Découpage électoral : le braquage républicain - JT du mardi 20 août 2024 - Vidéo Dailymotion

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A la une de ce journal, retour sur un scandale politique : celui du découpage électoral.  Nous évoquerons ensuite la campagne électorale américaine qui bat son plein, toujours au raz des pâquerettes.  Et enfin, nous évoquerons la guerre du Soudan qui passe sous les radars des grands médias en France.

Transcript

00:00♫ Générique de fin ♫

00:14Madame, Monsieur, bonsoir.

00:15À la une de ce journal, retour sur un scandale politique,

00:18celui du découpage électoral.

00:20Nous évoquons ensuite la campagne américaine qui bat son plein,

00:23toujours au ras des pâquerettes.

00:25Et enfin, la guerre du Soudan qui passe sous les radars des grands médias en France.

00:30♫ Générique de fin ♫

00:33Pile, je gagne, face tu perds.

00:35Alors que la perspective d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée

00:39est au cœur de toutes les spéculations,

00:40la question du découpage de la carte électorale

00:43est largement favorable à la gauche.

00:45Rémi Tell.

00:46L'été donne souvent matière à prendre du recul.

00:49Ça vaut aussi pour les problèmes d'ordre politique.

00:53Ainsi, se référant à une étude parue dans Le Figaro en janvier 2024,

00:58le canard enchaîné est récemment revenu sur l'évolution de la carte électorale française.

01:03Une carte de plus en plus avantageuse pour le candidat du progrès,

01:07comme l'ont expliqué les auteurs de ce travail.

01:10Alain Barlex, ancien ministre, et Thomas Erard,

01:13maître de conférence en sciences politiques.

01:15La raison principale de ce phénomène est simple.

01:19Élection après élection,

01:21les 577 circonscriptions que compte notre pays

01:24sont redessinées en fonction de la taille de leur population.

01:29Cela semble logique, sauf que la population au sein d'une circonscription

01:33ne correspond pas toujours à la proportion d'inscrits sur les listes électorales,

01:38et ce, en raison du nombre d'étrangers qui vivent à cet endroit.

01:43Ainsi, les départements à forte population immigrée

01:46élisent mécaniquement plus de représentants que les autres,

01:49alors qu'ils comptent parfois moins de Français.

01:52Loin de relever de l'anecdote, ni même de tout esprit polémique,

01:56le découpage des circonscriptions en fonction du nombre d'habitants

01:59et non d'inscrits sur les listes électorales

02:02entraîne parfois des conséquences spectaculaires.

02:05Ainsi, selon l'étude précitée, la voix d'un électeur de la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis

02:11vaut par exemple deux fois plus que celle d'un électeur de la 3e circonscription de Vendée.

02:17Dites autrement, à nombre égal d'inscrits,

02:20certains départements français élisent deux ou trois fois plus de députés que les autres,

02:24en raison donc du nombre d'habitants non titulaires du droit de vote,

02:29soit, dans l'immense majorité des cas,

02:31de personnes qui ne possèdent pas la nationalité française.

02:34Pour les auteurs de l'étude, je cite,

02:36« Cette situation est une grande distorsion dans la représentation au Parlement.

02:41On ne peut pas continuer comme cela car la ruralité, déjà mal en point,

02:45risque de l'être encore plus.

02:47Alain Marlex et Thomas Erard vont même plus loin.

02:51Actuellement, disent-ils, la présence d'étrangers favorise le nombre de sièges accordés

02:56aux départements qui en comptent le plus.

02:58Dans le cas d'un futur découpage électoral, les disparités seront encore accrues.

03:02D'autant que les départements concentrant l'immigration ne votent pas comme les autres.

03:07Ainsi, sur les 20 circonscriptions au plus faible ratio nombre d'habitants sur nombre d'inscrits,

03:1218 sont représentés par un député de gauche ou d'extrême gauche.

03:16Pour les auteurs, je cite,

03:17« Les inégalités de représentation se doublent donc de biais politiques considérables.

03:22Certains partis profitent largement de cette situation.

03:26Ainsi, aux biais inscrits sur habitants se superposent des biais politiques partisans,

03:30car ce sont toujours la gauche ou l'extrême gauche qui bénéficient de ce type de circonscription. »

03:35Une donne qui contrevient de façon manifeste à l'article 3 de la Constitution,

03:40stipulant que le suffrage doit être toujours universel, égal et secret.

03:45Pourtant, le Conseil constitutionnel ne veut rien savoir.

03:48En 2010, il avait même censuré un amendement visant à modifier la base démocratique du calcul des circonscriptions.

03:55Alain Marlex et Thomas Erard, eux, appellent bien de leur vœu une telle évolution.

04:00Au Portugal, au Royaume-Uni ou encore en Australie,

04:03les circonscriptions électorales sont découpées à partir du nombre d'inscrits et non d'habitants.

04:08Mais pas sûr que les partis dits de gouvernement souhaitent résoudre ce grand dysfonctionnement,

04:13ce dernier permettant leur maintien au pouvoir, directement ou indirectement,

04:18comme dans le cas des braquages démocratiques, rebaptisés barrages républicains.

04:22Quoi qu'il en soit, ces révélations illustrent à nouveau le caractère de moins en moins démocratique du système politique français.

04:33Élections toujours, mais aux Etats-Unis, où la campagne présidentielle bat son plein

04:37avec la Convention démocrate dans un contexte favorable à la gauche américaine, Renaud de Bourleuf.

04:44Aux Etats-Unis, les démocrates sont de plus en plus sûrs d'eux.

04:47Lundi, à Chicago, la Convention nationale du parti s'est ouverte et réunit 50 000 personnes jusqu'à jeudi.

04:53Pas de suspense, la vice-présidente Kamala Harris devrait être investie candidate pour l'élection présidentielle du 5 novembre.

04:59Un mois après que le président sortant Joe Biden a jeté l'éponge,

05:02Kamala Harris est au centre de l'attention des médias américains,

05:05faisant presque oublier la tentative d'assassinat contre Donald Trump

05:08qui avait sérieusement renforcé la popularité du rival républicain.

05:11Désormais, les derniers sondages donnent Kamala Harris au-dessus de Donald Trump

05:15à 48 contre 45% ou à 49 contre 47%.

05:19Surtout, elle est placée en tête dans 5 Etats-clés, les fameux Swing States,

05:24qui, lors du scrutin national, font pencher la balance d'un côté ou de l'autre.

05:27Visiblement très sûrs d'eux, les démocrates se croient autorisés à tous les coups de com'

05:31quitte à instrumentaliser des personnes handicapées.

05:34Reste que l'élection américaine n'est pas encore gagnée.

05:37Donald Trump garde une dynamique autour de lui

05:39et son entretien sur X avec l'homme d'affaires Elon Musk a été un franc succès.

05:431,3 million de vues en direct, suivi d'un milliard de partages sur les réseaux sociaux.

05:47Il y a quelques semaines, le président de l'Assemblée américaine

05:50a annoncé qu'il allait annoncer la déclaration de l'indemnisation

05:53de l'Assemblée américaine à l'Assemblée nationale.

05:55Le président de l'Assemblée américaine a annoncé la déclaration de l'indemnisation

05:58de l'Assemblée américaine à l'Assemblée nationale.

06:001,3 million de vues en direct, suivi d'un milliard de partages sur les réseaux sociaux.

06:03S'afficher avec Elon Musk peut être bénéfique pour Donald Trump,

06:06le créateur de SpaceX et de Tesla, ayant une certaine popularité,

06:09notamment auprès des jeunes.

06:10Cela peut aussi renforcer la détermination des adversaires,

06:13le milliardaire étant inégalement apprécié dans le pays.

06:15Donald Trump a même été jusqu'à évoquer Elon Musk comme un possible ministre.

06:19Celui-ci a répondu par l'humour, se disant prêt à être

06:21« ministre de l'efficacité gouvernementale ».

06:24Reste à savoir si Donald Trump reprendra l'avantage face aux démocrates.

06:27Gérald d'Olivier, journaliste spécialiste de la politique américaine,

06:30voit dans cette dynamique autour de Kamala Harris

06:32une lune de miel qui pourrait rapidement décliner.

06:35Les démocrates ont réussi deux coups magistraux.

06:39Un premier coup, une sorte de coup d'état de palais contre Joe Biden,

06:44parce que c'est lui qui avait la légitimité démocratique,

06:48c'est lui qui était sorti vainqueur des primaires.

06:51Il y a eu des primaires démocrates tout au long du printemps

06:54et c'est lui qui a réuni derrière son nom 4000 délégués

06:59et finalement au mois de juillet il a été convaincu

07:02et d'une certaine façon forcé de se retirer.

07:05Donc ça c'est le premier coup des démocrates, un coup d'état de palais contre lui.

07:09Et puis derrière vous avez un coup d'éclat,

07:11parce qu'on le remplace par celle avec qui il partage le pouvoir depuis trois ans

07:16et on parvient à la présenter comme si elle venait de l'extérieur.

07:20Et d'ailleurs depuis un mois, l'exercice des démocrates,

07:24exercice qu'ils exécutent avec le soutien et une certaine complicité de médias

07:31qui sont quand même justement complices et très favorables,

07:34c'est de présenter Kamala Harris comme si elle n'était pas déjà aux manettes,

07:39comme si elle n'était pas au pouvoir depuis trois ans et demi.

07:42Parce que techniquement, que sert-il à Kamala Harris de proposer

07:47un certain nombre de réformes au cas où elle serait élue en novembre,

07:52alors qu'en fait elle est déjà élue.

07:54Et que depuis trois ans et demi,

07:56elle a eu l'occasion de mettre en place ou au moins de proposer des réformes.

08:00Le bilan est lourd, crise migratoire, explosion de la criminalité,

08:03hausse des prix de l'essence dû à des choix présentés comme écologiques,

08:06autant de sujets qui préoccupent les Américains au regard des enquêtes d'opinion.

08:09Mais les Républicains semblent avoir été pris de court

08:11par le renoncement surprise de Joe Biden,

08:13un adversaire vieillissant, plus facile à combattre.

08:16On constate même chez Donald Trump lui-même

08:19une certaine difficulté à trouver un message.

08:23C'est-à-dire qu'il était très à l'aise à critiquer le vieux Joe Biden

08:29et l'administration Biden.

08:31Et on a l'impression que sur Kamala Harris,

08:34il ne sait pas quelle ligne suivre,

08:36alors qu'en fait il n'a pas besoin de changer de ligne.

08:38Il suffit qu'il évoque le fait qu'il est face à une administration.

08:42C'était le ticket Biden-Harris.

08:44C'est devenu Harris-Wolfe,

08:46mais c'est toujours l'héritage de l'administration en place

08:49auquel il doit s'attaquer.

08:51Des sujets qui devraient être mis sur la table

08:53après la clôture de la convention démocrate en fin de semaine.

08:55À ce titre, le débat prévu entre Donald Trump et Kamala Harris

08:58le 10 septembre pourrait être déterminant.

09:00Quoi qu'il en soit, l'issue du scrutin du 5 novembre reste difficile à prévoir.

09:08La crise humanitaire au Darfour était un drame

09:11souvent évoqué au début des années 2010.

09:13Aujourd'hui, le conflit qui déchire le Soudan

09:15provoque l'une des pires crises humanitaires contemporaines

09:18dans le silence des médias.

09:20Un drame qui n'en finit pas au Soudan des négociations à Genève

09:24avec une partie des belligérants absents

09:26et Washington qui tente de mener à bien des pourparlers de paix

09:30visant à mettre fin à la guerre civile

09:32alors que le Soudan est plongé dans un nouveau conflit

09:35depuis le mois d'avril 2023.

09:37Cette guerre, très peu médiatisée en France,

09:39n'en demeure pas moins.

09:41L'un des plus grands conflits civils en cours dans le monde.

09:44L'Organisation Internationale pour les Migrations de l'ONU, l'UNHCR

09:48estime que le pays, terre de pétrole,

09:50se trouve dans l'une des pires situations humanitaires au monde.

09:54L'institution fait état de 7,5 millions de personnes

09:56contraintes de fuir leur foyer,

09:58ce qui revient à plus d'un habitant du pays sur sept.

10:01L'ONU estime par ailleurs qu'une personne sur deux

10:03peine à se nourrir sur ce territoire.

10:06A la famine se sont ajoutées des pluies diluviennes

10:09depuis le mois de juin provoquant des inondations

10:12et aggravant la situation humanitaire des populations civiles

10:14qui sont particulièrement visées dans cette guerre

10:17où chaque camp entend imposer la terreur.

10:20S'opposent dans ce pays d'Afrique du Nord-Est

10:22deux factions qui semblent être de force à peu près égale,

10:24environ 100 000 hommes, l'armée soudanaise

10:26qui peut être considérée comme l'armée régulière

10:29et les forces de soutien rapide, FSR,

10:32une faction paramilitaire.

10:34Les forces en présence ont des particularités

10:36en matière d'alliance qui peuvent paraître

10:39contre nature par rapport aux équilibres internationaux habituels.

10:42Ainsi, l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Bourane,

10:46président du Conseil de souveraineté de transition,

10:49est soutenue par l'Egypte, l'Arabie Saoudite, la Turquie

10:52mais aussi l'Iran et les Etats-Unis.

10:55Quant au FSR du général Mohamed Hamdan Dagolo,

10:58il dispose du soutien libyen de l'armée nationale

11:01du maréchal Haftar, pourtant soutenu dans son pays

11:04par les Etats-Unis, la Turquie ou encore l'Arabie Saoudite.

11:07Autre soutien, le Tchad,

11:09mais surtout les Émirats arabes unis,

11:11pourtant alliés des Etats-Unis.

11:13Enfin, la société privée russe Wagner

11:15s'est engagée comme soutien aux troupes du FSR,

11:18une alliance de circonstance qui n'implique pas vraiment Moscou,

11:21selon le Média l'Orient le Jour,

11:23qui évoque plutôt une collaboration entre deux milices armées privées,

11:26russes et soudanaises, qu'entre deux États.

11:29Les deux armées sont par ailleurs épaulées

11:31par des troupes aguerries de la région au sens large,

11:34venant de Libye mais aussi du Yémen.

11:36Les troupes soudanaises des deux camps

11:38sont aussi en partie rodées au combat

11:40puisque figurent dans leurs effectifs

11:42des anciens de la guerre du Darfour

11:44qui se déroula entre 2003 et 2001.

11:46Coutumier des guerres civiles,

11:48le Soudan a déjà connu de tels conflits,

11:51entre 1955 et 1972,

11:54entre 1983 et 2005,

11:57la guerre qui donne naissance au Soudan du Sud,

11:59et enfin entre 2003 et 2020.

12:01Le quatrième conflit se lie en cours,

12:03débuté en 2023, fait donc l'objet de tentatives de pourparler.

12:06Mercredi 14 août,

12:08se sont ouvertes des discussions à Genève,

12:10menées sous la médiation américaine.

12:12Pour un cesser le feu,

12:14l'armée alliée de Washington

12:16a refusé dans un premier temps d'être présente,

12:18contrairement au FSR.

12:20Rappelé à l'ordre par le porte-parole

12:22du département d'État américain,

12:24Vedant Patel, le camp du chef de l'État

12:26n'a pas bougé depuis six jours.

12:28Maigre butin diplomatique étasunien,

12:30une déclaration conjointe avec la Suisse,

12:32le Royaume d'Arabie Saoudite,

12:34l'Égypte, les Émirats Arabes Unis,

12:36l'Union Africaine et les Nations Unies.

12:38Cette déclaration demande aux belligérants

12:40de respecter les accords de Jeda,

12:42signés en mai 2023,

12:44et portant sur un cesser le feu,

12:46ainsi que des dispositions d'ordre humanitaire.

12:48Désireuse d'engranger

12:50quelques succès diplomatiques,

12:52après ses difficultés à calmer le jeu en Palestine,

12:54l'administration américaine

12:56pourrait accroître la pression

12:58sur ses alliés belligérants.

13:00L'avant-veille du premier jour de Pourparler,

13:02le directeur régional de l'Organisation Internationale

13:04pour l'Immigration, OIM,

13:06Othmane Belbéissi, estimait

13:08que le Soudan est à un point de rupture

13:10catastrophique, cataclysmique.

13:12Faute de solutions diplomatiques,

13:14la situation devrait s'aggraver

13:16avec une fourchette de victimes très large,

13:18allant de plusieurs dizaines de milliers de morts

13:20jusqu'à 150 000 pour un total hypothétique

13:22de 10 000 morts civiles.

13:24La guerre du Soudan est parmi

13:26les plus meurtrières de notre époque.

13:28Faute de relais importants en Occident,

13:30ce conflit est souvent ignoré.

13:32Il n'en demeure pas moins un terrain de jeu

13:34pour de nombreuses puissances.

13:40Et passons à l'actualité en bref.

13:44Les négociations

13:46entre Moscou et Kiev

13:48au point mort. Lundi,

13:50Kremlin a affirmé qu'il n'était pas opportun

13:52d'entamer en ce moment des discussions

13:54alors que de son côté,

13:56le président ukrainien Volodymyr Zelensky

13:58a déclaré que l'incursion

14:00dans la région russe de Kursk

14:02avait été préparée en secret

14:04car elle aurait dépassé

14:06une ligne rouge. Il avance

14:08que c'est la raison pour laquelle l'Ukraine

14:10aurait mené cette offensive sans informer

14:12aucun de ses alliés,

14:14qu'il aurait désapprouvé. Un jeu de dupe

14:16alors que Moscou accuse Washington

14:18d'être à la manoeuvre

14:20dans cette opération.

14:22Volodymyr Zelensky qui aurait,

14:24selon ses propres mots, caché l'attaque

14:26à ses alliés, leur demande désormais

14:28de l'autoriser à frapper la Russie

14:30avec les armes à longue portée livrées.

14:32Alors que les troupes ukrainiennes

14:34seraient en train de stabiliser leur position

14:36en territoire russe, les troupes russes

14:38elles, continuent leur progression

14:40dans le Donbass.

14:42Un asile pour les victimes

14:44des politiques néolibérales destructrices,

14:46c'est ce que propose la Russie

14:48depuis lundi 19 août et un décret

14:50signé par Vladimir Poutine.

14:52Le document crée un régime

14:54dérogatoire d'obtention de permis de séjour

14:56pour les étrangers rejetant

14:58l'idéologie contraire aux valeurs traditionnelles

15:00imposées par leur pays d'origine.

15:02Un coup de com' de Moscou

15:04alors qu'en Occident, de plus en plus

15:06de voix s'élèvent contre la frénésie

15:08progressiste. Habituellement,

15:10les détenteurs d'un permis de séjour

15:12temporaire en Russie

15:14dépendent d'un quota et doivent justifier

15:16leur connaissance de la langue russe,

15:18de l'histoire du pays et des

15:20principes fondamentaux de la législation russe.

15:22Désormais, les citoyens

15:24répondant aux critères fixés

15:26en application du décret, se verront

15:28délivrer des visas privés ordinaires

15:30pour une période de trois mois

15:32sans avoir à répondre aux conditions.

15:34Une liste d'États répondant à

15:36l'appellation de valeurs néolibérales

15:38devrait être publiée avant l'automne.

15:40Incendie

15:42à bord d'un ancien navire militaire.

15:44Vendredi, en Chine,

15:46les flammes ont ravagé pendant 24 heures

15:48le Minsk, un ancien

15:50porte-avions soviétique. Une grande

15:52partie de son îlot a été détruite.

15:54Le porte-aéronefs était alors

15:56en réparation afin de devenir

15:58le navire amiral d'un parc d'attractions

16:00militaires. Ce bâtiment

16:02datant de 1978

16:04avait été désarmé par Moscou

16:06en 1993, puis

16:08vendu à la Chine en 1995

16:10pour servir de bateau musée.

16:12Les causes de l'incendie n'ont pas été

16:14élucidées.

16:16Tester et vacciner, cette promesse

16:18vous en rappelle sans doute une autre.

16:20Toujours est-il que face à l'arrivée hypothétique

16:22de la variole du singe,

16:24élégamment rebaptisée Mpox,

16:26sur le territoire français, l'institut

16:28Pasteur a indiqué qu'il était

16:30désormais chargé par les autorités d'analyser

16:32tout prélèvement suspect

16:34et qu'il était prêt, je cite,

16:36à vacciner les populations ciblées

16:38par les recommandations sanitaires

16:40au moyen, la précision n'est pas minime,

16:42d'une injection de virus

16:44inactivé et non d'ARN messager

16:46comme cela avait été le cas pendant

16:48la pandémie de Covid-19.

16:50Opération coup de poing contre

16:52le crime organisé.

16:54Lundi 15 juillet, au terme

16:56de 10 mois d'enquête, 14 individus

16:58ont été interpellés à Marseille

17:00pour, je cite, « participation

17:02à une association de malfaiteurs

17:04en vue de la préparation de crimes et délits

17:06punis de 10 ans d'emprisonnement,

17:08recel en bande organisée

17:10de délits, trafic de stupéfiants,

17:12vol avec arme et vol avec

17:14violence. Lors de la perquisition

17:16de leur cache, des voitures volées

17:18mais aussi des grenades et des vêtements

17:20de police ont notamment été retrouvés.

17:22Présentés à un juge d'instruction,

17:244 d'entre eux ont été placés en détention

17:26provisoire, 3 ont été

17:28placés sous contrôle judiciaire

17:30et 7 autres ont été disculpés

17:32et libérés. »

17:34L'objectif Jupiter pour la sonde

17:36JUICE, la sonde de l'agence spatiale

17:38européenne qui avait décollé

17:40de Kourou à bord d'Ariane 5 en avril

17:422023, est en route

17:44pour la planète Jupiter qu'elle devrait

17:46atteindre en 2031.

17:48Son but est d'étudier les

17:50conditions d'habitabilité des 3

17:52grandes lunes joviennes que sont Ganymède,

17:54Callisto et Europe.

17:56Ces 3 lunes recèlent un océan

17:58sous leur croûte glacée.

18:00Pour y parvenir, JUICE doit

18:02suivre une trajectoire complexe, faisant

18:04profiter les sondes d'assistance

18:06gravitationnelle, c'est-à-dire

18:08de déviations et d'accélérations fournies

18:10par la masse des planètes lorsqu'elles

18:12passent à côté d'elles. Ainsi,

18:14JUICE a frôlé la Lune lundi soir

18:16heure de Paris en se trouvant

18:18à moins de 800 km de celle-ci.

18:20Ce mardi, elle sera au-dessus

18:22de la Terre à 6800 km

18:24puis devrait redresser

18:26sa trajectoire et s'en aller vers Vénus

18:28pour 2025. Il devrait suivre

18:30de nouvelles assistances gravitationnelles

18:32de la Terre en 2026

18:34et 2029 avant

18:36qu'enfin JUICE puisse se diriger vers

18:38Jupiter.

18:42Ce soir, passé présent mais

18:44aussi un portrait piquant du journaliste

18:46Hugo Clément par le directeur de l'Observatoire

18:48des journalistes Claude Jollet.

18:50C'est maintenant la fin de cette édition.

18:52Merci de votre fidélité. A demain.

18:54Bonsoir.

Découpage électoral : le braquage républicain - JT du mardi 20 août 2024

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