Cette semaine dans "Le nouvel I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’ouverture de la Coupe du monde de rugby, pleine de symboles, façon carte postale de la France. Une France rance selon Libération.
Le dossier du jour est consacré aux méthodes du magazine Complément d’enquête sur le Puy du Fou, un numéro qui aura généré une contre-offensive anti-diabolisation. Avec une interview exclusive de Philippe de Villiers qui revient pour nous, sur le déroulé de ce reportage.
Enfin, la météo de l’info est porteuse de bonnes nouvelles, sans oublier les pastilles de l'information et le portrait piquant du jour consacré à Anna Cabana !
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Sommaire I-Média 455
La météo de l’info
L’image de la semaine : Libé déteste la France et le Rugby
Le dossier : Ils attaquent le Puy du Fou avec votre argent !
Les pastilles de l’info
Conclusion
Portrait piquant : Anna Cabana, miss Ibiza
Liens utiles :
OJIM : www.ojim.fr
Le dossier du jour est consacré aux méthodes du magazine Complément d’enquête sur le Puy du Fou, un numéro qui aura généré une contre-offensive anti-diabolisation. Avec une interview exclusive de Philippe de Villiers qui revient pour nous, sur le déroulé de ce reportage.
Enfin, la météo de l’info est porteuse de bonnes nouvelles, sans oublier les pastilles de l'information et le portrait piquant du jour consacré à Anna Cabana !
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Sommaire I-Média 455
La météo de l’info
L’image de la semaine : Libé déteste la France et le Rugby
Le dossier : Ils attaquent le Puy du Fou avec votre argent !
Les pastilles de l’info
Conclusion
Portrait piquant : Anna Cabana, miss Ibiza
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NewsTranscription
00:00 [Générique]
00:21 Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel Immedia.
00:27 Bonjour Jean-Yves.
00:27 Bonjour Floriane.
00:29 Alors avant toute chose Jean-Yves, on va signaler aux téléspectateurs
00:32 qu'il faut penser à cliquer sur le pouce en l'air, à partager cette vidéo
00:37 et bien sûr vous pouvez nous laisser des commentaires, on les lit à chaque fois,
00:40 on y répond de temps en temps.
00:42 Place au programme du jour désormais.
00:44 L'image de la semaine, ce sera bien sûr cette ouverture de la Coupe du monde de rugby.
00:50 Une ouverture durant laquelle Macron a été hué,
00:54 durant laquelle Jean Dujardin a été ovationné
00:57 et durant laquelle la presse étrangère a trouvé certains détails bizarres
01:02 tandis que notre presse française s'est mise à détester la France.
01:07 Le dossier du jour sera consacré au Puy du Fou.
01:09 On vous en parlait déjà la semaine dernière, c'était notre coup de chapeau,
01:12 le Puy du Fou qui a enregistré des résultats d'entrée absolument fabuleux cette année encore
01:18 et Complément d'enquête lui a consacré un reportage.
01:21 On l'a regardé pour vous et on va pouvoir le décrypter dans cet Immedia.
01:26 On n'oubliera pas bien sûr les pastilles de l'information
01:29 et le portrait piquant du jour réalisé en partenariat avec l'OGIM via Claude Chollet.
01:35 Il sera consacré à Miss Ibiza, enfin pardonnez-moi, c'est à la cabana.
01:40 Immedia 458, c'est parti.
01:42 Pour la météo de l'info, je vous apporte une bonne nouvelle.
01:49 Les médias de grand chemin ne font plus la pluie et le beau temps.
01:54 Les critiques acerbes contre la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby ont fait flop.
02:00 Et l'enquête à charge de France 2 contre l'immense succès du Puy du Fou
02:07 a suscité de puissantirs de contrebatteries.
02:10 Il va falloir que les journalistes de gauche s'y fassent.
02:14 Le temps de leur impunité morale est terminé.
02:17 L'heure est à la contre-diabolisation.
02:21 [Générique]
02:24 L'image de la semaine, c'est bien sûr cette ouverture de la Coupe du monde de rugby
02:29 avec deux petites vidéos comparatives que j'ai envie de vous montrer.
02:34 Regardez ça tout de suite.
02:35 [Générique]
02:48 Écoutez, écoutez l'ovation pour Jean Dujardin qui entre dans ce stade de France.
02:54 [Applaudissements]
02:57 Et Emmanuel Macron va donc maintenant prendre la parole.
02:59 [Applaudissements]
03:04 "La vie du rugby !"
03:06 [Applaudissements]
03:09 Ce qu'on a pu voir dans ces vidéos, c'est d'abord un Jean Dujardin
03:13 qui est acclamé par la foule, par l'intégralité du stade de France.
03:17 Et puis dans un second temps, un Emmanuel Macron qui est hué.
03:21 La différence sonore est quand même largement entendable.
03:25 Tout le monde s'en est rendu compte.
03:27 Et d'ailleurs la presse l'a un petit peu repris, elle ne pouvait pas le cacher.
03:31 Mais je vous propose d'abord, pour parler de cette image du jour,
03:35 de parler de l'article de Libération.
03:37 Pour l'ouverture de la Coupe du monde de rugby,
03:39 les organisateurs ont offert au monde la carte postale sépia d'une France
03:43 qui sent la naphtaline.
03:46 On vous raconte ce merveilleux spectacle.
03:48 Un article de Libération qu'ils ont classé dans la rubrique "Ringardise",
03:55 cela a toute son importance.
03:56 "Cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby, allez la rance."
04:00 L'auteur de cet article, il s'agit de Guillaume Tion,
04:04 que vous pouvez voir juste ici en illustration.
04:07 Un type qui est journaliste, société à Libération,
04:11 c'est une caricature dans la caricature.
04:14 Et l'article est une caricature dans la caricature dans la caricature.
04:17 Absolument.
04:18 Alors un humour et une ironie mordantes tout au long de cet article.
04:23 On peut relever par exemple le propos de Vianney
04:26 qui faisait partie de l'équipe d'organisateurs aux côtés de Jean Dujardin.
04:31 Vianney qui dit "On a essayé de trouver pour cette cérémonie
04:34 ce qui nous rassemble dans ce pays et en fait c'est plein de choses
04:37 dont on peut être fier."
04:39 Et le journaliste de Libération, Guillaume Tion,
04:42 de répondre "Ça, on n'en doute pas."
04:44 Ce ne sont que des enchaînements de la sorte.
04:47 On a également cette conclusion, malgré tout,
04:51 Macron descend avec son micro pour ouvrir la fête sportive.
04:55 Il est hué par les mêmes qui chantaient durant le spectacle.
04:59 Là, on n'a pas compris.
05:00 Les valeurs sont presque celles que l'on va retrouver lundi matin en se réveillant.
05:05 C'est-à-dire un pays où l'on parle du retour de l'uniforme à l'école,
05:09 où le président jupitérien décide dès 49-3
05:12 comme un chef de village incontestable,
05:14 où l'on dit "perlin-pinpin" et "sa perlipopette",
05:16 où il faut faire deux heures de casse pour trouver un médecin,
05:19 où les hommages culturels vont au puits du fou.
05:21 Cette France rance, on l'a vu en spectacle,
05:25 on en a ri, on a été éberlué, c'est presque la nôtre.
05:28 On peut aussi la refuser.
05:29 Alors là, c'est quand même une conclusion en apothéose, Jean-Yves.
05:33 – Oui, parce que ça vise à présenter Macron comme un type de droite,
05:36 ce qui est quand même absolument fabuleux comme retournement de situation.
05:42 – C'est intéressant ces journalistes de bon goût quand même.
05:46 – Le problème de libération, c'est que ça n'est lu par personne,
05:50 c'est subventionné par tout le monde,
05:52 et ça donne le ton dans la classe journalistique.
05:56 Car quand je dis que ce n'est lu par personne,
05:57 si, c'est lu par la caste médiatique.
06:00 Voilà, c'est en ça que c'est important, c'est pour ça que nous en parlons.
06:03 – Alors les médias, dans les médias qui ont été très critiques
06:07 vis-à-vis de cette cérémonie, il n'y a bien sûr pas que Libération,
06:10 il y a Le Monde qui a fait un titre, en se protégeant un petit peu,
06:13 parce qu'ils disent que finalement,
06:15 c'est ce que les médias étrangers en ont pensé.
06:17 "Coupe du monde de rugby, bizarre", entre guillemets,
06:20 "confus", entre guillemets, et avec un "coq pénible", entre guillemets.
06:24 Et eux, ils parlent de médias étrangers qui sont perplexes
06:26 face à la cérémonie d'ouverture.
06:29 À noter quand même qu'ils écrivent cette phrase,
06:32 toujours en citant la presse étrangère,
06:34 "The Times" souligne que le public français a été bien plus respectueux
06:38 du AK que de son propre président hué à son arrivée sur le terrain.
06:43 On a également 20 Minutes qui nous a produit un article absolument fabuleux,
06:47 "Ma France, mon Pinard, mon cochon", plus fâcheux,
06:50 la cérémonie qui paraît-il célébrer l'art de vivre à la française
06:54 n'est pas vraiment inclusive.
06:56 Ici, un manque de représentativité, là-bas, des symboles désuets,
07:00 comme le magnifique jambon de pays apparu à plusieurs reprises à l'écran,
07:03 limite ostentatoire.
07:05 On frôle parfois la version chorégraphiée du même rétrograde,
07:09 "Ma France, mon Pinard, mon cochon", bla bla bla.
07:12 Très intéressant pour 20 Minutes.
07:13 On a Télérama bien sûr qui aussi s'est occupé de faire un hommage
07:18 à cette cérémonie d'ouverture.
07:20 TF1 ouvre la Coupe du monde de rugby par un hommage à Jean-Pierre Pernaut.
07:24 "Une France comme on ne l'a jamais vue, sauf dans les yeux des hémorristes".
07:29 Très intéressant, là encore.
07:32 Et tout de même, la presse française, je vous le disais,
07:35 n'a pas pu passer à côté des sifflets qui ont eu lieu,
07:38 qu'on vient d'entendre lorsque Macron s'est exprimé
07:42 pour ouvrir cette cérémonie.
07:44 Figaro Sport, Coupe du monde de rugby,
07:46 Macron sifflait une cérémonie d'ouverture réussie,
07:49 qui est un parallèle assez original quand même,
07:51 vous en conviendrez Jean-Yves.
07:53 On a également l'équipe, l'équipe un journal très très lu,
07:57 qui a titré "Macron hué pendant la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde".
08:03 Et ce qui est très intéressant, c'est que face à cet article de libération,
08:08 à ces articles plus généralement qui se sont montrés critiques de cette cérémonie,
08:13 eh bien il y a eu des réponses.
08:15 On commence avec un édito de RTL, de Alba Ventura,
08:19 qui est revenu sur cet article de Libé.
08:22 "Critique contre la cérémonie d'ouverture du mondial de rugby,
08:25 Libé à côté de la plaque".
08:27 Elle continue même en disant que Libération a sévèrement critiqué
08:31 la mise en scène de Jean Dujardin,
08:33 et elle, elle leur répond au journaliste de Libé,
08:35 "il faut sortir de temps en temps, il faut passer le périphérique".
08:39 C'est-à-dire aller voir un peu du côté de la France,
08:42 et non pas seulement de Paris, Jean-Yves.
08:45 On a bien sûr Figaro Vox qui a produit une tribune aussi,
08:49 par le biais de Thomas Morales,
08:51 "Est-il encore permis de célébrer une France des traditions sans être jugé rance".
08:55 "Rance", donc "Vive la rance", c'était le titre de Libération.
09:00 Et Causeur qui est revenu aussi sur cet article de Libération,
09:05 en titrant "Rugby, charcuterie et puis du fou, vive la France",
09:08 eux bien entendu, tout en reprenant les partisans
09:13 des déconstructeurs de la France que nous aimons,
09:17 qui ont vu dans le jambon de pays présenté dans la cérémonie
09:21 un symbole ostentatoire à la limite de l'islamophobie.
09:25 – Alors, je crois que ce qui est important finalement dans tout ça,
09:30 ce n'est pas les articles critiques du Monde et de Libération
09:33 qui sont bannés, normaux, attendus, téléphonés, on n'est plus surpris.
09:42 Ce qui est surprenant et ce qui est positif,
09:44 c'est qu'il y a des articles en défense.
09:49 Alors évidemment, on a Causeur, on a Boulevard Voltaire,
09:55 ça c'est normal, mais on a aussi le Figaro,
09:59 plus exactement le Figaro Vox, mais on a aussi le Figaro Sport,
10:04 ça c'est le plus intéressant, on a Alba Ventura sur RTL,
10:09 elle c'est plutôt une journaliste de grand mainstream,
10:13 donc on voit qu'il y a quand même une réaction qui se fait jour
10:20 et qu'il y a un début de basculement, y compris dans la classe médiatique,
10:27 c'est-à-dire qu'il y a maintenant un certain nombre de médias,
10:30 et pas seulement dans le groupe Bolloré,
10:33 qui donnent un autre son de cloche, et ça c'est extrêmement important,
10:39 c'est extrêmement positif et c'est ce qu'il faut retenir.
10:41 [Musique]
10:44 Le dossier du jour, nous avons décidé de le consacrer au Puy du Fou,
10:49 en vous en parlant la semaine dernière.
10:51 Voici les premières secondes du complément d'enquête
10:55 ainsi que quelques extraits choisis pour vous aider à comprendre de quoi il en est.
11:00 C'est une multinationale du spectacle qui fait fortune grâce à son armée de bénévoles.
11:04 Monsieur Dame, pour une œuvre d'inspiration chrétienne,
11:06 Monsieur Dame, s'il vous plaît.
11:08 Complément d'enquête sur le royaume de la famille Deuvilliers
11:10 et son château du Puy du Fou.
11:11 Dans ce petit coin de Vendée, la République est vue avec défiance.
11:16 Les puyfollets s'épanchent rarement à l'extérieur.
11:20 Ils font front commun et sont préparés par leurs leaders à subir les critiques,
11:24 faire reconnaître ce qu'ils appellent le génocide vendéen.
11:26 C'est l'obsession du créateur du Puy du Fou.
11:29 Tout au long du reportage, voilà quelques petits extraits choisis,
11:33 mais on fait passer le fonctionnement clos, je cite, du Puy du Fou
11:38 pour faire passer les puyfollets pour une espèce de secte un peu bizarre.
11:42 Le bénévolat, bien sûr, est mis en cause.
11:45 On voit ces premières images des guignols de l'Info
11:50 où Philippe Deuvilliers demande l'aumône pour son Puy du Fou.
11:54 On a la famille Deuvilliers qui est mise en cause, elle aussi.
11:57 Son fonctionnement quasiment royal, nous dit ce reportage.
12:02 Mais elle est également jugée partie parce que les reporteurs de Complément d'enquête
12:06 sont allés chercher dans une rupture familiale l'un des fils Deuvilliers
12:11 qui ne parle plus depuis à sa famille pour en faire un témoin de choix
12:15 tout au long de ce reportage.
12:17 On parle aussi de la remise en cause du génocide vendéen,
12:21 quelque chose qui est réclamé par Philippe Deuvilliers
12:26 mais qui ne doit pas être appelé comme ça, selon le reportage.
12:30 On rappelle également que la Vendée, de façon totalement anachronique,
12:34 considère la République avec défiance.
12:36 Alors c'était peut-être vrai pendant les guerres de Vendée,
12:39 mais aujourd'hui peut-on vraiment dire cela ?
12:42 C'est une vraie question à poser.
12:44 Et puis, par ailleurs, les Compléments d'enquête,
12:46 vous le savez, chers téléspectateurs,
12:48 finissent toujours par une interview avec une personnalité.
12:53 Là, l'interview de conclusion se passe avec Nicolas Deuvilliers,
12:57 le fils de Philippe Deuvilliers.
13:00 Et cette interview est particulièrement agressive.
13:03 Jean-Yves, peut-être un mot sur ces procédés de Complément d'enquête ?
13:08 – C'est un procédé de mise en accusation, c'est un procédé de dénigrement.
13:13 Et alors c'est quand même assez intéressant de voir,
13:16 les Compléments d'enquête, c'est le service public, ils vivent de l'impôt.
13:20 Le service public, c'est 4 milliards, France Télévisions, c'est 4 milliards.
13:25 Ces gens-là vivent de l'impôt.
13:27 Et donc, dénigre le puits du fou, de quoi vit le puits du fou ?
13:31 De deux choses.
13:32 D'abord, effectivement, du bénévolat pour la Cinescénie,
13:37 qui est le spectacle originel qui est réalisé par des bénévoles,
13:42 par des milliers de bénévoles, et par le public qui vient payer
13:49 pour accéder au site et au parc à thème du puits du fou.
13:55 Donc voilà des gens qui vivent de subventions et qui critiquent,
13:59 des gens qui vivent autrement, c'est-à-dire par le bénévolat d'un côté,
14:03 et les dons, c'est l'économie de la générosité,
14:06 et puis tout simplement une économie marchande.
14:09 Donc ça c'est une première…
14:10 – Il a disparu le don de soie, Jean-Yves Leclerc.
14:13 Donc ça étonne les journalistes.
14:14 – Ça étonne, ça les choque.
14:15 Eux, ils vivent de l'argent public pour dénigrer…
14:18 – Moi je ne ferai rien si on ne me paye pas.
14:19 Voilà, c'est ça les journalistes, moi j'en suis…
14:21 – Ils sont payés pour dénigrer, c'est tout de même assez insupportable.
14:25 Le deuxième argument, le deuxième élément, c'est que ça a développé la Vendée.
14:31 Et la Vendée, c'est la région de France où il y a le moins de chômage,
14:35 où il y a le plus de développement économique,
14:38 où il y a de la petite industrie qui s'est développée.
14:43 Et donc je pense que ça mériterait d'être pris en considération.
14:49 Et si les journalistes sont allés sur place,
14:52 ils ont dû être frappés par voir le développement économique en périphérie du Puy-du-Fou.
14:59 Dernier élément s'agissant du génocide vendéen,
15:03 oui c'est vrai que les guerres républicaines ont massacré les populations vendéennes,
15:11 ont commis une infinité de crimes de guerre,
15:15 et s'étaient même revendiqués,
15:17 puisqu'il y a des déclarations de la Convention,
15:20 des déclarations conventionnelles,
15:22 donc à la tribune de ce qui était l'Assemblée nationale de l'époque,
15:25 qui appellent au populicide, à la destruction des populations vendéennes,
15:32 qui pour des raisons tenant à leur affection religieuse,
15:37 refusaient de se rallier à la République de Robespierre.
15:42 – Alors ce qui est très intéressant,
15:44 c'est qu'on a un des journalistes de Complément d'Enquête,
15:47 c'est Raphaël Tressani,
15:50 qui a donné un entretien à Ouest-France,
15:54 juste avant l'apparition de ce Complément d'Enquête,
15:57 et il dit "je n'ai jamais vu une telle au Merta".
16:02 Et là, peut-être, Jean-Yves,
16:03 que vous pouvez nous expliquer quelque chose sur ces journalistes
16:07 qui sont de plus en plus mal accueillis par les populations plus traditionnelles.
16:12 – Si vous voulez, les gens savent que les journalistes de ce type,
16:17 enfin "journalistes", que c'est des informateurs de ce type,
16:21 ils vont prendre 5 minutes, 10 minutes, un quart d'heure,
16:25 une demi-heure, une heure d'enregistrement
16:28 pour extraire les 10 secondes ou 20 secondes
16:33 qui vont leur permettre de nourrir leur narratif.
16:37 C'est-à-dire qu'avant de faire le reportage, ils font le script,
16:42 ils savent ce qu'ils vont dire avant de faire le reportage,
16:46 avant d'interroger les gens.
16:48 Et ils font le reportage, ils interrogent les gens
16:51 et ils découpent dans les images qu'ils ont prises,
16:55 dans les entretiens qu'ils ont pris, ce qui leur permet de démontrer
17:00 ce qu'ils avaient voulu démontrer au printemps.
17:02 Seulement voilà, les gens commencent à le savoir.
17:04 Voilà, il y a une perte de confiance.
17:07 La classe journalistique aujourd'hui, elle est de plus en plus honnie
17:11 et c'est une bonne chose.
17:13 – Exactement et il faut le savoir, moi-même qui fais pas mal de montage,
17:18 eh bien la magie de la télévision, c'est de recoller les bons morceaux
17:21 au bon moment pour mettre en valeur le propos,
17:24 reste à savoir comment est-ce qu'on met en valeur ce propos.
17:27 Ce qui est intéressant dans le cadre de ce complément d'enquête,
17:31 c'est qu'il a reçu beaucoup de soutien,
17:34 parce que globalement les journalistes ont été,
17:37 les bons journalistes ont été choqués par la tournure de cette enquête,
17:43 si l'on peut dire.
17:44 Eugénie Bastier par exemple a publié un article dans Le Figaro le matin,
17:51 "Le Puy du Fou, les leçons d'un triomphe à la française,
17:54 enracinée, non capitaliste, anti-Woke, moderne sans être progressiste,
17:59 préférant la pierre au plastique et les chevaliers à Mickey,
18:02 le Puy du Fou est l'anti-Disney, nous dit-elle".
18:06 On a également Front Populaire,
18:07 Front Populaire c'est la revue de Michel Onfray,
18:11 "Le Puy du Fou, face aux faussoyeurs de l'histoire".
18:14 Derrière la polémique ciblant le parc d'attractions
18:17 se cache une bataille d'universitaires objets de la Dix-Corde,
18:20 le roman national que ses contempteurs perçoivent
18:24 comme un outil de propagande droitière, Jean-Yves.
18:27 On a le JDD également.
18:28 – Juste un point, l'histoire c'est toujours vue d'une perspective.
18:32 – Exactement.
18:32 – Et la perspective qu'on a sur le passé,
18:35 c'est ce qui permet de tracer l'avenir.
18:38 Et ce, effectivement, dans les médias de gauche et d'extrême-gauche
18:42 qui veulent voir disparaître la civilisation européenne,
18:48 la France, eh bien, veulent s'en prendre à ce récit national,
18:54 à ce récit civilisationnel, c'est logique.
18:57 Et il n'y a pas de récit objectif,
18:59 il y a toujours un point de vue, une perspective.
19:02 Évidemment, eux veulent interdire le point de vue
19:05 qui permet à l'histoire française,
19:08 à la civilisation européenne de se prolonger.
19:11 – Alors, un article qui était notable aussi en soutien du Puy du Fou,
19:15 c'est l'article du JDD, "Le Puy du Fou, cas d'école
19:20 d'une manipulation médiatique par France 2
19:23 au terme de six mois de tournage, complément d'enquête,
19:26 livre un récit malhonnête de son séjour dans le parc Vendée 1",
19:30 point qui n'est pas abordé dans le reportage.
19:33 Tout commence le 8 décembre dernier.
19:34 Ce jour-là, le service presse du Puy du Fou reçoit un mail très aimable
19:38 du jeune journaliste Raphaël Tressanini, chargé par France 2
19:43 de réaliser un reportage pour l'émission complément d'enquête.
19:45 Il prend la peine de préciser le titre provisoire de la commande,
19:49 "Le Puy du Fou, les dessous d'un succès à la française",
19:53 ce qui n'est pas exactement le titre qui a été retenu in fine à la fin.
19:58 Voilà, je pense qu'on peut…
19:59 – Le titre est toujours différent, bien sûr.
20:02 On allèche, on essaye d'attraper,
20:05 on ne prend pas les mouches avec du vinaigre, dit-on,
20:07 seulement les mouches, en l'occurrence,
20:09 ceux qui ne pensent pas de manière politiquement correcte,
20:11 commencent à connaître ce type de méthode.
20:14 – Bien sûr, tout ce soutien de la presse, de la presse mainstream,
20:17 même, pourrais-je dire, on a par exemple Le Figaro,
20:20 vous vous souvenez de l'article de Jenny Bastier,
20:22 eh bien, ça a été critiqué et dans Libération,
20:25 ils ont produit un article dans la catégorie contre-offensive,
20:28 "Puy du Fou, les médias d'extrême droite en croisade
20:32 contre complément d'enquête".
20:33 En croisade, non pas en croisière, naturellement.
20:36 Télérama, également, après son sujet sur le Puy du Fou,
20:39 complément d'enquête est pris pour cible par le groupe Bolloré.
20:43 – Alors, là aussi, c'est très important de voir
20:46 qu'il y a une contre-offensive.
20:48 Alors, les médias de gauche disent le groupe Bolloré,
20:50 oui, il y a des éléments du groupe Bolloré, le JDD par exemple,
20:55 et Libération dit le groupe d'extrême droite,
20:58 c'est quand même très, très abusif.
21:00 En fait, le soutien est beaucoup plus large,
21:03 on le trouve effectivement dans Le Figaro,
21:06 qui est quand même un journal assez classique, on va dire,
21:10 assez modéré, on le trouve, comme vous l'avez souligné,
21:13 dans Front Populaire, la revue de Honfray.
21:18 Donc, il y a une contre-enquête, effectivement,
21:24 contre complément d'enquête, qui est beaucoup plus large,
21:27 et qui est, je crois, le début d'un mouvement
21:30 qui est en train de se développer.
21:32 Le moment où, quand quelqu'un était attaqué,
21:36 il était lâché par tout le monde, ça n'est plus tout à fait le cas,
21:41 et je pense qu'on est là dans une situation de contre-offensive
21:45 qu'il faut évidemment amplifier contre ces médias bobos.
21:51 Il suffit de voir, d'ailleurs, c'est marrant,
21:53 le type humain de ce Trezanini, c'est le même que celui de Tion,
21:59 c'est du sous-produit d'école de journaliste.
22:02 – Philippe Devilliers n'avait pas souhaité répondre
22:04 à Complément d'enquête, mais pour immédiat,
22:06 il a accepté de prendre la parole et de nous raconter
22:10 comment s'est passé le tournage de Complément d'enquête.
22:13 On l'écoute tout de suite pour conclure ce dossier du jour.
22:15 – Alors, Complément d'enquête a débarqué au Puy-de-Fou,
22:19 connaissant cette émission qui est mal nommée,
22:22 Complément d'enquête, c'est une émission partiale,
22:26 une émission de combat, une émission qui veut détruire
22:29 toutes les réussites françaises, donc j'ai pris la décision
22:32 de ne pas répondre aux questions posées et de confier le soin
22:37 de répondre à Nicolas Djilier, le président du Puy-de-Fou,
22:42 mon fils.
22:43 Et je vous raconte une anecdote significative,
22:46 le président du Puy-de-Fou a proposé à M. Trezanini,
22:51 le journaliste de Complément d'enquête,
22:53 de venir consulter tous les comptes du Puy-de-Fou depuis 45 ans,
22:57 les documents des experts comptables, etc.
22:59 pour constater des visus de leurs propres yeux que Philippe de Villiers
23:02 n'avait jamais touché un seul centime de droit d'auteur
23:08 depuis la création du Puy-de-Fou.
23:10 Ils ont refusé au motif que ce n'était pas la peine,
23:13 que ce n'était pas du tout leur angle,
23:15 que la question concernant la gestion du Puy-de-Fou,
23:19 ce n'était pas ça leur angle.
23:21 Et en réalité, tout était biaisé dès le départ,
23:24 ils venaient pour tuer, ils venaient pour salir,
23:27 ils venaient pour souiller, et ils ont souillé,
23:31 ils ont sali, mais ils n'ont pas tué.
23:34 Tout simplement parce que leur manque de professionnalisme
23:36 est apparu flagrant,
23:39 c'est une émission qui déconsidère ses auteurs,
23:43 et d'ailleurs le silence de la presse française
23:46 est très intéressant à observer,
23:48 parce que normalement tout le monde vient au secours du Complément d'enquête,
23:51 mais là, tout le monde s'est tué,
23:53 et on a même hors-bergé le ministre du gouvernement et Olivier Véran ce matin,
23:59 qui disent "ah bah oui mais non, le Puy-de-Fou quand même,
24:02 c'est une réussite française", etc.
24:04 Donc voilà.
24:05 Et en fait, le Puy-de-Fou est l'une des rares initiatives culturelles
24:09 qui vient à part de la gauche.
24:11 La droite est tellement bête
24:13 qu'elle croit que la politique peut vivre sans la culture,
24:17 alors que c'est la culture qui prépare la politique et qui l'enfante.
24:22 Quant à la gauche, elle, elle cherche à en les dire,
24:25 et à poursuivre tous ceux qui peuvent ressembler
24:30 aux Français non décarbonés, non climatiquement neutres,
24:33 aux Français qui refusent d'être un homme déconstruit, etc.
24:37 Donc la gauche est tombée dans le loukisme,
24:40 et la droite est dans l'absence.
24:42 C'est d'ailleurs très intéressant de voir que les hommes politiques de droite
24:45 se taisent sur cette polémique.
24:47 Ce sont les journalistes qui font leur métier,
24:50 et notamment le journal du dimanche qui a relevé le gant
24:54 et qui a fait une contre-enquête.
24:55 Et dans cette contre-enquête, on voit les procédés monstrueux,
25:00 insidieux, utilisés par complément d'enquête,
25:04 jusqu'à utiliser les déchireurs familiales
25:07 d'une manière absolument scandaleuse.
25:11 Enfin, n'y rebonnons pas, c'est tellement odieux.
25:14 Ces gens-là sont payés par nos impôts,
25:17 c'est 4 milliards d'impôts, France 2.
25:19 Et donc en fait, Delphine Ernotte avait donné le programme
25:21 "C'est ce qui fait dans le monde".
25:23 Elle avait dit "France 2 ne voit pas la réalité telle qu'elle est,
25:27 mais telle qu'elle doit être".
25:28 Ah d'accord, on a compris.
25:30 J'ai décidé de déposer deux plaintes.
25:33 Une plainte pour diffamation,
25:35 parce que je ne peux pas accepter qu'on laisse entendre
25:38 que le Puy du Chou a une gestion opaque.
25:41 Je ne peux pas laisser entendre un seul instant
25:46 que j'ai pu, moi, bénéficier davantage au Puy du Chou,
25:49 alors que depuis 45 ans, le Puy du Chou est pour moi
25:52 un acte d'amour que j'ai déposé dans une ruine embrasée,
25:56 qui est celle de la Vendée des parias,
25:58 la Vendée exterminée, la Vendée génocidée.
26:01 Et la deuxième plainte, précisément,
26:02 que j'ai confiée à maître Gilles-William Gollnadel,
26:06 le grand avocat,
26:07 c'est une plainte pour révisionnisme et négationnisme.
26:10 Cher, je ne supporte plus qu'on ne reconnaisse pas le génocide vendéen.
26:16 Il est temps maintenant que le génocide vendéen soit reconnu
26:19 par nos institutions, par le chef de l'État.
26:23 Donc c'est le début d'une longue procédure,
26:25 comme l'ont fait les Arméniens.
26:26 On ira jusqu'au bout, ça mettra du temps, et on gagnera.
26:30 Jean-Yves, pour commencer les pastilles de l'information,
26:36 je vous propose d'écouter des propos de Nicolas Sarkozy,
26:40 qui était l'invité de l'émission "C'est à vous",
26:42 on l'écoute tout de suite.
26:44 Je ne comprends pas cet argument, excusez-moi, stupide,
26:48 selon lequel le Rassemblement national ou le Front nationaliaire
26:52 n'appartiendrait pas à l'arc républicain,
26:55 alors que dans le même temps,
26:56 la République les autorise à présenter des candidats.
26:58 Zemmour appartient à la droite républicaine ?
27:00 Mais bien sûr.
27:01 Il n'est pas d'extrême droite ?
27:02 Mais non, mais d'abord, arrêtons que l'extrême droite,
27:05 qu'est-ce que ça veut dire ?
27:06 Personne ne définit jamais l'extrême droite.
27:08 Quand on n'est pas de gauche, on est d'extrême droite ici.
27:10 La théorie du grand remplacement, ce n'est pas d'extrême droite ?
27:12 Non, ce n'est pas d'extrême droite, il a le droit de penser ça.
27:15 Oui, alors il est assez drôle, Nicolas Sarkozy,
27:17 pour faire la promotion de son livre,
27:19 il clive par rapport au politiquement correct,
27:23 il explique que le grand remplacement, c'est normal d'en parler,
27:26 il explique que les Russes ont des raisons d'intervenir en Ukraine,
27:31 il explique que Zemmour et Marine Le Pen, ce n'est pas l'extrême droite,
27:35 il clive, alors il choque.
27:36 C'est assez amusant de voir l'allure, l'attitude prise par Aurélie Cassé,
27:46 la journaliste de C'est à Vous,
27:52 qui perd pied en fait.
27:54 Elle est éberluée.
27:55 Éberluée.
27:56 Sarkozy sort du script autorisé, c'est extraordinaire.
28:01 Il faut regarder l'attitude de cette dame, c'est très drôle.
28:05 SOS homophobie a trouvé un client.
28:12 "Je m'occupe des vraies femmes, nous dénonçons les propos transphobes
28:16 et discriminatoires du gynécologue Victor Acharian à Pau.
28:20 La transphobie est une réalité aux conséquences graves,
28:23 notamment dans l'accès à la santé.
28:25 Elle touche l'ensemble du territoire."
28:28 Pourquoi est-ce que ce tweet a-t-il été produit ?
28:31 Eh bien tout simplement parce que dans le cabinet de Acharian Victor,
28:36 le cabinet qui n'a pas été anonymisé d'ailleurs,
28:39 il y a eu un visiteur, deux visiteurs d'ailleurs,
28:42 et ils ont laissé un avis sur le cabinet de ce gynécologue.
28:46 "C'était le premier rendez-vous de ma compagne trans,
28:48 il a refusé de la recevoir, sa secrétaire nous a jetés froidement.
28:53 Je déconseille plus jamais."
28:56 Et le gynécologue Catastrophe a répondu
28:59 "Monsieur, je suis gynécologue et je m'occupe des vraies femmes.
29:03 Je n'ai aucune compétence pour m'occuper des hommes,
29:05 hommes en majuscule, même s'ils se sont rasé la barbe
29:09 et viennent dire à ma secrétaire qu'ils sont devenus femmes.
29:11 Ma table d'examen gynécologique, en majuscule là encore,
29:15 n'est pas adaptée pour examiner les hommes.
29:17 Vous avez des services spécialisés et très compétents
29:18 pour s'occuper des hommes comme vous.
29:20 Je vous remercie d'avoir informé les personnes trans,
29:24 trans en majuscule, de ne jamais venir me consulter."
29:27 Et là Patatras, que n'avait-il fait ?
29:29 Patatras, il a eu une campagne de presse contre lui,
29:33 on parle de transphobie.
29:35 C'est la cageophobe, c'est Muret qui parlait de la cageophobe
29:39 il y a pas mal d'années.
29:40 Là, on est dans le délire absolu,
29:42 car on est dans la revendication d'une minorité,
29:45 d'une minorité, d'une minorité, dans le déni de réel absolu.
29:51 Ce qui fait qu'on est homme ou femme, c'est la génétique.
29:55 On est XX, on est une femme, on est XY, on est un homme.
30:01 Et après, il y a évidemment des conséquences physiologiques
30:06 qui fait que, évidemment, vous, vous avez plutôt vocation
30:09 à aller chez un gynécologue,
30:11 et moi j'aurais plutôt vocation à aller chez un neurologue.
30:14 C'est comme ça.
30:16 Bon, et nier ça, c'est extraordinaire.
30:20 C'est la négation du réel au nom de l'idéologie.
30:24 Évidemment, tout ça finira par être balayé.
30:27 – Ce qui est intéressant, Jean-Yves aussi,
30:29 c'est que dans la revue de presse qui s'affiche juste à côté,
30:33 eh bien, on a la terminologie "femme trans"
30:36 qui est totalement acceptée désormais par les médias,
30:40 même par Valeurs Actuelles qui parle aussi d'une femme trans,
30:44 alors que selon le Gynéco, on a plutôt des indications
30:47 pour penser que c'est un homme qui s'est rasé la barbe,
30:50 donc qui est en transition pour devenir une femme.
30:54 – Alors, il y a un gynécologue qui a une réponse assez drôle
30:56 en disant "non, je ne pourrais pas examiner cette personne,
31:00 par contre, je pourrais examiner un homme enceint".
31:02 Parce qu'effectivement, ce qu'on appelle un homme enceint,
31:05 c'est en fait une femme biologique qui s'est déclarée homme
31:10 et qui garde ses capacités biologiques,
31:12 qui effectivement, dans ce cas-là, peut être examinée par un gynécologue.
31:17 À noter que l'homme s'est excusé, mais il a réitéré ses propos,
31:22 tout en indiquant fort poliment qu'il y avait des centres plus spécialisés
31:26 pour s'occuper de ce genre de personnes
31:29 pour lesquelles il ne pouvait pas faire grand-chose.
31:31 Vous vous souvenez de l'affaire Mégane
31:38 qui avait été violée de façon très barbare par Houmar ?
31:43 Eh bien, les jeunes d'Argos, un collectif d'ultra-droite,
31:47 nous dit France 3 Normandie,
31:50 – Collectif identitaire.
31:51 – Voilà, un collectif identitaire, dirons-nous dans les médias,
31:54 eux aussi s'en souviennent et ils sont allés manifester
31:58 devant le domicile de Houmar avec son portrait
32:03 et avec ses banderoles, les banderoles suivantes
32:06 "L'État ne te défend pas, prépare-toi, Mégane violée par Houmar",
32:11 donc le tout devant son domicile.
32:14 Je vous propose de regarder le reportage de France 3 Région Normandie.
32:18 Les 12 activistes du collectif Argos, réputés proches de l'ultra-droite,
32:22 comparaîtront pour provocation à la commission de crime et de délit.
32:26 On leur reproche d'avoir exhibé, lors d'une manifestation illégale samedi,
32:30 le portrait du suspect d'un viol aggravé,
32:33 perpétré début août à Cherbourg,
32:34 et d'avoir fait de ce suspect une cible potentielle.
32:38 On leur reproche également d'avoir, en dénonçant l'inaction de l'État,
32:42 prôné l'autodéfense.
32:43 On vit littéralement à côté de barbares qui parfois veulent notre mort.
32:49 Je pense que ce reportage est intéressant à divers titres.
32:54 Bon, d'abord, il parle du sujet, évoque le sujet.
33:00 Deuxièmement, il donne la parole aux porte-parole de ce mouvement
33:06 très brièvement, mais il lui donne la parole.
33:09 Donc, on peut dire qu'il y a un certain accès à l'information.
33:12 Alors, malgré tout, il y a des précautions assez incroyables,
33:17 puisqu'on floute les banderoles, où il y a le message de ce groupe,
33:24 et on floute le visage d'Houmar, c'est-à-dire le délinquant multirécidiviste
33:33 qui est l'auteur de ce crime absolument barbare.
33:38 Donc, il y a à la fois du floutage, de l'occultation,
33:42 mais malgré tout, on en parle et on donne, encore une fois,
33:47 brièvement la parole aux porte-parole d'Argos.
33:51 Honnêtement, bravo au courage, parce qu'accepter de s'afficher,
33:57 de porter la parole comme il le fait dans le contexte de répression,
34:02 de répression judiciaire, mais aussi de répression professionnelle
34:07 des gens qui s'écartent de la DOXA, c'est très courageux
34:10 et ça mérite un coup de chapeau.
34:11 – On a également un article de Libération, bien sûr,
34:15 qui a été écrit en collaboration avec Pierre Plotut.
34:18 Vous vous souvenez, Pierre Plotut, on en parlait la semaine dernière.
34:21 Si vous n'avez pas vu son portrait piquant,
34:23 je vous invite à aller le regarder dans le numéro précédent,
34:26 qui ont produit l'article suivant.
34:28 "Action d'extrême droite à Cherbourg, le retour sous alias de génération identitaire".
34:33 On en profite pour bien tout mélanger.
34:35 Pierre Plotut n'aime pas trop les groupuscules d'extrême droite,
34:38 ça vous l'avez compris, mais en revanche,
34:41 les groupuscules d'extrême gauche comme La Jeune Garde,
34:43 ça ne le gêne pas beaucoup, parce qu'il avait retweeté
34:46 cet article de Libération, puisqu'il en est l'auteur,
34:48 c'est plutôt logique, jusque-là tout va bien.
34:50 Mais il retweet également Raphaël Arnault,
34:53 qui est le leader de La Jeune Garde, le mouvement antifasciste de Paris essentiellement.
35:01 Un événement a agité ce week-end décidément bien médiatique,
35:09 c'est une photo de Marine Le Pen qu'elle a elle-même publiée sur son compte X.
35:16 En route pour la rentrée, on la voit au volant d'une coccinelle,
35:21 un modèle de Volkswagen, et Sandrine Rousseau a repris le tweet
35:26 de la façon suivante "Je ne peux pas croire que ce soit un hasard".
35:30 Elle tweet ensuite, juste en dessous pour être un peu plus explicite,
35:34 comment Hitler impose l'auto du peuple, elle parle bien sûr de Volkswagen,
35:39 qui est la voiture qui a été promue pour le peuple allemand,
35:43 une voiture qui était à bas coût.
35:45 Et puis le lendemain, elle pensait qu'elle n'était toujours pas assez claire,
35:49 et bien elle a publié le tweet suivant "Cette photo, disons les choses clairement,
35:53 est un signal envoyé à la base militante fasciste du vote Zemmour
35:57 pour la récupérer en vue des européennes.
36:00 Il n'y a pas de banalisation ou de normalisation du RN,
36:03 cela n'existe pas et cela n'existera jamais".
36:07 Les coulisses de la photo, chers téléspectateurs,
36:09 les voici, je vous propose de les regarder.
36:11 – Balance-moi, c'est délectable, il se fait trop énorme.
36:16 Donc 9 candidats se présentent autour de vous,
36:18 pour vous faire partager leur message.
36:21 – Oui quoi ? – Allez, le plus fort, on y est.
36:24 Et elle dit "c'est magnifique, c'est magnifique".
36:28 – En fait, Marine Le Pen faisait coucou,
36:32 mais vous voyez, moi quand je fais coucou, je prends la main gauche,
36:34 c'est plus prudent, parce que si jamais vous faites coucou avec la main droite,
36:38 là vous avez le journaliste qui bloque…
36:41 – Bloque l'image, arrête sur image.
36:44 – Et alors là, c'est le point Godwin qui ressort.
36:47 Le point Godwin, il faut en finir avec le point Godwin,
36:51 notamment, regardez, avec l'Ukraine,
36:54 Poutine nous explique que c'est des nazis ukrainiens
36:58 et côté Autan, on explique que Poutine est le nouvel Hitler,
37:01 le point Godwin, il faut en finir avec ça, voilà.
37:04 – Retenez-le bien, chers téléspectateurs, ceci est un coucou,
37:07 ceci n'est pas un coucou.
37:09 [Générique]
37:13 – Il y a une marque dont on va vous parler
37:16 qui s'est offert une pub assez originale…
37:18 – C'est pas Volkswagen là.
37:19 – Et c'est pas Volkswagen, c'est Sephora France,
37:22 Jean-Yves, je vous propose de regarder tout de suite
37:25 pourquoi est-ce que cela a fait polémique.
37:26 – Comme en fait de foot en club,
37:28 parce que je ne me sentais pas forcément à ma place
37:30 et vraiment la première équipe à laquelle j'ai fait partie,
37:33 c'est les jalouses.
37:34 – Je retrouve des filles qui ont le même combat que moi.
37:37 – Elle m'ont aidé à gagner en maturité, à comprendre mes droits.
37:40 Elles vont beaucoup me soutenir dans tout ce que j'entreprends.
37:43 [Musique]
37:45 – C'est inclusif, il y a des femmes non musulmanes comme des femmes musulmanes.
37:50 – Qu'est-ce qu'il faut faire puisque c'est interdit par le Conseil d'État ?
37:53 Qu'est-ce qu'il faut faire, il faut aller chez Sephora
37:55 et aller prendre le PDG ?
37:57 – Boycotter, boycotter, boycotter.
37:59 – Non mais il doit être sanctionné, il ne faut pas…
38:01 Qu'est-ce qu'il faut faire en fait ?
38:03 – La prétention de ces boîtes à dire le bien est incroyable quand même.
38:07 – C'est une vidéo qui a été publiée sur le compte Instagram
38:10 du compte Sephora France qui a fait polémique
38:14 et qui a tout de suite dégagé un "Tendance France" sur X.
38:19 C'est le hashtag "Boycott Sephora".
38:22 Ce n'est pas la première fois d'ailleurs Jean-Yves que les hijabeuses,
38:25 parce qu'il s'agit d'elles, s'associent avec une marque grand public.
38:28 Elles avaient déjà collaboré avec Nike.
38:31 On s'en souvient c'était une campagne de vêtements de sport
38:33 où justement c'était des hijabs sportifs ou dits sportifs.
38:38 Jean-Yves, un commentaire peut-être sur la réponse de Pascal Praud.
38:42 – Si vous voulez, on est dans une société où les grandes entreprises
38:47 deviennent des instruments de propagande.
38:50 Là où on a eu longtemps l'idée que l'entreprise était politiquement
38:55 et idéologiquement neutre, aujourd'hui c'est faux.
38:58 La grande entreprise, elle milite pour l'evoquisme,
39:01 elle milite pour l'immigration et elle est très complaisante avec Lidl.
39:05 Là, la grande entreprise, beaucoup de grandes entreprises en tout cas,
39:09 sont sur ce créneau-là et doivent être dénoncées à ce titre.
39:14 – À noter que sur le compte Instagram, vous avez pu le voir pendant la vidéo,
39:17 l'un des premiers commentaires qui ressort pour cette vidéo,
39:22 c'est une internaute qui dit "Bravo pour la vidéo,
39:26 maintenant on espère que dans Sephora, vous aurez des maquilleuses,
39:31 enfin des vendeuses qui porteront le voile".
39:34 Et ça c'est quand même très intéressant.
39:36 – Chaque étape amène une étape suivante ou appelle l'étape suivante.
39:39 – Appelle l'étape suivante.
39:40 Et par ailleurs, pardon Jean-Yves, mais je vais vous parler un peu de beauté,
39:45 mais les vendeuses de Sephora, elles sont là…
39:47 – Mais volontiers Floriane, volontiers.
39:48 – De toute façon on se maquille entre nous, il n'y a pas de secret de maquillage.
39:52 Les vendeuses sont là pour présenter les produits de maquillage,
39:55 elles sont d'ailleurs elles-mêmes fort maquillées,
39:57 presque autant que moi pour le plateau, c'est dire.
39:59 Et elles sont aussi très coiffées,
40:01 vous le savez tous si vous êtes rentrée dans un Sephora,
40:05 porter le voile à ce titre empêcherait un certain visu
40:11 sur ce résultat qu'elles souhaitent transmettre.
40:13 Donc c'est quand même, on est sûr de la beauté,
40:16 mais qu'il faut cacher, promouvoir, c'est contradictoire comme message.
40:20 – Ah oui, quand toutes les femmes seront voilées à l'Afghan,
40:24 Sephora risque quand même d'avoir quelques problèmes.
40:28 – D'ailleurs il y a un vrai phénomène incroyable,
40:29 c'est-à-dire que c'est les fossiles ultra-longs qui touchent les sourcils,
40:32 mais le voile quoi.
40:33 Je me cache mais je me montre.
40:35 – Oui bien sûr.
40:35 – C'est coucou coucou.
40:36 Parlons désormais de Wikipédia et d'une des pages Wikipédia
40:45 qui a subi un véritable assaut.
40:47 Il s'agit de la page de Jean-Paul Gourevitch.
40:50 Jean-Paul Gourevitch, vous le savez,
40:52 qui est très connu pour ses études sur l'immigration.
40:56 Et que n'a-t-il pas fait ?
40:57 Eh bien il a fait paraître une étude chez Contribuables et Associés
41:02 qui chiffre le coût de l'immigration à plusieurs dizaines de milliards,
41:08 le coût de l'immigration pour la France.
41:10 – Plus de 50 milliards.
41:11 – Plus de 50 milliards.
41:12 – C'est son chiffre.
41:12 – C'est son chiffre, absolument.
41:13 – Personnellement je pense que le chiffre est le plus élevé,
41:15 mais enfin c'est son chiffre.
41:15 – C'est son chiffre, il a le mérite, Jean-Paul Gourevitch,
41:18 de passer dans des tas de médias.
41:21 Eh bien il a vécu à la suite de cette parution
41:24 un véritable assaut sur sa page Wikipédia.
41:27 Je crois même qu'on pourrait parler d'une guerre d'édition.
41:30 On a modifié par exemple sa présentation qui était la suivante,
41:33 "Jean-Paul Gourevitch, né le 7 septembre 1941,
41:36 est un essayiste français.
41:37 Il est principalement connu pour ses études sur l'immigration,
41:40 l'Afrique, l'islamisme et la littérature jeunesse".
41:44 Eh bien on a modifié "il est principalement connu pour ses études"
41:50 par "pour ses publications alarmistes sur le coût qu'engendrerait l'immigration
41:55 au budget de la France, qui sont critiquées pour l'absence de rigueur scientifique
42:00 et reprises par les militants d'extrême droite".
42:03 Des modifications comme ça, il y en a eu des tonnes sur la page Wikipédia.
42:08 Je vous montre en illustration un visuel,
42:13 on peut accéder à l'historique des modifications.
42:15 – Les modifications ont été produites notamment par un internaute utilisateur
42:21 de Wikipédia qui s'appelle Chouette Bougonne.
42:24 Chouette Bougonne, par exemple, en une journée,
42:26 elle a fait plus de 30 modifications sur la page de Jean-Paul Gourevitch,
42:30 je ne sais pas si vous imaginez.
42:32 Jean-Yves, peut-être un commentaire sur Wikipédia ?
42:34 – Alors, je crois que Wikipédia était au départ une très belle idée,
42:37 c'est-à-dire une encyclopédie contributive, coopérative, collaborative,
42:42 et qui reste utile dans pas mal de domaines.
42:46 Mais qui a été prise, le contrôle en a été pris,
42:49 par des petits groupes gauchistes constitués de permanents d'associations,
42:56 donc qui sont payés, et donc le métier consiste à pourrir
43:01 un certain nombre de pages, c'est très exactement ce qu'ils ont fait sur Gourevitch.
43:09 Il y a vraiment, dans Wikipédia, deux biais.
43:12 Il y a le premier biais, qui est le biais par les sources dites secondaires,
43:17 c'est-à-dire très souvent les articles de la grande presse,
43:21 et donc il y a un premier biais, mais bon, admettons ce premier biais,
43:24 et un deuxième biais qui est le biais par l'intervention
43:30 de milices d'extrême-gauche sur les contenus.
43:33 Alors, je dis au passage, quand vous voyez sur Wikipédia
43:37 des appels de fonds "Aidez-nous", il ne faut surtout pas donner,
43:42 "Gardez votre argent pour t'aider et libérer",
43:44 il ne faut surtout pas donner parce que vous nourrissez une machine
43:49 qui, sur certains sujets, sur certains articles,
43:52 est devenue une machine d'extrême-gauche.
43:54 – On ne pouvait pas ne pas évoquer ce qui se passe actuellement à Lampedusa.
44:03 Je vous propose pour cela de regarder les images et le commentaire de BFMTV.
44:08 – Des embarcations de fortune par dizaine arrivent sur l'île de Lampedusa.
44:13 Au péril de leur vie, ces migrants viennent de traverser la mer Méditerranée.
44:18 En 24 heures à peine, près de 6 000 personnes ont débarqué.
44:22 Le centre d'accueil peut accueillir jusqu'à 400 migrants.
44:25 Il est totalement dépassé.
44:28 Certains patientent à même le sol, comme le montre l'ancienne maire de Lampedusa.
44:32 – Alors là, on est évidemment dans le lac Rimal
44:36 et dans la désinformation par suggestion.
44:43 On dit "ils ont traversé la Méditerranée".
44:46 La Méditerranée, c'est grand.
44:48 En fait, entre la Tunisie et Lampedusa, il y a 120 kilomètres,
44:55 c'est-à-dire la Manche, deux fois la Manche, on va dire.
44:58 Et donc, on dit "ils ont traversé la Méditerranée au péril de leur vie".
45:02 Bon, c'est évidemment amphigourique.
45:06 Bon, en fait, la situation auquel on assiste à Lampedusa,
45:11 c'est une opération d'invasion migratoire, de submersion migratoire.
45:17 Et je crois que par rapport à ça, il faut reprendre ce qu'avait dit Hubert Védrine,
45:23 ancien secrétaire général de l'Élysée sous François Mitterrand,
45:26 ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin,
45:30 en disant "un jour, le recours à la force sera inéluctable".
45:34 Et il évoquait le fait d'un blocus maritime,
45:38 il évoquait le fait d'avoir à détruire les bateaux des passeurs.
45:45 Je crois que ce sera un jour ou l'autre la question qui va se poser.
45:55 Partons pour conclure ces pastilles de l'information aux États-Unis,
45:59 plus précisément au chevet de Joe Biden.
46:02 Je vous propose de regarder sa dernière conférence de presse.
46:05 Au chevet, le terme est bien choisi.
46:08 Il a peut-être un plan de jeu, il n'a juste pas partagé avec moi.
46:12 Mais je vous dis, je ne sais pas de quoi vous parliez, mais je vais aller me coucher.
46:16 Qu'est-ce que vous avez dit à M. Lee, le secrétaire général de l'Élysée ?
46:22 Oui, nous avons parlé à la conférence en général,
46:27 nous avons parlé de la stabilité, nous avons parlé de la sécurité de la Terre mondiale,
46:34 la hémisphère du sud avait accès à des changements.
46:40 Ce n'était pas confrontatif du tout.
46:42 Merci à tous, c'est la fin de la conférence de presse.
46:47 Merci.
46:48 Ce qui est très intéressant, c'est que la responsable de cette conférence de presse,
46:59 Jean-Yves, coupe le micro alors que Joe Biden est encore en train de parler.
47:04 Et par ailleurs, elle avait quand même tout prévu,
47:06 parce que la musique de jazz que vous entendez à la fin
47:08 est diffusée de façon tellement forte qu'elle couvre les propos de Joe Biden
47:13 qui continue de répondre aux journalistes,
47:15 parce que lui, il n'a pas tout compris de la situation.
47:17 D'ailleurs, les journalistes parlent de réponses étranges de Joe Biden,
47:21 de moments de confusion pour Joe Biden, ça c'est l'obs,
47:24 des réponses surprenantes selon Ouest France,
47:27 et un discours confus pour Swarmeg,
47:30 tout les médias l'ont relevé cette fois-ci, Jean-Yves.
47:33 Alors, il y a deux observations.
47:35 D'abord, les médias ont mis beaucoup de temps en décourant cela,
47:38 parce que des scènes où Biden perd un peu la tête,
47:42 il y en a depuis un an, depuis deux ans…
47:45 – Ou perd l'équilibre.
47:46 – Ou perd l'équilibre, bon, il y en a beaucoup qui montrent que Biden
47:51 est malheureusement, pour lui, atteint par une forme aggravée de sénilité,
47:58 d'immense sénil.
47:59 Ce qui est quand même incroyable,
48:00 c'est que les médias aient mis tant de temps à en parler.
48:03 Ce qui est incroyable, c'est qu'à l'époque de Trump,
48:06 ils passaient leur temps à mettre en exergue des déclarations
48:10 qu'ils n'approuvaient pas,
48:12 et qu'ils ont passé une année à nous expliquer que Poutine était malade.
48:17 Donc il y a eu un phénomène d'occultation extraordinaire,
48:24 en même temps que de surinterprétation de personnalités qu'il n'aime pas.
48:31 Et puis il y a une question qui devrait être posée.
48:34 Il est manifeste que Biden n'est pas en état de gouverner les États-Unis.
48:37 – Alors qui gouverne les États-Unis ?
48:39 – La question "qui" gouverne les États-Unis ?
48:40 Je sais bien qu'on n'a pas le droit de poser la question "qui".
48:42 Qui gouverne les États-Unis ?
48:44 On peut avoir une petite idée.
48:46 C'est en partie les services secrets.
48:51 Il y a quand même 29 services spéciaux aux États-Unis,
48:54 plus qu'en Russie, plus qu'en Corée du Nord.
48:57 Ça c'est la première partie du gouvernement des États-Unis,
49:00 ce qu'on appelle l'État profond.
49:02 Et l'aile gauche, l'aile d'extrême gauche du Parti démocrate
49:06 qui impose le bauquisme.
49:08 Et donc finalement pour tous ces gens-là,
49:10 Biden c'est bien pratique, c'était bien pratique parce qu'il gouverna à sa place.
49:15 Ça ne va pas pouvoir durer quand même indéfiniment.
49:17 Et il y a effectivement, on en parle très peu d'ailleurs dans les médias français,
49:20 mais on commence un petit peu à en parler,
49:22 il y a une procédure de destitution qui est engagée par le président,
49:29 je crois, le chef de file des Républicains à la chambre des représentants.
49:39 Voilà.
49:39 [Musique]
49:43 – Et voilà, c'est la fin de cet immédiat.
49:46 Merci à tous de nous avoir suivis.
49:47 Merci Jean-Yves d'avoir été avec nous sur le plateau.
49:50 On ne quitte pas nos téléspectateurs sans le portrait piquant du jour.
49:54 – Anna Ibiza, Anna Cabana.
49:56 – Ah oui c'est vrai, on confond tout le temps.
49:59 Bien sûr, je vous le rappelle,
50:00 n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air également.
50:03 Je vous le disais en début de cette émission, mais c'est très important.
50:06 Laissez-nous également un commentaire.
50:07 N'hésitez pas non plus à partager cette vidéo,
50:11 cela nous soutient plus que vous ne pouvez l'imaginer.
50:14 Merci à tous, à très vite sur TVL.
50:17 – Les relations, parfois très très privées,
50:20 entre journalistes et politiques ne sont pas une nouveauté.
50:24 Dans le cadre de ce mélange des genres,
50:27 intéressons-nous à Anna Cabana, alias Miss Ibiza.
50:32 Née en 1979 à Montpellier, Anna Cabana,
50:35 aussi appelée Anna Bitton,
50:38 est fille d'une mère professeure de mathématiques et d'un père médecin.
50:41 Tous deux juifs marocains, dont elle loue les qualités de baba passionné
50:45 par la psychanalyse qui lise Libération.
50:48 Hippocangue, Sciences Po, elle grandit entre Nîmes, Annecy, Aix et le Maroc,
50:53 qu'elle tient comme son refuge.
50:55 À 23 ans, elle est repérée par Nicolas Dormenac
50:57 qui avait lu ses articles dans Libération, où elle faisait un stage.
51:01 Quelques mois plus tard, elle intègre le magazine Marianne,
51:04 alors dirigé par Maurice Zafran.
51:06 En juin 2007, elle est remarquée par Franz-Olivier Gilbert
51:10 qui l'engage au point.
51:11 Elle intégrera ensuite diverses plateformes médiatiques,
51:15 dont BFM TV, où elle sera chroniqueuse,
51:18 et i24 News, où elle anime l'émission "Conversation".
51:23 En février 2023, c'est à l'antenne de BFM
51:26 qu'elle ose une comparaison suggestive
51:29 entre l'Assemblée nationale et un camp de gitans.
51:32 Ses qualités d'écrivain ne sont pas unanimement appréciées.
51:36 La sortie de son livre "Cecilia", "Cecilia Sarkozy",
51:40 qu'elle signe de son nom de jeune fille à Nabiton,
51:43 irrite le chef de l'État, Nicolas Sarkozy.
51:46 Certains de ses collègues dénotent chez elle
51:49 une proportion à la complaisance.
51:52 Elle n'hésitera pas à déclarer à propos d'Emmanuel Macron, je cite,
51:56 "Il impressionne tout le monde.
51:58 Ses conseillers, ses ministres, ils sont tous bluffés.
52:02 Il est exceptionnel.
52:03 Son tempérament, son intelligence, la chimie,
52:06 exceptionnel de son être."
52:09 Ouf !
52:09 Si elle admet n'avoir jamais voulu voter,
52:12 elle a néanmoins fait une exception.
52:14 En 2017, préférant le candidat Macron à une Marine Le Pen
52:19 contre laquelle elle se sentait le devoir de voter,
52:22 par obligation, dit-elle, mais point barre.
52:25 Après un premier mariage avec Yves Cabana,
52:27 ancien directeur de cabinet d'Alain Juppé,
52:30 elle est ensuite la femme de l'ex-ministre de l'Éducation nationale,
52:34 de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel Blanquer.
52:37 C'est à ce moment que se situe un épisode burlesque.
52:42 Entre deux périodes plus ou moins de confinement,
52:45 elle part à Noël au baléa avec son nouvel époux.
52:48 D'où le ministre envoie ses instructions à son ministère.
52:51 Le ministre est alors attaqué pour abandon de poste.
52:55 Et elle rend compte de l'incident à l'antenne,
52:58 sans indiquer qu'elle l'accompagnait en tant que jeune mariée,
53:02 faisant les gorges chaudes du monde médiatique
53:05 et lui valant le joli surnom de Miss Ibiza.
53:09 Frayant de près avec les réseaux politiques qu'elle a souvent dépeint,
53:13 celle qui se revendique, je cite comme un agent double,
53:16 n'aurait-elle pas tout simplement franchi les frontières un peu incestueuses
53:21 qui mènent souvent les journalistes dans les coulisses de la scène politique ?