• il y a 5 jours
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur Canal+ et son habile stratégie pour plus d'indépendance et d’autonomie. Retrait de ses chaînes payantes de la TNT, passage en bourse, maintien de C8, contournement de l’ARCOM, on vous dit tout dans ce dossier du jour !

Et puis l’image de la semaine, c’est bien sûr la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris. Une cérémonie haute en couleur tant sur son organisation que ses invités, qui aura suscité de nombreux commentaires et parfois fait grincer des dents…

On n’oubliera pas les pastilles de l'information et pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM consacré à Mathieu Bock-Côté.


Sommaire
+ Le dossier de la semaine : Canal+, le coup de poker gagnant
+ L'image de la semaine : Notre-Dame, une cérémonie et des invités hauts en couleurs
+ Les pastilles de l’info
- Syrie : Un "radical pragmatique" et des islamistes modérés ?
- Le viol comme ticket de traversé de la Méditerranée pour les femmes
- Les Rothschild lâchent SLATE : bientôt la faillite ?
- Désinformation ordinaire en Roumanie
- 80 ans de l’AFP : 80 ans de propagande avec vos impôts !
- TFI dit la vérité sur la voiture électrique : l’ARCOM lui tape sur les doigts
+ Conclusion
+ Portrait piquant : Mathieu Bock-Côté


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Transcription
00:00Depuis 12 ans, TVL fait figure d'exemple face à des médias du système
00:04toujours plus soumis aux élites financiarisées.
00:07À chaque occasion, TVL a montré son indépendance totale,
00:11mais aussi sa capacité à lire le monde et à se projeter.
00:15Le récent rapport du Congrès américain montre que,
00:18durant la crise sanitaire, nous avions raison depuis le début.
00:22Et c'est d'ailleurs pour cela que nous étions censurés.
00:24Avec la guerre en Ukraine, nous avons refusé les visions manichéennes.
00:28À TVL, nous sommes constants et cohérents.
00:32Nous refusons la facilité et le prêt-à-penser
00:36pour vous offrir les clés de compréhension d'un monde complexe
00:39où les mécanismes de pouvoir cherchent toujours
00:42à vous abrutir pour vous asservir.
00:45TVL, c'est votre dose de vérité, votre cocktail vitaminé
00:49pour renforcer votre libre-arbitre.
00:51Dès à présent, aidez TVL à votre mesure, chaque geste compte.
00:56En donnant à TVL, vous façonnez un journalisme libre,
00:59votre consentement éclairé, et vous vous offrez la liberté de penser.
01:04Alors, je compte sur vous.
01:26– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:50– Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver
01:53pour cette nouvelle émission d'E-Média.
01:56Bonjour Jean-Yves.
01:57– Bonjour Floriane.
01:59– Alors Jean-Yves, avant de donner le programme au téléspectateur,
02:02j'ai remarqué la semaine dernière que vous n'étiez pas nombreux
02:05à commenter cette émission.
02:06Alors, je vous en prie, les commentaires, c'est juste en dessous.
02:10N'oubliez pas non plus de cliquer sur le pouce en l'air.
02:12Si je vous demande tout ça, bien sûr,
02:14c'est pour contribuer au succès de cette émission.
02:17Et puis, vous pouvez également la partager et puis cliquer sur la cloche,
02:19ça vous permettra d'avoir toutes les notifications.
02:21Place au programme désormais, on va parler de Canal+.
02:25Canal+, qui quitte la TNT pour ses chaînes payantes.
02:28Et puis, on enchaînera, bien sûr, avec l'image de la semaine,
02:32c'était la cérémonie d'ouverture de Notre-Dame.
02:34Une cérémonie qui était particulièrement haute en couleur sur plusieurs plans.
02:38Les invités, les tenues, les restaurations de Notre-Dame,
02:44on va discuter de tout ça.
02:46Et puis, on n'oubliera pas, bien sûr, les pastilles de l'information.
02:48Le portrait piquant de la semaine qui est en partenariat avec Le Gym
02:52et consacré, cette fois, à Mathieu Boccoté.
02:55Immédiat numéro 518, c'est parti !
03:02Le dossier du jour, je vous le disais, c'est Canal+.
03:05Canal+, qui a produit un communiqué pour expliquer
03:08qu'il retirait ses chaînes payantes de la TNT.
03:11Ils expliquent ceci, qu'il y a des décisions fiscales et réglementaires
03:15qui sont pénalisantes pour leur exploitation en France.
03:17Par exemple, l'augmentation de leurs taxes qu'ils doivent verser au CNC.
03:21Et puis, la menace sur leur taux de TVA qui est pourtant lié
03:25à leur statut de premier financeur du cinéma français.
03:29Ils ont donc décidé de ne plus poursuivre la diffusion de leurs chaînes.
03:33Donc, c'est la disparition de Canal+, sur la TNT,
03:36mais également de Canal+, cinéma, de Canal+, sport et de Planète.
03:41Voilà, ils deviennent, ils s'indépendantisent d'une certaine façon.
03:45Un retrait qui prendra effet en juin 2025.
03:49Et Canal+, qui rappelle dans son communiqué
03:52qu'ils sont quand même les leaders mondiaux du divertissement.
03:57Ils sont dans le top 5, avec 52 pays dans lesquels ils diffusent
04:03et 26,8 millions d'abonnés.
04:05Ils rappellent d'ailleurs que les deux tiers de leurs abonnés
04:07ne sont pas en France.
04:09D'où la contrainte qu'ils présentent sur ce que la France leur impose.
04:14Jean-Yves, vous avez peut-être un commentaire.
04:16Déjà, ils ne parlent pas de l'ARCOM.
04:17Alors, ils ne parlent pas de l'ARCOM,
04:19mais c'est évidemment une conséquence de la décision de l'ARCOM,
04:26à la fois contre C8, puisque C8 est privé précisément de la TNT par l'ARCOM,
04:33pour donner leur chaîne à Ouest-France,
04:37qui est incapable de le faire, parce qu'ils ne sont pas prêts.
04:40Bon, évidemment, on leur fait confiance pour faire de l'hyper-politiquement correct.
04:44Il faut bien voir la situation de Canal+.
04:47Canal+, c'est quelque chose qui fait beaucoup dans le politiquement correct.
04:52C'est même une partie très importante de sa production.
04:55Il aide le cinéma français.
04:58Bon, le cinéma français, c'est aussi beaucoup de scénarios politiquement corrects,
05:04bien orientés.
05:05Alors, tout ça, ça ne pose pas de problème.
05:07Là où ça pose un problème, c'est quand il y a des chaînes comme C8
05:11ou comme CNews, qui expriment des opinions dissidentes
05:16ou pas toujours conformes à la DOXA.
05:19Alors là, on met l'ARCOM.
05:22L'ARCOM, c'est le minivert d'Orwell, c'est-à-dire le ministère de la vérité,
05:26avec deux hommes à sa tête, le directeur général et le président,
05:31qui sont des macronistes et proches de Soros.
05:35Alors là, ceux-là, ils veulent persécuter la partie non politiquement correcte de Canal+.
05:44Et on comprend que Canal+, réagissent un petit peu, en disant,
05:47écoutez, voilà, il y a un global, on vous fait du politiquement correct,
05:54mais il faut aussi nous laisser faire des choses un petit peu différentes.
05:58C'est ce que ne veut pas le pouvoir, d'où la raison du conflit.
06:02Mais le problème, c'est que la TNT, c'est devenu quelque chose dont on peut se passer maintenant.
06:08– Et ça, ça n'a peut-être pas été calculé par l'ARCOM.
06:11– Voilà, l'ARCOM, d'ailleurs, le problème de l'ARCOM,
06:13ils veulent contrôler ce qui est en dehors, au fond de leur domaine propre au départ,
06:20qui sont les grandes chaînes de télévision.
06:22Ils voudraient tout contrôler, mais la technologie permet de leur échapper.
06:27– Il y a des réseaux alternatifs, en effet.
06:29Alors, évidemment, ce bras de fer entre Canal+, et l'ARCOM, il n'a pas échappé aux médias.
06:34On a Fin Minutes qui dit que Canal+, se venge de l'ARCOM.
06:37Le mot est fort, mais il est là.
06:40Le Huffington Post dit que c'est une décision radicale.
06:44Ça va peut-être, radicalement, leur rapporter plus d'argent.
06:48C'est bien possible, l'avenir nous le dira, mais on va surveiller ça de presse, sur E-Media.
06:52Et Le Monde nous indique que derrière le coup d'éclat,
06:56il y a l'aboutissement d'une stratégie de long terme.
07:00Le Monde qui publiait également un article, il y a quelque temps,
07:03sur un redressement fiscal qui menace Canal+.
07:09C'est une bagatelle, 655 millions d'euros qu'ils risquent
07:14pour, justement, cette fameuse menace sur le taux de TVA,
07:18qui est un taux avantageux les concernant sur leurs abonnements.
07:21Mais ils ont ce taux parce qu'ils sont le premier financeur du cinéma français.
07:26D'ailleurs, Philippe Erlin note ceci, l'ARCOM ferme C8 pour Canal+.
07:32Et bien, Canal+, décide d'arrêter de financer le cinéma français, subventionné.
07:37Ce sera donc une petite économie de, sans doute,
07:40210 millions d'euros par an, tout de même, pour Canal+.
07:43Donc, ils y retrouvent leur bille, finalement.
07:46Il y a une grande nouveauté, également, qui vient d'être annoncée concernant Canal+.
07:51C'est qu'ils ne diffuseront plus la cérémonie des Oscars.
07:54Cette cérémonie, elle a été récupérée par Disney+.
07:57C'est intéressant, également, parce que Disney, Chanel, là, quitte la TNT, également.
08:03Donc, ils vont se concentrer sur leur plateforme numérique, en ligne,
08:08pour la diffusion de nouvelles séries.
08:10Ils veulent plein de nouveaux partenariats, là, en ce moment.
08:13Et ils font, d'ailleurs, les yeux doux au cinéma français, Disney+.
08:17Donc, il va y avoir des changements de…
08:20Il y a des petits échanges de pouvoirs.
08:23Il y a des mouvements de fond, en tout cas, qui se passent.
08:25Il y a une agitation dans ces médias.
08:27Et ce qui est très intéressant, aussi, avec Canal+,
08:31c'est que c'est Vincent Bolloré qui a décidé de restructurer sa filiale Vivendi.
08:37Et l'Humanité dit qu'ils raflent la mise.
08:39Ils se sont séparés en plusieurs groupes.
08:42Canal+, Avas, Hachette, ça a été accepté par l'Assemblée générale des actionnaires de Vivendi.
08:49Et cette séparation, ça acte aussi la mise en bourse de Canal+, à la Bourse de Londres.
08:57Donc, il y a vraiment du mouvement.
09:00Il y a quelque chose qui se passe, qu'on va surveiller de près.
09:02Concernant la TNT, toujours, figurez-vous que nous avons une triste nouvelle à vous annoncer.
09:08BFM Paris va également mettre la clé sous la porte.
09:13Vraisemblablement, il y a des inquiétudes auprès des autres chaînes locales de BFM.
09:18Vraisemblablement, les autres chaînes devraient suivre le même chemin.
09:25Et puis, tout cet espace dans la TNT, il y a quand même des gens qui y retrouvent leur compte.
09:33– Il y a l'Express TV, qui était un des candidats pour récupérer le créneau de C8.
09:39Eh bien, l'Express TV dit, coucou l'Arcom, nous, on est de nouveau disponible, si vous le souhaitez.
09:45Donc, c'est la presse écrite, finalement, qui affiche un peu ses ambitions sur la TNT.
09:50Télérama dit même que la presse écrite se retrouve face à l'Arcom.
09:55Ce qui est quand même amusant.
09:56– Face à l'Arcom, l'Arcom leur est plutôt…
09:59– Avec.
10:00– Oui, plutôt avec l'Arcom, oui, parce que, en tout cas, West France, ça a été avec l'Arcom.
10:06Avec un mauvais dossier, mauvais dossier de fond, mais un bon dossier politiquement correct,
10:10c'est tout bon pour l'Arcom.
10:12Et donc, l'Express va essayer de suivre le bel exemple de…
10:18Mais ceci étant, la presse écrite, c'est comme la TNT, c'est quand même un peu le vieux monde.
10:24Même si le vieux monde a encore de beaux restes, le vieux monde médiatique.
10:27– Oui, naturellement.
10:29On va conclure là-dessus, Jean-Yves.
10:30En tout cas, il y a la presse alternative.
10:33Mais désormais, il y a aussi des alternatives aux grands médias,
10:37aux anciens médias, à ce vieux monde.
10:39Et visiblement, certains ne vont pas hésiter à emprunter ces chemins de traverse.
10:45On passe à l'image de la semaine.
10:47– Générique –
10:51L'image de la semaine, c'est bien sûr la cérémonie de réouverture de Notre-Dame.
10:55Une cérémonie qui a été en couleurs.
10:58Moi, j'ai envie de commencer par du positif,
11:00par quelque chose de particulièrement joli qui a animé cette cérémonie.
11:04C'est la maîtrise de Notre-Dame qui a chanté, par exemple, le Thé d'Aume,
11:09une prière d'action et de grâce.
11:11La maîtrise qui était présente dans la cathédrale.
11:15Il y avait, par exemple, dans la maîtrise de Notre-Dame,
11:17Ariane, 13 ans, qui a chanté son solo pour le grand concert ce samedi.
11:24Voilà, Ariane Delacroix qui était l'une des figures de cette cérémonie.
11:28Également, toujours dans la musique, il y avait Pharell
11:32et ses 70 choristes de gospel pour célébrer la réouverture de Notre-Dame de Paris.
11:39Alors là, on a vraiment deux mondes qui s'entrechoquent, Jean-Yves.
11:42On a quelque chose qui est très lié à la liturgie
11:46et puis on a un peu l'américanisation, j'allais dire.
11:49– Oui, c'est le macronisme.
11:52C'est-à-dire que Notre-Dame, c'est quand même l'histoire de France,
11:56l'histoire de l'Europe.
11:58Il faut quand même mettre un peu d'afro-américain dans l'affaire.
12:03Sinon, ça ne le fait pas.
12:05Mais bon, gardons le positif, pensons d'abord au positif.
12:09– Pensons d'abord au positif.
12:11Il y avait des nouvelles tenues pour cette cérémonie d'ouverture.
12:17Je vous laisse avec Bertrand Descaires qui revient justement sur ces tenues
12:21qui ont été créées par Castelbajac.
12:24– Il a habillé Andy Warhol, Lady Gaga, Madonna, Katy Perry.
12:28C'est sa troisième collaboration avec l'Église.
12:30En 1987, il avait déjà collaboré avec l'Église.
12:33En 1997, c'est lui qui avait habillé le pape pour les JMJ,
12:36les Journées Mondiales de la Jeunesse.
12:39C'est l'ancien directeur artistique de Benetton.
12:42Ce qui veut donc dire que pour lui, la couleur, c'est essentiel.
12:44Il a à la fois travaillé la broderie.
12:46Alors là, je cite, la broderie de paillettes martelées.
12:49Donc c'est une technique très ancienne.
12:51Mais aussi la technique du flocage et du matelassage
12:55qui sont des techniques qui sont plutôt utilisées dans le sportwear.
12:59La presse disait très justement, il électrise l'histoire.
13:02Il dit, je voulais que ce soit éblouissant de simplicité.
13:06Chaque chasuble est recouverte de douze croix en référence aux apôtres.
13:11– Jean-Yves, tout à l'heure, vous parliez du vieux monde.
13:13Là, on a clairement la vision moderne qui se fracasse contre le vieux monde
13:18puisqu'on nous parle de sportswear.
13:21Bon, ça a été beaucoup commenté d'ailleurs.
13:24– Oui, les couleurs sont un peu étranges
13:27parce que c'est vrai que ça rappelle beaucoup les couleurs de Google.
13:32– Lidl aussi, L'Oréal. – Lidl, L'Oréal, bon voilà.
13:35Alors, il y a toujours eu des efforts faits en matière d'habits ornementaux.
13:43Les habits ornementaux, si vous allez dans le trésor d'une église,
13:45vous avez des habits ornementaux qui sont souvent très beaux, très chargés,
13:50des broderies, c'est un élément.
13:53C'était hier un élément, si je puis me permettre,
13:56de communication à destination du fidèle.
13:59Bon, ça reste aujourd'hui un élément de communication au-delà des fidèles,
14:04presque à destination du monde entier, voilà.
14:08Donc, bon voilà.
14:10C'est vrai que les couleurs peuvent paraître un peu étonnantes,
14:14très vives, alors qu'effectivement, dans cette période de l'année,
14:18c'est plutôt le mauve qui devrait être porté.
14:22– Qui est la couleur de l'avant.
14:23– Le mauve qui est la couleur de l'avant.
14:24Mais c'est vrai que ce n'est pas très chatoyant le mauve,
14:28c'est un peu plus triste.
14:30Donc voilà, c'est une concession à l'esprit du temps,
14:33à l'esprit de la communication.
14:36– Certains ont même, il faut le dire aussi,
14:38parce que ça plaira peut-être à certains, ça déplaira à d'autres,
14:41ont comparé ces couleurs avec celles de l'ordre de l'étoile orientale.
14:45Alors, l'ordre de l'étoile orientale,
14:47c'est un organisme paramaçonnique, philanthropique, patriote et féminin,
14:52créé à Boston en 1850, voilà.
14:56Donc si on ne le disait pas, on se serait fait taper sur les doigts.
14:59– Si vous voulez, du rouge, du bleu, du vert, du jaune,
15:03ça appartient à tout le monde aussi, voilà.
15:05Alors c'est vrai, moi j'ai comparé avec Google ou avec Lidl,
15:08mais le rouge, le jaune, le vert, le bleu, voilà, ça appartient à tout le monde,
15:14on peut retrouver ça un peu partout, voilà.
15:16– Voilà, il ne faut pas tomber trop dans le crypto…
15:19– Il ne faut pas surinterpréter, voilà, il ne faut pas surinterpréter.
15:22Mais on peut toujours interpréter,
15:24il faut rester, avoir toujours un peu de réserve et de recul, voilà.
15:30– Quelque chose qui a été assez peu mentionné par la presse, Jean-Yves,
15:33mais j'avais envie de vous en parler, cher téléspectateur,
15:36c'est la présence d'Henri Danselme qui était là pour la cérémonie
15:40et il en a profité pour dédicacer son livre à Emmanuel Macron,
15:44c'est une jolie dédicace, je crois,
15:46qu'il n'oublie pas que la France est d'abord le premier royaume après celui du ciel
15:51et que son destin n'est pas dans la main des hommes.
15:54Ça a beaucoup marché sur les réseaux sociaux,
15:56alors les médias n'en ont pas parlé,
15:57de fait, il y avait une multitude, une foultitude même, d'éléments à commenter,
16:02mais Henri Danselme, il a demandé comme seule opportunité,
16:09lorsqu'on lui a remis sa décoration,
16:11c'est le président qui lui a remis sa décoration d'ailleurs, de la Légion d'honneur,
16:14il a demandé comme faveur de pouvoir assister à la réouverture de Notre-Dame,
16:19c'est beau, je trouve.
16:20– Et c'est tout à fait légitime, puisqu'il a eu un acte héroïque
16:24en étant sur le chemin des cathédrales,
16:26donc qu'il vienne à la réouverture de Notre-Dame de Paris,
16:31c'est effectivement tout à fait légitime.
16:34– Je pense qu'on peut même pousser le bouchon un peu plus loin
16:37et dire à nos spectateurs qu'il ne faut sans doute pas hésiter
16:41à se procurer son livre qui a l'air d'être un super livre,
16:45en tout cas il en a fait une très belle promo,
16:47et ce n'est pas fini à l'approche de Noël,
16:49qui sait, c'est peut-être une très bonne idée.
16:51La cérémonie de Notre-Dame, elle n'aurait pas été possible, bien sûr,
16:55sans les entreprises qui ont contribué à la restauration de Notre-Dame,
17:00et ça, les médias aussi en ont beaucoup parlé.
17:04Macron a remercié tous les ouvriers, tous les artisans de ce succès,
17:09malgré tout ça reste un beau succès français,
17:11ça reste un défi, cette rénovation de Notre-Dame
17:15qui a été relevée au Laman par la France.
17:17Il y a un article qui a un peu agité les consciences, je dois dire,
17:21un article du Parisien sur Twitter, c'est
17:25ils ont reconstruit Notre-Dame à l'eau d'Embélé,
17:28l'échafaudeur-bâtisseur du monstre d'acier.
17:34Voilà, l'échafaudage qu'il y avait autour de Notre-Dame.
17:37Alors les gens se sont dit que c'était peut-être
17:40une surmise en valeur de la diversité.
17:43– Oui, alors c'est sûrement,
17:46c'est peut-être une surmise en valeur de la diversité.
17:48La vérité, c'est que le travail a été fait par des entreprises d'excellence,
17:53des PME d'excellence et des travailleurs d'excellence,
17:58beaucoup d'ailleurs issus du compagnonnage.
18:00Et donc c'est effectivement, essentiellement,
18:03et même quasiment exclusivement,
18:07des hommes européens blancs, si je puis dire,
18:12ayant un métier manuel et intellectuel aussi
18:18qu'ils possédaient parfaitement, c'est la France qui a fait cela.
18:22Alors bon, il peut y avoir eu, dans cette grande masse,
18:28quelques éléments venus d'ailleurs,
18:31mais en l'occurrence, ils étaient tout à fait marginaux.
18:35Ceci étant, le Parisien a cité…
18:38– Ça fait toute une série d'articles, ouais.
18:39– …cet homme d'origine africaine,
18:43mais il y a énormément d'articles qui, par ailleurs,
18:46mettent en évidence, mettent en scène des ouvriers
18:51ou des techniciens, ou des contre-maîtres,
18:55ou des ingénieurs, eux parfaitement européens,
18:58qui ont représenté l'essentiel de ce qui a reconstruit Notre-Dame.
19:04– C'est l'histoire de l'Europe reconstruite
19:07par les Français et les Européens.
19:09Les invités maintenant, il faut bien sûr faire un point
19:12sur les invités à cette cérémonie,
19:14et je vous propose de commencer par un article de Gala
19:16qui nous parle de la présence de Volodymyr Zelensky,
19:19le président ukrainien.
19:20Et donc, il titre de la façon suivante,
19:22il a été ovationné lors de son entrée dans Notre-Dame,
19:25un des moments forts de la soirée.
19:28Le protocole exigé nous dit, l'article, que l'assistance reste assise,
19:32et pourtant, il y a eu, semble-t-il, une standing ovation,
19:37voilà, donc on a de l'anglais maintenant,
19:39c'est le globie, je suis dans les articles de Gala,
19:42et des applaudissements nourris qui évoquaient des fortes émotions,
19:46un témoignage poignant de soutien envers l'Ukraine.
19:50Bon, Gala n'y va pas dans la demi-mesure, là.
19:52Gala, c'est vraiment un des phares du politiquement correct.
19:57Sous réserve, sous présentation people,
20:02on avance toujours les bonnes causes, si je puis dire.
20:07Et donc, c'est assez normal que Gala soit à la fois zélenskyste et macroniste.
20:14– Ils ont intitré également, pour un autre article,
20:16la grande messe politique pour la réouverture de Notre-Dame de Paris,
20:19un titre assez habile, il faut le dire,
20:22place maintenant à un autre personnage de cette cérémonie de réouverture de Notre-Dame,
20:26c'est Donald Trump qui était présent,
20:30et cet article de BFM et de RMC, on voit bien que Trump fascine,
20:35et puis, bien sûr, on a voulu nous refaire le coup de la poignée de main
20:38entre Macron et Trump, avec une analyse un peu poussée
20:42de leur poignée de main sur le perron de l'Elysée, là.
20:45Il y avait également Elon Musk qui a été l'invité surprise,
20:49nous dit-on, de cette cérémonie de réouverture.
20:53Le Figaro titre, l'exaltation d'Elon Musk à l'intérieur de Notre-Dame.
20:58Elon Musk était très intéressé par cette réouverture de Notre-Dame,
21:03d'ailleurs, il avait repartagé des images de TVL sur Twitter,
21:07il nous a retweeté, c'est amusant de le signaler à ce moment-là,
21:12et bien sûr, il y a Charline Vanhoenacker qui en a fait un article,
21:15Elon Musk, il y a du Wi-Fi dans la nef, point d'interrogation.
21:19– Alors, ce qui est vrai, c'est que là, Elon Musk,
21:21c'est un personnage archéo-futuriste.
21:23Et là, effectivement, Notre-Dame, la reconstruction de Notre-Dame,
21:27la belle reconstruction, rapide reconstruction de Notre-Dame,
21:30c'est l'hommage au passé, et puis, Musk, c'est l'avenir,
21:35c'est la conquête spatiale, c'est les satellites, c'est l'idée d'aller sur Mars.
21:38Et alors, la photo est quand même très…
21:40– La photo, incroyable.
21:41– L'image est assez intéressante, effectivement, à analyser,
21:45parce qu'on voit Musk debout, qui défile, en quelque sorte,
21:52devant le parterre des anciens présidents et des femmes d'anciens présidents,
22:00avec l'actuel ou l'ancien, plus exactement, Premier ministre,
22:04qui le regarde fasciné.
22:06Alors, il y a plusieurs commentaires.
22:09Il y a eu des commentaires un peu méchants, du genre,
22:12l'homme qui a 300 milliards d'actifs défile devant ceux
22:17qui ont créé 3 000 milliards de dettes, ce qui est un peu polémique.
22:23La vérité, c'est qu'il y a quand même une certaine distorsion
22:30entre la faiblesse de la classe politique française
22:34au niveau de ses principaux dirigeants, on a là les présidents,
22:38et puis l'homme qui a une vision…
22:42– Qui a la puissance du pouvoir.
22:44– La puissance du pouvoir, et aussi la vision de la science,
22:51mais la vision aussi de la liberté d'expression.
22:54Donc, c'est assez intéressant comme…
22:57– C'est un homme d'avenir qui regarde encore son passé, en fait.
23:00– Voilà.
23:01– Qui vient d'équilibrer.
23:03– C'est un personnage archéofuturiste.
23:05– Archéofuturiste sera le mot qu'on retiendra.
23:07Il y a un commentaire que je retiens et que je trouve intéressant,
23:11il a eu lieu sur CNews, c'est Max Guazani qui l'a tenu.
23:15La première cérémonie, c'est des relations publiques
23:18avec des gens pas plus châteaux que moi, qui critiquent l'Église
23:21et qui sont là pour se faire voir et passer à la télé.
23:24Ça vous paraît être un bon commentaire, Jean-Yves ?
23:26– Oui, mais c'est…
23:27– Il y avait Sandrine Rousseau dans l'Assemblée.
23:29– Oui, oui.
23:30– Il n'a pas eu l'occasion de critiquer les châteaux, quand même.
23:32– Non, tout à fait, absolument, oui.
23:34– Ça dénote…
23:35– C'est vu à la télé, quoi, voilà.
23:37– On l'a vu à la télé, évidemment.
23:40Sur Polymia, vous avez publié, en partenariat avec vous, Jean-Yves,
23:44un article assez intéressant qui relate justement cette cérémonie.
23:48C'est « Cérémonie de Notre-Dame, un sans faute ou sans faute ».
23:52– Voilà, c'est un article assez fin de Françoise Monestier
23:56qui mêlait le bien et le moins bien.
24:00Voilà, c'est équilibré, c'est assez drôle, c'est bien.
24:04– La presse internationale a également été entraînée
24:10par ce beau mouvement qui a créé cette cérémonie de réouverture.
24:15Le Parisien nous dit « Le phénix renaissant de ses cendres
24:18éblouit la presse internationale ».
24:20Alors bon, si on regarde sur El Pais,
24:24il note que cette inauguration permet de souffler à une France
24:28et à un Macron qui sont en crise,
24:30donc ils ne restent pas complètement dupes non plus.
24:33La résurrection de la cathédrale de Notre-Dame, ça c'est sûr dit presseux.
24:37Et Macron qui utilise ce spectacle de Paris à son avantage.
24:41Bon, ils sont enchantés, ils ont trouvé ça très beau sans doute,
24:44mais ils ne sont pas dupes sur la situation politique de la France
24:47qui reste instable.
24:49– Honnêtement, la situation politique de la France reste instable,
24:52comme vous dites.
24:54La situation économique et budgétaire est extrêmement préoccupante,
24:58mais indépendamment de la récupération médiatique,
25:02cette reconstruction en 5 ans,
25:06ça montre qu'il y a encore beaucoup d'excellence
25:11dans les profondeurs de la société française,
25:15qu'il reste encore quelque chose.
25:17Ce n'est pas seulement un spectacle médiatique,
25:22c'est quelque chose de beaucoup plus profond.
25:25Et de ce point de vue-là, la presse internationale le note quand même.
25:29Il faut reconnaître que Notre-Dame, c'est quelque chose d'incroyable,
25:35puisqu'on voit quand même que le premier déplacement
25:39du nouveau président des États-Unis, pas encore en place,
25:42c'est pour aller à Notre-Dame.
25:45– Eh bien écoutez, sur ces belles paroles,
25:47je vous propose qu'on passe aux pastilles de l'information.
25:52On ne pouvait pas commencer ces pastilles sans parler de la Syrie,
25:56ou plus exactement d'Abou Mohamed Al Jolani,
26:00qui est présenté par la presse de façon assez originale.
26:03La presse dit que c'est un radical pragmatique, ça c'est Le Parisien,
26:06sur BFM TV, le chef islamiste de la coalition rebelle,
26:10quand même, il y a islamiste qui est dans le titre,
26:13le point, le chef des rebelles syriens,
26:15et 20 minutes, le chef des rebelles en Syrie.
26:18Le Parisien nous parle également d'une nouvelle ère en Syrie,
26:22quand les rebelles ont annoncé être rentrés dans la capitale Damas.
26:27Et je voudrais revenir sur ce terme de radical pragmatique.
26:31Le Monde nous dit que Mohamed Al Jolani est passé de djihadiste en Irak
26:35à nouvel homme fort de la Syrie,
26:37qu'il a combattu avec Al Qaïda en Irak et en Syrie.
26:41Ce qui suppose qu'il ne serait plus djihadiste,
26:44ce qui est une façon très optimiste de voir les choses.
26:48Vous aurez tendance à vous dire, moi, scoute toujours,
26:51djihadiste un jour, djihadiste toujours.
26:54Oui, on peut le craindre quand on voit les précédents de l'Afghanistan, par exemple.
26:59Il y a peu de temps, on nous a expliqué qu'on avait des talibans modérés
27:04qui avaient pris le pouvoir en Afghanistan,
27:07il semble que ce soit des vrais islamistes, voilà.
27:12– C'est Frédéric Aigui qui nous précise
27:15qu'Abou Mohamed Al Jolani était commandant de Daesh en Irak quand même,
27:20ça vaut le coup de le souligner.
27:22On a Régis Le Sommier qui rappelle qu'il a eu des liens avec Al Qaïda,
27:28mais que nulle mention n'est faite de son compagnonnage
27:31avec Abou Bakar al-Baghdadi, qui était un des leaders très connus des djihadistes.
27:39Donc voilà, on nous vend les rebelles modérés.
27:41La qualification de djihadiste nous dit toujours, Régis Le Sommier,
27:44qu'il est en train de tomber et la machine à communiquer est en marche.
27:48Souvenez-vous, c'était les djandis rebelles la dernière fois
27:51et on a eu le Bataclan, voilà.
27:53Bon, j'espère qu'on n'en viendra pas là,
27:55mais peut-être que la presse ferait mieux.
27:58Paris Match, par exemple, dit,
28:00Abou Mohamed al-Jilani n'est pas quelqu'un qu'on aurait aidé il y a 10 ans,
28:03mais il a évolué.
28:05On peut changer dans la vie ?
28:08Oui, je pense qu'effectivement, on peut évoluer.
28:12Le problème, c'est que je pense que fondamentalement,
28:17il reste djihadiste et qu'il s'éloignait un peu de ses tendances fondamentales.
28:26Il a taillé sa barbe.
28:27Il saurait. Il pourrait tailler sa barbe un petit peu.
28:30Il l'a taillé un petit peu par rapport à ce qu'il avait avant.
28:32Mais il y a un moment où il serait renversé aussi.
28:35Donc, je ne pense pas que sa marge de manœuvre,
28:38par rapport au djihadisme et à l'islam fondamentaliste, soit très grande.
28:45Ce qui est très intéressant, c'est que le renversement du pouvoir,
28:49ça pose la question de ce qu'il va se passer pour les djihadistes français
28:52qui étaient dans les prisons syriennes.
28:55Ça pose une vraie question.
28:57Ça a été soulevé sur LCI.
28:59Le journaliste dit, mais qu'est-ce qu'il faut en faire s'ils veulent revenir en France ?
29:03Ça a été longtemps un débat.
29:05On a Renaud Girard, qui est journaliste au Figaro,
29:08qui a été assez clair, assez dur sur le sujet,
29:11qui a dit qu'une balle dans la peau ferait l'affaire en tant qu'ennemi de la France.
29:16Oui, il est assez dur. On l'entend d'ailleurs. C'est à écouter.
29:22Du côté de la directrice adjointe de la rédaction de Libération,
29:26c'est un mouvement inverse qu'elle annonce.
29:29Elle nous dit que les réfugiés syriens qui étaient chez nous
29:32vont sans doute repartir par milliers en Syrie.
29:36Je vous propose de l'écouter. C'est intéressant.
29:38Il faut arrêter avec ce fantasme de la submersion migratoire.
29:42C'est insensé. La submersion migratoire, elle va se faire dans l'autre sens.
29:45Il y a des millions de Syriens qui en ce moment se bousculent
29:49pour essayer de rentrer en Syrie.
29:52Est-ce que ça vient prendre le coup au narratif,
29:55notamment de l'extrême droite en France, qui dit que finalement,
29:58les étrangers viennent en France et veulent s'y installer ?
30:01Ça n'a pas de sens. Il y a sans doute des familles syriennes
30:05qui en effet sont installées là depuis des décennies,
30:07dont les enfants sont devenus français.
30:09Peut-être que ceux-là auront envie de rester.
30:11Visiblement, si on en suit les titres de presse,
30:15les réfugiés syriens actuellement hésitent à rentrer.
30:18Les réfugiés en France hésitent à rentrer en Syrie.
30:21– D'abord, elle dit que les réfugiés syriens sont là depuis des décennies.
30:25Ce n'est pas vrai du tout. Il y a 20 ou 30 ans,
30:28il n'y avait pas un seul Syrien en France.
30:30Il n'y avait pas un seul réfugié syrien.
30:32Ou s'il y en avait un, il n'y en avait pas dix, il n'y en avait pas mille.
30:35Donc elle ment. Elle ment.
30:37Ensuite, effectivement, il y a un certain nombre de pays qui disent,
30:41à juste titre, je pense à l'Autriche par exemple,
30:44voire à l'Allemagne, qui disent
30:46qu'on leur a accordé le statut de réfugiés politiques
30:49parce qu'ils étaient persécutés par le régime d'Assad.
30:53Le régime d'Assad est tombé,
30:56donc il n'y a plus de raison de leur garder le statut de réfugiés politiques.
30:59C'est ça la réalité.
31:01Maintenant, est-ce qu'ils sont prêts à repartir en masse ?
31:04Ça, on peut en douter.
31:05Et ce qu'on peut craindre, c'est de garder ceux qui sont déjà là
31:11et de voir arriver d'autres réfugiés
31:15qui peuvent se trouver persécutés,
31:19que ce soit la minorité halawite,
31:23donc chiite halawite,
31:25ou la minorité chrétienne.
31:28Donc c'est plutôt ça qu'il y a lieu de craindre.
31:31C'est les déplacements de populations successifs.
31:34– Si, ils arrivent à partir.
31:36Il y a un nouveau ministre de la Justice,
31:39de fait, en Syrie, Jean-Yves.
31:41Il s'agit de Chahadi al-Waizi.
31:44Eh bien, il a déjà décidé qu'il fallait introduire la loi de la charia en Syrie.
31:50Voilà, ça a été repartagé par Régis Le Saumier à nouveau,
31:54qu'on cite beaucoup dans cette pastille.
31:56Et puis Kousmanovitch également qui en a parlé.
31:59Jean-Yves, vous avez peut-être un commentaire sur ce ministre de la Justice
32:03qui, lui, n'a pas bien taillé sa barbe.
32:05– Non, mais il n'a pas bien taillé sa barbe.
32:06Il est ministre de la Justice d'un gouvernement islamiste,
32:09donc il veut appliquer la charia.
32:11C'est parfaitement normal.
32:14Il n'y a pas lieu d'être surpris.
32:17– D'être surpris.
32:18– Et évidemment, il nous dirait, il faut nommer des femmes juges.
32:22On aurait du mal à le croire et, à mon avis,
32:24il ne survivrait pas très longtemps parmi ses camarades.
32:27– D'ailleurs, les femmes juges sont désormais interdites
32:30d'exercer leur profession.
32:32Ça tombe bien que vous le disiez.
32:34Et puis on a ce même, peut-être pour conclure sur cette pastille,
32:37ce que j'ai compris en lisant la presse.
32:40On a une image de Trump égale Hitler,
32:43Giorgia Meloni égale Mussolini
32:45et puis Abou Mohamed Al-Joualani qui est égal à Gandhi.
32:51– Voilà, je pense qu'on a une bonne image
32:56de la présentation des choses par les médias de grand chemin.
33:04– Passeurs et migrants violent 90% des femmes et filles traversant la Méditerranée
33:09selon un rapport de l'ONU.
33:11C'est un rapport qui aurait pu faire grand bruit.
33:14Il est partagé dans cet article du Figaro.
33:18Il y a un article du JDD également qui en a parlé.
33:21Et pourtant, quand on cherche passeurs migrants
33:24dans la barre de recherche des actualités Google,
33:27on n'a rien du tout qui ressort de cette annonce massive
33:33des viols des réfugiés ou des migrantes femmes.
33:36Quand on cherche migrants viols, rien encore.
33:41Quand on cherche migrants morts,
33:43là on a des articles très récents qui comptent le nombre de migrants
33:47qui sont morts dans des embarcations
33:49ou qui sont morts dans la Manche ou en traversant la Méditerranée.
33:54Il y a des articles très régulièrement.
33:56Mais personne n'a parlé de ce rapport de l'ONU, Jean-Yves.
33:59C'est étonnant quand même.
34:00C'est précisément la meilleure des informations.
34:04C'est l'occultation.
34:06Encore une fois, je le dis à chaque fois,
34:09mais il faut bien le comprendre,
34:10il y a les choses qu'on pousse, qu'on met en avant, qu'on répète.
34:13Alors c'est vrai qu'on insiste beaucoup sur les naufrages.
34:16Il y en a.
34:17Les naufrages qui sont quand même provoqués par les passeurs
34:22qui font passer les gens qui veulent faire traverser la Méditerranée
34:29sur des tout petits bateaux, en tout cas pour la fin du voyage.
34:32Donc ça, on met ça en évidence pour culpabiliser les Européens.
34:36Et par contre, cette information comme quoi les femmes ou les jeunes filles
34:41ou même les enfants sont violées par les migrants
34:45ou par les passeurs sur les bateaux,
34:48là, silence, ça n'est pas exploitable dans le sens du politiquement correct.
34:55Au contraire, et donc on occulte.
34:58Et bien, qui a fait le job, Jean-Yves ?
34:59Et bien, c'est Nemesis qu'on accuse régulièrement
35:02de ne pas parler des migrants ou alors des hommes blancs violeurs.
35:07Et bien là, c'est fait.
35:09Elles ont parlé de ce rapport de l'ONU
35:11qui est un rapport choc sur les femmes migrants clandestines.
35:20Slate, est-ce que c'est bientôt la faillite ?
35:22Et bien, figurez-vous que Slate a perdu plus de 17 millions d'euros
35:26depuis son lancement en 2009.
35:29C'est une entreprise qui sera à nouveau déficitaire.
35:31Là, on arrive à la fin de 2024.
35:33Et bien, les Rothschild pensent qu'ils ne vont plus remettre au pot,
35:37remettre d'aplomb ce média qui est donc voué à disparaître,
35:43sans doute sa branche française en tout cas,
35:45avec sans doute une quasi-certitude.
35:48Les derniers articles que j'ai pu consulter,
35:51je suis allée voir qui étaient les journalistes.
35:53Ils ont quand même beaucoup de stagiaires qui écrivent
35:55ou des gens qui sont en alternance chez eux,
35:58c'est-à-dire des gens qui sont sous-payés, clairement.
36:00Et puis, sur les élections présidentielles américaines,
36:03c'est un fleurilège que je vous affiche ici.
36:06Un commentaire Jean-Yves.
36:07Oui, si vous voulez, il y a de la place pour les médias alternatifs
36:13comme TV Liberté, comme Radio Courtoisie, comme Merta, comme Frontières,
36:17enfin j'en passe, parce qu'ils disent, ils donnent un message différent
36:23du message dominant, avec généralement peu de moyens financiers d'ailleurs.
36:27Mais comme ils donnent un message différent du message dominant,
36:31il y a de la clientèle.
36:32Pour Slate, ça touche qui ?
36:35Les gens qui sont intéressés par les messages qu'ils passent,
36:38ils les ont partout ailleurs.
36:40Donc il n'y a pas d'intérêt.
36:42Alors on est quand même peinés pour la famille Rothschild
36:44qui a perdu 17 millions d'euros dans l'affaire,
36:46ce que j'ai bien compris.
36:48Bagatelle.
36:50Sans doute une bagatelle pour eux.
36:55Des informations ordinaires sur la situation en Roumanie.
36:59C'est France Info qui produit cet article.
37:01Georges Scou a surgi de nulle part, c'était une manipulation.
37:05Et bien figurez-vous que sur Twitter, ça n'a pas loupé.
37:08Ils ont pris une note utilisateur qui leur précise quand même
37:12que Kéline Georges-Scou a bel et bien un parcours politique
37:15qui est reconnu en Roumanie.
37:17C'est incroyable.
37:18C'est un parcours politique de plus de 20 ans.
37:20Il a été présenté plusieurs fois pour être Premier ministre.
37:25Donc c'est une personnalité tout à fait reconnue depuis longtemps.
37:30Alors c'est extraordinaire parce que France Info nous dit aussi
37:34la décision d'annuler la présidentielle en Roumanie
37:38est largement saluée à Burkina.
37:40Alors je résume pour les spectateurs qui ne sauraient pas très bien
37:44ce qui s'est passé en Roumanie.
37:45Il y a eu une élection présidentielle.
37:47Il y a eu un candidat qui est arrivé en tête
37:50suivi d'un deuxième candidat.
37:52Un candidat qui était plutôt pour une solution de paix en Ukraine
37:57et un candidat plutôt conservateur.
37:59Et de l'autre, un candidat plutôt pro-temps et pro-plus conformiste.
38:03Une candidate plus exactement.
38:05Ce sont les deux qui étaient arrivés en tête.
38:07Les élections, dans un premier temps, étaient validées.
38:11L'insultat des élections au premier tour a été validé.
38:13Puis la cour constitutionnelle.
38:15C'est une sorte de conseil constitutionnel.
38:17Vous savez, c'est le Favius local.
38:19On décidait d'annuler le deuxième tour purement et simplement.
38:23Alors, quand ils nous disent…
38:25C'est une décision parfaitement antidémocratique.
38:28Et quand ils nous disent que c'est largement salué à Bucarest,
38:32non, ce n'est pas salué à Bucarest puisque les partisans
38:35du candidat arrivé en tête ne sont pas d'accord.
38:39Et même les partisans de la candidate arrivée seconde
38:42et qualifiée pour le second tour
38:44ne sont pas d'accord non plus.
38:46Donc, c'est une désinformation absolue.
38:49Mécontentement total.
38:51Toujours pour cibler France Info,
38:53j'ai trouvé cet article particulièrement intéressant.
38:55Présidentielle annulée en Roumanie,
38:57comment la percée du pro-russe…
38:59Voilà le problème, en fait, en réalité, Jean-Yves.
39:02…Kaline Georgiou a été alimentée par TikTok
39:05et des influenceurs rémunérés.
39:07Alors là, France Info se moque du monde.
39:09Parce qu'on se rappelle quand même
39:11que pour les élections législatives,
39:14c'est Jerem Star, un influenceur assez connu,
39:18on en pense ce qu'on veut,
39:20mais qui a annoncé avoir été approché
39:22par des partis politiques pour être payé
39:25pour influencer le vote des gens qui le suivaient.
39:28Donc, on critique d'un côté quelque chose
39:31qui se passe pourtant sans problème chez nous.
39:33Oui, mais là, c'est pour le bien.
39:35C'est pour le bien, voilà.
39:37Ben oui, le candidat roumain,
39:39il a fait campagne avec les moyens
39:41un peu modernes, effectivement.
39:43Il a fait campagne avec les réseaux sociaux,
39:45avec TikTok.
39:46Ben oui, comme tout le monde aujourd'hui.
39:50Mais à partir du moment où le résultat
39:54n'aboutit pas au résultat souhaité,
39:57on annule.
39:58C'est quand même très grave.
40:00C'est un précédent très grave
40:03parce que ça veut dire que la démocratie
40:07est absolument menacée
40:09quand les résultats ne conviennent pas.
40:13Quand le peuple vote mal.
40:14Quand le peuple vote mal, voilà.
40:17C'est les 80 ans de l'AFP.
40:20Et pour l'occasion, je vous propose
40:22de regarder la petite vidéo qu'ils ont conçue.
40:24Cette année, c'est les 80 ans
40:26de l'agence France Presse.
40:27L'AFP, c'est une énorme agence
40:29de 1 700 journalistes
40:30qui sont originaires de tous les pays
40:32et qui couvrent le monde entier.
40:33On sait que parfois, notre travail
40:35peut être assez peu connu du grand public.
40:36Donc pour fêter notre anniversaire,
40:38on vous a préparé une série d'interviews
40:39de nos journalistes.
40:40Certains ont couvert la guerre en Ukraine,
40:42ont découvert le début d'une pandémie mondiale,
40:44sont devenus proches de Karl Lagerfeld,
40:46ont documenté la déforestation en Amazonie,
40:48parfois ont côtoyé les plus grands de ce monde
40:50et beaucoup d'entre eux ont risqué
40:51plus d'une fois leur vie.
40:52Tout ça dans un seul but
40:53et avec une seule mission en tête,
40:55vous informer de façon impartiale et vérifiée.
40:57J'aime beaucoup la conclusion
40:59pour vous informer de manière...
41:02Impartiale.
41:03Impartiale et vérifiée.
41:04Et vérifiée.
41:05Alors qu'à chaque cérémonie des bobards,
41:08ils sont en compétition,
41:11d'autant plus qu'un bobard de l'AFP
41:14en vaut mille parce qu'il est reproduit à l'infini.
41:16Alors on a des bobards nationaux,
41:18on a des bobards internationaux.
41:20Non, l'AFP, précisément,
41:23il faut vérifier ce qu'ils disent.
41:25Là aussi, le pire de l'AFP,
41:27ce n'est pas tant ce qu'ils disent
41:29en le déformant,
41:31c'est ce qu'ils occultent.
41:34Et l'AFP, il faut rappeler
41:36que c'est quand même 135 millions d'euros
41:38de subventions françaises.
41:40Alors il y a 113 millions
41:42qui sont au titre de la compensation
41:44d'émission d'intérêt général de l'agence.
41:46Bon.
41:47Et 21,7 millions
41:49qui payent les abonnements commerciaux
41:51de l'État, en fait,
41:53qui payent les fils AFP,
41:56en somme, pour pouvoir réagir,
41:58faire les petites fiches politiques, etc.
42:00Donc c'est largement subventionné en prime.
42:03Un article d'Economie Matin
42:05pour conclure ses pastilles de l'information.
42:07TF1 rappelé à l'ordre par l'ARCOM
42:09pour un reportage sur la voiture électrique.
42:11Le sous-titre, c'est le suivant.
42:13Une comparaison controversée.
42:15Dans ce reportage,
42:17trois véhicules ont été mis à l'épreuve.
42:19La DS7 diesel,
42:21la Hyundai hybride,
42:23la Volkswagen électrique.
42:25Moi, je trouve ça intéressant,
42:27ce terme de comparaison controversée.
42:29Moi, je croyais que c'était le rôle du journaliste
42:31qui avait raison pour en tirer des conclusions ensuite.
42:33Et justement, ce qui ne l'aura pas plu,
42:35c'est la conclusion de TF1,
42:37qui dit que la voiture électrique a rencontré
42:39des difficultés avec une station de charge
42:41qui était en panne,
42:43une station de charge rapide.
42:45Et donc, ils ont dû aller sur une borne
42:47de faible puissance.
42:49Et là, vous savez que vous avez des temps de recharge
42:51qui peuvent être quasiment d'une heure
42:53pour reprendre la voiture ensuite.
42:55Évidemment que ça allonge considérablement le trajet.
42:57Évidemment que ce sont des choses
42:59qui n'intéressent pas aux concessionnaires
43:01de voitures électriques,
43:03de rappeler que le système des bornes
43:05n'est pas encore tout à fait au point.
43:07Alors, objectivement, il y a un problème aujourd'hui.
43:09Peut-être qu'il trouvera une solution
43:11dans quelques années.
43:13Mais il y a un problème aujourd'hui,
43:15effectivement, de recharge,
43:17ce qui fait d'ailleurs que les loueurs de voitures
43:19mettent plutôt au rencard les voitures électriques
43:21parce que les gens qui louent une voiture,
43:23ils ont l'habitude de tomber en panne.
43:25Et donc là, TF1 n'a fait que
43:27révéler la réalité,
43:29à savoir que pour le moment,
43:31la voiture électrique, c'est un problème,
43:33la recharge des voitures électriques,
43:35c'est un problème sur les longues distances
43:37ou même les moyennes distances,
43:39parce que là, c'est 311 km.
43:41Et ça ne plaît pas à l'ARCOM,
43:43qui est le ministère de la Vérité,
43:45il est interdit de dire
43:47qu'il y a des problèmes de recharge
43:49avec les véhicules électriques.
43:51On pourrait dire, il y a des problèmes de recharge
43:53aujourd'hui, mais ça va se régler,
43:55mais on n'a pas le droit de le dire.
43:57L'ARCOM, c'est le ministère de la Vérité,
43:59dirigé par l'équipe
44:01à Djari,
44:03Alban du Nervo,
44:05c'est-à-dire
44:07Macron-Soros.
44:09– C'est amusant parce que Libération
44:11avait fait un article Check News
44:13pour vérifier si la rédaction de TF1
44:15roulait contre la voiture électrique.
44:17Et puis, l'ARCOM
44:19avait répondu à un des lecteurs
44:21de Automobiles propres
44:23qui avait contacté et saisi l'ARCOM
44:25à la suite de ce reportage de TF1.
44:27Et ce Valentin, un des lecteurs,
44:29avait reçu la réponse suivante.
44:31Un manquement n'est pas établi
44:33au cours de ce reportage,
44:35mais l'autorité a fait part à la chaîne
44:37de l'émoi qui l'a suscité
44:39et l'a invité à traiter les questions
44:41relatives à l'écologie et au développement durable essentiel
44:43avec toute la rigueur et la mesure requise.
44:45Voilà.
44:47– Tout le conformisme requis.
44:49Voilà, traduisons-les, tout le conformisme requis.
44:51– Et voilà,
44:53c'est la fin de cette édition d'E-Media.
44:55Merci Jean-Yves
44:57pour vos interventions,
44:59comme chaque semaine.
45:01Et puis, on ne se quitte pas
45:03sans passer au portrait piquant de la semaine.
45:05Mathieu Bockcôté, je vous l'ai annoncé,
45:07c'est en partenariat avec l'OGIM.
45:09Alors, restez avec nous.
45:11Et puis, je vous le rappelle maintenant,
45:13n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
45:15laissez-nous vos commentaires pour nous dire
45:17ce que vous avez pensé de cette émission.
45:19A la semaine prochaine.
45:21– Bonjour,
45:23comme vous pouvez le constater,
45:25j'ai troqué mon superbe polo jaune
45:27pour un col roulé noir
45:29à l'approche de l'hiver.
45:31Aujourd'hui,
45:33nous faisons un tour du côté du Québec
45:35avec Mathieu Bockcôté.
45:37Mathieu Yann Bockcôté,
45:39alias MBC,
45:41est désormais une personnalité
45:43bien connue des médias français.
45:45Ancien chroniqueur
45:47du journal de Montréal,
45:49il s'est imposé dans l'hexagone
45:51comme l'une des figures de proue
45:53de la nouvelle génération
45:55de journalistes et d'intellectuels
45:57conservateurs
45:59qui suscitent l'ire de la gauche
46:01ne supportant pas
46:03l'intrusion d'une quelconque
46:05contradiction idéologique
46:07dans son précaré médiatique.
46:09Il est né en 1980
46:11à Lorraine, mais pas la Lorraine française,
46:13celle des basses Laurentides.
46:15Solides études,
46:17philosophie à l'université de Montréal,
46:19doctorat de sociologie,
46:21ses travaux universitaires
46:23traitent de la culture politique québécoise
46:25et de sa confrontation
46:27avec le multiculturalisme.
46:29Baigné dans le nationalisme
46:31québécois, ses travaux
46:33sont marqués par sa volonté d'inscrire
46:35sa démarche sociologique
46:37dans une vision politique
46:39globale, à rebours
46:41des tendances lourdes
46:43parcourant l'université canadienne
46:45qui fut, hélas, l'un des principaux
46:47berceaux de l'idéologie woke
46:49et de la course à la repentance
46:51vis-à-vis des diverses
46:53minorités ethnico-culturelles.
46:55Tout d'abord,
46:57chargé de cours à l'université du Québec,
46:59à Montréal,
47:01à Sherbrooke, ainsi qu'à HEC Montréal,
47:03il se lance dans le journalisme
47:05et contribue à divers
47:07médias québécois,
47:09principalement le Journal de Montréal,
47:11mais également le quotidien
47:1324h ou encore Télé-Québec.
47:15En 2014,
47:17il traverse l'Atlantique et entame
47:19de nombreuses participations
47:21à des médias français, signant
47:23notamment dans Le Figaro,
47:25Le Point, Valeurs Actuelles,
47:27Front Populaire et Causeur.
47:29En 2020, il est recruté
47:31par CNews et Europe 1,
47:33aux côtés notamment de Charlotte Dornelas.
47:35On peut aujourd'hui
47:37également le lire dans les colonnes
47:39guidés des nouvelles formules.
47:41Il s'affirme comme gaulliste
47:43dans la lignée intellectuelle de Raymond Aron.
47:45Ses analyses lui valent
47:47d'être la cible de violentes
47:49attaques de la gauche et de l'extrême-gauche
47:51qui cherchent régulièrement
47:53à faire interdire
47:55ses interventions publiques. Par exemple,
47:57en France, les 7 et 8 janvier 2022,
47:59Mathieu Boccoté participe à un colloque
48:01organisé dans l'enceinte
48:03de la Sorbonne,
48:05intitulé « Après la déconstruction,
48:07reconstruire les sciences
48:09et la culture ». Un certain nombre
48:11de syndicats, notamment la CGT et Sud,
48:13appellent à son annulation,
48:15au nom des libertés académiques, comme il se doit.
48:17La gauche libérale-libertaire
48:19ne peut en effet lui pardonner ses prises
48:21de position anti-wauquistes.
48:23Sa remise en cause du dogme
48:25du racisme systémique,
48:27pas plus que ses dénonciations,
48:29des indulgences
48:31dont bénéficie l'islamisme
48:33et sa défense du droit
48:35des autochtones à vivre selon
48:37leur héritage et leur tradition.
48:39Terminons par deux citations.
48:41La première empruntée
48:43à un de ses livres sur le mouvement
48:45LGBT, je cite
48:47« Cette fragmentation
48:49infinie de la subjectivité
48:51est visible
48:53dans l'acronyme
48:55LGBTQI+,
48:57qui semble appeler
48:59à s'étendre en mobilisant
49:01toutes les ressources
49:03de l'alphabet ».
49:05L'autre sur ICI Radio Canada,
49:07je cite
49:09« Je crois au respect,
49:11mais je n'accepte pas
49:13ceux qui se transforment en petits inquisiteurs,
49:15qui font des listes d'interdits,
49:17qui mènent des campagnes
49:19de dénigrement
49:21à temps plein ».
49:23Gloire à MBC,
49:25souhaitons-lui, souhaitons-nous,
49:27qu'il soit entendu.

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