A la une de cette édition, le tandem Macron-Bayrou en plein naufrage. L’un à Paris, l’autre à Mayotte, les deux centristes touchent le fond.
Nous reviendrons sur le centre de demandeurs d’asile qui devait être installé dans le Berry. Un projet abandonné grâce à la motivation des manifestants.
Et enfin, une page culture et contribuables avec le pass Culture d’Emmanuel Macron : un dispositif cher et qui ne remplit pas vraiment sa mission originale.
Nous reviendrons sur le centre de demandeurs d’asile qui devait être installé dans le Berry. Un projet abandonné grâce à la motivation des manifestants.
Et enfin, une page culture et contribuables avec le pass Culture d’Emmanuel Macron : un dispositif cher et qui ne remplit pas vraiment sa mission originale.
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00:00Madame, Monsieur, il ne reste que quelques jours,
00:03quelques jours avant le 31 décembre minuit,
00:06pour tenter de réduire totalement le retard
00:09pris dans la campagne de dons pour 2025.
00:11Et c'est loin d'être gagné au moment où je m'adresse à vous.
00:15C'est maintenant que tout se joue pour TVL.
00:17Emportez l'adhésion de nos téléspectateurs,
00:19emportez votre adhésion,
00:20ou se retrouvez dans les prochains mois
00:22avec une mire annonçant l'arrêt des programmes de la chaîne.
00:26Car tel est l'enjeu.
00:28Notre modèle économique, le don,
00:30est le garant de notre totale indépendance.
00:32Il est difficile et exigeant
00:34puisque sans l'aide financière des téléspectateurs,
00:36tout peut s'arrêter du jour au lendemain.
00:38Et il est souvent véhément parce qu'il est vital.
00:42Mais notre certitude, notre conviction
00:44est que tout cela ne peut pas s'arrêter.
00:46Ce serait 11 années de combat pour rien.
00:49Alors, aidez TVL.
00:51Mobilisez-vous, mobilisez vos proches.
00:53Aidez TVL parce que notre mission de service public se résume
00:57en une seule phrase.
00:58La liberté à tout prix.
01:00Sous-titrage Société Radio-Canada
01:30Madame, Monsieur, bonsoir.
01:37À la lune de cette édition,
01:38le tandem Macron-Berrou en plein naufrage.
01:41L'un à Paris, l'autre à Mayotte.
01:42Les deux centristes touchent le fond.
01:45Nous reviendrons ensuite sur le centre de demandeurs d'asile
01:48qui devait être installé dans le Berry.
01:50Un projet abandonné grâce à la motivation des manifestants.
01:53Et enfin, une page culture incontribuable
01:55avec le pass culture d'Emmanuel Macron.
01:58Un dispositif cher et qui ne remplit pas vraiment sa mission originale.
02:06Macron et Berrou sont dans un radeau.
02:08Le Premier ministre et le Président sont calamiteux
02:10dans leur communication à Paris, comme à Mayotte,
02:13à se demander si le tandem centriste passera l'hiver.
02:16Ce n'est peut-être pas faux,
02:17mais ce n'était certainement pas le moment de le dire.
02:20Le Président de la République, Emmanuel Macron,
02:22s'est rendu à Mayotte deux jours
02:24en prolongeant son séjour pour les besoins du spectacle.
02:27On programme beaucoup d'échanges avec une population exaspérée
02:30et éprouvée par le cyclone qui a frappé l'archipel de l'océan Indien.
02:34Les yeux écarquillés par la fatigue ou autre chose,
02:37le Président a fait une annonce le premier soir.
02:40Bon, alors pourquoi vous me venez de dire ça ?
02:43Donc, moi je vous dis, tout le monde se bat.
02:46Vous avez vécu quelque chose de terrible.
02:48Tout le monde se bat, quelle que soit la couleur de peau.
02:52Et n'opposez pas les gens.
02:55Si vous opposez les gens, on est foutus.
02:58Parce que vous êtes contents d'être en France.
03:00Parce que si ce n'était pas la France,
03:02vous seriez des milliers de fois plus dans la mer.
03:05Passer un peu plus de temps sur place
03:07et tenter de rattraper un peu les ratés du premier jour.
03:10Le Président aura fait coup double en cette veille de Noël,
03:13car si la sortie maoraise était pitoyable,
03:16des déclarations qui lui sont attribuées par le journal Le Monde
03:19sont encore un peu plus embarrassantes.
03:21Le journal, pourtant pas franchement hostile,
03:24révèle ainsi, dans une série d'articles,
03:26des propos tenus par le Président en privé.
03:28Parmi ceux-ci, on retrouve un échange avec son ministre de la Santé
03:32à qui il déclare, je cite,
03:34« Le problème des urgences dans ce pays,
03:36c'est que c'est rempli de mamadou. »
03:38Ou encore d'utiliser le terme « rabzouze »
03:41pour désigner les Français d'origine maghrébine.
03:43La veille de ces déclarations,
03:45que certains médias ont qualifiées de racistes,
03:47un autre article du Monde rapportait d'autres sorties présidentielles
03:51dans lesquelles le chef de l'État disait les mots,
03:53je cite, « petit pédé » et « grande tarlouze ».
03:57Manque cependant le contexte exact de ces propos
04:00qui pourraient apporter un peu de piquant supplémentaire à l'affaire.
04:03Enfin, moqueur de son ancien Premier ministre Gabriel Attal,
04:06le Président aurait raillé ce dernier et ses équipes,
04:09apparemment très stéréotypées, à Matignon,
04:11les qualifiant de, je cite, « cage aux folles ».
04:13Ce déballage d'indiscrétion rappelle la fameuse sortie de François Hollande
04:17moquant les sans-dents, mais ici en plus drôle.
04:19Notons que l'Élysée a démenti
04:21les propos rapportés par Le Monde,
04:23mais que le journal persiste dans ses accusations.
04:26Les oppositions ont évidemment dénoncé le vocabulaire du Président,
04:29mais aussi son attitude inappropriée à Mayotte.
04:32Des attaques non sans une certaine démagogie et certaines contradictions,
04:36notamment dans la bouche d'une gauche décoloniale
04:38où l'on s'émeut à la fois du fait que Bérou ne situe pas clairement Mayotte en France
04:42et en même temps du fait que ces populations mauraises
04:45seraient un seul peuple qui ne serait d'ailleurs pas vraiment français.
04:49« Ce ne sont pas des étrangers, ce ne sont pas des immigrés.
04:52Ces Anjouanais font partie du peuple comorien.
04:55C'est un seul et même peuple.
04:57Ils parlent la même langue, ils ont la même couleur de peau,
05:00ils ont la même culture, ils sont tous musulmans. »
05:04Une vision d'un peuple qui s'entend,
05:06mais qui ne sent pas vraiment l'universalisme républicain.
05:09Les déclarations controversées du Président auront eu pour mérite
05:12de faire office de paratonnerre pour François Bérou,
05:15qui en avait bien besoin et qui se noie dans la médiocrité depuis son arrivée à Matignon.
05:19Après avoir pris un jet au frais du contribuable pour un conseil municipal à Pau,
05:24alors que les oppositions et même des membres de son camp auraient préféré le voir à Mayotte,
05:28le Premier ministre s'est rendu sur la télévision publique jeudi soir
05:32et a été insipide, proposant aux oppositions de ne pas censurer.
05:36Après un premier cercle fait de ses alliés,
05:39il propose un deuxième cercle, celui des oppositions, d'être docile.
05:43Et c'est peut-être cela qui est un peu nouveau,
05:46de gens qui disent, nous nous sommes dans l'opposition,
05:50mais nous acceptons de dialoguer.
05:53Et accepter de dialoguer, ça veut dire, nous ne renverserons pas le gouvernement.
05:58On ne peut pas dialoguer en situation de renverser le gouvernement.
06:02Je n'utiliserai pas le 49-3.
06:04Une opposition qui ne s'oppose pas, une conception pour le moins singulière signée Bérou.
06:09Décidément catastrophique depuis le début de sa prise de fonction,
06:12François Bérou semble lâcher par une certaine presse,
06:15symétriquement à ce que Le Monde semble avoir fait à Emmanuel Macron.
06:19Ainsi, Jean-Michel Apathie sur RTL et Mathieu Croissando sur BFM TV
06:24ne se sont pas montrés très sympathiques avec cet égérissant triste.
06:27Il a pris un coup de vieux incroyable.
06:30Il n'a pas les bons réflexes, il n'a pas les bons mots, il n'a pas d'aisance.
06:35À côté, Michel Barnier, même âge, avait l'air d'avoir une énergie
06:39et une fraîcheur intellectuelle beaucoup plus importante.
06:42Je vous le dis, moi je suis très inquiet.
06:44L'aventure Bérou, elle est totalement plombée par la première semaine.
06:48François Bérou paraissait à côté de la plaque, décousu, imprécis,
06:52bavard pour ne rien dire ou presque, et souvent terriblement alambiqué.
06:57On était parfois pas loin du père Fouras,
06:59mais un père Fouras qui aurait perdu les réponses à ses propres énigmes.
07:02Un Premier ministre qui inquiète jusque dans l'éditocratie qu'il a souvent défendue
07:07et un président qui perd les pédales.
07:09Le nouvel attelage Macron-Bérou pourrait bien ne pas passer d'hiver,
07:13comme le défend la présidente du groupe insoumis à l'Assemblée, Mathilde Panot.
07:16Il semble en tout cas déjà bien mal embarqué.
07:23Les campagnes contre-attaquent.
07:24Un projet de centre d'accueil pour demandeurs d'asile dans le Berry a été annulé.
07:28Les autorités locales ont renoncé face à la mobilisation populaire.
07:32Renaud de Bourleuf.
07:34L'obsession de l'immigration dans un pays comme la France.
07:38Qui ne voit que cela mène à la négation du projet européen ?
07:43Ainsi parlait François Bérou, candidat à l'élection présidentielle de 2012.
07:47Sur ce point, il peut s'entendre avec Emmanuel Macron.
07:49Sa présidence bat le record absolu du nombre d'immigrés dans l'histoire de France.
07:53Près de 150 000 demandes d'asile en France sur la seule année 2023.
07:57Deux fois plus que sous François Hollande.
07:59Mais Emmanuel Macron veut malgré tout faire venir encore des immigrés.
08:02A condition de les voir loin de l'Elysée.
08:04C'est pour cela que des dizaines de bus déferlent aujourd'hui dans nos campagnes.
08:07Et s'installent dans les gymnases de vos enfants.
08:09Le prétexte, redynamiser nos campagnes.
08:11Mais les habitants ne sont pas du même avis.
08:13A Bélabre dans l'Indre, on connaît bien le sujet.
08:15En 2023, cette commune de 900 habitants décide d'implanter un centre de demandeurs d'asile.
08:19Le maire présente ce projet comme, je cite, « porteur d'avenir ».
08:22Mais très vite, les manifestations s'enchaînent jusqu'à la victoire.
08:25Mercredi, le préfet de l'Indre et le maire de Bélabre ont annoncé l'abandon du projet.
08:29Pierre Gentier, avocat, s'est impliqué dans ce combat.
08:31Il revient pour nous sur la mobilisation.
08:33Toute cette histoire commence en février 2023.
08:36La première mobilisation, manifestation, est organisée à Bélabre par les habitants du village.
08:41Cette mobilisation va être répétée plus d'une dizaine de fois.
08:46Bélabre, c'est un village de 900 âmes,
08:48perdu dans le centre de la France, dans le Béry, plus précisément dans la Brenne,
08:52à une trentaine, quarantaine de milliers, en voiture d'un repenseur Creuse.
08:56Et dans ce petit village, le maire a décidé, avec une association dénommée « Iltaïs »,
09:02qui a l'habitude de gérer des centres tournés grands,
09:04d'installer un centre, justement un CADA,
09:06un centre pour demandeurs d'asile, en cassettis comme ça,
09:09de 38 demandeurs d'asile.
09:12Donc, le projet devait être installé dans un ancien bâtiment, une ancienne cheniserie,
09:18aujourd'hui désaffectée, qui était affectée par des activités municipales fortives.
09:24Ce bâtiment aurait été affecté aux 38 migrants pour Bélabre.
09:32Suite à une mobilisation constante depuis février 2023,
09:37donc pratiquement deux ans, le projet a finalement reculé.
09:41Les autorités locales invoquent des raisons économiques.
09:44Selon le communiqué, l'association « Iltaïs » a des difficultés financières
09:47et ne pouvait mener à bien son projet à Bélabre.
09:49Selon Pierre Gentillet, ces arguments ne trompent pas grand monde.
09:51On leur laisse garder la face sans aucun problème,
09:54mais on n'est pas dupes, parce qu'on sait que ça fait plusieurs mois,
09:57et là, comme par hasard, cet argument de l'incapacité économique de l'association
10:02arrive comme un cheveu sur la soupe.
10:04« Iltaïs », c'est une association qui a 40 millions de budget par an,
10:0720 millions d'euros de subventions publiques,
10:09donc en fait, une certaine prévisibilité dans les recettes,
10:13pour quiconque travaille un peu avec la social chance,
10:16qui est mon cas, je travaille au quotidien avec des associations,
10:19c'est ma spécialité.
10:21Enfin voilà, c'est un peu sourire comme argument,
10:23mais peu importe en fait.
10:25En réalité, les deux arguments qui l'ont emporté,
10:27c'est un, le préfet qui en a ras-le-bol des manifestations
10:30et devoir mobiliser à chaque fois un escadron de gendarmes,
10:33et deuxièmement, l'association « Iltaïs »,
10:35qui a dû aussi perdre des plumes, puisqu'elle vit des subventions publiques,
10:39et que nous avons, à plusieurs reprises dans les manifestations
10:42et les interventions médiatiques, alerté les collectivités
10:45qui soutiennent cette association-là,
10:47et notamment une, la région Auvin-Renal,
10:51de M. Laurent Wauquiez, soi-disant de droite,
10:54qui finançait à hauteur, depuis des dizaines de milliers,
10:56centaines de milliers d'euros, pardon, l'association « Iltaïs ».
10:59Donc, je pense qu'ils ont compris,
11:01ils ont fait un rapide calcul coût-bénéfice,
11:04et je pense qu'ils en ont conclu que le coût était trop important.
11:08Voilà, tout ça, c'est le fruit des mobilisations,
11:12des alertes qu'on a pu envoyer,
11:14et aujourd'hui, on espère, effectivement, que ça fera sa réspondance.
11:17Une affaire qui pourrait avoir des répercussions.
11:19De tels centres sont déjà implantés sur de nombreux territoires ruraux.
11:22Bruffet, commune de 3 000 habitants, Charentes,
11:24ou Allône, 600 habitants dans les Deux-Sèvres,
11:26pour ne prendre que des exemples, à proximité de Bélabre.
11:31Le passe-culture entre gabegies d'argent public et dispositifs stériles.
11:35Ce gadget, issu du programme d'Emmanuel Macron de 2017,
11:39est de plus en plus décrié.
11:41300 millions d'euros de subventions
11:43et des coûts de fonctionnement en progression continue,
11:46avec notamment 166 employés,
11:48ou encore des bureaux sur les Champs-Élysées.
11:50Le passe-culture est un gouffre financier payé aux frais du contribuable.
11:55L'idée était sympathique,
11:57favoriser l'accès à la culture aux jeunes,
11:59mais le résultat n'est pas au rendez-vous.
12:01La Cour des comptes a épinglé la mise en œuvre de ce dispositif
12:04dans un rapport publié le 17 décembre.
12:07Sur le plan budgétaire, le passe-culture s'apparente
12:09à une dépense de guichet difficilement maîtrisable selon l'institution.
12:13Le dispositif, qui était intégré au programme du président Emmanuel Macron
12:17lors de sa première campagne présidentielle,
12:19consiste en un crédit individuel pour tous les jeunes français
12:23à hauteur de 380 euros,
12:25300 à 18 ans et le reste à partir de 16 ans,
12:28à dépenser dans le domaine culturel.
12:31À ce passe individuel s'ajoute un autre collectif
12:34dont les professeurs peuvent faire la demande
12:36pour emmener les élèves au théâtre, au musée
12:38ou au cinéma.
12:40Les magistrats de la Cour dénoncent par ailleurs
12:42un effet difficilement mesurable d'intensification
12:45des pratiques culturelles établies,
12:47relevant que les utilisateurs ne sont plus que 38%
12:50à poursuivre les activités découvertes
12:52et 37% à fréquenter les lieux fréquentés grâce au dispositif.
12:57Mais où sont dépensées ces crédits culturels à destination des jeunes ?
13:01Le forfait de 300 euros peut être dépensé pour l'achat de billets,
13:04cinéma, concerts, spectacles, musées,
13:06mais aussi de biens culturels, livres, disques, instruments de musique,
13:09de cours, de pratiques artistiques ou encore de services numériques
13:12parmi lesquels les jeux vidéo, la musique en ligne
13:15ou les plateformes de VOD.
13:17Au rayon d'achat de livres, ce sont les mangas qui ont la cote
13:20et représenterait l'immense majorité des achats.
13:23Il s'agirait de plus de 80% des achats liés au pass.
13:27Est aussi prisé l'abonnement à Canal+, et les places de cinéma
13:30pour aller voir indifféremment des films d'auteurs,
13:32mais surtout des Disney.
13:34Comprendre, les impôts des Français servent à financer
13:37des biens produits par des entreprises privées
13:39qui sont en quelque sorte subventionnées par l'État.
13:43Et la dépense ne cesse de grimper.
13:45Elle s'établissait pour la part individuelle du Pass Culture
13:48à 93 millions d'euros en 2021
13:51et est prévue à hauteur de 244 millions en 2024.
13:55A cette dépense s'ajoutent les 80 millions d'euros prévus en 2024
13:59pour la part collective du Pass,
14:01financée par le ministère de l'Éducation nationale.
14:04Le rapport de la Cour des Comptes regrette par ailleurs
14:06que l'objectif quantitatif du Pass,
14:08qui consiste à maximiser le nombre de jeunes bénéficiaires,
14:11a prévalu sur le souci de qualité des offres,
14:14dont le nombre s'élève tout de même à 36 000.
14:17Le rapport s'étonne ainsi que 16 millions d'euros de Pass Culture
14:20aient conduit au financement d'activités d'Escape Games.
14:24Les magistrats de la rue Cambon regrettent également
14:27que seulement 7% des jeunes ont réservé en moyenne au moins une fois
14:30un spectacle vivant autre que musical,
14:33c'est-à-dire théâtre, danse ou encore cirque,
14:35via l'application Pass Culture.
14:37Dans ces suggestions, la Cour des Comptes propose évidemment
14:40de réduire la voilure.
14:42Inévitablement on retrouve une réduction du montant du crédit
14:44alloué aux jeunes de 18 ans,
14:46qui est actuellement donc de 300 euros par bénéficiaire,
14:49et ou le ciblage des bénéficiaires
14:51selon des critères sociaux ou territoriaux.
14:54Le Pass Culture censé toucher tous les jeunes
14:56ne concernerait ainsi plus qu'une tranche d'âge,
14:59mais en fonction des revenus des parents.
15:01Ministre de la Culture depuis bientôt un an,
15:04Rachida Dati a déjà lancé deux missions
15:06de consultation et de réflexion en novembre
15:08sur le livre et le spectacle vivant
15:10et annoncé un ensemble de mesures
15:12concernant le Pass Culture,
15:14qui devrait bientôt rejoindre le service national universel
15:17au rayon des échecs du président Macron.
15:24L'actualité en bref en France.
15:29Le déficit se creuse encore et atteint des niveaux records.
15:32Vendredi, l'INSEE a annoncé que la dette française
15:34atteint 3 303 milliards d'euros,
15:36soit 113% du PIB.
15:38La tendance est ancienne,
15:40mais le rythme s'est accéléré sous la présidence Macron.
15:42En 7 ans, la dette s'est alourdie
15:44de plus de 1 000 milliards d'euros.
15:46Le Covid est passé par là,
15:48avec son quoi qu'il en coûte,
15:50pendant que l'économie était mise à l'arrêt par les confinements.
15:52Mais depuis, la France est le seul pays d'Europe
15:54qui n'a pas réduit sa dette,
15:55comme le souligne la Banque de France.
15:57L'agence de notation Moody's donne des perspectives
15:59plutôt pessimistes.
16:01Mercredi, l'agence a affirmé que cette tendance à la hausse
16:03devrait se poursuivre dans les cinq prochaines années
16:05et que la France a des difficultés à se désendetter.
16:07La dette est notre ennemi,
16:09disait François Perroux en 2007.
16:11Il va maintenant avoir de quoi s'occuper.
16:13Et pendant que l'économie française est à genoux,
16:15l'ancien locataire de Bercy s'est bien reconverti.
16:17Le 1er janvier 2025, Bruno Le Maire
16:19va devenir conseiller stratégique extérieur
16:21du comité exécutif du groupe néerlandais ASML.
16:23L'entreprise est un pionnier
16:25de l'industrie des semi-conducteurs.
16:27Bruno Le Maire prépare déjà la suite.
16:29Sa reconversion en professeur de gestion
16:31à l'université de Lausanne n'a pas vraiment convaincu.
16:33Les Suisses se demandaient
16:35pourquoi celui qui a explosé la dette française
16:37venait leur donner des leçons.
16:39LFI, les féministes et la récupération
16:41à deux vitesses. Jeudi, alors que
16:43le procès des viols de Mazan s'est conclu
16:45par une condamnation de Dominique Pellicot
16:47à 20 ans de réclusion criminelle,
16:49le député LFI Mathilde Panot a tweeté une image
16:51de la victime Gisèle Pellicot.
16:53L'accusé ne supportait plus sa femme
16:55qu'il trouvait trop bourgeoise et la faisait violer
16:57par des individus issus de la diversité
16:59parce qu'il la jugeait raciste.
17:01Energy 12 s'oppose à l'ARCOM.
17:03Jeudi, le groupe audiovisuel Energy a annoncé
17:05deux recours auprès du Conseil d'État.
17:07Il conteste la décision de l'autorité de régulation
17:09de la communication audiovisuelle et numérique,
17:11l'ARCOM, de mettre fin à l'audience
17:13de la chaîne Energy 12 sur la TNT
17:15à partir du 28 février 2025.
17:17La chaîne était en perte d'audience
17:19mais le groupe considère que l'ARCOM n'a pas respecté
17:21la loi en ne permettant qu'aux seuls candidats
17:23présélectionnés d'améliorer leur dossier.
17:25Du côté de C8, autre chaîne appelée à quitter
17:27la TNT le 28 février 2025,
17:29le groupe Canal Plus n'a pas annoncé
17:31de nouveaux recours mais Cyril Hanouna
17:33dit réfléchir à de nouveaux moyens de diffusion
17:35pour poursuivre son émission à succès, touche pas mon poste.
17:41L'actualité internationale en bref.
17:46Washington vient découvrir le nouveau régime syrien.
17:48Vendredi à Damas, une délégation américaine
17:50est arrivée au siège de la coalition
17:52Hayat Harim Al-Sham, dite HTS.
17:54Rappelons que l'organisation est classée
17:56terroriste par Washington.
17:58Les déoconservateurs américains ont longtemps rêvé
18:00d'une chute de Bachar Al-Assad.
18:02Ils vont maintenant rencontrer officiellement l'ancien combattant
18:04d'Al-Qaïda, Abu Mohamed Al-Joulani,
18:06qu'ils connaissent sans aucun doute déjà bien.
18:08Pour l'instant, les djihadistes semblent montrer patte blanche.
18:10Ils ont officiellement dénoncé Daesh, annoncé que leurs groupes armés
18:12vont être fondus au sein de l'armée nationale
18:14et déclaré que la diversité est une force
18:16dont ils sont fiers.
18:18Une délégation qui flaire bon le briefing de chez McKinsey.
18:20La Chine renforce son armée
18:22et donne des sueurs froides aux Américains.
18:24Mercredi aux Etats-Unis, le Pentagone a publié un rapport
18:26sur l'ampleur du développement des capacités
18:28militaires de Pékin.
18:30La marine chinoise serait devenue la plus grande au monde
18:32avec 370 navires et sous-marins de combat.
18:34De plus, Pékin investit massivement
18:36dans des domaines clés comme l'informatisation,
18:38l'intelligence artificielle, l'informatique quantique
18:40et les systèmes de guerre cybernétiques.
18:42Le chef d'État Xi Jinping a aussi entrepris
18:44de lutter contre la corruption dans l'armée.
18:46En 2023, une nouvelle vague d'enquêtes a été lancée
18:48aboutissant à la destitution
18:50de plusieurs hauts responsables au cours de l'année 2024.
18:52L'Afrique du Sud,
18:54nation arc-en-ciel, ne plaisante pas
18:56avec les clandestins. Depuis un mois,
18:58Johannesburg assiège la mine d'or de Steel Fountain
19:00où le métal précieux est exploité dans la clandestinité.
19:02Parmi les travailleurs illégaux,
19:04de nombreux clandestins venus des pays voisins
19:06tels que le Lesotho, le Mozambique et le Zimbabwe.
19:08La police bloque le ravitaillement
19:10de plusieurs centaines de mineurs clandestins,
19:12les poussant ainsi à se rendre pour ne pas mourir de faim.
19:16Ce soir, tête à clash.
19:18Et dans le samedi politique,
19:20Élise Blaise reçoit Pierre de Gaulle
19:22pour évoquer l'inquiétante situation
19:24de la France sur les plans économiques,
19:26politiques et international.
19:28Dimanche, les conversations
19:30et Terre de Mission.
19:32C'est la fin de cette édition. Merci de votre fidélité.
19:34A lundi, bonsoir.