Les Vraies Voix avec Virgile Caillet, secrétaire général de l’Union Sport & Cycle ; Abel Boyi, président de l’association Tous uniques Tous Unis ; Philippe Bouriachi, conseiller régional d’Ile-de-France, spécialiste du sport ; Simon Gauzy, médaillé de bronze en tennis de table par équipe aux JO de Paris 2024 ; Elodie Clouvel, vice-championne olympique en pentathlon moderne ; Frédéric Sanaur, directeur général de l'Agence nationale du Sport.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-12##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:00:05Bienvenue dans les Vraies Voix de l'été sur Sud Radio.
00:00:09C'est parti pour 3 semaines de sourire et de débat, de digestion, d'émotion, de lendemain de fête,
00:00:15de transition entre les Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:00:18La France a reçu le monde, s'est un peu réconciliée avec elle-même.
00:00:22Profitons-en ! Nous sommes là pour vous écouter, échanger avec nos Vraies Voix.
00:00:27Pour participer, vous appelez au 0826 300 300. Nous vous attendons au standard.
00:00:33La dernière fois, c'était il y a 100 ans, les Jeux Olympiques d'été à Paris ouvraient d'immenses perspectives.
00:00:392024, les Jeux sont revenus et viennent d'influencer à jamais l'héritage que nous laisserons aux générations futures.
00:00:47Pour nous tous, c'est la fierté de se dire « Je l'ai vu ! »
00:00:50Nous nous souviendrons tous de ce que nous avons fait entre le 26 juillet et le 11 août 2024.
00:00:56Paris ressemblait à un stade monumental, un parc d'attractions gigantesques, à une balade des gens heureux.
00:01:02Pour notre grand débat de 17h30, nous vous posons la question, nous osons la question.
00:01:07Hashtag JOP 2024. Êtes-vous fier d'être français en ce mois d'août 2024 ?
00:01:14Tiens, tiens, réagissez, dites-le nous par téléphone et donc sur le compte X de Sud Radio.
00:01:19Et puis, la France termine à la cinquième place du classement des médailles
00:01:23derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Australie.
00:01:2616 titres olympiques et un total de 64 médailles remportées au cours de ces Jeux, record battu.
00:01:32Malgré tout, au regard de nos infrastructures, de notre pratique au niveau amateur,
00:01:36de l'encadrement de nos écoliers, des résultats de nos champions, la question reste posée.
00:01:41Ce sera notre coup de projecteur de 18h40. La France est-elle une grande nation sportive ?
00:01:48Là aussi, vous donnez votre avis.
00:01:50Ils sont nos éditorialistes du jour, hyper calés, chacun dans leur domaine.
00:01:55Le point commun, le sport, vous l'avez compris.
00:01:58Émission spéciale JO, lendemain de fête aujourd'hui.
00:02:01Virgile Cayet, déléguée générale de l'Union Sport et Cycle, c'est un peu le MEDEF du sport.
00:02:07Bonsoir Virgile.
00:02:08Bonsoir, bonsoir à tous. Effectivement, c'est un syndicat professionnel,
00:02:11une organisation patronale qui rassemble les entreprises de l'industrie et de l'économie du sport.
00:02:15Vous imaginez bien que nous étions très concernés par cette séquence exceptionnelle que nous venons de vivre.
00:02:20Et je vous connais bien Virgile, vous avez encore les petits yeux. Vous pouvez le dire, vous avez fait la fête.
00:02:24Alors oui, on a fermé le Club France hier, il était pas loin de 4h du matin.
00:02:30Et puis la veille, dans la nuit, on avait fait le marathon pour tous.
00:02:33Vous l'avez fait ?
00:02:34Exactement.
00:02:35Combien de temps ?
00:02:36Le temps importe peu.
00:02:37Allez, entre nous, c'est pas grave.
00:02:39Un peu moins de 4h45, sur un parcours qui était quand même assez costaud et qui faisait relativement chaud.
00:02:44Mais ce que je retiens, c'est plutôt la ferveur du public, jusqu'à 2h30, 3h du matin, un monde incroyable.
00:02:51C'était la fête à Paris, dans toute la France, donc on y reviendra probablement.
00:02:54Bah évidemment, c'est fait pour ça.
00:02:56Et puis bon, vous avez parlé de course à pied.
00:02:58Alors lui, il a été fier de son frère, parce que son frère, en tant que spécialiste de course à pied, il a porté la flamme au début.
00:03:04C'est lui qui a fait le... Vous aussi Virgile, vous avez porté la flamme ?
00:03:07Eh bien le frère de ce monsieur qui est à mes côtés a lui porté la flamme en relais avec Djamel Debouze.
00:03:14Bah oui, parce que dans la famille Boyi, on est un peu aussi spécialiste de la course à pied.
00:03:18Lui, Abel, c'est le président de l'association Tous Uniques, Tous Unis.
00:03:22Bonsoir Abel Boyi.
00:03:23Bonsoir.
00:03:24On est tous heureux aujourd'hui.
00:03:25Tous heureux, et pour moi c'est un réel plaisir de vous retrouver ce soir.
00:03:28On fait quoi ? On crée une nouvelle association ? C'était Tous Uniques, Tous Unis.
00:03:32On trouve tous heureux et tous...
00:03:34Ça suffit déjà, on a le défi de magnifier ce que l'on vient de vivre.
00:03:38Je pense qu'on aura l'occasion d'en débattre.
00:03:40Lui le monsieur, spécialiste des sports de combat, grand champion d'ailleurs,
00:03:45mais maintenant fier de sa région, dont il est conseiller régional en Ile-de-France.
00:03:50C'est Philippe Bouriaki. Bonsoir Philippe.
00:03:52Bonsoir, et commissaire aux sports et aux Jeux Olympiques sous l'impulsion de Patrick Carême et Valérie Pécresse.
00:03:58Bah oui, ça aide.
00:04:00Trois hyper spécialistes avec nous, chers auditeurs de Sud Radio.
00:04:05Nous allons nous régaler, et vous connaissez le principe.
00:04:09Direction 0826-300-300, vous nous donnez votre avis comme Guy, je crois.
00:04:15Oui bonjour, Guy de Ponto Combo.
00:04:18Voilà, cette semaine je promenais mon chien au bois, dans le bois.
00:04:24Mon chien était tenu en laisse, et le chemin faisait un angle droit.
00:04:31Et à ma gauche est arrivé un vélo qui a freiné, je ne sais pas comment, afin d'éviter de me percuter.
00:04:38Et on a commencé à s'engueuler, parce que je lui ai dit d'aller un peu moins vite,
00:04:45et lui il m'a dit, il m'arrête encore de tenir ma droite.
00:04:48Or, dans un chemin forestier, même si les vélos sont autorisés,
00:04:53je pense que le piéton est toujours prioritaire.
00:04:57Ça ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi, mais mon chien étant rattaché,
00:05:01il n'avait pas à rouler comme un abruti.
00:05:04Merci de me dire de quoi il en tourne.
00:05:08Alors Guy, vous savez, pour tout vous dire, on a plusieurs messages sur vos répondeurs,
00:05:14et quand Gautier Ramon, qui m'aide à présenter cette émission, m'a dit, on a ce sujet,
00:05:19je lui ai dit oui, oui, oui.
00:05:21Parce qu'on s'est tous croisés pendant les Jeux Olympiques, sur les trottoirs,
00:05:26et s'il y a eu un moment de tension, il n'y en a pas eu avec la police,
00:05:30il n'y en a pas eu entre les supporters, entre ceux qui s'opposaient,
00:05:33de temps en temps, c'est vrai qu'il y avait un piéton qui était en plein milieu de la route,
00:05:37alors que le cycliste arrivait, puis il y avait un cycliste qui se trouvait aussi de temps en temps sur le trottoir.
00:05:42C'est un ancien cycliste et un commentateur du cyclisme qui vous le dit,
00:05:46donc j'affiche mes préférences, mais finalement, ça reste une petite histoire à organiser.
00:05:52Bien sûr, mais bon, après on parle de civisme, il faut tous qu'on y mette d'une autre,
00:05:56et qu'on vive en bonne harmonie, on l'a prouvé pendant 15 jours,
00:05:59donc on n'est pas stupides, on est capables de le faire.
00:06:01Je voudrais juste dire à Guy, effectivement, que ce soit sur route ou que ce soit surtout en forêt,
00:06:06le piéton est toujours prioritaire, sauf en face d'un sanglier.
00:06:10J'y passe très attention, parce que le sanglier, je ne suis pas sûr qu'il respecte le code des humains,
00:06:14mais il a raison, il faut qu'on vive en bonne harmonie,
00:06:17et on lève un petit peu la pédale ou le pied quand on croise quelqu'un, et on se dit salut.
00:06:22Virgile Cayet a encore peut-être à affiner cette histoire de pistes cyclables dans la ville.
00:06:27Alors oui, c'est très français ça aussi, un petit peu gaulois, là on râle toujours un petit peu.
00:06:34Presque ça fait du bien de retrouver ces petites chamailleries.
00:06:38Franchement, pendant 15 jours, j'ai eu la chance de visiter un certain nombre de sites.
00:06:43Je n'ai vu que des gens heureux, des gens qui souriaient.
00:06:47J'ai eu la chance, comme la personne dont on parlait tout à l'heure, votre frère, de porter la flamme.
00:06:53Il y avait une ferveur populaire juste incroyable des gens qui avaient besoin de ce moment de bonheur,
00:07:00ce moment de plaisir, de retrouver un peu d'apaisement.
00:07:02Je n'ai pas vu beaucoup de conflits d'usages tels qu'on le décrit là.
00:07:06Pour répondre à votre question sur la place du vélo,
00:07:09je pense que c'était très important d'utiliser le vélo pendant ces 15 jours.
00:07:14C'était quand même un des meilleurs moyens de locomotion à coup sûr dans la capitale.
00:07:19Mais tout ça aussi s'est passé dans un bon état d'esprit.
00:07:22Je n'ai pas vu d'automobilistes complètement fous qui craquaient dans leur voiture.
00:07:27Les gens avaient anticipé, s'étaient préparés.
00:07:30Je pense que beaucoup avaient compris les messages.
00:07:33Franchement, c'est une leçon incroyable que nous avons vécue depuis 15 jours.
00:07:37Effectivement, on va arranger le sujet de Guy.
00:07:40On va trouver un moyen de faire en sorte que les vélos et les chiens puissent se croiser dans les bois.
00:07:44Point très important. Il tenait son chien en laisse et ça c'est très important aussi.
00:07:49Abel Boyi, je vous sollicite dans un instant.
00:07:53On accueille notre auditeur fil rouge du jour.
00:07:57C'est Basile de Rouen. Bonjour Basile.
00:08:00Bonjour.
00:08:01Heureux Basile, je l'entends dans votre voix, c'est dynamique.
00:08:05On est tous bien en ce moment, non ?
00:08:08Il me manque quand même un tout petit truc pour être heureux jusqu'au bout.
00:08:12Là, il a voulu faire sa petite trêve pendant l'IGEO, Emmanuel Macron.
00:08:15Mais il a perdu des élections, trois fois d'affilée d'ailleurs.
00:08:19Et il prétend qu'il nomme Louis Cassez à Matignon.
00:08:22Oui, parce que c'est ça.
00:08:24Vous voyez, j'ai présenté l'émission avec nos éditorialistes.
00:08:28On s'est rappelé les Jeux Olympiques.
00:08:30Mais je savais que les deux premières interventions de nos auditeurs,
00:08:33c'était on n'oublie pas quand même les choses.
00:08:35Allez-y Basile.
00:08:36Vous, vous voulez revenir sur la nomination du Premier ministre qu'on attend.
00:08:39Allez-y.
00:08:40Tout à fait. Il a perdu les élections.
00:08:43C'est le Nouveau Front Populaire qui est arrivé en premier.
00:08:46Et puis normalement, c'est cette force politique-là qui devrait arriver à Matignon.
00:08:50On le prouve maintenant, on voit bien, on a bien la preuve qu'Emmanuel Macron
00:08:53est arrivé dernier à l'épreuve de démocratie pour ces Jeux Olympiques.
00:08:57Alors il serait temps qu'on remonte un petit peu le classement maintenant.
00:08:59Parce que ça devient un peu minable.
00:09:03On a la rentrée qui approche.
00:09:05Il y a beaucoup de préoccupations sociales qui vont rentrer en jeu.
00:09:09Comment les gens vont pouvoir acheter les fournitures pour leurs enfants ?
00:09:13Comment ils vont faire pour s'organiser ?
00:09:15Le prix de l'essence, beaucoup de choses.
00:09:17Et aujourd'hui, ce n'est pas une force sociale et près des Français qui est au gouvernement.
00:09:22Il va falloir qu'Emmanuel Macron, il accepte la réalité des choses
00:09:25et qu'il appelle Lucie Casté à Matignon.
00:09:28Très intéressant, Basile.
00:09:30Nous sommes le 12 et on a dit que les JO s'arrêtaient le 11 août.
00:09:33C'est normal.
00:09:34Très intéressant.
00:09:36Vous restez avec nous.
00:09:38Et bien sûr, vous interviendrez sur les JO tout à l'heure, Basile.
00:09:41Mais ce que dit Basile est quand même très important.
00:09:44Qu'en pensez-vous, les vrais voix, de votre côté, à Bellebouy ?
00:09:47C'était bien de se dire, bon, allez, on fait la trêve pendant les JO.
00:09:51Mais là, bon, maintenant, on est le 12, il y a urgence.
00:09:53On fait la trêve, mais ce n'est pas juste faire la trêve.
00:09:55Je pense que la population française avait besoin de se sentir heureux.
00:09:58On avait besoin de retrouver cette unité autour de l'amour de la nation.
00:10:02On avait besoin de retrouver vraiment cette ferveur
00:10:05que seul le sport peut procurer.
00:10:07En réalité, aujourd'hui, on est face à un défi.
00:10:10Parce que comme ça a été dit de façon affective,
00:10:12on reste un peuple de râleur, mais on reste un peuple très politisé aussi.
00:10:15D'ailleurs, ça n'a pas manqué d'être appelé
00:10:17lors de la cérémonie d'ouverture avec les débats que ça a causé.
00:10:20Donc, effectivement, il y a ce nouveau défi.
00:10:22Mais la classe politique doit faire attention
00:10:24que ce défi ne casse pas l'élan qui a été, comment dire,
00:10:27lancé lors de ces JO.
00:10:29C'est assez important, à mon sens.
00:10:31Philippe Bouriaki, vous êtes estampillé écologie au centre.
00:10:34Lucie Castex, c'est une proposition, mais ce n'est pas évident que ce soit ça.
00:10:38Alors, je vais répondre sur deux points.
00:10:40Trêve olympique, je rappellerai que le 28, c'est les paralympiques.
00:10:44Et ça fait partie des JO.
00:10:46Effectivement.
00:10:47D'accord ? Donc, trêve olympique, on ne pourrait plus attendre
00:10:49la fin des paralympiques.
00:10:51Il n'y a pas d'urgence.
00:10:52Vous savez, la Belgique, pendant 11 mois, n'avait pas de gouvernement
00:10:54et ne s'est jamais aussi bien portée.
00:10:56Maintenant, je voudrais dire deux choses.
00:10:58C'est Basile, c'est bien ça ?
00:10:59Oui, c'est Basile.
00:11:00Je voudrais m'adresser directement à Basile.
00:11:02Basile dit un mensonge.
00:11:03Enfin, ou une erreur, pardon.
00:11:05Je ne voudrais pas insulter qui que ce soit.
00:11:07Ce n'est pas le Nouveau Front Populaire qui a gagné.
00:11:09C'est le barrage au Rassemblement National qui a gagné.
00:11:11Parce que vous avez des gens de droite, du centre droit
00:11:13qui ont voté pour le Nouveau Front Populaire
00:11:15comme des gens du Nouveau Front Populaire ont voté
00:11:18pour faire barrage à l'extrême droite.
00:11:20Dans ces cas-là, si on va jusqu'au bout de la démarche Basile,
00:11:22c'est un gouvernement d'union nationale
00:11:24qu'il faudrait avoir.
00:11:26Et là, moi, je rejoins complètement.
00:11:28Maintenant, moi, je suis un démocrate.
00:11:30Et effectivement, sur le bloc majoritaire
00:11:32aujourd'hui à l'Assemblée Nationale,
00:11:34bien qu'ils ne s'entendent pas
00:11:36sur beaucoup de sujets,
00:11:38donc ce n'est pas un bloc
00:11:40normalement constitué,
00:11:42oui, effectivement,
00:11:44s'il n'y a pas un bloc de centre
00:11:46à la droite, il est normal que
00:11:48le dirigeant, le futur Premier ministre,
00:11:50soit de ce bloc-là. Mais je voudrais dire
00:11:52quelque chose à Basile qui me semble un grand démocrate.
00:11:54Basile, la gauche envoie
00:11:56des messages très forts d'inclusion,
00:11:58d'humanisme,
00:12:00de lutte
00:12:02contre les inégalités,
00:12:04l'inclusion de la diversité.
00:12:06Qui a décidé, Lucie Cassex ?
00:12:08Ce sont une grande caste de
00:12:10bourgeois, de petits bobos, entre eux.
00:12:12Pourquoi vous ne lancez pas un référendum national
00:12:14et vous proposez aux gens de chez vous,
00:12:16qui soient de la social-démocratie,
00:12:18de LFI, écologistes
00:12:20ou PC, qui souhaitent être candidats ?
00:12:22Et puis vous organisez un vote citoyen !
00:12:24Vous pouvez le faire par Internet,
00:12:26par voie dématrisée.
00:12:28Et même Philippe Bourgiak ici, c'est une idée
00:12:30qui peut peut-être séduire
00:12:32la gauche française,
00:12:34mais rien ne dira finalement
00:12:36au bout du compte que
00:12:38Emmanuel Macron choisira.
00:12:40Sur mon antenne, il y a une dizaine de jours,
00:12:42j'ai lancé
00:12:44quelque chose, mais vraiment
00:12:46instinctif. J'ai dit, moi, si j'étais
00:12:48Emmanuel Macron, effectivement, je prendrais par le Nouveau Front
00:12:50Populaire, mais quelle belle image
00:12:52après ce qu'on a vécu,
00:12:54les médailles
00:12:56qu'on a reçues de toute la France
00:12:58entière, dans sa diversité,
00:13:00quel beau message
00:13:02qu'on pourrait envoyer au reste du monde, et surtout à la
00:13:04fachosphère qu'on a tous battue, en nommant
00:13:06Karim Bouhamram, le maire de Saint-Ouen,
00:13:08Premier ministre. Qu'est-ce qu'il en pense
00:13:10les camarades ?
00:13:12Ça, c'est votre proposition.
00:13:14En tout cas, merci Basile,
00:13:16vous restez avec nous toutes les missions.
00:13:18Vous étiez chaud là-dessus,
00:13:20Philippe Bourguignon.
00:13:22On doit y aller, là, Philippe.
00:13:24On revient, mais
00:13:26vous voyez comme quoi, et c'est très
00:13:28bien, on fait un peu un spécial
00:13:30JO, mais on n'oublie pas
00:13:32le quotidien, et merci à Basile.
00:13:34On revient dans un instant, on est un petit peu en retard, mais c'est pas grave,
00:13:36c'est l'été.
00:13:38Parlons vrai. Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
00:13:40Sud Radio. Parlons vrai.
00:13:42Les vraies voix Sud Radio,
00:13:4417h-19h, Frédéric Brindel.
00:13:46Nous y sommes
00:13:48à 17h19,
00:13:50avec ce moment où l'on
00:13:52revient quand même à l'actualité,
00:13:54mais bon, je vous l'ai dit, nos trois vraies voix
00:13:56sont Abel Boyi, président
00:13:58de l'association Tous Unis qui est
00:14:00tous unis et très spécialiste de sport,
00:14:02Philippe Bourghiaki, conseiller régional
00:14:04d'Ile-de-France et très spécialiste de sport,
00:14:06et puis Virgile Cayet, déléguée
00:14:08générale de l'union Sport
00:14:10et Cycle, qui est
00:14:12l'équivalent du MEDEF du sport. Donc vous voyez que
00:14:14on va être très JO, mais
00:14:16seulement, c'est les
00:14:18trois mots de l'actu, et on va être
00:14:20un petit peu plus général,
00:14:22l'arrivée d'Antoine Mazère.
00:14:26Antoine, les trois mots de l'actualité
00:14:28ce soir avec vous, on parle de Londres,
00:14:30JOstalgie,
00:14:32c'est un nouveau mot, et
00:14:34c'est fait !
00:14:36Ce matin, on a tous
00:14:38un peu de nostalgie,
00:14:40il y a une forme d'atmosphère
00:14:42étrange qui s'est installée
00:14:44dans le pays, parce qu'il n'y a plus
00:14:46d'épreuves à suivre, parce qu'il n'y a plus
00:14:48d'enthousiasme de chaque
00:14:50matin, et
00:14:52nous qui avons vécu pendant
00:14:54plus de deux semaines dans un pays
00:14:56où on a eu le sentiment
00:14:58que l'air était plus léger, que quelque chose avait
00:15:00changé, pour citer Barbara,
00:15:02on a pas envie que la vie
00:15:04reprenne ses droits, parce qu'au fond,
00:15:06la vie, c'est ce qu'on a vécu ces dernières
00:15:08semaines, c'est ça la vraie vie.
00:15:10Alors, dans les trois mots, commençons
00:15:12par JOstalgie, du coup,
00:15:14Antoine Mazère. Ce matin, les regards étaient
00:15:16déjà nostalgiques dans tout Paris, mais aussi
00:15:18dans toute la France. Sur les réseaux sociaux,
00:15:20de nombreux internautes ont en effet exprimé leur
00:15:22vive nostalgie à l'issue de cette parenthèse enchantée
00:15:24des Jeux Olympiques de Paris, même le
00:15:26chef de l'État, on vient de l'entendre, Emmanuel Macron, ce matin
00:15:28à l'Élysée, au moment de remercier
00:15:30les acteurs de CGO, était lui aussi
00:15:32nostalgique. C'est le psychiatre Roland
00:15:34Gory interrogé par le Huffingpost
00:15:36qui explique le sentiment et
00:15:38dit qu'il est fréquent qu'après un moment d'élation,
00:15:40d'excitation maniaque, d'euphorie,
00:15:42le lendemain, c'est la gueule de bois.
00:15:44D'où le sentiment de tristesse, d'ennui
00:15:46et même un petit peu de mélancolie. Avant les Jeux Olympiques,
00:15:48nous étions dans un climat d'incertitude,
00:15:50voire d'insécurité, d'inquiétude.
00:15:52Tout cela a été épongé
00:15:54par la beauté du spectacle.
00:15:56Nostalgie, ces messieurs, Virgile Caillé, on imagine.
00:15:58Moi, j'adore ce néologisme.
00:16:00Nostalgie.
00:16:02En revanche, on parle de parenthèse
00:16:04enchantée.
00:16:06Dans cette définition,
00:16:08ça veut dire qu'à un moment, ça s'arrête et qu'on retombe
00:16:10un peu de son nuage. Moi,
00:16:12j'aimerais justement que lorsqu'on
00:16:14parle d'héritage, finalement,
00:16:16cette parenthèse enchantée, comme
00:16:18vient de le dire
00:16:20le président de la République, ce soit ça
00:16:22la vraie vie. Et qu'on revienne
00:16:24à quelque chose de beaucoup plus apaisé,
00:16:26de plus de concorde et de fraternité.
00:16:28C'est ce qu'on a vécu durant ces Jeux. Et c'est quand même ça la France.
00:16:30Retrouvons vite nos valeurs.
00:16:32Bien souvent, la politique
00:16:34divise et le sport rassemble.
00:16:36Appuyons-nous là-dessus plutôt.
00:16:38On reviendra à la fête à la fin.
00:16:40Mais quand même,
00:16:42intéressons-nous à ce qui se passe chez nos amis
00:16:44britanniques et à Londres,
00:16:46notamment Antoine Mazère.
00:16:48Oui, une nouvelle attaque au couteau en Angleterre.
00:16:50Une femme de 34 ans et une fille
00:16:52de 11 ans ont été hospitalisées ce matin
00:16:54après avoir été poignardées à
00:16:56Leicester Square, ce quartier très fréquenté
00:16:58du centre de Londres. Un homme a été arrêté
00:17:00et se trouve actuellement en garde à vue, a indiqué
00:17:02la police londonienne. Le Royaume-Uni
00:17:04connaît depuis plusieurs années une augmentation
00:17:06des violences à l'arme blanche et qui implique
00:17:08souvent des jeunes. Selon le Bureau National
00:17:10des Statistiques, ces violences à l'arme blanche
00:17:12ont presque été multipliées par deux
00:17:14en l'espace de 10 ans. C'est inquiétant
00:17:16Abel Boyi, parce que ça repose le problème
00:17:18de ces fameux bateaux
00:17:20qui partent
00:17:22au-delà de la Manche et avec
00:17:24toute cette immigration qui commence
00:17:26à faire réagir
00:17:28cette population britannique.
00:17:30Effectivement, c'est d'autant plus inquiétant puisque depuis
00:17:32plusieurs jours maintenant, il y a quand même des émeutes
00:17:34avec plus de 350
00:17:36arrestations il me semble
00:17:38et les divisions que l'on peut voir
00:17:40entre guillemets, ce qu'on appelle les nationalistes
00:17:42et les mondialistes, même si je n'aime pas ces
00:17:44appellations parce que c'est très caricatural,
00:17:46on voit qu'il y a une sorte de crise identitaire,
00:17:48il y a une volonté des peuples européens
00:17:50de vouloir s'affirmer
00:17:52face à une immigration qui est jugée
00:17:54comme peut-être trop envahissante
00:17:56et c'est aux politiques justement d'avoir
00:17:58non seulement la responsabilité mais l'intelligence
00:18:00pour garder l'Union Nationale
00:18:02quel que soit le territoire.
00:18:04Troisième mot, Antoine Mazère,
00:18:06on revient, fête !
00:18:08Paris est redevenue une fête,
00:18:10c'est ce qu'a déclaré Tony Stanguet hier soir
00:18:12au-delà de la cérémonie de clôture des JO.
00:18:14Le temps s'est arrêté
00:18:16et toute une nation
00:18:18s'est mise à vibrer. Du jour au lendemain,
00:18:20Paris est redevenue une fête
00:18:22et la France s'est retrouvée.
00:18:24Du jour au lendemain,
00:18:26toute la France est devenue
00:18:28olympique !
00:18:30Et oui, après deux semaines de compétition
00:18:32et d'émotion, le patron de Paris 2024
00:18:34a réussi son immense défi
00:18:36d'organiser les plus grands jeux de l'histoire.
00:18:38Sur X, il déclare,
00:18:40on l'a fait ! Un élan est né,
00:18:42s'est félicité l'ancien kayakiste. Du jour au lendemain,
00:18:44toute la France est devenue olympique
00:18:46jusqu'à Tahiti, où une baleine
00:18:48a même participé au final de surf.
00:18:50N'a-t-il pas manqué de rappeler ?
00:18:52Philippe Bourgiaki,
00:18:54une grande réussite pour Tony Stanguet.
00:18:56Je crois que l'homme est entré dans une autre sphère.
00:18:58On parle du futur
00:19:00ministre de l'espoir, là ?
00:19:02Non mais vous avez raison, c'est ce qu'on dit en Paris.
00:19:04Ça fait une unanimité, je suis désolé
00:19:06de revenir à la politique, mais
00:19:08oui, de fait, et pourtant,
00:19:10ça a été une bonne ministre
00:19:12à Méli,
00:19:14et avant elle,
00:19:16on a eu Roxana Marassignano,
00:19:18on a eu aussi
00:19:20Laura Flessel, qui ont porté
00:19:22en fin de compte
00:19:24ce Paris 2024.
00:19:26Des champions à chaque fois.
00:19:28Lorsque tu mets des gens passionnés, qui sont du milieu,
00:19:30qui connaissent et qui maîtrisent les sujets, ils ne peuvent pas se faire bananer
00:19:32par l'administration, parce que l'administration,
00:19:34t'as un petit peu du mal à la bouger.
00:19:36Et effectivement, c'est une fête extraordinaire,
00:19:38mais pas que Paris, la région Île-de-France,
00:19:40le Nord, Lyon, Marseille,
00:19:42Tahiti,
00:19:44Bordeaux, Saint-Etienne,
00:19:46la France,
00:19:48dans sa métropole, dans ses outre-mer,
00:19:50jusqu'à la Réunion,
00:19:52en Nouvelle-Calédonie, pour qui j'ai une pensée,
00:19:54parce que ce n'est pas tous les jours facile,
00:19:56ça a été extraordinaire. Merci.
00:19:58Merci.
00:20:00Abel Boyi, vous avez beaucoup voyagé pendant
00:20:02cette période olympique, et vous vous êtes
00:20:04arrêté dans le Var. Vous avez une petite
00:20:06anecdote très pétanquesque.
00:20:08Oui, parce que pour moi, c'était intéressant de voir
00:20:10pour la soirée de la cérémonie d'ouverture,
00:20:12j'étais à Paris, et puis dans la nuit,
00:20:14donc dès le lendemain, j'étais dans le Var, et j'ai passé une
00:20:16semaine là-bas, et cette atmosphère
00:20:18de bien-être, cette atmosphère
00:20:20de fierté, cette atmosphère de volonté
00:20:22de suivre et d'encourager nos athlètes,
00:20:24on la retrouvait partout. Et tous
00:20:26les soirs, on était là, autour des télés,
00:20:28on s'invitait entre voisins pour regarder,
00:20:30je me souviens, les finales de Léon Marchand,
00:20:32c'est la meilleure soirée que j'ai vécue
00:20:34personnellement, et puis à la fin, on a fini
00:20:36une partie de pétanque à une heure du matin,
00:20:38en train de célébrer nos athlètes.
00:20:40A Saint-Tropez, non ?
00:20:42Non, non, c'est pas à Saint-Tropez.
00:20:44Je suis passé par Saint-Tropez, mais c'était
00:20:46juste à côté, donc vraiment, j'ai passé
00:20:48des moments extraordinaires, même en étant
00:20:50loin de Paris, tout simplement, parce qu'on a vécu
00:20:52cette fraternité au quotidien,
00:20:54et comme vous l'avez dit tout à l'heure,
00:20:56j'ai pas envie qu'on parle de parenthèses enchantées,
00:20:58en fait, on est revenu à nos bases, à ce que ça
00:21:00devrait être au quotidien, malgré les nombreux
00:21:02défis, et moi, j'espère plus que c'est une
00:21:04impulsion vers un nouveau chapitre
00:21:06de l'histoire de France post-Covid.
00:21:08Et Virgile Cayet, alors, vous, sur l'aspect
00:21:10festif, il y avait une cérémonie de clôture
00:21:12hier, bon, c'est moins fort que
00:21:14la cérémonie d'ouverture, mais c'est une habitude,
00:21:16réaction sur cette cérémonie de clôture ?
00:21:18Non, mais ce sont des
00:21:20figures imposées,
00:21:22on mesure pas à quel point c'est très
00:21:24compliqué de gérer quelque chose d'original,
00:21:26de festif, de populaire
00:21:28avec ce genre de cérémonie, que ce soit la cérémonie
00:21:30d'ouverture, qui a été complètement unique,
00:21:32inédite, et puis la cérémonie de
00:21:34clôture. Moi, je reviens
00:21:36juste d'un mot sur ce que vous avez dit
00:21:38auparavant, sur la réussite
00:21:40de ces Jeux. Finalement, il y a sept
00:21:42ans, lorsqu'on obtient les Jeux, si
00:21:44on avait dû décrire ce
00:21:46que pourraient être des Jeux réussis pour nous,
00:21:48on aurait dit des stades pleins, on aurait
00:21:50dit des gens heureux, on aurait dit des belles performances,
00:21:52on aurait dit un pays en fête,
00:21:54et aujourd'hui, j'ai l'impression que c'est
00:21:56même au-delà de ça. Donc,
00:21:58je sais même pas quels sont les
00:22:00termes à employer, et d'ailleurs,
00:22:02M. Stengel a dit avec ses mots, durant son
00:22:04discours de conclusion, oui, on a
00:22:06réussi, on l'a fait, et c'est merveilleux.
00:22:08Et c'est grâce à tout le monde, c'est pas que le comité d'organisation,
00:22:10les politiques, etc., c'est vraiment la France
00:22:12entière qui a participé à la réussite de ces Jeux.
00:22:14Bon, merci Antoine Mazère pour
00:22:16ces trois mots de l'actu. Alors, lui,
00:22:18dit tyrambique pour la France,
00:22:20Thomas Barre, le président du comité
00:22:22international olympique, hier, lors de la
00:22:24cérémonie de clôture, il s'adresse aux Français en
00:22:26ces termes, je cite, « Ensemble, vous
00:22:28avez contribué aux Jeux olympiques,
00:22:30d'une nouvelle ère, à tous égards.
00:22:32Pour cela, vous pouvez être fiers
00:22:34pour toujours. Dans un instant, nous
00:22:36vous posons la question, êtes-vous
00:22:38fiers d'être Français en ce mois d'août
00:22:402024 ? Nous en parlons avec nos trois
00:22:42vrais voix. Et puis, un homme très fier
00:22:44sera avec nous, tenez-vous bien,
00:22:46Simon Gozy, médaillé de bronze avec
00:22:48les frères Lebrun, en tennis de table,
00:22:50par équipe, il viendra
00:22:52nous donner son ressenti
00:22:54du point de vue des athlètes.
00:22:56A tout de suite sur Soud Radio. Vous réagissez ?
00:22:580 826 300 300.
00:23:00Est-ce que vous vous sentez fiers ? Et puis aussi sur le
00:23:02compte X de Soud Radio,
00:23:04vous nous dites si oui ou non, vous vous sentez fiers en
00:23:06ce mois d'août 2024. A tout de suite.
00:23:18Les vraies voix, ce soir,
00:23:20dans une édition,
00:23:22on va dire, spéciale,
00:23:24lendemain de fête, lendemain de JO,
00:23:26Virgile Cayet, déléguée générale de l'Union
00:23:28Sport et Cycle, est avec nous.
00:23:30Le Sport et Cycle, c'est le MEDEF du sport.
00:23:32Abel Boyi, président de l'association
00:23:34Tous Uniques, tous unis. Philippe Bourgiaki,
00:23:36conseiller régional d'Ile-de-France
00:23:38et grand référent sport
00:23:40à la région.
00:23:42Vous êtes avec nous, nous sommes prêts pour
00:23:44le grand débat de ce soir.
00:23:46Les vraies voix Soud Radio,
00:23:48le grand débat du jour.
00:23:50La France
00:23:52a donc réussi
00:23:54les Jeux Olympiques. Aucun drame.
00:23:56Une sécurité efficace.
00:23:58Une ambiance festive et fraternelle.
00:24:00De grandes performances. Transport,
00:24:02propreté, logistique au rendez-vous.
00:24:04La trêve olympique, ça soulage
00:24:06le monde entier. Salut la qualité
00:24:08de l'organisation. Alors n'hésitons
00:24:10pas à nous congratuler.
00:24:12Écoutez, le président
00:24:14de la République, Emmanuel Macron.
00:24:16Pendant des années et des années, beaucoup de gens
00:24:18nous ont dit que ça n'était pas possible.
00:24:20Parce que pendant des années,
00:24:22des mois, des semaines, tout le monde
00:24:24nous a dit que ça n'était pas
00:24:26faisable. Que la cérémonie
00:24:28d'ouverture était une folie.
00:24:30Que la sécurité n'était pas assurable.
00:24:32Que la Seine ne serait
00:24:34jamais baignable. Il y a eu
00:24:36énormément d'experts
00:24:38qu'on a beaucoup entendu
00:24:40durant ces dernières années pour dire que
00:24:42tout ce que vous avez fait
00:24:44durant ces dernières semaines était
00:24:46impossible.
00:24:48Un vrai plaisir.
00:24:50Disons-le. Alors j'aimerais
00:24:52qu'on accueille les vrais voix.
00:24:54Peut-être avec des applaudissements. Simon Gauzy,
00:24:56médaillé de bronze.
00:24:58Applaudis, Simon.
00:25:00Bonsoir,
00:25:02Simon Gauzy, médaillé de bronze avec
00:25:04Félix et Alexis
00:25:06Lebrun. Ça va, les lendemains
00:25:08de fête, Simon ? Un peu
00:25:10compliqué, là. Les trois dernières nuits, c'était
00:25:12un peu fort.
00:25:14A titre personnel, j'ai eu l'occasion
00:25:16de commenter la finale
00:25:18du Championnat de France des Frères Lebrun.
00:25:20Vous les aviez fait tellement souffrir en
00:25:22demi-finale, Simon. C'est dire que
00:25:24la globalité, le
00:25:26collectif pongiste français
00:25:28est à son max.
00:25:30On a évidemment tout dit sur
00:25:32vos performances. J'aimerais que vous nous
00:25:34disiez, Simon, si aujourd'hui
00:25:36vous avez senti
00:25:38chez vos supporters, chez vos interlocuteurs,
00:25:40chez les autres sportifs,
00:25:42un sentiment de fierté d'être français.
00:25:44Très clairement.
00:25:46Nous, en tant que sportif,
00:25:48on nous avait promis
00:25:50l'enfer sur ces Jeux
00:25:52à Paris. Beaucoup de Parisiens avaient pris peur.
00:25:54Je pense qu'on peut
00:25:56quand même être fiers de ces
00:25:58Jeux olympiques, de ce qui a été montré
00:26:00au monde entier, que ce soit la cérémonie d'ouverture
00:26:02à la clôture.
00:26:04Même les
00:26:06étrangers sont unanimes sur le fait que vous avez fait des Jeux
00:26:08magnifiques. C'est ça aussi qui est important.
00:26:10Il y a eu ces retours.
00:26:12Question pour vous, Simon Gauzy, de Philippe Bouriaki.
00:26:14Je vais faire très court. Premièrement,
00:26:16j'ai dîné juste à côté de Simon
00:26:18et des frères Lebrun, à côté du
00:26:20Palais d'Expo de Versailles.
00:26:22Il y a des dossiers.
00:26:24Tout ce qui se passe au Mamachita, reste au Mamachita.
00:26:26Simon, en plus,
00:26:28à la rigueur allemande, il s'entraîne dans le meilleur club
00:26:30dans le monde.
00:26:32Ils étaient hyper accessibles, ils ont été abordables,
00:26:34ils ont été super sympas. Je ne les ai pas dérangés,
00:26:36je leur ai juste dit merci et bon appétit.
00:26:38On les a laissés parce que je savais qu'ils avaient
00:26:40cette condition. Simon,
00:26:42on a compris que tu étais fier d'être français,
00:26:44mais es-tu fier
00:26:46des Français et des Françaises ?
00:26:48Très clairement.
00:26:50Déjà, dans le
00:26:52public,
00:26:54ça a toujours été un petit peu un débat.
00:26:56Est-ce que le public est trop chaud, trop chauvin ?
00:26:58Là, je crois que
00:27:00ça n'a pas été le cas. En tout cas, de mon avis
00:27:02et des retours que j'ai eus, même des étrangers,
00:27:04l'ambiance de notre salle
00:27:06était folle et en même temps, les étrangers ont pris
00:27:08beaucoup de plaisir à jouer contre nous.
00:27:10La salle était pleine
00:27:12de 10h à 23h tous les jours
00:27:14pendant 15 jours.
00:27:16Très fier des Français.
00:27:18Simon, question de Virgile Cayet. Vous savez,
00:27:20l'union sport et cycle, il va peut-être vous proposer
00:27:22un business, on ne sait pas.
00:27:24Ça marche bien en ce moment, le Ping.
00:27:26Le président
00:27:28de la
00:27:30FEDE se bouge bien,
00:27:32ça se mobilise bien et c'est vraiment
00:27:34une fédération dynamique.
00:27:36J'ai vécu
00:27:38le match contre le Brésil
00:27:40dans l'enceinte
00:27:42Porte de Versailles.
00:27:44Il y avait
00:27:46une ambiance assez incroyable.
00:27:48Je ne sais pas si, Simon,
00:27:50tu as déjà vécu une ambiance de ce type-là
00:27:52et est-ce que ça transcende ?
00:27:54Est-ce que ça inhibe ? Manifestement,
00:27:56ça n'a pas trop inhibé. Vous en êtes bien sorti.
00:27:58Ils ont gagné le double
00:28:00avec Alexis Lebrun, c'est eux qui donnent le premier point.
00:28:02Simon Gossy, Alexis Lebrun.
00:28:04Après, j'ai une deuxième question.
00:28:06Un, cette ambiance pour du Ping
00:28:08où vous n'êtes pas forcément habitué à cette atmosphère.
00:28:10Et deux, est-ce qu'il y a de l'émulation
00:28:12aussi au niveau du Club France ? Parce que j'ai vécu
00:28:14des célébrations. C'était chaud, chaud,
00:28:16chaud et quand je voyais
00:28:18tous ces Français qui chantaient la Marseillaise ensemble,
00:28:20ça devait quand même mettre un peu les poils.
00:28:22Je confirme, c'est bien la nuit finale contre le Brésil
00:28:24et la médaille de bronze contre le Japon. On était bien dans l'ordre.
00:28:26Simon, allez-y.
00:28:28Le public,
00:28:30nous, ça doit être clairement transcendé.
00:28:32On a quand même l'habitude,
00:28:34pour beaucoup de monde en Asie,
00:28:36les salles sont pleines.
00:28:38Alors, ce n'est pas la même ambiance.
00:28:40C'était beaucoup plus agressif,
00:28:42j'ai envie de dire, mais dans le bon sens du terme.
00:28:46Moi, perso, j'étais très tendu
00:28:48avant de rentrer dans l'arène. Et à partir du moment
00:28:50où on a eu ce public derrière nous,
00:28:52moi, ça m'a relâché complètement
00:28:54et permis de jouer mon meilleur niveau.
00:28:56J'ai oublié la deuxième question,
00:28:58par contre.
00:29:00La deuxième question, c'est par rapport au Club France.
00:29:02Quels étaient vos sentiments quand il y avait ces célébrations
00:29:04et cette ferveur autour du podium ?
00:29:06Vous vous êtes jeté dans la foule, Simon ?
00:29:08A la rockstar attitude ?
00:29:10Non, sans hésiter.
00:29:12On était avec les gars
00:29:14et le lendemain, franchement,
00:29:16on avait vécu un moment complètement dingue au Club France.
00:29:18Il faisait très très chaud, il y avait beaucoup de sueur.
00:29:22Mais en tout cas, c'était vraiment
00:29:24un moment complètement dingue.
00:29:26En plus, c'était très tard, on était très fatigués,
00:29:28on n'avait pas beaucoup mangé.
00:29:30C'était un moment magnifique avec tous les supporters.
00:29:32Bon, question d'Abel Boyi.
00:29:34Moi, j'avais une question plus globale.
00:29:36Déjà, encore une fois, bravo et merci.
00:29:38Parce que vraiment, on a besoin
00:29:40de personnes pour vous, même pour notre jeunesse.
00:29:42C'est vraiment exceptionnel.
00:29:44J'avais une question plus globale.
00:29:46Est-ce que vous pensez que ces JO ont permis
00:29:48à la France de faire un pas en avant
00:29:50vers ce statut que l'on a beaucoup à attendre
00:29:52depuis des années, c'est-à-dire la France,
00:29:54pays du sport, par tous et pour tous ?
00:29:57En tout cas, on a quand même
00:29:59grandement prouvé
00:30:01que les Français aimaient le sport.
00:30:03Après, je pense qu'il y a encore des choses
00:30:05à améliorer, ça c'est sûr,
00:30:07par rapport aux grandes nations
00:30:09qui sont beaucoup plus peuplées
00:30:11ou même riches en termes
00:30:13d'investissement dans le sport.
00:30:15En tout cas, on a montré que le public
00:30:17était présent sur tous les sites,
00:30:19sur tous les sports, du début à la fin.
00:30:21Et ça, je trouve que c'est une image magnifique
00:30:23pour la France
00:30:25et pour le sport français qui a aussi
00:30:27su se transcender pour amener
00:30:29un record de médailles historiques
00:30:31pour notre pays.
00:30:33C'est d'une certaine manière
00:30:35l'occasion de nous donner rendez-vous
00:30:37à 18h40, parce qu'on se posera
00:30:39la question, est-ce que la France
00:30:41est devenue un grand pays ?
00:30:43Simon Gauzy, peut-être une dernière
00:30:45question avant de vous libérer, parce qu'évidemment
00:30:47vous êtes très très pris.
00:30:49Dites-moi, vous êtes parti,
00:30:51vous avez une carrière d'une
00:30:53grande longévité, vous avez été un peu
00:30:55le précurseur, ça a sans doute
00:30:57permis
00:30:59l'arrivée encore plus rapide des frères
00:31:01Lebrun. Vous êtes parti
00:31:03vous entraîner en Allemagne, qui est le
00:31:05club référence. Est-ce que vous avez envie
00:31:07de finir votre carrière dans un club français ?
00:31:09En fait,
00:31:11je suis parti en Allemagne
00:31:13quand j'avais 18 ans, c'était pour
00:31:15une nouvelle expérience.
00:31:17J'ai beaucoup progressé,
00:31:19j'ai pris beaucoup de plaisir à vivre
00:31:21là-bas et à m'entraîner là-bas
00:31:23à grandir en tant que joueur
00:31:25et humain, et puis après
00:31:27la vie c'est que j'ai rencontré ma femme
00:31:29j'ai deux enfants là-bas, donc
00:31:31c'est un peu différent, mais
00:31:33très clairement la France me manque et j'aimerais bien rentrer un jour.
00:31:35Bien,
00:31:37voilà une bonne nouvelle. C'était Simon Gauzy
00:31:39sur Sud Radio, médaillé
00:31:41de bronze du tournoi
00:31:43de tennis de table par équipe
00:31:45avec l'équipe de France. Merci
00:31:47cher Simon Gauzy d'avoir été
00:31:49avec nous, des réactions
00:31:51des auditeurs de Sud Radio
00:31:53au 0826 300 300.
00:31:55Alors tiens, j'en profite parce que
00:31:57j'ai volontairement posé cette question un peu iconoclase
00:31:59parce que je vous connais les auditeurs de
00:32:01Sud Radio, vous aimez bien aussi dire
00:32:03oh attention ! Bon, êtes-vous
00:32:05fiers d'être français en ce mois d'août
00:32:072024 ? A 48%
00:32:09vous dites oui, bon, à 51%
00:32:11vous dites non, mais
00:32:13on sait votre
00:32:15volonté de rappeler la vérité, mais
00:32:17il y a un peu de leste quand même lâché.
00:32:19C'est encourageant. Direction
00:32:21Perpignan, Simon, bonsoir.
00:32:23Oui, bonsoir Sud Radio,
00:32:25bonsoir à tous les auditeurs. Bon, très fier
00:32:27d'être français, vous, ou pas ?
00:32:29Extrêmement fier, mais
00:32:31ce que je voulais préciser, c'est que j'ai surtout
00:32:33pas besoin de
00:32:35de cérémonie sportive
00:32:37même internationale pour être fier
00:32:39d'être français. Ah, ça c'est beau.
00:32:41C'est un constat. Et ce
00:32:43que je trouve dommageable, comme ça a été en
00:32:452018, c'est que
00:32:47tout d'un coup, on se sent fier, et puis
00:32:49juste après, on a
00:32:51complètement oublié, on retombe dans les travers initiaux.
00:32:53Bon, c'est quand même
00:32:55dommageable, et je vois le Président qui parle
00:32:57de nostalgie, de parenthèse
00:32:59achantée, bon, moi
00:33:01aussi je serais fier que le Président de la République
00:33:03réussisse bien d'autres choses, bien
00:33:05plus importantes pour toute la population française.
00:33:07Pour moi, c'est
00:33:09effectivement, c'est divertissant, c'est du
00:33:11sport, c'est un peu long même
00:33:13à mon goût, mais bon, à part ça,
00:33:15c'est voilà, parce que bon,
00:33:17au bout d'un moment, on sature,
00:33:19mais bon, j'aimerais bien qu'il réussisse
00:33:21dans bien d'autres domaines,
00:33:23beaucoup plus importants et beaucoup plus
00:33:25essentiels pour la population française.
00:33:27En général, alors
00:33:29bon, moi je viens du sport,
00:33:31Simon, et je dis souvent que le sport, c'est
00:33:33l'école de la vie, c'est-à-dire que
00:33:35qui se sent un imprégné, peut
00:33:37au quotidien,
00:33:39dans la vie de tous les jours, peut-être
00:33:41l'activer. Abel Boyi,
00:33:43je crois que c'est aussi votre philosophie, quand
00:33:45Simon dit ça, c'est important ce que dit Simon,
00:33:47j'étais fier d'être français
00:33:49avant les Jeux Olympiques.
00:33:51Effectivement, c'est pour ça qu'il ne faut pas parler de
00:33:53parenthèses, il faut faire un retour à la
00:33:55normalité en fait, mais il faut utiliser
00:33:57le sport qui est quand même un des rares canals qui est
00:33:59capable de transmettre ce type d'émotions
00:34:01et effectivement ne pas tomber dans une communication
00:34:03qui ressemblerait à de la manipulation, mais comme
00:34:05vous venez de le dire, le sport, c'est
00:34:07le bien-être physique,
00:34:09psychologique, psychique, on est quand même dans
00:34:11un pays où un quart de la population
00:34:13est addicte aux antidépresseurs, il y a un
00:34:15suicide toutes les 40 minutes, donc il y a
00:34:17besoin de faire cette promotion du sport,
00:34:19d'investir dans le sport, d'aider les
00:34:21fédérations, comme on peut le voir aux Etats-Unis,
00:34:23on parlait de l'Allemagne il y a
00:34:25un instant, même pour que nos athlètes
00:34:27puissent rester en France et que les meilleurs
00:34:29arrêtent d'aller s'entraîner à l'étranger.
00:34:31Donc je pense que le sport peut être ce vecteur
00:34:33qu'il faut utiliser en complément
00:34:35du reste, bien entendu. Oui, n'oublions pas,
00:34:37mais on en parlera peut-être tout à l'heure,
00:34:39ça fait deux fois que vous mordez un petit peu
00:34:41sur le deuxième débat, 18h40,
00:34:43sommes-nous une grande
00:34:45nation de sport ? C'est vrai, n'oublions pas que
00:34:47Léon Marchand est allé se préparer aux Etats-Unis,
00:34:49mais on en reparlera. Alors, d'ailleurs,
00:34:51vous les auditeurs de Sud Radio, je vous ai
00:34:53donné tout à l'heure le 51-48, ça c'est
00:34:55sur le site Sud Radio,
00:34:57et pour le compte X de Sud Radio, alors c'est
00:34:59« Non, je ne suis pas fier d'être français en ce
00:35:01mois d'août 2024 à 57% ! »
00:35:03Mais là encore, ça veut dire
00:35:0543%, oui, c'est-à-dire ceux qui
00:35:07t'attillonnent
00:35:09un petit peu, bon, ils ont envie de le dire,
00:35:11et ceux qui sont heureux, ça changera rien
00:35:13pour eux, mais bon, enfin, voilà.
00:35:15Direction le 0826-300-300,
00:35:17Basile, notre
00:35:19auditeur fil rouge depuis
00:35:21Rouen, Basile, avec tout
00:35:23ce qu'on vient de vivre, sentiment de fierté ou
00:35:25pas ?
00:35:27Écoutez, cette question, moi,
00:35:29je trouve que ça fait un petit peu
00:35:31du pain et des jeux, et bien sûr,
00:35:33on peut très bien être fier de nos
00:35:35athlètes français, qu'on fait des belles
00:35:37prestations, de Thomas Joly,
00:35:39qui nous a offert un talent
00:35:41incroyable pour la cérémonie d'ouverture,
00:35:43mais à côté de ça,
00:35:45il y a quand même une amertume pour ces
00:35:47Jeux Olympiques, c'est que
00:35:49on a chassé les étudiants de leur
00:35:51cité universitaire, on a déplacé
00:35:53les SDF pour plus qu'ils soient
00:35:55dans les rues au regard des caméras, alors qu'en
00:35:572017, Emmanuel Macron, il avait promis
00:35:59qu'il ne serait plus dans la rue, mais il s'est allongé.
00:36:01Donc, moi,
00:36:03je ne suis pas fier d'être français quand je vois
00:36:05la France, liberté, égalité,
00:36:07fraternité, n'est pas garantie
00:36:09par les garants des institutions.
00:36:11Il faut un petit peu se reprendre là-dessus,
00:36:13et pas juste faire du pain et des jeux.
00:36:15Quelle merveille, ces Jeux Olympiques,
00:36:17malgré qu'ils aient été beaux.
00:36:19Oui, oui, j'ai volontairement
00:36:21posé cette question, parce que je savais que ça allait
00:36:23vous faire réagir, et effectivement,
00:36:25c'est le but de l'émission,
00:36:27sur ce que dit
00:36:29Basile, Virgile Cayet,
00:36:31l'histoire
00:36:33des Crous,
00:36:35des cités étudiantes,
00:36:37etc.
00:36:39Je ne suis pas sûr que ce soit aussi
00:36:41radical que ce que vient de dire
00:36:43Basile, en fait. Il y a un certain nombre d'étudiants qui
00:36:45arrivaient au terme de leur
00:36:47réservation de leurs appartements,
00:36:49qui les retrouveront
00:36:51logiquement à la rentrée.
00:36:53Il n'y a personne qui a été mis dehors.
00:36:55Ceux qui avaient un problème ont été indemnisés.
00:36:57En vérité,
00:36:59il ne faudrait pas non plus
00:37:01utiliser ces arguments-là
00:37:03pour essayer de dénigrer un petit peu l'action
00:37:05de l'organisation de ces Jeux.
00:37:07C'est
00:37:09une organisation colossale qui a été
00:37:11réussie, c'est factuel, il faut le reconnaître,
00:37:13il faut en être fier,
00:37:15et je crois, comme le
00:37:17disait Abel, qu'il faut retrouver, ça doit
00:37:19être la normalité.
00:37:21En revanche, quand j'entends dire que
00:37:23le sport, c'était bien,
00:37:25ça nous a fait plaisir, moi j'avoue
00:37:27que ça me fait un peu
00:37:29bondir, parce qu'en vérité,
00:37:31le sport et les activités physiques et sportives
00:37:33aujourd'hui font partie de la solution.
00:37:35Ça fait partie de l'équation
00:37:37d'une société apaisée,
00:37:39fraternelle, qui retrouve
00:37:41des dénominateurs
00:37:43et un fil rouge commun.
00:37:45Appuyons-nous là-dessus, au contraire,
00:37:47pour trouver des directions communes,
00:37:49et puis arrêtons de nous
00:37:51diviser. On est tous à chanter
00:37:53derrière notre équipe de France.
00:37:55OK, c'est du sport, ça peut paraître
00:37:57accessoire pour certains, mais je pense, pour un
00:37:59certain nombre de politiques,
00:38:01c'est déterminant.
00:38:03Quand vous avez évoqué
00:38:05ce dialogue social
00:38:07qui passe par le sport, Abel
00:38:09Boilly, président de Tous Unis,
00:38:11a confirmé, puisque
00:38:13c'est le cœur de votre activité,
00:38:15Abel. Juste quand je
00:38:17voulais réagir, parce que Philippe Bouriaki,
00:38:19on a parlé
00:38:21des cités universitaires.
00:38:23Virgile Cayet
00:38:25dit qu'ils vont pouvoir revenir dans les rues.
00:38:27Si j'étais
00:38:29un petit peu provocateur, je dirais
00:38:31nos SDF, est-ce qu'ils vont
00:38:33revenir dans la rue ?
00:38:35Il y a 500 SDF en très grande
00:38:37précarité qui ont été relogés, maintenant qui ont
00:38:39un toit sur la tête.
00:38:41Je tiens quand même à le rappeler.
00:38:43On n'a pas une baillette magique, on ne peut pas régler toutes les
00:38:45solutions. Effectivement, le paradis, c'est l'Éden,
00:38:47et on n'en est pas loin, mais il faut y aller.
00:38:49Il faut y aller tous ensemble. Je crois qu'à un moment donné,
00:38:51il faut se rendre compte de la chance
00:38:53qu'on a d'être dans ce pays. Un pays
00:38:55où quand t'es malade, t'es soigné gratuitement.
00:38:57Un pays où quand t'as pas des problèmes pour payer ton loyer,
00:38:59t'as les APA, t'as la solidarité nationale.
00:39:01Moi, j'ai eu la chance que ce pays
00:39:03m'accueille comme son enfant. J'ai eu la chance que ce pays
00:39:05fasse de moi un enfant de la République.
00:39:07Et j'ai eu la chance de voir d'autres pays.
00:39:09S'il vous plaît,
00:39:11je suis désolé de le dire,
00:39:13et tu as bien fait de me le rappeler, mais
00:39:15ceux qui ne sont pas contents en France, allez voir
00:39:17d'autre part comment ça se passe. Et quand vous reviendrez, vous direz
00:39:19« Waouh, j'ai de la chance d'être français ».
00:39:21C'est le plus beau pays du monde.
00:39:23Je trouve que ce n'est pas être
00:39:25nationaliste que d'être patriote.
00:39:27Ce n'est pas être nationaliste que d'être chauvin.
00:39:29Il faut qu'on aime notre pays. Et quand on revient au sport,
00:39:31sur les bienfaits du sport, sur la santé,
00:39:33sur la santé mentale, sur l'inclusion,
00:39:35sur le vivre ensemble,
00:39:37respecter les règles, travailler,
00:39:39l'abnégation. Moi, ça m'a sauvé.
00:39:41Dans le quartier où j'étais, normalement,
00:39:43je serais ou en prison ou mort.
00:39:45Tu es originaire du Maghreb.
00:39:47Je suis originaire du Maghreb,
00:39:49de parents mixtes, mais je suis né en Algérie.
00:39:51J'ai grandi
00:39:535 ans en Algérie. J'y ai été jusqu'à mes 11 ans.
00:39:55Et je sais faire la différence
00:39:57entre un pays qui tend la main
00:39:59aux étrangers
00:40:01et qui les incorpore
00:40:03comme ses propres enfants.
00:40:05Stop ! Arrêtons de cracher sur notre nation.
00:40:07C'est le plus beau pays du monde.
00:40:09Et je l'ai dit tout à l'heure de manière peut-être un petit peu
00:40:11excessif, et tu as bien fait de me le rappeler,
00:40:13moi, quand j'ai quelqu'un qui se plaint sur la France,
00:40:15je lui dis, dégage, va voir autre part. Mais ce n'est pas
00:40:17dégage, barre-toi. C'est, va voir autre part,
00:40:19fais un tour, prends une année sabbatique et tu verras.
00:40:21Quand il t'arrive un problème de santé,
00:40:23t'es super heureux d'être français.
00:40:25Abel Boyi aussi, origine
00:40:27africaine, rappelons-le.
00:40:29Afro-descendant d'origine du Congo-Brazzaville. Donc moi, je suis né en France
00:40:31et aujourd'hui, je suis fier d'être un français
00:40:33afro-descendant. Et pour compléter
00:40:35ce qui vient d'être dit,
00:40:37à partir du moment où on remarque tout ce que le sport
00:40:39permet de
00:40:41développer des émotions
00:40:43et une fraternité qu'aucun autre domaine
00:40:45ne permette, on ne peut pas dire
00:40:47c'est juste du sport, revenons
00:40:49justement à ce qui nous divise. Parce qu'en gros, c'est ça
00:40:51que ça veut dire. Moi, je travaille auprès des jeunes
00:40:53et on sait que quand il y a des jeunes en difficulté sociale,
00:40:55dans certains territoires,
00:40:57pas seulement dans les quartiers populaires ou les cités, mais même
00:40:59dans les campagnes, parce qu'on a exactement les mêmes
00:41:01problèmes. La tromperie,
00:41:03c'est d'opposer les deux jeunesses.
00:41:05On voit qu'il y a des jeunes qui ont une problématique avec
00:41:07leur rapport à la
00:41:09nationalité française, à la nation
00:41:11pour tout type de raisons, mais
00:41:13quand ils se retrouvent avec le sport,
00:41:15on oublie tout ça.
00:41:17Et bien, messieurs,
00:41:19on va tous se retrouver,
00:41:21et avec Basile aussi, puisque dans
00:41:23un instant, c'est le quiz
00:41:25de l'été.
00:41:27Et ça va être un quiz
00:41:29clin d'œil, évidemment, aux Jeux
00:41:31Olympiques, avec des petits extraits musicaux.
00:41:33A tout de suite !
00:41:39Les Vraies Voix Sud Radio,
00:41:4117h-19h, Frédéric Brindel.
00:41:43Les Vraies Voix,
00:41:45avec évidemment, c'est une tradition,
00:41:47le quiz de l'été que je vous propose
00:41:49à chaque fois. Alors, nous avons
00:41:51les Vraies Voix, Abel Boyi
00:41:53qui est avec nous, Virgile
00:41:55Cayet, et puis
00:41:57Philippe Bourjaki. Et donc, notre auditeur
00:41:59fil rouge de la soirée, Basile
00:42:01depuis Rouen. Basile,
00:42:03le principe, je le rappelle,
00:42:05puisqu'on vient juste de reprendre la main, spécial été,
00:42:07après cette pause JO,
00:42:09vous choisissez l'un,
00:42:11l'une des trois Vraies Voix
00:42:13pour vous accompagner. Vous faites un duo contre
00:42:15les deux autres. Le but, c'est de trouver
00:42:17l'interprète de la chanson qu'on va écouter.
00:42:19Alors Basile, votre choix, pour
00:42:21Philippe, pour Virgile ou pour Abel ?
00:42:23Je vais y aller avec Abel.
00:42:25Avec Abel ! Ok !
00:42:27Abel qui sent la pression, parce que
00:42:29quand on est avec l'auditeur
00:42:31qui est quand même notre invité d'honneur,
00:42:33tout ça, bon, c'est comme ça.
00:42:35Alors, donc, les VV, les Vraies Voix,
00:42:37l'équipe des VV, c'est Philippe Bourjaki
00:42:39et Virgile Cayet. Je m'excuse,
00:42:41Philippe, un par avance. Et donc, l'équipe
00:42:43auditeur, c'est Abel
00:42:45qui est avec Basile.
00:42:47Alors, attention,
00:42:49c'est un spécial JO,
00:42:51les chansons qui vous ont marquées. S'il vous plaît,
00:42:53vous nous donnez l'interprète de la chanson
00:42:55que nous sommes en train d'écouter.
00:42:57On est bien d'accord ? C'est parti !
00:43:01C'est pas Edith Piaf ?
00:43:03Edith Piaf ?
00:43:05Bien, Virgile.
00:43:07Allez, Edith Piaf, non, ça c'est bon ?
00:43:09Edith Piaf, c'est très rapide !
00:43:11C'est pas possible !
00:43:13Alors, je précise que
00:43:15je suis pas de cette génération quand même,
00:43:17mais c'est la chanson française, donc voilà.
00:43:19Oui, alors, effectivement, Céline Dion
00:43:21l'a chantée, mais il y avait la possibilité
00:43:23de dire Céline Dion, et vous avez,
00:43:25vous n'avez pas attendu le fait,
00:43:27parce que c'est à l'orchestration, vous avez reconnu.
00:43:29Exactement, exactement.
00:43:31Basile, du coup, vous marquez pas,
00:43:33sur ce coup-là. N'hésitez pas
00:43:35à y aller fort, Basile.
00:43:37Ok, allez, qui chante ça ?
00:43:41Catherine, Philippe Catherine.
00:43:43Basile l'a dit aussi,
00:43:45Basile et Abel, ça fait un partout.
00:43:47L'équipe qui gagne et l'équipe qui arrive
00:43:49à quatre points.
00:43:51Attention,
00:43:53troisième extrait.
00:43:55Ah, il y en a un pour moi.
00:43:57Il y en a un pour moi.
00:43:59La photo, on veut le voir.
00:44:01C'est lui, c'est lui.
00:44:03J'ai fait exprès de pas dire le prénom, parce que ça va plus vite de dire
00:44:05le nom de famille directement.
00:44:07Ce qui est fou, c'est qu'en plus, Basile
00:44:09et Abel, vous êtes un petit peu,
00:44:11comme la consonance de vos prénoms, d'ailleurs,
00:44:13Basile, Abel, ça se renvoie.
00:44:15Et j'ai entendu aussi Basile très vite
00:44:17avec Abel,
00:44:19donc c'est à vous que je donne le point,
00:44:21ça fait deux à un.
00:44:23Beaucoup entendu également
00:44:25lors de ces J.O.
00:44:31Là, c'est le raciste, c'est Philippe Auriacu.
00:44:33Sur le fini, je l'ai vu, la photo.
00:44:35Ça fait deux à deux.
00:44:37L'équipe qui gagne et celle qui est arrivée à quatre,
00:44:39il nous reste encore un peu de temps.
00:44:41Ça ressemble finalement un peu au principe des matchs de tennis de table,
00:44:43où il faut gagner quatre-sept en simple.
00:44:45Alors, attention, qui chante ?
00:44:53Non, non, non.
00:45:07Alors, Basile ?
00:45:09Elle a chanté Imagine, non ?
00:45:11Sur la scène, c'était magnifique
00:45:13avec Sofiane Pamard.
00:45:15C'était absolument magnifique.
00:45:17Basile, vous ne l'avez pas, Basile ?
00:45:19Vous dites qui, Basile ?
00:45:21Joker.
00:45:23Non, c'est pas Joker.
00:45:25Ben, personne ne l'a.
00:45:27Juliette Armanet.
00:45:29Vous êtes impardonnable, elle a si bien chanté.
00:45:31Donc, attention, il va falloir se départager.
00:45:33Et si ça se trouve, ça peut se terminer à égalité.
00:45:35Qui chante ça ?
00:45:37Johnny.
00:45:39Je t'aime, Johnny.
00:45:41Tous les soirs au Club France.
00:45:43C'est bien en plus.
00:45:45Sans les paroles.
00:45:47Juste avec l'introduction.
00:45:49Qui a été le plus rapide ?
00:45:51Je crois que c'est nous.
00:45:53Ça fait 3 à 2.
00:45:55Basile et Abel.
00:45:57Il va falloir réagir vite.
00:45:59Sinon, vous perdez.
00:46:01La chanson, c'était Que je t'aime.
00:46:03Attention, qui chante ça ?
00:46:05Johnny Lennon.
00:46:07Vous avez gagné.
00:46:09Victoire de Virgie Cayet.
00:46:11Et de Philippe Bourgiaki.
00:46:13Basile, sans regret.
00:46:15Vous aviez la main.
00:46:17J'aurais bien aimé entendre Kevin.
00:46:19Avec Angèle.
00:46:23Qu'est-ce que vous disiez, Basile de Rouen ?
00:46:25J'aurais bien aimé entendre Kevin.
00:46:27Avec Angèle.
00:46:29Pour la fermeture.
00:46:31Que voulez-vous ?
00:46:33Là, ce quiz, c'est tous les jours.
00:46:35Il faut que je répartisse un peu.
00:46:37Je ne dis ça, je dis rien.
00:46:39Mais ça va peut-être revenir, ce thème.
00:46:41Oui, Angèle, hier, était là.
00:46:43Sur la cérémonie de clôture.
00:46:45C'était très beau.
00:46:47Un mot sur cet aspect.
00:46:49On a un petit peu de temps.
00:46:51Un mot sur cet aspect chanson.
00:46:53Ça a été très musical, ces JO.
00:46:55Ça ne vous a pas échappé, Virgile Cayet ?
00:46:57Oui, mais la bande musicale
00:46:59de la cérémonie d'ouverture,
00:47:01déjà, était complètement incroyable.
00:47:03Il y en avait pour tous les goûts,
00:47:05pour toutes les générations.
00:47:07Des choses assez iconiques.
00:47:09Je reviens sur Judith Armanet,
00:47:11sur la scène sous la pluie,
00:47:13avec ce Imagine.
00:47:15Là, pour le coup, on peut parler
00:47:17de moments suspendus.
00:47:19C'était assez exceptionnel.
00:47:21Et puis, après, pendant les compétitions,
00:47:23sur tous les sites de compétition,
00:47:25il y avait une animation dingo.
00:47:27C'était génial.
00:47:29Et notamment, quand ça gagnait,
00:47:31à chaque fois, il y avait ça, je crois.
00:47:33Est-ce qu'on l'a ?
00:47:35On va l'avoir.
00:47:37On va l'avoir.
00:47:39Il y avait
00:47:41un message aux chanteurs, aux chanteuses
00:47:43qui ont marqué l'histoire de la variété française.
00:47:45Philippe Bouriaki.
00:47:47J'ai
00:47:49deux regrets.
00:47:51J'aurais bien voulu entendre, j'ai kiffé Céron,
00:47:53il n'y a pas de soucis, mais Jean-Michel Jarre.
00:47:55Ça m'a manqué, devant la Tour Eiffel.
00:47:57Et en clôture, ce qui m'a manqué,
00:47:59et je rejoins son coup de gueule,
00:48:01c'est quand même David Guetta et Daft Punk.
00:48:03Ah oui, à ce point-là.
00:48:05D'accord. Et vous, Abel, qu'est-ce que...
00:48:07J'aurais aimé voir David Guetta,
00:48:09je suis quand même content parce qu'on a pu montrer
00:48:11que la France, en plus d'être un pays de sport,
00:48:13est un grand pays de musique aussi,
00:48:15et qui a influencé
00:48:17nombre d'artistes internationaux.
00:48:19On l'a vu avec le groupe Phoenix,
00:48:21c'est quand même des mecs de Versailles
00:48:23qui ont eu un Grammy Awards
00:48:25quand même, qui ont des tubes planétaires,
00:48:27donc on peut être tout aussi fiers de cela.
00:48:29Et puis il y avait ça.
00:48:33Pour toutes les victoires,
00:48:35dans toutes les salles
00:48:37et tous les soirs au Club France,
00:48:39on la connaît par cœur.
00:48:41Hier soir, on voyait les gens pleurer dans le Stade de France
00:48:43pendant que cette musique était diffusée, c'était beau.
00:48:45Allez, viens, on recommence.
00:48:47C'est tout bête cette histoire,
00:48:49mais sur ce genre de commémorations,
00:48:51on va chercher un peu le super fêtatoire,
00:48:53mais là, c'est le chanteur
00:48:55populaire par excellence,
00:48:57Johnny Hallyday, et avec la chanson,
00:48:59avec les mots les plus simples, que je t'aime.
00:49:01Ça fait partie de notre patrimoine,
00:49:03ça fait partie de notre ADN,
00:49:05on a entendu du Aznavour,
00:49:07on a entendu du Piaf.
00:49:09Tout ça, ça fait partie aussi
00:49:11de notre socle commun,
00:49:13notre patrimoine commun,
00:49:15et c'est aussi ce qu'ont su démontrer
00:49:17ces Jeux Olympiques.
00:49:19On a cette base commune,
00:49:21et effectivement, arrêtons les divisions,
00:49:23appuyons-nous plutôt sur ce qu'on sait faire ensemble.
00:49:25D'ailleurs, quand on est sportif, c'est souvent ce qu'on dit,
00:49:27évitons de travailler
00:49:29trop les faiblesses, renforçons plutôt
00:49:31ce qu'on sait faire de bien.
00:49:33C'est peut-être une des leçons
00:49:35de ces Jeux.
00:49:37On remercie Basile,
00:49:39vous restez avec nous Basile, vous êtes toujours avec nous Basile,
00:49:41non ?
00:49:43Il va revenir tout à l'heure, il n'y a pas de soucis,
00:49:45mais si moi j'avais un petit...
00:49:47Quelqu'un a
00:49:49des nouvelles de Jean-Jacques Goldman ?
00:49:51Non.
00:49:53Il saura un jour.
00:49:55Pour le coup,
00:49:57parce qu'on pouvait se dire, tiens, éventuellement,
00:49:59mais là, c'est vraiment qu'il n'est pas content.
00:50:01Enfin non, pas qu'il n'est pas content, mais qu'il n'a pas envie.
00:50:03C'est comme ça.
00:50:05Dans un instant, les infos et nous revenons
00:50:07sur Sud Radio avec les Vraies Voix
00:50:09et bien sûr,
00:50:11ces grandes questions autour
00:50:13des Jeux Olympiques.
00:50:15Vous donnez votre avis au 0826 300 300.
00:50:17Sud Radio
00:50:19Parlons vrai.
00:50:21Sud Radio
00:50:23Les Vraies Voix Sud Radio,
00:50:2517h-19h, Frédéric Brindel.
00:50:27Les Vraies Voix
00:50:29Ce soir, dans une émission
00:50:31qu'on appelle spécial lendemain de fête,
00:50:33après les JO,
00:50:35bien oui, Virgile Cayet,
00:50:37déléguée générale de l'Union Sport et Cycle
00:50:39est avec nous, Abel Boyi,
00:50:41président de l'association Tous Unis,
00:50:43Tous Unis, Tous Uniques.
00:50:45Tous Uniques, Tous Unis.
00:50:47C'est bizarre, des fois ça s'inverse.
00:50:49Et puis Philippe Bourgiaki,
00:50:51conseiller régional d'Ile-de-France,
00:50:53grand spécialiste de la question sport
00:50:55au conseil régional. Alors précisément,
00:50:57je suis commissaire au sport aux JO
00:50:59et pas aux Olympiques.
00:51:01Auprès de Patrick Carrat.
00:51:03Et l'armée de gendarmes à qui
00:51:05j'ai une grande pensée pour elle
00:51:07et qui traverse une épreuve très difficile.
00:51:09D'accord. Message passé sur les
00:51:11antennes de Sud Radio.
00:51:13Les auditeurs de Sud Radio, vous n'hésitez pas
00:51:15au 0826 300 300. Vous nous dites
00:51:17sentiments de fierté ou pas. Nous aurons
00:51:19tout à l'heure le coup de projecteur
00:51:21avec cette question que nous vous posons.
00:51:23Est-ce que la France est devenue
00:51:25un grand pays de sport ? Vous nous
00:51:27donnerez votre avis. Tout cela est important.
00:51:29Il y aura le tour de table de nos vrais voix. Et tout de suite,
00:51:31encore une fois, spécial JO
00:51:33avec Antoine Mazère.
00:51:35Huit ans après sa médaille d'argent
00:51:37à Rio en 2016, Elodie Clovel
00:51:39a remis ça hier. Au terme d'un finish
00:51:41en apothéose, la Française a pris
00:51:43la deuxième place du pentathlon moderne
00:51:45hier matin. Partie avec 13 secondes d'avance
00:51:47sur la dernière épreuve, Elodie Clovel n'a
00:51:49pas pu résister au retour de la Hongroise
00:51:51plus à droite devant la cible. Mais au mental,
00:51:53elle conserve cette deuxième place précieuse
00:51:55et s'offre une deuxième médaille olympique
00:51:57à 35 ans. C'était
00:51:59la 63ème médaille tricolore.
00:52:01Revivez ce moment avec les commentaires d'Eurosport.
00:52:03Allez chercher l'argent ! 4 !
00:52:05Le dernier ! Allez !
00:52:07Allez ! Ça y est !
00:52:09Allez ! Bravo Elodie !
00:52:11Allez ! Tu l'as bien mérité !
00:52:13Une deuxième médaille d'argent huit ans
00:52:15après Rio. Mais la médaille elle est
00:52:17in the pocket Adèle !
00:52:19Oh là la médaille en pentathlon !
00:52:21Elle est là ! Elodie Clovel !
00:52:23Elle est là ! Bravo Elodie !
00:52:25Tu peux être fière de toi !
00:52:27Bonsoir Elodie Clovel !
00:52:29Et Elodie, comme on a fait
00:52:31tout à l'heure avec Simon Gauzy, nous vous
00:52:33applaudissons toutes ! Bravo, félicitations !
00:52:35On rappelle
00:52:37que le pentathlon moderne c'était le coup de cœur
00:52:39du Baron Pierre de Coubertin. Alors
00:52:41il y a l'équitation, le saut d'obstacle,
00:52:43il y a les scrims, il y a la natation
00:52:45et après les deux sports qui sont devenus
00:52:47en un, le laser run maintenant,
00:52:49c'est tir et course. Allez-y Antoine !
00:52:51Exactement. Est-ce que lorsque vous réentendez
00:52:53Elodie ce moment, 24 heures après,
00:52:55ça vous procure quelques frissons
00:52:57j'imagine ?
00:52:59Ah ouais, non.
00:53:01Je réalise toujours pas.
00:53:03C'est incroyable ce que j'ai vécu.
00:53:05Ce que j'ai fait aussi, je suis tellement fière.
00:53:07De vivre ça
00:53:09en France, j'imagine que ça avait une saveur
00:53:11particulière. On a vu des images chez Folding.
00:53:13Au Château de Versailles en plus ! Devant 15 000 personnes,
00:53:15même Teddy Riner était venu vous voir, il était assez ému
00:53:17de vos performances. J'imagine que ça c'est un souvenir
00:53:19qui va être marqué à vie.
00:53:21Ouais, c'est marqué à vie.
00:53:23Quand Teddy Riner te dit que
00:53:25ta médaille ça vaut de l'or
00:53:27parce que c'est un sport qui est
00:53:29incroyable et
00:53:31c'est tellement difficile.
00:53:33Tout le monde m'a dit mais c'est historique ce que t'as fait.
00:53:35Deux médailles
00:53:37d'argent, c'est fou.
00:53:39Mais moi elle a une saveur particulière.
00:53:41Je réalise pas et c'est incroyable.
00:53:43C'est magique ce que j'ai fait.
00:53:45Mélodie, on a l'habitude de dire
00:53:47que la France a préparé ses jeux
00:53:49dans la souffrance et qu'au bout du
00:53:51compte, parce qu'elle est dans la souffrance,
00:53:53elle a triomphé. C'est un peu votre
00:53:55histoire ? Vous êtes dans la résilience ?
00:53:57Vous êtes passée par des
00:53:59moments que beaucoup de sportifs connaissent.
00:54:01Le burn-out
00:54:03et puis boum, ça revient. Cette
00:54:05résilience, vous la sentez vraiment bien au bout
00:54:07de votre épée ?
00:54:09Ah ouais, non mais c'est tellement ça.
00:54:11C'est une
00:54:13médaille, mais
00:54:15il y a un an de ça, si vous
00:54:17m'aviez appelée, j'étais tellement
00:54:19au fond du trou, je savais même pas si j'allais
00:54:21continuer. Et là,
00:54:23hier, j'étais une reine
00:54:25comme dans un château à Versailles.
00:54:27Ah oui, bah oui.
00:54:29C'était fou. Et puis portée par
00:54:31tout le public français,
00:54:33par tous mes proches,
00:54:35toute ma team, tout mon staff, toute l'équipe
00:54:37de France de pain pâtelon.
00:54:39C'était un moment
00:54:41unique qu'on a vécu pour tout le monde,
00:54:43avec tout ce public, cette ferveur.
00:54:45J'avais l'impression
00:54:47d'avoir tout gagné, en fait.
00:54:49Elodie Clouvel, les vraies voix autour
00:54:51de la table trépignent de vous
00:54:53poser des questions. Philippe Bouriaki.
00:54:55J'ai vu tellement de demandes
00:54:57de mariage pendant ces JO.
00:55:01Je ne connais pas la situation matrimoniale
00:55:03d'Elodie. Je pense que son cœur est pris
00:55:05et en plus, c'est une histoire
00:55:07de pinte-athlète, c'est cela ?
00:55:09Alors ouais,
00:55:11avec Valentin, ouais.
00:55:13Je tiens à le remercier d'ailleurs, parce que hier,
00:55:15c'était un grand moment.
00:55:17On a vécu tous les deux à l'arrivée.
00:55:19Il m'a soulevé et il m'a dit
00:55:21c'est fou, on l'a fait.
00:55:23Parce que lui aussi, il aurait aimé être
00:55:25à cette place.
00:55:27Et en fait, il a tout donné pour que j'y arrive.
00:55:29Il a fait toute la préparation avec moi.
00:55:31Il n'y a pas eu de demande
00:55:33en mariage, mais en tout cas,
00:55:35on a fait ça tous les deux.
00:55:37On doit te passer l'or au bout des doigts.
00:55:39Ouais, c'est ça.
00:55:41D'ailleurs, pour les garçons,
00:55:43ça a été un petit peu plus dur en pinte-athlon moderne
00:55:45pour l'équipe de France.
00:55:47Oui, ça a été un petit peu
00:55:49plus dur, mais après, vous savez,
00:55:51c'est un sport tellement difficile
00:55:53le pinte-athlon moderne
00:55:55qu'il faut beaucoup d'humilité.
00:55:57Effectivement, ça a été dur pour eux
00:55:59et j'ai une pensée d'ailleurs pour eux
00:56:01parce que je sais qu'ils ont tout donné.
00:56:03Et en pinte-athlon,
00:56:05les 18 qui étaient en finale
00:56:07auraient aimé être médaillés. Il n'y en a que 3.
00:56:09Antoine reprend la parole.
00:56:11On a un petit message, Elodie, pour vous,
00:56:13c'est notre consultant Sud Radio que vous connaissez
00:56:15très bien, qui a vécu les Jeux Olympiques
00:56:17avec nous, qui a voulu vous adresser
00:56:19un petit message. On l'écoute.
00:56:21Coucou Maëlo, ma grande championne.
00:56:23Tout d'abord, merci pour ces moments de partage vécus hier.
00:56:25Tu as été sensationnelle.
00:56:27Je te l'ai dit, mais je te le répète,
00:56:29tu as été monumentale.
00:56:31Je reprendrai l'expression en l'adaptant.
00:56:33Le sport de haut niveau n'est pas un long fleuve tranquille.
00:56:35Et je sais tout ce que tu as dû traverser
00:56:37pour en arriver là,
00:56:39ou du moins en partie. Tu l'as prouvé
00:56:41par ton retour au plus haut niveau.
00:56:43Une deuxième médaille d'argent aux Jeux,
00:56:458 ans après la première. Alors,
00:56:47ce retour de là, compétitrice
00:56:49que tu es, est phénoménal.
00:56:51C'est pour cela que j'ai envie de te dire
00:56:53que pour moi, ta médaille vaut de l'or.
00:56:55Je t'embrasse très fort.
00:56:57C'est beau, Sébastien Deleigne,
00:56:59mais champion du monde de pinte-athlon.
00:57:01Je ne sais pas s'il écoute.
00:57:03J'imagine.
00:57:05Mais en tout cas, c'est incroyable ce message.
00:57:07J'ai des larmes aux yeux. Je suis hyper émue.
00:57:09Avec Séb,
00:57:11on a totalement traversé
00:57:13cette chose ensemble. On a tout partagé.
00:57:15Il m'a aidé dans ma préparation.
00:57:17Il m'a toujours soutenue.
00:57:19Il était là à distance.
00:57:21Et hier, il était là.
00:57:23On a vécu ce moment tous ensemble.
00:57:25Et Séb, ouais,
00:57:27c'est la famille, c'est l'équipe.
00:57:29Je n'ai pas les mots
00:57:31pour le remercier.
00:57:33Il m'a tellement aidée.
00:57:35J'aurais aimé,
00:57:37après Tokyo, qu'on continuait ensemble
00:57:39parce qu'on était partis
00:57:41sur un truc de fou,
00:57:43même si je n'ai pas eu de médaille à Tokyo.
00:57:45Et on l'a eu hier.
00:57:47C'est la première chose
00:57:49que je lui ai dit quand je l'ai vue.
00:57:51Je lui ai dit, Séb, on a eu la médaille.
00:57:53Et oui, c'est beau. Bravo,
00:57:55Antoine Mazère, d'avoir été au contact.
00:57:57On rappelle, Valentin,
00:57:59c'est Valentin Belot, bien sûr.
00:58:01Oui, c'est Valentin Belot.
00:58:03Parce qu'on peut dire que le pentathlon
00:58:05moderne n'est pas le sport le plus
00:58:07connu. J'ai eu l'occasion, moi, d'en commenter
00:58:09une fois, pour une chaîne de télé.
00:58:11Mais c'est passionnant. Une petite question,
00:58:13quand même, Virginie Caillon, au profit de la présence.
00:58:15Elodie Clouvel, vice-championne
00:58:17olympique sur Sud Radio. Allez-y, Virginie.
00:58:19Absolument. Elodie, qui était rayonnante
00:58:21hier au Club France,
00:58:23qui a vécu une très belle célébration.
00:58:25D'ailleurs, elle a dû avoir une nuit un peu courte,
00:58:27parce que ça s'est fini tard, le Club France.
00:58:29Mais c'était assez génial.
00:58:31Philippe, petite précision, il y a eu sept demandes en mariage
00:58:33qui ont été recensées
00:58:35officiellement, dont deux à la voile à Marseille.
00:58:37Ma question pour toi, Elodie,
00:58:39la petite histoire
00:58:41dans la grande. Je crois que tu as
00:58:43été la dernière athlète
00:58:45à chevaucher
00:58:47en équitation, dans le cadre
00:58:49du pentathlon
00:58:51moderne dans les Jeux.
00:58:53Quelles seraient les
00:58:55éventuelles nouvelles disciplines
00:58:57qui viendraient se substituer à l'équitation ?
00:58:59Oui, parce que c'est un sport qui évolue, et du coup,
00:59:01on l'a compris, parce que, un, ça doit coûter cher,
00:59:03parce qu'il faut...
00:59:05Plus les contraintes, etc.
00:59:07Donc ça veut dire que l'équitation,
00:59:09oui, ça disparaît à l'heure.
00:59:11J'ai été la dernière de l'histoire
00:59:13du pentathlon moderne à monter à cheval
00:59:15hier, dans l'enceinte du
00:59:17château de Versailles. Donc c'était un moment historique.
00:59:19Et on va
00:59:21se suivre
00:59:23ensuite avec
00:59:25l'épreuve d'obstacles.
00:59:27Mais une épreuve complètement différente,
00:59:29avec des obstacles
00:59:31un peu, comme des
00:59:33anneaux,
00:59:35une ligne d'obstacles, en fait.
00:59:37Un petit peu.
00:59:39Ah oui, donc ça veut dire que...
00:59:41Vous avez déjà la course à pied,
00:59:43ça ne va pas faire doublon, en fait, alors ?
00:59:45Non, non, non,
00:59:47ça ne va pas faire doublon, ça a déjà commencé.
00:59:49Les jeunes ont déjà commencé et ça se passe
00:59:51très bien. Il y a beaucoup de ferveur aussi
00:59:53auprès de cette discipline.
00:59:55Je pense que ça va amener du monde
00:59:57et ça va inclure aussi pas mal de
00:59:59nouveaux pays.
01:00:00Elodie, il faut absolument relancer
01:00:02ce pentathlon parce qu'il tient,
01:00:04disons-le, aux Jeux Olympiques
01:00:06qui demandent avant tout un sport
01:00:08d'être universel. Il tient par le fait
01:00:10que c'était le sport du baron Pierre de Coubertin.
01:00:12Mais votre sport est magnifique, mais
01:00:14tellement bizarre à mettre en place
01:00:16qu'il faut trouver la petite astuce.
01:00:19C'est sûr que...
01:00:21C'est un sport
01:00:23qui gagne à être connu et
01:00:25c'est un sport magnifique. Tous les gens qui sont venus hier
01:00:27ils m'ont dit que c'est
01:00:29un sport de fou.
01:00:31C'est magnifique.
01:00:33Je pense que ça va être magnifique
01:00:35et la suite va être belle en tout cas.
01:00:37Ce n'est pas pour rien que ça ne s'appelle pas un bateau moderne
01:00:39parce que ça évolue en temps et avec la société.
01:00:41Il était temps
01:00:43de dire au revoir à l'équitation.
01:00:45J'avais forcément beaucoup d'émotions.
01:00:47D'ailleurs demain, je vais remercier
01:00:49mon cheval à la garderie du week-end.
01:00:51Fly.
01:00:53Et je vais lui mettre ma médaille autour du cou.
01:00:55Ah oui, ça c'est
01:00:57vrai que c'est tellement particulier parce que
01:00:59en équitation, c'est un peu différent
01:01:01mais en équitation c'est l'histoire d'un couple
01:01:03en fait. Et c'est vrai que
01:01:05c'est jolis chevaux. Merci Elodie
01:01:07Clouvel, merci de la part de tous les Français
01:01:09d'abord parce que vous apportez une pierre
01:01:11à l'édifice qui s'appelle de l'argent
01:01:13dans le total de 64 médailles
01:01:15ce qui fait qu'en termes de nombre
01:01:17la France est devenue une des grandes
01:01:19nations de sport et ça sera d'ailleurs l'objet
01:01:21de notre débat tout à l'heure à 18h40.
01:01:23Merci Antoine Mazère pour ce si beau
01:01:25moment de nous avoir
01:01:27amené pour un petit peu de temps
01:01:29qui est très très pris pour nos médaillés
01:01:31Elodie Clouvel. Merci Elodie Clouvel.
01:01:33Et bravo. Merci.
01:01:35J'ai hésité à faire
01:01:37une demande en mariage
01:01:39en direct. Ah j'allais le dire.
01:01:41J'allais le dire.
01:01:43C'était ma chute mais alors Elodie
01:01:45qu'est-ce qu'on fait ?
01:01:47Vous nous tenez au courant.
01:01:49En fait, à la natation, j'avais quand même
01:01:51le bonnet de l'eau sur la tête.
01:01:53C'est un sou.
01:01:55Très bien, très bien.
01:01:57Bon, il faut qu'on soit tenus au courant
01:01:59parce que ça c'est en plus un couple
01:02:01très très connu dans le monde
01:02:03de la grande famille olympique française.
01:02:05Merci Elodie Clouvel. Dans un instant on se retrouve
01:02:07avec le tour de table de nos vrais voix.
01:02:09Sud Radio, votre attention
01:02:11est notre plus belle récompense.
01:02:13D'abord je voudrais vous féliciter André Bercov pour
01:02:15les invités que vous faites venir. Vraiment votre
01:02:17émission, si elle n'existait pas,
01:02:19vous pourriez l'inventer. Sud Radio,
01:02:21parlons vrai. Les vraies voix
01:02:23Sud Radio, 17h-19h,
01:02:25Frédéric Brindel.
01:02:27Les vraies voix de Sud Radio
01:02:29spécial lendemain de fête, lendemain
01:02:31de JO avec des médaillés qui sont venus
01:02:33nous rendre visite. Elodie Clouvel
01:02:35pour le pentathlon moderne, Simon Gauzy
01:02:37pour le tennis de table et puis nos trois
01:02:39vraies voix qui sont autour de la table
01:02:41des très spécialistes de sport.
01:02:43Virgile Caillé, le délégué général
01:02:45de l'Union Sport et Cycle, Abel
01:02:47Boilly, président de l'association Tous Unis
01:02:49Tous Unis et puis
01:02:51Philippe Bouriaki, conseiller régional d'Ile-de-France
01:02:53spécialiste de la question
01:02:55du sport. C'est parti pour le tour de table.
01:02:57Vous regardez les actualités régionales ?
01:02:59Tour à tour.
01:03:01On ne discute jamais business à table.
01:03:03Je crois qu'on a vu tous les sujets.
01:03:05Ils me demandent mon avis sur l'actualité.
01:03:07Le tour de table
01:03:09de l'actualité.
01:03:11Évidemment, c'est
01:03:13quartier libre, le tour de table de l'actualité
01:03:15mais vous, les vraies voix, vous êtes
01:03:17obligés finalement, c'est plus fort que vous
01:03:19de revenir sur les questions olympiques
01:03:21et évidemment, on est en plein dedans.
01:03:23Philippe Bouriaki, pour vous, le succès
01:03:25des JO de 2024, une grande
01:03:27gifle aux grincheux qui nous
01:03:29prédisaient le pire ?
01:03:31Oui, j'ai une pensée, ça m'arrive
01:03:33dans mon côté âme sensible
01:03:35à Marine Le Pen et à Jean-Luc
01:03:37Mélenchon, la même face d'une
01:03:39même pièce, souvent je le dis, qui nous prédisaient
01:03:41le pire au niveau sécurité, au niveau ambiance,
01:03:43au niveau spectacle, au niveau transport.
01:03:45Désolé de vous avoir déçu les gars, j'ai envie de leur dire.
01:03:47Mais aussi,
01:03:49cette belle aventure a été possible
01:03:51grâce à l'implication de tous et de toutes,
01:03:53de tous les français et les françaises,
01:03:55des entreprises, mais on en parlera tout à l'heure,
01:03:57qui jouent au jeu au cours de l'année en embauchant
01:03:59des athlètes et qui leur permettent
01:04:01d'avoir du temps pour pouvoir s'entraîner
01:04:03et ça, il faudrait qu'on fasse une vraie réforme là-dessus
01:04:05pour que ça leur coûte beaucoup moins cher
01:04:07et pour qu'on ait encore plus, plus, plus de médailles
01:04:09parce que je voudrais rappeler que plus de la moitié
01:04:11de ces sportives galèrent
01:04:13toute l'année.
01:04:14Je pense qu'on va en parler après.
01:04:16Ça c'est prévu.
01:04:1718h40.
01:04:18Merci à tous nos athlètes
01:04:20qui ont fait briller et rayonner
01:04:22la France devant le monde entier.
01:04:24Merci à toutes les femmes et les hommes de l'ombre,
01:04:26ceux qu'on ne voit pas mais ceux qu'on appelle
01:04:28les petites mains, qui ont participé au nettoyage,
01:04:30à la sécurité, à la restauration,
01:04:32aux livreurs qui ont ramené la nourriture
01:04:34sur Paris, aux chauffeurs de taxi,
01:04:36Uber, etc.
01:04:38Enfin, au VTC, pardon, pour ne pas donner de marque.
01:04:42Ces femmes et ces hommes qui agissent
01:04:44dans l'ombre, ces gens du spectacle,
01:04:46de l'animation,
01:04:48ceux qui ont participé aux fouilles
01:04:50et puis surtout, évidemment,
01:04:52une grande pensée à nos anges gardiens
01:04:54et gardiennes, ceux des hôpitaux
01:04:56qui ont été en alerte et qui ont apprivé
01:04:58à leur congé, nos policiers, nos gendarmes,
01:05:00notre armée, nos pompiers, sécurité civile,
01:05:02le Croix-Rouge, l'Ordre de Malte.
01:05:04Et d'ailleurs, pour digérer une petite épidémie
01:05:06de Covid.
01:05:08Nous avions une des invités prévues
01:05:10qui a été contaminée par le Covid.
01:05:12C'est toujours le cas.
01:05:14Merci à toutes les préfectures
01:05:16et puis à toutes
01:05:18les institutions, les collectivités territoriales.
01:05:20Évidemment, j'ai une pensée particulière
01:05:22pour la région Île-de-France qui a mis
01:05:24600 millions d'euros sur la table, on ne le dit pas assez.
01:05:26Merci Valérie Pécresse et Patrick Caram
01:05:28qui ont fait beaucoup et qui continueront
01:05:30à faire beaucoup, je pense au dispositif SHN,
01:05:32sportif de haut niveau.
01:05:34J'ai testé pour vous les transports pendant ces JO.
01:05:36Et j'allais conclure sur
01:05:38les transports, même Anne Hidalgo disait
01:05:40que ça allait être catastrophique, elle revient sur ses propos.
01:05:42Donc merci Anne de revenir sur tes propos.
01:05:44C'était bien, il y a des fois ça aurait pu être
01:05:46un petit peu mieux. Au début,
01:05:48attention, il y a eu des paniques au début.
01:05:50Tout à fait, mais il fallait mettre
01:05:52les choses en place et accueillir plusieurs millions de personnes
01:05:54à un moment bien précis.
01:05:56Parce que quand tu les accueilles sur toute la journée,
01:05:58c'est fluide, mais quand c'est à la sortie et quasiment
01:06:00en même temps de partout, c'est une gestion
01:06:02un peu compliquée. La ligne C du RER
01:06:04avec un train toutes les demi-heures seulement pour Pontoise,
01:06:06ça fait mal. C'est vrai,
01:06:08il faut arrêter d'habiter Pontoise d'ailleurs.
01:06:10Non, je plaisante. Non, mais c'est vrai,
01:06:12ça fait partie des petits couacs, mais
01:06:1495% de taux de satisfaction
01:06:16et de régularité et de ponctualité,
01:06:18moi je dis bravo à la région Île-de-France,
01:06:20bravo à Île-de-France Mobilité, mais bravo
01:06:22aux agents de la SNCF et de la RATP, de Keolis
01:06:24et Transdev, parce qu'on les oublie souvent,
01:06:26mais ils ont fait partie du dispositif.
01:06:28Et puis, merci et bravo
01:06:30à Laurent Nunez, mais un grand
01:06:32bravo à le préfet,
01:06:34à tous les préfets des différents
01:06:36départements qui ont joué le jeu.
01:06:38Et puis, un coup de chapeau
01:06:40à Gérald Darmanin. Là, il fait
01:06:42fermer le bec à plein de gens, donc
01:06:44grand respect, bravo.
01:06:46Et merci, monsieur le Président de la République,
01:06:48parce qu'il y a sept ans, c'était un des
01:06:50premiers qui a déclenché
01:06:52et qui a soutenu et qui s'est battu énormément.
01:06:54Et puis, merci à tous les médias
01:06:56qui ont joué le jeu, et bien
01:06:58particulièrement à Sud Radio.
01:07:00Vous savez, dans les médias, il y a ceux
01:07:02qui ont les droits et ceux qui ne les ont pas.
01:07:04Donc, il y a la question de se dire,
01:07:06si on n'a pas les droits, comment on fait ?
01:07:08Et c'est vrai que Christine Bouillot, notamment,
01:07:10sur cette tranche, ancienne handballeuse
01:07:12internationale, Christine Bouillot,
01:07:14qui était aux commandes
01:07:16et ça a été un vrai plaisir.
01:07:18Alors, Philippe, il y avait un sketch, c'était
01:07:20heureux, Fernand Reynaud, c'est ça ?
01:07:22C'est un peu vous, et c'est bien,
01:07:24c'est bien, c'est positif. Allez,
01:07:26le tour de table de Virgile Cayet.
01:07:28Grâce à la formidable démonstration
01:07:30offerte par ses JO de Paris 2024,
01:07:32le sport a prouvé qu'il pouvait être
01:07:34un ciment et un outil du mieux-vivre.
01:07:36Oui, exactement. Alors, on en a
01:07:38parlé un tout petit peu tout à l'heure.
01:07:40Moi, je
01:07:42trouve qu'on a
01:07:44la possibilité, grâce à ces jeux,
01:07:46de franchir une nouvelle étape.
01:07:48Et grâce au sport, d'essayer
01:07:50d'aller plus loin et
01:07:52mieux dans le vivre-ensemble.
01:07:54Trop souvent, et ça a été d'ailleurs le cas
01:07:56d'un de nos auditeurs, on réagit
01:07:58sur le thème « le sport, c'est
01:08:00sympathique, c'est accessoire, c'est
01:08:02agréable à regarder ». Et en fait, on ne mesure
01:08:04pas à quel point, finalement, l'activité
01:08:06physique au sens large et le sport
01:08:08répondent
01:08:10à tout un tas de problématiques de notre
01:08:12société. Ces jeux ont été
01:08:14une formidable démonstration que grâce
01:08:16au sport, on pouvait vivre ensemble, on pouvait
01:08:18avoir des ambitions communes,
01:08:20une fierté partagée, une fraternité
01:08:22retrouvée. C'était le cas
01:08:24dans les stades, mais quel bonheur de voir tous ces
01:08:26gens heureux, de vivre
01:08:28ensemble, de supporter les équipes, quelles qu'elles soient
01:08:30d'ailleurs. Tous les peuples étaient vraiment
01:08:32unis pour le coup. Alors, ça fait un petit peu
01:08:34monde des bisounours, utopique, mais
01:08:36la vérité, c'est que le sport permet justement
01:08:38ces rassemblements. Mais pas
01:08:40que ça. Pas que ça.
01:08:42Et c'est un petit coup de gueule,
01:08:44parce qu'on est, nous, en France,
01:08:46le pays des philosophes, des
01:08:48poètes, des grands penseurs,
01:08:50et on a toujours dissocié la tête,
01:08:52l'esprit et
01:08:54le corps. Il est temps, comme le
01:08:56dit Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports et des
01:08:58JOP, de
01:09:00rassembler ces deux
01:09:02incompris, parce que
01:09:04le sport, c'est aussi des enjeux de
01:09:06lien social. Ça a été
01:09:08une formidable aventure pour la Seine-Saint-Denis,
01:09:10pour plein de départements d'Île-de-France.
01:09:12C'est aussi un
01:09:14enjeu d'éducation. On voit bien
01:09:16que le sport, ses règles du jeu, son
01:09:18respect de l'adversaire, des
01:09:20arbitres, la tolérance, tout ça, c'est des
01:09:22outils assez formidables
01:09:24que l'on peut exploiter au quotidien.
01:09:26Le sport et les activités physiques et sportives
01:09:28répondent aussi à des enjeux de santé publique.
01:09:3095% aujourd'hui des
01:09:32adultes ne font pas assez d'activités.
01:09:34C'est 50% chez nos jeunes.
01:09:3650% qui sont en dessous du seuil
01:09:38d'activité recommandé par
01:09:40l'OMS. Donc, on a des enjeux
01:09:42considérables sur lesquels le sport
01:09:44et l'activité physique peut avoir
01:09:46une réponse. Et puis, le sport,
01:09:48c'est aussi un secteur économique
01:09:50qui est très dynamique.
01:09:52Dont vous vous occupez, Virginie Cahier.
01:09:54Le levier de croissance, c'est 61 milliards
01:09:56d'euros les retombées économiques
01:09:58du sport en France. C'est autant que
01:10:00la restauration et l'hôtellerie.
01:10:02Donc, souvent,
01:10:04on cultive
01:10:06un sentiment d'infériorité dans le sport
01:10:08alors qu'en fait, on est un véritable secteur économique
01:10:10à part entière. On crée de l'emploi.
01:10:12On est très dynamique, plus toutes les autres
01:10:14externalités positives. Donc, il faut
01:10:16que nos politiques, nos élites
01:10:18prennent en considération, reconnaissent
01:10:20ce qu'est le sport et que c'est un bien commun.
01:10:22Oui, parce que même à la table du Conseil des
01:10:24Ministres, en général, le ministre des Sports
01:10:26renvoie l'information comme quoi
01:10:28il se sent un peu moins important que le ministre
01:10:30de l'économie ou le ministre de l'intérieur.
01:10:32Mais comme à l'école, comme au collège
01:10:34où le prof de PS, c'est le dernier à qui
01:10:36on demande son avis sur un élève.
01:10:38Même dans certaines rédactions, quand je suis arrivé avec mon passé de journaliste
01:10:40sportif, on n'imaginait pas que...
01:10:42Voilà le petit coup de gueule.
01:10:44Reconnaissance et considération
01:10:46de ce que le sport peut être
01:10:48une partie de la solution pour notre société.
01:10:50Alors, nous nous poserons la question tout à l'heure
01:10:52La France est-elle devenue une grande nation sportive ?
01:10:54Nous aurons comme invité, dès 18h40
01:10:56Frédéric Sanor, le directeur général
01:10:58de l'Agence Nationale du Sport. Avant,
01:11:00une petite pause et puis on revient avec le tour de table
01:11:02d'Abel Boyi. Ça va aussi quand même
01:11:04un peu tourner autour des JO. Vous avez le programme,
01:11:06restez bien avec nous.
01:11:08Sud Radio. Parlons vrai.
01:11:10Sud Radio. Parlons vrai.
01:11:12Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
01:11:14Frédéric Brindel.
01:11:16C'est un lendemain
01:11:18de fête. La France
01:11:20a fait d'exceptionnels
01:11:22JO, l'a montré à la face
01:11:24du monde et nous revenons
01:11:26avec tout un tas de débats et
01:11:28d'experts, vraies voix autour de la table.
01:11:30Dans un instant, nous retrouverons
01:11:32Frédéric Sanor, le directeur
01:11:34général de l'Agence Nationale du Sport.
01:11:36Notre invité d'honneur pour
01:11:38votre grand débat. La France est-elle une grande nation
01:11:40sportive ? Vous donnez votre avis
01:11:42sur le compte X de Sud Radio.
01:11:44Vous nous appelez pour nous dire ce que vous en pensez
01:11:46au 0826 300 300
01:11:48mais avec nos trois vraies voix
01:11:50autour de la table, voici le troisième
01:11:52tour de table.
01:11:54Encore plus stupide l'actualité.
01:11:56Ça dépend de la masse d'informations.
01:11:58Quand il n'a rien à dire, il ne dit rien. Il n'a pas été
01:12:00élevé chez les porcs, excusez-nous.
01:12:02Le tour de table de l'actualité.
01:12:04Le tour de table d'Abel Boyi.
01:12:06Abel, JO 2024,
01:12:08la reprise de l'agenda politique
01:12:10va-t-elle avoir l'effet d'une brutale
01:12:12sonnerie de réveil après un sommeil
01:12:14très agréable ? Tout à fait, je vais
01:12:16faire mon tour de table en essayant de garder
01:12:18l'esprit joyeux des Jeux Olympiques.
01:12:20Alors ces JO de Paris 2024
01:12:22ont apporté à la France des sensations que l'on n'avait
01:12:24pas ressenties depuis belle lurette. On ne cesse
01:12:26de le dire depuis le début de cette émission.
01:12:28Fierté d'être français, oui, mais
01:12:30ensemble. Unité nationale,
01:12:32oui, mais ensemble.
01:12:34Voilà, il y en a un qui a compris. Il n'y en a qu'un qui suit.
01:12:36Amour du drapeau, oui, mais ensemble.
01:12:38Exactement. Un héritage...
01:12:40Ah, c'est bien, vous n'êtes pas tombé dans le piège.
01:12:42Un héritage sportif, culturel,
01:12:44historique qui nous appartient avec le défi
01:12:46désormais de le magnifier.
01:12:48L'arrivée des Jeux Paralympiques dans quelques jours
01:12:50permettra aussi une meilleure compréhension
01:12:52puis prise
01:12:54en considération de la situation du
01:12:56handicap en France. Sans oublier le fait
01:12:58que nous pouvons être extrêmement
01:13:00fiers de nos policières,
01:13:02de nos policiers, qui n'étaient pas
01:13:04des forces de l'ordre mais des gardiens de la paix.
01:13:06Liberté, égalité,
01:13:08fraternité, oui, nous étions tous
01:13:10frères et sœurs, ou plutôt
01:13:12devrais-je dire sœurs et frères.
01:13:14Ah ben oui, je peux me faire taper dessus
01:13:16en tant que misogyne que je suis
01:13:18et pourtant il y a quelques secondes je viens de dire
01:13:20policière et policier. Tant pis,
01:13:22c'est déjà oublié. Et puis notre
01:13:24cher gouvernement de ministres
01:13:26démissionnaires. Il y a toujours les effets
01:13:28d'une dissolution que l'on avait presque oublié
01:13:30et dont on avait presque oublié
01:13:32l'existence malgré les interviews
01:13:34quasi quotidiennes de
01:13:36Madame Oudéa Castera et Monsieur Darmanin
01:13:38qui sont des ministres démissionnaires.
01:13:40Donc pour aller vers la fin de mon propos,
01:13:42qu'est-ce qui nous attend lors de cette rentrée politique ?
01:13:44La nomination d'un Premier
01:13:46ministre qui va forcément faire débat,
01:13:48des guerres entre personnages politiques
01:13:50pour des postes les programmes attendront,
01:13:52la reprise de la gestion de conflits
01:13:54internationaux à porter sur notre sol,
01:13:56injustice sociale, place de la femme, pouvoir
01:13:58d'achat, discrimination, violence, trafic de
01:14:00drogue, etc.
01:14:02Chômage, immigration, faits religieux.
01:14:04Sans compter qu'on va nous imposer le suivi
01:14:06de l'élection présidentielle comme si la France
01:14:08était le cinquantième Etat des Etats-Unis.
01:14:10Le plan Marshall est toujours en marche
01:14:12a priori. Bref, un réveil
01:14:14salé s'annonce. Alors mon propos n'est pas de dire que
01:14:16tous ces sujets ne sont pas importants, mais
01:14:18on a retrouvé le bonheur de se sentir français
01:14:20ensemble autour de valeurs nobles que les
01:14:22politiques de tous bords prennent garde
01:14:24à ne pas nous le voler.
01:14:26La politique doit être dans la liberté
01:14:28d'offrir des possibilités
01:14:30salvatrices pour
01:14:32tous et toutes, à chacun et chacune,
01:14:34l'égalité de travailler à la manifestation
01:14:36de l'équité entre chacune
01:14:38et chacun, et enfin la fraternité
01:14:40de garantir une meilleure visibilité
01:14:42de l'ensemble de la diversité française,
01:14:44notamment à des postes de responsabilité
01:14:46et dans des hautes instances.
01:14:48Demandez le programme,
01:14:50c'est Abel Boyi sur Sud Radio.
01:14:52Eh bien écoutez, nous
01:14:54nous approchons quand même
01:14:56de ce grand coup de projecteur
01:14:58de 18h40, 16 titres
01:15:00olympiques et un total de 64
01:15:02médailles remportées au cours de
01:15:04ces Jeux, records battus malgré tout
01:15:06au regard de nos infrastructures,
01:15:08de notre pratique au niveau amateur, de l'encadrement
01:15:10de nos écoliers, des résultats de nos champions,
01:15:12la question reste posée.
01:15:14Et donc c'est la question
01:15:16aussi que vous avez à répondre,
01:15:18sur laquelle vous avez à plancher
01:15:20sur le compte X de Sud Radio.
01:15:22La France est-elle une grande nation sportive ?
01:15:24Notre invité dans un instant, Frédéric
01:15:26Sannor, le directeur général de
01:15:28l'Agence Nationale du Sport. Bonsoir Frédéric
01:15:30Sannor. Bonsoir.
01:15:32Merci d'être avec nous. Dans un
01:15:34instant on vous retrouve, mais juste pour
01:15:36rappeler que l'Agence Nationale du Sport a été créée
01:15:38justement pour faire en sorte
01:15:40d'assurer l'héritage.
01:15:42Avec l'héritage que vous avez,
01:15:44il n'y a plus de doute, on va devenir,
01:15:46on va le rester, une grande nation sportive
01:15:48en quelques mots.
01:15:50On est bien d'accord. Et c'est sur ce
01:15:52sur quoi on va continuer à travailler
01:15:54avec plaisir pour s'en parler.
01:15:56Et on est bien d'accord sur le
01:15:58haut niveau, mais aussi sur le
01:16:00niveau des jeunes,
01:16:02du sport amateur. Les vraies voix
01:16:04sont autour de la table pour en parler avec vous.
01:16:06On se retrouve dans un instant.
01:16:08Sud Radio. Parlons vrai.
01:16:10Parlons vrai.
01:16:12Les vraies voix Sud Radio,
01:16:1417h-19h, Frédéric Brindel.
01:16:16Et cette émission
01:16:18que nous avons baptisée, l'endemain
01:16:20de fête, l'endemain de JO, avec
01:16:22Virgile Cayet comme vraie voix,
01:16:24déléguée générale de l'Union Sport et Cycle,
01:16:26Abel Boyi, président de l'association
01:16:28Tous Uniques, Tous Unis,
01:16:30Philippe Bourgiaki, conseiller régional d'Ile-de-France,
01:16:32spécialiste du sport,
01:16:34ils sont avec nous pour
01:16:36le grand coup de projecteur.
01:16:38Les vraies voix Sud Radio,
01:16:40le coup de projecteur des vraies voix.
01:16:42Les Jeux Olympiques de Paris 2024
01:16:44couronnent indédiablement
01:16:46le sport français. L'événement a été
01:16:48une réussite unanimement reconnue
01:16:50sur le plan de l'organisation et surtout,
01:16:52les bleus ont battu le record de médailles
01:16:54obtenues lors d'une Olympiade, soit
01:16:5664 médailles, dont 16
01:16:58en or et terminent dans le top 5
01:17:00du tableau des médailles, battues de peu par l'Australie
01:17:02et le Japon, mais loin derrière les
01:17:04Etats-Unis et la Chine.
01:17:06Alors, sommes-nous vraiment
01:17:08une grande nation de sport ? Pour nous
01:17:10éclairer, Frédéric Sanor, le directeur
01:17:12général de l'Agence nationale
01:17:14du sport, cette agence nationale
01:17:16du sport qui est amenée à pérenniser
01:17:18finalement l'activité,
01:17:20les activités liées
01:17:22autour du monde du sport. Frédéric Sanor
01:17:24et vous, les vraies voix et vous, les auditeurs de
01:17:26Sud Radio, vous intervenez
01:17:28donc au 0826 300
01:17:30300, vous donnez votre avis. La France,
01:17:32c'est la grande question, la France est-elle
01:17:34une grande nation sportive ? Un élément de réponse
01:17:36partait d'Irinaire. C'était le feu.
01:17:38Moi, je pense qu'on a fait de super jeux olympiques.
01:17:40En tout cas, je le vois, je vois l'engouement,
01:17:42tout le monde comment, tout le monde kiffe.
01:17:44Je vois comment mes enfants sont
01:17:46émerveillés. Je peux dire
01:17:48qu'ils ont découvert des jeux olympiques
01:17:50pleinement, 100%
01:17:52réussis. Une ferveur
01:17:54française qui nous a portés tout au long de
01:17:56cette semaine et ce que
01:17:58je trouve positif,
01:18:00c'est les internationaux, les étrangers
01:18:02qui sont venus combattre,
01:18:04chercher une médaille, qui nous disent
01:18:06qu'ils n'ont jamais vu ça
01:18:08eux aussi. Je pense qu'on a réussi
01:18:10des jeux olympiques mémorables.
01:18:12Mémorables.
01:18:14Et c'est ça qui est important, le regard aussi
01:18:16des étrangers sur
01:18:18la prestation française.
01:18:20Alors, Frédéric Sanor,
01:18:22rappelons peut-être, parce que
01:18:24finalement, vous êtes au cœur
01:18:26de la machine. Quand on pose la question
01:18:28est-ce que la France est une nation sportive ?
01:18:30Est-ce qu'elle est aussi capable de s'organiser
01:18:32autour de sport ? C'est pour ça que l'Agence
01:18:34nationale du sport a été créée, vous nous le confirmez.
01:18:36Oui, effectivement.
01:18:38Bonjour à
01:18:40toutes et tous déjà et merci beaucoup
01:18:42pour cette invitation.
01:18:44L'agence a été créée en 2019 avec
01:18:46ce double objectif de
01:18:48réussir, préparer déjà
01:18:50et puis réussir, on le souhaitait tous
01:18:52les Jeux de 2024
01:18:54et c'est pas complètement fini, puisque
01:18:56on a réussi les Jeux olympiques
01:18:58et sont devant nous les Jeux paralympiques
01:19:00et ça va être là aussi
01:19:02une fête exceptionnelle.
01:19:04Mais aussi l'objectif de continuer
01:19:06à développer le sport en France
01:19:08partout, sur tous les territoires
01:19:10et pour toutes les populations.
01:19:12Et donc c'est bien ces deux enjeux
01:19:14qui se rejoignent. Si on ne débute pas,
01:19:16si on ne découvre pas le sport,
01:19:18on ne devient pas une grande championne
01:19:20ou un grand champion. Et donc c'est ce double
01:19:22objectif qu'on développe depuis plus de 5 ans
01:19:24maintenant et avec effectivement
01:19:26des premiers résultats
01:19:28très prometteurs.
01:19:30Et c'est important de le préciser, vous le dites
01:19:32depuis 5 ans, alors cette émission
01:19:34Les vraies voix qui se veut iconoclaste
01:19:36sur Sud Radio
01:19:38interroge, vous interroge
01:19:40les auditeurs et à la question, par exemple
01:19:42de ce coup de projecteur,
01:19:44la France est-elle une grande nation sportive ?
01:19:46Vous dites oui seulement à 29%
01:19:48et non à 71%. Encore
01:19:50une fois, le principe de ce genre
01:19:52de consultation, c'est que ceux qui pensent
01:19:54non veulent surtout le dire et les autres
01:19:56finalement en font bonne figure.
01:19:58Mais quand même,
01:20:00on avait du retard, vous qui êtes sur le terrain
01:20:02à Belle Boyie et ça pourra aussi vous amener
01:20:04une question à Frédéric
01:20:06Sannor, mais
01:20:08la pratique du sport au quotidien,
01:20:10ce n'est pas si évident que ça pour nos jeunes.
01:20:12Ce n'est pas si évident que ça et pourtant il y a une
01:20:14immense appétence. Vous savez, je travaille aussi bien
01:20:16avec des jeunes de quartier populaire de ville
01:20:18que de jeunes qui vivent à la campagne.
01:20:20Ces dernières semaines, j'ai eu deux types
01:20:22de remarques qui étaient assez intéressantes
01:20:24et que j'ai étudié même anthropologiquement.
01:20:26J'ai eu des jeunes de cité qui m'ont dit
01:20:28qu'on ne veut pas être assimilé qu'au foot.
01:20:30On veut faire du volleyball, de l'escrime,
01:20:32de la natation. Et j'ai eu des jeunes
01:20:34de campagne reculée qui m'ont dit
01:20:36nous, on n'a même pas un terrain de foot. Arrêtez de ne parler
01:20:38que des cités. Donc comme ça vient d'être
01:20:40très bien dit, le défi, c'est que
01:20:42le sport pour tous soit vraiment diffusé
01:20:44avec une multiplicité de choix
01:20:46sur l'ensemble des territoires. Parce que
01:20:48on parle souvent de déserts médicaux,
01:20:50mais en France, on a encore des parties de
01:20:52territoire où il y a des déserts sportifs, malheureusement.
01:20:54Donc devenir une grande nation
01:20:56de sport, c'est plonger nos enfants
01:20:58dans l'esprit du sport dès l'enfance
01:21:00et en plus, nous, en tant que travailleurs sociaux,
01:21:02on le voit mêler le sport à la citoyenneté.
01:21:04C'est très important. On a vu ces sportifs
01:21:06qui ont dit à chaque fois, on est fier d'être français,
01:21:08on est fier d'avoir mouillé le maillot pour
01:21:10le drapeau. Les jeunes, ils ont besoin d'entendre ça.
01:21:12Aux Etats-Unis, on voit au travers
01:21:14du sport, on met un petit drapeau
01:21:16dans les mains et dans l'esprit des enfants
01:21:18américains dès le jeune âge. Ça ne veut pas dire que la société
01:21:20aux Etats-Unis est parfaite, mais on a besoin
01:21:22de voir même la diffusion du drapeau
01:21:24français plus importante grâce au sport.
01:21:26Je pense que c'est faisable.
01:21:28Frédéric Sanor, c'est un enjeu considérable.
01:21:30La mixité sociale,
01:21:32cette espèce de fédéralisme
01:21:34qui est au cœur
01:21:36de l'acte
01:21:38de ceux qui font le sport au quotidien.
01:21:40Oui, alors ça a été
01:21:42dit un peu plus tôt et
01:21:44je rejoins complètement les propos
01:21:46de Virgile sur le fait que
01:21:48quand on est dans le sport au quotidien
01:21:50aussi bien dans les territoires,
01:21:52dans les associations avec
01:21:54les bénévoles, avec les dirigeants, les éducateurs,
01:21:56dans les villes,
01:21:58dans les fédérations, on sait à quel point
01:22:00la puissance du sport pour fédérer,
01:22:02pour rassembler, pour se réunir,
01:22:04pour créer de la cohésion
01:22:06est présente. Et ça, ça se vit
01:22:08au quotidien, tous les jours, tous les
01:22:10soirs, tous les week-ends, dans des
01:22:12milliers d'endroits, mais simplement
01:22:14tout le monde n'en a pas forcément conscience.
01:22:16Et peut-être moins la société
01:22:18de manière plus générale
01:22:20et certaines élites.
01:22:22Notre enjeu maintenant, que tout le monde en a
01:22:24pris conscience après deux semaines exceptionnelles,
01:22:26c'est pas juste une parenthèse.
01:22:28Pour nous, dans le sport, c'est toujours comme ça.
01:22:30Alors là, ça s'est révélé à l'ensemble
01:22:32du pays, à l'ensemble de la nation
01:22:34et c'est tant mieux, mais par contre
01:22:36il faut qu'on continue à montrer que cette parenthèse
01:22:38elle se prolonge
01:22:40et qu'effectivement le sport, ça procure
01:22:42ses sensations tous les week-ends,
01:22:44tous les soirs pendant des entraînements,
01:22:46quand les enfants font du sport à l'école,
01:22:48quand le week-end, les parents
01:22:50accompagnent les enfants dans les gymnases,
01:22:52dans les stades, que les uns
01:22:54et les autres font du sport pour se retrouver
01:22:56ensemble, pas toujours dans un club,
01:22:58mais à travers des sports plus connectés,
01:23:00des pratiques plus libres. Et là,
01:23:02on a un pays qui est sportif, on a plus de
01:23:0430 millions de pratiquants réguliers
01:23:06qui font du sport, on a plus de 16
01:23:08millions de licenciés dans des clubs sportifs.
01:23:10Donc nous, on a effectivement du mal
01:23:12à entendre qu'on n'est pas un pays de sport.
01:23:14On est déjà un pays de sport et je pense
01:23:16que si on n'était pas mûrs et
01:23:18matures pour accueillir ces Jeux
01:23:20Olympiques tel qu'on l'a fait pendant deux semaines,
01:23:22eh bien ils n'auraient pas été aussi exceptionnels
01:23:24parce qu'on n'aurait pas eu le même niveau de réussite
01:23:26sportive et puis il n'y aurait pas eu la même
01:23:28mobilisation des volontaires, des bénévoles,
01:23:30des clubs, des territoires à travers Terre
01:23:32de Jeux depuis plusieurs
01:23:34années. Donc voilà, autant d'enjeux
01:23:36mais qui sont encore devant nous pour que
01:23:38on fasse perdurer cette dynamique
01:23:40bien entendu. Et c'est très important de le
01:23:42préciser parce que bon, évidemment, nous avons
01:23:44tous tendance à laisser facile à crier
01:23:46cocorico en ce lendemain de fêtes
01:23:48réussies encore une fois mais
01:23:50les projets sont considérables. Et autour de la
01:23:52table, nous avons ceux qui sont
01:23:54acteurs de ce genre de choses. Alors Virgile Caillé,
01:23:56je vais venir vous chercher sur l'aspect économique
01:23:58mais peut-être vous, Philippe Bouriaki.
01:24:00Je pense à ces enfants. Tiens,
01:24:02moi par exemple, je suis un
01:24:04papa divorcé et mon fils
01:24:06qui faisait du hand, je me suis battu pour que
01:24:08la semaine où il n'était pas avec papa,
01:24:10il puisse aller aussi avec ses matchs. Mais combien
01:24:12d'enfants de parents divorcés ne
01:24:14peuvent faire leur activité sportive
01:24:16qu'une semaine sur deux ? Voilà, Philippe Bouriaki,
01:24:18il y a plein d'autres questions.
01:24:20C'est une réalité et justement, je vais rebondir
01:24:22à ce qu'a dit Abel et
01:24:24à ce que vient de nous dire
01:24:26Frédéric Sanneur sur
01:24:28Terre de Jeux.
01:24:30Je fais de l'autopromotion pour la région
01:24:32Île-de-France mais de manière objective.
01:24:34Avec Valérie Pécresse et Patrick Caram, depuis 2015,
01:24:36c'est 2600
01:24:38installations sportives en Île-de-France
01:24:40qui ont été financées.
01:24:42Et on va se dire les choses franchement.
01:24:44Moi, je remercie l'ANS pour ce qu'elle
01:24:46fait au quotidien.
01:24:48L'Agence Nationale du Sport. Tout à fait, qui est un vrai
01:24:50promoteur de sport et d'inclusion.
01:24:52Mais j'ai connu
01:24:54certaines villes,
01:24:56puisqu'ils avaient lancé le programme Terre de Jeux,
01:24:58c'était soutenir financièrement des
01:25:00installations sportives et le deal, c'était que ça se fasse
01:25:02avant les Jeux.
01:25:04Pour avoir emmené
01:25:06un dossier d'une école
01:25:08pour un fléchage au sol
01:25:10pour faire du vélo, etc.
01:25:12On n'avait aucun intercuteur.
01:25:14J'avais 10 numéros de téléphone sur le site de l'ANS
01:25:16à Ivry-sur-Seine. Je les ai appelés,
01:25:18j'ai laissé des messages. Personne ne m'a
01:25:20rappelé. On n'a pas pu monter le projet.
01:25:22Et il se trouve que sur les 5000 projets qui devaient y avoir
01:25:24dans le Val-de-Marne, il n'y en a pas 5000
01:25:26qui ont été réalisés. Et le problème, c'est cette
01:25:28complexité. Alors, bien sûr, évidemment, ça n'a rien
01:25:30à voir avec Jérémy. C'est toute cette
01:25:32lourdeur administrative qui fait
01:25:34que ça rend les choses complexes
01:25:36et que les gens abandonnent.
01:25:38C'est très important et vous donnez l'exemple
01:25:40de l'Île-de-France.
01:25:42Et c'est peut-être à ça aussi
01:25:44à quoi vous allez servir Frédéric
01:25:46Sanor et l'Agence Nationale du Sport, c'est que
01:25:48il y a plein de gens partout en France
01:25:50des gens du milieu associatif
01:25:52qui veulent monter des choses.
01:25:54Et il y a tellement d'interlocuteurs, il y a cette grosse
01:25:56administration. Vous, vous prenez le pari
01:25:58de centraliser un peu tout
01:26:00aussi.
01:26:02Oui, alors moi, je tiens vraiment à
01:26:04relativiser ce qui vient d'être dit.
01:26:06En l'espace de deux ans,
01:26:08avec le programme
01:26:10du plan des 5000 équipements sportifs
01:26:12en France lancé par
01:26:14le Président de la République, on a accompagné
01:26:16en deux ans, à peu près 5500
01:26:18équipements sportifs. Pour un peu
01:26:20plus de 2000 collectivités territoriales.
01:26:222000 collectivités territoriales
01:26:24sur ce timing-là,
01:26:26ça veut dire qu'il y a 2000 acteurs
01:26:28et des toutes petites collectivités
01:26:30en ruralité, comme des beaucoup plus
01:26:32importantes dans des zones plus urbaines
01:26:34ont tout à fait trouvé le
01:26:36chemin administratif sans aucune
01:26:38difficulté. Il y en aurait eu
01:26:40dix, je peux entendre que
01:26:42derrière il y a une complexité. Quand il y a plus de 2000 collectivités
01:26:44qui sont financées en deux ans
01:26:46sur des équipements sportifs, c'est que
01:26:48le chemin est assez facilement
01:26:50trouvable. Et on va continuer
01:26:52puisque le Président de la République nous a demandé d'accompagner
01:26:545000 équipements sportifs
01:26:56supplémentaires, ça fera 10 000 équipements sportifs
01:26:58et en l'équivalent d'à peu près
01:27:006 ans, on aura répondu
01:27:02finalement à un certain nombre d'enjeux
01:27:04ce que faisait par ailleurs
01:27:06et auparavant l'ex
01:27:08CNDS, qui fonctionnait
01:27:10avant l'Agence Nationale du Sport,
01:27:12en l'équivalent de 20 ans. Donc on aura
01:27:14fait à peu près trois fois plus
01:27:16d'équipements sportifs sur cette période
01:27:18et je ne dis pas pour autant que ça suffit.
01:27:20Il nous en faut encore plus,
01:27:22il faut rénover nos équipements, il faut les agrandir,
01:27:24il faut les moderniser,
01:27:26il faut effectivement adapter l'offre de pratique,
01:27:28ça a été bien dit tout à l'heure,
01:27:30ou bien sûr la question
01:27:32des parents divorcés
01:27:34et de l'alternance de garde,
01:27:36il faut que l'offre sportive
01:27:38dans les clubs soit
01:27:40en capacité d'évoluer, de s'adapter
01:27:42par rapport aux attentes et à la demande
01:27:44et là on a aussi une responsabilité,
01:27:46c'est de continuer à professionnaliser
01:27:48le mouvement sportif pour qu'on ait des éducatrices,
01:27:50des éducateurs...
01:27:52Et qu'ils soient bien rémunérés d'ailleurs, Frédéric Sanor.
01:27:54Pour organiser la pratique.
01:27:56Oui, parce qu'on a beaucoup d'entraîneurs
01:27:58de clubs qui là aussi
01:28:00ont du mal à joindre les deux bouts
01:28:02parce que pour le coup, il faut pouvoir
01:28:04les financer et pour beaucoup de clubs,
01:28:06avoir un entraîneur
01:28:08diplômé à rémunérer,
01:28:10c'est la croix et la bannière.
01:28:12Abel Boyi, vous vouliez ajouter ?
01:28:14Oui, je voulais dire trois petits points très rapidement
01:28:16mais qui sont d'une façon plus globale.
01:28:18France pays du sport aussi, ça veut dire quoi ?
01:28:20Parce que là, on est dans la
01:28:22magnificence d'un héritage.
01:28:24C'est ça notre défi. Il y a la question de la parité.
01:28:26Comment est-ce qu'on met mieux en avant
01:28:28aussi le sport féminin
01:28:30par rapport au sport masculin ?
01:28:32Même si on sait qu'il y a une question de business
01:28:34qui est inhérente au sport, qu'on ne peut pas éluder.
01:28:36Mais il y a quand même cette demande.
01:28:38Je pense au gymnaste
01:28:40Samir Haït Haïd.
01:28:42Quatrième à 0,1 point du podium.
01:28:44Il a fait une interview
01:28:46le soir même chez un de vos confrères
01:28:48et la première chose qu'il a dite, c'est
01:28:50avec mon entraîneur, on a pensé tout de suite
01:28:52il faut qu'on aille s'entraîner aux Etats-Unis.
01:28:54Parce qu'il a mis en lumière
01:28:56des choses que l'on voit justement.
01:28:58Ce qu'a fait Léon Marchand et d'autres médaillés.
01:29:00Il a mis en lumière la problématique
01:29:02du relationnel entre les athlètes et certaines
01:29:04fédérations. Je dis bien certaines parce qu'il faut
01:29:06garder la nuance. C'est aussi la question qu'il faut se poser.
01:29:08Et la dernière chose, c'est
01:29:10comment est-ce qu'on valorise nos légendes ?
01:29:12On a par exemple Pauline Ferrand Prévost.
01:29:14On est contentes, elle a eu l'or.
01:29:16Mais ça fait dix ans qu'elle explose tout.
01:29:18Elle est multiple championne de
01:29:20France, multiple championne d'Europe,
01:29:22multiple championne du monde. Et en réalité, le grand
01:29:24public la découvre que maintenant.
01:29:26Et comment est-ce qu'on honore nos légendes ? Je suis très content
01:29:28que Marie-Josée Perrec avec Teddy Riner
01:29:30ait allumé la vase. Mais on a une personne
01:29:32comme Jeannie Longo, qui est une
01:29:34légende absolue du cyclisme par exemple.
01:29:36On n'en parle plus. Mais c'est pareil
01:29:38aussi pour les anciens footballeurs. Pour tous les sports
01:29:40on peut parler de ça. On n'arrive pas
01:29:42à assez élever les légendes de nos sports.
01:29:44Sauf pour le football.
01:29:46Et encore pas tous prenez au Paris Saint-Germain les anciennes légendes.
01:29:48Il y a quand même des plaintes qui se font.
01:29:50Alors je ne dis pas que comme aux Etats-Unis, il faut mettre
01:29:52des statues devant tous les stades, bien entendu.
01:29:54Mais il faut trouver un équilibre. Comment est-ce qu'on
01:29:56valorise mieux nos sports ?
01:29:58Ça c'est le sport de haut niveau. Frédéric Sanor, les auditeurs de
01:30:00Sud Radio, à la question, alors encore une fois
01:30:02c'est le principe, mais 30%
01:30:04disent oui, nous sommes une nation
01:30:06sportive. Les 70 autres %
01:30:08disent non. Ces 70
01:30:10autres % c'est
01:30:12ce qu'on dit parce que ceux qui font de la gymnastique
01:30:14ne peuvent pas vivre de leurs
01:30:16pratiques. Celles
01:30:18qui sont championnes de cyclisme
01:30:20n'ont pas assez de sponsors
01:30:22et font un sport
01:30:24où il faut s'entraîner de manière démesurée
01:30:26qui nécessite de ne pas avoir
01:30:28un travail à côté. C'est pour ça qu'on n'est
01:30:30pas encore tous convaincus d'être à fond sportif
01:30:32Frédéric Sanor.
01:30:34Oui, on comprend bien sûr
01:30:36ces approches-là
01:30:38et ces réflexions parce qu'il y a encore
01:30:40du chemin à faire. On a plus de 15 000
01:30:42sportifs de haut niveau
01:30:44sur les listes ministérielles.
01:30:46Nous on en soutient chaque année
01:30:48un peu plus de 2000 et de manière
01:30:50quasi paritaire, pour reprendre
01:30:52le propos de tout à l'heure
01:30:54et puis on voit bien que dans notre
01:30:56délégation olympique, on a un peu plus de
01:30:58500 sportives et sportifs qui sont
01:31:00sélectionnés et qui sont en capacité
01:31:02de faire des médailles olympiques. Et au final
01:31:04sur ces un peu plus de 500
01:31:06dans la délégation française, on en a
01:31:0864 qui font des médailles, dont
01:31:10certains qui font plusieurs médailles.
01:31:12Donc on voit bien, on part de 15 000
01:31:14sportifs sur les listes ministérielles, on
01:31:16arrive à globalement une grosse cinquantaine
01:31:18de championnes et champions qui font des
01:31:20médailles olympiques. Ce qui veut dire qu'il y a
01:31:22une sélection qui se fait par la performance
01:31:24et dans notre accompagnement
01:31:26on essaye effectivement, avec notamment
01:31:28les moyens publics qui nous sont confiés,
01:31:30de cibler
01:31:32dans les fédérations, avec les
01:31:34coachs, avec les athlètes,
01:31:36celles et ceux qui effectivement ont des
01:31:38potentiels de réussite importantes.
01:31:40Ensuite, il y a ceux qui sont
01:31:42effectivement de niveau international, mais peut-être
01:31:44pas A, mais B, et puis
01:31:46celles et ceux qui sont de bon niveau national,
01:31:48puis de bon niveau régional,
01:31:50et là effectivement, il faut qu'on intervienne
01:31:52de manière complémentaire parce que tout
01:31:54ne peut pas être du rôle
01:31:56soit de l'État ou en l'occurrence pour nous
01:31:58d'un opérateur tel que l'Agence nationale
01:32:00du sport. Et peut-être simplement,
01:32:02pour préciser sur la remarque précédente,
01:32:04on a souvent,
01:32:06et là je trouve que la période
01:32:08s'y prête moins, cette tendance
01:32:10un peu à s'auto-flageller dans notre pays
01:32:12alors que là on vient de réussir une performance
01:32:14sportive exceptionnelle, donc c'est le moment
01:32:16où il faut quand même le fêter,
01:32:18et on a d'autres exemples de sportives
01:32:20et sportifs qui s'entraînent en France.
01:32:22Pauline Ferrand-Prévot, on en parlait,
01:32:24elle s'entraîne au Krebs de Bouloris,
01:32:26et tout va bien, elle n'a pas besoin d'aller aux Etats-Unis.
01:32:28Les triathlètes s'entraînent en France
01:32:30par exemple. Le triplet du BMX
01:32:32s'entraîne soit à Sérignan,
01:32:34soit à Sarriant,
01:32:36idem pour Anthony Jean-Jean,
01:32:38mais donc voilà, ils sont en Occitanie,
01:32:40ils développent leur projet
01:32:42sportif à proximité de leur famille,
01:32:44et tout va bien. Donc c'est aussi
01:32:46important qu'on dise ça, et on a des contre-exemples,
01:32:48Mélanie Jésus d'Osantos,
01:32:50on aurait aimé qu'elle performe, elle aussi, je le sais,
01:32:52mais elle n'a pas performé et s'entraîne aux Etats-Unis.
01:32:54Et ça a été l'échec de la gymnastique.
01:32:56Le triplet du BMX,
01:32:58Joris Daudet s'entraîne aux Etats-Unis.
01:33:00D'accord, mais on va dire que les deux autres...
01:33:02Non, non, mais bon, on en a parlé.
01:33:04Nous avons la chance d'avoir...
01:33:06On se le dit, on se le dit. Alors Virgile Cahier
01:33:08est là. Virgile Cahier, je le rappelle,
01:33:10c'est le délégué général de l'Union
01:33:12Sport et Cycle, c'est-à-dire c'est le MEDEF
01:33:14du sport. Virgile Cahier,
01:33:16on a toujours
01:33:18deux familles dans la famille du sport. Il y a,
01:33:20allez, foot,
01:33:22basket, tennis, cyclisme sur route,
01:33:24là on a des hyper-pros,
01:33:26des gens qui vivent très bien.
01:33:28Puis on a altérophilie,
01:33:30gymnastique, lutte,
01:33:32taekwondo, et là on a
01:33:34souvent des tricards.
01:33:36Oui, alors je crois qu'il faut
01:33:38faire un petit peu de pédagogie
01:33:40s'agissant de l'économie du sport. Comme je l'ai
01:33:42dit tout à l'heure, on cultive vraiment
01:33:44ce sentiment
01:33:46d'infériorité,
01:33:48puisqu'on a l'impression, nous-mêmes, à force,
01:33:50quand je dis nous, c'est
01:33:52ces enfants ou parties
01:33:54prenantes du sport, qu'on n'est,
01:33:56qu'on ne représente pas grand-chose, qu'on est un peu accessoire.
01:33:58Rappelons-le, le sport, aujourd'hui,
01:34:00en France, ça pèse 71 milliards
01:34:02d'euros. C'est aussi gros que la restauration
01:34:04hôtellerie. Mais un problème de répartition
01:34:06des richesses. Alors, pas forcément, parce que
01:34:08aujourd'hui, le sport business, parce qu'on est conditionné
01:34:10par les médias, le sport business,
01:34:12c'est pas que les droits TV, les sponsors, etc.,
01:34:14c'est 7 milliards tout mouillés.
01:34:16Ça veut dire que le business, il est ailleurs, il est
01:34:18sur la masse. Donc aujourd'hui, indiscutablement,
01:34:20nous sommes une nation de sportifs.
01:34:22Ça, c'est sûr, c'est avéré.
01:34:24Dans la pratique, vous avez les chiffres...
01:34:26Exactement. Frédéric l'a rappelé tout à l'heure, plus de 30 millions
01:34:28de Français qui déclarent avoir une pratique
01:34:30physique et sportive régulière,
01:34:32c'est-à-dire une fois par semaine,
01:34:34c'est paritaire et c'est intergénérationnel.
01:34:36Ça, c'est de l'acquis, aujourd'hui.
01:34:38Et on a un momentum exceptionnel,
01:34:40Frédéric le rappelait, on a une
01:34:42vraie responsabilité, c'est le moment ou jamais
01:34:44pour faire entendre
01:34:46à tous les membres du gouvernement,
01:34:48à tous les partis politiques,
01:34:50l'importance de ce que représente le sport
01:34:52et cet héritage qu'on doit absolument
01:34:54cranter, ancrer dans nos
01:34:56politiques publiques. Le sport, ce n'est pas
01:34:58accessoire. Frédéric Sannor
01:35:00vient de dire, ce n'est pas non plus l'État
01:35:02qui peut tout assurer. Les entrepreneurises
01:35:04jouent le rôle. Absolument, j'allais justement en parler.
01:35:06Absolument, il faut engager
01:35:08des réflexions sur des modèles innovants.
01:35:10On travaillait jusqu'à présent, avant
01:35:12l'Agence Nationale du Sport, toujours en silo.
01:35:14C'est-à-dire les collectivités territoriales d'un côté,
01:35:16le mouvement sportif de l'autre, les entreprises
01:35:18de leur côté. Il faut arriver à trouver
01:35:20de nouveaux modèles, il faut être innovant.
01:35:22Profitons de cette élan.
01:35:24Est-ce qu'on est capable de l'être ? D'où notre question ?
01:35:26Sommes-nous un grand pays de sport ? Aujourd'hui, je pense
01:35:28qu'on est en train de faire
01:35:30cette transition progressive.
01:35:32Il faut également que certains ministères
01:35:34ouvrent les yeux. L'éducation nationale,
01:35:36je suis désolé, mais aux États-Unis
01:35:38ou dans les pays anglo-saxons, le sport fait
01:35:40partie du parcours, voire
01:35:42même c'est un tremplin pour aller
01:35:44vers un beau parcours universitaire.
01:35:46Je reviens sur mon petit champion. À partir du moment où il est entré à l'université,
01:35:48il n'y avait plus le temps de s'entraîner.
01:35:50Aujourd'hui, en France, souvent, on nous dit qu'il faut choisir
01:35:52entre les études et le sport.
01:35:54Là, il y a encore un travail à faire.
01:35:56Il y a encore une certaine
01:35:58cohérence politique et fiscale
01:36:00à mettre en place.
01:36:02Je suis désolé, je le dis, parce que c'est un de nos combats.
01:36:04Aujourd'hui, quand vous allez
01:36:06dans un fast-food ou
01:36:08vous achetez un jeu vidéo, vous avez une TVA
01:36:10à taux réduit. Vous allez faire un escape game,
01:36:12c'est une TVA à taux réduit. En revanche, vous allez faire du yoga,
01:36:14du fitness, du sport, c'est 20% de TVA.
01:36:16Il y a un problème de cohérence.
01:36:18Quand on nous demande de bouger régulièrement, c'est essentiel
01:36:20pour la santé publique. Donc, il va falloir
01:36:22mettre un peu de cohérence dans tout ça.
01:36:24Et puis, effectivement, il faut que tout le monde se mobilise.
01:36:26Je pense que Frédéric est absolument conscient
01:36:28qu'on est à un moment absolument stratégique
01:36:30pour la place du sport en France.
01:36:32Cette reconnaissance, on doit l'obtenir.
01:36:34On doit l'obtenir collectivement.
01:36:36On n'est pas peut-être encore une nation sportive.
01:36:38On est une nation de sportifs
01:36:40qui tend à devenir une nation sportive.
01:36:42Et on y est presque.
01:36:44Je pense qu'on y est presque.
01:36:46D'accord, Philippe Bourgiaki, rapidement.
01:36:48Pour la conclusion,
01:36:50Frédéric Sanor, vous restez
01:36:52à la tête de l'Agence nationale du sport.
01:36:54Ça ne s'arrête pas en 2024.
01:36:56Et vous savez le travail
01:36:58qu'il vous reste à faire. C'est ce qu'on dira en conclusion.
01:37:00C'est à peu près ça.
01:37:02Effectivement, on reste hyper
01:37:04mobilisés sur une belle
01:37:06dynamique. On va attendre les Jeux
01:37:08paralympiques et on va continuer
01:37:10à soutenir, accompagner.
01:37:12Et là encore, c'est plus de 400%
01:37:14d'augmentation des moyens en 4 ans
01:37:16autour du paralympique.
01:37:18Et je pense qu'on va vivre quelque chose d'exceptionnel.
01:37:20Et en face et derrière,
01:37:22on sait qu'on a cette responsabilité sur l'héritage
01:37:24qu'on est attendus.
01:37:26Et nous les premiers, on souhaite transformer
01:37:28l'essai. On souhaite faire plus de
01:37:30place au sport à l'école
01:37:32mais également dans les territoires
01:37:34aux côtés des élus, avec l'ensemble
01:37:36des techniciens. Booster
01:37:38l'action des clubs et
01:37:40effectivement, continuer vers 2030
01:37:42puisqu'on a cette opportunité maintenant
01:37:44d'accueillir à nouveau les Jeux olympiques
01:37:46et paralympiques d'hiver en 2030.
01:37:48Frédéric, Philippe Brouillac qui...
01:37:50Une question très courte. Ah non, pas une question.
01:37:52Juste un petit mot parce que là, on doit rendre.
01:37:54C'est juste une question pour savoir le budget de l'ANS.
01:37:56Ah ben voilà ! Budget.
01:37:58Sans problème. Il y a un mois,
01:38:00on a dépassé les 500
01:38:02millions d'euros de budget. On a démarré
01:38:04en 2019 avec 270
01:38:06millions d'euros. Il y a eu un effort...
01:38:08Mais messieurs, vous êtes exceptionnels
01:38:10parce que vous avez été efficaces,
01:38:12courts, bravo. Pour moi, c'est un régal. Je n'ai plus
01:38:14qu'à arrêter ce métier. Prenez la main.
01:38:16C'est ça la fête ! C'est ça la fête
01:38:18des Jeux olympiques Paris 2024.
01:38:20J'espère que cette émission vous a un petit peu
01:38:22aussi réconcilié avec
01:38:24notre sport, notre
01:38:26pays. Allez, on a gagné !
01:38:28Allez, on a gagné ! On l'a fait, bien sûr.
01:38:30Nous remercions Frédéric Sanor et Longuevie
01:38:32à l'Agence nationale du sport et puis...
01:38:34Les champions !
01:38:36Et puis, nos trois vrais voix ce soir,
01:38:38trois experts, Abel Boyi,
01:38:40Virgile Cayet, pour qui c'était la première en tant que
01:38:42vrais voix, il y aura des suites, là aussi.
01:38:44Je suis partant. Et puis, Philippe
01:38:46Bouriaki, évidemment, lui c'est l'habitué, lui c'est
01:38:48l'ancien. Voilà, merci
01:38:50à Marifa, qui était la réalisation
01:38:52dans un instant. Les infos.