37:20c'est Sébastien, notre auditeur,
00:37:22fil rouge, qui a un club, justement,
00:37:24de sa ville, en Ligue 1,
00:37:26c'est Strasbourg, le grand Racing Club de Strasbourg,
00:37:28et la Meno, le stade.
00:37:30Sébastien, vous dites quoi de tout cela ?
00:37:32Est-ce que vous faites partie,
00:37:34comme l'a dit Philippe Bouriaki,
00:37:36de ceux qui disent « Allez, je boycotte,
00:37:38on me prend pour un idiot », parce que
00:37:40cette histoire d'abonnement, c'est à ne plus rien y comprendre.
00:37:42Est-ce que vous partagez ce point de vue ?
00:37:44Alors,
00:37:46oui et non. Après, pour moi,
00:37:48le principal responsable, c'est Vincent Labrun.
00:37:50C'est lui qui était au cœur de tout ça,
00:37:52président de la Ligue.
00:37:54Il s'est mis à dos Canal+.
00:37:56Aujourd'hui, sans rentrer plus dans le détail,
00:37:58mais il y a aussi l'offre
00:38:00de ce qui est proposé.
00:38:02Ce qu'Amazon a proposé,
00:38:04ce que DRZN propose aujourd'hui,
00:38:06c'est d'un niveau très faible,
00:38:08et ça ne mérite pas ce montant-là.
00:38:10Quand on voit juste le match hier soir de Lens
00:38:12contre le Panathinaikos de Canal+,
00:38:14quand on voit l'avant-match, pendant le match,
00:38:16le niveau des commentaires l'après-match,
00:38:18on est à un niveau,
00:38:20mais il y a quelque chose qui est très loin
00:38:22de ce qu'ils sont capables de faire ces deux autres chaînes pour le moment.
00:38:24Oui, et notamment l'utilisation
00:38:26ou non de consultants, de journalistes
00:38:28bord-terrain pour avoir plus d'informations,
00:38:30etc.
00:38:32Ce qu'Amazon faisait très bien. Allez-y, continuez, Sébastien.
00:38:34Et encore, c'était
00:38:36la faible, mais ce n'était pas du niveau de Canal+.
00:38:38Là, aujourd'hui, c'est clair, on va avoir un Média Pro 2.
00:38:40Dans six mois, ça va se casser la gueule.
00:38:42Ils ne pourront pas payer parce qu'ils n'auront pas les abonnés.
00:38:44Il leur faut, je crois,
00:38:4610 ou 15 millions d'abonnés. Ils ne les auront jamais.
00:38:48Ils en ont 1,5 million.
00:38:501,5 million.
00:38:52Ils n'auront même pas 1 million.
00:38:54Ils n'auront même pas 1 million.
00:38:56Ils vont arrêter de payer aussi.
00:38:58Et ça, Vincent Labrune, c'est de sa responsabilité à lui.
00:39:00C'est lui qui doit savoir. Et c'est lui qui doit mettre
00:39:02un cahier des charges derrière en disant
00:39:04je veux ça, je veux ça, je veux ça pour mes clients,
00:39:06pour les spectateurs, pour tout le monde.
00:39:08Et aujourd'hui, il ne défend pas la Ligue 1.
00:39:10Il ne la met pas en valeur.
00:39:12Evidemment, ce n'est pas cette décision de cette année, mais celle d'avant
00:39:14parce que Canal+, avait proposé de reprendre le contrat.
00:39:16Mais justement, Amazon était arrivé.
00:39:18C'est même il y a 2 ans puisque Amazon a fait 2 ans.
00:39:20Alors justement, nous avons la chance
00:39:22d'avoir Christophe Lepetit, économiste du sport,
00:39:24responsable des études économiques
00:39:26du CDES à Limoges.
00:39:28La tendance, c'est ça Christophe.
00:39:30Vous nous avez dit non, pas forcément
00:39:32d'Azone.
00:39:34C'est comme ça qu'on prononce.
00:39:36D-A-Z-N. J'ai demandé aux principaux intéressés.
00:39:38Ils nous disent comme ça. On prononce d'Azone.
00:39:40Vous vous dites
00:39:42qu'ils ont une marge.
00:39:44Mais d'accord sur le fait que
00:39:46de toute façon, c'est l'échec
00:39:48de Vincent Labrune.
00:39:52Je ne sais pas.
00:39:54Je ne suis pas sûr
00:39:56que quelqu'un d'autre aurait fait mieux dans cette situation.
00:39:58C'est vraiment
00:40:00la situation du marché des droits
00:40:02qui guide la valeur. Il n'y a pas de concurrence
00:40:04sur ce marché-là. Il n'y a pas de concurrence
00:40:06parce qu'effectivement, il y a peut-être eu des décisions passées
00:40:08qui n'ont pas été opportunes.
00:40:10Parce qu'en 2021, quand Amazon récupère
00:40:12la Ligue 1, Canal+, déclare le jour même
00:40:14par la voix de Maxime Saada
00:40:16qu'il se retire de la Ligue 1, même s'ils ont
00:40:18continué à exploiter un lot.
00:40:20Quand vous perdez votre principal client,
00:40:22pour attiser la concurrence, ça devient compliqué.
00:40:24C'est vrai que ces derniers mois,
00:40:26il n'y a pas eu du tout de concurrence,
00:40:28avec même BeinSport qui est venu extrêmement
00:40:30tardivement.
00:40:32C'est la résultante de ce prix-là. Je ne sais pas
00:40:34si dans une même situation,
00:40:36quelqu'un aurait fait mieux que lui. Moi, je ne juge pas
00:40:38forcément les hommes. Je juge la stratégie.
00:40:40Je juge les résultats.
00:40:42Ce que j'analyse, c'est qu'en l'absence
00:40:44de concurrence, on est arrivé à ce prix-là.
00:40:46Maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Parce que je pense que
00:40:48maintenant, il faut aussi se plonger
00:40:50vers la suite. Déjà,
00:40:52je ne crois pas que des gens comme Dazone, qui mettent
00:40:54400 millions d'euros par saison, soient là
00:40:56pour perdre 800 millions d'euros sans se donner
00:40:58les moyens de réussir. Ou alors, c'est-à-dire que c'est des gens
00:41:00qui ont beaucoup d'argent et qui ne savent pas quoi en faire.
00:41:02Je ne crois pas que ce soit ce profil-là.
00:41:04On a déjà vu le cas. On a cité Mediapro.
00:41:06Il y a plein de cas malheureusement comme ça.
00:41:08Oui, mais Mediapro, c'est le cas
00:41:12qui ne sont pas du tout opportunes. Mediapro acquiert
00:41:14les droits extrêmement chers
00:41:16dans un contexte de concurrence
00:41:18extrêmement vif. Ce n'est pas du tout
00:41:20le cas aujourd'hui. Dazone a acheté 400 millions,
00:41:22mais Mediapro a mis plus d'800.
00:41:24Il faut quand même comparer ce qui est comparable.
00:41:26On compare deux situations qui n'ont rien à voir.
00:41:28On compare Mediapro qui était plutôt là
00:41:30pour agir comme un broker
00:41:32et pour revendre des droits avec
00:41:34Dazone qui est là pour les exploiter. Donc, je pense qu'il ne faut
00:41:36pas non plus comparer les mêmes situations. Et vraiment,
00:41:38je pense aussi d'autres choses.
00:41:40Il y a probablement des garanties
00:41:42qui ont été demandées pour que Dazone
00:41:44paie au moins sur les deux années
00:41:46de contrat puisqu'on sait qu'il y a une clause de sortie au bout de deux années.
00:41:48Et donc, il y a certainement
00:41:50des garanties qui ont été fixées. Et puis, je pense surtout
00:41:52que là, on a des conditions favorables
00:41:54pour penser à un autre modèle
00:41:56à travers cette chaîne de la LFP dont on a parlé.
00:41:58Et justement,
00:42:00Christophe, effectivement, on en reparlera
00:42:02parce qu'en plus, les élections arrivent avec beaucoup
00:42:04de candidats. On aurait pu en parler
00:42:06des heures. Là, je le savais,
00:42:08c'était passionnant. Merci à vous
00:42:10qui avez donné votre avis sur le compte
00:42:12X. Dans un instant, nous jouons.
00:42:14Alors, il y aura deux équipes là aussi, mais
00:42:16deux équipes de deux. Ça sera plus du tennis en double
00:42:18avec notre auditeur
00:42:20Sébastien qui jouera. Encore merci à
00:42:22Christophe Lepetit de nous avoir
00:42:24éclairé. Et nous revenons avec le quiz
00:42:26dans un instant.
00:42:38Bonsoir. À cette heure-là, nous jouons
00:42:40le fameux quiz de l'actualité. Et tenez-vous bien
00:42:42coup de massue
00:42:44puisque Sébastien qui était avec nous
00:42:46et qui allait jouer, qui allait défier. Problème,
00:42:48visiblement, il n'y a plus de batterie, il n'y a plus rien.
00:42:50Eh bien, on va les confronter les uns
00:42:52aux autres. Nos vrais voix. Écoutez
00:42:54bien ça, les auditeurs de Sud Radio.
00:42:56Le match entre Philippe Bourgiaki,
00:42:58Alexander Nikolic et Mathieu Hoque. C'est parti.
00:43:00Les vrais voix Sud Radio.
00:43:02Le quiz de l'actu. Alors,
00:43:04cher vrai voix,
00:43:06le vainqueur devient
00:43:08Premier ministre. Attention. Donc,
00:43:10le thème, évidemment, c'est le sport.
00:43:12Le sport dans la chanson.
00:43:14Donc, il faut répondre rapidement.
00:43:16Vous écoutez un extrait
00:43:18et vous nous donnez
00:43:20l'interprète. Vous êtes trois, c'est le premier
00:43:22qui arrive à trois points, qui a gagné. Attention, qui chante
00:43:24ça ?
00:43:26C'est lui, c'est lui, c'est lui.
00:43:28Ça a été chaud.
00:43:30C'est rapide.
00:43:32Quelle vitesse. Mathieu
00:43:34Hoque qui, en plus, nous ajoute
00:43:36c'est la génération sympa.
00:43:38Nous rappelez que vous êtes jeunes. Sympa.
00:43:40Un point pour vous. Attention, qui chante ça ?
00:43:42En rouge
00:43:44et noir.
00:43:46Là, c'est la génération Philippe Bourgiaki.
00:43:48En rouge et noir.
00:43:50Allez le Stade Toulousain.
00:43:52Bon, mais il y a d'autres équipes en rouge et noir.
00:43:54Bien sûr, il y a les RCT, Toulon, bien sûr.
00:43:56Attention, messieurs, qui chante ça ?
00:43:58Qu'est-ce que tu fais ?
00:44:00Mets du tapis dans mon dos.
00:44:02Pas du tout.
00:44:04Baschoug. Oui, Baschoug,
00:44:06Alexandre Nikolic, l'arrivée du tour.
00:44:08Très très belle chanson sur le Tour de France.
00:44:10Bien sûr, bien sûr.
00:44:12Messieurs, ça fait un partout. Quel match,
00:44:14quel suspens. Qui chante ça ?
00:44:18Zazie, Zazie,
00:44:20Zazie.
00:44:22Oh là là, ça a été rapide.
00:44:24Je pense que c'est Mathieu, je pense que c'est
00:44:26Mathieu.
00:44:28Je ne conteste jamais des citoyens.
00:44:30Evidemment, il me semble que c'est...
00:44:32Mathieu 2,
00:44:34il me semble que c'était toi.
00:44:36Alors, notre réalisateur,
00:44:38notre réalisateur, Quentin,
00:44:40nous dit que c'est pour Philippe.
00:44:42Ça fait deux pour Philippe,
00:44:44un pour Mathieu et un pour Alexandre.
00:44:46Attention, messieurs, qui chante ça ?
00:44:50Nougaro ?
00:44:52Oui, Nougaro.
00:44:54C'est Philippe, c'est Philippe qui gagne.
00:44:56Très très belle chanson. Si on peut l'écouter juste un peu,
00:44:58les paroles.
00:45:04Il a écrit une chanson magnifique, Lone Nougaro,
00:45:06dans son avant-dernier album,
00:45:08sur les hooligans et tout ça.
00:45:10C'est gagné 3-1-1.
00:45:12On se le fait pour l'honneur.
00:45:14Qui chante ça ?
00:45:16Gloria Gaynor, par contre.
00:45:22Et pour l'histoire des générations,
00:45:24effectivement, il y a la reprise, mais là, c'est la
00:45:26chanteuse d'origine, la vraie.
00:45:28C'est Hermès Houseband, c'est ça ?
00:45:30Oui, oui, après, il y a ça, mais là, c'est Gloria Gaynor.
00:45:34Et jusqu'au bout, faites-vous plaisir,
00:45:36les auditeurs et vous, les vrais voix,
00:45:38qui chantent ça ?
00:45:42C'est chaud, ça, Alexandre !
00:45:44Pour la deuxième place. Vous prenez la médaille
00:45:46d'argent et Mathieu, la médaille de bronze,
00:45:48qui pourtant, ben oui, la chanson des supporters du rugby.
00:45:50Vous avez été exceptionnels. Je pense que
00:45:52sur l'ensemble
00:45:54des vraies voix, alors bon, malheureusement,
00:45:56l'auditeur a eu le souci
00:45:58de téléphone. Mais il m'aurait choisi.
00:46:00C'était difficile. Voilà.
00:46:02Bon, dans un instant, les infos, à tout de suite.
00:46:14Dans un instant, quand les
00:46:16Jeux Olympiques donnent le relais aux Jeux
00:46:18Paralympiques, on va refaire la fête.
00:46:20Je vous redonne
00:46:22le nom de nos trois vraies voix ce soir.
00:46:24Philippe Bourgiaki, conseiller régional d'Île-de-France
00:46:26et commissaire aux sports et Jeux Olympiques
00:46:28et Paralympiques, justement, coporte-parole
00:46:30nationale d'écologie au
00:46:32Centre. Autre
00:46:34vraie voix, Mathieu Hoque, secrétaire général
00:46:36du Think Tank, le millénaire et ancien
00:46:38footballeur espoir
00:46:40de très haut niveau au SCO d'Angers.
00:46:42Et puis Alexander Nikolic, député
00:46:44européen et président du groupe RN au conseil
00:46:46régional du Centre Val-de-Loire.
00:46:48Et quelque chose me dit qu'il est intéressé
00:46:50par le sport et qu'il le
00:46:52montre. Je ne sais pas.
00:46:54C'est la grande passion.
00:46:56C'est la grande passion.
00:46:58On verra.
00:47:00En tout cas, il est là.
00:47:02Et bien sûr, il nous apporte ses champions
00:47:04chaque jour. Alors, il nous a apporté des médaillés
00:47:06olympiques. Là, les Jeux Paralympiques n'ayant
00:47:08pas encore commencé, l'histoire dira peut-être
00:47:10qu'il nous apporte un futur médaillé
00:47:12paralympique.
00:47:14Antoine Mazère,
00:47:16re-bonsoir.
00:47:18Re-bonsoir Frédéric.
00:47:20C'est comme si j'avais mis un peu de pression sur notre invité.
00:47:22Il a arrêté tout de suite d'entrer.
00:47:24En plus, ce n'est pas comme si le sport
00:47:26qu'il pratique est de la famille du sport
00:47:28qui a rapporté la première médaille. Je vous laisse le présenter.
00:47:30Exactement. Notre invité ce soir
00:47:32est un ancien joueur de tennis table de haut niveau
00:47:34mais qui a découvert le rugby fauteuil
00:47:36à l'occasion d'une démonstration dans un centre
00:47:38de rééducation du côté de Toulouse.
00:47:40Seulement six ans plus tard après avoir
00:47:42découvert ce sport, il défend les couleurs de la France
00:47:44lors de sa première participation aux
00:47:46Jeux Paralympiques de Rio en 2016.
00:47:48Il en est aujourd'hui le capitaine de l'équipe
00:47:50de France qui est double championne d'Europe
00:47:52et fait partie des meilleurs joueurs du monde.
00:47:54Il est licencié au Stade Toulousain.
00:47:56Notre invité est un amoureux de son sud-ouest
00:47:58natal. Dans quelques jours,
00:48:00avec ses coéquipiers de l'équipe de France, il tentera
00:48:02de ramener le plus beau titre de sa carrière à 33 ans.
00:48:04Bonsoir Jonathan Iverna.
00:48:06Bienvenue sur Sud Radio.
00:48:08Bonsoir, merci
00:48:10de l'invitation et je suis
00:48:12ravi de pouvoir témoigner ce soir.
00:48:14Bonsoir Jonathan.
00:48:16Désolé d'avoir mis la pression, mais ça
00:48:18fait partie du jeu.
00:48:20Allez-y Antoine.
00:48:22Comment est l'équipe
00:48:24à quelques jours maintenant
00:48:26du début des Jeux Paralympiques ?
00:48:28Est-ce que vous sentez que la pression
00:48:30commence à monter ?
00:48:32Je pense que déjà la pression
00:48:34monte et c'est assez normal.
00:48:36On est des sportifs de haut niveau, ce serait
00:48:38assez bizarre si on ne la ressentait pas.
00:48:40Nous, ça fait depuis une semaine qu'on est à
00:48:42Vichy, donc au Crème de Vichy, on se prépare
00:48:44avec tout le collectif France.
00:48:46On est sur un stage terminal,
00:48:48on règle les petits derniers détails
00:48:50de cette belle équipe qui aura
00:48:52à grand cœur d'aller chercher la plus belle
00:48:54des places. En tout cas, demain,
00:48:56on sent un petit peu
00:48:58la pression, les choses qui vont commencer demain
00:49:00parce qu'on part au village, direction
00:49:02Paris, pour joindre toute la délégation
00:49:04paralympique. On vous attend, on se met sur
00:49:06la 86, dès qu'on vous voit, on vous fait coucou.
00:49:08Justement, bien sûr, sur Sud Radio,
00:49:10on est la radio du rugby. Beaucoup
00:49:12de nos auditeurs connaissent bien sûr le rugby.
00:49:14Peut-être certains connaissent également
00:49:16le rugby fauteuil, mais c'est quand même deux sports
00:49:18qui sont totalement différents, mais ils ont quand même
00:49:20quelques similitudes. Parlez-nous
00:49:22justement de ce sport, de ce rugby fauteuil.
00:49:24Comment est-ce qu'on peut le découvrir ? Comment est-ce
00:49:26qu'il se joue ? Quelles sont un petit peu les différences avec le rugby ?
00:49:30Je vais commencer parce qu'il y a un
00:49:32en commun. Vraiment, c'est tout l'engagement
00:49:34et l'assurance du contact qui est
00:49:36aussi violente, parce que réellement, nous avons
00:49:38le droit de vraiment
00:49:40se percuter à la vitesse qu'on souhaite, avec
00:49:42des fauteuils de sport qui sont carénés,
00:49:44à l'idée que
00:49:46c'est comme le film Mad Max,
00:49:48donc vous imaginez vraiment un fauteuil de sport
00:49:50qui est ultra caréné. Vraiment, c'est
00:49:52quelque chose où la
00:49:54démesure, la seule limite, c'est nous-mêmes.
00:49:56C'est vrai que c'est un sport très engageant, et c'est peut-être
00:49:58un des sports les plus spectaculaires
00:50:00que vous allez voir au niveau du
00:50:02parasport, sur cette dimension du engagement.
00:50:04Mais c'est vrai que c'est un sport qui a été
00:50:06inventé dans les années 70, par des anciens
00:50:08hockeyurs qui, malheureusement, sont devenus
00:50:10tétraplégiques à l'issue de leurs matchs.
00:50:12Et en fait, la première des choses qu'ils ont
00:50:14voulu faire, c'est retrouver un sport
00:50:16collectif qui avait les mêmes sensations.
00:50:18Donc ils ont pris plusieurs règles
00:50:20venant du basket, du hockey,
00:50:22du football américain et du rugby,
00:50:24pour former du coup le rugby fauteuil
00:50:26paralympique, qui a été donc
00:50:28initié en démonstration
00:50:30aux Jeux paralympiques de Sydney,
00:50:32et qui a été donc
00:50:34validé par le
00:50:36mouvement pour les Jeux d'Athènes
00:50:38en 2004. Et la première
00:50:40équipe de France est apparue en 2007
00:50:42et s'est qualifiée
00:50:44dès ses premières années
00:50:46aux Jeux paralympiques
00:50:48de Londres, et n'a fait que continuellement
00:50:50progresser. Et donc c'est
00:50:52vrai que c'est un sport qui est
00:50:54très très différent, parce que toutes les règles
00:50:56sont inspirées
00:50:58pour le public.
00:51:00Et en fait, pour
00:51:02marquer un point, Jonathan, il faut aller
00:51:04dans l'embute, c'est ça ?
00:51:06C'est un peu comme le touchdown
00:51:08au foot américain.
00:51:10Tout à fait, c'est exactement ça.
00:51:12Vous imaginez une zone qu'on doit franchir
00:51:14qui est délimitée par deux plots
00:51:16espacés de 8 mètres, et en fait
00:51:18on a vraiment
00:51:20la seule limite, c'est
00:51:22nos fauteuils. On n'a pas grand contact physique
00:51:24mais finalement, la dimension du
00:51:26contact est pleine, et on doit tout
00:51:28faire pour pouvoir entrer dans cette zone d'embute
00:51:30pour marquer un essai pour l'équipe.
00:51:32Antoine, ça va se jouer où ?
00:51:34Justement, si ça a l'une des
00:51:36différences, c'est que le rugby se joue en extérieur,
00:51:38le rugby fauteuil se joue en salle,
00:51:40ça sera du côté de l'aréna Champs-de-Mars,
00:51:42là aussi on attend presque 7000 spectateurs,
00:51:44ça va être assez énorme.
00:51:46C'est là où il y a eu judo, il y a eu plein de médailles en plus.
00:51:48Alors Jonathan, vous connaissez le principe,
00:51:50enfin, ou peut-être pas, mais je vous le dis,
00:51:52parce que vous étiez en préparation, les trois vrais
00:51:54voix sont là et vont vous poser des questions.
00:51:56Le temps d'une petite respiration, ils se
00:51:58mettent en ordre, restez bien et
00:52:00voici vos questions qui arrivent tout de suite.
00:52:12C'est l'instant magique des Jeux Olympiques
00:52:14et le relais, c'est superbe
00:52:16Antoine Mazère, on le fait ce soir, les Jeux
00:52:18Paralympiques vont commencer et ce n'est pas
00:52:20un champion, un médaillé
00:52:22olympique que vous recevez, mais un futur
00:52:24paralympique. Vous nous le représentez ?
00:52:26Exactement, c'est le capitaine de l'équipe
00:52:28de France du rugby fauteuil, c'est Jonathan
00:52:30Hiverna qui va dans quelques jours
00:52:32disputer les Jeux Paralympiques avec l'équipe de France
00:52:34du côté de l'Arena Chandemars, il faut absolument,
00:52:36il reste quelques places pour aller les soutenir,
00:52:38parce que c'est un sport, comme il l'a dit tout à l'heure,
00:52:40Jonathan Hiverna, très spectaculaire,
00:52:42rempli d'engagement et de solidarité également.
00:52:44Pour vous faire une confidence,
00:52:46Jonathan, il y a pas mal de monde dans les studios de Sud Radio,
00:52:48tout le monde s'est dit, il faut aller voir
00:52:50l'histoire du fauteuil
00:52:52où no man's land, on y va et on fonce,
00:52:54c'est super ! Alors, première question pour vous
00:52:56de Mathieu Hoque. Oui, bonsoir Jonathan,
00:52:58merci pour ce que vous faites et merci pour porter
00:53:00les couleurs du pays pendant
00:53:02ces Jeux Paralympiques. Moi, ma question, elle est
00:53:04assez simple, vous êtes un athlète
00:53:06de haut niveau, quels seraient
00:53:08les conseils que vous avez à formuler,
00:53:10parce qu'on parlait beaucoup de sport tout à l'heure,
00:53:12notamment aux plus jeunes, pour tout ce qui est préparation mentale,
00:53:14parce que, effectivement, le sport
00:53:16de haut niveau, on l'oublie assez souvent,
00:53:18c'est une préparation mentale de tous les
00:53:20instants, et quels seraient vous les conseils que
00:53:22vous donneriez à nos jeunes ?
00:53:26La première des vérités,
00:53:28c'est qu'il ne faut pas se mentir
00:53:30à soi. Donc, en fait,
00:53:32la première des choses pour pouvoir
00:53:34décharger l'enjeu, c'est de bien se
00:53:36préparer, et dans cette optique
00:53:38d'engagement et de préparation,
00:53:40c'est de pouvoir s'entraîner
00:53:42assiduîtement,
00:53:44bien,
00:53:46encadré, et que ce soit
00:53:48ne pas trop en faire,
00:53:50mais aussi ne pas assez n'est pas
00:53:52bon. Et en fait, la haute performance
00:53:54nous a montré cette année, du coup, avec tout
00:53:56l'encadrement, qui était le plus important,
00:53:58c'était surtout la qualité de nos entraînements,
00:54:00au lieu de la quantité.
00:54:02Donc, c'est vrai que le premier conseil que je
00:54:04donnerais, c'est de pouvoir aussi
00:54:06à la volonté d'être
00:54:08très curieux, de
00:54:10côtoyer peut-être des joueurs
00:54:12comme vous l'avez bien ciblé,
00:54:14d'athlètes de haut niveau, qui ont cette
00:54:16expérience-là, et finalement, on parle de science d'héritage,
00:54:18et finalement, c'est le même pour nous,
00:54:20que ce soit olympien ou paralympien,
00:54:22parce que finalement, on a une différence,
00:54:24et peut-être ce côté très
00:54:26spécifique de s'adapter,
00:54:28du coup, que ce soit pour nos fauteuils,
00:54:30mais aussi par rapport à nos pathologies.
00:54:32Et ce fruit d'expérience, eh bien,
00:54:34il est aussi bien français, et je pense
00:54:36que le premier conseil, ce serait que
00:54:38ce serait de partager
00:54:40toutes ces expériences-là.
00:54:42Le deuxième, sur le côté psychologique,
00:54:44qui est l'enjeu, qui peut être une très grosse source,
00:54:46finalement, de stress,
00:54:48mais comme tout athlète,
00:54:50c'est de pouvoir être dans cette notion
00:54:52de maîtrise, donc c'est se
00:54:54confronter dans des enjeux...
00:54:56On est dans l'accomplissement, et non pas dans la perspective.
00:54:58Voilà, c'est ça. Je retiens quelque chose
00:55:00d'énorme de ce que vous avez dit, Jonathan
00:55:02Iverna, vous avez commencé à dire
00:55:04on ne se ment pas à soi-même, et comme la question
00:55:06de Mathieu Hoax était pour les jeunes,
00:55:08ne pas se mentir à soi-même, c'est aussi ne pas
00:55:10mentir à papa et à maman, souvent,
00:55:12ça va très très loin, bravo à tous les deux sur...
00:55:14Non, mais c'est vrai, c'est très important.
00:55:16Alors, question Alexandre Darnicolic.
00:55:18Oui, bonsoir Jonathan, et bravo
00:55:20de représenter notre
00:55:22pays sur ces Jeux Paralympiques.
00:55:24Moi, j'avais
00:55:26une question,
00:55:28est-ce que, en tant que représentant
00:55:30justement de la nation,
00:55:32vous bénéficiez, au-delà
00:55:34de primes,
00:55:36de médailles, éventuellement,
00:55:38d'un accompagnement
00:55:40qui fait suite
00:55:42à la compétition, je pense
00:55:44notamment, par exemple, à l'achat d'un véhicule,
00:55:46TPMR, est-ce qu'il y a un suivi
00:55:48ensuite, ça c'est ma première
00:55:50question, si je peux me permettre une deuxième question,
00:55:52il y a trois fédérations pour
00:55:54les personnes en situation de handicap,
00:55:56la Fédération Française d'Handisport,
00:55:58la Fédération Française de Sport Adapté,
00:56:00pour ceux qui ont un handicap intellectuel,
00:56:02la Fédération Sportive
00:56:04des Sourds de France, on voit
00:56:06par rapport à ce que vous expliquiez,
00:56:08vous nous avez fait découvrir un petit peu
00:56:10de disciplines, parce qu'on ne connaît pas toujours ces disciplines,
00:56:12comment, à travers ces trois
00:56:14fédérations, vous arrivez,
00:56:16est-ce que vous savez, qu'est-ce qui peut
00:56:18être développé, est-ce que vous soutenez
00:56:20des initiatives pour faire découvrir
00:56:22justement ces sports
00:56:24le plus proche des populations
00:56:26de gens qui peuvent se reconstruire
00:56:28par le sport ?
00:56:30Donc, Alexandre, on prend les choses dans l'ordre,
00:56:32déjà, Jonathan,
00:56:34on rappelle,
00:56:36vous dépendez aussi de l'Agence Nationale du Sport,
00:56:38qui aide à la
00:56:40préparation, bien sûr, des athlètes de haut niveau,
00:56:42ça n'en revient pas, mais la question d'Alexandre
00:56:44est très importante, c'est-à-dire que,
00:56:46sur votre quotidien, est-ce qu'il y a un suivi après ?
00:56:48Alors, sur notre
00:56:50quotidien, il y a vraiment un suivi,
00:56:52on a, je pense,
00:56:54la Fédération Française d'Handisport,
00:56:56depuis nos derniers
00:56:58gros résultats, de bénéficier
00:57:00d'un dispositif de très
00:57:02haute performance qui garantit
00:57:04minimum de 40 000 euros
00:57:06à l'année à chaque athlète qui prétend
00:57:08à la sélection, donc au nombre de 12
00:57:10au revenu fauteuil, et sur les
00:57:12à-côtés, d'un point de vue d'accès
00:57:14aux matériels, si je comprends la question,
00:57:16on bénéficie aussi
00:57:18d'un dispositif
00:57:20qui est auprès de notre
00:57:22MDPH, qui est la maison
00:57:24des personnes en situation de handicap,
00:57:26qui permet de compenser cet
00:57:28achat, c'est-à-dire très onéreux,
00:57:30comme notre matériel
00:57:32pour nous véhiculer, nos fauteuils
00:57:34de sport qui coûtent entre 12 000
00:57:36et 14 000 euros, donc c'est
00:57:38des pièces qui sont très
00:57:40spécifiques et qui coûtent très cher,
00:57:42donc c'est vrai que cet argent-là
00:57:44vient auprès
00:57:46d'administrations très spécialisées,
00:57:48mais sur le côté de
00:57:50la Fédération, on va avoir un rôle de conseil,
00:57:52d'accompagnement, pour pouvoir
00:57:54compenser et trouver des solutions
00:57:56à chaque situation.
00:57:58C'est très bien sur la
00:58:00première question d'Alexandre Darnicolic,
00:58:02et peut-être rappeler que beaucoup
00:58:04de personnes à mobilité réduite hésitent
00:58:06justement à trouver un
00:58:08club, ne serait-ce que sur la question du fauteuil,
00:58:10donc c'est très important. Sur l'histoire des trois
00:58:12fédérations, alors on doit aller très très vite,
00:58:14c'est vrai qu'il y a trois fédérations, mais
00:58:16déjà il y a un problème d'organisation
00:58:18et d'accueil au niveau du CIO,
00:58:20toutes ces fédérations ne sont pas au CIO,
00:58:22vous nous le confirmez Jonathan.
00:58:24C'est bien ça, oui,
00:58:26on va dire qu'il y a
00:58:28chaque fédération a vraiment
00:58:30son engagement, ses acteurs
00:58:32et cette dimension aussi autour
00:58:34de pouvoir prendre en charge
00:58:36les différents handicaps que vous avez pu citer,
00:58:38et finalement aussi la démocratisation
00:58:40du mouvement parasportif,
00:58:42si on doit globaliser,
00:58:44n'est pas totalement représentée par exemple
00:58:46aux Jeux paralympiques, parce que je pense aux
00:58:48Difflympiques qui sont vraiment aussi des jeux
00:58:50aussi réservés pour ces personnes
00:58:52sourdes du coup, qui ont les mêmes
00:58:54engagements que nous aux Jeux paralympiques,
00:58:56c'est vrai que peut-être il y aurait
00:58:58quelque chose à faire pour pouvoir
00:59:00assembler et trouver tout.
00:59:02Il y aura en tout cas des débats, la semaine prochaine,
00:59:04ça sera une semaine Jeux paralympiques, on en parlera
00:59:06sur Sud Radio, il y a plein de thèmes,
00:59:08notamment être
00:59:10inclus aussi dans ce qu'on appelle
00:59:12les Jeux dits valides, et puis aussi
00:59:14les différences de catégories
00:59:16en fonction du handicap, c'est pas simple. Question de
00:59:18Philippe Bouriaki. Alors une question
00:59:20vraiment légère du coup, puisqu'on n'a pas beaucoup de temps,
00:59:22la troisième mi-temps,
00:59:24elle existe ou pas en para ?
00:59:26Alors,
00:59:28comme toute chose qui se respecte,
00:59:30on est une très grande famille du rugby,
00:59:32on sait être très sérieux
00:59:34dans les moments clés de préparation,
00:59:36mais aussi on sait bien fêter comme il
00:59:38se doit, parce que c'est un honneur
00:59:40de faire partie de cette famille de rugby, donc la réponse
00:59:42est oui. Donc on se met au Club France pour fêter
00:59:44ça alors ? Oui, parce qu'il va y avoir le Club
00:59:46France, on le rappelle, à la Villette.
00:59:48Ce sera gratuit l'entrée de la Villette.
00:59:50Voilà, l'entrée de la Villette, oui, entrée gratuite.
00:59:52Vous concluez Antoine ? Oui, une dernière toute petite question
00:59:54Une question, on est un peu juste
00:59:56conclué peut-être, oui, mais
00:59:58on est serré, allez-y. Oui, parce que vous faites
01:00:00partie de la Team Décathlon avec justement Teddy Riner,
01:00:02on s'était rencontré à ce moment-là
01:00:04avant les Jeux Olympiques, est-ce que justement
01:00:06c'est un mélange entre athlète para et athlète olympique ?
01:00:08Est-ce que vous avez eu des messages,
01:00:10notamment de la part de Teddy Riner, pour vous encourager
01:00:12à quelques jours des Jeux Olympiques ? Est-ce que vous
01:00:14sentez également cette élan monté ? Évidemment une réponse
01:00:16courte, cher Jonathan.
01:00:18Bien sûr, je sens énormément de ferveur
01:00:20de personnes que je côtoie et que
01:00:22finalement que je ne connais pas, mais d'autant plus
01:00:24du Team Athlète, dont
01:00:26la personne que vous avez pu citer,
01:00:28Teddy Riner, qui est notre capitaine du
01:00:30Team Décathlon, qui nous encourage et qui a
01:00:32je pense fait bien le relais pour nos
01:00:34paralympiens. Magnifique !
01:00:36Merci ! Qu'est-ce que ça donne envie
01:00:38d'y aller ? Allez, on va y aller !
01:00:40Moi j'ai des places pour le basket
01:00:42de fauteuil, pour le parathétisme, prenez vos
01:00:44places, tout ça, super ! Merci Antoine Mazère !
01:00:46Antoine, vous partez en vacances ?
01:00:48Oui, je voudrais vous féliciter parce que
01:00:50les moments que vous nous avez fait partager
01:00:52avec vos médailles olympiques et la paralympique,
01:00:54chapeau ! Profitez bien !
01:00:56Mais on revient dès jeudi pour justement les Jeux paralympiques
01:00:58parce qu'on va aller soutenir nos athlètes paralympiques,
01:01:00ça va être exceptionnel, la fête sera folle !
01:01:02Mais nous, vous nous quittez, c'est comme ça !
01:01:04Bon, dans un instant, le tour de table
01:01:06des vrais voix sur Sud Radio !
01:01:08Oh, dites, je vais envoyer les
01:01:10actualités, vous venez les voir dans la cabine ?
01:01:12Je vais vous raconter une histoire pas banale !
01:01:14Et vous, vous me racontez pour votre petite journée ?
01:01:16On a assez perdu le temps comme ça !
01:01:18Le tour de table de l'actualité !
01:01:22Alors, on commence par le tour de table de l'actualité,
01:01:24on en fait un, et puis après, oui, on fera la
01:01:26petite respiration. Alors justement,
01:01:28Philippe Bourgiaki, vous vouliez
01:01:30revenir sur cette période,
01:01:32on est en plein JO, allez-y,
01:01:34ça tombe bien, parce que c'est vous qui avez eu le moins de temps,
01:01:36là vous en prenez, allez-y !
01:01:37Ça va être très rapide, moi je m'attends jeudi,
01:01:39place aux paralympiques, puisqu'on a connu
01:01:41les Jeux olympiques, l'engouement
01:01:43pour nos athlètes
01:01:45ne doit pas redescendre d'un cran,
01:01:47et ça je m'adresse à tous nos concitoyens
01:01:49et je suis persuadé que tous les Français et les
01:01:51Françaises vont à nouveau
01:01:53supporter nos
01:01:55champions, nos sportives,
01:01:57il reste encore beaucoup de place
01:01:59pour les soutenir, donc allez-y, en plus
01:02:01elles sont pas chères, vraiment pas chères !
01:02:03Là, mon histoire, je vous parlais
01:02:05de la demi-finale, j'ai acheté à 50 euros
01:02:07demi-finale, catégorie A,
01:02:09demi-finale,
01:02:11plus un match de classement de basket-fauteuil.
01:02:13C'est extraordinaire ça ! Et donc,
01:02:15il faut qu'on aille les soutenir
01:02:17parce que le troisième
01:02:19homme, c'est le public,
01:02:21et il est capable de vous transcender,
01:02:23de vous pousser, de vous porter,
01:02:25et faites-nous encore
01:02:27briller, faites-nous rire, faites-nous pleurer,
01:02:29donnez-nous des étoiles, ramenez-nous des médailles,
01:02:31et puis pour toutes celles et tous ceux
01:02:33qui nous ramènent un bon médaille, parce que malheureusement
01:02:35il y a des quatrièmes, des cinquièmes, etc.
01:02:37Allez-y, donnez tout, ne regrettez rien,
01:02:39c'est une chance extraordinaire, vive les Jeux,
01:02:41vive la France, vive la République !
01:02:43Oh c'est beau ça, Philippe Aurignac qui est chez nous !
01:02:45Je prépare pour le Premier Ministre là, j'ai vu que...
01:02:47Bon, vous irez messieurs
01:02:49Mathieu Hoque ? Oui, on ira, bien sûr, on ira,
01:02:51et puis effectivement, je rejoins ce que vous avez dit,
01:02:53je pense que la parenthèse
01:02:55qu'on a eue avec les Jeux Olympiques,
01:02:57si les athlètes paralympiques français
01:02:59pouvaient justement la prolonger un peu au regard de
01:03:01toutes les problématiques
01:03:03sécuritaires, migratoires, éducatives,
01:03:05économiques, etc., et politiques,
01:03:07ça serait vraiment fantastique, on les remerciera.
01:03:09Vous qui êtes branché foot, vous savez qu'il y a le C6Foot
01:03:11dans le stade au pied de la Tour Eiffel,
01:03:13qui a accueilli le beach volley. Alexandre Nicolide,
01:03:15vous irez ? Oui, oui,
01:03:17pour tout vous dire, j'ai reçu une invitation par la région
01:03:19aussi, donc j'ai fait les événements
01:03:21des Jeux Olympiques, j'irai également
01:03:23aux Jeux Paralympiques, dès que je peux
01:03:25aller voir des événements sportifs, j'y vais,
01:03:27et c'est super important,
01:03:29le sport permet
01:03:31de, je pense, d'unir
01:03:33le peuple français, on l'a vu pendant les Jeux Olympiques,
01:03:35on l'a vu, c'est aussi une revendication
01:03:37patriote, qui est très belle à voir,
01:03:39de tous les Français,
01:03:41parce qu'on ne s'assimile pas, on ne s'agrège pas
01:03:43à quelque chose de faible, à du néant, nos victoires,
01:03:45ce rayonnement, il est important
01:03:47justement pour faire peuple,
01:03:49et donc que ce soit aux Jeux Olympiques ou aux Jeux Paralympiques,
01:03:51c'est quelque chose qui est très important, et souvent le sport
01:03:53est parfois pas assez considéré
01:03:55politiquement, alors qu'une des
01:03:57actions politiques, comme ça a pu être le cas
01:03:59dans l'histoire avec Herzog,
01:04:01et récemment encore, on l'a vu, peuvent avoir un
01:04:03impact très positif
01:04:05pour l'unité de la nation
01:04:07et du peuple français. Herzog, l'escalade,
01:04:09l'escalade se poursuit pour vous, chère Alexandre
01:04:11Nikolic. Moi, alors, écoutez...
01:04:13C'est pas que l'escalade Herzog, Herzog, si je peux me permettre,
01:04:15Herzog, après l'échec de 60
01:04:17à Rome,
01:04:19il y a des grandes discussions avec
01:04:21De Gaulle, il y a eu une vraie politique sportive, des
01:04:23gymnases, des infrastructures, à côté de chaque collège,
01:04:25chaque lycée, après l'échec de Tokyo
01:04:27justement en 64,
01:04:29et pour préparer Mexico,
01:04:31qui avait lieu à 2200 mètres d'altitude,
01:04:33on construit, on remet en un an
01:04:35le centre en altitude le plus moderne
01:04:37du monde, on multiplie par sept
01:04:39nos médailles d'or entre Rome
01:04:41et
01:04:43Mexico, et il y a
01:04:45les prémisses de l'INSEP
01:04:47avec la Almégros qui est construite en
01:04:4965, la base du sport français
01:04:51et nos succès, ils ont été faits aussi par
01:04:53De Gaulle et Herzog dans les années 60.
01:04:55Incollable. Jeune, mais connaît l'histoire.
01:04:57Alors, justement, tout à l'heure, vous nous avez
01:04:59dit que vous étiez de la nouvelle génération.
01:05:01Moi, sur l'ancienne génération
01:05:03les années 60, vous savez,
01:05:05en cyclisme sur piste, il y avait la paire
01:05:0731-Morlon, et en fait, ils étaient
01:05:09sur les tandems, c'était super spectaculaire
01:05:11et ça a disparu des
01:05:13championnats du monde, de toutes les épreuves de cyclisme
01:05:15sur piste, sauf que en
01:05:17paracyclisme, vous avez
01:05:19cette fabuleuse discipline
01:05:21d'un dit valide
01:05:23qui est devant et un non-voyant
01:05:25derrière, et vous retrouverez
01:05:27ces matchs, ces face-à-face
01:05:29en tandem, comme au bon
01:05:31vieux temps, voilà. Allez, il faut y aller aux Jeux Paralympiques
01:05:33La suite du tour de table
01:05:35dans un instant.
01:05:37Sud Radio, parlons vrai
01:05:39Sud Radio, parlons vrai
01:05:41Les vraies voix Sud Radio
01:05:4317h-19h, Frédéric Brindel
01:05:45Et nous poursuivons
01:05:47notre tour de table. Nous avons eu le droit
01:05:49à ce thème, cher
01:05:51à Philippe Bourgiaki, sur les Jeux Paralympiques
01:05:53Nous passons maintenant
01:05:55au choix de Mathieu Hauck. Alors, Mathieu
01:05:57vous, vous revenez sur les inégalités
01:05:59entre les écoles. Vous voulez en fait
01:06:01parler du phénomène que les parents les plus modestes
01:06:03cherchent de plus en plus à éviter
01:06:05l'école publique. Oui, en effet, c'est quelque chose
01:06:07à laquelle on assiste depuis
01:06:09de plus en plus d'années. C'est que
01:06:11aujourd'hui, l'école publique devient
01:06:13ce qu'on pourrait appeler un territoire perdu de la République
01:06:15dans la mesure où elle est aujourd'hui
01:06:17à la fois soumise au nivellement
01:06:19par le bas, puisque les résultats scolaires
01:06:21démontrés par les enquêtes du classement PISA
01:06:23font que les enfants sont de moins en moins bons
01:06:25et à la différence de l'école
01:06:27privée, notamment,
01:06:29et l'école n'est plus aujourd'hui un
01:06:31sanctuaire, puisqu'on constate
01:06:33malheureusement une multiplication
01:06:35du nombre d'actes de violence,
01:06:37du nombre d'actes contre la
01:06:39laïcité à l'école. Et donc,
01:06:41l'école publique, qui au départ
01:06:43devait être le sanctuaire
01:06:45de notre République, n'est plus
01:06:47un refuge, alors que c'est pourtant
01:06:49le service public des plus démunis.
01:06:51Dans certains endroits, il faut peut-être repréciser,
01:06:53parce que moi, mes enfants sont allés à l'école publique
01:06:55et tout va bien.
01:06:57Chiffre à l'appui, évidemment, c'est quand on regarde
01:06:59le nombre d'actes violents
01:07:01dans les écoles publiques.
01:07:03Et ce à quoi on assiste aujourd'hui,
01:07:05et ça fait le lien avec votre sujet
01:07:07du début sur l'allocation rentrée,
01:07:09votre rentrée scolaire,
01:07:11c'est que, initialement, c'était les plus
01:07:13aisés qui pouvaient fuir cette école
01:07:15publique, qui justement était moins bonne
01:07:17et moins sécurisée.
01:07:19Et aujourd'hui,
01:07:21on assiste de plus en plus à des familles
01:07:23qui essayent de contourner la carte scolaire,
01:07:25des familles issues des classes moyennes, voire
01:07:27des classes populaires qui n'en peuvent plus de cette école,
01:07:29qui sont dégoûtées de l'école publique
01:07:31et qui cherchent à mettre leurs enfants
01:07:33dans les écoles privées, quitte à même
01:07:35payer davantage, quitte à même
01:07:37on va dire, sacrifier
01:07:39une partie de leur fin de mois.
01:07:41Et je trouve que c'est quelque chose qui est navrant.
01:07:43Donc ça, c'est une étude que vous avez menée.
01:07:45Une étude que nous avons menée, effectivement,
01:07:47au sein de notre think-tank,
01:07:49Comment les familles fuient
01:07:51aujourd'hui l'école de la République.
01:07:53D'accord, et donc on peut retrouver cette étude sur votre site
01:07:55internet, le Millénaire.
01:07:57Très bien, évidemment, j'imagine que certains
01:07:59responsables de l'éducation nationale
01:08:01viendront vous en parler
01:08:03et vous donneront, évidemment, leur droit de réponse.
01:08:05Voilà pour votre tour
01:08:07de table, cher Mathieu Hoque.
01:08:09Le vôtre, Alexandre Nikolic,
01:08:11vous voulez revenir sur
01:08:13les difficultés des modes de scrutin actuels
01:08:15qui, on l'a vu, favorisent
01:08:17la multiplicité de blocs, on va dire déjà
01:08:19les trois, là.
01:08:21Oui, je suis convaincu qu'il y aura
01:08:23une dissolution dans dix mois
01:08:25et je pense qu'on arrivera à dégager
01:08:27une majorité absolue avec le Rassemblement
01:08:29national. J'espère que
01:08:31d'ici là, peut-être qu'on pourrait proposer
01:08:33l'occasion, lors de ces blocages,
01:08:35de consulter les Français par des référendums,
01:08:37parce qu'ils le demandent massivement.
01:08:3970%, par exemple, veulent un référendum sur l'immigration,
01:08:41mais sur la vision de la justice, on peut faire
01:08:43des référendums par rapport à ça.
01:08:45Enfin, les Français pourraient être écoutés, mais
01:08:47effectivement, depuis 2022, il n'y a pas de majorité
01:08:49qui se dégage, alors qu'on
01:08:51arrive à avoir des majorités claires
01:08:53dans toutes les collectivités françaises, que ce soit
01:08:55dans les régions, dans les communes,
01:08:57avec des modes de scrutin
01:08:59qui sont adaptés.
01:09:01Vous demandiez la proportionnelle, si on l'a, ça serait encore pire, non ?
01:09:03Je vais vous répondre. Allez-y.
01:09:05On se retrouve un petit peu
01:09:07dans une situation de blocage
01:09:09comme on pouvait connaître lors de la 4ème République.
01:09:11Depuis la 5ème République,
01:09:13il y avait vraiment deux blocs. Il y avait un bloc de droite, un bloc de gauche,
01:09:15souvent qui se réunissait
01:09:17avec des alliances, et donc qui dégageait des majorités.
01:09:19Aujourd'hui, il y a trois blocs
01:09:21principaux, depuis 2022,
01:09:23c'est très clair,
01:09:25et on se retrouve donc dans
01:09:27cette situation de blocage. Ça fait deux élections
01:09:29consécutivement qu'il y a ce blocage.
01:09:31Donc oui, moi je pense qu'une proportionnelle
01:09:33avec une prime majoritaire,
01:09:35comme on le retrouve dans les collectivités,
01:09:37ça permettrait de dégager...
01:09:39Donc là, par exemple, ça serait le nouveau Front populaire qui aurait le pouvoir,
01:09:41c'est dans votre système.
01:09:43On a fait plus de voix, on a fait plus de voix.
01:09:45Mais eux, comme ils se regroupent,
01:09:47du coup...
01:09:49Sur un tour, oui.
01:09:51Si on prend juste le nombre de voix,
01:09:53on a fait le plus de voix.
01:09:55Donc on serait arrivé en tête globalement
01:09:57en France, et donc
01:09:59on aurait eu un nombre de députés
01:10:01correspondant à ce nombre de voix,
01:10:03plus une prime majoritaire, pour dégager
01:10:05des majorités. Mais vous savez, c'est ce qui se passe dans les régions
01:10:07et dans les communes. Ceux qui arrivent en tête
01:10:09ont une prime, par exemple, de 25%,
01:10:11et donc ils arrivent ensuite
01:10:13à être... à dépasser
01:10:15les 50% et être majoritaires.
01:10:17Et donc ceux qui sont placés en tête
01:10:19peuvent décider vraiment
01:10:21d'une politique claire.
01:10:23Et les Français, je pense
01:10:25que c'est ce qu'ils demandent, parce que les Français
01:10:27aiment que les idées soient très identifiées. On se retrouve dans une
01:10:29configuration actuellement. On voit des appels
01:10:31de Gabriel Attal, par exemple,
01:10:33ou d'autres, à des gens qui ont
01:10:35des idées aux antipodes, qui viennent de signer un programme
01:10:37du nouveau Front populaire, sur la régulation
01:10:39carcérale, qui va entraîner...
01:10:41Enfin, juste, ça libérerait 20% des détenus.
01:10:43Non mais vous voyez ce que je veux dire.
01:10:45Je trouve que c'est assez absurde, parce que je pense que
01:10:47les Français sont attachés à des idées claires pour choisir
01:10:49leur avenir. Et ce changement
01:10:51de scrutin le permettrait
01:10:53à l'échelle d'un État qui est aujourd'hui un peu bloqué.
01:10:55Et en plus, parce qu'il vous arrangerait.
01:10:57Mais pas que, mais pas que, sincèrement.
01:10:59Je veux éviter le blocage, vous savez.
01:11:01Il ne faudra pas changer après, si jamais ça ne vous arrange pas.
01:11:03Juste une petite réaction en 10 secondes
01:11:05de Philippe Bourgiaki.
01:11:07Oui, on le voit bien
01:11:09à l'Assemblée européenne
01:11:11au siège d'Alexandar.
01:11:13Effectivement, sur les municipalités,
01:11:15la liste qui arrive
01:11:17au deuxième tour,
01:11:19ou même au premier tour, si elle dépasse 50%,
01:11:21elle a 50% des sièges et tout le reste est à la proportionnelle
01:11:23de toutes les listes.
01:11:25Pareil pour les régionales,
01:11:27c'est 25% la prime majoritaire.
01:11:29Ça pose un souci,
01:11:31c'est que là, vous allez avoir
01:11:33400 listes.
01:11:35Là, du coup,
01:11:37ça sera des scrutins de listes, vous allez avoir 400 listes.
01:11:39Et donc, toutes celles qui feront...
01:11:41Si c'est à la proportionnelle,
01:11:43regardez par exemple aux européens, on a eu 35 listes.
01:11:45On ne savait plus pour qui.
01:11:47Avec beaucoup, d'ailleurs, qui ne diffusent pas de bulletins,
01:11:49parce que sinon, quand vous faites moins de 3% aux européens,
01:11:51vous n'êtes pas remboursés.
01:11:53Sur les élections nationales françaises, c'est souvent moins de 5%
01:11:55que vous n'êtes pas remboursés.
01:11:57Je voudrais juste vous dire que, sur ce coup-là,
01:11:59on va se retrouver avec une multitude de listes,
01:12:01donc on va être obligé de mettre une grille
01:12:03en disant en tout moins 3 points,
01:12:05vous avez zéro élu, par exemple.
01:12:07Et donc, si vous avez
01:12:09une centaine de listes...
01:12:11Si vous avez une centaine de listes
01:12:13qui font 2-5,
01:12:15vous allez vous retrouver avec
01:12:1730% des sièges
01:12:19qui vont être reventilés sur les gros trucs,
01:12:21et on va avoir un problème sur le terrain.
01:12:23Du coup, moi, ça me donne l'idée
01:12:25d'un thème.
01:12:27On va le faire la semaine prochaine,
01:12:29parce qu'en plus, ça nous amène sur l'actualité,
01:12:31et si je vous ai laissé
01:12:33d'ailleurs un petit peu dépassé, c'est parce que finalement,
01:12:35vous nous amenez le coup de projecteur
01:12:37dans un instant. Donc, merci Alexander Nikolic,
01:12:39parce que ça nous donne donc une idée de débat,
01:12:41je le note. En tout cas,
01:12:43revenons à cette actualité. Qui est lié ?
01:12:45Ils entrent par les jardins,
01:12:47vêtus de leurs habits de réception,
01:12:49bien décidés à empoigner
01:12:51Matignon. Les représentants des forces
01:12:53politiques échangent avec Emmanuel Macron
01:12:55depuis ce matin. Mardi,
01:12:57a priori, nous connaîtrons le nom du
01:12:59nouveau Premier Ministre, 51 jours
01:13:01après le verdict des législatives.
01:13:03Dans un instant, donc, nous vous
01:13:05posons la question, la question
01:13:07du jour de notre coup de projecteur.
01:13:09Hashtag Premier Ministre.
01:13:11Les rencontres avec les partis politiques
01:13:13peuvent-elles influencer le choix
01:13:15d'Emmanuel Macron ? Vous avez vu que comment
01:13:17c'est parti déjà sur le tour de table,
01:13:19ils vont débattre les vraies voix.
01:13:21Vous aussi, les auditeurs de Sud Radio,
01:13:23vous allez sur le compte X, vous répondez
01:13:25déjà à cette question. Est-ce que ces rencontres
01:13:27entre les partis politiques peuvent influencer le choix
01:13:29d'Emmanuel Macron ? Et puis surtout,
01:13:310800-26-300-300,
01:13:330800-26-300-300,
01:13:350800-26-300-300,
01:13:37pour participer au débat, vous êtes les bienvenus.
01:13:39N'hésitez pas à les interpeller, là, nos trois
01:13:41vraies voix, parce qu'ils sont faciles, mais si vous les défiez,
01:13:43peut-être qu'ils vont se liquéfier.
01:13:45On va voir.
01:13:47A tout de suite.
01:13:49Sud Radio, votre intention est notre plus belle récompense.
01:13:51J'adore Sud Radio
01:13:53dans la mesure où, là, au moins,
01:13:55on peut s'exprimer en direct et donner notre avis.
01:13:57Sud Radio,
01:13:59parlons vrai.
01:14:01Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
01:14:03Frédéric Brindel.
01:14:05Eh bien, nous y sommes.
01:14:07Le coup de projecteur,
01:14:09les vraies voix, vous les entendez, qui poursuivent
01:14:11leur discussion en rentaine. Philippe Bourgiaki,
01:14:13conseiller régional d'Ile-de-France, commissaire
01:14:15aux sports et Jeux Olympiques et Paralympiques,
01:14:17et coporte-parole nationale d'écologie
01:14:19au Centre. Autre vraie voix,
01:14:21Mathieu Hoque, secrétaire général du Syntanque
01:14:23de Millénaire. Et puis, pour sa première
01:14:25dans les vraies voix, Alexander Nikolic,
01:14:27député européen et président du groupe
01:14:29RN au conseil régional du Centre
01:14:31Val-de-Loire. C'est donc parti
01:14:33pour le coup de projecteur.
01:14:35Les vraies voix Sud Radio,
01:14:37le coup de projecteur des vraies voix.
01:14:39De quoi se demander si les rencontres à l'Élysée
01:14:41entre le président de la République et les
01:14:43différents partis politiques ne vont pas tempérer
01:14:45les débats. Eh bien oui, parce que les représentants
01:14:47du Nouveau Front Populaire sont ressortis
01:14:49ce midi, rassurés par Emmanuel Macron
01:14:51sur sa volonté de cohabiter.
01:14:53Nous verrons. Le défilé
01:14:55se poursuit depuis les Jardins
01:14:57et depuis
01:14:59ce midi, les déclarations
01:15:01vont dans le sens de la nomination
01:15:03incessamment sous peu
01:15:05d'un Premier Ministre. Ce serait
01:15:07mardi. Aussi, la question du coup
01:15:09de projecteur que nous vous posons
01:15:11sur le compte X de Sud Radio
01:15:13hashtag Premier Ministre. Les rencontres
01:15:15avec les partis politiques peuvent-elles
01:15:17influencer le choix
01:15:19d'Emmanuel Macron ? Je vous donne la tendance
01:15:21dans un instant. Si vous voulez
01:15:23intervenir,
01:15:25Haute
01:15:27vous attend au 0826 300
01:15:29300. Dites-nous ce que vous en pensez.
01:15:31Vous, Mathieu Hoque,
01:15:33qui, des trois vraies voix, est le moins
01:15:35positionné politiquement, finalement.
01:15:37Est-ce que vous pensez que le président de la République
01:15:39a fait ses rencontres pour l'aider
01:15:41à trouver ?
01:15:43C'est une bonne question. Je pense pas.
01:15:45Je pense qu'il
01:15:47utilise cet événement politique
01:15:49pour faire ce qu'on appelle un coup de
01:15:51communication. C'est-à-dire qu'il
01:15:53a compris, je pense, que
01:15:55les Français l'estiment
01:15:57responsable d'un déni
01:15:59non pas démocratique, mais de réalité.
01:16:01C'est-à-dire que le parti présidentiel
01:16:03a perdu à trois reprises
01:16:05les élections. Déjà, dès les
01:16:07législatives de 2022, les Français lui ont dit
01:16:09M. Macron, il faut partager le pouvoir avec
01:16:11d'autres personnes. Il n'a pas entendu ce
01:16:13message-là. Aux Européennes, ils lui ont
01:16:15parlé avec la pire déroute électorale
01:16:17pour un parti présidentiel
01:16:19depuis les années 80.
01:16:21Et puis, les législatives ont confirmé cet état de fait.
01:16:23Je pense qu'Emmanuel Macron, aujourd'hui,
01:16:25ce qu'il cherche à faire, c'est à légitimer
01:16:27son propre récit politique. C'est-à-dire qu'en fait
01:16:29il dit...
01:16:31Il a dit ce matin, et c'est pour ça que je faisais
01:16:33le clin d'œil en entrée du nouveau Front Populaire,
01:16:35il leur a dit, je reconnais mes erreurs.
01:16:37Visiblement, ça les a
01:16:39séduits.
01:16:41Oui, mais parce qu'il est obligé de le faire.
01:16:43Le déni de réalité ne peut pas continuer comme ça pendant longtemps.
01:16:45Mais par contre, il essaye de conforter son récit.
01:16:47Son récit est le suivant. C'est-à-dire qu'il se dit
01:16:49qu'il dit que les élections internes à l'Assemblée
01:16:51nationale, notamment l'élection de
01:16:53Yael Brown-Pivet, à la présidence de l'Assemblée nationale,
01:16:55ont permis de montrer que
01:16:57le seul bloc capable de
01:16:59pouvoir proposer un nom de
01:17:01Premier ministre et un gouvernement,
01:17:03c'est ce qu'on appelle un Premier ministre
01:17:05issu du bloc central. Parce que justement,
01:17:07c'est ceux, en additionnant les voix
01:17:09de la coalition Ensemble, les voix
01:17:11des Républicains et les voix de l'IOT,
01:17:13c'est ce groupe-là qui s'approche le plus
01:17:15des 289 députés.
01:17:17Ils sont à 240 à peu près.
01:17:19Or, la difficulté qu'il va avoir maintenant, c'est comment
01:17:21élargir ce bloc-là. Et donc, je pense
01:17:23que cet événement-là
01:17:25était aussi de peut-être prendre la température,
01:17:27mais la réalité aujourd'hui, c'est qu'il sait très bien
01:17:29que ni le Rassemblement national
01:17:31ne pourra pas ouvrir
01:17:33avec le RN, et il ne pourra pas ouvrir
01:17:35avec le Nouveau Front Populaire.
01:17:37Ou une partie, même avec les socialistes,
01:17:39qui sont prisonniers de leur alliance électorale
01:17:41avec le Nouveau Front Populaire, mais on pourra y revenir.
01:17:43– Les auditeurs sur le compte
01:17:45X de Sud Radio, pour l'instant, la question,
01:17:47je rappelle, répondez, donnez-nous votre avis,
01:17:49les rencontres avec les partis politiques
01:17:51peuvent-elles influencer la décision d'Emmanuel Macron ?
01:17:53Vous dites non à 89%.
01:17:55Bon, je m'y attendais un petit peu, mais
01:17:57quand même, vous, Philippe Bourgiaki,
01:17:59il y a un intérêt
01:18:01pour chaque parti,
01:18:03pour chaque tendance
01:18:05d'y aller pour
01:18:07réfléchir un peu ?
01:18:09– En tout cas, le Nouveau Front Populaire
01:18:11a été d'un bloc pour dire, c'est nous,
01:18:13point barre, et vous acceptez.
01:18:15Sinon, à la rentrée, ça va être
01:18:17un petit peu compliqué, la rentrée sociale.
01:18:19Mais ils auraient pu arriver
01:18:21en disant, certes,
01:18:23personne n'a gagné, en vérité,
01:18:25il y a trois blocs, mais
01:18:27on peut travailler en totale intelligence,
01:18:29élargir, concevoir
01:18:31un gouvernement d'union nationale, parce qu'en vérité,
01:18:33le mensonge du Nouveau Front Populaire,
01:18:35quand ils disent, on a gagné,
01:18:37mécaniquement et numériquement,
01:18:39oui, ils sont un petit peu en tête
01:18:41devant les autres. Mais en vérité,
01:18:43ce qui a gagné, ça a été le Front
01:18:45Républicain pour éviter l'accession
01:18:47au pouvoir du Rassemblement Social. C'est ça
01:18:49qui a gagné, et rien d'autre, en vérité.
01:18:51Et tout le monde se renvoie la balle en disant,
01:18:53un jeu de dupe.
01:18:55– Donc, au bout du compte, personne
01:18:57n'a la légitimité. Alors, Philippe Bourgiaki,
01:18:59justement, ces rencontres,
01:19:01du coup, ça sert à
01:19:03fomenter le prochain gouvernement.
01:19:05Je pose la question sur le Premier ministre.
01:19:07– Le Président de la République fait une main tendue,
01:19:09mais vous avez, d'un côté, les macronistes,
01:19:11la droite et le Rassemblement National, qui disent,
01:19:13s'il y a un LFI ou un EELV au gouvernement,
01:19:15nous, on censure, donc déjà,
01:19:17ça casse tout ce bloc-là
01:19:19de composition.
01:19:21Le Parti Socialiste, et tu as raison,
01:19:23il est un petit peu prisonnier en disant,
01:19:25si on bouge une oreille, s'il y a une dissolution,
01:19:27ils vont nous mettre 577 candidats,
01:19:29les foufureux de la France Insoumise.
01:19:31Donc, ils sont un petit peu bloqués. Sauf que vous avez
01:19:33les sociodémocrates, qui sont en train de sortir un petit peu
01:19:35du bois, et on l'a vu avec
01:19:37Bartholone récemment, on le voit avec
01:19:39Glucksmann, qui dit qu'il faut passer l'air
01:19:41Mélenchon. On le voit aussi avec Yannick Jadot,
01:19:43qui se démarque clairement,
01:19:45qui disent, oui,
01:19:47on le fait à l'Europe, pourquoi pas
01:19:49le faire en France ? Et je crois que ça,
01:19:51c'est quelque chose qui doit être envisageable
01:19:53et envisagé. – Alors, Alexander Nikolic,
01:19:55bon, je le rappelle,
01:19:57vous êtes membre du Rassemblement National,
01:19:59ça ne vous empêche pas d'être vrai voix
01:20:01ce soir. Vous sentez
01:20:03exclu, c'est-à-dire, vous, votre parti,
01:20:05va y aller, mais est-ce que vous avez l'impression
01:20:07que ça vous sert à quelque chose d'y aller ?
01:20:09– Dès qu'on est invité pour pouvoir
01:20:11exprimer des idées, et pour que les Français
01:20:13vivent mieux, on le fait.
01:20:15Vous savez, en 2017, Emmanuel Macron
01:20:17était totalement contre le nucléaire.
01:20:19Nous, on soutenait, justement,
01:20:21et on demandait un soutien sur la filière nucléaire,
01:20:23parce qu'on savait l'impact que ça pouvait avoir sur
01:20:25le prix de l'électricité, et on l'a constaté, avec
01:20:2770% d'augmentation en moins de 10 ans,
01:20:29par exemple, mais dans beaucoup
01:20:31de domaines, il y a eu parfois des petits
01:20:33changements comme ça. Dès qu'on peut essayer
01:20:35d'influencer, on le fait. On va suggérer,
01:20:37je parlais tout à l'heure des référendums, pour qu'enfin
01:20:39on consulte les Français. On va demander une dissolution
01:20:41dans 10 mois, pour qu'on essaie
01:20:43de dégager, en tout cas, une majorité plus claire,
01:20:45parce que, sur ces élections
01:20:47législatives, vous parliez d'un fonds
01:20:49républicain. Tout ça, ce sont des mots, parce que
01:20:51en quoi le Rassemblement National n'est pas
01:20:53républicain ? Aujourd'hui, soyons sérieux,
01:20:55je veux dire, on défend le plus...
01:20:57Vous traînez quand même un certain passé, Alexandar, c'est pour ça.
01:20:59De quel passé vous parlez ? Parce que, honnêtement,
01:21:01lui qui est issu du Front National...
01:21:03C'est-à-dire, du Front National, vous avez gardé le Haine
01:21:05et puis le Pen aussi, ça fait quand même
01:21:07quelques filiations.
01:21:09Donc, le Rassemblement National, le Front National
01:21:11n'était pas républicain, je ne sais pas. Moi, je trouve que
01:21:13nos idées, qui prônent justement
01:21:15une identité... Le Front National !
01:21:17Le Front National ! Vous avez fait
01:21:19le deuil du Front National, ou pas ?
01:21:21Moi, ce qui m'intéresse, c'est parler d'idées.
01:21:23En quoi ? Pouvez-vous me citer une idée
01:21:25qui n'est pas républicaine au sein de notre parti ?
01:21:27Vous pouvez refouler les idées
01:21:29qui étaient tendances au Front National.
01:21:31Mais quelles idées dans le programme ?
01:21:33Les idées dans le programme
01:21:35qui ne l'étaient pas.
01:21:37Vous êtes prisonnier de ça.
01:21:39On n'est pas prisonnier, c'est tout.
01:21:41Mais attention, excusez-moi.
01:21:43Moi, j'aime pas qu'on parle
01:21:45un petit peu de manière abstraite.
01:21:47Qu'est-ce qu'il y a dans notre Constitution ?
01:21:49Toute souveraineté réside dans la nation.
01:21:51Dans la Déclaration du droit de l'homme
01:21:53et du citoyen.
01:21:55Si vous pouvez vous présenter,
01:21:57si vous pouvez vous présenter aux élections,
01:21:59pour moi, vous êtes un parti républicain.
01:22:01Il n'y a pas de discussion, il n'y a pas de débat.
01:22:03Je ne dis pas que vous n'êtes pas un parti républicain.
01:22:05Je dis que ce qui a gagné, c'était ce qui a été vendu,
01:22:07le Front Républicain, le Rassemblement National.
01:22:09Et c'est ça qui a gagné.
01:22:11Avec des gens qui ont peut-être eu peur que,
01:22:13comme quand on exerce des fonctions dans les communes qu'on dirige,
01:22:15ça se passe mieux et qu'on soit réélu systématiquement
01:22:17et que les gens constatent qu'ici, le Rassemblement National,
01:22:19ça fonctionne bien. Vous êtes en train de parler d'un truc
01:22:21d'il y a 30 ans, à chaque fois qu'on gagne,
01:22:23à chaque fois qu'on gagne en 2014,
01:22:25par exemple, ou en 2020.
01:22:27On parle d'un truc d'il y a 30 ans, mais la question, c'est ce que vous avez rompu
01:22:29avec ce qui se faisait il y a 30 ans, Alexandre Arnicolic.
01:22:31Non, je pense que ce qui intéresse les gens, c'est comment on fait
01:22:33pour qu'ils vivent mieux concrètement.
01:22:35En termes de pouvoir d'achat et de sécurité,
01:22:37notre programme sur l'immigration, c'est ça qui les intéresse
01:22:39concrètement. Et ils peuvent le constater
01:22:41dans les communes qu'on dirige, où on arrive systématiquement
01:22:43à baisser la fiscalité, où on arrive à baisser la dette,
01:22:45où on gère bien, justement, et où les choses
01:22:47s'améliorent. Et c'est pour ça qu'ils réalisent des maires
01:22:49du Rassemblement National.
01:22:51Après, si vous me posez la question,
01:22:53qu'est-ce qui peut ressortir de ça ? C'est quoi
01:22:55les propositions ? Lucie Castex, proposée par
01:22:57le Nouveau Front Populaire, on l'a vue à l'œuvre,
01:22:59elle est aux finances de Paris
01:23:01en tant que fonctionnaire depuis 2020.
01:23:03La dette est passée de 6 milliards à 9.
01:23:05Elle a augmenté la taxe financière de 62%.
01:23:07C'est ce qu'elle a souhaité, et ce que les élus
01:23:09ont ensuite validé à la mairie de Paris.
01:23:11Il faut lire son collectif de services publics.
01:23:13La question était, qu'est-ce que vous attendez
01:23:15de ces rencontres avec Emmanuel Macron ?
01:23:17Je n'entends aucune proposition
01:23:19sérieuse, concrète, avec quelqu'un
01:23:21qui peut, peut-être,
01:23:23apporter quelque chose
01:23:25au pays.
01:23:27Est-ce que ça sert à quelqu'un de nouveau
01:23:29qui incarnait le hollandisme ?
01:23:31Monsieur Bertrand ?
01:23:33Quand on regarde les autres pays
01:23:35européens, notamment, et quand on regarde comment ça se passe,
01:23:37la question n'est pas un nom, c'est plutôt déjà un
01:23:39quel programme ? Effectivement,
01:23:41il y a des partis qui proposent des choses.
01:23:43On ne peut pas dire que les Républicains n'ont pas proposé...
01:23:45Et en ce sens, les rencontres avec Emmanuel Macron
01:23:47servent à ça ?
01:23:49Est-ce que vous, vous voteriez
01:23:51des textes à l'Assemblée nationale qui sont contre
01:23:53l'assistanat pour réguler les flux migratoires ?
01:23:55C'est deux points différents déjà.
01:23:57Ils en ont écouté 13.
01:23:59J'ai lu les 13 points. Vous lisez les 13 points, vous voyez si vous votez ou pas.
01:24:01C'est ça qui intéresse les gens.
01:24:03Exactement.
01:24:05Vous êtes engagé à ça.
01:24:07Ils sont engagés à les choses qu'il y a dans l'intérêt des Français.
01:24:09Comme on l'a fait,
01:24:11nous, on n'est pas sectaires.
01:24:13Ensuite, après, je terminerai dessus.
01:24:15Que se passera-t-il
01:24:17notamment dans la tête d'Emmanuel Macron,
01:24:19par rapport à la question que vous posiez ?
01:24:21Je pense, pensons que
01:24:23Emmanuel Macron va utiliser
01:24:25éventuellement l'idée d'un gouvernement technique
01:24:27ou un gouvernement
01:24:29non politique
01:24:31qui serait soutenu par une partie du Bloc central
01:24:33pour préparer un budget
01:24:35austéritaire, puisqu'on est sous le coup d'une procédure
01:24:37de déficit excessif, afin de pouvoir
01:24:39mettre en difficulté,
01:24:41ou de pouvoir poser la question
01:24:43aux oppositions, au RN
01:24:45et notamment au Nouveau Front Populaire,
01:24:47est-ce qu'il voterait un budget de cette nature-là
01:24:49sachant qu'il y a des...
01:24:51En fait, la consultation, c'est ça.
01:24:53Pour essayer de renverser la table, parce qu'aujourd'hui, c'est lui
01:24:55qui bloque en réalité.
01:24:57Mais dans les prochains mois,
01:24:59il pose la question, est-ce que ce ne seront pas
01:25:01les oppositions nationales qui bloquent ?
01:25:03Les trois vraies voix, quoi qu'il arrive, on est d'accord,
01:25:05ces rencontres servent,
01:25:07puisque ça permet l'échange et déjà la préparation
01:25:09de l'après. Simplement,
01:25:11vous dites, on est d'accord,
01:25:13ça ne sert à rien, ce n'est pas ça qui va
01:25:15influencer le choix du Premier Ministre.
01:25:17C'est ce que vous dites, Alexandre Nikolic.
01:25:19Oui, et quand on parle d'idées,
01:25:21je peux me permettre, parce que c'est ça qui va
01:25:23intéresser les gens. Moi, je suis surpris
01:25:25quand j'entends la Macronique capable
01:25:27qui dit qu'elle veut s'ouvrir même
01:25:29jusqu'à ELV. Enfin, ELV
01:25:31qui a un programme aux antipodes, là on parlait d'énergie,
01:25:33mais quand on prend vraiment point par point,
01:25:35ça va à l'encontre
01:25:37totalement de ce que peuvent proposer
01:25:39aujourd'hui les macronistes, et même
01:25:41sur comment ils défendent leurs idées.
01:25:43Quand vous voyez ce qu'il se passe à Sainte-Sauline, les violences
01:25:45qu'il peut y avoir par exemple, c'est un parti qui
01:25:47prône la désobéissance civile.
01:25:49Ils sont des groupes activistes.
01:25:51Non, mais par contre, ELV
01:25:53refuse leur dissolution.
01:25:55ELV refuse leur dissolution, et moi,
01:25:57j'ai déjà fait des débats avec des membres d'ELV qui m'ont dit
01:25:59qu'ils assumaient défendre la désobéissance
01:26:01civile pour défendre leurs idées.
01:26:03Ça veut dire le non-respect de la loi.
01:26:05Sachant qu'il y a
01:26:07plusieurs courants à ELV,
01:26:09vous en êtes l'exemple,
01:26:11Philippe Boryaki, puisque vous avez quitté
01:26:13ce parti pour aller dans les écologistes au centre.
01:26:15Mais ce qui compte, c'est les chefs, quand même.
01:26:17Non, ce qui compte, c'est
01:26:19les adhérents.
01:26:21Non, j'y arrive, s'il vous plaît.
01:26:23Sur ELV, je pense que je maîtrise le sujet.
01:26:25Mais effectivement, il y a des gens
01:26:27au sein d'ELV qui sont hyper intéressants,
01:26:29ce qu'on appelle les jadotistes, qui sont très proches de Yannick Jadot,
01:26:31qui est plutôt un
01:26:33socio-démocrate, écolo-environnementaliste,
01:26:35mais lucide.
01:26:37Et là, c'est Macron compatible, c'est gouvernement large
01:26:39compatible, par exemple.
01:26:41C'est intelligence compatible, plutôt que Macron compatible.
01:26:43PS, c'est compatible.
01:26:45Voilà, une certaine partie d'LR, c'est compatible.
01:26:47Donc le schéma, c'est ça. Il doit trouver quelqu'un
01:26:49qui va rajouter un petit peu chacun.
01:26:51Mais ils viennent d'essayer le programme du Nouveau Front Populaire,
01:26:53qui donne le droit d'asile climatique,
01:26:55la régulation terrestre.
01:26:57Il y a une partie majoritaire
01:26:59chez EGV...
01:27:01J'y arrive. Il y a une partie majoritaire
01:27:03chez EGV...
01:27:05Il y a une partie majoritaire
01:27:07chez EGV qu'on appelle
01:27:09plus communément la firme avec
01:27:11Léo O'Keefe de Sandin-Rousseau, avec qui
01:27:13on ne peut rien faire et rien construire,
01:27:15et qui seront toujours affiliés. C'est un satellite aujourd'hui de la France
01:27:17insoumise, c'est pour ça que je m'en suis sauvé.
01:27:19Mais il y a des gens qui sont très intéressants,
01:27:21y compris au PS, des socio-démocrates.
01:27:23Moi, j'ai un nom, celui de Karim Bouamram,
01:27:25le fameux maire de Saint-Ouen,
01:27:27un nom qui revient souvent, effectivement.
01:27:29Les vraies voix...
01:27:31Les vraies voix...
01:27:33Les vraies voix...
01:27:35Sachez que les auditeurs ont dit non à 90%,
01:27:37ce ne sont pas ces rencontres qui vont
01:27:39permettre de faire évoluer le choix
01:27:41de Premier ministre
01:27:43par Emmanuel Macron.
01:27:45Effectivement, ce qui ressort de vos débats,
01:27:47c'est qu'il y a des gens qui peuvent être compatibles
01:27:49tous et de le trouver. Ça s'appelle un puzzle,
01:27:51et il y a des gens qui arrivent avec les puzzles
01:27:53et des milliers de pièces à faire ça
01:27:55assez rapidement.
01:27:57Visiblement, ils ont plus de 51 jours
01:27:59à Emmanuel Macron pour mettre juste une frappe.
01:28:01Il faut conclure.
01:28:03Ils ne sont pas compatibles. Ils ont signé un programme
01:28:05qui va...
01:28:07Pour eux, ils sont compatibles.
01:28:09Ils jugent qu'il y a un temps pour tout.
01:28:11Il dénonce le manque de laïcité à l'école,
01:28:13le danger pour la laïcité à l'école.
01:28:15Elle dirige le groupe Écolo, par exemple.
01:28:17Ce n'est pas une incompatibilité.
01:28:19Il faut fermer la maison.
01:28:21Merci Alexandre Darnicolic.
01:28:23Merci Mathieu Hoque.
01:28:25Merci Philippe Bouriaki.
01:28:27Messieurs, c'était un plaisir.
01:28:29Vous nous avez fait avancer dans le débat.
01:28:31Même si on n'a toujours pas de réponse.
01:28:33Mais c'est comme ça.
01:28:35Merci à notre réalisateur.
01:28:37Dans un instant, les infos.

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