P.J. — Dopage | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 4 – ÉPISODE 46 – DVD N° 14

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P.J. — Dopage | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 4 – ÉPISODE 46 – DVD N° 14
DVD : PJ SAINT MARTIN
LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD
© telfrance
une production telfrance
PolyGram Collection
SAISON 4
DVD N° 12
ÉPISODE 46
Titre : Dopage
Scénaristes : Gilles-Yves Caro et Jean-Luc Nivaggioni
Réalisateur : Christian Bonnet
Première diffusion : France : 16 novembre 2001 sur France 2
Invités : Patricia Malvoisin : Louise Lambert, Alexandre Le Provost : le pompier
Résumé : Les pompiers interviennent en urgence chez une femme car son amant, un jeune sportif, vient de faire une attaque cérébrale. C'est la troisième fois que cette dame les appelle au secours pour des raisons similaires, touchant à chaque fois un homme différent. Mise au courant, la police s'interroge : la dame empoisonnerait-elle ses amants ? La brigade découvre bientôt que tous fréquentaient la même salle de remise en forme. Entretemps, une femme, madame Rozenschweig, vient porter plainte pour un vol de bijoux à domicile. Une vitre a été brisée, mais de l'intérieur.

Éditeur : Polygram Collection
Classification : Policier
une production telfrance

Réalisateurs : Gérard Vergez - Christian François - Benoît d'Aubert - Christian Bonnet - Brigitte Coscas - Christophe Barbier - Claire de la Rochefoucauld - Thierry Petit
Premiers assistants réalisateurs : Akim Isker - Claire de la Rochefoucauld - Anne Sommaruga-Felotti
Producteurs : Michelle Podroznik - Delphine Claudel - Sébastien Combelles
Producteur exécutif: Alain Bucaille
Scénaristes : Frédéric Krivine, Bernard Jeanjean
Réalisateur : Frédéric Krivine
Directeur de production : Mathias Herman
Coproduction : Telfrance/France 2
Série créée par : Michelle Podroznik et Frédéric Krivine
Auteurs : Robin Barataud - Gilles-Yves Caro - Fabienne Facco - Bernard Jeanjean - Frédéric Krivine - Christiane Lebrima - Claire Lemaréchal - Catherine Moinot - Jean-Luc Nivaggioni - Jean Reynard - Armelle Robert - Jean-Dominique de la Rochefoucauld - Laurent Vivier
Casting: Bénédicte Guiho - Christiane Lebrima
Direction artistique: Gérard Vergez
Directeur de la photographie : Philippe Lu
Son: Michel Bensaïd
Musique : Richard Galliano
Costumes : Anne David
Décors : Philippe Decaix
Directeurs de collection : Frédéric Krivine - Catherine Moinot - Marc Eisenchteter
Directrice de la fiction France 2 : Laurence Bachman
Conseiller de programme France 2 : Cécile Roger-Machart

Ce DVD comporte plusieurs couches et des fonctions spécifiques pouvant provoquer de très courtes pauses.
FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR
AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR
DOLBY DIGITAL
'Dolby' and the double-D symbol are trademarks of Dolby Laboratories Licensing Corporation.
983433-6
EDV 17
© Telfrance - France 2 - 1997
℗ & © 2005 PolyGram Collection
Dépot Légal 1997
Durée : 47:07
Transcript
01:14J. Saint-Martin ? Vous nous avez appelé ?
01:16Bonjour, capitaine.
01:17Allez, ce n'est pas ici.
01:19Il s'appelle Karim Bell Kassem. Il a eu une hémorragie cérébrale.
01:23À moins, on est déjà intervenu ici pour une crise cardiaque.
01:26Un dénommé Eric Becker.
01:28Il s'en est remis, mais venez voir.
01:37Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:38Il venait d'avoir un rapport sexuel avec la propriétaire, Louise Lambert.
01:42L'autre aussi. Deux à la suite, ça m'a paru bizarre.
01:45Et l'autre, il est du même âge ?
01:47Non, dans la cinquantaine.
01:48C'est possible de déclencher ce genre d'accident avec certains médicaments ?
01:51Oui, certains aphrodisiacs. J'ai cherché, j'ai rien trouvé.
01:54Et la propriétaire, elle est où ?
01:55Dans la pièce d'à côté.
01:59Bonjour, madame. Capitaine Monnier, police judiciaire.
02:04Pourquoi la police, c'est un accident ?
02:07Je vais te faire l'amour.
02:10C'est affreux.
02:17Vous croyez qu'il va s'en sortir ?
02:18On ne sait pas encore.
02:20Bonjour.
02:21Bonjour.
02:22Bonjour.
02:23Bonjour.
02:24Bonjour.
02:25Bonjour.
02:27Bonjour, Capitaine Fournier.
02:31Qu'est-ce que c'est, vitale, énergiste et vitaminex ?
02:36Des compléments alimentaires.
02:39Karim, vous le connaissez depuis longtemps ?
02:42Depuis trois ans. Je le vois assez souvent.
02:45Et Béthière, lors de son accident, vous venez aussi de faire l'amour avec lui ?
02:49Oui. Je fais l'amour avec qui je veux.
02:51Excusez-moi de vous poser une question indiscrète,
02:53mais quand vous faites l'amour, vous faites des trucs spéciaux ?
02:55Genre l'empire d'essence ?
02:57Tu t'étrangles pour mieux te faire jouir ?
02:59Ça va pas, non.
03:01Et Karim, il prenait rien pour mieux vous contenter ?
03:04Des trucs qui gardent en forme plus longtemps.
03:08Karim n'avait pas besoin de ça.
03:10Et Béthière ?
03:12Ni lui, ni les autres.
03:14En somme, vous jouez de malchance.
03:17On peut dire ça comme ça.
03:21C'est à Karim, ça ?
03:23Oui.
03:26Vous l'avez rencontré où ?
03:29Dans une boîte de nuit.
03:31Il avait un combat deux jours plus tard.
03:33Il fait de la boxe taille.
03:35J'ai été le voir.
03:36C'était où ?
03:38Dans la gymnase, à sa nuit.
03:40Et Béthière, vous l'avez rencontré où ?
03:43Je me souviens pas.
03:49Vous le connaissiez depuis longtemps, au moment où il a fait son accident cardiaque ?
03:52Oui, c'était un vieil ami.
03:54Sportif, lui aussi ?
03:56C'était.
03:58Il s'occupait de jeunes boxeurs. Maintenant, il soigne.
04:01Je vous demanderai de passer au commissariat dans la journée pour signer votre déposition.
04:05Ça ira.
04:07Je passerai après la fermeture de la parfumerie.
04:12Sa corne balée, elle est vachement bien foutue.
04:15Tu crois qu'elle les épuise, ces mecs ?
04:17Peut-être qu'elle en profite pour leur soutien à de l'argent.
04:19J'ai quand même vérifié ses comptes, en fait.
04:21Ça vous fait du mal, vous devriez arrêter.
04:24Vous surveillez votre coeur, au moins ?
04:26Foutez-moi la peine, Adine. Je suis en pleine forme.
04:30Moi, je suis sûre que Simone, elle vous préfère vivant avec un peu de ventre
04:34que mort avec une silhouette de jeune homme.
04:36Simone, elle est belle. Alors, il faut que je sois à la hauteur.
04:40Ça sent drôle, non ?
04:42C'est ma nouvelle haute-cologne.
04:44J'ai fait du muguet.
04:46C'est quoi, ça ?
04:47C'est ma nouvelle haute-cologne. J'ai fait du muguet.
04:50Bien sûr, vous n'aimez pas.
04:52Si.
04:54Excusez-moi.
04:56Madame, je voudrais voir quelqu'un de la police, s'il vous plaît.
04:59Asseyez-vous, je vais chercher quelqu'un.
05:07Qu'est-ce qui vous arrive ?
05:10Ils m'ont tué, Eli.
05:13Eli ?
05:15C'est mon mari.
05:18Il vient de le tuer une seconde fois.
05:23Je suis le commissaire Murtaud.
05:25On va s'occuper de vous, madame.
05:32Pardon. Mathieu, ce soir, c'est super cagnotte.
05:35On se fait une grille ?
05:37Vous avez perdu combien l'autre fois avec Bernard ?
05:39C'est parce qu'on jouait sans méthode, mais il faut de la méthode.
05:41Choisir les mêmes numéros et s'y tenir.
05:43Par exemple, combien ?
05:45Super cagnotte, 120 patates.
05:47C'est super cagnotte, parce que je suis fauchée.
05:51Vous choisissez quoi comme numéro ?
05:53Je veux la machine, c'est pareil.
05:58Franck, c'est toi le cambriolage Rudolphe Geval ?
06:01J'ai l'ADEME à mon bureau.
06:03Mon collègue arrive.
06:05Vous les avez arrêtés ?
06:07Vous allez les retrouver, n'est-ce pas ?
06:09Oui, bien sûr.
06:11C'est la liste et les photos de tous ceux qui sont volés.
06:14Mon fils m'a dit de vous la porter.
06:18Vous avez des photos de toutes vos affaires ?
06:21C'est mon fils qui veut.
06:23Il dit que c'est plus prudent.
06:26Vous savez, madame, des cambriolages, il y en a beaucoup à Paris.
06:29Il faut au moins retrouver la montre de Lille.
06:32C'est tout ce qu'il me reste de lui.
06:35Il est mort à Buchenwald.
06:37Madame Rosinsweg.
06:40Bonjour, comment vous allez ?
06:42Ça va bien, merci.
06:43D'après les premières constatations,
06:45les cambrioleurs ont brisé un carreau
06:47pour faire croire qu'ils étaient rentrés par l'extérieur.
06:49Mais en fait, la vitre a été brisée de l'intérieur.
06:51Vous me suivez ?
06:53C'est toujours comme ça avec la police.
06:55Ils vous emmerdent les ficottes pour que vous ne compreniez pas qu'ils font rien.
06:58Ou qu'ils font pire.
07:00Parce que pendant la guerre...
07:02Madame Rosinsweg, si la vitre a été brisée de l'intérieur,
07:04c'est que les cambrioleurs possédaient la clé.
07:06La clé de chez moi ?
07:08Ça veut dire qu'ils vont revenir ?
07:10Ne vous inquiétez pas, madame Rosinsweg, nous sommes là.
07:11Dites-moi, à part vous,
07:13qui possède la clé de votre domicile ?
07:15Mon fils.
07:17Enfin, ne me dites pas que vous n'allez rien faire
07:19pour retrouver l'attaché 4 ans hors des lits
07:21parce que la vitre a été brisée de l'intérieur ?
07:23Nous allons tout faire pour retrouver la montre de votre mari, madame.
07:26Vous pouvez me dire où se trouve votre fils ?
07:28Mon fils a beaucoup de travail.
07:30Je ne veux pas qu'il soit inquiété avec cette histoire.
07:32Mais nous n'allons pas l'inquiéter, madame.
07:34Seulement, il a peut-être une idée,
07:36une piste qui pourrait nous aider à retrouver la montre.
07:38Clinique des Sols, rue des Sols, dans le 17ème.
07:39Il est chef de service et aussi actionnaire.
07:41Tout cela, c'est lui qui me l'a offert.
07:43Vous avez son téléphone ?
07:45Il est neuf.
07:47Mon fils vient de me l'acheter.
07:49L'autre, je l'avais oublié à la maison
07:51et on me l'a volé avec le reste.
07:53Il suffit d'appuyer sur la touche verte,
07:55le numéro s'affiche, je crois.
07:57Mais je n'ai pas mes lunettes.
07:59D'accord, bon, on va s'en occuper.
08:01Je vous laisse, madame Rosinsweg.
08:03Merci, madame Rosinsweg.
08:05Merci, madame Rosinsweg.
08:06Mais je n'ai pas mes lunettes.
08:08D'accord, bon, on va s'en occuper.
08:10Merci, madame.
08:12Bon, demain, j'arrête les croissants.
08:17Non, c'est personnel.
08:19C'est pas grave, je le rappellerai. Merci.
08:21Ça marche, les amours ?
08:23Je t'en pose des questions, moi.
08:25Tu devrais, on travaille ensemble et on se connaît à peine.
08:27Mais tu t'occupes pas de mes amours.
08:29Du nouveau pour Louis Zemberg ?
08:31Oui, j'ai regardé les comptes de notre mangeuse d'hommes.
08:33Ça marche plutôt bien, son institut de beauté.
08:34Trois employés.
08:36Elle paye son URSAF en retard, mais elle le paye.
08:38Et pas d'anomalies sur son compte perso.
08:40Et toi, les hommes ?
08:42Becker avait pas beaucoup d'argent.
08:44Quant à Karim, il est dans le rouge et pas seulement la bande, d'ailleurs.
08:46Coups et blessures avec trois semaines d'incapacité de travail.
08:48Dis donc, c'est un temps de notre copain.
08:50Videur dans une boîte de nuit, c'est un métier à risque.
08:52Pas moi avec sursis.
08:54Par contre, côté boxe, c'est un super doué,
08:56promis un bel avenir.
08:58Et Becker ?
09:00Grand sportif le Rocien, ancien champion d'Ile-de-France en 77.
09:02Maintenant, il s'occupe de Karim.
09:04Non, je suis pas tout seul, je peux pas te parler.
09:06Je peux te rappeler ?
09:08Tout à l'heure.
09:10Quand t'as un moment, je t'emmène ?
09:12Karim est dans le coma, mais l'interne veut nous parler.
09:14Après, une capitaine.
09:23C'est quoi, ce bordel ?
09:29Excusez-moi, l'accueil est par où ?
09:31Par là.
09:32Ne bougez pas, j'arrive.
09:39Mademoiselle ?
09:41Je travaille pour les monuments historiques.
09:43Je fais une visite, là, on sortait de la mairie,
09:45des types nous ont attaqués, ils nous ont volé nos chaussures.
09:47Non, c'est une blague.
09:49Pieds nus dans la rue, avec des personnes
09:51qui ont fait dix mille kilomètres pour voir Paris.
09:53Je vous assure qu'il n'y a pas de quoi rire.
09:55Messieurs, dames, venez s'il vous plaît.
09:57Asseyez-vous, on va s'occuper de vous.
09:59D'accord ?
10:00D'accord.
10:06Chloé ?
10:08J'ai un groupe de Chinois ou Japonais à l'accueil.
10:12Ils ont tous les pieds gelés.
10:14Tu peux venir voir ça ?
10:16Merci.
10:19Elle aime les beaux bijoux, votre maman.
10:21Elle ne comprendrait pas que j'en offre un à ma femme
10:23sans lui offrir le même.
10:25Non, ne bougez pas.
10:27Ceux de votre femme aussi, vous en faites des photos ?
10:28Pour les assurances, oui.
10:30On ne sait jamais, le pire est toujours possible.
10:32Ma femme se moque de moi.
10:34Elle me trouve pessimiste.
10:36La preuve que j'ai raison.
10:38Donc au moment du vol, vous étiez dans votre clinique ?
10:40Oui, vous pouvez demander à ma secrétaire.
10:42Elle m'a vu arriver.
10:44La clinique, ça marche bien ?
10:46Pas mal, oui.
10:48Pas mal, pas mal.
10:50Pas si bien que ça non plus.
10:52Compression de personnel, augmentation des tarifs.
10:54On vient d'être rachetés.
10:56C'est normal que ce soit une période délicate.
10:59Avec votre mère, ça se passe bien ?
11:02Ce n'est pas toujours simple d'avoir une mère pour qui on est tout.
11:05On n'a pas le droit de la décevoir.
11:07Heureusement qu'il y a Anna.
11:09Anna ?
11:11Elle ne vous a pas parlé d'Anna ?
11:13C'est vrai qu'elle l'a payée au noir.
11:15Elle a dû avoir peur.
11:17Et qui est Anna ?
11:19C'est une jeune Polonaise qui travaille pour ma mère.
11:21Un ange.
11:23Si elle n'était pas là, je ne sais pas comment je ferais.
11:25Et elle allait avec lui, Anna ?
11:26Je ne sais pas si c'est du fait de femme.
11:28Mais elle aura peut-être remarqué quelque chose.
11:30Vous avez ses coordonnées ?
11:34Voilà.
11:36Merci.
11:39Bon, et bien docteur, merci de nous avoir déplacés.
11:44Si c'est un voleur, vous croyez que ma mère ne risque rien ?
11:47Non, mais ne vous inquiétez pas, nous allons laisser l'appartement de votre mère sous surveillance le temps de réaliser cette affaire.
11:51Pas très sympa, hein ?
11:53Ça ne veut pas dire qu'il soit coupable.
11:56Bon, on va aller voir cette Anna.
11:58On vérifie aussi la libido du fils.
12:00Ok.
12:05Ça va Mathieu, on fait de beau rêve ?
12:07Pardon, excuse-moi, pardon.
12:10Alors, ils étaient masqués, c'est ça ?
12:12Oui.
12:14Mickey, Donald et le troisième, plutôt.
12:17Peut-être que c'était de l'amour.
12:18Et ils ne vous ont rien volé, ni argent, ni bijoux, rien ?
12:21Non, rien du tout, j'avais la recette sur moi et je peux vous montrer.
12:24J'ai tout et aucun de mes clients n'a été dévalisé.
12:27Et personne dans votre entourage n'a cherché à vous faire une mauvaise blague ?
12:30Non, je ne pense pas, il n'y a pas de raison.
12:32Bon, alors Mathieu, vous en êtes où avec cette histoire ?
12:34Je n'ai pas grand-chose.
12:36Bon, écoutez, vous voyez, de côté des fétichistes, des magasins de chaussures de seconde main, je ne sais pas moi, mais débrouillez-vous pour retrouver les voleurs.
12:42J'avais pensé aussi que ça pouvait être une sorte de performance.
12:44Par des artistes un peu néo-situés.
12:46Hum, qu'intéressant ça.
12:48Et vos artistes néo-situés, vous pensez qu'ils vont vous les rendre quand, vos chaussures ?
12:51C'est ça le problème, commissaire.
12:53Quand on compte sur la beauté du hasard, je ne peux pas laisser mes troupes marcher pieds nus.
12:56Parce que s'il y en a un qui tombait malade, c'est moi qui suis responsable.
12:59Bon, Mathieu, vous allez aller chez le marchand de couleurs, vous savez l'Indien, celui qui fait le coin.
13:03Vous allez acheter des pantoufles chinoises, une paire pour chacun.
13:06Et puis demandez bien la facture, hein.
13:08Dépêchez-vous, Mathieu.
13:10Que les maires voient que nous maîtrisons les choses.
13:11Dépêchez-vous, Mathieu.
13:13Que les maires voient que nous maîtrisons même les hasards de l'art néo-situ.
13:16Bonne journée.
13:18Voici.
13:20C'est quoi exactement le paraloban ?
13:22Paraloban, c'est des hormones mâles de synthèse qui reconstituent les tissus musculaires.
13:25On l'utilise pour les grands brûlés.
13:27C'est un produit très épais, on dirait de l'huile.
13:29Vu l'excroissance que le malade présentait sur la fesse gauche,
13:32l'injection devait remonter à une heure ou deux, pas plus.
13:34Est-ce qu'on peut se l'injecter tout seul ?
13:36Oui, dans l'absolu c'est possible, même s'il y a un vrai risque de paralysie.
13:37Enfin, lui là, on l'a dit, donner la piqûre est trop honte.
13:39Vous parlez d'autres produits ?
13:41On a trouvé des traces de déca-durabolin et aussi de la créatine.
13:43Effet secondaire ?
13:45Augmentation considérable de l'agressivité.
13:47Ça laisse des traces durables dans l'organisme ?
13:49Adosmatie, forcément. Il est tellement chargé. Une vraie pharmacie.
13:52Ces hormones, ça peut aussi provoquer une crise cardiaque ?
13:55Oui, c'est même le risque majeur.
13:57L'hémorragie cérébrale, c'est plus rare.
13:59Là, tu recevras un coup sur la tête.
14:01Les boxeurs ?
14:03Evidemment.
14:05Et vous pensez qu'il s'en sortira ?
14:07Excusez-moi, je dois y aller.
14:09Merci de nous avoir prévenus.
14:11A votre adresse, bébé K ?
14:26Et là, tu le gardes toujours comme ça, toi ?
14:28Je fais ce que je peux.
14:31Le fils Roselle Sveig, il a très bien pu sortir par la porte de derrière sans que personne ne le voie.
14:35Tu crois qu'il s'entend si bien que ça avec sa mère ?
14:38C'est possible qu'il nous envoie vers elle pour se courir.
14:42De là à ce qu'il nous ait fait le coup de l'arnaque à l'assurance pour enfouir les caisses de sa clinique.
14:46Rien que la bague avec le gros diamant, ça équivaut à mon année de salaire.
14:49Je couvre ma mère de cadeaux comme un bon fils, je les lui vole et je me fais rembourser par les assurances.
14:54On voit que ça marche.
14:56Bon, c'est où, là ?
14:58A St-Adié-C.
15:00On va aller la voir, là, Paul-Hélène.
15:02On va lui demander s'il s'entend si bien que ça avec sa mère, le grand docteur.
15:03Attends, tant qu'on n'a pas la preuve qu'il est coupable, il est innocent, lui.
15:10Il y a un boucan ?
15:22Bonjour.
15:23Bonjour.
15:24Bonjour, police judiciaire. Anna Zbugek, c'est ici ?
15:26Ouais, c'est pour toi.
15:27Elle est où ?
15:29Merci.
15:34Bonjour, madame.
15:36Bonjour, madame, vous êtes bien Anna Zbugek ?
15:41C'est encore à cause de la musique ? C'est M. Martin qui vous a appelé ?
15:45Oh, il rage tout le temps.
15:47Mon fils est musicien, c'est lui qui l'a enregistré.
15:50C'est bien, non ?
15:52Oui, oui, oui.
15:54Mais on peut baisser, quand même ?
15:55Oui, oui.
15:57Merci.
15:59Ça va mieux.
16:00C'est pas pour la musique, madame. Qu'est-ce que vous faisiez lundi après-midi ?
16:04J'ai été chez M. Lully et je faisais le ménage.
16:07Tout l'après-midi ?
16:08Oui, jusqu'à 16h30. Après, j'ai fait des courses.
16:11Vous avez le ticket des courses ?
16:12Les courses de lundi ? Non, pourquoi ?
16:15Et vous ? Vous faisiez quoi lundi après-midi ?
16:17Je mixais chez un pote.
16:19Et tu me donnes son nom ?
16:20Sébastien Marvell. Il a un studio d'enregistrement à Passe des petits chiens.
16:24En fait, je gardais le ticket de la carte au bleu. Vous voulez le voir ?
16:27Oui.
16:29Vous connaissez Daniel Rosenzweig ?
16:32Oui. Ça lui est arrivé à quelque chose ? Ou à sa mère ?
16:35Mais non, ne vous inquiétez pas. Vous nous montrez le ticket ?
16:37Oui, voilà.
16:38Merci. Vous avez une belle vague, madame.
16:40N'est-ce pas ?
16:42Elle vient d'où ?
16:44Pourquoi ?
16:45Elle vient d'où ?
16:49En fait, c'est une bague de famille.
16:52Quand j'étais médecin en Pologne, mon mari me l'avait donnée.
16:55J'y tiens beaucoup.
16:57Elles sont où, les clés des appartements de vos clients ?
17:00Dans un porte-monnaie, dans le tiroir de la table.
17:04Mme Rosenzweig a été cambriolée.
17:06Et parmi les objets volés, il y a une bague identique à la vôtre.
17:09Avec le même diamant.
17:10Un diamant ?
17:11Mais c'est pas un vrai ?
17:14Mon mari avait l'argent, mais pas à ce point.
17:16Je suis désolé, madame, mais regardez vous-mêmes.
17:18Elles sont identiques.
17:20Toutes les bagues se ressemblent.
17:21Disons qu'il y en a qui se ressemblent plus que d'autres.
17:23Vous comprendrez qu'on fouille votre appartement.
17:26Vous êtes un garde à vue.
17:31Non, je me charge pas. Je me suis jamais chargé.
17:34Y en a marre de penser qu'on peut pas être sportif sans se salir.
17:37Le sport, c'est pas fait pour bousiller le corps. Au contraire.
17:39Non, parce que les trucs, c'est pas pour ça.
17:41C'est pas pour ça.
17:42C'est pas pour ça.
17:43C'est pas pour ça.
17:44C'est pas pour ça.
17:45C'est pas pour ça.
17:46C'est pas pour ça.
17:47Non, parce que les trucs qu'on a trouvés chez Karim, ça peut aussi provoquer une crise cardiaque.
17:50Mais y a mille raisons d'avoir une crise cardiaque. Y a pas besoin de prendre de trucs.
17:54Si, le petit se charge. Moi, j'y suis pour rien.
17:56Le problème, c'est qu'il s'est piqué chez Louise. Elle va être accusée de complicité.
17:59Pourquoi ? Y est pour rien, Louise.
18:01C'est pas parce qu'elle est accueillante que ça le rend complice. Des conneries de Karim.
18:05Le médecin dit qu'il s'est pas piqué tout seul.
18:07Complicité dans une affaire de dopage, c'est comme dans une affaire de drogue.
18:09C'est lourd.
18:11Foutez-lui la paix, Louise. Y est pour rien.
18:12Attendez. Un homme est dans le coma parce qu'il s'est dopé à mort.
18:15Faut bien que quelqu'un y soit pour quelque chose.
18:17Si c'est pas Louise qui le fournit, c'est qui ?
18:20Je sais pas, moi. Foutez-moi la paix. Je suis fatigué.
18:25On va mettre Louise en garde à vue, Becker.
18:33OK. Après tout, j'ai plus rien à perdre, moi, aujourd'hui.
18:38Mais foutez la paix à Louise.
18:40Parce que moi, j'ai plus qu'elle dans ma vie.
18:42Alors ?
18:44Pour assurer, pour prendre de la masse et de la puissance, t'es obligé de prendre des trucs. T'es forcé.
18:48Les autres en prennent aussi. Si tu prends rien, tu restes derrière.
18:51Vous chargez aussi ?
18:53Ouais.
18:55Et les bêtas bloquants, vous les trouvez où ?
18:59On va demander à Louise.
19:01Bon, mais lui, dites pas que c'est moi qui vous l'ai dit. Elle comprendrait pas.
19:04On dira rien.
19:07C'est dans la salle de muscu. Dans le vestiaire des entraîneurs.
19:10C'est où ?
19:12Gymnase du Nord, derrière la gare.
19:16Non, les histoires de dopage, c'est la barbe.
19:18Faut régler cette histoire dans la journée, si vous voulez pas qu'elle file au stupe.
19:21Faut pas qu'ils y s'y aillent dans la salle où ils s'entraînaient tous les deux.
19:23C'est où ?
19:24Gymnase du Nord.
19:25Mais attendez, c'est là que je m'entraîne.
19:27Là, faut que j'appelle la SUD.
19:29Mais qu'est-ce qui se passe, encore ?
19:31Bon, vous me préparez le plan du gymnase pour qu'on organise la descente.
19:35Mathieu ! C'est quoi ce binz ?
19:37Dis donc, t'es pas été moins morte. C'est pour ta substitue, le milieu.
19:39C'est pas ma substitue, c'est la SUD.
19:41Et puis, c'est pas moi, c'est pas toi.
19:43Vous vous démerdez, Mathieu. Je veux que cette histoire soit réglée ce soir.
19:49Pourquoi vous ne mettez pas plutôt le gymnase sous surveillance ?
19:52Si Louise Lambert est dans le coup, elle a dû les prévenir.
19:55Ils sont peut-être déjà en train de faire le ménage.
19:57Prévenez au moins la cellule spéciale d'opage.
19:59On peut peut-être s'en sortir nous-mêmes.
20:01Mais je n'en doute pas, fournier, je n'en doute pas.
20:03C'est bon, allez-y. Au revoir, commissaire. Tenez-moi au courant.
20:05Au revoir, madame, la substitue.
20:06Un peu plus, elle nous prenait l'affaire pour la filer au stupe, cette conne.
20:09Bon, c'est pas tout ça, mais il y a combien d'issues ?
20:11Seulement quatre, avec les secours. Mais il y a trois niveaux.
20:14Les vestiaires ?
20:16Au sous-sol, douche, piscine, au rez-de-chaussée...
20:18Attendez, il y a la salle de musculation et à l'étage, la salle de cours. Merci, je connais.
20:22Et à quelle heure vous comptez intervenir ?
20:24Le plus tôt sera le mieux, patron.
20:26Non, non, attendez 15h parce que je sais qu'à 14h, il y a un cours de danse africaine et c'est bondé.
20:30Il nous faudrait trop de monde.
20:32Dites, fournier, je crois que je vais venir avec vous.
20:36Je vais aller à l'hôtel et ça nous permettra d'arrondir les angles.
20:39Ah, au fait, vous avez des nouvelles de Léonetti ? Il est toujours en train d'errer dans les montagnes ?
20:43Il ne supporte pas l'air pur, il devrait rentrer.
20:45Il a raison, il a raison, parce qu'il n'y a qu'ici qu'on respire bien. Vous ne trouvez pas ?
20:52Venez avec moi, madame, c'est par là.
20:54Nous trouvons donc dans l'arrondissement quelques édifices d'état particulièrement catastrophiques.
20:57Regardez autour de vous.
20:59Excusez-moi.
21:01Vous avez retrouvé la montre d'Elie ?
21:02Ah non, madame, pas encore, mais on est sur la bonne voie. On a retrouvé votre voleuse.
21:06C'est qui ?
21:08Enfin, votre voleuse.
21:15On n'en est pas encore tout à fait sûr, madame. D'après une photo, on peut toujours se tromper.
21:19C'est pourquoi nous vous avons fait venir, pour reconnaître un objet.
21:21La montre d'Elie ?
21:23Non, madame, malheureusement non.
21:25Cette bague.
21:28Oui, elle est à moi.
21:29C'est Daniel qui me l'a offerte pour son anniversaire.
21:32Son anniversaire ?
21:34Pour me remercier de lui avoir donné la vie. Mais je ne la porte jamais, elle est trop grosse.
21:38Vous l'avez trouvée où ?
21:40Chez Anna Zbijek.
21:42Anna ? C'est pas possible.
21:45C'est comme ma fille.
21:47Ça fait cinq ans qu'elle est chez moi.
21:50Vous êtes sûr que vous ne vous trompez pas ? La police se trompe des fois.
21:55Non, madame, je suis désolé, elle a avoué.
21:56Et la montre ? Il m'a aussi pris la montre.
21:59Non, madame, on a fouillé partout, on n'a pas trouvé de montre.
22:02Vous voyez bien que ce n'est pas elle.
22:04Madame Ozenveig, si vous voulez revoir la montre de votre mari, rentrez chez vous, laissez-nous faire.
22:09On vous tiendra au courant.
22:12Au revoir, madame.
22:14Au revoir.
22:16Elle me rappelle ma grand-mère.
22:18Elle est juive ?
22:20Non, elle a les mêmes yeux.
22:22Le commandant a un fax pour vous.
22:24Merci.
22:26Bigec, 30 000 francs de crédit, interdit de chéquier, échéance non remboursée, normal.
22:33On y va ?
22:35Donc vous admettez que ce n'est pas un bijou de famille ?
22:40Écoutez, je suis couverte de dettes.
22:42Et alors ? C'est une raison ? Cette femme vous considère comme sa fille et vous trahissez sa confiance.
22:47Mais non, c'est pas ça.
22:50Mon fils avait besoin d'une nouvelle console, je ne pouvais pas lui acheter.
22:53Et s'il ne travaille pas, il ne gagne pas sa vie.
22:56Je ne savais plus quoi faire.
22:58J'ai pensé à madame Rosenzweig, je me suis dit avec tous ces bijoux qu'elle a, je peux bien l'en prendre un peu, ça ne lui manquera pas.
23:05Mais justement, la montre de son mari, ça lui manque.
23:08Je suis désolée, je ne savais pas.
23:11Je vais aller en prison.
23:13Ça y est, il y a peut-être moyen de s'arranger, si vous rendez les affaires.
23:17Elles sont où ?
23:19Je n'ai plus rien, j'ai juste la bague.
23:21J'ai juste la bague ?
23:23Elle m'allait bien, je l'ai gardée.
23:25Le reste, j'ai vendu.
23:27Les petits objets, je ne dis pas, mais les bijoux, ça ne se vend pas comme ça. Qui vous les a pris ?
23:33Un Asiatique.
23:35Comment vous l'avez contacté ?
23:38Je l'ai entendu dire qu'il achète des pierres précieuses.
23:42Où ?
23:44On s'est rencontrés dans un café.
23:46Non, où vous avez entendu dire ça ?
23:48En faisant des courses.
23:49Ecoutez, madame, arrêtez de nous raconter n'importe quoi.
23:52Ou vous irez vous expliquer devant le juge, et je ne suis pas sûr qu'il sera aussi patient que nous.
23:55Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
23:57J'ai volé les affaires de madame Rosenzweig, je les ai vendues, c'est tout.
24:00Comment avez-vous cambriolé l'appartement ?
24:03C'était lundi.
24:05Comment vous avez fait ?
24:07Je suis d'abord allée dans la chambre.
24:10J'ai sorti sa boîte à bijoux.
24:14J'ai tout pris.
24:16C'est-à-dire ?
24:17La vieille montre, des bagues, un coulier de perles, des broches.
24:24Et ensuite ?
24:27J'ai pris des autres affaires.
24:29Lesquelles ?
24:31Le portable.
24:33Le téléphone portable ?
24:35Oui. Non, enfin, pas le portable.
24:37Le portable, oui ou non ?
24:39Non.
24:42A quel moment vous avez cassé la fenêtre ?
24:44Pour entrer.
24:45Vous n'aviez pas les clés ?
24:47Si, je les ai cassées par erreur, un geste maladroit.
24:50Pourquoi vous mentez comme ça ?
24:52Je ne mente pas.
24:57Je suis habituée à voler.
25:02Je ne me souviens plus bien, je rembourserai tout.
25:05Rembourser ?
25:07Rien que les bijoux, il y en a pour 300 000 francs.
25:10300 000 francs ?
25:12Bon, je vais mettre la bague sous-saignée.
25:18300 000 francs ?
25:20On paye combien de prison pour 300 000 francs ?
25:23Ça, c'est le juge qui décidera.
25:30Fauré, alors vous la défieriez, votre Polonaise ?
25:33Ce n'était pas elle.
25:35Vous n'avez pas dit qu'elle avait avoué ?
25:37Si, mais elle dit un peu n'importe quoi.
25:38Alors, soit elle était troublée et elle ne se souvient plus très bien, soit elle couvre quelqu'un.
25:42Vous pensez à quelqu'un de précis ?
25:44On a téléphoné à Sébastien Marvel, le copain du fils chez qui il était soi-disant au moment du vol.
25:48Là non plus, c'est Butler.
25:50Vous n'avez pas fouillé chez eux ?
25:52Si, mais il y a aussi une table.
25:54C'est l'endroit où le fils et ses copains font de la musique.
25:56Seulement, il faut perquisitionner.
25:58Mais qu'est-ce que vous attendez ? Vous êtes en flaque, non ?
26:00Je mets la petite fortune sous-saignée et on y va.
26:02Allez, réglez-moi cette histoire, mon vieux.
26:04Ah, et retrouvez la montre de Mme Rosenbeck,
26:05qui a été accusée à la police française des collaborations.
26:07Allez, qu'est-ce que vous avez, vous ?
26:09Moi, j'ai fait tous les magasins de seconde main,
26:11tous les fétichistes connus de la brigade des mœurs,
26:13pas l'ombre d'un rap de chaussures.
26:15Alors, je ne sais plus quoi faire.
26:17Et alors, renvoyez-les chez eux.
26:19Mais ils ne veulent pas.
26:21Ils disent qu'on est construit sur un site religieux.
26:23Non.
26:25C'est quoi, ça, Mathieu ?
26:27Et pas boucher avec ça.
26:29Mais qu'est-ce que je fais, moi, maintenant, commissaire ?
26:31Vous vous instruisez, Mathieu,
26:33puis vous attendez un miracle.
26:36Je sais que j'ai une cave,
26:38mais je ne sais plus laquelle.
26:40Je n'y mets jamais les pieds.
26:42J'ai trop peur, ici.
26:44Et toi, Grégory, tu dois bien savoir quelle est votre cave,
26:46puisque tu travailles régulièrement avec tes potes.
26:48Je vous l'ai déjà dit, ce n'est pas chez moi qu'on bosse.
26:50S'ils ne veulent pas, ça fait trop de bruit.
26:52C'est chez un copain au studio.
26:54Qui ne veut pas ?
26:56Si tu sais que ça fait trop de bruit,
26:58c'est que tu as déjà essayé.
27:00C'est dans quelle cave ?
27:02Comment voulez-vous que je m'en souvienne ?
27:03On va toutes les ouvrir de force,
27:05mais de toute façon, on va la retrouver, ta cave.
27:07Alors, tu ferais mieux de me dire laquelle c'est avant que je m'énerve,
27:09parce que je n'ai pas du tout envie de me coller
27:11une erreur judiciaire sur le dos. Avance !
27:16Ben, voilà.
27:18Alors, on fait quoi ?
27:20Tu nous l'ouvres, puis on force la serrure.
27:22OK, mais la lumière ne marche plus.
27:26Entre.
27:28Tu as une torche, Alain ?
27:30Oui.
27:34Il y en a du matos, là-dedans.
27:38Qu'est-ce qu'il y a là-dessous ?
27:41Oh, regarde.
27:43Elle est belle, cette console, hein ?
27:46Mais ça, qu'est-ce que c'est ?
27:52Franck, regarde.
27:57Boucle de rayon Safi.
27:59C'est quoi, ça ?
28:01Boucle de rayon Safi.
28:04Le bracelet de Grenard.
28:06L'ensemble en perle, bracelet plus bague.
28:08C'est pas évident de reprendre des bijoux volés, hein ?
28:11Donc, si je comprends bien, c'est le revolver en argent
28:13et les stylois en or qui t'ont payé cette console ?
28:15C'est pas lui. C'est moi.
28:17C'est moi qui les ai mis là.
28:19J'ai emprunté pour lui offrir sa console neuve.
28:21Il en a besoin pour travailler.
28:23Et la lance, elle a été cassée.
28:25Comme je pouvais pas rembourser, je voulais.
28:27C'est moi.
28:28Qu'est-ce que je vous ai dit que c'est moi ?
28:30Pourquoi vous voulez pas que ce soit moi ?
28:32Mais parce que c'est pas vous !
28:34Tiens, le téléphone portable. Je croyais que vous l'aviez pas volé, celui-là.
28:36Je me suis trompée. J'ai été émue, je vous l'ai dit.
28:38A priori, j'ai aucune sympathie pour les individus de ton espèce.
28:41Mais je vais quand même te donner une dernière chance.
28:43Si tu avoues maintenant, j'expliquerai au juge que tu avouais spontanément.
28:46Et comme c'est une première affaire,
28:48tu obtiendras certainement une peine avec sursis.
28:50Et si tu auras la montre ancienne,
28:52je te promets que je ferai tout pour que Mme Rosenzweig retire sa plainte.
28:53Par contre, si tu parles pas, si tu laisses ta mère être accusée à ta place...
28:57Oh, tu entends ce que je dis, là ?
28:59Tu sais ce que t'es ?
29:00Mais laissez-le ! C'est moi qui ai volé.
29:02J'ai fait ça très vite. Je me souviens même pas exactement de ce que j'ai pris.
29:05C'est moi. C'est moi. C'est moi.
29:08T'es qu'une grosse merde.
29:10Tu mérites aucune indulgence.
29:12Je peux pas la rendre. La montre, je l'ai vendue.
29:15Taisez-vous !
29:16À qui ?
29:18À DJ qui fait la collecte.
29:20Il me l'avait échangée avec d'autres choses contre la console.
29:21Eh ben, tu vas le contacter.
29:23Et tu vas lui dire de trendre toutes les affaires.
29:25Surtout la montre.
29:26Je sais pas où il est, maintenant.
29:28Samedi prochain, je dois mixer dans une boîte.
29:30C'est la première fois qu'on me donne ma chance.
29:32En plus, elle était naze, ma console.
29:34Alors j'ai pensé à Mme Rosenzweig.
29:36À son âge, elle a plus besoin de rien.
29:37Et qui te dit qu'elle a plus besoin de rien ?
29:39Bah, écoute-moi, sans restitution, Mme Rosenzweig n'en tiendra pas sa plainte.
29:42Donc, samedi, au lieu d'être en concierge, tu seras en prison.
29:46Mais qu'est-ce que vous allez faire pour ma mère ?
29:48Elle sera convoquée chez le juge pour faux témoignage.
29:51Vous ne pouvez pas lui faire ça.
29:53Ben, dis donc, Grégory, tu te réveilles un peu tard.
29:55C'est ce matin qu'il fallait l'empêcher de nous mentir.
29:56Allez, avance.
29:58Normalement, vu les circonstances, vous devriez rester libre.
30:00À ta place, j'essaierai de savoir où on peut le trouver,
30:02ton DJ collectionneur de montres.
30:04Et je comprends pas pourquoi tu lui as offert cette bague à ta mère.
30:06Mais c'était son anniversaire.
30:08C'était pas très malin.
30:09Allez, avance.
30:22Alors que vos hommes se placent aux deux sorties,
30:24là et là, sur la passerelle.
30:26Bien, commissaire.
30:27On y va.
30:46Alors, commissaire, on revient s'entraîner ?
30:48Non, maintenant, je suis en service.
30:49Les capitaines Meunier et Fournier.
30:51Qu'est-ce qu'il se passe ?
30:53Simple vérification de routine.
30:55On peut jeter un oeil ?
30:56Oui, bien sûr.
30:58Enfin, essayez d'être discrets.
30:59Ouais, pas de problème.
31:01Je vais au vestiaire.
31:02Je peux consulter votre fichier client ?
31:04Ouais, c'est là-dessus.
31:06Ben, faites comme chez vous.
31:08C'est une de vos clientes ?
31:10Oui, c'est Louise Dambert.
31:12Elle a un institut de beauté dans le quartier.
31:14Tout le monde la connaît, ici.
31:16Et eux, vous les connaissez ?
31:18Vraiment, oui.
31:19Le plus vieux, c'est un habitué,
31:21et le jeune, il vient s'entraîner ici de temps en temps.
31:23Il a encore fait une connerie ?
31:25Becker, il vient ici depuis dix ans.
31:27Karine Benkassem, depuis trois ans.
31:30Et Louise Lambert, six ans.
31:32Mais bon, dites, vous cherchez quoi ?
31:37Mais vous cherchez quoi ?
31:45Je ne sais pas.
32:16Pas mal, hein ?
32:18Fournier, j'ai trouvé quelque chose.
32:20Venez me rejoindre au vestiaire.
32:22Je répète, au vestiaire des hommes.
32:24On arrive.
32:28Alors ?
32:30Rien sur les boîtes.
32:32Dites, ça, c'est pas ce que vous avez trouvé chez Louise Lambert ?
32:34Non.
32:39S'il vous plaît ?
32:40S'il vous plaît, police !
32:41Hé !
32:46Police, détendez-vous !
32:55Putain !
32:56Tu ne bouges pas ! Tu ne bouges pas !
33:01Tu ne vas pas le noyer, quand même !
33:02Oh !
33:09Alors, c'est les vitamines qui te donnent des jolis muscles ?
33:12Ah, laissez-moi, vous me faites mal !
33:13Comment tu les prends, tes vitamines ?
33:15Dans l'eau.
33:17C'est ça, là ?
33:18Ce n'est pas des traces de piqûres ?
33:20Tu es sûr que tu ne te charges pas, plutôt ?
33:21De toute façon, on va les faire analyser, tes petites ampoules.
33:23Si ce n'est pas des vitamines, vu que tu ne te charges pas,
33:25tu vas être accusé de trafic de stupéfiants.
33:26C'est con, non ?
33:27Là, c'est la prise en fer, mais pour un bon moment.
33:29Alors, c'est quoi ?
33:30Laissez-moi, je n'ai rien fait !
33:31Tu nous dis ce que c'est ou on t'emmène au commissariat pour t'interroger ?
33:34Du Paralobant.
33:36Ben, tu vois !
33:37Ce n'est pas bon pour la santé, tout ça.
33:39Là, c'est du Paralobant, patron.
33:41Oui.
33:42Je vous assure, monsieur le commissaire, je n'étais pas au courant.
33:45Faire ça chez moi, trahir ma confiance, c'est dégueulasse !
33:47Il est à qui, ce sac ?
33:48Je ne sais pas.
33:49Il est à qui, ce sac ?
33:50Je ne sais pas, vous l'avez trouvé où ?
33:51Dans le vestiaire des entraîneurs.
33:52Et ce type, là, vous le connaissez, ce type ?
33:53Je ne sais pas, faites voir.
33:55Ah, si, c'est Hutz.
33:56Oui, c'est l'entraîneur.
33:57C'est Hutz qui te fournit ?
33:59Oh, c'est lui !
34:01C'est Hutz !
34:02C'est Hutz !
34:03C'est Hutz !
34:04C'est Hutz !
34:05C'est Hutz qui te fournit ?
34:07Oh, c'est lui !
34:08Oui.
34:09Bon, il est peut-être encore là-haut.
34:10Vous, vous m'accompagnez.
34:15A tout à l'heure, mon béquet.
34:17C'est ton triche qui les claque sur les fesses, ça ?
34:23Droite, gauche.
34:24Oui, c'est bien.
34:25Allez.
34:29Oui, c'est bon.
34:30C'est lui ?
34:31Allez.
34:32Le jeu de jambes, n'oublie pas.
34:34Oui, c'est bon, là.
34:36Hutz !
34:37Hutz !
34:39Commissaire Meurtheau, police judiciaire.
34:41Vous êtes en état d'arrestation.
34:53Donc, ce sac ?
34:54Mais ce sac n'est pas à moi, je vous dis.
34:55Il est à qui, alors ?
34:56Ben, j'en sais rien, moi.
34:57Quelqu'un l'a mis dans mon vestiaire pour me faire du tort.
35:00Je ne suis pas sûr que vous utilisiez la bonne méthode, monsieur Hutz.
35:03Vous savez pourquoi on cherche de la dope ?
35:05Parce que Karim Ben Kassem en a pris.
35:07Et qu'il est tombé dans le coma. Hémorragie cérébrale.
35:09Karim ?
35:10Oui.
35:11Merde. Qu'est-ce qui s'est passé ?
35:13C'est pas à moi, mais...
35:15Karim, je l'aime bien.
35:16Je m'inquiète amicalement.
35:24Vous aimez Bruxelles, monsieur Hutz ?
35:26J'ai une copine.
35:27Vous allez la voir tous les mois, c'est gentil, ça.
35:29Vous savez d'où viennent tous ces flacons ?
35:31De Bruxelles, justement. C'est marrant, non ?
35:32Mais je vous dis que c'est pas à moi.
35:34J'ai une mauvaise nouvelle pour vous.
35:36Karim Ben Kassem est mort.
35:40Putain, c'est pas vrai.
35:41Mais l'inspecteur vient de me dire qu'il était juste dans le coma.
35:43Capitaine.
35:45Il vient de mourir à l'hôpital des suites de son accident cérébral.
35:47Il avait 22 ans.
35:50Bon. Becker est dans une chaise roulante.
35:52Karim Ben Kassem est mort.
35:53Alors, on rigole plus, monsieur Hutz.
35:55Maintenant, vous allez nous déballer tout votre petit trafic.
35:57Où, quand, comment.
35:58Sinon, vous plongez pour un bon moment.
35:59Trafic de stups et homicides.
36:00Je vois vraiment pas pourquoi les juges auraient de l'indulgence pour vous.
36:04Je comprends pas, moi.
36:05Je voulais juste être entraîneur au gymnase.
36:07Je vois pas le rapport.
36:09Le culturisme, c'est ma vie, moi.
36:11Avant, j'étais le mec trop moche pour que les filles le regardent.
36:14Maintenant, j'ai un corps, j'existe.
36:16Alors, je suis pas assez fort pour la compète.
36:18Alors, fallait que je sois entraîneur.
36:20Et alors ?
36:21Et alors ?
36:22Il y a cinq ans, il y avait un poste de libre au Gymnase du Nord.
36:25J'étais en balance avec un autre type qui, lui, avait tous les diplômes.
36:27Moi, j'ai même pas le CREPS.
36:29Alors, vous vous êtes dit, si je me fais des clients fidèles, j'aurai plus de supporters.
36:32C'est ça ?
36:34Oui.
36:35Et vous organisez tout, tout seul ?
36:40Si vous avez un complice, vous vous êtes laissé entraîner, le juge sera compréhensif.
36:44Et vous aurez des circonstances atténuantes.
36:47C'est pas moi qui ai eu l'idée.
36:49On me l'a proposé.
36:50Qui ça, on ?
36:52Le directeur.
36:53C'est lui qui organise tout.
36:56Il touche pas la dopa.
36:58En Belgique, avec quel argent vous payez la cam ?
37:01Je prenais sur les recettes.
37:02Et le reste ?
37:03Je le donne au directeur.
37:05Chèque, liquide ?
37:06Liquide.
37:07Vous sucrez bien un peu au passage ?
37:09Deux mille balles par mois.
37:11L'argent, je m'en fous, moi.
37:13Ce que je veux, c'est être entraîneur au Gymnase.
37:15Au début, le directeur, il a bien dû vous donner de l'argent.
37:17Évidemment, j'avais pas un rond.
37:21Le directeur à la tête du trafic.
37:23J'ai envoyé deux bleus pour surveiller, pour qu'il se tire pas d'ici.
37:25Le type le donne peut-être pour se couvrir.
37:27Peut-être que c'est vraiment lui. On va l'interroger.
37:29Non, attendez, attendez. Vous n'avez pas de preuves.
37:31C'est sa parole contre celle de l'autre.
37:33Le directeur, il est malin. Vous n'arrivez pas à le coincer pour le trafic
37:35sur le simple témoignage de son homme de main.
37:37D'autant plus que j'ai étudié ses comptes, ils sont bons.
37:39Y a pas d'irrégularité.
37:40Il faut le coincer avant ce soir, si on veut pas que l'affaire passe au stup'.
37:42Non, si c'est lui, il faut trouver comment il blanchit l'argent.
37:44C'est pas lui qui va vous le dire, croyez-moi.
37:46On va interroger Louise Lambert.
37:47Allez-y. Fournier, fournier.
37:51Ça avance, votre stage de commandant ?
37:54J'ai un souci, patron.
37:55Oui ?
37:56Si je passe commandant, je veux pas être infecté ailleurs qu'ici.
37:58Et comme y a déjà un autre commandant...
38:00Non, non, ne vous en faites pas, fournier.
38:01Le temps qu'on vous trouve un nouveau poste, on aura sans doute une nouvelle réforme
38:04ou peut-être même un nouveau commissariat.
38:06Il n'est pas question qu'vous m'abandonniez, j'en fais mon affaire.
38:08Alors ça marche très bien, mon stage. Merci.
38:10Allez.
38:18Ah, excusez-moi.
38:20Oh, c'est très joli ce que vous faites.
38:22Vous trouvez ? C'est gentil.
38:24Mais voilà, c'est pour une restitution.
38:26Il s'agit d'une méprise.
38:28Je me trouve être en possession de chaussures qui ne m'appartiennent pas.
38:31C'est vous le maniaque de la chaussure ?
38:33C'est une regrettable méprise.
38:35Je suis désolé.
38:37Elle avait raison, la conférencière.
38:39C'est un vrai endroit à miraculer.
38:41Allez, venez avec moi.
38:43Voilà, je me suis marié cet après-midi.
38:46Vous ?
38:47Mais oui, Mathieu, enfin quoi.
38:49On a bien le droit de convoler même quand on n'a plus 20 ans.
38:51Continuez, monsieur.
38:52La femme que je viens d'épouser tient un magasin de chaussures,
38:55le Millepattes, à Belleville.
38:57Vous connaissez ?
38:59Presque tous nos amis sont dans les chaussures.
39:01Moi-même, j'ai travaillé pendant 20 ans avec le grand Bertulli.
39:04Alors pourquoi vous volez les chaussures des autres ?
39:07Mais pour faire une farce.
39:09J'ai trois neveux, des gamins.
39:11Ils devaient piquer les chaussures de la noce.
39:13Mais avec les masques, ils ne voyaient pas bien.
39:15Ils se sont trompés de groupe.
39:17Non, je vous le dis, c'est une regrettable méprise.
39:20Oui, bah, qui risque de vous coûter votre mariage.
39:23J'ai six plaintes, moi, ici, pour vol en réunion suivie d'agressions.
39:26Je vais être obligée de vous déférer.
39:28Mais puisque je rends les chaussures.
39:30Monsieur le commissaire, je ne vais tout de même pas passer ma nuit de noces en cellule.
39:35Allez, venez, monsieur.
39:36Vous aimez l'architecture ?
39:38Je n'y connais rien.
39:39Bon, alors un conseil, vous adorez.
39:42Allez.
39:44Oh, dis-donc, c'est un vrai bouquet de mariée.
39:46Elle est mariée et puis le mec, il a 10 mètres.
39:50Vous, vous ne faites pas de compétition.
39:52Pourquoi vous risquez votre vie avec ces saloperies ?
39:55Pour avoir un beau corps.
39:57Vous ne pouvez pas comprendre.
39:59Je ne peux pas avoir d'enfant.
40:00Alors, mon corps, à moi, il ne me sert à rien.
40:02Quand je rencontre Eric, il me dit que j'ai un squelette de championne
40:05et qu'il va me façonner un corps de rêve.
40:07Alors, j'ai plongé.
40:11Vous ne pouvez pas vous muscler sans vous doper ?
40:13Si, mais quand on se charge, on va plus loin.
40:15Le corps vous obéit mieux.
40:17Sans mettre de tout, c'est une jouissance inouïe, sans partage.
40:20C'est aussi Becker qui a initié Karim ?
40:23Foutez-lui la paix à Becker.
40:26Si Karim a goûté à la dopse à cause de moi,
40:29c'est moi qui l'ai amenée en gymnase.
40:32Je savais qu'il était ambitieux,
40:34que Becker pouvait le faire décoller,
40:36qu'il donnerait ce qu'il voudrait.
40:39Ce matin, c'est vous qui l'avez piqué ?
40:43Je ne voulais pas. Il m'a suppliée. Il ne se sentait pas bien.
40:48Homicide involontaire. Ce type-là, il est mort, maintenant.
40:57On a fêté ses 22 ans la semaine dernière.
40:59Il réveille un titre de champion. Il voulait aller jusqu'aux Jeux Olympiques.
41:02Qui vous fournit ?
41:04Seut. Vous le savez bien, puisque vous avez son sac.
41:06Vous avez couché avec le directeur ?
41:08Mais qu'est-ce que ça peut vous foutre ?
41:11Pour l'homicide involontaire, on peut plus ou moins bien présenter l'affaire au juge.
41:17Je peux avoir une ampoule ?
41:18Si vous nous dites ce que vous savez sur le directeur.
41:22S'il vous plaît.
41:23Directeur d'abord.
41:25L'argent, il en fait quoi ?
41:27Je n'en sais rien.
41:29Ce type-là, il bousille des vies sans même toucher la dope, juste pour le fric.
41:32L'homicide involontaire, c'est la prison ferme.
41:35Avec trafic de stupes en plus.
41:36Trafique pas !
41:38Trafic de stupes, ça peut vous mettre à l'ombre pour un moment.
41:40Si vous savez quelque chose, il faut nous le dire. Maintenant.
41:47Je sais comment il blanchit l'argent.
41:49Comment ?
41:51Comment !
41:54Il crée de faux adhérents,
41:56qui met sur un listing clients officiels.
41:59Je l'ai vu faire.
42:00Et la vraie liste, elle est sur son ordinateur personnel.
42:06Je peux avoir un flacon ?
42:14Comment je paye, moi, son fringue ?
42:16On n'a pas ça ici, on ne fait pas pharmacie.
42:26Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?
42:27Absolument, on veut dire au revoir.
42:30Merci beaucoup à nous d'avoir offert les babouches.
42:32Non, mais c'est la moindre des choses.
42:34Merci d'avoir retiré votre plainte.
42:36Au revoir.
42:40Vous savez, mademoiselle, notre commissariat, c'est une fenêtre ouverte sur le monde.
42:44Certes, mais d'un point de vue architectural,
42:46j'ai rarement vu quelque chose d'aussi consternant.
42:49Heureusement que personne n'habite ici tous les jours.
42:51Si, moi.
42:52Merci de vos encouragements.
42:54Au revoir, mademoiselle.
42:55Au revoir.
43:05C'est quoi, ça ?
43:08Ben, un sapin de Noël.
43:12C'est joli, ce que vous faites, Nadine.
43:14Oui, merci.
43:23Christophe !
43:35Il faut venir, mais je la connais, cette femme.
43:37Vous avez dû la croiser au gymnase.
43:39Homicide involontaire.
43:41Cela dit, elle nous a aidés à serrer le directeur.
43:44Alors, c'était vraiment lui ?
43:46Oh là là, l'ordure.
43:48Je me sens pas bien.
43:49Je peux demander à une amie de médecin de passer vous voir pour vous aider à décrocher en douceur.
43:53C'est tout ce que je peux faire.
43:54Elle peut venir maintenant ?
43:55Je l'appelle et elle va rejoindre le dépôt.
43:57D'accord, merci.
43:59Mais qu'est-ce qu'il y a ?
44:01Mais qu'est-ce qu'il y a ?
44:03Vous savez, fournier, je crois que je vais laisser tomber la musculation.
44:09Et Léonetti, il se prêle à jusqu'à la 50 grammes ?
44:21Vous nous quittez déjà, Poré ?
44:23Oui, on a pincé le vrai voleur de la vieille Rosenzweig.
44:26Et la montre ?
44:27Ça, elle se balade quelque part.
44:28Dans une boîte techno.
44:30Il faut que je vous quitte là parce que j'ai à faire l'auto avant 19h.
44:36C'est vous ?
44:37Vous sentez bon.
44:38Vous êtes un peu fort, non ?
44:40Ça sent bon quand même.
44:41Merci.
44:42Juste une question, Poré.
44:44Si vous gagnez, vous faites quoi ?
44:45Je pars d'ici.
44:47Les îles, le soleil, les plages, tranquille.
44:49Oui, c'est ça.
44:50Allez-y, allez-y, allez-y, Poré, allez.
44:54Ah, t'es là.
44:55Ça s'est pas allumé beaucoup aujourd'hui ?
44:59T'as passé une bonne journée ?
45:00Ouais, on a fait la nuit costupe.
45:02Et toi ?
45:04J'ai arbitré un match Pologne contre Pologne.
45:07Tout le monde a perdu.
45:09Tu fais du roller, maintenant ?
45:11Ouais, c'est mes mômes.
45:13Ils voudraient organiser une rando un soir de la semaine, alors...
45:16Je les aide pour la sécurité.
45:20Qu'est-ce que t'as, là ?
45:22Un grain de beauté, t'as jamais remarqué ?
45:24Il était pas aussi grand.
45:28Je devrais aller voir un dermato par sécurité.
45:30Tu rigoles ?
45:31Un dermato pour un grain de beauté ?
45:33Mais je te dis qu'il a grossi.
45:35En plus, il est rugueux.
45:36Ça serait con de passer à côté d'un...
45:38D'un quoi ?
45:40Écoute, c'est certainement rien,
45:41mais de toute façon, c'est rien du tout
45:42si tu vas voir un dermato rapidement.
45:44Thira ?
45:45Ouais, ouais, c'est promis.
45:46Sûr ?
45:47Ouais, ouais, ouais, j'arrive.
45:48Bon, je file.
45:49À demain.
45:50Ah, tu pars pas sans réveiller Mathieu.
45:53Chloé ?
45:56Chloé ?
45:59Il est quelle heure ?
46:00Bientôt 19h.
46:02Oh, merde.
46:04À demain.
46:05À demain.

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