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Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’ARCOM, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, qui a sorti ce mois-ci un rapport sur la diversité ethnique dans les médias. Des statistiques pourtant interdites dans les faits divers.

On s’arrêtera sur France 2 et France 5 qui ont commis chacun en une semaine des chefs d’œuvre de propagande. Avec l’infirmière d’extrême gauche de Complément d’enquête et Benjamin Stora “l’historien” d’Emmanuel Macron pour "la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie" qui a jugé bon d’enfoncer l'écrivain Boualem Sansal actuellement emprisonné à Alger avec les applaudissement du journaliste désinformateur Thomas Snegaroff.

On n’oubliera pas les pastilles de l'information et pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM consacré à Delphine Ernotte, la directrice générale de France Télévisions, LA femme au service de la propagande sur le service public.


Sommaire :
Le dossier de la semaine : l’ARCOM, Agence de restriction et de censure audiovisuelle et numérique

Image :
France 5 - France 2 : Quand le service public se moque du monde !


Les pastilles de l’info :
X : les départs continuent
Dans la tête d’Elon Musk… sans Elon Musk
Némésis : des féministes alternatives
A Crépol, les manifestations interdites
Lola tuée une deuxième fois par Hondelatte
Vaincre ou mourir sur C8



Portrait piquant :
Delphine Ernotte


Liens utiles :
OJIM : www.ojim.fr
SOS éducation : https://soseducation.org/petitions-mobilisations-collectives/non-education-sexualite-cadre-scolaire?utm_source=Google&
Parents Vigilants : https://www.parents-vigilants.fr/petition
Polémia : https://www.polemia.com/

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Transcription
00:00Avec l'argent de vos impôts, l'État et Macron savent se montrer grand prince et aider les amis.
00:06Avec votre argent, on maintient la presse de grand chemin en soins palliatifs.
00:10Alors, pour endiguer la propagande, le mensonge, la désinformation, ce fric de dingue,
00:15il n'y a qu'une seule solution, remplacer le vieux monde médiatique par une vraie presse alternative, par TVL.
00:21Notre aide, c'est vous, et vous seul. Alors n'attendez pas, faites un don à TV Liberté.
00:27Ensemble, remplaçons ce vieux monde médiatique, la liberté à tout prix.
01:27Bonjour à tous, on est jeudi, et le jeudi, c'est E-Médias. Bonjour Jean-Yves.
01:30Bonjour Floriane.
01:31Alors Jean-Yves, aujourd'hui, on a un programme assez chargé, à l'instar de la semaine dernière.
01:36On aura un dossier du jour qui va s'intéresser à l'ARCOM.
01:40L'ARCOM, vous le savez, c'est l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
01:46Mais Jean-Yves, vous, vous aimez l'appeler différemment.
01:48Oui, c'est l'Autorité de renforcement de la censure sur les médias.
01:53Ce sont les ciseaux d'anastasie, les ciseaux de la censure.
01:56Exactement. On continuera dans l'image de la semaine avec quelques exemples concrets sur le service public,
02:02puisqu'on s'intéressera particulièrement à deux cas qui ont eu lieu sur France 2 et sur France 5.
02:09Complément d'enquête, et c'est ce soir pour ne pas citer les émissions.
02:13Et puis, bien sûr, on n'oubliera pas les pastilles de l'info.
02:16Pour le portrait piquant de cette semaine, en partenariat avec l'OGIM,
02:20j'ai choisi, en l'honneur de ce programme, de vous faire une petite rediffusion du portrait piquant de Delphine Ernotte.
02:27Delphine Ernotte, vous le savez, c'est la directrice générale de France Télévisions.
02:32C'est un peu la femme qui est au service de la propagande sur le service public.
02:36Imédiat numéro 516, c'est parti.
02:40L'ARCOM, donc. L'ARCOM vient de sortir un dossier sur la diversité qui peine à exister, nous dit Libération.
02:52À quoi ressemble l'individu type qui passe à la télévision ?
02:56Eh bien, c'est un homme blanc âgé, mais alors pas âgé.
02:59Il est âgé entre 35 et 40 ans.
03:02Il est CSP+, en principe, et il vit dans un centre-ville.
03:06Et bien sûr, aussi, il est valide.
03:08Il n'y a pas assez d'handicapés à la télévision, paraît-il.
03:11Donc Libération nous dit que pour la diversité sociale, il y a encore du boulot.
03:16Le rapport a été présenté le 15 novembre dernier, Jean-Yves.
03:21Il fait, par exemple, mention de la diversité de la société dans les médias
03:26avec la représentation des personnes perçues comme noires,
03:31des personnes perçues comme arabes,
03:33des personnes perçues comme autres.
03:35Bon, pas de bol pour ceux qui sont dans cette catégorie.
03:38Et puis, des personnes qui sont perçues comme étant asiatiques.
03:41On a également un petit encart de ce rapport qui est un peu plus spécifique.
03:47Il s'agit des activités marginales ou illégales qui sont représentées à la télévision.
03:52Et là, l'ARCOM nous dit qu'il y a 35% de représentations arabes, asiatiques, autres noires
04:00qui sont dans ces activités marginales et illégales.
04:03Donc ça laisse quand même 65% de blancs dans cette représentation de ces activités.
04:08Et puis, il s'intéresse aussi à la représentation des cadres.
04:12Les cadres, à 87%, ils sont blancs à la télévision, Jean-Yves.
04:17Et à 13%, ils sont autres, ou noirs, ou arabes, ou asiatiques.
04:22Donc c'est un peu amusant.
04:25Philippe Vardon fait ce commentaire par tweet.
04:28C'est quand même étrange qu'on fasse des statistiques ethniques
04:31pour les conseils d'administration des grandes entreprises,
04:33pour la télé, pour le cinéma, avec les applaudissements journalistiques tout de même,
04:37puisque par exemple, c'est repris dans Libération.
04:39Mais jamais pour les délinquances, c'est vraiment étrange.
04:43Alors, les statistiques ethniques, Jean-Yves, ce n'est pas autorisé pourtant.
04:47Non, ce n'est pas autorisé, mais c'est pratiqué par l'ARCOM.
04:51L'ARCOM qui censure, qui peut aller jusqu'à censurer des télévisions ou des médias
04:57qui parleront de statistiques ethniques sur la délinquance,
05:00eh bien, eux-mêmes pratiquent la statistique ethnique
05:04quand il s'agit de dire que les minorités dites visibles sont insuffisamment représentées.
05:10Alors, si vous me permettez un petit commentaire,
05:14quand ils nous disent, dans les activités marginales ou illicites,
05:21il y a 35% d'autres, c'est-à-dire...
05:26Noirs, Arabes, Asiatiques et autres.
05:28Alors, il y a deux remarques.
05:30La première, c'est que si on regarde dans les prisons,
05:34ce n'est pas 35%, c'est 70%.
05:38Donc, c'est plutôt une sous-évaluation.
05:40Ensuite, quand on regarde le détail entre Arabes, Asiatiques, autres et Noirs,
05:46je reprends leur terminologie, attention,
05:48ce n'est pas les miennes, je l'ai perçu comme.
05:52On s'aperçoit que dans les activités marginales ou illicites,
05:56il y a autant d'Asiatiques que de Noirs et d'Arabes,
05:59ce qui ne correspond là non plus pas à la réalité.
06:01Alors, si on veut jouer au con,
06:04attention quand même pour l'ARCOM qui pourrait voir son nom changer.
06:10– Alors, en fait, il y a la bonne statistique et la mauvaise statistique ethnique.
06:14– Oui, c'est comme les chasseurs.
06:15– Voilà, c'est comme les chasseurs.
06:16La bonne statistique ethnique, c'est quand on compte
06:18les Arabes, les Noirs et les Blancs à la télé.
06:20La mauvaise statistique ethnique, c'est quand on compte
06:22les Noirs, les Arabes et les Blancs en prison.
06:24Et ça, ce n'est pas bien et donc c'est interdit, effectivement.
06:28On a France 3 qui a fait quelque chose d'intéressant aussi
06:31en termes de représentativité, toujours, puisqu'on est sur ce dossier-là.
06:34Vous allez le voir, c'est dans la série Ainsi grand soleil.
06:38Et donc, on vous présente les dealers de Montpellier.
06:43– C'est le fichier des dealers connus. Tu les peluches ?
07:14Sébastien Keller.
07:18Sébastien Keller.
07:20– Alors évidemment, le dealer qui est repéré par cet individu
07:25dans Ainsi grand soleil s'appelle Sébastien Keller.
07:27On a vu quelques personnes quand même qui sont très méditerranéens.
07:31– C'est quand même essentiellement blanc européen.
07:35– Oui, il y a carrément un Monsieur Dupuis.
07:38– Il y a un petit peu de doute, mais on insiste beaucoup sur les profils.
07:42Il est vraiment très blanc, voire blanc CSP+.
07:46Mais c'est sans doute la réalité du deal à Montpellier, bien entendu.
07:50Alors, c'est le principe au fond du feuilleton.
07:54C'est ce qu'avait expliqué Mme Ernotte.
07:57Nous ne sommes pas là pour représenter la réalité, la France telle qu'elle est,
08:02mais telle qu'on voudrait qu'elle devienne.
08:04Et donc, on fond dans la France rêvée de Mme Ernotte,
08:09eh bien, le dealer, il est blanc, voire CSP+.
08:13Alors, ça peut peut-être arriver.
08:15Là, on parle des grands dealers, on ne parle pas du petit type de rue là.
08:19Ça peut peut-être arriver, bien sûr.
08:21– Il y a encore trop de problèmes à l'imbauche, je trouve,
08:23pour les blancs chez les dealers.
08:25– Bon, il y a M. Boyard, par exemple.
08:27Le député Boyard, il était dealer, par exemple.
08:30– Il a franchi une marche dans la France et ça peut arriver.
08:33Mais c'est, alors, c'est la représentation, c'est le fossel.
08:41C'est le fossel qu'on représente.
08:43Alors, d'ailleurs, dans ce feuilleton, c'est le fossel
08:47parce que c'est aussi subventionné par la région
08:51et donc on donne de belles images de la région.
08:53C'est vrai qu'il y a des belles images.
08:55Donc, on fait vivre les gens dans un univers totalement artificiel
08:59et c'est quand même très regardé.
09:02C'était sur France 2, c'est sur France 3.
09:04C'est le feuilleton de services publics qui…
09:08– C'est celui devant lequel vous vous affalez tous les soirs, Jean-Yves.
09:10– Absolument, absolument.
09:11– Naturellement, tout le monde le sait.
09:13On continue avec quelques chiffres qui m'ont un peu amusée.
09:17C'est une étude de l'année dernière, Jean-Yves,
09:19mais justement sur cette représentation qu'on peut avoir
09:22et qui est finalement déformée par la télévision
09:25et le projet de Delphine Ernotte.
09:27C'est qu'il y a un Français sur deux
09:29qui estime qu'il y a trop d'immigrés en France actuellement,
09:32mais il n'y a que 10% de ces Français
09:35qui sont capables d'estimer correctement le nombre d'immigrés.
09:38Finalement, en fait, elle fait du racisme inversé, Delphine Ernotte.
09:42C'est ça qui est amusant, non ?
09:44Dans ces quotas qu'elle veut représenter à la télévision.
09:46– Oui, et puis alors la question…
09:48– Elle empêche les gens d'avoir la réalité devant leurs yeux.
09:50– La réalité, vous savez, c'est la formule de Renaud Camus.
09:52Ouvrez les yeux, ouvrez les yeux.
09:54Les statistiques de l'INED ou de l'INSEE,
09:59quand ils parlent des immigrés,
10:02ils raisonnent ceux qui sont entrés à la première génération.
10:07Or, ce que les gens voient, c'est la première,
10:10la deuxième et même la troisième génération.
10:13Alors, qu'est-ce qui est juste ?
10:15La statistique abstraite qui ne pose pas forcément les vraies questions
10:19ou la vision qu'en ont les gens.
10:22Ouvrez les yeux, dit Renaud Camus.
10:24Ouvrez les yeux.
10:25– Exactement.
10:26L'ARCOM, j'ai lu d'ailleurs en me baladant sur leur site,
10:29qu'ils voulaient faire rentrer dans leurs statistiques de représentativité
10:33des indices sur la corpulence des gens.
10:36Donc c'est-à-dire que bientôt, on va nous dire
10:38qu'il n'y a pas assez de gros à la télé.
10:40Bon, on peut prendre quelques kilos tranquillement.
10:43– Si on veut être invité.
10:45– Si on veut être invité par Alban de Nervaux.
10:47Je vous propose cette photo aussi du collège de l'ARCOM 2023.
10:51C'est la photo officielle qu'on retrouve sur le site de l'ARCOM.
10:54Voici donc Bénédicte Lessage, Denis Répone,
10:57Juliette Théry, Hervé Gauduchot, Roch-Olivier Mestre,
11:00Benoît Loutrel, Anne Grand, Densnon,
11:03Laurence Pécori-Vollier, Antoine Boilet,
11:06Charlotte Schuss-Beau pour l'ARCOM.
11:10Bon, on fait un petit mot sur la diversité de leur équipe ?
11:14– Oui.
11:15– Vous aviez un petit quelque chose à nous dire, Jean-Yves,
11:18sur deux personnes du conseil de l'ARCOM.
11:22Il s'agit de Roch-Olivier Mestre qui est bien sûr le président de l'ARCOM
11:26et qui est donc, lui, à l'origine de la décision sur CI8
11:31qui va frapper de plein fouet.
11:33CI8 qui va être interdit bientôt à partir du 1er mars.
11:36– Voilà, alors CI8 a fait un recours devant le conseil d'État
11:41qui a expliqué que le conseil d'État ne pouvait pas statuer ce recours
11:46puisque la première décision de l'ARCOM n'était pas vraiment une décision
11:50et donc que c'était trop tôt.
11:52Le résultat d'ailleurs, c'est que quand la décision sera prise,
11:55ce sera probablement trop tard, même en référé,
11:59pour agir et sauver la situation.
12:02Mais on comprend que le conseil d'État soit la main dans la main avec l'ARCOM
12:07puisque le président de l'ARCOM, M. Roch-Mestre,
12:10vient du conseil d'État, que le directeur général de l'ARCOM,
12:14M. Alban de Nervaux, par ailleurs proche de Soros,
12:19– Via sa femme, sa compagne, c'est Laurence de Nervaux.
12:22– Laurence de Nervaux, qui est à la tête d'une association
12:26d'implantation de migrants dans les campagnes soutenues par Soros.
12:30Donc M. Alban de Nervaux vient aussi du conseil d'État.
12:33Donc au fond, ce sont les conseillers d'État qui se passent le séné et la moutarde
12:40et les conseillers d'État du conseil d'État
12:42donnent raison au conseiller d'État qui officie à la tête
12:47de l'organisation de censure de l'ARCOM.
12:50Et d'imposition de certaines normes.
12:53– Bien sûr.
12:54– Parce que dans l'exemple qu'on a cité du feuilleton,
12:57où on voit que les dealers…
13:00– D'ailleurs, il n'y a que des hommes, il y a une sous-représentation des femmes.
13:02– Oui, il y a une sous-représentation des femmes, ça c'est vrai.
13:04– Moi, je vais porter plainte aux Transilvans Soleil, je vais nuquer des femmes dealers, plus.
13:06– Oui, c'est vrai.
13:07– Non mais ça manque, Jean-Rémi.
13:08– Oui, ça manque de femmes dealers.
13:09– C'est affreux.
13:10– Oui, vous avez raison.
13:11Mais ils suivent les consignes.
13:13– Bien sûr.
13:14– Puisque l'ARCOM donne des consignes selon lesquelles il faut effectivement
13:19que les rôles positifs soient joliment partagés.
13:24Et là, en l'occurrence, les rôles négatifs sont attribués…
13:29– 100% pour les hommes.
13:30– 100% pour les hommes, 100% pour les blancs, voilà.
13:33– Retenez bien, l'ARCOM, l'agence de restriction et de censure, les ciseaux.
13:40On passe à l'image de la semaine.
13:46Le service public se moque décidément bien de vous.
13:49Et je vous propose de commencer par exemple avec le traitement d'une actualité
13:54qui aurait pu faire un peu plus la une, à l'instar de l'affaire Pellico.
14:00Il s'agit d'un journaliste qui est jugé pour viol, acte de torture
14:05et barbarie sur ses belles-filles, par ailleurs.
14:09L'affaire a été évoquée seulement par 4 médias, grands médias, mainstream.
14:15Et 20 minutes, qui traitent peut-être le mieux de cette affaire,
14:21ne mentionnent pas un détail, c'est que cet individu
14:26qui s'appelle Jean-Philippe Desbordes, c'était un journaliste de gauche.
14:31Il a quand même bossé pour Le Canard Enchaîné, pour Libération,
14:34pour France Info, pour Envoyé Spécial, pour Arte Info,
14:37pour Actuel, pour Charlie Hebdo, pour France 5 et France 3.
14:41– Belle carrière dans les médias publics et les médias subventionnés.
14:46– Exactement.
14:47Et alors en fait, on a William Goldnadel sur CNews
14:50qui se demande pourquoi, pour une affaire aussi grave,
14:54on n'a pas plus d'informations, plus de gens qui disent
14:58qu'on est navrés d'avoir embauché ce monsieur,
15:00on aurait bien aimé se rendre compte.
15:02Eh bien lui, il parle du privilège rouge du service public.
15:05– C'est une très belle formule.
15:07Alors ce qui est intéressant, on vous l'avait dit,
15:09les journaux n'en ont pratiquement pas parlé,
15:11et notamment la seule télévision qui en a parlé,
15:14en dehors effectivement de CNews plus tard, c'est France 3 Région.
15:23C'est-à-dire que l'affaire est restée localisée.
15:26Et vous savez que c'est ça ce qu'on appelle la hiérarchisation de l'information.
15:30Une information sert le politiquement correct,
15:34on la brasse, on la surbrasse, on la rebrasse.
15:38Une affaire qui gêne, on n'en parle pas, on la passe sous la table,
15:44si j'ose dire.
15:46Et là, le seul média de service public qui en parle à la télévision,
15:52c'est la chaîne régionale, parce que malgré tout,
15:54on peut difficilement l'éviter.
15:56– Pas trop le choix, oui.
15:57Ce monsieur en plus ne bénéficie plus de la présomption d'innocence,
16:01donc il aurait pu y avoir des articles qui se seraient rajoutés à cette liste-là.
16:06Il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle avec obligation de soins,
16:10et sa compagne qui était jugée pour complicité dans cette affaire,
16:13à 5 ans de prison.
16:15Mais toujours pas plus d'articles sur ce journaliste, voilà.
16:19C'est le service public, c'est comme ça.
16:21On continue avec complément d'enquête, si vous le voulez bien,
16:24chers téléspectateurs, un sujet un peu plus léger,
16:27quoique, complément d'enquête a sorti un nouveau numéro
16:31qui est signé la guerre de l'info.
16:34– Sur les bancs de l'école.
16:36– Et oui, sur les bancs de l'école.
16:37Ça aurait presque pu être un titre de « médiasage ».
16:40– Oui, absolument.
16:41– Donc ce qui est très intéressant, c'est qu'ils ont mentionné
16:44le cas d'une infirmière qui, après un cours d'éducation à la sexualité,
16:49a été accusée de tenir des propos choquants à des élèves.
16:53Le complément d'enquête nous dit aussi que ce reportage qu'ils font,
16:57ça sert à pointer certaines associations, je cite,
17:01ultra-conservatrices et figures d'extrême-droite
17:04qui mènent une lutte acharnée contre l'éducation à la sexualité
17:08à l'école primaire.
17:09Vous savez que c'est une question qui fait énormément débat en ce moment.
17:13Est-ce que l'école doit vraiment donner des cours de sexualité à nos enfants ?
17:17C'est une vraie question, il va falloir y répondre un jour ou l'autre.
17:22Et pour l'instant, les gens qui passent sur la télévision,
17:25c'est assez frileux sur le sujet.
17:26Donc les deux associations qui sont dans le viseur de complément d'enquête,
17:30c'est SOS Éducation et Parents Vigilants,
17:33qui permettent de faire remonter énormément de scandales à l'école.
17:37C'est un outil qui est très efficace pour ce qui se passait jusque-là
17:42dans le silence le plus total et la non-médiatisation.
17:45Alors ce qui est intéressant dans ça, c'est qu'on est dans une phase de contre-offensive.
17:52C'est-à-dire que pendant très longtemps, jusqu'à quelques années,
17:56il fallait subir la dictature de la gauche et de l'extrême-gauche,
18:01à peu près partout, et notamment à l'école.
18:04Aujourd'hui, au fond, il y a un certain nombre de parents qui se rebiffent.
18:11Et ces associations, SOS Éducation étant sienne mais ne faisait pas grand-chose,
18:17maintenant agit d'une manière beaucoup plus opérationnelle,
18:20avec SOS Éducation et Parents Vigilants,
18:22ça permet aux gens de ne plus tout supporter, tout subir.
18:26Et je dois dire que la contre-offensive va aussi probablement s'étendre dans les entreprises,
18:32où il y a eu un empire woke qui a eu tendance à se développer,
18:36et je pense que là aussi, la contre-offensive va arriver.
18:38Il va falloir que les gens de gauche et d'extrême-gauche,
18:41dans l'éducation, dans l'entreprise, dans la justice aussi,
18:48comprennent que leur dictature, on ne va pas continuer à la supporter indéfiniment,
18:55et qu'il y a un instrument pour la combattre,
18:57précisément, c'est la remontée d'informations à travers les réseaux sociaux.
19:01Exactement, et c'est la liberté d'informer et de choisir ses sources, naturellement.
19:07Alors évidemment, cette infirmière, puisqu'on continue sur cette dame,
19:11a été soutenue dans le complément d'enquête ensuite par Papendiaï,
19:16soutenue également par Najat Balo Belkacem,
19:18qui a été sortie de son trou par cette émission,
19:23et qui dit que le rectorat a fait une énorme erreur en la sortant.
19:27C'est un trou très bien rémunéré, plutôt confortable.
19:31N'ayez pas d'inquiétude sur Najat Balo Belkacem,
19:36entre ses intérêts avec le Maroc et les Etats-Unis d'Amérique,
19:40elle vit tout à fait bien, soyez rassurés.
19:43Je tiens à ce que nos spectateurs soient rassurés.
19:46Ouf, on souffle un bon coup, merci Jean-Yves.
19:49Et Aurore Bergé aussi, naturellement, qui a soutenu cette dame.
19:52Dans le reportage, on la présente comme une femme apolitique,
19:56qui aide les enfants, et qui d'ailleurs leur permettait parfois
20:00de porter plainte contre des abus qu'ils auraient éventuellement vécus,
20:04ce qui est sans doute tout à fait vrai.
20:06Sauf que, en réalité, figurez-vous que cette dame est une élue d'extrême-gauche,
20:11qui est relativement d'ailleurs incontournable dans le paysage local.
20:15Elle est également militante pro-trans, ça, ça a été retrouvé sur ses réseaux sociaux,
20:20et présidente d'une association en soutien aux clandestins.
20:24C'est ce qu'on disait, Jean-Yves.
20:26Elle coche toutes les cases.
20:27Elle coche toutes les cases dans l'école.
20:29On peut faire de la propagande comme ça, pour nos enfants,
20:33et personne ne dit rien.
20:35Alors, on se moque du monde, parce que naturellement,
20:38on ne précise absolument pas son origine.
20:42En fait, ce qui est un peu intéressant, c'est que…
20:44– C'est d'un complément d'enquête.
20:45– C'est d'un complément d'enquête.
20:46– Là, nous complétons l'enquête de complément d'enquête.
20:47– Tout à fait.
20:48– Voilà.
20:49Ce qui pose quand même le problème, c'est que ces dérapages
20:54de complément d'enquête ou de dévoyé spécial à répétition,
20:59l'ARCOM ne fait jamais d'observation.
21:03Jamais d'observation.
21:04L'ARCOM qui fait des observations toutes les semaines ou tous les mois,
21:09sur C8, sur CNews, parce qu'ils disent des choses souvent exactes, d'ailleurs,
21:14mais qui ne sont pas politiquement correctes,
21:16là, alors que c'est de la manipulation de l'information,
21:20l'ARCOM…
21:21– Silence télé.
21:22– C'est l'estime.
21:23– On continue avec une affaire qui, cette fois-ci, s'est passée sur France 5.
21:28C'était une émission avec l'ami de tous les bons coups.
21:31J'ai nommé, bien sûr, M. Snegaroff qui avait invité Benjamin Stora
21:36pour discuter de l'affaire Boualem-Sensel.
21:39C'est un écrivain qui a été arrêté depuis le 16 novembre dernier en Algérie.
21:45Il a été arrêté en Algérie, il faut le préciser.
21:47Je vous propose d'écouter ce qu'explique M. Benjamin Stora qui est historien.
21:53– Est-ce qu'on a le droit, moralement, de dire un mais
21:56quand on évoque l'arrestation d'un écrivain ?
21:59Dire, il a été arrêté, mais…
22:01Est-ce que ce mais-là, il ne pose pas un problème moral ?
22:03– C'est un problème moral, bien entendu.
22:05Mais on ne doit pas, aussi, ne pas avoir, disons, un débat intellectuel.
22:09Ce n'est pas possible.
22:10Vous voyez, ce sont des choses, historiquement,
22:12qui blessent le sentiment national.
22:14– Sans justifier.
22:15– Pour faire attention.
22:16– Alors, c'est formidable.
22:17D'abord, qui est Snegaroff ? Vous en avez parlé.
22:19Snegaroff, c'est l'homme qui a désinformé depuis 6 mois sur les élections américaines.
22:24Et donc, ayant désinformé brillamment, il continue de désinformer.
22:28La désinformation est un mode de sélection sur les médias de services publics.
22:32Qui est M. Benjamin Stora ?
22:34Alors, Benjamin Stora, l'historien.
22:37– L'historien, avec les guillemets qui s'imposent.
22:39– C'est l'historien officiel sur la guerre d'Algérie depuis 30 ans.
22:44Il était moins gros au début.
22:46Vous avez vu, là, il prend du volume au fur et à mesure.
22:48C'est l'historien officiel sur la guerre d'Algérie.
22:50– Et c'est pour la représentativité…
22:52– Et c'est très simple.
22:54Il développe le récit algérien sur la guerre d'Algérie.
22:59Et sur l'Algérie, c'est son fonds de commerce depuis 30 ou 40 ans.
23:03Et alors, il dit cette chose extraordinaire.
23:05Oui, mais enfin…
23:07– M. Boualem Sanssane blesse le sentiment national algérien.
23:11– Blesse le sentiment national algérien.
23:13Alors que lui, blesse le sentiment national français depuis 40 ans.
23:18C'est sa liberté d'expression. Je ne veux pas me couper la liberté d'expression.
23:21Simplement, lui, il blesse le sentiment national.
23:24Son fonds de commerce, son fonds de commerce, c'est de blesser le sentiment national français.
23:28– C'est de cracher sur la France.
23:29– C'est de cracher sur la France.
23:30Et là, il est invité régulièrement, ça fait 40 ans qu'on le voit.
23:33– Il a d'ailleurs eu une mission sur la mémoire de colonisation
23:36et de la guerre d'Algérie par Emmanuel Macron.
23:38Donc, ce n'est pas n'importe qui.
23:39– Non, non, il vit de ça.
23:41– Il vit de ça.
23:42– Et lui, il trouve ça normal.
23:44Par contre, que ce Boualem Sanssane…
23:47– Qui est un écrivain.
23:48– Qui est un écrivain.
23:49Alors, je vais vous dire, moi, j'ai été surpris.
23:52Parce que je suivais un peu ce qu'il faisait.
23:55J'ai été surpris qu'il soit allé en Algérie.
23:59Parce que je trouve que c'était imprudent.
24:02– Et ça n'a pas loupé.
24:04– Et ça n'a pas loupé.
24:06Alors, tout de même, c'est un ressortissant franco-algérien.
24:11Je pense que le gouvernement français pourrait s'agiter un peu pour…
24:16– Je pense qu'actuellement, ils sont en train de faire des tractations.
24:18– Le faire revenir.
24:19– On voit bien que le service public, en tout cas,
24:21ne s'agit pas vraiment dans ce sens-là, Jean-Yves.
24:23– Non, non, pas du tout.
24:24– Pourtant, c'est quand même étonnant de la part de gardien de la liberté.
24:27Enfin, je veux dire, on a un écrivain qui est arrêté, si jamais c'était…
24:32– Il défend le camp du bien.
24:35Et lui, il a dit des choses, il est très critique sur l'islam.
24:39Il est dans le camp du mal.
24:41– C'est ça.
24:42– Il est dans le camp du mal.
24:44Pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
24:46– Finalement, il n'y avait qu'une dame sur ce plateau
24:49pour prendre la défense de M. Boulem-Sensal.
24:51C'était la journaliste de Marianne, Rachel Binas,
24:54qui a dit qu'elle se sentait très très mal à l'aise
24:57qu'on attaque ainsi quelqu'un qui était en prison.
24:59– Oui, c'est d'une élégance rare.
25:01– Enfin, voilà, de la part du journaliste du service public,
25:04encore une fois, c'est scandaleux.
25:05– Quelqu'un a dit, ce n'est pas France 5, c'est Algérie 5.
25:08– Voilà, c'est ça, exactement.
25:10Alors, il faut noter également que le score de cette émission fabuleuse,
25:14à non point douté, c'est 599 000 téléspectateurs
25:19à 20 heures sur France 5.
25:21Pendant que, bien sûr, C8, Cyril Hanouna recueillait
25:261 362 000 spectateurs.
25:29Voilà, donc il y a visiblement des débats qui intéressent plus que d'autres.
25:32– Mais l'ARCOM va supprimer C8 et ne fera pas d'observation à C5, voilà.
25:36– Ni des fuses.
25:37On sait toujours que l'ARCOM, c'est vraiment un organe
25:41de restriction de l'opinion, de censure.
25:44C'est vraiment l'organe le plus nocif.
25:47Ça ne fait jamais que nous coûter 50 millions par an.
25:50– Que pourraient être des économies.
25:52– Voilà, des économies.
25:53– Au lieu de supprimer des jours fériés, par exemple.
25:55– Par exemple, oui.
25:56– Par exemple, de vouloir supprimer des jours fériés, on n'y est pas encore.
25:59Et je vous propose ce tweet de Destination Télé
26:02qui revient sur un article de Challenge Brut.
26:06Ses politiques, Renaud Levin-Kim, enquêtent sur le producteur
26:10le plus puissant de Paris.
26:12Alors ce producteur, Jean-Yves, il a été viré de Canal+, par Bolloré.
26:17Et l'article de Challenge dit qu'il renouvelle l'information
26:22de la génération Z et qu'il cartonne sur ses politiques sur France 5
26:26grâce à son intelligence émotionnelle.
26:29Renaud Levin-Kim, c'est aussi le propriétaire de Brut, Jean-Yves.
26:33Donc il produit via Together Media, c'est sa boîte.
26:37Il est donc sur ses politiques, c'est amusant.
26:39Il est sur ses Ce soir, c'est amusant aussi.
26:42Et l'émission, par exemple, En société, également,
26:45dont on parle de temps en temps.
26:48Donc il y a d'un côté l'empire Bolloré et de l'autre, le camp du bien.
26:55Voilà, l'émotionnel au service du politiquement correct.
26:59Écoutez Jean-Yves, sur cette belle conclusion,
27:02passons aux pastilles de l'info.
27:08Je vous propose d'atterrir tel la fusée Starship sur X.
27:12Et les départs qui continuent, c'est désormais Greenpeace
27:16qui va nous quitter, chers amis.
27:18Une annonce terrible, bien sûr, qui est reprise par le journaliste Paul Sujit.
27:23Paul Sujit qui est journaliste au Figaro.
27:26Il dit que par cette décision, Greenpeace fait bien davantage qu'Elon Musk
27:29pour réduire la désinformation sur le réseau.
27:33Greenpeace qui déroule donc un thread pour expliquer
27:37pourquoi est-ce qu'ils partent de X.
27:39Ils disent, nous avons créé le compte en 2007 pour contribuer
27:42au débat sur l'environnement, le climat, la biodiversité et la paix
27:45dans le respect des faits scientifiques, de nos valeurs de non-violence
27:50et dans un cadre démocratique et constructif.
27:52Oui, mais ça, c'était avant.
27:56Ce qui leur déplaisait à Greenpeace, c'était les notes de la communauté.
28:02Et d'ailleurs, ça n'a pas loupé parce que sur ce tweet-là, dans le thread,
28:06les lecteurs ajoutent un contenu qu'ils jugent utile pour les utilisateurs
28:10avec des exemples sur les erreurs scientifiques
28:14qui ont été commises dernièrement ces trois derniers mois par Greenpeace.
28:19Finalement, en fait, ce qui déplaît à tous ces gens qui partent de X,
28:23Jean-Yves, c'est que cette mesure de lutte contre les fake news
28:28qui proposait une sorte de démocratie participative,
28:31ça met en exergue les mensonges de certains
28:36et donc ils se sentent très mal à l'aise, ils s'en vont, quoi.
28:40Voilà, alors les notes de communauté sur Twitter, c'est extrêmement précieux
28:45parce que ça donne un point de vue complémentaire,
28:50parfois contradictoire du tweet.
28:52Mais on a les deux, si vous voulez.
28:54On a le tweet et derrière, ceux qui corrigent à tort ou à raison le tweet.
29:02Et quand on voit cela, on a une information complète.
29:07Et ça, c'est extrêmement précieux et ça gêne évidemment beaucoup
29:12les gens de gauche ou d'extrême gauche
29:15qui ne sont pas dans cette logique de confrontation d'opinion.
29:20Pour eux, il y a une opinion qui est la bonne, qui est la leur.
29:23Ils n'admettent pas qu'on puisse rechercher la vérité ou approcher la réalité
29:28à partir de points de vue complémentaires ou contradictoires.
29:32Et c'est, je pense, le génie de Musk d'avoir permis
29:37ces notes de communauté qu'on ne supprime pas.
29:40Dans le système antérieur, il y avait des suspensions arbitraires.
29:43Là, on ne supprime pas.
29:45Éventuellement, on corrige.
29:47Je veux dire que Musk, d'ailleurs, a été tout à fait beau joueur
29:50puisqu'il y a eu des notes de la communauté sur ses propres tweets.
29:54Mais ça permet d'avoir une vision équilibrée des choses,
29:58ce que la gauche et l'extrême gauche n'admettent pas.
30:01– Est-ce que ces notes de communauté, cette participation finalement,
30:04ça ne vous rappelle pas quelque chose ?
30:06Moi, ça me fait penser à Wikipédia,
30:08qui est envahie par des hordes de correcteurs,
30:11souvent d'extrême gauche d'ailleurs, qui s'acharnent sur certaines pages.
30:14On en avait consacré un immédiat sur la question.
30:18Notamment, il y avait Jean-Paul Gourevitch,
30:20qui avait été victime d'une guerre d'édition
30:22avec plus de 200 modifications en une journée sur sa page,
30:25ce qui est quand même énorme.
30:27C'était suite à l'apparition de son livre
30:29L'immigration pour les nuls, dans lequel il sourçait les coûts,
30:33les chiffres des arrivées, etc.
30:35– Est-ce que finalement, à chaque site, c'est troll, Jean-Yves ?
30:38– Non, alors pas du tout, parce que si vous voulez,
30:40la différence de philosophie, c'est que sur Twitter,
30:42vous avez le tweet et la note de communauté qui éventuellement le corrige.
30:46Sur Wikipédia, la méthode de l'extrême gauche
30:49est de supprimer tout ce qui n'est pas leur point de vue.
30:52Ce n'est pas choquant qu'il y ait le point de vue de l'extrême gauche,
30:56de Mediapart, de Libération dans les notes de Wikipédia,
30:59ce n'est pas choquant.
31:00Ce qui est choquant, c'est qu'on supprime tout autre point de vue.
31:03Ce n'est pas du tout la même logique, voyez-vous.
31:05Il y a ceux qui pensent qu'ils ont la vérité,
31:07et ceux qui pensent que la vérité, c'est la confrontation d'opinions différentes.
31:14– On quitte X pour retrouver Elon Musk, chers téléspectateurs.
31:18Envoyé spécial sur France 2 a sorti un nouveau reportage
31:23dans la tête d'Elon Musk.
31:25Le problème, c'est qu'il n'y a pas Elon Musk dans ce reportage,
31:29puisqu'il leur a répondu par un emoji crotte
31:33à la sollicitation qu'ils lui ont envoyée pour faire une interview.
31:37Et pour cause, je vous propose de vous remémorer
31:41la dernière interview d'Elon Musk en France.
31:44C'était lors de sa venue en 2023 au salon des Nouvelles Technologies,
31:49Vivatech, il avait été invité.
31:51Et c'est France 2 qui avait obtenu l'interview qui avait été très disputée,
31:56l'interview d'Elon Musk.
31:58Et c'est Anne-Sophie Lapix qui l'avait interrogée.
32:01On peut regarder cet extrait pour se comprendre, peut-être,
32:06pourquoi est-ce qu'Elon Musk envoie maintenant des emojis crottes.
32:09– C'est juste ça l'objectif de ce règlement,
32:12et vous ne comptez pas l'appliquer ?
32:14– Twitter obéira à la loi.
32:17Oui, je l'ai déjà dit, Twitter respectera la réglementation.
32:21C'est la quatrième fois que je le dis, ou la troisième ?
32:26– C'est bien qu'on l'entende, parce qu'il y a quelque temps,
32:29le ministre Barreau en doutait et vous menaçait
32:32de vous bannir de France et d'Europe.
32:35Vous l'avez entendu ce message-là aussi ?
32:38– Vous savez, encore une fois, pour la énième fois,
32:42Twitter ne va pas violer la loi.
32:44– Alors ce qui est amusant, c'est qu'Anne-Sophie Lapix
32:47avait été interrogée sur cette interview,
32:49et qu'elle avait déclaré qu'elle ne l'avait pas franchement torturée,
32:54alors qu'elle le prend clairement pour un débile.
32:56– C'est la méthode de l'interview inquisitoriale,
33:00où on relance une fois, deux fois, trois fois,
33:04quatre fois la même question, pour essayer de piéger
33:08la personne qu'on interroge et de retenir celle qui convient le mieux.
33:13Bon, Mosque, il a réglé le problème, il ne répond plus à ces gens-là.
33:17C'est un peu la nouvelle pratique d'ailleurs
33:19de la nouvelle administration Trump aux États-Unis.
33:22Les médias de grand chemin, on ne leur répond plus,
33:26et on s'adresse directement à l'opinion par les blogs,
33:32les réseaux sociaux, les podcasts, voilà.
33:36Et je pense que cette méthode devrait venir ou va arriver
33:41en France et en Europe, ça prend un certain temps,
33:44mais il y a un moment où les inquisiteurs des grands médias
33:49vont perdre leur superbe.
33:51– D'autant plus que parfois, passer par des voies alternatives
33:55rapporte plus de vues, et donc comme le but c'est d'être entendu
33:59quand on est politique, c'est de faire du score, quoi.
34:03– Trump a gagné en s'adressant un peu aux médias de grand chemin,
34:09mais énormément aux blogs, aux réseaux, aux podcasts,
34:14à toutes ces méthodes alternatives qui lui ont permis
34:17de se faire entendre par beaucoup de gens différents.
34:23Bon voilà, c'est aussi un changement de paradigme
34:27qui est en train d'arriver.
34:28– C'est l'avenir, l'alternatif c'est l'avenir.
34:33– Elles sont alternatives elles aussi, il s'agit des filles de Nemesis.
34:37Elles ont obtenu un article dans Le Monde qui est paru cette semaine,
34:42et ce qui est intéressant, c'est le titre dans un premier temps,
34:45des identitaires grimés en féministes, et puis la photo,
34:49alors la photo Jean-Yves on dirait vraiment les Charlie's Angels
34:53ou alors les Totally Spice selon les références culturelles de chacun,
34:57la photo elle est fabuleuse.
34:59– Alors c'est une réussite, c'était intéressant,
35:01parce que le photographe les a placées sur un fond négatif évidemment,
35:06mais elles ressortent de manière extrêmement positive,
35:12donc paradoxalement l'objectif était de les mettre dans un environnement noir,
35:16sombre, et elles ressortent, c'est vraiment une très belle opération
35:22de contre-communication en quelque sorte.
35:25Bien qu'elles aient accepté dans ce cas particulier de parler au camp d'en face
35:31et de se faire photographier par le camp d'en face,
35:34elles ont retourné la situation à leur avantage, bravo.
35:38– Un an après la mort de Thomas,
35:41et quelques semaines seulement après la mort de Nicolas,
35:44ce jeune homme qui faisait partie du même club de rugby que Thomas,
35:49eh bien un collectif a décidé de faire des actions
35:53pour appeler à une manifestation pour Thomas, pour Nicolas.
35:58Voici comment reprend cette information,
36:02ici France Bleu et France 3, donc l'actu régionale,
36:06mort de Thomas à Crépole, un collectif d'ultra droite
36:09renomme des rues et tract pour le rassemblement pour Thomas.
36:13On a France Info également, juste après,
36:16qui nous indique que toutes les manifestations qui étaient prévues
36:19le week-end dans la Drôme ont été interdites par la préfecture,
36:23et l'article est très intéressant,
36:25ils nous disent que cet anniversaire du décès de Thomas,
36:29que c'est une récupération, déjà le terme de récupération,
36:33qui fait l'objet de tractages, de courriers, de déclarations,
36:36qui laisse craindre des troubles importants,
36:39et donc toutes les manifestations ont été interdites
36:42en lien avec cette commémoration,
36:44au motif de lutte contre le racisme, de haine et de francocide,
36:48ou d'insécurité ou encore d'immigration sont également interdits.
36:51On a le terme francocide qui apparaît dans un document d'un préfet.
36:57Et puis on a le Dauphiné libéré, Jean-Yves,
36:59qui publie un autre article,
37:01l'attention monte à Romand suite à l'interdiction des rassemblements,
37:06des collectifs de l'ultra droite et de gauche
37:10avaient organisé des manifestations,
37:12alors bon, il y a l'ultra droite et puis il y a la gauche,
37:14c'est la petite gauche gentille,
37:16c'est pas l'ultra gauche, c'est la petite gauche.
37:18– C'est pas l'extrême gauche, c'est pas les antifas, non.
37:20– On a comme illustration de cet article de l'attention qui monte,
37:24on a des gendarmes carapassonnés dans leurs armures anti-émeutes
37:31et on a ce sous-titre de la photo que je trouve vraiment fabuleux,
37:35ces événements étaient redoutés par les Romanais,
37:38déjà très contrariés que leur ville soit devenue tristement célèbre
37:41après la médiatisation du drame de Crépole et la mort récente de Nicolas.
37:46Alors le Dauphiné libéré par le nom des Romanais maintenant.
37:50– Alors il y a un dernier point qui est intéressant, même central,
37:53c'est qu'on ne pose nulle part la question de la liberté de réunion et de manifestation.
37:59Alors qu'il y a seulement 10 jours, ou deux semaines plus exactement,
38:07lorsqu'il y a eu le match France-Israël,
38:10il y a eu un gala de soutien au grand Israël qui s'est tenu à Paris,
38:16il y a eu des manifestations pro-palestinienne.
38:19Et le préfet de police de Paris a expliqué,
38:22on trouve son texte sur Polémia, je recommande la lecture,
38:25a expliqué malgré les risques à l'ordre public,
38:29malgré les risques à l'ordre public matériel, les gens qui se tapent dessus,
38:33ou à l'ordre public immatériel,
38:35les gens qui tiennent des propos considérés comme appelant à la haine,
38:39que malgré tous ces risques, il autorisait ces séries de manifestations
38:45pour défendre la liberté d'expression.
38:47Et que pour cela, il a mis en action 4000 policiers.
38:52Alors, si on défend, ce que je ne peux qu'approuver,
38:56la liberté d'expression et de manifestation des pro-israéliens,
39:01des pro-palestiniens à Paris,
39:04pourquoi on interdit les manifestations identitaires françaises à Romand-sur-Isère ?
39:13Il y a vraiment un deux poids deux mesures qui est extrêmement choquant.
39:16Et qui devrait être relevé par la presse,
39:20et pas seulement par la presse nationale,
39:23qui devrait dire, enfin, qu'est-ce qui se passe ?
39:25La liberté d'expression pour les uns, l'interdiction pour les autres,
39:29il y a quelque chose qui ne va pas.
39:32Le 23 novembre dernier, dans l'émission Célèbdo,
39:36est passée la mère de Lola.
39:38Lola, cette petite fille qui a été tuée il y a deux ans maintenant.
39:42Et sur le plateau, il y avait Christophe Andelatte,
39:46vous savez, ce célèbre journaliste qui décrit toutes les affaires,
39:52tous les meurtres avec sa voix bien connue, bien particulière.
39:56Je vous propose d'écouter ce qu'il a dit face à la mère de Lola,
40:00sur l'aide médicale d'État.
40:02Il y a eu toute une polémique politique,
40:04vous avez voulu vous sortir à l'époque,
40:07puisque cette affaire a été très récupérée par l'extrême droite,
40:11au prétexte qu'elle était sous OQTF,
40:13et que c'était la démonstration encore que les étrangers sans papier sont dangereux.
40:18Nous avons là la preuve.
40:20Alors, elle n'a jamais été suivie en psychiatrie, cette femme.
40:23Enfin, on a là la preuve que l'aide médicale d'État est bien utile.
40:26C'est-à-dire qu'il eût été idéal que cette femme sans papier
40:30puisse être soignée dans des services psychiatriques,
40:32qu'elle prenne des médocs qui vont bien, etc.
40:34Donc, on a là une preuve flagrante que l'aide médicale d'État est indispensable.
40:40Que ces gens-là, fustiles sans papier, ont aussi besoin d'être soignés,
40:44y compris sur le plan psychiatrique.
40:46Jean-Yves, la personne ne lui répond rien,
40:48et pourtant, c'est très grave ce qu'il dit.
40:50Si je reformule, concrètement, il explique que l'argent des Français
40:54doit aider des étrangers illégaux sur les territoires à ne pas commettre de meurtre.
40:58Je rappelle qu'il parle de cette dame qui était sous OQTF, Dabia.
41:03Et par ailleurs, ce que je trouve assez amusant,
41:05c'est que chez les droits de l'homiste,
41:08il faudrait considérer d'office les étrangers comme potentiellement tous fous et dangereux,
41:13qu'il faudrait leur proposer des soins psychiatriques d'office.
41:19Ça, c'est du racisme messianique de gauche.
41:22Absolument. Alors, au lieu de dire que l'OQTF aurait dû être appliqué,
41:26il dit qu'elle aurait dû être soignée.
41:30C'est à cause de l'AME qui n'a pas été suffisamment efficace,
41:33et c'est bien la preuve que c'est l'inversion totale de la réalité,
41:38comme toujours sur ces grands plateaux.
41:41Alors, il a été très fâché d'être mis en cause sur les réseaux sociaux, M. Hollande-Latte.
41:46Ah oui, ça n'a pas dû lui plaire.
41:48Là, il a été extrêmement fâché.
41:50Ça n'a pas dû lui plaire.
41:54Vaincre ou mourir est passé sur C8,
41:57et on a Télé Loisirs qui a fait cet article très habile, je trouve.
42:01Histoire vraie de charrette jouée par Hugo Becker dans le film.
42:05Vous vous souvenez pourtant, à l'époque de la sortie de ce film,
42:09Vaincre ou mourir, on avait des titres tels que celui du monde.
42:13Le film Vaincre ou mourir, une relecture biaisée
42:16des gardes vendées au service de la droite identitaire.
42:19Là, on n'a pas tout à fait le même titre, je trouve ça intéressant.
42:22Et puis, je vous propose d'écouter une interview d'Hugo Becker
42:25à qui une journaliste du Figaro avait posé une question.
42:30On écoute ça tout de suite.
42:31Le peuple vendéen a été décimé.
42:33C'est un parti pris plutôt incorrect aujourd'hui.
42:35Moi, ce qui m'a le plus intéressé dans ce film, c'est pas ça.
42:37En France, on fait assez peu de films historiques.
42:39Plutôt que l'histoire soit racontée,
42:40nos histoires soient racontées par des productions américaines ou anglo-saxonnes,
42:44qu'on puisse la raconter nous.
42:45Ce film-là, il raconte une histoire qui, pour moi, est universelle et intemporelle.
42:49Ce serait dommage de faire un procès d'intention sur l'histoire elle-même
42:51parce que cette histoire, elle a existé.
42:53C'est un fait.
42:54Et ce qui est intéressant, c'est justement d'en débattre,
42:57regarder en arrière pour mieux avancer
42:59et ne pas reproduire des bains de sang d'une telle atrocité.
43:03Ça, Jean-Yves, c'est la preuve que, quand on assume,
43:05on continue à avoir une carrière.
43:07On a le droit de continuer à exister.
43:09Bien sûr.
43:10C'est très bien, ce qu'il dit.
43:11C'est très bien.
43:12C'est énorme.
43:13Et c'est normal qu'il y ait des angles différents du même événement.
43:17Alors, il y a eu longtemps l'angle révolutionnaire
43:20où les massacres étaient justifiés.
43:22Maintenant, il y a l'autre vision du côté du peuple vendéen
43:27en révolte contre les abstractions républicaines.
43:30C'est une vision complémentaire.
43:33C'est l'histoire.
43:34Alors, ce qui est intéressant quand même,
43:36c'est que c'est repris sur C8.
43:38Je crois qu'il y a eu une belle audience.
43:41Et voilà.
43:43Et on comprend pourquoi il s'agit aussi de fermer C8.
43:49Il ne faut pas permettre à des films politiquement incorrects
43:55d'avoir, après la vie en salle, une deuxième vie
43:59sur les chaînes de télévision.
44:01D'où la censure.
44:03La boucle est bouclée et l'émission va se terminer.
44:09Et on se retrouve après cette belle transition de Jean-Yves
44:12pour vous dire au revoir et à la semaine prochaine.
44:15Mais on ne se quitte pas, bien sûr,
44:17sans vous parler du portrait piquant
44:19qu'on vous diffuse cette semaine.
44:21Il s'agit d'une rediffusion du portrait piquant
44:23de Delphine Ernotte, la patronne de France Télévisions.
44:27Et puis, je voulais vous dire aussi
44:30que vous pouvez regarder, n'hésitez pas à le faire,
44:33le numéro spécial d'e-médias sur l'art com.
44:36C'était passé l'été dernier.
44:38Je vous mets le lien juste en dessous.
44:40N'hésitez pas à aller le voir.
44:41Vous voyez, on continue de travailler en partenariat
44:43avec mon remplaçant dans cette émission.
44:47Jean-Yves, on se dit à la semaine prochaine.
44:49Et puis, on souhaite à nos téléspectateurs
44:51de bien se porter d'ici là et à l'actualité,
44:53d'être riches pour qu'on se retrouve en forme.
44:58Delphine Ernotte, née en 1966 à Bayonne,
45:01a fait toute sa carrière à France Télécom,
45:04devenue orange, avant de devenir
45:07la patronne de France Télévisions.
45:09Elle est diplômée de l'école centrale de Paris.
45:12Elle rentre à France Télécom en 1989
45:14comme analyste financière
45:16et sera tour à tour ingénieure économiste,
45:19directrice de la communication
45:21et enfin directrice générale en 2011.
45:25À la surprise générale, le 23 avril 2015,
45:28Delphine Ernotte est élue par les membres du CSA,
45:32le Conseil supérieur de l'audiovisuel,
45:34à la présidence de France Télévisions
45:37pour une durée de 5 ans.
45:38Cette nomination cause une intense polémique
45:41car elle n'a jamais été journaliste.
45:43Et n'a jamais dirigé de médias.
45:45Elle est dénoncée comme une preuve supplémentaire
45:48de la mainmise de l'entre-soi politico-économique
45:51sur le monde médiatique
45:53et notamment sur les médias publics.
45:56Olivier Chramek, président du CSA,
45:58a en effet changé la procédure d'usage
46:01le jour du scrutin.
46:02Ce qui a permis de favoriser
46:04l'élimination de candidats plus sérieux.
46:07Une plainte pour abus d'autorité
46:09et trafic d'influence a été classée sans suite
46:12par le parquet de Paris en juillet 2016
46:15et les a reconduites pour un second mandat
46:17en juillet 2020.
46:19Delphine Ernotte n'est pas encartée dans un parti.
46:22Cependant, une partie de son entourage
46:25est très marquée à gauche.
46:26Son directeur de cabinet, Stéphane Sidbon-Gomez,
46:30était conseiller de Cécile Duflot
46:32au ministère du Logement.
46:34Son assistante, Catherine Bessis,
46:36est conseillère municipale à Paris
46:38et militante PS.
46:40Son conseiller en communication, Denis Pingot,
46:43est un visiteur du soir de François Hollande.
46:46Membre du club Le Siècle,
46:47elle a un fil rouge dans son action.
46:49Évincer le mâle blanc.
46:51Pardon, je me suis trompé.
46:53Ma prononciation est défectueuse.
46:55Éliminer le mâle blanc, le mâle blanc,
46:59de l'antenne et de tous les services
47:01de France Télévisions.
47:03Je cite sa déclaration, surprenante,
47:05sur Europe n°1 le 23 septembre 2015.
47:09Je cite.
47:15Et honnêtement, en arrivant,
47:17mon premier constat, c'est que ce n'est pas le cas.
47:19On a une télévision d'homme blanc
47:21de plus de 50 ans.
47:23Et ça, il va falloir que ça change.
47:25Elle réitère sur Le Monde en novembre 2020.
47:28Je cite.
47:39On a un énorme rattrapage à faire.
47:42Ce sera le fil rouge de mon nouveau mandat.
47:45Fin de citation.
47:46200 ou 300 000 migrants extra-européens
47:49s'installent en France chaque année.
47:51Delphine ne va pas manquer de candidats.

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