• il y a 4 jours
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur le cyclone qui a frappé Mayotte révélant de façon tragique l’impasse migratoire dans laquelle elle se trouve.

Et puis le dossier de la semaine est consacré cette semaine à Wikipédia ou plutôt "wokipédia", l’encyclopédie participative qui se transforme avec les chiens de garde du système, nous avons nommé les antifa 2.0.

On n’oubliera pas les pastilles de l'information et pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM consacré à Benjamin Duhamel.


Sommaire
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+ Le dossier de la semaine : Mayotte, les raisons du chaos

+ Image : Wikipédia ou l’encyclopédie des chiens de garde du système !

+ Les pastilles de l’info :

- Quand la télévision vous impose sa vision ou le cas miss France

- Syrie : la propagande et la fabrique du mensonge tournent à plein régime

- Trump et les médias

- Humour : peut-on encore rire de tout aujourd’hui en France ?

- Les journalistes, des arbitres “impartiaux” ?

+ Conclusion

+ Portrait piquant : Benjamin Duhamel

Liens utiles :

OJIM : www.ojim.fr
Polémia : https://www.polemia.com/

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Transcription
00:00Madame, Monsieur, soyons clairs, ce message est un premier signal d'alerte.
00:05Malgré la mobilisation, notamment celle de nouveaux donateurs,
00:08nous accusons un retard important par rapport à l'an passé.
00:12Nous avons besoin de vous.
00:14Faire un don, c'est aussi reprendre le contrôle de votre impôt.
00:17Soutenir les projets et les idées qui vous tiennent à cœur
00:20plutôt que de financer des médias qui vous méprisent.
00:23En donnant à TVL, vous donnez un sens nouveau à votre contribution fiscale.
00:28Vous êtes les acteurs d'un changement puisque vous transformez votre impôt en un acte révolutionnaire.
00:34Faites un don à TVL, investissez dans la liberté d'informer, dans la liberté à tout prix.
00:58– Générique de fin –
01:23– Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'E-Média.
01:28Bonjour Jean-Yves.
01:29– Bonjour Florian.
01:30– Commençons par le commencement.
01:32Je vous le demande à chaque numéro mais n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air s'il vous plaît.
01:36Et puis n'hésitez pas à nous laisser des commentaires.
01:39Vous le savez, je les lis, je mets des petits pouces sur tous ceux que j'ai lus
01:43et ça aide vraiment le référencement de cette émission.
01:47Place au programme de la semaine, Jean-Yves, l'image de la semaine bien sûr, c'est Mayotte.
01:52On va s'intéresser aux véritables raisons de la catastrophe.
01:56Et puis pour le dossier de cette semaine, on s'intéressera à Wikipédia
02:01ou l'encyclopédie des chiens de garde du système.
02:04Vous allez voir, on n'obliera pas bien sûr les pastilles de l'information.
02:07Et puis pour le portrait piquant, on s'intéressera à un journaliste bien connu,
02:11Benjamin Duhamel qui est aussi notamment sur BFM TV.
02:15E-Média numéro 519 déjà, et bien c'est parti.
02:20Le cyclone Shido a semé le chaos à Mayotte.
02:27On commence par une rapide revue de presse.
02:29Le Monde qui nous dit que le bilan est difficile à établir.
02:33Également Sud-Ouest, le déclenchement de l'état d'urgence pour Mayotte.
02:37L'Express qui nous explique que le recensement des victimes est complexe.
02:41Et puis également le Figaro, les habitants qui s'activent avec l'énergie du désespoir.
02:47Voilà Jean-Yves.
02:49On va commencer par la première polémique autour de ce cyclone qui a eu lieu à Mayotte.
02:55C'est le déplacement de François Bayrou à Pau, pas à Mayotte.
03:00Un déplacement qui aura coûté 12 000 euros pour voter une subvention d'aide à Mayotte de 25 000 euros.
03:07Je vous propose d'écouter à ce propos Vincent Herouet.
03:11C'était sur CNews.
03:13Le Premier ministre en train de tenir un conseil municipal à la noix dans sa ville natale
03:17pour dire on est toujours là, dans une démagogie.
03:20Vous l'écoutez quand même.
03:22Je suis à Pau, parce qu'autrement on aurait dit que j'étais là-haut et que je ne m'occupais plus des gens d'en bas.
03:27Et bien non, on lui demande de s'occuper de la France, des Français.
03:30Et les maorais, jusqu'à preuve du contraire, sont français.
03:32Les plus ignorés et les plus agressés, non pas par la catastrophe naturelle,
03:36mais par l'incurie de l'état, l'impéricie des pouvoirs publics
03:40qui ont laissé construire des bidonvilles invraisemblables depuis très longtemps.
03:45C'est-à-dire que même les bâtiments publics n'ont pas été construits selon des normes anticycloniques.
03:50Jean-Yves, est-ce que vous avez un commentaire à faire sur ce déplacement de François Bayrou à Pau
03:54et son absence à Mayotte ?
03:57Écoutez, à Mayotte, c'est plutôt une bonne nouvelle qu'il ne soit pas à Mayotte,
04:01parce que l'arrivée de grandes personnalités sur un territoire sinistré
04:06ça complique la vie du préfet, la vie des secours, la vie des services de sécurité.
04:12C'est la deuxième catastrophe, quoi.
04:14C'est la deuxième catastrophe, en quelque sorte.
04:16Donc qu'il n'aille pas à Mayotte, c'est plutôt une bonne chose.
04:19Qu'il aille à Pau, tout ça, c'est de la communication.
04:23Parce que pourquoi il va à Pau ? Pour communiquer.
04:25Et pendant ce temps-là, il ne travaille pas, il perd son temps.
04:29Et s'il allait à Mayotte, comme d'ailleurs le président de la République y va,
04:34c'est pour communiquer. C'est la communication qui tue l'action.
04:38Alors, Libération, Citré, Bayrou, le cumul des couacs.
04:43Et puis, Mediapart, après un début de mandat raté,
04:46Bayrou tente de se rattraper devant les députés
04:48parce qu'il est allé se justifier à l'Assemblée nationale en prime, Jean-Yves,
04:52pour dire qu'il était d'usage que le Premier ministre et le président
04:56ne quittent pas en même temps le territoire national.
04:59Oui, ce qui est un conseil d'Hexagone, en l'occurrence,
05:01mais Mayotte, c'est le territoire national, donc c'est un peu une gaffe.
05:04Oui, c'est sûr.
05:05Ça a un peu crispé certaines personnes.
05:07François Bayrou s'est également rendu sur la chaîne de télévision de France 2.
05:12Vous parliez de communication tout à l'heure, Jean-Yves.
05:14Et il était aux côtés de Nagui pour une soirée spéciale don pour Mayotte.
05:19On l'écoute tout de suite.
05:21Hélas, les bidonvilles que nous avons vues.
05:23Où vivaient plus de 100 000 personnes.
05:26Plus de 100 000 personnes.
05:29Qui étaient là et qui sont venus d'autres îles des Comores.
05:36Est-ce que ces bangas, comme on les appelle sur place,
05:38Monsieur le Premier ministre, ces bidonvilles,
05:40seront intégrés dans le plan de catastrophe naturelle ?
05:42Est-ce qu'on parle de maisons qui ne sont pas assurées ?
05:45On parle d'une population qui n'est pas assurée, globalement.
05:48Toutes ces habitations détruites.
05:50Et même d'une population qui n'est pas recensée.
05:52Oui, c'est une population qui, du point de vue des papiers, est illégale.
05:58Et du point de vue de la vie, ce sont des hommes et des femmes.
06:02Est-ce que c'est le sujet aujourd'hui de savoir si c'est légal ou pas, les gars ?
06:04Justement non.
06:05Ça veut dire que ce soir, tout le monde est maorais sur le territoire ?
06:07Tout le monde est maorais.
06:09Vous êtes, nous sommes maorais.
06:12On a un François Bayrou qui est quand même particulièrement à la peine.
06:15Les deux présentateurs font l'émission à sa place.
06:17Oui, et puis les deux présentateurs, parce qu'ils disent quelque chose de bon sens.
06:21Le problème de Mayotte, c'est l'invasion migratoire que Mayotte a subie.
06:26Les bidonvilles, c'est l'invasion migratoire.
06:28Il le dit.
06:29Mais bien sûr, c'est difficile.
06:33C'est un propos qui peut difficilement être reçu.
06:37Puisque, évidemment, on est dans une logique de secours, bien sûr.
06:42Mais il rappelle quand même des réalités.
06:45Pas très adroitement, on va dire.
06:48On a un Bayrou qui est quand même particulièrement à la peine.
06:51Et c'est Le Gorafi qui a fait cet article.
06:54Évidemment, c'est parodique.
06:56Mayotte, François Bayrou survolera l'île sur Google Maps.
07:00Il y avait également pas mal de mèmes qui ont tourné sur Internet
07:03avec Bayrou qui était en train de chercher les horaires de train pour Mayotte.
07:08Il faut noter, Jean-Yves, un point intéressant.
07:11C'est qu'un deuil national va être décrété pour ces cyclones.
07:17C'est le premier deuil national pour un événement climatique.
07:21D'abord, ce n'est pas un événement climatique, c'est un événement météorologique.
07:26Des cyclones, il y en a dans l'océan Indien depuis des centaines d'années,
07:30depuis des milliers d'années.
07:32C'est un cyclone fort, comme il y en a malheureusement de temps en temps.
07:37Deuxièmement, bon, alors on fait un deuil national.
07:43Ça n'est pas non plus le pire événement climatique.
07:49Parce que je rappelle qu'en 1999, il y avait eu la tempête Lothar
07:55qui avait touché une bonne partie du territoire hexagonal, du territoire français,
08:02qui avait fait 110 morts et qui avait été suivi le lendemain de la tempête Martin
08:07qui avait fait 30 morts, c'est-à-dire 140 morts.
08:10On n'avait pas, à l'époque, fait un deuil national
08:14alors qu'il y avait eu des morts en nombre très important.
08:18Et des centaines de dégâts.
08:19Des dégâts extrêmement importants, des forêts centenaires qui étaient tombées.
08:24C'est la dérive qui consiste à faire de plus en plus souvent
08:29des journées de deuil national ou des minutes de silence.
08:33Jean-Yves Emmanuel Macron se rend à Mayotte aujourd'hui, vous le disiez tout à l'heure.
08:39Il arrive avec 4 tonnes de fret alimentaire dans son avion
08:43ainsi que des membres de forces de secours qui resteront sur place,
08:47nous annonce l'Elysée. Là encore, c'est de la communication ?
08:51C'est de la communication. Il va se montrer là-bas.
08:54Évidemment, ça ne va aucunement régler les problèmes.
08:57Alors bien sûr, comme il sait que ça peut être critiqué,
09:00que sa communication peut être critiquée, il explique qu'il amène du fret.
09:04Alors écoutez, il amène 4 tonnes de fret.
09:074 tonnes, c'est 4 palettes. Voilà.
09:10C'est 4 palettes.
09:13Vous voyez, ça n'a pas d'effet. C'est du mini-brouettage.
09:18Et c'est une opération de communication
09:22qui se fait quand même au détriment de la présence de la France
09:26sur l'échiquier international puisque ça l'amène à sécher
09:31une réunion entre l'Union européenne et l'OTAN
09:35et à propos d'un Conseil européen
09:39où il ne sera pas représenté, où il sera représenté
09:43par le chancelier allemand, alors qu'il y a des débats importants
09:47qui vont avoir lieu, notamment par rapport à la question
09:50de la guerre russo-ukrainienne.
09:53Ce n'est pas très sérieux. C'est l'invasion de la communication
09:57au détriment de l'action. Bien sûr qu'il faut s'occuper
10:01de Mayotte, mais ce n'est pas comme ça.
10:04Il y a aussi un personnage qui prend plutôt bien la lumière
10:08dans toute cette communication, dans tout cet événement terrible
10:11qui a eu lieu à Mayotte. Il s'agit de Bruno Retailleau.
10:15Il a fait ce tweet notamment qui m'intéressait.
10:17Ce qui attend la France à Mayotte est colossal.
10:19L'île est dévastée. Pour éviter d'autres crises,
10:22on ne pourra pas reconstruire Mayotte sans traiter
10:25la question migratoire, nous dit-il.
10:28Il est plutôt engagé pour un ministre sortant,
10:31Jean-Yves, ce Bruno Retailleau.
10:33– Alors effectivement, il est très présent.
10:35Je pense qu'autant la présence du Président de la République
10:38ou du Premier ministre à Mayotte n'est pas justifiée,
10:41autant le déplacement de Retailleau, c'est le bon échelon.
10:44C'est-à-dire que c'est le ministre de l'Intérieur
10:46et donc qui a directement la charge des moyens de sécurité civile
10:52et des forces de sécurité publique puisqu'il y a un problème
10:55de sécurité à Mayotte. Il y a d'ailleurs un couvre-feu
10:57qui a des risques de pillage, etc.
10:59Donc sa présence est plutôt le bon échelon, en quelque sorte.
11:05Et il pose quand même les vrais problèmes,
11:09à savoir pourquoi il y a-t-il des bidonvilles ?
11:13Parce que c'est un territoire où il y a 200 000 clandestins.
11:17C'est ça le problème. Et le clandestin n'a pas vocation
11:22à être relogé sur le territoire national.
11:26Le clandestin a la vocation à repartir.
11:28C'est ce que dit M. Retailleau.
11:31Il pose la vraie question, le vrai problème.
11:34Au-delà, effectivement, du malheur immédiat
11:38et des secours qu'il faut évidemment apporter
11:41dans le temps de ce malheur.
11:43– Il appelle notamment à être beaucoup plus dur vis-à-vis
11:45des comores sur l'immigration.
11:47Et puis il y a également cet article dans Atlantico,
11:50Mayotte ou l'illustration par le tragique
11:52de l'impasse migratoire française.
11:54– Je crois que c'est une bonne formule,
11:56l'illustration par le tragique de l'impasse migratoire française, oui.
11:59– Alors, il y a des gens qui se sont émus, malgré tout,
12:02de ce positionnement de Bruno Retailleau.
12:04C'est le cas de Mélanie Vogel, par exemple,
12:06qui est sénatrice écologiste pour les Françaises,
12:10avec le petit point, vous savez, en écriture inclusive,
12:12de l'étranger.
12:14Eh bien, elle déclare ceci.
12:16Un cyclone dopé par le réchauffement climatique
12:18s'est abattu sur un territoire français délaissé.
12:21Des centaines, voire des milliers de morts sont à prévoir.
12:23Bon, on verra bien.
12:25Et vous écrivez que le problème de Mayotte,
12:28c'est l'immigration ignoble.
12:30On a également Mediapart qui nous parle d'une catastrophe climatique
12:34auquel on ne pourra pas s'adapter.
12:37C'est très étonnant, cette invasion, j'allais dire,
12:41du réchauffement climatique dans cet événement
12:44qui a eu lieu à Mayotte, dans ce cyclone,
12:47parce qu'on a, par exemple, des articles de Nature
12:50qui nous expliquent que les cyclones tropicaux
12:53diminuent sous l'effet du réchauffement climatique.
12:56Nature Climate Change.
12:58Nature Climate Change.
13:00Alors, si vous voulez, c'est intéressant
13:03parce que d'abord, il y a la confusion
13:05catastrophe météorologique,
13:08catastrophe climatique.
13:10Première chose.
13:11Mais c'est classique.
13:12Dès qu'il y a une catastrophe,
13:14on explique ça par le changement climatique,
13:17alors qu'encore une fois, des catastrophes,
13:19que ce soit des inondations, des cyclones,
13:21des avalanches, des tempêtes,
13:24il y en a toujours eu.
13:26Alors, il est possible que certaines soient amplifiées
13:30ou certaines de ces catastrophes soient amplifiées
13:32ou modifiées par l'activité humaine,
13:35le changement climatique en tout cas,
13:37mais ce n'est pas toujours le cas.
13:40Et au cas particulier,
13:42il semble qu'il y ait plutôt moins de cyclones tropicaux
13:48au cours du XXe siècle et du début du XXIe siècle
13:52qu'il y en avait avant.
13:54Donc, c'est une affirmation purement gratuite
13:58et en l'occurrence infondée,
14:02sinon mensongère,
14:04mais on est habitué à ça
14:07parce que maintenant...
14:08C'est de la récupération politique climatique.
14:10Non, mais ce n'est pas seulement de la récupération,
14:12ce n'est pas de la récupération,
14:13c'est aussi de la désinformation.
14:15Oui, c'est de la récupération,
14:17Dernier point,
14:18la sénatrice parle de centaines ou de milliers de morts.
14:22Pour le moment, on considère qu'il y a 30 morts,
14:26ce qui est évidemment beaucoup trop.
14:28Ce n'est peut-être pas le chiffre définitif,
14:30mais on n'est certainement pas dans les centaines
14:33ou les milliers de morts,
14:34comme on veut bien nous le raconter.
14:36Donc, on a à la fois du catastrophisme
14:39et de l'idéologie et de la désinformation, en fait.
14:44Boulevard Voltaire a publié un article également
14:47sur la situation à Mayotte,
14:49de l'argent pour le monde entier,
14:51sauf pour Mayotte.
14:53Par exemple, ils reprennent les aides
14:55que Paris apporte au développement à l'étranger,
14:58avec 270 millions d'euros
15:00qui sont partis, par exemple,
15:02pour financer le genre en Colombie.
15:04L'État vient de débloquer une aide d'urgence
15:06de 656 000 euros.
15:09Il va y avoir d'autres aides publiques,
15:12on le voyait tout à l'heure avec ces soirées
15:15pour appel au don pour Mayotte.
15:18Il y a de l'argent pour certains cas,
15:20mais pas pour d'autres.
15:21Oui, alors, il faudrait nuancer le propos.
15:24Boulevard Voltaire a raison de souligner
15:27un certain nombre de gaspillages,
15:29notamment sur l'aide à des pays étrangers.
15:33On ne peut pas dire, en revanche,
15:34ça n'est pas exact,
15:36qu'il n'y a pas d'argent pour Mayotte.
15:38Mayotte coûte entre 2 milliards,
15:412 milliards et demi,
15:423 milliards chaque année
15:46pour un seul département.
15:48Vous voyez, si c'était ça pour tous les départements,
15:51c'est 300 milliards.
15:53Donc, on ne peut pas dire
15:55qu'il n'y ait pas d'argent pour Mayotte,
15:57sauf que Mayotte, c'est un peu un puits sans fond.
16:00Voilà, c'est ça la vraie difficulté.
16:02Ça renvoie au contrôle des frontières.
16:04Le problème de Mayotte,
16:05c'est le contrôle des frontières.
16:07Et ce qui est très intéressant,
16:08c'est le propos de Fabien Roussel
16:10sur RTL.
16:11C'est un seul peuple,
16:12ils parlent la même langue,
16:14ils ont la même couleur de peau,
16:15ils ont la même culture.
16:17Jean-Yves, vous avez sans doute quelque chose à dire.
16:20Alors, c'est excellent.
16:21La définition de M. Roussel,
16:25c'est un peuple, c'est une race,
16:28une langue, une culture, une religion.
16:32Alors, je pense que c'est assez juste comme propos.
16:36Simplement, pourquoi M. Roussel
16:38applique-t-il uniquement ce propos
16:41dans l'océan Indien
16:43ou pour des populations d'origine africaine ou malgache
16:47et pas pour les populations d'origine européenne ?
16:51C'est quand même assez incroyable comme propos.
16:54Il y a des cas où on peut le dire,
16:56il y a des cas où on ne pourrait pas le dire.
16:59Il faudrait que Fabien continue de faire des efforts.
17:03Eh bien, on suivra les prochaines déclarations
17:05de Fabien Roussel dans les semaines à venir.
17:07Place maintenant au dossier de la semaine.
17:13Le Point vient de publier une grosse enquête sur Wikipédia.
17:17Wikipédia dans la fabrique d'une manipulation.
17:20Wikipédia, c'est 3,8 millions de visiteurs par jour,
17:242,6 millions d'articles en ligne en 2023
17:28et Wikipédia fête ses 20 ans cette année.
17:31Ils ont fait un point plus particulier,
17:35j'ai un livre sur par exemple le glyphosate.
17:37Comment est-ce que le glyphosate est traité par Wikipédia ?
17:40Eh bien, figurez-vous que sur la page anglaise,
17:43il y a un consensus des agences sanitaires mondiales
17:45qui explique qu'il n'y a pas de preuve d'effet cancérigène
17:49sur l'homme pour le glyphosate.
17:51Mais en France, c'est un peu différent.
17:53Le début de la page assène que le glyphosate
17:56est classé comme probablement cancérigène.
17:59Alors, qui est responsable de l'édition
18:02de cette page sur le glyphosate ?
18:04Eh bien, on a 22% des modifications
18:06qui ont été faites sur la page du glyphosate
18:08ont été faites par Factsory.
18:11Il semblerait que ce soit un maître de conférence
18:14en informatique à l'université de Lille
18:16et il n'a aucune compétence particulière sur le sujet.
18:20Il n'est pas spécialiste des produits phytosanitaires
18:23ni même en toxologie.
18:25Il semblerait que ce soit une de ses croisades personnelles.
18:28En l'occurrence, je ne boirais pas un verre de glyphosate
18:32concernant, mais visiblement,
18:35c'est lui qui tient cette page sur le glyphosate.
18:3822% des modifications, c'est énorme.
18:40Leur page, à eux également, est victime
18:43d'une poignée de radicalisés 2.0,
18:47l'expression est là, très intéressante également,
18:49qui donnent une image calamiteuse de leur magazine.
18:53Alors, leur magazine est présenté sur Wikipédia
18:55comme islamophobe, comme d'extrême droite,
18:57et d'une déontologie et d'une fiabilité douteuse.
19:00Toute cette petite poignée de militants
19:03qui s'en prennent au point,
19:05déréférencent les sources du point sur Wikipédia.
19:10Les sources du point sont supprimées de Wikipédia.
19:13C'est quand même très embêtant,
19:14parce que Wikipédia, c'est quelque chose
19:16qui est très entraîné par Google.
19:18Donc, ils perdent du référencement de leurs articles.
19:21La page du point a été rédigée par un rédacteur
19:24qui s'appelle JM Guyon.
19:26Il semblerait que ce soit une traductrice,
19:28une traductrice indépendante,
19:29qui est dans le sud de la France,
19:31qui n'a pas voulu répondre au point, naturellement.
19:33Et elle, elle censure, elle supprime
19:35des références au point.
19:37Donc, la vérité doit être 100% à gauche.
19:41En tout cas, elle n'est plus au point sur Wikipédia.
19:43– Alors, il y a plusieurs choses dans cette affaire.
19:46D'abord, le point découvre la réalité
19:50qui existe depuis quand même un certain nombre d'années
19:53sur l'orientation de Wikipédia.
19:57Et ce qui est grave dans Wikipédia,
19:59ce n'est pas que le point de vue de gauche s'exprime.
20:02Bon, c'est très bien qu'il s'exprime.
20:04Ce qui est grave, c'est que tous les autres points de vue
20:09soient cancellisés, supprimés,
20:13que les références ne soient pas admises.
20:16Une référence de Mediapart ou de Libération,
20:18on s'agenouille devant.
20:20Par contre, une référence de Valeurs actuelles
20:23ou du point, on la supprime.
20:26C'est ça le problème.
20:29Alors, bon, le point découvre un peu la réalité.
20:33Ce n'est pas nouveau.
20:34Il y a quelques temps, il y a eu une affaire
20:37avec Madame J.K. Rowling, l'auteur d'Harry Potter.
20:40– Elle, sa page, c'est une catastrophe.
20:43– Sa page a été saccagée parce qu'elle a été accusée d'être transphobe.
20:48– De transphobie.
20:49– Transphobie, voilà.
20:51Il y a aussi Eugénie Bastier du Figaro
20:54qui n'est pas contente de sa page
20:57et qui souligne la différence entre la page de Salomé Saquet
21:02qui est une journaliste de Blast,
21:04qui est un média d'extrême-gauche,
21:06mais là, c'est présenté de manière très gentille.
21:08– C'est une journaliste française,
21:10tandis que pour Eugénie Bastier,
21:13elle commence sa carrière sous le parrainage
21:16d'Elisabeth Lévy et de Natacha Polanyi,
21:18notamment dans le média d'opinion de droite dure,
21:21le Figaro Fox, et dans le journal conservateur Causeur.
21:25Alors, d'un côté, il y a une journaliste,
21:27et de l'autre, il y a une qui commence sa carrière
21:29dans un média de droite dure.
21:31– Alors, une journaliste, en l'occurrence de Blast,
21:33qui est un média d'extrême-gauche, mais à la limite.
21:36Bon, voilà.
21:37Mais ça, c'est typique, évidemment.
21:39Mais alors, c'est grave quand même.
21:41C'est grave quand même, parce que
21:44quand vous êtes en contact avec quelqu'un
21:47et que l'association est en contact avec quelqu'un
21:50et que la personne doit avoir des renseignements
21:54sur vous ou sur l'association,
21:56la tendance est d'aller sur Wikipédia,
21:58et donc d'avoir une vision complètement déformée
22:00par l'extrême-gauche.
22:02Donc, il faut dire en permanence que Wikipédia,
22:05ce n'est pas Wikipédia, c'est Wokipédia.
22:07Wokipédia, Wokipédia.
22:09– Et on commence l'épastille de l'information
22:15avec les Miss France,
22:17ou comment la télévision vous impose sa vision.
22:20Et bien, qui a remporté Miss France ?
22:22C'est Miss Martinique Angélique Angarny-Philopon.
22:25Voici comment est-ce qu'on nous présentait
22:27cette cérémonie qui a eu lieu le week-end dernier.
22:30Miss France 2025, tableau jury,
22:32tout savoir sur l'élection ce soir sur TF1.
22:35Et bien, on nous précise que c'était un jury 100% féminin,
22:39Jean-Yves, déjà.
22:40Premier point, alors il y avait Sylvie Vartan,
22:42Marie-Josée Pérac, Christina Cordula,
22:45une danseuse, une humoriste, une pianiste,
22:48et une ancienne Miss France 2014,
22:50donc d'il y a 10 ans.
22:52Et les Miss, on nous présentait déjà,
22:54justement, Miss Martinique Angélique Angarny-Philopon.
22:57Pourquoi ?
22:58Et bien parce que c'était la candidate la plus âgée
23:00à se présenter au concours,
23:02et c'était la première fois après l'assouplissement
23:04des règles du concours Miss France.
23:06Jean-Yves, vous avez sans doute déjà un commentaire à faire
23:08sur ce jury 100% féminin.
23:09Alors bon, 100% féminin, pourquoi 100% féminin ?
23:12Première question.
23:13Deuxièmement, sur les huit membres du jury
23:15que vous avez cités,
23:17il y a cinq femmes d'origine étrangère,
23:20sur huit, c'est quand même beaucoup.
23:22Et sur les huit femmes,
23:25il y a trois femmes, comment on dit, racisées,
23:29d'origine donc non blanche,
23:33plutôt afro-caraïbe, on va dire.
23:39Aux Maghrébines, c'est quand même un biais
23:43de représentation tout à fait considérable,
23:46d'autant plus...
23:47On est sur TF1, ce sont les normes de l'ARCOM.
23:49Oui, c'est au-delà des normes de l'ARCOM.
23:51Alors là, oui, c'est encore l'ARCOM,
23:54l'ARCOM, on aurait rêvé, mais ils ont fait mieux.
23:56Alors le problème, c'est que le vote est totalement faussé,
24:01puisque le vote du public,
24:03il se disperse en fonction du goût
24:07des individus, en fonction de leurs appartenances
24:10régionales ou de leurs appartenances communautaires,
24:12donc ça se disperse.
24:14Bon, par contre, le vote du jury,
24:16ils s'en mettent généralement d'accord,
24:18ils se concentrent sur un candidat,
24:20et c'est évidemment ce candidat qui gagne.
24:23Alors, c'est assez intéressant.
24:25Le jury a volé les élections, alors.
24:27Le jury a volé les élections, mais c'est pas nouveau.
24:31Laurent Oberton a fait des statistiques.
24:33De 2000 à 2017,
24:37il y a eu 7 candidats issus de la diversité visible
24:43sur 18, 40%.
24:46Ah, c'est mieux que l'ARCOM.
24:48D'accord ? Beaucoup mieux que l'ARCOM.
24:50Et de 2017 à 2024,
24:53c'est 5 sur 9 issus de la diversité visible,
24:58c'est-à-dire 55%.
25:00Il y a un moment où ça porte un nom.
25:02Ce nom, c'est le racisme anti-blanc.
25:04Voilà.
25:05C'est un concours raciste anti-blanc.
25:07Voilà la réalité.
25:08Alors, Jean-Yves, il y a le Parisien
25:11qui a fait une petite vidéo récapitulative
25:14sur la victoire de Miss Martini,
25:16qui est désormais Miss France 2024.
25:18Je vous propose de la regarder.
25:20La Miss France la plus âgée est la première trentenaire,
25:23la limite d'âge ayant été supprimée en 2022.
25:26Et d'ailleurs, son premier discours pendant l'élection
25:28aura été marqué par sa phrase
25:29« Au nom de toutes celles à qui on a dit un jour
25:32que c'était trop tard ».
25:33Miss Martini, qui es-tu ?
25:35Je suis Angélique Angarni-Philopon et je suis Miss France.
25:40Qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
25:41Ça va ?
25:42Ils se leurrent pas de calette
25:43au moment où vous attendiez le couronnement ?
25:45On se faisait plein d'éloges l'une et l'autre.
25:47Beaucoup de compliments,
25:49beaucoup de « c'est toi qui vas gagner,
25:50tu vas être la petite poupée du peuple ».
25:52Et elle qui me disait « mais non, c'est toi qui vas gagner,
25:54tu mérites ».
25:55Et Le Parisien a d'ailleurs produit
25:56une série d'articles très intéressants,
25:59comment l'élection s'est totalement renouvelée,
26:01les dernières Miss France sont stupéfiantes,
26:04inattendues, modernes.
26:06Alors on a même Libérafian, un conte parodique,
26:09qui a imaginé la prochaine,
26:10en exagérant très fortement bien sûr,
26:12la prochaine Miss France 2026.
26:14Il y a quand même un point qu'on n'a pas abordé, Jean-Yves,
26:17ce sont les questions qu'on leur pose aussi
26:20à ces Miss France.
26:21Là on parlait d'un biais de choix du jury,
26:25mais il y a aussi les questions qui ont été posées cette année
26:27qui sont très très intéressantes.
26:29Je vous propose qu'on écoute ça tout de suite.
26:30Miss France, comment utiliseriez-vous votre voix
26:35pour sensibiliser les Français
26:38aux défis liés au changement climatique ?
26:47La question est appréciée par le public.
26:52Bonsoir, merci pour cette question.
27:00J'en étais sûre !
27:03C'est quand même très intéressant,
27:04parce qu'au départ c'est un concours de beauté.
27:07La beauté, ça existe, c'est un concours de beauté.
27:12Là, c'est un grand oral politiquement correct.
27:16Bon, alors c'est vrai qu'elle est prise en défaut,
27:18elle aurait dû avoir des coachs,
27:20tu leur aies dit, voilà ce qu'il faut répondre.
27:22C'est complètement...
27:26Alors non seulement on a le biais ethnique,
27:29mais on a aussi le biais idéologique.
27:33Sur X, quelqu'un s'est amusé à imaginer une question
27:37qu'on aurait pu poser également aux Miss France.
27:40Bonsoir Miss Corse, Elise Lucet pour Cash Investigation.
27:43Comment utiliseriez-vous votre titre
27:45pour trouver une solution dans le conflit israélo-palestinien ?
27:48Au bout d'un moment, il ne faut peut-être pas trop pousser
27:50sur le rôle des Miss France.
27:52Oui, mais c'est la logique.
27:54C'est la logique, oui.
27:56Pendant ce temps-là, figurez-vous qu'aux Pays-Bas,
27:58on dit au revoir au concours de Miss.
28:02Je rappelle qu'aux Pays-Bas, la dernière Miss,
28:05c'est un mister, il s'agit de Ricky Collet,
28:08qui était le premier personnage transgenre
28:11à obtenir ce titre.
28:14Et les Pays-Bas dénoncent l'énergie négative du concours
28:18et l'obstination du spectateur
28:21et les critiques incessantes sur l'apparence des candidates.
28:25C'est un peu amusant.
28:27L'apparence, oui, c'est un peu la logique quand même.
28:29C'est une émission de discrimination physique quand même, Miss France.
28:32Ben oui.
28:33Bon, mais c'est interdit la discrimination.
28:35Ben oui, la discrimination politique n'est pas interdite.
28:39La discrimination raciale n'est pas interdite
28:41à condition de bénéficier à ceux qui ne sont pas blancs.
28:44Non, non, il y a les bonnes et les mauvaises discriminations.
28:47En fait, l'Occident, c'est devenu un asile psychiatrique, quoi.
28:53En tout cas, ça se complique pour les Pays-Bas.
28:56Mais en France, Sylvie Tellier nous dit
28:58que ce concours a toute sa place dans notre société,
29:01aujourd'hui plus que jamais.
29:03Place à la pastille suivante.
29:07Partons en Syrie maintenant.
29:09Je vous propose de regarder un reportage de BFM
29:12sur un des combattants djihadistes.
29:15Ahmed et ses rebelles islamistes ont été accueillis à Damas
29:18en héros il y a quelques jours.
29:20Mais dans la vie, ce jeune combattant est un agriculteur dite libre.
29:24Et désormais, son quotidien, c'est ce champ d'olivier.
29:27C'est dans son repère qu'on retrouve Ahmed, bastion d'HTS,
29:31le groupe armé qui a fait tomber le régime.
29:33Allez, mes chéris, on y va.
29:35Ici, c'est le paradis sur terre parce que tous mes proches sont là.
29:38Avec ses deux garçons, mais sans sa femme,
29:41qu'il ne nous autorise pas à voir.
29:43Ahmed a libéré toutes les grandes villes de Syrie, d'Alep à Damas,
29:47avec le soutien indéfectible de ses parents.
29:50Le rebelle a déposé les armes,
29:52mais une chose est sûre,
29:54il n'hésitera pas une seconde à reprendre sa kalachnikov
29:57pour défendre sa patrie.
29:59Ça, c'est un reportage quand même sympa.
30:01C'est un gentil djihadiste
30:03qui évoque un peu...
30:05On pense à Che Guevara, tout ça, c'est formidable.
30:08On va voir la suite.
30:10On notera quand même qu'il ne montre pas sa femme.
30:12Il a quand même des principes rigoureux, ce garçon.
30:15– Brigitte Le Saumier revient aussi sur une présentation médiatique
30:18que nous avez faite.
30:20C'était le civil, le détenu, sauvé par la présentatrice de CNN
30:24qui sort de prison.
30:26Figurez-vous qu'il s'agit d'un ancien lieutenant
30:28des services de renseignement ayant caché son identité.
30:31Alors Libération se pose la question,
30:33est-ce que Clarisse Howard, leur journaliste, était dupée ?
30:37Et bien, Clarisse Howard a reconnu que cet homme
30:42dont elle a tenu l'épaule en l'accompagnant à sa sortie de prison,
30:46elle a reconnu que c'était effectivement un ancien officier des renseignements.
30:50Clarisse Howard, c'est un peu la journaliste vedette,
30:53top modèle de CNN.
30:55C'est leur BHLAE, quoi, en fait.
30:57– Oui, un petit peu.
30:59Elle s'est déjà illustrée par des reportages sur l'Ukraine
31:03qui n'étaient pas d'une grande rigueur, on peut dire.
31:07Là, on trouve quelqu'un et on fait une mise en scène.
31:13– Trump, personnalité de l'année pour le Times 2024,
31:17c'est sa deuxième nomination.
31:19Je vous propose de regarder la couverture
31:21de quand il avait été nominé en 2016.
31:24On voit que ce n'est pas du tout les mêmes images.
31:27On voit un halo de lumière, là, cette année.
31:29Ce n'était pas le cas auparavant.
31:33Ce qui est intéressant, c'est que Trump avait engagé
31:35un procès contre ABC News en diffamation.
31:39Et bien, ABC News a décidé de ne pas y aller.
31:43Ils ont trouvé un accord à l'amiable à 15 millions de dollars
31:46pour éviter le procès.
31:48Donc, on se demande s'il n'y a pas un peu une mise au pas
31:51en ce moment des médias par Trump.
31:53D'ailleurs, la presse le relève, ce sont les titres.
31:56Je pense qu'on ne peut pas parler de mise au pas,
31:59mais simplement un changement du rapport de force.
32:02C'est-à-dire que Trump a été élu contre les médias.
32:06Et évidemment, il y a un certain nombre de médias
32:10qui ont agi de manière parfaitement diffamatoire,
32:14comme ce média, et donc qui ont quand même commencé
32:18à prendre en compte le nouveau rapport de force.
32:21Je pense que les élections américaines,
32:24c'est un vrai bouleversement du rapport de force
32:27entre politiques, médias et réseaux sociaux.
32:33– Le JDD a réussi à avoir un entretien avec Thierry Lhermitte
32:38qui dit ceci,
32:39l'humour de nos débuts serait tout simplement impossible aujourd'hui.
32:44Thierry Lhermitte aujourd'hui est toujours acteur,
32:46mais c'est également un scénariste.
32:48Il vient de la bande des Acteurs du Splendide.
32:52Vous avez sans doute un commentaire à faire, Jean-Yves.
32:55– C'est la régression de la liberté d'expression,
32:57parce que l'humour, quand on n'a plus le droit de faire de l'humour,
33:00on n'a plus le droit de faire de l'humour sur les puissances dominantes,
33:04sur l'idéologie dominante, sur les lobbies dominantes,
33:06il y a vraiment un problème de liberté d'expression dans ce pays.
33:09– L'humour des inconnus, c'est impossible.
33:12– L'humour des inconnus, c'est impossible.
33:14– Ça ne pourrait plus être fait aujourd'hui.
33:18– Les journalistes sont-ils des arbitres impartiaux ?
33:21Eh bien, pour répondre à cette question, je vous propose de regarder
33:24une séquence entre Manon Aubry, Julien Aoudoul,
33:27mais également Benjamin Duhamel, c'était sur BFM TV.
33:30– J'en ai marre maintenant que vous ne me laissiez pas finir mes phrases.
33:33– On distingue les gens en fonction…
33:34– Monsieur Aoudoul, ça suffit en fait, ça suffit.
33:36– Calmez-vous, mais détendez-vous, madame Aoudoul, détenez-vous.
33:38– Non, non, non.
33:39– Vous dites des énormités, madame Aoudoul.
33:43– Julien Aoudoul, on ne parle pas comme ça.
33:46On ne parle pas comme ça à des dématrices.
33:48– Monsieur Duhamel.
33:49– Prenez un verre d'eau et calmez-vous.
33:50– Madame Aubry.
33:51– Ce sont des choses qui sont inacceptables dans un débat.
33:52– Monsieur Duhamel.
33:53– Non, non, excusez-moi, Julien Aoudoul.
33:54– Monsieur Duhamel.
33:55– Depuis le début, j'essaye…
33:56– Merci, monsieur Duhamel.
33:57– Non, s'il vous plaît, laissez-moi terminer.
33:58– Il continue le débat.
33:59– Il continue le débat.
34:00– Je n'ai pas, Julien Aoudoul, je n'ai pas insulté madame Aubry.
34:03Sur ce plateau, il n'y a aucune partialité de ma part
34:05dans la façon de mener les débats.
34:06Vous avez eu la parole et je répète que dans une discussion,
34:09on ne s'adresse pas à…
34:10– C'est un débat, c'est un débat.
34:11– Incroyable, incroyable, incroyable.
34:12– Écoutez, écoutez, s'il vous plaît, messieurs dames.
34:16– Merci pour la sonnerie.
34:18– Bon, Jean-Yves, il y a déjà, il y a plusieurs choses à commenter
34:21mais on finit sur la sonnerie de cette séquence.
34:25C'est hallucinant, non ?
34:27– Oui, c'est la répression de BFM TV qui clôt le débat.
34:34Alors, ça c'est typique d'une position toujours très agressive
34:40de l'extrême gauche qui vise à interdire l'expression de certaines opinions.
34:45Donc, ils prennent, ils essayent de prendre le pas
34:48pour interdire l'expression de certaines opinions.
34:51Et là, Aoudoul ne s'est pas tout à fait laissé faire
34:54et donc Manon Aubry est montée en régime
34:59et au moment où Aoudoul a voulu reprendre un peu la main,
35:03il lui a dit cette phrase tout à fait banale,
35:06calmez-vous, prenez un peu d'eau,
35:08on monte ça en épingle en disant, c'est antiféministe,
35:12je ne peux pas vous laisser dire ça.
35:14Et on voit très bien l'alliance entre, elle est fille en l'occurrence,
35:19et le présentateur de BFM TV, Benjamin Duhamel,
35:24dont on connaît l'impartialité.
35:26– Il y a l'humanité qui est montée au secours de son champion,
35:31enfin plutôt de sa championne.
35:33Sur le plateau de BFM TV,
35:35Julien Aoudoul fait une remarque sexiste à Manon Aubry.
35:38C'est amusant ça, il y a les médias qui ont le droit de soutenir
35:42et il y a ceux qui n'ont pas le droit.
35:44– Non, et puis alors, sexiste, ça n'a rien de sexiste.
35:47– Prenez un terme d'autre, c'est pas…
35:49– J'allais dire, Manon Aubry, c'est un homme politique.
35:52C'est une femme politique, c'est un homme politique.
35:54Un homme politique, elle est dans le combat politique.
35:56Elle donne des coups, elle en reçoit.
35:59Elle se met à l'abri en disant,
36:01ah Manon, je suis une femme, on n'a pas le droit de me dire ça.
36:03C'est vraiment incroyable.
36:04– Ça suffit !
36:05– Ça suffit, ça suffit, ça suffit Floriane, ça suffit.
36:08– Voilà, je vous propose de regarder également,
36:10toujours sur les médias,
36:12Dupond-Moretti qui parle de CNews face à Léa Salamé.
36:17– L'extrême droite a une chaîne dédiée,
36:20et un tas de médias dédiés à leur service.
36:23D'ailleurs, Mme Le Pen parle de CNews en disant « ma chaîne »,
36:26qui est une réalité.
36:27– C'est-à-dire que c'est à cause de l'Empire Bolloré,
36:29si l'extrême droite est forte ?
36:31– Madame Salamé, soyez nuancée.
36:34– Mais je le suis.
36:35– Je ne dis pas que c'est à cause de cela.
36:36– Je vous pose la question sur la réponse, sur la proposition.
36:40– Laissez-moi développer un peu.
36:41C'est ça la grande difficulté de la parole politique,
36:45c'est qu'on a rarement le temps de développer
36:47et qu'on n'est pas dans la nuance.
36:48– C'est incroyable aussi ça Jean-Yves.
36:50– Ce qui est incroyable, c'est qu'il y a des statistiques
36:54données par Vanguard, qui est un excellent compte,
36:58un excellent site, qui montrent qu'en permanence,
37:02le volume médiatique de ce que M. Dupont-Moretti
37:07appelle le rassemblement national ou l'extrême droite
37:10est toujours très en deçà du volume électoral.
37:13Donc il n'y a pas une surprésence médiatique
37:16d'un certain nombre d'idées,
37:18d'un certain nombre de courants de pensée
37:20ou de courants électoraux.
37:21Il y a une sous-représentation médiatique.
37:24C'est exactement l'inverse.
37:26– Et voilà, on arrive à la fin de cette émission.
37:32Merci à tous de nous avoir suivis.
37:33Si ce n'est pas déjà fait, vous pouvez cliquer sur le pouce en l'air.
37:36N'hésitez pas à nous laisser un commentaire.
37:39On ne se quitte pas tout de suite,
37:40il vous reste le portrait piquant et le jeu des 7 familles
37:44avec la famille Duhamel, présentée par Claude Chollet
37:47en partenariat avec Logim.
37:49D'ici là, portez-vous bien.
37:51Bien sûr, on vous souhaite un très joyeux Noël
37:54et on se retrouve le jeudi qui suit
37:57cette belle fête de famille qu'on vous souhaite
38:00avec un numéro qui sera avec Lucas Chancerelle.
38:03Merci à tous de nous avoir suivis.
38:05À très vite sur TVL.
38:08– Vous connaissez le jeu des 7 familles.
38:11Nous allons jouer ensemble avec le jeune journaliste
38:14Benjamin Duhamel qui officie sur BFM TV.
38:18Nous commençons. Je demande le grand-père.
38:21Bonne pioche !
38:22Le grand-père, c'est Jacques Saint-Cricq,
38:24ancien président du quotidien
38:26La Nouvelle République du Centre-Ouest.
38:29Maintenant, je demande la mère.
38:31Re-bonne pioche !
38:32La mère, c'est Nathalie Saint-Cricq,
38:34directrice du service politique de France 2 depuis 2012.
38:38Maintenant, je demande le père.
38:40Encore bonne pioche !
38:42Le père, c'est Patrice Duhamel,
38:44directeur de Radio France, puis France 2,
38:46puis des antennes de France Télévisions.
38:48Enfin, je demande l'oncle.
38:50Toujours bonne pioche !
38:52L'oncle, c'est Alain Duhamel,
38:54né au début de l'ère tertiaire
38:56et toujours actif sur les ondes comme sur les écrans.
38:59Diplômé de Sciences Po en 2017,
39:01Benjamin Duhamel avait souligné sa proximité
39:04avec Clément Méric,
39:06un jeune gauchiste tué dans une bagarre en 2013.
39:10Encore étudiant, il déclarait la main sur le cœur.
39:13Ouvrez les guillemets !
39:15Ainsi donc, on peut mourir,
39:17non pour être, comme le dit le cliché journalistique,
39:20au mauvais endroit, au mauvais moment,
39:22mais précisément parce que le courage de l'engagement
39:25nous a commandé d'être ce que l'on est
39:27à chaque instant de la vie, à chaque heure du jour.
39:30Ainsi donc en France, on meurt de nouveau de politique,
39:33on tue en France pour crime de gauchisme.
39:36Fermez les guillemets, c'est beau.
39:38Comme la conclusion d'une dissertation de Sciences Po,
39:40et c'est dans Libération, le 9 juin 2013.
39:43Benjamin trouve rapidement un bon stage,
39:45puis un emploi de pigiste chez RTL.
39:48RTL, où officie son bon oncle Alain Duhamel.
39:51Il ne restera qu'un an à LCI,
39:53où se trouve déjà Alain Duhamel.
39:55Avant de filer chez BFM TV,
39:57où il va retrouver un autre chroniqueur
40:00qui a changé de paroisse.
40:02Je vous le donne en mille,
40:03c'est l'oncle Alain, toujours lui.
40:05Le monde est vraiment petit.
40:07Le 17 janvier 2023,
40:09il participe à un déjeuner de presse
40:11sur la réforme de retraite,
40:13en théorie confidentielle, avec Emmanuel Macron.
40:16Il reprend dès le 18 janvier,
40:18et mot pour mot,
40:19les éléments du langage présidentiel,
40:22parlant de victoire de l'irresponsabilité
40:25en cas d'échec de la réforme.
40:27Laissons le mot de la fin
40:29à Dania Schneiderman, d'Arrêt sur image.
40:32Je cite.
40:33Je dis Duhamel le jeune,
40:35pour qu'on distingue Benjamin Duhamel
40:37de Duhamel l'ancien, prénommé Alain.
40:40Fascinante dynastie à la Grimaldi.
40:42Pierre Bourdieu parlait de reproduction sociale.
40:45Benjamin Duhamel en est une illustration grandeur nature.
40:49Passons le bonjour à sa famille.

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