Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la 17e chambre correctionnelle de Paris, devant laquelle Jean-Yves Le Gallou sera convoqué le mardi 18 février prochain pour deux tweets. L’occasion de se demander si la justice est à l’épreuve de la critique et de vous dévoiler les dessous de cette affaire qui commence en 2022 et qui soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression, le rôle des juges et la démocratie.
Dans les pastilles de l’information, de Macron qui cherche à tout prix l’attention médiatique, à Gilles Bouleau qui occulte l’essentiel dans son JT de 20h sur une attaque au cris d'allah akbar, en passant par Merwane Benlazar, l’humoriste passé une fois sur C à vous, qui invoque la charia sur X. Découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Pascal Praud sous la loupe de l'OJIM.
👉 Si vous en avez assez de la désinformation et de la pensée unique, "I-Média" est fait pour vous. Cette émission offre une perspective différente, loin des discours mainstream, pour comprendre les véritables enjeux de notre époque.
👍 N’oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air, commentez pour partager votre avis et partagez cette vidéo pour soutenir une information libre et indépendante !
👉 Rejoignez-nous chaque semaine pour un décryptage sans concession de l'actualité. À très vite sur I-Média !
📅 Sommaire I-Média 526
‐-‐-----------
📰 Le dossier du jour : Jean Yves Le Gallou face à la justice : ils veulent le faire taire !
‐-‐-----------
💡 Les pastilles de l'info :
Macron : président d’opérette
Merwane Benlazar, un humoriste passé une fois sur C à vous : les meilleurs blagues sont les plus courtes
France Télévisions à gros sabots avec le téléfilm "Bénie soit Sixtine"
France Travail : un scandal dont presque personne ne parle
Attaque de policier au cris d'allah akbar : TF1 occulte l'essentiel
Quotidien pleure les “chaînes démocrates” CNN, NBC et CBS
Usages des Réseaux Sociaux : entre choc des génération et guerre du “cool”
Les naissances en berne VS le “choix” des femmes valorisé dans les médias
‐-‐-----------
📅 Conclusion
‐-‐-----------
🎙️ Portrait piquant : Pascal Praud
‐-‐-----------
🔗 Liens utiles :
OJIM : www.ojim.fr
Polémia : https://www.polemia.com/
Procès de Jean-Yves : https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-face-a-la-justice-le-pouvoir-des-juges-sur-la-politique-migratoire-peut-il-etre-critique/
Dans les pastilles de l’information, de Macron qui cherche à tout prix l’attention médiatique, à Gilles Bouleau qui occulte l’essentiel dans son JT de 20h sur une attaque au cris d'allah akbar, en passant par Merwane Benlazar, l’humoriste passé une fois sur C à vous, qui invoque la charia sur X. Découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Pascal Praud sous la loupe de l'OJIM.
👉 Si vous en avez assez de la désinformation et de la pensée unique, "I-Média" est fait pour vous. Cette émission offre une perspective différente, loin des discours mainstream, pour comprendre les véritables enjeux de notre époque.
👍 N’oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air, commentez pour partager votre avis et partagez cette vidéo pour soutenir une information libre et indépendante !
👉 Rejoignez-nous chaque semaine pour un décryptage sans concession de l'actualité. À très vite sur I-Média !
📅 Sommaire I-Média 526
‐-‐-----------
📰 Le dossier du jour : Jean Yves Le Gallou face à la justice : ils veulent le faire taire !
‐-‐-----------
💡 Les pastilles de l'info :
Macron : président d’opérette
Merwane Benlazar, un humoriste passé une fois sur C à vous : les meilleurs blagues sont les plus courtes
France Télévisions à gros sabots avec le téléfilm "Bénie soit Sixtine"
France Travail : un scandal dont presque personne ne parle
Attaque de policier au cris d'allah akbar : TF1 occulte l'essentiel
Quotidien pleure les “chaînes démocrates” CNN, NBC et CBS
Usages des Réseaux Sociaux : entre choc des génération et guerre du “cool”
Les naissances en berne VS le “choix” des femmes valorisé dans les médias
‐-‐-----------
📅 Conclusion
‐-‐-----------
🎙️ Portrait piquant : Pascal Praud
‐-‐-----------
🔗 Liens utiles :
OJIM : www.ojim.fr
Polémia : https://www.polemia.com/
Procès de Jean-Yves : https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-face-a-la-justice-le-pouvoir-des-juges-sur-la-politique-migratoire-peut-il-etre-critique/
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:22– Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver
00:25pour ce nouveau Numéro d'immédiat, bonjour Jean-Yves.
00:27– Bonjour Floriane.
00:28– Alors Jean-Yves, on ne va pas vous lâcher aujourd'hui
00:31puisque vous êtes notre actualité médiatique.
00:34En effet, vous êtes poursuivi et vous allez être convoqué
00:37devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris le 18 février prochain.
00:42On va en parler, ce sera l'objet de notre dossier de cette semaine,
00:45on n'oubliera pas bien sûr les pastilles de l'information juste après
00:49et le portrait piquant de cette semaine
00:51qui est une rediffusion consacrée à Pascal Praud.
00:55Immédiat numéro 526, c'est parti, on a du pain sur la planche.
00:59♫ Générique de fin ♫
01:02Jean-Yves, je le disais en introduction,
01:04vous êtes donc poursuivi et convoqué devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris.
01:09Elle est consacrée au VIP, j'allais dire aux Very Important Persons
01:14que vous êtes vous également.
01:17Elle est surnommée cette chambre aussi la chambre des médias,
01:19donc c'est tout à fait logique qu'on en parle d'un immédiat sans concession,
01:23vous allez le voir.
01:25Qu'est-ce qui se passe Jean-Yves ?
01:26Vous avez fait deux tweets et ces deux tweets,
01:29on a jugé qu'ils portaient attente à l'honneur et à la considération d'un juge.
01:34Cette juge, il s'agit de Florence Nicolec.
01:38Je vous passe les deux tweets à l'antenne, faire téléspectateurs.
01:43Cette chambre, elle a traité aussi d'autres personnalités,
01:46il y a eu Dieudonné qui est passé avant vous,
01:48il y a eu Zemmour, Mila, Renaud Camus, que du bon monde.
01:53Ça soulève beaucoup, beaucoup, beaucoup de questions votre affaire,
01:56et des questions notamment sur la liberté d'expression, sur la censure aussi,
01:59on en a beaucoup parlé ces dernières semaines dans l'immédiat.
02:02Jean-Yves, quelles sont vos attentes pour ce procès du 18 février prochain ?
02:07Comment est-ce que vous allez vous défendre face à ces accusations ?
02:10Alors vous savez, je comparais devant la 17e chambre
02:14et Renaud Camus qui a beaucoup le sens de l'humour,
02:18a dit que c'est la justice qui allait comparaître devant moi le 18 février,
02:24en ce sens que je vais poser la question de la responsabilité des juges,
02:30du pouvoir judiciaire dans le développement de l'immigration en France.
02:35L'immigration se développe en France parce que ce sont des décisions judiciaires
02:39qu'il impose.
02:39Le conseil constitutionnel, le conseil d'État, les tribunaux administratifs,
02:44la cour nationale du droit d'asile,
02:45ce sont les juges qui imposent l'immigration en France.
02:48Et à partir du moment où ce sont les juges qui imposent l'immigration en France,
02:51eh bien je considère qu'on doit pouvoir les critiquer.
02:55J'imagine que vous aurez pour cela de nombreux arguments politiques,
02:59médiatiques pour défendre votre cause.
03:00Lesquels seront-ils ?
03:02Écoutez, l'argument politique, je vous l'ai expliqué,
03:06à partir du moment où la politique de l'immigration est définie par les juges,
03:09on doit pouvoir critiquer les juges.
03:11C'est l'argument de la liberté d'expression.
03:15Mon avocat Maître Friéron fera valoir que mes interventions,
03:21à travers mes tweets ou d'autres activités,
03:24participent à ce qu'on appelle en droit un débat d'intérêt général.
03:29Je donne un point de vue,
03:30je comprends très bien que d'autres puissent avoir d'autres points de vue,
03:34c'est la liberté,
03:36mais en donnant un point de vue,
03:38je participe à un débat d'intérêt général
03:41et le débat d'intérêt général,
03:42il doit être protégé par la liberté d'expression.
03:45– Si vous êtes condamné Jean-Yves,
03:46est-ce que vous envisagez de faire appel d'ores et déjà
03:50devant la Cour européenne des droits de l'homme
03:52au nom de la liberté d'expression ?
03:53– Alors là, vous allez trop vite, la justice est beaucoup plus lente.
03:59Bon, il y a donc cette audience du 10 février,
04:03je ne sais pas ce que requérera le parquet,
04:08je ne sais pas ce que demandera l'avocat de Mme Nicolique,
04:14donc attendons,
04:16ensuite, il y aura un jugement qui sera rendu
04:19vraisemblablement deux ou trois mois plus tard,
04:22si je gagne, très bien,
04:25si je perds, je ferai appel bien entendu,
04:28si je perdais en appel, j'irai en cassation,
04:32et le cas échéant,
04:34quand toutes les procédures de droit seraient épuisées,
04:39et si je n'obtiens pas satisfaction,
04:41effectivement, pourquoi pas aller à la Cour européenne des droits de l'homme,
04:45bien sûr, la liberté d'expression, on ne transige pas avec,
04:49on la défend, je dois dire d'ailleurs,
04:52à nos spectateurs qui parfois ont l'impression
04:56que la justice laisse passer beaucoup d'affaires,
04:59enterre beaucoup d'affaires,
05:01elle sait faire du zèle pour des tweets,
05:03parce que je ne suis pas le seul à être concerné
05:06pour des poursuites, pour des tweets,
05:08il y a le compagnon de Fiorina Ligné,
05:13la jeune femme qui avait été borniée
05:16lors de l'affaire des Gilets jaunes,
05:19son affaire, ça remonte à 6 ans, ça n'a toujours pas avancé,
05:226 ans, lui, il est poursuivi,
05:24il va être poursuivi pour quelques tweets,
05:26en tout cas, il est convoqué à la gendarmerie pour cela,
05:28et dans l'affaire de Crépole,
05:31du meurtre de Thomas à Crépole,
05:35pour le moment, il n'y a encore eu aucun jugement,
05:38sauf le jugement de quelques personnes
05:41qui ont fait des tweets pour condamner les agresseurs
05:47et qui se sont retrouvés eux-mêmes condamnés par la justice.
05:52Vous voyez, la justice,
05:53elle est quand même beaucoup dans le deux poids, deux mesures,
05:56il y a les sujets sur lesquels elle prend son temps,
05:58il y a les sujets qu'elle enterre,
06:00mais pour les délits d'opinion, elle sait parfois faire du zèle.
06:03– Alors, votre tweet, il date de 2022,
06:06Jean-Yves, j'avais oublié de le mentionner,
06:08est-ce que vous craignez que ce procès soit aperçu
06:11comme un procès politique étant donné vos positions
06:14qu'on connaît sur l'immigration et la souveraineté nationale ?
06:16– Alors, d'abord, mon tweet, il concerne, on l'a vu,
06:20il concerne une décision de justice,
06:23effectivement celle de Madame Nicolique,
06:26qui visait à suspendre une décision de M. Darmanin
06:33visant à expulser de France un imam islamiste, M. Hikyusen.
06:40Voilà.
06:41Et donc, si vous voulez, il pose la question,
06:45qui est responsable,
06:47qui décide de qui a le droit de séjourner ou non en France ?
06:53Et on est passé, au cours des 40 dernières années,
06:56d'un droit de l'immigration, où, au fond, c'était l'État,
07:00par un acte de gouvernement qui décidait
07:03quelles étaient les personnes qui pouvaient être ou non sur le territoire,
07:07à un droit à l'immigration, où ce sont les juges qui décident
07:11en fonction des considérations individuelles et personnelles.
07:15En l'occurrence, le jugement visant à l'expulsion de M. Hikyusen
07:22avait été suspendu par Mme Nikolik,
07:26au motif que ce brave imam avait un petit enfant
07:32ou des petits enfants sur le territoire français,
07:34et que ce serait trop grave, par rapport à sa vie familiale,
07:39que de le renvoyer dans son pays d'origine.
07:43La question de savoir qui décide de la politique de l'immigration ?
07:46Les juges.
07:48Qui est responsable, dans les faits, ou les élus, les ministres, les députés ?
07:55Jean-Yves, les Français veulent moins d'immigration.
07:58Il y a beaucoup aussi de polémiques autour des OQTF
08:00qui devraient être plus exécutées, encore une fois, selon les Français.
08:03Est-ce que vous pensez que cette situation, votre jugement,
08:06ça peut aussi alimenter, finalement, cette défiance vis-à-vis de la justice ?
08:10Je crois que ça peut contribuer à poser une question fondamentale.
08:16Qui, dans une démocratie, doit décider de la politique d'immigration ?
08:20Est-ce que c'est le peuple, à travers le référendum ou à travers des lois,
08:26ou est-ce que ce sont des juges nommés,
08:32autonommés, en quelque sorte, et qui s'auto-investissent
08:36d'une mission de politique générale,
08:39qui n'est pas de leur vocation initiale, en tout cas ?
08:43La question de l'immigration, elle se pose.
08:45On vient de voir les derniers chiffres qui sont sortis.
08:49Le nombre de titres de séjour a encore augmenté.
08:53Le nombre de demandeurs d'asile a encore augmenté.
08:56On est, comme le dit M. le Premier ministre François Bayrou,
09:00on est dans un sentiment de submersion migratoire.
09:06Eh bien, ça, c'est ce que ressent l'opinion.
09:11Et il est évident qu'à partir de là,
09:13il faut que les Français puissent se prononcer,
09:16par référendum et par la loi à travers leurs élus,
09:21sur cette politique d'immigration.
09:23Et cela implique de remettre en cause le pouvoir des juges,
09:28que ce soit le pouvoir des juges constitutionnels,
09:30le pouvoir des juges administratifs, conseils d'État,
09:35tribunaux administratifs, Cour nationale du droit d'asile.
09:40Il faut remettre en question ce pouvoir-là.
09:43Sinon, nous n'en sortirons pas.
09:45– Si je comprends bien, vous espérez catalyser
09:47autour de tous ces thématiques pour mobiliser lors de votre procès.
09:53Quel message vous souhaitez adresser à vos soutiens,
09:56mais aussi à tous les Français qui partagent vos préoccupations
10:00et qui pourraient hésiter, eux aussi, à tenir ce genre de propos
10:04par crainte des poursuites judiciaires ?
10:06– Je crois qu'il faut être toujours mesuré dans ses propos,
10:13mais en même temps ferme.
10:15Et quand quelque chose ne paraît pas admissible,
10:19moi, ce jugement m'a paru très contestable.
10:23Par conséquent, je l'ai contesté,
10:27je ne regrette pas de l'avoir contesté, ça participe du débat.
10:31– S'excuser ses accusés, c'est ce que vous répétez souvent
10:34dans les médias, Jean-Yves.
10:35Est-ce que vous pouvez nous expliquer en détail
10:38pourquoi est-ce que vous avez choisi, finalement,
10:41de contester particulièrement cette décision de justice
10:44qui concernait cet imam ?
10:46Pourquoi lui en particulier ?
10:48Pourquoi est-ce que c'est ce tweet-là
10:49qui a déclenché ensuite toute cette histoire de procès ?
10:51– C'est une affaire qui a été médiatisée au moment de l'été 2022.
10:59Donc, les propos, le comportement de cet imam paraissait justifié,
11:05qu'on le renvoie dans son pays d'origine.
11:09Et immédiatement, il y a un juge qui s'est dressé,
11:16un juge d'une formation de jugement du tribunal administratif de Paris,
11:21qui s'est dressé pour empêcher cela.
11:23On a d'ailleurs eu, il y a quelques jours,
11:26le même phénomène qui s'est reproduit,
11:29puisque quand M. Rotaillot, cette fois,
11:32a voulu expulser un influenceur algérien,
11:38il y a aussi eu un juge qui a dit non, non, il n'y a pas urgence.
11:41Et vous voyez, c'est quand même très étonnant.
11:43– Il est reparti en Algérie, puis reparti en France.
11:45– Voilà, et quand M. Rotaillot, il est responsable,
11:49comme les intérieurs, de l'ordre public,
11:52s'y considère que ce personnage étranger est dangereux,
11:59il est normal qu'il envisage et qu'il veuille son expulsion.
12:04Et les juges qui ne sont responsables de rien,
12:07parce qu'il peut y avoir des attentats,
12:10il peut y avoir des mesures contre les intérêts français, etc.,
12:15les juges n'en seront jamais jugés responsables,
12:17alors que le ministre de l'Intérieur peut effectivement en être jugé responsable.
12:21C'est donc assez choquant de voir que toutes les décisions
12:25un peu fermes en matière d'immigration se heurtent effectivement à l'édition judiaire.
12:30Pas seulement en France d'ailleurs, pas seulement en France, en Angleterre,
12:33où l'équivalent de la Chambre royale, la cour de la couronne,
12:41a annulé une décision qui visait à analyser les demandes d'asile,
12:47non pas sur le territoire de Riyad Muni, mais sur le territoire du Rwanda.
12:53C'est la même chose en Italie, où M. Salvini a été poursuivi par des juges
13:00qui le menaçaient de plusieurs années de prison,
13:02et où Mme Meloni a des difficultés, là encore avec les juges,
13:10pour examiner les demandes d'asile, non pas depuis l'Italie, mais depuis l'Albanie.
13:13Donc il y a un problème dans tous les pays européens,
13:17qui est une usurpation du pouvoir politique par le pouvoir judiciaire.
13:22Ce n'est pas uniquement français.
13:24– Vous êtes poursuivi cette fois-ci parce que vous avez ciblé particulièrement,
13:27on l'a compris, cette juge, Florence Nicolik, dans votre tweet.
13:31Pourquoi est-ce que vous avez nommé plutôt cette magistrate
13:34plutôt que de critiquer la décision de façon générale ?
13:37Parce que finalement c'est pour ça que vous êtes poursuivi.
13:40– Oui, alors les magistrats n'aiment pas être cités, voilà.
13:45En l'occurrence, si vous voulez, ce magistrat, dans cette décision,
13:51a eu plusieurs fonctions.
13:54Rapporteur, président de l'information de jugement, et signataire de la décision.
14:01Donc je considère que c'est sa décision, c'est une décision collective sans doute,
14:08mais c'est une décision qu'il engage.
14:10C'est un point de droit que mon avocat fera valoir maître triomphe,
14:14et qu'il fera valoir au tribunal.
14:16– Est-ce que vous pensez que vos propos dépassent la critique légitime ?
14:20Vous, vous le pensez ?
14:21– Ah non, absolument pas.
14:22Non, mes propos sont dans la limite de la critique.
14:27Je dois dire, à partir du moment où, qu'on le veuille ou non,
14:31le juge prend une décision politique,
14:34eh bien il doit s'attendre à recevoir des critiques de nature politique.
14:40Il rentre dans l'arène politique,
14:42il reçoit des critiques comme on peut en recevoir dans les arènes politiques,
14:46c'est normal, ni plus ni moins.
14:49– Finalement, si je comprends bien ce que vous êtes en train de dire,
14:51c'est que la liberté d'expression, elle doit être absolue
14:55dans la limite où elle touche à l'honneur d'un juge ?
14:59– Si vous voulez, la liberté d'expression,
15:02il y a une grande loi qui s'applique en l'occurrence,
15:06qui est la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
15:10Elle considère que la presse et l'imprimerie sont libres,
15:13c'est une grande loi de liberté qui a été depuis un peu abîmée,
15:15mais en l'occurrence, elle continue d'inspirer le droit français,
15:22et elle apporte comme limite à cette liberté d'expression
15:27les appels au meurtre, ce qui n'est pas le cas,
15:30et on va dire les diffamations, les diffamations et les injures.
15:36On peut le comprendre d'ailleurs,
15:38en l'occurrence, je n'injurie pas ce juge,
15:43et je ne le diffame pas non plus, je critique sa décision.
15:46– Vous posez des questions.
15:48– Je pose des questions.
15:50– La justice française, elle pense que les magistrats doivent être protégés,
15:54à la fois pour les garantir des attaques personnelles,
15:58mais aussi pour préserver leur indépendance.
16:01Comment est-ce que vous conciliez cette nécessité
16:03avec le droit à la critique finalement, que vous êtes en train d'évoquer ?
16:06– L'indépendance des magistrats est quand même très relative.
16:12Elle est très relative parce qu'ils sont promus dans le cadre de commissions
16:18qui sont principalement des commissions corporatistes d'ailleurs,
16:22et des commissions qui sont contrôlées par les syndicats de magistrats,
16:27et notamment le syndicat de la magistrature.
16:30Et donc l'indépendance des magistrats, elle est relative,
16:36et les magistrats ont tendance à rendre leur jugement
16:41en fonction d'une interprétation politiquement correcte de principes généraux.
16:48Vous savez, sur les magistrats, ce sont des hommes, des femmes qui ont des engagements,
16:54un tiers sont au syndicat de la magistrature,
16:56ce qui ne veut pas dire que par nature ils rendraient forcément de mauvais jugements,
17:02mais il y a quand même un climat où on va dire que la gauche syndicale
17:09est quand même assez puissante, assez pesante.
17:15– Selon vous, où est-ce qu'elle se situe la limite entre la critique légitime
17:19et la diffamation, parce que ça a l'air mince finalement, si on juge votre pensée.
17:24– La diffamation, si je dis que cette dame a été achetée pour son jugement,
17:32je la diffame, voilà, si je dis que cette femme est de mauvaise vie,
17:38je la diffame, mais ça n'est absolument pas le cas.
17:40Là, j'estime que son jugement mérite d'être critiqué,
17:46voilà, ce n'est pas du tout de la diffamation.
17:49Et je rappelle par ailleurs qu'elle a été sous-préfète à la politique de la ville
17:56dans le Pas-de-Calais, et que les sous-préfets à la politique de la ville
18:01distribuent des subventions à différentes associations immigrationnistes antiracistes,
18:06mais c'est leur métier, si je puis dire, je ne la diffame pas, je rappelle un fait.
18:12– Alors si on parle du Conseil d'État, du Conseil constitutionnel,
18:17comme des institutions qui favoriseraient l'immigration,
18:21quelles réformes est-ce qu'on pourrait envisager selon vous,
18:25qu'est-ce qu'on pourrait imaginer, sans menacer leur indépendance,
18:31mais pour arranger cette situation ?
18:33– Il faut tout simplement retirer au Conseil constitutionnel
18:37le droit de censurer les lois, le fond des lois, comme il l'a fait il y a eu un an,
18:43il y a eu une loi qui a été votée, qui était une loi, on peut dire,
18:45d'Armanin-Rotaillot, puisque d'Armanin était ministre de l'Intérieur,
18:49et Rotaillot était président du groupe LR au Sénat.
18:54Bon, cette loi, elle était bien imparfaite,
18:57mais elle apportait un certain nombre d'avancées
19:02pour un meilleur ou un moins mauvais contrôle de l'immigration,
19:05elle avait d'ailleurs été votée par le Rassemblement national.
19:08Le Conseil constitutionnel l'a vidée purement et simplement
19:12de l'essentiel de son contenu, mais de quel droit ?
19:15Donc, il faut remettre le Conseil constitutionnel à sa place,
19:18qui n'est un rôle purement formel et non pas de contrôle des lois.
19:22La démocratie, ce n'est pas les seules décisions de M. Laurent Fabius,
19:27après avoir été les décisions de M. Robert Badinter dans un temps précédent.
19:34Donc, de même, le Conseil d'État,
19:38c'est le Conseil d'État qui a imposé le regroupement familial.
19:41Et quand il y a eu le Covid, alors que vous n'aviez pas le droit
19:46de sortir de chez vous sans vous faire un papier,
19:50et encore n'allant pas plus d'un kilomètre,
19:52enfin je ne vous passe les détails,
19:54ça, ça a été validé par le Conseil d'État.
19:56En revanche, une décision qui avait été prise de suspendre provisoirement
20:01le regroupement familial avait été cassée par le Conseil d'État.
20:06Donc, le Conseil d'État, c'est une machine immigrationniste.
20:09Le Conseil constitutionnel, c'est une machine immigrationniste.
20:12Il faut rendre le pouvoir au peuple.
20:14De même, la Cour nationale du droit d'asile,
20:16elle a décidé qu'on devait pouvoir accueillir toutes les femmes afghanes,
20:2020 millions de personnes.
20:22Toutes les musulmanes sri-lankaises, 2 millions de personnes.
20:26Tous les homosexuels togolais, 400 000 personnes.
20:31C'est de la folie pure. Voilà. C'est de l'irresponsabilité.
20:36Et donc, la responsabilité politique,
20:38elle doit revenir aux élus politiques et au peuple.
20:42– Jean-Yves, je vais vous poser des questions un peu plus personnelles.
20:45Ça vous expose à une condamnation.
20:47Comment est-ce que vous, vous vivez cette possibilité ?
20:51Est-ce que ça a un impact dans votre vie actuellement ?
20:54– Écoutez, quand on livre une bataille politique ou une bataille idéologique,
21:01on accepte de courir un certain nombre de risques.
21:05– C'est pas votre premier combat.
21:06– Bon, voilà. Il y a des risques élevés.
21:08On peut risquer pour sa vie, on peut risquer pour sa considération,
21:14on peut risquer pour sa liberté, on peut risquer pour son argent.
21:25Voilà, ça fait partie des risques.
21:29Bon, je pense que je suis très, très soutenu
21:33et que je peux faire face à cela avec une certaine pugnacité et combativité.
21:43– Vous appelez d'ailleurs à vous rejoindre lors de ce procès le 18 février prochain.
21:48Tenue correcte et comportement calme exigé.
21:51– Oui, oui, il ne s'agit pas de mettre le bazar.
21:56Mais je pense que les citoyens doivent pouvoir voir
22:04comment la justice est rendue en leur nom, voilà.
22:07Donc j'invite ceux qui s'intéressent un petit peu à la justice,
22:12ceux qui s'intéressent à la liberté d'expression à venir.
22:15C'est au tribunal judiciaire de Paris à 13h30 le 18 février.
22:21Je crois qu'il y aura d'ailleurs un certain nombre de médias
22:24qui vont s'intéresser à l'affaire.
22:30Je n'ai pas l'intention de me laisser gorger en silence.
22:34– En une phrase pour résumer votre procès, qu'est-ce que vous diriez ?
22:39– Que la liberté ça se défend et que, je citerai Péguy, que je cite souvent,
22:47il faut surtout dire ce que l'on voit
22:53et ce qui est encore plus difficile, voir ce que l'on voit.
22:57Et moi ce que je vois c'est que le pays est en train de disparaître
23:01sous la submersion migratoire qui n'est pas seulement un sentiment,
23:05qu'il faut changer radicalement de politique
23:08et que pour cela il faut reprendre le pouvoir au juge.
23:12– Merci beaucoup Jean-Yves d'avoir répondu à nos questions dans l'immédiat.
23:16Chers téléspectateurs, toutes les informations pour pouvoir suivre ce procès
23:20sont disponibles juste en dessous dans la description de cette vidéo.
23:24Place maintenant au Pastis de l'information.
23:27– Générique
23:30– Président français cherche attention désespérément.
23:34Emmanuel Macron ne sait plus quoi faire Jean-Yves pour attirer l'attention.
23:39Là récemment, Donald Trump a décidé de mener une guerre économique commerciale,
23:45dirons-nous, à la France.
23:46Et bien Macron a répondu que l'Europe mais la France aussi devra se faire respecter.
23:52On est dans la petite phrase.
23:54Également Macron a dit que pour l'intelligence artificielle,
23:59il a été interrogé à ce sujet d'ailleurs dans un hôpital
24:02donc ce n'avait pas forcément à première vue grand-chose à voir.
24:05Il a dit je veux qu'on soit les meilleurs.
24:08Cette petite phrase intervient d'ailleurs après un échec assez cuisant,
24:12je dois dire, vécu par l'IA française qui a été promue, Lucie.
24:17Qu'est-ce qu'il nous a inventé récemment aussi dans les petites phrases toujours ?
24:21Il a décidé que les élèves français avaient trop de vacances scolaires.
24:25Il a remis une pièce dans la machine de ces vacances.
24:29Macron, quand on cherche toujours sur les actualités de Macron,
24:32il n'y a pas de grosses actualités, c'est ce que j'essaie de vous dire.
24:35Il a embauché un des acteurs de Un Petit Truc en Plus,
24:40donc c'est un acteur handicapé.
24:42Cette personne, à quoi sert-elle pour Macron ?
24:46Eh bien elle sert à lui ouvrir son courrier.
24:49Qu'a-t-il déclaré également ?
24:50C'est sans doute une tentative pour revenir sur le devant de la scène internationale.
24:54Il a déclaré qu'il avait appelé le nouveau dirigeant de Syrie pour l'inviter en France
25:01et il s'apprête à annoncer la tenue d'un référendum.
25:05Voilà, comment est-ce que vous voyez ça Jean-Yves ?
25:09Les médias s'y trompent en tout cas.
25:12Je crois, si vous voulez, que ce qu'il dit n'embraye plus sur rien.
25:17Parce qu'à l'international, il est complètement déconsidéré
25:21et qu'en France, la machine de l'État, c'est le Premier ministre et c'est l'Assemblée.
25:28Et donc comme il n'embraye plus sur rien, il s'agite, il s'agite,
25:34mais il s'agite dans le vide par rapport à ce que vous avez dit
25:37sur Trump et la guerre commerciale.
25:39En fait, il y a un côté paradoxal à reprocher à Trump
25:45de vouloir protéger finalement la production américaine,
25:51donc il a la responsabilité, alors que nous, nous avons en France
25:57beaucoup parlé de refuser le traité de Mercosur,
26:02précisément pour protéger un certain nombre de productions françaises
26:08ou européennes de la concurrence.
26:12La difficulté, c'est que Trump y décide tout seul,
26:17alors que l'Union européenne, c'est un processus de décision extrêmement compliqué.
26:22Par conséquent, face à ce qu'on appelle la guerre commerciale,
26:25qui est tout simplement la protection commerciale,
26:28la Chine, évidemment, a même de résister plus facilement que l'Union européenne,
26:33puisque l'Union européenne, elle est éclatée entre des intérêts
26:36extrêmement divers et une grande faiblesse politique.
26:39– Il y a un petit mème avec des dragons que je vous passe à l'écran d'ailleurs,
26:42qui résume bien la situation.
26:44Jean-Yves, d'ailleurs, puisque vous abordez le sujet de l'Union européenne,
26:48on vient de créer une institution qui s'appelle le bouclier démocratique
26:52dont Nathalie Loiseau est à la tête, c'est amusant.
26:56– C'est amusant, alors Nathalie Loiseau, qui est une lobbyiste,
26:59qui est une représentante de Soros dans les institutions européennes,
27:03va nous faire un bouclier démocratique.
27:06En gros, le bouclier démocratique, c'est qu'il est interdit d'exprimer
27:10tout ce qui va contre la DOXA, voilà.
27:12C'est ça le bouclier démocratique, c'est assez étrange.
27:16Ces gens ont des mots, on a l'impression de revivre,
27:19moi j'ai vécu, vous n'étiez pas née, la chute du communisme,
27:24la chute de l'Union soviétique, on a l'impression que ça revient.
27:27C'est quand même très étrange.
27:29– En tout cas, visiblement, les médias ne peuvent plus voir Macron en peinture,
27:32sauf les échos qui ont publié une tribune d'une artiste qui déclare ceci,
27:37on veut voir Macron en peinture, elle réclame un tableau de maître pour Emmanuel.
27:43– Bon.
27:45– Merwan Ben Lazar a fait une chronique sur C'est à vous,
27:50l'émission présentée par Elisabeth Lemoyne, vous le savez,
27:54et vous allez voir que les meilleures blagues sont les plus courtes,
27:57parce que ça y est, c'est déjà fini, il n'aura fait qu'une prestation.
28:02Pourquoi donc ? Eh bien parce que les gens sont allés sur son fil Twitter,
28:06patatrin, et ils y ont trouvé certaines informations déplorables,
28:11je crois qu'on peut le dire.
28:13Levé de bouclier dans les médias, qui est Merwan Ben Lazar,
28:16l'humoriste victime d'attaques sur les réseaux, nous dit 20 minutes.
28:19Le Huffington Post nous annonce que Rachida Dati a expliqué
28:23que l'humoriste ne sera plus à l'écran.
28:26Après sa chronique, Mediapart montre que des humoristes,
28:31humoristes avec beaucoup, beaucoup de guillemets,
28:33Jean-Yves, comme Kayron, Charline Vanhoenacker, Visorek,
28:37dénoncent des attaques racistes contre Merwan Ben Lazar.
28:42Et Le Figaro a fait un article qui explique d'où vient ce personnage,
28:45tandis que Libération, comme d'habitude,
28:48nous dit que Merwan Ben Lazar sera privé d'écran, c'est puni.
28:53Alors, que s'est-il passé ?
28:55Eh bien, cette fois-ci, l'habit, je crois qu'on peut le dire,
28:58a fait plus ou moins le moine, ou du moins le fondamentaliste.
29:04Merwan Ben Lazar, il s'est présenté dans cet avou
29:07avec un bonnet, une grande barbe, un peu de salafisme.
29:11D'ailleurs, il en a plaisanté dans un de ses précédents sketches
29:14en disant qu'il était devenu un arabe à barbe, voilà,
29:17et que sa vie avait changé, ce n'est pas de moi, je cite.
29:20Figurez-vous que l'intéressé, suite à ses attaques,
29:23suite à ses remontées d'informations, dirons-nous, à Immédiat,
29:26il a passé son compte X en privé.
29:29Mediapart dirait que ce ne sont pas des attaques,
29:32mais que c'est une vague de haine, et dans l'article, je cite,
29:36qui a été lancée par Nathalie Loiseau, la députée macroniste,
29:40et une avocate.
29:41C'est quand même amusant que Nathalie Loiseau lance une vague de haine.
29:44Nathalie Loiseau, effectivement, elle veut interdire les discours de haine,
29:48et Mediapart dit qu'elle a tenu un discours de haine,
29:50donc elle va devoir s'interdire elle-même.
29:53Alors je crois qu'il y a dans cette affaire
29:55quand même une assez grande hypocrisie face au réel,
29:59parce que qu'est-ce qui a choqué ?
30:01Cet humoriste drôle comme tous les humoristes officiels,
30:05mais c'est effectivement le look, le bonnet, et la barbe.
30:12La barbe, effectivement, de nature, c'est un fils.
30:17Mais ça mène quand même à se poser des questions,
30:20puisque l'Arkham explique qu'il faut toujours de la diversité
30:27dans les chaînes de télévision.
30:29Si on présente de la diversité,
30:31aujourd'hui, une partie de la diversité musulmane,
30:36pas toute la diversité musulmane,
30:37mais une bonne partie de la diversité musulmane,
30:39elle se reconnaît derrière ce personnage.
30:41Et il est quand même étrange que les gens qui réclament la diversité,
30:46qui ont validé les politiques d'immigration
30:50qu'on a suivies depuis 20 ans, 30 ans ou 40 ans,
30:53soient surpris d'avoir arrivé finalement un barbu à la télévision.
31:03Voilà, c'est quand même la suite naturelle des choses.
31:07Il fallait réfléchir avant.
31:08– Rachida Dati a dit que ce n'était pas la peine de saisir l'Arkham.
31:11– Il y a des barbes chez les musulmans,
31:15des barbes salafistes chez les musulmans,
31:17comme il y a des pommes sous les pommiers.
31:20– Oui, justement, Jean-Yves, d'ailleurs,
31:22Nathalie Loiseau est tombée sur un tweet.
31:23C'est pour ça qu'elle a déclaré, qu'elle demande
31:26pourquoi est-ce qu'on a mis cet humoriste à cet endroit,
31:30parce qu'elle a fait remonter un de ses tweets.
31:32« T'étais encore en club alors que la place d'une femme
31:34est à la demeure auprès de son père.
31:36Crains ton seigneur, blâme pas le frère de chez UPS. »
31:39Alors c'est bien sûr une réponse à un tweet
31:41qu'on ne voit pas affiché,
31:43mais qui est quand même assez claire.
31:45Bon, finalement, cet humoriste, si on résume,
31:48il a mis la charia avant les blagues.
31:52France Télévisions diffusait hier soir un téléfilm.
31:56Le téléfilm s'intitule de la façon suivante,
31:59« Béni soit Sixtine ».
32:01Je vous lis le spin-off,
32:03et puis ensuite je vous passe la bande-annonce.
32:06« Lors de son mariage, Sixtine ignorait que Pierre-Louis Sue de Lagarde,
32:09son époux, faisait partie d'un groupuscule catholique intégriste
32:13et que leur idylle se transformerait rapidement en cauchemar.
32:17Après le décès de son mari dans d'obscures circonstances,
32:20la jeune veuve devient la proie d'une belle-mère
32:22qui l'isole du monde extérieur
32:24et semble même vouloir lui voler son nouveau-né.
32:27Sixtine parvient à s'échapper et s'installe dans un village
32:31sous une nouvelle identité.
32:32Elle s'attire la sympathie de Lydie,
32:34une mère isolée comme elle, et du prêtre du bourg,
32:37Réfugiée au sein d'une communauté bienveillante,
32:39Sixtine recommence à vivre.
32:41Mais si elle veut rompre avec la secte qui continue de la pourchasser,
32:45Sixtine doit trouver le courage de l'affronter.
32:49Je vous propose de regarder quelques images.
32:51C'est à vous, fille de Dieu, femme de croisée,
32:54d'être le rempart de la pureté.
32:56Ma petite femme parfaite.
32:58Je t'aime.
32:58À quoi ça sert que tu bosses ?
33:00Je gagne largement, c'est pour nous deux.
33:01Oui, mais moi j'y tiens, travaillez.
33:04C'est Dieu qui décide, pas toi.
33:07Demandez pardon, plutôt, pour votre orgueil.
33:09Ça va, t'inquiète pas, papa, je suis en sécurité.
33:13Je promets de n'adorer que Dieu.
33:15C'est ton trip, les fachos ?
33:17Béni soit Sixtine, ou le miracle d'une renaissance.
33:21Mercredi soir à 21h10 sur France 2 et sur la plateforme France.tv.
33:25C'est un film de pure propagande
33:28qui s'attaque à la religion catholique
33:31dans son expression qui se veut traditionnaliste,
33:35mais de manière absolument hallucinante.
33:36On associe la croix à la croix gammée.
33:38Enfin, on a évidemment la réduction des clowns au passage.
33:42Tout ça à gros sabots, à une heure de grande écoute,
33:46sur le service public et avec une grande campagne d'annonces
33:51qui n'a qu'à moitié marché.
33:53Télé Loisirs dit que c'était un film à ne manquer sous aucun prétexte.
33:57Voilà, France Info a dit pareil.
33:59Bon, finalement, 2,9 millions de spectateurs, 15% d'audience,
34:04ce n'est pas mirabolant,
34:06mais il y a quand même eu la pression de propagande avant.
34:10La pression de propagande pour un film de propagande,
34:13il est évident qu'il y a un problème dans ce pays avec France Télévisions.
34:18Le seul intérêt du film, si l'on veut être vraiment objectif,
34:22je l'ai regardé, c'est qu'il parle des relations d'emprise
34:25et du fait qu'il est possible de s'en sortir,
34:27mais en effet, on hallucine quand on le voit.
34:31France Travail, avez-vous entendu récemment parler de cette institution ?
34:37Peut-être si vous suivez Sarah Knafo,
34:40parce qu'elle a publié une grande enquête à ce sujet.
34:45Qui a repris cette enquête ?
34:47Eh bien, C8, dans La Tribu de Baba, qui en avait déjà parlé,
34:51ils avaient reçu Sarah Knafo face à Gilles Verdez.
34:53Cyril Hanouna est revenu, il a refait le match, entre guillemets,
34:58en demandant qui avait raison entre Gilles Verdez et Sarah Knafo.
35:02Sur CNews, pareil, le sujet a été largement abordé par Pascal Praud,
35:07par Christine Kelly, le JDD également en a parlé.
35:12Mais finalement, quand on sort de la presse bollorée,
35:16qui parle de France Travail ?
35:18Eh bien, quand on tape France Travail sur Google,
35:21on tombe sur des articles qui s'autocongratulent
35:24d'un partenaire désormais de France Travail
35:27qui va être l'intelligence artificielle
35:30pour aider les gens à trouver du travail.
35:32On espère que ça fonctionnera cette fois-ci, peut-être.
35:35En revanche, quand on tape France Travail, Sarah Knafo,
35:38pour être un peu plus ciblée,
35:40eh bien, on ne rajoute comme médias que Sud Radio,
35:44mais également My Canal et Atlantico,
35:47qui ont abordé le sujet,
35:49qui pourtant, me semble-t-il, est un vrai sujet.
35:51– C'est un sujet absolument considérable,
35:54puisqu'il y a 54 000 personnes.
35:56– Nos médias n'aiment que les bonnes nouvelles.
35:58– Dont on ne sait pas très bien, en vérité, à quoi ils servent.
36:03Je dois dire, faire la publicité en plus de l'intelligence artificielle,
36:07ça rend un petit peu sceptique,
36:10puisque une des choses, peut-être, qu'apporte France Travail,
36:13c'est le contact… – C'est le sujet de relations humaines.
36:15– … de relations humaines.
36:16Bon, l'intelligence artificielle,
36:18je ne suis pas sûr qu'elle apporte beaucoup dans ce domaine-là.
36:22Et puis alors, si on fait intervenir l'intelligence artificielle,
36:24il faut peut-être supprimer du personnel
36:26parmi les 54 000 employés de France Travail.
36:30Bon, voilà.
36:31– Est-ce que les médias ne sont pas…
36:32– Ce qui est intéressant, quand même, dans ce travail,
36:36c'est qu'il y a un vrai travail de fond qui a été fait par…
36:41– Par Sarrac d'Info.
36:42– Donc c'est très bien que ce travail soit connu et diffusé.
36:46Et en l'occurrence…
36:47– Nos médias sont vexés parce qu'ils ont moins bien fait le boulot.
36:49– En l'occurrence, bon, quand on voit qu'il n'y a que,
36:52comme vous dites, la presse Bolloré,
36:54ce qui n'est pas normal que la presse Bolloré en parle, c'est normal.
36:57Ce qui n'est pas normal, c'est que personne d'autre n'en parle.
36:59C'est de l'occultation.
37:03– Mardi, vous en avez sans doute entendu parler.
37:05Si vous êtes attentifs à l'actualité,
37:08un commissariat de police a été attaqué sous les grilles d'Allah Akbar.
37:14Le soir, sur TF1, Gilles Boulot en a parlé dans son JT.
37:19En ces termes, en 14 secondes exactement, je vous propose d'écouter.
37:23– Sachez qu'un homme a été interpellé peu avant 13h à Paris
37:26après s'être attaqué à trois policiers,
37:28qu'il a légèrement blessé devant les locaux de la préfecture de police.
37:32Il a été interpellé immédiatement.
37:33Le suspect, dont on ignore le mobile, dit être d'origine soudanaise.
37:38– On nous dit qu'on ignore le mobile,
37:40l'information est expédiée de la façon suivante.
37:42Il n'y a pas d'illustration des faits alors qu'on a juste avant
37:46et juste après deux très gros reportages sur TF1
37:49qui sont, eux, illustrés avec des interviews.
37:52Et puis surtout, Gilles Boulot ne nous dit pas
37:55que les policiers ont tous entendu Allah Akbar,
37:58ce qui est quand même une indication sur le mobile.
38:00– Mais ce n'est pas parvenu jusqu'à l'oreille de Gilles Boulot.
38:02Ce n'est pas parvenu jusqu'à l'oreillette de Gilles Boulot, c'est dommage.
38:05– C'est dommage.
38:08Je vous propose maintenant d'écouter Quotidien
38:10qui nous parle de quelque chose qu'on a déjà abordé dans l'immédiat,
38:14c'est-à-dire des chaînes CNN, NBC et CBS qui sont en chute libre,
38:20qui se séparent de certaines de leurs stars.
38:22Et voyez comment est-ce que Julien Belvert parle de ces chaînes,
38:27c'est très intéressant.
38:27– Les audiences des chaînes démocrates dégringolent
38:29depuis la victoire de Donald Trump sur CNN, sur NBC ou encore sur CBS.
38:33– Nous encourageons les journalistes indépendants,
38:36les podcasteurs, les influenceurs et les créateurs de contenu
38:39à demander des accréditations pour La Maison Blanche.
38:42Vous pouvez candidater maintenant sur notre nouveau site internet.
38:44– Et oui, les influenceurs et podcasteurs pro-Trump
38:48ont joué un rôle considérable dans sa réélection,
38:51on devrait donc les voir très vite à La Maison Blanche
38:53pour poser des questions sans concession.
38:55– C'est très étonnant ce terme de chaînes démocrates,
38:58moi je pensais que les chaînes de télévision étaient libres.
39:02– En tout cas, ce qui est intéressant c'est qu'ils reconnaissent
39:05que le journalisme citoyen a renversé les grands médias,
39:12il s'est passé une révolution dans la communication
39:17lors de l'élection présidentielle américaine.
39:19Évidemment, les gens comme au quotidien,
39:23ils sont quand même du mauvais côté de la partie,
39:26donc ils sont tout tristes, tout tristes, tout tristes.
39:29– Il y a un sujet que je voulais aborder avec vous depuis longtemps,
39:33c'est l'usage des réseaux sociaux.
39:36Vous savez, dans l'immédiat, on parle de tous les supports médiatiques,
39:40et c'est Topito d'ailleurs qui s'amuse de ces images d'intelligence artificielle
39:45qui sont largement publiées, commentées et likées,
39:49notamment sur Facebook,
39:52des images qu'on peut facilement déceler
39:56comme étant des images d'intelligence artificielle,
39:58mais ça marche pour beaucoup, beaucoup de personnes,
40:01tant et si bien que des grandes entreprises se sont emparées de la blague
40:05pour faire de la communication, Burger King qui utilise
40:09cette tournure très typique de ce qu'on appelle les brouteurs
40:12sur les réseaux sociaux, c'est des gens qui essayent de vous aborder,
40:16d'attirer votre attention pour récupérer ensuite votre argent.
40:19Globalement, on sait que ça ne fera pas beaucoup de likes ici
40:22car le savoir-faire n'est pas autant apprécié sur Internet,
40:25mais on souhaite quand même rendre hommage aux durs labeurs
40:27de nos équipiers qui ont réussi un chef-d'œuvre culinaire et visuel,
40:31on nous montre un gigantesque burger signe,
40:34on est bien sûr sur une pub de Burger King,
40:37vous aurez suivi la blague.
40:40Leclerc également a fait la même chose
40:43en mettant en dessous, en premier commentaire,
40:45ça y est, on vous a brouté,
40:47il y a des gens qui décèlent que c'est une image par intelligence artificielle,
40:52mais il y en a quand même beaucoup qui commentent,
40:54c'est magnifique, bravo à tous depuis Bordeaux,
40:57et ce qui est très paradoxal,
41:02c'est qu'il y a même une femme qui s'est faite avoir,
41:05mais bien comme il faut, il s'agit de la fameuse Anne,
41:08vous en avez sans doute entendu parler,
41:10et du faux Brad Pitt qui a réussi à lui extorquer 830 000 euros,
41:15c'est la guerre des fausses images et des nouveaux usages.
41:19– Mais il faut garder l'esprit critique,
41:21il faut toujours garder l'esprit critique,
41:24et je le dis souvent, avant de relayer une information par un canal,
41:29il faut essayer de la vérifier,
41:32alors on peut la vérifier, il y a des sites,
41:35il y a des comptes pour lesquels on peut avoir une grande confiance,
41:39mais sinon il faut être très prudent,
41:43bon ceci étant, c'est assez amusant ces belles images,
41:47je signale au passage que j'ai illustré dans Polémia
41:52un article pour évoquer mon procès,
41:55où l'image est une image effectivement réalisée par l'intelligence artificielle,
42:00qui me représente avec des gants de boxe
42:03que l'intelligence artificielle m'a rajouté.
42:06– Mais oui, c'est très bien fait comme outil,
42:09mais il ne faut pas tomber dans le panneau
42:10quand ça cherche à faire de vous un produit finalement chers téléspectateurs,
42:15donc attention, attention, attention,
42:17et puis sur les réseaux sociaux c'est également la guerre du cool,
42:21de façon plus ou moins réussie,
42:24et notamment je vous ai fait cette capture d'écran du compte TikTok de Gabriel Attal,
42:28qui publie parfois des petites vidéos
42:34ou alors des petites images avec des musiques très modernes,
42:37lui il se met en scène avec son chien, il se met en scène,
42:40t'avais la Ligue des champions ce soir
42:43mais t'as choisi de regarder mon plateau sur France 2,
42:462,5 millions de vues quand même Jean-Yves, c'est énorme,
42:50ces plateformes ont un réel impact,
42:52et puis je vous propose maintenant de regarder une vidéo
42:55d'un autre usage de TikTok, peut-être un peu moins réussi,
42:58il s'agit de Louis Boyard, vous allez les reconnaître,
43:01et de Jean-Luc Mélenchon.
43:02– Dimanche, on va aller voter, vous les jeunes, on a besoin de vous, allez voter.
43:07– Oui mais ce n'est pas la peine, on ne va pas vous tirer les pompes,
43:09si vous ne savez pas ce que vous avez à faire, je vous demande à quoi vous servez,
43:12allez, il faut se mobiliser, et puis tout très bien,
43:16et ne pas oublier, se lever le matin pour aller voter,
43:18ne pas écrire n'importe quoi sur le bulletin.
43:20– Il ne faut pas écrire dessus ?
43:21– Rien, rien, il ne faut pas écrire, on n'écrit pas sur le bulletin.
43:24– Vraies images, vrais malaises.
43:27Quelques chiffres maintenant pour explorer une situation bien française,
43:33663 000 bébés sont nés en France, c'est le chiffre le plus bas,
43:38mais chaque année c'est le chiffre le plus bas,
43:40depuis 1945, les naissances sont en Berne Jean-Yves,
43:45à cela on pourrait associer le titre,
43:48vous en avez parlé lors de notre interview, en début de cette émission,
43:52les titres de séjour qui sont délivrés explosent,
43:55il y a eu 336 700 titres de séjour délivrés,
44:00donc là c'est le chiffre le plus haut depuis 1945 également,
44:05on a des articles qui naissent dans différents médias,
44:10donc là c'est Madame Figaro,
44:13ces françaises qui ne veulent pas avoir d'enfants,
44:15on se sent plus libres sans enfants.
44:18Bon, quels sont également sur BFM les articles qui peuvent apparaître,
44:24baisse des naissances, pourquoi le réarmement démographique
44:26voulu par Emmanuel Macron ne prend pas un témoignage ?
44:30Des françaises qui ne manquent pourtant pas d'arguments,
44:33quels sont les arguments ?
44:34J'ai choisi de renoncer au cri, aux couches, aux rentrées scolaires
44:38et au samedi soir sans mes amis,
44:40j'ai décidé de tirer un trait sur la maternité,
44:43sans enfants donc et à jamais,
44:45c'est peut-être égoïste mais c'est mon choix,
44:48voilà donc le choix des femmes.
44:50Il y a également Salomé Saké qui a été interviewée dans Libération
44:56parce qu'elle est catégorisée comme celle qui ne veut pas d'enfants
45:00et pourtant elle est citée pour le titre de cet article dans Libé,
45:06je sens poindre un désir d'enfant assez puissant
45:08mais elle, globalement, elle pense que c'est à la société
45:12de proposer aux jeunes un monde qui permet de ressentir
45:15cette envie avec sérénité puisqu'elle ne se voit malgré tout
45:18pas procréée malgré cette envie, ce sont ces mots,
45:22Libération qui nous parle d'une génération désenfantée
45:25et qui nous demande s'il faut s'inquiéter
45:27ou y voir des évolutions positives,
45:30voilà on a une vraie place d'influence des médias
45:34sur ce sujet de société très important.
45:37– Bon, je crois qu'à toutes les générations,
45:40il y a toujours eu un certain pourcentage de femmes
45:42qui n'avaient pas d'enfants,
45:44souvent parce que les hasards de la vie ou les hasards de la biologie
45:48ne leur permettaient pas et un tout petit nombre
45:52qui était dans le refus, voilà.
45:56Aujourd'hui, on a l'impression que dans les différents médias,
46:01ça a commencé d'ailleurs sur des médias un peu marginaux au départ,
46:07comme Agiplus par exemple, etc.
46:11Il y a une petite musique sur le thème
46:16« C'est bien de ne pas avoir d'enfant », voilà.
46:19Donc je pense que ce qui est intéressant,
46:21c'est de voir que là aussi, on a une propagande
46:25qui se développe, qui met en avant des comportements
46:31qui peuvent exister et qui après tout relèvent
46:34de la liberté individuelle,
46:35mais qui sont promus par les médias.
46:41– Merci à tous de nous avoir suivis,
46:42on arrive à la fin de cette édition.
46:45Merci Jean-Yves, encore je le rappelle pour cette interview
46:49et puis je rappelle aux téléspectateurs
46:51que toutes les informations pour le procès de Jean-Yves Le Gallou
46:53sont en bas dans le descriptif de cette vidéo.
46:56N'oubliez pas également de cliquer sur le pouce en l'air,
46:59vous pouvez nous laisser un commentaire,
47:02on les lit comme chaque semaine.
47:04Et puis, on ne se quitte pas sans le portrait piquant
47:07de cette semaine qui est consacré à Pascal Praud.
47:10C'est une rediffusion, Jean-Yves.
47:12D'ici là, chers téléspectateurs,
47:14eh bien, à très vite sur TVL et portez-vous bien.
47:19– Aujourd'hui, parlons du journaliste
47:21qui fait monter les audiences.
47:23J'ai nommé Pascal Praud.
47:24Pascal Praud est un pur produit nantais.
47:27Né en 1964, il y passe son enfance
47:30et se prend d'amour pour le football et le FC Nantes.
47:34Devenu une vedette des médias,
47:36Pascal Praud profite d'un climat politique troublé
47:39et d'une censure grandissante
47:41pour faire grimper allègrement les audiences,
47:44aussi bien sur CNews que sur Europe 1.
47:47Il y restera une vingtaine d'années.
47:49Animant l'émission Téléfoot, aux côtés de Thierry Roland.
47:53Parallèlement, il rejoint RTL et participe à l'émission
47:56« On refait le match » et présente ensuite,
47:59toujours dans le football, tir au but.
48:01En janvier 2008, il quitte le bond du journalisme
48:04pour devenir directeur général du Football Club de Nantes,
48:07où il restera deux ans.
48:09Il retourne alors au journalisme sportif et rejoint ITL
48:12pour présenter l'émission « L'œil de pro »,
48:15puis « 13h foot » et « 20h foot ».
48:18Côté RTL, il rejoint le multiplex RTL l'équipe,
48:22ainsi que l'émission « Le grand match de Ligue 1 ».
48:25Lorsqu'à la rentrée 2012, Eugène Sarkomano prend sa retraite,
48:29Pro devient le chef de file de « On refait le match ».
48:33Virage, à la rentrée 2014, il remplace Léa Salamé
48:37à la présentation de l'émission de débat politique
48:40« Ça se dispute » sur RTL,
48:42à laquelle participent Éric Zemmour et Nicolas Domnocq.
48:46À partir de novembre 2016, c'est l'heure des pros sur CNews.
48:50La liberté de ton du programme
48:53et un plateau qui penche un peu plus à droite
48:56que dans les émissions concurrentes rencontrent un vrai succès.
49:00L'émission a été fin 2019 la plus regardée de la chaîne,
49:03réunissant 200 000 spectateurs.
49:06Il a fait bien mieux depuis.
49:07Il quitte RTL en 2023 pour rejoindre la tranche du midi d'Europe 1
49:12pour animer Pascal Pro et vous.
49:14À la rentrée 2023, il signe également une chronique dans le journal du dimanche.
49:19Il est attaqué dans le Parisien du 21 mars 2020 par Claude Askolovitch, je cite.
49:25C'est un homme cultivé, sympathique.
49:28Mais par cynisme, ou glorieux, ou par conviction idéologique,
49:33il organise le pire du cirque médiatique, fin de citation.
49:38Il sera défendu par Élisabeth Lévy dans Causeur du 2 octobre 2023, je cite.
49:45CNews ne donne pas de leçons de maintien.
49:48Il ne dit pas aux gens qu'ils ne vivent pas ce qu'ils vivent.
49:52C'est la véritable raison de la haine que certains,
49:56vous à Pro et à CNews, remettent en cause le magistère moral
50:02que la gauche culturelle s'était indûment auto-décernée, fin de citation.
50:07Mais la principale raison de son impopularité relative
50:12est sans doute son succès à la rentrée 2023.
50:16Son émission L'heure des pros 2 connaît un écho grandissant
50:19et rassemble ainsi plus de 900 000 spectateurs le 10 octobre 2022,
50:26atteignant une audience de 4,4%
50:29et dépassant très largement Laurent Ruquier sur BFM TV à la même heure.
50:34Insupportable pour le petit monde libéral libertaire,
50:38et disons-le aussi, un peu rassurant.