P.J. — Fausse qualité | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 4 – ÉPISODE 38 – DVD N° 10 - Vidéo Dailymotion

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P.J. — Fausse qualité | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 4 – ÉPISODE 38 – DVD N° 10  DVD : PJ SAINT MARTIN  LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD © telfrance une production telfrance PolyGram Collection SAISON 4  DVD N° 10  ÉPISODE : 38 Titre : Fausse qualité   Scénariste : Claire Lemaréchal Réalisateur : Benoît d'Aubert Première diffusion : France : 20 avril 2001 sur France 2  Invités : Jean-Claude Bolle-Reddat : Bastout, Virginie Caliari : Fausse femme flic, Jean-François Fagour : Charlie, Frédéric Kontogom : ABK, Mathias Mlekuz : Guido Résumé : Un jeune rappeur est agressé par un membre de sa bande, mais refuse de porter plainte. La police est obligée de relâcher le prévenu, faute de preuves. Une dame âgée vient récupérer au poste des objets de valeur que les policiers n'ont en fait jamais eues en leur possession. Il semble s'agir d'un groupe de faux chauffagistes et de faux policiers dévalisant en douce des personnes âgées et isolées. Vincent et Bernard tentent de faire la lumière sur cette affaire. Agathe apprend que le rappeur a subi une nouvelle agression et a été retrouvé grièvement blessé.  Éditeur : Polygram Collection Classification : Policier une production telfrance  Réalisateurs : Gérard Vergez - Christian François - Benoît d'Aubert - Christian Bonnet - Brigitte Coscas - Christophe Barbier - Claire de la Rochefoucauld - Thierry Petit  Premiers assistants réalisateurs : Akim Isker - Claire de la Rochefoucauld - Anne Sommaruga-Felotti   Producteurs : Michelle Podroznik - Delphine Claudel - Sébastien Combelles   Producteur exécutif: Alain Bucaille  Scénaristes : Frédéric Krivine, Bernard Jeanjean Réalisateur : Frédéric Krivine Directeur de production : Mathias Herman   Coproduction : Telfrance/France 2   Série créée par : Michelle Podroznik et Frédéric Krivine    PolyGram Collection une production Telfrance   Ce DVD comporte plusieurs couches et des fonctions spécifiques pouvant provoquer de très courtes pauses. FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR DOLBY DIGITAL  'Dolby' and the double-D symbol are trademarks of Dolby Laboratories Licensing Corporation. 983433-6  EDV 17 © Telfrance - France 2 - 1997 ℗ & © 2005 PolyGram Collection Dépot Légal 1997 Durée : 48:30

Transcript

00:30C'est par là. C'est bon, laisse-moi là, c'est pas la peine que tu fasses le tour.

00:59On dirait mes mômes. Ils veulent pas que je les accompagne devant l'école parce qu'ils disent que c'est la honte devant leurs copains. La honte de moi, c'est ça ?

01:08Ok, ok, je vois. Le lieutenant fait le chauffeur et il en demande pas plus.

01:14Tiens, le voilà.

01:18C'est bizarre que ce soit toi qui l'ait appelé et pas moi. Peut-être qu'il m'aime pas. Ou alors il est raciste.

01:24Il préfère peut-être bosser avec les femmes. Ou alors il s'est dit qu'il valait mieux pas déranger un père de famille.

01:29Merde, tu crois qu'il a essayé de me soigner chez moi ? Non, parce que pour cette nuit j'ai dit que je planquais avec Bernard.

01:35Mais personne ne t'appelle, on est tous racistes, tu sais bien.

01:44Apparemment les agresseurs ont voulu à sa voiture et il a pris un coup de couteau en voulant se défendre. C'est un chanteur. Il est venu pour un enregistrement, on sait ce qu'il dit.

01:50Evidemment, personne n'a rien vu.

01:57Ça va ? Vous pouvez me raconter ce qu'il s'est passé ?

02:00Donc on fait de la musique, il est sur mon label, on enregistre une maquette pour une major, il va au studio et des mecs l'agressent quand il descend de sa bagnole. Voilà ce qu'il s'est passé.

02:08C'est ça ?

02:10Oui. Trois mecs. Ils m'ont chopé. Il y en a un qui a gueulé les clés, j'ai pas voulu. J'ai réussi à me dégager, alors ils ont commencé à massacrer la bagnole.

02:20Puis il y en a un, il m'a coursé, il a sorti une lame.

02:23Agathe, tu fais un tour pour les témoins ?

02:26Vous pourriez les décrire ?

02:28Je suis arrivé, ils s'étaient déjà tirés. Et vous ?

02:31Deux métisses et un blanc. J'ai pas fait gaffe.

02:34Putain, c'est chaud.

02:35J'ai pas jamais allé de près.

02:36C'est grave, là ?

02:38Non, non.

02:39Point de suture, c'est tout ?

02:40Oui.

02:41Bon, c'est cool.

02:42Là, je me sens pas très bien.

02:43Réveille-toi, man. Premier contrat avec Venus Recon, faut qu'on livre. T'as oublié ça ?

02:46Faut me donner votre nom, s'il vous plaît.

02:48Thierry Aboussa, ABK, vous connaissez ?

02:50Non.

02:51Non, mais bientôt, ce sera en 4x3 dans tout Paris, vous verrez.

02:53Et le vôtre ?

02:54Charlie Moussouf, je suis le patron du label ADT.

02:56On est indépendants et on vient de faire signer ABK sur Venus Recon.

02:59Et eux, ils attendent une maquette lundi, OK ?

03:01Alors, il faut que ça marche.

03:02Alors, ça va marcher. Y a pas de raison pour que ça marche pas, merde !

03:05Vous passez au commissariat pour la déposition ?

03:07Non, mais moi, je veux pas porter plainte.

03:09Tu rigoles ou quoi, là ?

03:10Hé, je veux pas passer diplôme dans un commissariat pour une plainte.

03:12Non, mais de toute façon, vous avez été agressés. Nous, on fera une enquête.

03:14Ouais, mais c'est pas la peine. C'est pas des méchants, les mecs.

03:16Pourquoi ? Vous les connaissez ?

03:18Non !

03:19Je veux dire, s'ils avaient voulu, ils auraient pu me dérouiller grave, non ?

03:22Bientôt, vous leur direz merci de lui avoir laissé la vie.

03:28Attendez-moi deux secondes.

03:29OK, tu me laisses faire. T'es accompagné ?

03:31Vous êtes tous arrivés après l'agression ?

03:33Ouais.

03:34Personne n'a rien vu ?

03:35Non.

03:36Vous travaillez tous au studio d'enregistrement ?

03:38Ouais.

03:39Hey, mais qu'est-ce que tu fais, toi ?

03:41Je veux les identités de tout le monde, l'heure de leur arrivée et ce qu'ils foutent ici.

03:44C'est pas la peine de perdre du temps avec eux, on compte dans un mur, là.

03:46Et toi, t'as les infos ?

03:48La voisine qui a prévenu a vu deux types s'enfuir en doudoune noire.

03:50Bon, allez, on rentre.

03:52Ouais, ouais, pour l'instant, on va à l'hosto, là.

03:54Ouais, OK, d'accord.

03:55Bon, je te rappelle quand t'es là-bas.

03:57OK, ciao.

03:59Vous passez en sortant de l'hôpital. Sans faute, hein.

04:02Je veux tout savoir sur la belle ADT et sur Vénus Record.

04:05La Vénus Record, c'est connu.

04:06C'est l'une des plus grosses maisons de disque de rap.

04:08Elie Hazet, Dr Yo, Toufik Chakar, tu connais pas ?

04:11Toufik Chakar ?

04:14Si, ça me dit quelque chose, ouais.

04:21Non, mais dites bien au pédiatre que je lui ai donné deux suppos hier soir et que la fibre a pas baissé.

04:25S'il vous plaît, mademoiselle.

04:27Non, mais le sirop, elle le digère pas.

04:30Non, mais ça va pas, non.

04:32Mademoiselle, vous travaillez dans le service public.

04:34Votre premier devoir est d'être au service du public.

04:38Relisez votre statut.

04:39Bon, je peux peut-être vous aider ?

04:42Je suis madame Généraux, Jeannine Généraux.

04:45Je viens récupérer mes bijoux et mon portefeuille.

04:48Bon, vous les avez perdus ou vous les a volés ?

04:50Non, j'ai été cambriolé.

04:52Et pour une fois, vos collègues sont arrivés juste quand il le fallait.

04:56Pile au moment du cambriolage.

04:58Ils ont gardé mes affaires pour l'enquête en me promettant de me les rapporter.

05:03Alors, j'ai attendu.

05:05Mais ça fait une semaine que j'attends.

05:07Alors, ça suffit.

05:08Vous êtes sûr que c'est des policiers de chez nous ?

05:10Bon, j'habite 48 rue de Lafayette.

05:12C'est votre secteur, non ?

05:14Bon, ben, donnez-moi vos coordonnées.

05:16Je me renseigne et je vous rappelle.

05:17Ah, non, non, non, non, ça suffit.

05:19Ça fait une semaine que j'attends qu'on me rappelle.

05:21Non, non, je ne repars pas d'ici sans mes affaires.

05:25Bon, ben, vous restez là, je vais voir ce que je peux faire.

05:28Oui, c'est encore moi.

05:30On a été malencontreusement coupés.

05:34Oui.

05:35Non !

05:36Madame !

05:37Enfin, que ce soit chez nous ou pas chez nous, on ne garde pas les objets volés pendant 8 jours, surtout un portefeuille.

05:41Ah, je regrette, jeune homme.

05:43C'est exactement ce que vos collègues m'ont dit.

05:45On garde tout pour la procédure.

05:48Mais sans doute mes affaires sont-elles avec les pièces à convictions.

05:51Vous étiez chez vous pendant le cambriolage ?

05:52Oui.

05:53Mais c'était des petits malins, les voleurs.

05:55Ils s'étaient déguisés en chauffagistes.

05:57D'ailleurs, vous devez avoir trace de l'enquête dans mon dossier.

06:00Parce que les policiers m'ont dit qu'ils les suivaient depuis longtemps et qu'ils n'en étaient pas à leur coup d'essai.

06:06Ils vous ont montré leur carte, ces policiers ?

06:08Évidemment qu'ils m'ont montré la carte, je suis pas si nul.

06:10Essayez-vous, madame.

06:13Qu'est-ce qu'on vous a volé ?

06:16Une belle broche en diamant que mon mari m'avait offerte pour la naissance de mon fils, ma bague de fiançailles,

06:22enfin, mes bijoux, quoi.

06:24De l'argent liquide, un lingot d'or et un dessin de Rembrandt, auquel je tiens beaucoup.

06:30Mais vous devez bien le savoir, puisque vous les avez.

06:33Et vous aviez rendez-vous avec un chauffagiste ?

06:35Évidemment, je n'aurais pas laissé entrer de faux chauffagistes si je n'avais pas eu rendez-vous avec des vrais.

06:40Et avec quel chauffagiste aviez-vous rendez-vous ?

06:42Celui qui vient habituellement, monsieur Bastou, de chez Chauffautec.

06:45Du reste, il est venu, lui, après le vol.

06:48Et quand je lui ai raconté, il m'a dit que ça arrivait quelquefois des histoires comme ça.

06:53Alors, vous me les rendez, mes affaires ?

06:56J'ai bien peur que non.

06:58Comment ça, non ?

07:01Madame, je pense que vous avez été victime d'une escroquerie.

07:03Mais ça, je le sais bien, monsieur.

07:05Pour quelle raison, figurez-vous, je suis ici ?

07:07Alors, maintenant, rendez-moi mes affaires.

07:09Non, ce que je veux vous expliquer, c'est qu'après les faux chauffagistes,

07:12ce sont probablement de faux policiers qui sont venus récupérer vos objets volés.

07:15Ils font certainement partie de la même bande.

07:17C'est pas possible.

07:18Pourquoi ?

07:19Mais il y avait une jeune femme policière avec eux.

07:22Et alors ?

07:23Ils étaient combien ?

07:25D'accord.

07:26Bon, bah, tu m'attends au fast ?

07:27OK, à tout à l'heure.

07:29ADT est un petit limbel indépendant qui vient effectivement de signer avec Vénus pour un CD.

07:33Et c'est une chance parce que Charlie, il n'a pas trop de bol avec ses poulains.

07:36À part ABK, il n'a pas un seul qui marche.

07:37Mauvaise réputation, trop défoncé, personne n'en veut.

07:39Et tu as leur nom ?

07:40Ah, il y a tout l'alphabet.

07:41ABK, ACS, TBM, CDE.

07:44Il y en a surtout un qui fout sa merde un certain MB.

07:47Il semblerait qu'il ait déjà cassé le bureau de Charlie.

07:49Je sais pas pourquoi.

07:50Bon, bah, on va se convoquer le Charlie.

07:52Tu peux me trouver son numéro, s'il te plaît ?

07:53Voilà son portable.

07:56Efficace, merci.

08:06Salaire énorme.

08:07C'est à cette heure-ci que t'arrives ?

08:08Panne d'oreiller, c'est où ?

08:10C'est à République, mais t'as vu le loyer ?

08:11Ils ont dû confondre mon salaire mensuel avec mon salaire annuel.

08:15C'est l'adresse de Chauffotec, c'est près d'Auberconf.

08:17On y va ?

08:20Vous pouvez rentrer chez vous, madame.

08:21On vous demandera de repasser pour signer votre déposition.

08:23Ah non, je préfère attendre ici.

08:25Mais on récupérera pas vos affaires aujourd'hui.

08:27Oui, mais ça fait rien.

08:28Chez moi, j'ai rien à faire.

08:29Et ici, c'est tellement plus vivant.

08:33Je suis prête.

08:34Ça vous ennuie de taper le PV de madame et de lui faire signer ?

08:37Non, pas du tout.

08:39Puis après, vous la mettez à la réception.

08:40On n'est pas dans les pattes toute la journée.

08:41Ah, mais c'est Nadine qui va être contente.

08:43Je vous emmène la prochaine fois.

08:46Auberconf, c'est à côté de l'appart.

08:48Tu risques rien de passer de loin.

08:49T'es sûr en coup, là ?

08:50Non ? Tu m'accompagnes ?

08:51Oui.

09:00Ça va mieux, Abéka ?

09:01Ouais, ça va, il est cool.

09:02Mais justement, là, cet après-midi, on a une répète, alors.

09:04On en a pour longtemps, là.

09:05Ça dépend de vous. Asseyez-vous.

09:07Votre petit label, ADT, c'est ça ?

09:10Il se porte pas si bien que ça.

09:12Ce disque avec Vénus, c'est votre dernière chance, non ?

09:14Ah ouais, dernière.

09:16Je vais vous dire, le business, ça va, ça vient.

09:18Le label, c'est un collectif, on avance ensemble, et c'est ça qui compte.

09:22Mais c'est vrai que signer sur un majeur, c'est un beau pari, c'est clair.

09:24Mais pourquoi quelqu'un voudrait vous le faire perdre ?

09:27Enfin, je veux dire, faut pas nous raconter d'histoire.

09:28Ce matin, si vraiment, ils avaient voulu la voiture, ils l'auraient prise.

09:30C'est pas Abéka qui aurait pu s'y opposer.

09:32Ce qu'il voulait, c'est l'empêcher de bosser, non ?

09:34Abéka ? Mais non, il est prêt, lui, il est dans les starting blocks.

09:37Et puis, je les ai pas vus, ces mecs, je peux pas accuser comme ça dans le vide.

09:39Peut-être, mais il est pas rassuré, votre poulain.

09:41Et c'est pas l'idéal pour enregistrer la maquette du siècle.

09:44Alors, si la police arrête celui ou ceux qui vous foutent la merde,

09:47c'est aussi un peu votre intérêt, non ?

09:49Je vais vous dire, on a tous grandi ensemble.

09:51On a galéré ensemble, on est comme des frères.

09:53Vous comprenez ça ?

09:54NB, vous connaissez ?

09:57Ouais, c'est un gars de chez nous.

09:59Sa spécialité, c'est le puto raga, mais bon, comme il l'assure,

10:01il tousse tanguette sur tous les morceaux.

10:03Et pourquoi il a démoli votre bureau le mois dernier ?

10:06Il a fait tellement de boucans qu'un voisin a porté plainte.

10:08Il avait tout cassé quand la police est arrivée.

10:11Pourquoi il vous en veut, ce NB ?

10:12Ah, c'est un petit différent, voyez ?

10:14Il a son caractère, j'aime bien.

10:15Fin de l'affaire.

10:17Ça veut dire quoi, NB ?

10:19Mathias Boalami.

10:20Il a un putain de débit, ce mec.

10:22Sûr qu'il pourrait exploser.

10:23Plus qu'Abéka, hein, mais...

10:24Bah ouais.

10:26Ingérable, quoi.

10:27Et si personne ne sait jamais que c'est vous qui avez balancé ?

10:30Nous, on fait notre boulot, et vous, vous êtes tranquilles.

10:34Je signe rien et ça reste entre nous.

10:36Parole.

10:42Ce matin, il avait sa doudoune noire et il avait sa canne,

10:44et puis il était avec un gars des Buissons.

10:46Vous pouvez me donner son adresse ?

10:48Vous savez plus quoi, encore ?

10:49On peut la retrouver, c'est juste pour aller plus vite.

10:5111 rue des Sceaux, le bâtiment D, 5e étage.

10:54Faites gaffe, c'est un calide dans la cité.

10:56Il peut lever 15 mecs comme ça.

10:57Merci.

10:58Boalami, il veut pas comprendre.

10:59Il arrive pas à grandir.

11:00Nous, on veut avancer, nous.

11:01Ferme votre place.

11:02On a la rage, c'est clair, mais c'est plus la même.

11:05De toute façon...

11:08Tout ça, ça reste entre nous, hein.

11:09Parce que si Thierry apprend que j'ai balancé Boalami,

11:11c'est fini pour moi.

11:12Et moi, j'ai encore besoin de lui.

11:13Non, mais je vous ai donné ma place.

11:14Non, non, non, non.

11:15Non, non, non, non.

11:16Non, non, non, non.

11:18Qu'est-ce qu'on fait ?

11:19Ben, on y va.

11:20Cité des Buissons ?

11:21Faut mettre les gilets pare-balles.

11:23Ah bon ?

11:24Viens en parler au patron, il me dira.

11:25Eh bien, il reprendra tous les bleus qu'il faut avec nous.

11:27Mais on va faire respecter la loi.

11:29On va quand même pas en faire venir une compagnie de CRS.

11:35C'est quoi, ça ?

11:36C'est un truc de fou.

11:37C'est quoi, ça ?

11:38C'est un truc de fou.

11:39C'est quoi, ça ?

11:40C'est un truc de fou.

11:41C'est quoi, ça ?

11:42C'est un truc de fou.

11:43C'est quoi, ça ?

11:44C'est un truc de fou.

11:45C'est quoi, ça ?

11:47C'est quoi, ça ?

11:53Si l'appartement vous intéresse, donnez-moi une réponse rapide.

11:55Il est beau, hein ?

11:56C'est sûr qu'un salon où on peut mettre un milliard, ça compte pas les rues, dans Paris.

11:59Ah, non, c'est un beau produit, mais il va partir vite.

12:01Vous réfléchissez d'ici demain.

12:02Oui, oui.

12:03En tout cas, pour le propriétaire, il n'y aura pas de problème.

12:05Vous êtes fonctionnaire, c'est une bonne garantie.

12:07Et puis, il est très ouvert.

12:09Bon, vous avez ma carte, vous me tenez au courant.

12:11Au revoir.

12:12Au revoir.

12:13Je rêve ou il nous a pris pour deux pédés ?

12:16Dix mille balles, de toute façon, c'est trop cher.

12:18Mais attends, il est génial cet appart, tu peux essayer de baisser le loyer.

12:20Même neuf mille, je ne peux pas.

12:23Allez, viens !

12:24Ben, viens !

12:35Ah ben non, je regrette.

12:36Pour prendre un rendez-vous précis, il faudrait savoir exactement le temps que prendra l'intervention précédente de nos techniciens.

12:41Et ça, c'est impossible. Je regrette.

12:45Entendu, je le note. Au revoir.

12:48Je peux vous aider, messieurs.

12:50Antoine Bastou, fumiste professionnel.

12:52Capitaine Fournier, on voudrait vous poser quelques questions dans le cadre d'une enquête de routine.

12:56Bien sûr, à quel sujet ?

12:58Vous avez une madame généraux dans vos clients ?

13:00Généraux ? Attendez, a priori, ça ne me dit rien.

13:04Vous répertoriez vos rendez-vous ?

13:06Bien sûr, tout est sur ordinateur, c'est formidable l'informatique.

13:09Hélène, vous pouvez nous montrer les fichiers clients ?

13:12Bien sûr.

13:19Généraux, ça vous dit quelque chose ?

13:21Vous pouvez le faire descendre jusqu'à G, s'il vous plaît ?

13:24Ah oui, je me souviens maintenant. C'est moi qui lui ai changé le tableau de sa chevalière.

13:28Vous savez, on voit tellement de monde.

13:29Est-ce qu'elle vous a dit quelque chose de particulier, madame généraux ?

13:32Une histoire de cambriolage ?

13:34Ah, bien sûr. Elle m'a dit qu'elle a été volée par des faux réparateurs, quelque chose comme ça, c'est ça ?

13:39Excusez-moi, mais aujourd'hui, j'ai la mémoire qui flanche.

13:42Ça ne vous a pas marqué que des faux chauffagistes dévalisent une de vos clientes le jour même où vous aviez rendez-vous avec elle ?

13:47Elle m'a dit que la police était venue. Alors, forcément, moi, je fais confiance à la police.

13:5470-75, c'est l'âge ?

13:57Le S ?

13:58C'est quand c'est des gens seuls.

14:00Pourquoi vous faites ça ?

14:01Pour les personnes âgées.

14:03Elles ne voient pas toujours quand l'installation est défectueuse.

14:05Alors, il faut être plus vigilant, surtout quand elles sont seules.

14:08Vous voyez, elle pense à tout.

14:10Quelqu'un doute que vous a accès à ce fichier ?

14:12Personne. C'est très familial.

14:14Ici, au bureau, il y a Hélène et moi, et on travaille avec les deux mêmes agents depuis des années.

14:18Vous n'avez tout de même pas pensé.

14:20Je vais vous demander de me faire une copie de ce fichier et de nous suivre jusqu'au commissariat.

14:23Madame Généraux nous a accusés de quelque chose ? Je vais l'appeler, c'est absurde.

14:27Vous voulez bien nous faire une copie, s'il vous plaît, ainsi que les coordonnées de vos employés ?

14:31Il faudra faire le tour des autres chauffagistes du quartier, voir si on trouve des cas similaires.

14:46Je vais te déchirer ! Quand je sors, tu vas me demander pardon, salope !

14:55Bon, on va le changer.

14:58Vas-y, quitte-moi ça, je suis pas rien, c'est bon !

15:00Tu étais où ce matin à 8h ?

15:02Je baisais ta mère !

15:04Tu peux parler sur un autre ton, s'il te plaît ?

15:06Vas-y, défonce-toi, conne !

15:08Tu étais où ce matin à 8h ?

15:10Moi, je suis pas pressée.

15:12Je suis pas pressée.

15:14Je suis pas pressée.

15:16Je suis pas pressée.

15:18Je suis pas pressée.

15:20Je suis pas pressée.

15:22Je suis pas pressée.

15:24Je suis pas pressée.

15:26Je suis pas pressée.

15:28Mais tu sors pas d'ici tant que tu m'as pas répondu.

15:31C'est toi qui vois combien de temps que tu veux que ça dure.

15:36J'étais chez ma meuf, et je pionçais.

15:38Tu écris son nom, son adresse, son téléphone.

15:40Vas-y, rêve, toi.

15:43Thierry Abusa, ça te dit quelque chose ?

15:45Ouais.

15:47Abéka, la re-star, la star des tarts.

15:49Le dégonflé, le crevard, qui se prend pour Balthazar.

15:51C'est pas un pote à toi ?

15:53Non, mon pote à moi, il parle pas aux coyotes.

15:55Mais t'as pas balancé, c'est un témoin qui t'a vu.

15:57Je croyais que tu faisais du rap avec Abousa.

15:59C'était avant, ça.

16:01Mais Abéka, maintenant, il veut de la maille.

16:03Alors il fait de la variette pour des pétasses comme toi.

16:05Mais le meilleur, c'est MB.

16:07T'es peut-être le meilleur, mais en attendant, c'est lui qui signe chez Vénus.

16:09Ça te fait pas chier que ton pote, il explose et pas toi ?

16:11Attends, du fric, j'en ai plus que toi et ta gueule de post-band, c'est bon.

16:15Bah, tu vois, je pense pas que ce soit compliqué de savoir qui est ta meuf.

16:17Tout le monde te connaît, Aubuisson.

16:19On pourrait bien tomber sur quelqu'un qui nous le dira.

16:21T'es un cahier des cités, toi, hein.

16:23C'est ça, la célébrité, mon vieux.

16:25Et si tu nous mets des bateaux dans les roues ?

16:27On risque d'être moins compréhensifs avec elle.

16:29Tu me suis ?

16:31On va aller la chercher, les menottes, la garde à vue, le doigt dans le cul.

16:33Tu t'approches du cul de ma meuf, tu vas voir.

16:35Dis-moi, ça t'arrive de réfléchir un petit peu ?

16:39Si tu nous donnes son nom, son adresse et qu'on a pas à chercher,

16:41on va juste lui demander de confirmer ton alibi.

16:43Un coup de fil, c'est tout.

16:45Tu comprends, ça ?

16:49Oui.

16:57Bonjour.

16:59Oh, bonjour.

17:01Alain est là ?

17:03Il est parti sur une dispute de voisinage, juste à côté.

17:05Ça fait pas tarder.

17:07Vous avez fait un casse ?

17:09J'ai vimalisé mes vieilles mâles.

17:11J'ai pensé que ça pouvait vous rendre service.

17:13Oh, super.

17:15Elle me dit quel âge votre p'tite chouette.

17:17Ça me fait plaisir que ça serve.

17:19Vous me les rendrez quand ça durera plus.

17:21Elle va bien ?

17:23Justement, pas trop. Elle a de la fièvre en ce moment.

17:25Trois jours.

17:27Je demande la protection de la police.

17:29Je suis en danger de mort.

17:31Qu'est-ce qui vous arrive ?

17:33Enfermez-moi où vous voulez, mais gardez-moi, je vous en supplie.

17:35Ici, je serai en sécurité.

17:37Si vous voulez qu'on vous aide, il faut me dire.

17:39Vous ne pouvez pas comprendre, personne ne peut comprendre.

17:41Gardez-moi, s'il vous plaît.

17:43Soit vous me dites ce qui se passe, soit vous prenez la porte.

17:45Ok ?

17:49BG Saint-Martin ?

17:51Oui, monsieur. C'est à quel sujet ?

17:53C'est pour une expulsion.

17:55Je serai vers quelle heure ?

17:57En cuisine, j'arrive.

17:59Connard ! Enculé de flic, va !

18:01Vous voulez que je vous mette au frais 24 heures pour outrage à agent ?

18:03Allez, met-le en cellule, le temps qu'il se calme.

18:05Bonjour.

18:07Je t'ai apporté des affaires propres.

18:09Ah, merci.

18:11Ça s'est bien passé, votre plan ?

18:13Très bien, merci.

18:15J'ai le temps de prendre un café ?

18:17Je m'occupe de cet abruti et je te rejoins.

18:19Ok.

18:21Au revoir, merci.

18:23Bon, alors,

18:25vous décidez à me dire ce qui se passe ?

18:27Il vous l'a déjà dit, il est en danger de mort.

18:29Ah, un danger de mort.

18:31BG Saint-Martin ?

18:35Oui, je vais voir si je le trouve.

18:37Je veux toutes les affaires à la fausse qualité de ces derniers temps le plus vite possible.

18:39Je veux des coupables avant qu'ils recommencent à arnaquer les vieux.

18:41Merci, Nadine.

18:43Ouais, ben, je le trouve pas. Voilà.

18:45Non, il a pas avoué, mais manifestement,

18:47il a envu la victime et il correspond à la description des témoins.

18:49Hum.

18:51Un mec de type maghrébin avec une doudoune noire.

18:53Ça nous avance pas grand-chose, ça.

18:55Vous en trouverez au moins 72

18:57si vous allez dans n'importe quelle cité.

18:59Leur impresario dit l'avoir reconnu.

19:01Parce qu'il veut s'en débarrasser ? C'est quoi, son alibi ?

19:03Sa copine. On lui a téléphoné,

19:05elle confirme qu'il a passé la nuit chez lui, etc.

19:07Mais si on l'interroge vraiment, ça m'étonnerait qu'elle craque pas.

19:09Donc je vais aller la chercher.

19:11Au buisson. Vu ce qu'il s'est passé ce matin, vaut mieux pas.

19:13On n'a pas le choix,

19:15elle viendra pas toute seule.

19:17Vous n'avez pas assez d'éléments à charge pour risquer d'émettre le feu à la cité.

19:19Surtout avec une agression mineure.

19:21Mais il n'y a pas d'agression mineure, commissaire.

19:23On laisse passer ça, il se croit tout permis.

19:25Vous relâchez le suspect et...

19:27Mais on va pas le relâcher maintenant, ils attendent que ça, les mecs !

19:29Qu'on arrête parce qu'on a peur de bousiller nos bagnoles !

19:31Vous n'avez pas d'aveu.

19:33Pas de preuve solide, la mougie.

19:35Et vous le dites vous-même.

19:37C'est pas lui le suspect dans son quartier.

19:39Si par malheur c'est pas lui et que vous le gardez, ça va dégénérer.

19:41Et je ne veux pas d'une compagnie de CRS dans mon secteur.

19:43Ce serait intenable, ça.

19:45Je vous dis que c'est lui.

19:47On va l'établir, il nous manque pas grand-chose.

19:49De toute façon, la mougie, je préfère avoir une agression impunie qu'une émeute.

19:51Alors, relâchez-le !

19:53Mais ouais, c'est ça, ouais.

19:55Et vous nous envers les journalistes quand ils vous demanderont pourquoi on laisse se développer les zones de non-droit.

20:01De toute façon, elle n'a pas complètement tort.

20:03Elle n'a pas complètement raison, non plus.

20:05J'ai lu toutes les disquettes.

20:07Et j'ai vérifié le fichier Chopotac.

20:09Il y a six de leurs clients qui ont été dévalisés comme Mme Généraux.

20:11Les six, ils étaient seuls avec leur âge précisé dans le listing.

20:13Alors, ils veulent pas porter plainte parce que la police est déjà venue, soit disant.

20:15Mais ils attendent tous leurs affaires, hein.

20:17Argenterie, liquide, bijoux.

20:19Jamais de chéquier ni de carte bleue.

20:21Et tous les vols, ils ont eu lieu depuis trois mois.

20:23Les autres chauffagistes ?

20:25Pas d'arnaques ces derniers mois.

20:27Ben, on va aller voir le brave Bastou.

20:29Oh, j'adore, moi.

20:31C'est pas la peine.

20:33Tu veux pas y aller avec Chloé ?

20:35Je vous avais promis.

20:45Salut.

20:47Ah, Joss, ça va ?

20:49Et toi, pas trop fatigué ?

20:51Non, non, la pêche, ça va.

20:53Une bière, s'il te plaît.

20:55Alors, le match d'hier ?

20:57C'était du Grand Marseille.

20:59J'ai eu l'impression qu'il y avait hors-jeu sur le but numéro deux.

21:01Je peux t'assurer que non. J'étais super bien placé.

21:03Sous les tribunes, tiens, regarde.

21:07Salut.

21:09Je suis désolé, ça a été plus long que prévu, hein.

21:11Un café, s'il te plaît.

21:13C'est gentil de m'avoir apporté mes affaires.

21:15Pas trop dur, ta planque ?

21:17Normal.

21:19Remarque, quand on est avec un camarade, c'est moins dur à deux, hein.

21:23Vous avez eu le temps de dîner, au moins ?

21:25Vous avez commencé à quelle heure, votre planque ?

21:27Vers 9h, je crois.

21:29Dis-moi, Bernard, tu as dîné où, hier soir ?

21:31Ah ben, sous les tribunes des VIP, là.

21:33Un saucisson beurre.

21:35Bon, écoute, c'est pas avec lui que j'ai planqué,

21:37mais ça a changé à la dernière minute, alors je t'ai pas rappelé.

21:39T'as planqué avec qui ?

21:41Avec Agathe.

21:43Justement, je t'ai rien dit, parce que je voulais pas que tu t'imagines des choses.

21:45Bien vu.

21:47Écoute, c'est le boulot. Vous croyez pas que ça m'amuse ?

21:49S'il te plaît, Alain, t'arrêtes pas de me mentir, j'en ai marre.

21:51C'est ta nouvelle maîtresse, c'est ça ?

21:53Je t'en prie.

21:55Je t'en prie.

21:57Écoute, j'ai du travail, là, alors on en reparlera ce soir.

21:59C'est ça, on en reparlera ce soir.

22:03Je suis désolé, je savais pas.

22:05Laisse tomber.

22:13Je m'excuse, vous êtes policier ?

22:15Oui, vaguement, oui. C'est pourquoi ?

22:17Sale flic.

22:19Pardon ?

22:21Pauvre type. Enflure. Fouille-merde.

22:23C'est ça, c'est ça, alors vous allez brailler ça d'or.

22:25Enfoiré.

22:27Bâtard.

22:29Enculé de poulet.

22:31Vous allez me foutre le temps parce que moi je vous mets dans une cellule pendant 24 heures ?

22:33Sac à merde.

22:35Florence, débarrassez-moi de cet individu.

22:37Je fais quoi, je vous mets en cellule ?

22:39Je sais pas, il a pas toute sa tête, je suis pas sûr qu'une cellule...

22:41Si, mettez-moi en cellule.

22:43Arrêtez-le où vous voulez, donc il se calme.

22:45Merci, mon Dieu.

22:47Sac à merde.

22:53Bernard m'a dit que tu t'étais en gueule avec ta femme.

22:55Quel con, lui aussi.

22:57Bientôt ça va être de la faute de Bernard si ta femme apprend que tu la trompes.

22:59Alain, prends tes responsabilités, merde.

23:01J'en ai marre de mentir.

23:03Ah, évidemment, ça serait plus simple de continuer à la tromper sans avoir à lui mentir.

23:05Bravo, c'est courageux.

23:07Parce que tu trouves ça courageux, toi,

23:09de laisser durer une situation qui pourrit comme ça ?

23:11Tu penses qu'il faudrait qu'on arrête ?

23:13Je pense qu'un jour j'en aurai marre de mentir à ma femme.

23:15C'est ça, c'est ça, c'est ça.

23:17C'est ça, c'est ça, c'est ça.

23:19Tu penses qu'il faudrait qu'on arrête ?

23:21Je pense qu'un jour j'en aurai marre de mentir à ma femme.

23:23Et surtout à moi-même.

23:27C'est pas toi que j'ai envie de quitter.

23:29Arrête de dire des conneries, vieux.

23:31T'as des gosses, tu peux pas faire ça.

23:33Excusez-moi, Aboussa, ça vous dit quelque chose ?

23:35Non.

23:37Aboussa ? Oui, pourquoi ? Téléphone.

23:45Salut.

23:49T'as pas vu la mougie ?

23:57Excusez-moi.

23:59Le rappeur de ce matin est aux urgences.

24:01Il a explosé les deux genoux à coups de barre de fer dans son parking.

24:07Je suis désolé, il faut que j'aille.

24:09À ce soir.

24:13Vous aimez le jeu, monsieur Destou ?

24:15Écoutez, tous mes comptes sont clairs.

24:17Mais pourquoi voulez-vous que je fous dans l'air

24:19une boîte qui marche bien avec des conneries pareilles ?

24:21Alors expliquez-moi, le lien entre les vols

24:23et votre fichier client est évident,

24:25et vous dites qu'il n'y a que vous et votre secrétaire

24:27qui a accès à ce fichier, quelque chose qui cloche.

24:29Bien sûr, mais je ne sais pas, je comprends pas.

24:31Vous avez confiance en votre secrétaire ?

24:33Hélène ? Comment, moi-même, ça fait 19 ans qu'on travaille ensemble.

24:35Entre nous, sans elle, il y a longtemps

24:37que j'aurais mis la clé sous la porte.

24:39J'ai fait réparer l'ordinateur il y a 2-3 mois.

24:41Non, non, quelqu'un a accès à vos rendez-vous régulièrement.

24:43Vous avez Internet ?

24:45Non, quand même pas.

24:47Il y a la femme de ménage.

24:49Elle vient tous les jours.

24:51Elle s'appelle comment ?

24:53Inès González.

24:55Vous avez son téléphone ?

24:57Oui, 01-40-26-27-19.

24:59Vous me la convoquez d'urgence ?

25:01Dites, c'est tout neuf, chez vous.

25:03Vous avez fait faire des travaux.

25:05Il y a eu des ouvriers dans vos bureaux ?

25:07Non, non. Enfin, il y a un ami qui nous mène.

25:09Il s'appelle comment ?

25:11C'est pas vraiment un ami.

25:13C'est l'ami d'un ami.

25:15Son nom, je ne le sais plus.

25:17Ecoutez, monsieur Bastou,

25:19si vous avez employé quelqu'un au noir,

25:21franchement, je m'en fous.

25:23Il y a eu des ouvriers chez vous ?

25:25Oui, un peintre.

25:27De quand à quand ?

25:29Il a commencé il y a 2 mois,

25:31et il a fini le mois dernier.

25:33Le mois dernier, vous êtes sûr ?

25:35Il n'est pas revenu depuis ?

25:37Non.

25:39La femme de ménage, elle sait pas lire.

25:43Bon, on va quand même convoquer votre peintre.

25:45On sait jamais. Comment il s'appelle ?

25:47Je ne sais pas. Il faut demander à Hélène.

25:49C'est elle qui s'occupait des factures.

25:51Et puis, il a travaillé chez elle

25:53depuis elle m'a dit.

25:57Vous allez me garder longtemps ?

25:59Le temps qu'on trouve, monsieur Bastou,

26:01c'est grave, ce qui se passe chez vous.

26:03Oui, bien sûr.

26:05Commissaire, je le mets où, le chauffagiste, là ?

26:07Parce qu'il n'y a plus de place nulle part pour les GAV.

26:09Libérez l'excité, qui est un cellule.

26:11Il devrait être calmé.

26:17C'est bon, vous pouvez sortir.

26:19Ah non, alors moi, je reste là.

26:21Bon, vous vous dépêchez. Qu'est-ce qui se passe ?

26:23Mais il veut pas sortir.

26:25Par ici, s'il vous plaît.

26:27Monsieur, s'il vous plaît. Allez.

26:29Bonne journée.

26:39Et bonne journée.

26:53Viens, j'aime ton cul.

26:55Mais ça va pas, non ?

26:57Merci.

26:59Je croyais que vous vouliez faire de la place.

27:01On va quand même pas se mettre à libérer les violeurs

27:03juste pour faire de la place, non ?

27:13Espèce de taré, si t'abandonnes, on coule tous.

27:15Tu comprends ?

27:17Ah, bravo. Voilà, qu'est-ce que vous attendez ?

27:19Qu'il y a un mort ou quoi ?

27:21Vous pouvez nous laisser ?

27:23S'il vous plaît.

27:27Merci.

27:33Thierry, on va pas vous embêter longtemps,

27:35mais il faut nous raconter ce qui s'est passé.

27:37Allez vous faire foutre.

27:39Je savais qu'il fallait pas y aller.

27:41Ce serait calmé.

27:43Maintenant, je suis foutu.

27:45Foutu.

27:47Qui, il ?

27:49C'était le même agresseur que ce matin ?

27:51C'était Mathias Boulhami, Thierry.

27:53Lâchez-le, Mathias, s'il vous plaît.

27:55On lâchera, mais quand on aura trouvé le coupable...

27:57C'est pas lui le coupable, c'est l'autre taré, là.

27:59Charlie ?

28:01Charlie vous a tapé dessus ?

28:03C'est tout comme.

28:05Enfin, Thierry, vous n'allez pas continuer à vous faire bousiller sans broncher.

28:07De toute façon, vous pouvez pas comprendre.

28:09Bah, peut-être. Mais nous, on va pas laisser un mec faire sa loi, désolé.

28:11Je vais vous expliquer ce qui va se passer si vous ne dites rien.

28:15Votre agresseur, il vous connaît.

28:17Il sait où vous habitez, où vous enregistrez, à quelle heure.

28:19Et nous, on peut pas prendre le risque de vous voir agresser une nouvelle fois,

28:21donc on va interroger tous les gens qui vous connaissent.

28:23On va mettre les suspects en garde à vue

28:25jusqu'à ce qu'on trouve.

28:27Et je vous garantis qu'on trouvera.

28:29C'est ça que vous voulez ?

28:31Qu'on passe la semaine à ratisser votre quartier ?

28:33Ça nous changera pas des masses.

28:35Et puis,

28:37personne vous parlera.

28:39Bah alors, vous arrêtez votre carrière.

28:41De toute façon, maintenant, je suis obligé, hein.

28:43Attendez, Thierry, il y a quelque chose que je comprends pas, là.

28:45Votre vie, c'est la musique.

28:47Et en plus, apparemment, vous avez du talent.

28:49Donc les mecs des maisons de disques peuvent comprendre.

28:51Ils peuvent attendre que vous soyez remis.

28:53Foutez-moi la paix.

28:57Bien sûr que c'est pas évident de balancer un pote.

28:59Mais le mec que vous voulez pas trahir,

29:01que vous le vouliez ou non,

29:03il veut vous empêcher d'avancer dans la vie.

29:05De réussir.

29:07Si vous aviez pas foutu votre merde, je me serais arrangé avec lui, moi.

29:09C'était Mathias ?

29:15Les deux fois ?

29:17Ce matin, on s'est juste pris un peu la tête, c'est tout.

29:19Mais ça, là, c'est à cause de vous.

29:21Maintenant, je suis foutu.

29:23Et on va tous couler, Charlie, moi, tous.

29:25Alors merci de votre aide, hein.

29:35Ça se passe bien, chauffotek ?

29:37Vous avez de bonnes relations avec votre patron ?

29:39Il vous tient au courant de tout ?

29:41Oui.

29:43Ces histoires de vol, vous en avez entendu parler ?

29:45Non.

29:47Vous n'avez pas fait de spécial, ces derniers temps,

29:49depuis trois mois, exactement ?

29:51Non.

29:53Vous avez commencé les travaux il y a trois mois.

29:55Vous pouvez nous dire le nom du peintre ?

29:57Quel peintre ?

29:59Non, il travaille au noir, on est au courant.

30:01Son nom ?

30:05Je me souviens plus.

30:07Il fait pas des travaux chez vous ?

30:09Si, mais je me souviens pas.

30:11Mais quel rapport avec les vols ?

30:13Peut-être aucun, on cherche.

30:15Il a travaillé à chauffotek pendant deux mois, c'est ça ?

30:17Il aura peut-être remarqué quelque chose.

30:19Vous pouvez téléphoner à votre mari,

30:21il s'en souviendra peut-être, lui.

30:23Non, non, non, en fait, je vous ai menti.

30:25J'ai dit ça à monsieur Bastoud,

30:27parce qu'il m'a vue...

30:29Enfin, il m'a vue avec lui.

30:31Avec le peintre ?

30:33Oui, il nous a surpris ensemble.

30:35Vous voulez dire que vous êtes sa maîtresse ?

30:39Écoutez, donnez-nous juste le nom de votre ami,

30:41on n'en parlera pas à votre mari,

30:43parce qu'il va vous interroger.

30:45Madame Lorrain, on cherche des arnaqueurs.

30:47Je sais pas si vous vous rendez bien compte de la situation,

30:49mais vous n'êtes pas dans une position très avantageuse,

30:51ni vous, ni votre patron.

30:53Je veux savoir qui, depuis trois mois,

30:55communique à des cambrioleurs des rendez-vous que vous avez fixés.

30:57Et pour l'instant, comme suspect, on n'a que lui et vous.

30:59Alors je serai à votre place, je ferai un tout petit effort

31:01pour nous aider à comprendre ce qu'il se passe.

31:05Il s'appelle Belaristitch,

31:07mais vous le trouverez pas.

31:09C'est un réfugié kosovar.

31:11Il doit se cacher.

31:13De toute façon, il a rien à voir avec les vols.

31:15Et monsieur Bassoud non plus.

31:19C'est moi.

31:21C'est vous. Tout seul.

31:23En pleine journée de travail, vous vous déguisez en chauffagiste

31:25et vous allez dévaliser des petits vieux.

31:27Vous me prenez pour un con, Madame Lorrain ?

31:31Vous devriez changer de tactique.

31:33De toute façon, la vérité, on va finir par la trouver.

31:35Si vous collaborez, le juge en tiendra compte.

31:37Ça vous amuse, l'idée de passer des années en prison ?

31:39Bon alors, c'est avec votre patron ?

31:41Non ?

31:43Avec ce Belaristitch ?

31:45Vous partagez le butin ?

31:47Il vous donne rien.

31:49C'est pour aider Bella

31:51à faire venir son fils du Kosovo.

31:53Puis pour retaper une petite ferme pour nous trois

31:55à la campagne.

31:57Quand j'aurai divorcé.

31:59De toute façon, il ne prend que ce qui est remboursé

32:01par les assurances.

32:03Jamais d'argent ni d'objet personnel.

32:05Il le fait parce qu'il n'a pas le choix.

32:07Si vous saviez la vie des réfugiés...

32:09Si vous saviez la vie des petits vieux...

32:11Le prochain rendez-vous,

32:13il était fixé pour quand ?

32:15Cet après-midi.

32:23Pardon, Madame, je voudrais savoir

32:25si vous gardez chez vous un certain M. Lorrain.

32:27C'est mon mari.

32:29En garde à vue, vous voulez dire ?

32:31Je sais pas, oui, peut-être.

32:33Enfin, M. Lorrain ou Thomas.

32:35Vous ne savez pas si votre mari s'appelle

32:37Lorrain ou Thomas ?

32:39C'est qu'il a des crises d'angoisse parfois.

32:41Alors il se réfugie à l'hôpital ou à la police

32:43en disant qu'il est en danger.

32:45Il donne un faux nom, un non-prénom en général.

32:47Tenez, regardez.

32:49C'est lui.

32:51Ah, c'est M. Robert.

32:53Merci.

32:55Ne bougez pas, je vais chercher le commissaire.

32:57Merci bien.

32:59Ça y est, on s'est calmés ?

33:01Non.

33:03Allez, mon vieux, sortez de là.

33:05Mais vous lâchez-moi !

33:07Calme-toi, mon chéri !

33:09Personne ne veut te faire de mal !

33:11Lâche le commissaire !

33:13Nadine, je suis la clé !

33:15Ne m'en veuillez pas.

33:17Il est malade, il n'est pas méchant.

33:19Il a des crises.

33:21Lâche-moi ! Va-t'en !

33:23Il me bat, M. le commissaire.

33:25Elle est dangereuse.

33:27Michel, arrête de dire des bêtises.

33:29On va rentrer chez lui,

33:31et je te ferai des lasagnes pour ce soir.

33:33Nadine, fais un effort, merde !

33:35C'est pas une mort, elle va me tuer !

33:37Allez !

33:39Viens !

33:41Elle va me tuer !

33:43Et tout le monde s'en fout !

33:45C'est toujours comme ça !

33:47Débarrassez-moi le plancher, tous les deux.

33:49Bon débarras !

33:51Ah ben, dis donc !

33:53C'est un monsieur de 70 ans.

33:55Je vais tout expliquer, il est d'accord.

33:57Alors nous, on se met dans l'appart d'à côté.

33:59Ils sont en aile, donc on voit très bien chez lui,

34:01on peut faire des photos.

34:03On laisse les faux agents dépouiller la victime,

34:05les faux flics arrivent, et là, on chope tout le monde.

34:07Alors vous faites gaffe, vous savez que la provocation à la preuve,

34:09c'est dangereux, surtout avec une personne fragile.

34:11Alors vous prenez aucun risque.

34:13S'il y a le moins de pépins, vous laissez tomber.

34:15Ne vous inquiétez pas, patron, on sera prudents.

34:17On va y aller tout de suite pour avoir le temps de répéter un peu.

34:21Il est pas là, Leonetti ?

34:23Il est déjà sur place.

34:25Bon, alors allez-y vous aussi, bon courage.

34:27Fournier, au fait, vous êtes décidé,

34:29vous allez devenir commandant, oui ou non ?

34:31Oui, je vous ai pas dit, j'ai reçu ma confirmation hier,

34:33je pars en stage dans 15 jours.

34:35Ben voilà, vous pourriez prévenir, au moins qu'on s'organise.

34:37Je suis content pour vous, commandant Fournier.

34:47Attention,

34:49la tringle ne tient plus très bien,

34:51personne ne veut venir la réparer.

34:53Et puis moi,

34:55je n'ose plus monter sur un cabaret.

34:57C'est bon, tout est en place en face.

34:59Et on voit impeccablement avec le téléobjectif.

35:01Peut-être un peu de poussière,

35:03j'ai beau lui dire, ma femme de ménage, elle fait ce qu'elle veut.

35:05C'est pas grave, monsieur.

35:09Il est pas encore là, Bernard ?

35:11Ben non.

35:13Qu'est-ce qu'il fout, il nous reste à peine une demi-heure.

35:15Appelez Latolle, vérifiez qu'il a la bonne adresse.

35:17Bon, alors je vous répète ce qui va se passer, monsieur.

35:19Vous ouvrez, vous laissez entrer les faux agents de chauffage,

35:21et vous leur donnez l'argent,

35:23qui sera caché

35:25là, dans le tiroir, sous l'éléphant.

35:27Et vous attendez qu'on intervienne.

35:29Surtout, vous vous laissez faire par les faux policiers,

35:31vous vous souvenez ?

35:33Oui, mais je veux pas qu'ils me prennent mes photos,

35:35c'est tout ce qui me reste d'avant,

35:37alors j'en ai besoin.

35:39Ils vous prendront pas vos photos, et si on vous les prenait, on vous les rendrait.

35:41Vous comprenez ?

35:43Je crois.

35:45Attends, mais qu'est-ce que tu foutais ?

35:47J'ai fait n'importe quoi pour te couvrir.

35:49J'ai t'expliqué, j'étais avec mon pote Guy...

35:51Tu m'expliqueras plus tard.

35:53Tu prends ça, tu mets ça dans le tiroir de gauche, dans la commode en entrant.

35:55Tu me rejoins à la planque. Magne !

36:13Ça va, vous avez compris ce qu'il faut faire ?

36:15J'ai dit aux gens du chauffage qu'il faut attendre la police.

36:17Ah non, non, non !

36:19Non, vous les laissez faire jusqu'à ce qu'on intervienne.

36:21Mais pourquoi vous appelez pas la police tout de suite ?

36:27Bon ben, je vais vous expliquer.

36:29Vous laissez entrer les faux chauffagistes.

36:31Ensuite, leurs complices vont arriver.

36:35Mais écoutez, si c'est si compliqué,

36:37moi je vais annuler mon rendez-vous

36:39et appeler une autre société.

36:41Ma chaudière peut attendre demain.

36:43Mathieu, euh...

36:45Capitaine, je crois qu'on a un petit souci avec le monsieur.

36:51Il faut faire respecter la loi, commissaire.

36:53Caïd ou pas Caïd, on s'en fout.

36:55Il faut arrêter le jeune Mathias.

36:57Fallait pas le libérer.

36:59C'est justement ce que je voulais éviter.

37:01Une compagnie de CRS sur notre secteur.

37:03D'accord, très bien, commissaire.

37:05Simplement, le problème, c'est que maintenant ils nous attendent.

37:07Et moi, j'ai aucune envie d'envoyer mes hommes au casse-pied.

37:09Très bien, alors allez-vous préparer.

37:11Je vais aller parler au CRS.

37:15Même pas un merci.

37:21Oui ?

37:23Quoi ?

37:29Ca y est, ils arrivent.

37:31Les autres arrivent dans dix minutes.

37:33Soixante-dix piges, un peu gâteux, ça devrait suffire.

37:45Bonjour, c'est pour le chauffage.

37:47Ah, eh bien, entrez, entrez.

37:53C'est par là.

37:55Suivez-moi.

38:01Si ça vous ennuie pas, on va faire le tour de l'appartement,

38:03pour vérifier la vieuterie.

38:05Mais faites, faites.

38:11Oh, dis donc, il est beau, ce tableau.

38:13N'est-ce pas ? C'est un...

38:15Ah, je ne me souviens plus, mais il a sa petite cote, je crois.

38:17Ca va ?

38:19Oui.

38:21Ah, je ne me souviens plus, mais il a sa petite cote, je crois.

38:23Ca va ? C'est bon.

38:25Je vais vous montrer la chaudière.

38:27Essayez-vous, on va vous expliquer.

38:29Mais non, c'est par là.

38:31Calmez-vous.

38:33Et on ne te fera pas de mal, compris ?

38:35Alors, il est où, ton coffre ?

38:37Je n'ai pas de coffre.

38:39Où ?

38:41Je mets tout dans le tiroir du petit meuble, là.

38:51Je ne comprends pas.

38:53Non, c'est ma retraite.

38:55Je croyais que je l'avais mise là, mais...

38:57Je ne me souviens plus bien, en ce moment.

38:59Et le reste ?

39:01Tu n'as pas que ça comme petites économies, quand même.

39:03Aïe !

39:05Aïe !

39:07Tu es défunt !

39:09Le petit tableau, il est signé, aussi.

39:13Police ! Personne ne bouge !

39:15Ne vous inquiétez pas, monsieur.

39:17On les suivait depuis longtemps.

39:19C'est une pièce à conviction,

39:21et on vous rapporte tout dans quelques jours.

39:23Ça va ? Vous n'avez rien ?

39:25Allez.

39:27Venez.

39:29On va faire le tour de l'appartement, pour vérifier qu'ils ne vous ont rien pris d'autre.

39:31Vous avez une cachette, un coffre ?

39:33Non, non, non. Je laisse tout à la banque.

39:39Bon, ben, l'argent de tri, l'argent sont là.

39:41On va faire le tour.

39:49Vous avez un coffre ?

39:51Ouvrez-le, qu'on voit s'ils n'ont rien pris.

39:53Euh, non, non, non.

39:55J'étais là, et puis, de toute façon, il n'y a jamais rien dedans.

39:57Il vaut toujours mieux vérifier. Votre code, c'est quoi ?

39:59Je m'en souviens plus.

40:01Vous avez peut-être votre numéro sur vous.

40:03C'est pour votre bien, vous savez.

40:05Mais qu'est-ce que vous voulez ? Mais qu'est-ce que vous voulez, à la fin ?

40:07Police ! On ne bouge plus !

40:09Si vous tirez, je liquide le vieux !

40:15Lâche ça ! À de la montre ! Doucement.

40:17Doucement. Doucement.

40:23Allez, on embarque tout le monde. Vite !

40:27Allez !

40:31Vous ne pouviez pas prévenir qu'ils étaient armés, non ?

40:33On est passé à côté d'une catastrophe.

40:35Et pourquoi l'argent n'était pas où vous m'aviez dit ?

40:41Ça s'est bien passé, ce vol.

40:43Très bien. Merci de votre coopération, monsieur.

40:45Vous aiderez monsieur à remettre tout en ordre.

40:47Merci.

40:49Alors, le petit tableau, là-bas.

40:51Vas-y, va là-bas.

41:05Je suis désolé, j'ai émerdé.

41:07J'ai picolé avec mon pote Guy.

41:09Une connerie comme tout à l'heure,

41:11avec un mec comme Lamougie, t'es mort dans la police.

41:13Lamougie ? C'est un con, Lamougie.

41:15Non, c'est un flic.

41:17Écoute, Bernard, depuis la mort de Mathilde,

41:19tu fais n'importe quoi.

41:21T'es en train de devenir alcoolique, tu te rends même pas compte.

41:23Je me barre en stage pendant 15 jours

41:25pour pouvoir passer commandant.

41:27J'ai pas envie, quand je rentre, qu'on ne discute plus là.

41:29Faut que tu te reprennes, mon vieux.

41:31Je sais.

41:33J'y arrive pas.

41:35Écoute, je vais te proposer un truc.

41:37T'es pas obligé de dire oui.

41:39Tu veux qu'on habite ensemble ?

41:43C'est la part de tout à l'heure.

41:47C'est l'agent immobilier qui t'a donné des idées ?

41:49Non, mais je suis sérieux.

41:51Réfléchis, moi je suis partant.

41:57Bon.

41:59Tu t'appelles Mathias Boilamy,

42:01né le 7 octobre 1976 à Aubervilliers,

42:03de nationalité française.

42:05Tu reconnais avoir agressé deux fois Thierry Aboussa ?

42:07Non.

42:09Écoute, c'est plus la peine de nous raconter des salades,

42:11c'est que c'est toi !

42:13Tu sais qu'avec une accusation pour couer blessure volontaire

42:15avec incapacité de travail depuis trois mois,

42:17tu risques de rester à Londres pour un bon bout de temps ?

42:21Alors si tu veux pas aggraver ton cas, tu nous dis avec qui tu étais

42:23et on y passe pas la nuit !

42:27D'accord, on t'envoie autour tout seul.

42:29Tu veux payer pour tout le monde, c'est ton problème.

42:31Va niquer ta race !

42:37Tu me parles pas sur ce ton, p'tit con.

42:39Écoute, on n'a pas besoin de tes aveux.

42:41C'est pour arranger ton dossier, il vaudrait mieux que tu parles.

42:43Et va te faire foutre.

42:49Bon, je mets quoi sur ce PV ? Tu refuses de parler ?

42:51Tu mets ce que tu veux et tu te torches avec.

42:53Pardon ?

42:59Comme tu voudras.

43:05Oh, ça sent le vieux chien ici.

43:07Chut ! Faites moins de bruit, c'est mal insonorisé.

43:11Bon, alors vous me dites si vous reconnaissez quelqu'un.

43:19Oh ben oui !

43:21Le numéro 2, j'en suis sûre.

43:23Celui qui est à côté aussi.

43:27Et puis alors le numéro 5.

43:29C'est la femme qui était avec les policiers

43:31qui sont venus arrêter les faux chauvagistes.

43:33C'est tous des escrocs, ça.

43:35Non, elle est jolie, votre police.

43:37Alors maintenant,

43:39vous me les rendez mes affaires ?

43:41Non, on va les garder comme pièces à conviction.

43:43Encore !

43:45Chut !

43:49Sans prendre au vieux, je trouve ça dégueulasse.

43:51J'espère que vous allez les couper dur, tiens.

44:01Vous avez demandé une voiture séparée pour l'autre.

44:03Si on peut lui épargner le voyage avec son soi-disant Kosovar.

44:05Quoi ? Il n'est pas Kosovar ?

44:07Il s'appelle Guy d'Origini. Il est français, comme vous et moi.

44:09Oh !

44:11Ben la voyons-y.

44:13Allez chercher le secrétaire.

44:15N'oubliez pas la fouille des prévenus.

44:17C'est toi qui a demandé cette voiture ?

44:19Non.

44:21Celle-là, vous !

44:23Je ne voulais pas qu'elle voyage avec le mec qui a la balancée.

44:25Ah ouais, mais bon.

44:27Allez, montez.

44:29Ils m'ont forcé, chérie.

44:31Je ne voulais pas.

44:33Allez, montez.

44:35Je ne veux pas.

44:37Désolé, on ne peut pas faire autrement.

44:39Je ne veux pas.

44:41Désolé.

45:01Dis-moi.

45:03Voilà lui, il est idiot ou...

45:05Si Abéka perce,

45:07Charlie a plus de pouvoir et il peut le faire exploser

45:09puisqu'il a tellement de talent.

45:11On ne peut pas comprendre. C'est comme une tribu.

45:13Ils font toujours tout ensemble.

45:15Donc, s'il y en a un qui perce tout seul,

45:17c'est un traître.

45:19C'est une répète d'Abéka.

45:21J'ai été la récupérer au studio d'enregistrement.

45:23C'est un pulse, hein ?

45:25Ouais.

45:27Attends.

45:35C'est un incile.

45:39Abéka, c'est quoi ?

45:41Abba les keufs.

45:45Abba les keufs.

45:47Ouais, évidemment.

45:49Abba les keufs.

45:51Abba les keufs.

45:53Abba les keufs.

45:55Ouais, évidemment.

45:57Oui, un portefeuille.

46:01Meurtaux.

46:03M-E-U-R-T-E-A-U-X.

46:05Oui, je suis commissaire.

46:07Mais je vous l'ai dit,

46:09il est resté dans la fouille d'un prévenu

46:11qui a été déféré hier, chez vous.

46:13Hum ?

46:15Comment ça, demain ?

46:17Et ce soir, je fais quoi, moi ? Il y a tous mes papiers dedans.

46:19Permis de conduire, mes cartes de crédit et...

46:21Bon, bon, bon, d'accord. Je vous rappelle demain.

46:23C'est ça.

46:25Entrez.

46:29Quoi, ça va ?

46:31Hé, c'est gentil de me faire une petite visite.

46:33Tu as le temps d'aller boire un café ailleurs ?

46:35Non, c'est gentil, Henri, mais...

46:37Je suis venu pour une chose précise.

46:39Ah, ben, rien de grave, j'espère.

46:41Tu vas sûrement m'expliquer.

46:43Les collègues des stups m'ont dit que t'avais été vu plusieurs fois

46:45avec un trafiquant.

46:47Non, non, certainement pas. On n'a pas d'affaires de stups, en ce moment.

46:49Ça serait plutôt en deux heures de service,

46:51d'après ce qu'on m'a dit.

47:01C'est un trafiquant, lui ?

47:05C'est mon fils.

47:07Un fils, toi ?

47:09Un fils qui m'est tombé dessus il y a trois semaines.

47:11Il est filé depuis trois mois.

47:13Et il le sait ?

47:15Il a semé les stups plusieurs fois, puis il les coupe sombres dans son réseau.

47:17Alors oui, il doit savoir.

47:19Bien sûr.

47:21Toi, tu savais rien.

47:23Et quelle taille de trafic ?

47:25Ocaïne, sur plusieurs dizaines de clients,

47:27dont certains sont des revendeurs déjà bien installés dans le milieu de la bourse.

47:35Alors, ça...

47:39Ça, c'est...

47:49Ça, c'est...

47:51Ça, c'est...

47:53Ça, c'est...

47:55Ça, c'est...

47:57Ça, c'est...

47:59Ça, c'est...

48:01Ça, c'est...

48:03Ça, c'est...

48:05Ça, c'est...

48:07Ça, c'est...

48:09Ça, c'est...

48:11Ça, c'est...

48:13Ça, c'est...

48:15Ça, c'est...

48:17Ça, c'est...

48:19Ça, c'est...

48:21Ça, c'est...

48:23Ça, c'est...

48:25Ça, c'est...

48:27Ça, c'est...

48:29Ça, c'est...

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