• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Anne-Lorraine Rousseau, journaliste pour Valeurs actuelles ; Naïma M'faddel, chargée de mission politique de la ville et essayiste ; Joseph Thouvenel, directeur de la rédaction de Capital Social ; Trévor Clévenot, double champion olympique de volley-ball ; Rudy Manna, porte-parole du syndicat Alliance Police.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-22##

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News
Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:00:05Bonjour, les vraies voix de l'été en plein soleil vous accompagnent.
00:00:10Encore des sujets captivants dans l'actualité, nous allons les traiter avec conviction et précision.
00:00:15Nos trois vraies voix sont minutieusement sélectionnées pour vous éclairer,
00:00:19notre devise là cet été, sérieux et souriant.
00:00:22Vous réagissez à propos de cette actualité via le standard de Sud Radio,
00:00:260-800-26-300-300, c'est Najet qui s'occupe de vous.
00:00:30Et puis évidemment, vous parlez vrai, vous réagissez, c'est le principe.
00:00:36Présentation de nos trois vraies voix du soir.
00:00:43Nous accueillons Anne Lorraine Rousseau, journaliste pour Valeurs Actuelles.
00:00:46Bonsoir Anne Lorraine.
00:00:47Bonsoir Frédéric.
00:00:48Les vacances étaient bonnes ?
00:00:49Très bonnes.
00:00:50Bon, ça s'entend déjà, ça s'entend.
00:00:53Bon, à côté de vous, quelqu'un qui ne prend jamais de vacances,
00:00:56Joseph Touvenel, directeur de la rédaction de Capital Social.
00:00:58Je ne me trompe pas cher monsieur ?
00:01:00Absolument Frédéric, il faut bien qu'il y en ait qui fassent tourner la France
00:01:02pendant que les politiques causent, moi je parle.
00:01:06Et puis Naïma M. Fadel qui fait son grand retour parmi nous,
00:01:08chargée de mission politique de la ville et essayiste.
00:01:12Alors, vous qui êtes une sportive au départ.
00:01:16Oui, enfin au départ.
00:01:19Vous bénéficiez de cet effet euphorisant des Jeux Olympiques.
00:01:23Oui, j'adore, ça nous a transportés.
00:01:25Il faut dire les choses, on était très fiers du Cocorico.
00:01:28C'était important.
00:01:30Vous savez qu'à 18h05, Antoine Mazère nous amène toujours un médaille olympique.
00:01:35Ce soir, nous aurons un champion olympique de volleyball.
00:01:38Je crois même que c'était votre sport Naïma M. Fadel.
00:01:40Exactement.
00:01:41C'est là, des fois il y a des belles coïncidences comme ça.
00:01:44On a essayé de faire les coïncidences avec Joseph Touvenel,
00:01:46mais on n'arrive pas à trouver le sport.
00:01:48La pétanque n'étant pas encore olympique, bien sûr Joseph.
00:01:50La crapette ou la regatte.
00:01:52Mais ce n'est pas encore en juo.
00:01:54Comment voulez-vous que j'enchaîne avec le programme de l'émission ?
00:01:57Allez, c'est parti.
00:01:58Le programme.
00:01:59Les écologistes ouvrent aujourd'hui le bal des universités d'été.
00:02:04Marine Tondelier, nouvelle figure de proue du parti ex-EELV,
00:02:09poursuit son sion résurrection.
00:02:11Elle s'impose dans les débats et semble redonner un peu de couleur.
00:02:14Je vous laisse trouver d'ailleurs laquelle.
00:02:16Et à partir de cette constatation, nous allons vous poser les questions.
00:02:22Parce qu'il y a eu bien sûr la déroute aux élections européennes,
00:02:25mais il semble que ça aille mieux.
00:02:27Alors, qu'en pensez-vous les auditeurs de Sud Radio ?
00:02:29Dans le débat politique français, les écologistes tiennent un rôle.
00:02:321. Majeur.
00:02:342. Utile.
00:02:353. Négatif.
00:02:374. Mineur.
00:02:38Il fallait choisir les quatre termes.
00:02:40Vous allez sur le compte X de Sud Radio, vous amusez, c'est le principe.
00:02:43Puis nous, nous allons débattre, avec vous bien sûr,
00:02:46de l'évolution de ces écologistes.
00:02:49C'est comme ça que l'on dit maintenant.
00:02:51Autre grand débat, Grenoble, Nîmes, Marseille.
00:02:54Les fusillades se multiplient sur fond de trafic de drogue.
00:02:57Des coups de feu ont été tirés hier soir à Échirol, en Isère.
00:03:00Il s'agit de la septième fusillade en moins d'un mois dans la banlieue grenobloise.
00:03:04Toujours ce sentiment d'impuisance pour les habitants,
00:03:07les forces de l'ordre et les élus locaux.
00:03:09D'où la question de notre coup de projecteur.
00:03:11Ce sera à 18h40.
00:03:13L'État a-t-il les moyens de reconquérir les quartiers gangrénés
00:03:18par les trafics de drogue ?
00:03:20Là aussi, la question est déjà sur le compte X de Sud Radio.
00:03:24Vous nous appelez au 0800 26 300 300.
00:03:27C'est ce qu'a fait claire, justement, des Yvelines.
00:03:30Écoutez son message, nous réagissons dessus.
00:03:33Tout le monde parle des problèmes, oui, des services hospitaliers, des urgences.
00:03:38Nous subissons les 30 dernières années où il y a eu de l'incohérence,
00:03:43comme je dis toujours, de tout parti politique confondu.
00:03:47Mais ce serait surtout motiver les jeunes,
00:03:50et puis valoriser les jeunes qui choisissent cette voie,
00:03:54et ne pas les décourager.
00:03:56Alors, en effet, on avait le meilleur système.
00:03:59On avait tout qui fonctionnait bien.
00:04:01Mais au nom d'un certain libéralisme destructeur,
00:04:05et de certains technocrates et narques, nous en sommes là.
00:04:09L'exaspération commence à monter quand on parle avec la France correcte
00:04:13qui se sent déclassée et qui voit bien comment les choses sont menées.
00:04:17Surtout avec celui qui est la tête du pays.
00:04:20Ah ben voilà, le message est passé.
00:04:22Faites comme claire, des Yvelines.
00:04:24Donc, qui nous a laissé ce message au 0800 26 300 300 ?
00:04:28Réaction à ce message, à cet appel, finalement, lancé par Claire.
00:04:34Naïma M. Fadel, ça part de là quand on demande à la jeunesse.
00:04:37Alors, qui veut faire une carrière à l'hôpital ?
00:04:39Déjà, on se dit, bon, on va avoir du mal à trouver, un petit peu.
00:04:43Écoutez, vous avez des jeunes qui ont envie de faire carrière à l'hôpital,
00:04:47évidemment, mais tout de suite, ils se retrouvent devant un mur.
00:04:50C'est des difficultés.
00:04:51On avait auparavant le numerus clausus qui a été supprimé,
00:04:54mais en réalité, il n'a pas été vraiment supprimé
00:04:56puisqu'on n'a pas remplacé par une capacité d'accueil
00:04:58et de former plus de jeunes.
00:05:01Et puis, on a supprimé aussi,
00:05:03le gouvernement a supprimé aussi la possibilité de redoubler la première année.
00:05:06Donc, c'est ça, la difficulté.
00:05:08Donc, beaucoup de nos jeunes partent, notamment en Hongrie,
00:05:11en Roumanie aussi, pour pouvoir se former et revenir par la suite.
00:05:15Et on voit bien que malgré tous les plans,
00:05:18malgré cette volonté qu'on nous a laissé entendre de remédier à tout ça,
00:05:22de valoriser beaucoup plus, de former,
00:05:25mais en étant aussi dans un regard bienveillant pour mieux accueillir, etc.,
00:05:29qu'on a aujourd'hui beaucoup, beaucoup de mal.
00:05:31Et j'en veux pour preuve, écoutez,
00:05:33la tribune faite par les 1500 internes
00:05:37qui ont décidé de ne pas se présenter à l'examen de concours de l'internat.
00:05:42Et pourquoi ? Parce qu'on a augmenté effectivement la note.
00:05:44Alors, certains pourraient dire, la note, tant mieux qu'on l'augmente à 14 sur 20.
00:05:48Auparavant, je crois qu'elle était à 10 sur 20.
00:05:50Mais vous savez que si vous essuyez les plâtres dès la première année,
00:05:54vous avez moins de chances par la suite.
00:05:56Anne-Lauren Rousseau, ça fait peur d'aller aux urgences, finalement.
00:05:59Il y a même des fois où on se dit, c'est pire d'aller aux urgences.
00:06:02Enfin, non, je ne veux pas dire ça, mais quand même.
00:06:04J'ai l'impression d'avoir toujours vécu ça, moi.
00:06:06Les urgences bloquées, je me suis...
00:06:07L'occasion de nous rappeler que vous êtes plus jeune que nous.
00:06:09Merci, merci, Anne-Lauren.
00:06:11Mais allez-y, continuez.
00:06:13Effectivement, je me rends compte moi-même
00:06:15que je n'ai pas forcément le réflexe de me dire, je vais aux urgences,
00:06:17parce que je sais que je vais y passer la nuit,
00:06:18et qu'en fait, on va peut-être me dire qu'il n'y a rien.
00:06:20Donc on essaie de se soigner soi-même.
00:06:22Et puis moi, je pense surtout, venant d'une zone rurale,
00:06:24surtout au fait qu'on n'incite pas les élèves étudiants en médecine
00:06:28à aller en campagne.
00:06:29J'ai une amie qui veut se lancer,
00:06:31mais elle est la seule de sa promo quasi
00:06:33à accepter d'aller en milieu rural.
00:06:35Et je trouve que c'est bon.
00:06:36C'est un problème dont on parle depuis souvent.
00:06:37Mais c'est vrai qu'il y a ça aussi,
00:06:38parce que non seulement aller aux urgences, d'accord,
00:06:40mais s'il faut faire une heure de route, à quoi bon ?
00:06:42Alors, il y a une incitation maintenant,
00:06:44avec une prime d'environ 1 000 euros,
00:06:47d'inciter justement à aller dans les zones en tension.
00:06:51Et je voudrais pouvoir vous rejoindre
00:06:52à ce que vous venez de dire, Aurélie.
00:06:54Anne Lorraine.
00:06:55Anne Lorraine, pardon.
00:06:56Anne Lorraine.
00:06:57Anne Lorraine, très jolie.
00:06:58Anne Lorraine, c'est qu'on a supprimé aussi
00:07:00des petits hôpitaux de proximité
00:07:02qui étaient souvent en milieu rural.
00:07:05Alors, c'est aussi à l'ancien syndicaliste
00:07:09que je pose la question, Joseph Touvenel.
00:07:12On ne s'en sort pas.
00:07:14Et il y a un problème qui, finalement, a s'est identifié.
00:07:17C'est le système qui ne permet pas de rentabiliser.
00:07:20Il y a plusieurs problèmes.
00:07:21D'abord, Claire avait raison.
00:07:22Il y a quelques années, l'OMS classait la France...
00:07:26C'est pas Claire, c'est notre auditrice.
00:07:28...classait la France dans la meilleure médecine au monde.
00:07:33Aujourd'hui, on s'est écroulé dans le classement.
00:07:36De mauvaises décisions politiques et administratives
00:07:40font qu'aujourd'hui, il y a un surcroît de personnel
00:07:44pour s'occuper de la paperasserie,
00:07:46ce qui encombre les médecins.
00:07:48Un certain nombre de médecins et de chirurgiens
00:07:50cessent leur action en hôpital parce qu'ils disent
00:07:53« Nous, on est là pour soigner, on est là pour opérer,
00:07:56on est là pour suivre les personnes, les malades.
00:07:58On n'est pas là pour faire de la paperasserie. »
00:08:00Donc ça, c'est un des premiers problèmes.
00:08:02Deuxième problème, ce sont des choix
00:08:05qui sont de mauvais choix financiers, même aberrants.
00:08:08Vous avez entendu parler, c'est la semaine dernière,
00:08:11à l'hôpital de Nantes, avec des personnes décédées
00:08:14sur les brancards en attente aux urgences.
00:08:16Encore une fois, aujourd'hui à Nantes,
00:08:18il y a une grosse mobilisation, c'est la galère.
00:08:21Eh bien, le CHU de Nantes, qu'est-ce qu'il a fait
00:08:23il n'y a pas si longtemps ?
00:08:25Il a changé son logo.
00:08:28Ça a coûté 185 000 euros.
00:08:31Est-ce que l'urgence, c'est de repeindre le logo du CHU de Nantes
00:08:35ou c'est de donner des moyens aux soignants ?
00:08:38Et on a là un exemple caricatural
00:08:41du fric balancé par la fenêtre,
00:08:43alors qu'on en a besoin dans les hôpitaux.
00:08:45Dernier exemple, on a besoin d'infirmiers et d'infirmières.
00:08:49Oui, mais ça coûte combien
00:08:51une année d'études d'infirmiers et d'infirmières ?
00:08:537 000 euros.
00:08:557 000 euros, alors qu'on devrait mettre un système,
00:08:57pour la PHP, pour les hôpitaux de Paris,
00:08:59on devrait mettre un système
00:09:01où celui qui commence les études
00:09:05s'engage, s'il réussit, s'il a son diplôme,
00:09:08à rester, je ne sais pas, 5 ans, 6 ans, 10 ans, j'en sais rien.
00:09:11Il faut regarder s'il va jusqu'au bout et s'il a son diplôme.
00:09:15Et du coup, la PHP, qui a besoin, qui pleure
00:09:17pour avoir des infirmiers et des infirmières,
00:09:19c'est pas très compliqué à faire.
00:09:21Il y a des jeunes qui ne peuvent pas
00:09:23faire ces études alors qu'ils le souhaiteraient
00:09:25parce qu'ils n'ont pas 7 000 euros à mettre par an.
00:09:27Joseph Touvenel, l'art de l'exemple concret.
00:09:30Vous voyez, nos trois vraies voix sont remontées
00:09:32et merci donc à Claire Desivelines
00:09:34d'avoir réagi au 0826 300 300.
00:09:37Où nous retrouvons notre auditeur ?
00:09:39File rouge du soir, nous allons en Dordogne.
00:09:42C'est Thierry qui est avec nous. Bonsoir Thierry.
00:09:44Bonsoir.
00:09:46Oh là là, vous êtes bien posé.
00:09:48Là, ça sent le calme de la Dordogne.
00:09:50Ou Bergerac, non ?
00:09:52Non, un petit village au nord de Bergerac.
00:09:56Au nord de Bergerac.
00:09:58Pas très loin de la très belle ville de Bergerac quand même.
00:10:00Pas très loin.
00:10:02Dordogne, c'est si beau.
00:10:04Alors, on commence avec vous.
00:10:06On va faire un petit bout de chemin.
00:10:08Tout à l'heure, vous amuserez à choisir votre partenaire
00:10:11pour le fameux quiz de l'été.
00:10:14Écoutez-les bien.
00:10:16Moi, je conseille Naïma, elle est très très forte.
00:10:18Mon poids est déjà fait.
00:10:20Ah, alors ne dites rien, laissons planer le suspens.
00:10:22Je vais vous indiquer quand même quelque chose.
00:10:24Je me dois de vous dire que je savoure téléphoniquement
00:10:27la proximité que j'ai avec Naïma M. Fadel.
00:10:30Ah, ça c'est un élément.
00:10:34C'est déjà un élément.
00:10:36Mais tout le monde vous comprend.
00:10:38De toute façon, tout le monde vous comprend.
00:10:40Alors, vous, on commence par un coup de gueule.
00:10:43C'est la tradition, cher Thierry.
00:10:45J'ai relevé, alors vous allez nous développer ça,
00:10:48la duplicité de nos dirigeants politiques.
00:10:50Qu'entendez-vous par cela ?
00:10:52Je sens que nos dirigeants nous baladent
00:10:59de crise en crise,
00:11:01en ne nous disant pas les tenants et les aboutissants réels
00:11:06de toutes ces crises, qu'elles soient sanitaires,
00:11:08qu'elles soient économiques,
00:11:10qu'elles soient diplomatiques et tout ça.
00:11:13Et je pense que c'est un manque de respect
00:11:16flagrant vis-à-vis du peuple français.
00:11:18Vous demandez plus de transparence finalement à la classe politique.
00:11:21C'est ça l'idée ?
00:11:23De franchise.
00:11:25Pas de transparence.
00:11:27De franchise.
00:11:29Oui, de franchise.
00:11:31Il me vient une image.
00:11:37Vous évoquiez le problème sanitaire tout à l'heure.
00:11:42Oui, avec l'hôpital, les questions sur l'hôpital.
00:11:45Oui, c'est ça.
00:11:47Il me souvient d'avoir vu le président de la République
00:11:50tout au début du Covid.
00:11:52Il est allé dans un hôpital,
00:11:54mais c'était vraiment tout au début,
00:11:56février, mars, avril.
00:11:58Et il a vu un médecin dont je ne me rappelle plus le nom,
00:12:00qui est syndicaliste, qui était en blouse blanche.
00:12:02Et le président a pris la main
00:12:04de façon très, très solennelle
00:12:06de ce médecin,
00:12:08en lui disant,
00:12:10le médecin lui parlait
00:12:12de tous les manques de l'hôpital
00:12:15et avec un aplomb extraordinaire,
00:12:18un aplomb macroniste.
00:12:21Le président Macron lui a dit,
00:12:24j'ai compris, je vous ai compris.
00:12:26Il n'a pas osé, mais j'ai compris.
00:12:28On a compris que l'hôpital
00:12:30était traité comme avant,
00:12:32c'est-à-dire vraiment la portion congrue.
00:12:34Effectivement.
00:12:36C'est toujours ces postures politiques,
00:12:38pour essayer de glaner des votes,
00:12:40il faut donner l'assurance.
00:12:42Et bien souvent,
00:12:44c'est mieux de dire...
00:12:46Il y a un gamin qui disait aujourd'hui,
00:12:48je sais que je ne sais pas.
00:12:50De temps en temps, il faut aussi être franc,
00:12:52comme vous dites, et de dire, je ne sais pas.
00:12:54C'est le contraire qui se produit.
00:12:56Il y a vraiment une désaffection.
00:12:58On vous entend très bien, Thierry.
00:13:00C'est le contraire qui se produit,
00:13:02parce qu'en pensant aller chercher des votes,
00:13:04on s'aperçoit que le peuple français
00:13:06n'est pas si bête que M. Macron ne le pense.
00:13:08Bon, alors, ça je vous laisse.
00:13:10Je ne te le propose pas,
00:13:12mais c'est le principe.
00:13:14Moi, je vous suis, Thierry.
00:13:16Il n'y a pas de soucis.
00:13:18Vous restez avec nous.
00:13:20Dans un instant,
00:13:22les trois mots de l'actu,
00:13:24vous allez voir encore une actu florissante.
00:13:26En ce jeudi,
00:13:28les vraies voix,
00:13:30sérieux mais souriants.
00:13:32Regarde le sourire.
00:13:34À tout de suite.
00:13:38Les vraies voix Sud Radio,
00:13:4017h-19h, Frédéric Brindel.
00:13:42Les trois vraies voix ce soir,
00:13:44Anne-Laurel Rousseau, journaliste à Valeurs Actuelles,
00:13:46Naïma M. Fadel,
00:13:48chargée de mission politique de la ville
00:13:50et essayiste, et Joseph Touvenel,
00:13:52directeur de la rédaction de Capital Social
00:13:54et ancien syndicaliste,
00:13:56évidemment, pendant des années
00:13:58à la CFTC, vice-président.
00:14:00Bon, vous êtes prêts ? Voici notre
00:14:02Antoine Mazer, national.
00:14:04Les vraies voix Sud Radio.
00:14:06Bonsoir, Antoine. Bonsoir, Frédéric. Bonsoir à tous.
00:14:08Bon, les trois mots de l'actualité,
00:14:10vous avez le choix, évidemment.
00:14:12Vous, vous avez donc choisi, alors,
00:14:14agression, Depardieu,
00:14:16paralympique, allez-y.
00:14:18On va commencer par cette agression. Le maire de Villiers-sur-Orge,
00:14:20dans l'Essonne, en banlieue parisienne,
00:14:22Gilles Freys, violemment agressé en
00:14:24voulant empêcher l'installation de Jean Duvoyage
00:14:26sur sa commune. C'était dimanche, aux alentours
00:14:28de 23h,
00:14:30le maire de Villiers-sur-Orge
00:14:32affirme avoir été victime d'une agression
00:14:34alors qu'il empêchait l'installation
00:14:36de Jean Duvoyage sur le terrain de complexe sportif
00:14:38de sa commune. Justement, pour en parler,
00:14:40il est avec nous, le maire, en direct. Bonsoir, monsieur le maire.
00:14:42Bonsoir, messieurs.
00:14:44Bonsoir, monsieur Freys, merci.
00:14:46Bienvenue sur Sud Radio. Alors, on apprend que vous auriez été
00:14:48ceinturé, malmené, poussé de force.
00:14:50Est-ce que vous confirmez ce que s'est-il passé
00:14:52dimanche sur votre commune de Villiers-sur-Orge ?
00:14:54Effectivement,
00:14:56vers 8h, nous avions eu
00:14:58déjà une installation
00:15:00illicite de Jean Duvoyage sur l'eau
00:15:02de notre ville, avec une quinzaine
00:15:04de caravanes. Puis,
00:15:06nous n'avions plus rien discuté,
00:15:08d'ailleurs, avec cette partie-là,
00:15:10cette famille, et nous avons effectivement
00:15:12défini que, dans 15 jours,
00:15:14il partirait. Mais,
00:15:16hélas, vers 23h,
00:15:18une deuxième série de caravanes
00:15:20autour de la vingtaine
00:15:22est arrivée
00:15:24autour de notre complexe sportif
00:15:26et s'est mise à détruire l'entrée du complexe sportif
00:15:28pour, effectivement,
00:15:30s'y installer de façon illicite.
00:15:32C'est là que je ne pouvais pas rester
00:15:34sans rien faire, où je me suis opposé
00:15:36à l'entrée de ces caravanes.
00:15:38Et que s'est-il passé,
00:15:40justement, lorsque vous êtes opposé à ces caravanes ?
00:15:42Effectivement,
00:15:44je me suis mis devant un camion
00:15:46qui tirait une caravane,
00:15:48donc je me suis mis devant pour
00:15:50lui empêcher de rentrer dans le chemin qui permettait
00:15:52l'accès. Et là,
00:15:54la personne est descendue,
00:15:56j'ai été, effectivement, ceinturé,
00:15:58projeté sur le côté pour permettre
00:16:00l'accès du reste
00:16:02du convoi dans 5 ans 5.
00:16:04Et lorsque cela s'est passé,
00:16:06vous avez eu des blessures ?
00:16:08Vous avez eu, il me semble, plusieurs jours d'ITT
00:16:10suite à cette altercation ?
00:16:12Oui, tout à fait. Effectivement,
00:16:14dans les poussades, dans les mouvements,
00:16:16dans le ceinturage,
00:16:18j'ai dû marcher
00:16:20sur le bord du trottoir et ma cheville
00:16:22n'a pas résisté, donc j'ai eu une entorse
00:16:24qui m'a valu, hélas, 18 jours d'ITT.
00:16:26Est-ce que vous avez déposé plainte ?
00:16:28Est-ce qu'il y a eu des interpellations,
00:16:30peut-être ?
00:16:32Oui, j'ai déposé plainte
00:16:34sur les deux lieux,
00:16:36dont une sur le stade
00:16:38pour l'agression
00:16:40aussi d'un élu.
00:16:42Et après, l'enquête,
00:16:44non, le secret de l'enquête, mais en tout cas,
00:16:46j'ai identifié une personne.
00:16:48Et que s'est-il passé par la suite, finalement,
00:16:50sur l'histoire ? Les gens du Voyage sont-ils toujours
00:16:52sur votre commune ou, finalement, vous aviez
00:16:54obtenu gain de cause et ils ont pu partir ?
00:16:56Alors, je pense qu'effectivement, il y a eu
00:16:58une prise de conscience des gens du Voyage
00:17:00et le lundi soir,
00:17:02à 23h30,
00:17:04ils sont de même partis
00:17:06de notre terrain et permettent ainsi
00:17:08le début des entraînements qui étaient
00:17:10prévus, en plus, mercredi, pour nos enfants,
00:17:12notre centaine d'enfants.
00:17:14Et sur cette commune de Villiers-sur-Orche, ce n'est pas la première fois
00:17:16que vous êtes confronté à ce type d'incident.
00:17:18En 2022, il me semble, la même chose ?
00:17:20Exactement. Nous avions déjà
00:17:22au mois d'avril,
00:17:24on a eu
00:17:26une installation pendant deux mois,
00:17:28une installation illicite. Les gens du Voyage
00:17:30étaient partis et puis, un mois après,
00:17:32nous avions encore eu, effectivement,
00:17:34une installation illicite des gens du Voyage.
00:17:36Pour conclure, monsieur...
00:17:38Juste,
00:17:40Antoine, peut-être préciser
00:17:42que monsieur le maire,
00:17:44évidemment, à qui on souhaite un bon rétablissement,
00:17:46n'est pas le seul,
00:17:48loin de là, et ça
00:17:50pose peut-être quand même la question
00:17:52de l'organisation de deux modes de vie
00:17:54différents. Il n'est pas question de juger
00:17:56tel ou tel mode de vie.
00:17:58Maintenant, il y a un contribuable qui paye
00:18:00et des gens qui sont en marge.
00:18:02Donc, est-ce que vous avez l'impression qu'il y a une solution, monsieur Fraisse ?
00:18:04C'était ma question.
00:18:06Allez-y.
00:18:08Elle est magnifique.
00:18:10Très bonne, votre question.
00:18:12Vous avez le constat,
00:18:14effectivement, c'est
00:18:16qu'un jour sur une vie, qu'un jour sur l'autre,
00:18:18je n'arrête pas
00:18:20d'interpeller le gouvernement
00:18:22parce que ce point s'est repris au niveau national.
00:18:24Toutes les villes
00:18:26de plus de 5000 vont avoir
00:18:28effectivement
00:18:30installé un énergepassage,
00:18:32mais derrière, est-ce que
00:18:34c'est aux différentes villes de porter
00:18:36cette question ? Je pense
00:18:38qu'il est absolument nécessaire que
00:18:40le gouvernement s'empare du sujet
00:18:42au niveau national, parce que ça amène
00:18:44des disparités entre les villes.
00:18:46Il va y avoir ceux qui peuvent effectivement
00:18:48accueillir, d'autres qui ne peuvent pas accueillir.
00:18:50Il y aura forcément des perdants dans l'affaire.
00:18:52Super. Merci
00:18:54beaucoup, M. le maire Gilles Freys, maire de
00:18:56Villiers-sur-Orge, d'avoir été en direct avec nous
00:18:58sur Sud Radio. Et bon courage à vous.
00:19:00Voilà.
00:19:02Bon courage à vous. Je pense que ça a
00:19:04coupé, mais M. le maire nous a dit merci.
00:19:06Bon.
00:19:08Deuxième mot de l'actualité,
00:19:10cher Antoine Mazère.
00:19:12C'est un nom. Depardieu. Oui, Gérard Depardieu.
00:19:14Un procès requis contre l'acteur
00:19:16Gérard Depardieu pour viol sur
00:19:18la comédienne Charlotte Arnoux.
00:19:20Le parquet de Paris a requis, c'était le 14
00:19:22août dernier, un procès devant la cour
00:19:24criminelle départementale à l'encontre
00:19:26de l'acteur de 75 ans pour viol
00:19:28et agression sexuelle contre Charlotte
00:19:30Arnoux. Gérard Depardieu avait
00:19:32été mis en examen le 16 décembre 2020
00:19:34après une plainte de la comédienne
00:19:36qu'il accuse de deux viols commis
00:19:38les 7 et 13 août 2018
00:19:40au domicile parisien de Depardieu.
00:19:42Un troisième mot. Paralympique.
00:19:44Et oui, depuis hier soir, les athlètes commencent à arriver
00:19:46au village paralympique. À moins d'une
00:19:48semaine du début des Jeux Paralympiques, le
00:19:5028 août, les délégations du monde entier
00:19:52s'installent progressivement dans un village
00:19:54aménagé et rendu accessible
00:19:56aux 9000 sportifs paralympiques qui sont
00:19:58attendus. Déjà 2000 personnes
00:20:00s'y sont installées, des Français, mais aussi
00:20:02des délégations étrangères. J-6
00:20:04avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:20:06C'est mercredi prochain, il aura lieu du côté
00:20:08de Place de la Concorde. Oui, avec
00:20:10peut-être une réaction rapide, là, des 3
00:20:12vrais voix, il va falloir
00:20:14organiser aussi la fête d'une manière un peu
00:20:16différente, parce que c'est la rentrée.
00:20:18Autant pour les Jeux Olympiques, Anne-Lauren Rousseau,
00:20:20ça s'est bien passé, les gens étaient en vacances.
00:20:22Là, ça fait un petit peu peur
00:20:24au niveau de l'organisation dans Paris.
00:20:26Oui, après, malheureusement, les Jeux Paralympiques
00:20:28n'apportent,
00:20:30n'intéressent,
00:20:32c'est horrible de dire ça,
00:20:34ne drainent pas autant de publics
00:20:36que les Jeux Olympiques
00:20:38qui se sont déroulés. Je pense que
00:20:40de fait, la sécurité est plus simple à
00:20:42gérer quand il y a un peu moins de monde. Après,
00:20:44je pense que ces deux semaines-là
00:20:46aussi ont montré que nos forces de l'ordre
00:20:48étaient capables de le faire.
00:20:50Je vois pas pourquoi la rentrée scolaire
00:20:52poserait problème. Je pense que ça va être
00:20:54une question d'organisation. Je pense que les établissements scolaires
00:20:56sont déjà en train de gérer la rentrée
00:20:58pour que ça se passe bien chacun à son échelle.
00:21:00Je pense qu'on peut faire confiance à toutes ces personnes-là
00:21:02pour faire en sorte que ça se passe bien.
00:21:04Sauf pour les embouteillages parisiens,
00:21:06parce qu'il y a toute la reprise du travail.
00:21:08Et il y a un certain nombre de gens
00:21:10qui n'ont pas réalisé que les Parisiens
00:21:12qui prenaient leur voiture, c'était pas pour s'amuser,
00:21:14c'était pas pour plaisir, c'est par nécessité.
00:21:16Et donc là,
00:21:18ça risque de coincer pas mal,
00:21:20même si, effectivement,
00:21:22les Jeux Paralympiques
00:21:24ont moins d'importance
00:21:26que les Jeux Olympiques, ce qui, moi,
00:21:28ne fait que m'exaspérer.
00:21:30Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas
00:21:32une seule Olympiade
00:21:34où on mêle les athlètes
00:21:36paralympiques et les autres athlètes.
00:21:38D'autant, cher Joseph,
00:21:40qu'il y a deux Olympiades.
00:21:42Une d'hiver, une d'été.
00:21:44Et si on répartissait un petit peu mieux...
00:21:46Vous avez fait avec la raison.
00:21:48On va nous dire que ce n'est pas possible.
00:21:50Dans une piscine, on peut avoir des athlètes valides
00:21:52et des Paralympiques. Il y a des aménagements à faire.
00:21:54Mais on fait des aménagements.
00:21:56Là où les Jeux Olympiques, on faisait du tennis de table,
00:21:58après, on faisait de l'haltérophilie.
00:22:00Donc on est capable de faire des aménagements.
00:22:02La vraie raison, c'est que ça fait
00:22:04deux comités internationaux olympiques,
00:22:06des comités double rations
00:22:08à la cantine.
00:22:10Oui, mais il faudrait lever ces freins-là.
00:22:12Parce que je trouve que, Joseph,
00:22:14c'est une excellente idée.
00:22:16Ça permettrait de ne pas diviser
00:22:18et de voir qu'il y a un engouement
00:22:20pour tout le monde
00:22:22et qu'eux-mêmes profitent aussi
00:22:24de ce tourisme qui vient.
00:22:26Moi, j'ai acheté une place hier pour la demi-finale
00:22:28de basket fauteuil à Bercy.
00:22:30On va se régaler parce qu'il y a des belles épreuves.
00:22:32Merci Antoine Mazère.
00:22:34Alors, dans un instant,
00:22:36évidemment, notre grand débat arrive.
00:22:38Les écologistes sont à tour
00:22:40pour leur université d'été
00:22:42et ne les appelaient plus
00:22:44Europe Ecologie Les Verts.
00:22:46Il semble qu'après la déroute des Européennes,
00:22:48le parti se porte mieux,
00:22:50emmené par la traie médiatique Marine Tondelier,
00:22:52des rencontres pour préparer
00:22:54la rentrée politique et peut-être
00:22:56leur contribution gouvernementale.
00:22:58Dans un instant, notre grand débat
00:23:00est cette question.
00:23:02Deux débats politiques français. Les écologistes tiennent
00:23:04un rôle. Alors, à vous de choisir.
00:23:06Majeur, utile,
00:23:08négatif, mineur.
00:23:10Vous nous donnez votre point de vue
00:23:12sur le compte X de Sud Radio.
00:23:14Vous nous appelez au 0826 300 300.
00:23:16Nous aurons le plaisir d'accueillir Carima Deli,
00:23:18ex-eurodéputée écologiste.
00:23:20Elle est notre invitée. A tout de suite.
00:23:32Et pendant cet été
00:23:34ensoleillé, vous nous écoutez.
00:23:36C'est toujours un plaisir de vous
00:23:38savoir à nos côtés.
00:23:40Nos trois vrais voix ce soir. Anne-Lauren Rousseau,
00:23:42journaliste pour Valeurs Actuelles.
00:23:44Naïma M. Fadel, chargée de mission politique
00:23:46de la ville et essayiste.
00:23:48Et puis, Joseph Touvenel, notre ancien
00:23:50syndicaliste, directeur de la rédaction
00:23:52de Capital Social. Il reste dans le
00:23:54social, mais il manque au syndicalisme.
00:23:56Tout le monde le dit.
00:23:58Joseph reste
00:24:00muet. Il est modeste.
00:24:02Parce que je donne toujours des
00:24:04conseils à ceux qui me joignent pour
00:24:06s'ils ont des problèmes dans leur entreprise.
00:24:08Bien sûr. Et puis il y a tous ceux qui n'ont pas de problèmes
00:24:10dans leur entreprise qui sont majoritaires.
00:24:12Ça, on a tendance à l'oublier. Très bien.
00:24:14Voilà. Allez, c'est l'heure
00:24:16du grand débat.
00:24:18Les vrais voix Sud Radio. Le grand débat
00:24:20du jour. Ils incarnent
00:24:22les montagnes russes de la classe
00:24:24politique française. Un coup, ils
00:24:26glanent mairies et députés. Un coup,
00:24:28ils sombrent aux alentours des 5%
00:24:30des élections majeures. Les
00:24:32écologistes ex-EELV
00:24:34dépendent souvent de la dynamique
00:24:36insufflée par leurs
00:24:38leaders. Cette fois-ci, c'est au tour
00:24:40de Marine Tondelier, plébiscitée
00:24:42pour sa maîtrise de l'exercice médiatique.
00:24:44Elle accueille aujourd'hui à tour
00:24:46l'ensemble du parti pour son
00:24:48université d'été. Et nous vous posons
00:24:50la question. Dans le débat
00:24:52politique français, les écologistes
00:24:54tiennent pour vous un rôle
00:24:56majeur, utile,
00:24:58négatif ou mineur ?
00:25:00Allez-y sur le compte X de Sud Radio.
00:25:02Aidez-nous parce que
00:25:04c'est assez drôle. Il y a déjà une tendance. Je vais
00:25:06vous la donner parce que
00:25:08ça vaut le déplacement.
00:25:10Posez-vous la question. Vous,
00:25:12les auditeurs de Sud Radio, vous pouvez aussi nous appeler
00:25:14au 0826 300 300 pour nous
00:25:16donner votre point de vue. Est-ce qu'ils jouent
00:25:18un rôle majeur ? Écoutez, pour l'instant, on a
00:25:201% de la consultation qui
00:25:22dit que les écologistes
00:25:24tiennent un rôle majeur. Utile
00:25:26à 7%. Négatif
00:25:28à 69%.
00:25:30Mineur à
00:25:3223%.
00:25:34Charge à vous de faire inverser la tendance.
00:25:36C'est sur le compte X de Sud Radio.
00:25:38Et vous nous appelez donc au 0826 300 300.
00:25:42Naïma M.
00:25:44Fadel est avec nous et
00:25:46va peut-être réagir.
00:25:48Naïma M. Fadel, est-ce qu'à travers
00:25:50Marine Tondelier et l'image
00:25:52et le dialogue et le discours
00:25:54qu'elle a porté, on va dire, après la
00:25:56dissolution ? Parce qu'après les élections européennes,
00:25:58le parti était plutôt en difficulté.
00:26:00Est-ce que vous sentez qu'il y a une nouvelle dynamique
00:26:02dans ce parti ? Je peux le préciser
00:26:04d'ailleurs que vous n'êtes pas particulièrement proche
00:26:06de ce parti.
00:26:08Non mais l'idéologie,
00:26:10j'allais dire l'écologie,
00:26:12ça nous intéresse.
00:26:14Au quotidien, on peut dire qu'on est
00:26:16sensible à l'écologie. Mais la
00:26:18manière dont elle est véhiculée
00:26:20par les écologistes,
00:26:22je vous dis franchement,
00:26:24c'est insupportable. En fait, moi, ils m'insupportent.
00:26:26Je suis désolée de le dire comme ça.
00:26:28Ils m'insupportent parce qu'ils passent leur temps à nous
00:26:30culpabiliser. Et puis en plus, l'écologie,
00:26:32elle ne doit pas être punitive.
00:26:34Parce que vous imaginez, aujourd'hui, il y a eu
00:26:36des acquis extraordinaires
00:26:38justement pour améliorer nos vies.
00:26:40Quand j'entendais par exemple Sandrine Rousseau qui bientôt
00:26:42voulait qu'on fasse laver
00:26:44notre nage à la main
00:26:46et les couches-culottes de nos enfants
00:26:48aussi, comme nos grands-mères le faisaient,
00:26:50on les lave à la main, c'est insupportable.
00:26:52Et puis l'image
00:26:54aussi que donne l'écologie,
00:26:56regardez, c'est
00:26:58les dégradations multiples,
00:27:00c'est Sainte-Sauline,
00:27:02c'est les déclarations aussi
00:27:04extrêmement racialistes.
00:27:06Pour Sainte-Sauline, là, on parle de groupuscules
00:27:08actifs. Il ne s'agit pas
00:27:10du parti, les écologistes.
00:27:12Frédéric, ils les ont soutenus. Ils se sont même
00:27:14rendus sur place. Madame Tendolie
00:27:16s'est rendue sur place. Madame Sandrine
00:27:18Rousseau aussi. Monsieur Jadot,
00:27:20d'ailleurs, qui s'est fait
00:27:22renvoyer paître par des jeunes filles
00:27:24qui étaient là, quand il leur a dit
00:27:26mademoiselle, elles n'ont pas trop apprécié.
00:27:28Ce que je n'aime pas, moi, c'est cette
00:27:30dérive de l'écologie
00:27:32qui aujourd'hui impacte nos vies
00:27:34mais négativement. Et puis je voudrais
00:27:36aussi soulever quelque chose qui est extrêmement important.
00:27:38Nos agriculteurs qui ont aussi
00:27:40manifesté beaucoup
00:27:42pour crier qu'ils
00:27:44n'en pouvaient plus, qu'ils étaient en train de mourir.
00:27:46C'est vrai qu'on s'achemine vers un clivage agriculteur
00:27:48contre écologiste qui est surprenant
00:27:50finalement. Oui, voilà, parce que
00:27:52on est dans les normes sur normes, parce que
00:27:54toutes les directives européennes,
00:27:56nous on a le chic, on veut être plus
00:27:58royaliste que le roi.
00:28:00Et puis ça impacte nos agriculteurs et en
00:28:02même temps, excusez-moi, on importe
00:28:04du poulet d'Ukraine
00:28:06qui est élevé aux hormones. Donc expliquez-moi
00:28:08la cohérence des choses.
00:28:10Bon, vous réagissez,
00:28:12c'est assez drôle parce que je vois sur le
00:28:14compte X de Sud Radio, ça bouge à chaque fois,
00:28:16ça évolue, ça évolue, mais on reste
00:28:18avec ce rôle négatif.
00:28:20Négatif, mais utile quand même
00:28:22Joseph Touvenel,
00:28:24parce qu'ils ont mis l'accent,
00:28:26les écologistes, alors avant c'était Les Verts,
00:28:28Europe Écologie, Les Verts, sur des problématiques
00:28:30très fortes, non ?
00:28:32Le problème c'est que l'écologie
00:28:34c'est l'étude du milieu où vivent les hommes.
00:28:36Très bien. C'est la doctrine qui
00:28:38vise à bien faire vivre en cohérence
00:28:40l'être humain avec la nature
00:28:42et avec une protection de la nature.
00:28:44Là, tout le monde est d'accord là-dessus.
00:28:46Le problème c'est que l'écologie, au fur et à mesure
00:28:48des années, s'est politisée à l'extrême.
00:28:50Aujourd'hui,
00:28:52on a du wokisme,
00:28:54on a du racialisme,
00:28:56on a beaucoup de choses
00:28:58très éloignées de l'écologie.
00:29:00En fait, c'est grosso modo
00:29:02de l'extrême gauche, wokisme et racialisme
00:29:04qui s'est repeint en vert et qui
00:29:06nous fait croire qu'ils veulent protéger la planète.
00:29:08Je disais, ça dépend quand même
00:29:10du leader, parce que Jadot, c'est plus
00:29:12un centre-gauche, et Marine
00:29:14Tonledier est en train d'inverser la tendance Sandrine Rousseau
00:29:16qui elle-même inverse sa tendance
00:29:18personnelle. Ça, c'est le jeu politique
00:29:20pour obtenir des voix. Mais, dans la
00:29:22profondeur, quand on regarde
00:29:24d'abord la connaissance de la nature,
00:29:26j'ai l'impression que la majorité
00:29:28des écologistes connaissent aussi bien la nature,
00:29:30la campagne et l'agriculture
00:29:32que moi je connais les systèmes informatiques.
00:29:34Ça veut dire que c'est pas autre chose.
00:29:36Sinon, ils auraient un soutien
00:29:38massif des agriculteurs,
00:29:40en tout cas des agriculteurs
00:29:42qui ont des exploitations
00:29:44de petite taille ou de taille
00:29:46moyenne. Quand on va se promener
00:29:48dans l'Aveyron, il y a
00:29:50beaucoup de petites exploitations,
00:29:52ils vivent très difficilement
00:29:54avec l'élevage,
00:29:56avec l'agriculture, mais c'est pas l'agriculture
00:29:58intensive, ils ont
00:30:00horreur de ce qu'on appelle les écologistes.
00:30:02Il y a bien des raisons
00:30:04objectives.
00:30:06Sur le nucléaire,
00:30:08ils nous emmènent
00:30:10droit dans le mur, ces gens-là.
00:30:12Il faut avoir conscience que notre société
00:30:14sans l'énergie et l'électricité,
00:30:16elle fonctionne pas, elle est nucléaire.
00:30:18Pourtant, c'est ce qui fait le moins
00:30:20de CO2 dans toutes les énergies,
00:30:22avec l'énergie
00:30:24des fleuves et des barrages.
00:30:26Où est l'écologie
00:30:28quand je dis non au nucléaire, ce qui permet
00:30:30aux Allemands d'ouvrir les mines de charbon ?
00:30:32C'est vrai qu'autour de la table, on va avoir du mal.
00:30:34Normalement,
00:30:36Karima Dehli devait nous rejoindre.
00:30:38On a
00:30:40le rendez-vous téléphonique, pour l'instant,
00:30:42ça répond pas, donc si Karima Dehli
00:30:44nous écoute...
00:30:46Karima Dehli, attendez, deux secondes Naïma,
00:30:48Karima répondez,
00:30:50on essaye de vous appeler, c'était
00:30:52prévu comme ça. Naïma, vous vouliez rajouter ?
00:30:54Je voudrais juste rajouter, vous savez, l'écologie,
00:30:56elle y gagnerait à se connecter
00:30:58au peuple, à la France d'en bas.
00:31:00Moi, j'ai l'impression d'avoir en face de moi des bobos repus,
00:31:02qui sont des nantis,
00:31:04et qui trouvent, en fait, quelque chose
00:31:06pour donner sens à leur vie.
00:31:08Mon père était un des premiers adhérents
00:31:10de la Ligue protectrice des oiseaux.
00:31:12Quand j'avais 10 ans, il m'a fait
00:31:14adhérer à la Ligue protectrice des oiseaux,
00:31:16j'ai adhéré. La nature, je connais un peu,
00:31:18je suis capable, modestement, de reconnaître des traces
00:31:20d'animaux, etc. La protection de la nature,
00:31:22je l'ai, mais comme l'ensemble
00:31:24des Français, au cœur, c'est pas ce que
00:31:26font les écologistes.
00:31:28Vous m'avez donné la belle chanson
00:31:30« Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux »
00:31:32de Pierre Perret, qui était d'ailleurs
00:31:34dans un de nos quiz d'été, mais
00:31:36vous l'auriez trouvé. Alors, 0826
00:31:38300 300. Thierry, notre auditeur
00:31:40fil rouge, Thierry de Dordogne,
00:31:42alors, dans un territoire
00:31:44rural, quand même, on a cru le comprendre,
00:31:46on sent qu'il y a cette
00:31:48opposition qui est surprenante
00:31:50entre les agriculteurs et les écologistes,
00:31:52alors que ça devrait
00:31:54plutôt être le contraire.
00:31:56Quelle est l'impression que ça vous donne, Thierry ?
00:31:58Oui,
00:32:00il faut revenir un peu en arrière,
00:32:02les écologistes ont
00:32:04pour eux
00:32:06un, comment s'appelle,
00:32:08un système médiatique
00:32:10qui leur est très favorable.
00:32:12Quand on voit ce qui s'est passé à Sainte-Saline
00:32:14il y a, je crois que c'était un an,
00:32:16Naïma rappelait
00:32:18la passe d'armes entre
00:32:20Jadot et la jeune fille qui la renvoyait
00:32:22à ses chères études, vous vous souvenez, bien sûr,
00:32:24Naïma,
00:32:26ces gens-là ont commis
00:32:28des choses relativement violentes
00:32:30mais personne ne leur
00:32:32en a tenu rigueur.
00:32:34Bon, et encore une fois,
00:32:36j'ai précisé, c'est pas le parti
00:32:38en lui-même, en revanche,
00:32:40là où je reviens sur ce que
00:32:42vous dites, c'est-à-dire qu'ils sont capables de faire le buzz
00:32:44et d'événementialiser
00:32:46leur cause. C'est ça, Thierry,
00:32:48je vous laisse continuer, bien sûr.
00:32:50Parce qu'on leur pardonne tout.
00:32:52La devanture
00:32:54est peinte en vert,
00:32:56donc c'est les petits oiseaux, les petites fleurs,
00:32:58les pâquerettes, on leur permet tout.
00:33:00Mais
00:33:02en même temps, le peuple n'est pas
00:33:04dupe, puisqu'on voit
00:33:06que l'emballement pour
00:33:08l'écologie ne se fait pas.
00:33:10Ils ne sont pas entendus, ils ne sont pas
00:33:12écoutés, ils font des scores,
00:33:14ma foi, relativement faibles,
00:33:16donc ça ne marche pas. Mais ce sont des histrions,
00:33:18ils estirisent tout,
00:33:20donc ils se font entendre, ils font beaucoup plus de bruit
00:33:22mais
00:33:24ils ne
00:33:26convaincent personne.
00:33:28Très important sur ce que vous
00:33:30dites, Thierry, sur
00:33:32l'histoire des élections, et Anne-Lauren Rousseau,
00:33:34vous qui êtes une journaliste
00:33:36avertie, compétente,
00:33:40ça ne vous a pas échappé que quand même,
00:33:42et assez régulièrement, même si
00:33:44là, ils sortent d'un échec
00:33:46cuisant aux dernières européennes, mais
00:33:48il y avait eu les fameux 15%
00:33:50de Yannick Jadot sur les européennes précédentes,
00:33:52sur des élections européennes,
00:33:54et puis les mairies, il y a énormément
00:33:56de mairies, et pas n'importe lesquelles,
00:33:58enfin je veux dire Bordeaux, Lyon,
00:34:00il y a quand même des réussites écologiques.
00:34:02Des réussites écologistes
00:34:04ou écologiques ? Ecologistes, vous avez raison,
00:34:06c'est pour ça que je disais que... Parce que les réussites écologiques,
00:34:08je les cherche, les réussites écologistes,
00:34:10je les vois. Non mais c'est pour ça que j'ai dit que vous étiez
00:34:12une excellente journaliste, c'est que ça ne vous a pas échappé
00:34:14ma petite
00:34:16fourchonnade. Pour répondre à la bonne question.
00:34:18Donc c'est écologiste. Mais effectivement,
00:34:20il y a des réussites écologistes dans les grandes
00:34:22villes, et c'est ce que disait Joseph tout à l'heure,
00:34:24effectivement, des gens qui n'ont jamais cultivé
00:34:26une tomate de leur vie, ou alors sur un balcon.
00:34:28Et en fait, pour moi, j'ai les mots
00:34:30du syndicaliste brésilien Chico Mendes
00:34:32qui disait, il n'y a pas
00:34:34l'écologie sans luxe des classes,
00:34:36c'est du jardinage. Et en fait, pour moi, c'est ce qu'ils
00:34:38appliquent à leur parti. C'est pour ça qu'on parlait aussi
00:34:40des militants, certes,
00:34:42mais les militants, ils ont un parti aussi,
00:34:44les deux s'autonourissent,
00:34:46et les Verts l'ont très bien compris,
00:34:48enfin les écologistes, comment ils veulent qu'on les appelle,
00:34:50ils changent de nom tous les mois, mais ça ne change pas le fond.
00:34:52Vous comprenez mon erreur maintenant, vous la comprenez mieux.
00:34:54Mais ça ne change pas le fond. Et en fait,
00:34:56c'est vraiment ça, c'est quand on
00:34:58veut faire de la politique,
00:35:00il ne faut pas satisfaire que les villes,
00:35:02il faut satisfaire tout le pays. Et quand je vois,
00:35:04on parlait de la LPO qui est incapable de travailler
00:35:06main dans la main avec les chasseurs,
00:35:08incapable de travailler main dans la main avec les agriculteurs,
00:35:10les pêcheurs, tous les sortes de centres
00:35:12d'ornithologie qui n'arrivent
00:35:14pas non plus à écouter, parce que c'est tabou,
00:35:16les chasseurs sont d'extrême droite
00:35:18pour eux, par exemple, alors que
00:35:20les chasseurs, moi je serais d'ailleurs pour
00:35:22qu'en France, on passe tous notre permis
00:35:24de chasse, ne serait-ce que pour la théorie,
00:35:26parce que je pense que beaucoup de personnes ne savent pas
00:35:28reconnaître un chevreuil dans la forêt.
00:35:30D'accord, après il y a l'histoire du port d'armes
00:35:32quand même, Anne Lorraine. L'histoire du port d'armes,
00:35:34peut-être, mais n'empêche qu'il n'y a pas
00:35:36que ça, on ne passe pas le permis juste
00:35:38pour avoir une arme, on apprend énormément.
00:35:40À l'école, peut-être, alors à l'école, on devrait
00:35:42un peu plus apprendre, et je pense que ces gens-là
00:35:44qui sont potentiellement... Vous chassez vous-même ?
00:35:46Je chasse moi-même, effectivement, vous l'avez senti ?
00:35:48Mais non, mais je le vois
00:35:50parce que les chasseurs eux-mêmes le déplorent
00:35:52en disant, on se bat
00:35:54parce que sur la répartition du territoire,
00:35:56avec la SAFER qui gère
00:35:58les ventes d'exploitation agricole,
00:36:00on se bat avec les écologistes
00:36:02parce qu'eux veulent des réserves
00:36:04où on n'y touche pas, et donc la nature
00:36:06reprend ses droits, sauf qu'une nature qui reprend ses droits, c'est aussi
00:36:08des espèces qui disparaissent. Derrière les chasseurs,
00:36:10c'est non, il faut entretenir les pare-feux,
00:36:12tous les sujets qu'on a eu autour des feux de forêt
00:36:14qu'on n'a pas eu cet été, mais heureusement.
00:36:16Mais c'était un sujet aussi très écologique.
00:36:18Toute cette gestion-là, en fait, c'est de la politique,
00:36:20parce que c'est de la gestion de territoire,
00:36:22je pense que vous voyez ce que c'est,
00:36:24et c'est de la gestion de territoire, c'est politique,
00:36:26et effectivement, quand on voit le village
00:36:28de l'eau qui apprend plus à se défendre
00:36:30d'une attaque
00:36:32de lacrymogènes plutôt que de leur apprendre
00:36:34à reconnaître une plante,
00:36:36on se pose des questions.
00:36:38Très bien, on a bien compris, et Thierry,
00:36:40vous êtes encore avec nous, on a bien compris
00:36:42que les trois vrais voix, mais je le savais,
00:36:44et évidemment, on comptait sur
00:36:46Karima Dehli pour équilibrer un petit peu.
00:36:48Bon, Karima,
00:36:50elle nous fait faux bon,
00:36:52je ne sais pas. En tout cas, vous,
00:36:54les auditeurs, vous êtes nombreux à participer
00:36:56à cette consultation, je le rappelle,
00:36:58sur le compte X de Sud Radio,
00:37:00dans le débat politique français, les écologistes
00:37:02tiennent-ils un rôle ? Alors, c'est toujours
00:37:04négatif à 69%,
00:37:06ça a monté un peu mineur, 25%,
00:37:08un peu moins utile, 5%,
00:37:10et majeur, 1%. Moi,
00:37:12quand même, oui, Anne-Lauren Rousseau ?
00:37:14Dans la question, en fait, il y a le mot « majeur », et je trouve que, moi,
00:37:16j'aurais plus autant tendance à répondre négatif, vous avez entendu
00:37:18mon avis. Mais le mot « majeur » n'est pas
00:37:20à exclure, parce qu'effectivement, les écologistes ont
00:37:22quand même une voix
00:37:24qu'ils portent dans le Nouveau Front Populaire,
00:37:26donc typiquement, politiquement, en fait,
00:37:28ils sont vraiment présents, et je pense qu'effectivement,
00:37:30leur rôle est majeur. Mais alors, est-ce que c'est pour le bien
00:37:32ou pour le mal du pays ? J'en sais à vous de le dire.
00:37:34Mais, effectivement, je pense que le mot « majeur »
00:37:36est quand même pas à exclure de leur rôle.
00:37:38Thierry, vous qui souhaitez remplacer Karima Dehli,
00:37:42vous reconnaissez quand même que
00:37:44ce parti,
00:37:46déjà, sur la gestion, là,
00:37:48de la
00:37:50désignation d'un
00:37:52Premier Ministre qui pourrait
00:37:54représenter au mieux le Nouveau Front Populaire,
00:37:56déjà, le parti des écologistes
00:37:58ne s'est pas inscrit dans
00:38:00cette direction
00:38:02assez extrême
00:38:04et tranchée de LFI,
00:38:06il s'est recentré. Vous notez
00:38:08quand même que la nouvelle leader,
00:38:10Marine Tondelier,
00:38:12est plutôt sur une direction
00:38:14un peu plus consensuelle ?
00:38:16C'est-à-dire qu'elle
00:38:18voudrait peut-être pas subir
00:38:20un échec supplémentaire. Parce que,
00:38:22vraiment, ils les collectionnent, actuellement.
00:38:24Donc, Alphée, Profilbas,
00:38:26mais
00:38:28ils sont toujours là.
00:38:30Comme je vous le disais tout à l'heure, des histoires.
00:38:32On voit bien
00:38:34tout ce qui se passe, actuellement,
00:38:36depuis une semaine ou deux, avec Mme Castet,
00:38:38ils s'entraident
00:38:40pour arriver, mais il n'y a rien.
00:38:42Il n'y a pas de fond. C'est juste
00:38:44de la forme.
00:38:46On manifeste,
00:38:48on crie, on hurle,
00:38:50on se réunit, on crie
00:38:52au complot, etc. Mais il n'y a pas de fond.
00:38:54Il n'y a aucun fond.
00:38:56On a tout essayé.
00:38:58Naïma M. Fadel, utile, même pas un petit peu ?
00:39:00Non, mais,
00:39:02en fait, je vous dis,
00:39:04la manière dont ils font, moi, ça ne me plaît pas.
00:39:06Justement, Joseph en a parlé aussi,
00:39:08c'est cette tendance
00:39:10hockyiste, racialiste.
00:39:12Moi, ça ne me plaît pas du tout.
00:39:14Moi, j'en ai assez
00:39:16de ces parties d'extrême-gauche
00:39:18qui nous assignent à une identité,
00:39:20à une origine.
00:39:22Moi, ça ne me plaît pas du tout.
00:39:24Pour nous, autre chose, c'est qu'ils ont été
00:39:26quand même à la manœuvre pour fermer les centrales nucléaires.
00:39:28Et l'impact qu'il y a eu sur l'énergie
00:39:30a été quand même très, très dur
00:39:32pour l'ensemble des défrançais.
00:39:34Juste, peut-être, une petite dernière question.
00:39:36Parce que, souvent, dans les Vraies Voix,
00:39:38nous recevons, notamment des écologistes,
00:39:40avec Raphaël Rémy Leleu,
00:39:42qui était avec nous en début de semaine, mais aussi
00:39:44le parti L'écologie au centre,
00:39:46qui est coprésidé par Jean-Marc Governatory,
00:39:48et qui était la semaine
00:39:50dernière dans les Vraies Voix.
00:39:52Est-ce que cette option
00:39:54d'une écologie au centre, politiquement,
00:39:56elle est intéressante ou pas, Anne Lorraine ?
00:39:58En fait, j'ai du mal
00:40:00avec la notion d'écologie politique.
00:40:02En fait, pour moi, l'écologie,
00:40:04c'est du ressort de n'importe quel parti.
00:40:06En France, ça devrait être un sujet
00:40:08qui soit de droite... Enfin, il n'est pas de droite ou de gauche.
00:40:10L'écologie, c'est tout le monde et chacun.
00:40:12Je ne vois pas à quel moment
00:40:14ça devrait être particulièrement au centre.
00:40:16Parce que le centre, on le sait bien, on l'a vu,
00:40:18c'est aussi un parti.
00:40:20C'est pas la droite, c'est pas la gauche, mais il faudrait qu'en fait
00:40:22ce sujet-là soit pris à bras-le-corps
00:40:24par tous les partis. Et je pense que chacun l'a compris.
00:40:26Ça fait d'ailleurs... Et peut-être que les Verts,
00:40:28ils sont pour quelque chose d'avoir un peu secoué
00:40:30le cocotier, mais effectivement...
00:40:32Peut-être un peu utile.
00:40:34Sur le fait que même la droite
00:40:36se soit intéressée à ces sujets-là aussi,
00:40:38qui n'étaient pas forcément son cheval de bataille
00:40:40primaire, mais à l'origine, oui.
00:40:42À l'origine, le respect de la nature,
00:40:44la connaissance de la nature, etc.,
00:40:46c'était de droite, et l'hyper-industrialisation
00:40:48qui saluait tout, était de gauche.
00:40:50Parce que c'était le mythe du progrès.
00:40:52On devait aller dans le mythe du progrès.
00:40:54Et le progrès, c'était l'usine.
00:40:56Ça n'a pas été un progrès social pour tous les ouvriers,
00:40:58en tout cas dans un premier temps,
00:41:00ça n'a pas été un progrès pour le respect
00:41:02de la nature.
00:41:04Mais il ne faut pas opposer les uns
00:41:06des autres. L'écologie, si c'est
00:41:08une agriculture raisonnée, raisonnable,
00:41:10oui, bien sûr. Pour éviter
00:41:12des exploitations, on entasse des animaux
00:41:14où on bouffe de la merde, parce que c'est ça.
00:41:16D'accord, mais qui est contre ?
00:41:18Le parti écologiste,
00:41:20ou ceux qui se peignent en verre
00:41:22alors qu'ils sont rouges, ce n'est pas leur démarche.
00:41:24Et puis, est-ce qu'un parti politique peut être
00:41:26écologiste ? Si je suis écolo,
00:41:28qu'est-ce que j'ai à dire sur la sécurité ?
00:41:30On a bien compris.
00:41:32Et j'aurais
00:41:34tout essayé. Il y avait peut-être
00:41:36Karim Adeli qui pouvait
00:41:38inverser la tendance. Malheureusement,
00:41:40je ne sais pas pourquoi.
00:41:42Ça, c'est facile.
00:41:44En tout cas, Karim Adeli
00:41:46est toujours la bienvenue
00:41:48sur Sud Radio, c'est dommage.
00:41:50Les auditeurs,
00:41:52rôle négatif à 70%,
00:41:54mineur à 24%, utile à 5%,
00:41:56majeur à 1%, je suis
00:41:58obligé de vous le dire, c'est la consultation,
00:42:00c'est comme ça, ça a bougé. Dans un instant,
00:42:02le thème
00:42:04du quiz musical ne sera
00:42:06pas consacré aux petits oiseaux.
00:42:08Malheureusement pour vous, Joseph Touvnel,
00:42:10mais je vous laisse, dans un instant,
00:42:12découvrir ce thème.
00:42:14A tout de suite.
00:42:24Et c'est le moment du quiz.
00:42:26Le moment où Thierry,
00:42:28notre auditeur fil rouge, ce soir choisit
00:42:30sa vraie voix
00:42:32partenaire.
00:42:34Je le rappelle, Anne-Lauren Rousseau,
00:42:36Joseph Touvnel et Naïma M. Fadel.
00:42:38Et quelque part, vous nous avez
00:42:40donné des éléments. Vous nous confirmez
00:42:42que vous avez choisi Naïma, c'est ça ?
00:42:44Écoutez,
00:42:46on risque de vous surprendre, oui.
00:42:50J'espère être à la hauteur.
00:42:52Vous avez intérêt, Naïma.
00:42:54La pression.
00:42:56Naïma associée
00:42:58à Thierry, et puis de l'autre côté
00:43:00donc Anne-Lauren
00:43:02qui sera avec Joseph.
00:43:04Le principe,
00:43:06c'est déjà
00:43:08envoyer jingle.
00:43:12Parce que je vous donne maintenant
00:43:14le thème.
00:43:16C'est un petit clin d'œil, ça vaut ce que ça vaut,
00:43:18mais c'est un petit clin d'œil aux touristes
00:43:20qui sont bloqués sur l'île de Madère.
00:43:22Il y a plein de chansons qui pourraient les aider.
00:43:24Ceux qui sont bloqués,
00:43:26qui ne peuvent pas prendre l'avion,
00:43:28etc.
00:43:30Bon, alors,
00:43:32vous êtes prêts ? Evidemment, Thierry,
00:43:34vous vous manifestez
00:43:36fortement, si vous avez la réponse.
00:43:38Allez-y Thierry, parce que...
00:43:40Je compte sur vous, oui.
00:43:42Anne-Lauren aussi.
00:43:44Anne-Lauren, elle est contre vous.
00:43:46Écoutez cet extrait. Qui chante ?
00:43:48Fais comme si j'avais pris
00:43:50la main. Céline Dion ?
00:43:52Oui, Naïma.
00:43:54Naïma qui marque le premier point.
00:43:56Avec vous, Thierry.
00:43:58Bon, Thierry, facile.
00:44:00Oui.
00:44:02Sortie de Led Zeppelin,
00:44:04Pink Floyd...
00:44:06Commencez pas.
00:44:08Attention, voici le deuxième extrait.
00:44:10Une île...
00:44:12Une île
00:44:14au large de l'espoir...
00:44:16C'est Gabriel !
00:44:18C'est Joseph qui a été le plus rapide.
00:44:20Oui, vous étiez plusieurs,
00:44:22mais Joseph a été le plus rapide.
00:44:24Vous mettez du temps à trouver.
00:44:26Alors, une île, puisque je rappelle que Madère est une île,
00:44:28bien sûr, et puis sous le vent.
00:44:30Et sous le vent, avant, parce qu'on ne peut pas
00:44:32décoller de Madère à cause du vent.
00:44:34Ah oui, ça va être tordu.
00:44:36Oui, vous allez voir, il y a encore des clins d'oeil. Qui chante ça ?
00:44:38Au-dessus des vieux vols...
00:44:40Ah, non, pas Mylène Farwell.
00:44:42Non, c'est...
00:44:44Voyage, voyage !
00:44:46Voyage, voyage !
00:44:48C'est le titre. Thierry, vous l'avez ?
00:44:50C'est pas la princesse de Monaco ?
00:44:52Ah, vous n'êtes pas loin.
00:44:54Je sais, quand on va me dire, ça va m'énerver.
00:44:56Ça commence par un D.
00:44:58Des Irlès.
00:45:00Bravo Thierry !
00:45:02Ça fait deux à un. On continue.
00:45:04Quatrième extrait.
00:45:06Envole-moi !
00:45:08Anne-Lauren Rousseau.
00:45:10Ça fait deux partout.
00:45:12Je rappelle que l'équipe qui gagne
00:45:14est celle qui arrive à quatre de moins.
00:45:16Attention, alors, donc, Envole-moi,
00:45:18ils attendent toujours de s'envoler.
00:45:20Et alors, je rappelle que Madère, donc,
00:45:22appartient à un certain pays. Qui chante ça ?
00:45:24Une valise en carton sur ma tête.
00:45:26La valise en carton ?
00:45:28Oui, comment ça ?
00:45:30Oui, Thierry !
00:45:32La chanson, un portugais.
00:45:34Alors, balle de match
00:45:36pour Naïma et Thierry, attention.
00:45:38Voici un autre extrait,
00:45:40peut-être un peu plus difficile.
00:45:42Mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
00:45:44Je me suis fait la paix.
00:45:46Je me suis fait la paix.
00:45:48Son fils est également un chanteur
00:45:50très connu.
00:45:52Déjà, si on arrive à son fils,
00:45:54c'est que peut-être...
00:45:56Chérie, Naïma,
00:45:58Naïma M. Fadel,
00:46:00qui offre la victoire. Vous avez bien
00:46:02raison, finalement, Thierry.
00:46:04Oui, bravo, Naïma.
00:46:06Vous avez bien fait de la choisir.
00:46:08Bravo, et puis surtout,
00:46:10on souhaite bon courage aux pauvres
00:46:12touristes qui sont coincés là-bas
00:46:14et qui voudraient bien s'envoler
00:46:16pour retrouver leur pays.
00:46:18Bravo, Thierry. Dans un instant, les infos.
00:46:26Les Vraies Voix Sud Radio.
00:46:2817h-19h. Frédéric Brindel.
00:46:30Les Vraies Voix ce soir
00:46:32dans la précision et l'exigence.
00:46:34La preuve, Naïma M. Fadel,
00:46:36chargée de mission politique de la ville
00:46:38et essayiste, elle vous l'a prouvée
00:46:40et elle est encore là, exigeante,
00:46:42toujours Naïma.
00:46:44Vous faites juste un signe, voilà.
00:46:46Et ça, en radio, ça marche très très bien.
00:46:48C'est ça, il faut que je...
00:46:50Oui, oui, écoutez, au taquet.
00:46:52Mais non, mais c'est de ma faute, parce que je vous pose une question.
00:46:54Vous répondez oui, forcément, vous auto-congratulez.
00:46:56C'est de ma faute, j'assume.
00:46:58Je suis un peu timide, quand même.
00:47:00Non, vous m'en direz tant.
00:47:02Joseph Thouvenel, directeur de la rédaction
00:47:04de Capital Social, lui aussi un grand
00:47:06timide, ancien syndicaliste.
00:47:08Voilà,
00:47:10il tient sa langue dans sa poche.
00:47:12Vous allez voir, c'est dur de rester silencieux.
00:47:14Vous tenez le coup ? Il tient le coup, bravo.
00:47:16Et puis, Anne-Lauren Rousseau, journaliste
00:47:18pour Valeurs Actuelles, qui a rappelé que c'était
00:47:20une brillante journaliste, elle me l'a montrée,
00:47:22c'est une erreur, elle l'a corrigée.
00:47:24Je n'avais rien à rajouter.
00:47:26Alors, en voici un autre excellent journaliste
00:47:28que nous avons pendant ses vraies voies de l'été
00:47:30avec nous, il s'appelle Antoine Mazère,
00:47:32et lui, c'est le monsieur qui nous
00:47:34amène les médaillés olympiques.
00:47:36Jingle !
00:47:38Il n'y a pas de jingle.
00:47:40Tout le monde était surpris.
00:47:42Oui, je peux faire aussi des compliments
00:47:44à mon ami Antoine Mazère.
00:47:46Antoine, bonsoir,
00:47:48rebonsoir de l'or ce soir.
00:47:50Eh oui, notre invité ce soir,
00:47:52c'est un immense champion qui nous vient tout droit
00:47:54de Royan, en Charente-Maritie, mais non,
00:47:56ce n'est pas en voile qu'il s'est révélé,
00:47:58comme Charline Picon, qui est elle aussi royanaise
00:48:00et qui a remporté une très belle médaille aux Olympiques.
00:48:02Ça aurait pu être également en football, parce qu'après
00:48:04être passé par les centres de formation des Girondins
00:48:06de Bordeaux ou encore du FC Nantes,
00:48:08mais c'est bien en volleyball que notre invité
00:48:10s'est invité à la table des tout meilleurs joueurs du monde.
00:48:12Il y a quelques jours, avec ses coéquipiers
00:48:14de la Team IAF Bou, comme ils se surnomment,
00:48:16ils ont réalisé un exploit, tout simplement,
00:48:18en remportant un deuxième titre olympique
00:48:20consécutif aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:48:49C'était Benoît Durand et Laurent Thilly.
00:48:51Je tiens, juste quand même,
00:48:53parce que vous parliez des barjots,
00:48:55ce sont des experts qui ont été champions olympiques
00:48:57en handball, et j'ai eu le bonheur
00:48:59de les suivre pendant 20 ans,
00:49:01et juste modestement,
00:49:03une nouvelle fois, féliciter Benoît Durand,
00:49:05excellent commentateur, ça fait plaisir
00:49:07de voir des confrères comme ça.
00:49:09Exactement, et quand on réécoute justement
00:49:11ces commentaires de Benoît Durand et Laurent Thilly,
00:49:13on a forcément les poils, les émotions,
00:49:15mais on est très contents de recevoir
00:49:17un champion olympique ce soir sur Sud Radio.
00:49:19Bonsoir, Trévor Clévenot, bienvenue sur Sud Radio.
00:49:21Bonsoir à vous.
00:49:23Bonsoir, monsieur champion olympique.
00:49:25Il est double champion olympique.
00:49:27Quand on réécoute
00:49:29cette balle de match,
00:49:31et qu'on se dit qu'on a réalisé un exploit,
00:49:33remporter en 2021 un premier titre,
00:49:35et le refaire chez soi,
00:49:37à la maison, en 2024, ça doit être
00:49:39un bonheur immense.
00:49:41C'est fou, je pense que
00:49:43même après
00:49:45ces bons dix jours qui sont passés,
00:49:47on est encore sur notre petit nuage,
00:49:49c'est vraiment un exploit qui est incroyable.
00:49:51Ça a été réalisé que deux fois
00:49:53avant par deux équipes
00:49:55de confirmer le titre olympique,
00:49:57et là le faire en plus à la maison,
00:49:59c'est juste extraordinaire d'être poussé
00:50:01par cette ferveur
00:50:03qu'on a ressenti dans la salle, c'était juste magique.
00:50:05C'est des petites nations en plus, je crois,
00:50:07les Etats-Unis et l'URSS, quelque chose comme ça.
00:50:09L'Italie, notamment la Pologne,
00:50:11l'Italie, les Etats-Unis.
00:50:13Ah oui !
00:50:15C'est un sacré exploit.
00:50:17Cette année 2024,
00:50:19elle a été quand même assez exceptionnelle pour vous.
00:50:21Vous avez fêté vos 30 ans, vous avez gagné
00:50:23la volée Nations League, une médaille d'or aux JO,
00:50:25et une coupe en Pologne avec votre club
00:50:27de Warta, c'était l'année parfaite
00:50:29pour Trévor Klevno cette année.
00:50:31Oui, c'était une très bonne année,
00:50:33on peut toujours mieux faire.
00:50:35On a eu 10 gens avec nous-mêmes,
00:50:37en tant que sportifs, mais c'est sûr
00:50:39que c'est une année presque parfaite,
00:50:41surtout les JO à la maison,
00:50:43c'était vraiment l'objectif de l'année.
00:50:45Réussir à
00:50:47confirmer cette médaille d'or,
00:50:49d'aller chercher un nouveau titre, c'est juste magnifique.
00:50:51Alors c'est vrai qu'il y a un vrai engouement
00:50:53autour de cette équipe de volée,
00:50:55parce que c'est vrai que depuis 2021,
00:50:57est-ce que vous avez la sensation que ce sport a quand même changé de dimension ?
00:50:59Parce qu'avant, on ne parlait pas forcément
00:51:01du volé, il n'y avait pas forcément une grande
00:51:03visibilité à la télé, mais il y a des personnalités
00:51:05fortes dans cette équipe, vous,
00:51:07Erwin Engapet, Jean Patry ou encore Antoine Brizard.
00:51:09Est-ce que vous avez
00:51:11la sensation plutôt que ce sport
00:51:13a changé de dimension depuis 4 ans ?
00:51:15Je pense que ça a changé de dimension
00:51:17autour de l'équipe de France.
00:51:19Je pense qu'au niveau des clubs,
00:51:21il y a du mieux, ça avance
00:51:23doucement, mais on voudrait que ça aille
00:51:25plus vite, parce qu'on est quand même, je crois,
00:51:27sur 12 joueurs, on est 11 à jouer à l'étranger.
00:51:29C'est ça qui est terrible.
00:51:31Et qu'on aimerait quand même bien revenir en France jouer aussi
00:51:33devant le public français
00:51:35quand on est en club, et ça, il faudrait que ça avance.
00:51:37Mais c'est vrai qu'autour de l'équipe
00:51:39de France, il y a quelque chose de spécial.
00:51:41On remplit les salles à chaque fois, même que ce soit
00:51:43pendant les matchs de préparation
00:51:45ou quoi, c'est juste incroyable.
00:51:47On sent qu'il y a un truc spécial derrière nous.
00:51:49Bon alors, Trévor Clévenot, dans un instant,
00:51:51nos 3 vrais voix vont vous poser des questions.
00:51:53Et attention, on a une ancienne
00:51:55voleilleuse, Naïma M. Fadel.
00:51:57Modeste !
00:51:59Alors, juste sur le
00:52:01comparatif qu'Antoine nous
00:52:03amenait sur le handball, donc sport,
00:52:05que j'ai accompagné
00:52:07pendant 20 ans, c'est vrai que
00:52:09le handball, à chaque fois,
00:52:11on leur a dit, il y a
00:52:13l'exposition médiatique, et puis,
00:52:15ils ont quand même réussi
00:52:17à développer des places fortes.
00:52:19Montpellier, Nantes,
00:52:21le Paris Saint-Germain, pour les clubs.
00:52:23Qu'est-ce qu'il se passe ? Parce qu'on a
00:52:25tous en mémoire Tours, par
00:52:27exemple, qui est
00:52:29une place forte, mais que se passe-t-il pour les
00:52:31clubs français aujourd'hui ?
00:52:33Malheureusement,
00:52:35on ne va pas se cacher
00:52:37la vérité, mais il y a quand même un gros déficit
00:52:39de budget par rapport à ce qui se fait
00:52:41à l'étranger, et voilà, quand je vois en
00:52:43Pologne ou en Italie, c'est vraiment le
00:52:45sport numéro 1 en Pologne, par exemple,
00:52:47où il y a des gros budgets,
00:52:49des clubs qui sont super structurés, qui vont
00:52:51jouer des titres à chaque fois, des ligues des champions,
00:52:53et je pense que forcément, d'un point de vue sportif
00:52:55et économique, nous,
00:52:57les joueurs français, on a envie de s'exporter
00:52:59pour essayer d'aller chercher ce genre de titres.
00:53:01C'est logique. Vous restez bien avec tout,
00:53:03Trèvore Clévenot. Antoine Mazère,
00:53:05nous avez le plaisir de vous
00:53:07amener dans les vraies voix, les vraies voix qui vous
00:53:09posent des questions, tout de suite après, la petite
00:53:11respiration. A tout de suite.
00:53:13Sud Radio. Parlons vrai.
00:53:15Parlons vrai. Sud Radio.
00:53:17Les vraies voix Sud Radio,
00:53:1917h, 19h, Frédéric Brindel.
00:53:21Les vraies voix
00:53:23ce soir, toujours très
00:53:25fières et heureuses, ces vraies voix
00:53:27de recevoir un champion olympique,
00:53:29Antoine Mazère, votre champion
00:53:31olympique ce soir.
00:53:33Attendez, on n'avait pas votre micro,
00:53:35allez-y. Il est immense par la taille, mais également
00:53:37par le talent. C'est un voleyeur double
00:53:39champion olympique. Il a réalisé l'exploit avec
00:53:41l'équipe de France de remporter un deuxième titre
00:53:43du côté des Jeux Olympiques de Paris 2024
00:53:45il y a quelques jours. Nous sommes ravis de recevoir
00:53:47Trèvore Clévenot en direct avec nous sur Sud Radio.
00:53:49Trèvore Clévenot, la première question,
00:53:51elle vous sera posée par Naïma
00:53:53M. Fadel, qui a joué au voley
00:53:55jusqu'à ses 17 ans.
00:53:57Au niveau, d'ailleurs, Naïma.
00:53:59Modestement, allez, on ne va pas trop...
00:54:01Mais moi, j'ai eu la chance
00:54:03d'arriver au voley grâce à mon
00:54:05prof de sport. Et c'est
00:54:07grâce à lui, en fait, parce qu'il allait
00:54:09voir... J'ai commencé au collège
00:54:11et il nous a
00:54:13appris à aimer ce sport
00:54:15et c'est vrai que
00:54:17c'est un sport qui reste très cher à mon cœur.
00:54:19Et la question que je me pose aujourd'hui
00:54:21par rapport au JO, j'ai vu que
00:54:23malheureusement, aujourd'hui, la pratique
00:54:25du sport en général,
00:54:27notamment par les jeunes des quartiers
00:54:29populaires, elle est beaucoup moindre
00:54:31que ma génération. Et je me
00:54:33dis que le ministère du sport
00:54:35justement devrait faire en sorte
00:54:37de travailler, notamment aussi avec
00:54:39des grands champions
00:54:41comme M. Trèvore,
00:54:43pour qu'il y ait un engouement
00:54:45vers le sport des quartiers populaires.
00:54:47Parce que ce que j'ai regretté, moi, notamment quand j'étais
00:54:49déléguée du préfet, c'est qu'on faisait en sorte
00:54:51de donner des moyens à des associations de quartiers
00:54:53pour que les jeunes restent sur le quartier
00:54:55pour faire du sport. Alors que le sport
00:54:57est vraiment un vecteur de mixité sociale
00:54:59et culturelle, et puis de cohésion
00:55:01sociale et nationale.
00:55:03Alors Trèvore, est-ce qu'en
00:55:05volleyball, finalement,
00:55:07c'est un sport qui arrive à aller
00:55:09dans les quartiers ?
00:55:11Moi, je pense que oui. Je pense que c'est un sport
00:55:13qui est super populaire, qui est accessible
00:55:15à tous. Et je le dis et je le répète,
00:55:17mais le volley, ça se joue
00:55:19partout. Ça se joue, que ce soit
00:55:21en salle, mais ça peut jouer sous toute forme
00:55:23sur la plage l'été. Et je pense que ça, c'est un
00:55:25vecteur où
00:55:27tout le monde peut aller sur une plage, prendre un
00:55:29ballon et jouer avec un partenaire, jouer ensemble.
00:55:31Et je pense que ça, c'est quelque chose qu'il faudrait
00:55:33qu'on développe, parce que ça va être
00:55:35accessible à tous dans ce sens-là.
00:55:37Et puis là, justement, les clubs vont devoir
00:55:39accueillir ceux qui vont avoir envie de
00:55:41vous imiter,
00:55:43Trèvore. Question de Joseph Touvenel.
00:55:45Moi, je vais commencer par un reproche,
00:55:47parce qu'attention au cardiaque.
00:55:49Ah oui, ils sont terribles.
00:55:51Quand on a suivi la finale
00:55:53olympique, à la fin,
00:55:55c'était plus que stressant,
00:55:57avec ce fou furieux polonais
00:55:59qui faisait des smashs
00:56:01et qui réussissait.
00:56:03Cela dit,
00:56:05au niveau de la concentration,
00:56:07comment vous le vivez ?
00:56:09Parce que vous étiez,
00:56:11l'Eurolympique était là, ou alors
00:56:13ça basculait dans un autre set,
00:56:15et on voyait ce Polonais
00:56:17qui réussissait smash sur smash.
00:56:19Comment, vous, au niveau de la concentration,
00:56:21vous arrivez à garder cette concentration ?
00:56:23On peut même rappeler que vous êtes passé proche
00:56:25de la sentence, aussi en quart de finale, Trèvore.
00:56:27Oui, c'est vrai.
00:56:29Je pense que ça se travaille tous les jours.
00:56:31Déjà, on est suivi par un
00:56:33préparateur mental, où on essaie de se préparer
00:56:35un peu à toutes les situations.
00:56:37Ensuite, on essaie tout simplement de vivre
00:56:39le moment présent, de se concentrer sur
00:56:41la prochaine balle. Ça paraît un peu
00:56:43la chose normale, mais en vrai,
00:56:45c'est super dur à faire, de se dire que c'est celle-là
00:56:47qui compte à chaque fois.
00:56:49On essaie d'aborder chaque point
00:56:51comme si c'était un peu le dernier,
00:56:53en donnant le maximum
00:56:55sur le point qui arrive.
00:56:57C'est sûr que lui, il était un peu en feu au service,
00:56:59il mettait en difficulté.
00:57:01On se disait que c'est celle-là qui compte,
00:57:03et tout simplement vivre le moment présent.
00:57:05Le service, Trèvore, vous l'avez montré,
00:57:07il y a une responsabilité terrible,
00:57:09parce que je prends le risque ou je ne le prends pas,
00:57:11je l'envoie dans le filet ou dehors,
00:57:13parce que je marque le point.
00:57:15C'est un sacré exercice en termes de concentration,
00:57:17pour rester sur la question de Joseph.
00:57:19Complètement, le service,
00:57:21c'est le seul moment où tu es seul
00:57:23avec la balle, et tu décides un peu
00:57:25de ce que tu veux faire, toi seul,
00:57:27et dans le volet. C'est sûr que c'est un moment
00:57:29de concentration, tu peux travailler seul,
00:57:31alors que dans les autres secteurs, tu as toujours besoin
00:57:33de quelqu'un qui t'aide,
00:57:35ou qui va te donner un coup de main.
00:57:37C'est vrai qu'en termes de concentration,
00:57:39le service, c'est le seul moment où tu es seul,
00:57:41c'est un moment où il faut se retrouver
00:57:43et vivre le truc à fond.
00:57:45On pense à tous ceux qui font aussi, sur la plage,
00:57:47le volet, et celui
00:57:49qui a pris le risque au service et qui se fait pourrir.
00:57:51Moi, je pense à ça.
00:57:53J'ai pris cher, vous comprenez
00:57:55pourquoi je me suis mis au vélo.
00:57:57Une question d'Anne-Lauren Rousseau.
00:57:59Moi, j'ai suivi
00:58:01ce match, évidemment, à la télévision,
00:58:03mais l'extrait qu'on avait tout à l'heure
00:58:05m'a rappelé à quel point on avait tous les poils
00:58:07à ce moment-là, on le disait.
00:58:09Ma question était, vous qui l'avez vécu,
00:58:11comment était l'ambiance
00:58:13d'après ces matchs,
00:58:15au moment où vous avez eu cette médaille,
00:58:17ou même en général dans ces JO,
00:58:19tout le monde dit que ça a été extraordinaire,
00:58:21mais vous, comment vous l'avez vécu,
00:58:23qu'est-ce que vous en retenez ?
00:58:25Trévor, vous n'êtes pas obligé de tout dire, il n'est pas encore minuit,
00:58:27et on n'a pas mis le interdit aux moins de 18 ans.
00:58:29Allez-y, Trévor.
00:58:31C'était vraiment incroyable.
00:58:33Franchement,
00:58:35depuis l'échauffement, où il y avait accès au public,
00:58:37on sentait qu'il y avait
00:58:39une espèce de ferveur, un engouement
00:58:41autour de nous qui était juste incroyable.
00:58:43Et quand on jouait les matchs, on se disait
00:58:45c'est pas possible, on n'est pas 6 sur le terrain,
00:58:47on est 6,5, 7.
00:58:49On sentait une énergie autour de nous.
00:58:51Ils nous ont poussé du premier point de la compétition
00:58:53jusqu'à la fin, et c'était vraiment
00:58:55quelque chose de spécial pour nous,
00:58:57qui nous a emmené à rien lâcher,
00:58:59à être super concentré, à être super déterminé,
00:59:01agressif, et je pense
00:59:03qu'on l'a bien rendu du coup
00:59:05avec cette médaille.
00:59:07Juste une question, avant de laisser
00:59:09le mot de la fin à Antoine Mazère.
00:59:11Les filles, du coup,
00:59:13puisque Naïma M. Fadel
00:59:15a joué au volet, et c'est vrai,
00:59:17on s'est posé la question,
00:59:19les filles, on le savait,
00:59:21les filles de l'équipe de France n'avaient pas de
00:59:23grandes chances de pouvoir aller chercher une médaille.
00:59:25Est-ce que vous vous sentez
00:59:27qu'il va y avoir une dynamique aussi féminine ?
00:59:29Je refais le parallèle avec Le Hand.
00:59:31Les filles, elles ont suivi les garçons.
00:59:33C'est vrai, c'est vrai.
00:59:35Je pense que ça va arriver.
00:59:37Il y a besoin d'un petit peu plus de temps,
00:59:39mais c'est normal. Elles se sont qualifiées
00:59:41en VNL il y a un an. Elles ont vécu cette première
00:59:43expérience du top 12
00:59:45mondial. C'est comme ça
00:59:47qu'on apprend, après tout, en faisant
00:59:49aussi des matchs difficiles.
00:59:51Je pense qu'il faut leur laisser le temps, mais que ça va
00:59:53arriver doucement, et être optimiste.
00:59:55VNL, c'est la Nation League ?
00:59:57C'est ça ? Oui, c'est ça.
00:59:59Alors Antoine Mazère. On sait que les saisons en volet
01:00:01sont très très longues. Il faut savoir profiter de ce genre
01:00:03de moments. Evan Fournier disait que lui, il n'avait
01:00:05pas forcément le temps toujours de profiter des moments
01:00:07comme les Jeux Olympiques. On sait qu'en volet, vous
01:00:09aimez bien fêter
01:00:11quand il y a des grands succès
01:00:13comme ça. Je sais qu'Hervé Nengapet a l'habitude
01:00:15d'aller du côté de Saint-Palais-sur-Mer, du côté du
01:00:17round show, pour fêter, pour s'amuser
01:00:19avec Clément Clévenot.
01:00:21Quand on remporte un double titre olympique,
01:00:23est-ce que les festivités sont doubles ?
01:00:25On y vient !
01:00:27J'ai essayé tout à l'heure de mettre à interdit
01:00:29au moins de 18, mais bon, allons-y !
01:00:31Elles ne sont pas doubles,
01:00:33mais on répète
01:00:35ce qu'on a pu faire à Tokyo, on va dire.
01:00:37Sauf que c'était en Covid.
01:00:39Il y avait le Covid à Tokyo.
01:00:41Oui, il y avait eu le Covid, mais on s'était débrouillé avec la handballeur.
01:00:43Ne dites rien !
01:00:45Surtout ne parlez pas des handballeurs,
01:00:47Trévorte ! Ne dites rien !
01:00:49Vous avez ramené l'équipe du côté de Royan, ou pas ?
01:00:51On était
01:00:53avec Harvin au round show,
01:00:55si ça peut donner des indices.
01:00:57J'ai l'impression, Antoine,
01:00:59maintenant qu'on sait où aussi vous vous passez
01:01:01vos soirées, cher Antoine Mazère.
01:01:03Merci Trévorte Clévenot, bravo, c'est magnifique
01:01:05tout ce que vous faites, vous êtes un champion
01:01:07exceptionnel. Encore merci Antoine
01:01:09pour nous avoir amené
01:01:11nos champions olympiques. On va faire une petite
01:01:13respiration et puis le tour de table
01:01:15se précise avec nos
01:01:17vraies voix.
01:01:27Et chaque soir,
01:01:29pendant cet été, les vraies voix de l'été,
01:01:31on a nos moments, on a une autre moment
01:01:33olympique, c'est bien Antoine Mazère
01:01:35qui nous amène tous ces champions avec
01:01:37qui on peut reparler de ce que
01:01:39on a vécu pendant 15 jours
01:01:41et puis aussi,
01:01:43préparez-vous, bientôt les jeux
01:01:45paralympiques arrivent. Alors nos trois vraies voix
01:01:47ce soir, Anne-Lauren Rousseau, Joseph
01:01:49Touvenel, Naïma M. Fadel,
01:01:51voici le moment de leur carte blanche.
01:01:53Alors on appelle ça le tour de table, chacun
01:01:55choisit son sujet chaud d'actualité.
01:01:57Dites-nous ce que vous en pensez
01:01:59au 0800 26 300 300 aussi.
01:02:01Encore ces stupides
01:02:03d'actualités.
01:02:05Ça dépend de la masse d'informations.
01:02:07Quand il n'a rien à dire, il dit rien, il n'a pas été levé chez les porcs, excusez-nous.
01:02:09Le tour de table de l'actualité.
01:02:11Et nous commençons
01:02:13par Anne-Lauren Rousseau, justement
01:02:15nous en parlions l'après-jeux olympiques
01:02:17et pourquoi la France doit se mettre
01:02:19au sport. Allez-y, dites-nous.
01:02:21C'est un chiffre que j'ai vu dans le dernier Valeurs Actuelles.
01:02:23J'ai ma petite promo, c'est le moment.
01:02:25Vous en êtes alors, dites-le.
01:02:27D'un article d'Alexandre Nicolic qui explique
01:02:29que notre jeunesse perd 5% de capacités
01:02:31cardiovasculaires tous les 10 ans depuis
01:02:33les années 80.
01:02:35C'est un chiffre que je ne connaissais pas du tout.
01:02:37Moi, qui ne suis pas non plus une très grande
01:02:39sportive, me sens très concernée
01:02:41par ce chiffre, parce que je pense que j'en fais partie.
01:02:43Mon sujet, c'était
01:02:45et c'est effectivement dans le Figaro aussi aujourd'hui
01:02:47sur l'après-jeux olympiques.
01:02:49Est-ce qu'il va y avoir justement des jeunes qui vont s'inscrire
01:02:51dans la club ? Apparemment, ça a l'air d'être le cas, notamment
01:02:53en judo et en natation, évidemment, avec Léon Marchand
01:02:55et Teddy Riner. Mais
01:02:57évidemment, ça pose des questions aussi d'infrastructure.
01:02:59Beaucoup de municipalités
01:03:01disent ne pas avoir les moyens. On voit beaucoup de
01:03:03serait-ce qu'un terrain de foot enherbé
01:03:05dans les campagnes.
01:03:07Donc, il y a toute cette question d'infrastructure
01:03:09mais il y a aussi un système
01:03:11un peu particulier où en France
01:03:13à l'école, le sport est un peu
01:03:15mal vu. Moi, je me souviens, c'était toujours le prof
01:03:17de PS, c'est un athlète raté.
01:03:19Il y avait toujours cette idée que le sport
01:03:21c'était la matière qu'on ne voulait pas faire.
01:03:23Que ceux qui étaient bons en sport, c'est parce qu'ils étaient nuls à l'école.
01:03:25Alors qu'en fait, on ne les pousse pas
01:03:27à aller dans ces voies-là, qui sont des très bonnes voies pour autant.
01:03:29Combien d'enfants sont revenus
01:03:31en disant, regarde papa, j'ai eu 16
01:03:33en sport, on s'en fout !
01:03:35Moi, la première chose que je demande
01:03:37à ma fille et à mon fils, c'est combien tu as eu en sport ?
01:03:39Bon, pardon, allez-y.
01:03:41Pourtant, c'est quand même un des derniers bastions
01:03:43d'apprentissage où il n'y a pas de virtuel.
01:03:45C'est quand même essentiel pour la jeunesse.
01:03:47Je pense que c'est vraiment
01:03:49un sujet qu'on doit prendre en compte.
01:03:51Les athlètes,
01:03:53dans cet article du Figaro,
01:03:55disaient qu'aux Etats-Unis,
01:03:57dans les universités, il y a des complexes sportifs,
01:03:59on voit toujours ça dans les films des piscines olympiques
01:04:01dans les universités, mais derrière,
01:04:03ils n'ont pas forcément de fidélisation.
01:04:05Ils sont très sportifs dans leurs années d'études et ensuite,
01:04:07ils arrêtent. Tandis qu'en France,
01:04:09on n'en fait pas beaucoup à l'école,
01:04:11mais ceux qui vont en club, pour le coup, sont vraiment suivis.
01:04:13C'est vrai qu'il y a quelque chose d'assez génial dans ces clubs.
01:04:15On l'a vu avec ces Jeux Olympiques,
01:04:17on a réussi à avoir des médailles,
01:04:19mais on n'en a quand même pas encore tellement.
01:04:21Sauf que ceux qui font des études
01:04:23et qui font des études très exigeantes
01:04:25n'ont plus le temps d'aller en club.
01:04:27Exactement. En plus, il y a aussi cette notion
01:04:29dans le sport, que ça marche avec les Jeux Olympiques,
01:04:31mais pas ailleurs, de sélection
01:04:33où il y a un mérite à gagner sa médaille.
01:04:35Je trouve qu'on n'est plus du tout dans cette
01:04:37optique un peu mal vue d'être le meilleur.
01:04:39Je pense que ça joue aussi
01:04:41sur les jeunes d'aujourd'hui
01:04:43qui ne vont pas forcément être dans le dépassement de soi.
01:04:45C'est une notion que j'ai apprise dans mes années
01:04:47de scoutisme, voyez-vous.
01:04:49Effectivement, on ne nous apprend pas
01:04:51à aller au-delà
01:04:53de nos capacités. On se satisfait
01:04:55de ce qu'on a, de nos aides sociales,
01:04:57de notre petit boulot, de la situation confortable,
01:04:59mais dans plein de sujets, on le voit.
01:05:01Je pense que le sport, c'est peut-être une manière aussi
01:05:03de pousser. Surtout quand on est jeune, on peut y aller.
01:05:05Message reçu, Anne-Lauren Rousseau.
01:05:07Ça vous honore de faire
01:05:09l'apologie du sport.
01:05:11Très bien.
01:05:13Joseph, vous voulez revenir
01:05:15sur la date, le 18 août.
01:05:17Cette année, marquée par le décès
01:05:19de notre Alain Delon,
01:05:21vous n'avez pas oublié que le 18 août,
01:05:23c'était aussi une autre date.
01:05:25Une autre date anniversaire.
01:05:27D'ailleurs, Alain Delon, c'est tout à fait normal
01:05:29de le célébrer, d'en parler.
01:05:31On en reparlera l'année prochaine, date anniversaire
01:05:33de sa mort. Mais le 18 août 2008,
01:05:35il y a neuf parachutistes français
01:05:37qui sont tombés en Afghanistan
01:05:39face aux talibans.
01:05:41Alors Delon qui disait, l'armée m'avait
01:05:43forgé pour toujours. C'est là que j'ai appris
01:05:45à aimer l'ordre et la discipline, à respecter les chefs.
01:05:47Évidemment qu'on prendrait cet hommage.
01:05:49Mais on a tendance à oublier
01:05:51qu'il y a ces soldats français
01:05:53qui se battent.
01:05:55À l'heure où je parle,
01:05:57on en a.
01:05:59Il y a ceux qu'on connaît et ceux qu'on ne connaît pas,
01:06:01qui défendent notre pays. Là, c'est la section
01:06:03Carmin du huitième régiment
01:06:05parachutiste d'infanterie de marine
01:06:07qui est tombé dans une embuscade
01:06:09dans la vallée d'Ousbine, avec des combats
01:06:11qui ont duré plusieurs heures,
01:06:13des combats très très violents.
01:06:15Neuf morts,
01:06:17une vingtaine d'années.
01:06:19Je crois que le plus âgé avait 31 ans.
01:06:21Et leur sacrifice, d'abord,
01:06:23il faut qu'on y pense, c'est normal.
01:06:25Mais en même temps,
01:06:27il doit rappeler à notre classe politique notamment
01:06:29qu'ils sont férus des petites combinaisons
01:06:31politiciennes.
01:06:33Quand on arrive au pouvoir, quand on dirige
01:06:35un pays, ce n'est pas pour son égo.
01:06:37Ce sont d'énormes responsabilités
01:06:39qui vont engager, évidemment,
01:06:41la population française en général,
01:06:43mais particulièrement ceux qui
01:06:45défendent notre territoire ou nos intérêts
01:06:47jusqu'à donner leur vie.
01:06:49Et je ne sais pas si notre classe politique
01:06:51a vraiment conscience de cette responsabilité.
01:06:53Et si on peut être tous reconnaissants
01:06:55à ceux qui nous protègent, je voudrais
01:06:57particulièrement dire aux familles
01:06:59de ceux qui sont morts,
01:07:01qu'ils peuvent être fiers de leur fils,
01:07:03de leur frère, de leur enfant.
01:07:05Et je vais terminer en les citant.
01:07:07L'adjudant
01:07:09Sébastien Devesse,
01:07:11le sergent Damien Bill, le sergent Nicolas Grégoire,
01:07:13le caporal Kevin Chassin,
01:07:15le caporal Damien Gaillet,
01:07:17le caporal Julien Lepin,
01:07:19le caporal Anthony Rivière, le caporal Aïxi Tsahani,
01:07:21tous du 8e RPIMA,
01:07:23plus le sergent Rodolphe Penon du 2e
01:07:25Régiment étranger parachutiste,
01:07:27et le lendemain est décédé
01:07:29le caporal Mélana Boaouma
01:07:31du Régiment de Marche du Tchad.
01:07:33Merci à eux, et soyons fidèles
01:07:35au moins à leur sacrifice qui n'est pas
01:07:37servi à rien.
01:07:39Ils pensaient au moins le jour
01:07:41de leur mort, ça me paraît un minimum.
01:07:43Et c'était le 18 août 2008.
01:07:45Merci pour cet hommage très touchant
01:07:47Joseph Touvenel. Le tour de table
01:07:49maintenant de Naïma M. Fadel.
01:07:51Alors, petit clin d'œil parce que ça a été
01:07:53le sujet d'un de nos débats
01:07:55avant-hier. Vous y revenez.
01:07:57Non, non, mais justement...
01:07:59Moi je savais que vous alliez choisir ça
01:08:01et je vous ai dit oui, oui, allez-y parce que
01:08:03c'était important d'avoir votre point de vue aussi
01:08:05sur cette fameuse allocation
01:08:07de rentrée scolaire. Tout à fait, alors
01:08:09l'allocation de rentrée scolaire, comme vous le savez,
01:08:11elle s'adresse aux familles modestes
01:08:13et c'est pour
01:08:15les enfants de 6 à 18 ans.
01:08:17Et c'est environ entre 416 et
01:08:19454 euros
01:08:21par enfant.
01:08:23Donc effectivement, chaque fois... On va dire autour de
01:08:25400 euros, voilà. Oui, voilà,
01:08:27par enfant. Et puis ça s'additionne.
01:08:29Évidemment, c'est pour les
01:08:31fournitures scolaires. Mais
01:08:33chaque année, on a le même marronnier, c'est-à-dire
01:08:35qu'on s'interroge
01:08:37sur cette allocation familiale, la manière
01:08:39dont elle est utilisée.
01:08:41Donc effectivement, certains
01:08:43et dont je fais partie, on constate
01:08:45que des familles n'utilisent pas vraiment pour les
01:08:47fournitures scolaires et pour les tenues de sport.
01:08:49Moi j'ai pu le voir, dans le cadre
01:08:51de mes missions de déléguée du préfet,
01:08:53que malheureusement, certaines familles n'achetaient pas
01:08:55les fournitures pour les enfants
01:08:57et que les enseignants se plaignaient que les enfants
01:08:59n'avaient toujours pas leur tenue de sport
01:09:01ou leur fourniture scolaire. Et d'ailleurs,
01:09:03Jean-Michel Blanquer avait aussi
01:09:05soulevé ce point en nous disant
01:09:07qu'on sait très bien qu'au mois de septembre, beaucoup de familles achètent
01:09:09des écrans. Bon, tout de suite, décret
01:09:11d'Orfray, toujours la même chose dans notre
01:09:13pays, donc de son camp aussi
01:09:15qui lui avait répondu. Je me souviens qu'Olivier Klein
01:09:17à un moment qui était le ministre
01:09:19de la Ville avait dit, oui,
01:09:21et alors ? Mais non, il n'y a pas de
01:09:23et alors ? C'est qu'à un moment, soit c'est pour les
01:09:25enfants, soit c'est pour autre chose. Mais on ne peut
01:09:27pas dire, vous pouvez l'utiliser comme vous voulez.
01:09:29Donc, certaines, en plus,
01:09:31municipalités, notamment qui ont des quartiers populaires,
01:09:33en plus, distribuent
01:09:35des fournitures gratuitement.
01:09:37Donc moi, je pose la question, c'est que
01:09:39est-ce qu'il ne faudrait pas, à un moment, sans
01:09:41tabou, sans cri d'Orfray, se pencher
01:09:43penser, se pencher sur cette
01:09:45question et se dire que
01:09:47il faut aujourd'hui une égalité d'accès
01:09:49à des conditions
01:09:51favorables de scolarité
01:09:53et aussi, je pense,
01:09:55une distribution
01:09:57à tous les enfants,
01:09:59que ce soit le public ou le privé, à tous les enfants
01:10:01de France, de fournitures scolaires
01:10:03et, par exemple, de tenues, puisqu'on a parlé
01:10:05aussi de tenues scolaires pour un peu
01:10:07effacer
01:10:09ces différences. Donc la question
01:10:11que je pose, ou alors
01:10:13se dire qu'aujourd'hui, il faut peut-être
01:10:15donner ça sous forme de bon. Mais en tout cas,
01:10:17on ne peut pas rester comme ça aujourd'hui,
01:10:19en le déniant, en se disant « non, tout va bien,
01:10:21vous stigmatisez ». À un moment, si on veut
01:10:23rendre service, notamment aux
01:10:25familles modestes, notamment aux quartiers
01:10:27populaires, il faut peut-être qu'on se penche d'une manière
01:10:29sans tabou et avec courage.
01:10:31Ça va dans le sens, justement,
01:10:33de notre débat. C'était
01:10:35avant-hier, où on avait également
01:10:37un représentant de la PEP, mais il a été
01:10:39évoqué aussi le fait que, ben, pourquoi
01:10:41ne pas, finalement,
01:10:43apporter depuis
01:10:45l'école les fournitures,
01:10:47pour les mettre à disposition.
01:10:49Et c'était la tendance, d'ailleurs,
01:10:51c'était la tendance aussi de
01:10:53nos éditeurs, dans la consultation qu'on avait
01:10:55installée ce jour-là.
01:10:57Voilà, ben merci, les trois
01:10:59vrais voix pour ce tour de table. Nous,
01:11:01nous préparons, puisque, dans
01:11:03un instant, c'est le coup de projecteur, la drogue
01:11:05qui reste au cœur de l'actualité.
01:11:07Les actes violents des
01:11:09trafiquants se multiplient.
01:11:11Une exposition dans un commerce mitoyen
01:11:13du commissariat ouvert la veille dans le quartier
01:11:15Pisvin de Nîmes. Une nouvelle fusillade
01:11:17en lien avec le trafic de drogue
01:11:19recensé la nuit dernière à Échirol,
01:11:21près de Grenoble, pour les habitants, c'est devenu
01:11:23intenable. Dans un instant, nous vous posons
01:11:25la question sur le compte X de Sud Radio.
01:11:27L'État a-t-il les moyens de reconquérir
01:11:29les quartiers gangrénés par les
01:11:31trafics de drogue ? Donc, vous
01:11:33répondez à la petite consultation, vous intervenez
01:11:35au 0826 300 300.
01:11:37Rudy Mana, le porte-parole du
01:11:39syndicat Alliance Police, partagera
01:11:41avec nous son vécu sur le terrain.
01:11:43C'est vraiment dans un instant.
01:11:45Sud Radio, votre
01:11:47attention est notre plus belle récompense.
01:11:49Vous faites du bien à tellement de personnes.
01:11:51Vous ne pouvez pas vous imaginer, c'est
01:11:53formidable. Il faut que cette édition dure
01:11:55très longtemps. Merci, merci Sud Radio.
01:11:57Sud Radio,
01:11:59parlons vrai. Et Vraie Voix Sud Radio,
01:12:0117h-19h,
01:12:03Frédéric Brindel.
01:12:05Ce soir, nos trois vrais voix, Anne-Lauren
01:12:07Rousseau, journaliste pour Valeurs Actuelles,
01:12:09Naïm M. Fadel, chargée
01:12:11de mission politique de la ville et essayiste
01:12:13et Joseph Touvenel, directeur
01:12:15de la rédaction de Capital Social.
01:12:17Vous avez entendu leur point de vue,
01:12:19ils sont prêts pour le
01:12:21fameux grand coup de projecteur.
01:12:23Les Vraies Voix Sud Radio,
01:12:25le coup de projecteur
01:12:27des vraies voix.
01:12:29Marseille n'est plus le seul vilain
01:12:31petit canard dans la mare à
01:12:33cocaïne. Nos grandes et petites
01:12:35villes, nos banlieues, nos campagnes
01:12:37parfois pataugent également
01:12:39les trafics. Les forces de l'ordre
01:12:41croulent sous les appels aux secours.
01:12:43Le gouvernement mène des opérations coup de
01:12:45poing, mais inlassablement,
01:12:47les vilains petits canards cancanent
01:12:49dans l'actualité. Grenoble,
01:12:51Nîmes déplorent de nouveaux actes violents
01:12:53ces dernières heures. Aussi,
01:12:55pour ce coup de projecteur, nous vous posons la
01:12:57question sur le compte X de Sud Radio.
01:12:59L'État a-t-il les moyens
01:13:01de reconquérir les quartiers gangrénés
01:13:03par les trafics de drogue ?
01:13:05Nous avons la chance d'avoir Rudy Mana,
01:13:07le porte-parole du syndicat Alliance Police.
01:13:09Bonsoir Rudy.
01:13:11Bonsoir à vous, bonsoir à tous.
01:13:13Merci d'être avec nous. Rudy,
01:13:15déjà, peut-être un rappel,
01:13:17je donnais l'explication
01:13:19de l'actualité
01:13:21au quartier Pis-Vin de Nîmes.
01:13:23C'est assez fou, parce qu'on
01:13:25avait une auditrice qui nous avait appelé en disant
01:13:27ça y est, c'est bien, de nouveau, il y a des
01:13:29commissariats de quartier, mais on sait très bien que ça va
01:13:31exploser. Et le soir même, ça a explosé.
01:13:33Alors, pas le commissariat, mais à côté.
01:13:35Qu'est-ce qu'on peut dire encore ?
01:13:37Est-ce que c'est vraiment une pression
01:13:39à Nîmes sur le commissariat ? Oui.
01:13:41Alors, on ne sait pas encore.
01:13:43L'enquête est en cours. La police
01:13:45technique et scientifique a fait un travail
01:13:47remarquable. Il va y avoir des auditions de
01:13:49témoins. On va vite
01:13:51savoir déjà si c'est un incendie criminel,
01:13:53parce qu'on n'a pas encore identifié si c'était
01:13:55accidentel ou criminel.
01:13:57Si c'est un incendie criminel, il faut déterminer
01:13:59si c'est le premier commerce, à savoir
01:14:01la boucherie qui est visée, ou alors
01:14:03si c'est le poste de police
01:14:05qui est visé. Ça, c'est les
01:14:07enquêteurs qui vont le déterminer, mais
01:14:09vous savez, moi, j'habite Marseille, et
01:14:11malheureusement, à Marseille, on en a eu aussi des commissariats
01:14:13de quartier, des postes de police
01:14:15qui ont brûlé, malheureusement. Je pense
01:14:17au quartier de la Cayolle, je pense au quartier de
01:14:19Frivallon, il y a plusieurs années, et il y a une actualité
01:14:21beaucoup plus récente, où au quartier
01:14:23Félix Piat, qui est l'un des quartiers
01:14:25les plus pauvres d'Europe dans le troisième arrondissement de Marseille,
01:14:27il y a eu trois véhicules de police
01:14:29sérigraphiés qui ont été brûlés, parce que
01:14:31les trafiquants ne supportaient
01:14:33plus que nous fassions des interpellations sur
01:14:35les opérations de police. Donc,
01:14:37c'est très difficile de maintenir
01:14:39ces bureaux de police, mais je crois
01:14:41vraiment, et je le dis de manière très claire,
01:14:43je crois que quand on amène de l'État et du service
01:14:45public dans un quartier difficile, ça veut dire
01:14:47que l'État progresse. Et si on brûle
01:14:49le passeport, on brûle ça,
01:14:51ça veut dire qu'on n'est pas assez fort.
01:14:53Rudi Mana, bon, vous restez avec nous,
01:14:55on installe le débat, je vais solliciter
01:14:57nos trois vrais voix, et puis aussi nos auditeurs. Alors,
01:14:59déjà, sur la consultation, je voulais juste
01:15:01un peu expliquer aussi la question
01:15:03que moi je vous proposais, c'est-à-dire,
01:15:05selon vous, l'État a-t-il les moyens de reconquérir
01:15:07les quartiers gangrénés par le trafic de drogue ?
01:15:09Vous êtes très nombreux à répondre.
01:15:11Et vous nous dites non à 68%,
01:15:13et oui à 32%.
01:15:15Mais dans cette question, les deux
01:15:17choses qui sont importantes, c'est
01:15:19si on pense, oui,
01:15:21que l'État a les moyens de
01:15:23reconquérir ces quartiers,
01:15:25c'est aussi l'occasion de dire, et si l'État
01:15:27faisait son travail, peut-être qu'il pourrait.
01:15:29Et si on pense non, c'est que, effectivement,
01:15:31dans l'état actuel des choses, on ne peut pas.
01:15:33Alors, tour de table, Anne-Lauren Rousseau,
01:15:35est-ce que c'est une situation
01:15:37désespérée
01:15:39si on se place
01:15:41de point de vue politique ?
01:15:43Désespérée, j'aime pas dire ça.
01:15:45J'aime pas dire ça.
01:15:47Je pense qu'il y a toujours une solution,
01:15:49on le voit, typiquement, encore une fois,
01:15:51avec les JO, quand on veut mettre des moyens
01:15:53quelque part, on peut le faire. Si on veut mettre
01:15:55de la sécurité, si on veut
01:15:57trouver des policiers supplémentaires,
01:15:59si on veut mettre des moyens
01:16:01dans la justice pour que ça fonctionne,
01:16:03si on veut que nos prisons soient
01:16:05fiables et que les peines soient
01:16:07appliquées, en fait, ces moyens,
01:16:09la politique, malheureusement,
01:16:11sait très bien ce qu'il faut faire,
01:16:13mais il ne le met pas forcément toujours en place.
01:16:15C'est très long, parfois aussi, je le raccorde,
01:16:17il y a des mesures qui mettent beaucoup de temps,
01:16:19mais je pense que les moyens, on peut les trouver,
01:16:21et surtout, là, maintenant, ça devient un peu de la survie,
01:16:23on n'a plus trop le choix que de les trouver.
01:16:25Bon, alors, installons un petit jeu de ping-pong
01:16:27entre Rudy Mana, notre expert,
01:16:29et nos trois vrais voix. Sur ce que dit Anne-Lauren Rousseau,
01:16:31OK, on met des moyens supplémentaires,
01:16:33mais Rudy Mana, ça ne va
01:16:35surprendre personne, en face, on n'a pas
01:16:37un petit délinquant, on a des gros trafiquants
01:16:39de drogue. Ça veut dire que,
01:16:41pardon, excusez-moi, mais ça ressemble
01:16:43un peu à la guerre. Donc, qu'on ait des
01:16:45moyens de police, vous confirmez que les moyens
01:16:47de police, il faut que ce soit aussi
01:16:49open bar pour vraiment
01:16:51mener le combat, c'est ça ?
01:16:53Moi, je suis assez d'accord
01:16:55avec ce qui a été dit. Je crois que
01:16:57en plus d'une question de moyens, c'est une question
01:16:59de courage. C'est une question de courage politique
01:17:01tout simplement. Parce que vous savez, et ça a été
01:17:03bien dit, ils savent aujourd'hui
01:17:05ce qu'il faut faire. C'est-à-dire qu'avec
01:17:07Gérard Darmanin, on a essayé de faire des
01:17:09grosses opérations, les fameuses opérations
01:17:11XXL, qui ont pu marcher.
01:17:13Mais si, derrière, vous n'avez pas une justice
01:17:15qui condamne sévèrement, et parfois,
01:17:17elle ne condamne pas, vous l'avez dit vous-même, parce qu'il y a des
01:17:19problèmes avec les places de prison, on ne construit
01:17:21pas assez de prisons, on n'a pas assez de places pour
01:17:23les mettre en prison.
01:17:25Il est évident que c'est compliqué. On ne peut pas
01:17:27attaquer d'un côté et tout laisser
01:17:29faire de l'autre côté. C'est ça la vraie difficulté.
01:17:31Il faut qu'on ait une approche globale,
01:17:33il faut qu'on ait une attaque forte,
01:17:35mais je crois vraiment que c'est plus une question
01:17:37de courage que de moyens. Parce que les moyens,
01:17:39quand on veut les mettre, et on en a parlé également
01:17:41pour les Jeux Olympiques de Paris, il y avait des
01:17:43gros moyens de policier. On a vécu une
01:17:45parenthèse enchantée absolument incroyable.
01:17:47Moi je vous le dis, j'ai été sur plein de
01:17:49sites à Paris et beaucoup à Marseille,
01:17:51où j'ai vu des gens heureux.
01:17:53Des gens heureux de voir des policiers en tenue,
01:17:55sur la voie publique, en nombre.
01:17:57Ils venaient nous voir, ils nous le disaient en disant
01:17:59nous on veut vivre en sécurité en France,
01:18:01on est content de vous voir.
01:18:03Avec de belles séquences, notamment
01:18:05certains de vos collègues qui n'ont pas hésité
01:18:07aussi à prendre des photos
01:18:09à la demande des supporters.
01:18:11J'ai vu aussi un jour d'un France-Espagne,
01:18:13je crois, c'était le jour de la finale du
01:18:15France-Espagne, un policier
01:18:17espagnol et un policier français côte à côte.
01:18:19C'était sympa. Bon, passons maintenant
01:18:21à Joseph Touvenel. Joseph,
01:18:23on entend les moyens, etc.
01:18:25Mais on est dans un État de droit,
01:18:27on ne peut pas non plus faire n'importe quoi.
01:18:29Oui, un État de droit, ça veut dire
01:18:31c'est un État qui rend la justice.
01:18:33C'est ça le droit.
01:18:35C'est la justice, c'est ce qui est juste.
01:18:37L'État a les moyens, mais n'a pas les volontés.
01:18:39L'État a les moyens, sans doute qu'il faudrait
01:18:41une inflexion législative sur un certain
01:18:43nombre de points, mais si on
01:18:45cible les zones dites de non-droit,
01:18:47peut-être qu'on n'a pas les moyens
01:18:49de les cibler tout en même temps, mais
01:18:51on en prend Grenoble, on prend Nîmes,
01:18:53enfin bon, ça c'est la décision politique.
01:18:55On définit le périmètre
01:18:57de la zone comme ça a été fait pour les Jeux Olympiques.
01:18:59Vous faites un contrôle
01:19:01systématique, entrée et
01:19:03sortie, quand je dis contrôle systématique, avec fouille
01:19:05systématique.
01:19:07Vous regardez, vous
01:19:09faites une fouille systématique des
01:19:11espaces publics et des espaces privés.
01:19:13Ça veut dire qu'il faut sans doute
01:19:15un changement législatif, mais à
01:19:17situation et à lieu exceptionnel, je vise
01:19:19les lieux où la police ne peut pas rentrer
01:19:21si c'est en force.
01:19:23Oui bien sûr, mais on en a besoin dans certaines zones.
01:19:25Si la législation
01:19:27le permet, vous
01:19:29passez au crible la situation
01:19:31financière et professionnelle des gens
01:19:33qui sont à l'intérieur de la zone, et vous
01:19:35faites une comparaison notamment entre le train
01:19:37de ville et revenus déclarés.
01:19:39S'il y a une justice présente qui peut prendre
01:19:41des décisions rapides et fermes,
01:19:43alors avec ces moyens-là, dans la
01:19:45durée, pas trois jours, ça peut durer
01:19:47trois mois, six mois, un an, deux ans,
01:19:49vous faites le nettoyage.
01:19:51Mais vraiment, c'est ce qu'a dit Rini Mana, c'est un problème
01:19:53de volonté, c'est-à-dire de courage.
01:19:55Parce qu'on a les vierges et farouchés qui viendront
01:19:57nous dire, oui, mais les atteintes à ceux-ci,
01:19:59mais les atteintes aux droits de l'homme,
01:20:01quand les gens reçoivent des balles
01:20:03chez eux, c'est pas une atteinte aux droits de l'homme,
01:20:05quand des policiers se font attaquer, c'est pas
01:20:07des atteintes aux droits de l'homme, quand des jeunes
01:20:09meurent du trafic de drogue, c'est pas des atteintes
01:20:11aux droits de l'homme, c'est ça qu'il faut mettre en face
01:20:13de mesures exceptionnelles.
01:20:15Mais Naïma M. Fadel, souvent, alors je le rappelle,
01:20:17vous êtes une spécialiste de la politique de la ville,
01:20:19souvent, le problème, c'est que
01:20:21ces gros réseaux, ils ne sont pas
01:20:23gérés depuis l'intérieur, ils sont aussi
01:20:25gérés depuis l'extérieur.
01:20:27Oui, enfin, moi, ce que je vois depuis
01:20:29la politique de la ville, et notamment ces quartiers
01:20:31qui ont commencé à poser
01:20:33problèmes, si je puis dire, ça a commencé
01:20:35d'ailleurs avec la délinquance des adolescents,
01:20:37des mineurs, déjà.
01:20:39C'est des quartiers qui ont été traités
01:20:41d'une manière, j'allais dire,
01:20:43très laxiste et très misérabiliste.
01:20:45C'est-à-dire qu'on a
01:20:47vu les problèmes de délinquance
01:20:49qui ont commencé fin des années
01:20:5170, on les a vus par le prisme
01:20:53du social. Et on s'est dit,
01:20:55eh bien, il faut une pause d'activité,
01:20:57de loisirs, d'activité sociale,
01:20:59etc. Et le tout, même,
01:21:01je dirais, le tout gratuit. Le problème
01:21:03de la politique de la ville, de ces quartiers-là,
01:21:05c'est qu'on a mis beaucoup, beaucoup d'argent.
01:21:07C'est pour ça qu'il m'est insupportable
01:21:09d'entendre qu'on n'a pas mis les moyens.
01:21:11On a mis énormément de moyens. C'est plus de 150
01:21:13milliards avec la rénovation
01:21:15urbaine qui ont été mis dans ces quartiers.
01:21:17Oui, mais certains ont été retirés
01:21:19parce que, par exemple, les commissariats de quartier,
01:21:21par exemple. Alors, je veux vous dire, aujourd'hui, par exemple,
01:21:23vous savez, la politique de la ville,
01:21:25hors rénovation urbaine,
01:21:27ça englobe tout, l'action sociale,
01:21:29le financement des personnes qui y travaillent, etc.
01:21:31C'est 11 milliards. Vous vous rendez compte ?
01:21:33Donc, effectivement, ce qui s'est passé
01:21:35sur les commissariats, moi,
01:21:37je les ai connus aussi dans les différentes villes où j'ai travaillé.
01:21:39C'est simple. Souvent,
01:21:41on a rénové, on a mis un commissariat
01:21:43de police, une annexe, disons,
01:21:45une annexe de police. Ça a été
01:21:47incendié. C'est ça, la triste réalité.
01:21:49L'année dernière, en juin 2023,
01:21:51qu'est-ce qui s'est passé ? Vous avez eu des commissariats
01:21:53qui ont été incendiés. Vous avez eu aussi
01:21:55des commissariats annexes qui ont été
01:21:57incendiés. Aujourd'hui, on fait face,
01:21:59en fait, à une politique publique
01:22:01qui a favorisé l'entre-soi,
01:22:03le communautarisme,
01:22:05et qui l'a même renforcé. Vous savez, je dis
01:22:07souvent que notre pays se défend d'être communautariste,
01:22:09mais en réalité, il l'est
01:22:11dans ses politiques publiques. Donc, on a créé
01:22:13effectivement un entre-soi,
01:22:15une espèce d'écosystème
01:22:17où les habitants souffrent de cet écosystème,
01:22:19mais il y a aussi nos mertins
01:22:21et nos policiers, effectivement,
01:22:23et ça, je parle sous le contrôle de Rudi,
01:22:25ont du mal à rentrer dans ces quartiers.
01:22:27Et ce n'est pas possible parce qu'on a du mal
01:22:29à mettre en place une autorité.
01:22:31Et moi, je rappelle que Samia Ghali,
01:22:33sénatrice de Marseille, avait dit
01:22:35il faut à un moment qu'il y ait des militaires dans ces quartiers.
01:22:37Il faut gagner la guerre
01:22:39parce que cette guerre,
01:22:41ce trafic de drogue gangrène
01:22:43la vie de tous les jours
01:22:45de ces habitants et ils enrôlent
01:22:47des petits, des enfants qui sont
01:22:49enrôlés pour faire le chouf, pour faire
01:22:51l'alerte, etc.
01:22:53Alors, la question,
01:22:55reposons là, puisque
01:22:57vous êtes marseillais aussi,
01:22:59Rudi Mana, et cette question
01:23:01de l'armée,
01:23:03est-ce que finalement,
01:23:05c'est un aveu de faiblesse ?
01:23:07En fait, c'est une petite question
01:23:09qu'on provoque, vous me pardonnerez Rudi Mana,
01:23:11mais qu'est-ce qu'ils ont de plus que vous, les militaires ?
01:23:13C'est ça ?
01:23:15Oui, vous savez, Samia Ghali a lancé cette idée
01:23:17bien sûr, mais Samia Ghali a lancé cette idée
01:23:19il y a 12 ans, parce qu'elle n'était pas
01:23:21au pouvoir, et maintenant qu'elle est
01:23:23dans la ville de Marseille, elle ne veut plus du tout voir l'armée,
01:23:25encore des fois, elle ne veut pas voir les policiers.
01:23:27Donc aujourd'hui, moi je ne suis pas très favorable
01:23:29à l'armée dans les cités, pourquoi je vous dis ça ?
01:23:31Parce que vous savez, si vous donnez les moyens aux policiers,
01:23:33et on a pu le voir pour la cité
01:23:35de la Castella de Marseille, qui est une cité extrêmement
01:23:37connue, où, c'est Joseph Toubdel
01:23:39qui le disait, on a fait une opération
01:23:41pendant 3 mois, 4 mois, où on contrôlait
01:23:43tous les gens qui rentraient, tous les gens qui sortaient,
01:23:45et on a visité tous les
01:23:47endroits où on était susceptibles de
01:23:49pouvoir trouver des produits stupéfiants.
01:23:51Vous savez quoi, dans cette cité, on a réussi à remettre
01:23:53de l'ordre, on a des habitants qui sont venus
01:23:55nous voir et qui nous ont dit qu'est-ce qu'on est heureux
01:23:57de vivre comme ça. Donc je crois que, vraiment,
01:23:59la police en elle-même suffit.
01:24:01Mais effectivement, aujourd'hui, la difficulté
01:24:03c'est que quand vous avez un bureau
01:24:05de police qui est incendié, normalement
01:24:07c'est jusqu'à 10 ans de prison.
01:24:09Quand vous interpellez les auteurs, en général
01:24:11ils sont mineurs, s'ils prennent un an
01:24:13de prison ou deux ans de prison, c'est le bout du monde.
01:24:15Et du coup, comme ils ont pris moins de deux ans de prison,
01:24:17ils ne vont même pas en prison. Donc en fait,
01:24:19c'est la réponse pénale qu'on apporte.
01:24:21Il faut donner de l'exemplarité,
01:24:23il faut donner de l'exemple.
01:24:25De manière à ce qu'ils arrêtent ça.
01:24:27D'accord, on comprend bien le message.
01:24:29C'est le fameux échange entre
01:24:31la police et la justice.
01:24:33Il est question de ça.
01:24:35Mais quand même,
01:24:37en admettant que sur un quartier,
01:24:39vous venez de le dire, Rudimana,
01:24:41il y ait une mise en place, un dispositif
01:24:43que vous évoquiez avec
01:24:45vos idées, Joseph Touvenel, mais
01:24:47c'est pas déplacer le problème
01:24:49vers un autre lieu, Anne-Lauren Rousseau ?
01:24:51Oui, il faut bien sûr aller, à mon avis,
01:24:53parce que le trafic
01:24:55de drogue, c'est quand même pas
01:24:57de la petite délinquance. Il y a vraiment des gros
01:24:59réseaux en France. Il y a des
01:25:01chiffres exorbitants sur
01:25:03la cocaïne qu'on trouve,
01:25:05dont toutes celles qu'on ne trouve pas, on ne le connaît pas.
01:25:07Donc je pense qu'on ne se rend pas compte.
01:25:09C'est vraiment comme dans les films, il y a des cartels,
01:25:11il y a vraiment des réseaux. Les jeunes des
01:25:13quartiers sont la dernière
01:25:15roue du carrosse là-dessus.
01:25:17Ah non, c'est les chevilles ouvrières !
01:25:19Et donc je pense que ce qu'il faut
01:25:21faire surtout, effectivement, c'est plus de l'ordre
01:25:23de la justice, certes pour les peines, mais aussi
01:25:25par exemple avec le statut du repenti
01:25:27pour protéger
01:25:29les jeunes, par exemple, qui
01:25:31donneraient des informations en leur promettant
01:25:33ça demande un temps
01:25:35et un courage aussi,
01:25:37justement, on en parlait tout à l'heure, pour
01:25:39leur proposer une nouvelle identité,
01:25:41pour qu'ils puissent refaire leur vie et potentiellement
01:25:43participer avec la police aux recherches et au démantèlement
01:25:45des réseaux, parce qu'en fait c'est ça. Mais je
01:25:47reste persuadée, malheureusement, on parlait
01:25:49d'espoir tout à l'heure, qu'on ne démantèlera
01:25:51pas tout, mais si on peut quand même
01:25:53éviter que des jeunes comme ça se retrouvent
01:25:55dans ce genre de situation et que les riverains
01:25:57puissent vivre un peu plus paisiblement, on aura
01:25:59toujours des trafics de toute façon quand on ferme un trou
01:26:01il y en a un autre qui sort.
01:26:03Justement, et c'est la raison pour laquelle, encore une fois,
01:26:05vous les auditeurs de Sud Radio, vous êtes très très
01:26:07nombreux sur la consultation
01:26:09X. La question, je le rappelle,
01:26:11l'Etat a-t-il les moyens de reconquérir
01:26:13les quartiers gangrénés par les trafics
01:26:15de drogue ? Vous dites non à 67% !
01:26:17Non à 67% !
01:26:19Ça veut dire que
01:26:21il y a effectivement ces trafics,
01:26:23on vient d'en parler, il y a toutes ces
01:26:25organisations, mais il y a aussi,
01:26:27pardonnez-moi Joseph Touvnel,
01:26:29mais les consommateurs, moi je croise
01:26:31un voisin dans ma résidence,
01:26:33c'est une belle résidence, j'ai de la chance,
01:26:35on sent,
01:26:37on a tout de suite compris ce qu'il fumait,
01:26:39je me dis que, bah oui mon coco,
01:26:41t'es gentil, je viens de te dire bonjour,
01:26:43mais toi t'es en train d'alimenter un réseau.
01:26:45Il y a aussi les consommateurs, Joseph, quoi.
01:26:47Oui mais c'est un tout, mais d'ailleurs quand je dis
01:26:49quand on dit contrôle systématique
01:26:51aux entrées et les sorties, vous faites un contrôle
01:26:53systématique, vous imaginez que les consommateurs vont venir ?
01:26:55Non ?
01:26:57Alors vous vous dites, oui mais ça va aller ailleurs.
01:26:59Non non, mais quand on regagne un terrain
01:27:01et qu'on le conserve, ça permet de s'intéresser
01:27:03à un autre terrain, et on fait reculer
01:27:05le mal, alors peut-être qu'on va pas
01:27:07l'éradiquer à 100%.
01:27:09Mais au bout d'un moment on va être obligé de contrôler toute la France
01:27:11et donc toute la communauté européenne.
01:27:13Non non, faut pas croire ça, parce que
01:27:15nos délinquants qui font ça,
01:27:17quand ils sortent de leur quartier,
01:27:19ils sont pus chez eux.
01:27:21Et ils vont tomber sur les autres,
01:27:23qui vont pas les accepter en disant, bah bienvenue les camarades,
01:27:25c'est pas comme ça que ça marche.
01:27:27Et à un moment donné,
01:27:29on a un flux qui augmente, et bah il faut
01:27:31stopper au maximum ce flux,
01:27:33et le faire régresser, même si on le
01:27:35fera pas disparaître à 100%,
01:27:37le faire reculer, c'est ce que vient de dire
01:27:39Rudy, les habitants du quartier, eux ils se posaient
01:27:41pas ces questions d'intellectuels parisiens,
01:27:43ils étaient très contents d'avoir retrouvé
01:27:45la sécurité, et bah c'est ça qu'il faut mettre
01:27:47en place pour l'ensemble des Français.
01:27:49Et pour conclure, peut-être Naïma M.
01:27:51Fadel, parce que je l'ai dit, on vous a présenté,
01:27:53vous êtes une spécialiste de la politique
01:27:55de la ville, bon, vous à cette question,
01:27:57vous répondez quoi ? Oui, on peut, on peut,
01:27:59on peut lutter contre
01:28:01ces quartiers, enfin, contre le trafic
01:28:03qui gangrène ces quartiers. Ah mais oui,
01:28:05moi j'y crois fortement, je suis d'accord
01:28:07avec ce qu'a dit Rudy, c'est-à-dire
01:28:09de mailler ces territoires-là avec plus de
01:28:11police, c'est-à-dire qu'on ne doit pas
01:28:13se dire, la police n'est pas la
01:28:15bienvenue, la police elle doit être là,
01:28:17elle doit être ferme, et effectivement, la justice
01:28:19doit être le couple
01:28:21vraiment idéal avec la police,
01:28:23mais aussi la responsabilité des parents.
01:28:25Parce qu'aujourd'hui, les petites mains,
01:28:27c'est des mineurs, c'est des mineurs, vous vous rendez
01:28:29compte qu'aujourd'hui on a des 10-11 ans
01:28:31qui font le chouffe, c'est scandaleux
01:28:33ça, et à chaque fois qu'on parle de la responsabilité
01:28:35des parents, c'est pareil, vous avez
01:28:37des cris d'orfraie. Moi je dis que
01:28:39ceux qui ne veulent pas de cette
01:28:41justice des mineurs, enfin de la responsabilité
01:28:43des parents, et bien il y a non-assistance
01:28:45à personne en danger. Bon, merci, merci
01:28:47Il y a aussi les mineurs isolés, étrangers
01:28:49qui sont, voilà, il y a du trafic
01:28:51d'êtres humains derrière. Aussi, bon, on en parlerait
01:28:53des heures. Merci Rudy Mana.
01:28:55Bon, vous savez ce qu'il vous reste à faire ? Vous devez apprendre à faire
01:28:57des photos, hein, depuis les JO.
01:28:59Merci, merci, et
01:29:01bon courage à vous, et bien sûr à tous vos
01:29:03collègues, et notamment à Marseille, cher Rudy
01:29:05Mana, merci beaucoup. Les 3
01:29:07vrais voix, vous avez été exceptionnels, Anne-Lauren
01:29:09Rousseau, Naïma M. Fadel,
01:29:11Joseph Touvenel, merci
01:29:13à Maxime Sénat la réalisation.
01:29:15Dans un instant, vos infos sur Sud Radio.

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