P.J. — Légitime défense | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 3 – ÉPISODE 25 – DVD N° 7

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P.J. — Légitime défense | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 3 – ÉPISODE 25 – DVD N° 7
DVD : PJ SAINT MARTIN
LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD
© telfrance
une production telfrance
PolyGram Collection

SAISON 3
DVD N° 7
ÉPISODE : 25
Titre : Légitime défense

Éditeur : Polygram Collection
Classification : Policier
une production telfrance

Réalisateurs : Gérard Vergez - Christian François - Benoît d'Aubert - Christian Bonnet - Brigitte Coscas - Christophe Barbier - Claire de la Rochefoucauld - Thierry Petit
Premiers assistants réalisateurs : Akim Isker - Claire de la Rochefoucauld - Anne Sommaruga-Felotti
Producteurs : Michelle Podroznik - Delphine Claudel - Sébastien Combelles
Producteur exécutif: Alain Bucaille
Scénaristes : Frédéric Krivine, Bernard Jeanjean
Réalisateur : Frédéric Krivine
Directeur de production : Mathias Herman
Coproduction : Telfrance/France 2
Série créée par : Michelle Podroznik et Frédéric Krivine
Auteurs : Robin Barataud - Gilles-Yves Caro - Fabienne Facco - Bernard Jeanjean - Frédéric Krivine - Christiane Lebrima - Claire Lemaréchal - Catherine Moinot - Jean-Luc Nivaggioni - Jean Reynard - Armelle Robert - Jean-Dominique de la Rochefoucauld - Laurent Vivier
Casting: Bénédicte Guiho - Christiane Lebrima
Direction artistique: Gérard Vergez
Directeur de la photographie : Philippe Lu
Son: Michel Bensaïd
Musique : Richard Galliano
Costumes : Anne David
Décors : Philippe Decaix
Directeurs de collection : Frédéric Krivine - Catherine Moinot - Marc Eisenchteter
Directrice de la fiction France 2 : Laurence Bachman
Conseiller de programme France 2 : Cécile Roger-Machart

scénario
frédéric krivine
jean-dominique de la rochefoucauld

adaptation et dialogues
frédéric krivine

musique
richard galliano
éditions francis drefus music

réalisation
gérard verges

PolyGram Collection
une production Telfrance

Ce DVD comporte plusieurs couches et des fonctions spécifiques pouvant provoquer de très courtes pauses.
FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR
AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR
DOLBY DIGITAL
'Dolby' and the double-D symbol are trademarks of Dolby Laboratories Licensing Corporation.
983433-6
EDV 17
© Telfrance - France 2 - 1997
℗ & © 2005 PolyGram Collection
Dépot Légal 1997
Durée : 51:03
Transcript
01:00Ce matin, Ferré, le propriétaire de la boutique, venait d'ouvrir.
01:02Quand le voleur est entré, il a menacé d'un grand arrêt.
01:04Il voulait la caisse.
01:06Alors Ferré a sorti son arme et l'a tirée.
01:08Et les témoins ?
01:09Apparemment pas. Il vit au-dessus avec sa femme, mais elle n'a rien vu.
01:12Ils sont à l'intérieur.
01:13Celui-là a pris un seuil pour sa gueule.
01:15Il s'est quand même pris une balle dans le genou.
01:17Il a ce qu'il mérite.
01:18Attendez, on ne va pas rester là sans rien faire.
01:20Ça fait trois fois dans le mois que ça arrive.
01:23T'en as mis du temps.
01:24Je fais ce que je peux. Ça va moins vite en métro.
01:27Tiens, t'auras l'air d'un flic.
01:29Qui c'est celui-là ?
01:30Il a égratigné à l'épaule.
01:31Sa femme est remontée de la réserve quand elle a entendu le coup de feu.
01:34C'est Madame qui nous a appelés.
01:36Bonjour, Jean-Yves Fabre, 18ème section du parquet.
01:38Je ne crois pas qu'on se soit encore rencontrés.
01:40Capitaine Fournier.
01:42Bonjour, lieutenant Lopez.
01:43Bonjour. Comment ça s'est passé ?
01:45Apparemment, le commerçant a été agressé.
01:47Il a eu peur et il a tiré sur son voleur.
01:49C'est ça ?
01:50C'est ça, oui.
01:51J'ai mis les tâches de sang au pointier.
01:52Merci. D'après vous, les conditions de légitime défense sont réunies ?
01:55Ça, on ne peut pas encore le dire.
01:56On ira interroger le voleur à l'hôpital.
02:00Tenez.
02:01Merci.
02:05L'arme du voleur.
02:07Le revolver du fleuriste.
02:09L'impermis de port d'armes.
02:10Bon, ben vous les envoyez au labo.
02:12Faites-le brûler vite.
02:13D'accord.
02:14Je veux des résultats le plus vite possible.
02:16Il faudrait dégager d'ici assez rapidement avant que les commerçants du quartier ne s'émeuvent.
02:19Les attaques de genre, c'est toujours sensible.
02:21D'accord ?
02:25Tu lui mets les manottes ?
02:26Debout.
02:27C'est obligatoire, les manottes ?
02:28C'est la procédure, vous avez tiré sur un homme.
02:30Mais je me suis défendu.
02:31C'était un voleur, il m'attaquait.
02:33C'est quand même pas de ma faute, merde !
02:35Désolé, c'est comme ça.
02:36On y va ?
02:45On revient bientôt ?
02:46Parce que le magasin, toute seule...
02:48Ne vous inquiétez pas.
02:49Vous penserez à passer au commissariat pour qu'on prenne votre déposition ?
02:52Mais j'ai rien vu.
02:53C'est pas grave, vous direz que vous n'avez rien vu.
02:55Vous avez bien entendu quelque chose ?
02:57Oui, un coup de feu, c'est pour ça que j'ai appelé la police.
03:07Vincent.
03:08Attends.
03:10Tu vas pas arrêter de faire la gueule ?
03:12Ça suffit, je suis assez punie.
03:14C'est pas le moment.
03:15Oui, c'est quand le moment ? On se voit plus qu'au boulot.
03:19Je suis désolée pour ce qui s'est passé avec Alain.
03:22Je te demande pardon, je te demande vraiment pardon.
03:26Parce qu'il était pour ça, si, c'est ridicule.
03:28Ridicule que ça me fasse mal que tu aies couché avec quelqu'un d'autre ?
03:30Une fois, une seule fois, parce que j'étais perdue.
03:33Moi, j'étais pas perdue.
03:34Je te demande un mariage, tu me dis non.
03:36Tu crois que c'est facile à vivre ?
03:37Toi, tu disparais pendant des semaines sans me demander de nouvelles.
03:40Puis après, tu réapparais, la bouche en cœur, et tu me demandes d'être disponible.
03:42Comme ça.
03:44Mais ça se passe pas comme ça, un amour.
03:45Ça s'accompagne, ça prend du temps.
03:48J'ai plus confiance.
03:49Oh, merde.
03:51T'as toujours dit la vérité.
03:52Vincent, attends !
03:55On réessaye, on recommence, maintenant, on se connaît mieux.
03:57Je suis sûre qu'on va réussir.
03:58Je suis sûre, je suis sûre.
04:01J'arrive pas.
04:19C'est pas à vous de faire ça ?
04:20Bah ouais, mais si j'attends la mairie.
04:22Faut la remarquer, mais...
04:24Bon, allez.
04:26Je vous fasse.
04:29T'arrose, toi, maintenant.
04:31Bonjour, patron.
04:32Bonjour.
04:33Vous croyez que c'est à vous d'arroser les plantes ?
04:34Ah non, mais vous avez pas envie d'y mettre, vous aussi.
04:40Nadine, ça fait un moment que j'ai envie de vous demander...
04:43Est-ce que vous avez des nouvelles de Paul ?
04:46Il m'a écrit.
04:47Il veut que je vienne le voir.
04:48Mais on en a marre, il veut pas rester trop longtemps en préventive.
04:51Ça lui ferait du bien d'apprendre un peu la patience.
04:53Vous irez ?
04:55Je sais pas.
04:57En tout cas, si vous n'avez pas envie, ne vous forcez pas, hein, Nadine.
05:01Sova a appelé ?
05:02Elle a sa matinée d'entraînement au tir.
05:04Elle sera là pour le déjeuner.
05:06Tiens, j'ai vu Simone, ce week-end.
05:08Mais qu'est-ce que vous foutiez à Deauville ?
05:10Bah, j'étais pas à Deauville.
05:11Simone, elle a amené sa mère à Deauville.
05:13Bah alors, vous l'avez vue où ?
05:14Bah, vers chez elle.
05:16Enfin, bon, j'ai cru l'avoir, hein, je me suis probablement trompée.
05:22Ah, je suis bien chez le commissaire Meurteau, là.
05:24Vous voulez déposer une plainte ?
05:26Faire une réclamation ? Vous êtes convoqué pour une audition ?
05:28Bon, ça, c'est ce que je veux, je sais pas comment ça s'appelle.
05:30Qu'est-ce que vous voulez vous voulez au commissaire ?
05:32Ah, commissaire Meurteau.
05:34Pierre Sauvage, entreprise Sauvage, père et fils.
05:36Je suis le fils.
05:37Sauvage Dépannage.
05:38Dépannage Sauvage, quoi.
05:39Ah, non, non, non, Sauvage Dépannage.
05:41Enchanté, bon. Et alors ?
05:43Vous savez, les maliens que vous avez expulsés,
05:45c'est moi qui étais chargé de mûrer le squat.
05:47Ouais, bon. Alors, vous avez eu des problèmes ?
05:51Bah, voilà.
05:52L'adjoint au maire, il est désolé, il peut pas venir lui-même,
05:55parce que ce matin, il avait justement trois mariages, alors il m'envoie.
05:58Il vous en va pour quoi ? Non, mais venez-en, vous faites, bon Dieu.
06:00Bah, il a dit de vous demander un agent de police pour garder mon mur.
06:05Votre mur ?
06:06Bah oui, mon mur !
06:07Il faut que je rebouche l'entrée du squat de la rue Marquise.
06:09Non, écoutez, monsieur Sauvage, c'est bien ça.
06:12Bon, alors, vous allez dire au maire que j'ai déjà pas assez de personnel,
06:14si je dois en plus, je me préviens d'un de mes agents pour qu'il aille faire la plante verte devant un mur.
06:18Mais, mais, mais, l'adjoint au maire, il veut qu'on surveille le squat
06:21le temps que les squatteurs trouvent un autre squat.
06:23Oui, bonjour, monsieur.
06:28Bonjour, mademoiselle, je voudrais parler à un inspecteur.
06:30C'est à quel sujet ?
06:32C'est compliqué, je voudrais parler à un inspecteur.
06:36Mathieu ?
06:37Oui ?
06:38Allez chercher Léonetti, il est au fast food.
06:46Mon fils s'est décédé il y a quinze jours.
06:48Il avait vingt ans, il s'appelait Guillaume.
06:51Il s'est suicidé en prenant des médicaments.
06:55Depuis sa mort, je n'avais pas le courage d'arranger ses affaires.
06:58Et puis hier, en revenant du cimetière,
07:01j'ai cru que je pourrais.
07:02Juste avant de sortir de sa chambre,
07:04en refermant le tiroir de son bureau,
07:06j'ai trouvé ça.
07:11C'est la liste des médicaments qu'il a pris pour...
07:15Oui.
07:18Alors ?
07:20C'est pas son écriture.
07:25Vous voulez dire que quelqu'un aurait donné à votre fils
07:27la liste des médicaments qu'il fallait ?
07:29Vous voulez dire que quelqu'un aurait donné à votre fils
07:31la liste des médicaments qu'il fallait pour qu'il se suicide ?
07:34Les médicaments qui sont sur la liste
07:36correspondent à ceux qu'on a trouvés près de son lit.
07:47Vous ne savez pas qui a écrit cette liste ?
07:49Non.
07:51Depuis que je l'ai trouvée,
07:52puis hier,
07:53je me dis que peut-être cette personne savait
07:56que Guillaume voulait se tuer
07:57et qu'elle a rien fait pour l'en empêcher.
07:58Je me dis que peut-être, moi, si j'avais su,
08:00j'aurais pu le convaincre qu'il serait encore là.
08:07Je m'en veux tellement d'avoir rien vu.
08:11Les enfants croient qu'on les aime.
08:13On en est tellement sûres.
08:14Et puis un jour, on s'aperçoit qu'on les connaît pas.
08:17Guillaume était sombre.
08:19Il s'emportait contre nos compromissions,
08:21comme il disait, mais...
08:23Je pensais que ça lui passerait.
08:25J'ai rien vu de la détresse de mon fils.
08:27Rien.
08:29Et vous êtes sûre que ça n'est pas l'écriture de votre fils ?
08:32C'est le mot qu'il a laissé sur son bureau.
08:39Je veux qu'on trouve cette personne.
08:43Je veux savoir si elle connaissait les intentions de mon fils.
08:46Je sais pas, moi.
08:47S'il y avait quelque chose à faire pour le retenir.
08:50Vous voulez porter plainte ?
08:53Plainte, oui.
08:54Je suppose.
08:57Faut que je comprenne.
09:02Bon, nous allons voir ce que nous pouvons faire.
09:04Vous tenez au courant, madame.
09:10Je vous remercie.
09:12Vous pouvez nous la laisser ?
09:15On peut me la rendre avec ?
09:16Dès qu'on n'en aura plus besoin.
09:19Merci.
09:22Qu'est-ce qu'on peut faire ?
09:23C'est quand même lui qui les a pris, ces médicaments.
09:28Le gamin s'est suicidé.
09:29C'est dur pour la mère et elle cherche un coupable.
09:31C'est pas une raison pour foncer les yeux fermés.
09:33Il y a quand même bien quelqu'un qui a écrit cette liste.
09:35Vous savez que l'article 223 ne reconnaît que la provocation au suicide.
09:38Dans votre cas, écrire une simple recette, comme vous dites, c'est léger.
09:41On peut peut-être établir la non-assistance à personne en danger
09:43si on prouve que l'auteur connaissait les intentions du jeune homme.
09:46Et qu'il l'a encouragé en donnant la liste.
09:48Pour que ça tienne, il faut établir la liste.
09:50C'est ce qu'on va faire.
09:51C'est ce qu'on va faire.
09:52C'est ce qu'on va faire.
09:54Bon, continuez en préliminaire et tenez-moi au courant.
09:56Au revoir, madame la substitue.
09:58Bravo, Mathieu.
09:59Allez, Léonetti, activez-vous au lieu de rêver.
10:01Allez, la liste.
10:04Tu commences les recherches ?
10:05Je suis au faim, j'ai pas fini mon petit-déj.
10:07Et comment je fais ?
10:08Tu téléphones au pharmacien, puis tu remontes jusqu'au médecin.
10:10Toutes les pharmacies ?
10:12Avec un peu de patience.
10:13Tu fais quoi, là ?
10:14Tu fais quoi, là ?
10:15Tu fais quoi, là ?
10:16Tu fais quoi, là ?
10:17Tu fais quoi, là ?
10:18Tu fais quoi, là ?
10:19Tu fais quoi, là ?
10:20Tu fais quoi, là ?
10:21Tu fais quoi, là ?
10:22Avec un peu de chance, il s'est fourni dans le coin.
10:24Tu leur demandes s'ils ont bien vendu tes médicaments.
10:27Fais gaffe, il a pas du tout prendre d'un coup.
10:29Et puis, tu te démerdes.
10:50Non !
10:51Mais non, on n'a pas d'informations sur l'agression du commerçant.
10:57Vous voulez du café ?
10:58Non, non, non, de l'eau, de l'eau avec de la glace.
11:00Mais c'est pas l'agence France Presse ici, monsieur.
11:02C'est un commissariat.
11:03Allez, bonne journée.
11:04Oh, là, là, ils commencent à me bassiner, là, tous, avec leur agression.
11:08Oh, bonjour, Simone.
11:09Bonjour.
11:10Simone ?
11:11Bonjour, Simone.
11:15Tu m'as manqué.
11:16Depuis vendredi soir.
11:18Oui.
11:19Alors, c'était bien, Loville ?
11:21Oui, très bien.
11:23T'as rien à me dire ?
11:24Si, justement. Je suis venue pour te parler.
11:27T'es venue pour me parler à moi ?
11:31On peut aller dans ton bureau ?
11:32Patron, faut vraiment que je vous parle.
11:34T'as de l'eau fraîche ?
11:35Non, de la glace.
11:36Je te dérange, hein.
11:38Moi, je suis idiote de venir sans te prévenir, quoi.
11:40Non, non, mais va plutôt m'attendre en face.
11:42Non, non, non, non, tu as raison, ça peut attendre ce soir.
11:44Ben alors, je t'appelle, moi.
11:46Non, ça peut pas se dire par téléphone.
11:48On déjeune, au moins.
11:49Non, non, je te laisse travailler.
11:51À ce soir.
11:54Vous pouvez monter dans mon bureau et racontez-moi ce qu'il s'est passé.
11:58Je t'apporte l'eau et la glace.
11:59Merci.
12:00On a demandé l'analyse de sang sur la lame du cran d'arrêt du cambrioleur,
12:03mais apparemment, la blessure du propriétaire prouve qu'il a effectivement reçu un coup de couteau.
12:06Donc, on a une présomption en faveur de la légitime défense, non ?
12:09Il y a quand même une disproportion entre l'arme à feu et le cran d'arrêt.
12:12L'agresseur présumait un casier et deux condamnations pour vol simple.
12:15C'est pas une raison pour lui tirer dessus.
12:16C'est pour ça qu'il faut établir clairement que Ferré a tiré sous la menace.
12:19Il faut établir que Ferré avait de bonnes raisons de se croire en danger.
12:22Article 122...
12:25Nadine, qu'est-ce que vous avez foutu de mon code pénal ?
12:28Je ne sais rien, moi.
12:335, 122, 5.
12:35Et ça, c'est quoi, ça ?
12:36Merci.
12:42Bonjour.
12:43Bonjour.
12:44Vous êtes remis de vos émotions ?
12:45Oui, oui.
12:46Quelles émotions ?
12:47La prise d'otage de l'autre dimanche.
12:49Nous ne nous sommes plus vus depuis, je crois.
12:51Ah, la prise d'otage...
12:53Oui, oui.
12:54Vous me fuyez ?
12:55Moi ? Non, pourquoi ?
12:57Parce que moi, ça fait une semaine que je vous cherche.
13:00Moi aussi.
13:02J'ai eu un empêchement à un copain qui était en...
13:04Ah, je préfère.
13:07J'ai eu peur que vous ne soyez fâchés.
13:10Alors, on se voit ce soir, à 20h ?
13:12Ce soir ?
13:13Pour dîner ?
13:14Oui.
13:15Bonjour, mademoiselle.
13:16Bonjour.
13:19À 20h, chez moi.
13:21La porte, en face du cours de danse.
13:23Ne soyez pas en retard.
13:24À 20h, d'accord.
13:2520h, pas plus tard.
13:27Après, ce sera trop tard.
13:28Ce ne sera plus à peine de venir.
13:36Pharmacie Rosenfeld.
13:38Oui, bonjour.
13:40Bonjour.
13:41Je suis de la police et je voudrais savoir
13:43si vous auriez vendu ces 15 derniers jours
13:45à une même personne du Tamestil,
13:49du Vignom...
13:51Non, ce n'est pas fini, non ?
13:53Du Kerbatax,
13:55du Dequet,
13:57du Garipre.
13:58Le brigadier Michel est demandé au standard.
14:00Le brigadier Michel.
14:01Oui, j'attends, oui.
14:05Alors, ceinture, montre, couteau, c'est ça ?
14:08Signature.
14:11Mathilde, attaque.
14:17Vincent.
14:19Ça y est, j'ai le...
14:21Merci.
14:24T'es plus chez Courgette, toi ?
14:25Non.
14:33Vous me laissez les manottes ?
14:35Tiens.
14:37Je suis désolé, c'est la procédure.
14:39Je comprends pas, je me fais agresser chez moi
14:41et on me traite comme un criminel.
14:43Dès qu'on aura établi la légitime défense,
14:45ça va mettre dans son filet.
14:46Florence, est-ce que je peux te parler ?
14:47Alors, vous vous appelez Guy Ferré,
14:49vous êtes né le 31 juillet 1960 à Clamart,
14:52et vous êtes de nationalité française.
14:54Vous êtes connu des services de police ?
14:56À chaque fois qu'on vient me voler ma caisse,
14:58je porte plainte.
14:59Ça arrive souvent ?
15:00À chaque fois qu'il y a une fête à fleurs.
15:01Qu'est-ce qui se passe ?
15:02Ça va à l'antin, à la tournée.
15:04Ça va à l'antin, à la Toussaint, à Noël.
15:06Il y a aussi les week-ends du mois d'août,
15:07là, ils sont tranquilles, ces salauds.
15:09Hier, je me méfiais, j'avais même mis mon flingue
15:11sous la caisse, au cas où.
15:13À la fermeture, j'ai cru que c'était bon,
15:14mais ce matin, ça a pas raté.
15:16Avant même que j'ai eu le temps d'aller à la vente.
15:18On peut pas discuter ailleurs.
15:22Racontez-nous ce qui s'est passé ce matin.
15:24Bah, j'ai ouvert la boutique tôt ce matin,
15:27j'étais en train de faire la caisse
15:28quand le type est rentré.
15:30J'ai refermé la caisse par précaution,
15:32je lui ai demandé ce qu'il voulait,
15:34il s'est rapproché en regardant les fleurs,
15:36et tout d'un coup, il m'a sorti son franc d'arrêt,
15:38ce con, il me menaçait, il voulait la caisse,
15:40il était comme un fou.
15:42Tenez, vous faites le cambrioleur,
15:44moi je suis à votre place.
15:45Comment il a fait ?
15:47Bah, il m'a demandé la caisse,
15:50il s'est rapproché encore parce que j'allais pas assez vite
15:52et il m'a planté son arme dans l'épaule.
15:54Planté ? C'est vrai que vous avez été touché,
15:56mais c'est juste une égratignure.
15:57C'est parce que je me suis dégagé.
15:59C'est quand même pas un crime de vouloir éviter
16:01l'arme d'un voyou qui veut vous tuer, non ?
16:02J'ai pas dit ça. Continuez.
16:04Bah, c'est là que je me suis penché, comme ça,
16:06pour chopper mon flingue, quoi.
16:08Où ça ?
16:09Il était sous la caisse, je vous ai dit,
16:10je l'avais vu la veille.
16:11Et vous avez pris votre arme,
16:12et il a pas essayé de s'enfuir ?
16:14Ça s'est passé vite, vous savez,
16:15et puis je l'ai pas vraiment braqué,
16:16j'ai tiré comme ça.
16:17Et vous avez tiré par réflexe ?
16:19Je veux dire, vous avez tiré sans visier ?
16:21Bah, j'ai tiré par réflexe,
16:23mais j'ai quand même fait gaffe de pas le tuer,
16:25j'ai tiré en bas, dans les jambes.
16:27J'ai eu tort.
16:29Non, mais les traces de sang ne sont pas très claires.
16:34Vous étiez où exactement au moment du coup de feu ?
16:37Bah...
16:39Moi, je suis là, et lui, il est là, je crois.
16:42Vous croyez ou vous êtes sûr ?
16:43Non, mais je suis sûr, il était là, tout près de moi.
16:45Et votre arme, elle était sous la caisse, prête à tirer ?
16:49Bah, je suis quand même pas un prisonnier à ce point-là.
16:55Donc, vous prenez votre P38 sous la caisse,
16:58vous enlevez le cran de sécurité,
17:00vous engagez la balle dans la chambre,
17:02vous appuyez, votre voleur, il est pas parti.
17:04Pardon.
17:05Votre femme, elle a rien vu ?
17:07Non, elle était dans la réserve.
17:09Elle en peut plus de toutes ces attaques,
17:11elle prend des tranquillisants.
17:13Soyez sympa, n'emmerdez pas avec cette histoire, elle est fragile.
17:16Bien, je vous remercie.
17:20Chris, tu montes ?
17:21J'arrive.
17:22Vous allez pas me garder, là ?
17:24Bah, qu'est-ce qu'il y a ? Vous me croyez pas ?
17:26Monsieur, on peut pas vous libérer tant qu'on n'a pas prouvé la légitime défense.
17:29On n'a pas fini parce qu'on n'a pas encore entendu votre agresseur.
17:33En cellule.
17:34Il y a déjà le clochard.
17:35L'incendier de poubelle.
17:37Mais monsieur au vestiaire.
17:40Au vestiaire.
17:45Bon appétit.
17:47Alors là, au dernier moment, juste un instant.
17:55Vous me passez ça, là, j'vous ai mis le numéro.
17:59Dites-moi, Nadine.
18:00Le mur est encore détruit ?
18:01Encore lui.
18:02Bah, fallait s'y attendre, hein.
18:03C'est pour incendier chez eux, remarqués somaliens.
18:05Ils sont habitués, alors ils reviennent.
18:06Ils l'ont déjà cassé deux fois.
18:07C'est pas maintenant qu'ils vont s'arrêter ?
18:08Je veux bien reconstruire encore une troisième fois son mur en mer.
18:10Et s'ils me le cassent encore, qui c'est qui va se rengueuler ?
18:12Bibi.
18:13C'est que je travaille pas à l'oeil, moi.
18:14Ouais, d'accord, d'accord.
18:15Bon, écoutez, vous, là.
18:16Hé, venez voir.
18:17Vous allez accompagner monsieur, mais vous allez surveiller son mur.
18:18Je vous ferai relever vers les 18h.
18:19Voilà, merci.
18:20Ah bon ?
18:21Bon, si vous avez besoin de service, hein, sauvage service, c'est moi.
18:23D'accord ? C'est moi le fils.
18:24Merci, hein.
18:25Hé, serruré, plomber.
18:26Oui, oui, bon, bah j'ai dit merci, quoi.
18:27Allez.
18:28J'ai fait ça.
18:29J'ai fait ça.
18:30J'ai fait ça.
18:31J'ai fait ça.
18:32J'ai fait ça.
18:33J'ai fait ça.
18:34J'ai fait ça.
18:35J'ai fait ça.
18:36J'ai fait ça.
18:37J'ai fait ça.
18:38J'ai fait ça.
18:39J'ai fait ça.
18:40J'ai fait ça.
18:41J'ai fait ça.
18:42J'ai fait ça.
18:43J'ai fait ça.
18:44J'ai fait ça.
18:45J'ai fait ça.
18:46J'ai fait ça.
18:47J'ai fait ça.
18:48J'ai fait ça.
18:49J'ai fait ça.
18:50J'ai fait ça.
18:51J'ai fait ça.
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18:59J'ai fait ça.
19:00J'ai fait ça.
19:01J'ai fait ça.
19:02J'ai fait ça.
19:03J'ai fait ça.
19:04J'ai fait ça.
19:05J'ai fait ça.
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20:01J'ai fait ça.
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20:04J'ai fait ça.
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20:21J'ai fait ça.
20:22J'ai fait ça.
20:23J'ai fait ça.
20:24J'ai fait ça.
20:25J'ai fait ça.
20:26J'ai fait ça.
20:27J'ai fait ça.
20:28J'ai fait ça.
20:29Le professeur Roux est appelé.
20:31C'est pour quoi faire, ça ?
20:32C'est la boutique.
20:33Là, y a la caisse.
20:34Vous allez reculer jusqu'où ?
20:37Par là, je crois.
20:38Jusque là ? Combien ?
20:39Deux, trois mètres ?
20:40J'en sais rien, moi.
20:41Demandez au blaireau qui était avec nous dans le magasin.
20:44Quel blaireau ? Y avait un type ?
20:46Bah ouais.
20:47Je l'ai pas vu quand...
20:48Mais je peux vous dire qu'il a eu la peur de sa vie, le pauvre mec.
20:51C'était un client ?
20:52J'en sais rien, moi.
20:53Je faisais pas un reportage.
20:55Alors, si on a de la chance, le blaireau est un client, avec un peu plus de chance,
21:01il a payé avec sa carte bleue, tu vas vérifier les achats de ce matin.
21:04Marie.
21:05Aux ordres.
21:07Alors.
21:12Lieutenant.
21:15Le médecin qui a fait les ordonnances, il s'appelle Pardivelle.
21:17Il est généraliste dans le 9e.
21:19Tu me le convoques et tu lui dis de venir le plus vite possible.
21:26Tonton Jean ?
21:29Qu'est-ce que tu fais là ?
21:31Viens, rentre.
21:37Tu vas bien ?
21:38Oui.
21:39Je suis à Paris pour la journée, je me suis dit que j'allais passer te faire une bise.
21:42Viens, c'est là que tu travailles.
21:45Tonton Jean.
21:48Tonton Jean.
21:50Tonton Jean.
21:52Tonton Jean.
21:53Tonton Jean, c'est là que tu travailles.
21:57Bonjour.
21:58Salut.
22:00Je te dérange peut-être ?
22:02Attends-moi en face, j'arrive dans une minute.
22:05Vous faites foule ?
22:06Oui.
22:07Allez.
22:14Lieutenant.
22:16Vous pouvez convoquer Tardivelle ? Mon oncle est de passage.
22:20Tu sais, tu nous as manqué chez mamie la semaine dernière.
22:23On était tous là.
22:24Sauf toi.
22:30Oui, je sais.
22:31Mais c'est court de descendre pour un week-end.
22:34Et en plus, ils sont tout le temps en grève.
22:36Deux Montalos, deux.
22:41Et sinon, comment ça se passe ici ? C'est sympa, ta taule ?
22:44Ça va.
22:46Au début, c'était dur.
22:47Au début, c'était dur.
22:48Paris, surtout.
22:50Mais maintenant, ça va.
22:51C'est bien.
22:53En fait, je voulais te demander un petit service.
22:57Ah bon ? Quoi ?
22:59C'est pas compliqué, t'inquiètes pas. C'est pour le syndicat.
23:01Mais j'ai pas la carte, moi.
23:03C'est pas grave, ça.
23:04Tu sais, nous, on a juste besoin de petits renseignements.
23:07Quel genre de renseignements ?
23:09Juste savoir qui est plutôt avec nous, qui est plutôt contre.
23:12Alors, il faudrait que tu sondes un peu le terrain chez toi.
23:14Puis après, tu nous dis, tu vois.
23:15Mais comment tu veux que je fasse ? Je vais quand même pas leur demander.
23:18Il faut pas leur demander, t'es bête, toi.
23:20Non, tu poses juste quelques questions, on leur donne rien, comme ça.
23:23Savoir s'ils sont engagés ou pas, comment ils votent.
23:26Les hommes politiques, ils aiment.
23:28C'est pas sorcier, quand même.
23:30Ça va prendre du temps.
23:31Du temps ? Regarde.
23:36Alors, horizontalement, les noms.
23:40Verticale, les notes.
23:42De 1 à 5.
23:43Alors, 1, c'est le type engagé vraiment près de nous.
23:47Et 5, c'est carrément le gaucho irrécupérable.
23:50Tu vois, c'est facile, hein.
23:53Je veux voir ce que je peux faire.
23:55Je savais qu'on pouvait compter sur toi.
23:57Ouh là, il va falloir que je t'abandonne, ma grande, parce que là, j'ai ma réunion dans une demi-heure.
24:01Mais je reviendrai bientôt.
24:02Comme ça, tu pourras nous dire où on en est de notre petit travail.
24:09Tu sais, on en a besoin, des jeunes comme toi.
24:11Non, non, je paie, je rigole.
24:14On t'embrasse, mamie ?
24:15Oui, pardi.
24:16Euh, combien je vous dois ?
24:1722 francs.
24:20Bon allez, juste 2 ou 3 questions.
24:23Non, on ne donne aucune interview pendant les enquêtes.
24:25Allez, hop.
24:26Est-ce que c'est vrai que le commerçant qui a été agressé a été amené ici avec les menottes, et qu'en plus, il est en garde à vue ?
24:30Non, maintenant, vous dégagez.
24:31Si vous voulez pas que ce soit à vous qu'on vous les passe, les menottes.
24:33Ok, alors, puisque c'est comme ça, je reste dans la cour, tant que j'ai pas mes infos.
24:36Tant pis pour vous.
24:37Mais dis-donc, vous avez entendu ce qu'elle vous a dit, là ?
24:39Je suis recommandé par la préfecture, mademoiselle.
24:41Non, lieutenant.
24:42Et vous serez recommandé par le pape, ce serait pareil. Allez, hop.
24:45J'espère que vous n'avez besoin de rien, parce qu'ici, c'est tout ce qu'on peut leur demander.
24:49Monsieur ?
24:50Je suis convoqué pour une audition.
24:53Lieutenant Léonetti.
24:54Ok, venez.
24:55Nous vous avons convoqué dans le cadre d'une enquête sur le suicide du jeune Guillaume Barcelan.
24:59Une enquête ?
25:00Vous le connaissiez ?
25:02C'était un ami de mon fils, oui.
25:04Je sais ce qui lui était arrivé.
25:06C'est affreux, mais je vois mal.
25:07Excusez-moi, on manque de place, là.
25:09Non, s'il vous plaît, là, n'oubliez pas.
25:12C'était un de vos patients ?
25:13Guillaume, non.
25:16Pour avoir votre carnet de rendez-vous.
25:17Je suis désolé, c'est vrai professionnel.
25:20Et si vous avez une commission regatoire, vous pouvez passer à mon bureau.
25:23Vous lui avez jamais fait d'ordonnances en dehors de votre cabinet ?
25:25Non.
25:26Je l'ai croisé quelques fois à mon domicile avec mon fils, c'est tout.
25:30Vous pouvez me dire ce que vous cherchez.
25:32C'est la photocopie du registre du pharmacien où Guillaume Barcelan a acheté une partie des médicaments qu'il a absorbés.
25:41Je ne comprends pas.
25:43Je n'ai jamais rédigé cette ordonnance.
25:46Pourtant, elle vient bien de chez vous.
25:50Oui, je l'ai.
25:52Je l'ai.
25:54Je l'ai.
25:56Je l'ai.
25:58Je l'ai.
26:00Oui, je ne comprends pas.
26:05Le petit Barcelan a dû la prendre à mon insu.
26:10Votre fils est étudiant en philo comme Barcelan ?
26:13Non, il se connaissait plutôt par leur club de sport, je crois.
26:15Il est étudiant en quoi, votre fils ?
26:17En médecine.
26:19Vous connaissez cette écriture ?
26:25C'est l'écriture de votre fils ?
26:27Je ne sais pas, mais ça ne veut rien dire.
26:29François ne pensait probablement pas que son ami s'en servirait.
26:32Vous savez, le suicide, c'est une conversation classique entre jeunes gens romantiques.
26:35Le monde des adultes ne leur paraît tellement pas à la mesure de leurs rêves.
26:38Jouer avec l'idée de la mort, c'est classique à 20 ans.
26:41Quand j'étais jeune, j'avais une tête de mort sur mon bureau.
26:44Vous savez où on peut joindre votre fils ?
26:49Je suis sûr qu'il ne savait rien des intentions réelles de son ami.
26:53Il doit être désespéré.
27:00Lieutenant.
27:05Bonjour Jocelyne, mais Alain n'est pas là.
27:08C'est embêtant.
27:10Je suis venue à Paris en voiture, je m'étais mal garée et j'ai retrouvé la voiture avec un sabot.
27:14Alain m'a dit que dans ces cas-là, il fallait le prévenir tout de suite pour qu'il puisse faire quelque chose.
27:18Eh bien, venez avec moi, je vais m'en occuper.
27:20Je ne veux pas vous déranger.
27:22Non, mais si tout va bien, il y en a pour deux minutes. Entrez, entrez.
27:25Asseyez-vous.
27:26Asseyez-vous.
27:30Vous avez la carte grise ?
27:36Merci.
27:38Allô Gilles ? Salut, c'est Marie, ça va ?
27:41Ouais, dis donc, j'ai un problème avec un sabot.
27:44345 SD 94.
27:47Tu me l'enlèves de l'ordinateur ?
27:51On verra.
27:53Salut.
27:54Bon, le commissariat du quartier où vous êtes garée va vous enlever le sabot.
27:57C'est vrai ? Je vous remercie infiniment, sans vous, je ne sais pas comment j'aurais fait.
28:02Ce qu'il y a de bien avec les cartes bancaires, c'est qu'il y a tout sur le même papier.
28:05Nom du client, nom du vendeur, la date de l'achat...
28:08Joss ?
28:11Qu'est-ce que tu fais là ?
28:13Marie m'a tiré une sacrée pine du pied, j'ai failli me faire embarquer la voiture par la fourrière.
28:17C'est vraiment emmerdant avec la voiture, tu ne peux pas te garer comme tout le monde.
28:19Samedi, vous avez quelque chose de prévu avec Vincent ?
28:22Ça me ferait plaisir de vous avoir enfin à dîner. Pas vrai ?
28:24Oui.
28:26Je vais demander à Vincent, mais je crois que samedi, on est pris.
28:29Bon, écoute, on en parlera plus tard.
28:31Si vous ne pouvez pas samedi, ce sera quand vous voulez, on doit bien trouver une date quand même.
28:35J'en parle à Vincent, merci.
28:37Bon, écoute, on bosse, tu m'attends au fast, et je te rejoins.
28:39Merci à vous, et vous demandez à Vincent.
28:41C'est ça, au revoir.
28:43C'est juste là, je te rejoins.
28:45Bon, je sais, je sais.
28:47Tu ne veux pas lui parler, ce n'est pas mes oignons.
28:49Et je m'en fous, mais qu'elle arrête avec son dîner, ça suffit là maintenant.
28:52Quoi, elle veut vous inviter ?
28:54Mais elle a deviné ou quoi ?
28:56Tu crois ?
28:58Non, non, non, non, ce n'est pas le genre de Joss, non, non, non.
29:00Vous n'aurez pas invité, elle n'est pas perverse.
29:02Non, non, non, elle vous aime bien, c'est tout.
29:04Comment tu peux vivre dans le mensonge ?
29:06Alors ça, vraiment, ça me dépasse.
29:08Écoute, ce n'est pas parce qu'on a couché une fois tous les deux que je vais foutre mon couple en l'air quand même.
29:10La fidélité, ça n'a rien à voir avec l'amour.
29:12L'inconfiance, si.
29:14Tout de suite, les grands mots.
29:16Bon, on fait quoi à la pause dîner, parce que moi, je ne sais plus quoi inventer.
29:18Attends, mais tu te débrouilles avec son dîner.
29:20Tu me vois, moi, dire à Vincent, viens, on va dîner chez Alain.
29:22Non, mais ça ne va pas ou quoi ?
29:24Bon, on va chercher le témoin.
29:26Il s'appelle comment déjà ?
29:28Maurice Barbier.
29:30Dis-moi, tu peux le faire, parce que je vais rejoindre Joss.
29:32Merci.
29:34D'après sa banque, Maurice Barbier est garagiste à Tours.
29:36Alors, j'ai appelé sa secrétaire à 9 heures ce matin, il était à Tours.
29:38Il est encore à Tours.
29:40Bref, ce monsieur n'a jamais quitté Tours.
29:42Déclaré volé ?
29:44Pas déclaré volé, en tout cas.
29:46J'ai appelé Ferré, ce matin, ils ont livré 27 roses rouges
29:48à une certaine Hélène Rubac,
29:50qui habite 8 à Impasse du Soleil.
29:52Sa maîtresse ?
29:54Ah ben, peut-être.
29:56L'Impasse, c'est pas loin, on a peut-être une chance d'y trouver notre client.
29:58Ben voilà, ça y est.
30:00J'ai le maire en ligne.
30:02Il a reçu une délégation des commerçants du quartier,
30:04il demande la libération de Ferré.
30:06Ce n'est pas vraiment un programme.
30:08Et on a peut-être un témoin.
30:10Il est où, Alain ?
30:12Il est au faste avec Jocelyne.
30:14Si Ferré a tiré sur le voleur alors qu'il était en train de s'enfuir,
30:16cambriolage ou pas, agression ou pas,
30:18il n'est pas en légitime défense.
30:20Mais je fais quoi avec le maire, moi ?
30:22Vous lui dites que votre équipe travaille,
30:24et que si on lui foutait la paix 2 minutes,
30:26on travaillerait certainement mieux et plus vite.
30:28Bon, va monter au bureau, on va appeler ensemble le substitut.
30:30J'arrive.
30:32Tu vérifies sur la main courante les différentes plaintes de Ferré,
30:34moi je m'occupe du témoin.
30:36L'adresse.
30:38Merci.
30:48Tu as quelque chose pour moi ?
30:50T'as rien à faire ?
30:52J'arrive.
30:54Va me chercher ce témoin,
30:56moi je dois faire le point avec le taulier.
30:58D'accord.
31:00Merci.
31:02Quatre plaintes, à chaque fois on lui a piqué sa caisse,
31:05visiblement pas d'un.
31:07Par contre la dernière fois sa femme a fait une véritable crise de nerfs.
31:15T'as envoyé Alain chercher le témoin ?
31:17Non Maude.
31:19T'as viré Alain de l'enquête ?
31:21Je l'ai pas viré, il déjeune avec sa femme.
31:24Mais enfin c'est dégueulasse,
31:26je suis sûre que même Maude elle est pas au courant que c'est Alain
31:28qui a commencé cette enquête.
31:29Putain Vincent tu me déçois.
31:31On est quittes.
31:33Si on fait un concours de celui qui déçoit l'autre le plus,
31:35on est pas prêts de sortir de la crise.
31:37Vous vous appelez Maurice Barbier,
31:39vous êtes né à Tours le 17 août 1944, nationalité ?
31:43Française.
31:45Vous étiez où ce matin vers 8h30 ?
31:47Ce matin un jour.
31:49Ne dites pas comme votre secrétaire que vous n'avez pas quitté Tours.
31:51Salut, tu veux que je m'occupe de Barbier ?
31:54Je suis Maurice Barbier.
31:56Mais pourquoi tu m'as pas demandé ?
31:57J'aurais pas voulu t'interrompre pendant ton déjeuner avec ton épouse.
32:00Ecoute si t'avais eu besoin de moi t'allais quand même m'appeler.
32:02Ecoute il est là, on l'auditionne tous les trois d'accord ?
32:04Bon je connais pas votre affaire, je vous ai ramené votre témoin, je vous le laisse.
32:10Donc ce matin vers 8h30 vous étiez où ?
32:13C'est ma femme qui me cherche.
32:15Monsieur Barbier répondez-moi, ce matin vers 8h30 vous étiez où ?
32:18Je sais pas, sur la route.
32:20Sur quelle route ? Soyez plus précis s'il vous plaît.
32:22Je venais de Tours et j'allais un pass du soleil.
32:25Directement, vous vous êtes pas arrêté ?
32:27Si, prendre un café vers 8h30.
32:30C'est tout ?
32:32Oui.
32:34Vous a volé votre carte bleue ?
32:36On m'a volé ma carte bleue ?
32:38En tout cas quelqu'un s'est servi de votre carte pour acheter des fleurs ce matin.
32:41Oui.
32:43Oui c'est vrai, je suis passé aussi chez un fleuriste.
32:47J'ai rien fait moi.
32:49Donc vous avez vu ce qui s'est passé ?
32:51Oui.
32:53Oui.
32:55J'en ai pour longtemps parce qu'il faut que je rentre à Tours.
32:58Ma femme va finir par se douter.
33:00Enfin, je préférerais qu'elle ne sache pas.
33:02Bien sûr.
33:04Si vous voulez qu'elle ne sache rien, racontez-nous ce qui s'est passé.
33:07Parce que plus vite l'affaire sera bouclée, plus vite vous serez parti.
33:13C'est simple.
33:16Je voulais faire livrer des roses à...
33:19Alors j'étais sur le point de partir quand un type est entré.
33:22Pour moi vous étiez où exactement ?
33:24Ça c'est la caisse.
33:27Là ?
33:29Donc un peu en retrait de la caisse.
33:31Et Dormon ne vous a pas vu ?
33:33Qui ?
33:34Le voleur.
33:35Ah non.
33:36Le magasin venait d'ouvrir, il a dû penser qu'il n'y avait encore personne.
33:39Il a menacé le propriétaire avec un couteau en lui demandant la caisse.
33:42Lui a pris un revolver je ne sais pas où.
33:44Et moi j'ai commencé à me diriger le plus discrètement possible vers la sortie.
33:47Après tout ce que je peux dire c'est qu'il a dit à sa femme d'appeler les flics.
33:50Et qu'il a tiré.
33:53Sa femme ?
33:54Oui.
33:56Enfin...
33:57C'était pas sa femme.
33:58Qui ?
33:59La dame brune là dans les escaliers.
34:03Elle était là elle a tout vu.
34:05Je vous ai raconté, je peux partir maintenant ?
34:07Encore un moment s'il vous plaît.
34:09Tu me convoques madame Ferré tout de suite.
34:11Tu la ramènes s'il faut.
34:12Mais je veux l'entendre le plus vite possible, on ne va pas passer la semaine sur cette affaire.
34:14La semaine ?
34:15Remarquez votre mur, je veux bien le reconstruire autant de fois que vous voulez.
34:18Mais c'est qu'à la mairie ils ne sont pas tentants.
34:20Et qui c'est qui va se faire engueuler ?
34:21Ma pomme !
34:22Et qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ?
34:23Vous n'avez pas déjeuné vous ?
34:24Si !
34:25Et bien l'agent aussi il a le droit de manger.
34:27Bon bah alors je le reconstruis encore une fois ce mur.
34:29Et cette fois-ci le policier il le surveille.
34:32Béjus Saint-Martin ?
34:34Oui ne quittez pas.
34:36Monsieur ?
34:37Lieutenant Léonetti.
34:39Carte d'identité.
34:40Tiens c'est pour toi.
34:42Oui bah attendez-moi au bureau du fond là-bas, j'arrive.
34:46À part Poré, ils sont tous invités ici ?
34:48Tu veux t'inscrire toi maintenant ?
34:49Non je ne peux pas.
34:50Et vous êtes encore là vous ?
34:51Alors écoutez, c'est pas mon mur, c'est pas mon flic, mais c'est mes nerfs que vous m'étiez en plot alors dégagez !
34:57Bon bah je vais le reconstruire alors.
35:10Monsieur Tardivelle ?
35:11Restez assis je vous en prie.
35:16Alors...
35:18Vous vous appelez François Tardivelle, vous êtes né le 18 janvier 79 et vous êtes étudiant en médecine c'est ça ?
35:23Oui.
35:29Ça vous dit quelque chose ?
35:33C'est une liste de médicaments.
35:35Ce sont les médicaments qui ont tué Guillaume Dorcelan.
35:38C'est possible ?
35:40C'est la première fois que vous voyez cette liste ?
35:43Non.
35:46Vous l'avez vue quand ?
35:48Quand je l'ai écrite.
35:51Vous reconnaissez l'avoir écrite ?
35:54Vous le savez bien sinon je serais pas ici.
35:57Vous saviez que Guillaume Dorcelan voulait se tuer quand vous l'avez écrite ?
36:00Non.
36:01Je savais qu'il pensait au suicide, c'était une de ses conversations favorites mais je ne savais pas qu'il passera l'acte.
36:08Alors pourquoi vous l'avez écrite ?
36:10On s'amusait à établir la liste idéale pour mourir sans souffrir.
36:16Vous vous amusiez ?
36:18C'était un jeu de l'esprit.
36:20Enfin je le pensais.
36:23On a retrouvé les ordonnances qui ont permis à Guillaume Dorcelan de se procurer les médicaments.
36:27Elles viennent du cabinet de votre père.
36:29Guillaume a dû les prendre.
36:31Vous êtes sûr que c'est lui ?
36:33Si j'avais écrit moi-même les ordonnances, Guillaume n'aurait pas eu besoin de la liste.
36:37C'est sa mère ?
36:38Oui.
36:39Elle a porté plainte.
36:41Elle veut savoir si vous connaissez les intentions de son fils.
36:44Je vous l'ai dit, non ?
36:46Monsieur Tarnivelle, vous étiez très lié, Guillaume et vous.
36:49Comment sait-il qu'il ne vous ait jamais dit qu'il avait vraiment l'intention de se tuer ?
36:53Je ne sais pas.
36:55Pour me protéger, je suppose.
36:58Je ne peux plus être médecin si je suis mêlé à cette histoire.
37:01Il vous estime au point de penser à votre carrière mais il vous trahit en utilisant pour se supprimer une liste faite par jeu.
37:07Trop d'amitié, non ?
37:09Vous le saviez ?
37:11Pas absolument, non.
37:13Je m'en doutais peut-être, un peu.
37:15Vous vous en doutiez, vous n'avez rien fait.
37:17Mais je n'en étais pas sûr.
37:20Je ne comprends pas.
37:22Il risquait de se tuer par votre faute, ça avait peut-être le coup d'avoir une explication avec lui, non ?
37:25Il disait que la mort est un choix, une liberté.
37:28La seule qui nous reste.
37:30Qu'est-ce que vous voulez que je dise contre ça ?
37:34Bon, qu'est-ce que vous faisiez le 15 au matin ?
37:37Je travaillais chez moi.
37:39Tout seul.
37:41Je n'ai pas d'alibi.
37:43Vous avez besoin d'un alibi ?
37:45Non, je pensais que...
37:47Mais vous pensiez quoi ? Pourquoi vous avez besoin d'un alibi ?
37:51Vous étiez avec lui ?
37:52Non.
37:53Écoutez, M. Tardivel, on a assez joué comme ça, là.
37:55Parce que non seulement vous l'incitez au suicide mais en plus vous l'aidez à se tuer.
37:58C'est un homicide, ça !
37:59Mais non !
38:01Mais le 15, il m'a téléphoné, il m'a demandé de passer chez lui dans la matinée.
38:04Il avait laissé la clé sous le paillasson.
38:06Il n'en pouvait plus de la vie.
38:07Il avait décidé d'en finir.
38:09C'était trop lourd.
38:11Il voulait être sûr d'être présentable pour celui qu'il découvrirait.
38:15Quand je suis arrivé, il avait déjà pris les médicaments.
38:18Je lui avais promis de ne rien faire pour le sauver.
38:22Je n'ai rien tenté.
38:24Il est mort sans souffrir.
38:27Mourir, c'est ce qu'il voulait.
38:29Et d'ailleurs, au moment de sombrer, il avait l'air enfin tellement heureux.
38:38Je vais être accusé de quoi ?
38:40Donne l'assistance à personne en danger.
39:08Lopez ?
39:09Commissaire.
39:11Dans un couple, quand il y a l'un des deux qui cache quelque chose à l'autre, en général, c'est grave, hein ?
39:17Bah, en général, ouais.
39:24Pourquoi vous ne nous avez pas dit que vous étiez là pendant l'agression ?
39:28Parce que Guy ne m'avait pas vue. Je ne voulais pas qu'il sache, c'est tout.
39:31Il savait sûrement puisqu'il vous a demandé de nous appeler.
39:35Oui, c'est vrai.
39:37Il m'a dit de dire que je n'avais rien vu.
39:40Il ne voulait pas qu'on m'ennuie trop.
39:42Il a toujours peur pour moi.
39:44Il sait que je suis un peu déprimée, ces temps-ci, avec toutes ces agressions, c'est trop dur.
39:49Ce n'est plus du commerce, c'est la guerre.
39:51Mais il n'a rien fait de mal, il s'est juste défendu.
39:54Si vous voulez prouver ça, il va falloir nous expliquer exactement ce que vous avez vu.
39:58Mais rien. J'ai juste vu ce type le menacer avec son couteau, Guy a pris son arme et...
40:04Je sais tout de suite que ça allait mal finir. Je ne voulais pas qu'il achète de toute façon.
40:09Madame Ferret, dans quelle position était le cambrioleur quand votre mari a tiré ?
40:12Je ne sais pas, je ne le voyais plus.
40:14J'étais dans l'escalier, on ne voit qu'un bout de la boutique de l'escalier.
40:17Je n'ai même pas vu quand Guy a tiré.
40:19Donc vous avez vu votre mari prendre son arme à côté de la caisse, mais vous ne l'avez pas vu tirer ?
40:24Non.
40:26Donc il a reculé ?
40:29Il a reculé comme ça ?
40:34Oui, je crois...
40:37Mais qu'est-ce que vous essayez de me faire dire ?
40:39Rien, Madame Ferret, on essaye juste de comprendre, c'est tout.
40:41Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce type est venu nous voler, nous agresser chez nous,
40:46et que mon mari s'est défendu, c'est tout ?
40:50J'aimerais qu'on évite les meutes, moi, j'ai besoin d'une réponse claire, maintenant, là.
40:54Ah, Fournier, justement. Monsieur le Substitut venait aux nouvelles.
40:58Dormoud dit qu'il n'y avait pas de meute.
41:00Monsieur le Substitut venait aux nouvelles.
41:02Dormoud dit que Ferret a tiré sur lui alors qu'il fuyait, Ferret soutient qu'il a tiré alors que Dormoud le menaçait,
41:08le témoin était près de la sortie et n'a rien vu.
41:10Et sa femme ?
41:12Elle admet qu'elle était dans les escaliers, mais de là où elle était, elle a rien vu non plus,
41:15alors je vous demande la permission de faire une reconstitution.
41:17Oh là là, tout le monde sur les lieux, là, non, non, non, ça va encore attirer du monde, là, on peut vraiment pas s'en passer ?
41:22Si on veut établir la vérité...
41:25Bon, allez, allons-y pour la reconstitution.
41:27Entre deux mots...
41:31Ça y est, j'ai ce qu'il faut pour le camp d'arrêt.
41:40Donc, il était là.
41:43Voilà, alors là, il se retourne et il me met son camp d'arrêt comme ça.
41:50Je prends mon arme, je recule, lui, il continue d'avancer, encore,
41:57il essaie de me planter, alors je tire.
42:00Il continue d'avancer vers vous quand vous sortez votre arme, il recule pas.
42:11Vous êtes là, vous les voyez ?
42:13Non.
42:15Vous étiez où quand le coup de feu a été tiré ?
42:17Là, je regardais les plantes.
42:19Et quand vous êtes retourné après le coup de feu, vous avez vu quoi ?
42:21D'abord, madame, sur les marches, les mains sur la bouche.
42:25Vous avez vu son visage ?
42:27Non, sans oser bouger, elle avait peur, comme moi.
42:30Madame Ferré, vous pouvez monter une marche, s'il vous plaît ?
42:33Encore une ?
42:36Comme ça ?
42:38Encore une marche, je crois, je voyais son visage.
42:44C'est ça.
42:49Excusez-moi, mais de là, vous voyez parfaitement.
42:53Madame Ferré, qu'avez-vous vu exactement ?
42:55Elle a rien vu, je vous dis.
42:57Madame Ferré, s'il vous plaît.
42:59Madame Ferré, votre mari sort son arme, et alors ?
43:02Mais enfin, il menaçait !
43:04C'est entendu, monsieur Ferré.
43:06Madame Ferré, que faisait le voleur quand votre mari a tiré ?
43:11Il le menaçait.
43:13Il le menaçait avec son couteau ?
43:15Oui, je crois, je sais pas, je le voyais pas bien.
43:17Madame Ferré, où était le voleur quand votre mari a tiré ?
43:20Je le voyais pas, je vous dis.
43:24Il était où ?
43:25Il était là.
43:27T'es là, tout près ?
43:29Et oui, plus près, il me braquait, là.
43:32Attends, non.
43:34Là, ça va pas, je vois rien du tout. Alain, recule.
43:38Encore.
43:41Ouais, voilà, là, c'est bon.
43:43Il était là ?
43:47Il était là, Madame Ferré ?
43:49Probablement, oui.
43:51On est plus fort, je vous entends pas. Il avait reculé jusque là ?
43:53Oui.
43:55De là ?
43:58Avec un simple couteau ?
44:00Je crains à Monsieur Ferré qu'il nous faille oublier les légitimes défenses.
44:03Oui, bon, c'est pas au centimètre près, là ou là, qu'est-ce que ça change ?
44:06Il me braquait, c'est tout.
44:08Ça change tout.
44:10À cette distance, vous étiez absolument pas en danger.
44:12Putain, il m'agresse chez moi, je l'empêche de fuir, et c'est moi qu'on emmerde ?
44:15Je peux partir, maintenant ?
44:17Si j'entre pas, là, c'est le divorce.
44:19Allez-y.
44:20Merci.
44:22Bon, allez.
44:23On n'a plus besoin de rester ici.
44:26On essaye de sortir discrètement, d'accord ?
44:28Aidez les flics à passer un voleur !
44:30Voilà comment ils vous remercient !
44:32En plus, c'est moi qu'ils vont foutre en tout !
44:47Merci.
44:49La brosse ?
44:51La brosse à dents, c'est perso, enfin.
44:54Vous vous brossez les dents le soir, maman ?
44:56Ah ouais, ouais.
44:58Vous êtes de sortie ?
45:00C'est pour ça que vous êtes tout excité ?
45:02Enfin, je pense que j'ai l'oignon.
45:04Ok, ok.
45:08Et le PAX, vous êtes pour ou contre, vous ?
45:11Le PAX ?
45:13Rien à foutre, moi, pourquoi ?
45:15Moi, comme ça, pour savoir.
45:24Vous voulez un peu de parfum ?
45:28Madame Dorcelan, la mère du suicidé.
45:30Et alors ?
45:31Bah alors, je l'ai installée dans votre bureau.
45:33Mais, tu devais pas lui téléphoner pour lui dire ?
45:35Bah, j'ai pas pu.
45:37Si vous croyez que c'est facile.
45:39Ah, il y a des moments, t'es lourd de toi.
45:45Euh, madame...
45:47Tenez, on va s'installer dans le bureau.
45:50Tenez, je vous en prie.
45:54Euh, voilà.
45:56Merci de vous.
45:58La personne qui a rédigé la...
46:00Tiens, je voulais que tu fermes la porte, s'il te plaît.
46:04La liste que vous nous avez apportée...
46:07est un ami de votre fils.
46:09François Tardivelle, vous le connaissez ?
46:11François ?
46:13Bah oui, je le connais.
46:15Je crois qu'ils s'aimaient bien, tous les deux.
46:17Euh...
46:20Votre fils voulait mourir.
46:21François Tardivelle dit qu'il l'a aidé...
46:23par amitié.
46:25Je comprends pas.
46:27Je comprends plus grand-chose, ces derniers temps.
46:31J'aurais lui parlé, il est où ?
46:33En garde à vue, il va être déféré chez le juge.
46:36Chez le juge ?
46:38Pour non-assistance à personne en danger.
46:40Non-assistance...
46:44Mais c'est ma faute, ce qui est arrivé, c'est complètement ma faute.
46:47C'est ma faute.
46:48Je sais pas où j'ai raté, ce que j'ai raté, mais j'ai raté.
46:51Ce que j'ai trop aimé, pas assez aimé, mal aimé...
46:55Je retire ma plainte.
46:59On ne porte pas plainte quand on est mort.
47:02Qu'est-ce que vous voulez dire ?
47:10Qu'est-ce qu'il a dit, François ?
47:13Que le dernier moment de la vie,
47:15que le dernier mot de votre fils a un prénom.
47:17Fabienne.
47:20Fabienne.
47:25Je sais même pas qui c'est.
47:34Tiens, suis, madame.
47:36Et sors la plainte.
47:45Sors la plainte.
48:12Bonsoir, fournier.
48:13Je suis très très en retard. Très. Bonsoir. Bonsoir.
48:23Tu dînais avec moi ce soir ? Non.
48:25Et demain soir ? Non plus. Ton histoire avec Alain, j'ai cru que j'y gérerais, ça passe pas du tout.
48:31Ça veut dire que tu me quittes ? Je ne veux plus me battre.
48:35Bonne soirée, lieutenant. Vous savez, j'avais rien de prévu.
48:37Ah bon, j'avais cru. Mais qu'est-ce que vous foutez là, vous ?
48:40Oh non, mais me dites pas que votre mur... Ah non, non, non, non, c'est une horreur judiciaire.
48:43Je veux parler au commissaire. Il est parti, le commissaire.
48:46Bon, ben alors, je vais m'expliquer avec un inspecteur. C'est un malentendu.
48:49Tiens, vous qui avez justement rien à faire. Ah, je peux pas, moi.
48:53Mais c'est un fournisseur de la mairie. Mais je m'en fous.
48:55Mais c'est que le taulier, il est tiens, ce client. Et puis, il n'y a personne d'autre.
49:00Eh non, je n'ai pas été à Deauville. Je...
49:02Ah non, cadeau.
49:08Je voulais être seule pour réfléchir. Et maintenant, j'en suis sûre.
49:12Oh, je sais, à mon âge, c'est un peu ridicule.
49:17Mais je m'en fous. Je t'aime, Henri.
49:22Je t'aime, Henri.
49:25Mais je m'en fous. Je t'aime, Henri.
49:29Je peux pas vivre sans toi.
49:32Tu veux bien m'épouser ? Dis-moi oui.
49:36Vous savez pas la meilleure ?
49:38Non, pas maintenant, Nadine. Demain.
49:40Non, pas demain. Il faut immédiatement téléphoner au maire pour lui dire que son maçon, là,
49:44sauvage de père en fils, c'est un escroc.
49:46Je m'en fous, Nadine. Allez, dégagez.
49:47Mais c'est lui qui détruit son mur. C'est pas l'escoateur, c'est lui.
49:50Il construit un mur, il le détruit, il le reconstruit, et par ici, la facture.
49:53Il est où, sauvage ?
49:55L'onéti l'auditionne.
49:56Il t'a l'onéti qu'il téléphone au maire et qu'il dise que j'ai...
50:00Je sais pas, moi.
50:01Un mariage ?
50:03Comment vous avez deviné, vous ?
50:05Le bonheur, c'est difficile à cacher.
50:07Eh ben, ouais.
50:23Sous-titrage MFP.
50:53Sous-titrage MFP.

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