• il y a 3 mois
P.J. — ÉLODIE | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 1 – ÉPISODES 11 – DVD N° 3
DVD : P.J. PJ SAINT MARTIN
LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD
PolyGram Collection
une production telfrance
SAISON 1
DVD N° 3
ÉPISODE 11
Titre : Élodie
Acteurs :
BRUNO WOLKPWITCH - LISA MARTINO - CHARLES SCHEINDER - LILAH DADI - CHRISTINECITTI - VALÉRIE BAGNOU-BEIDO - MARC BETTON
FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR
AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR
Vincent et Marie sont charger d'interroger la petite Élodie, 8 ans dont la maîtresse d'école prétend qu'elle a été victime de pédophilie. Dans le même temps, Marie est chargée de garder un trafiquant Moliterni, pendant que Bernard et Mourad s'occupent de Mme Dupuy, une femme qui prétend avoir tué son mari... Côté cœur, le couple Bernard et Jeannine bat de l'aile...
Auteurs :
Réalisateurs: Gérard Vergez - Christian François - Benoît d'Aubert - Christian Bonnet - Brigitte Coscas - Christophe Barbier - Claire de la Rochefoucauld - Thierry Petit
Premiers assistants réalisateurs: Akim Isker - Claire de la Rochefoucauld - Anne Sommaruga-Felotti
Producteurs: Michelle Podroznik - Delphine Claudel - Sébastien Combelles
Producteur exécutif: Alain Bucaille
Directeur de production: Mathias Herman
Coproduction: Telfrance/France 2
Série créée par: Michelle Podroznik et Frédéric Krivine
Auteurs: Robin Barataud - Gilles-Yves Caro - Fabienne Facco - Bernard Jeanjean - Frédéric Krivine - Christiane Lebrima - Claire Lemaréchal - Catherine Moinot - Jean-Luc Nivaggioni - Jean Reynard - Armelle Robert - Jean-Dominique de la Rochefoucauld - Laurent Vivier
Casting: Bénédicte Guiho - Christiane Lebrima
Direction artistique: Gérard Vergez
Directeur de la photographie: Philippe Lu
Son: Michel Bensaïd
Musique: Richard Galliano
Costumes: Anne David
Décors: Philippe Decaix
Directeurs de collection: Frédéric Krivine - Catherine Moinot - Marc Eisenchteter
Directrice de la fiction France 2: Laurence Bachman
Conseiller de programme France 2: Cécile Roger-Machart

scénario
frédéric krivine
jean-dominique de la rochefoucauld

adaptation et dialogues
frédéric krivine

musique
richard galliano
éditions francis drefus music

réalisation
gérard verges

PolyGram Collection
une production Telfrance

Ce DVD comporte plusieurs couches et des fonctions spécifiques pouvant provoquer de très courtes pauses.
FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR
AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR
DOLBY DIGITAL
'Dolby' and the double-D symbol are trademarks of Dolby Laboratories Licensing Corporation.
983433-6
EDV 17
© Telfrance - France 2 - 1997
℗ & © 2005 PolyGram Collection
Dépot Légal 1997
Durée : 48:55
Transcription
00:30...
00:50Il faut vérifier l'identif de Madjer Ahmed.
00:53Madjer égale Mike, Alpha, Juliette, Delta, Echo, Romeo.
01:01Tu réalises, toi, qu'on s'installe ce soir ?
01:03Non, il faut laisser venir.
01:07Sur le secteur 113, une dispute conjugale à la cité des Janquilles.
01:11Escalier C, appartement 34. Un voisin a appelé police secours.
01:18Central, ici PSM 3, on est juste à côté, on arrive.
01:21Merci, PSM 3.
01:22...
01:38Oui, allô ? Oui, c'est moi.
01:40M. Zitouni, vous avez vidé l'appartement ?
01:42Je peux pas vous parler, là. Non, je travaille.
01:45Je peux pas... Je peux pas vous parler, je vous rappelle.
01:49Fais chier, là, ce soir est en panne.
01:51C'était Zitouni.
01:57C'est moi qui vous ai appelé.
01:59Ah, d'accord, merci beaucoup, madame. Rentrez chez vous, on se verra tout à l'heure.
02:02Rentrez, rentrez, merci.
02:03Putain, pourquoi tu veux pas venir ?
02:05Pourquoi ?
02:06Tu devrais rien, Mireille. Va-t'en !
02:08Mais merde !
02:15Va-t'en, Mireille !
02:21Arrêtez !
02:22Putain, t'as appelé les flics ?
02:24Non, c'est une voisine qui nous a appelés à cause du bruit.
02:26Vous allez lâcher ça tout de suite.
02:28Ça va aller ?
02:29Oui, c'est rien.
02:30Lui, faites pas de mal.
02:32Mais Mireille, t'en prie, calme-toi.
02:34Zitoun, ta gueule !
02:35Viens de ta gueule, si tu existes plus pour moi, t'es mort !
02:37Vous lâchez ça maintenant, c'est compris ?
02:39Vous lâchez ça tout de suite !
02:42Attention à ta bouillade ! Tu m'approches pas !
02:44C'est pas comme ça que vous allez arranger vos problèmes.
02:46Lâchez ça.
02:47Lâchez ça tout de suite.
02:49S'il vous plaît, lâchez ça tout de suite.
02:50Lâche !
02:51Lâche !
02:52Lâche !
02:55Hé, ça va aller, hein ?
03:12Allô ?
03:13Allô ?
03:19C'est pas possible, ça.
03:20Ils m'erdoient complètement ce stand-up.
03:25Et dites, c'est quoi ce bordel-là ?
03:26Je fais pas garde-mal, moi.
03:27Je suis désolée, Nadine.
03:28J'ai dû quitter mon appart hier.
03:29Ça part ce soir.
03:30Ouais, bah j'espère bien.
03:33Régis Saint-Martin ?
03:39Putain, je rentre pas là-dedans, merde !
03:41Bon, tu peux gueuler autant que tu veux, toi.
03:43Tu me fais pas peur.
03:44Alors écoute-moi, viens.
03:45Tu t'assoies, tu te calmes.
03:46Et surtout, tu la fermes.
03:50Ça caille, ici.
03:51Je peux pas avoir une couverture ?
03:54Ouais, je vais t'amener quelque chose.
03:55Bouge pas.
04:02Et combien de temps vous allez me garder, là ?
04:04J'ai un rendez-vous, moi.
04:06Je vous jure, c'est important.
04:07C'est pour du travail.
04:08Sûrement.
04:09Tiens.
04:11Filez-moi quelque chose.
04:12S'il vous plaît.
04:14Je ferai ce que vous voudrez.
04:15T'as le médecin qui arrive dans une demi-heure.
04:17Putain, mais où est le médecin ?
04:18Qu'est-ce que tu veux qu'il me donne ?
04:21Tenez-moi du sérieux.
04:22Je sais que vous en avez, les flics.
04:24S'il vous plaît.
04:25À tout à l'heure.
04:31Il y a un an, je lui ai dit que je voulais plus la voir
04:33tant qu'elle continuerait de se piquer.
04:36J'ai tenu six mois.
04:38Six mois.
04:40De toute façon, c'est quand même ma fille.
04:42Je peux pas...
04:52Elle vient chez moi chaque fois qu'elle s'engueule avec son mec.
04:55Et plus ou moins avec un mec qui se drogue, aussi.
04:58Je suis sûr qu'il aime sa vie avec la drogue.
05:01Elle l'aime, je crois.
05:04En tout cas, régulièrement, il s'engueule.
05:06Alors lui, il s'en va.
05:08Et elle, elle débarque à la maison.
05:10Quand elle arrive, elle est gentille.
05:13Alors je me laisse prendre.
05:16Je mets la table.
05:18J'essaie de pas lui poser de questions.
05:21Et puis, au bout d'un moment,
05:22elle se met à parler de sa mère.
05:25Du cancer de sa mère.
05:27Elle est morte il y a trois ans.
05:30C'est classique. Chaque fois qu'elle commence à parler de sa mère,
05:32je sais qu'elle va me demander de l'argent.
05:35Vous lui en donnez ?
05:36Non, ça fait deux ans que je lui donne plus d'argent.
05:40Je lui paye son loyer, je lui achète des vêtements.
05:42Pas trop beaux ni trop chers, sinon elle les revend.
05:45Mais du liquide, jamais.
05:48Une fois, elle m'a même menacé de se prostituer
05:50si je lui en donnais pas.
05:53J'ai tenu bon.
05:57Je sais même pas si elle l'a fait, finalement.
06:05Maintenant, vous voyez les choses comme elles ?
06:07C'est-à-dire ?
06:09Je sais pas, vous n'allez pas porter plein de contraintes, je suppose ?
06:11Non, évidemment.
06:12Vous vous rendez compte que ça peut pas continuer comme ça ?
06:15Il n'y a rien à faire, je vous dis.
06:18D'après ce que vous décrivez,
06:19c'est sûrement son mec qui l'a fourni.
06:21Si on l'arrêtait,
06:22là, ça pourrait peut-être changer quelque chose.
06:24Mais elle serait arrêtée comme complice.
06:25Et je peux vous dire qu'en prison,
06:26elle se trouvait de la drogue encore plus facilement engagée.
06:28C'est-à-dire ?
06:29C'est-à-dire qu'elle se trouvait de la drogue encore plus facilement engagée.
06:30Elle serait arrêtée comme complice.
06:31Et je peux vous dire qu'en prison,
06:32elle se trouvait de la drogue encore plus facilement dehors.
06:34Dans certains cas,
06:36si le dealer est important,
06:37le juge peut laisser votre fille hors de la procédure.
06:39Ça, ça se fait très souvent.
06:42Vous voulez utiliser Mireille comme un pion dans votre jeu, quoi.
06:44Je fais mon travail, monsieur le stable.
06:46Je tombe sur un maillon d'un trafic,
06:47il est normal que je remonte.
06:49Mais je vous assure que pour vous,
06:50et pour votre fille,
06:52si on pouvait neutraliser son dealer,
06:54ça serait sûrement la solution.
06:56C'est peut-être même la seule.
07:01Non, non, c'est pas lui.
07:02C'est pas grave, vous prenez votre temps.
07:04Dis, je peux te dire un mot rapide ?
07:07Je vais prendre mes affaires, là, à la maison.
07:09Mon frangin devait venir m'aider,
07:10mais il a une grippe d'enfer.
07:12Tu peux venir avec moi ?
07:14Écoute, non, là, franchement, je peux pas.
07:15On est sur une affaire galère.
07:16Vois...
07:18Mais vois avec Mourad, en plus.
07:19Celui-là, sa caisse.
07:20Hein, OK ?
07:21Tu dors où, ce soir et les jours qui viennent ?
07:23Ah ben, j'ai un plan chez mon pote,
07:24Bourguignon.
07:26Ah, c'est ça, c'est ça.
07:27Ah ben, j'ai un plan chez mon pote,
07:28Bourguignon.
07:30À tout à l'heure.
07:32Bon courage.
07:36Vous le reconnaissez, monsieur l'estable ?
07:39Et si elle rate votre enquête ?
07:41S'il se rend compte que la police est sur sa trace
07:42et qu'il vous échappe,
07:44il va se douter que c'est Mireille ou moi
07:45qui avons parlé et...
07:46il se vengera ?
07:47C'est effectivement un risque à courir.
07:49Vous voyez, je vous dis les choses.
07:54C'est lui, là.
07:56Eh ben, ça faisait longtemps.
07:59Vous le connaissez ?
08:00Oui, c'est Samuel Guérin, dit Samy.
08:03On l'a tracé pendant trois semaines,
08:04au mois de septembre,
08:05mais ça n'a rien donné.
08:06Ça serait une très belle prise
08:07si on arrivait à monter un flagrant délit.
08:09Vous savez pas où, on peut le trouver, évidemment.
08:10Ben, comme Mireille a débarqué à la maison,
08:13je suppose qu'il est plus chez elle.
08:15Le problème, c'est que pour nous, le temps presse.
08:16Parce qu'une fois la garde à vue de Mireille terminée,
08:18il va aller le voir,
08:19lui dire qu'elle s'est fait pincer par les flics,
08:21et lui, il s'évapore.
08:23Ça nous laisse 40 heures.
08:25On va entendre votre fille.
08:28Si ça donne rien, on ira perquisitionner chez elle,
08:30voir où ça mène.
08:32Je peux assister à l'interrogatoire ?
08:37Vous savez, ça peut être dur.
08:38S'il vous plaît.
08:39Je vous ai fait confiance, alors,
08:40de l'un, de l'autre.
08:48Ok, tu lui enlèves les menottes ?
08:50Franchement, je te conseille pas.
08:51S'il te plaît.
08:56Restore.
08:59Ça m'a rien fait, ce qu'il m'a filé ton tout-vive.
09:05C'est sûr que par rapport à ce que tu prends d'habitude,
09:07ça doit pas te faire grand-chose.
09:09Déshabille-toi.
09:11Je chiale déjà comme ça.
09:13Allez, magne.
09:16Qu'est-ce qu'il y a ?
09:17Tu veux qu'on s'y mette à deux ?
09:19Là, vous pouvez pas regarder.
09:20C'est la loi.
09:21Je comprends.
09:26Allez.
09:49Ouais, bah dis-donc.
09:50T'as plus beaucoup de place où te piquer, toi ?
09:52Qu'est-ce que ça peut te foutre ?
09:54La culotte aussi ?
09:55Non, la culotte, c'est pas la peine.
09:58Tiens, je suppose que si t'avais de la dope,
10:01t'irais pas braquer ton père avec un cutter, si ?
10:04Attends, là.
10:05Si vous me faites peine totale,
10:06ça sert à quoi que je me déchappe ?
10:07Parce que c'est la procédure.
10:08Garde à vue, toxico, à foile.
10:09Moi, j'y peux rien.
10:10Ouais, bah moi, je caille, bordel !
10:11J'y peux rien.
10:12J'y peux rien.
10:13J'y peux rien.
10:14J'y peux rien.
10:15J'y peux rien.
10:16J'y peux rien.
10:17J'y peux rien.
10:18J'y peux rien.
10:19Ouais, bah moi, je caille, bordel !
10:26Mais c'est pas de la piquouse, ça.
10:27Qu'est-ce qui t'a fait, ça ?
10:29C'est mon père.
10:30De temps en temps, il pique des crises, il me tape dessus.
10:33C'est lui qui a laissé crever ma mère, ça.
10:34Vous savez pas, hein ?
10:36Elle avait un cancer, ouais.
10:37Mais un cancer qui se soigne.
10:39Lui, il a laissé faire.
10:40Il avait juste besoin qu'on l'aide un peu,
10:41qu'on s'occupe d'elle.
10:43Il bossait, comme d'habitude.
10:44C'est ses tartines au pâté.
10:48Putain, c'est un lâche.
10:49Le genre de brave type qui fait semblant de donner au resto du cœur, mais...
10:53Putain de lâche.
10:56Habille-toi.
10:58Alors, c'est ton père qui te fait ça ?
11:00Ouais.
11:02Bah, tu vois, moi, je dirais plutôt que c'est ton mec.
11:04J'ai pas de mec.
11:08Ah, t'as pas de mec ?
11:11T'as vu ma gueule ?
11:12Oh, ça va.
11:13Je vous reste pour 25 ans.
11:15Moi, on m'a tuillotée comme quoi t'étais maquée avec un mec qui s'appelle Samuel Guérin.
11:19Et après ?
11:20C'est lui qui te fournit ta dope ?
11:24Ah, j'y suis.
11:26C'est l'autre connard qui vous a dit ça ?
11:28C'est tout lui, ça.
11:29Le bon papa qui veut sauver sa petite fille.
11:33Bon, t'es maquée avec Samuel Guérin, oui ou non ?
11:36J'ai rien à dire.
11:38De toute façon, je suis trop naze.
11:40Je peux le trouver.
11:43Poufiasse.
11:44Samy, c'est la seule bonne chose qui me soit arrivée dans ma vie.
11:46Alors, tu vois, avant que je le balance, t'as le temps de te faire trouer le cul par toute la police française.
12:01C'est vraiment cool de venir m'aider.
12:03Non, c'est normal.
12:04C'est marrant, je réalise pas encore.
12:06J'ai l'impression d'aller fouiller la maison d'un suspect.
12:11C'est sympa ici.
12:12Ouais.
12:14T'es une nana, toi ?
12:16C'est vrai, ça fait un an qu'on bosse ensemble, on n'a jamais parlé.
12:19T'es pas pédé ?
12:21Devine.
12:23Moi qui ai pédé, ça me dérange pas.
12:30Excuse-moi, on a eu un peu par le stout.
12:32Ça va, Mourad ?
12:33Elle est pleine forme.
12:35Et Jérôme, il devait pas venir t'aider ?
12:36Il est à la crève.
12:38Dis, je peux prendre la télé ?
12:39Je peux prendre la télé ?
12:40Parce que... parce que j'aimerais bien.
12:42Bah ouais, vas-y.
12:44Tu me la passeras le week-end ?
12:45C'est un second voyage.
12:47Pour les bouquins et les disques, on verra ça plus tard.
12:51J'ai pris froid à le stout.
12:53J'ai la clim dans la salle des infirmières qui marche pas.
12:55T'as eu ton bilan hier, finalement ?
12:58Bah alors ?
12:59Ça va ?
13:00C'est-à-dire ?
13:01C'est pas le moment.
13:05Tu peux quand même me dire l'essentiel ?
13:09C'est pas très bon.
13:15C'est vrai ?
13:17La chimio ne fait plus d'effet.
13:19Ils vont changer les produits.
13:21Et il paraît qu'il y a un truc américain très bien.
13:24Voilà.
13:28J'ai pas quoi dire.
13:29Bah dis rien.
13:31Je vais finir tes affaires, et vas-y.
13:40Tu prendras soin de toi.
13:43T'inquiète pas.
13:45Allez.
13:54Vous êtes sûr que vous avez pas faim ?
13:55Non, non, ça va.
13:58Elle a l'air d'aller mieux.
13:59C'est les calmants qui font ça.
14:02Mais ça fait quand même plaisir de la voir sourire.
14:04Je crois que je vais rentrer dormir.
14:06Vous m'appelez s'il y a quoi que ce soit.
14:08Ouais, comptez sur moi.
14:11La perquisition chez la fille a pas donné grand-chose.
14:13Pas de cames, ça.
14:15Mais pas de doc, pas de compta.
14:17Samy a tout nettoyé, ou alors il stocke tout ailleurs.
14:20Pas de carnet d'adresse ?
14:21Non, mais on a trouvé des clés en pagaille.
14:23Mais la fille veut pas nous dire ce que c'est.
14:24Et un numéro de téléphone sur un ticket de métro qu'on a trouvé dans une poubelle.
14:27C'est pas possible.
14:29C'est pas possible.
14:31C'est pas possible.
14:32Un numéro de téléphone sur un ticket de métro qu'on a trouvé dans une poubelle.
14:35Moi, c'est celui sans numéro, s'il vous plaît.
14:37Et ce numéro, c'est quoi ?
14:38C'est un bar, place du Res.
14:40Ça idyle régulièrement, mais nous, on y a déjà planqué sans succès.
14:44Bon, donc vous planquez là-bas, et en supposant qu'on ait de la chance, vous logis Samy.
14:49Et après, vous voyez ça comment ?
14:51Provocation à la preuve.
14:53Vous voulez vous faire passer pour un acheteur de drogue ? J'aime pas, ça.
14:56Commissaire, on est déjà tellement labours, on a pas vraiment le choix.
14:58Ça fait du ketchup, ça, en fait.
14:59Et la voie de la justice, elle nous dit quoi ?
15:03Nous, une provocation à la preuve, en se stupéfiant, on n'a rien contre.
15:06Mais comment vous allez faire pour établir un vrai deal en 40 heures ?
15:09Je veux dire, il me faut un flag sur au moins 30 grammes.
15:13Et puis, il me faut des documents qui démontrent l'étendue du trafic.
15:16Comptabilité, liste d'acheteurs, et sur une certaine durée.
15:20Attendez, si on le prend en flag avec 30 grammes...
15:23Sans sa comptabilité client, il est dehors dans 6 mois maximum.
15:26C'est du ketchup, ça ?
15:28Écoutez, établir les faits, c'est notre problème sur le principe.
15:31Faut marcher ou pas ?
15:34Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Allez-y.
15:36Mais attention, hein.
15:38Primo, vous bossez avec estupe. Je veux pas d'emmerdes.
15:41Secondo, sur une provocation à la preuve, il me faut une procédure nickel.
15:44Le code, rien que le code.
15:46Tout le code.
15:51Les lieutenants, vous avez un monsieur à la porte.
15:54Les lieutenants, vous avez un monsieur qui est passé pour vous.
15:57Bourguignon, un gros.
15:59Il a dit... Dites-lui que finalement, ce sera pas possible.
16:02Je sais pas ce qu'il voulait dire.
16:04Oh l'empoiré ! Bon ben, je suis SDF.
16:07Bon, je pèse une seconde parce que ça pèse.
16:09C'est quoi ce joke, là ?
16:11Emménagement, déménagement.
16:13C'est quoi ces boules ? Oh, mais c'est des boules de compète, ça.
16:15C'est à vous, bécaoui.
16:17Je savais pas que vous étiez amateur, Léonetti.
16:19Dites, patron, ça serait pas possible que je dorme ici une nuit ou deux ?
16:23Oh non, non, non. Franchement, c'est trop risqué vis-à-vis de l'inspection,
16:26puis je veux pas me payer ça en ce moment, moi.
16:28Mais si c'est pour une nuit ou deux, vous avez qu'à venir à la maison.
16:30J'ai qu'un canapé, je vous préviens.
16:32Oh non, patron, non, ça me gêne.
16:34Mais pourquoi ? On a dit d'un petit café au lieu d'un journal.
16:37Vous savez, j'ai été divorcé deux fois, je sais ce que c'est.
16:39On se fera une petite partie dans la cour avant le dîner.
16:42Ce soir, il y a du haricots de mouton chez Georges.
16:44Ça vous dit quelque chose ?
16:46Oh ben, d'accord, oui.
16:48Vous ne pouvez pas...
16:50Je vous prends à 7h.
16:52Tenez votre café.
16:54Merci.
16:59Vous étiez un bon gars.
17:01Je travaille ici, c'est pourquoi.
17:03Ben, on m'a volé un camion avec tout son chargement.
17:05On pensait si je suis dans la merde.
17:07Suivez-le, suivez-le.
17:09Oui, c'est parce que j'ai un magasin de vêtements de sport près du métro.
17:12Gros Jean.
17:14Tout pour l'athlète.
17:16Des pieds à la tête.
17:18Le sport, je crois, mais je ne pratique pas.
17:20Moi, je connais.
17:22Vous, on voit tout de suite que vous êtes un athlète.
17:24Vous faites du demi-fond, ou non ?
17:26Du marathon.
17:28Il faudra passer à l'occasion.
17:30Je vous ferai un prix, on s'arrange.
17:32Et le camion ?
17:34Cette nuit, mon livraire a descendu une marchandise du Pas-de-Calais.
17:37Il a eu un coup de barre, alors il est allé pioncer à l'hôtel.
17:39Et puis ce matin, pour partir, plus de camion.
17:43Vous nous décrivez la marchandise ?
17:44Je veux, il y en avait mille comme celui-là.
17:48C'est de la bonne camelote.
17:50Ça vient de Roubaix.
17:52Parce que moi, je ne vends que français.
17:54Enfin, je ne dis pas ça pour dire.
17:56Au niveau de l'assurance, pas de problème ?
17:58Non, tout est nickel.
18:00À part la franchise, évidemment.
18:02Donnez-nous les coordonnées de votre chauffeur,
18:04parce que c'est lui qu'il va falloir qu'on entende.
18:06Salah Berkani.
18:08Il habite dans un HLM, pas loin d'ici, derrière.
18:10OK.
18:15Police judiciaire.
18:17On voudrait voir Salah Berkani.
18:19Je suis sa mère.
18:21C'est pour le camion, vous l'avez retrouvé ?
18:23Pas encore, madame. Il est là ?
18:25Non, il n'est pas encore là,
18:27mais il va bientôt revenir.
18:29Il est juste allé me faire quelques courses.
18:31Qu'est-ce qu'il lui a dit ?
18:33Qu'est-ce qu'il lui a dit ?
18:35Il va falloir qu'on l'entende.
18:37On pourrait peut-être l'attendre.
18:39Tu lui as dit quoi, là ?
18:41Rien.
18:42Tu lui as dit quoi, là ?
18:44Rien.
18:46Qu'est-ce qu'il lui a dit ?
18:48Une grâce.
18:53S'il vous plaît, s'il vous plaît.
18:55Merci.
18:57Qu'est-ce qu'il lui a dit ?
18:59On va lui dire une clemcen.
19:02Une clemcen.
19:07Vous vous êtes dit quoi, là ?
19:09Rien.
19:10Je vous sers le thé.
19:12Non, merci, madame. On n'a pas le droit pendant le service.
19:17Bien sûr, je vais au gaz d'Azay.
19:20Et là, t'as dit quoi, là ?
19:22Puis il ne me répond pas rien, ça commence à me gonfler.
19:24J'ai accepté pour le thé.
19:26C'est gravement impolit d'enfuser.
19:28Ah bon ?
19:30On peut peut-être l'avoir dédié à toi avec, alors, non ?
19:33Autorité à Mouton,
19:35ça rentre et ça sort, à part sa RAS.
19:40Sinon qu'on trouve des magazines de cul dans le sous-marin,
19:42je me plaindrai à ma section syndicale.
19:44Terminé.
19:46Mouton, Autorité, je vous soutiens absolument,
19:48c'est totalement scandaleux.
19:50Néanmoins, conservez-moi un ou deux exemplaires
19:52comme pièce à conviction.
19:54Terminé.
19:56Autorité à Mouton, pauvre con, terminé.
19:59Non, c'est comme ça, il faut les tenir, sinon...
20:07Monsieur Zitouni ?
20:08Non, écoutez, je travaille là, je peux pas vous parler.
20:11Écoutez, nous on arrive ce soir avec nos affaires à 20h.
20:13Vous vous débrouillez, il faut que ça soit vidé.
20:15C'était convenu avec l'agence.
20:19Monsieur Zitouni, nous on peut pas attendre demain pour emménager.
20:22D'accord.
20:24Autorité à Mouton, Samy est arrivé.
20:26Je répète, Samy est sur le terrain.
20:28Bien reçu.
20:39Bonne nuit.
20:51Café.
21:09S'il vous plaît.
21:11Pour téléphoner.
21:13En bas, avec des pièces.
21:39C'est pas vrai.
21:53Je viens de la part de mon amic.
21:54Je connais pas.
21:56C'est lui le connard, il m'a dit qu'il m'avait trop contrôlé ici.
21:58Et alors ?
22:03J'aime bien voir avant de l'acheter.
22:04J'aime bien voir avant d'acheter.
22:06T'aimes bien voir ? Tu te crois au poker ?
22:09Ça me paraît normal.
22:22Zap !
22:23Qu'est-ce qui te prend, bordel ?
22:25Casse-toi, les chiens sont déchirés, casse-toi !
22:27Ta tête ne revient pas, voilà ce qui me prend.
22:29Tu pues la provoque.
22:31Je t'ai dit que je venais de la paix.
22:33Je t'ai dit que je venais de la part de Mouloud.
22:35Il a trop de copains, Mouloud.
22:37Il y a un truc pas clair, je le sens.
22:39Je suis vraiment dans la merde.
22:43Ça veut dire ?
22:45Je me suis fait piquer de la dos qui n'était pas à moi.
22:48Si je ne chauffe pas 50 jets d'ici demain, je suis mort.
22:5150 grammes ? T'es malade, oublie-moi.
22:53Je paie 2 plaques.
22:55Cash ?
22:5650 et 100.
22:58Non, trop dangereux.
22:593 plaques, à tes conditions.
23:01Ne me demande pas plus.
23:02Déjà 3 plaques, je suis ratissé.
23:08Mais qu'est-ce qu'il fout, ce con ?
23:09Il devrait déjà être sorti depuis 10 minutes.
23:13Mais pourquoi t'as pas voulu le micro, espèce d'enfoiré, va ?
23:15Mais ça fait que 10 minutes.
23:17Ouais.
23:21Autorité à cousin, Samy ressort.
23:23Vous le tracez, terminé.
23:24Bien reçu, autorité.
23:32Vous êtes vachement solidaire dans votre unité.
23:44C'est bon, c'est un mordu.
23:46Il est ok sur le principe, il rappelle pour les modalités.
23:49Mais où ? Le téléphone n'est pas coupé chez toi ?
23:52D'accord.
23:56Euh, vous m'entendez ?
23:59Euh, vous pouvez pas sortir 5 minutes ?
24:01Il faut qu'on parle d'infos super confidentielles, là.
24:05Merci.
24:17C'est sûr que tu as mis de l'enfant, ça fait du boulot.
24:20Ah oui.
24:22Merci.
24:24C'est un petit enfant, c'est pas très beau.
24:28Mais il a l'air d'être très proche.
24:32Monsieur l'a dit, là.
24:33Qu'elle te trouve sympa.
24:35Toutes les femmes me trouvent sympa.
24:37Même la mienne.
24:43C'est quoi ce boulot ?
24:44C'est pour les policiers ?
24:46Pour les judiciaires.
24:47On est venus pour le vol de cette nuit.
24:49Ah la la, la galère.
24:50Alors, ça s'est passé comment ?
24:53Le premier truc qui nous a marqué, c'est...
24:56Vous dormez pas dans votre camion ?
24:57Non, j'ai des problèmes de dos.
24:59Alors quand je peux, j'évite.
25:01Y a la belle épine, j'ai une copine à la réception de l'hôtel Mercure.
25:04Et quand y a des chambres de libre, elle me fait dormir à l'œil.
25:06Vous pouvez vérifier.
25:07On vérifiera.
25:11Vous vous êtes levés à quelle heure ce matin ?
25:147h, 7h30.
25:16Et vous êtes allé directement au parking ?
25:18Ouais.
25:19Et vous avez attendu 4h avant de prévenir votre patron ?
25:21C'est bizarre ça, non ?
25:23Ouais, je sais, j'ai traîné un peu.
25:26J'osais pas l'appeler, m'sieur Grosjean.
25:29Et puis il est tellement flippé que...
25:32J'espérais que peut-être...
25:34Ils avaient tiré à la cargaison et que j'allais retrouver le camion un peu plus loin.
25:37Oui, vous pensez que des types auraient pris le risque de voler 1000 blousons jaunes ?
25:41Et à votre avis, comment ils auraient fait pour démarrer le camion ?
25:43Y a un aimant sur ce modèle, non ?
25:45Evidemment.
25:46Vous avez bloqué les roues à droite ?
25:48Je suppose.
25:49Mais y a deux, c'est facile de les débloquer.
25:51Vous devez savoir ça, vous, non ?
25:54Ok.
25:55Bon ben, on vous tient au courant.
25:56Merci pour le thé, madame.
26:14T'en penses quoi, toi ?
26:17Je t'ai trouvé agressif avec lui.
26:20Elle est pas claire, son histoire.
26:22Y a trop de coïncidences.
26:27Peut-être.
26:29Mais permets-moi de te dire que si il s'appelait Dupond-Durand, tu réagirais pas comme ça.
26:32Ah si, du quoi, là ?
26:34C'est quand même pas de ma faute s'il y a plus de beurre que tu les dois chez les mecs concert.
26:36C'est pas de ta faute.
26:38Mais c'est peut-être pas c'est de l'hébercanie non plus.
26:39Et de toute façon, c'est pas une raison.
26:46C'est pas une raison.
27:08Ah non, on a des problèmes de standard, je vous raconte pas le bordel.
27:13Bon Nadine, j'en ai marre maintenant.
27:15Si c'est urgent, vous allez au face.
27:17Ah ben voyons, faut qu'on paye nos communications nous-mêmes maintenant.
27:19Ça suit votre filoche ?
27:20Oui, y a l'estupe qui trace toujours Samy.
27:22Justement, j'aurais besoin de prendre des nouvelles, moi.
27:34Monsieur Salabercani, vous êtes sûr que vous voulez maintenir votre version des faits ?
27:37C'est la vérité, j'y peux rien.
27:38Alors explique-nous comment les sous-vêtements sont arrivés dans la cité où t'habites.
27:41On en a compté 35.
27:42Mais j'en sais rien, moi. Peut-être que le voleur habite dans la cité.
27:44Ouais, c'est aussi mon avis.
27:47C'est pas ça que je veux dire, je veux dire par là que peut-être...
27:49Tu veux vraiment qu'on tombe chez toi ?
27:51Qu'on foule partout, qu'on casse la vaisselle ?
27:53Qu'on foute des menottes à ta mère devant les voisins, c'est ça que tu veux ?
27:55Vous avez pas le droit de faire ça.
27:56Bon ben alors avoue que c'est toi qui l'a piqué ce camion, on va pas y passer la journée !
27:59Mais pourquoi vous me tutoyez, vous ?
28:00Mais lui aussi tutoie, tu lui dis rien !
28:03T'es en cheville avec un fou, c'est ça ?
28:06Bon, t'as fait ça tout seul ou t'es de méchère avec ton patron ?
28:09C'est une combine avec lui.
28:10Pour baiser l'assurance.
28:14Tu sais, si c'est lui l'instigateur, t'es que complice.
28:17C'est moins grave.
28:18Mais t'as peut-être forcé à le faire.
28:21Si tu nous aides à le coincer, ça se jouera pour toi.
28:25Il m'a dit que si je le faisais pas, il me virait.
28:27Je suis le seul à ramener de l'argent dans ma famille, qu'est-ce que je peux y faire, hein ?
28:31Donc, on dit que c'est André Grosjean, ton employeur, qui t'a demandé d'eux ?
28:36Je devais porter le camion à un de ses clients dans une casse à la porte dorée,
28:39ensuite je devais brûler les survêtements.
28:42Celui-là, tu les as pas brûlés ?
28:43Si.
28:45Mais en prenant le dernier paquet de 50, je me suis dit, c'est trop con, c'est trop con.
28:48Alors, j'ai pris un paquet et je l'ai refourgué à un type pour 500 balles.
28:54500 balles, il a fait une affaire ?
28:55Il m'avait promis de pas les revendre dans la cité.
28:58Ah, c'est terrible, les gens ont plus de parole aujourd'hui.
29:02T'es lassé.
29:03Hein ?
29:04T'es lassé.
29:05T'es lassé.
29:10Hé ! J'suis pas bien, là !
29:12S'il vous plaît, j'suis pas bien !
29:23Qu'est-ce qui vous arrive ?
29:24Tu crois que tu me manques pas, connard ?
29:26M'en donner !
29:28Je t'en prie, je fais ce que tu voudras !
29:30On peut vous administrer de la méthadone, si vous voulez.
29:32J'en veux pas de ta mère, je veux de la cam !
29:34Quoi encore ?
29:35J'ai pas le droit de me laisser comme ça !
29:37Franchement, c'est pas à toi de me parler de droit, ok ?
29:41Tu vas te calmer, oui ! Ça suffit !
29:56C'est les stups, ils ont perdu Samy.
29:58C'est pas vrai.
29:59Ils font vraiment la paire, ces gos.
30:01Allô ?
30:03Allô ?
30:04Dit-il marche toujours pas, votre téléphone.
30:06Oh, ça marche chez votre chef.
30:09Mais enfin, capitaine, si Samuel Guérin est dans la nature,
30:11je vois pas pourquoi on maintiendrait cette fille en garde à vue.
30:14Il nous reste une dernière chance, madame le substitut.
30:16Il a repéré les flics qu'il suivait, ça veut pas dire qu'il ait compris que moi, j'étais flic.
30:19Mais enfin, s'il a les flics au train, il va se mettre à couvert, non ?
30:22Ça dépend, s'il a vraiment besoin d'argent, il tentera peut-être la transaction avant.
30:25Il est censé m'appeler sur mon portable.
30:27Bon.
30:28Et bon, on fait le point ce soir, mais ça sent pas bon.
30:33Comment ils ont fait pour le perdre, ces cons ?
30:35Oh, t'es dure, là, ils étaient que deux.
30:36Ils se sont fait avoir par un immeuble à double entrée, ça arrive.
30:39J'aime pas du tout ce type d'opération, faut oublier.
30:43Au fait, le père a été prévenu ?
30:45Oui, j'ai appelé, mais ça répond pas.
30:46Vous vous rendez compte si votre truc est chaud et que sa fille se fasse démolir par Samy ?
30:50Oui, je me rends compte.
30:56Allô ?
30:58Non, monsieur Zitouni, vous ne m'appelez plus sur cette ligne,
31:00c'est une question de vie ou de mort, vous m'entendez ?
31:02C'est une plaie, ce mec.
31:09Comment ça s'est passé, chez vous ?
31:11J'ai pris mes affaires, enfin, pas tout, mais bon...
31:13Non, non, mais avec Janine.
31:14Je te dis, j'ai pris mes affaires, faut en échanger quelques mots, c'est dingue.
31:18Ça faisait huit ans qu'on habitait ensemble.
31:20J'ai calculé, ça fait 2920 petits déjeuners.
31:23Enfin, bon.
31:24Vous faites et vous, quoi est-ce que vous emménagez ?
31:26Bah, ce soir, on est entre Zitouni qui appelle tout le temps et Samy qui appelle pas, on est mal barré.
31:32Monsieur Grosjean est arrivé.
31:33Ok.
31:35Tiens, tenez, justement, je viens de toucher des joggings avec des capuches.
31:38C'est très, très bien pour l'hiver.
31:40C'est léger, c'est chaud.
31:42Ah, vous voyez ce que je veux dire.
31:43C'est très gentil à vous.
31:45Vous n'avez pas commencé ?
31:46On va arriver.
31:48Bon alors, vous avez des nouvelles ?
31:51Ben oui.
31:52Parlez-nous de Salah Berkani, votre chauffeur.
31:54Vous avez de bons rapports avec lui ?
31:56Vous l'avez vu ?
31:57Ouais, on l'a vu, ouais.
31:59D'ailleurs, il est dans une pièce, là-haut.
32:02Et alors ?
32:04Et alors, il a reconnu avoir volé lui-même le camion et brûlé la marchandise.
32:08Enfin, presque toute la marchandise.
32:10Non.
32:11Ah ben non, on se trompe sur les gens, hein.
32:14En plus, il dit qu'il l'a fait sur votre ordre.
32:16Ah, vous pensez ?
32:17Il dit que moi, je...
32:19Mais alors, pour le camion, est-ce que vous l'avez retrouvé ?
32:21Non, pas encore.
32:22Vous n'y êtes pour quoi que ce soit là-dedans ?
32:24On n'y est pour quoi que ce soit là-dedans, évidemment.
32:26Vous voulez rire ou quoi ?
32:28On s'est procuré votre police d'assurance.
32:30C'était bien assuré, le camion.
32:31C'est la moindre des choses, non ?
32:33Le bilan du magasin est moins terrible, d'après votre banquier.
32:37Vous connaissez une case de voiture qui se trouve à Porte d'Oray,
32:40qui appartient à un certain Camuset, Roger Camuset ?
32:43Non.
32:46C'est curieux, parce que lui dit qu'il vous connaît.
32:49Ah oui, oui, Camuset.
32:50Oui, ça me revient.
32:51Et c'est là que votre chauffeur a amené le camion.
32:53Sur vos instructions, d'après lui.
32:54Non, c'est faux !
32:56Je ne sais pas s'il n'y ait tout un bloc qui va vous servir à grand-chose, monsieur Grosjean.
33:00Écoutez, c'est ma parole contre celle d'un...
33:02de mon chauffeur.
33:04Et puis on verra ce que le juge croira, hein.
33:05Écoutez, essayez d'escroquer son assureur,
33:08parce qu'on est dans la merde, bon.
33:10Mais, forcer son employé à simuler un vol
33:12et après lui faire porter le chapeau, franchement...
33:14Je ne vois pas ce que vous voulez dire.
33:16De toute façon, je vais porter plainte contre Salah Berkani.
33:19Va chercher Berkani.
33:21Vous allez nous répéter ça devant lui.
33:30Non, non, ok, ça va.
33:33C'est pas la peine.
33:35Videz vos poches.
33:37Enlevez vos lacets et votre ceinture.
33:38Vous êtes en garde à vue, monsieur Grosjean.
33:46Ramène du boulot à la maison, toi, ça commence bien.
33:49Alors, c'est le grand jour ?
33:50Oui.
33:51Fournier ?
33:52Prêt.
33:55Vous en êtes où, côté Samy ?
33:56Silence, radio.
33:57Nadine sait que j'ai plus de téléphone dans le bureau, j'ai plus rien.
33:59Il en est où, là ?
34:00Alors, c'est grave, docteur ?
34:02Faut voir, c'est un vrai tas de merde, votre installation.
34:04Bon, je vais téléphoner au fast-food.
34:06Si ça se trouve, c'est le patron qui l'a saboté.
34:11Oh là là.
34:12Nadine voulait bien m'aider à charger la cadette.
34:14Merci.
34:19Vous avez eu mon message ?
34:21Non, je suis passé parce que je n'arrivais pas à vous joindre au téléphone.
34:24C'est Samy.
34:25Il a appelé chez moi il y a une heure, il cherchait après Mireille.
34:27Alors, j'ai pensé...
34:28Il y a une heure ?
34:29Oui.
34:30Une heure, c'est après qu'il l'ait perdu, ça.
34:32C'est bizarre qu'il ait appelé Mireille, quand même.
34:34Ou bien il a juste un coup de blouse.
34:35Non, c'était pas ça du tout.
34:37Il était sec, passé, il voulait demander quelque chose à Mireille.
34:39Comme quand il s'engueule et elle vient à la maison.
34:41Alors, c'est qu'elle en sait beaucoup plus que ce qu'on pensait.
34:44Elle sait peut-être même où est la planque de Samy.
34:46Et où était sa planque, elle se servirait, non ?
34:48Ça dépend, elle peut savoir où c'est et pas pouvoir se servir elle-même.
34:53De toute façon, elle parlera jamais.
34:55Il y a un moyen pour qu'elle parle, mais il me faudrait votre accord.
34:58Venez.
34:59Bon, alors, elle est où cette planque ?
35:13Je n'en sais rien.
35:18Tu sais, cette fois, Samy, il te plaque vraiment pour de bon.
35:23C'est pas vrai !
35:24Je n'en sais rien, mais tout à l'heure, il a pris le train pour Bruxelles
35:27avec une nénette qui avait l'air vachement plus jeune que toi.
35:32Je ne te crois pas, mais tu déconnes !
35:39Ça ne va pas ?
35:45Écoute, c'est vrai.
35:47Hier, on a fait une saisie, j'en ai un peu.
35:50Tu me files la planque et je t'en donne, OK ?
35:54Tiens, tu vois que tu sais où est la planque.
35:58Bon alors, c'est quoi ça ? T'en veux ou t'en veux pas ?
36:03Tu me files la dos et après, je parle.
36:05Tu me prends pour une conne.
36:07Je parle après !
36:24C'est quoi ces conneries ? Il n'est pas question qu'on lui file quoi que ce soit.
36:27Je n'ai pas envie d'avoir les gestes sur le dos, moi.
36:29Capitaine, je pensais que...
36:30N'avez pas à penser, lieutenant !
36:31Si cette petite conne ne veut pas parler, on la balance à la DPJ,
36:33mais on ne va pas lui filer de la drogue et puis quoi encore ?
36:35C'est comme vous voulez.
36:37Alors, je vous laisse.
36:39Je vous laisse.
36:40Je vous laisse.
36:41Je vous laisse.
36:42Je vous laisse.
36:43Je vous laisse.
36:44Je vous laisse.
36:45Je vous laisse.
36:46Je vous laisse.
36:47Je vous laisse.
36:48Je vous laisse.
36:49Je vous laisse.
36:50Je vous laisse.
36:51Je vous laisse.
36:53Ah non !
36:54Non, s'il vous plaît !
36:55S'il vous plaît, me donnez la mouche !
36:57J'ai trop mal !
36:58Ne faites pas ça !
37:00J'y peux rien, moi !
37:01S'il ne veut pas, il ne veut pas !
37:08La planquette est au fond de la fasme.
37:10Il faut deux clés pour l'ouvrir.
37:12Il en a une.
37:13Et l'autre, vous l'avez trouvé chez moi.
37:14Elle est plate et blanche.
37:16Donnez-moi la dos !
37:17J'ai mal !
37:20Faites-lui une petite ligne.
37:25Ça va, je vais te la faire.
37:31Le problème avec le lieu, c'est que c'est un cul-de-sac
37:33et qu'apparemment, il n'y a pas beaucoup de place pour planquer.
37:35Donc, dispositif de sécurité.
37:36Mourad arrivera par ici.
37:38Toi, ici.
37:39Toi, ici.
37:40Toi, là.
37:41Marie et moi, ici, en autorité.
37:42Dispositif en place dans 20 minutes.
37:44Allez.
37:46Votre femme vient d'appeler,
37:47mais avec le standard en rideau,
37:48je n'ai pas pu vous la passer.
37:49Qu'est-ce qu'elle a dit ?
37:50Juste de la rappeler.
37:51Elle est à la maison.
37:52Tu peux me passer ton portable, deux secondes ?
37:54Mène-toi.
37:58Occupé, merde !
38:01OK.
38:09Autorité à tous, fur et repart en exploration.
38:11Silence totale.
38:13Samy peut arriver d'une minute à l'autre.
38:15S'il arrive, vous ne faites rien
38:16tant qu'il n'a pas mis la main sur la cam'.
38:17Je répète, tant qu'il n'a pas mis la main sur la cam'.
38:19Arrêter Samy avant ne servirait à rien.
38:21Terminé.
38:23C'est qui, là ?
38:24C'est Nancy.
38:25Nance, tout de suite.
38:26Laissez-moi trémis, je vais aller enregistrer.
38:28J'ai trouvé Samy, Piniètre.
38:29J'ai tout trouvé.
38:30A bientôt.
38:36Je lavoure son portable.
38:37Ou passe par-dessus.
38:38Par-dessus, oui.
38:44Non !
38:46Non !
38:47Furez à autorité, la cantine est en place, mais c'est impossible de regarder dedans
39:13sans tout casser. Ok, vous dégagez.
39:18Samy arrive. Furez, dégagez, dégagez.
39:43Ouvre-la, bordel.
40:13Il y a de la bulle qui secoue. Bernard, putain, coupe le portable, coupe le portable, Bernard.
40:29On ne bouge pas, on ne bouge pas. Police, tu ne bouges pas. Arrête de faire le con,
40:54Samy, lâche ton arme. Pose-la, tout de suite, pose-la. Pose-la. Doucement, doucement, tout
41:04doucement. C'est quoi ces conneries ? J'avais dit qu'on ne bougeait pas tant qu'il n'avait
41:13pas mis la main sur la cam. T'as vu le calibre qu'il avait ? Il braquait, quoi. Putain,
41:17mais c'est quoi ce portable qui a sonné ? Merde. Je ne pouvais pas deviner. Bon, allez,
41:24on est planté, on saisit la cantine, on rentre à la base. Alors, Samy, qu'est-ce que tu faisais
41:29dans le coin ? Je me promenais, j'aime bien la promenade, c'est bon pour les bronches. Et
41:34les objets qu'il y a sur la table, ça ne te dit rien ? C'est curieux parce que sur le carnet,
41:39là, où il y a tous ces noms avec ces dates et ces sommes, c'est en écriture. C'est les
41:43écritures. Ce matin au café, t'as quand même accepté de me vendre 30 grammes d'héros, non ? Ah,
41:47vous parliez de drogue, mais on ne s'est pas compris. Moi, je parlais de thé. Tu fais du
41:50commerce doté dans les fiottes des cafés ? Parle autant de grammes. Ah oui, mais c'est du bon thé,
41:53pas du thé en sachet. Je te laisse poursuivre ? Bon. Alors ? Ça se présente mal, il ne croira pas.
42:12Le père de Mireille t'attend dans la cuisine, mais le moral est bas. T'as eu Zitouni ? C'est tout
42:16le temps occupé. Ça sent le mauvais plan. Je ne comprends pas ce que m'a dit votre collaboratrice,
42:23vous l'avez quand même arrêté. 10 secondes trop tôt. Oui, mais enfin, la drogue, les carnets,
42:28tout ça, c'est à lui, tout le monde le sait. Dans une provocation à la preuve, monsieur l'est
42:32stable, il faut ramener une preuve. Vous avez raison, tout le monde le sait, mais contre un
42:36bon avocat, je ne suis pas sûr qu'on puisse prouver que la cantine est à lui. Ou alors,
42:40il faudrait que votre fille témoigne, elle ne témoignera pas. Et on peut espérer quoi ? J'ai eu
42:47la substitue procureur au téléphone, au mieux 6 mois. Vous savez, même dans les affaires les
42:54mieux préparées, on ne peut jamais tout prévoir. J'ai oublié bêtement mon portable dans la poche
42:59de mon collègue, c'est de ma faute, il n'y a rien à dire. Franchement, je n'en ai rien à faire de
43:04votre culpabilité. Vous pensez qu'il sait que c'est Mireille qui a donné sa planque ? Je ne sais pas,
43:08c'est possible. Je vous promets, dès qu'il sortira nous, on ne le lâchera pas. Oui. Enfin,
43:166 mois, c'est mieux que rien, ça me laisse le temps d'essayer de la désintoxiquer. Je peux
43:24l'emmener ? Si vous voulez bien signer le registre de garde à vue, vous êtes libre.
43:54Vous avez arrêté Samy ? Oui. Il n'a rien ? Non, il n'a rien. Mireille, tu viens avec moi ? Non,
44:12je peux partir. Je pense que vous devriez parler avec votre père. Ça, c'est mon problème,
44:20ok ? C'est un peu aussi le sien, non ? Tenez, je vous ai préparé un dossier sur les différentes
44:28cures de désintoxication. Ok. Je t'appellerai. Au revoir.
44:47Bonsoir. Bonsoir. Mais vous voulez quoi finalement ? Vous voulez juste m'embrasser,
45:04le jour où on se sépare, c'est curieux. Mais le patron ne devait pas venir te prendre à 7h ? Si,
45:12j'attends. Pour un haricot de mouton, ça vaut le coup d'attendre. Ça y est,
45:17t'as fini avec Samy ? Non, je vais laisser Mourad finir.
45:20Courage capitaine !
45:51Maurice ! Maurice, tu es si content de t'entendre, je te prie. Écoute-moi,
45:59Maurice. Mais arrête de cracher dans ton téléphone, ça va rouiller. Maurice,
46:04tiens confiance en moi. Maurice, sur ma vie, on va ensemble à la banque tous les deux demain.
46:09Maurice, sur la Torah, je peux mentir sur la Torah ? M. Zitouni. C'est bien, Maurice,
46:16tu deviens raisonnable mon fils, c'est bien, Dieu bénisse. M. Zitouni. Bravo. Bon allez,
46:20ça c'est confusqué. Rendez-moi ça vous, ça suffit. Ecoutez, j'ai essayé de vous prévenir
46:25toute la journée. Non, c'est vous qui allez m'écouter, vous allez me vider cet appartement,
46:28immédiatement. Mais c'est impossible, vous pouvez bien attendre deux ou trois jours, non ? M.
46:31Zitouni. Écoutez, rendez-moi ça vous, ça suffit. On n'est pas dans les enfantillages là,
46:36je connais du monde, je suis dans les affaires, moi. D'accord ? Alors vous avez arrêté de me
46:40faire chier et vous allez vous tirer et vous revenez dans une semaine, voilà, c'est tout.
46:47M. Zitouni. Qu'est-ce qui se passe ? M. Zitouni. J'ai deux nouvelles pour toi,
46:51une bonne et une mauvaise. Je commence par laquelle ? M. Zitouni. La mauvaise.
46:55M. Zitouni. Tiens. M. Zitouni. Bon, d'accord. M. Zitouni. Il y en a une bonne,
46:59vous m'avez dit qu'il y en avait une bonne. M. Zitouni. La bonne c'est qu'on n'en a rien à
47:01foutre de tes magouilles à la con. Nous ce qu'on veut c'est que tu vires tes affaires,
47:03qu'on puisse s'installer ici, immédiatement, c'est compris ? M. Zitouni. Bon, ça va,
47:07c'est compris, ça va. Ça va, c'est compris. M. Zitouni. C'est clair, c'est bon, je bénisse.
47:11M. Zitouni. On a fait le plus dur. M. Zitouni. Tu crois ?
47:38M. Zitouni. Je vais le tuer le Zitouni. M. Zitouni. Non, c'est moi qui vais le tuer.
47:45M. Zitouni. Je vous dérange pas trop ? C'est juste que Morteau a été voir sa Simone,
47:54il m'a oublié quoi. Alors je me suis dit, juste pour une nuit.

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