• il y a 2 semaines
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les deux manifestations qui ont eu lieu à Romans-sur-Isère, l’occasion pour nos médias de faire un peu de manipulations démagogiques.

Et puis la phrase de la semaine, c’est Emmanuel Macron qui a déclaré en pleine censure de son gouvernement, qu’il restera président jusqu’à la dernière seconde, alors même que les médias semblent le lâcher doucement.

On n’oubliera pas les pastilles de l'information et pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM consacré à Yann Barthès.


Sommaire :

+ Le dossier de la semaine : Deux France ont manifesté à Romans-sur-Isère


+ Image : En plein “inconnu”, une certitude : Macron jusqu’à la dernière seconde !

+ Les pastilles de l’info :

Le nouveau président woke de l’ARCOM
Delphine Ernotte, complice avec Macron au concours des “Talents des Cités”
Leçon de journalisme et de propagande sur France 5
Si même les acteurs le disent…
Édition, un monde de censure : Bolloré - Hachette - La croix Bayard
Notre-Dame, Trump et les Fake News
Biden gracie son fils
TMC vs C8 avec Noemie Merlant / Hanouna

+ Conclusion

+ Portrait piquant : Yann Barthès

+ Liens utiles :

OJIM : www.ojim.fr
Polémia : https://www.polemia.com/

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Transcription
00:00Avec l'argent de vos impôts, on déverse un fric de dingue pour les privilégiés de la République.
00:05Alors parce qu'il faut arrêter les prébandes, les sinecures, les rentes, les passe-droits des amis de Macron,
00:10il n'y a qu'une seule solution, renforcer la voie de la presse libre, de la presse alternative de TV Liberté.
00:16Notre mission de porte-voix, c'est grâce à vous et à vous seuls que nous pouvons la mener.
00:21Alors n'attendez pas, faites un don à TV Liberté, nous avons dorénavant 30 jours.
00:2630 jours pour assurer la pérennité de TVL en 2025, le compte à rebours est lancé.
00:31La liberté à tout prix.
01:27Bonjour à tous et merci d'être fidèles au rendez-vous d'E-Média.
01:32Bonjour Jean-Yves.
01:33Bonjour Floriane.
01:34Alors cette semaine, Jean-Yves, on a un beau programme.
01:38On va s'intéresser d'abord aux manifestations de Crépole qui ont finalement eu lieu.
01:43Je dis manifestations au pluriel, vous allez le voir, il y en avait deux, deux salles, deux ambiances.
01:48Et puis l'image de la semaine, ce sera bien sûr en pleine censure du gouvernement Barnier,
01:55la petite phrase d'Emmanuel Macron, je serai président jusqu'à la dernière seconde.
02:00On n'oubliera pas bien sûr votre météo de l'info, Jean-Yves,
02:03et on va voir que le vent souffle en rafale au niveau de la réforme des retraites
02:08et puis bien sûr de la censure gouvernementale que vous allez aborder.
02:11Et puis il y aura les pastilles de l'info, là pareil, un programme assez riche.
02:15Donc restez avec nous, cliquez sur le petit pouce en l'air,
02:18ça fait longtemps que je ne vous l'ai pas rappelé.
02:20Mais force est de constater que quand je ne vous le dis pas, vous le faites moins
02:23et pourtant c'est un petit geste qui a une conséquence très importante pour notre succès.
02:28Et puis n'hésitez pas à vous abonner aussi à la chaîne si ce n'est pas déjà fait
02:31et cliquez sur la cloche, comme ça vous aurez toutes les notifications.
02:34Allez, Immédiat 517, on est parti.
02:40Le gouvernement Barnier vient d'être censuré pour une histoire de retraite dérisoire.
02:46L'avenir d'une nation et d'une civilisation ne passe pas par le niveau de ses retraites.
02:51Quand le rapport entre le nombre des actifs et celui des rentiers diminue, que faire ?
02:57Le report de l'âge du départ en retraite ou la désindexation de leur évolution ?
03:03Ou bien accepter une nouvelle augmentation de la dette ?
03:07Un choix irresponsable alors que les intérêts de la dette de la France vont doubler dans les années à venir.
03:14Alors heureusement, il y a des masses d'économies possibles sur l'immigration
03:20et pas seulement sur les abus de l'aide médicale d'État.
03:23Sur la transition énergétique, 25 milliards dépensés en pure perte.
03:29Sur les subventions aux syndicats, aux associations, aux médias et aux agences
03:36auxquelles on pourrait demander de se serrer un peu la ceinture.
03:41Sur les aides à des pays étrangers moins endettés que la France.
03:46Sur les universités qui accueillent de plus en plus d'étrangers
03:50et 320 000 étudiants en sciences humaines et sociales.
03:54Mais pour ce faire, il aurait fallu affronter les vaches chacrées
03:59et les intérêts sonnants et trébuchants du politiquement correct.
04:04Il est étrange qu'on ait guère entendu sur ces sujets les 131 députés RN et UDR.
04:11N'ont-ils rien osé faire par peur des médias ?
04:14Ou les médias n'en ont-ils pas parlé, faute de travail ?
04:19Il reste en tout cas étrange qu'une discussion budgétaire fasse l'impasse
04:24sur la remise en cause des dépenses excessives.
04:27Ce qu'il faut, c'est le Karcher ou la tronçonneuse.
04:35Les manifestations à Crépole ont finalement eu lieu.
04:38Vous vous souvenez, Jean-Yves, la semaine dernière,
04:41on évoquait déjà cette terminologie, mais elle a été à nouveau reprise
04:44par la presse, par France Info même pour les citer,
04:48de manifestations d'ultra droite et de gauche.
04:52D'un côté on a l'ultra droite et la gauche.
04:54On sait qu'il y avait 200 participations à la manifestation,
04:57donc là encore le terme ultra droite,
04:59700 à celle de l'appel d'organisations de gauche.
05:03Les organisations de gauche, c'était les militants de l'avant-garde antifasciste,
05:07des sympathisants de la France Insoumise ou de la CNT,
05:10donc la Confédération Nationale du Travail,
05:13mais également des jeunes du quartier de la Monnaie.
05:15Bon, Jean-Yves, ça vous étonne tout ça ?
05:17Alors d'abord c'est pas de gauche, c'est de l'extrême gauche,
05:20puisque LFI c'est l'extrême gauche,
05:22la CNT c'est un mouvement d'extrême gauche anarchiste violent,
05:25les antifas c'est des mouvements violents,
05:28donc c'est l'extrême gauche.
05:30Et le tout conforté par les racailles du quartier de la Monnaie,
05:36c'était vraiment hautement recommandable.
05:39De l'autre côté, des jeunes gens et des jeunes femmes très dignes,
05:46on pourrait faire d'ailleurs un commentaire, on le fera plus tard,
05:49non masqués, alors qu'il y avait des masqués du côté de l'ultra gauche,
05:54mais c'est la désinformation habituelle,
05:57la première désinformation c'est l'occultation,
06:00là l'occultation n'est pas complète,
06:02mais à ce moment-là on a la déformation par le vocabulaire.
06:05– Par la propagande, exactement.
06:07Alors on a un article du Monde qui parlait de cette manifestation,
06:10en rappelant que bien sûr on craignait des affrontements idéologiques
06:14entre ces deux manifestations prévues,
06:16c'est quand même étonnant ce terme affrontements idéologiques.
06:19– Apparemment le préfet avait retenu dans l'interdiction
06:22qui a été levée par le tribunal administratif,
06:24l'expression affrontements idéologiques,
06:27les affrontements idéologiques c'est normal,
06:30c'est quand même assez extraordinaire.
06:32– C'est des idéologies différentes,
06:33elles sont là non pas pour se rejoindre mais bien sûr,
06:36et donc cet article du Monde dénonce également la participation
06:39dans la manifestation justice pour les nôtres
06:42de personnes qui étaient enveloppées dans des drapeaux français,
06:45donc ça les choque.
06:47Une petite comparaison peut-être avec des articles de Libération,
06:52Jean-Yves, sur comment est-ce que est traitée la manifestation pour Thomas
06:57contre les manifestations pour Anaëlle, pour Adama Traoré.
07:01– Voilà, alors il y a d'un côté ceux qui s'expriment,
07:04et ça on trouve ça formidable, quand ils appartiennent aux minorités,
07:08et de l'autre côté quand ils représentent quand même encore la majorité,
07:13parce que les Européens représentent encore la majorité en France,
07:16alors là c'est le repli, voilà.
07:18Oui effectivement, deux salles, deux ambiances,
07:21et Libé c'est la haine des nôtres, l'amour des autres,
07:26et à chaque fois c'est extrêmement, le tout subventionné, subventionné.
07:32– C'est payé par nous, bien sûr,
07:34cette belle objectivité journalistique dont on a l'habitude.
07:38Sur BFM TV, fait intéressant, il y a eu Raphaël Emma qui a été interrogé,
07:43il a participé à ce rassemblement justice pour les nôtres,
07:46et il dit que le premier moteur de son engagement,
07:50lui c'est l'empathie, l'empathie qu'on peut ressentir vis-à-vis de Thomas.
07:55Je vous propose, contre cette empathie,
07:58de voir un peu comment se passait l'ambiance
08:01du côté de la manifestation de l'ultra-extra-extrême gauche.
08:07– Attention, je m'arrête pas, c'est la ridicule de la gauche !
08:10– Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non !
08:22– Voilà, donc on a l'empathie des gens qui sont drapés
08:25dans des drapeaux français face à une autre manifestation
08:29où il y a quand même essentiellement des jeunes qui sont masqués,
08:33d'autres qui arrivent en levant le poing
08:35et en revendiquant leur appartenance au quartier
08:38qui a fourni les agresseurs et les assassins de Thomas Perrotto.
08:44C'est assez amusant de le souligner.
08:47On a également un militant qui spécifie
08:50qu'il est bien arrivé à Romand-sur-Isère
08:52et qu'il est ravi de voir un gigantesque drapeau palestinien qui est là.
08:56La lutte antifasciste, c'est aussi la lutte contre le génocide en Palestine.
09:00Alors moi c'est marrant parce que c'était une manifestation d'hommage
09:03à Thomas Perrotto normalement,
09:05d'hommage contre le repli sur soi à Romand-sur-Isère.
09:09Et donc on a un contre le repli sur soi, un drapeau palestinien.
09:12– On a le repli palestinien en quelque sorte, oui.
09:16– Oui, c'est tout à fait étrange.
09:19C'est l'unité, c'est ce qu'on appelle l'islamo-gauchisme en fait.
09:23Voilà, l'islamo-gauchisme c'est quoi ?
09:26C'est le gauchisme, c'est l'extrême gauche, c'est l'islam,
09:29c'est aussi les revendications palestiniennes
09:33qui sont quand même des revendications étrangères.
09:36C'est tout ça, c'est l'islamo-gauchisme.
09:39– Alors d'un côté on a un hommage…
09:41– Et les racailles, et les racailles et les narcotrafiquants.
09:44– D'un côté on a un hommage, de l'autre l'outrage quoi, si on résume.
09:47– Très bonne formule.
09:49– Ligne droite nous informe également que du côté de la manifestation à gauche,
09:53de l'ultra-gauche dite ligne droite,
09:56une oratrice a affirmé que Thomas est mort parce qu'il était raciste.
10:01Ça c'est intéressant pareil, de revenir sur cette terminologie.
10:05– Ça confirme d'ailleurs, d'un certain point de vue,
10:09le témoignage des gens qui ont assisté à l'attaque,
10:13qui ont dit qu'à plusieurs reprises, il y a une dizaine de témoins
10:16qui ont dit qu'ils ont entendu tuer les Blancs et tout.
10:19Donc il y a bien eu un motif raciste mais dans l'autre sens, voilà.
10:25Clairement, c'est un, effectivement, c'est une agression ethnique
10:32de la part des jeunes du quartier de la Monet,
10:36ou certains jeunes du quartier de la Monet,
10:38vis-à-vis de ces jeunes du club de rugby et du village de Crépole.
10:43– Ils étaient rassemblés pour une fête du village, exactement.
10:45Je vous propose maintenant d'écouter deux interventions,
10:48il s'agit de Jean-Eude Gana et Raphaël Imat
10:51qui étaient présents à la manifestation Justice pour les Nôtres
10:54et vous verrez les éléments de leur discours.
10:57– N'hésitez jamais votre combat, notre cause est juste,
11:00notre cause est noble et nous allons gagner, c'est ça qui les effets.
11:04Et maintenant, on va aller en tenue marseillaise.
11:10– On vient d'écouter Raphaël Imat, là Jean-Eude,
11:12vous avez peut-être un commentaire à faire ?
11:14– Oui, je crois que c'est un beau sujet de cette manifestation.
11:17D'abord, je pense qu'ils sont plus de 200,
11:19contrairement à ce qu'a dit la presse de gauche.
11:21– Oui, ils revendiquaient 300.
11:23– Ils sont quelques centaines, 300 certainement,
11:25mais 300, calmes, non masqués, sympathiques, c'est un bon début.
11:33– Et digne.
11:34– Et digne, je pense que c'est un début et c'est un succès,
11:38parce que jusqu'ici, ce type de manifestation était impossible.
11:42Et là, ils ont montré qu'elles étaient possibles
11:44et qu'elles pouvaient bien se passer, c'est un très beau succès.
11:47– On va écouter maintenant Jean-Eude Gana,
11:49vous verrez, il a également un message intéressant à faire passer.
11:52– Nous avons parmi nous aujourd'hui des amis de Thomas,
11:54nous avons la mère de Julien Renner,
11:56nous avons tant et tant de gens qui ont été victimes d'insécurité,
12:00qui ont souffert dans leur chair de cette politique absolument pénible.
12:04Et pourtant, demain, vous verrez les gros titres,
12:06ce sera un quelques dizaines de fonctionnaires d'extrême droite manifestes
12:10pour récupérer un fait divers.
12:12– Oui, alors, il apporte une précision qui est intéressante, effectivement,
12:17qu'il y avait des proches de victimes qui ont accepté ce qui est nouveau,
12:22parce qu'avant, les proches des victimes,
12:24ils avaient peur d'apparaître derrière ce qui est, malgré tout,
12:31aussi un combat politique,
12:33et là, aujourd'hui, il y a un certain nombre de proches de victimes,
12:36pas tous, mais il y a un certain nombre,
12:38qui commencent à participer à ces manifestations.
12:40Et il y avait donc là, à la fois des militants politiques,
12:46et aussi des locaux, des gens directement concernés,
12:51ça aussi, c'est un élément très positif.
12:54Je voudrais ajouter deux mots sur, à la fois, Raphaël Éma,
12:59et Jean-Hude Gana, Raphaël Éma,
13:02qui est responsable d'un groupe dans le Midi, Ténéssoune,
13:04et puis Jean-Hude Gana, qui est responsable du mouvement Chouan dans l'Ouest,
13:11qui sont deux jeunes hommes courageux,
13:15qui ont déjà payé très cher leur engagement
13:19par des persécutions judiciaires extrêmement nombreuses,
13:23dans le cas de Jean-Hude Gana,
13:25et des persécutions, évidemment, professionnelles,
13:28par aussi des persécutions professionnelles, dans le cas de Raphaël Éma,
13:32parce qu'il avait été recruté par un député RN,
13:36comme collaborateur parlementaire, un député RN du Var,
13:40qu'il y a eu un article de Cancrela de Libération,
13:47plotu et massé, et qu'à la suite de cet article de Libération,
13:51il a perdu son emploi, ce qui est tout à fait regrettable,
13:57s'agissant d'un homme qui, manifestement, a des qualités politiques.
14:01– Jean-Hude Gana, pour continuer sur le personnage,
14:04Jean-Yves rappelle également que la manifestation s'est passée
14:08parfaitement dans l'ordre et le calme,
14:10et d'ailleurs, ça a été repris par Marie-Hélène Thauraval,
14:14qui est la maire de Romand-sur-Isère, on en avait déjà parlé,
14:17vous savez, c'est cette dame que vous pouvez voir sur l'illustration,
14:21avec les cheveux courts, le regard d'acier,
14:24qui a remercié le rassemblement, calme et digne, ce sont ses mots.
14:30Elle avait donné, juste avant, une interview dans le JDD,
14:33Jean-Yves, de quartier populaire,
14:35nous sommes passés à des quartiers communautaires,
14:37puis ethniques, dans une France qui a renoncé
14:39à l'idée même d'assimilation.
14:42– Vous avez peut-être un commentaire
14:44pour mettre un point final sur ces manifestations ?
14:46– Le point final, c'est que cette femme est courageuse depuis le début,
14:52objective, c'est suffisamment rare dans la classe politique
14:56pour mériter d'être soulignée.
14:58– Un coup de chapeau, donc, avant de passer à l'image de la semaine.
15:05L'image de la semaine, ou plutôt la phrase de la semaine,
15:08c'est Emmanuel Macron qui a spécifié qu'il sera Président
15:12jusqu'à la dernière seconde.
15:14En effet, beaucoup de journalistes s'inquiétaient,
15:16ou de politiques d'ailleurs, se demandaient
15:18s'il n'allait pas donner sa démission.
15:21Il semble que ce ne sera pas du tout le cas.
15:24Et j'ai trouvé cet article qui vient de Upday.
15:27Donc Upday, c'est l'application qui envoie les actualités sur les portables.
15:32Moi, je suis abonnée, je vois des notifications qui arrivent comme ça.
15:36Celle-ci, elle m'a interloqué, donc je l'ai capturée,
15:38vous pouvez la voir ici.
15:40« Censure de Barnier, la presse s'inquiète des temps inconnus qui se profilent. »
15:45Jean-Yves, j'ai envie de vous dire que l'amour, normalement,
15:48ce n'est pas le contrôle.
15:49– Alors là, je ne sais pas, mais ce qui est incroyable,
15:53d'abord, ces applications, il faut s'en méfier.
15:56Parce qu'évidemment, elles synthétisent le politiquement correct.
16:01Et donc là, il y a un peu tout.
16:03Il y a la presse.
16:04La presse, ça veut dire qu'il y a une unanimité.
16:06Donc on n'est plus dans le pluralisme.
16:08La presse.
16:09Voilà.
16:10Normalement, on devrait dire, certains disent, d'autres pensent.
16:13Voilà, il y a un peu de pluralisme.
16:15La presse.
16:16Et puis alors, il y a le côté anxiogène, s'inquiète.
16:20L'inquiétude, c'est un sentiment, ce n'est pas de l'analyse.
16:25De temps inconnus.
16:27Alors là, ça fait peur.
16:29– Les grands mots qui ont été repris partout.
16:31L'inconnu.
16:32– Voilà.
16:33Alors après, on voit qu'il y a aussi le côté, on se copie les uns les autres
16:40et on finit par passer un message unique.
16:44En tout cas, ce qui est sûr, c'est très bien que vous soyez abonnés à cette appli
16:48puisqu'il faut surveiller votre métier.
16:51– Oui, mon métier, c'est surveiller tout.
16:53– Mais il faut se méfier de toutes ces applis de synthèse
16:56qui sont comme les drogues de synthèse
16:58qui diffusent le politiquement correct massivement.
17:02– Ce qui est intéressant, c'est qu'ils sous-entendent malgré tout
17:04qu'ils n'ont plus le contrôle.
17:06La presse.
17:07Il y a ça aussi, quand même.
17:08Qu'est-ce que ça sous-tend ?
17:09– Peut-être, oui, parce qu'effectivement…
17:12– Ils n'ont plus leur candidat idéal, ils ne savent plus qui mettre en avant.
17:16– Non, non, c'est vrai.
17:17Ça, c'est le côté positif.
17:18– Exactement, c'est ça qui m'a interpellée dans le titre.
17:20On a Nicolas Barnier aussi, le fils de Michel Barnier,
17:25qui a fait un tweet qui m'a un peu amusée.
17:28Il a posté une photo de son père qui tient visiblement son petit enfant
17:33dans les bras, une petite fille vraisemblablement.
17:36« Fier de toi, une mission s'arrête, une aventure commence. »
17:40Moi, j'avais un peu l'impression que la traduction dans le sous-texte,
17:44c'était « Bienvenue à la retraite, occupe-toi de tes petits-enfants maintenant. »
17:49C'est quand même un peu original.
17:51Vous avez peut-être un commentaire, Jean-Yves ?
17:53Vous vous occupez de vos petits-enfants et vous continuez le combat.
17:56– C'est assez drôle, oui.
17:57Je pense qu'on peut faire les deux.
17:58Mais enfin, c'est vrai que le temps n'est pas infini.
18:01Mais bon, non, mais c'est assez sympa, je trouve.
18:04Voilà, c'est plutôt sympa.
18:07– C'est rigolo.
18:08Du côté de la presse étrangère, on a The Economist,
18:11qui a fait une une sur la situation de la France
18:14avec cette image particulièrement symbolique
18:16en mettant sur le petit panneau « Merde ! »
18:21que la France perd à nouveau son Premier ministre.
18:24– Oui, et puis il y a une autre illustration,
18:26il y a un coq qui s'apprête à tomber dans le vide.
18:29Bon, les British sont toujours réjouis des malheurs de la France,
18:33ce n'est pas très nouveau.
18:35– Les roast-beef, celui-ci.
18:37– Les roast-beef, voilà.
18:39– De l'échec du coq.
18:41On a Libération, en tout cas, je vous disais
18:43que la presse n'avait plus trop d'idées,
18:45ils avaient perdu un peu leur leader.
18:47Libération, ils ont quelqu'un.
18:49On a sorti très très vite Lucie Castet.
18:51« Je suis prête à gouverner », assure Lucie Castet.
18:55Et donc c'est un article en direct sur le feed Twitter de Libération.
18:59C'est bon.
19:01– C'est un gag, le gag…
19:03– C'est un peu comme les boîtes à diable.
19:05– C'est de l'humour de répétition.
19:07Par exemple, on l'a sortie de nulle part,
19:09et elle n'est jamais allée ailleurs que nulle part,
19:14mais on continue de la remettre, c'est assez drôle.
19:17– Il y a une pression anti-femme, Jean-Yves, en ce moment.
19:19D'ailleurs, Ségolène Royal l'a sentie.
19:21Elle a fait un tweet.
19:23« Ça va messieurs, on ne vous dérange pas trop.
19:25Le virilisme revient à la mode. »
19:27Et elle partage une illustration de médias
19:29qui sont les hommes providentiels pour remplacer en tant que Premier ministre.
19:34Sur l'illustration, on voit Lecornu, Bayrou, Cazeneuve,
19:37Retailleau, Darmanin, Lesqueur et Baroin.
19:39Effectivement, il n'y a aucune femme.
19:41Et donc elle agite la carte féministe.
19:43– Et moi, et moi, et moi.
19:45Je me souciais tant.
19:47Elle a de l'expérience politique, Ségolène Royal.
19:49Contrairement à Casse-tête qui sort de nulle part,
19:51Royal, elle a de l'expérience.
19:53– La carte de la femme providentielle, ça peut être joué.
19:55Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
19:57Et sur « C'est ce soir », fait l'intéressant,
20:01ils ont réussi à faire une émission en invitant un député Eliott,
20:05un député LFI, un député Renaissance,
20:07un ancien député délégué Les Républicains,
20:11une secrétaire nationale d'Europe et Collège Olivier Vert,
20:13Marine Tandelier, pour ne pas la citer.
20:15Mais par contre, il n'y avait personne de Rassemblement National.
20:17Ça, c'est quand même fou.
20:19Alors qu'ils ont voté la motion de censure.
20:21– Ça, c'est quand même fou.
20:23– Ça, c'est de l'anti-journalisme.
20:25– D'abord, c'est le tiers de l'Assemblée Nationale, ou à peu près.
20:27Et puis, c'est eux qui ont fait l'événement en votant,
20:29attends, on voit à raison la censure,
20:31mais c'est eux qui ont fait l'événement.
20:33Donc ça sera assez logique qu'ils aient la possibilité de s'expliquer.
20:35Mais on est sur le service public.
20:37– C'est France 5. – C'est France 5, voilà.
20:39– C'est normal. Mais là, l'ARCOM ne fera rien, Jean-Yves.
20:41– Oh, l'ARCOM !
20:43– L'ARCOM ne fera rien.
20:45Et il y a un article du Monde, aussi,
20:47que j'ai trouvé assez intéressant dans le type d'informations.
20:49C'est la démission d'Emmanuel Macron, un poison lent distillé par le RN.
20:55Alors même que Bardella a dit qu'il n'appelait pas la démission d'Emmanuel Macron.
20:59– Ce n'est pas tellement le Rassemblement National
21:01qui pose la question de la démission de M. Macron.
21:05C'est plutôt M. Charles de Courson,
21:07le maire général du budget, qui appartient au groupe Lyott.
21:11C'est M. Copé de LR.
21:13Donc le bruit de la démission du Président,
21:15elle est un peu sur toutes les lèvres,
21:17indépendamment de ce que peut dire, penser ou espérer le RN.
21:23– À propos de petites phrases, de ce qu'on peut dire ou penser,
21:27c'est Brigitte Macron qui a pris la défense d'Emmanuel.
21:31Elle a dit à Ariel Dombal,
21:33les Français ne méritent pas Emmanuel Macron.
21:35– Bah non.
21:37– C'est vrai qu'on ne méritait pas ça.
21:39– Ça peut se prendre dans deux sens.
21:41– C'est une petite phrase qui a été reprise,
21:43j'ai trouvé ça intéressant, dans un article du Monde,
21:45là encore, qui s'intitule
21:47« Depuis la dissolution de l'Assemblée Nationale,
21:49le lent crépuscule d'Emmanuel Macron ».
21:51C'est un article qui est plutôt assez à charge, quand même,
21:55contre Emmanuel Macron.
21:57Ils indiquent un temps de lecture de 14 minutes.
21:59Donc il y a du volume où on montre un peu comment se passent
22:03les coulisses du pouvoir depuis cette fameuse dissolution
22:07et cette erreur.
22:08Eux, ils disent que c'est une erreur d'Emmanuel Macron.
22:10– Alors, vous savez, les médias vis-à-vis des politiques,
22:13il y a toujours trois phases.
22:14Il y a le léchage, quand il arrive, quand on le promeut.
22:17Il y a le lâchage, quand on cesse de le soutenir.
22:21Et il y a le lynchage, quand on le liquide.
22:23Et donc, Macron est passé du léchage au lâchage.
22:27Et il est exposé à la possibilité d'un lynchage,
22:31c'est-à-dire que si, à un moment donné,
22:33les forces qui l'ont soutenu, les forces idéologiques,
22:36les forces financières, les forces politiques et médiatiques
22:40qui l'ont mis en place considèrent qu'il est désormais nuisible
22:44à la cause qu'il était censé promouvoir,
22:47alors ils le liquideront et il y aura le lynchage
22:51qui pourrait aboutir effectivement à sa démission.
22:55Quand il dit « je ne démissionnerai pas,
22:57je resterai jusqu'à la dernière seconde ».
23:00Oui, peut-être, mais il y a ce risque de lynchage.
23:04– Écoutez, chers téléspectateurs, on verra ça.
23:07Et puis, restez sur l'immédiat, on passe aux Pastilles de l'Info.
23:14Et on débute les Pastilles de l'Information avec cette nomination.
23:18Martin Aviary sera le nouveau président de l'ARCOM.
23:22Il a été désigné par Emmanuel Macron et il reprend l'ARCOM.
23:26Il succède à Roch-Olivier Mestre.
23:28En février prochain, vous avez sans doute un commentaire,
23:31Jean-Yves Affaire, sur cette personnalité.
23:33– Ça ne s'arrange pas puisque Adjari est un haut fonctionnaire,
23:39collaborateur de ministres socialistes, donc c'est un socialiste.
23:44C'est un peu plus grave d'ailleurs, c'est un wokiste.
23:48Il a dirigé pendant un certain nombre d'années l'Opéra de Paris
23:54et il y a remplacé le mérite, l'exigence par les quotas ethniques.
24:01Et donc c'est tout à fait d'ailleurs la logique de l'ARCOM
24:05qui consiste à imposer, on l'avait vu la semaine dernière,
24:10dans les programmes, des quotas et donc on ne peut s'attendre
24:15pour l'ARCOM qu'à des nouvelles de pire en pire.
24:19D'autant plus qu'il est secondé, je le rappelle,
24:21par un directeur général, M. Alban de Nervaux,
24:25qui est lui-même un proche de Soros.
24:27Donc vous voyez que là on est vraiment cerné.
24:29L'appareil de censure de la communication bat son plein.
24:37– On quitte l'ARCOM pour France Télévisions avec Delphine Ernotte.
24:41Delphine Ernotte était présente au concours Talent de Cité.
24:46Elle a remis un prix à une femme pour sa société d'entreprise
24:52de peinture du bâtiment.
24:54Et cette femme, elle a la spécificité d'être une femme voilée.
24:58Je vous propose d'écouter cette séquence.
25:00Vous allez voir, c'est très intéressant.
25:02– Pour le prix France Télévisions, j'invite Mme Delphine Ernotte
25:05à venir nous rejoindre sur scène.
25:07– Monsieur le Président de la République,
25:13quelques mots pour détendre l'atmosphère.
25:15D'abord, merci beaucoup de nous accueillir.
25:18C'est un grand honneur pour Talent de Cité.
25:21Dire aussi que c'est aussi beaucoup de stress pour ceux
25:23qui vont monter sur scène.
25:25Si ça peut vous rassurer, c'est du stress pour les remettants aussi.
25:28Moi je ne suis pas timide, mais il n'y a qu'une personne
25:31qui vraiment me met parfois en difficulté,
25:36pour de bonnes raisons, c'est le Président de la République.
25:40Et je suis très heureuse de remettre le prix à Khadija Ben Yahya
25:46pour Finition Net Bâtiment.
25:59– C'est exactement la promesse républicaine.
26:03Et il y a une chose moi qui m'insupporte,
26:05c'est qu'il y a quelque chose qui a fait que je me suis engagé en politique
26:08et que j'ai voulu mener les combats que j'ai menés,
26:11c'est que, parce qu'on est né quelque part
26:13ou qu'on a tel ou tel nom,
26:16on puisse se dire que ce n'est pas possible pour moi.
26:20Et dans chacune de vos histoires, celles que vous venez de raconter,
26:23normalement ce n'était pas possible pour vous.
26:26Franchement, qu'une jeune femme aille dans le bâtiment,
26:30et alors en plus vous venez voiler,
26:32on aurait des tas de problèmes sur plein de chaînes,
26:34on n'aurait parlé que de ça.
26:36Eh bien voilà.
26:38– Bon, du coup, sur des tas de chaînes, on n'aurait parlé que de ça.
26:40– C'est un combo.
26:42C'est un combo de la promotion de la diversité par la chaîne publique,
26:46de la servilité de la patronne de France Télévisions
26:52vis-à-vis du Président de la République,
26:55et c'est un combo vis-à-vis de l'islam,
26:59puisque la promesse républicaine,
27:01c'est de récompenser une femme voilée
27:03si l'on prend le propos du Président de la République.
27:05Il y a tout dans cette séquence.
27:07Vous pouvez vous la passer en boucle,
27:09il y a tout le déclin français,
27:11tout le grand remplacement français,
27:13tout le déclassement français.
27:15– Je vous propose pour cette casting
27:18une petite leçon de journalisme,
27:20c'était sur France 5.
27:21Vous savez, France 5, on les aime bien,
27:23ils produisent des bons contenus.
27:24On écoute ça tout de suite.
27:26– Donc il y a l'idée aussi de pouvoir discuter un peu discrètement
27:29sans trop dévoiler ses cartes,
27:31puisqu'évidemment c'est toujours le problème,
27:32il faut à la fois préparer les opinions,
27:34qu'on arrive à un moment particulier de décision
27:36sans trop les effrayer.
27:38Donc c'est tout ce jeu délicat.
27:41– C'est fabuleux, parce que c'est l'aveu que leur métier,
27:45ce n'est pas l'information, c'est la propagande.
27:48Je cite, il faut préparer les opinions publiques
27:51sans trop les effrayer.
27:52C'est formidable.
27:54Cette femme mérite un Oscar de propagande.
28:00– Après les journalistes, les artistes et les acteurs,
28:03même plus particulièrement,
28:04je vous propose d'écouter maintenant un propos
28:06qui a été tenu par Thierry Lhermitte et Gérard Juniau,
28:10c'était à la radio sur RTL.
28:12– Quand on fait un film populaire,
28:14et qu'on a une bonne critique dans le monde ou dans l'Ibée,
28:17ça veut dire que le film ne marchera pas.
28:19Parce que ce n'est pas une critique vis-à-vis de ces journaux,
28:23ça veut dire qu'eux voient ce que justement il n'y a pas de populaire
28:27et c'est ça qui leur plaît.
28:28Donc quand vous avez fait un film qui est apprécié par ces journaux,
28:32il y a très peu de chances pour que vous fassiez un succès.
28:35Parce que justement, c'est ça qu'ils aiment.
28:37– Moi je n'ai pas de mal.
28:38J'avais vu comme ça, j'ai vu sur une affiche,
28:42« Télérama hilarant, cherchez l'erreur ».
28:46– Oui, c'est un oxymore.
28:48Mais c'est normal, c'est le goût des gens.
28:53Donc ils ont le nez pour aimer ce qui n'est pas populaire,
28:57mais il n'y a pas de mal, c'est leur spécificité.
28:59– C'est tout à fait drôle ce qu'ils disent.
29:02Ils ont un certain culot quand même, là, de pratiquer ce type d'humour.
29:06– Télérama hilarant, oxymore, c'est la même chose.
29:08– Ce qui est quand même moins drôle, c'est que tous ces journaux
29:11qui nous disent ce qu'il ne faut pas aller voir,
29:15ils sont payés, ils sont grassement subventionnés.
29:19Le monde libération, Télérama, il croule sous les subventions.
29:26– Ils avaient descendu Libération d'ailleurs en bon visionnaire Amélie Poulain.
29:30Le film qui était sorti en 2001, il avait fait, à la suite de cette critique,
29:348,6 millions d'entrées.
29:36Et puis il y a Télérama et Le Monde aussi qui se sont payés un petit truc en plus,
29:40qui a lui aussi été un sacré succès au niveau des entrées
29:43puisqu'ils totalisent 10,8 millions d'entrées.
29:47Donc ça rend bête ces critiques de films par ces journaux
29:52parce qu'on se dit, s'ils critiquent, c'est qu'il faut aller voir.
29:55S'ils disent que c'est bien, c'est qu'il ne faut pas aller voir.
29:58– Il suffit d'avoir un décodeur finalement.
30:01– Voilà, il faut appliquer le décodeur immédiat.
30:06Le monde de l'édition maintenant, qui est lui aussi touché par la censure,
30:11on va s'intéresser par exemple à l'Empire Bolloré
30:15qui est mise à mal sans doute ce janvier
30:18puisqu'il y a plus de 80 librairies qui ont annoncé
30:21qu'ils allaient boycotter les livres de Bolloré juste avant Noël.
30:25Ce n'est peut-être pas très malin ça ?
30:27– Alors si vous voulez, c'est très intéressant
30:29parce que d'abord l'Empire Bolloré, c'est un empire qui publie
30:35à la fois en images et en livres,
30:39beaucoup plus de politiquement corrects que de politiquement incorrects.
30:43Donc c'est au fond assez pluraliste.
30:46Simplement, le sectarisme de gauche, le sectarisme politiquement correct
30:52fait qu'on ne boycotte pas les libraires.
30:56Ils pourraient dire, je ne prends pas tel livre, c'est leur droit.
30:59Non, ils vont dire, je ne prends pas un éditeur
31:02parce qu'il a des livres qu'il ne devrait pas avoir.
31:05C'est-à-dire que la pression en matière de livres,
31:09la pression, ce sont les libraires qui l'exigèrent
31:14sur les commerciaux des maisons d'édition
31:17en disant, on ne va pas vous prendre tel livre
31:19parce que vous éditez tel auteur.
31:21Et ça, c'est vraiment impossible.
31:25Puisque vous éditez tel auteur, on ne prend pas vos livres.
31:28C'est du sectarisme au cube.
31:30– La culture contre le service du pluralisme, c'est intéressant.
31:34Et puis il y a le groupe Bayard également
31:36qui a été bousculé ces derniers temps
31:39puisque les salariés ont dénoncé une tentative d'antrisme
31:42de l'extrême droite.
31:44Et pour cause, ils se plaignaient de l'arrivée
31:46d'Alban Durostu dans le groupe Bayard
31:49parce que c'est l'ex-bras droit de Pierre-Édouard Stérin
31:53qui est un milliardaire, lui aussi qui détient des médias.
31:57– Milliardaire conservateur.
31:58– Conservateur, qui avait tenté de racheter Marianne d'ailleurs.
32:01Et donc ils ont déclenché une fronde d'ampleur
32:05tant et si bien que finalement, il ne sera pas recruté dans le groupe.
32:10Et puis par ailleurs, Bayard va se retirer également du rachat de l'ESG,
32:14donc l'école de journalisme, vous le savez,
32:17qui est en train d'être rachetée par un ensemble de milliardaires,
32:22dont Bolloré.
32:24Une seule image pour comprendre un peu ce qui se passe dans le groupe Bayard,
32:29ça a été repris par Brésinfo, c'est ce Youpidoc,
32:33donc un magazine pour les enfants.
32:35Bayard est spécialisé dans l'édition pour les enfants.
32:38Youpidoc, enfin en France, avec l'histoire vraie d'une famille de réfugiés.
32:44– Alors effectivement, la librairie jeunesse
32:47est un lieu privilégié de la propagande
32:52et la gauche de Bayard entend le garder
32:58et il faut bien reconnaître que là, la campagne de presse,
33:02y compris dans l'humanité, journal communiste,
33:06a eu un certain succès puisque M. Diorostu a dû se retirer.
33:12– Se retirer, oui.
33:13– Et donc la campagne de diabolisation a fonctionné, malheureusement.
33:19– C'est intéressant là aussi quand on voit les images
33:22des membres de la rédaction qu'on fait grève,
33:25on est quand même sur un public, là à nouveau, 100% blanc,
33:29c'est pro-diversité mais c'est toujours 100% blanc
33:32et on a même des types qui ont des mulets,
33:35on est vraiment sur de la gauche niveau coiffure au top.
33:42L'actualité à l'heure où nous parlons, c'est évidemment aussi l'ouverture,
33:46la réouverture de Notre-Dame de Paris
33:49et peut-être l'un des événements qui va faire du bruit,
33:52on verra si ce sera traité la semaine prochaine d'un immédiat,
33:55– Et c'est bien sûr la venue de Donald Trump à la cérémonie de réouverture.
33:59Jean-Yves, vous avez peut-être un commentaire à faire
34:02sur ce déplacement de Donald Trump, son premier déplacement politique.
34:05– J'ai envie de lui dire « Welcome President ».
34:08Voilà, oui, moi j'ai envie de lui dire ça.
34:11Alors, effectivement, c'est quand même intéressant
34:14parce que ça montre l'importance qu'a encore la France dans le monde
34:20malgré une situation politique, économique catastrophique,
34:24l'importance par l'histoire, par la tradition, par la culture.
34:29Je trouve aussi intéressant de signaler que les cloches des églises américaines
34:34vont toutes sonner à 14h de Washington
34:40lors de l'inauguration de l'ouverture de Notre-Dame.
34:45C'est, je trouve, une initiative tout à fait intéressante
34:49qui mérite d'être notée.
34:52– Heureusement, Jean-Yves, pour rester sur Notre-Dame de Paris,
34:56il y a un média qui a fait le job,
34:58ils ont fait la lutte contre les fake news.
35:02Ils nous annoncent que non, Emmanuel Macron ne va pas être représenté
35:06dans les vitraux de la cathédrale.
35:09L'image est quand même vraiment très drôle,
35:11on voit Emmanuel Macron avec un petit gainard en plastique au bout.
35:15Et il est vêtu d'un costume rose, il y avait également eu des montages.
35:20Tout ça a été réalisé par images d'intelligence artificielle, naturellement.
35:24On a aussi Emmanuel Macron avec une gigantesque auréole autour de lui.
35:28Voilà, il y avait visiblement une crainte en la matière.
35:32Le suspens se sera levé ce soir, en tout cas.
35:34– C'est-à-dire, la gauche et le politique moins correct,
35:36ils n'aiment pas l'humour, quoi.
35:38Donc ils se disent, ah non, mais attention,
35:40ils ne comprennent pas la blague, quoi.
35:42Ça, c'est drôle.
35:43Alors, ceci étant, si vous voulez, au fond,
35:48on aurait pu imaginer que Macron soit représenté au XVème ou au XVIème siècle.
35:56Très souvent, quand il y avait une œuvre d'art, une peinture,
36:02le commanditaire ou le donateur se faisait représenter
36:06par l'artiste dans l'œuvre d'art,
36:08généralement dans une attitude de piété et de modestie.
36:12Voilà, on aurait pu imaginer ça pour Macron.
36:16Mais non, mais c'est une blague.
36:18– Il nous réserve peut-être des surprises.
36:20On verra, il aurait peut-être écrit son nom dans la roche.
36:24On verra, on verra.
36:26Tout reste possible.
36:28Place à l'affaire Biden maintenant,
36:32ou plutôt de son fils Hunter Biden.
36:35Hunter Biden vient d'être gracié par Joe Biden
36:38qui dénonce une erreur judiciaire dans la poursuite
36:42qui a eu lieu contre son fils.
36:44Alors si vous n'avez pas entendu parler de cette affaire,
36:46il n'y a peut-être pas de hasard, Jean-Yves ?
36:48– Non, alors si vous voulez, c'est très important, l'affaire Biden,
36:52parce que d'abord, elle avait été censurée, l'affaire de Hunter Biden,
36:58c'est-à-dire drogue, finance, sexe, bon voilà, tout ça,
37:03a été censurée lors de l'élection américaine de 2020
37:08par les grands médias et les grands réseaux sociaux américains en 2020.
37:13Et un sondage a montré, sondage réalisé après l'élection,
37:18que si les électeurs avaient connu les faits qui étaient reprochés à Hunter Biden,
37:22Trump aurait été élu.
37:24Donc il y a eu une censure très importante aux États-Unis,
37:27censure aussi en France,
37:29où il était quasiment considéré comme complotiste
37:32d'évoquer les délits et les crimes d'Hunter Biden.
37:36Là, ils sont obligés d'en parler,
37:38puisque avant de quitter le pouvoir, son papa, qui était un bon papa,
37:42finalement, l'a gracié.
37:46Et donc, on apprend les phrases, si on peut dire, de Hunter Biden,
37:53qui ont été cachées pendant 10 ans,
37:56au moment où il n'y a pas d'autre solution que d'en parler,
38:00puisque le papa Biden a gracié le fils Biden, voilà.
38:05– On a, en plus des images qui ont été retrouvées dans son ordinateur,
38:09qui sont visibles sur Twitter, vous pouvez aller voir si vous voulez,
38:12vous documenter, c'est gratiné, vous verrez.
38:16On a également Elon Musk qui a fait remonter un tweet de Joe Biden,
38:20c'est toujours amusant, c'est un tweet de juin 2024,
38:25Joe Biden qui disait
38:26« No one is above the law »
38:28personne n'est au-dessus de la loi,
38:30pour les non-anglicistes, les moins anglicistes d'entre nous.
38:33Et Elon Musk dit « Les notes de communauté, ça tue »
38:36parce que bien évidemment, en remontant le tweet,
38:39des notes se sont rajoutées en disant
38:42« Bah si, il y a des gens qui sont au-dessus de la loi,
38:44c'est ceux qui sont graciés par leur père ».
38:47Voilà, comme Hunter Biden.
38:51Et un petit tour avant de conclure cette séquence des Pastilles de l'Info,
38:55on va faire une comparaison entre ce qui se passe sur TMC,
38:59vous savez c'est la chaîne où l'émission quotidien assiège,
39:02et ce qui se passe sur C8,
39:04l'émission où il y a l'émission Hanouna, sur le même créneau.
39:09Sur TMC, quotidien recevait Noémie Merlan
39:13qui vient faire la promo de son film « Les femmes au balcon »
39:17qui sortira donc la semaine prochaine,
39:19où elle explique qu'elle va faire découper le patriarcat en petits morceaux.
39:26Bon, et elle le dit quasiment littéralement,
39:29si vous voulez voir des hommes découpés par tous les morceaux,
39:33et en petits morceaux,
39:34ce sera sans doute dans le film « Les femmes au balcon ».
39:36Ça a l'air d'être un film particulièrement intéressant
39:38puisque le Huffington Post a signalé que Noémie Merlan
39:42allait mettre en avant les paix,
39:44parce que c'est un message féministe,
39:46donc amis amateurs de Prout,
39:48n'hésitez pas à vous rendre dans les salles obscures.
39:52Et pendant le même temps, le même jour,
39:55sur C8, Cyril Hanouna annonçait,
39:58sur les mêmes heures d'audience,
40:00que C8 devient la cinquième chaîne de télévision en France
40:05et qu'il se retrouve juste derrière France 5
40:09et juste avant France 5, il y a M6.
40:12Ce qui est amusant, c'est que sur TMC,
40:14on perd 660 000 téléspectateurs.
40:17Sur C8, ça grimpe, ça grimpe, ça grimpe.
40:19Qui va être censuré à la fin par l'ARCOM ?
40:21– C8.
40:22– C'est C8.
40:23C'est C8.
40:24Avec le WOC, le président WOC, Adjéri,
40:28et le directeur général proche de Soros,
40:31à le banc du Nervo,
40:33évidemment, les choses sont faites, les jeux sont faits.
40:37– Les jeux sont piqués.
40:39– Et voilà, on arrive à la fin de cette émission d'E-Média.
40:44Merci Jean-Yves d'avoir été avec nous.
40:46Merci à tous de nous avoir suivis, surtout.
40:49On ne se quitte pas, parce que comme vous le savez,
40:51vous en avez l'habitude, il y a le Portrait piquant,
40:54en partenariat avec l'OGIM.
40:56Et cette semaine, c'est encore une rediffusion,
40:58mais vous allez voir, il s'agit du Portrait piquant de Yann Barthez.
41:02Je trouvais que c'était particulièrement à propos
41:05quand on vient de parler de quotidien et de C8.
41:08Vous allez écouter ça tout de suite.
41:10Et puis, on se dit à très vite sur TVL.
41:14– Aujourd'hui, nous parlons d'une icône bobo,
41:17de l'information divertissement.
41:20Avec sa gueule et sa décontraction,
41:22Yann Barthez est devenu, en quelques années,
41:24le gendre idéal de la conseillère d'écho dans le marais
41:28ou son fantasme télé le plus avouable.
41:31Longtemps animateur du Petit Journal sur Canal,
41:34ce jeune cadrat a poussé ensuite, au plus loin,
41:37sur Quotidien de TMC, le concept de l'actualité
41:41à la fois légère et malhonnête.
41:43Né en 1974 à Chambéry, il passe un doc d'anglais
41:47avant de s'orienter vers le journalisme.
41:49Il débute son ascension à Canal en 1998.
41:52D'abord stagiaire, il passe ensuite au grand journal
41:56de Michel Deniseau en 2004,
41:58avant d'apparaître sur le plateau en 2007
42:01pour livrer déjà une version humoristique
42:04et corrosive de l'actualité.
42:05En 2011, le présentateur a sa marionnette
42:09au guignol de l'info.
42:10Et au mois de septembre de cette même année,
42:12une nouvelle formule du Petit Journal est lancée,
42:15plus longue, et elle est aussi diffusée un jour de plus.
42:19En 2012, le journaliste amorce une discrète carrière
42:23parallèle d'acteur.
42:25Le concept de l'émission procède essentiellement
42:28par montage et dérision.
42:30Le recyclage de propos tronqués
42:33et la malhonnêteté sont des écueils fréquents.
42:36Très loin, vraiment très loin du journalisme.
42:39La commission de la carte d'identité des journalistes
42:42a d'ailleurs refusé d'attribuer leur carte de presse
42:45à six membres de son équipe.
42:47Le 9 mai 2016, Yann Barthez annonce
42:50qu'il quitte l'émission Le Petit Journal
42:52et par la même occasion la chaîne Canal+.
42:54A partir de septembre 2016,
42:57il anime l'émission Quotidien sur TMC
43:00avec une grande partie de son ancienne équipe.
43:03L'observatoire du journalisme Logime
43:05a consacré deux brochures à l'histrion de Quotidien.
43:09Une sous forme numérique et l'autre sous forme papier
43:13dans la collection Désintox
43:15qui pratique l'effet vampire.
43:17Pour faire disparaître le vampire du conformisme
43:20et du politiquement correct,
43:22rien de tel que de l'exposer à la lumière.
43:25La brochure la voici
43:27et je ne vais pas résister au plaisir
43:29de vous lire la quatrième de couverture
43:31à 4,90€.
43:33C'est vraiment pour rien.
43:35Je cite
43:36Yann Barthez est une des figures d'un genre
43:39qui mélange désinformation et divertissement.
43:43Un format qui se veut incorrect
43:45mais qui incarne les valeurs d'une bourgeoisie ricanante
43:48championne de la dérusion.
43:50Si la liturgie est hybride,
43:53le catéchisme libéral libertaire
43:55est asséné de manière orthodoxe
43:57quitte à faire avaler une marchandise avariée ou fidèle.
44:01La morgue, le vide, le faux.
44:05La trilogie d'une époque.
44:07Morgue, vide, faux.
44:10Un portrait en trois mots.

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